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27.mai.201827.5.2018 // Les Crises

[Vidéo] L’entretien libre : Alain Deneault, par Aude Lancelin

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Source : Le Média, Aude Lancelin, 30-04-2018

Aude Lancelin reçoit Alain Deneault, philosophe québécois, auteur de « La Médiocratie » et « Le totalitarisme pervers ».

Source : Le Média, Aude Lancelin, 30-04-2018

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Commentaire recommandé

ZX // 27.05.2018 à 08h41

Les cinq caractéristiques de l’extrême centre de Macron, selon Alain Deneault :
1) Favoriser les multinationales
2) Favoriser les dividendes pour les actionnaires
3) Donner accès aux paradis fiscaux
4) Réduire les services publiques
5) Réduire les droits des travailleurs.

Autrement dit si « Macron varie, bien fol est qui s’y fie » (dixit Olivier Berruyer dans une interview sur RT), ce n’est que dans sa communication, pensant, peut-être, qu’il faut toujours dire ce que l’autre veut entendre pour mieux le manipuler. Mais son idéologie, et les actes qui la trahisse, est aussi fixe et immobile que la pierre : tout pour ceux qui ont, ou qui sont, tout, rien pour ceux qui n’ont, ou ne sont, rien. Car pour le « philosophe de l’Élysée » être et avoir c’est la même chose.

17 réactions et commentaires

  • ZX // 27.05.2018 à 08h41

    Les cinq caractéristiques de l’extrême centre de Macron, selon Alain Deneault :
    1) Favoriser les multinationales
    2) Favoriser les dividendes pour les actionnaires
    3) Donner accès aux paradis fiscaux
    4) Réduire les services publiques
    5) Réduire les droits des travailleurs.

    Autrement dit si « Macron varie, bien fol est qui s’y fie » (dixit Olivier Berruyer dans une interview sur RT), ce n’est que dans sa communication, pensant, peut-être, qu’il faut toujours dire ce que l’autre veut entendre pour mieux le manipuler. Mais son idéologie, et les actes qui la trahisse, est aussi fixe et immobile que la pierre : tout pour ceux qui ont, ou qui sont, tout, rien pour ceux qui n’ont, ou ne sont, rien. Car pour le « philosophe de l’Élysée » être et avoir c’est la même chose.

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  • Lovyves // 27.05.2018 à 08h48

    Bonjour,
    Oui, ne pas combattre l’ultralibéralisme; mais l’accompagner, favoriser, sa chute, sa fin.
    Oui à la robotisation du travail et à la promotion des sciences, afin d’arriver à la fin du travail et de l’argent.
    Ainsi à l’épanouissement de l’humain par ses activités non lucratives.

      +2

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    • Genuflex // 27.05.2018 à 09h28

      Oui, je serai tenté de vous suivre dans ce raisonnement. Mais l’effondrement espéré tient à l’épuisement des fossiles dont dépendent les robots (voir raisonnements sur EROI des renouvelables, et la cannibalisation)

        +6

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    • Alfred // 27.05.2018 à 09h55

      Je n’ai pas la bande passante pour voir cette vidéo pour l’instant mais je serai bien déçu si ce que vous dites s’y trouve. J’ai même du mal à croire que vous pensez vraiment ce que vous écrivez tant il semble facilement accessible à tout un chacun en 2018 que cela est faux de part en part (et « densément » faux).

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      • vert-de-taire // 28.05.2018 à 13h32

        @Alfred Pour info
        Pour voir la vidéo malgré faible bande passante téléchargez – ça dure mais ça marche puis visionnez.
        pour télécharger sous firefox le module « Video DownloadHelper » fonctionne, j’ai testé (debian mais on peut espérer tous autres OS).

          +0

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  • Aladin0248 // 27.05.2018 à 09h33

    Je ne connaissais pas cet auteur, mais j’ai été impressionné par le pertinence et le densité de ses idées dont beaucoup ne manquent pas d’originalité. Je vais sûrement le lire. Merci « Les Crises » de nous l’avoir fait connaître.

      +7

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    • lutzray // 28.05.2018 à 01h40

      On n’est bien content de vous le prêter quelques temps, en autant qu’il nous revienne, pardi!

      Saluts du Québec!
      PS: Il y a trois quatre ans, Il est venu donner une conférence à notre collège, assis seul sur un banc au milieux de la scène, devant les jeunes… il a assuré. Pas trop pédagogique, décontracté, et pas pêteux de broue pour deux cennes (comme on dit icitte) il fut bien appréciés des profs comme des étudiants…

        +2

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  • John // 27.05.2018 à 09h44

    Au bout d’un mois cette vidéo a seulement 23521 vues, c’est très faible par rapport à la qualité de l’interview (des 2 protagonistes).
    C’est flippant et révélateur d’une apathie généralisée de la population.

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    • FPOLE // 27.05.2018 à 12h47

      @ John // 27.05.2018 à 09h44

      c’est sans doute flippant, mais l’auteur a accordé un entretien le 4 mai sur Thinkerview :
      « Le langage au service des puissants ? Alain Deneault et ce jour : 116 199 vues

      bon dimanche

        +3

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      • Wollaston // 28.05.2018 à 12h23

        Bonjour,
        J’ajoute que ça vaut la peine de regarder les 2 vidéos qui sont complémentaire.
        Cordialement

          +2

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  • Arcousan09 // 27.05.2018 à 10h34

    Bravo, bravo et merci
    Cette émission permet de mettre des explications sur ce qu’ instinctivement je ressens
    Belle analyse

      +3

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  • Duracuir // 27.05.2018 à 14h41

    Macron est centriste.
    On a tout à fait tort de croire que les centristes sont des gens modérés. Les centristes peuvent être, et sont souvent, non pas des forces modératrices, mais des gens capables de la plus extraordinaire férocité s’ils s’estiment dans leur bon droit.
    Et pas seulement dans les domaines économique et social.
    En 1795, les centristes, en s’appuyant sur les éléments les plus sanguinaires et pourris de la terreur, ont liquidé le « risque » communiste heberto-robespierrien. Puis ils ont fait tiré au canon sur la foule par un certain Bonaparte. Puis ils ont été aussi féroces que les Montagnards dans les guerres de Vendée. En 1871, les « centristes » ont inauguré une politique hallucinante de répression de 10 ans contre la Commune, faisant 100 000 morts et plus encore de déportés. Ils ont exigé une politique systématique d’oppression coloniale au nom de « l’apport des lumières aux sauvages ». Massivement collabos actifs pendant la IIe guerre mondiale, puis initiateurs des guerres de décolonisations et des répressions sauvages anti-ouvrières d’après-guerre. Partisans systématiques de la collaboration atlantistes, recycleurs de collabos, puis d’anciens de l’OAS. [modéré] Ils sont les zélateur de la religion féroce qui exige le sacrifice social des enfants de pauvre pour assurer la prospérité de l’ensemble…. des riches. Macron est un exemple parfait de centriste.

      +12

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  • jjd // 27.05.2018 à 15h11

    Peut-être faudrait souligner le bourrage de crâne, la propagande éhontée concernant les fameuses réformes et les soit-disant archaïsmes….car combien se posent la question de l’accumulation de ces prétendues réformes…bref jusqu’à quand les reculs sociaux…peu nombreux sont ceux qui se le demandent dans un contexte ou les plus fortunés eux accumulent les cadeaux fiscaux!

      +1

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  • astap66 // 27.05.2018 à 16h25

    Un petit extrait du capital (livre 1, secion 8, chapitre 32) :

    « La propriété privée, fondée sur le travail personnel, cette propriété qui soude pour ainsi dire le travailleur isolé et autonome aux conditions extérieures du travail, va être supplantée par la propriété privée capitaliste, fondée sur l’exploitation du travail d’autrui, sur le salariat.
    Dès que ce procès de transformation a décomposé suffisamment et de fond en comble la vieille société, que les producteurs sont changés en prolétaires, et leurs conditions de travail, en capital, qu’enfin le régime capitaliste se soutient par la seule force économique des choses, alors la socialisation ultérieure du travail, ainsi que la métamorphose progressive du sol et des autres moyens de production en instruments socialement exploités, communs, en un mot, l’élimination ultérieure des propriétés privées, va revêtir une nouvelle forme.
    Ce qui est maintenant à exproprier, ce n’est plus le travailleur indépendant, mais le capitaliste, le chef d’une armée ou d’une escouade de salariés.
    Cette expropriation s’accomplit par le jeu des lois immanentes de la production capitaliste, lesquelles aboutissent à la concentration des capitaux. Corrélativement à cette centralisation, à l’expropriation du grand nombre des capitalistes par le petit, se développent sur une échelle toujours croissante l’application de la science à la technique, l’exploitation de la terre avec méthode et ensemble, la transformation de l’outil en instruments puissants seulement par l’usage commun, partant l’économie des moyens de production, l’entrelacement de tous les peuples dans le réseau du marché universel, d’où le caractère international imprimé au régime capitaliste.
    ​(…)
    Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste.
    Cette enveloppe se brise en éclats. L’heure de la propriété capitaliste a sonné. Les expropriateurs sont à leur tour expropriés.
    L’appropriation capitaliste, conforme au mode de production capitaliste, constitue la première négation de cette propriété privée qui n’est que le corollaire du travail indépendant et individuel.
    Mais la production capitaliste engendre elle-même sa propre négation avec la fatalité qui préside aux métamorphoses de la nature.
    C’est la négation de la négation. Elle rétablit non la propriété privée du travailleur, mais sa propriété individuelle fondée sur les acquêts de l’ère capitaliste, sur la coopération et la possession commune de tous les moyens de production, y compris le sol.
    Pour transformer la propriété privée et morcelée, objet du travail individuel, en propriété capitaliste, il a naturellement fallu plus de temps, d’efforts et de peines que n’en exigera la métamorphose en propriété sociale de la propriété capitaliste, qui de fait repose déjà sur un mode de production collectif.
    Là, il s’agissait de l’expropriation de la masse par quelques usurpateurs; ici, il s’agit de l’expropriation de quelques, usurpateurs par la masse ».

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  • astap66 // 27.05.2018 à 16h32

    Un petit extrait de Marxl (Le capital, livre 1, section 8, chapitre 32), qui avait bien vu les tendances historiques, avant même la « mondialisation » :

    « La propriété privée, fondée sur le travail personnel, cette propriété qui soude pour ainsi dire le travailleur isolé et autonome aux conditions extérieures du travail, va être supplantée par la propriété privée capitaliste, fondée sur l’exploitation du travail d’autrui, sur le salariat.
    Dès que ce procès de transformation a décomposé suffisamment et de fond en comble la vieille société, que les producteurs sont changés en prolétaires, et leurs conditions de travail, en capital, qu’enfin le régime capitaliste se soutient par la seule force économique des choses, alors la socialisation ultérieure du travail, ainsi que la métamorphose progressive du sol et des autres moyens de production en instruments socialement exploités, communs, en un mot, l’élimination ultérieure des propriétés privées, va revêtir une nouvelle forme.
    Ce qui est maintenant à exproprier, ce n’est plus le travailleur indépendant, mais le capitaliste, le chef d’une armée ou d’une escouade de salariés.
    Cette expropriation s’accomplit par le jeu des lois immanentes de la production capitaliste, lesquelles aboutissent à la concentration des capitaux. Corrélativement à cette centralisation, à l’expropriation du grand nombre des capitalistes par le petit, se développent sur une échelle toujours croissante l’application de la science à la technique, l’exploitation de la terre avec méthode et ensemble, la transformation de l’outil en instruments puissants seulement par l’usage commun, partant l’économie des moyens de production, l’entrelacement de tous les peuples dans le réseau du marché universel, d’où le caractère international imprimé au régime capitaliste ​(…)
    Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste (…)
    Pour transformer la propriété privée et morcelée, objet du travail individuel, en propriété capitaliste, il a naturellement fallu plus de temps, d’efforts et de peines que n’en exigera la métamorphose en propriété sociale de la propriété capitaliste, qui de fait repose déjà sur un mode de production collectif. Là, il s’agissait de l’expropriation de la masse par quelques usurpateurs; ici, il s’agit de l’expropriation de quelques, usurpateurs par la masse ».

    Deneault a raison : Ce système ne survivra pas, ne serait ce que pour des raisons liées à l’absence de ressources minières et énergétiques suffisantes, mais il est susceptible de provoquer encore d’immenses dégats, et notamment des guerres.

    Pour l’instant, nous n’avons aucune prise sur les décisions mais il est possible que cela ne dure pas longtemps, et il est donc indispensable de se préparer à une alternative.
    Ce blog, en nous permettant de voir et d’entendre un certain nombre de vérités, y contribue largement.

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