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9.juin.20189.6.2018 // Les Crises

[Vidéo] Propaganda – La fabrique du consentement, par Arte

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Source : Arte, Jimmy Leipold, 29-05-2018

Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing et l’auteur de « Propaganda », un passionnant décryptage des méthodes de la « fabrique du consentement ».

Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l’auteur du livre de référence Propaganda et l’un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de « fabrique du consentement » des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l’artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

Source : Arte, Jimmy Leipold, 29-05-2018

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Commentaire recommandé

Bob Dinard // 09.06.2018 à 07h11

Ce documentaire se basant sur le magnifique travail de Noam Chomsky ( et Herman) publié sous le titre « La fabrication du consentement »,
Soulève le problème central de nos démocraties occidentales : elle sont totalement vulnérables à la propagande médiatique.

Sous la figure du neuveu de Freud on assiste, impuissants, à la fabrication d’une propagande digne des pire régimes dictatoriaux, capable de pousser à la guerre des peuples entiers, qui pourtant n’y ont absolument aucun intérêt.

Exactement ce contre quoi Les Crises se bat quotidiennement sur la Libye, Syrie ou Ukraine…

Bien sûr en une heure ce n’est qu’un appel à lire le livre mais le propos est suffisamment puissant pour donner envie de se retrousser les manches et de s’armer plus que jamais face à une machinerie toujours plus performante à manipuler notre psychisme et obtenir notre consentement, ou à défaut notre passivité, face à la destruction du monde que ce soit par des guerres sociales, environnementales ou géostratégiques.

Vous trouverez sur acrimed des extraits et compléments sur ce livre: http://www.acrimed.org/Lire-La-fabrication-du-consentement-de-Noam-Chomsky-et-Edward-Herman-un-extrait

53 réactions et commentaires

  • Bob Dinard // 09.06.2018 à 07h11

    Ce documentaire se basant sur le magnifique travail de Noam Chomsky ( et Herman) publié sous le titre « La fabrication du consentement »,
    Soulève le problème central de nos démocraties occidentales : elle sont totalement vulnérables à la propagande médiatique.

    Sous la figure du neuveu de Freud on assiste, impuissants, à la fabrication d’une propagande digne des pire régimes dictatoriaux, capable de pousser à la guerre des peuples entiers, qui pourtant n’y ont absolument aucun intérêt.

    Exactement ce contre quoi Les Crises se bat quotidiennement sur la Libye, Syrie ou Ukraine…

    Bien sûr en une heure ce n’est qu’un appel à lire le livre mais le propos est suffisamment puissant pour donner envie de se retrousser les manches et de s’armer plus que jamais face à une machinerie toujours plus performante à manipuler notre psychisme et obtenir notre consentement, ou à défaut notre passivité, face à la destruction du monde que ce soit par des guerres sociales, environnementales ou géostratégiques.

    Vous trouverez sur acrimed des extraits et compléments sur ce livre: http://www.acrimed.org/Lire-La-fabrication-du-consentement-de-Noam-Chomsky-et-Edward-Herman-un-extrait

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    • petitjean // 09.06.2018 à 19h15

      « nos démocraties occidentales »

      je vous en prie, il n’y a plus de démocratie en Europe de l’ouest et même peut être dans tout l’occident !
      Un peuple désarmé intellectuellement par des décennies de propagande, des médias qui ne sont plus QUE des organes de propagande et de terrorisme intellectuel, nos enfants « pris en main » dès l’école, des modes de scrutin sans cesse modifiés, les lois liberticides, etc.…..

      En France, c’est Sarkozy et Fillon qui ont donné le coup de grâce à une démocratie déjà moribonde, en faisant adopter par les parlements réunis en congrès le projet de constitution européenne que les français venaient de rejeter par référendum
      Double TRAHISON, celle du chef de l’ état et celle des parlementaires censés représenter le peuple

      Nota : l’immense majorité du peuple s’abreuve aux sources empoisonnées des médias du Système, ne comptons donc pas sur une prise de conscience du dit peuple
      L’ignorance est bien l’ennemi du peuple mais……..le peuple ne le sait pas !…….

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    • olivier // 09.06.2018 à 22h15

      « Bernays vu par l’extreme gauche » aurais été un titre plus juste.

      Lire les enfants spirituels de Gramsci – léniniste qui a théorisé la subversion culturelle pour obtenir le consentement des peuples à la révolution – en appeler à la lutte contre la propagande, est au mieux, pour rester polis, une mauvaise blague. L’occident est trop perméable à la propagande ou pas assez à la révolution ?

      Il est cocasse d’entendre à la fin de la video Stuart Ewen nous expliquer que servir les intérêts médiatique d’un petit groupe qui s’empare d’une question faussement urgente – sans représenter la majorité – est dangereux car cela créé des fictions publique qui viennent « fou** le bord** dans nos cerveaux ». La blague de la part de quelqu’un qui représente une minorité, et qui passe son temps à vouloir nous libérer malgré nous.

      Bernays, Gramsci et leur rejetons : même combat. Direction les poubelles de l’histoire.

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  • zedav // 09.06.2018 à 09h07

    En résumé, les relations publiques / la propagande orientent les pulsions (des consommateurs) ou instrumentalisent les affects moraux (des citoyens) au service d’intérêts qui masquent ou travestissent leurs objectifs réels…

    Ça a l’apparence, l’odeur et le goût du complot, mais ça n’est surtout pas du complot !

    Et si la disqualification de l’idée même de complot (visible entre autres par l’automatisme de déni et de peur des analystes / intellectuels lorsque les chiens de gardes des média leurs demandent de façon tout aussi automatique s’ils n’expriment pas une forme de théorie du complot) n’était rien d’autre que le fruit du travail des « relations publiques » au service de comploteurs dont une des conditions d’efficacité est de ne pas apparaître pour ce qu’ils sont ?

    Il me semble que, parmi d’autres, les féministes se sont toujours montrées particulièrement influençables par des volontés qui les dépassent, que ce soit pour des objectifs commerciaux (torch of freedom) ou politiques (diviser pour mieux régner) parfois jusqu’à concevoir et propager des théories délirantes ( dont faiminisme est un exemple particulièrement édifiant).

    Déminer le terme de complot pourrait consister à dépasser la connotation paranoïaque qu’ont réussi à lui coller les comploteurs en lui donnant une définition fonctionnelle : le fait pour un groupe de personnes de coopérer de façon plus ou moins discrète / secrète dans le but de défendre leurs intérêts particuliers aux dépends de groupes plus vastes.

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    • Patrick // 09.06.2018 à 09h40

      faiminisme !! je ne connaissais pas alors j’ai fait une recherche.

      on tombe sur des trucs comme ça : »
      l’être humain serait ainsi devenu le seul mammifère dont la femelle est plus petite que le mâle  »

      euuhhh !! la dernière fois que celle qui écrit ça a vu un mammifère c’était quand ?

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      • zedav // 09.06.2018 à 10h36

        Et il faut aller voir le soutien inconditionnelle de la clique, incapable de dire : « ouais, là ma cop elle déraille grave » (ex défense de Nora Bouazzouni, l’auteure de faiminisme par Titiou Lecoq, Aude Lancelin, Lisa Beaujour, Caroline de Haas, etc. et les reprises favorables sur de nombreux sites) pour comprendre que le féminisme est d’abord un sexisme.

        Une féministe d’une genre un peu particulier (Peggy Sastre, capable de soumettre ses émotions aux faits) a fait une enquête un peu sérieuse pour ceux qui auraient besoin de ça pour se convaincre du caractère délirant de cette « théorie » (et de la solidarité du lobby féministe) à ma connaissance lancée par l’immense anthropologue (nous affirment les chiens de garde) Françoise Héritier (ça se passait comme ça dans ma famille donc ça a dû être comme ça dans toute l’histoire de l’humanité mais ce n’est pas de la misandrie ! ) puis développée par Priscille Touraille (encore une anthropologue !).

        Héritier la bien nommée car héritière – dans tous les sens du termes – de la chaire d’anthropologie de Claude Lévi Strauss.

        Bon, ce que révèle une fois de plus cette « théorie », c’est la tropisme irrépressible du féminisme à attribuer la responsabilité fautive de tout leurs maux aux mal/mâles humains jusqu’aux « analyses » les plus délirantes / séparées du réel…au plus grand bonheur des puissants (hommes ET femmes solidaires !) qui encouragent et financent le fauxminisme, l’horizontalisation des luttes étant pour eux une question de survie (ou du moins de leur pouvoir).

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        • Sandrine // 09.06.2018 à 12h52

          Peguy Sastre ne s’appuie pas sur des faits beaucoup plus irréfutables que Françoise Héritier… la vérité est que personne ne sait ce qu’il en était réellement des rapports entre les hommes et le femmes à la préhistoire.

          Le problème du féminisme contemporain, à mon avis, c’est qu’il est obsédé par la question des origines et qu’il n’arrive pas à admettre que la culture fait partie de la nature. Certes, les rapports actuels entre les hommes et les femmes sont façonnés par l’histoire, mais est-ce qu’il pourrait en être autrement? Les féministes actuelles (le courant le plus visible médiatiquement) nous refont le coup de la création de « l’homme nouveau », ce vieux phantasme des progressismes totalitaires et oublient que le féminisme, à son origine, était une branche du marxisme et ne peut donc se comprendre que dans ce cadre d’analyse (c’est à dire comme une partie du programme de lutte contre l’exploiration capitaliste).
          Comme tous les socialistes qui ont rompu avec le marxisme, les féministes « radicales » d’aujourd’hui sont devenues fascistes.

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          • zedav // 09.06.2018 à 14h15

            Je ne suis pas d’accord avec vous concernant ce que nous saurions concernant les rapports hommes / femmes à la préhistoire.

            A partit des études ethnologiques sur les sociétés tribales qui vivaient encore en relative autarcie durant le 20ème siècle et des études éthologiques de nos proches cousins primates, il me semble possible d’élaborer des hypothèses fiables.

            Peggy Sastre est une journaliste spécialisée dans la psychologie évolutionnaire. Pour sa critique de Faiminisme, elle est allée poser la question à différents chercheurs afin de croiser leur points de vues. A mon avis, le résultat est autrement mieux argumenté et plus fiable que ce que raconte Héritier.

            Votre second paragraphe me paraît très intéressant. Notamment : « le féminisme contemporain n’arrive pas à admettre que la culture fait partie de la nature. »
            Peut-être êtes vous familière de Spinoza ?

            En effet, la culture fait partie de la nature tout en la prolongeant. Les préjugés et autres stéréotypes sociaux concernant les hommes et les femmes ne sortent pas de nul part ou de « la domination masculine », mais ne sont que le résultat de la tendance spontanée des sociétés humaines à simplifier / caricaturer les caractéristiques naturelles des deux groupes puis d’y enfermer de façon trop souvent contraignante les individus des DEUX sexes.
            C’est aussi ce que font les humains dans tous les domaines. Ils discriminent, séparent, classent, organisent, car c’est ainsi que fonctionne le système nerveux humain, c’est même la base de toute pensée. Le problème, c’est qu’une fois que les humains ont construits des cartes un tant soit peu fonctionnelles, ils ont tendance à les prendre pour la réalité.

            Quand à limiter les dérives féministes aux « radicales », c’est me semble t-il ne pas tenir compte du fait que les arguments et autres mots obus (patriarcat, domination masculine, plafond de verre, culture du viol, manspreading, etc.) diffusent de proche en proche jusqu’aux féministes les moins impliquées à partir des travaux et des statistiques falsifiées et manipulées produites par les radicales et les lobbies, avec des mécanismes semblables à ceux montrés par ce documentaire.

            Le seul combat légitime d’un féminisme qui se prétend humaniste devrait se limiter à l’égalité des droits, soit des lois qui ne discriminent pas les femmes à l’avantage des hommes et des lois qui interdiraient ces discriminations et aussi qui seraient réellement appliquées (là, il reste peut-être un combat à mener).

            Problème : l’égalité femme homme est déjà inscrite dans la loi de toutes ces façons(et même plus encore puisque des lois spécifiquement établies pour les femmes comme celles sur « les violences faites aux femmes » ont été votées, ce qui est une contradiction avec l’objectif affiché d’égalité). Les lobbies féministes auraient donc dû s’auto-dissoudre après cette conquête ou du moins se concentrer sur l’application de la loi (sans falsification statistique comme pour les différences de revenus).

            Mais, comme le prévoit Spinoza, « tout chose autant qu’il est en elle cherche à persévérer dans son être », vraie raison pour laquelle la chose / lobby féministe cherche à persévérer au delà de sa cause en la prolongeant artificiellement et fictivement.

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            • Sandrine // 09.06.2018 à 17h59

              Ce que que je n’aime pas chez Peggy Sastre, c’est qu’ele réduit la question du féminisme a une approche évolutionniste, comme si la seule valeur digne d’être prise en considération était la capacité à survivre et à propager ses gènes… Elle véhicule ce faisant une conception très pauvre de l’etre humain (qui est avant tout un être de culture). C’est une vision du monde individualiste et ultra-libérale qui passe sous silence l’histoire, le fait que la culture évolue (notamment en fonction de normes sociales et d’idées morales).
              Concernant l’inscription des violences faites aux femmes dans la loi, vous avez, en revanche, tout à fait raison de souligner qu’il s’agit d’une forme de sexisme; le pire c’est que c’est aussi un emplâtre sur une jambe de bois: cette loi essaye de compenser les effets délétères de la libéralisation (et non pas libération) sexuelle des 50 dernières années, dérégulation qui a eu pour effet principal d’agraver l’insécurité économique des femmes pauvres et leur plus grande exposition aux risque d’exploiration sexuelle (ce qui génère la majorité des violences). On vient maintenant essayer de rendre les hommes responsables de cette situation, alors que dans le même temps on ne fait rien pour contrer l’industrie du sexe, bien plus coupable dans cette affaire que les prétendus archaïsmes patriarcaux de notre société.

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    • Alfred // 09.06.2018 à 09h56

      C’est vrai mais première chose à faire c’est de rappeler aux esprits faibles les bases de leur langue. En français le mot qui devrait être connoté négativement est : « comploteur » (celui qui hourdit un complot; mot vieux de quatre siècles). Auoins autant si ce n’est plus que « complotiste » (qui voit des complots partout). Le mot nouveau complotiste a été inventé dans les 20 dernières années pour masquer le premier et détourner la charge négative (l’inverser). Certains pédalent même da s la semoule pour faire remonter la (ou les (intéressant)) théorie du complot loin dans l’histoire. On pourrait remonter sur des millénaires pour attester l’existence de compllts réels ET imaginaires mais le discours sur « la théorie du complot » est très récent et ce n’est pas pour rien.
      Si l’on vous parle de complotiste répondez donc lanceurs d’alerte d’une part et demandez s’il existe des comploteurs d’autre part (et le cas échéant demandez pourquoi il existe un mot plus ancien que l’autre).

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    • zedav // 09.06.2018 à 10h05

      A mon avis, complotiste et anti-complotisme sont les deux faces/écueils d’une même pièce.

      Les complots existent (ils sont bien entendu principalement le fait des « puissants » dont le niveau de pouvoir ne peut se maintenir que du fait de la manipulation des masses) mais tout n’est pas complot (et d’ailleurs, en dernière analyse, même les comploteurs sont mus par des forces qui les dépassent et dont ils n’ont pas conscience).

      A mon avis, les complotistes (tout ou presque est complot) par la stupidité et le ridicule fréquent de leurs « théories » (ex : chemtrails) sont un des meilleurs atouts des anti-complotistes (soit les comploteurs, leurs valets et autres idiots utiles, cf. l’excellent article de Lordon « le complotisme de l’ anticomplotisme ») pour discréditer les dénonciations sérieuses de complot.

      Il faut étudier au cas par cas, tenter de garder son esprit critique en éveil, croiser les sources, analyser les faits, utiliser un raisonnement logique en essayant de prendre conscience de la dimension émotionnelle de nos tropisme, hiérarchiser les probabilités…

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      • Dominique // 09.06.2018 à 11h01

        Les sites complotistes délirants sont de toute évidence

        le fruit des comploteurs sociétaux eux-mêmes (multi-nationales, banques internationales, etc)

        afin de stigmatiser par amalgame tous ceux qui s’opposent à eux.

        Car comme vous le faites si justement remarquer :
        « leurs “théories” (ex : chemtrails) sont un des meilleurs atouts des anti-complotistes ».

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      • Alfred // 09.06.2018 à 11h10

        Je ne pense pas que le problème soit de définir ce qui est un complot et ce qui ne l’est pas. Cela se fait au cas par cas comme vous dîtes depuis longtemps et pour très longtemps. Le sujet du moment (nouveau) c’est l’utilisation de concept vague (et vague à dessein à mon avis) de complotiste pour faire taire toute question et toute critique. Reconnaissez que l’artillerie lourde est sortie dans le domaine. On tue les mouches au canon d’un côté (les complotistes) pendant que les délits d’initiés, mensonge d’etat et autre joyeusetés sont protégés par le secret des affaires, l’intérêt national et des lois « anti Fake news ». Vous ne percevez pas un léger déséquilibre ?

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      • Brian64 // 09.06.2018 à 11h53

        Moi je crois que c’est un noeud gordien et qu’il ne faut pas s’essayer à le défaire mais simplement le trancher en acceptant la dénomination et catégorisation « complotiste ». Ensuite que la meilleure gagne, et la meilleure c’est la théorie qui prédit.
        otre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

        Et on a des exemples de théories ridiculisées par l’utilisation de sobriquets tels que « dérive des continents », « Big Bang »…. On a oublié même qui a trouvé ces termes, comme on oubliera BHL, Moix, Reichstadt, et leur cohorte de lèche-c.. Lordon à peur du ridicule c’est pourquoi on l’oubliera peut être également, à la différence de Chouard….

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    • Mr K. // 09.06.2018 à 11h47

      @ zedav
      Vous écrivez « Et si la disqualification de l’idée même de complot n’était rien d’autre que le fruit du travail des “relations publiques” au service de comploteurs ».
      Gagné!!!

      Extrait : « En 1967, la CIA a publié une circulaire qui a inventé le label « théorie du complot » et « théoriciens du complot » pour attaquer quiconque conteste le récit officiel de la Commission Warren [commission qui a enquêté officiellement sur l’assassinat de John F. Kennedy]. Il est intéressant de noter que le document est étiqueté « psych », pour des opérations psychologiques ou de désinformation. Il est également marqué « CS copy » en bas, ce qui signifie « Clandestine Services » Unit. »

      La circulaire s’intitule « Countering criticism of the Warren report » :

      https://steemit.com/history/@thelastheretik/cia-coined-and-weaponized-the-label-conspiracy-theory

      Pour que cela fonctionne, et on se rend compte à quel point cela a marché aujourd’hui, il faut que tout les relais de la CIA dans les médias aux USA et ailleurs s’en emparent (voir l’énorme « opération mockingbird » de la CIA).

      Un complotiste.

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      • marc // 09.06.2018 à 12h55

        il faut dire que tout ça est revenu en force depuis le 11 septembre…

        on met des étiquettes désohonorantes sur les gens… comme les juifs par les nazis un peu

        par exemple : si tu crois que les gouvernements occidentaux ont aidé daesch, alors on te met l’étiquette des gens qui croient que les élites politiques et patronales se retrouvent régulièrement pour faire des rituels sataniques, qu’ils ont des contacts avec des extra terrestres etc

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  • Catalina // 09.06.2018 à 09h32

    Le boycott total de la télé, des journaux, de la radio, de la publicité est désormais notre arme de destruction massive de la manipulation.
    De même, boycoter toutes les enseignes de poison-bouffe et si possible, toutes les grandes surfaces. Privilégier les circuits courts. Devenir végétarien car le marché de la bidoche fait souffrir des milliers d’animaux élévés comme dans des camps de concentration par des tortionnaires qui se cachent la véritable nature de leurs actes.

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    • Sandrine // 09.06.2018 à 11h28

      Il y a une alternative aux camps de concentration pour animaux : l’elevage et l’abattage traditionnel à la ferme (familiale et de petite taille) ainsi que la chasse raisonnée (où l’on « prélève » et on ne pille pas). Le végétarisme est séduisant d’un point de vue moral mais il contribue à couper l’homme de ses racines naturelles (en le rendant dépendant de protéines de synthèse).
      A noter aussi que dans la tradition de certaines religions, comme la tradition chretienne orthodoxe, on pratique le « carême » c’est à dire l’absence de consommation de produits d’origne animale (Vegan) environ la moitié des jours de l’année. Le reste du temps on peut manger de la viande et du poisson (il y a même une semaine de la viande ou l’on peut se gaver de viande si l’on veut) : une tradition d’une grande sagesse, je trouve, dont on pourrait s’inspirer à titre individuel pour manger uniquement de la viande produite de manière éthique.

        +10

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      • Suzanne // 09.06.2018 à 13h48

        Bonjour, Sandrine, je ne peux laisser dire que le végétarisme coupe l’homme de ses racines naturelles en le rendant dépendant de protéines de synthèse, même si je ne suis pas fanatique de ce végétarisme et que ça m’arrive de manger de la viande, rarement.
        Les protéines végétales naturelles sont nombreuses, et d’excellente qualité. Dans ma famille paysanne, dont on ne peut nier le mode de vie naturel et traditionnel, les gens mangeaient extrêmement rarement de la viande, et par contre consommaient ces protéines naturelles en grande quantité (légumes secs en particulier).
        D’autre part, de nombreuses protéines animales ne supposent pas qu’on tue l’animal : les produits laitiers, par exemple.
        Je suis cependant d’accord avec vous pour l’élevage et l’abattage traditionnel des animaux, et pour la chasse très raisonnée, nécessaire aussi, quand une espèce d’animal sauvage n’a pas de prédateur. Avant qu’on ne m’oppose que l’être humain n’a pas de prédateur non plus, je préviens : je suis d’accord aussi.

        Pour le carême, il ne s’agit pas seulement d’absence de consommation de protéines animales, effectivement riches en fer, mais « polluantes » pour le corps, et qu’il faut donc éliminer, mais de jeûne. La définition du mot jeûne est diverse, mais elle comprend toujours les trois notions d’absence totale de prise de nourriture à un moment ou à un autre, une journée, plusieurs, suivi de diète, etc., de nettoyage et réparation du corps (moi j’appelle une journée de jeûne « une visite à un médecin généraliste », tellement sa fonction de nettoyage est spectaculaire), et de voyage spirituel (logique conséquence d’une quantité incroyable d’énergie libérée, d’habitude consacrée aux fonctions d’élimination, et mise au service du cerveau, pour en faire ce qu’on veut : prier, philosopher ou essayer de comprendre comment résoudre des équations différentielles, c’est au choix 🙂 )

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        • Sandrine // 09.06.2018 à 16h13

          Oui bien sûr, le carême a une fonction spirituelle qui dépasse la seule problématique de la consommation des animaux. Mais il est intéressant de constater que le jeûne chretien ait été précisément orienté vers cette question des animaux ; ce n’est pas un hasard à mon avis ; les anciens étaient tout à fait conscients du problème moral que représente l’interdication du meurtre à destination des seuls humains.
          Pour autant j’attire votre attention sur ce point : que ferons-nous des animaux dont les espèces ont été domestiquées et transformées par l’homme depuis le néolithique et qui sont incapables de survivre, maintenant, sans la protection de l’homme, si elle ne nous sont plus utiles pour notre alimentation. Seront-elles vouée à la lente extermination de leur espèce? Il faut aussi souligner que les vaches et les moutons sont très utiles pour entretenir pâturages et alpages qui n’exiteraient pas sans eux.

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          • Suzanne // 09.06.2018 à 22h39

            Depuis quand la majorité des gens a mangé une partie de vache et de mouton qui avait entretenu des alpages? Les vaches des fermes de mille vaches n’entretiennent pas grand-chose, on ne parle pas des mêmes animaux. Bien sûr qu’il faut conserver la petite population des animaux élevés avec décence, ce qu’il faut virer c’est l’horreur des camps d’internement des poulets, canards, porcs, bovins etc.
            Et j’ai rappelé qu’on pouvait parfaitement inclure des produits animaux dans notre alimentation sans pour autant les tuer (et on peut utiliser la laine, etc.)

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    • Bibendum // 09.06.2018 à 12h43

      Bonjour Catalina,

      Je suis plus ou moins en accord avec vos propos. Plutôt plus que moins 🙂

      Mais moins, d’une part parce que le boycott est interdit par la loi. Articles 225-1 et 225-2. Ok, loi ambiguë, mais l’ambiguïté est rarement à notre avantage. Pas folles les guêpes 🙁

      D’autre part c’est admettre une défaite sur le terrain des valeurs, toutes celles qu’on peut associer au terme « valeur »; économique, matérielle, morale, éthique, etc…

      Il s’agit bien moins selon moi, de dresser la liste, si possible exhaustive, de ce que nous devons « boycotter » que de faire l’inventaire à la Prévert, en mode poète 🙂 , de ce qui nous est réellement profitable.

      Besoin vs Envie.

      Cette démarche ne nous oppose plus de façon antagonistes aux puissances d’argent, mais ouvre une autre voie de recherche du profit, dans le sens « profitable », à l’antipode de la leur.

      Ainsi, pour la partie où je suis en accord avec vos propos, oui, redéfinissons la notion d’économie, ou plutôt, réapproprions nous cette notion.

      Certes privilégions les circuits courts. Mais cela implique de renoncer à bon nombre de produits et ressources provenant des chaînes de distribution du circuit mondialisé et payer plus cher ce que l’on consomme. Cela implique avant la mise en pratique une complète remise en questions de nos valeurs éthiques, morales, sociales et solidaires et les sacrifices/choix que nous sommes prêts à consentir individuellement, mais aussi collectivement. Et pour ce qui est de l’adhésion collective, on part de loin.

      Comme le souligne Sandrine dans la réponse qu’elle vous fait, tous le monde n’est pas disposé à se passer de protéines animales, ne serait-ce que par habitude culturelle ou plaisir gastronome. Pour ma part, je ne céderai pas volontiers une entrecôte pour des germes de soja 🙂 même si je peux céder mon entrecôte pour l’avènement d’un monde meilleur… C’est négociable.

      Bien à vous

        +3

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      • Suzanne // 09.06.2018 à 14h44

        Vous ne cèderiez pas volontiers une entrecôte pour des germes de soja, OK, mais est-ce que vous mangeriez une entrecôte à tous les repas? Et là je ne parle pas de moyens financiers, mais de goût. C’est bien meilleur pour le goût et le bien être alimentaire lorsque c’est rare (et, accessoirement, pas bourré d’antibios comme l’est la plupart des viandes que vous achetez en circuit mondialisé).

          +0

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        • Bibendum // 09.06.2018 à 16h36

          Non, pas une entrecôte à tous les repas, je lui substituerai au choix, soit une souris d’agneau, à défaut un jarret. Soit une blanquette de veau et si moins argenté, une rouelle de porc. Bien sûr je plaisante et vous avez pas manqué de voir mon smiley dans mon post précédent 🙂 😉

          Plus sérieusement, dans mon dernier paragraphe je parle d’habitude culturelle ou de plaisir, accessoirement gastronomique. En première partie je parle de « valeurs », au sens large.

          Je ne connais pas Spinoza 🙂 mais je découvre grâce à un commentaire ceci (merci zedav 😉 )

          « Toute chose s’efforce- autant qu’il est en son pouvoir – de persévérer dans son être. L’effort par lequel toute chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien d’autre que l’essence actuelle de cette chose. Cet effort, quand il se rapporte exclusivement à l’âme, s’appelle volonté ; mais quand il se rapporte à l’âme et au corps tout ensemble, il se nomme appétit. L’appétit n’est donc que l’essence même de l’homme, de laquelle découlent nécessairement toutes les modifications qui servent à sa conservation, de telle sorte que l’homme est déterminé à les produire. De plus, entre l’appétit et le désir il n’y a aucune différence, si ce n’est que le désir se rapporte la plupart du temps à l’homme, en tant qu’il a conscience de son appétit ; et c’est pourquoi on le peut définir de la sorte : Le désir, c’est l’appétit avec conscience de lui-même. Il résulte de tout cela que ce qui fonde l’effort, le vouloir, l’appétit, le désir, ce n’est pas qu’on ait jugé qu’une chose est bonne ; mais, au contraire, on juge qu’une chose est bonne par cela même qu’on y tend par l’effort, le vouloir, l’appétit le désir. »

          Spinoza, Éthique (1675)

          Donc je n’ai pas connaissance de Spinoza et je vais le coller en tête de ma liste de lecture. Mais j’ai bien croisé le fer avec H.Laborit, en ce sens que c’est un peu bataille pour le suivre 🙂

          Domination, circuit de récompense, mimétisme, mémétique, schéma de reproduction….

          C’est à tout cela que se heurte le conscient dont on pourrait penser qu’il agit pour bien peu de nos choix/actions. Nous suivrions une grille de lecture bien plus conditionnée que nous voulions l’admettre.

          Bourdieu vs déterminisme. Répétions d’un slogan, une pub vs conditionnement.

          Dans beaucoup de SF, un substitut addictif est utilisé pour « cadrer » les foules: le soma cf le meilleurs des mondes.

          Mais l’alcool est de loin le plus efficient. Ainsi, reconsidérons la lutte. Contre qui ? Comment ? Pourquoi ?

          Besoin/envie/désir et moi, et moi et moi.

          Émoi ?

          https://youtu.be/3wgJ2W-NUCU

          🙂 🙂 🙂

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  • Maxhno // 09.06.2018 à 09h48

    Les classes dominantes ont une certaine constance dans leur faculté à inventer un sous-genre humain pour légitimer l’asservissement des masses, dans ce nouveau darwinisme l’évolution du patrimoine génétique serait indexée au classement Forbes de la richesse mondiale.
    Mes amis pauvres ne les écoutez pas, votre génome n’a rien à leur envier car celui-ci -ci à traverser les époques sans faiblir alors que tous les jours des noms célèbres disparaissent dans le magma générique.

      +7

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  • Didier // 09.06.2018 à 09h53

    Il faudra bien un jour remettre M. Edward Bernays à sa juste place: l’une des plus grandes crapules du XXe siècle.

      +29

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    • Chris // 09.06.2018 à 13h31

      Vous devriez être attentif aux patronymes des gens selon leur profession : « berner », ça ne vous dit rien ?
      J’ai connu un type dans les années 80, s’annonçant comme conseiller en placement de fortune, un certain Frippon (avec 2 P) qui escroqua mon patron de près de 200kgchf. Au premier contact, je le mis en garde en riant. 18 mois plus tard il me le rappela avouant piteusement avoir perdu son placement : le gars s’était tout simplement volatilisé avec le pactole… mais les intérêts promis, pharaoniques, le faisaient encore rêver !
      Un conseil : ne croire ni dieu, ni diable. En cas de doutes, privilégier le diable ! Interroger son instinct au lieu de suivre comme des moutons par pure paresse intellectuelle ou confort immédiat.
      Et pratiquer intensivement la fameuse question : cui bono ?

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    • Suzanne // 09.06.2018 à 13h51

      Oui, c’est ce qui me choque le plus dans ce documentaire : l’absence actuelle de plainte judiciaire et de procès contre tous ces menteurs.

        +3

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  • Wollaston // 09.06.2018 à 10h13

    Vu que les méthodes se sont considérablement améliorées sur cette propagande appelée maintenant «ingénierie sociale», je vous invite à vous tourner vers l’excellent travail de Lucien cerise.
    Ses livres comme : «gouverner par le chaos» ou «neuro-pirate» vous en apprendrons bien plus.

      +6

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    • Patrick // 09.06.2018 à 10h44

      Ah !!! l’ingenierie sociale
      On peut aussi se référer aux écrits de William Lind à propos des guerres de 4ème génération et du marxisme culturel.

      Tous ces travaux cumulés nous donnent une bonne idée de cette vaste manipulation des populations d’autant plus pernicieuse qu’elle s’est développée de manière presque invisible , au moins au départ.

        +3

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    • Milsabor // 09.06.2018 à 11h54

      Lucien Cerise : le gars patriote, souverainiste, nationaliste un tantinet royaliste ?

        +0

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  • Dominique // 09.06.2018 à 10h55

    Pour compléter :

    « VOUS ETES LIBRE »

    https://www.youtube.com/watch?v=UrlOCoFAa2I

    Un film de Thomas Bornot et Christophe Bouquet
    Notre société ne cesse de nous répéter que nous sommes libres. Et nous en sommes persuadés. Pourtant la psychologie sociale nous dit le contraire. Ce film retrace l’histoire de cette discipline méconnue et les enjeux sociaux qui découlent de ces découvertes.

    A la fin, ce documentaire nous apprend que les trois mots marqueurs de la manipulation sociale et dont il faut se méfier sont :
    « liberté », « excellence », « Innovation ».

    S’ils manipulent et mentent autant en nous faisant croire qu’il n’y aurait pas d’autre alternative, c’est que c’est leur seule façon de dominer;
    et donc : dés que le peuple cessera d’y croire, leur pouvoir cessera aussitôt.

      +10

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    • zedav // 09.06.2018 à 11h11

      Yep ! Et pas seulement la psychologie sociale (cf expériences fondatrices de Milgram, Asch, de stanford et l’étude générale des biais cognitifs) mais aussi les neuro-sciences cognitives et, depuis fort longtemps, le génie absolu qu’est Spinoza.

      Libres ? C’est ce que l’on ressent et ce qui nous plait de croire par narcissisme.

        +3

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  • Olposoch // 09.06.2018 à 10h59

    autre démontage de propagande, mêmes techniques qu’au Guatemala…

    https://www.youtube.com/watch?v=_fV-C1Ag5sI

    Propagande officielle 1 million de téléspectateurs, contre-propagande 30 000 vues sur Youtube…
    Mais c’est encore trop, il faut une loi!

      +5

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  • olivier // 09.06.2018 à 12h26

    Edward Bernays est un figure encore trop souvent inconnue qu’il faut impérativement mettre dans la lumière pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

    Hélas, ce documentaire aurait gagné a rester factuel. Au lieu de cela il verse dans la lecture marxiste de la luttes des classe avec un manichéisme americano-centré affligeant. Que retient le téléspectateur moyen ? un complot du méchant capitalisme contre la gentille démocratie socialiste. C’est bien exposé ici dans les commentaires.

    Et qui nous dis cela ? Chomsky, qu’on ne présente plus ici, ni ses oeillères idéologique. David Miller sociologue, activiste politique publiant sur opendemocracy (Soros, le grand démocrate qui n’utilise pas les relations public), controversé sur son analyse : five pillars of Islamophobia. Mais essentiellement Stuart Ewen, présenté comme historien qui est en réalité un historien des médias avec un long passé d’activiste d’agitprop (propagande communiste) et d’engagement politique : voir sa page wiki et ses bios.

    On peut partager leur point vue. Mais est-ce de l’information honnête de ne pas le préciser dans le documentaire ? non. Cela oriente-il le documentaire. Oui. Ce n’est pas comme cela qu’on va éclairer les consciences et informer en toute honnêteté. Ca ressemble surtout à de la promotion idéologique habillement maquillée.

    Qui tente de fabriquer un consensus ici ?

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    • nulnestpropheteensonpays // 09.06.2018 à 13h52

      mais dans quel autre sens cela peut il être? un capitalisme solidaire ?

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      • olivier // 10.06.2018 à 01h22

        Je suis pleinement d’accord avec vous : poser des questions c’est déjà contester. Je vous invite à à ne pas vous arreter en si bon chemin.

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  • Bob Dinard // 09.06.2018 à 13h27

    Pour compléter le reportage voici une excellente émission radio sur Bernays

    https://www.franceinter.fr/emissions/la-bas-si-j-y-suis/la-bas-si-j-y-suis-10-janvier-2012

      +3

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  • Marc // 09.06.2018 à 14h04

    « Cette vidéo n’est pas disponible dans votre pays » … j’aime comment internet devient de plus en plus cloisonné….

      +2

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  • doudoute // 09.06.2018 à 17h10

    je me méfie d’Arte. ses documentaires scientifiques me semblent bien souvent complètement biaisés.

    j’avais découvert Bernays il y a une dizaine d’années grâce au film « The Centery of the Self » d’Adam Curtis, qui, à l’époque, n’était que partiellement sous-titré. Et là, je m’aperçois qu’il vient d’être fraichement pondu sous-titré sur youtube! Joie pour ce soir.

    https://www.youtube.com/watch?v=8Tt9hRY7Uk8

    au delà du thème de la propagande, c’est l’effet au long terme, la mentalité individualiste qui s’est imposée durant ce « siècle du moi », à quoi ressemblons-nous aujourd’hui à la vue de ce que nous étions avant en noir et blanc? uniformément habillés avant la mode, aujourd’hui complètement bariolés. Quand je regarde de vielles photos de groupe d’époque, les corps et les visages sont d’une bien plus grande richesse que ce que je peux observer aujourd’hui. l’effet de ce siècle d’atomisation d’individus nous a complètement uniformisé.

      +4

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    • Mat C // 09.06.2018 à 21h48

      Tout à fait. Propaganda est pratiquement un plagia de The century of the self !

        +0

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  • Scorpionbleu // 09.06.2018 à 19h59

    Sur le site Entelekheia vous trouverez un article très passionnant, documenté et étonnant sur Bernays et le film « le siècle du moi »

      +0

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  • Olivier MONTULET // 09.06.2018 à 21h26

    Arte a diffusé ce film… est-ce pour se dédouaner de la propagande qu’il diffuse en continu (singulièrement dans 24 minutes) ?

      +8

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  • Krystyna Hawrot // 09.06.2018 à 23h06

    Enfin Arte finance un bon documentaire au lieu de faire … de la propagande! Ce que je retiens ce sont les images rares de luttes des classes aux Etats Unis – avant 1914 et de 1945-46. Encore que le documentaire passe sous silence l’énorme audience du Parti Communiste Américain et le ‘red scare » c’est à dire la répression, les expulsions, l’emprisonnement et le meurtre de militants… Mais on voit aussi que le charlatanisme de Bernays marche surtout sur une masse de migrants analphabètes et déculturés – en 1914 il n’y a pas de peuple américain à proprement parler, mais des millions de migrants sans aucun lien entre eux. L’American way of life avec le lien entre capitalisme, consommation et produits états uniens inventé par le charlatan finit par devenir leur identité commune. Les limites de la propagande tiennent à cela: un peuple qui a une culture et des traditions fortes peut résister. Cela est valable aussi aujourd’hui.

      +5

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  • Fildouz // 10.06.2018 à 01h46

    https://www.minds.com/documentaires
    Vous trouverez ce documentaire à cette adresse ainsi que d’autres documentaires qui pourraient vous intéresser. Politique, histoire, géopolitique. N’oubliez pas de regarder le documentaire fait par Noam Chomsky lui même sur le même thème qui est passionnant.

      +0

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  • Macarel // 10.06.2018 à 08h44

    C’est grâce à ces techniques d’ingénierie sociale que Macron a remporté l’élection de 2017 !

    Le produit Macron a bien été vendu dans tous les foyers de France et de Navarre. Suffisamment pour être acheté par une majorité de français bien manipulés.

      +5

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  • fmdm // 10.06.2018 à 14h36

    Grrrr – en tant qu’expat’, c’est frustrant de ne pas avoir accès à ces vidéos (en Roumanie, c’est pas la Chine)

      +1

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    • Ozie // 16.06.2018 à 08h02

      De nos jours un VPN est un outil utile à tous et essentiel à tout expatrié, que ce soit pour éviter la censure, la manipulation commerciale, la surveillance des services de « sécurité », les restrictions des fournisseurs internet ou l’espionnage des GAFAs.
      Pour contourner la censure basée sur la localisation géographique, en Australie j’utilise Torguard, il y en a bien d’autres. Ça marche très bien. Avec un abonnement à l’année ça ne coûte pas bien cher.

        +0

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  • dellaguida // 13.06.2018 à 10h26

    Vous oubliez le documentaire pionnier sur la figure de Bernays par un documentariste de renom, Adam Curtis : The Century Of The Self. D’ailleurs l’intention première de B. n’était pas tant de contrôler les masses pour en faire des consommateurs captifs, dans une démarche purement mercantile, mais de détourner leur pulsion d’agressivité, de mort qui avait conduit aux désastres que l’on sait… Relisez Freud « Le Malaise dans la Civilisation »… B. était un neveu de Freud, rappelons-le…

      +0

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