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27.octobre.201827.10.2018 // Les Crises

[Vidéo] Quand la Science appelle à l’aide pour l’humanité ? Aurélien Barrau, Astrophysicien, par Thinkerview

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Source :Thinkerview, Youtube, 14-09-2019

Interview de Aurélien Barrau, Astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie, en direct à 13h30 le 14/09/2018.

Source :Thinkerview, Youtube, 14-09-2019

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Commentaire recommandé

Wuwei // 27.10.2018 à 08h45

Il est bien mignon Aurélien sauf qu’à aucun moment il ne cite le principal acteur de la destruction de la planète, à savoir le capitalisme. Alors même si ce qu’il dit peut être intéressant sur certains points, pour moi ce genre d’appel est au même titre que : l’économie circulaire, le développement durable, le tri sélectif, les ampoules led, la voiture hybride, etc…une façon de culpabiliser le simple « Pékin » mais de ne surtout pas remettre en cause la prédation capitaliste. Cela fait des décennies que des appels de la dernière chance,des rapports alarmants sur l’état de la planète, des catastrophes « naturelles » nous mettent en demeure de changer radicalement notre manière de faire société. Et alors ?

77 réactions et commentaires

  • Limonade // 27.10.2018 à 08h26

    La réponse de M. Lordon fut singulière.
    Et j’ajoute qu’iI y a un relent de l’esprit de Munich à rejeter la faute sur ‘les politiques’ dans le discours de M. Barrau.
    Il est pourtant un excellent vulgarisateur que j’ai plaisir et intérêt à écouter quand il s’agit de cosmologie par exemple.
    Dommage.

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  • Wuwei // 27.10.2018 à 08h45

    Il est bien mignon Aurélien sauf qu’à aucun moment il ne cite le principal acteur de la destruction de la planète, à savoir le capitalisme. Alors même si ce qu’il dit peut être intéressant sur certains points, pour moi ce genre d’appel est au même titre que : l’économie circulaire, le développement durable, le tri sélectif, les ampoules led, la voiture hybride, etc…une façon de culpabiliser le simple « Pékin » mais de ne surtout pas remettre en cause la prédation capitaliste. Cela fait des décennies que des appels de la dernière chance,des rapports alarmants sur l’état de la planète, des catastrophes « naturelles » nous mettent en demeure de changer radicalement notre manière de faire société. Et alors ?

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    • Matthieu // 27.10.2018 à 15h45

      Je me demande si le jeune Jacques Blamont n’a pas raison et que ce ne serait pas le capitalisme qui est le premier responsable mais simplement l’envie de (sur)consommer des humains.
      Par exemple le problème est le même avec le communisme de l’URSS qui cherchait également à produire le plus possible et n’en avait pas grand chose à faire de l’environnement.

      https://www.youtube.com/watch?v=DwD4VhSOoos (voir vers la 55ème minute)

      Il faut changer les mentalités avant tout.
      Accuser le capitalisme c’est finalement assez facile pour se donner bonne conscience et se dire que ce n’est pas de sa faute. Mais il faut assumer : oui! on est tous responsables, c’est dur à accepter mais c’est ainsi!

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      • Seraphim // 29.10.2018 à 03h13

        Est-ce que « changer les mentalités » n’est pas aussi creux que « réformer le capitalisme »?? L’homme n’est sans doute ni « né bon et libre » (Rousseau) ni un »loup pour l’homme »(Hobbes), mais il est ce qu’il est! Il y avait 1/4 d’esclaves à Rome et Athènes, que le capitalisme a intégrés…autrement, c’est tout. Il y avait aussi 25M d’habitants sur la planète, contre 7 milliards maintenant.
        Le changement forcé de mentalité, on voit ce que ça donne: la révolution culturelle chinoise, les frères musulmans en Egypte, la destruction du passé religieux en union soviétique, la terreur déjà en 1792…Ou, plus modestement mais nuisible quand même, la bêtise énergétique de la soi-disant transition écologique, la désorientation psychologique des enfants harcelés par l’éducation au « genre » etc..
        En un mot: le pire!

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      • jdautz // 29.10.2018 à 16h16

        sauf que le communisme a été dans ce cas très rapidement dévoyé, et surtout qu’à l’époque on n’avait pas du tout conscience que les ressources n’étaient pas « quasiment inépuisables » au niveau mondial, et on n’avait aucune notion écologique dans son concept moderne. Ni là bas ni nulle part. D’ailleurs les conséquences désastreuses d’avoir forcé la nature a un niveau « macro » ne sont pas pour rien dans notre conscience «écologique» moderne, loin de là. Moi j’y situe la source de la prise de conscience, avec la Mer d’Aral et ce genre de chose.

        C’est pas comme si l’humanité était assez intelligente pour réagir avant d’avoir fait une catastrophe. Puisqu’on est dans l’astrophysique, quelqu’un disait :
        «Si l’on dit que la Voie Lactée comporte plus de 200 milliards d’étoile, les gens te croient sur parole. Si tu dis que la peinture du banc est fraîche, les gens ne vont pas pouvoir s’empêcher de toucher pour vérifier.»

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    • LG // 27.10.2018 à 18h45

      J’ai l’impression que vous parlez plus de (néo)libéralisme que de capitalisme dans vos propos.
      Le libéralisme n’est pas le ‘diable’. Il n’est, globalement, que la simple application économique du besoin de « toujours plus » qui guide chaque comportement humain. Nous sommes tous des prédateurs insatiables , vous y compris. Nous sommes programmés pour ça… mais n’avons pas tous la même ‘liberté’ pour exercer cette prédation. C’est ça qui vous permet de penser que vous êtes plus vertueux que d’autres….sans comprendre que seul le déterminisme vous a conduit sur cette voie.
      Plutôt qu’une révolution économique, c’est donc une révolution philosophique qui doit avoir lieu. Celle qui permettra à l’Homme de regarder au plus profond de lui afin de comprendre les déterminismes qui le poussent vraiment à agir et, conséquemment, l’ineptie de certains de ses comportements. A partir de là Capitalisme, Liberalisme, etc.. se déconstruirons d’eux même.

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      • jdautz // 29.10.2018 à 16h24

        En fait non, tout le monde n’est pas «programmé» comme ça. Et sur ceux qui le sont, chez beaucoup c’est une composante qui s’équilibre si le contexte est favorable. Sur une minorité, c’est une pathologie irrépressible, Chez eux, la convoitise est un monstre de l’ordre des trous noirs stellaires : Plus on la nourrit, plus elle grossis et dévore tout. Et au jours d’aujourd’hui ils ont grossi au point de capter à quelques personnes la moitié des productions de richesses du monde, et quand ils auront tout dévoré, comme pour un nuage de sauterelle, que se passera-t-il ? Ça se passera bien ?

        Avoir laissé grossir ces monstres est notre plus grande faute.

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  • Herrhesser // 27.10.2018 à 09h13

    Le problème d’Aurélien Barrau, comme de pas mal d’esprits brillants dans leurs domaines, est qu’il imagine avoir l’expertise suffisante pour s’aventurer hors de son champ de compétence (n’est-ce pas, M. Villani).

    D’où des poncifs éculés dignes d’un technocrate lambda.

    Les conférences de vulgarisation scientifiques de M. Barrau sont passionnantes mais je lui préfère le phrasé plus subtil d’Etienne Klein, qui a le bon goût, de surcroît, de rester dans le périmètre dans lequel son apport est indiscutable.

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    • Loxosceles // 27.10.2018 à 12h36

      Ce qui ne l’empêche pas d’avoir été condamné pour plagiat (Etienne Klein), tout en se restreignant dans son domaine de compétence, qui demeure surtout la vulgarisation. Il a également refusé d’assumer les conséquences de cette accusation. Pour moi cela entache irrémédiablement son travail, et son rôle dans son domaine, qui ressemble de plus en plus à un gourou de conférences. Cela n’engage que moi, mais je trouve qu’il faut savoir faire tomber de leurs piédestaux certains monstres sacrés qui se comportent souvent un peu trop en simples pique-assiettes de classe supérieure, et cette classe ne suffit pas à les excuser, au contraire, c’est une facilité qui les condamne d’autant plus.

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      • Herhesser // 28.10.2018 à 00h05

        Merci pour l’info qui ne m’empêche pas de trouver fantastique de clarté les exposés de Klein en direction des béotiens dont je grossis les rangs.

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  • Jiel // 27.10.2018 à 09h28

    Quelques petits problèmes concernant le discours d’Aurélien Barrau (par Nicolas Casaux) :
    http://partage-le.com/2018/10/quelques-petits-problemes-concernant-le-discours-daurelien-barrau-par-nicolas-casaux/

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  • Yvan Bachaud // 27.10.2018 à 09h49

    Ce n’est pas avec les politiciens professionnels qui alternent depus 4O ans qu’il faut espérer résoudre les problèmes qu’ils ont créés, mais par la DEMOCRATIE! Il faut placer nos prétendus représentants sous le contrôle continu des citoyens qui sauront ce qui est bon pour eux et la planète.
    Il faut mettre fin immédiatement à l’impuissance polltique des citoyens en EXGEANT – sur les places publiques, un soir par semaine – le référendum d’initiative citoyenne en toutes matières. 83% des Français y sont favorables.
    Le RIC permettrait aux citoyens de tenter d’abroger les lois estimées inappropriées ou injustes et de soumettre au peuple des propositions de lois alternatives. (Il existe principalement en Suisse, en Italie, et dans 50% des États des USA dont la Floride.)
    https://clic-ric.org/appel-a-manifester/

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    • Kiwixar // 27.10.2018 à 10h21

      Les politiciens professionnels sont à notre image. Todd souligne récemment la décadence morale des dirigeants mais aussi de la population française. Je ne crois pas que nous (les vivants actuels) réduirons (de notre plein gré) notre petit confort pour le bonheur des générations futures. En Inde ou aux US sans air-conditionné? En France en hiver avec 15°C dans la maison? Finie la tablette et la playstation des gamins? Comment apprendre à se priver quand on a connu l’abondance, une vie d’empereur romain. Quel est le pourcentage de la population qui est « sage »?

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      • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 11h37

        Pas d’accord avec cette vision Kiwixar.

        Physiquement, matériellement on a tout ce qu’il faut…
        On pourrait vivre avec plus (!) de confort, en consommant 8 fois moins d’énergie, (démontré par un scientifique dont j’oublie le nom) avec 7 milliards d’habitants, et en recyclant tout. Mais certainement pas dans un système capitaliste.

        Un exemple : isoler 100 % des bâtiments, voire produire de l’énergie.
        On a le savoir faire, on a les matériaux , on a la main d’œuvre, il manque juste une organisation économique qui le permette, autrement dit il suffit de le vouloir.

        Le SEUL problème est que le pouvoir capitaliste ne veut pas.

        Et pour tout c’est pareil…

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        • Limonade // 27.10.2018 à 12h13

          Il faudrait donc changer le peuple?
          A moins qu’il ne s’extirpe de cette gigantesque machinerie orwellienne ?
          Les déclinistes disent que c’est trop tard comme le 3ème scenario de M. Bostrom, les autres disent qu’il y a des exemples, même éphémère comme l’Equateur de M. Correa, et vous, vous semblez vous diriger vers la 1ère catégorie.
          Pour ma part, j’espère!(Tiens comme Kiwizar!?!)

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          • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 12h20

            Pas besoin de changer le peuple, (quoique il faut expliquer les enjeux etc.) il suffit de changer ses intérêts. Il se changera alors tout seul. Le peuple s’adapte à tout.(même à la guerre)

            Le point bloquant c’est de virer le pouvoir capitaliste, et de le remplacer par un pouvoir écologique et social…

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        • Didier Mermin // 27.10.2018 à 16h46

          @Dominique Gagnot : « On pourrait vivre avec plus (!) de confort, en consommant 8 fois moins d’énergie » : peut-être, mais l’équation finale serait la même : effondrement ! Car l’on ne fait pas que consommer de l’énergie : on écrabouille aussi toute la biosphère…

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          • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 18h14

            Non, car la seule énergie renouvelable pourrait alors suffire !

            J’ai retrouvé le lien du labo ou ils étudient ça :
            http://www.lcsp.univ-paris-diderot.fr/Flipo
            Le SEUL problème est que le capitalisme INTERDIT une gestion intelligente des ressources. Le capitalisme génère une gabegie pour maximiser les profits. C’est tout. On saurait faire.

            Tout en renouvelable recyclable. zéro chômeurs. Et on remet la planète en état de bon fonctionnement.

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            • Didier Mermin // 27.10.2018 à 20h46

              Je ne comprends vraiment pas le genre d’argumentation que vous exposez ici, et que l’on retrouve sous la plume de beaucoup de gens. C’est une position idéaliste : avec des « si » on met Paris dans une bouteille. C’est ce que vous êtes en train de dire : « si le capitalisme n’était pas ce qu’il est, alors… » Malheureusement pour vous et la planète, il est ce qu’il est.

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            • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 22h33

              Bien peu d’entre vous semblent avoir compris que le capitalisme associé à la propriété privée des ressources naturelles conduit fatalement à une gabegie, une destruction de la biosphère, motivée par le profit immédiat, sans se soucier de la gestion de ces ressources.

              Imaginez que dans un immeuble, chacun soit libre de piquer un bout de charpente pour se chauffer, ou du cuivre de l’installation électrique pour bidouiller … imaginez l’état de cet immeuble au bout d’un moment… Ben c’est ce que l’on fait subir à la planète…

              On a aussi le droit de gérer la planète intelligemment. Mais personne n’y a réfléchit, car ça s’oppose au capitalisme libéral.

              J’ai démontré cela dans ce livre : (attention, ça décoiffe) :
              Comprendre l’Arnaque qui nous conduit au désastre, et comment en sortir !

              Lien pdf gratuit :
              https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

              Livre papier :
              https://www.amazon.fr/dp/1729165990

              J’ai précisément écrit ce livre pour expliquer cette monstrueuse Arnaque.

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            • Didier Mermin // 28.10.2018 à 06h47

              Mais si, on a bien compris le rôle crucial du capitalisme. Ce qui pose problème, c’est de dire : 1) qu’il est le seul problème; 2) que l’on pourrait le corriger ou le remplacer.

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            • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 12h34

              Ok, le capitalisme n’est pas le seul problème, mais il est à l’origine de la destruction sociale et écologique du monde entier. J’ai expliqué pourquoi dans le livre…

              Et si ! On pourrait le remplacer par une autre forme de capitalisme libéral, si si, libéral, mais évoluant dans un certain cadre définit par la collectivité. (voir le même livre…)
              Le cadre permet de changer radicalement le comportement du système, car les acteurs s’y adaptent toujours spontanément !
              C’est vrai à toutes les échelles…

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            • Didier Mermin // 28.10.2018 à 15h54

              @Dominique Gagnot : « Le cadre permet de changer radicalement le comportement du système » : je veux bien vous croire, mais comme rien ne permet de changer le cadre…

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        • JBB // 27.10.2018 à 23h30

          Normal, tant que l’énergie n’est pas chère on la gaspille. Le summum du gaspillage étant quand un produit/service est gratuit, et ça par contre c’est rarement la faute du capitalisme. En attendant le capitalisme ne vous empêche nullement d’isoler votre logement.

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          • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 00h11

            Ah si le capitalisme interdit à des millions de français d’isoler leur logement. Certains sont même SDF ! Faute de moyens, vous faites comment ?

            Et quand on a le choix entre 2 produits qui offrent le même service, l’un fabriqué localement, et l’autre à l’autre bout du monde au mépris de tout ce qu’on peut imaginer, mais proposé 2 fois (ou 10 fois) moins cher.
            Si le budget est un peu serré (cas de la grande majorité), ben fatalement …
            A tel point que nos usines ferment, et que l’on bousille la planète à l’autre bout du monde.

            Qu’est ce que les individus peuvent bien y faire, sauf à se regrouper et décider collectivement. Cela s’appelle un gouvernement…

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            • JBB // 28.10.2018 à 10h25

              Et étrangement dans tout le Nord de l’Europe les usines ne ferment pas.
              De plus si vous voulez interdire aux gens d’acheter des trucs (inutiles) en Chine c’est votre choix, pas celui de ces gens.

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            • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 12h22

              Les pays du nord savent mieux que nous repousser les escrocs des postes clés, et y mettent sans doute des personnes sensées. Cela suffit à expliquer pourquoi leurs entreprises ne ferment pas.

              Je ne veux pas interdire aux gens d’acheter des trucs inutiles. Je veux seulement que la collectivité, par le biais de la gestion intelligente des ressources premières, fasse qu’il soit impossible d’importer ou de fabriquer des trucs inutiles. Les gens s’adaptent sans même s’en rendre compte au cadre qu’en fait il leur est imposé.

              La liberté est toujours limitée par un cadre. Ex : dans le cadre capitaliste libéral actuel, celui qui n’a pas de fric, n’a pas de liberté. Aucune, même de se loger. Voyez comme le cadre est efficace.

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        • Kiwixar // 28.10.2018 à 02h55

          Je pense que nous ne vivons plus dans un système capitaliste mais dans un système avec dirigisme d’Etat noyauté par une mafia criminelle, autant en Chine qu’en Occident (où tous les prix, taux d’intérêts et taux de change sont faux). On vit dans un…. Système où les 1% du haut ne veulent rien changer, les 20% du haut ne veulent rien changer, les 50% du haut ne veulent rien changer.

          Si l’URSS existait encore, ils continueraient à pomper comme des Shadocks par peur de s’arrêter de pomper. Nous dans notre système « capitaliste » qui ne l’est plus, on continue de pomper par peur de s’arrêter de pomper.

          Quant à consommer 8 fois moins avec le même confort, oui pour 80% des gens. Mais pour les 5-10% du haut, cette remise à plat de la société et des emplois se traduirait forcément par un nivellement vers le bas, ils deviendraient de la classe moyenne : finis les grosses bagnoles, les voyages à l’autre bout de la planète, les apparts de 500 m2 chauffés à 21°C. C’est à nouveau la règle des 80/20 : 20% des humains saccagent la planète et la possibilité d’un monde meilleur pour les 80%.

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          • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 06h22

            Oui, en effet finit les voyages en avion, bonjour les voyages en voiliers, (ce qui serait nettement plus sympa.)

            finit les grosses bagnoles, bonjour les petites autos 60 km/h max, « autostoppées » (plaquées or pour ceux qui veulent se montrer) reliées aux réseaux ferrés, fluviaux et maritimes à voile,

            finit les 500 m² énergivores, bonjour les 500m² à énergie positive,

            finit de s’enrichir en spéculant, bonjour l’enrichissement en réparant la planète, etc.(ceci dit il faudra plus de talent que la moyenne pour payer le loyer des 500m²…)

            Et c’est potentiellement valable pour 100% des habitants de la planète. 100% recyclable, 100 % énergies renouvelables.

            Quand met on en place un organisme d’étude et de planification pour mettre ça en place ?
            (On a bien fait le CEA pour la bombe atomique…)

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        • Malthus // 29.10.2018 à 03h36

          « On pourrait vivre avec plus (!) de confort, en consommant 8 fois moins d’énergie, (démontré par un scientifique dont j’oublie le nom) avec 7 milliards d’habitants, et en recyclant tout. Mais certainement pas dans un système capitaliste ».

          Certainement pas. Il est curieux que PERSONNE ne comprenne qu’actuellement le problème numéro un est la surpopulation. La Terre ne peut supporter à long terme que 2,5 milliards d’êtres humains et encore. Il se trouve que l’être humain est un animal prédateur: prédation des ressources, prédation des territoires, volonté de puissance, prédation des autres être humains. La pullulation humaine est là pour assurer cette prédation. Seuls deux pays ont compris qu’il fallait impérativement stoppé leur croissance démographique: la Chine et le Japon. Ces deux pays ont des civilisations qui se sont développées en dehors des monothéismes. Ces religions dictent la politique mondiale avec leur fond idéologique: croissez et multipliez, dominez la Terre, soumettez la. Ces religions du désert nous mènent droit à un monde désertique. La haine de l’être humain pour l’être humain ne peut qu’augmenter avec le nombre d’êtres humains. Le capitalisme n’est que la traduction de cette haine. Son moyen est l’accès à une source d’énergie pratiquement gratuite. Qui est aussi la cause matérielle de la pullulation humaine.

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          • Eric // 29.10.2018 à 12h01

            Personne, personne, comme vous y allez. Lisez mon commentaire et vous verrez que nous sommes au moins deux…

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    • Pinouille // 27.10.2018 à 14h07

      La vidéo suivante présente quelques arguments intelligents qui vont à l’encontre de la sanctification de la démocratie:
      https://www.youtube.com/watch?v=fYioC7v1F3U
      Je recommande la lecture des autres vidéos du même youtubeur: passionnant

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      • Barbe // 27.10.2018 à 14h48

        Ne pas sanctifier la démocratie?
        Je crois rêver… en même temps, nous ne sommes pas en démocratie, et ne l’avons jamais été.
        Donc, puisqu’on ne sait pas ce que c’est que d’y être, il y a forcément une usurpation : ce n’est pas la démocratie que l’on critique puisqu’on n’a jamais été dedans. Reste à savoir si les problèmes que nous connaissons (je vous épargne la liste) ne se dissiperaient pas bien vite, si le peuple votait les lois (ah, tiens, y aurait plus de lobbys, et Mr Hulot serait content…).

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      • Pinouille // 27.10.2018 à 14h59

        D’ailleurs, la lecture de cette vidéo m’a conduit à ces 2 vidéos (Nietzsche et les méchants 1 et 2):
        https://www.youtube.com/watch?v=4kRY6vp99iY
        https://www.youtube.com/watch?v=XAaPkiiUTeI
        Je les recommande vivement à tous: certains se reconnaîtront peut-être dans les définitions qui sont proposées de la morale aristocratique et la morale du ressentiment.
        Passionnant, là encore.
        Et très en lien avec les thèmes soulevés par Les Crises, et les réactions de nombreux commentateurs.

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        • Malthus // 29.10.2018 à 03h45

          Le problème est que peu de personnes ont compris que Nietzsche voulait une société de castes où la majorité du « troupeau » travaillerait comme esclaves au service d’aristocrates et de génies (comme « lui »). Ou la justification idéologique du caractère prédateur de l’être humain: malheur aux « faibles »! Tout est permis aux « forts ».

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      • Malthus // 29.10.2018 à 04h00

        Démocratie: que de crimes on commet en ton nom! Le tout premier crime est de faire croire que le régime de nos pays occidentaux est la démocratie, alors que nous vivons dans des régimes aristocratiques, ce même régime voulu et théorisé par Nietzsche qui vomissait la démocratie. Un seul exemple: qui décide de la guerre? Ce n’est JAMAIS le peuple, mais une « élite » qui confisque le pouvoir. Nous vivons dans des régimes élitistes (!= populistes). Les élections sont des abandons de souveraineté. L’élite sait soi-disant mieux que le peuple. Barrau fait aussi partie de cette élite. Un premier tournant sera l’épuisement des gisements de pétrole.

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  • Nayte // 27.10.2018 à 10h29

    Je lis 2 commentaires, 1 qui dit qu’il rejette la faute sur les gens, l’autre qui dit qu’il rejette la faute sur les politiques… Mettez vous d’accord les gars, au minimum y en a un de faux…

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  • libvert.fr // 27.10.2018 à 10h31

    Pour ma part, je reçoit régulièrement des informations sur de beaux projets entrepreneuriaux capitalistiques, dans le domaine de la protection de l’environnement. Donc oui :
    Il est possible de concilier capitalisme et protection de l’environnement.
    (si bien sûr il y a un minimum de liberté individuelle dans la société concernée)

    Ce qui me gène dans le discours d’A.Barrau est justement qu’il invite à réduire les libertés individuelles pour le bien commun.
    Bien que je ne nie pas l’intérêt de promouvoir un mieux être commun et humaniste, je ne pense pas que cela puisse se faire au détriment de ces libertés individuelles, car elles sont le garant d’une meilleure adaptation aux contraintes futures, ainsi qu’un mieux être général. (protection de la plus petite des minorités, l’individu, majoritairement ‘bienfaisant’)
    Ce qui n’empêche pas l’Etat fixer un cadre libéral vert.

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    • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 11h44

      Propriété lucrative collective des ressources premières, propriété d’usage privée moyennant loyers => rente collective finançant l’entretien de la Maison commune qui est la planète.
      Dans ce cadre on peut instituer un système libéral… pas besoin de contrainte, si le système est tel que l’on puisse gagner du fric en réparant l’écosystème, tout le monde va s’y mettre !

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  • DocteurGrodois // 27.10.2018 à 11h05

    « Il est également grand temps de réexaminer et de modifier nos comportements individuels, y compris en limitant notre propre reproduction (de préférence, tout au plus au niveau du remplacement) et en diminuant drastiquement notre consommation par habitant de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources »

    Ce passage du fameux « appel pour sauver la planète » est un modèle d’écologie punitive guidée par un millénarisme quasi mystique qui me rebute particulièrement.

    Se focaliser sur les comportements individuels et vouloir restreindre les libertés au nom de l’impératif climatique est une idée très dangereuse en plus d’être idiote. Car la question c’est l’organisation de l’économie dans son ensemble, pas les choix ou les habitudes jugées mauvaises des individus.

    Par exemple Aurelien Barrau s’est-il demandé si l’or de sa montre et de ses bijoux provenait de l’orpaillage en Guyane qui détruit la foret et empoisonne les fleuves? Selon sa propre logique son comportement est coupable, et la solution serait donc de se priver d’acheter des objets en or… Ça risque de déplaire à pas mal des célébrités qui on signé sa pétition.

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  • Suzanne // 27.10.2018 à 11h18

    Son appel ne servira strictement à rien de positif, sauf culpabiliser les gens, et sauf aussi quand même pour un soulagement moral et individuel. Personnellement, je déteste acheter des biens de consommation aux dépens d’une population d’esclaves, changer ma vie individuelle me permet au moins de tendre vers la décence.
    Mais à part ça, sur le fond :
    Le destin environnemental est à la fois essentiel et non essentiel. Essentiel parce que c’est notre milieu, qu’on le détruit, et qu’on va crever parce qu’on le détruit. Non essentiel parce qu’on n’agit pas directement sur notre milieu, ou très très peu (comparé à l’industrie etc.) il y a un intermédiaire entre nous et notre milieu, et c’est la structure de notre société, qui a plusieurs dysfonctionnements : notre gouvernement n’a aucune action réelle possible sur notre politique parce qu’il ne maîtrise plus sa monnaie (voir Friot et Chouard). Il prône avec l’UE une politique de mondialisation et libre échange, les traités remplacent la démocratie, et en sous-main les multinationales ont accumulé tellement de pouvoir qu’elles remplacent peu à peu les états.
    Donc son intervention met au défi les gouvernements, mais 1) ils s’en foutent 2) ils vont dire oui oui mais ne feront rien de réel 3) de toute façon ils ne peuvent rien contre les forces monumentales qui sont en jeu en ce moment 4) ils sont paniqués et cherchent à récupérer le peu de ressources qui restent en faisant la guerre.
    Le seul moyen d’agir collectivement est politique, pas environnemental.

    Sur la forme : le chercheur est évidemment sincère, mais il me semble qu’on est maintenant au-delà de la com, qu’elle est dépassée. Personne ne croit plus rien de ce qui est dit, en général, parce que 90% de ce qui est dit est un mensonge (voir la publicité, mensonge institutionnel).
    Ce que je pense, c’est qu’il est effectivement trop tard, sauf révolution politique-bain de sang, qui risque de se produire d’ailleurs, pour changer la structure de la société, mais qu’on peut, en dehors de la com, essayer de bâtir un nouveau monde, un nouveau cadre, mais que ce nouveau cadre aura seulement le rôle de se substituer à la société lorsque celle-ci sera par terre.

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  • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 11h18

    Du point de vue capitaliste, les travailleurs et la planète ne sont que force de travail et ressources physiques, qu’il convient d’exploiter au moindre coût. Toute autre considération (destruction de l’écosystème, paupérisation…) est sans objet car ignorée du capitalisme.

    Une gestion collective et intelligente des Ressources premières s’impose donc.
    (éliminer la gabegie de la gestion privée capitaliste)

    – Historique puis développement et exposition de solutions pratiques et concrètes (attention, ça déménage…) dans ce livre :
    https://www.amazon.fr/dp/B07JQ3SXWP#reader_B07JQ3SXWP
    https://www.amazon.fr/dp/1729165990

    La conclusion :
    Les nations doivent faire leur révolution pacifique. Les premières devront aider les suivantes de sorte à former un groupe uni, jusqu’à s’étendre à la Terre entière.
    Il s’agit de déclarer la guerre et de transformer notre économie en économie de guerre. (L’histoire à montrer qu’on sait le faire en quelques mois…)

    L’ennemi c’est le système économique !

    Nous sommes dedans, peu comprennent, (Aurélien Barrau n’a rien compris) et donc gros travail d’éducation… : reprogrammation des cerveaux, pas facile, sauf à disposer de TF1 et Cie. De manière générale les « Savants » ne comprennent rien, tant ils croient tout savoir, endoctrinés qu’ils sont par l’idéologie capitaliste.

    Les 3 phases préalables pour effectuer cette révolution :

    • Prise de conscience populaire de la nécessité de changer de modèle économique et social.

    On ne peut évidement pas compter sur le pouvoir capitaliste, ce qui implique donc :
    • Insurrection pacifique, motivée par l’article 12 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
    « La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
    La force publique doit donc reprendre le pouvoir des mains de la minorité qui l’a confisqué et le remettre au peuple…

    • Diffusion du nouveau paradigme dans l’administration et les médias.

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    • Vjan // 29.10.2018 à 06h46

      « Nous sommes dedans, peu comprennent, (Aurélien Barrau n’a rien compris) et donc gros travail d’éducation… : reprogrammation des cerveaux, pas facile, sauf à disposer de TF1 et Cie. De manière générale, les « Savants » ne comprennent rien… »

      Ôtez-moi d’un doute Dominique Gagnot : si « peu comprennent » et les savants moins que les autres, QUI va « reprogrammer » les cerveaux et instaurer ce cadre contraignant que vous évoquez, auquel « les gens » s’habituent très bien selon vous.
      Qui seraient ces éclairés ?

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      • Dominique Gagnot // 29.10.2018 à 07h56

        Les éclairés seraient reconnus comme tel par le plus grand nombre, sous réserves :
        – que l’ensemble des candidats à l’éclairage aient la possibilité de s’exprimer librement.
        – que les médias de masse s’en fassent le relais… S’ils sont vendus c’est mission impossible.
        – que « les gens » soient mentalement disponibles (si des préoccupations plus immédiates telles que survivre leur bouffe 100 % de leur énergie, c’est foutu)
        – que des trolls ne viennent pas semer le zouc.

        Donc, c’est pas encore gagné.

        « les savants ne comprennent » rien lorsqu’ils ont été programmés par un système dévoyé. Ce qui est généralement le cas. (Aurélien Barreau est dans ce cas, il ne voit pas que le cadre actuel du capitalisme est incompatible…)

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  • Jean // 27.10.2018 à 13h08

    Une illustration de la culture du dénis en ce qui concerne le changement climatique :

    https://www.koreus.com/video/thermostat-6.html

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  • Gilgamesh // 27.10.2018 à 13h20

    Merci pour la diffusion de cet entretien.

    Contrairement à de nombreux commentateurs (ici mais surtout dans la presse), je crois que M. Barrau à tout compris à l’effondrement en cours. Sa démarche est honnête, à la fois engagée et pleine d’humilité.

    Il va falloir des lois pour contraindre les citoyens à respecter la Nature (la métaphore du jouet qu’on est en train de casser me paraît excellente en ce qu’elle nous replace à notre niveau, celui d’une civilisation-enfant qui va – quoiqu’on fasse – se manger une grosse mandale).

    La question démographique est – comme l’indique M. Barrau – une question difficile. Une excellente conférence avec M. Le Bras et M. Cochet permet aux personnes désireuses d’entrer dans les détails et de se déjouer des idées préconçues : https://www.youtube.com/watch?v=1McqPk_GhMk

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    • DocteurGrodois // 27.10.2018 à 15h01

      « Il va falloir des lois pour contraindre les citoyens à respecter la Nature »

      Vous avez raison, ce qu’il nous faut c’est un État policier. En plus ça créera des milliers d’emplois dans la milice.

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      • JBB // 27.10.2018 à 23h41

        Et une bonne famine communiste résoudrait pas mal de problèmes.

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        • Jean // 28.10.2018 à 12h33

          Si on poursuit votre raisonnement on peut considérer que les famines qui sévissent en Afrique depuis des décennies sont capitalistes. Mais celles-ci ne sont rien en comparaison de la famine mondiale que déclenchera le changement climatique et dont l’origine ne peut être imputée qu’a notre mode de développement actuel. Je suis persuadé que bon nombre de partisans de notre organisation actuelle réfléchiront mieux le ventre vide.

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    • Gilgamesh // 27.10.2018 à 16h31

      @Doc

      Votre ironie est bien notée. Toutefois je me demande quel est l’intérêt de votre commentaire dépourvu d’argumentation structurée et d’éventuels liens pour poursuivre la réflexion.

      Par ailleurs vous semblez faire une grave confusion entre la loi (l’expression de la souveraineté populaire) et la répression policière. Ce qu’indique M. Barrau n’est pas très original et est parfaitement conforme avec nos libertés fondamentales : la liberté n’existe pas sans loi.

      Art. 4. Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789
      « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »

        +3

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      • DocteurGrodois // 27.10.2018 à 18h26

        @Gilgamesh

        Toute loi s’appuie sur la force de L’État, sans quoi ce n’est pas une loi mais un principe facultatif.
        Si j’ai bien compris vous voulez des lois pour contraindre vos concitoyens à « respecter la nature ». Or, il faudra bien que l’État affirme cette contrainte par le contrôle et la repression.

        Vous voulez des mesures coercitives à l’échelle mondiale, mais vous ne semblez pas assumer le caractère orwellien de cette logique. Surtout que Barrau ne fait même pas la critique du pouvoir en place sinon pour lui demander d’étendre et de renforcer le contrôle étatique…

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      • Gilgamesh // 27.10.2018 à 19h53

        @Doc

        La loi est l’expression de la volonté populaire, il n’existe pas à ma connaissance d’autre forme d’organisation de la vie en commun reposant sur la Raison.

        Restreindre les libertés n’est donc possible qu’avec l’assentiment d’une majorité de citoyens. Ils doivent faire leur deuil du droit à polluer impunément s’ils veulent espérer pouvoir continuer à vivre avec un minimum de paix, de concorde et de confort.

        Vos préventions sur une dérive orwellienne de nos sociétés me paraissent
        • assez décalées, car la dérive est déjà là
        • et totalement accessoires si on fait un petit effort d’anticipation à 20 ou 30 ans de ce que sera la vie sur Terre si on ne change pas de cap (famines, épidémies, guerres …)

        Je comprends je crois votre scepticisme vis à vis de M. Barrau. Mais ce doute raisonnable ne doit pas être une posture contre celui qui tient le micro, veuillez écouter attentivement le message, sans à priori ou déni du réel.

        Voici l’appel dont il est question dans cette vidéo :
        https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/03/le-plus-grand-defi-de-l-histoire-de-l-humanite-l-appel-de-200-personnalites-pour-sauver-la-planete_5349380_3232.html

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        • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 22h56

          Pas besoin de lois individuelles contraignantes. Si par exemple la propriété lucrative du pétrole est collective, la collectivité peut s’abstenir d’approvisionner les fabricants de bouteilles en plastique. A partir de là, ça ne sert à rien d’interdire au quidam de jeter ses bouteilles en plastique, puisqu’il n’y en aura plus.

          Elle peut s’abstenir de fournir du pétrole aux moyens de transport qu’elle juge inadaptés…

          Elle peut réserver le pétrole aux applications essentielles,

          Si la propriété lucrative du sol et des immeubles est collective, la collectivité peut vendre des droits d’usages (loyers) qui financeraient la gestion de tout ce qu’on souhaite gérer collectivement… isoler, construire des bâtiments à énergie positive, etc, etc…

          Elle peut aussi interdire la pub, et la remplacer par des infos pertinentes (sur internet ou autre)

          Elle peut mettre en compétition différents bureaux d’études de machines à laver pour définir les 3 modèles aux éléments standards/recyclables qui conviendront à 99, 9 % des applis, et produits par qui veut bien…(remplacez machine à laver par n’importe quoi, ça marche aussi) Remplacez bouteilles en plastique par ce qu vous voulez, ça marche aussi.

          On peut démocratiquement définir les modèles souhaitables (appli sur internet)

          Bref, il suffit de réfléchir au delà du capitalisme actuel.

          Moyennant quoi chacun entreprend ce qu’il veut (pas besoin de communisme…)

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        • JBB // 28.10.2018 à 00h01

          Le parti écologiste a fait 2.5% en 2012, et n’a même pas participé à la présidentielle 2017. Vous êtes donc très très loin d’être majoritaires. Vous ne pouvez donc pas imposer votre totalitarisme vert démocratiquement.

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          • Gilgamesh // 28.10.2018 à 00h55

            @JBB

            Je ne comprends pas bien le rapport que vous opérez entre EELV et les préoccupations des citoyens vis-à-vis du climat. Ils ont peut-être
            • un sens plus aiguisé de la politique que vous semblez le penser
            • et compris que cela se jouait ailleurs que dans ce minuscule syndicat de placement ?

            Par ailleurs, veuillez relire attentivement l’appel de M. Barrau, il n’est nulle part question d’imposer une dictature verte. C’est un appel à ne plus prendre au sérieux les discours politiques qui ne font pas de la protection de la Nature la priorité absolue.

            L’objectif est
            • de décrédibiliser ceux qui nous rabattent les oreilles avec leur litanie d’imbécilités : TINA, crédibilité, compétitivité, flexibilité, agilité, …
            • faire la place à des responsables politiques ayant des intentions environnementales plus ambitieuses que du « green washing »

            Enfin, vous semblez avoir quelques difficultés à propos de la loi, qui faut-il le répéter, est l’expression de la volonté populaire :
            • elle s’impose à 100% des citoyens
            • même s’il suffit de 50 % des votants + 1 voix pour l’imposer

            C’est la règle majoritaire et le fonctionnement normal de la démocratie, ce n’est pas du totalitarisme même pour la partie minoritaire.
            Le mots ont-ils encore un sens ou pas ? « imposer votre totalitarisme vert démocratiquement » est un non-sens complet.

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          • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 00h59

            En fait c’est parce que les moyens financiers des écologistes (ou insoumis) sont très inférieurs à ceux des partis traditionnels.
            Sinon, ils auraient acheté toutes les chaines TV, les journaux, etc. et remporté les élections haut la main.

            Vous ne comprenez que couic à comment tout ça fonctionne. Tout est pipé par le pognon. Vous pourriez l’admettre, non ?

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        • Gilgamesh // 28.10.2018 à 01h10

          @Dominique

          L’interdiction de la production de bouteilles en plastique n’aurait besoin que d’une loi votée à l’Assemblée, avec bien entendu une planification sur plusieurs années de la transition des moyens de production.

          La question de la propriété des ressources naturelles doit être posée mais la difficulté supplémentaire réside dans le fait qu’elle ne relève pas d’une juridiction nationale et donc échappe à la souveraineté populaire. Du moins en partie, car il serait tout de même possible de nationaliser Total :
          • pour couper les vivres aux actionnaires
          • l’empêcher de s’étendre
          • piloter la politique de l’entreprise pour anticiper en douceur l’après pétrole

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          • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 13h46

            Gilgamesh ,

            Oui, une loi suffirait.
            Mais, de manière générale, une administration devrait s’occuper de la gestion des ressources premières,
            biens communs de toute l’humanité y compris générations futures,
            ce qui rendrait les lois inutiles…

            C’est le même principe que pour gérer un immeuble : il faut un syndic de copropriété, en l’occurrence de la planète ! (on peut le faire nation par nation, qui se regrouperaient au fur et à mesure…)

            En attendant certains habitants (les multinationales) ravagent les parties communes…

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            • Dominique Gagnot // 28.10.2018 à 14h02

              L’inconvénient des lois, est qu’il en faut pour chaque cas (il n’y a pas que celui du plastique).
              Cela fait des usines à gaz que les entreprises cherchent à contourner dans les failles.

              Il serait donc rationnel qu’une administration s’occupe de la gestion des ressources premières, et des biens communs en général.

              Ce serait là le seul aspect « communiste » d’une société qui par ailleurs pourrait être libérale (chacun fait ce qu’il veut dans le cadre)

              PS : les ressources premières, même d’importation, peuvent faire l’objet d’une juriction nationale et donc démocratique, pour ce qui concerne chaque Nation. Je ne comprends pas ton propos. (par contre on n’a bien sur aucun pouvoir sur ce qui se passe ailleurs)

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      • Malthus // 29.10.2018 à 04h06

        « Par ailleurs vous semblez faire une grave confusion entre la loi (l’expression de la souveraineté populaire) et la répression policière. »

        Combien de lois sont votées par le peuple. En France, c’est proche de zéro. Et quand il vote comme en 2005, on efface tout.

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    • Dominique Gagnot // 27.10.2018 à 22h47

      La seule loi nécessaire est que la propriété lucrative des ressources premières, soit collective de sorte à ce que la collectivité puisse les gérer de manière durable… (ce qui suppose une administration…)

      La propriété d’usage pouvant être privée. Moyennant quoi, un « capitalisme libéral » irait naturellement dans le sens de la protection de la biosphère !

      (cela suppose au préalable de prendre le pouvoir des mains de l’oligarchie)

      Voir « Comprendre l’Arnaque qui nous conduit au désastre, et comment en sortir ! »
      [modéré]

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  • Dbon // 27.10.2018 à 15h48

    Un ramassis de tous ce que l’écologie punitive raconte depuis des années.
    Sans remettre en cause les raisons de notre situation ..
    Une exploitation sans vergogne des êtres humains et de la la nature au profit des 1% les plus riches.
    Cet individu, bien né, demande à la population dont la moitié n’a pas de quoi manger de se serrer la ceinture.
    Quelle honte!!

      +6

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    • Larousse // 27.10.2018 à 17h13

      Merci de rappeler quelques évidences dans le discours écologique de certains. Je roule à vélo, j’allume le plus tardivement possible le chauffage et parfois s’il ne fait pas trop humide dehors je passe à 17° – 18° ) et c’est pas toujours agréable, je privilégie la radio à la télé…Eh bien, sans que ce soit « Cosette » c’est pas toujours fiesta de vivre comme ça, sans parler de limiter la viande à 2 fois par semaine (mais ça passe encore). Bref, oui pour « éduquer » les riches et brider ou en finir avec le capitalisme.
      Enfin, l’intervenant s’interdit d’évoquer la surpopulation (s’il a fait 3-4 enfants je le comprends mais alors son discours tombe à l’eau). Le partage et la gestion raisonnée des richesses passera d’abord par la fin de la croissance démographique mais je n’y crois pas de façon positive. L’homme cessera de se multiplier quand il n’aura plus à manger. Triste monde foutu ???

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  • rolland // 27.10.2018 à 15h56

    Je vous invite à jeter un oeil sur un site que j’estime beaucoup qui se nomme « Le Partage » et sur un article récent en particulier concernant Aurélien Barrau ainsi que nombre de personnalités/mouvements étant dans la même idéologie.
    Prendre un peu de hauteur sur un sujet aussi important et qui nous concerne tous est non négligable, c’est rien de le dire, surtout quand il en ressort une mise en perspective aussi critique/gravassime envers la qualité stratégique de ces personnalités/mouvements pro-défenseurs de la planète.

      +1

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    • Didier Mermin // 27.10.2018 à 17h36

      @rolland : et vous comptez sur « Le Partage » pour « prendre un peu de hauteur » ? Pour être explicite : ce sont des « antispécistes » viscéraux et partisans de la violence. J’ai au début apprécié leur site parce qu’il s’en prenait à « la civilisation », mais ensuite :
      1) j’ai découvert qu’ils tournent en rond autour des mêmes considérations.
      2) l’un d’eux m’a déclaré que la science est une machine à débiter les pires conneries. (http://onfoncedanslemur.blog/2018/03/09/la-machine-a-debiter-les-pires-conneries)

      Moi je veux bien que l’on critique « la science » autant qu’on veut, je n’ai rien contre, mais à condition que ce soit sensé. L’anti-science « bestiale » et l’extrémisme, c’est tout ce dont j’ai horreur.

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  • pol // 27.10.2018 à 17h32

    Aurelien Barrau, c’est le poète de la cosmologie, le problème étant que la cosmologie a plus besoin de mathématiciens et de topologistes que de poètes échevelés courant nus sur les plages inexplorées de la science. Un gars qui avoue qu’il ne sait plus comment on fait une matrice, c’est suspect d’emblée. Quand aux milliers de theories farfelues qu’il n’a pas le temps d’explorer, il devrait peut-être prendre une heure pour lire la seule qui traite sans artifices la totalité des paradoxes de la lambdaCDM.

    Pour rester sur le sujet principal, je me suis expatrié dans le tiers-monde ou je mène une vie très modeste avec des panneaux solaires et je pompe mon eau à la main chaque matin, celà garde le corps alerte et l’esprit sage.

    POL

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    • Limonade // 01.11.2018 à 14h58

      Le modèle Janus de JPP fait le buzz dès lors qu’il s’agit de cosmologie.
      Ses livres avec M. Bourret le rendent-ils moins exotique que M. Barrau (avec ou sans fleur de vigne) ?
      Un panneau solaire et des batteries…C’est peut-être notre horizon à tous.
      Puisse la poésie coloniser nos discussions !

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  • Eric // 27.10.2018 à 19h44

    Oui, bien sympathique, mais, comme c’est déjà dit plus haut, il oublie de mentionner le rôle du capitalisme, et surtout, et c’est là qu’il n’est plus scientifique selon moi, il ne parle pas de la démographie, un des facteurs déterminants de cette crise.

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    • Gilgamesh // 27.10.2018 à 22h24

      Eric,

      M. Barrau sort de son rôle de scientifique avec son appel, il est le premier à l’admettre.

      Quant à la question démographique, elle est complexe :
      • du point de vue des prévisions : dans un contexte d’effondrement (raréfaction des ressources énergétiques, migrations massives, …), on est incapables de prévoir sérieusement si la population va croître conformément aux prévisions des démographes
      • du point de vue des besoins physiologiques : théoriquement on a tout ce qu’il faut pour nourrir plus de 10 milliards d’habitants. Seulement il faudrait pour cela cesser de manger carné (il faut 10 calories de céréales pour « produire » 1 calorie de viande rouge, environ 5 calories de céréales pour 1 calorie de volaille)
      • du point de vue de la pression sur la biosphère : de manière contre-intuitive, ce n’est pas l’augmentation de la population en Afrique et dans le sous-continent indien qui pose le plus grave problème. La pollution des pays du nord est très sensiblement supérieure, donc si on veut agir sur le levier démographique l’urgence est de cesser toute politique nataliste au Nord.

      Pour creuser la question, voici un débat intéressant entre un démographe (Herbé le Bras) et un collapsologue (Yves Cochet) : https://www.youtube.com/watch?v=1McqPk_GhMk

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  • Eric // 28.10.2018 à 01h19

    Complexe ou tabou ? Il arrive souvent que l’on qualifie de « complexe » ce que l’on ne veut pas traiter. C’est vrai que si on se réfère aux principales religions en place, leur dogme en est resté à l’époque où la tribu était menacée, et à laquelle il fallait « croître et multiplier ». Pas de réflexion en vue de ce côté là.
    Mais de toute manière, déjà maintenant les effets négatifs de la croissance démographique sont perceptibles, la prévision du pire n’est donc pas nécessaire pour entamer une réflexion.
    J’ai déjà entendu cet argument que « théoriquement on a tout ce qu’il faut pour nourrir plus de 10 milliards d’habitants ». La première fois que j’ai rencontré ce type d’argument, c’était sous la plume d’un ingénieur agronome employé d’une firme agroalimentaire… Evidemment ! Mais je n’ai jamais lu de quels habitants il était question, ni de l’espace vital qu’on leur réservait. Pour le dire autrement, parle-t-on de 10 milliards d’êtres humains éduqués, cultivés, possédant un esprit critique et exerçant un libre arbitre éclairé dans un espace vital aéré, ou parle-t-on de 10 milliards de consommateurs bien dressés en étable ?
    A-t-on évalué les besoins en temps, en matière, en énergie, en espace qu’il fallait pour aboutir aux premiers ou aux seconds ? Je doute qu’ils soient les mêmes.
    Je pense également que l’opposition que vous supposez intuitive entre occidentaux et africains (pour simplifier) et qui voudrait que l’on pense que la responsabilité incombe aux seconds (les africains) alors qu’en réalité elle serait due au mode de vie des premiers (les occidentaux) est une idée qui conduit à une impasse. Il ne s’agit pas de rejeter la « faute » sur l’un ou sur l’autre, mais, à minima, d’entamer une réflexion et une information planétaire, car le sujet concerne toute l’humanité. Informer, éduquer, rien de punitif ni de culpabilisant là dedans. Mais la croissance démographique sert les intérêts du mode économique dominant, donc celui ci, qui possède la quasi totalité des médias, n’en parle pas. Pas de complot, mais une omission. Pour lui, la croissance démographique n’est pas un problème, c’est une solution. Et comme ce mode économique privilégie le court terme, la fuite en avant, eh bien, voilà un sujet qui mérite d’être débattu.

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    • Gilgamesh // 28.10.2018 à 12h12

      @Eric

      « parle-t-on de 10 milliards d’êtres humains éduqués, cultivés …  »
      C’est un simple calcul théorique. Avec une ration journalière de 2800 calories, notre système agricole mondial, s’il était entièrement tourné vers la nourriture de l’humain et non pas vers l’élevage (extrêmement gourmand en calories et très polluant), pourrait nourrir actuellement 10 milliards de personnes.

      Ce calcul qui est un peu « hors-sol » a le mérite de complexifier la question de la « surpopulation ». Il y a le nombre d’humains sur terre mais avant tout il y a ce qu’ils mangent. Par exemple on pourrait croire qu’aucun problème démographique ne se pose plus désormais en Chine (la population de « stabilise »), mais c’est faux : ils se mettent à consommer énormément de viande.

      Il ne vous a pas échappé que la théorie est loin de la pratique puisque des centaines de millions de personnes n’ont aujourd’hui ni de quoi se nourrir, ni de quoi s’abreuver.

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  • patrickluder // 28.10.2018 à 07h29

    Dommages, pas assez de discussion sur la mondialisation … et pourtant une relocalisation massive résoudrait bien des problèmes …faire avec ce que nous avons sur place nous ferait prendre conscience de notre réel impact sur l’environnement et nos sociétés.

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    • Malthus // 29.10.2018 à 04h15

      Exact! Quand les terres du tiers-monde sont exploitées au profit des pays riches avec des cultures commerciales qui ne permettent pas de se nourrir (mais éventuellement de se droguer): coton, ananas, café, cacao, thé, etc. mais font le beurre des intermédiaires et pas des producteurs…

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  • Louis Robert // 28.10.2018 à 12h30

    Anthropocène.

    Menacée d’extinction, l’humanité fait face à un ensemble de problèmes planétaires exigeant des solutions non moins planétaires. Il se peut qu’il soit déjà trop tard pour y échapper.

    Un homme, un citoyen, se lève. Suivi par quelques personnes de bonne volonté, l’homme appelle à la mobilisation générale, urgente, afin que soit accompli ce qui peut encore l’être avant que le rideau tombe. Il est astrophysicien, et sans illusions. Et voilà que l’on crie déjà que l’homme se mêle de ce qu’il ignore, qu’il ose même (sacrilège!!!) proposer que nous adoptions des mesures contraignantes pour tous: « Écologie punitive, état policier, anti-démocratique, totalitaire!».

    Que nous sommes loin de Térence: « Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m’est étranger»!

    Non, Thanatos, on ne saurait forcer un peuple à survivre. Moins encore l’humanité…

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  • tchoo // 29.10.2018 à 03h36

    Pour avoir une idée de la tâche à accomplir: les 15 plus gros navire du monde consomme autant de carburant que toutes les voitures du monde. Navires qui permettent de faire voyager des marchandises d’un bout à l’autre du monde.
    Est ce que l’humanité a besoin de cela?

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    • Charles // 29.10.2018 à 08h51

      Chiffre totalement fantaisiste. Réponse ici : https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/10/est-ce-vrai-que-15-bateaux-de-marchandises-polluent-plus-que-toutes-les-voitures-du-monde_1677714

      « Selon l’agence internationale pour l’énergie, le transport routier, en 2016, consommait 40,7 millions de barils par jour contre 11 pour les secteurs maritimes et aériens réunis. »

      Pour la pollution au soufre et les particules fines, en revanche… Mais pas pour le CO2.

      Vous avez cependant raison quant à l’énormité de la tâche à accomplir : il ne suffirait pas de supprimer seulement 16 cargos (décision facile à prendre politiquement), mais de repenser entièrement notre usage de l’automobile.

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