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14.octobre.201814.10.2018 // Les Crises

[Vidéo] Interdit d’interdire : l’économie européenne est-elle trop libérale ou pas assez ?

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Source : RT France, Frédéric Taddeï, 27-09-2018

Pour sa première édition, Interdit d’interdire s’attaque au libéralisme. Frédéric Taddeï en débattra avec l’essayiste Emmanuel Todd, la bloggeuse Coralie Delaume, l’économiste Nicolas Baverez et Ferghane Azihari, analyste en politique publique.

Source : RT France, Frédéric Taddeï, 27-09-2018

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Commentaire recommandé

totor // 14.10.2018 à 11h06

J’ai l’impression que vous voudriez que le débat aboutisse à une solution ou un accord de compromis. mais ce n’est pas ça, le débat démocratique. Si les intervenants ont pu exposer leurs arguments de manière intelligible, le débat, quelque part, c’est dans votre tête qu’il doit avoir lieu. L’important étant que le spectre des opinions puisse s’exprimer de manière audible dans les médias de manière à ce que chaque citoyen puisse se faire la sienne.

52 réactions et commentaires

  • Fred79 // 14.10.2018 à 09h27

    Ce débat est au même format que tous ceux que l’on peut voir partout, un format contreproductif qui laisse les spectateurs sur leur faim.
    4 invités pour moins d’une heure, présentation de l’émission comprise, ne permet aucunement de débattre réellement. Ca donne juste le temps à chacun d’exprimer ses certitudes, sans laisser aux autres celui de les contrer point par point.
    1 heure d’émission pourrait peut-être être valable pour 2 invités, sans trop d’interventions de l’animateur, et encore…

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    • jacques // 14.10.2018 à 10h23

      Là,les invités ont le temps de s’exprimer pas dans les autres débats .C’est plus clair pour comprendre leurs positions.

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      • Fred79 // 14.10.2018 à 10h55

        Ils ont le temps de s’exprimer, mais pas de débattre, c’est à dire de contre-argumenter directement sur un propos tenu par un participant et comme tous les propos tenus sont de bon sens (on ne peut pas en dire autant dans toutes les émissions tv), l’auditeur peut rester dubitatif.
        Par exemple, un libéral va vous dire « le libéralisme a sorti des millions de Chinois de la pauvreté », c’est vrai et le « souverainiste » lui dira « le libéralisme, cause de la délocalisation, est un vecteur de chômage en France » et c’est aussi vrai.
        Alors quoi, il ne nous reste à choisir qu’entre les Chinois et nous?
        Ou bien c’est plus compliqué que ça et un dialogue entre les 2 intervenants aurait pu mieux nous l’expliquer.

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        • totor // 14.10.2018 à 11h06

          J’ai l’impression que vous voudriez que le débat aboutisse à une solution ou un accord de compromis. mais ce n’est pas ça, le débat démocratique. Si les intervenants ont pu exposer leurs arguments de manière intelligible, le débat, quelque part, c’est dans votre tête qu’il doit avoir lieu. L’important étant que le spectre des opinions puisse s’exprimer de manière audible dans les médias de manière à ce que chaque citoyen puisse se faire la sienne.

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        • Kess // 14.10.2018 à 11h11

          Je suis d’accord, je préférais le format de ce soir ou jamais. Un temps long, des invités plus variés laisser le temps de penser … pour les débattant comme pour les spectateurs. Cependant, en 1 heure de temps et avec seulement 4 invités, il s’en passe des choses, tout de même. Il est faut de dire que le débat est juste de surface ou qu’il a perdu toute qualité. Ca pourrait être mieux, mais c’est déjà meilleur que tout ce qui se fait à la télé.

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        • Pepin Lecourt // 14.10.2018 à 11h28

          «  »un libéral va vous dire “le libéralisme a sorti des millions de Chinois de la pauvreté”, c’est vrai «  » »

          C’est faux !

          La démonstration ici :

          https://www.legrandsoir.info/la-fable-du-liberalisme-qui-sauve-le-monde.html

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          • Fred79 // 14.10.2018 à 17h38

            Le libéralisme économique sauce occidentale, la libre circulation des capitaux à sens unique entre autres, a permis la création de millions d’emplois en Chine.
            Il parait évident que le libéralisme chinois, lui, n’est qu’une utopie propagée en occident pour nous faire croire à la réciprocité (9 milliards d’euros d’investissements chinois en France, contre 35 milliards dans l’autre sens en 2016).
            Si l’U.E interdit tout protectionnisme pour les investissements à l’étranger, la Chine, elle, conserve le contrôle des capitaux qui sortent de chez elle.

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            • Pepin Lecourt // 14.10.2018 à 18h19

              Les emplois en Chine ont été créés par le capitalisme sous rigoureux contrôle étatique ce qui est l’antilibéralisme par excellence, par contre le libéralisme occidental a détruit des millions d’emplois en occident que le capitalisme antilibéral a su créer en Chine.

              Les Chinois ont su profiter à fond de l’aveuglement idéologique des occidentaux.

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            • Patrick // 15.10.2018 à 13h31

              Un des principes de base du libéralisme sur le plan économique est la concurrence libre et non faussée.
              Cette concurrence non faussée ne peut être mise en oeuvre qu’entre des régions dans lesquelles les règles de fonctionnement sont proches.
              Exporter la technologies et les moyens de production dans des pays dans lesquels les règles et les niveaux de salaires sont totalement différentes n’est pas de la concurrence non faussée , c’est du suicide.

              Même en UE on voit des distorsion de concurrence , j’ai un exemple d’usine montée en ex-RDA avec des fonds de l’UE et des salariés venant de l’Est .. ça n’a rien à voir avec une forme quelconque de libéralisme.

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          • Patrick // 15.10.2018 à 14h44

            Erreur : un libéral ne dira jamais que le système chinois est libéral.

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        • Leterrible // 14.10.2018 à 14h14

          Je rêve (depuis toujours…, c’est à dire longtemps) d'(au moins)une seconde émission, le lendemain, où le meneur de jeu aurait choisi l’un ou l’autre « moment fort » (votre exemple « nous/chinois » est parfait) qui serait débattu à fond…. Bien entendu, techniquement, il « suffirait » qu’après la première heure en direct, les invités et F.T. s’accordent une (ou deux) heures de plus de vrai débat avec ENREGISTREMENT diffusé le lendemain… Qu’on aille enfin au fond des choses. ( Je rêve, disais-je. )

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        • lili // 14.10.2018 à 15h24

          D’abord l’UE n’est en rien « libérale »… on nage en plein socialisme…
          Secondo, « libéralisme » est à toutes les sauces et pourtant il n’est nulle part… mieux que je peux le faire, explication : http://herve.dequengo.free.fr/Mises/LL/LL_0.htm

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          • Traroth // 15.10.2018 à 10h10

            Privatisations, libre-échange et baisse des prélèvements des riches n’ont rien de socialiste.

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            • Casimir Ioulianov // 15.10.2018 à 13h51

              Attendez , ces gens se présentent comme « sociaux-libéraux ».
              Ils ont bien pris conscience que le système dans son état actuel est inéficace et qu’il est de la première urgence d’avoir un système de répartition qui fonctionne bien. Pour cela il faut taxer de plus en plus les pauvres et subventionner de plus en plus les riches.
              J’ai bon ?

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        • joe billy // 14.10.2018 à 21h25

          “le libéralisme a sorti des millions de Chinois de la pauvreté” (l argument recurrent present en page 1 du « parfait petit liberal » format poche)
          Sortis de la pauvrete les chinois ? Parce que toucher 400 euros/mois c est ne plus etre pauvre ?
          Et si en plus le liberalisme leur offre des belles villes polluees et des usines sans droit ouvrier, c est encore mieux peut-etre ?

          Je crois que si j etais chinois je prefererais vivre pauvrement comme avant mais en complete autonomie alimentaire. La plupart etaient fermiers et pas forcement plus malheureux.
          (pardon pour les accents, clavier nippon)

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          • joe billy // 14.10.2018 à 21h54

            Et si c etait vrai que le liberalisme sort de la pauvrete des millions de chinois, faut-il comprendre que nos elus nationaux ont organise notre desindustrialisation pour favoriser le developpement economique d un pays tiers ? Sorte de generosite a la pirusse.

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          • JBB // 14.10.2018 à 23h07

            Les pauvres Chinois « comme avant » mourraient de faim (au sens propre).

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  • Michel LEMOINE // 14.10.2018 à 09h28

    Il faut préciser : Nicolas Baverez de l’institut Montaigne dont le fondateur est Claude Bébéar du groupe Axa (financeur de la campagne de Macron).
    Ferghane Azihari dont la seule qualité est d’être libertarien (donc idéologue sans compétence). Dénonce le salaire minimum comme cause du chômage !
    Emmanuel Todd : beaucoup de qualités mais pas économiste. Spécialité : tordre les analyses pour tout ramener à des questions de démographie.

    Si on s’ennuie on peut regarder la vidéo mais il ne faudra venir se plaindre d’avoir gâché son temps.

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    • calal // 14.10.2018 à 15h18

      lol c’est vrai que c’est un debat entre gens « capitalistes de droite » sans « coco ».Ca me fait deux fois plus marrer que ce genre de debat se soit exile sur RT,une chaine « russe » plutot que sur une chaine de tele « europeenne democratique ».
      J’en suis a 20 min de visionnage, tout le monde tres pertinent meme le « neoliberal ».
      Merci a taddei,RT, et OB de nous permettre d’avoir encore acces a des moments comme ceux la.

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      • RV // 16.10.2018 à 19h07

        pourquoi ça vous fait marrer ?
        le système économique russe n’est-il pas capitaliste, lui aussi ?

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  • Vudenbas // 14.10.2018 à 12h32

    Je n’ai pas regardé le débat, et pour cause. Débattre de théories économiques n’a, à mes yeux, aucun sens.
    Le problème des systèmes économiques n’est pas tant les théories sur lesquelles ils reposent, mais sur la manière dont ils sont détournés, déformés, contournés par une catégorie de personnes qui n’aspirent qu’à plus de pouvoir, plus d’argent, plus de tout au détriment de l’intérêt général.
    Si débat il doit y avoir, alors qu’il porte sur les moyens de contrôles efficaces qui devraient être mis en place pour éviter les dérives de ces systèmes. Et qui dit contrôles, dit sanctions malheureusement. Et des sanctions dissuasives.

    Pas une semaine sans que l’on apprenne que tel grand groupe, ou banque a payé une amende pour avoir été pris la main dans le sac. Est ce que ça les empêche de recommencer ? Sans compter tous ceux qui ne sont pas pris.
    Combien de conflits d’intérêt, de cas de corruption,…

    De nos jours, si le contrôle était vraiment efficace, nous n’aurions pas ces lanceurs d’alerte, qui finissent en exil, en prison, licencié,…

    Donnons nous d’abord les moyens de contrôler, ensuite nous pourrons débattre du système à mettre en place qui profitera au plus grand nombre.

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    • RV // 14.10.2018 à 21h52

      Pour se donner les moyens de contrôler il faudrait nationaliser l’Etat.
      L’Etat a été largement privatisé, il sert les intérêts à court terme de quelques-uns.
      Certains parlent de VIe République.
      C’est bien le système qu’il faut changer, et c’est bien un nouveau système qui se donnera les moyens de ce contrôle que vous appelez de vos vœux.
      Les moyens de contrôle ne peuvent précéder la refondation des règles politiques.

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      • Vudenbas // 15.10.2018 à 13h37

        L’état ne devrait s’occuper que des fonctions régaliennes, ce qui, en l’état actuel des choses ne serait pas un mal.

        Pour changer le système, nous n’avons pas le choix que d’en passer par les urnes (pour l’instant), et surtout, il faudrait que nous retrouvions notre souveraineté, politique et financière (battre notre monnaie principalement). Une fois notre souveraineté reconquise, le débat politique, le vrai, pourra de nouveau s’exercer.
        Car aujourd’hui, les décisions économiques ne sont prises qu’en suivant des directives émises par des organes externes à la France, non élues, elles mêmes gangrénés par les lobbies. Et on nous fait croire que les débats portant sur des problèmes sociétaux sont vitaux pour nos existences. Alors qu’ils ne sont mis en avant que pour mieux nous « distraire », nous détourner des véritables problèmes mais également et peut être surtout pour nous diviser.

        Donc oui, table rase il faut faire, et si possible avant que cela ne se fasse de manière forcée et violente.

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  • Ardéchoix // 14.10.2018 à 13h01

    Donc pour savoir si l’économie européenne est-elle trop libérale ou pas assez ? Je regarde les infos publier par les russes lol.
    Aïe les journalistes français, vous avez encore assez de papier ? (dans les toilettes)

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    • Traroth // 15.10.2018 à 10h13

      Oui, parce que seuls des Européens peuvent parler de l’Europe. D’ailleurs, les Européens ne se risqueraient pas à émettre la moindre opinion sur la Russie, n’est-ce pas ? N’EST-CE PAS ???

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  • sergeat // 14.10.2018 à 13h08

    Le libéralisme de nos jours pour moi est:le capital risque son fric mais son profit s’il veut le peéréniser joue sur la variable d’ajustement du bilan qui est le salaire(d’où en jouant sur le societal féminisme=mettre les femmes au travail,droit de l’homme l’import de migrants…..)
    Le néolibéralisme n’utilise plus le capital uniquement mais surtout le pouvoir financier et par la ce sont les peuples ou des pays qui deviennent les variables d’ajustement des bilans.

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    • Gilbert Gracile // 14.10.2018 à 20h04

      le « libéralisme » est une escroquerie intellectuelle pour amuser la galerie. Il n’a jamais existé. Il existe le capitalisme, qui est un système par lequel une clique de possédants exploite et vassalise tout le monde. Le « libéralisme » c’est un peu la « social-démocratie » de droite. Un moyen-terme de façade dans les périodes où le capitalisme doit se négocier des soutiens dans la classe moyenne.

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      • Patrick // 15.10.2018 à 14h14

        non, c’est l’utilisation du terme « libéralisme » qui est une escroquerie pour dédouaner les gouvernements sociaux-démocrates de toutes leurs erreurs.
        C’est facile , on hurle au libéralisme , sous-entendu il ne faut surtout pas de libéralisme , donc plus d’état , plus de lois , plus d’impôts , plus …. plus … plus de tout ce qui nous a amené à la faillite.
        Et quand on sera encore plus en faillite , on pourra continuer à dire que c’est la faute au libéralisme..

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  • Michel LEMOINE // 14.10.2018 à 14h24

    Demander si l’Europe est trop libérale ou pas assez , c’est postuler que le mode de gestion est indépendant du mode de production (ou pour être plus clair que le capitalisme peut être libéral ou Keynésien indépendament de son état de crise). Mais c’est faux : s’il s’est fait Keynésien après la crise de 29, c’est qu’il ne pouvait plus être libéral. Et s’il est redevenu libéral, c’est que sa crise s’approndit et qu’il n’a plus d’autre choix que la fuite en avant.

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    • Gilbert Gracile // 14.10.2018 à 20h09

      d’accord avec vous… le « libéralisme » n’est qu’un des visages du capitalisme. De la « social-démocratie » de droite, si on veut 🙂
      Le capitalisme keynesien est entré en stagnation dans les années 1970, à la même époque que la « stagnation brejnévienne » en URSS. L’URSS, qui faisait jusque là jeu égal, n’a pas réussi à répondre à cette stagnation. De son côté, l’Occident a mis en place une cavalerie financière et de tertiarisation appelée « néolibéralisme »… on arrive à la fin de cette logique…
      On attend de voir ce qu’ils vont nous inventer maintenant. Je ne sais pas si ils ont une idée.

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    • Canal // 15.10.2018 à 07h23

      « … Et s’il est redevenu libéral, c’est que sa crise s’approndit et qu’il n’a plus d’autre choix que la fuite en avant. ».

      Autre hypothèse : le keynésianisme d’après-guerre a pansé les blessures et, ce faisant, ouvert le retour à l’état originel du capitalisme.

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      • Patrick // 15.10.2018 à 13h39

        autre hypothèse : le keynésianisme n’a jamais cessé .. sinon on se demande comment nous en sommes arrivés à 57% du PIB en dépense publique , un état et des ministères qui s’occupent de tout selon le grand principe : » ça coûte rien, c’est l’état qui paie « 

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  • Libraire // 14.10.2018 à 15h56

    Débattre sur la dose de libéralisme économique est une absurdité destinée à nous tenir en haleine.
    Les armes et les armées peuvent être des outils de domination de groupes sociaux sur d’autres groupes sociaux, mais contrôlés par les États démocratiques et avancés elles en restent à leurs rôles.
    Le libéralisme économique est une hérésie aux principes fondamentaux de fraternité et d’égalité sous prétexte d’exacerber la liberté pour le capital uniquement.
    Nous avons là un outil de domination d’un groupe social sur les autres groupes sociaux, non contrôlé par l’État, mais qui au contraire contrôle les États. Ce qui n’est pas son rôle.
    La question est: » les États européen doivent-ils enfin se décider à contrôler leurs propres économies, tout en laissant une place à la possibilité de la libre entreprise, mais sans autoriser les entrepreneurs et les financiers (les usuriers) à faire la loi? »

    Le niveau de ce 1°débat m’a paru assez bas. Le débat suivant de Taddeï sur la culture a confirmé ce point de vue, je ne perdrai pas plus de temps devant la télé russe que je n’en le perd devant la télé occidentale!

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    • Patrick // 15.10.2018 à 13h44

       » les États européen doivent-ils enfin se décider à contrôler leurs propres économies  » , c’est déjà le cas , ils s’occupent de tout ( et de rien ), ils pompent du fric de partout pour le redistribuer n’importe comment et ils enchainent tous les déficits, à l’exception de l’Allemagne qui a un mode de gestion à l’opposé de tout le monde, ce qui lui permet de dominer les autres.
      Donc en faisant tout et n’importe quoi , tout en souhaitant conserver des électeurs , les gouvernements successifs se sont endettés auprès des financiers et sont maintenant tenus par les c…

      Voilà comment une politique anti-libérale finit par mettre en esclavage les populations , par l’intermédiaire de la dette.

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      • Tunkasina // 17.10.2018 à 00h48

        En effet, c’est ce qui arrive quand les citoyens oublient que l’État, c’est d’abord eux. Il sont là a attendre le dernier produit-politique qui va se vendre à eux…. C’est ridicule. ils consomment du débat politique comme de la télé-réalité, et ensuite, se plaignent que les décision soient court-termistes et manquent de vision de la société au sens large.

        De toute façon, avec des gens en CDD de 5 ans, faut pas se leurrer, ils en ont rien à foutre du lendemain.

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  • calal // 14.10.2018 à 17h51

    Ce debat illustre bien la crise dans le monde capitaliste occidental actuel: d’un cote todd et delaume ,les « trumpistes » de l’autre bavarez et Azihari les « mondialistes bruxellois clintonnien ».
    Ces deux capitalismes, le liberal et le neoliberal sont d’accord sur le fait que l’on produise de la richesse de facon privee, que chacun se bouge comme il veut pour s’elever.Puis qqun arrive au sommet de son art,que ses qualites lui ont fait atteindre une position strategique ou il domine tous les autres.Si le dominant choisit de se reposer, de vivre de sa rente (meritee par son travail anterieur ou herite) pas de probleme pour les deux capitalismes.Mais si ce dominant choisit d’abuser de sa position dominante pour empecher les autres de le rejoindre ou de le depasser,le liberal reclamera l’intervention regalienne de l’etat tandis que le neoliberal l’encouragera voir meme lui permettra de corrompre les lois et d’utiliser la force publique pour maintenir sa domination.Le probleme du neoliberalisme c’est qu’il bride l’innovation et conduit a des tensions internes et externes .

    Illustration: dans les usa de trump, certains reclament l’application des lois anti trust pour demanteler google accuse de censurer les mots cles « conservateurs » et de mettre en avant les mots cles « progressistes ».Tandis que l’ue met des lois « anti fake news ».

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    • Gilbert Gracile // 14.10.2018 à 20h17

      je crois que vous vous faites une énorme illusion sur ce que fut le capitalisme avant sa phase néolibérale… vous me faites penser à quelqu’un qui nous parlerait du « bon vieux temps » de la mafia sicilienne pour mieux conspuer les nouvelles mafias albainaises ou je ne sais quoi… Mais le principe est exactement le même ! Le capitalisme a toujours eu pour but de vampiriser les autres. Tout est une question d’habillage et de couleur de la cravate. Vos bons « libéraux d’autrefois » sont les toritonnaires qui ont fait la Françafrique et le Plan Marshall, après avoir fait la colonisation et la guerre (les mêmes !). Et je ne vous parle pas du 19ème siècle, dont le « capitalisme de grand-papa » a débouché directement sur la 1ère Guerre Mondiale…

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      • calal // 14.10.2018 à 21h39

        oui le « neoliberalisme » est un mot pour cacher le changement d’echelle de ce capitalisme rentier qu’en france on nommait « la droite de l’argent ».Et effectivement ce changement d’echelle ou ce capitalisme devient mondial car il est plus facile pour lui de conquerir de nouveaux marches plutot que d’innover s’est deja passe et a effectivement conduit a la colonisation puis aux deux guerres mondiales. Et c’est pourquoi je mets mon espoir en Trump et les us pour revenir a un capitalisme liberal qui innove plutot que de declencher la 3eme guerre mondiale.

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      • Patrick // 15.10.2018 à 13h47

        La Françafrique était juste le délire d’expansion des politiciens, la volonté de créer un empire pour diffuser nos valeurs universelles .
        Pas mal de gens en ont profité pour d’enrichir , ce fric ayant ensuite servi à financer des politiciens prêts à les aider. N’oublions pas quelques dictateurs africains qui se servaient des mêmes moyens et des mêmes politiciens pour asseoir leur pouvoir , avec distribution de valises de billets.

        Toujours rien de « libéral » dans tout ça.

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        • Tunkasina // 17.10.2018 à 00h52

          « la volonté de créer un empire pour diffuser nos valeurs universelles . »

          Dans quelles fables ? A aucun moment l’idée de départ n’a été cela. A la renaissance, l’objectif était clairement d’avoir le plus de terrain et de richesses possible, en concurrence avec les autres états de l’Europe. Le vernis idéologique, c’était pour les quelques esprits chagrins;

          Et d’ailleurs, dans une Europe en état de guerre permanent, il aurait été impossible qu’il en soit autrement.

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  • calal // 14.10.2018 à 18h55

    Le capitalisme neoliberal a pris le controle des instances supranationnales comme l’ue afin d’etendre et de perenniser sa domination. Le capitalisme liberal reprend le pouvoir chez les anglo saxons.

    illustration : google
    aux usa, ils sont menaces d’abus de position dominante et on parle de le demanteler.
    en europe,on veut juste qu’ils paient plus d’impots,c’est a dire que derriere les etats il y a les dominants qui exige que le rival se soumette et paie tribut.Parce que faut pas rever, les impots que google paiera, serviront a payer les interets de la dette, pas a construire un nouvel hopital…

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    • Gilbert Gracile // 14.10.2018 à 20h18

      savez-vous que la colonisation de l’Algérie décidée aux frais du contribuable en 1830 par le très légitimiste Charles X, c’est déjà la « cartélisation » de l’Etat français par les capitalistes émergeants ?

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    • JBB // 14.10.2018 à 23h17

      Je vous rassure, les impôts ne servent pas à rembourser la dette, ni le capital ni les intérêts.

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  • Serguei // 14.10.2018 à 19h55

    Excellent débat! Bravo à Frédéric Taddeï et à la RT!

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  • Renaud // 14.10.2018 à 21h09

    Pour rebondir sur la conclusion faite par E. Todd que j’écoute toujours avec grand intérêt : non ce ne sont pas les Anglais qui sont du côté de la liberté politique, c’est la Suisse et son modèle – confédéral -.
    Étudiez bien le modèle territorial Suisse, c’est une démocratie presque indestructible, car le – Principe de Subsidiarité-, le vrai, y est appliqué parce que la politique en Suisse marche – de bas en haut – et pas du tout de haut en bas qui est le « modèle » incrusté, hélas, dans nos cervelles…
    Ferghane Azhiari aurait presque raison (sauf son apologie un peu fanatique de la mondialisation). De nombreux pays pauvres sont effectivement sortis en grande partie de la pauvreté grâce à la mondialisation, mais une mondialisation issue du modèle occidental. Mais ce type de mondialisation louée par Azhiari est ravageuse de l’environnement.
    C’est ainsi que l’environnement et l’écosystème sont les grands absents de ce débat, alors que, justement, la planète frappe de plus en plus à la porte et qu’on fait semblant de lui ouvrir…

    Ce qui a été dit sur la monnaie est juste et coiffe tous les sujets de ce débat.

    Ces dernières décident qui et quoi l’on va financer et non plus les politiques dont on voit les portraits changer mais il n’y a jamais de changements dans leurs soit-disant politiques qui est pour l’essentiel une – seule – politique qui applique le diktat des tenants du mondialisme, donc de la mondialisation. Le « pouvoir », le vrai, qui ne dit pas son nom, est — en amont du politique —.
    Ce sont, au final, les faiseurs et les contrôleurs de monnaie, désormais plus puissants et déterminants que les « politiques » devenus l’exécutif des sphères financières.
    L’urgence est que les producteurs (vous, moi, etc, etc….) sont les – seuls – qui donnent sa valeur à la monnaie puissions prendre le contrôle de la monnaie (quelque soit sa forme et sa technique), de – notre monnaie – et pas celle des banques.

    —> Regardez les vidéos de — Gérard Foucher —.

    Excellent communicateur et pédagogue, Gérard Foucher a très exactement compris ce problème décisif entre tous.

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    • Patrick // 15.10.2018 à 13h51

      De nombreux pays sont sortis de la misère en exportant vers les pays occidentaux, en cas de cris majeure en occident leurs exportations vont s’effondrer et ils retourneront dans la misère.
      Quand vos clients sont en faillite , vous faites rarement de bonnes affaires.

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  • christian gedeon // 15.10.2018 à 13h26

    la question, est à la fois amusante et pertinente…amusante,parce qu’Olivier Todd persiste contre vents et marées à parler d’économie « européenne « . C’est fou quand même…comme quoi la fausse idée européenne, uesienne en fait,continue à faire des ravages. Il n’y a en fait pas d’économie européenne,mais une économie obligatoire imposée par l’Ue et ses diverses commissions sur le territoire physique de l’Europe et aux peuples des pays de ce territoire physique. Et imposée par le Terreur financière,mise en place,cocorico,par le trio infernal Delors,Lamy,Camdessus,eh oui! Il y a donc déjà dans la question elle même un contresens,ou plutôt un non sens,puisqu’on parle de quelque chose qui n’existe pas. Pertinente,malgré elle pour le libéralisme. Pour ce qui est du assez libéral ou pas assez libéral, il faut faire une distinction nette entre « les gros « pour simplifier, les « moyens »,et les « petits ». Pour les gros,merci msieur, tout va bien du point de vue libéral…des bénéfices en hausse constante,des impôts en baisse régulière. Pour les petits,nous en somme presque au panem et circenses,appelé pompeusement traitement social du chômage et patin couffin. Pour les moyens,le libéralisme est juste un mirage. Taxés,compressés,dépouillés,harcelés,emmerdés,dénigrés dans leurs convictions d’appartenir à une nation qui n’est pas fongible…normal,ils sont les gros contributeurs,dans la masse. Ils financent la « ‘paix sociale » et les dividendes de ceux qui ne payent pas ou presque d’impôts.Ils vont fournir,et de plus en plus,les gros bataillons de ce qu’on appelle avec mépris les populistes. Et ce dans tous les pays de l’Europe. Non,vraiment la question et les réponses de M. Todd,que j’aime bien,sont complètement à côté de la plaque.De temps en temps,il faut savoir descendre de son Olympe.

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  • RV // 15.10.2018 à 13h34

    Bonjour

    voici un réquisitoire contre le libéralisme
    https://francais.rt.com/opinions/54572-fable-liberalisme-qui-sauve-monde
    qui s’inscrit en faux, exemples à l’appui, contre l’assertion de Ferghane Azhiari

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  • Gesse // 15.10.2018 à 15h24

    Je ne comprends pas la plupart des prises de position négatives ou qui cherchent en deux mots à faire part de leur vérité. On dirait qu’il est difficile d’entendre différents points de vue que j’estime pour ma part très intéressants, même s’ils ne permettent pas d’entrevoir le bout du tunnel. Il manquait probablement le point de vue défendu par les tenants de « l’effondrement » (écologique, mais bien plus encore) qui peut indiquer une autre grille de lecture (ou une de plus) aux impasses actuelles. Mais ce sera sans doute pour un débat suivant. Quant à l’idéal de la confédération suisse, il semble un peu ignorer les particularités de ce conféti qui a surtout profité de la misère du monde depuis 1848.

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  • openmind // 15.10.2018 à 20h42

    Plus je regarde Taddeï sur la photo et plus je pense aux Rolling Stones…

    Enfin une émission posée où chacun peut développer son argumentaire sans se faire schopenhaueriser par les autres.

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  • christian gedeon // 16.10.2018 à 22h50

    Quelle journée! je viens de finir le dernier opus de Thomas Porcher…qui se dit hérétique. ben moi,je ne le brulerais pas,même pas un peu avec une petite allumette. Sur la dette et l’analyse de sa vraie nature et de soutenabilité,bof,rien de bien nouveau. Ca fait quand même un bail que plus personne n’est dupe de l’utilisation politico-financière de la dette et du transfert continu du patrimoine de l’état et donc de tous vers le patrimoine quelques uns et des banques « il faut rembourser la dette et patin couffin « . N’importe quel économiste du dimanche sait ce qu’il en est de la privatisation des autoroutes(de leur bradage ) du Mont Blanc et de son tunnel et patin couffin. Et c’était déjà pour les mêmes pseudo raisons. Donc rien de nouveau sous le soleil. Mais là où j’ai bien rigolé,c’est quand le plus sérieusement du monde,il veut un état qui ne brade pas ses biens,un état fort et patin couffin,et qu’il dit que çà,c’est de l’économie de gauche. C’est tellement risible de voir ce freluquet s’approprier les valeurs gaullistes,alors que c’est la mitterandie qui abradé le pays,que j’en ris encore en écrivant ce post…comme disait Audiard,çà ose tout et c’est même à çà qu’on les reconnait! mais quel toupet! çà laisse les bras ballants!

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