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16.juillet.201916.7.2019 // Les Crises

Seul un « changement de système » peut éviter un changement climatique catastrophique, nous disent les scientifiques

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Source : Medium, Nafeez Ahmed, 12-10-2017

Source : Flickr (kris krug)

Si on veut que le monde ait une chance sérieuse de limiter le réchauffement de la planète à 2°C pendant ce siècle, limite convenue au niveau international, la transition vers les énergies renouvelables devrait se faire beaucoup plus rapidement que ce qui est prévu par les efforts actuels, selon une nouvelle étude dans la revue Science.

Cette étude, réalisée par des scientifiques des universités de Manchester, Sussex et Oxford, et publiée le 22 septembre, conclut que pour respecter les engagements pris en matière d’émissions de carbone en vertu de l’Accord de Paris, les gouvernements du monde entier doivent initier des changements rapides et simultanés dans des secteurs clés comme l’électricité, les transports, le chauffage, l’industrie, les forêts et l’agriculture.

Sans cette « sortie rapide et radicale des énergies fossiles », conclut l’article, nous ne pourrons pas maîtriser assez rapidement l’augmentation prévue des émissions mondiales de carbone. Les scientifiques s’accordent à dire que cela ferait inévitablement basculer le système climatique de la planète dans un dangereux réchauffement planétaire.

L’enjeu est de taille.

Un scénario de business-as-usual [maintien du statu quo, NdT] verrait une accélération des phénomènes météorologiques extrêmes; la perte de la majorité des récifs coralliens du monde, la disparition des grands glaciers de montagne; la perte totale de la banquise d’été de l’Arctique, de la majeure partie de la banquise du Groenland et la dislocation de l’Antarctique occidental ; l’acidification et le réchauffement des océans; la montée catastrophique du niveau des mers qui submergeraient alors les grandes villes de Londres à New York; l’effondrement de la forêt amazonienne et l’érosion du permafrost arctique; pour ne mentionner que quelques-unes des conséquences.

Un autre article dans Science Advances mentionne également que notre trajectoire actuelle d’émissions de carbone pourrait déclencher une extinction planétaire massive après 2100, qui se poursuivrait au cours des siècles et des millénaires suivants.

Mais ce n’est pas forcément la fin du jeu. Dans le cadre de l’Accord de Paris, les pays ont accepté de « poursuivre leurs efforts » pour limiter le réchauffement climatique à environ 1,5°C, ce que les scientifiques considèrent comme un objectif plus sûr. Une étude antérieure de Nature Geoscience précise que nous avons encore le temps d’empêcher une augmentation de 1,5°C – un délai allant peut-être jusqu’à 20 ans aux taux d’émissions actuels.

Certains, dont Breitbart, affirment que le document de Nature veut dire que le réchauffement de la planète ne se produit pas aussi rapidement qu’on le pensait jusque là, ce qui donne l’impression que nous n’avons pas besoin de limiter les émissions aussi rapidement. C’est faux. En réalité, la conclusion du document est que si rester à 1,5°C « n’est pas encore une impossibilité géophysique », il faudra encore beaucoup plus de volonté politique et des efforts de modération plus soutenus. Le document recommande une diminution drastique des émissions et ce, immédiatement pour atteindre zéro d’ici 2080.

La nouvelle étude de Science étaye cette conclusion avec plus de précisions sur ce qu’il convient de faire exactement pour réussir ce type de décroissance : partout dans le monde, nous devrons tripler le taux annuel d’amélioration de l’efficacité énergétique, rénover des bâtiments entiers, passer presque exclusivement à la voiture électrique, et finalement produire 95 % de toute l’électricité à partir de sources à bas carbone. Tout cela d’ici 2050.

C’est une tâche herculéenne, quelle que soit la méthode. Et pourtant, la nouvelle étude soutient que non seulement une transition aussi rapide est techniquement réalisable, mais qu’elle pourrait améliorer la qualité de vie de millions de personnes.

Les auteurs mettent en garde, les progrès actuels sont beaucoup trop lents. Ils soutiennent que les chercheurs en climatologie, les décideurs politiques et les modèles actuels de transition ont tendance à adopter une approche beaucoup trop fragmentaire, se concentrant « sur une seule pièce du puzzle de la transition vers des émissions bas carbone, tout en évitant bon nombre des points cruciaux du monde réel qui permettraient d’accélérer les transitions. »

Cette approche incohérente nous conduit vers la catastrophe. Le professeur Benjamin K. Sovacool de l’Université du Sussex, coauteur de l’étude, a déclaré : « Les taux de changement actuels ne sont tout simplement pas suffisants. Nous devons accélérer les transitions, augmenter leur rythme et élargir leur portée. »

Cela ne peut se faire qu’avec de nouvelles approches de la décarbonatation, que les auteurs définissent comme quatre étapes clés.

Étape 1 : Changer le système dans sa globalité, pas seulement ses composantes

L’étude exhorte les décideurs politiques, les investisseurs et les scientifiques à se focaliser sur les « systèmes socio-techniques », définis comme « la combinaison interdépendante de technologies, d’infrastructures, d’organisations, de marchés, de réglementations et de pratiques des utilisateurs ». Tout cela fonctionne ensemble pour répondre à des besoins sociaux importants, tels que la mobilité personnelle.

Le défi majeur est que cela fait plusieurs décennies que les « systèmes socio-techniques » dépendants des combustibles fossiles se développent. Ils sont maintenant devenus résistants au changement parce que leurs composants eux-mêmes ont « co-évolué » d’une manière conduisant à l’auto-renforcement.

Selon les auteurs, pour dépasser ce problème, il faut des changements simultanés à plusieurs niveaux. Les innovations technologiques de niche dans des secteurs spécifiques, qui diffèrent radicalement du « système dominant existant », doivent être encouragées par un soutien politique plus substantiel. Cela devrait s’accompagner d’efforts visant à affaiblir le système existant, à faire converger les innovations avec d’autres technologies clés et à favoriser les « processus sociaux, politiques et culturels » qui facilitent leur adoption rapide.

Le point essentiel de cet argumentaire n’est cependant pas d’amener les gouvernements à travailler ensemble. Il s’agit plutôt d’essayer de faire comprendre aux gouvernements qui ont déjà signé l’Accord de Paris qu’ils ont besoin d’une approche beaucoup plus « globale ». Bien que cela n’augure rien de bon si un pays comme les États-Unis se retire de l’Accord de Paris, cela n’empêche pas les États locaux comme la Californie d’adopter la démarche proposée par l’étude pour favoriser des changements rapides à leur propre niveau.

Étape 2 : Associer les technologies pour les renforcer

En s’appuyant sur cette argumentation, l’étude montre que lorsque différentes innovations technologiques sont associées pour créer une nouvelle façon de faire les choses, chacune des technologies distinctes s’en trouve renforcée. Les auteurs préconisent un rapprochement plus efficace des technologies qui produisent de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie solaire photovoltaïque (PV) et les éoliennes, sans oublier les technologies complémentaires de stockage de l’énergie, de gestion de la demande, de réseaux intelligents, etc.

Des configurations permettant de relier les véhicules au réseau, par exemple, pourraient permettre aux batteries de véhicules électriques (VE) de se connecter directement au réseau, de lui envoyer la charge électrique et d’adapter le taux de charge en fonction de la demande. Cela pourrait compenser le problème d’intermittence du vent et du soleil (le vent ne souffle pas toujours et le soleil ne brille pas toujours) grâce à l’« équilibrage de charge » : pendant que les VE sont connectés au réseau, ils stockent l’électricité excédentaire pendant les périodes de faible demande et la libèrent lorsque la demande augmente.

En mai 2016, Nissan et Enel ont lancé au Royaume-Uni un projet pilote de véhicule connecté prouvant que même si le concept n’existe encore qu’à petite échelle, l’intérêt commercial existe. L’étude estime que des projets comme celui-là pourraient rapidement prendre de l’ampleur si les gouvernements, les entreprises et la société civile collaboraient plus étroitement pour surmonter les freins à l’adoption.

Étape 3 : Réveiller les gens et les entreprises

L’étude reconnaît qu’une accélération de la transition n’ira pas sans une acceptation sociale sans réserve. Cela signifie qu’il faut sensibiliser les gens aux avantages sociaux, économiques et culturels considérables qui découleraient d’une transition bas carbone.

Malheureusement, dans la pratique, il s’agit d’un domaine où les progrès semblent presque inexistants. L’an dernier, un sondage Pew a révélé que le nombre d’Américains qui croient que l’activité humaine est à l’origine des changements climatiques était minoritaire, soit 48 %, niveau pratiquement inchangé par rapport à il y a six ans.

L’étude ne présente que peu de recommandations politiques spécifiques sur la façon dont les décideurs politiques ou d’autres parties prenantes peuvent améliorer cette situation désastreuse. L’une des idées concrètes prônée par l’étude est de faire travailler les nouvelles industries « vertes » émergentes de manière plus cohérente pour former des coalitions politiques qui pourraient alors servir de contrepoids face aux intérêts du pétrole, du gaz et du charbon.

Dans sa conclusion, l’étude précise également qu’une transition rapide exige des entreprises qu’elles prennent conscience des risques financiers énormes qu’elles encourent en refusant d’assainir leurs chaînes d’approvisionnement dépendant des combustibles fossiles. On aura peut-être plus de chance sur ce plan là. Les compagnies de pétrole, de gaz et de charbon sont déjà poursuivies en justice pour leur rôle dans la dénégation et l’aggravation des dommages considérables causés par le changement climatique.

Comme l’a fait remarquer récemment le professeur Jeffrey Sachs, directeur du Center for Sustainable Development de l’Université Columbia, il ne s’agit là que d’un avant-goût de ce qui les attend, et les géants pétroliers pourraient bien subir le même sort que les géants du tabac.

Étape 4 : Éliminer progressivement le vieux système

La conclusion majeure de l’étude est la nécessité d’intensifier des efforts des décideurs politiques tant au niveau local, qu’étatique et national. Les gouvernements devraient être plus volontaristes en soutenant leurs engagements par une législation concrète.

Les décideurs peuvent, par des mesures politiques intransigeantes, imposer par la contrainte que les technologies obsolètes et dangereuses soient progressivement abandonnées. Au Royaume-Uni, par exemple, le Clean Air Act de 1956 a conduit les villes à créer des zones sans émission de fumée où l’utilisation du charbon a été interdite.

L’étude a vanté des récentes annonces faites par les gouvernements français et britannique pour éliminer progressivement les voitures à essence et diesel d’ici 2040 – un exemple convaincant quant à la rapidité avec laquelle ces changements pourraient se produire.

Le constat ultime est qu’il est encore possible d’éviter un réchauffement climatique dangereux. Si l’humanité relève le défi, nous pourrions tout en même temps éviter les catastrophes et créer un monde meilleur pour tous.

Pourtant, il ne suffit pas de signer des engagements ambitieux en matière d’émissions pour y parvenir. Pour tenir ces engagements, les gouvernements, les investisseurs, les entreprises et les communautés qui prendront conscience de l’ampleur du défi devront travailler ensemble pour changer le mode de fonctionnement de l’ensemble de nos « systèmes socio-techniques ».

Nafeez Ahmed est journaliste d’investigation, primé depuis 16 ans et créateur d’INSURGE Intelligence, un projet de journalisme d’investigation d’intérêt public financé par le public. Il est chroniqueur ‘Changement de Sytème’ à Motherboard de Vice. [ Lancé par Vice, Motherboard est une référence aux Etats-Unis dès lors qu’il s’agit de parler technologie et de son impact sur la société NdT]

Son travail a été publié dans The Guardian, VICE, Independent on Sunday, The Independent, The Scotsman, Sydney Morning Herald, The Age, Foreign Policy, The Atlantic, Quartz, New York Observer, The New Statesman, Prospect, Le Monde diplomatique, Raw Story, New Internationalist, Huffington Post UK, Al-Arabiya English, AlterNet, The Ecologist, Asia Times, entre autres.

Par deux fois Nafeez a figuré sur la liste de l’Evening Standard de Londres des 1000 personnalités les plus influentes et s’est vu décerner le prix Project Censored Award for Outstanding Investigative Journalism en 2015, le prix Routledge-GCSP en 2010 et le Premio Napoli (prix de Naples – le prix littéraire italien le plus prestigieux créé par décret du Président) en 2003

Son dernier ouvrage Failing States, Collapsing Systems : BioPhysical Triggers of Political Violence (Springer, 2017) est une étude scientifique sur la façon dont les crises climatique, énergétique, alimentaire et économique sont à l’origine des échecs des États dans le monde.

Source : Medium, Nafeez Ahmed, 12-10-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

chr bernard // 16.07.2019 à 08h26

« passer presque exclusivement à la voiture électrique »…
A partir de là, j’ai arrêté de lire …

116 réactions et commentaires

  • Shock // 16.07.2019 à 07h36

    Oui, le gaz carbonique est un gaz à effet de serre.
    Oui, plus son taux est élevé dans l’atmosphère, plus la planète se réchauffe (en simplifiant).
    Non, le gaz carbonique n’est pas une pollution.
    Oui, la planète au cours de son histoire a connu des périodes beaucoup plus chaudes avec des taux de gaz carbonique plusieurs fois supérieurs au taux actuel.
    Oui, sans l’augmentation du taux de gaz carbonique, une nouvelle période glaciaire est possible (comme le glacier du Rhône avançant jusqu’à Lyon par le passé).
    Oui, un doublement du taux de gaz carbonique (préindustriel: 280 ppm) devrait entraîner une augmentation de la température moyenne de 5°.
    Non, le réchauffement n’est pas défavorable à la biodiversité, c’est la pullulation humaine qui l’est.
    Oui, le réchauffement sera favorable pour la Russie, le Canada, la Scandinavie et l’Alaska et défavorable pour d’autres.
    Non, changer de société, il ne faut pas rêver: les hydrocarbures sont la clé du pouvoir. Qui va y renoncer?
    Oui, tout le pétrole, tout le gaz et tout le charbon qui pourront être extraits le seront et seront consommés.
    Oui, tout le reste est propagande pour multiplier les taxes qui ne pressurent que les plus pauvres.

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    • charles // 16.07.2019 à 09h54

      > Non, le réchauffement n’est pas défavorable à la biodiversité, c’est la pullulation humaine qui l’est.

      j’ai un doute. un refroidissement protégerait les espèces les plus capable à survire à ces conditions, un réchauffement, comme lors d’une fièvre, amha, à plutôt l’effet de tout nettoyer. Ne prenons pas de pari, je crois malheureusement que nous obtiendrons la réponse bien assez tôt.

      > Oui, le réchauffement sera favorable pour la Russie, le Canada, la Scandinavie et l’Alaska et défavorable pour d’autres.

      Pas si sûr. russie/ canada/ alaska sont des sols très particuliers et ils ne vont pas se stabiliser en quelques dizaines d’années de réchauffement, il semble plus raisonnable de tabler sur une centaine d’années ou deux, ce qui ne saurait satisfaire à l’insatiable besoin de rendement immédiat. M’enfin, on verra..

        +10

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    • christian gedeon // 16.07.2019 à 10h57

      Ben c’est bien dit…c’est bien la pullulation humaine qui est le plus grand danger pour la biodiversité ( homme compris).
      2,5 milliards en 1950, 8 milliards en 2019. Voilà,c’est tout. Y a rien d’autre à dire. Tout le reste est (presque) du baratin. Et je suis toujours surpris de lire ou d’entendre qui ne veulent tout simplement pas voir. C’est l’autruchisme « climatique ».

        +22

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      • Loxosceles // 16.07.2019 à 13h52

        Le climat est l’arbre qui cache la forêt de la surpopulation, mais si vous parlez de surpopulation vous êtes automatiquement suspect de malthusianisme (vous voulez exterminer les gens), et on vous répondra qu’on peut nourrir 12 milliards d’êtres humains (selon des chiffres abstraits qui ne tiennent pas compte des contraintes réelles et des implications concernant la malbouffe généralisée). Et comme on a triplé en 70 ans, dans 70 ans ce n’est pas 12 milliards qu’il faudra nourrir mais entre 20 et 25 (si on suit la même logique que ces chiffres déconnectés du réel).

        Personnellement je pense de toute façon que la population s’auto-régulera dans la souffrance avant les 10 milliards… Accusera-t-on encore le climat quand on ne pourra plus globalement supporter les contraintes de la civilisation mondialisée ? On l’accuse déjà de vider des lacs qui le sont par les retenues d’eau et les besoins en irrigation, on l’accuse d’inondations qui sont en réalité causées par la détérioration des sols due à l’agriculture productiviste, j’en passe et des meilleures.

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        • Shock // 17.07.2019 à 07h00

          « (vous voulez exterminer les gens) »

          Bien sûr que non. Il suffit de voir ce qui se passe au Japon. Avec un bilan migratoire nul, la population diminue d’elle-même. La même politique en Europe aurait le même résultat. Mais voilà une politique impérialiste et un capitalisme débridé et agressif ont besoin d’une croissance démographique.

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      • Js2b // 17.07.2019 à 16h41

        Voilà qui est ben vrai, tu dieux…
        Et c’qui est ben vrai aussi ç’est que la  » pullulation humaine » coïncide avec la pullulation technologique et pétrolifère, très cher!!! Et le confort en somme…Et de toujours plus de confort…cad de croissance…
        Donc, soit on décroît en bonne entente et en ordre et on s’y colle tous, afin de limiter notre confort à tous les étages, de limiter surtout la fonte de toutes nos réserves naturelles et l’augmentation de la température qui sont certainement liées.

        Nous sommes les occupants d’un monde à la dérive qui a vécu l’extinction de bien des civilisations et les disparitions de très nombreuses espèces vivantes ces quarante dernières années.
        Cela montre, entre autres que le pronostique, en ce qui nous concerne, est bien mal engagé, au regard des milliars d’humains qui attendent leur part de confort et de ceux qui ne sont pas prêts de leur céder.

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    • R. // 16.07.2019 à 11h37

      « Non, le gaz carbonique n’est pas une pollution. »
      En fait il faut distinguer « polluant » de « pollution »; le CO2 n’est pas un polluant, OK
      Cependant, toute substance peut être une pollution: une pollution est une perturbation des écosystèmes et donc une quantité importante de CO2 est une pollution.
      Cette perturbation écosystèmique ne passe pas nécessairement par un « empoisonnement »; ainsi le déversement d’eau plus chaude dans une rivière est une pollution. L’agriculture est une pollution (même bio).
      Le réchauffement est défavorable à la biodiversité, mais c’est à cause effectivement de la pullulation humaine et plus particulièrement du morcellement des paysages qui est un frein important à la mobilité des espèces. La vitesse du réchauffement est déjà un facteur de perte de biodiversité important mais il est amplifié par la surpopulation.

        +10

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      • Loxosceles // 16.07.2019 à 13h55

        « Cependant, toute substance peut être une pollution: une pollution est une perturbation des écosystèmes et donc une quantité importante de CO2 est une pollution. »

        Donc l’humain est une pollution.

        Je ne sais pas si vous assumez cette posture, mais rendez-vous compte que c’est ce qu’implique sémantiquement votre propos.

        Mais après tout, pourquoi pas.

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      • Shock // 17.07.2019 à 07h07

        « Cependant, toute substance peut être une pollution: une pollution est une perturbation des écosystèmes et donc une quantité importante de CO2 est une pollution. »

        C’est quoi « une quantité importante de CO2 »? A certaines périodes géologiques, ce taux a été un multiple du taux actuel. Et les écosystèmes se portaient autrement mieux qu’actuellement avec des écosystèmes autrement importants et diversifiés jusqu’aux pôles.

        D’accord pour le reste.

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    • Fabrice // 16.07.2019 à 12h42

      Désolé de vous contredire ce n’est pas la pullulation de l’homme qui pose problème, ce sont la surexploitation des ressources pour satisfaire un système économique donné qui est cause de la situation.

      La terre peut accueillir les dix milliards d’humains mais pas dix milliards d’humains qui consomment et/gâchent, détruisent, polluent leur environnement , comme 20 humains chacun.

      C’est la vérité de la situation votre démonstration est également du sophisme (et la mienne je reconnais mais plus exacte) .

        +23

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      • Pepe // 16.07.2019 à 14h40

        Le problème est plus complexe que nous le pensons. Nous sommes nés dans ce système dit capitaliste qui existe depuis plus de 200 ans. Nous nous y complaisons de façon inconsciente. Il nous apporte nos pilules de bonheur « matérialistes ». Il agit comme une drogue. Ce modèle occidental, tout le monde en veut, même le peuple chinois. Henry-David Thoreau, au 19eme siècle, nous alertait déjà sur les conséquences d’un tel mode de vie sur la nature. Or, pour sortir aujourd’hui de cette ornière mortifère nous devons prendre conscience réellement du danger dans un premier temps et nous convaincre que nous pouvons vivre plus sobrement tout en ayant une vie sociale riche. La pyramide de Maslow qui exprime les besoins humains nous montrent que le système capitaliste nous maintient dans les zones d’insatisfaction, c’est à dire l’alimentaire, le sexe ou procréation, la sécurité. Or les zones de satisfaction ne sont pas investies à la juste mesure, soit les besoins de reconnaissance, d’appartenance et ainsi se diriger vers son épanouissement qui apporte bien plus de bonheur que de changer sa bagnole. Les possédants l’ont bien compris et nous maintiennent dans la société de consommation afin de garder le pouvoir. Nous ne nous révoltons pas car nous avons peur d’être exclu du système auquel nous sommes dépendants. Notre cerveau est programmé à vivre dans l’individualisme où chacun tente d’exister. Nous serions avisés de nous inspirer de l’organisation de la vie des abeilles, tant qu’il en reste.

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        • Bouddha Vert // 16.07.2019 à 22h49

          Je ne suis pas un capitaliste dans l’âme mais je pense que vivre en dehors de régions du monde où l’on ne trouve pas à manger pendant plusieurs mois de l’année a créé le capitalisme.
          Ce sont les pays proches des pôles, ou loin des tropiques, bref sous la contrainte alimentaire qui ont appliqué les règles nécessaires à leur subsistance.
          Par conséquent, même le communisme à partir du moment où il s’engage sur la voie du productivisme devient aussi néfaste que le capitalisme honni.

          Pour exemple, les abeilles ne peuvent survivre au dessus du Danemark, et contrairement aux abeilles nos désirs sont sociaux, donc mimétiques et pas génétiques, hormis le désir sexuel et celui de prendre soin de nos proches.

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          • Fabrice // 17.07.2019 à 07h02

            Bouddha vert le capitalisme est né des excès (pas du manque alimentaire) que l’on voulait placer pour des projets entre associés que l’on ne pouvait effectuer seuls ce qui en soit est une bonne chose à la condition que tous le monde y trouve son compte et que la machine finisse par s’emballer pour devenir du consommerisme destructeur puis du financiarisme fou.

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      • Dominique Gagnot // 16.07.2019 à 17h17

        Absolument.

        Marx a expliqué ça il y a 150 ans, mais c’est ici : « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS », en plus facile à lire. PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme

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      • Ouvrierpcf // 16.07.2019 à 18h55

        Quelle est la population de Monaco seule énergie est consommée a Monaco pour la climatisation mêmes questions pour l Inde la Chine ou mieux les camps de réfugiés palestiniens chiche on établit mes ratios et on fait appliquer COP 21

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      • Shock // 17.07.2019 à 07h41

        « votre démonstration est également du sophisme »

        Ce n’est pas tout de le dire, encore faut-il essayer de le démontrer. Ce que vous ne faites pas. Et à propos de sophismes, auriez-vous l’amabilité de me dire lequel?

        Votre sophisme est intéressant (inversion cause-conséquence), car vous n’avez pas compris que « ce sont la surexploitation des ressources pour satisfaire un système économique donné qui est cause de la » pullulation humaine. Les sociétés qui n’ont pas surexploité les ressources ne se sont pas mises à pulluler. Elles se sont adaptées à leur environnement sans le détruire. Les idéologies conçues dans le désert nous y mènent tout droit.

        Et désolé, mais il n’y a pas assez de cavernes pour abriter 10 milliards d’humains.

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    • bhhell // 16.07.2019 à 13h32

      Vous confondez opinion et faits scientifiques. Vous ne trouverez aucune étude soutenant cette thèse dans la revue Science. Vous ne véhiculez donc non pas des fait mais une opinion. En revanche, un fait, c’est le global dimming: la pollution produit des aérosols dans la haute atmosphère qui renvoient une part importante de la lumière. Cela induit une baisse importante de la température terrestre. Le phénomène n’est vraiment connu que depuis quelques années. 3 études ont été publiées dans Science en 8 ans, la 1ere d’entre elles par James Hansen lui même en 2011, montrant qu’une récession de l’activité humaine de seulement 35% entrainerait une hausse de température de 1 degré (les particules retombent en seulement quelques semaines). Ce qui veut dire qu’une dépollution accélèrerait le réchauffement climatique. Ce qui veut dire que le réchauffement est plus grave que prévu. C’est ce qui s’appelle une situation impossible. Si la surpopulation aggrave la destruction de la biodiversité, le réchauffement aussi. Réchauffement et acidité des océans ont détruit la moitié de la grande barrière de corail, par exemple. Et l’adaptation des sols à l’agriculture demande des temps géologique (présence massive de microbes spécifiques), dire le contraire est de la mauvaise science fiction. Les habitats terrestres sont très fragiles et une variation d’un degré peut-être leur être fatal. Mais si votre argument est de dire que la science véhicule de la propagande, vous achèverez de convaincre tout le monde

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      • Veloute // 17.07.2019 à 02h59

        Vous semblez confondre « fait » scientifique et « théorie » scientifique. L’étude de Hansen, que vous citez est une extrapolation mathématique, rien de factuel.
        Sur un plan épistémologique, votre propos est tout aussi une opinion que celle que vous éplinglez. Relire Karl Popper.

        En ignorant la différence essentielle entre « connaissance acquise » et « théorie », on prend le risque de ne professer qu’un scientisme. Exemple : Philippe Alexandre.

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      • Shock // 17.07.2019 à 07h26

         » Mais si votre argument est de dire que la science véhicule de la propagande, vous achèverez de convaincre tout le monde »

        Ainsi formulé, ce n’est pas mon argument. La science est une production sociale et dans ce sens elle n’est jamais neutre.

        Lors d’une conférence, j’ai eu la surprise d’entendre un mathématicien déclarer que le boson de Higgs était de la foutaise. En y réfléchissant je pense qu’il a raison. Sinon à quoi servirait le CERN? Capito?

        « Vous confondez opinion et faits scientifiques. »

        Non. C’est votre opinion et vous n’apportez aucun argument à l’appui de votre opinion.
        Certaines de mes affirmations sont des faits, d’autres des opinions. A vous de ne pas confondre.

          +1

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        • bhhell // 17.07.2019 à 08h34

          Une hypothèse scientifique qui fait l’unanimité de la communauté scientifique n’est un simple extrapolation mathématiques. 3 études sur le phénomène publiées en seulement 7 ans dans la revue scientifique la plus conservatrice au monde, dont les délais de publication sont au minimum d’un an et requièrent l’aval de la communauté scientifique, cela ne peut être balayé d’un revers de main. Une théorie scientifique peut bien sûr être remise en cause si des éléments nouveaux et contradictoires apparaissent. Mais en leur absence, elle a valeur de preuve (comme toute théorie scientifique, y compris celle de la relativité). Aucune étude n’est venue contestée le global dimming. L’interdiction de vol aux Etats Unis après le 11 septembre avait révélé empiriquement le phénomène avec une augmentation importante de la température aux Etats Unis (rien qu’en interrompant le transport aérien). En revanche, aucune étude ne montre qu’un réchauffement accéléré est favorable à la biodiversité. Si la planète a connu des périodes beaucoup plus chaudes, l’agriculture elle ne s’est développée que grâce à une stabilité climatique absolue pendant 10 000 ans (pas de variations de températures, celles du petit âge glaciaire sont infimes), bouleversée seulement depuis un siècle. Et ce réchauffement a rendu l’agriculture impraticable dans nombre de régions du monde. Le réchauffement rapide n’est pas compatible avec l’agriculture ni avec les habitats en général. Si les scientifiques sont unanimes à reconnaitre qu’un réchauffement de 2 degrés aura des conséquences catastrophiques, c’est pour cette raison.

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    • Océan de sagesse // 20.07.2019 à 08h56

      « Oui, la planète au cours de son histoire a connu des périodes beaucoup plus chaudes avec des taux de gaz carbonique plusieurs fois supérieurs au taux actuel. »
      Et donc il n ‘y avait pas de vie sur la planète puisque vous rajoutez plus bas
      Oui, un doublement du taux de gaz carbonique (préindustriel: 280 ppm) devrait entraîner une augmentation de la température moyenne de 5°.
      « Non, le réchauffement n’est pas défavorable à la biodiversité »
      Parce que vous croyez qu’avec 5 degrés de plus le monde animal va résister , que nos epèces ne vont pas etre remplacées par celles des pays chauds ?? ????
      Bref 51 demeurés ont liké n’importe quoi par peur du réel !!

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  • obermeyer // 16.07.2019 à 07h54

    C’est mal parti : il suffit de constater l’élévation des températures en Sibérie et en Alaska ( +6°) et ses conséquences dans l’hémisphère nord , le dérèglement des moussons et des pluies sur les récoltes …. L’article oublie de parler des boucles de rétroactions qui font qu’un phénomène en entraine d’autres en les amplifiant ( changement des courants marins dus aux écarts de salinité de l’eau en arctique ) . Les riches ne s’y trompent pas , ils achètent des domaines en Norvège , mais aussi en nouvelle Zélande pour se mettre à l’abri . les 2° sont déjà de l’utopie au vu des trajectoires prises , malgré les engagements hypocrites de la cop 21 . Ne surtout pas compter sur les politiques pour faire le boulot . Seule la FI propose un changement radical sur tous ces sujets , production échanges consommation . La bagnole électrique est un leurre . Seule solution : la frugalité dans tous les domaine et l’agriculture à l’ancienne .
    C’est mal barré pour nos descendants !

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    • Shock // 16.07.2019 à 09h29

      Les rétroactions peuvent être positives ou négatives. Exemple: plus chaud, plus de vapeur d’eau (= autre gaz à effet de serre), rétroaction positive, mais aussi plus de nuages, rétroaction négative.

      Les achats en Nouvelle Zélande sont faits pour se mettre à l’abri d’une 3me guerre mondiale: bunker, provisions, gardes, etc.

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    • Patrique // 16.07.2019 à 12h03

      Les observations faites montrent qu’on monte au rythme de 1,5° par siècle. Infirmant tous les modèles sauf un. mais comme c’est une modélisation qui vient de la science russe, elle n’intéresse aucun journaliste, politique et écolo français. les physiciens et mathématiciens russes ont pourtant largement montré leur savoir faire dans l’histoire de la science.
      En science, quand des modèles ne correspondent pas à la réalité observée c’est que les hypothèses des modèles sont fausses.

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    • Séraphim // 16.07.2019 à 13h49

      citez-moi un seul autre événement naturel à boucle rétroactive positive, qui irait donc contre la loi dite de Le Chatelier…

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      • Michel // 18.07.2019 à 11h44

        Aaaah, la loi de Le Chatelier…pour un système en équilibre donc.
        Mais voilà mon petit monsieur, la libération de CO2 et méthane dans l’atmosphère, c’est un forçage qui modifie l’équilibre radiatif de la planète.

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  • François Lacoste // 16.07.2019 à 08h10

    C’est certain, ça va chauffer…mais pas que le climat.

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  • Astap66 // 16.07.2019 à 08h13

    Je suis très réservée sur ces prescriptions: Passer à la voiture électrique ? Et les ressources en méteaux, et l’énergie pour les extraires ?
    Est-il envisageable de procéder à de massifs travaux d’isolation dans tous les logements ? La encore, avec quels composants ? Ou allons nous les chercher ?Et avec quel argent ? Déjà, le fond de réserve des HLM a été pillé par les grands banquiers.
    Et de l’isolation en continuant à faire des appart’hotel dans les grandes villes, et du tourisme de masse ? En autorisant quelques happy few à posséder des yachts qui polluent plus en quelques heures que je ne sais combien de véhicules diésel dont le moter tournerait pendant un an ?
    Et en jetant massivement les stocks, comme Amazon, en continuant à fabriquer des jouets en plastiques qui se jettent dès le lendemain pour des raisons marketing, comme Mc Donald, en continuant le gaspillage capitaliste ?
    Ne serait-il déjà pas plus efficace de faire durer ce que l’on a ? DE recommencer à réparer ? Ce qui nous conduit à nous interroger sur ceux qui doivent décider de la production, et comment ?….

      +44

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  • Fabrice // 16.07.2019 à 08h15

    Au rythme des changements peu importe les causes (sinon on va avoir les mêmes débats stériles qui paralysent tout) l’humain va devoir s’adapter, ceux qui habitent proche des côtes vont devoir prévoir des plans B car attendre une catastrophe c’est de la folie pure, le sentiment d’être en sécurité dans des zones où les terres sont au niveau de la mer voir en dessous est aberrant.

    Les constructions vont devoir tenir compte aussi de la multiplication des phénomènes climatiques autrefois exceptionnels devenir récurrents (tempêtes de grêle, tornades, tempêtes autrefois centenaires devenir décennales voir quasiment certainement annuelles voir moins http://video.lefigaro.fr/figaro/video/corse-les-images-impressionnantes-d-une-trombe-marine-a-bastia/6059304190001/).

    Il y a quelques années j’ai vu une tornade détruire toutes les toitures d’une ville comme la Charité sur Loire c’était « bénin « . Doit on attendre ou anticiper ? personnellement j’ai mon idée mais tenter de corriger le climat c’est bien mais nous préparer aux changements inéluctables est désormais une nécessité absolue.

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    • charles // 16.07.2019 à 09h58

      ce qui sera pas marrant c’est quand nos conduites de flottes etc péteront sous l’effet des conditions climatique. Ceci cumulé à l’effet d’asséchement des liquidités des états aura l’effet dévastateur de détruire le milieu social dans lequel nous vivons. et là on aura beau se mettre à l’abri, le manque d’eau potable est une pénurie très difficile à vivre.

        +3

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  • chr bernard // 16.07.2019 à 08h26

    « passer presque exclusivement à la voiture électrique »…
    A partir de là, j’ai arrêté de lire …

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    • Séraphim // 16.07.2019 à 13h53

      Surtout quand on sait, ne serait-ce qu’à la lecture des études de l’ADEME (peu soupçonnable car militant pour les ‘énergies nouvelles’) que les véhicules électriques produisent plus, oui plus, 1 fois 1/2 plus même, de particules pm2,5 que les voitures…diesel!!

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    • masstp // 18.07.2019 à 02h34

      Et personne ne propose de planter des arbres.
      Pourtant, en plus de diminuer les emmissions de CO2, il serait peut etre interessant de capter le CO2 deja present dans l’atmosphere
      On sait pourtant qu’il n’y a pas mieux qu’un putain d’arbre pour le faire.
      Ou est le slogan « plantez des arbres »?

        +6

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      • Océan de sagesse // 20.07.2019 à 09h20

        Si ls animaux disparaissent parce que les humains prennent leur place il n’ a bien entendu pas de place non plus pour les arbres !

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  • RGT // 16.07.2019 à 08h33

    De toutes façons, tenter à tout prix de trouver des « énergies alternatives à faible émission de carbone » est d’une bêtise incommensurable si les modes de vie et de con-sommation ne changent pas très rapidement.

    Je dirais même que si de nouvelles sources d’énergies « propres » à profusion et peu coûteuses sont découvertes ça ne fera qu’augmenter le problème et nous irons encore plus vite dans le mur.

    La principale question qu’il faut se poser est plutôt : Comment réorganiser nos vies pour qu’elles soient plus frugales en énergie ?

    Malgré les pleurs de tous les « progressistes » il faudra absolument abandonner nos gadgets NON VITAUX et se concentrer sur l’essentiel vital.

    Donc plus de smartphones, plus d’ordis, de bagnoles et d’autres moyens techniques qui sont apparus à partir du XVIIIè siècle.

    Il faudra se contenter de ne manger QUE des produits de saison ou des produits non périssables, obtenus à partir de méthodes 100% naturelles (ce qui sera un bienfait pour la santé) et accepter de diminuer la population, la longévité et les échanges commerciaux distants.

    Si nous continuons à gaspiller une énergie considérable à « promener » les biens autour de la planète le verdict sera immédiat : L’extinction de très nombreuses espèces nécessaires à l’équilibre écologique – pas que les abeilles, TOUS les autres êtres vivants même les plus honnis font partie intégrante de l’écosystème et sont nécessaires à la vie.
    Et à partir d’un seuil critique d’extinctions ce sera la chute finale que l’homme ne pourra pas éviter.

    Bienvenue en frugalité.
    Certains ne vont pas aimer.

      +37

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    • Domica // 16.07.2019 à 10h28

      L’homme et l’énergie, cette histoire est vieille de combien de millénaires ? 4, voir 6 ; l’homme a toujours accueilli la Vie et a fait des progrès considérable. L’homme du 21° siècle compte ses sous et créé l’extinction de masse ; mais ce n’est pas notre affaire ! La révolution énergétique adviendra tôt ou tard, tout dépend de la volonté dégagée pour cela, de la bonne volonté tout court et de la Confiance au lieu de la défiance, celle qui fait commettre toutes les erreurs ! … A bon entendeur …

        +1

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    • R. // 16.07.2019 à 11h41

      Exactement la frugalité est la solution. Et à ceux qui répondent à cet argument en prétendant que c’est un retour à l’âge de pierre, je ferais remarquer que le retour à la frugalité ne veut pas dire l’abandon de la technologie mais implique un choix: quelles sont les matières pour lesquelles la technologie est indispensable: recherche, médecine.

        +11

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      • RGT // 16.07.2019 à 18h46

        C’est bien ce à quoi je pense…

        Je viens de lire avec délectation un article concernant des fuites de données personnelles des hauts-parleurs connectés de Gogol en Belgique : https://www.forbes.com/sites/kevinmurnane/2019/07/14/these-are-the-real-problems-revealed-by-the-belgian-leak-of-google-assistant-voice-recordings/#539d476e14e7

        Croyez-vous sincèrement que ce genre de dépense énergétique et celle de toutes les merdes « connectées » inutiles qui écoutent vos conversations les plus intimes (à vos frais : Vous achetez ladite merde et de plus vous la nourrissez avec des énergies fossiles polluantes) ou espionnent vos habitudes de vie soient réellement nécessaires ?

        Croyez-vous aussi que les mégawatts (plutôt gigawatts) nécessaires aux serveurs de Fèce-Bouc et à toute l’infrastructure qui permet d’y accéder soient réellement utiles ?
        Particulièrement quand ces sévices ne servent qu’à récolter des données personnelles entraînant ensuite une dépense énergétique encore plus importante pour vous vendre d’autres merdes inutiles ou simplement pour vous barbouzer afin de « traquer les déviants qui portent atteinte à la sécurité de l’état » ?

        Je possède une ferme dans un village de montagne et je n’ai installé ni téléphone ni Internet…
        Et je ne le ferai surtout pas.
        Si vous saviez comme c’est reposant de pouvoir s’adonner quelques jours à l’oisiveté loin de toute technologie inutile et de se concentrer sur l’essentiel : La simple contemplation des autres espèces vivantes qui vaquent à leurs occupations.
        C’est quand-même autre chose que de regarder un documentaire animalier sur un écran.

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    • Yannis // 17.07.2019 à 14h09

      Plus d’ordi, plus de smartphone, donc plus web, moins ou plus du tout de collectif, de sens du commun, de domaine public, puisque dans l’espace virtuel s’organisent d’autres formes de communication que celles rodées depuis deux siècles, pyramidales, se constituent des forum de discussion et des prises de conscience – comme ici même.

      Vous souhaitez abandonner un des derniers moyens d’expression et d’information pour les classes populaires, ou encore la « classe moyenne », dominées ou éclairées, réduites au silence partout ailleurs. Ce genre de radicalité est effrayant et contradictoire par justement la publication de votre commentaire sur une page Internet, dans un site largement consulté à l’échelle francophone.

        +1

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  • max // 16.07.2019 à 08h36

    L’article (un énième) répète ce que ce qui a déjà été dit et redit à profusion, un simple copié/collé.
    Le changement climatique, avéré ou pas, est la conséquence de la pollution de la société de consommation et de ses excès.
    On a plus de probabilité de crever sous nos déchets que du changement climatique.
    Pour s’en sortir, il faudra certes réduire drastiquement notre empreinte sur la planète mais ça ne sera pas suffisant au vu de l’état de dégradation ou nous l’avons mise.
    Il faudra également revenir au local et le faire rapidement avec toutes les implications que cela sous-entend.
    Si, ça ne se fait pas par la douceur, ce sera par les famines, épidémies, guerres.
    Si en plus la nature s’en mêle https://www.zerohedge.com/news/2019-07-15/number-global-earthquakes-3-times-above-normal
    On est mal barré.

      +14

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    • Shock // 16.07.2019 à 09h33

       » la conséquence de la pollution de la société de consommation et de ses excès. »

      La première pollution qui entraîne toutes les autres est la surpopulation. Evidemment cela ne plait à personne, vu l’idéologie de la croissance qui est une idéologie de la puissance et du pouvoir. Changer de société? Comme si les capitalistes pouvaient ou voulaient y consentir.

        +18

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      • Geoffrey // 16.07.2019 à 10h06

        c’est pour çà que c’est un boulot pour les communistes

        les cogneurs !!! et pas les gilets jaunes « pouèt-pouèt »

        quel intérêt intellectuel, cet article ? encore un marronnier, pour occuper l’espace ? du léger parce que ce sont les vacances ?

        à quand une analyse utile sur le rapport de force, sur les valeurs (inavouables) qui animent l’ultra-riche, le policier « pan-dans-l’oeil », le journaliste-stipendié, la classe moyenne-cynique…? et les conclusions qui s’imposent ?

        Geof’-Rey, expert en Révolution

          +4

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        • RGT // 16.07.2019 à 19h02

          Concernant la réduction de la population, j’avoue que je vous approuve : Les communistes étaient réellement experts en la matière à l’époque, bien que talonnés de près par les dictatures d’extrêmes droite.

          Staline, Pinochet, Pol Pot, Franco, Mao, Hitler, même combat.

          Mais ne vous en faites pas, la relève est déjà prise par les « démocrates libéraux » et les « sociaux-démocrates » qui sont actuellement en train de faire « péter les scores » des massacres de masse.

          Et pas que chez les humains d’ailleurs, c’est en cela que les dictateurs sanguinaires de « l’époque classique » passent à présent pour des « petits joueurs » aux objectifs limités.

          À mon avis il faudrait moderniser l’idéologie marxiste pour l’adapter aux contraintes actuelles : « Les apparatchiks contre tous » doit devenir « Les apparatchiks contre la vie ».
          Sinon le marxisme passera à la postérité comme un regroupement de hippies qui fument des pétards en s’extasiant devant leurs hallu’s…

            +0

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          • Geoffrey // 17.07.2019 à 11h29

            @rgt,

            si pas de censure…

            tu veux bien étudier QUI a ordonné les massacres, dans la Russie de 1918-19-20-21 ? Pas n’importe qui…pq ce zèle ? Attention, ça pique…

            et puis, à l’école des massacres, c’est la colonisation occidentale qui donne le « La » (Amérique pas encore latine, compagnie des Indes orientales, pacification des royaumes « nègres »…)

            Geof’

              +0

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            • RGT // 17.07.2019 à 19h41

              Dans le cas des massacres d’anarchistes qui réclamaient une vraie démocratie en confiant le pouvoir aux soviets librement élus et non pas à un parti dactatorial, c’est bien ce cher Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) qui en a été l’instigateur, et qui a été suivi par ce cher Lev Davidovitch Bronstein (Trotski) qui était le fondateur de l’Armée rouge.

              Le félon Joseph Djougachvili (Staline) n’intervenant que plus tard lors de la succession de Lénine.

              Dès le début la violence contre TOUS ceux qui ne se soumettaient pas au parti était déjà présente chez les marxistes.

              C’est bien le principal point qu’ils ont en commun avec les sinistres dictatures capitalistes que vous critiquez si bien (et qui ne valent pas mieux).

              Essayez un peu d’évoluer, le régime communiste de l’ancienne URSS s’est auto-dissous à partir de ses « élites » car elles avaient compris depuis bien longtemps que c’était qu’une impasse. La nomination de Gorbatchev à la tête de cet état a été faite en toute connaissance de cause car « Gorby » avait annoncé la couleur avant sa nomination.

              Le communistes ont été très utiles pour servir de gardes-fous contre les dérives capitalistes jusqu’au début des années 80.
              Par contre, ils se sont bien faits « niquer » par « Tonton » et n’auraient jamais du s’engager dans le « programme commun de la gôôôche ».

              Être communiste aujourd’hui est un anachronisme tout aussi stupide que de se prétendre « socialiste »…

              Sans vouloir vous vexer, la seule véritable opposition qui pourrait faire changer les lignes est bien celle des gilets jaunes qui sont « anarchistes sans le savoir ».

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              Alerter
            • Geoffrey // 18.07.2019 à 05h49

              @RGT

              tu n’as pas saisi l’allusion quant à déterminer QUI donna l’ordre de brûler l’Église orthodoxe, avec le pope et les fidèles dedans…, mais c’est vrai que ça exige une audace intellectuelle peu commune (indice : ce ne sont pas les bouddhistes russes qui ont fait le coup).

              le communisme aujourd’hui ne saurait être un anachronisme vu que c’est l’avenir de l’humanité…ou son passé, si on a une vision cyclique de l’Histoire (l’Age d’Or).

              rappel : l’état Norvègien paie les pensions des citoyens norvégiens avec l’argent de la vente du pétrole norvégien…pourquoi ne pas avoir privatisé ledit pétrole, si le marché fait « tout mieux » ?

              Geof’-Rey, invincible idéologue

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            • RGT // 18.07.2019 à 20h17

              Je cesse cette conversation car elle ne mène nulle part.
              [modéré]
              N’oubliez JAMAIS que Marx a pillé les idées de Proudhon (il lui a même rendu visite chez lui avec ses potes) et qu’ensuite il s’est auto-déclaré « Messie Unique et Omnipotent de la Grande Parole Ouvrière », alors qu’il était issu d’une famille aisée et qu’il a passé toute sa vie sans ne jamais avoir à mettre les « mains dans le cambouis ».

              Je suis certes issu d’une famille aisée mais j’ai rapidement pris mes distances et j’ai payé moi-même mes études en travaillant (pompiste de nuit ou monteur P2 dans des usines pour un salaire de misère) afin de ne rien devoir à personne.

              Et si je suis ingénieur, contrairement à mes « collègues », j’ai obtenu ce diplôme à la sueur de mon front et je montre le plus grand respect pour tous les « sous-fifres » que j’écoute avec attention car ils connaissent réellement la « vraie vie » et font des remarques qui ne sont pas issues de délires hors-sol.

              Abandonnez vos idées dogmatiques figées et laissez-vous aller à écouter simplement votre conscience, vous serez mieux dans votre peau et découvrirez les bienfaits de l’anarchisme.

              Car c’est aussi ça l’anarchisme : Ne pas s’enfermer dans des écrits poussiéreux séculaires souvent issus (ou propagés) par des rumeurs (pour ne pas dire « bruits de chiottes ») qui doucement vous imposent des œillères vous empêchant de voir le monde tel qu’il est.

              Cordialement,

                +1

              Alerter
      • keuta // 16.07.2019 à 14h00

        La surpopulation de gens consommant trop.
        Un enfant français à l’empreinte carbone de 20 enfants nigérians.
        On demande aux Nigérians de moins faire d’enfants tout en continuant à consommer comme 20 chacun ?
        Ou on se dit que oui les nigérians devraient faire moins d’enfants tout en voyant leur niveau de vie augmenter, et que nous pouvons garder notre taux de natalité tout en diminuant drastiquement notre empreinte carbone soit en consommant beaucoup moins ?
        Moi, qui ai eu la chance de naître ici, pense à celui qui a eu la malchance de naitre dans un bidonville, et ne lui renie pas le droit de vouloir le même niveau de vie que moi, et je pense que pour lui permettre ça, je dois faire ma part, à savoir diminuer drastiquement ma consommation donc mn empreinte.

          +9

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        • Dominique Gagnot // 16.07.2019 à 17h23

          Ne parlez pas de niveau de vie, mais plutôt de niveau de gaspillage…

            +4

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        • Ouvrierpcf // 16.07.2019 à 19h08

          Combien d’habitants a Monaco? Combien de litres de gaz oil consommés par tête combien de kW par heure fou viennent ces kW combien de centrales a Monaco ? Mêmes item pour le Nigeria l Inde où la Chine Chiche faisons appliquer les critères COP 21 a Monaco

            +4

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          • Bouddha Vert // 16.07.2019 à 23h11

            Bien sûr qu’il existe un problème d’équité mais ne soyons pas démagogiques, la consommation des 40 000 monégasques et donc leur pollution ne rivalise pas en volume avec celles de la classe moyenne française pas plus qu’avec celles de la classe populaire des pays de l’OCDE.

            Nous sommes bientôt 8 milliards, ce qui fait un paquet de zéro derrière le 8!

            Hormis les plus pauvres du monde, tout le monde devrait se mettre à la diète, smicards français compris, et c’est pas sûr que quiconque le désir même si les chiffres l’exigent.

              +2

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 17.07.2019 à 00h36

              Plutôt que de se mettre à la diète on a aussi le droit de réfléchir, car il y a des solutions intelligentes qui supposent une gestion collective des ressources (ce qui par ailleurs est compatible avec une économie libérale ! )
              Explications dans la 2èm partie de ce livre : « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE, IMAGINER LE SYSTÈME D’APRÈS ». PDF gratuit : http://bit.ly/capitalisme .

                +2

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            • RGT // 18.07.2019 à 20h35

              Le problème est AUSSI (hélas) l’organisation de notre société.

              Paradoxalement, les smicards français ont une « empreinte carbone » bien plus importante que les classe « moyennes » et « supérieures » car ils n’ont pas les moyens financiers d’habiter à proximité de leur lieu de travail. Donc ils sont obligés de faire des trajets importants (voiture, transports en commun).

              Moyens que possèdent les mieux nantis qui n’ont pas vraiment besoin de prendre un véhicule pour se prostituer travailler afin d’arriver à survivre.

              Quand j’entends nos « grands hommes » vanter la nécessité de « réduire les émissions polluantes » je suis plus que dubitatif.

              Ils feraient mieux de soutenir une politique efficace permettant de minimiser les déplacements.
              Mais comme ils ont placé leurs économies dans des logements « bien situés » qu’ils louent à prix d’or ils en vont pas s’attaquer à une de leurs principales sources de revenus.

              Et concernant la baisse de la population, elle ne concerne pas les pays occidentaux bien sûr car dans ce cas où iraient-ils chercher tous les larbins qui les servent et leur permettent de faire fructifier leurs avoirs ?

              Par contre, les gueux qui habitent dans des pays regorgeant de ressources intéressantes doivent voir leur population diminuer, ils sont « inutiles » (à leurs profits) et de plus pourraient avoir l’idée saugrenue de réclamer une part des revenus desdites ressources et réclamer aussi que l’on nettoie toutes les merdes qui s’accumulent sur leur lieu de vie.

              Donc, la seule population à réduire est celle des fainéants qui ne rapportent rien.

                +0

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        • RGT // 16.07.2019 à 19h30

          Je pousserai votre raisonnement plus loin : Tous les êtres vivants ont tous les mêmes droits d’exister et de vivre, même les espèces que les humains considèrent à tort comme « nuisibles ».

          N’oubliez jamais que les moustiques ou les sauterelles semblent être extrêmement nuisibles mais si l’on les inclut dans les cycles biologiques ces insectes sont utiles car ils servent de nourriture à leurs prédateurs.
          Tous les écosystèmes sont TOUS basés sur les équilibres proies/prédateurs et les espèces « naturelles » (qui n’utilisent PAS d’autres ressources énergétiques que celles que leur apporte leur alimentation) vivent toutes dans un équilibre qui dure depuis des millions, même des milliards d’années.
          Quand une espèce se montre trop invasive, ses prédateurs augmentent aussi et viennent limiter sa prolifération.
          Et si les prédateurs ne suffisent pas, cette espèce (qui peut aussi être prédatrice) se retrouve avec une baisse drastique de ses ressources alimentaires qui va faire chuter sa population.
          Sans compter les changements environnementaux et l’évolution des autres espèces (prédateurs et proies) qui limitent l’impact nocif de cette espèce.
          Jusqu’à présent, seule l’espèce humaine à réussi à passer à travers les gouttes de la régulation naturelle et à saccager tous les écosystèmes.
          Que ce soit directement par prédation, extermination « d’espèces inutiles », ou par les désastres de son activité.
          Le seul prédateur de l’homme, c’est l’homme.
          C’est bien l’homme qui causera sa propre destruction sans aucun espoir alternatif.
          Espérons que les autres espèces passeront entre les gouttes.

            +6

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      • scélérat // 17.07.2019 à 12h37

        Un article intéressant sur la surpopulation. Je pense que tu devrais le lire si tu as un moment.
        https://lareleveetlapeste.fr/pourrait-on-cesser-daccuser-lafrique-de-surpopulation/

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  • woiliwoilou // 16.07.2019 à 08h40

    écologiste convaincu de longue date, je fais parti désormais de ces personnes qui se sentent trahi et qui ont sombres dans le pessimisme absolu.
    Après avoir compris qu’écologie rimait avec potentiel de croissance, notre classe dirigeante a fini par comprendre que l’écologie a le pouvoir d’asservir le peuple et de réserver les ressources fossiles en épuisement pour les élites.
    On nous taxe l’essence sans proposer d’alternative durable pour se déplacer (notamment à la campagne) alors que les jets et autres yachts tournent au kérosène exonéré…
    Et naturellement, celui qui contrôle le pétrole contrôle tous les autres pays.

      +50

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    • Bouddha Vert // 16.07.2019 à 23h22

      Pensez vous que dans un monde capitaliste, s’il existait une alternative au pétrole elle ne nous serait pas proposée?

      Quant aux taxes sur le kérosène, uniquement pour l’aviation et pas les yachts, elle va arriver et comme dans les années 50, ce serons les stars et les politiques qui serons les seuls usagers.

      N’attendez pas que les politiques vous organisent l’avenir, dans un monde sans croissance ils ne voient plus rien et n’ont plus de moyens, c’est à vous de faire vos choix en sachant que votre sort ne sera pas même que celui des générations précédentes.

      L’écologie est avant tout un regard sur le monde.

        +2

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  • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 08h45

    Bonjour à tous!

    Mon nom est Pierre. Je viens en paix. Je consulte ce site depuis longtemps et décide enfin d’y intervenir. Merci et bravo à Olivier, ainsi qu’à toute la communauté, pour votre participation ici. J’ai préparé une ébauche d’un plan d’action spontané, court et synthétique, dans le but d’apporter ma contribution sur le sujet difficile de la guerre contre la Nature. En voici les grandes lignes, provisoirement:

    A. Principes fondamentaux
    – compter le TEMPS et non l’argent (par ex. monnaie libre à la place de monnaie-dette)
    – libérer l’INFORMATION (science/savoir > médias > écoles/familles et suppression de la publicité/hollywood)
    – inclure la NATURE à la pensée (instaurer de grands sanctuaires/réserves, donner des droits à la Vie)
    – questionner le SENS de notre hyper-activité (réduction et partage du travail, regrouper les transports)

      +19

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    • Shock // 16.07.2019 à 09h51

      « – compter le TEMPS et non l’argent (par ex. monnaie libre à la place de monnaie-dette) »
      Refusé démocratiquement par le peuple en Suisse.

      « – libérer l’INFORMATION (science/savoir > médias > écoles/familles et suppression de la publicité/hollywood) »
      Les milliardaires vont renoncer à leur mainmise sur les médias?! Ils vont faire oeuvre de charité?

      ‘ »– inclure la NATURE à la pensée (instaurer de grands sanctuaires/réserves, donner des droits à la Vie) »
      Un animal mort a plus de valeur qu’un animal vivant/

      « – questionner le SENS de notre hyper-activité (réduction et partage du travail, regrouper les transports) »
      On peut questionner tout ce qu’on veut, les réponses ne dépendent que de ceux qui ont le pouvoir.

        +5

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      • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 14h14

        Shock,

        Le peuple suisse n’est pas libre.
        Les milliardaires finiront en prison.
        Les médias, c’est nous.
        La valeur est arbitraire.
        Le pouvoir n’est pas absolu.

        The answer is blowing in the wind.

        Amicalement,

        Pierre

          +4

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        • RGT // 16.07.2019 à 19h56

          « Le peuple suisse n’est pas libre »
          Connaissez-vous aujourd’hui UN SEUL peuple qui soit libre ?
          Si oui, indiquez-moi la destination, j’enfourche mon vélo et je pars immédiatement.

          Tous les peuples « libres » ont été exterminés depuis bien longtemps pour que les « élites » s’accaparent leurs ressources naturelles et/ou territoriales.

          je ne sais pas si je vivrai assez longtemps pour voir l’effondrement mais je préfère être mort avant.
          En effet, la baisse chute des ressources (naturelles, énergétiques, alimentaires) va très mal se passer et entraînera des conflits largement plus sanguinaires que tous ceux qui les ont précédés.

          Les oligarques et leur valetaille (dirigeants « démocratiques ») n’accepteront JAMAIS de devoir réduire leur train de vie et se livreront une guerre sans merci pour augmenter leurs zones d’influence en manipulant leurs larbins (les gueux qui composent l’immense majorité de la population) et en les envoyant au casse-pipe.

          Quelques dizaines (plutôt centaines) de millions de morts seront en effet une véritable bénédiction pour eux : Les parts du gâteau n’en seront que plus grosses, surtout s’ils détiennent le couteau qui découpera les parts.

          Espérons seulement que les autres espèces ne souffriront pas trop de ces conflits humains. Elles n’ont strictement RIEN DEMANDÉ et ne méritent pas de faire partie des « dommages collatéraux » de la bêtise et de la cupidité humaine.
          À mon avis, pour ce dernier point, c’est pas gagné, et c’est ce qui me désole le plus.

          Plus je vieillis plus je suis persuadé que l’humanité est le cancer ultime de cette planète.

            +11

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    • charles // 16.07.2019 à 10h01

      faudrait déja que l’on tranche la question de saoir quoi faire de tous ces psychopathes, au sens médical du terme, que nous avons mis en position de pouvoir par le truchement de la compétition généralisée.

      Je propose de couper des têtes, mais bon… Pas sûr qu’on me suive ^^

        +24

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      • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 11h03

        Charles,

        Je suis bien d’accord avec toi! La solidarité forcée des pédo-psychopathes aux commandes (à Washington DC, à Wall Street, à Hollywood, à Buckingham, à la City, à la Défense, à Genève, au Vatican, à Jérusalem, à la Mecque et j’en passe…), c’est la digue qui retient la rivière, la clé de voûte qui soutient la structure, l’arbre qui cache la forêt. Ils tomberont tous si nous sommes assez nombreux à le vouloir. Ensuite seulement, un Nouveau Monde sera possible.

        Je propose de prier pour toutes ces âmes perdues, plutôt que de couper des têtes (on peut toujours se tromper). Et d’abord pour leurs victimes par millions, bien entendu.

        Olivier, à quand une grande série sur le trafic d’êtres humains?

          +5

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      • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 11h39

        Suivre l’affaire Epstein aux USA et s’impliquer (pour les francophones, Serviteur de Paix sur youtube par exemple)

          +4

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  • Ardéchoix // 16.07.2019 à 08h46

    La décroissance : Passer du homard aux moules frites ne va pas être chose facile, même arrosé d’un bon saint Joseph.

      +23

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    • Michel Le Rouméliote // 16.07.2019 à 10h37

      À part ça, je préférerais tout de même un côteau du layon…

        +3

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  • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 08h47

    B. Application (rendue possible si les principes sont instaurés et respectés)
    – convaincre plutôt qu’imposer, faire preuve de patience mais INSISTER (démocratie/souveraineté)
    – réunir TOUTES les forces vives (dissoudre le conseil de sécurité/droit de veto et déclarer l’interdiction des armes, restaurer les Nations Unies)
    – hiérarchiser les BESOINS objectifs (fin des idéologies stériles, tout sur la table)
    – s’appeler par nos NOMS (reconstruire l’autorité par la nature et refuser les structures marchandes)
    – se fier à l’intelligence humaine (budgets militaires dans la RECHERCHE civile)
    – développer localement les arts, le sport, l’oisiveté, SE RETROUVER (mieux et moins utiliser nos écrans)
    – réfléchir et parler au FUTUR (démographie, confort de vie, relations)
    – fin de l’ère du « moi-je! » et début de celle du « et NOUS? »
    – etc.

    Et tant encore. Ne pas craindre d’avoir peur, ne jamais baisser les bras.

      +14

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  • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 08h48

    En résumé, je propose d’essayer de changer le système en faillite SCIENCE+ARGENT+DIVERTISSEMENT (consommation de gadgets > croissance > crise > guerre) par le système plus réaliste SAVOIR/SCIENCE+TEMPS+ETHIQUE (partage des ressources > développement > stabilité > paix). Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre éternellement une illusoire transition, que le marché nous sauve comme par enchantement. Il n’est qu’un outil parmi d’autres et s’utilise aujourd’hui, bien mal. Il faut une révolution d’une nouvelle sorte, celle des consciences, pour faire face à un danger nouveau. Je nous souhaite bonne chance!

    Merci d’avance pour vos apports critiques et à très bientôt,

    Pierre de Suisse

      +15

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    • ALIN JAVIER // 16.07.2019 à 09h16

      La question climatique ne peut être un objectif commun qu’à condition qu’elle intègre la question sociale et inversement, c’est en effet à la fois le point point faible d’un consensus possible.

        +5

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    • Geoffrey // 16.07.2019 à 10h13

      @Pierrot,

      soit tu es un nou-nours qui parle
      soit tu as vécu dans une bulle pendant toute ta jeunesse…

      le 11 septembre 1973, les fascistes ont assassiné un type dans ton genre, de gauche, élu légalement, gouverné par l’Éthique et tout et tout…

      tu connais l’Histoire ? tu ne sais pas ce dont « ils » sont capables, on dirait…

      Geof’Rey, neo-communiste belge

        +3

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      • Pierre de Suisse // 16.07.2019 à 13h23

        Geof’Rey,

        Il y a 2 millénaires, une espèce d’allumé idéaliste anarcho-communiste aux cheveux longs a crié l’amour entre les Hommes. Les élites et le peuple n’en ont pas voulu car il disait la vérité, chassait les marchands et a refusé de devenir roi. Il a fini castré et cloué sur un pieu en bois.

        2000 ans plus tard, son nom et ses idées résonnent encore dans l’esprit de la moitié de l’humanité, croyants ou non.

        Je connais mal l’histoire mais sais déjà de quoi ces malades sont capables. Notre force est qu’eux ne savent pas de quoi nous sommes capables. A nous de nous réveiller.

        J’apprécie la plupart de tes commentaires et surtout, ton côté transgressif. Ne lâche rien camarade!

        Pierrot, neo-idealo-anarcho-communo-écologiste suisse 😉

          +11

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      • Serge WASTERLAIN // 16.07.2019 à 16h12

        Il n’a pas été assassiné, il s’est suicidé !

          +0

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        • Logique // 17.07.2019 à 16h42

          « Il n’a pas été assassiné, il s’est suicidé ! »

          Et le coup d’Etat était aussi un suicide?

            +0

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  • Dominique Gagnot // 16.07.2019 à 08h48

    Introduction de la partie « imaginer le système d’Après », extraite de ce pdf gratuit : http://bit.ly/capitalisme

    « Si en 1789, la gabegie de la gestion privée des ressources naturelles était supportable du fait, à cette époque, de la faible population et de l’exploitation balbutiante de ces ressources, aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas.

    Gérer ces ressources de manière rationnelle est devenu un impératif, que seule une organisation collective peut éventuellement garantir.

    C’est le point clé que nous développons après… » (impossible de résumer en 3 lignes, bien que ce soit clair)

      +6

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  • Myrkur34 // 16.07.2019 à 08h50

    Les exemples pullulent comme quoi rien ne change vraiment et empire même….( Voir la réaction de Corinne Lepage dans ce doc d’arte au titre provocateur).
    Il y a quelques semaines, gros reportage au jt pour dire que c’était de nouveau « hype » les vacances à Beyrouth….Quand tu vois comment ils traitent leurs ordures ménagères dans le document….

    https://www.arte.tv/fr/videos/075834-000-A/la-mediterranee-va-t-elle-passer-l-ete/

      +4

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  • Pepe // 16.07.2019 à 09h01

    L’aliénation avec l’argent est l’une des raisons du blocage de nos capacités à pouvoir s’échapper de la marmite. Nous sommes devenus dépendants de ce système par le fait que nous ne savons plus penser sans finances. Les politiques ont perdu depuis fort longtemps la capacité à imaginer des formes nouvelles de vie. Et pourtant il existe des moyens pour mettre en place une transition de ce système vers une autre forme de vie qui respecte la nature et l’individu. Sauf que les possédants feront tout pour les bloquer car cela entraînerait la fin de leur pouvoir.

      +13

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    • Mariflo // 16.07.2019 à 10h34

      Presque entièrement d’accord ! J’ajouterai que les politiques n’ont pas perdu la capacité d’imaginer de nouvelles formes de vie, ils sont simplement corrompus par le monde de la finance et les multinationales et sont par conséquence complices de ce qui nous arrivent. Pour tout faire basculer, il faut dans un 1er temps changer le système de vote où chaque voix compterait même les bulletins blancs et un seul tour.

        +3

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      • Barbe // 16.07.2019 à 11h42

        Ou alors
        Que les citoyens votent directement les lois.
        Après tout les députés ne veulent plus le faire
        Vues les absences les jours de vote.

          +6

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  • Gleux // 16.07.2019 à 09h18

    Le titre de l’article parle d’un « changement de système », mais quand on le lit, il s’agit seulement d’essayer de trouver de nouvelles sources d’énergie « décarboné ».
    En fait il s’agit plus d’une fuite en avant technologique pour justement sauver le système : croissance du PIB, société de consommation…

      +17

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    • Véronique // 16.07.2019 à 21h33

      J’ai eu la même réaction que vous. J’ai lu « changement de système » et ô déception !

      Ce qui me permet de croire que ceux qui font ce genre d’article alarmiste ne sont eux-mêmes pas vraiment conscients du problème, pour rester autant dans la superficialité.

        +3

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  • Agrajag // 16.07.2019 à 09h33

    In système TOTALITAIRE, salut a Big brother ! Nous sommes a la veille de 1984

      +6

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    • Logique // 16.07.2019 à 15h48

      La NSA fignole les réglages avec la collaboration de FB, de Google et de Microsoft. Et la complicité volontaires de tous les utilisateurs de ces compagnies. Donc mieux que Big Brother!

        +1

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  • jmk011 // 16.07.2019 à 09h46

    Article très intéressant dans la mesure où il propose des changements significatifs dans nos façons de produire et de consommer. Mais il s’agit là de conditions nécessaires et donc insuffisantes.
    Le véritable changement consisterait en une véritable révolution scientifique et technique certes, mais aussi et surtout dans une révolution politique contre le système politique capitaliste et son évolution militaro financière, qui ne profite qu’aux 0,01% les plus riches. Le système politique actuel doit être, non pas amendé, mais complètement anéanti par une véritable révolution socialiste qui profiterait à la grande majorité des peuples. C’est vrai que l’on peut appeler cela du yaka fokon, mais c’est la seule solution véritablement indispensable à moyen, voire à court terme. Aux peuples d’en prendre conscience le plus rapidement possible.

      +12

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    • charles // 16.07.2019 à 10h06

      Etant donné que la définition physique du terme révolution équivaut à un retour à la position initiale (Retour périodique d’un object à son point initial) je propsoe d’abolir l’utilisation du terme révolution qui est un contre sens pris dans sa définition social.

      En fait ce même terme issu des sens sociale signifie exactement le contraire de ce qu’il signifie dans le domaine physique. Je vous invite à y réfléchir.
      Mais il me semble qu’une révolution, consiste à tout changer pour que rien ne change réellement. Et c’est à peu près ce que l’on peut constater de la « révolution » française, un échec patent de retour à l’état initial.

        +4

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    • Véronique // 16.07.2019 à 21h29

      le système profite à plus de personnes que 0,01%. Je dirais plutôt 1 % voire un peu plus.
      il profite bien sûr aux très grands capitalistes (gros actionnaires de groupes), le 0,1%, mais il profite aussi aux cadres supérieurs de ces grands groupes par exemple.
      Ce qui fait que même s’ils représentent une minorité, ils sont tout de même assez nombreux pour représenter une certaine force.

        +1

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  • Theoltd // 16.07.2019 à 09h50

    Nous allons tous mourrir, c’est horrible. C’est sans doute la fin du Monde. Moi j’écoute la petite fille autiste, je vais voter pour elle. Comme j’ai deja voté Macron, ca sera plus facile. En plus ces canicules horribles , j;’ai tellement chaud que j’ai deja envie de mourrir. le mois de Juin était le plus chaud de l’histoire de l’humanité, (pas chez moi, mais dans l’humanité) et je suffoquais deja de chaleur pour les autres. je n’ose plus prendre ma voiture, car ca fabrique du gaz qui brule tout. D’ailleurs j’ai remarqué que l’herbe nous poussait pas sous ma voiture, je ne sais plus quoi faire. Il faut deplacer les voitures pour que l’herbe pousse dessous, ca doit devenir une cause nationale. Je n’ose meme plus aller aux …. mais j’en ai tellement besoin. Oh mon dieu, que faire, que va t on devenir?

      +13

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    • charles // 16.07.2019 à 10h08

      bein on va envoyer votre bêtise dans le tréfonds de l’oubli de l’univers. c’est à peu près tout.. tirer la chasse.

        +7

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      • Theoltd // 16.07.2019 à 12h08

        Helas, la douce tolerance des rechauffistes ne peut que me conforter dans ce que, heureusement pour la logique des choses, vous appelez bêtise.

          +5

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  • charles // 16.07.2019 à 10h10

    cet article me fait rire jaune lorsque je lis qu’il se satisfait d’une transition des modes de transport à l’horizon 2040 en france….. Supprimer la monnaie papier prendra bcp moins de temps bizarrement, annoncé pour bientot.

      +6

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  • Domica // 16.07.2019 à 10h14

    Ressortir un article de 2017 est-ce bien raisonnable ?
    La fausse propagande va toujours bon train !!!
    La théorie du CO2 tueur a été inventée par Margaret Mead (1901-1974)
    Cette théorie a été reprise par Margaret Thatcher lors de la grève des mineurs et après avoir fait pression sur l’ONU pour qu’ils acceptent une commission d’enquête, Thatcher a diligenté un financier pour organiser le GIEC.
    Le GIEC est présent à Bilderberg.
    Le GIEC c’est la Finance et c’est la Finance qui est en crise, ni les ressources, ni la consommation, rien que le système financier.
    Le Globalisme c’est Macron, 1er dirigeant étatique à mettre en place le mondialisme. Le Mondialisme compte sur l’eugénisme pour sortir de leurs problèmes, ainsi la disparition de masse aura bien lieu parce que les extrémistes du climat sont dans l’erreur et parce que nous manqueront d’énergie à cause de la transition énergétique, vous connaissez la pauvreté en Allemagne, les français naïfs et stupides votent pour !

      +13

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    • keuta // 16.07.2019 à 14h21

      Votre diatribe pourrait être audible si le rôle des ges n’était pas étudié, sauf que le consensus scientifique est clair sur ce point, la concentration de ces dans l’atmosphère est le facteur majeur de l’évolution des températures sur Terre.
      On dirait, à vous lire, que vous pensez que le GIEC ne serait qu’une émanation du lobby financier.
      Rappelons ce qu’est le GIEC quand même.
      C’est un organisme composé de scientifiques (si vous êtes scientifique vous-même, vous pouvez être relecteur pour le GIEC, et poser vos questions sur leurs documents, ils ont obligation de vous répondre), qui ne fait que compiler le savoir scientifique produit sur une période donnée sur des sujets donnés.
      Il y a 4 groupes qui travaillent ensuite :
      Le premier fait la somme de ce que l’on sait à propos du changement climatique, le second travaille sur les impacts, vulnérabilités et l’adaptation, le troisième sur ce qu’on peut faire pour atténuer le cc et le 4eme qui écrit la synthèse de tout ça.
      A tous les stades, les relecteurs posent leurs réserves et les rapporteurs doivent y répondre, et il arrive très régulièrement qu’une étude soit retirée pour faute méthodologique ou autre.
      Vient ensuite le résumé pour décideurs où la politique rentre dans le jeu et où on commence à s’arranger avec la réalité.
      Mais tout ça vous vous en foutez en fait,
      Vous preferez lire tout ce qui ne rentre pas dans votre grille de pensée comme un complot mondialiste afin de n’avoir pas à remettre en cause votre façon de vivre et de penser. C’est un réflexe assez courant.

        +8

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  • NoComment // 16.07.2019 à 10h20

    Je propose comme prochain RIC, la question suivante :
    « Faut-il que la France sorte de l’accord de Paris sur le climat ? ».
    C’est un peu provoc’, mais ça permettra (peut-être) de lancer sérieusement un (grand) débat afin de mettre en ordre de marche (ou pas) l’ensemble des acteurs pour modifier l’organisation de notre société en conséquence.
    Ça va pas être triste… 😉

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    • Domica // 16.07.2019 à 10h35

      25 académiciens ont écrit à Trump pour qu’il engage une commission d’enquête, nous aurons enfin un consensus sur les risques climatiques.
      Ce dont je n’ai aucun doute c’est que de réchauffement il n’y a point, ce que nous avons c’est un minimum solaire qui entraîne un refroidissement de la thermosphère et des tempêtes géo-magnétiques.
      Nous aurons séismes et éruptions volcaniques, glissement de terrain et autres réjouissances ; se préparer à subir les forces de la nature est plus important que d’essayer de nous faire changer notre consommation, parce que c’est tout simplement une hérésie. Malheureusement les gens croient aux mensonges des décideurs qui en profitent pour nous faire marcher vers où ils veulent nous emmener, c à d vers l’eugénisme…

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      • NoComment // 17.07.2019 à 11h14

        Et comment vous vous préparez à subir les forces de la nature sans revoir votre mode de vie et votre consommation ? Pensez-vous que la société actuelle est suffisamment résiliente pour affronter les catastrophes que vous annoncez ?

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  • Sébastien // 16.07.2019 à 10h27

    Aaah, les changements de système qui vous promettent le paradis sur Terre… On a déjà connu, on a vu ce que ça donnait. Eh bien non, on y revient immanquablement. « Plus jamais çà » qu’y disaient…

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  • charles // 16.07.2019 à 10h40

    je suis rassurez le nouveau roi lion est sortit et la bien pensance s’interroge à comprendre pourquoi les chiens pleurent. HOUHOU…….. https://www.youtube.com/watch?v=nOFF-ZwvkHQ

    on prendra note de l’ordre des sujets pour en dériver l’importance qu’ils veulent leurs donner.

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    • Logique // 17.07.2019 à 16h44

      Et pourtant sud-radio est la dernière station encore audible par ces temps de gilets jaunes.

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  • Kokoba // 16.07.2019 à 10h41

    Soyons réalistes, il n’y aura pas de changement réel avant qu’il ne soit trop tard.

    Ce genre de problème ne peut être résolu que par une coordination totale à l’échelle internationale.
    Et à l’heure actuelle, seuls les USA peuvent imposer un vrai changement (négocié voire imposé à tous).
    Or, non seulement les USA ne veulent pas prendre le leadership de cette transformation mais ils freinent des 4 pieds en sens inverse.

    Le monde est toujours bloqué dans une idéologie de compétition (coucou Friedman).
    On voit bien que nos dirigeants ne sont absolument pas intéressé par le problème.
    Un Macron fait semblant d’être pour la transition uniquement pour des raisons de com et d’ego (apparaitre comme le gentil lors des sommets internationaux).

    En réalité, il s’en fout totalement.
    Son monde à lui, c’est les start-ups, la finance et surtout rabaisser, humilier et remettre à leur place (au travail!) les Français.

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    • Mariflo // 16.07.2019 à 12h50

      « Ce genre de problème ne peut être résolu que par une coordination totale à l’échelle internationale ».
      Déjà une coordination partielle internationale me paraît suffisant si les acteurs de cette coalition ont suffisamment d’influence pour faire plier ou isoler économiquement les récalcitrants à toutes actions en faveur de la lutte la démolition de la vie sur terre.
      « Le monde est toujours bloqué dans une idéologie de compétition ».
      La compétition n’est pas incompatible avec l’écologie et l’éthique. Au contraire elle peut-être stimulante pour avancer plus vite vers une amélioration de la vie sur terre.
      Il faut mettre en avant les hommes de bonne volonté.

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  • Michel Le Rouméliote // 16.07.2019 à 11h08

    Voici quelques données qui devraient permettre de modérer la crainte d’une catastrophe climatique : https://wattsupwiththat.com/2019/07/16/solar-update-july-2019/

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    • septique // 16.07.2019 à 13h02

      Ce site est bien connu et sont seul exploit est d’avoir trouvé des données erronées dans une étude du climat et de son évolution à partir des années 2000.

      Pour le reste c’est la cuisine habituelle de ceux qui nient la réalité présente devant nos yeux maintenant.

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  • Load // 16.07.2019 à 11h14

    « la transition vers les énergies renouvelables devrait se faire beaucoup plus rapidement  »
    La transition est une fake news dans le sens ou panneaux solaires et éoliennes ne sont pas renouvelable…
    Recyclé un panneau solaire pour en refaire un autre relève de la science fiction.
    De plus, on à commencé à voir fleurir les éoliennes dans le paysage il y à environ 20 ans. Résultat : 2018 = année record d’émission de CO2. Les soit disant énergies renouvelables ne remplacent rien du tout.
    Aujourd’hui, avec le recule, on peut affirmer que l’on ne resteras pas sous les 2°C à part si il se produit un effondrement de civilisation dans la décennie qui vient comme le suggère les collapsologues.
    Les paries sont ouvert : dans les années qui viennent, va-t-on observer un effondrement de civilisation, un peak oil ou va-t-on en reprendre pour 10/20 ans ?

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    • Séraphim // 17.07.2019 à 09h44

      L’écrasante et révoltante propagande sur les énergies « renouvelables » est entretenue par les industries des énergies fossiles. BP, Total et tous les autres ont leur département « renouvelables ». En effet ces ‘énergies’ ne produisent que 20% du temps ; en les établissant partout, les énergies fossiles certes renoncent à 20% du marché mais…se garantissent les 80% restants pour 50 ans. A condition bien sûr d’éradiquer le nucléaire, seule énergie constante non carbonée. Ce qu’ils s’évertuent à faire, avec un succès garanti par l’ingénuité des gogos. Le vrai nom des « énergies renouvelables » c’est « énergie à combustible inépuisable et gratuit » ce qui n’a aucun intérêt si pour transformer ce combustible en énergie il faut consacrer, épuiser, beaucoup de matière!! Pour mémoire la production de 1TWh d’électricité requiert, tous matériaux additionnés, 16447 tonnes avec du solaire, 10168tonnes avec l’éolien et…920 tonnes avec le nucléaire (ref. Quadriennal Technology Review, Sept.2015, US Department of Energy). Bonjour la préservation de l’environnement!

        +0

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    • red2 // 17.07.2019 à 11h38

      Pour info, le recyclage de panneaux solaires en silicium ne pose globalement aucun problème… il suffit de refondre le métaux (cadre, contacts), le verre et le silicium, aucune filière n’existe pour l’instant pour le bore et le phosphore car il ne sont utilisés qu’en quantité infinitésimale. Par contre on ne sait et ne saura probablement jamais quoi faire de déchets nucleaires… on parle de regarder la paille dans l’oeil du voisin dans ces cas non ?

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      • LowCost // 18.07.2019 à 12h54

        Et pour les refondre ? On les poses au soleil ?

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  • septique // 16.07.2019 à 12h43

    La première pollution qui entraîne toutes les autres est la surpopulation….

    Je viens de lire cet argument (?) répété plusieurs fois ici et aussi ailleurs.

    Il suffit de rappeler ces quelques chiffres.

    A peu près 20 % de la population mondiale (y compris les super riches) possèdent 80 % des richesses et consomment, polluent, etc au moins pour ce pourcentage de richesses (que l’on ne peut produire sans intrants..).

    Le reste 80 % de la population mondiale possède 20 % des richesses et pas loin de 4 milliards d’êtres humains vivent avec 1 $ ou MOINS par jour.

    Il est aussi hallucinant de lire ces commentaires qui refusent la réalité…En Alaska au mois de Mai il a fait 32 degrés celsius, la visite des glaciers neo-zelandais n’est plus possible qu’en hélicoptère, ils ont tous trop reculé, les canicules se généralisent, la mousson en Inde était en retard de plus e 1 mois, etc…

    L’article principal est AUSSI accompagné du discours technologique habituel. Ce dont nous avons besoin c’est d’une révolution culturelle (pas comme celle de Mao…).

    La planète compte suffisamment de ressources pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun (Gandhi)…

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    • Loxosceles // 16.07.2019 à 14h20

      Il a sûrement du faire 32 degrés en Alaska quelque part au mois de mai. De même, il a neigé dans les Alpes hier (mi-juillet). C’est aussi ça « la réalité qui est sous nos yeux maintenant ». On ne peut pas tirer des généralités sur une immensité de cas particuliers, ni faire des moyennes à partir de pics saisonniers locaux, ni faire de la climatologie sur la base de micro-climats…

      Et puisque, si je traduis votre logique, la majorité de l’humanité est pauvre, qu’il suffit d’éradiquer les riches pour résoudre le faux problème de la surpopulation (toujours selon vous et si j’ai bien compris votre propos), qu’adviendra-t-il quand les richesses seront réparties parmi les 80% ?

      Moi aussi, je trouve que certains « nient la réalité qui est sous nos yeux maintenant ». Chacun voit midi à sa porte. Bon, mais là il est 14h. Sauf à l’heure dite solaire, certes. Ben j’ai des trucs à faire, là, justement. Je m’occuperai du climat quand j’aurai le temps. Pourvu que tout le monde fasse comme moi.

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      • septique // 16.07.2019 à 14h36

        Jamais arrivé depuis que le gouvernement américain enregistre les températures. De plus la moyenne de l’été l’année dernière était de +8 degrés celsius par rapport aux années précédentes.

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    • Logique // 17.07.2019 à 16h55

      Vos chiffres ne veulent rien dire. Car les données sont des données monétaires d’accumulation de capitaux et ne disent pas grand chose de la dégradation du milieu vivant. L’orpailleur engendre une pollution importante, mais il ne gagne pratiquement rien. De même ceux qui détruisent une forêt. Les riches sont en bout de chaîne et ce sont eux qui commandent notamment les investissements. Ils ne se salissent pas les mains. Même avec 1 USD par jour il est possible de faire énormément de dégâts, parce qu’un tel revenu ne permet pas une hygiène digne de ce nom. Exemple: le Gange en Inde. Autre exemple: le braconnage.

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      • septique // 18.07.2019 à 03h30

        Désolé mais vous n’avez pas compris. Mes chiffres indiquent que l’argument de la taille de la population mondiale pour expliquer la pollution ou les changements climatiques est tout simplement faux.

        20 % de la population mondiale (y compris les super riches) possèdent 80 % des richesses et consomment, polluent, etc au moins pour ce pourcentage de richesses (que l’on ne peut produire sans intrants..)

        Ces 20 % représentent 1.5 milliards d’êtres humains c’est cette partie de la population mondiale qui consomme pratiquement tout et pollue en fonction de sa richesse produite.

        L’orpailleur pollue moins que les 120.000 vols d’avion quotidien (et 95 % de la population mondiale n’a jamais pris un avion) et tous les orpailleurs du monde polluent moins que les millions de voitures et de camions des pays industrialisés

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  • Vercoquin // 16.07.2019 à 17h15

    C’est la fin du capitalisme, et on l’attend de pied ferme.
    Sauf que personne ne s’en rend compte.
    Ce sera donc la fin de l’humanité.

    Personne n’est disposé à
    communautariser TOUTES les ressources naturelles
    ni à
    limiter la croissance démographique.

    Bonne fin du monde !

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    • Véronique // 17.07.2019 à 18h14

      Personne ? Ceux qui exploitent les ressources sans doute. Mais les autres, bien plus nombreux ?
      Je pense au contraire que la grande majorité préfère de loin que les ressources soient communes (par exemple l’eau) et gérées collectivement.
      Quant à la limitation de la croissance démographique, elle se fait toute seule dans les pays industrialisés.

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  • tengukarasu // 16.07.2019 à 20h30

    Égoïsme du monde occidental, pourquoi nous occidentaux réduirons la voilure hein ? que ceux qui arrivent soient contraints. Qui a contribué à cette catastrophe annoncée, comment peux-t-on à partir d’un ensemble fini exploité obtient-on une production infinie (Vaste programme dit l’autre). Alors Malthus/Née-Malthusianisme en embuscade.
    Si nous nous l’appliquions juste pour essayer juste pour voir !!!
    Une solution Partageons!

      +1

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  • Catalina // 16.07.2019 à 22h32

    Une solution peut-être : freiner l’acte d’achat pour aller de manière optimum vers l’achat de l »l’utile ».
    Difficile.
    Parce que cela a été étudié de manière approfondie. Par Bernay’s entre autre. « Pousser le consommateur à l’action d’acheter » L’acte d’achat représente une sorte d' »exorcisme » au fait d’être mortel, et cela fait l’effet d’une drogue pendant un temps donné. Et bien sûr, c’est addictif. Pourquoi pouvez-vous acheter des trucs à 1 euro ? comment est-ce possible ? même avec robotisation de A à Z obligé que ça coûte plus. C’est pour vous rendre accroc ! Comme vous pouvez toujours vous payer votre dose, c’est bon pour le « système » marchand. Sinon, il y a la coc ou le shit ou l’alcool, bizarrement jamais trop chers…
    Cette addiction est renforcée par toujours plus de pubs, dans la rue, à la maison, et par en effet, le sentiment que ne pas faire comme « les autres » vous exclu. C’est difficile de s’exclure du groupe volontairement car l’homme est un animal social. Et ça les publicistes le savent bien.

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  • zeroudoudou // 17.07.2019 à 08h55

    Au risque de me répéter, encore un article qui ne traite pas d’un des moyens les plus puissants pour décroître massivement notre impact écologique : cesser de consommer des produits animaux, passer au végétalisme. Une autre étude d’Oxford démontrait que changer nos habitudes alimentaire réduisant d’au moins de moitié (!!!!!!!!!!!!!!) notre impact écologique : https://www.youtube.com/watch?v=qLkqkyTMLlw&list=LLhQUU1eTGry73Yf0omJHXiA&index=6&t=0s . Tant qu’on n’abordera pas le sujet on brasse de l’air ! Ce serait d’ailleurs bien qu’il soit sérieusement traité.

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    • Chris ATHOME // 23.07.2019 à 19h47

      C’est sûr que le glyphosate c’est bien meilleur pour la planète et notre santé. Autre avantage plus d’insectes et donc disparition des oiseaux non granivores ou herbivores. Après cela doit s’enchaîner et entraîner à terme (j’espère court) la disparition des imbéciles comme vous…. Et des autres aussi …on appelle ça un dommage collatéral.
      Broutez bien

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