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25.février.201925.2.2019 // Les Crises

Actes antisémites: un pourcentage est-il une information ? Par Jérôme Latta

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Source : Le Blog Mediapart, Jérôme Latta, 14-02-2019

Un seul chiffre, mis en avant par le ministre de l’Intérieur, a suffi à de nombreux médias pour qualifier d’« explosion » l’augmentation des actes antisémites en 2018. À l’examen, ces 74% invitent à une présentation plus circonspecte.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré, lundi 11 février, que « L’antisémitisme a progressé de 74% l’année écoulée » – avant que le communiqué du ministère ne précise que cette progression désignait les « actes antisémites » recensés en 2018.

L’annonce a été faite dans un contexte particulier. Celui des derniers mois : le mouvement des gilets jaunes, auquel est régulièrement reproché une composante antisémite ; celui des derniers jours : tag de croix gammée sur un portrait de Simone Veil, inscription sur la vitrine d’un magasin Bagelstein, vandalisme d’un mémorial pour Ilan Halimi. C’est d’ailleurs dans le cadre d’une cérémonie à Sainte-Geneviève-des-Bois, sur le site de ce vandalisme, que le ministre a livré le chiffre.

Ce contexte a certainement contribué à la teneur de la médiatisation du pourcentage. Les titres des sites d’information en ligne mobilisent en effet deux angles principaux : cette « augmentation de 74% » des actes antisémites (le ministre avait dit : « L’antisémitisme a augmenté de 74% ») ; sa traduction en « explosion » (France Info, Paris Match, Les Échos, RMC, Huffington Post, France Culture, La Croix, L’Express, LCI, Europe 1, Euronews, etc.).

Si le corps de nombreux articles apporte des éléments de compréhension, d’autres s’inscrivent dans un registre très dramatisant – soutenu par les citations de membres du gouvernement, d’associations et de diverses personnalités.

Une « explosion » sans mesure

En préambule, précisons une évidence : chacun de ces actes est insupportable en soi. C’est justement une des raisons pour lesquelles le traitement sous l’angle d’une variation, d’une année à l’autre, pose d’importants problèmes de méthodologie.

Cette variation tend d’abord à occulter le chiffre en valeur absolue, que l’on peine parfois à trouver dans les retombées. Soit 541. On peut d’abord estimer, même si cela mérite débat, que relativement à une population de 67 millions d’habitants, les faits concernés sont (intolérables mais) marginaux [1]. On doit surtout affirmer que la variation de ce chiffre d’une année à l’autre est d’une portée très limitée, potentiellement trompeuse.

De fait, l’examen de cette donnée depuis l’année 2000 indique que :
– ses variations annuelles sont très importantes ;
– le chiffre a été plus élevé 9 fois (sur 19) ;
– le chiffre 2018 est en dessous de la moyenne (574) ;
– il est très en deçà des niveaux de 2014 (851) et 2015 (800).

Dès lors, parler de « déferlante » (RFI) et d’« explosion », donner à l’information une portée générale et le caractère d’une irrésistible progression (éditorial du Monde) constitue une présentation problématique. C’est à peu près aussi pertinent que de tirer des conclusions sur la mortalité routière à partir d’un décompte mensuel.

C’est aussi accorder un poids trop important à un indicateur précieux, mais qui doit servir à l’instruction d’un dossier complexe plutôt qu’à des conclusions univoques. En l’occurrence, les chiffres témoignent beaucoup plus d’une permanence des actes antisémites sur plusieurs années – ce qui est en soi dramatique.

Leurs variations doivent notamment être examinées en fonction de facteurs contingents : les spécialistes soulignent par exemple les corrélations avec les événements au Proche-Orient. Elles doivent aussi l’être dans la durée, au moyen d’outils et d’enquêtes susceptibles d’approfondir l’analyse – quitte à rendre celle-ci plus complexe (lire, par exemple, « Mesurer l’antisémitisme contemporain : enjeux politiques et méthode scientifique », de Samuel Ghiles-Meilhac).

Lacunes méthodologiques

On doit également tenir compte des limites de ces données. En matière de recensement de délits et de crimes, un biais est particulièrement connu : une hausse des plaintes peut traduire une baisse générale du seuil de tolérance envers certains actes, et masquer une baisse ou une constance effective.

Le site de France Inter rappelle ainsi ce qui a pu contribuer à cette progression : « Depuis 2018, l’accent a été mis sur la formation et la sensibilisation des agents à mieux prendre en compte, lors d’une plainte, le caractère raciste, antisémite ou xénophobe d’une agression. Depuis l’été dernier, on peut ainsi rédiger une pré-plainte en ligne pour ces faits, ce qui n’était pas possible avant. La communauté juive a aussi été sensibilisée à l’importance de tout signaler, même une injure, même un tweet, de ne rien laisser passer ».

D’autres réserves méthodologiques, inhérentes à cet outil-là (mais qui ne l’invalident pas), tiennent à la qualification, la collecte et la validation des faits. Paradoxalement, l’attention exclusive au total des « actes antisémites » ne permet pas de relever des évolutions a priori plus inquiétantes, comme la forte hausse dans la sous-catégorie des violences sur les personnes, de 30 à 81… [2]

En somme, cette augmentation de 74% n’est pas en elle-même une information, malgré son objectivité apparente. La présenter comme telle quand même, sans pondération ni mise en perspective, est de rigueur chez les politiques [3] ou les militants [4]. C’est plus problématique de la part des médias – même si, dans un second temps, les articles publiés ont apporté nuances et éléments de compréhension.

Les formats journalistiques, la contrainte de produire en continu et de susciter de l’intérêt, la duplication des dépêches d’agence ne favorisent pas les réflexes de prudence, mais c’est probablement tout une culture méthodologique qui fait régulièrement défaut au traitement médiatique dominant de ce genre de données.

On peut, de ce point de vue, s’en remettre à la conclusion d’un article du Figaro : « Sur fond de chiffres imparfaits, l’antisémitisme apparaît plus que jamais comme un phénomène protéiforme et complexe ». Le caractère émotionnel du débat, la gravité des faits, la nécessité d’une grande vigilance à leur égard ne devraient pas empêcher de chercher à en prendre la juste mesure.


[1] Un élément de pondération important réside dans le rapport à la population des juifs français (elle-même difficile à évaluer). Le Monde note que « les juifs sont la cible à eux seuls de plus de 50% des violences racistes, alors qu’ils représentent à peine 1% de la population française ».
[2] Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) indique à tort, dans une interview à France Info, le chiffre de 183 agressions sur des personnes, au lieu de 81, ce qui le conduit inversement… à minorer leur augmentation réelle (il parle de +89% au lieu de +170%).
[3] L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans le contexte sensible évoqué, mais aussi en faisant abstraction des autres enseignements du « bilan statistique annuel des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens » publié à ce moment.
[4] On se souvient ainsi qu’un chercheur-militant sur les questions d’islamophobie avait accordé un crédit sans réserve à ce bilan quand il s’était agi de déplorer une hausse des actes anti-musulmans, mais avait émis les plus grandes réserves quand il avait indiqué leur diminution.

Source : Le Blog Mediapart, Jérôme Latta, 14-02-2019

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Commentaire recommandé

TC // 25.02.2019 à 07h38

Pour une information complète des médias, nous aurions dû avoir les chiffres des autres actes raciaux ou discriminants (homophobie, anti religieux que ce soit envers les chrétiens ou les musulmans) pour se faire une idée, à savoir, si ce sont justes les actes antisémintes qui sont en augmentation ou bien si c’est une tendance générale. Pourquoi ne répertorier que ces actes là et pas les autres ?

43 réactions et commentaires

  • TC // 25.02.2019 à 07h38

    Pour une information complète des médias, nous aurions dû avoir les chiffres des autres actes raciaux ou discriminants (homophobie, anti religieux que ce soit envers les chrétiens ou les musulmans) pour se faire une idée, à savoir, si ce sont justes les actes antisémintes qui sont en augmentation ou bien si c’est une tendance générale. Pourquoi ne répertorier que ces actes là et pas les autres ?

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    • Sandrine // 25.02.2019 à 08h04

      Apparemment les chiffres des actes racistes seraient en recul, eux par contre.
      Mais évidemment une statistique en soi ne veut rien dire tant que l’on ne sait pas à partir de quelles données de base et de quels critères elle a été construite.

        +10

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    • Marie // 25.02.2019 à 10h05

      Un pourcentage ne signifie pas grand-chose dans la mesure où c’est une valeur « relative », d’abord, ensuite eu égard à ce que l’on entend par « acte » : verbal (injure, insulte, menace), physique (avec objet contondant ou non)…etc. De plus, cette hausse de 74 % est donnée par rapport à l’année « précédente », et l’on a publié ce chiffre suite à un événement .

        +4

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    • Caliban // 25.02.2019 à 12h44

      A mon avis 1 seule statistique règlerait le problème : nombre d’actes racistes.

      Pourquoi entrer dans le détail alors que la loi elle-même interdit les fichages sur base ethnique ou religieuse ?
      Quelle différence entre un acte / délit raciste et un acte / délit antisémite ?

      Dissocier les chiffres ne peut qu’encourager la compétition victimaire des associations qui vivent de ce business et le communautarisme.

      L’Etat devrait être au-dessus mais la loi Gayssot elle-même dans son intitulé encourage cette dissociation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Gayssot) : « loi no 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe »

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      • Patrick // 25.02.2019 à 16h48

        Parce qu’il y a des bons racistes ( Finkielkraut qui s’exprime sur les noirs et les arabes et la France  » ce pays mérite notre haine  » ) , des méchants racistes ( les deux barbus qui insultent Finkielkraut ) … et des très méchants racistes ( blancs, ultra-droite , gilets jaunes , déplorables, sans dents … ) et puis il y a les « racisés » qui peuvent dire du mal des non-racisés mais c’est pas du racisme.

        à relire : https://www.nouvelobs.com/societe/20051123.OBS6303/finkielkraut-les-noirs-et-les-arabes.html

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  • MDacier // 25.02.2019 à 07h39

    Article intéressant.
    Mais l’auteur prend des milliers de précautions (compréhensibles) pour désigner ce qui est en définitive de l’enfumage.

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  • jmdest62 // 25.02.2019 à 07h48

    Merci pour ces précisions qui nous montrent , une fois de plus , l’incompétence ou l’intention de manipuler de certains médias au service d’un gouvernement qui ressemble de plus en plus à un « canard sans tête ».
    Il n’est malheureusement pas évident pour tout le monde qu’un pourcentage ne veut , dans l’absolu , rien dire …..il suffit de pousser le raisonnement à l’extrême ….+ 74% de 0 …ça fait toujours zéro.
    @+

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    • Vauchot // 02.03.2019 à 08h30

      On ne divise pas par 0… Mais rappeller que 500 actes antisémites ( un tag en est un! ) par an n’est qu’un détail par rapport aux 300000 agressions gratuites n’est pas politiquement correct.

        +0

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  • Anonymous // 25.02.2019 à 08h16

    Énorme.

    Il s agit donc bien d une énorme opération de propagande massive afin de mettre la liberté d expression sous le boisseau.

    On s en doutait un peu.
    On le sentait.
    Mais là c est transparent.

    D ailleurs les tags antisémites qui ont accompagnés le mouvement sont plus que louches : Disons que cela arrivait à point nommé pour soutenir l opération.

    Tais toi : complotiste ! Antisémite!

      +65

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  • Janvier // 25.02.2019 à 08h49

    Si on va par là, les actes antisémites ont connu une baisse de 74% par rapport à 2004.
    Et de quoi parle t’on ?
    Tags ? Agressions physiques ? Profanation de lieux de culte ?
    Questions :
    – discréditer les GJ, « antisémite « , étant l’insulte suprême
    – mettre en place judiciarisation sur délit d’opinion , censure et délation
    La dictature n’est plus même rampante
    Combien d’églises brûlées ? Souillées ? Profanées ?
    Ça ne compte pas, à l’evidence
    La christianophobie en marche !

      +19

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  • Eric83 // 25.02.2019 à 08h51

    La déclaration de Castaner s’inscrit dans la « séquence » de 10 jours précédent les déclaration de Macron au Crif :

    Acte 1, le 9/02, Griveaux hurle à l’anti.sémi.tisme des GJ’s suite à un tag sur une vitrine à Paris : mensonge.
    Acte 2, le 11/02, Castaner annonce que « les actes anti.sémi.tes ont bondi de 74 % en France en 2018 ». Certes, les actes anti.sémi.tes sont passés de 311 en 2017 à 541 en 2018, soit une hausse sur un an de 74% mais mais la moyenne depuis 2000 est de 574 et depuis 2010 de 526.
    Acte 3, le 16/02, Griveaux hurle à l’anti.sémi.tisme des GJ’s suite à une insulte anti.sémi.te, « sale j.uif », soi-disant proférée contre Alain Finkielkraut : mensonge.
    Acte 4, le 18/02, le groupe d’étude « anti.sémi.tisme » de l’Assemblée Nationale annonce déposer le 19/02 une résolution ou un projet de loi visant à assimiler des propos anti.sionis.tes aux propos anti.sémi.tes et les faire condamner pénalement.
    Acte 5, le 19/02, 80 tombes dans un cimetière j.uif à Strasbourg sont retrouvées profanées.
    Acte 6, le 19/02, une marche contre l’anti.sémi.tisme est organisée à l’initiative de 14 partis politiques.
    Acte 7, le 20/02 Macron se rend au dîner du Crif – Conseil Représentatif des Institutions Juives de France – et y prononce un discours dans lequel il annonce, notamment, que l’Etat français va adopter la définition de l’IHRA de l’anti.sémi.tisme et que la France va reconnaître l’anti.sionis.me comme une forme d’anti.sémi.tisme.

      +31

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    • Haricophile // 26.02.2019 à 19h27

      Merci de cette mise en perspective dans le contexte, qui ne m’avait pas totalement échappée mais ça va mieux en le disant.

        +0

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  • Arkenes // 25.02.2019 à 09h06

    Il aurait été intéressant, également, d’indiquer que ces chiffres ont été publiés au moment ou neuf églises avaient été profanées en dix jours…
    On n’imagine pas quelles auraient été les réactions de la caste politique s’il s’était agit de synagogues.
    Enfin, cette «explosion» des statistiques se mesure surtout à l’hystérisation des réactions: la Maire de Paris, le visage grave, vient déposer une gerbe pour la profanation d’une boite aux lettres; drapeaux en berne et alarmes hurlantes à Arras; poème d’amour à Finkielkraut par un ancien ministre…
    Tout cela est à mettre en perspective avec d’autres chiffres beaucoup plus parlant sur les problèmes actuels de la société française: un suicide d’agriculteur tous les deux jours, treize suicides policiers depuis 2019, plus de cent mutilés et des centaines d’arrestations préventives et arbitraires en 3 mois de manifestations…
    A croire qu’on essaye de détourner notre attention des vrais chiffres alarmants.

      +34

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  • Eric83 // 25.02.2019 à 09h22

    74%, 74%,74% pourcentage repris en boucle par le régime de Macron et les médias aux ordres.

    En revanche, rien sur l’enquête de la FRA – Agence des droits fondamentaux de l’UE -, qui a dû coûter un pognon de dingue, intitulée « Expériences et perceptions d’antisémitisme – Deuxième enquête sur la discrimination et les crimes de haine contre les juifs dans l’Union Européenne ». (26)

    Cette enquête a été publié…le 10 décembre 2018 !

    « Les résultats couvrent 12 États membres où vivent plus de 96% de la population juive estimée de l’UE. Plus de
    16 000 Juifs âgés de 16 ans et plus ont participé à l’enquête en ligne de mai à juin 2018 ».

    Page 54, un tableau recense, par pays, les perceptions, par les victimes, des profils des auteurs des plus importants actes antisémites qu’elles ont vécus dans les 5 dernières années, soit entre 2013 et 2018.

    En France : Moyenne sur les 12 Etats de l’UE 
    Radicaux musulmans  33% 30%
    Extrême gauche : 21% 21%
    Extrême droite : 7% 13%

    On comprend beaucoup mieux pourquoi le régime de Macron ne communique rien sur cette étude depuis 2 mois.
    https://fra.europa.eu/sites/default/files/fra_uploads/fra-2018-experiences-and-perceptions-of-antisemitism-survey_en.pdf

      +14

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  • RGT // 25.02.2019 à 09h25

    Les statistiques peuvent être manipulées afin de leur faire dire ce que l’on veut.

    Ensuite, en présentant ces statistiques de manière adaptée au « message » que l’on souhaite propager il est possible de « convaincre » les auditeurs de la « véracité des faits » et ainsi de « justifier scientifiquement » le message que l’on souhaite faire passer.

    Pour que des statistiques soient réellement pertinentes il faut aussi, AVANT de les présenter, indiquer CLAIREMENT quel a été le domaine d’étude, la qualification précise des faits mesurés, les facteurs de confusion, etc…

    Si l’on indique que l’anticonisme est en progression, il faut faire la différence entre une une invective « petit con », un tag « gros con » sur une porte d’entrée et une agression physique à l’encontre d’une personne accompagnée d’un « crève sale con »…

    Et pour « l’analyse » des données il faut aussi prendre en compte le ras le bol des victimes (pour les autres nous sommes TOUS des cons) qui se plaignent de plus en plus de ces incivilités…

    Dans une société qui prône des « valeurs » individualistes de plus en plus exacerbées il est hélas normal que la population ait des réactions de plus en plus agressives vis à vis de ceux qui affichent la moindre différence de pensée.

    Sachant que de plus les réactions de rejet sont de plus en plus exacerbées par nos « élites » qui tentent de plus en plus de diviser la population sur des sujets mineurs pour les détourner de la cause de leurs problèmes afin de préserver leurs avantages.

      +18

    Alerter
  • Rond // 25.02.2019 à 09h25

    La « lacune méthodologique » principale est imputable à ceux qui étaient censés diffuser l’information « libre et non faussée », pour reprendre une expression à la mode, et qui se contentent désormais de déverser de la propagande, sans même plus se préoccuper que ça se voie ou non. Vérifier ses sources est d’un autre temps que les moins de vingt ans … Il convient, sans cesser, de se poser cette question : A qui profite le crime ? Comme disait un collègue, par ailleurs propre sur lui : »c’est la fête du slip » ! Traduction : Nous entrons dans l’univers infini du grand n’importe quoi, où que nous portions notre regard.
    Soupirons un bon coup, allons prendre l’air et restons créatifs !

      +11

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  • Patrick // 25.02.2019 à 09h29

    combien d’agressions en tout en France ? 200.000 ? 300.000 ?
    ça, ça mériterait toute l’attention des pouvoirs publics.

      +8

    Alerter
  • Denis // 25.02.2019 à 09h32

    Restons vigilants!

    L’histoire récente nous apprend que des actes supposés commis par X
    ont, en fait,été commis par Y dans l’intérêt de Z.
    Complotisme?

    Supposons que demain les instances « représentatives » et « religieuses » se désolidarisent
    totalement de la politique suivie par un certain état du proche orient.
    Supposons encore,on peut rêver, que certains français n’aillent plus participer
    volontairement au régime militaire d’occupation de certains territoires de ce pays
    du moyen orient.
    Je suis persuadé que les actes incriminés seraient en voie de disparition.
    Mais cela est-il le but recherché? (quel mauvais esprit!)

    Je me pose toujours la question: à qui profite le crime?

    Là, c’est sûr, c’est du complotisme! 🙂

    Bonne journée.

      +20

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  • Patrick // 25.02.2019 à 09h32

    Il est clair que l’opération menée actuellement par le gouvernement tient de l’enfumage politique.
    Les deux excités ayant insulté Finkielkraut n’avaient pas forcément le bon profil pour une opération politique de plus grande envergure mais c’était quand même suffisant pour une opération anti mouvement gilet jaune , anti « ultra-droite qu’on a quand même du mal à voir  » ..
    Dans les premières mesures , on peut noter la dissolution de 3 groupes d’ultra-droite ( au max une douzaine de personnes ) dont personne n’avait jamais entendu parler … Valls mériterait de faire partie de ce gouvernement.

      +18

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  • zx81 // 25.02.2019 à 09h41

    Cela porte un nom : Instrumentalisation de l’antisémitisme. Pour aider à discréditer un mouvement social et en même temps soutenir une politique étrangère, au risque de voir empirer ce contre quoi on affirme lutter. Un exemple de politique politicienne, En marche dans les traces de l’ancien monde pour le pérenniser.

    « Prendre les gens pour des cons est sans importance pour ceux qui les considère ainsi. » Mme de Staël

      +28

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  • Xavier // 25.02.2019 à 09h48

    Je pense qu’il est temps que certaines associations créent des statistiques corrigées en fonction des variations saisonnières nous donnant le « ressenti » de l’antisémitisme…

    #methodologie #transparency international..,

      +2

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    • Patrick // 25.02.2019 à 09h54

      les résultats d’une étude menée par l’UE
      https://fra.europa.eu/fr/press-release/2018/un-antisemitisme-persistant-pese-sur-lue

      le gouvernement français devrait s’en inspirer si il veut prendre les bonnes mesures.

        +1

      Alerter
      • Xavier // 25.02.2019 à 10h33

        C’était de l’humour…
        Je voulais juste pointer le fait que quand les stats brutes ne sont pas suffisantes pour justifier des politiques on arrive toujours à construire un discours en payant des gens (ONG, thinktanks soit-disant indépendants) pour obtenir une post-vérité.

        Transparency international en est un exemple flagrant qui montre comment l’Occident corrupteur arrive à se blanchir en finançant une ONG qui pointe les autres pays en rouge pour nous maintenir dans une image positive de l’humanisme progressiste de l’ouest.

        C’est ancré très puissamment et l’usage de couleur est encore plus réducteur sur cette carte de « perception de la corruption » que chacun interprète en réalité comme une carte de la corruption, objectif atteint…

        Fort à parier que ce type de novlogique fasse florès prochainement.

          +4

        Alerter
  • charles // 25.02.2019 à 10h12

    un détail par rapport à l’ensemble de l’article, mais + important que l’article à mon avis,

    > c’est probablement tout une culture méthodologique qui fait régulièrement défaut au traitement médiatique dominant de ce genre de données.

    bah non. La méthode on la connaît en long en large et en travers. Ce qui en empêche sa transmission et son utilisation de manière rigoureuse c’est la mauvaise foi permanente de cette société, comme ci on s’efforçait d’en faire pour ne pas aborder les problèmes sur de véritables arguments avec bonne foi.

    > La présenter comme telle quand même, sans pondération ni mise en perspective, est de rigueur chez les politiques [3] ou les militants [4].

    je suis certainement un idéaliste fini, mais non, je vois rien de rigoureux, inéluctable ou indépassable la dedans, je ne vois que des hommes perdus qui s’accroche à toutes les branches, mêmes les plus scabreuses, pour se rattraper. au demeurant, le système de représentation et des partis aidant, c’est tout une pléthore individus qui sont embrigadés dans ces modes de pensées.

      +5

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  • Olivier MONTULET // 25.02.2019 à 13h01

    Ce genre de biais et de mésusages fait pléthore dans les médiats.

      +2

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  • Arcousan09 // 25.02.2019 à 14h08

    Cette histoire d’antisémitisme pue la manipulation à plein nez.
    Face à un mouvement qu’il ne sait toujours pas, après 14 semaines, gérer le gouvernement cherche à lancer le discrédit afin de manipuler l’opinion des plus faibles, afin de tenter de grappiller artificiellement quelques points dits de « popularité »
    Il devient de plus en plus urgent que ceux qui manipulent cette clique de génies transcendants et inspirés qui nous tient lieu de « gouvernement » de sortir de bonnes idées autres que purement financières
    Avis partagé avec @Denis

      +9

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  • Philippe // 25.02.2019 à 14h15

    Bonjour,
    C’est toujours intéressant et utile de décortiquer des statistiques, surtout celles données en pourcentages. Et d’en revenir aux chiffres bruts mis en perspective dans la durée. Et à comparer à d’autres faits du même ordre, à condition qu’ils soient publiés et recensés, bien entendu.
    Inutile de s’étendre sur la tentative de manipulation liée à la publication de ces chiffres. Elle crève les yeux si on prend la peine de les ouvrir.
    On peut également s’étonner -enfin si on est naïf- de n’avoir aucune précision sur la nature des actes incriminés, leur gravité et surtout leurs auteurs quand on les connait. Là c’est le grand flou, un peu voulu et organisé peut-être?

    Bon vous me direz que notre gouvernement nous aide bien à comprendre d’où vient le danger en interdisant trois mini groupuscules de skinheads, comptant sans doute dans leurs rangs autant de policiers infiltrés que de militants.
    Le vrai danger vient-il vraiment de là? Je n’en suis pas persuadé.
    Je voudrais aussi revenir sur la réaction de quelques commentateurs. Ceux qui protestent contre le désintérêt, réel ou supposé je n’en sais rien, qui suivrait les actes anti catholiques, homophobes etc.
    Ne sommes nous pas là dans une sorte de compétition victimaire? « je suis plus victime que toi » « non c’est moi ».
    La pleurnicherie peut-elle remplacer le combat?
    Je laisse chacun juger.

      +3

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  • Rémi // 25.02.2019 à 16h14

    Donc si je prends le chiffre.
    541 actes antisémites.
    A comparer avec
    -10000 suicides.
    environ 7000 condamnations pour violences sexuelles sur mineur par an. (69000 2007-2016)
    80000 décrocheurs. en 2017.
    Combien d’agressions?
    Combiens d’incivilitées diverses?
    Combiens de deal de drogues.
    Mais cette semaine c’est l’antisémitisme qui est à l’honneur.

      +11

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    • Haricophile // 26.02.2019 à 19h34

      Combien de gilets jaunes éborgnés et blessés par la répression policière utilisant des armes de manière illégale ? Combien d’immigrés dont des mineurs dans les chenils a … oops je veux dire les centres de rétention, souvent de manière illégales malgré des lois de plus en plus répressives ? combien de personnes mortes dans la rue ? combien de morts sous nos bombes ? Combien de morts à cause des terroriste que l’on prétend combattre tout en les armant et finançant directement et indirectement ? Combien de morts dans une des pire catastrophes humanitaire à laquelle on a activement contribué au Yémen ? …. on peut continuer la liste longtemps.

        +2

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  • aladin0248 // 25.02.2019 à 18h10

    Voyez le site officiel de l’Institution française de protection et de promotion des droits de l’homme (CNCDH) : https://www.cncdh.fr/ Celle-ci édite tous les ans un gros rapport : Rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Version 2017 téléchargeable ici :
    https://www.cncdh.fr/fr/publications/rapport-2017-sur-la-lutte-contre-le-racisme-lantisemitisme-et-la-xenophobie … (mai 2018, 412 pages quand même). Version papier disponible à ‘La Documentation Française’. Voyez plus particulièrement la figure de la page 149 intitulée ‘évolution des actes racistes comptabilisés par le SCRT’ période 1993-2017. Le SCRT est le Service Central du Renseignement Territorial. Considérez la courbe verte (actes antisémites). Cette courbe fluctue bon an, mal an : c’est ce qu’on appelle l’incertitude de mesure . Il est cependant clair qu’elle fléchit notablement en moyenne sur la période 2002-2017. Une régression linéaire sur les points significatifs permettrait de quantifier cette décroissance. Dire qu’elle explose comme le prétend actuellement le gouvernement (pour mettre en place une législation liberticide) est donc un gros mensonge.

      +5

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  • R.C. // 25.02.2019 à 18h22

    On assiste à une déferlante de baratin gouvernemental, une explosion de fèqueniouzes ministérielles, parlementaires et médiatiques.
    Dans ce microcosme médiocre, les chiffres n’ont aucune valeur mathématique. Ce sont simplement des stimuli arbitraires destinés à justifier une réaction disproportionnée.
    Une sorte de “via…a” provoquant une érection journalistique ou encore de violence policière…
    Il en va également de bouts de phrases ou déclarations sorties de leur contexte et déformées, comme ce fameux « allons à l’Élysée » devenu soudain l’équivalent d’une proclamation de putch des généraux !
    Ces gens sont grotesques.
    A force de mentir toujours plus et avec autant d’impudence, ils vont imploser et s’auto-détruire. C’est ce qui pourrait nous arriver de meilleur…

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  • Opp’s // 25.02.2019 à 23h35

    Effectivement, et c’est une caractéristique qui traverse toute argumentation qui se veut efficace : la qualité des arguments n’est pas toujours au rendez-vous.

    Ce 74% peut donc être assez aisément recadré par des habiles pinailleurs persuadés de leur bonne foi , jusqu’à nous faire croire qu’en fait il ne s’est rien passé et que même, peut-être il n’y a presque jamais rien eu.
    Ca nous ferait presque oublier la petite douzaine de meurtres à caractères antisémite des années 2000, à laquelle d’ailleurs l’éternelle extrême droite n’a jamais été mêlée, malgré les relents réguliers qui s’en exhalent.

    Bref, pourquoi ne pas ressortir là aussi ce fameux argument du « sentiment d’insécurité » ?
    Mais c’est vrai que celui d’instrumentalisation a la cote , d’autant qu’il a un petit fumet de complotisme d’une part et qu’il cadre bien avec l’idée d’une sorte de système global diffus qui structurerait un énorme mensonge que la société entière s’imposerait à elle-même.

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    • vert-de-taire // 26.02.2019 à 11h54

      Mais encore ?
      tout va très bien ?
      merci de préciser votre intervention.

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      • Opp’s // 26.02.2019 à 13h04

        Bjr
        J’imagine que votre question me concerne.
        Effectivement je suis parfois elliptique. Disons que là, ce pinaillage sur un mauvais argument (les 74%) ne me parait pas de mise.
        Instrumentalisation de l’ antisémisme ? Pas impossible mais le positif l’emporte sur le négatif. De temps en temps il faut accepter de simplifier dans des domaines où le terrain est soit très glissant soit très inflammable, et pratiquer le principe de précaution.

        Que les GJ en soit une victime collatérale n’est pas impossible : à eux aussi de bien mettre les points sur les  » i « . Mais la dégradation, relative, de leur image, tient aussi à d’autres causes endogènes qui expliquent cette auto-destruction de leur capital sympathie.
        On peut toutefois penser que cette clarification de leur plus profonde nature profonde est finalement un exercice salutaire de sincérité et de vérité : mais il est un fait que l’opinion ne les suit pas vraiment dans cette radicalité.
        On le pressentait un peu dans le fait que malgré une large sympathie, aucun corps intermédiaire (mis à part la CGT), aucun sympathisant n’a vraiment pris la peine de se joindre à eux et de ‘converger’ , même par une simple présence corporelle.

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        • ARDUS // 28.02.2019 à 10h00

          Avez-vous remarqué qu’on ne demande plus aux sondés s’ils « soutiennent » ou « ont de la sympathie » pour les gilets jaunes comme au début, mais s’ils « souhaitent que les manifestations s’arrêtent ». C’est sans doute la seule question qui peut mettre les manifestants en minorité dans la mesure où ils sont eux-mêmes nombreux à le souhaiter

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          • Opp’s // 02.03.2019 à 01h57

            Oui j’ai remarqué, aussi.
            Mais le soutien recule et se stabilise sur la ligne RN + Gauche radicale. Oui c’est un peu les deux France.

            Mais je vais même aller plus loin que vous : après une large phase au début où les médias ont quand même présenté ce mouvement de façon assez bienveillante et où les errements du gouvernement ont largement été soulignés et relayés par beaucoup d’intellectuels critiques, les médias , devant une certaine tournure des évènements, ont à présent sifflé , en douceur, la fin de la partie .

            – A la fois parce que le mouvement s’essouffle un peu de façon assez naturelle et que  » l’information  » aime bien passer d’un évènement à un autre plus ‘frais’ ,
            – ensuite parce que d’autres intellectuels , inquiets de certaines dérives que pourraient préfigurer cette libération de la parole que les gilets jaunes gère très mal , ont décidé aussi de lui mettre un holà.

            A cela s’ajoute un ramollissement de la composante poujado-RNiste lié au fait que le RN a super habilement joué sa carte et que sans forcer c’est lui qui en tire le maximum les marrons du feu.
            (Contrairement à la gauche radicale et à Mélenchon qui, s’ils fixent bien la base historique de leur troupes ne l’ élargissent pas du tout, faisant au contraire fuir vers Macron, la gauche modérée qui aime tant le compromis.)

            Enfin notons aussi que la ‘gauche’ bobo-écolo-et-européenne qui a un poids et une influence considérables à présent dans le paysage para-politique et dans l’opinion, a finalement, malgré son discours opportuniste, peu à voir avec les formes de ce mouvement des GJ, car son thème central est fondamentalement ailleurs.

            Ceci dit, effectivement, le mouvement n’est pas fini , mais il prend à présent le chemin d’une lente agonie dans le pourrissement, assez loin de sa pureté d’origine malgré les restes d’une espèce de sincérité naïve et pathétique.
            Des conséquences politiques difficiles à évaluer, vont se dessiner sur les 3 dernières année du « macronat »

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  • Seraphim // 26.02.2019 à 02h21

    Autre biais des statistiques: Peut-on mélanger les torchons et les serviettes? Ou les oranges avec les pommes de terre? Un tweet est-il aussi comptable qu’une tombe détruite. D’ailleurs, dans le cas des « tombes profanées » de quelle profanation parle-t-on? On ne le saura pas, ou à demi-mot : il s’agirait de (petites) peintures de croix gammée sur les pierres tombales, alors que la dénomination médiatique résonne comme l’affaire de Carpentras, dont on a su après coup les tenants et aboutissants.
    Mais, après les flashballs, c’est l’arme ultime contre les GJ, le coup de grâce, BHL ne s’y trompe pas, toujours prêt à tirer sur l’ambulance, avec le courage sarajevien qu’on lui connaît. Ce qui est rassurant aussi, la dernière cartouche étant la dernière…

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  • Catalina // 26.02.2019 à 06h15

    Bonjour,

    ah le deux poids -deux mesures et l’éternelle accusation !!!! Comment ce gouvernement peut parler d’antisémitisme et recevoir porochenko qui a intégré des bataillons néos-nazis dans l’armée régulière ukrainienne ? lol Donc la France a un projet avec ce pays qui clame « mort aux juifs »?

    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2017/06/26/declaration-conjointe-demmanuel-macron-et-petro-porochenko-president-dukraine

    https://www.les-crises.fr/un-anti-semitisme-violent-sevit-en-ukraine-et-le-gouvernement-reste-les-bras-croises-par-lev-golinki/

      +2

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  • Renaud // 27.02.2019 à 00h17

    Quelle sensation de malaise grandissant !
    La pensée française, la pensée politique française en particulier, est devenue vraiment très, très malade.
    Je cite de mémoire. Je ne sais plus qui a détecté le point dit ‘godwin’. Selon le nom d’un chercheur anglais ou américain (comme d’habitude) qui aurait constaté que les français ne peuvent avoir d’échanges verbaux (ou par internet) sans que, très rapidement, les épithètes de fasciste ou de nazi, etc., fusent de part et d’autre dans une sorte psychose qui a atteint la société française qu’on dirait vraiment dépouillée de son entendement!
    Aucun problème, aussi grave soit-il, touchant la France dans sa société ne peut être traité. En effet, presque instantanément, surgissent, d’où? des médias qui tiennent l’opinion? les invectives d’antisémitisme…
    Ainsi, ce serait le « procédé » médiatique le plus « efficace » pour écarter, à coup sûr, les résolutions des questions prosaïques vitales et contingentes qui se posent en urgence dans la vie quotidienne de ceux qui travaillent et voient leur pouvoir d’achat se ratatiner à vue d’œil. Ainsi, pendant que l’on s’échange des qualificatifs d’antisémite, les questions économiques et sociales ne sont jamais résolues! Les réformes économiques et surtout financières à élaborer d’urgence pour la Justice économique et financière, donc sociale attendront comme toujours.
    Dans notre pays, une ambiance asilaire est en train de se développer! De quoi s’inquiéter beaucoup !

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  • Catalina // 27.02.2019 à 14h10

    « Autrement dit, Donald Tusk, qui déclare parler non pas à titre privé, mais en tant que président du Conseil européen, vient de prononcer le salut nazi en vigueur lors de la collaboration de la division ukrainienne UPA avec l’armée nazie. »

    http://lucien-pons.over-blog.com/2019/02/ukraine-tusk-conduit-il-l-ue-sur-la-voie-du-revisionnisme.html

      +1

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    • Mario // 27.02.2019 à 17h39

      Bonjour Catalina …

      N’oublions pas qu’une résolution(fin 2016) à l’ONU sur l’interdiction de la glorification du nazisme a été bloqué(rejeté) par 4 pays.
      U.S., Canada, Ukraïne et un 4e pays très peu connu. Peut-être qu’en 2018 elle a été adopté, je n’ai pas l’info.

      – Quand on apprend que l’Union Européenne est un projet de longue date, et qu’à sa tête un des premiers président était nazi(banquier d’Hitler),

      et …

      – Quand on apprend que seulement quelques nazi ont été pendu après la guerre(Nuremberg) et que les autres(scientifiques inclus) ont été ramenés aux U.S.(projet Paperclip entre autres) ou disséminés dans le monde à des postes ‘clés’ …
      [modéré]

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  • BOURDEAUX // 28.02.2019 à 12h02

    Pour reprendre le titre de l’article : pourcentage ou information ? A bien y réfléchir, je m’en moque éperdument. Malgré les efforts du bon docteur Gayssot, je n’ai toujours pas réussi à intégrer l’étrange idée selon laquelle, n’étant pas juif, mon assassinat sera une circonstance atténuante au pénal pour mon bourreau. Eh oui, principe de logique élémentaire : si l’agression d’un juif ou d’un shintoïste est plus grave aux yeux de la loi, c’est bien que l’agression de ceux qui n’entrent pas dans ces catégories l’est moins. La prétendue « lutte contre l’antisémitisme » est un totem lucratif pour quelques associations grassement subventionnées, totem autour duquel tournent en rond toute une collection d’imbéciles qui n’ont même pas encore compris le principe d’égalité devant la loi.

      +1

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