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12.décembre.201412.12.2014 // Les Crises

[BIG LOL] « Tout le monde pensait que la croissance allait reprendre. Tout le monde s’est trompé », assume Sapin

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Le cynisme de ces gens là est sans fin… Le pire, c’est qu’ils se croient bons…

Michel Sapin, le 2/11/2014 :

« Tout le monde de droite ou de gauche pensait que cette croissance reprendrait en Europe et en France à partir de mi-2013 et 2014. De ce point de vue, on peut dire que tout le monde s’est trompé. » [Michel Sapin, 2/11/2014]

Tout le monde ??? Non, certains tentent de résister à la bêtise…

Monsieur le ministre, il faut lire Dennis Meadows, scientifique du club de Rome :

(Lire ici)

(Lire ici)

Mais bon, lisez simplement ce billet de 2013 que je ressors – il vous aidera bien je pense…

Vous y verrez ceci par exemple, qui est une belle aide pour les prévisions de croissance…

Commentaire recommandé

FifiBrind_acier // 12.12.2014 à 06h32

Bonjour Jourdon,
Je crois que vous vous faites beaucoup d’illusions sur les capacités d’indépendance de l’ UE….

Dans l’ OTAN depuis 1992 et le Traité de Maastritch, l’UE fait ce qui arrange Washington et pas du tout ce qui est dans ses intérêts. On le voit avec les sanctions contre la Russie, ce sont les pays européens qui paient les dégâts collatéraux…

Si la croissance est en berne, la répartition des richesses produites n’est pas pour autant à l’ordre du jour, au contraire. Les 1% continuent à se gaver au détriment des 99%.

Le modèle social français avait résolu en grande partie la répartition des richesses:
services publics, acquis sociaux, droit du travail et salaires, Sécurité sociale, retraites par répartition, sont les moyens de répartir les richesses produites.

Il faut donc, selon Bruxelles et Macron, abandonner tout cela pour faire baisser le prix du travail, au nom de la sacro sainte « compétitivité ».

Faute de pouvoir dévaluer l’euro, si tous les pays européens font « une dévaluation interne » pour faire baisser le prix du travail, l’avantage compétitif s’annule, non?

82 réactions et commentaires

  • Louis Malle // 12.12.2014 à 02h47

    Les sanctions contre la Russe, la déstabilisation de l’Ukraine par l’UE/OTAN/USA, quel impact sur la croissance ?

      +7

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  • Jourdon // 12.12.2014 à 03h23

    Félicitations Mr. Berruyer,
    vous dès le début de votre blog vous nous avez dit que la croissance ne repartira pas et avec des arguments parfaitement rationnels et convaincants…
    ensuite je voudrais juste profiter de l’occasion pour essayer de « réorienter » un peu le débat
    (vous l’avez compris c’est un peu mon rôle; je suis économiste; mais parfois un peu d’interactions ne fait pas de mal… dans mon cas c’est notamment par rapport à la géopolitique ou par rapport au cadre d’analyse lui-même 😉 je crois en tous cas…]
    1)
    en fait l’Europe a intérêt vraiment de discuter et coopérer avec Russie et d’ailleurs aussi Ukraine, car la Russie qui avait un taux de croissance assez fort commence à se poser les mêmes questions que l’UE se pose déjà depuis des années: si on est autour de 0% de croissance, qu’est-ce qu’on déclare? Est-ce qu’on peut jouer par exemple sur la finance pour trouver un peu de ressource et repartir à la hausse même légère? Et ensuite jouer sur la confiance?
    2)
    naturellement comme il faudra de plus en plus à l’avenir mesurer la croissance du bien-être et que la situation pourrait devenir assez « chaotique » pour de multiples raisons (évolutions du climat, incertitudes politiques, etc;-) c’est pas évident de forger de « nouveaux modèles » « à la demande » et dans ce cas on est renvoyé à la question d’interprétation dont je parlais plus haut: « que déclarer pour jouer sur les anticipations si on est « autour de zéro »?
    3)
    dans ce cas ce que je vois à faire c’est d’admettre qu’on a pu se tromper ( même si c’est une erreur ou un aveuglement collectif 😉 et la seule façon de le dire c’est dire « on s’est trompé »
    deux effets vertueux à cela:
    a] c’est comme si on se replaçait mentalement dans la situation de « le coup d’avant »
    et du coup on pourrait voir finalement les choses sous un autre angle et il pourrait en sortir un bien
    b] mais il est difficile de dire « on s’est peut-être trompé » on ne peut dire que « on s’est trompé »
    donc pour arriver à dire cela il faut effectivement une prise de conscience qu’il faut changer de « lunettes », de modèle; voilà donc je pense que si le ministre le dit on pourrait le dire aussi mais c’est tout à son honneur

    d’autant plus que je ne crois pas qu’ils se soient autant trompés que cela
    par contre avoir des nouvelles lunettes pour replacer réciproquement par exemple croissance, expansion, développement, c’est bien car c’est une attitude favorable à des discussions nécessaires
    mais quand j’y pense aussi c’est la confirmation qu’en Europe on vise l’équilibre des comptes (et c’est nécessaire de toutes façons…] plus que de grands objectifs (ça c’est plus dommage)

    donc la deuxième version de mon interprétation sera plus dure, voire, un peu « cynique »:
    compte tenu de l’importance du chômage surtout si on compte les découragés de l’emploi ou les « chômeurs déguisés » tôt ou tard il était inévitable ce type de reconnaissance courageuse et responsable des faits: maintenant donc la discussion après un tel aveu va être aussi avec la population pas seulement avec les Grands Comptes, Pays et Grandes Institutions:
    ce n’est pas si fréquent ce genre de reconnaissance!!!

      +11

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    • FifiBrind_acier // 12.12.2014 à 06h32

      Bonjour Jourdon,
      Je crois que vous vous faites beaucoup d’illusions sur les capacités d’indépendance de l’ UE….

      Dans l’ OTAN depuis 1992 et le Traité de Maastritch, l’UE fait ce qui arrange Washington et pas du tout ce qui est dans ses intérêts. On le voit avec les sanctions contre la Russie, ce sont les pays européens qui paient les dégâts collatéraux…

      Si la croissance est en berne, la répartition des richesses produites n’est pas pour autant à l’ordre du jour, au contraire. Les 1% continuent à se gaver au détriment des 99%.

      Le modèle social français avait résolu en grande partie la répartition des richesses:
      services publics, acquis sociaux, droit du travail et salaires, Sécurité sociale, retraites par répartition, sont les moyens de répartir les richesses produites.

      Il faut donc, selon Bruxelles et Macron, abandonner tout cela pour faire baisser le prix du travail, au nom de la sacro sainte « compétitivité ».

      Faute de pouvoir dévaluer l’euro, si tous les pays européens font « une dévaluation interne » pour faire baisser le prix du travail, l’avantage compétitif s’annule, non?

        +43

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      • millesime // 12.12.2014 à 14h26

        De sorte que la Russie se tourne de plus en plus vers l’ Est…! (je crains d’ailleurs que Mrs Poutine n’écoute plus du tout les européens, tellement il a été déçu par eux, incapables de mettre en oeuvre une politique « européenne » de laquelle serait exclue les US).

        Les allemands argumentent à présent pour diminuer la pression sur la Russie, mais il n’agissent ainsi que par rapport à leurs intérêts économiques, et non pour un réel changement.

        (On peut se demander quels sont les info que les US détiennent à son égard pour qu’elle soit si docile vis-à-vis des US…)

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        • millesime // 12.12.2014 à 14h27

          à l’égard d’Angela Merkel bien évidemment

            +3

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          • lvzor // 12.12.2014 à 19h34

            Comme si les Usa avaient besoin d’infos pour diaboliser quiconque… ils ont juste toute la presse mainstream prête à relayer n’importe quels mensonges.

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    • Theodore // 12.12.2014 à 09h32

      Suis-je loin de la vérité en disant Lordon + la lumière de Spinoza (le jour) = Jourdon ?

        +2

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    • Vasco // 12.12.2014 à 10h57

      J’espère que les Russes aussi (au delà du conflit géopolitique actuel) ont compris la situation réelle de l’économie mondiale (pour l’Occident rien n’est moins sur hélas) et qu’ils ne vont pas trop s’accrocher à leur ressources énergétiques fossiles (comme les pétromonarchies du moyen orient) qui ne font que retarder l’inévitable. Leur plus grand actif pour moi c’est la taille de leur pays au regard de leur population.

      http://french.xinhuanet.com/economie/2014-12/11/c_133848495.htm

        +4

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    • michel r // 12.12.2014 à 13h38

      bonjour, bien sur mr BERRUYER avait raison et il suffit de consulter « manicore » le très pédago site de mr JANCOVICI pour comprendre que nous sommes dirigés par des illustres incompétents..

        +6

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    • michel r // 12.12.2014 à 13h42

      bonjour, oui bien sur, OLIVIER a raison ;il est aussi utile de consulter le site très pédago de mr
      JANCOVICI , »manicore », pour se rendre compte que nous sommes gouvernés par d’illustres incompétents bien rémunérés..

        +4

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    • Chris // 12.12.2014 à 15h44

      Pour corroborer une partie de votre discours.
      La nouvelle normalité sera la « logique principale » pour la croissance économique en CHINE
      http://www.lecontrarien.com/la-nouvelle-normalite-sera-la-logique-principale-pour-la-croissance-economique-12-12-2014-novlangue?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=cd6e2a908d-daily_newsletter_2014_12_12&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-cd6e2a908d-45344965
      « L’économie chinoise est entrée dans une période de croissance modérée à rapide et de transition vers un modèle de croissance axé sur la qualité et l’efficacité et non plus sur la quantité et la vitesse. Par ailleurs, la restructuration mettra l’accent sur l’amélioration des pratiques actuelles de production, plutôt que sur l’expansion, et sur une croissance économique davantage tirée par de nouveaux facteurs que par les secteurs conventionnels »

        +2

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  • coinfinger // 12.12.2014 à 05h20

    Je crois que la rédaction s’est trompée de rubrique . Sapin éclairant le Monde avec sa torche çà devrait étre dans les Miscellanées .

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    • nebul_eu // 12.12.2014 à 08h27

      Avec sapin on a le choix soit on enfile les perles
      mais comme c’est noël , on accroche les guirlandes

      de toute façon , il suffit de reprendre ses déclarations depuis qu’il est au gouvernement
      en se rappelant que ce n’est pas non plus un perdreau de l’année
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Sapin

      apparatchik

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  • Nicolas // 12.12.2014 à 06h04

    Allons, allons, tout va bien, voyons!
    La croissance continue à bon rythme pour les Happy Few qui dirigent ce monde…

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  • Ded // 12.12.2014 à 06h42

    L’avenir c’est la décroissance !
    Ca fait peur. N’est ce pas ?

      +9

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    • Vasco // 12.12.2014 à 11h08

      Et la révolution écologique. Les Biotechnologie, la permaculture, l’économie sociale et solidaire etc …

        +7

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    • Louis Robert // 12.12.2014 à 12h10

      Bien entendu, car cela signifie la mort du capitalisme, donc du système impérialste qui repose dessus.

      Transition difficile. Ne pouvant même pas prononcer le mot « décroissance », certains parlent plutôt de « croissance négative »… En novlangue (Orwell): « la décroissance, c’est la croissance. »

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      • Wilmotte Karim // 12.12.2014 à 12h48

        Ça ne signifie absolument PAS la fin du capitalisme.
        Si vous pensez qu’un système économique disparait par lui-même, vous allez être très déçu.

        Le capitalisme s’est toujours nourrit des désastres.
        Par contre, les humains…

        Quand à la baisse de la croissance… on voit surtout qu’elle est contingente de la progression du néo-libéralisme.

          +1

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        • Louis Robert // 12.12.2014 à 14h42

          Il y a d’excellentes raisons de penser — et nombreux sont les capitalistes inconditionnels qui l’ont fait remarquer — que la survie du capitalisme impérialiste exige, considérant son mode de fonctionnement, qu’il y ait croissance. Certains d’entre eux louangent Roosevelt… qui aurait « sauvé » le capitalisme… bien autrement que par l’austérité…

          Qui vivra verra!

            +1

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          • Crapaud Rouge // 12.12.2014 à 17h41

            Comme je l’ai expliqué mille fois sur le blog de Jorion, le capitalisme n’ayant jamais été créé délibérément, (au contraire, par exemple, des systèmes communistes), il ne peut pas disparaître. Il n’y a pas de système constitué, donc amendable et périssable : c’est simplement quelque chose qui « fait système » et qui se modifie en permanence sous l’impulsion de la classe dirigeante. Aujourd’hui, par exemple, ça dérégule à tour de bras, rien n’interdit que ce soit le contraire demain.

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            • Louis Robert // 12.12.2014 à 18h34

              Les dinosaures n’avaient jamais été créés délibérément non plus et, dans les troupeaux, leurs comportements « faisaient système »… Or ils ont non moins disparu.

              On peut en dire autant de certaines maladies (l’exemple est de mise), etc. …

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          • Wilmotte Karim // 13.12.2014 à 22h52

            Roosvelt a sauvé le capitalisme… d’un soulèvement général.
            Bref, l’acceptabilité sociale face à la révolution.

            Votre exemple lui-même montre qu’un régime économique ne disparait pas de lui-même. Ce sont les humains qui le transforment.

            Bref, si vous voulez sortir du capitalisme, il va falloir militer pour cela.
            Et donc, se mouiller. « Monter aux barricades ».

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    • Charles Michael // 12.12.2014 à 15h06

      Non bien sur, la peur n’évite pas le danger.

      le danger doit être expliquer, ce devrait être le rôle des politiques, à tous et les décisions appropriées, avec des options concrètes d’application proposées.
      en démocratie véritable ce devrait être le rôle des institutions

      Chacun en décidant prend ses responsabilités.

        +2

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    • Chris // 12.12.2014 à 15h47

      Avoir peur ? Non, s’il y a ré-équilibrage distributif !
      Le hic est que ça n’en prend pas le chemin, la marchandisation/mondialisation imposée par la finance entend continuer d’engranger encore plus en paupérisant les peuples. Mais ça va coincer de plus en plus.

        +4

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  • Nicolas // 12.12.2014 à 07h06

    En attendant, il faudrait savoir ce qu’ils veulent.
    D’un côté, ils versent des larmes de crocodiles pour gagner un pouïème de point de croissance.
    De l’autre, ils asphyxient l’économie par une politique d’austérité et de régressions, que d’ailleurs ils n’osent pas assumer.
    Mais, d’ailleurs, pourquoi s’en tenir aux vieux discours de croissance? Quelle croissance, dans un monde fini, aux ressources non-illimitées? Dans une économie financiarisée à outrance,qui menace de s’écrouler sous son propre poids?

      +11

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    • Louis Robert // 12.12.2014 à 12h16

      Cela s’appelle « une contradiction (FONDAMENTALE) du capitalisme », acculé à la faillite.

      « Le temps du monde fini commence. » (Paul Valéry, 1945)

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  • Louis Malle // 12.12.2014 à 07h48

    Le Club de Rome, ces Cassandre qui n’arrêtent pas de se tromper depuis plus de 40 ans ? La décroissance c’est un tropisme de l’Europe actuelle, mais pas du reste du monde.

      +5

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    • Nicolas // 12.12.2014 à 08h07

      Vu l’état de bien des régions du monde, en vertu de la sacro-sainte croissance, on pourrait se demander si le fameux Club de Rome n’avait quand même pas un peu raison?
      Le Nigéria, gravement pollué aux hydrocarbures, mégapoles où l’on étouffe. Pékin, Shangaï dans un smog quasi permanent. Oceans pollués (notamment avec tous ces monceaux de plastique qui y trainent, entre autres… Fukushima… etc, etc….)
      Qu’est ce que la croissance, d’ailleurs? Une fuite en avant où l’on produit toujours plus? A quel prix?
      Pour quelle finalité?

        +19

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      • Jean // 12.12.2014 à 09h07

        pour le paysan d’ Afrique, je crois que la croissance a un sens…..

        et donc, il vaudrait mieux parler de la décroissance, des inégalités …

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        • Nicolas // 12.12.2014 à 09h19

          Je suppose que le paysan d’Afrique ne cherche pas à transformer son lopin de terre en multinationale de l’agro-alimentaire.
          Peut-être cherche-t-il en priorité à nourrir sa famille, à vivre décemment.
          Et pour ce, avoir les moyens de faire une bonne récolte, et avoir les débouchés nécessaires pour vendre sa production, au marché local?
          Rien que celà le satisferait pleinement, je présume ?

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          • Jean // 12.12.2014 à 11h25

            raison de plus ……pour ne pas généraliser !

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    • Fangio // 12.12.2014 à 09h18

      Vous vous trompez. D’une part parce que le club de Rome n’a pas fait de prévisions mais étudié des scénarios possibles en fonction de certaines hypothèses de choix techno-politiques; d’autre part, parce que la confrontation de la réalité des 30 dernières années avec ces scénarios montre combien, au contraire, le club de Rome avait raison sur toute la ligne.

      Chacun peut vérifier grâce à ce (long) papier de Jean-Marc Jancovici qui résume le rapport Meadows puis présente les principaux résultats de l’étude de Graham Turner comparant les scenarios et la réalité. C’est là : http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

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    • stephp // 12.12.2014 à 13h27

      @Louis Malle
      Vous avez du louper le premier graphique publié sur cette page par Olivier, mais bon tout le monde peut se tromper hein ! 😉
      Vous savez, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel de même que les exponentielles n’existent pas dans la nature et quand il y en a une qui pointe le bout de son nez, ça finit mal, invariablement, sauf bien sur pour les « économistes » et leurs modèles pseudo-mathématiques à 2 balles.

        +7

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    • Charles Michael // 12.12.2014 à 15h15

      Louis Malle,

      mais lisez donc Limit to Growth, ou au moins un résumé dans Wiki. avant de sortir des énormités.

      la croissance du « reste » du monde était prévue comme allant participer à l’épuisement des ressources naturelles donc finies, et aussi la déterioration de l’environement.

      Je vous signale d’ailleurs que depuis que le pétrole a atteind un prix non supportable la sainte croissance est en berne, et que du coup les prix du baril sont en baisse.
      si la croissance (d’achat de niaiseries consommables) repartait vous verriez le prix du baril repartir à la hausse.

        +2

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    • Chris // 12.12.2014 à 15h51

      A relire dans le détail le rapport Meadows dans ses différentes projections selon les bidouillages politiques, il ne s’est absolument pas trompé, sauf le timing qui s’est étiré, car les politiques ont été très imaginatives, innovantes, dit-on maintenant.

        +0

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  • Franck // 12.12.2014 à 08h01

    Les gens ont oublié que Michel SAPIN est aussi un des artisans involontaires (BIG LOL) de la faillite du Crédit LYONNAIS. C’est passé près, mais il a réussi par je ne sais quel tour de magie à passer au travers. Peut être en s’en prenant à Bernard TAPIE, qui a servit de bouc émissaire pour éteindre le feu après un incendie dans deux sites d’archives au Crédit Lyonnais ?

    Les mêmes qui aujourd’hui nous affirment combattre les systèmes de défiscalisation off shore, mais qui étaient eux mêmes des spécialistes des montages financiers off shore 🙂

    http://www.denistouret.fr/institutions/Credit_Lyonnais.html

    Ce qui est fou, c’est que cet homme a été ministre des finances avec un échec patenté, et qu’il est à nouveau ministre aujourd’hui, alors qu’il n’a jamais rien fait d’autre avec ses amis que d’accumuler déficits et dettes durant toute leur carrières…

      +22

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  • voronine // 12.12.2014 à 08h26

    Tout les gens sensés savent qu’il faut trouver une autre voie .Mais la vérité , c’est que hollande et son entourage sont les seuls à croire à un retour de la croissance, comme uils ne savent pas quoi faire pour la ramener, ils attendent qu’elle vienne des autres….Comme on attend un train sur un quai de gare …ils attendent …et ils attendront encore en 2017 , et après …

      +4

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    • nebul_eu // 12.12.2014 à 08h32

      c’est juste un peu plus grave que celà, ils font ce que l’on attend d’eux et le savent parfaitement
      pour avez le même type de discours dans une entreprise un an avant qu’elle ferme
      çà ira…

      on apprend beaucoup de choses à l’ena

        +10

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    • Chris // 12.12.2014 à 15h58

      Attendre le retour de la croissance ?
      Même pas. Ils attendent que l’Allemagne accepte que la BCE achètent les obligations (hors marché secondaire). Pour l’instant, c’est pieds au mur. La BCE se contente de racheter en ce moment les obligations italiennes (d’où les taux d’emprunt en dessous de 2% malgré un triple B, spéculatif).

        +0

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      • CARVAJAL // 14.12.2014 à 16h15

        MAROC, petit pays croissance plus de 3%, pas de chantage à la dette, pas de club de rome, pas de vision folles de comptables fous…

        Pas de LIMITS TO GROWTH .

          +0

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  • Flury // 12.12.2014 à 08h33

    Commentaire insupportable, il suffisait de jeter un coup d’œil sur la courbe de la croissance au cours des 50 dernières années. Et M.Sapin pense ainsi être exonere de toute responsabilité en faisant son acte de contrition. Il devrait adhérer au Collectif Roosevelt où on pourra lui expliquer deux ou trois choses qui pourraient l’aider à imaginer d’autres voies de développement économique et SOCIAL. Et aussi lui apprendre l’écoute d’autres voix que celles des banquiers et des conservateurs, la capacité à sortir du cadre, à savoir changer de paradigme, bref à être véritablement progressiste et peut-être redeviendra t-il de gauche, moderne comme celle annoncée au Bourget.

      +13

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    • bradest // 12.12.2014 à 12h59

      A propos du collectif Roosevelt, l’évolution de la croissance est une courbe que brandit Larrouturou depuis plus de dix ans.
      Il disait à l’époque du premier parti « nouvelle donne » (2002) que la croissance ne pouvait pas revenir, et qu’en persistant sur les mêmes bases économiques les acquis et budgets sociaux ne pourraient que diminuer, et que la politique allait consister à gérer la dégradation sociale pour éviter des soulèvements populaires. On y est.

        +5

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  • Flury // 12.12.2014 à 08h35

    Non Monsieur Sapin, TOUT LE MONDE, ne pensait pas çà, vous et quelques autistes le pensaient, c’est différent.

      +13

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    • Guadet // 12.12.2014 à 12h03

      « Tout le monde » c’est l’UMPS. Les gens sérieux quoi … (MDR)

        +7

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    • Pinailleur // 12.12.2014 à 23h38

      N’insultez pas les autistes en les traitant de Sapin !

      Sapin c’est trompé, c’est con mais ça peut arriver à tout le monde.
      Sapin accuse tout le monde de s’être trompé avec lui. Là, ce n’est plus de la fatalité, c’est une démarche volontaire, cela s’appelle de l’hypocrisie.
      Mais en aucun cas il n’y a lieu d’y mêler les autistes… (Ni les schizophrènes, ni aucune maladie mentale ou handicap !)

        +3

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  • Nerouiev // 12.12.2014 à 09h03

    On ne meurt parce qu’on a fini sa croissance. Mais après sa crise de puberté il faut s’assumer et nos politiques sont restés des enfants. Il y a plein de choses à faire après la croissance. Mais il ne faut pas attendre que ça tombe du ciel et accuser sans cesse la croissance.

      +18

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    • Armageddon // 13.12.2014 à 05h38

      Ce ne sont ni des enfants, ni des incompétents (ou pas nécessairement dans le sens ordinaire du terme). Otez-vous cette idée de la tête. Ces gens-là sont des salauds au sens sartrien du terme, persuadez de détenir la science infuse et qu’importe les réalités auxquelles ils sont confrontés. Les citoyens ne comptent pas pour eux. Pour reprendre Marx, ils ne sont que les fondés de pouvoir du Capital, par conséquent des traîtres et des collabos du Système qui n’auront que ce qu’ils méritent, au final. La réalité se fout des préjugés.

        +3

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  • Homère d’Allore // 12.12.2014 à 10h02

    Il est possible, bien que peu probable, que Hollande et Sapin pensaient « vraiment » que les Q.E à répétition allaient redonner des marges de manoeuvre à l’économie mondiale. Et, que, peu ou prou, la France allait connaître un environnement économique international plus favorable. Un peu comme à la fin des années 90 quand le gouvernement Jospin a profité de la politique d’open-bar d’Alan Greenspan.
    Mais l’intransigeance allemande a fait capoter tout espoir de politique Keynésienne en Europe et nos gouvernants se sont couchés devant Merkel.
    Le plus probable reste toutefois qu’ils n’y aient jamais cru, connaissant le rapport de force avec Berlin depuis le début et ont menti comme des arracheurs de dents.
    Dans les deux cas, ils ne sont pas à la hauteur des enjeux actuels.

      +7

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  • Balthazar // 12.12.2014 à 10h09

    Puisqu’il vous dit que VOUS vous êtes trompés!
    Alors taisez vous et laissez le faire.
    Ou alors non, ne vous taisez pas, et chassez ces gens loin, très loin, qu’on ne les voit plus jamais.

      +6

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  • Ardéchoix // 12.12.2014 à 10h27

    « l’augmentation de la décroissance est une forme de croissance. » tiré du discours – l’économie à l’arrêt ou la stabilité de rien bouger- M.Sapin édition  » bientôt c’est noël »

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    • kinimodo // 12.12.2014 à 22h59

      La suite logique du graphique avec le plancher des « 0 % » percé pour se retrouver prochainement en croissance négative !

      M. Sapin est l’homme de la situation…mon beau Sapin, roi des « forets »

        +0

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  • Konrad // 12.12.2014 à 10h36

    Parmi ceux qui ont prédit la crise, et qui continuent à dire qu’elle ne va pas s’arrêter rapidement, il y a aussi l’économiste Steve Keen qui est devenu connu par son livre « Debunking economics » (en français « L’imposture économique »). Un cadeau de Noël à mettre au pied du SAPIN?

      +15

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  • deres // 12.12.2014 à 11h16

    Pour moi, ce qui est idiot c’est de mesurer la croissance en pourcentage du PIB. La décroissance de cette croissance en pourcentage vient principalement de la croissance du PIB. Globalement sur le long terme, l’augmentation de richesse est constante tous les ans. On voit bien sur els courbes que les augmentations sont linéaires et pas exponentielles …Donc quand on double le PIB, on divise la croissance du PIB par deux, CQFD.

    Et cette croissance de la richesse du pays vient essentiellement de la croissance de la productivité globale du pays. Que fait le gouvernement pour augmenter la productivité ? Rien ou pire il prend en permanence des mesures pour la diminuer car ses actions ne sont jamais mesurés en termes de productivité. Et effectivement, la croissance de la population augmente la productivité globale …

      +1

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  • Louis Robert // 12.12.2014 à 11h49

    Le divin Greenspan a avoué s’être trompé comme un gamin, le grand Sapin s’est trompé comme un vulgaire feuillu dégarni…. cela devient intolérable! Mais enfin où donc va le monde?

    HAHAHAHAHAHA!

    +++

    Et pourtant… depuis plus d’un demi-siècle, nous savons, nous prévoyons, parfois nous prédisons (si peu), nous tempêtons… et que se passe-t-il? RIEN! En fait, moins que rien. Règne, au sommet, le laisser-faire. Il fallait entendre, récemment, la désillusion (pour moi déchirante) du si sage Meadows, homme d’une si belle envergure. Tout cela se trouve même sur le Web.

    Et pourtant… Nous voilà arrivés à l’édification d’UN monde pour TOUS. Cela implique coopération et partage. DU VRAI: véritable coopération, véritable partage. Cela nous oblige à coopérer et à partager. L’humanité montante nous y obligera, nous y oblige déjà. Nous ne nous en sortirons pas autrement… s’il n’est pas trop tard, déjà, pour que la Nature nous le permette. Désormais nous aurons à vivre ensemble, sinon à croître ensemble.

    « Vous devez apprendre à vos enfants, disait le grand chef Sitting Bull, que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.

    Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre peuple. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. S’ils salissent la terre ils se salissent eux-mêmes.

    Nous savons au moins ceci: la terre n’appartient pas à l’homme, l’homme appartient à la terre.

    Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille.

    Toutes choses se tiennent.

    Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie: il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même…

    Votre esprit de rapacité vous fera disparaître. Notre esprit nous rendra faible en apparence. Mais un jour l’idée du respect de la terre renaîtra car la fin de la vie est le début de la survivance. »

    ___

    « Lettre de Sitting Bull au Président des États Unis d’Amérique »

    http://marsouille.centerblog.net/m/3462054-Lettre-de-Sitting-Bull-au-President-des-Etats-Unis-d-Amerique-

      +16

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  • Fabrice // 12.12.2014 à 11h53

    en reprenant olivier delamarche qui le dit souvent et encore il faudrait voir « la différence entre le PIB moyen par habitant et le PIB Median par habitant » aussi en France (voir par décile). merci Olivier pour ce rappel.

      +1

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    • Lesag // 12.12.2014 à 12h34

      Vous confondez PIB et revenu. Ce qui n’a rien à voir. Parler de PIB/hab médian est un non sens. D’ailleurs, Delamarche parle de revenu médian ou de patrimoine médian.

        +2

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      • fabrice // 12.12.2014 à 15h49

        exact je fatigue en ce moment o_O ^^

          +0

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  • gerard Colin // 12.12.2014 à 13h23

    Depuis son élection, tout le monde le dit que les prévisions de croissance du gouvernement sont irréalistes, pour ne pas dire débiles. C’est répété partout. Ce ministre prend les gens pour des imbéciles… et il a raison parce que ca marche.
    Au fait, en 2012, Mollande a demandé qu’on lui accorde deux ans avant de dresser un bilan. Ca y est, on y est. Deux ans et demi même. Quelqu’un a t il entendu un journaliste dresser le bilan de 2 ans de mollandisme?

      +3

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  • Marco // 12.12.2014 à 13h26
  • ahahahalex // 12.12.2014 à 13h51

    Sarkozy disait la même chose lors de la mise en place des heures sup defiscalisées et du cadeau de 15 milliards aux entreprises juste après son élection. Mais la reprise n’est toujours pas là !!!!
    On nous prend vraiment pour des ??!!??!!!.

      +1

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  • mouais // 12.12.2014 à 13h58

    Constatons aussi comme la croissance était bien plus élevée avant la financiarisation (années 1980) et comme elle a sérieusement décliné depuis.

    Mais de toute manière, financiarisation ou pas, la croissance ne reviendra pas, il est temps de passer à autre chose.

      +2

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  • lionstone // 12.12.2014 à 14h46

    @ Olivier
    Il serait de bon ton de faire un graphique qui fait la relation entre la croissance et le déficit de l’Etat. Actuellement on est 0% de croissance pour 5% de déficit, la décennie précédente c’était 3% de déficit pour 1,5% de croissance… Une extrapolation serait inintéressante.

      +0

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  • Crapaud Rouge // 12.12.2014 à 17h46

    Ce « tout le monde pensait » est effectivement d’un cynisme accompli parce que c’est faux, parce qu’il sait que c’est faux, et parce qu’un ministre qui se justifie de ce que « tout le monde pense » ne peut être qu’un minable. C’est un argument de café du commerce.

      +6

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    • Micmac // 12.12.2014 à 21h49

      Et bien, malheureusement, je ne le crois pas du tout.

      Ces gens là vivent en vase clos. Pour eux, les Lordon, les Sapir, les Todd, et tant d’autres, qui constituent quelque part la véritable élite, sont des doux dingues. Ils vivent avec leur potes, camarades de promo de l’ENA, devenus Inspecteur des Finances et/ou PDG de groupes privatisés…

      Sapin est un « bonnet carré », un clerc, un « sorbonicole » (parmi d’autres, dont beaucoup au gouvernement).

      Todd (justement) s’est venté de connaitre ce milieu intimement, et, parlant de Moscovicci en l’occurrence (mais la remarque valait pour les autres), il disait : « Ça fait longtemps que ces gens ne pensent plus ». Une interview à France Inter qui doit dater de l’année dernière (j’ai la flemme de la retrouver). Ça veut tout dire…

      Il est un fait abondamment documenté que Hollande, arrivant au pouvoir, était convaincu que la crise était terminée (il y a déjà de quoi se marrer…) et qu’il n’y avait qu’à attendre le retour d’un cycle long de croissance… bref, rien à faire, juste se tourner les pousses à l’Élysée.

      Et cette idée ne reposait par sur rien : Hollande est un économiste (il en a la formation et a donné des cours)… Mais un économiste orthodoxe. Un économiste pour qui les autres, les hétérodoxes, sont des dingues obscurantistes.

      Voila ce qu’il s’est passé depuis deux ans et demi. C’est tout.

        +10

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      • Armageddon // 13.12.2014 à 05h43

        Ces gens-là ne sont pas l’élite, ce sont de fieffés abrutis. Ils ne sont rien du tout. La preuve, ils sont en première ligne. Ce sont eux qui paieront le désastre économique en cours.

          +0

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  • olivier69 // 12.12.2014 à 18h27

    Bonjour,
    Vous avez raison, mr Berruyer, on se demande bien ce qu’ils attendent pour mettre en place une vraie politique de valorisation et d’investissements (réorientations). Il y a vraiment un gros problème dans la gestion des ressources et dans l’aménagement du territoire (concentration). En définitive, les politiques et les idéologues se servent du rapport Meadows pour dire : c’est comme cela, on y peut rien. En plus du fait qu’ils sont critiqués par des ignorants ou des idéologues, les économistes sérieux n’ont pratiquement pas le droit de s’exprimer (depuis plusieurs années) et si ils le font, on voit le résultat.

    Par conséquent, la finance a probablement de beaux jours devant elle. Elle s’est accaparée tranquillement la majorité des propriétés des ressources actuelles mais aussi futures. Malgré nos avertissements sur la répartition, la conceptualisation, le besoin d’orientations,…les coupables sont encore les économistes ? Mais lesquels ? Vous ? Moi ? Eux ? Bientôt nous…Ce n’est pourtant par faute d’avoir proposé des solutions. Car il ne suffit pas de dénoncer mais bien de trouver des orientations économiques (anticipations) qui n’ont que très peu d’écoute jusqu’à présent. On assiste avec impuissance à des batailles de chiffonniers.

    Prenons l’exemple de mr Giraud, il propose un programme d’investissements. Résultat ? Il est souvent salis d’un côté (reproche l’appartenance soit politique, soit religieuse, bientôt sa taille et son poids ? Parce que nous avons des différences ? Et bien oui, et c’est très bien pour la diversité) et de l’autre, il n’est pas écouté (politiquement). Donc dans les deux cas, nous ne pouvons qu’être les perdants même en proposant des solutions. Ils attendent un messie politique et la réduction drastique des populations ? On comprend très bien votre petite phrase pertinente et significative : « Ceci étant, j’ai une vision assez simple….. » sur billet de mr Mauris. Mais cela, tout le monde ne l’a pas encore compris.
    Cdlt

      +4

    Alerter
  • Jean // 12.12.2014 à 20h59

    Le cynisme de ces gens là est bien plus facile à assumer un court moment de temps à autre, que de se taper 8 heures chaque jour à travailler dur pour le SMIC…

    C’est bien pour cela qu’ils ne s’arrêtent jamais et au contraire, ils en font carrière et peuvent y mettre leur famille.

      +2

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  • theuric // 12.12.2014 à 21h08

    Il n’y aura pas de décroissance parce que, hormis une fine lisière située tout au bout, à l’ouest du continent eurasiatique, personne ne la veut ni ne la voudra!
    Nous n’avons dès lors que deux solutions, pas plus:
    -soit un conflit mondialisé pour les ressources, et croyez moi, les étasuniens n’y seront pour rien, ils n’existeront plus d’ici là;
    -soit les voyages spatiaux pour acquérir de nouvelles ressources, les astéroïdes en sont pleins et de toutes sortes, il faudra juste inventer de nouvelles propulsions et éviter que l’un de ces rochers ne nous tombe sur le coin de la figure.
    Je crains que nous aurons et l’un, et l’autre.
    Quand à Monsieur Sapin, je n’ai toujours pas compris ce qui faisait dire au P.S. qu’il y aurait une reprise, moi qui depuis 2005/2006 commençais déjà à faire des réserves pour le coup de bambou qui nous arrivera bientôt (j’avais cru 2008 comme le tournant, dommage, nous aurions bien moins souffert si tout s’était effondré dès cette époque).
    D’un autre coté, cela nous a permis de nous préparer, au moins intellectuellement.
    Ah, c’est vrai, la raison pour laquelle la décroissance ne sera jamais mise en place est simple et se résume en trois chiffres:
    -plus de sept milliards d’Être-Humain sur Terre;
    -plus d’un milliard trois cent mille chinois, soit un peu plus de 19% de la population mondiale;
    -plus d’un milliard deux cent mille indien, soit près de 18% de la population mondiale.
    Et un dernier pour la route 19% + 18% = 37%, soit plus du tiers, 1/3, de la population mondiale.
    Croyez-vous vraiment que l’Inde et la Chine voudrons mettre en place une décroissance avec en plus autant de pauvreté?
    Cela fout la trouille à certains, tant mieux, arrêtons avec ces rêves fumeux, ça va, depuis plus de cent ans que ça dure, je crois que les peuples ont assez donné!
    Si nous voulons éviter cette troisième guerre mondiale, parce que ce sera bien quelque chose de cet ampleur, commençons par remettre en question tout ce que nous croyons avec autant d’assiduité, en science, notamment.
    Qui peut répondre à ces deux simples question:
    -pourquoi la physique quantique fonctionne, comment fonctionne-t-elle, ça c’est connu depuis des décennies;
    -qu’est-ce que c’est que cette moitié d’univers qui agit mais que personne ne peut voir.
    Après répondu à ces deux questions, peut-être saurons-nous si, vraiment, nous ne pouvons dépasser la vitesse de la lumière.
    Ce serait hors de propos?
    C’est soit ça ou une guerre mondiale et le compte à rebours à commencé, depuis 2008!
    Je ne suis pas scientifique mais je sais que toute théorie n’a de valeur que par son caractère prédictif.
    Sinon, c’est au mieux un postulat, au pire une vague idée.

      +1

    Alerter
    • Pinailleur // 13.12.2014 à 00h16

      Croyez vous que la décroissance est une politique qui se décrète ?
      Qu’on le veuille ou non, plus on essaiera de favoriser une croissance devenue impossible, et plus la décroissance qui en résultera sera violente…

        +1

      Alerter
  • Georges // 12.12.2014 à 21h12

    « Tout le monde pensait que la croissance allait reprendre » .

    C’est que tout le monde allait voir la même voyante.
    ————
    Plus sérieusement, quels étaient leurs arguments pour penser cela ? Pas d’argument.

    Ils ne font qu’envoyer des phrases qui ne s’appuient sur rien. Et c’est sans arrêt comme ça.

    Livraison des Mistrals à la Russie : « les conditions ne sont pas réunies ». C’est quoi les conditions ? Aucun journaliste pour poser la question. Le flou le plus total qui tient lieu d’information.

    Ce faisant ils font semblant d’être au-dessus du lot, ils se donnent de l’importance, ils estiment qu’ils ont notre confiance. De toute manière ils tiennent les rennes.

    Peut être que la crise économique est un peu compliquée, quand on est incompétent elle ne peut être que compliquée, mais il y a le vivre ensemble qui peut se gérer et ce n’est pas en prenant le peuple pour un imbécile que ça va s’arranger.
    ———
    Référendum de 2005, puis trahison des parlementaires (cette trahison n’a jamais été au programme des élections ayant amené Sarkozy et sa majorité, c’est pour cela que c’est une vraie trahison).

    Ils sont capables de nous sortir un jour « tout le monde croyait dans cette Europe »……et il n’y aura aucun journaliste pour rappeler le référendum.

      +11

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  • Micmac // 12.12.2014 à 21h30

    Il faut tenir compte d’un certain nombre de mythes. Parmi ceux-ci, que tout le monde (ou que beaucoup) peut devenir riche comme Bill Gates. La fin de la croissance signifie la mort nette et définitive de ce mythe de la possibilité (hypothétique) de grande richesse pour tous.

    C’est là dessus que repose le « rêve américain », certains Etats-Uniens (visiblement pourvu d’un « bagage » culturel et économique limité) ayant pour idéal un monde dans lequel tout le monde serait milliardaire, ou au moins, millionnaire (sans parler de la limite des ressources, un tel délire est impossible pour des questions bêtement inflationnistes, ou tout aussi bêtement de répartition de la main d’œuvre, ce qui revient au même). Ce n’est pas une invention de ma part, c’est une idée que les gens qui lisent correctement l’anglais peuvent trouver répandu sur le WEB anglophone (je le précise parce que je pense qu’un Français ou un Européen moyen serait culturellement et intuitivement rétissant à ce délire, quelque soit son nouveau scolaire). L’idéal d’un monde (ou au moins d’une Amérique du Nord) de millionnaires est REELLEMENT au cœur de la propagande de la droite américaine.

    L’insatisfaction des classes moyennes supérieures, de ces gens qui veulent toujours plus alors qu’ils vivent déjà confortablement, est un des problèmes que pose la fin de la croissance. Ces gens doivent apprendre à vivre avec moins (toujours confortablement), la priorité étant les pauvres qui doivent vivre mieux. Puisque la fin de la croissance suppose une meilleurs redistribution des richesses. Même chose pour les « riches », évidemment, mais ils sont moins nombreux, quoique plus influents.

    Mais il faut bien comprendre que la révoltes de classes moyennes déculturées et relativement nombreuses, n’ayant jamais eu pour seul idéal que le « toujours plus », est un réel danger dans la situation actuelle. On est déjà en plein dedans , avec toutes les pleurnicheries sur le « trop d’impôt » et l’État et ses réglementations qui limiterait la « prise de risque » des « gens entreprenants ». On y est déjà, puisqu’on est déjà à se poser les questions de la répartition des richesses alors que la croissance est très limitée (je veux dire, pas sur ce blog, mais c’est clairement ce que le débat politique et les pleurnicheries du MEDEF et d’autres fiscalophobes sous-entendent dans le débat politique).

    C’est là que ça risque de tanguer, et que le concept de « lutte des classes » devrait reprendre un sacré coup de jeune (pour peu qu’il n’ait jamais vieilli)…

      +7

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  • pierre // 12.12.2014 à 22h21

    M.Sapin c’est bien lui qui a été ministre de l’intérieur quelques mois, le temps de révoquer l’inspecteur qui enquêtait sur l’affaire Urba-Graco.

      +2

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  • RGT // 12.12.2014 à 23h57

    Je vas ENCORE me répéter, mais depuis près de 30 ans que je le prêche dans le néant, je ne vois pas comment avoir une croissance infinie dans un mode fini…

    Mais je ne suis pas économiste, juste électronicien et informaticien. Les formules de maths que j’utilise quotidiennement ne doivent pas être les bonnes et ne doivent fonctionner que parce que j’ai le cul bordé de nouilles.

    Si cet homme commence à réaliser que la croissance ne reviendra pas, je crois que ça commence à sentir le … sapin (pardonnez-moi, je n’ai pas pu me réfreiner, cette blague à deux balles était trop facile).

      +3

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  • horace // 14.12.2014 à 19h37

    A lire CROISSANCE, CRISE ET DÉPÉRISSEMENT DE LA POLITIQUE
    de Jérôme Batout et Emmanuel Constantin dans Le Débat

      +0

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  • colargol // 15.12.2014 à 09h51

    Dans la plupart des commentaires l’erreur fondamentale est de croire que cette oligarchie est stupide alors qu’elle est tout simplement cynique. ils ne vont pas couper la branche sur laquelle il sont assis….dans cette oligarchie l’inconfort du politique est qu’il doit parvenir à préserver sa légitimité,..En prenant du recul l’on peut même leur trouver du génie dans l’art qu’ils ont à préserver leurs intérêts particuliers face à l’intérêt général alors qu’ils dépendent, plus ou moins ça se discute, du vote de la généralité …..
    Nous sommes des souries qui votons pour des chats

      +2

    Alerter
  • Paddy // 04.01.2015 à 10h18

    Tout le monde s’est trompé…
    Notamment la génération Sciences Po – ENA des années 70 qui a « appris » l’économie à cette époque et qui a gardé une vision météorologique de la croissance (après la pluie, le beau temps).

    Effectivement, toutes les courbes d’activité montrent désormais le retournement de l’économie française mais aussi européenne à la mi-2011. Comme tout se voit avec retard, les politiques ont TOUS intégré une poursuite du rebond dans leur programme électoral de 2012. Hollande s’est planté, mais les autres aussi avaient les mêmes intentions et se seraient retrouvés confrontés aux mêmes échecs. Peut-être bien qu’avec la réélection de Sarkozy, la France aurait plongé plus vite vu les ponctions sur le pouvoir d’achat programmées par le relèvement déjà voté des taux de TVA dont on a vu les effets dévastateurs sur la conjoncture japonaise.

    Le seul indicateur du retournement conjoncturel a été la hausse continue du chômage au cours des 12 derniers mois du mandat de Sarkozy. Encore fallait-il arriver au dernier mois pour réaliser que c’était une hausse continue.

    La recette de la croissance n’est pourtant pas compliquée à comprendre. Il faut qu’un MAXIMUM de personnes travaillent à produire des choses UTILES, générant un REVENU très largement redistribué parmi ceux qui l’ont PRODUIT. Les quatre mots en majuscules sont fondamentaux : occuper les gens, éviter les revenus inutiles, éviter « l’évasion » vers les profits et rémunérations extravagantes. Et la croissance alors s’entretient. C’est la recette des 30 glorieuses.

    Le chômage n’est jamais un problème de travail. C’est un problème de circuits de financements. La meilleure preuve est le taux élevé de chômage dans des pays où il y a tout à faire…

    Bonne année à tous.

      +1

    Alerter
  • Bernard // 05.03.2015 à 14h08

    D’où la nécessité de réfléchir aux implications politiques d’une absence de croissance. Un exemple, même si l’angle peut paraître surprenant : http://www.nonfiction.fr/article-7460-societe___penser_le_futur_dune_democratie_sans_croissance.htm

      +0

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