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25.novembre.201325.11.2013 // Les Crises

BNP au Trésor, ça se confirme…

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Décidément, quand un gouvernement perd le bon sens, il ne le fait pas à moitié…

Le Monde continue tranquillement à nous informer de l’avancée du péril…

Quand Pierre Moscovici règle ses comptes avec Jean-Marc Ayrault

Article hallucinant :

« Pierre Moscovici a profité d’une réunion de l’Eurogroupe, vendredi 22 novembre à Bruxelles, pour régler quelques comptes avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le ministre de l’économie a d’abord tenu à s’afficher aux côtés de son directeur du Trésor, Ramon Fernandez, donné sur le départ en raison d’une vaste réorganisation de Bercy esquissée par Matignon.

Pierre Moscovici a rendu un hommage appuyé à son bras droit à Bercy, qui n’a, au plus fort de la crise des dettes, raté aucun de ses déplacements bruxellois : « C’est mon éthique personnelle de manifester mon estime et mon respect pour les personnes qui travaillent de façon loyale à mes côtés », a-t-il dit. Mais le ministre de l’économie a dans le même temps laissé entendre qu’un changement était possible, à condition de ne pas être annoncé par voie de presse. « Si changements il y a, ils doivent se faire en conseil des ministres, sous la responsabilité du ministre compétent », a-t-il souligné. »

Les nominations à Bercy fragilisent la position de Pierre Moscovici

Vous noterez l’incroyable prudence chattemite de la presse, c’est à peine si le mot BNP est cité une fois, et PERSONNE ne parle de ceci comme d’un scandale éthique…

Suite du Monde :

« Y a-t-il un pilote à Bercy ? Plus que jamais, la question se pose. Jean-Marc Ayrault, en annonçant la remise sur le métier de la réforme fiscale, semblait avoir repris la main. Dans la foulée, avant que l’annonce officielle en soit faite, Matignon confirmait au Monde, mercredi 20 novembre, les nominations imminentes aux directions du Trésor et du budget de François Villeroy de Galhau et de Denis Morin, deux briscards des cabinets ministériels de l’ère Lionel Jospin-Dominique Strauss-Kahn. Ils devraient remplacer à ces postes stratégiques les actuels titulaires, Ramon Fernandez et Julien Dubertret, anciens conseillers de Nicolas Sarkozy et François Fillon, et nommés par eux.

De même pour le coup de balai à la tête des directions de Bercy, dont les titulaires concentraient depuis des mois, pour leur engagement politique passé et leur influence dans la conduite des affaires du ministère, les critiques dans la majorité et au sein même du gouvernement. « Il était naturel qu’à un moment donné, ils soient remplacés, surtout à un moment où un mouvement d’ampleur est lancé, explique un proche du chef de l’État. Cela faisait plusieurs mois que le président avait demandé à Moscovici de les changer, c’est pour cela que le premier ministre a décidé de le faire. »

Néanmoins, l’information publiée par Le Canard enchaîné et Le Monde prend de court les principaux intéressés. M. Villeroy de Galhau, qui occupe aujourd’hui la fonction de directeur général délégué de BNP Paribas, la dément – en ce qui le concerne – à l’AFP. « Je découvre cette rumeur. C’est la énième rumeur me concernant. Elle n’a pas plus de crédibilité que les précédentes, qui se sont toutes avérées sans fondement », indiquait-il. Joint par Le Monde, il se refusait à tout commentaire, s’en tenant à déclarer : « Personne ne m’a appelé. »

Pourtant, Matignon confirme, une nouvelle fois, ces prochaines nominations. Elles devraient être annoncées en conseil des ministres le 27 novembre en ce qui concerne M. Morin – actuellement directeur du cabinet de Marisol Touraine – et le 11 décembre pour M. Villeroy de Galhau, dont les hautes responsabilités qu’il exerce dans une banque privée nécessitent des dispositions préalables. […]

Quant à M. Villeroy de Galhau, Bercy estime qu’il ne pouvait faire autrement que de démentir, vue sa situation de mandataire social d’une grande banque : « Il aurait sans doute préféré le secret. » Les changements annoncés de manière non officielle sont bien à l’oeuvre et vont intervenir dans un très proche avenir. »

Mémoire…

A propos de l’affaire Pérol, en 2009, ou le conseiller de Sarkozy avait pris la tête de BPCE, on avait entendu de belles choses….

« L’éventuelle nomination du secrétaire général adjoint de l’Elysée François Pérol à la tête de la banque issue de la fusion entre la Caisse d’Epargne et les Banques Populaires choque François Hollande. L’ex-premier secrétaire du PS l’a martelé ce matin sur RTL : « Nous pouvons éviter une erreur. Si Pérol était nommé président de ce nouveau groupe, cela poserait deux problèmes : déontologique, car celui qui traite le dossier en serait le bénéficiaire, et politique, car nommer son principal collaborateur relèverait de cette volonté de Sarkozy de tout contrôler ». » [Le Figaro, 20/02/2009]

=> et quand c’est le bénéficiaire qui va traiter le dossier alors ?

Et comme c’est le génial initiateur de l’idée, je vous laisse savourer :


Ayrault fustige l’hypocrisie de Sarkoz

« Bien sûr qu’il y a conflit d’intérêt ! Comment voulez-vous à la fois surveiller, et ensuite gérer ? Il y a toujours doute ! On a besoin de transparence, et s’il y a bien UNE leçon à tirer de la crise économique et financière, c’est qu’il faut de nouvelles règles…

Le Président Sarkozy fait des discours et discours, comme celui de Toulon sou St Quentin, mais quand il s’agit d’agir, il fait tout le contraire ! François Péréol est le symbole de cette hypocrisie, de ce double langage, qui devient insupportable !

Moi je donne rendez-vous à l’UMP pour débattre de la proposition de loi socialiste, visant à encadrer les rémunérations des grands patrons, et supprimer les parachutes dorés… »[Jean-Marc Ayrault, challenges, 02/2009]

=> Et « gérer, et ensuite surveiller » ?

La proposition de 2009 est ici. Elle est intéressante, et a donc été repoussée à l’époque. Aucune de ces mesures n’est à l’ordre du jour…

La pétition…

En résumé, on a donc une situation dingue où le ministre socialiste défend son directeur du Trésor nommé par Sarkozy (et qui ira surement bientôt chez BNP…) contre son Premier ministre socialiste qui veut y nommer le DG de BNP…

Je rappelle en passant que le Directeur du Trésor est la personne qui sera chargée de rédiger les projets pour :

  1. une séparation des banques
  2. une loi contre les paris sur les prix
  3. une taxe sur les transactions financières
  4. la lutte contre la spéculation
  5. la lutte contre les paradis fiscaux
  6. le devenir des banques en cas de faillite
  7. la taxation des hauts revenus !
  8. et tout le reste…

La pétition que nous avons initiée ici-même contre cette forfaiture atteint donc les 3 000 en 4 jours, merci à tous !

Je vous propose de continuer à la relayer par mail, et, à partir d’aujourd’hui d’en parler régulièrement dans les commentaires des différents journaux et organes d’information, pour alerter voire vous étonner du silence de la presse, puisque très peu en parlent, ou alors comme d’une simple brève AFP…

On va aussi mettre en place un lobbying envers nos élus, mais il me faudrait pour commencer un volontaire avec un peu de temps pour coordonner l’actionMe contacter ici

24 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 25.11.2013 à 06h03

    Dans la loi actuelle, n’y a t’il pas déjà des dispositions pour éviter les conflits d’intérêts ?
    Dans les dispositions générales, de tels postes ne doivent t’ils pas faire l’objet de recherche et d’attention particulière, des nominations par dessus les dispositions ne sont-elles pas punissables ?

    Si oui, il faut les dénoncer publiquement lorsque les nominations sont faites, de manière forte et en s’appuyant sur les lois en vigueur et les dispositions à respecter.

    Combattre des idées qui ne s’appuie sur aucune réglementation est voué à l’échec.

    Dénoncer et chercher à condamner officiellement des pratiques contraires aux lois et aux règlements en vigueur fera certainement bouger les choses beaucoup plus vite et plus efficacement. Ce qu’il faut, c’est un juriste spécialisé en politique, quelqu’un qu sache ou appuyer pour obtenir un résultat … tout le reste n’est que du vent …

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  • Jmeransaigne // 25.11.2013 à 06h46

    @Patrick Luder,
    Je pense qu’il y a des outils pour réguler tout ça, malheureusement, le gouvernement les a laissé rouiller…..Comme dans les gangs, les accointances obnibulées par le profit personnel ont enterré ces outils qui ne sont bons que pour le peuple.Par exemple, le français moyen qui ne paierait pas son impôt risue beaucoup, même sur des petites sommes, c’est 10% direct s’il s’y soustrait ou s’il a du retard.Je suis persuadé qu’aucune personne appartenent à l’élite n’a jamais été menacée par cette mesure……

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  • Galuel // 25.11.2013 à 07h46

    1. Un revenu de base inconditionnel
    2. Une assemblée tirée au sort renouvelée par 1/10 tous les ans.
    3. Un référendum d’initiative populaire
    4. Le système monétaire sera ou ne sera pas ce que la Constitution décidera qu’il doit être ou ne pas être.
    5. autres…

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  • jducac // 25.11.2013 à 08h04

    Cela ne me choque pas qu’un fonctionnaire de l’Etat aille œuvrer dans le privé ou vis versa, dès lors que l’on exploite dans ces diverses fonctions la technicité des personnes, laquelle est fondée sur les mêmes règles de bonnes pratiques bancaires enseignées dans les mêmes grandes écoles (Polytechnique, ENA et autres).

    Ce qui me choque beaucoup plus, c’est que ceux qui ont été élus pour défendre les intérêts du peuple ne le fassent pas, voire même fassent le contraire, à l’exemple de ce qui s’est fait sous la responsabilité de M.Moscovici et Mme Berger en ce qui concerne la séparation bancaire. Ce sont à mon avis eux les plus coupables. Ils devraient être sanctionnés tout de suite et leur sanction servirait d’exemple pour tous les autres.
    Cela finit par mettre en cause la responsabilité du premier ministre et du chef de l’Etat. Attendre les prochaines élections pour le faire, est vain, puisque le mal sera fait.

    Pas étonnant dans ces conditions, que ceux qui se sentent en danger de mort économique, en viennent à s’engager, perdus pour perdus, dans la dangereuse voie de la révolte. On ne devrait plus connaître ce type d’action dans les pays civilisés. Encore faudrait-il, qu’ils soient dirigés par des hommes et des femmes au bon sens et à la moralité irréprochables.

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    • Christophe Vieren // 25.11.2013 à 10h57

      @JDucac : « dès lors que l’on exploite dans ces diverses fonctions la technicité des personnes, laquelle est fondée sur les mêmes règles de bonnes pratiques bancaires enseignées dans les mêmes grandes écoles « .

      Le problème est qu’entre ce que l’on apprend à l’école et la vraie vie, il y a des paramètres qui s’appellent « soif du pouvoir, « probité, « réseau », « soif d’argent », « corruption », ….. toutes les tentations qui font que l’on préfère « oublier » ce que l’on a appris à l’école. On ne rompt pas avec son milieu du jour au lendemain. Et c’est pourquoi, par exemple, dans certains CDI d’entreprise privée figurent des clauses qui empêchent d’exploiter certaines connaissances (carnet d’adresses en particulier) acquises chez l’entreprise quittée lorsque l’on passe dans une entreprise concurrente. Cela se limite souvent à une période de latence de quelques années. Les privés ont bien compris, eux les enjeux lorsque l’un de leur ancien employé passe à la concurrence. On ne rompt pas avec son passé du jour au lendemain. Et cela est d’autant plus vrai que les enjeux sont importants. Il ne doit pas manquer de gens compétent en dehors de ceux qui ont travaillé pour l’une des 4 plus grand groupe bancaire français. Car la compétence se mesure AUSSI au service de quels intérêts on est capable de les mettre.

      D’où les revendications 2 & 3 de la pétition :

      « 2/ de renforcer les mesures anti-pantouflage « public / banques », en interdisant aux ministres et/ou hauts fonctionnaires de Bercy, Matignon, l’Elysée et la Banque de France d’exercer des fonctions salariées ou de conseil dans une banque ou un organisme financier moins de 5 ans après leur départ du gouvernement ou de l’administration. Pour le Directeur du Trésor et le Gouverneur de la Banque de France, ce délai est porté à 10 ans.

      3/ d’appliquer la même règle pour les arrivées en provenance du privé à ces postes.

      Ce n’est pas de gens compétents dont on manque, mais de gens honnêtes servant l’intérêt général.

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      • jducac // 25.11.2013 à 14h58

        @ Christophe Vieren Le 25 novembre 2013 à 10h57
        Si je vous comprends bien, vous considérez que les politiques, ministres ou autres, que nous élisons pour qu’ils dirigent le pays et élaborent les lois, ne sont responsables de rien, donc jamais coupables, alors qu’ils détiennent le pouvoir.

        Le fonctionnariat doit appliquer la politique du gouvernement et non mener la sienne qui est devenue celle d’une véritable oligarchie tendancieuse. Cette corporation sert de marche pied politique à certains de ses collègues issus des mêmes écoles d’administration.

        Il existe, à mon avis, une bien trop grande consanguinité de fonctionnariat dans les structures de l’Etat, où le privé n’est quasiment pas représenté. Cela s’opère pour le plus grand malheur des plus faibles des agents du privé. Sans aucun scrupule, ils sont abusivement et outrageusement rackettés, par ces « serviteurs » de l’Etat, surtout soucieux de se servir en premier, afin d’accroître leurs privilèges.

        http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/11/25/05004-20131125ARTFIG00294-les-retraites-des-fonctionnaires-largement-subventionnees.php

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        • samuel // 25.11.2013 à 18h10

          @jducac, le privé a pas mal de nuance: entre le privé sous couvert de l’état d’un Dassault, le privé a-national des multis, le privé des grandes familles, le privé des nouvelles niches et le petit privé, il y a des mondes (sociologiques, économiques).
          Et c’est pas la distinction entre public et privé qui est le plus révélateur entre un haut fonctionnaire et un dirigeant d’un grand groupe.

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        • Christophe Vieren // 25.11.2013 à 18h24

          @JDucac : je n’exonère absolument pas les politiques de leurs responsabilités. Je dis simplement que les Hauts fonctionnaires ont un pouvoir d’inertie, voire sont un contre-pouvoir, non négligeable.
          Je m’en suis rendu compte assez tardivement (en1998) sur la question du nucléaire en lisant le livre de C. Lepage qui dans son livre « On ne peut rien faire Madame la Ministre » montrait dans son chapitre « les neutrons au pouvoir » que si elle voulait faire une loi qui ne plairait pas aux nucléocrates, il fallait qu’elle en parle préalablement à un minimum de gens de confiance. Elle ne pouvait donc même pas s’appuyer sur la haute technicité présumé des Hauts fonctionnaires des ministères concernées pour proposer une bonne loi.

          Alors je le répète cela n’exonère pas les Ministres de leur responsabilités mais que si ils peuvent placer aux postes importants des gens de confiance qui ont démontré leur sens de l’intérêt général (et je doute que ce soit en tant que dirigeant d’une grande banque qu’on le démontre) c’est tout de même préférable. Et pour ne pas tomber dans la chasse aux sorcières des règles pour éviter les conflits d’intérêts tels que celles réclamées dans la pétition me semble de bon sens.
          ___________________
          ps : je ne vois pas trop le rapport avec les cotisations retraites des fonctionnaires et là on s’engage dans un débat qui ne plaira pas au tenancier. Juste deux mots : si réellement les fonctionnaires gagnent trop, toute chose égales par ailleurs (qualifications, précarité, …) et en considérant l’ensemble de leurs revenus nets et leur pensions à venir sur tout une carrière, alors oui il faut y remédier. Question : nivellement pas le bas (abaissement du public vers le privé) ou par le haut (élévation du privé vers le public) ? Mais stoppons là, Je vois déjà Olivier qui fait des gros yeux.

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          • BabarMillésimé // 25.11.2013 à 19h08

            Christophe, vous dites :
            « des gens de confiance qui ont démontré leur sens de l’intérêt général (et je doute que ce soit en tant que dirigeant d’une grande banque qu’on le démontre) »
            Pas sûr, allez voir ce qui se passe en ce moment avec l’ex Goldman Boy Gary Gensler aux Usa. C’est tout Wall Street qui s’apprête à mettre son action à la tête de la CFTC devant les juges. Sa tête est mise à prix, Dernière possibilité pour bloquer son projet de régulation « stricte » et tous azimuts sur les marchés des dérivés et des commodities.
            Et devinez qui vient au soutien de Wall Street pour que Gensler rate et son oeuvre et sa sortie à la Cftc (fin de mandat le 31-12) ? Ben celui qui devrait être un peu son alter ego en Europe, notre pauvre Barnier, pris de vitesse par Gensler. Effectivement Michou Barnier n’est pas un ancien banquier, c’est juste un nul. Peut-être honnête, mais nul et contreproductif.
            http://mobile.bloomberg.com/news/2013-11-22/gensler-rushes-to-lock-in-swap-rules-as-wall-street-pushes-back.html

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            • Christophe Vieren // 25.11.2013 à 20h07

              @babar : j’ai rien compris. le lien est en anglais, je me refuse à le lire. Ce site est un site d’éducation populaire et, on peut le déplorer ou pas, peu de français, dont moi, maîtrisons suffisamment la langue de l’impérialisme américain pour en comprendre les nuances dans des domaines aussi « ésotériques » que la finance, quand bien même fût elle mondialisée !

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        • Ph. Jourdon // 26.11.2013 à 08h19

          @jducac,

          d’ailleurs, il me semble que le problème est:
          depuis que « on » a laissé à peu près tout faire (c’est-à-dire depuis les années 80′ en gros…]; en clair décider si on paie ses impôts ou pas; où on les déclare, etc.
          et bien les privés comme les publics « rackettent » l’Etat pour reprendre votre verbe.
          c’est cela qui vraiment m’apparaît le plus grave…
          et après ils le justifient par la théorie du « groupe de référence » de Robert MERTON: en fonction du groupe auquel on souhaite appartenir, pour « faire carrière », on « fait comme les autres », et ON_SE_TAIT_
          en somme c’est même devenu un style artistique: AZNAVOUR, PAGNY…
          Salutations,
          cette fois-ci c’est sûr le « final countdown » c’est pour bientôt…
          pour faire un orchestre il faut pouvoir jouer sur plusieurs registres…

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      • Jean-Luc // 26.11.2013 à 00h23

        Il y a aussi et surtout, il me semble, le fait que le futur directeur du Trésor, lorsqu’il sera remercié (changement de majorité, remplacement …) retournera très certainement travailler dans la banque. Celle-ci ou une autre, peu importe, il ne sciera pas la branche sur laquelle sa carrière est assise.
        S’il fait des misères aux banquiers ses employeurs, il n’aura plus qu’à chercher du travail ailleurs. Et il ne pourra pas compter sur la nouvelle majorité pour poursuivre sa carrière dans le public puisque estampillé « à gauche ».

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  • Ivan // 25.11.2013 à 09h56

    Oui, et ces nominations ne sont qu’une facette de la banquocratie. Il faudrait dresser un panorama plus global :
    – La loi « d’amnistie » qui doit permettre à Dexia d’échapper aux poursuites des collectivités locales concernant les emprunts toxiques :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/18/comment-l-etat-tente-d-echapper-aux-consequences-du-scandale-dexia_3515353_3232.html#mf_sid=869049509
    – Le sabordage par M Noyer et Moscovici de toute taxe Tobin européenne :
    http://www.france.attac.org/articles/pour-son-amie-la-finance-la-france-sobstine-saborder-la-taxe-tobin-europeenne
    – A mettre en perspective avec ceci : entre 2008 et 2011 l’aide publique aux banques dans l’UE se sont élevées à 1600 md€
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux-banques-depuis-la-crise_366200.html#JXI2dYK4BDq77dEI.99

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    • Ankou // 25.11.2013 à 12h47

      « – Le sabordage par M Noyer et Moscovici de toute taxe Tobin européenne  »

      Depuis plusieurs années, j’ai eu l’idée d’une autre taxe, qui ressemble à Tobin, mais bien plus efficace:

      Ne pas taxer forfaitairement les transactions, mais la spéculation.

      Je m’explique en 2 mots: pour moi, la taxe Tobin est une pompe à fric, avec une efficacité relative.

      Il faut taxer non pas les transactions, mais les revenus en fonction de la durée, par exemple:

      99% pour un AR dans la journée
      98% dans la semaine
      90% dans le mois
      70% dans l’année
      50% pour 2 ans de détention
      40% pour 4 ans
      etc

      Avec une minimum de taxation de 10% pour une détention supérieure à 10 ans.

      J’ai proposé à mon député

      Les Politiques (donc la Finance ……) ne sont pas d’accord, ils défendent leur job!

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  • Christophe Vieren // 25.11.2013 à 11h15

    La liste des derniers pantouflages Un banquier à Bercy: nouvel exemple d’une pratique répandue :
    François Villeroy de Galhau, BNP Paribas
    Xavier Musca, Crédit Agricole
    Gilles Briatta, Société Générale
    Marguerite Bérard-Andrieu, BPCE
    Nicolas Namias, Matignon.
    Emmanuel Macron, Elysée.
    François Pérol, BPCE
    Ariane Obolensky, Fédération bancaire française
    Frédéric Oudéa, Société Générale

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  • Jmeransaigne // 25.11.2013 à 13h52
  • Jmeransaigne // 25.11.2013 à 14h01

    tiens, un petit lien qui concerne (un peu)BNPParibas…….
    http://actuwiki.fr/speculation/27544/

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  • Christophe Vieren // 25.11.2013 à 18h28

    Bien d’accord avec Ankou. Il est plus que temps de réformer nos institutions « démocratiques ». Réclamons une constituante et si je suis tiré au sort je pousserais à : non cumul des mandats, spatial et temporel, proportionnelle (intégrale ?), alignement des indemnités des élus sur leur salaire avant mandat et/ou le salaire médian, stochocratie, . . .

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    • casper // 26.11.2013 à 10h09

      Est ce que la proportionnelle n’est pas un des meilleurs moyens d’abandonner le pouvoir de décider de la constitution de l’assemblée a la hiérarchie des partis?

      Les positions éligibles en tete de liste ne seront elle pas toujours tenues par les caciques et leurs porte-flingue? Et pas par des gens dévoués, honnêtes, soucieux de servir l’état, qui sont par construction rarement capables de jouer des coudes avec les politiquards.

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      • Christophe Vieren // 26.11.2013 à 12h24

        @Casper : le scrutin à la majorité évite-t-il ce risque ?

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  • BA // 26.11.2013 à 05h45

    Le 11 août 2011, l’action de la Société Générale baisse à son plus bas historique : 22,18 euros.

    Trois jours plus tard, le 14 août 2011, le blogueur Jean-Pierre Chevallier publie un article sur son blog : il écrit que l’effet de levier de la Société Générale est de 50.

    Il ajoute que les capitaux propres de la Société Générale représentent seulement 2 % de ses engagements.

    Société Générale leveraged : 50!

    The real leverage of Société Générale is … 50 !

    http://chevallier.biz/2011/08/societe-generale-leveraged-50/

    Pour avoir publié cet article le 14 août 2011, Jean-Pierre Chevallier vient d’être sanctionné par l’Autorité des Marchés Financiers : il doit payer une amende de 10 000 euros !

    Lisez la réponse qu’il vient de publier sur son blog : c’est excellent !

    L’AMF, les Gos banques, ça ose tout…

    http://chevallier.biz/2013/11/l%E2%80%99amf-les-gos-banques-ca-ose-tout%E2%80%A6/

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    • BabarMillésimé // 26.11.2013 à 12h35

      BA, le papier en français de Chevallier est sorti le 3 août, jour où les comptes de SG ont été publiés, pas le 14 comme la traduction qu’il a fait diffuser aux us…

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      • BabarMillésimé // 26.11.2013 à 15h12

        Certes, mais c’était bien le 3 et ok personne d’autre ne s’est fait choper par l’Amf et Chevallier continue à sortir les mêmes analyses. Sauf que sortir (exceptionnellement) une version américaine de son papier deux jours après que l’Amf eut ouvert une enquête pour rumeurs – suite au feuilleton Le Monde/Mail on Sunday – et quatre jours après le mercredi noir de SG, c’était fournir gratos la corde et un pendu à l’Amf.

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        • Christophe Vieren // 26.11.2013 à 15h35

          Je dirais même plus : SURTOUT si l’AMF a lancé une enquête. Si c’est un moyen de faire de la pub à moindre coût à ce site de salubrité publique, faut au contraire en profiter.

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