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Chloroquine : l’anti-viral dont la promotion paralyse la recherche mondiale

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Source : Futura Sciences – 28/04/2020

La folie médiatique autour de la chloroquine, cet anti-paludique vanté par des experts français depuis début mars, n’a pas fini de faire des dégâts dans le monde entier. En plus de tout ce que nous savions déjà, on constate maintenant que cette cacophonie ampute la recherche clinique mondiale.

Qui n’a pas entendu parler de la chloroquine ? Qui ne possède pas un avis sur son efficacité présumée ? Si ce n’est pas déjà le cas, notre article Chloroquine et Covid-19 : que faut-il en penser ? pourra vous aider à y voir plus clair. Le problème avec ce qu’on peut appeler sans crainte désormais, « l’affaire de la chloroquine », c’est le rabattage médiatique qui a eu lieu à son sujet. Cette cacophonie digne d’une mauvaise télé-réalité a considérablement amputé la recherche médicale en France. Ça, nous le savions déjà. Ce que nous ignorions, c’est que cette histoire avait impacté la recherche médicale dans le monde entier. Un article paru dans la prestigieuse revue Nature nous aide à y voir plus clair.

Quand un engouement médiatique et politique ampute la recherche médicale

Une annonce qui vient de Chine, un virologue marseillais « fanfaronnant » sur les résultats de son étude peu rigoureuse, un président américain en roue libre. Il n’en a pas fallu plus pour tirer une balle, voire une rafale de balles, dans les deux pieds de la recherche médicale. « Il y a un énorme favoritisme », explique Valdés-Ferrer, chercheur en sciences médicales, à l’Institut national des Sciences médicales et de la nutrition, au Mexique, qui étudie les effets d’un médicament contre la démence sur le Covid-19. « Les études de tous les autres médicaments potentiels, pour tous les âges et degrés de gravité, sont en grande difficulté. »

Partout, les essais cliniques rencontrent des problèmes. Déjà, en France, brasier de la polémique, des médecins avaient éprouvé des difficultés pour inclure des patients dans le protocole de l’étude Discovery. Les résultats devaient normalement être disponibles début avril. Ils devraient être publiés très bientôt. Un mois, lors d’une pandémie, c’est long. Très long. Comme si cela ne suffisait pas, les difficultés sont désormais planétaires : au Mexique, en Iran, en Espagne, aux États-Unis et en France, bien sûr.

« Lorsque vous avez des personnes désespérées et, disons-le, des médecins désespérés, vous voulez croire que vous avez quelque chose qui fonctionne, explique Daniel Kaul, spécialiste des maladies infectieuses à la faculté de médecine de l’université du Michigan. Mais à la fin de la journée, cela n’aide personne si ce n’est pas efficace, et si cela empêche les gens de participer à d’autres études. »

Une majorité de patients veut participer aux essais qui incluent la possibilité de recevoir de la chloroquine. Parfois, ils ne veulent même pas participer. Ils veulent de l’hydroxychloroquine, un point c’est tout. Les inclure dans des essais devient alors un véritable calvaire. Certains en ont même déjà pris en prévention ou bien sont sous « traitement ». À ce stade là, il devient impossible de les inclure où que ce soit. En effet, la prise d’un autre médicament constitue un biais indépassable pour interpréter les données d’un autre essai clinique. « Les patients ont déjà commencé à prendre deux, voire trois médicaments », désespère Alireza Ghaffarieh, pathologiste à l’Université des sciences médicales de Kermanshah, en Iran. Il a renoncé à son intention d’exclure le traitement à la chloroquine de son essai concernant un médicament chélateur de fer chez les personnes atteintes de Covid-19.

Bruit médiatique sur bruit statistique

Aussi, ce vacarme ne semble pas proportionnel à l’efficacité de la molécule. En effet, petit à petit, on constate que la chloroquine ressemble de plus en plus à la peau de l’ours que l’on nous a vendue avant de l’avoir tuée contre le Covid-19. Il faut, bien sûr, encore rester prudent. « Les petits essais peuvent osciller des deux côtés — de « oui, ça a l’air super » à « non, c’est nocif » — et c’est ce que nous voyons », rappelle dit Richard Whitlock, chirurgien et médecin de soins intensifs à l’Institut de recherche en santé des populations (PHRI) à Hamilton, au Canada. C’est ce qu’on appelle le bruit de mesure. Certaines études d’observations pré-publiées et des analyses pharmacocinétiques poussent à encore plus de prudence et à l’attente des essais contrôlés randomisés.

De plus, les essais cliniques en cours n’ont pas été stoppés précocement. Or, il existe des procédures pour les arrêter lorsqu’on constate des bénéfices spectaculaires ou des risques colossaux. On peut d’ores et déjà, semble t-il, faire le deuil de ses présupposés bénéfices. L’engouement a pris une telle proportion que les agences du médicament de différents pays commencent également à s’en mêler. Elles appellent bien à n’utiliser ce médicament qu’au sein d’essais cliniques dans le cadre du Covid-19. On notera que c’est ce que recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) depuis le début. « Les médecins essaient simplement parce qu’ils veulent offrir quelque chose à leurs patients, déplore Lauren Sauer, chercheuse en médecine d’urgence à l’université Johns Hopkins, à Baltimore, dans l’état du Maryland (États-Unis). Les anecdotes font désormais office de preuve, semble-t-il. » N’oublions pas que le groupe placebo n’est pas toujours le groupe le moins « chanceux ».

Si tout ça n’était pas encore suffisant pour rester vraiment très prudent, d’autres données concernant dix-sept personnes souffrant de lupus, une maladie auto-immune nécessitant un traitement à l’hydroxychloroquine, poussent encore plus à la retenue. Lorsqu’elles sont infectées par le SARS-CoV-2, elles auraient plus d’effets secondaires qu’en temps normal. Bien sûr, leur état de santé, la posologie ou encore le traitement de longue durée sont autant de facteurs de confusion qui peuvent jouer un rôle. Le petit échantillon ne permet évidemment pas non plus de savoir si l’effet est bien réel. Néanmoins, cela doit appeler, vous l’avez deviné, car nous le rabâchons depuis le début, à la plus grande prudence.

Finalement, l’hystérie collective autour de la chloroquine semble surtout avoir retardé la recherche clinique dans sa potentielle découverte de traitements efficaces. « Les chercheurs auraient pu régler certaines de ces questions il y a des semaines s’il y avait eu un effort international rapide pour développer de vrais essais cliniques rigoureux sur la chloroquine, explique Ole Søgaard, médecin spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark. Aujourd’hui, plus de 100 essais cliniques visent à tester la chloroquine ou l’hydroxychloroquine contre Covid-19. »

Néanmoins, dans le scénario où la chloroquine aurait bien un intérêt thérapeutique, même modeste, dans le cadre du Covid-19, du temps aura aussi été perdu pour trouver une molécule alternative aux patients cardiaques. En effet, cette molécule est contre-indiquée chez ce type de malades à cause des effets secondaires qu’elle peut provoquer. Dans ce même scénario, il ne faudra pas être victime d’un biais du résultat.

Tirer les bonnes leçons

Quels enseignements tirer de cette cacophonie autour de la chloroquine ? Plusieurs choses sont importantes :

L’argument d’autorité n’est pas un argument. Même si des personnes expertes d’un domaine affirment quelque chose, il est important de regarder comment la communauté scientifique, qui sait analyser les résultats présentés, réagit aux annonces des experts concernés. On a aussi pu voir cela récemment avec les « élucubrations fantaisistes » de Luc Montagnier sur l’origine du SARS-CoV-2.

Il faut prendre plus de recul et toujours se demander à quel point nous sommes ignorants sur un sujet. C’est censé être l’attitude normale du scientifique. Étant donné ce que l’on a observé au cours de ces péripéties médiatiques, il vaut mieux appliquer cette règle également à soi-même.

Ne nous laissons pas aveugler par nos espoirs et prenons garde à notre communication. L’espoir peut faire croire n’importe quoi tandis qu’une mauvaise communication suscitant ou étant la résultante de cet espoir peut conduire à adopter des comportements dangereux.

Pour détailler tous ces points et plus encore, Futura organise un LIVE sur sa page Facebook ce vendredi 1er mai : « La science à l’ère du sensationnel : comment ne pas se faire manipuler ? ». Ils tenterons d’y aborder la problématique de l’expertise, le fonctionnement des sciences et l’initiation à l’esprit critique.

Source : Futura Sciences


Le battage publicitaire pour la chloroquine fait dérailler la recherche de traitements contre les coronavirus

Source : Nature

Les politiciens vantant les avantages potentiels des médicaments contre le paludisme pour lutter contre COVID-19, certaines personnes se détournent des essais cliniques d’autres thérapies.

Les personnes atteintes de COVID-19 qui arrivent à l’Institut national des sciences médicales et de la nutrition Salvador Zubirán à Mexico pour y chercher un traitement peuvent choisir parmi un menu d’essais cliniques, soigneusement présenté par un salarié formé pour offrir un portrait impartial des risques et avantages potentiels.

Mais le neurologue Sergio Iván Valdés-Ferrer sait déjà quel essai la plupart choisiront – et ce n’est pas le sien. De nombreuses personnes optent plutôt pour un essai impliquant l’hydroxychloroquine, un médicament contre la malaria qui a été présenté par le président américain Donald Trump et d’autres personnalités influentes comme un traitement efficace contre le coronavirus. La forte demande de ce médicament au Mexique a rapidement épuisé l’offre du pays. Son utilisation est désormais limitée aux hôpitaux, et les patients sont impatients de s’assurer qu’ils la reçoivent.

« Il y a un énorme biais », dit Valdés-Ferrer, qui étudie les effets d’un médicament contre la démence sur le COVID-19. « Les études sur tout autre médicament qui s’inscrivent à tous les âges et à tous les degrés de gravité sont en grande difficulté ».

L’hydroxychloroquine et sa proche cousine chimique, la chloroquine, ont fait l’objet d’une attention disproportionnée dans la pandémie de coronavirus, stimulée par des études préliminaires et l’appui de dirigeants politiques tels que M. Trump et le président français Emmanuel Macron. Jusqu’à présent, très peu de données soutiennent l’idée que l’hydroxychloroquine agit contre l’infection par le coronavirus, mais la ferveur qui l’entoure a créé une pénurie de médicaments et a affecté le recrutement d’essais cliniques pour d’autres traitements potentiels.

« Quand vous avez des gens désespérés et, franchement, des médecins désespérés, vous voulez croire que vous avez quelque chose qui fonctionne », dit Daniel Kaul, un spécialiste des maladies infectieuses à l’école de médecine de l’université du Michigan à Ann Arbor. « Mais au bout du compte, cela n’aide personne si ce n’est pas efficace et si cela empêche les gens de participer à d’autres études ».

Les premières preuves

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a approuvé la chloroquine et l’hydroxychloroquine pour traiter la malaria et, en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires, certaines maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde et le lupus. En février, les chercheurs ont montré que la chloroquine pouvait réduire l’infection par les coronavirus des cellules humaines cultivées en laboratoire. Quelques jours plus tard, un rapport d’essais cliniques sur des patients atteints de COVID-19 dans dix hôpitaux en Chine a été publié. Pris ensemble, ces essais ont suggéré que le traitement à la chloroquine pourrait réduire la durée de la maladie.

Depuis lors, une poignée de petites études ont été rapportées, mais aucune n’a montré de manière définitive si la chloroquine ou l’hydroxychloroquine peut ou non être bénéfique aux patients atteints de COVID-19. Certaines recherches ont même suggéré que le traitement pourrait être nocif chez les personnes atteintes de COVID-19. « Jusqu’à présent, toutes ces études publiées ont été très limitées et peu solides », déclare Richard Whitlock, chirurgien et médecin de soins intensifs à l’Institut de recherche sur la santé des populations de Hamilton, au Canada. De petits essais peuvent être réalisés des deux côtés – de « oui, ça a l’air bien » à « non, c’est nocif » – et c’est ce que nous constatons ».

Mais ces résultats ont suffi à certains des hommes politiques les plus en vue du monde, désireux d’offrir une lueur d’espoir aux électeurs inquiets et aux économies en difficulté. M. Trump a déclaré qu’il envisageait de prendre de la chloroquine par mesure de précaution. Des hôpitaux en Iran, à New York, en Espagne et en Chine se sont tournés vers l’hydroxychloroquine et la chloroquine comme traitement standard pour les patients atteints de COVID-19, malgré les conseils de l’Organisation mondiale de la santé et de plusieurs associations médicales qui ont déclaré que ces médicaments ne devaient pas être utilisés contre COVID-19, sauf dans le cadre d’essais cliniques.

Dans les directives de traitement publiées le 21 avril, les Instituts nationaux de la santé des États-Unis ont noté qu’il n’y a pas suffisamment de données pour recommander ou non l’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine chez les personnes atteintes de COVID-19. « Les médecins essaient simplement parce qu’ils veulent offrir quelque chose à leurs patients », explique Lauren Sauer, chercheuse en médecine d’urgence à l’université Johns Hopkins de Baltimore, dans le Maryland. « Les anecdotes se sont transformées en preuves, semble-t-il. »

La demande est également montée en flèche en dehors des hôpitaux. Le 28 mars, la FDA a délivré une autorisation d’urgence pour l’utilisation des stocks nationaux de chloroquine et d’hydroxychloroquine afin de traiter les patients atteints de COVID-19 – une mesure que beaucoup de gens ont prise en signe de la confiance de l’agence dans l’efficacité de ces médicaments. La course à la chloroquine qui en a résulté, ou même à la thésaurisation, a entraîné des pénuries mondiales, et les personnes qui en prennent pour traiter des maladies auto-immunes ont eu du mal à s’approvisionner. Pendant ce temps, des maladies et des décès liés à des surdoses de chloroquine ont été signalés aux États-Unis et au Nigeria.
Des essais en danger

La rapidité est cruciale dans la chasse aux traitements COVID-19, et un ralentissement des essais cliniques pourrait coûter des vies. Certaines personnes ne veulent pas participer à des essais cliniques qui les obligeraient à renoncer aux traitements à la chloroquine. C’est pourquoi il est difficile d’inscrire des personnes à son essai de médicaments contre le VIH en tant que traitements COVID-19 potentiels, explique Sung-Han Kim, spécialiste des maladies infectieuses à la faculté de médecine de l’université d’Ulsan à Séoul.

L’histoire de Kim n’est pas unique. Le psychiatre Eric Lenze, de l’université de Washington à St. Louis, dans le Missouri, a récemment lancé un essai sur un antidépresseur qui, espère-t-il, pourrait atténuer la réponse immunitaire liée à certains cas graves de COVID-19. L’essai a jusqu’à présent recruté dix participants ; trois autres ont refusé d’y participer parce qu’ils prévoyaient déjà de prendre de l’hydroxychloroquine. Et Mme Sauer affirme qu’elle et ses collègues ont rencontré une résistance similaire lors de l’inscription des participants à un essai du médicament antiviral remdesivir.

En conséquence, certains chercheurs font des compromis dans la conception de l’étude. En Iran, le pathologiste Alireza Ghaffarieh a renoncé à son projet d’exclure le traitement à la chloroquine de son essai d’un médicament chélateur du fer chez les personnes atteintes de COVID-19 à l’université des sciences médicales de Kermanshah. « Les patients ont déjà commencé avec deux ou trois médicaments », dit-il. « Ils ne sont jamais contents de laisser tomber ce médicament. » Il accepte plutôt des participants qui pourraient prendre d’autres médicaments, et espère que cela ne compliquera pas l’interprétation de ses résultats.

Les retards dans le recrutement des essais cliniques peuvent mettre en danger un essai, en particulier en cas de pandémie, explique Prashant Malhotra, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire North Shore de Manhasset, dans l’État de New York. Dans certaines épidémies, il est préférable que les essais puissent être achevés rapidement, dit-il, parce qu’à mesure que les systèmes de soins de santé sont débordés, la qualité des soins pourrait diminuer. « Vous êtes à court de fournitures de base et vous ne serez peut-être pas en mesure de fournir le même niveau de soins que celui qui était dispensé auparavant », dit-il. « Les résultats des essais cliniques qui ont été réalisés au début peuvent ne pas être comparables à ceux qui ont été réalisés plus tard dans des contextes de pandémie ».

Les données des essais cliniques peuvent également être faussées en excluant les participants qui refusent de renoncer au traitement à la chloroquine. La chloroquine peut provoquer des arythmies cardiaques, par exemple, et peut donc ne pas être administrée à certaines personnes qui ont des problèmes cardiaques préexistants. Cela signifie qu’un essai excluant les personnes qui prennent de la chloroquine pourrait finir par enrôler un nombre disproportionné de participants souffrant de problèmes cardiaques, explique M. Malhotra.

Mais autoriser les participants à prendre de la chloroquine pourrait brouiller les efforts d’interprétation des données. Les effets de la chloroquine, en particulier sur le système immunitaire, pourraient prendre des jours à s’estomper, dit M. Malhotra. Cela pourrait rendre difficile pour les chercheurs de distinguer l’effet du traitement qu’ils testent de l’effet de la chloroquine.

Les chercheurs auraient pu régler certaines de ces questions il y a des semaines s’il y avait eu un effort international rapide pour développer un essai clinique rigoureux sur la chloroquine, dit Ole Søgaard, un médecin spécialisé dans les maladies infectieuses à l’hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark. Aujourd’hui, il existe plus de 100 essais cliniques visant à tester la chloroquine ou l’hydroxychloroquine contre COVID-19.

C’est un effort qui en vaut la peine, dit-il, malgré le manque de preuves à l’appui des médicaments dans ce contexte. « Pouvoir rayer de la liste un produit comme l’hydroxychloroquine et passer à autre chose serait une grande réussite », dit-il. « Vous pourriez alors mettre un terme à de nombreux essais et les remplacer par quelque chose en quoi vous croyez. »

Source : Nature


Archives :

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Sous la pression de Trump, les États-Unis mettent en avant des recommandations non prouvées sur le traitement du coronavirus

 

 

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276 réactions et commentaires - Page 2

  • François78 // 02.05.2020 à 15h38

    Un comité (ou un conseil scientifique) critique certaines études sur le traitement des patients avec HCQ + AZ pour l’absence d’un groupe témoin. Stephen McIntyre a tweeté cet argument (texte légèrement modifié) :

    « il y a un très grand groupe témoin de patients COVID19 ne recevant pas cette combinaison de médicaments : on le trouve en réanimation dans les hôpitaux et dans les morgues »

      +9

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  • perlou // 02.05.2020 à 16h10

    J’aimerai bien savoir pourquoi les crises ne publie que des articles à charge contre la chloroquine. Je précise que je ne suis ni pour ni contre, je lis seulement ce qui circule dans la presse ou sur internet pour me faire ma propre opinion, qui n’est pas vraiment arrêtée. Et maintenant, aller chercher la recherche médicale pour dénigrer une fois de plus la chloroquine, il fallait oser. Pourtant, tout le monde sait que la recherche de nouvelles molécules pharmaceutiques est un business très lucratif pour lequel on ne s’embarrasse pas d’éthique, quitte à créer de faux besoins pour des médicaments que les labo privés veulent fourguer au commun des mortels. Alors vous pensez, c’est un crime de lèse majesté de vouloir utiliser un médicament qui ne coute rien et dont les effets secondaires sont connus depuis plus de 50 ans. Même si son efficacité contre le covid-19 n’est pas prouvée scientifiquement à ce jour (quoique, les études sont contradictoires), c’est un crime de vouloir entraver sa prescription par les médecins, bien conscients de la balance bénéfices / risques de ce médicament prescrit depuis des années à des millions de personnes.

      +19

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    • Anfer // 03.05.2020 à 10h53

      Pars que cet engouement irrationnel est un phénomène de société très intéressant.

      Et pathétique…

        +3

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  • Jean-François91 // 02.05.2020 à 16h30

    Hors sujet cet extrait ?
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    C’est le groupe Made in Futuras https://www.madeinfutura.com/ , auquel appartient Futura Science, qui en serait une face d’appât.
    On est assez loin de The Lancet, Nature, ou même Science, malgré le titre scientifico-ronflant

      +7

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  • molioptre // 02.05.2020 à 16h56

    C’est bien connu les gens ne se révèlent vraiment que pendant les périodes de crise.

    Il aura suffi de cette crise sanitaire pour que ce site se révèle comme une formidable crise de lui-même.

      +19

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  • Yanicol // 02.05.2020 à 17h06
  • sergio // 02.05.2020 à 20h23

    J’avoue ne pas reconnaître « les crises » dans le traitement de cette affaire de chloroquine- professeur Raoult. Que reproche-t-on à Raoult si ce n’est de traiter (avec succès) des malades au lieu de les laisser sans soins. J’aurais compris les réticences s’il s’agissait de remèdes nouveaux comme le remdésivir qui vient d’être autorisé alors que ses effets bénéfiques sont encore moins prouvés que ceux de la choloroquine et ses effets secondaires autrement plus graves. Les résultats obtenus à l’IHU Méditerranée infection sont les meilleurs de France et sont bons dans les pays où l’on a choisi la bi thérapie proposée par le professeur Raoult. J’attends les critiques acerbes contre le remdésivir dont les résultats auraient été publiés par erreur par les chinois et ont été en conséquence retirés, mais qui vient néanmoins d’être approuvé par les autorités médicales américaines.

      +15

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    • Anfer // 03.05.2020 à 10h58

      Il n y a pas de preuve de l’efficacité de la chloroquine.

      Ça me rappel quand les dossiers du 11 septembre ont été publiés, tout ces commentaires qui accusaient l’auteur du blog d’être « vebnu » à on ne sait qui…

        +2

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      • Chris // 03.05.2020 à 14h14

        Octobre 2016 – Les effets de l’hydroxychloroquine sur la dysfonction endothéliale
        https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2210778916300538
        Oui, vous avez bien lu : ça date de bientôt 4 ans.
        Dysfonction endothéliale ? Les fameuses micro-thromboses qui tuent ou obligent à amputer dans certains cas.

          +0

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        • Euls // 04.05.2020 à 14h08

          Ce n’est pas parce qu’une molécule a un effet positif pour une pathologie donnée qu’il a forcément le même effet pour une pathologie qui n’a rien à voir.

            +1

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  • Calmos // 02.05.2020 à 22h41

    Bonsoir

    Cet article est très logique d’un point de vue financier. Pour le patient c’est autre chose.

    Raoult et d’autres propose des médicaments génériques, bon marchés, que tous les pays peuvent s’acheter. Quels idiots! De cette façon, il anéantissent les espoirs de profit des labos privés et donc des si fameuses recherches.

    Quelle autres solutions disponibles proposent les détracteurs de la Chlorochose? Rien. Ou si, peut-être des traitements 100 fois plus chers à l’efficacité non prouvée, ou un confinement infini, encore plus cher

    Il serait de bon ton que les patients se résignent à souffrir sans traitement aucun … sic…Leur abnégation permettra à la recherche d’arriver un jour… Trop tard… tant pis..

    Bonne soirée

      +4

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    • Armiansk // 03.05.2020 à 23h39

      ‹rien› est encore moins cher que ‹solution raoult “fin de partie”›. Et c’est vraisemblablement(*) aussi, voire plus, efficace.

      (*) plus précisément, les travaux du Pr Raoult n’ont pas donné d’élément contraire.

        +1

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  • RATM // 02.05.2020 à 23h25

    Rapport du collectif « laissons les médecins prescrire » https://stopcovid19.today/wp-content/uploads/2020/04/COVID_19_RAPPORT_ETUDE_RETROSPECTIVE_CLINIQUE_ET_THERAPEUTIQUE_200430.pdf
    p27 : « le temps de résolution des symptômes est significativement plus court chez les patients traités par azithromycine donnée seule (p = 0,0149) ou en association avec l’hydroxychloroquine (p = 0,0002), MAIS il n’y a pas de différence significative entre le groupe azithromycine seule et le groupe azithromycine plus hydroxychloroquine (p = 0,3321) ».
    Conclusion du collectif sur (Raoult+leur analyse+Barbosa (?)) : « Dans les territoires où la circulation du virus sera considérée comme active, zone rouge sur la cartographie qui sera présentée, il convient de proposer une chimioprophylaxie par hydroxychloroquine à une grande partie de la population afin de la protéger.  »
    BOUM !!! ne cherchez pas la référence 20 par Barbosa dommage qu’elle n’existe pas, le titre est rock’n roll: Empirical treatment with hydroxychloroquine and azithromycin for suspected cases of COVID-19 followed by telemedicine.
    Un autre Barbosa a un preprint dans NEJM (c’est Barbosa contre Barbosa) : https://bibliovid.org/clinical-outcomes-of-hydroxychloroquine-in-hospitalized-patients-with-covid-19-a-302
    Equipoise quand tu nous tiens

      +5

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  • Xav // 03.05.2020 à 04h44

    Diamnd Princess, pas de réel confinement, pas d’isolement des malades, population âgée donc plus a risque, 0.02% de mortalité
    Suède, pas de confinement, pas de fermeture, 0.02% de mortalité

    Je suis pas du medef, je suis un petit cuisinier qui veut faire bien manger les gens. Ce confinement c’est juste ma mort sociale, l’obligation aujourd’hui de devoir accepter n’importe quel boulot, quelles que soient les conditions, quel que soit le salaire. Mais ce n’est pas que moi, c’est mon patron qui doit demander a sa grand-mère de lui prêter de l’argent parce que la banque ne veut pas l’aider, c’est ma commis qui n’aura pas d’argent pour bien élever sa fille, le plongeur, les serveurs…

    Je crois que le problème c’est surtout que l’humain n’a plus envie d’accepter sa propre mort, tellement lâche qu’il est prêt a abandonner toutes ses libertés pour une pseudo sécurité (France 0.03% de mortalité avec confinement, cherchez l’erreur). Sur Annecy, nous avons vu passer le covid dès la début mars, tout le bassin annecien l’a vu passer (le maire de Sillingy positif le 01 mars), un confinement qui commence deux mois après le premier cas, ou tu obliges des millions de personnes a aller travailler quand même et ya encore des gens qui pensent que le confinement a une utilité sanitaire ?

      +7

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    • Xav // 03.05.2020 à 04h45

      Mon père et moi avons été malades autour du 06/07 mars, ma sœur 1 semaine plus tard, donc contaminants depuis le 24/25 février, quelques jours assez compliqués je dois dire, on s’en est sorti sans trop de bobos, tant mieux pour nous. De toute façon, quand j’ai appelé le 15, le médecin m’a dit que c’était la moitie du département qui l’avait, mais il fallait attendre d’être mourant pour qu’on s’occupe de nous.
      Mais quoi ? Ma vie ou celle de mon père vaut plus que la vie sociale de millions de personnes ? Je crois que beaucoup ne se rendent pas compte de l’explosion du taux de suicides et dépressions qui nous attend, les centaines de milliers de petites entreprises qui risquent de fermer, les gens qui ne pourront plus payer leur loyer, ne parlons même pas des loisirs de leurs enfants.
      Tout ça parce que nous sommes devenus incapables d’accepter notre mort. Rien a foutre que les conséquences sociales du confinement seront 15 fois pires que le covid, tant que j’ai mon petit égoïste sentiment de sécurité, qui ne repose sur rien, en fait, puisque nous n’avons aucun moyen de réellement savoir quelle « route » le virus a pu faire dans le pays. 5% ? 90 ? On ne le saura jamais puisque l’état fait tout son possible pour nous en empêcher.

      Et on continue de s’en prendre a Raoult qui ne fait qu’essayer de sauver des gens. Est-ce qu’il y arrive ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que ce sont des millions, ptete même des dizaines de millions de personnes dans le monde qui vont mourir a cause de ce confinement.
      Mais tant que c’est pas moi ou ma famille, hein, les autres je m’en carre…

        +4

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      • Euls // 03.05.2020 à 11h17

        « Mais tant que c’est pas moi ou ma famille, hein, les autres je m’en carre… »

        C’est un constat lucide sur votre commentaire. Certes le confinement est pénible pour tout le monde, mais la « mort sociale » est préférable à la vraie mort, qui plus est dans des souffrances avérées. Surtout à l’heure des télécommunications et d’Internet.

        Bref, ce qui suinte l’égoïsme, ce ne sont pas ceux qui acceptent le confinement comme un moindre mal nécessaire, mais les petits sorciers qui pour quelques deniers seraient prêts à jouer avec la vie d’autrui.

          +2

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        • Xav // 03.05.2020 à 13h21

          Oui,, je pense qu’il faut apprendre a lire. Mais je vais aller voir plus loin. Quand je vois que certains sont prêts a accepter la dictature juste pour sauver leur si importante petite vie, je me dis « que la dictature soit », je vais changer de continent, et pis ceux qui comprendront trop tard ce qui est en train de se passer, bah ils l’auront bien cherché.
          Le courage d’une huitre et la réflexion d’une moule, nous sommes prêts pour le plateau de fruits de mer, mais moi j’aime pas ça, les fruits de mer

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          • Euls // 04.05.2020 à 14h11

            Mais oui, 8 semaines de confinement pour tenter de contenir une pandémie mondiale et c’est la dictature car vous ne pouvez plus cuisiner… Mieux vaut en effet laisser crever des centaines de milliers de personnes tant que votre confort n’est pas (un peu) mis à mal n’est ce pas ?

            Si vous voulez vous exporter faites donc, ça nous fera des vacances.

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      • lon // 03.05.2020 à 12h03

        Merci pour votre témoignage , mais pour certaines personnes ici vous n’êtes que l’idiot utile du Medef au mieux et un irresponsable égoïste au pire ( voir le post suintant de paternalisme suffisant de Euls ci-dessus )
        Je suis comme vous, je n’attends qu’une chose c’est que l’économie redémarre au plus vite . On laissera l’extrême gauche à ses rêves de grand soir épidémique ..

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  • M // 03.05.2020 à 07h01

    Jour 52 du covid et toujours des symptômes, parce que un état au service de big pharma a interdit aux médecins de prescrire le traitement du professeur raoult, aux pharmaciens de donner ces médicaments. Me voilà à envisager l’éventualité d’un avenir d’handicapé tandis que des bouffons continuent à dire que le traitement du professeur raoult était plus risqué que le covid lui-même. Ensuite ces crétins dangereux diront qu’il n’y avait pas assez de données.

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    • lon // 03.05.2020 à 12h09

      C’est cela qui est remarquable chez les anti-Raoult : l’efficacité de la chloroquine n’est pas prouvée, par contre ses effets secondaires le sont à 100% …
      Le beurre et l’argent du beurre …

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      • lon // 03.05.2020 à 12h30

        ses possibles effets secondaires, bien sûr

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  • FLYING BLUE // 03.05.2020 à 08h03

    la chloroquine, cet antipaludéen qui inhibe aussi tout recul et esprit critique sur le site LES CRISES,… avec une cabale invraisemblable, démesurée et presque clinique car systématiquement ‘à charge’… ;(

    « L’article qui suit a juste pour vocation d’élargir le champ de réflexion des lecteurs. Cela ne signifie pas forcément que j’approuve la vision développée ici… BLA BLA BLA » :
    https://www.lindependant.fr/2020/05/02/coronavirus-une-premiere-etude-confirme-lefficacite-de-lhydroxychloroquine-pour-les-patients-gravement-atteints,8871226.php

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 03.05.2020 à 08h09

    C’est clair. Toute la polémique se ramène à deux arguments : la recherche ne peut plus rechercher : primo, parce que les malades ne veulent pas devenir des cobayes ; secondo, parce que les autorités ont donné tout l’argent au savant fou marseillais. Sur les deux points, il faudrait que la communauté scientifique se fasse à l’idée que son mode de fonctionnement est globalement vicié. Maintenant, concernant ces articles, on voit bien, simplement au style, que l’on a affaire à du journalisme grand-public. Toutes les métaphores triviales sont au rendez-vous. Mais au fait : qui a lancé la polémique sur le remède en question, que la moitié des médecins sur la planète s’était mise à prescrire sans rien demander ni dire à personne… Jusqu’à ce que je ne sais quels thérapeutes employés par les labos se mettent à pousser les hauts cris ?

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  • J // 03.05.2020 à 08h38

    Toujours la même chose, on réclame une « étude rigoureuse ». Comme si c’était simple, comme si c’était même possible. Le sacro-saint double aveugle pour les essais ? S’il était à ce point incontournable on ne traiterait rien par chirurgie. Une pathologie comme le covid qui peut évoluer très vite, ce qui implique qu’on est amené dans l’urgence à faire évoluer le traitement. Comment le faire évoluer si on ne sait pas s’il a commencé ou pas ? Car dans le « double aveugle » les soignants ne doivent pas savoir quels patients ont reçu le produit testé ou un placebo. Bref, cet infaillible double aveugle, dit aussi randomisation, peut aussi bien induire en erreur.

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    • Euls // 03.05.2020 à 11h21

      « Comment le faire évoluer si on ne sait pas s’il a commencé ou pas ? Car dans le « double aveugle » les soignants ne doivent pas savoir quels patients ont reçu le produit testé ou un placebo »

      Vous devriez vous renseigner. Double aveugle ne signifie évidemment pas que personne ne sait qui a reçu quoi, sinon il serait évidemment difficile de faire la moindre conclusion. Cela signifie seulement que ceux qui administrent le traitement ne savent pas non plus s’il s’agit du placebo ou pas.

      Par ailleurs le double aveugle sert pour déterminer l’efficacité d’une molécule, il est absurde de faire une comparaison avec la chirurgie.

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      • J // 03.05.2020 à 11h34

        Pourquoi un traitement chirurgical serait-il radicalement différent d’un traitement chimique ? Il n’y a pas qu’une molécule en l’occurrence. Et il y a forcément quelqu’un qui sait, et qui intervient et interfère.

        D’ailleurs des essais sont dénoncés comme ayant fait passer des patients d’une catégorie de gravité dans une autre et on n’en a pas tenu compte dans le bilan. Exemple fourni par l’IHU de Marseille : https://www.mediterranee-infection.com/mahevas-et-al-fraude-scientifique/

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        • Euls // 04.05.2020 à 14h16

          « Pourquoi un traitement chirurgical serait-il radicalement différent d’un traitement chimique ? »

          Si vous ne pouvez pas répondre à cette question vous-même en prenant 5 secondes de réflexion, c’est que personne ne pourra vous répondre.

          « D’ailleurs des essais sont dénoncés comme ayant fait passer des patients d’une catégorie de gravité dans une autre et on n’en a pas tenu compte dans le bilan. »

          Pas compris faute d’explication. Faire passer des patients du groupe traitement au groupe contrôle nécessite une explication raisonnée, sans quoi l’étude ne pourra rien prouver.

          Ce qui est le cas des études Raoult faute de groupe contrôle tout court.

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      • Francois Marquet // 03.05.2020 à 15h16

        Apparemment la fabrication d’un placebo n’est pas si facile, car il doit être absolument neutre et indifférenciable du traitement. Il semble que ce soit une des raisons pour lesquelles Discovery s’en abstient.
        Discovery coûte déjà 5000€ par patient.
        https://www.franceinter.fr/sciences/covid-19-la-france-peine-a-convaincre-ses-voisins-de-participer-a-l-essai-clinique-discovery
        Pour certains essais, la production du placebo peut coûter quinze fois plus cher que le traitement.
        https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/recherche/essai-therapeutique-essai-clinique/qu-est-ce-qu-un-essai-clinique_13680.html

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  • Marire // 03.05.2020 à 09h28

    Il faut arrêter cette chasse aux sorcières: Raoult est le bouc émissaire idéal qui cache l’incurie de notre gouvernement.

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  • Arturo // 03.05.2020 à 10h19

    Article très étonnant
    Il y a une frénésie de recherches dans le monde entier, à commencer par la Chine, les revues médicales n’ont jamais autant publié – pas toujours des articles très académiques et léchés, mais il faut avancer, sans parler des pre-prints avec leurs lots de fausses pistes !
    Mais c’est vrai que les malades sont très réticents à participer à des essais cliniques « dans les règles » dont ni le grand public ni les cliniciens ne comprennent vraiment l’éthique.
    Je les approuve complètement, d’autant que le traitement à la chloroquine est associé à ll’azithromycine, ce qui n’est pas indifférent pour l’efficacité du protocole

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    • J // 03.05.2020 à 12h13

      Il est aussi associé avec des sels de zinc dans divers essais US qui semblent pour le moins prometteurs.

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  • Toubib // 03.05.2020 à 10h22

    Comment peut on prendre parti aussi radicalement en ayant même pas pris la peine de consulter la documentation pourtant libre d’acces sur les traitements à la chloroquine!
    Cet article discrédite ce site a mes yeux .
    Un tel manque de rigueur est forcément louche…..

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  • ashle // 03.05.2020 à 11h00

    «Depuis lors, une poignée de petites études ont été rapportées, mais aucune n’a montré de manière définitive si la chloroquine ou l’hydroxychloroquine peut ou non être bénéfique aux patients atteints de COVID-19.»

    c’est ce qu’on appelle un faisceau de preuves, aucune expérience ne prouve rien définitivement, on accumule des données, et j’admire ceux qui pensent qu’il n’y a aucune étude sur le sujet https://finance.yahoo.com/news/hydroxychloroquine-90-percent-chance-helping-155637974.html (c’est surtout le google doc qui est intéressant ici https://docs.google.com/document/u/0/d/1545C_dJWMIAgqeLEsfo2U8Kq5WprDuARXrJl6N1aDjY/mobilebasic )

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  • Gérard // 03.05.2020 à 11h09

    Je ne vois pas ce qui empêche les scientifiques de procéder à des études académiques comme ils le souhaitent sur le protocole proposé par Didier RAOULT. Encore faut-il que ces études soient honnêtes, que le traitement soit proposé dans sa fenêtre d’efficacité, en début de maladie puisqu’il s’agit d’un antiviral. La difficulté vient du fait que le nombre des guérisons spontanées est important sans qu’on sache si on peut vraiment les imputer au traitement Hydroxychloroquine + Azithromycine. Une chose est toutefois bien connue, ce sont les effets secondaires des traitements proposés: le remdesivir comme traitement antiviral, le tocilizumab pour les pneumopathies sévères, ils ne peuvent être proposés que sous surveillance médicale intensive en milieu hospitalier, sans compter leur prix: un peu plus de 620 € par prise pour le tocilizumab, sans doute davantage pour le remdesivir qui n’est pas encore fabriqué en grande série. Il ne faudrait pas qu’on puisse suspecter certaines firmes pharmaceutiques profiter de la crise du COVID 19. Est-ce que dans ce cas, les états auront le courage de recourir à la licence universelle ?

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  • jmk011 // 03.05.2020 à 11h54

    J’ajouterai simplement deux chiffres :
    . Taux de mortalité à Marseille = 0,7%
    . 74% des Marseillais plébiscitent le traitement du Dr Raoult.

    Et peu importe que Macron soit venu le voir, ce qui compte c’est le résultat !!

    Alors Olivier SVP arrêtez de vous acharner et essayez de trouver des articles favorables au traitement Raoult. Merci d’avance.

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    • Chris // 03.05.2020 à 12h36

      « essayez de trouver des articles favorables au traitement Raoult »
      Sans aller jusque-à, que les Crises se contentent d’être factuelles !
      On a bien compris sur ce site (et ailleurs aussi !) que la course aux milliards du big pharma étant enclenchée et que tous les coups étaient permis.
      Sauf que nous sommes leurs otages…

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  • Chris // 03.05.2020 à 12h31

    Comme je suis malicieuse, je remets mon post supprimé qui n’avait rien d’injurieux.
    Publié par un canard québécois bien de droite, donc pas de risque de complotisme et/ou défèque-niouzes :
    https://www.lapresse.ca/international/afrique/202005/02/01-5271853-le-senegal-vante-les-effets-de-la-chloroquine-chiffres-a-lappui.php

    Le Covid19 semble affecter aussi les esprits… Fascinants les effets de la mondialisation qui s’effondre sur elle-même ! Et étonnant de voir qui elle entraine avec elle.

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  • Perret // 03.05.2020 à 12h38

    OB est déformé par sa profession : il est actuaire spécialisé dans les études sur la mortalité pour les assurances. Autant dire qu’attendre les résultats des recherches ne lui pose pas de problème : il ne raisonne que sur des morts. Là, il s’agit de vivant qu’il faut soigner en urgence avec les moyens du bord.
    Admettre sans protester que l’Etat doit déterminer un traitement autorisé est totalitaire : les Allemands sont libres de prescrire.
    Admettre sans protester que l’Etat fixe les mode de test des labos est suicidaire : les labos allemands de tout type (y compris vétérinaires) ont liberté de tester comme ils peuvent.
    Admettre sans protester que l’Etat monopolise l’achat des dispositifs médicaux est criminel : l’Etat est incapable de se substituer au pied levé à des milliers de professionnels spécialisés dans le commerce avec la Chine (en admettant que la Chine soit le seul fournisseur de masque, car le Japon, la Corée, le Maroc, la Tunisie et bien d’autres en produisent aux normes CE). Combien de soignants sont morts à cause d’absence de protection ou de protection lamentable (sacs-poubelle).
    Les Allemands protègent, testent et soignent et ils ont cinq fois moins de morts que nous.
    Si en plus, le masque n’est plus considéré comme équipement de guerre (GJ) et qu’on en permet le port libre et qu’on cesse d’en bloquer l’importation par incompétence, alors, on divise encore la mortalité allemande par 10 à 20.
    C’est juste des arguments de plaidoirie devant le CJR…

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  • acting // 05.05.2020 à 10h55

    Cela nuit effectivement à la recherche en proposant un traitement peu coûteux et en montrant que les décisions de confinement étaient inutiles.

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  • Pit // 10.05.2020 à 19h48

    Les médias n’ont pas , en dehors des spécialistes de la médecine , de parler des choses touchant à la médecine.
    Laissons les médecins et le personnel de santé de faire leur travail.
    Merci.

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