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Contre leurs intérêts, les États-Unis favorisent une coalition de leurs adversaires

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Des pays comme la Chine, la Russie et l’Iran ont toutes les raisons d’entretenir entre eux des relations glaciales, et pourtant la politique étrangère américaine les rapproche.

Source : Responsible Statecraft, Paul R. Pillar
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président russe Vladimir Poutine rencontre son homologue chinois Xi Jinping au Kremlin à Moscou, en Russie, le 5 juin 2019. Reuters/Evgenia Novozhenina/Pool

Lors de la réunion au sommet de la semaine dernière à Djeddah, en Arabie saoudite, le président Biden a tenté de rassurer son auditoire quant à l’attention portée par les États-Unis au Moyen-Orient en déclarant : « Nous ne nous retirerons pas en laissant un vide qui serait comblé par la Chine, la Russie ou l’Iran. » La métaphore du vide appliquée aux relations internationales a toujours posé de gros problèmes, notamment parce qu’elle ne tient pas compte du fait que les interventions étrangères, dans quelque région que ce soit, risquent au moins autant d’être une riposte ferme face à l’intervention de quelqu’un d’autre, que de combler un vide.

Les États-Unis devraient le savoir, étant donné qu’ils ont souvent été le bras armé dans de telles situations. Par exemple, la Marine américaine mène des opérations de « liberté de navigation » dans la mer de Chine méridionale non parce qu’un vide y a été laissé, mais parce que la Chine a mené ses propres opérations militaires volontaristes dans la région.

Le voyage même au cours duquel Biden a fait sa remarque illustre encore mieux ce point. Ce voyage était empreint d’hostilité envers l’Iran, et Biden a notamment évoqué sa détermination à utiliser la force militaire contre l’Iran. L’objectif principal du voyage était la promotion par les États-Unis de relations plus étroites entre Israël et les États arabes du Golfe, une relation qui constitue de fait une alliance militaire anti-Iran, dont une des parties mène déjà une guerre souterraine contre l’Iran et qui menace régulièrement d’en faire une guerre ouverte. Ainsi menacé, l’Iran cherche naturellement à répliquer.

L’une des ripostes possibles consiste à s’allier à des puissances extérieures qui sont elles-mêmes des adversaires des États-Unis, ou qui ont hérité de cette qualification parce que Washington les décrit comme tels. Depuis plusieurs années, l’Iran renforce considérablement ses relations économiques et sécuritaires avec la Chine, en dépit d’une réelle absence de liens idéologiques ou culturels, ou de valeurs communes. L’Iran a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai, un alignement eurasien dont la Chine et la Russie sont les deux membres les plus influents. Comme pour souligner le fait qu’il s’agit d’une question de timing et pas seulement de principe, le président russe Vladimir Poutine a choisi ce moment, dans la foulée du voyage de Biden au Moyen-Orient, pour se rendre à Téhéran afin de renforcer les relations entre la Russie et l’Iran.

Le propre conseiller de Biden pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a ajouté une donnée supplémentaire en prétendant que l’Iran était prêt à vendre des drones à usage militaire à la Russie. Il se peut que Sullivan ait un peu exagéré les données de renseignement disponibles, afin de renforcer le message anti-iranien de l’administration auprès du public du Moyen-Orient à la veille du voyage de Biden dans la région. Mais des informations ultérieures indiquent que cette histoire pourrait être fondée, même si les exportations supposées vont dans la direction opposée de la plupart des ventes d’armes impliquant la Russie.

Les théories de la physique qui voudraient que la nature abhorre le vide fonctionnent bien quand il s’agit de décrire la manière dont se comportent les phénomène physiques tels que les gaz dans les espaces clos. Mais quand on en vient à la théorie des relations internationales — et notamment à la théorie réaliste, qui privilégie le concept de contre-équilibre pour répondre aux menaces perçues — on comprend mieux comment les nations se comportent. Cette mise en équilibre peut permettre de réunir des États qui se trouvent à l’autre bout du monde et qui n’ont pas grand-chose en commun en dehors de l’hostilité des États Unis et des sanctions que ceux-ci leur imposent — c’est le cas de la Russie et du Venezuela, qui se sont alliés pour des questions de pétrole et sont allés au delà en convenant de procéder à des échanges d’escales de navires de guerre.

Dans certains cas, les alliances, fondées sur une hostilité partagée de la part des États-Unis, transcendent une hostilité historique non négligeable entre les alliés eux-mêmes. C’est le cas concernant les relations entre la Russie et la Chine, dont les différences économiques, démographiques et idéologiques de longue date ont provoqué des frictions si graves qu’elles ont même dégénéré en guerre ouverte. Cependant, dans ce contexte, la perception de la nécessité de contrer les États-Unis a conduit les présidents de la Chine et de la Russie à déclarer, au début de cette année, une amitié « sans limites ». L’alliance a jusqu’à présent survécu, même nonobstant la guerre russe en Ukraine, source de malaise majeur pour la Chine, car elle viole directement le mantra chinois de non-ingérence dans les affaires nationales des autres nations.

On retrouve une situation similaire dans le cas de la Russie et l’Iran, avec un contexte historique de rivalité territoriale et sur le plan de l’influence entre l’Empire russe et la Perse. L’Union soviétique a occupé le tiers nord de l’Iran pendant la Seconde Guerre mondiale et a provoqué une crise lorsqu’elle a refusé pendant une année supplémentaire de se retirer. Aujourd’hui, la Russie et l’Iran se disputent toujours une influence en Asie centrale, et les deux nations sont également en concurrence pour trouver des marchés pour leur pétrole. Malgré tout, le fait que tous deux soient les bêtes noires (en français dans le texte) des États-Unis les rapproche.

Une erreur trop fréquente consiste à penser que le comportement de ses adversaires est en quelque sorte ancré dans leur propre culture et qu’il ne s’agit pas d’une réaction à ses propres politiques et comportements. En commettant cette erreur, les États-Unis poussent, entre autres conséquences, leurs adversaires à se liguer et donc à s’opposer plus efficacement aux intérêts américains.

Source : Responsible Statecraft, Paul R. Pillar, 19-07-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Lt Briggs // 04.09.2022 à 10h40

L’objectif poursuivi par les Américains est une question centrale.
– Rendre la vie impossible aux Russes pour les pousser à chasser leurs dirigeants ? Ça n’a marché ni à Cuba ni en Iran.
– Isoler le pays économiquement et politiquement ? Bannir un individu et bannir un pays sont deux choses différentes. Surtout, la taille du pays, ses capacités militaires, et bien sûr ses ressources, notamment énergétiques, le rendent incontournable et impossible à étouffer, indépendamment de l’équipe en place à Moscou.
– Affaiblir suffisamment la Russie de façon à convaincre Poutine qu’il est dans son intérêt de modifier sa stratégie ? Personne ne songe sérieusement que Poutine va soudain s’occidentaliser. Sa vision du monde ne changera pas.
On dirait qu’il n’y a aucun réaliste aux manettes à Washington depuis un moment déjà. Obama a timidement essayé mais ses maigres avancées ont été balayées (Cuba, Iran) par ses successeurs. La peur du déclin semble tétaniser les décideurs américains.

35 réactions et commentaires

  • Lt Briggs // 04.09.2022 à 10h40

    L’objectif poursuivi par les Américains est une question centrale.
    – Rendre la vie impossible aux Russes pour les pousser à chasser leurs dirigeants ? Ça n’a marché ni à Cuba ni en Iran.
    – Isoler le pays économiquement et politiquement ? Bannir un individu et bannir un pays sont deux choses différentes. Surtout, la taille du pays, ses capacités militaires, et bien sûr ses ressources, notamment énergétiques, le rendent incontournable et impossible à étouffer, indépendamment de l’équipe en place à Moscou.
    – Affaiblir suffisamment la Russie de façon à convaincre Poutine qu’il est dans son intérêt de modifier sa stratégie ? Personne ne songe sérieusement que Poutine va soudain s’occidentaliser. Sa vision du monde ne changera pas.
    On dirait qu’il n’y a aucun réaliste aux manettes à Washington depuis un moment déjà. Obama a timidement essayé mais ses maigres avancées ont été balayées (Cuba, Iran) par ses successeurs. La peur du déclin semble tétaniser les décideurs américains.

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    • 6422amri // 04.09.2022 à 14h41

      Les sanctions fonctionnent toujours. Jamais un pays n’a été autant sanctionné dans tous les domaines.

      Ecoutez donc un peu ici si votre compréhension de l’anglais est suffisante, après vous pondérerez vos affirmations (sans chiffres…).

      https://www.youtube.com/watch?v=3ap89h7Ywfw&t=4s

      Un rappel historique. TOUS les pays qui ont démarré un conflit majeur, comme celui en Ukraine, ont tous été acculé à la faillite, sauf les USA dont la puissance économique et financière lui permet de passer a travers.

      La Russie n’est nullement incontournable et l’utilisation de matières premières comme le titane permet d’oublier que ce pays en possède 2 % du total mondial, idem pour le gaz qui est partout. Les réserves mondiales sont estimées a 130 années.
      Pour le pétrole la Russie a passé son pic pétrolier en 2021.
      Ce pays est un fournisseur pour plusieurs raisons. Moins cher, plus proche et aucune législation environnementale.

      Idem pour ceux qui me parlent de la Chine et des terres rares en ignorant que la Chine importe ces terres rares (qui ne le sont pas) et que le traitement particulièremjent polluant car il utilise des acides a été exporté..vers la Chine.

      La peur du déclin…les problèmes aux USA vus par les habitants de ce pays sont surtout ceux de l’accès aux soins de santé, aux conflits entre les Dems et les Républicains, le droit a l’avortement, le déclin..mais oui…

      Jamais les USA n’ont vendu autant d’armes un peu partout dans le monde, jamais le $ US n’a été aussi élevé, les bons du trésor US sont vendus en 48 heures.

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      • Urko // 04.09.2022 à 18h58

        [modéré] S’agissant des bons du trésor, ils trouvent preneurs, oui (heureusement) mais quelle remontée des taux il a fallu pour désormais ce faire et par quels « preneurs ». Quant à la peur du déclin, elle irrigue la société américaine depuis si longtemps, à tort ou à raison du reste, que le nier n’a guère de sens en fait ; d’ailleurs, il y a là quelque chose d’assez banal. Enfin, pour les sanctions, elles ne fonctionnent pas comme prévu, ou tout du moins pas comme ceux qui les ont décidées ou appliquées l’avaient présenté aux opinions publiques. Elles atteignent certains objectifs initiaux, en manquent d’autres, et surtout, ont des effets secondaires dont ceux qui les défendent ne nous avaient pas prévenu… par pudeur sans doute ? Ou parce qu’ils n’y comprenaient rien ?J’en entends même qui nous expliquent qu’en fait, les sanctions avaient depuis le début pour but premier de nous habituer à la sobriété pour réduire notre dépendance envers la Russie : fort bien, mais que ne nous en avaient ils parlé dès leur mise en place plutôt qu’en septembre maintenant qu’ils ne peuvent plus en masquer les inconvénients ? Pudeur encore ?… ou malhonnêteté mêlée d’imprevoyance ? Il suffit de relire ce qu’ils avançaient il y a six mois pour répondre. Ils n’avaient rien vu ; vous non plus.

          +9

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      • Lt Briggs // 04.09.2022 à 18h59

        J’avoue bien humblement ne pas avoir votre niveau en anglais ni en russe d’ailleurs. Mais vous savez bien que les lois de la guerre sont universelles. Vous pouvez empiler la maîtrise de langues étrangères, vous ne changerez pas ces lois pour autant.

        « Les problèmes aux USA vus par les habitants de ce pays sont surtout ceux de l’accès aux soins de santé… »
        Je parlais évidemment du déclin des États-Unis sur la scène internationale : déficit commercial record, refus de reconnaître la CPI, perte de sa position de premier partenaire commercial d’un grand nombre de pays, dette abyssale, etc. Je n’ai pas les chiffres en tête mais vous pouvez vérifier facilement.

        « La Russie n’est nullement incontournable »
        Oui mais c’est purement théorique. Dans la pratique, tout le monde va au moins cher, au moins disant sur les exigences en matière environnementale, éthique, sanitaire etc, comme vous l’indiquez vous-même. Ce pays offre des opportunités essentielles dont personne n’a envie de se priver (énergie, agriculture, armes…).

        La Russie pensait sans doute conquérir une partie de l’Ukraine non russophone pour avoir une monnaie d’échange et obliger l’Ukraine à signer un traité reconnaissant les nouvelles frontières, mais cela a échoué. J’ignore quel est son plan B et il doit maintenant lui tarder de terminer cette guerre plus longue et difficile que prévu. Mais le pays rendra sans doute coup pour coup s’il est acculé. C’est pour ça que je partage les craintes de Chomsky sur les suites de ce conflit.

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        • Grd-mère Michelle // 05.09.2022 à 15h21

          « Mais vous savez bien que les lois de la guerre sont universelles. »
          Heu… Pouvez-vous m’en dire plus…
          Je crois savoir qu’il existe, dans le Droit international, des lois qui concernent particulièrement les guerres: comment les consulter, et savoir par QUI, QUAND, OÙ, elles ont été édictées?
          Pour savoir si elles nous semblent, à nous citoyen-ne-s de l’an 2022 encore valables, et s’il est possible de les faire respecter…
          Car les « pays », les Nations constituées ne sont-elles pas « obligées » (par qui, quoi?) de s’y tenir?(et qu’encourent-elles si elles ne le font pas?)
          En effet, si nous réprouvons les guerres, quels que soient les « fauteurs » qui les provoquent, nous devons nous intéresser aux manières de régler nos conflits (inévitables, avec des milliards de gens tou-te-s différents) par d’autres moyens que la force et donc les armes. Les « sanctions » en sont un(déjà réglementé?).

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          • Lt Briggs // 06.09.2022 à 08h17

            Je faisais référence aux lois immuables de tout conflit, dont Sun Tzu a résumé l’essentiel et qui n’ont pas changé au cours des siècles.
            Pour qu’une guerre soit légale, il faut l’accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. S’ils ne s’entendent pas, cet outil ne fonctionne pas, on sort donc du cadre régulateur des désaccords entre nations. Ce sont les plus forts qui envahissent, bombardent, sanctionnent etc, sans risquer des poursuites. Le pire à craindre pour eux c’est un rapport d’Amnesty International signalant des bavures. Rapport relégué bien souvent en fin journal et expédié en 2 phrases.

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            • Dominique65 // 06.09.2022 à 09h50

              Rapport dont Amnesty International va aussitôt s’excuser !

                +2

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          • Grd-mère Michelle // 06.09.2022 à 13h46

            Comment parler de démocraties au sujet de pays dont les « dirigeants », élus momentanés(même les dictateurs sont momentanés!), ont le pouvoir d’envoyer les jeunes gens (et même tous les hommes d’âge mûr) au casse-pipe, dans des guerres, civiles ou « humanitaires »(car il semble que les guerres d’invasion sont unanimement condamnées au niveau international, depuis la fin de la seconde guerre mondiale…)?
            Il faudrait demander à toutes les mères, épouses et filles russes et ukrainiennes…(quand même la moitié de la population!)
            Le seul moyen d’éradiquer la guerre, ce serait que le peuple décide de supprimer les armes et les armées, d’utiliser les énergies et les ressources qui permettent de les fabriquer et de les faire fonctionner, afin de s’activer à transformer l’industrie et l’économie de guerre en industrie et économie de paix et de réparation des dégâts causés à notre biotope indispensable tout au long du 20ème siècle, dégâts qui menacent l’humanité tout entière.
            Une Union Européenne démocratique, indépendante et « unie dans la diversité » devrait être capable de se focaliser sur la réalisation de ce progrès majeur, et de susciter l’enthousiasme des autres continents… à condition de changer ses institutions…

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      • ouvrierpcf // 05.09.2022 à 13h05

        vous parlez de rappel historique sans en faire pour le conflit en Ukraine pour vous il commence en avril 2022? ou vous mentez par omission ou vous prenez partie Dans le 1ercas rappel de faits historiques la guerre au Donbass devient tellement importante en 2015 que l’union européenne s’en mêle et et aussi la France qui par sa signature celle de François hollande aux accords de Minsk 2 garanti GA RAN TI la paix!! ou sont ces engagements ou est François hollande ? Qui a déclenché le conflit armé en Ukraine ? les attentas l’incendie de la maison des syndicats c’est la Russie? La Russie n’est peut etre pas incontournable pour le Niger l’Australie le Brésil mais mais pour la grande Allemagne réunifiée si si et si Comme en 1914 comme en 1939 les teutons les germains les prussiens les nazis ont eu besoin de s’accaparer des richesses de lUkraine c’es là IN CON TOUR NA BLE Vous remarquez que depuis la réunification de la grande Allemagne guerre en yougoslavie guerre au kosovo guerre en croatie guerre en Syrie guerre en Afghanistan guerre en Libye économique en Grèce annexion économique de la Grèce ou sont vos rappels historiques rangés dans un placard ou sur mode brouillon dans votre PC? la Grande Allemagne n’a plus le choix il lui faut la guerre et comme en 1918 en 1945 elle l’a perdra avec des morts des bléssés mais ausi des ruines économiques !! Avant novembre tricotez donc vos chandails vos pulls vos mitaines le gaz russe ne chauffera plus votre usine votre centrale votre gazinère votre radiateur ou celles des teutons de leurs usines BMW Mercedes Opel

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    • ManuUK // 04.09.2022 à 17h16

      Je vous trouve bien naïf dans votre raisonnement.

      Non, le but des américains est double :
      1. Obtenir les ressources primaires juste pour eux et ne jamais dépendre des autres
      2. Provoquer des guerres pour vendre des armes et vivre de cette économie.

      Le reste ce n’est que du verbiage pour satisfaire les objectifs sus-cités.

      ‘You are either with us or against us’. Un président américain (peu importe lequel) un 6 novembre 2001 (peu importe la date).

        +16

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      • vert-de-taire // 05.09.2022 à 10h53

        *** […] le but des américains est double :
        1. Obtenir les ressources primaires juste pour eux et ne jamais dépendre des autres
        2. Provoquer des guerres pour vendre des armes et vivre de cette économie.
        ***

        Une évidence pour presque tout le monde, depuis plus de 100 ANS.

        Précision qui montre la « fine » stratégie de cet Empire mafieux :
        Le point 2 conforte le point 1 : faire/provoquer des guerres POUR obtenir des ressources … et donc vendre aussi des armes.
        Les exemples sont nombreux. L’un de mes préférés : l’Angola est emblématique : je (en fait NOUS, l’Occident dominé par l’Empire) pille le pétrole pendant la guerre civile que j’entretiens avec de l’argent de ce pétrole volé c’est beau non ?
        Plus récemment Irak, Syrie, ..
        Et l’Ukraine .. oh pardon, c’est encore secret.
        Il suffit de faire la liste des guerres dans le monde et on a en gros le profit états-unien.

        Et on vote pour les larbins de ces bandits …

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      • Dominique65 // 06.09.2022 à 10h01

        « Les États-Unis sont la seule nation indispensable. Ils l’ont été le siècle dernier et le seront le prochain »
        Obama

          +2

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      • yannos // 07.09.2022 à 08h13

        Ce ne sont pas les buts des américains mais les buts d’une toute partie partie des américains étant donné que la redistribution du butin est de moins en moins satisfaisante pour la majorité des américains.
        D’autant que la redistribution du butin se fait de plus en plus avec des non américains et que la classe moyenne se réduit aux états unis comme en Europe.
        Ce n’est pas du tout une question d’intérêts nationaux mais d’intérêts privés et méta nationaux.
        A une époque on disait « prolétaire de tous les pays unissez vous », les prolétaires ne l’ont pas fait mais les oligarques le font.
        d’ailleurs ça a toujours été le cas.
        Comme disait Paul Valéry : « La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. ».
        D’où l’intérêt des médias (qui appartiennent à des oligarques) a nous diviser entre nous ( nations contre nations / hommes contre femmes / hétéros contre homos / noirs contre blancs / chrétiens contre musulmans / sunnites contre chiites, etc.) en évitant soigneusement la seule lutte qui a du sens : riches contre pauvres et lutte pour une répartition des richesses des pouvoirs et des devoirs.
        L’oligarchie gagne à chaque guerre et à chaque conflit qui sort de la lutte des classes même si pour cela, elle y laisse parfois quelques milliardaires.

          +6

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    • utopiste // 06.09.2022 à 16h28

      L’objectif poursuivi par les américains (A?) est une question centrale.
      – Rompre autant que possible les relations entre la Russie et L’union européenne et donc briser l’essor russe et déstabiliser les concurrents européens ?

        +3

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    • yannos // 07.09.2022 à 18h21

      par contre, si les objectifs américains sont :
      – Donner une ennemi extérieur pour faire oublier ce qu’il se passe à l’intérieur : ok
      – Rendre son industrie d’extraction par fracturation rentable : ok
      – Rendre l’Europe dépendante encore un peu plus des USA : ok
      – Enrichir l’industrie de l’armement : ok
      – Renforcer l’OTAN : ok
      – Spéculer sur les sanctions que l’on décide : ok
      – Détruire l’économie Européenne concurrente : ok
      Relancer une guerre froide en gardant l’Europe comme zone tampon : ok
      – Se débarrasser de l’Euro comme monnaie de réserve ou d’échange internationaux : ok
      – Montrer que sans les USA, l’Europe n’est pas grand chose : ok
      – éloigner pour quelques décennie l’alliance logique entre l’Europe et la Russie : ok
      j’en oublie mais pour le moment c’est déjà très bien

        +4

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  • Koui // 04.09.2022 à 11h33

    Les Américains sont affabulateurs et déconnectés de la réalité. A force de croire les histoires qu’ils inventent, il ne leur est plus possible de se mettre « dans la tête de Poutine » ou de n’importe lequel des dirigeants étrangers. Les enjeux de politique extérieure sont toujours vus par rapport à la politique intérieure qui est soumise aux pressions contradictoires des lobbies américains. Le résultat est brouillon, belliqueux, dispendieux et déroutant pour les étrangers. Les objectifs ne sont jamais atteignables. L’incroyable puissance et le dynamisme des USA tournent a vide.

    En envahissant l’Ukraine, Poutine risque de les ramener dans le Monde réel. Sous estimer les USA est peut-être un peu dangereux. Mais Poutine a lui même ses propres oeillères et sa paranoïa. Les chinois sont plus prudents. Ils n’auraient jamais tenté de sortir les USA de leurs rêves si Poutine ne l’avait pas fait.

      +12

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  • Urko // 04.09.2022 à 11h50

    Le débat fait rage à Washington : si, sous l’égide de Kissinger notamment, la présidence US a su dans le passé utiliser la Chine communiste pour contrer l’URSS, pourquoi aujourd’hui les états unis n’optent ils pas pour un apaisement avec la Russie pour contrer la Chine ? D’autant que les Russes ne sont pas dupes des velléités de celle ci d’exploiter a son seul profit sinon coloniser, à terme, l’extrême Orient russe et ses richesses fantastiques. D’aucuns y verront la marque de l’idéologie US, qui implique une forme de russophobie maniaque, d’autres celle de l’ignorance des diplomates américains formés après la chute du mur… Personnellement, je dirais qu’il s’agit d’abord pour les Américains d’occuper la Russie à l’ouest pour qu’elle ne puisse intervenir à l’est afin de soutenir la Chine dans un conflit pacifique, et d’ailleurs Poutine et choigu se gardent bien de dégarnir cette façade, et ensuite de s’assurer que l’Allemagne et ses satellites néerlandais, tchèque, slovaque, autrichien ne puissent pas s’ancrer dans un partenariat de long terme avec la Russie. Bref, l’objectif actuel consiste à tenir en respect les deux grands complices nommés Allemagne et Chine, les Bonnie and Clyde de la mondialisation, en entravant leurs relations à leur allié secondaire commun, la Russie. Sans doute cela n’apparaîtra t il pas très moral de faire mourir des Ukrainiens et des Russes pour que les états unis conservent leur main mise sur l’Europe occidentale et le Pacifique, mais au moins cela a t il une logique, du point de vue US.

      +16

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  • yannos // 04.09.2022 à 12h12

    De même que l’UE ou la France ne sont pas gouvernés pour les intérêts de ses populations, il me semble tout à fait réaliste de dire la même chose des USA.
    Ces démocraties qui sont sensées servir l’intérêt des majorités des populations représentées changent et servent de plus en plus les intérêts fluctuants et parfois divergeant de certaines minorités.
    Le système économique a mis a son sommet des fortunes colossales et des pouvoirs si énormes qu’ils peuvent rivaliser avec les états tout entiers.
    On ne disait rien quand s’était le cas de petits états mais aujourd’hui on peut affirmer que les grandes puissances financières du monde influent sur la conduite de certains états aussi grand que les USA.
    On évoquait sur ce site il y a peu le rôle probable de musk sur le coup d’état au chili.
    Ou même regarder l’attitude de la presse française concernant la guerre en Ukraine.
    Ou la lutte anti Trump menée par les médias français européens et mêmes américains.
    Il faut donc, pour comprendre la politique américaine (ou européenne ou française), chercher ceux qui profitent de ces politiques en acceptant que ce n’est plus les populations.
    Qui bono ? (comme quoi rien ne change vraiment)
    les propriétaires des médias ? les ultra riches ? leurs « valets » ? d’autres groupes ?
    En tout cas il me semble que ces intérêts cherchent la disparition des états nation pour en finir avec l’idée même de démocratie?
    Dans ce contexte, Poutine représente un ennemi évident.

      +20

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  • Michel Bergès // 04.09.2022 à 13h52

    Article lucide et réaliste.
    Mais il ne fait qu’évoquer la réalité de l »Organisation de coopération de Shanghaï’ (« OCS ») qui s’est constituée en… 1995, élargie depuis. Donc, à approfondir par chacun.
    L’OCS est plus percutante, plus structurée et cohérente que l' »UE », devenue depuis janvier 1922, sans la GB, une comète satellite des USA, et, donc, vouée à n’être qu’une « étoile naine ».
    À suivre !
    MB

      +3

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    • vert-de-taire // 05.09.2022 à 11h04

      Précisons :
      L’UE est un NAIN politique par construction.

      Et ne se compare pas aux empires (USA, Chine, Russie).
      C’est ce nanisme qui permet (en partie) de faire de nos dirigeants des larbins de l’Empire.

        +1

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    • Grd-mère Michelle // 05.09.2022 à 17h10

      « À suivre! » ASSEZ DE SUIVISME!
      Si nous ne nous bougeons pas EN MASSE, nous disparaîtrons précocement dans d’atroces souffrances!

        +2

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  • Grd-mère Michelle // 04.09.2022 à 14h11

    De quels « intérêts » est-il question?
    Hélas, certainement pas ceux des « petites gens », de n’importe quel peuple laborieux de toutes ces « grandes puissances »(nucléaires) dirigées par des individus aveuglés par le pouvoir qui leur est accordé, ou plutôt qu’ils-elles se sont arrogé par des manoeuvres iniques, en complicité avec les dirigeant-e-s du commerce et de l’industrie.
    Or, le seul intérêt réel, commun, de chacun-e de partout, c’est de ne pas manquer du nécessaire afin de vivre longtemps et en bonne santé, et de pouvoir choisir librement, selon ses goûts et ses capacités, sa manière de contribuer au bien-être général… ou au moins de ne pas lui nuire…
    Comment rassembler les « activistes » du monde entier sur cette ambition essentielle, et diffuser les voix qui la promeuvent au nom de la dignité humaine, au-delà des frontières et des intérêts particuliers?
    LIBERTÉ DE CHOIX, ÉGALITÉ DE DROITS, SOLIDARITÉ AVEC TOUT LE VIVANT!

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  • Enthousiaste // 04.09.2022 à 14h25

    Cette notion de « vide » est une notion impériale, c’est la conviction qu’aucun pays ne peut exister par lui-même, que l’ensemble de la planète est nécessairement sous l’hégémonie d’une puissance, et donc inévitablement otage de la rivalité entre puissances. Contre cette vision, le non-alignement a été une voie, malheureusement abandonnée depuis la chute du mur de Berlin et l’hégémonie sans partage des USA. Aujourd’hui que cette hégémonie est remise en cause, il est urgent d’y revenir pour laisser une place aux pays qui ne sont pas des puissances et ne veulent pas jouer le jeu de la rivalité entre puissances.

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    • Fritz // 04.09.2022 à 16h07

      En 1992, un journaliste américain de Time demandait au Premier ministre indien :
      – Quel sens a votre politique de non-alignement maintenant que la guerre froide est finie ?
      Réponse de Rao :
      – Ce n’est pas parce qu’il ne reste qu’un seul bloc que nous devons nous aligner dessus.

      Malheureusement, la France a choisi ce moment pour se réaligner, puis se fondre complètement dans le bloc occidental, ou bloc du délire.

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  • 6422amri // 05.09.2022 à 04h38

    Contre leurs intérêts, les États-Unis favorisent une coalition de leurs adversaires

    Je reprends le titre de l’article. Oui et alors ? Les USA ne manquent pas d’amis, militaires, économiques, culturels.

    L’accord nucléaire avec l’Iran ne sera jamais mis en place pour une raison simple. Ni Obama, ni Trump (qui en avait suspendu l’accord des USA dès son arrivée à la Maison Blanche), ni Joe Bidden ne disposaient ou ne dispose d’une majorité suffisante au Congrès et au Senat.

    Tous les accords internationaux engageant les USA doivent être approuvés par ces 2 instances.

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  • Christian Gedeon // 05.09.2022 à 07h37

    A lire l’article et nombre de réactions, les Etats Unis seraient gouvernés par de sombres idiots au QI proche de zéro. Moi je veux bien. Mais il y a quand même une interrogation. Si gouvernés aussi mal ils sont la première puissance mondiale encore aujourd’hui, imaginez ce qu’ils seraient s’ils étaient »bien » gouvernés !

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    • Grd-mère Michelle // 05.09.2022 à 17h07

      La notion de « puissance » d’une Nation est malheureusement, à l’heure actuelle, déterminée par sa puissance de destruction.
      En tout cas, les « gouvernant-e-s » des USA n’ont pas le pouvoir (la puissance) d’assurer le bien-être minimum, vital, de tou-te-s les citoyen-ne-s, leur sécurité (vu qu’ils/elles s’entretuent plus que partout ailleurs), et leur santé (inutile sans doute de détailler).
      Leur population souffre certainement tout autant de leur impérialisme stupide et forcené que celles des pays auxquels ils tentent d’imposer leurs dictats.
      Par ailleurs, au-delà des pontes de la politique, il me semble évident que d’autres forces obscures(et difficiles à déterminer) les manipulent. Il n’est donc pas question d’idiotie,mais de délabrement mental et moral. Si les « dirigeant-e-s » étaient aussi soucieux-ses de leur dignité humaine personnelle que les citoyen-ne-s, la situation sur terre s’améliorerait au lieu de se détériorer.

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      • Christian Gedeon // 05.09.2022 à 19h39

        Très chère…comme dans tous les pays une partie du peuple souffre. La brutale plasticité du système us peut rapidement plonger des gens dans la misère. Et tout aussi rapidement les en sortir. Par ailleurs l’attractivité objective des us n’a jamais été aussi réelle et les immigrés légaux et illégaux sont légion. Vous ne vous demandez jamais comment un pays aussi affreux à vous lire attire autant de monde?

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        • john // 05.09.2022 à 22h20

          La réponse à votre question est simple :
          La propagande tous azimut de l’empire à travers le monde par ses productions « culturelles », ses mythes, et son « way of life » dispendieux pour la planète. On peut s’accommoder de l’insécurité, de la brutalité, de toutes sortes de difficultés lorsque demeure l’espoir d’une vie meilleure…

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          • Christian Gedeon // 06.09.2022 à 13h12

            Mon cher John. Les US ce sont aussi des gens. Des gens qui naissent qui grandissent qui ont des enfants qui bossent etc… ce sont des gens comme vous et moi. Une partie de ma famille est installée la bas après avoir quitté le Liban. Elle a beaucoup travaillé, à fait son trou et bénit le drapeau US tous les jours que Dieu fait. Non les US ce n’est pas Hollywood. Sauf pour les bobos gauchos d’Europe. Les US sont vraiment a land of opportunities pour les bosseurs. C’est un pays dur, je vous l’accorde bien volontiers. Et même très dur. Mais c’est aussi un pays qui offre vraiment sa chance à celui qui est prêt à remonter ses manches. Voilà c’est dit. Ça n’exonère pas pour autant les U S pour leur politique étrangère. Mais de grâce, évitez les lieux communs et l’image hollywoodienne!

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          • Grd-mère Michelle // 06.09.2022 à 14h35

            Non, Christian, John a raison: la propagande des USA est certainement la plus efficace au monde car elle joue sur l’espoir d’une vie « meilleure », avec des moyens médiatiques inégalés, renforcés, comme de tous temps(dont celui du colonialisme) par les religieux (en l’occurrence, à l’heure actuelle, les nouveaux « évangélistes » qui pratiquent le bouche à oreille-par ex en Afrique où ils arrivent à surpasser le catholicisme et l’islamisme… ou en Ukraine, l’orthodoxie chrétienne, tout en offrant de petits cadeaux). Ces religieux offrent, en plus, l’espoir de la « vie éternelle » au « paradis », après avoir quitté le purgatoire que représente la vie sur terre…
            « …les bosseurs… » sont les esclaves de cette propagande basée sur l’idolâtrie du travail (et du profit matériel), sans oublier que c’est la punition infligée par « Dieu » aux humains, pour avoir « mangé le fruit de l’arbre de la connaissance »: gagner son pain à la sueur de son front… ou, comme il fut dit en des temps plus lucides: perdre sa vie à la gagner.
            Heu… savez-vous, vous-même ainsi que votre famille, que « les jours » ne sont pas faits par « Dieu », mais par le fait que la terre tourne sur elle-même?
            ET POURTANT, ELLE TOURNE! On en a fait taire d’autres, pour avoir affirmé cette réalité.

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            • Christian Gedeon // 06.09.2022 à 17h57

              Que vient faire Dieu là dedans? Si vous vous référez à tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, c’est une phrase pensée et écrite par un homme ou une femme allez savoir. Quant au travail, à défaut de l’idolâtrer, on peut y trouver satisfaction. Et pour moi le travail sous ses différentes formes n’est pas un esclavage. Ce sont des hommes qui peuvent le rendre tellement pénible pour d’autres hommes, et là on peut légitimement parler d’exploitation et d’esclavage. Certains hommes.

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            • Grd-mère Michelle // 07.09.2022 à 10h00

              C’est VOUS qui avez introduit « Dieu » dans cette conversation, relisez-vous!
              Les mécanismes automatiques de la parole révèlent les conditionnements subis de la part d’un « système » économique (de sur-production, sur-consommation, sur-extraction, sur-exploitation) qui, en collusion avec les pouvoirs politiques, militaires et religieux, tend à déshumaniser les individus pour les soumettre à sa logique auto-destructrice ET destructrice du phénomène de la vie.
              Ces conditionnements s’opèrent par le bourrage de crâne à l’aide d’affabulations, de mensonges et d’omissions, comme les documents « classifiés » dont la publication a envoyé J.Assange en prison de « haute sécurité »(sécurité de la persistance du système en question).
              J’ai déjà abondemment parlé ici du « travail » et des bienfaits d’une activité choisie en fonction de ses goûts et capacités, pour défendre l’artisanat.

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          • Grd-mère Michelle // 06.09.2022 à 15h11

            Suite:
            « Que font ces jeunes assis par terre,
            habillés comme des traîne-misère?
            On dirait qu’ils n’aiment pas le travail,
            ça nous prépare une belle pagaille! »
            Alain Souchon, « Dans les poulaillers d’acajou »
            (les belles basse-cours à bijoux,
            on entend la conversation
            d’la volaille qui fait l’opinion…)
            À écouter sur YouTube… car la voix des poètes, des troubadours, dit souvent la vérité… cerne la réalité…

            Et rassemblons-nous dans l’espace public, récupéré après l’épisode « covid » qui tentait de nous séparer « chacun-e dans sa bulle », pour nous PARLER à qui mieux mieux, et refaire le monde par notre imagination féconde et notre bonne volonté de citoyen-ne-s libres d’esprit et engagées sur le chemin de la paix.

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