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26.avril.202026.4.2020 // Les Crises

Dans un lycée de l’Oise, le coronavirus a touché 40,9% des élèves et des professeurs

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Source : France Info

C’est l’un des premiers foyers de l’épidémie de coronavirus en France. Des travaux épidémiologiques menés par l’Institut Pasteur dans un lycée de Crépy-en-Valois (Oise), publiés jeudi 23 avril, révèlent que le taux de personnes présentant des anticorps contre le Sars-Cov-2 n’est pas suffisant. Les résultats préliminaires sont publiés sur le site MedRxiv (en anglais).

Un quart des personnes infectées

Au total, 661 personnes ont été diagnostiquées, à l’aide de tests sérologiques « très performants », avec « moins de 1% de faux positifs ». Ce sont des lycéens, des enseignants, des personnels travaillant dans l’établissement, ainsi que des parents et des frères et sœurs de lycéens.

Au total, 171 personnes (25,9%) étaient positives aux tests sérologiques faits à partir d’une prise de sang, qui a aussi révélé la présence d’anticorps. Ce taux de 25,9% diffère nettement entre le groupe composé des lycéens, des professeurs et du personnel (40,9%) et celui où figuraient les parents et la fratrie des lycéens (10,9%).

Une incertitude sur la protection des anticorps

Ce taux d’infection de 25,9% au sein de l’échantillon est insuffisant pour justifier le moindre relâchement, selon les chercheurs. En effet, pour parvenir à une immunité de groupe permettant d’arrêter l’épidémie, les spécialistes s’accordent à dire qu’il faut qu’au moins 60% à 70% de la population générale soit infectée.

Pour que cette immunité collective soit efficace, il faut aussi que les anticorps soient réellement protecteurs contre ce coronavirus et que cette immunité perdure au moins plusieurs mois. Rien n’indique, pour l’instant, que les anticorps développés soient efficaces, explique Arnaud Fontanet, premier auteur de l’étude et responsable de l’unité Epidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur à Paris. Les résultats de cette étude suggèrent que l’immunité collective ne s’établira pas rapidement. D’autant que « d’autres régions de France sont quasiment indemnes » de contact avec ce virus, ajoute le chercheur.

Le confinement a des « effets positifs »

Arnaud Fontanet souligne « les effets positifs du confinement sur le ralentissement de l’épidémie : les vacances scolaires de février et le confinement dans l’Oise (intervenu le 1er mars, avant son extension au pays le 17 mars) ont fait diminuer fortement la circulation du virus dans les semaines qui ont suivi ».

Nombre d’experts et de médecins s’accordent à dire que les mesures de confinement ont eu des effets positifs. C’est notamment le cas de Patrick Bouet, président du Conseil national de l’Ordre des médecins et de Christophe d’Enfert, directeur scientifique de l’Institut Pasteur.

17% des personnes infectées n’ont pas eu de symptômes

Alors que le taux des personnes asymptomatiques et leur contagiosité pose toujours beaucoup de questions, l’étude montre qu’au moins 17% des personnes infectées n’ont pas eu de symptômes. Ce taux diffère nettement de celui constaté à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle. Près de la moitié des cas y étaient asymptomatiques, avait annoncé le porte-parole de la marine nationale, le capitaine de vaisseau Eric Lavault.

Parmi les symptômes, l’étude de Crépy-en-Valois confirme que l’infection est retrouvée chez 84,7% et 88,1% des personnes ayant perdu l’odorat et le goût. « L’anosmie » (le nom savant de la perte d’odorat) et « l’agueusie » (disparition du goût) sont, depuis plusieurs, suspectées d’être la signature du Covid-19.

Source : France Info


Source : Mediapart

L’Institut Pasteur a réalisé la première étude au monde sur la circulation du Covid-19 dans un établissement scolaire, un lycée de l’Oise. Dans la perspective de la réouverture des classes, la fermeture des écoles est « efficace » pour lutter contre « la dynamique de l’épidémie ».

Lire l’article complet sur Mediapart

L’épidémiologiste de l’Institut Pasteur, Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, a-t-il communiqué au président de la République la primeur des résultats de l’étude qu’il a conduite sur le « cluster du nord de la France » ? S’il l’a fait, alors la décision d’Emmanuel Macron de rouvrir les établissements scolaires à compter du 11 mai apparaît d’autant plus contestable, car elle ne fait aucun cas de ces résultats, pourtant solides. Cette étude, parue jeudi 23 avril, montre en effet que le virus a circulé très largement dans un lycée de Crépy-en-Valois, dans l’Oise, et qu’il y a contaminé 40,9 % des élèves, des professeurs et des personnels non-enseignants.

Entre le 30 mars et 4 avril, des tests sérologiques ont été pratiqués sur 326 lycéens, enseignants et personnels non-enseignants qui fréquentent le lycée, ainsi que sur 345 membres de la famille des lycéens (parents, frères et sœurs). Parmi les 326 personnes du lycée, 40,9 % sont positifs aux anticorps du coronavirus. Dans le détail, le personnel nonenseignant est le plus touché (59,3 % sont positifs au SARS-CoV-2), devant les professeurs (43,4 %) et les élèves (38,3 %). Sur les 661 participants en tout, 171 sont positifs, soit 25,9 %.
Les tests sérologiques ne sont pas les tests habituels, dits PCR, qui dépistent la présence du virus au fond de la gorge ou du nez. Ce sont des tests sanguins qui détectent les anticorps développés par le système immunitaire après avoir rencontré le virus.

Ce lycée n’a pas été choisi au hasard. Le premier cas de Covid-19 autochtone, c’est-à-dire sans lien avec la Chine, est un professeur d’un collège de Crépy-en-Valois. Détecté très tardivement le 24 février à l’hôpital de Creil, il est décédé le lendemain à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Ce premier cas a fait l’objet d’une enquête épidémiologique de la part de Santé publique France, qui a permis de remonter à deux autres personnes, au sein du lycée, qui ont présenté des symptômes cohérents avec un Covid-19 dès le début du mois de février. En prenant en compte la durée d’incubation, les chercheurs estiment que « l’épidémie a probablement débuté dans la troisième semaine de janvier, et a continué jusqu’au 15 février ». Le lycée n’a pas rouvert ensuite, car des mesures de confinement ont été mises en place dès le 1er mars dans la commune.

En quatre semaines seulement de circulation dans le lycée, le SARS-CoV-2 a donc touché 40 % de sa population. En revanche, seuls 10 % des membres des familles des lycéens ont une sérologie positive. Comment expliquer une telle différence ? Peut-être vient-elle de « la multiplicité des sources d’infection dans le lycée par rapport aux familles, où il y avait un seul individu susceptible de transmettre le virus », a expliqué Arnaud Fontanet au Monde.

En plus de donner leur sang, les participants ont décrit d’éventuels symptômes ressentis à partir de la mijanvier : toux, fièvre, rhinite, perte du goût ou de l’odorat, etc. Parmi eux, 10 ont été hospitalisés en lien avec ces symptômes. 9 de ces 10 personnes se sont révélées positives au coronavirus. Les symptômes les plus couramment retrouvés chez les séropositifs sont la perte du goût et de l’odorat. 17 % n’ont ressenti aucun symptôme.

L’impact le plus « frappant » sur « la dynamique de l’épidémie » est bien la « fermeture des écoles », soulignent-ils. Les participants à l’étude qui se sont révélés séropositifs décrivent beaucoup moins de symptômes à partir du début des vacances d’hiver, et plus encore après le début du confinement. Ils insistent : « Dans le contexte des débats actuels sur la contribution des enfants et des écoles à la transmission du virus, ces résultats sont d’un grand intérêt. »

Source : Mediapart

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76 réactions et commentaires

  • catherine // 26.04.2020 à 09h42

    « En quatre semaines seulement de circulation dans le lycée, le SARS-CoV-2 a donc touché 40 % de sa population. En revanche, seuls 10 % des membres des familles des lycéens ont une sérologie positive. Comment expliquer une telle différence ? Peut-être vient-elle de « la multiplicité des sources d’infection dans le lycée par rapport aux familles, où il y avait un seul individu susceptible de transmettre le virus », a expliqué Arnaud Fontanet au Monde ».

    Heu … là j’ai pas bien compris l’explication, si quelqu’un peut m’aider.
    Merci

      +5

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    • Fritz // 26.04.2020 à 09h49

      Une autre explication : les lycéens (entre 15 et 18 ans) seraient moins contagieux que les adultes de leur lycée. Mais il ne faut pas ébruiter cette hypothèse, tout doit être fait pour que les jeunes gens soient confinés ad vitam aeternam.

      Note : Arnaud Fontanet est le fils de Joseph Fontanet, député MRP de Savoie et ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement Messmer (1972-74).

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      • Patrick // 26.04.2020 à 11h25

        Joseph Fontanet est mort assassiné. On ne connaît ni le mobile ni les assassins.

          +8

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        • Michel Le Rouméliote // 27.04.2020 à 11h05

          En attendant, le lycée infecté qui a été l’objet de l’étude est le lycée Jean Monnet ! Tout un symbole !

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    • MS // 26.04.2020 à 09h52

      Il semble qu’il manque un chiffre important pour comprendre ces résultats : la proportion de membres de familles infectées dans le cas des lycéens et des enseignants – cela permettrait de montrer si la différence réside dans le fait que les jeunes sont plus ou moins contagieux que le reste de la population

        +7

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    • Orlando13 // 26.04.2020 à 11h18

      Les parent ont eté en contact qu’avec 1 enfant transmeteur alors que le personnel de l,’ecole avec plusieurs transmetteurs .Il est reconnu que l’exposition plus longue au virus favorise l’appartion d’une maladie plus agressive.

        +3

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      • Ms // 26.04.2020 à 17h17

        Cette réponse n’est pas satisfaisante : chaque parent est en général en permanence avec son enfant quand il reste à la maison et est donc soumis à des doses totales plus fortes qu’un prof qui reste relativement éloigné des élèves .

        Donc quand on parle d’une l’exposition plus forte au virus c’est dans quel sens ? La quantité totale de virus inhalée ou l’inhalation provenant de sources différentes ?

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    • Marxime // 26.04.2020 à 16h08

      Bonjour,
      On a plus de chance de contracter le virus quand on est proche de plusieurs infectés plutôt qu’un seul.
      Peut-être une question de groupe sanguin compatible pour la transmission ou on n’en sait rien.

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  • Séraphim // 26.04.2020 à 10h05

    « la fermeture des écoles est « efficace » pour lutter contre « la dynamique de l’épidémie »!?!
    De qui se moque l’Institut Pasteur? Voilà en effet un conclusion pas du tout ‘scientifique’ ! On peut écraser les mouches avec des enclumes, mais le bon vieux papier collant est sans doute plus efficace. Laissons les écoles rouvrir et obligeons tous les élèves et profs à porter un masque. Puis comparons. Pas besoin de double aveugle, l’exemple de ce lycée sera suffisant, les preuves seront faites.

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    • guiz // 26.04.2020 à 10h44

      sympa votre expérience « scientifique » in « écolo »…merci d’être cobaye 😉 ! J’espère qu’il y aura des masques pour tout le monde…(à défaut de tests!) et pas de dommages collatéraux…

        +6

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    • step // 26.04.2020 à 10h45

      vous voulez dire, les masques qu’on a pas ?

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    • Jean D // 26.04.2020 à 10h49

      « Puis comparons »

      Une impression de déjà-vu 🙁
      https://www.youtube.com/watch?v=ifkxXLIp7XU

      J’ai l’impression qu’à l’instar de ces éditocrates vous ne saisissez pas bien le sens de mot épidémie. C’est jouer avec la vie des personnes : les enfants, les enseignants, les personnels des établissements scolaires, les personnes croisées dans les transports en commun, les proches de tous ces gens …

      Soyez un peu sérieux svp :
      • les précautions consistant à se tenir à distance et à porter un masque et des gants sont indispensables mais insuffisantes pour enrayer la propagation du virus (surtout chez les enfants !)
      • le confinement est une mesure efficace, notamment pour ne pas saturer les Urgences, mais évidemment temporaire
      • la seule solution pour enrayer l’épidémie c’est la mise à l’isolement des personnes contaminées, c’est à dire le test systématique et répété de la population

      C’est l’OMS qui le martèle depuis des semaines. Si nos gouvernants ne le font pas c’est qu’ils n’ont pas mis en place la logistique, refusent de réquisitionner les hôtels et les logements vides et sont pressés de remettre les prolos au travail … cela passe par la réouverture des écoles sur la base du « volontariat » (belle hypocrisie), quitte à en faire des garderies.

      Question simple : pourquoi d’après vous prendre la décision de réouvrir les écoles primaires et les collèges mais pas les universités ?

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      • Séraphim // 26.04.2020 à 11h13

        C’est inexact. Si je devais regarder tous les youtubes « recommandés » j’y passerais 48h/jour. Je me contente de ce que je vois, comme Saint Thomas. Le confinement a été obligatoire et utile dans la province du Hubei et la ville de Wuhan en particulier, pas dans les autres provinces, ou seule une relative distanciation sociale (plus de concerts ou de réunions denses) et le port obligatoire du masque, même le simple masque chirurgical, a conduit à une limitation drastique de la propagation. Sichuan 85 millions d’habitants, 3 morts et 561 contaminés. Quand bien même -et on ne voit pas bien ni la raison, ni les moyens employés- la Chine aurait caché les morts sous le tapis, disons caché 999 pour en montrer 1, ça ferait 3000 morts dans le Sichuan, pas 25000 comme dans la proportion française…Et la même chose est valable dans toutes les provinces hors Hubei, Taïwan compris.

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        • Matos // 26.04.2020 à 15h13

          Vous êtes mal renseigné : toute la Chine a été confinée de façon très stricte, nulle part cela ne s’est limité à une simple distanciation sociale. Même à Pékin, malgré finalement peu de cas, le confinement a été au moins aussi long et certainement plus dur que chez nous. Même à Chengdu, dans le Sichuan dont vous parlez :

          https://www.newyorker.com/magazine/2020/03/30/life-on-lockdown-in-china

          c’était « une sortie tous les deux jours pour une personne par famille » et point à la ligne.

          Taïwan a eu une autre approche, en effet, mais ce n’est pas en Chine…

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          • Séraphim // 26.04.2020 à 17h22

            Je suis d’autant plus mal renseigné que je vis moi même en Chine, depuis des années. J’ai parlé aujourd’hui même à un ami chinois rentré du Sichuan, qui confirme que, à part 6 jours montre en main de confinement vers le 7 février, tout s’est passé comme je le dis. Dans sa petite ville il y a eu 24 cas de Covid, tous des gens venus de Wuhan, identifiés immédiatement, isolés et soignés. Tous sont guéris. Le reste du temps, les sorties ont été largement autorisées. Certes les restaurants et salles de concert étaient fermées, pas les marchés, les magasins. Etant à Pékin, je peux vous confirmer -mais bon nul n’est obligé de me croire, quelquefois mieux vaut écouter Sibeth/Véran/Castaner…- que je suis sorti chaque jour que le bon Dieu fait, j’ai piqueniqué dans les parcs, fait mes courses quotidiennes au marché, rencontré mes amis. Bonne chance chez vous!

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      • Jean D // 26.04.2020 à 11h43

        « Je me contente de ce que je vois, comme Saint Thomas. »
        Vous avez dû passer à côté de la photo qui illustre cet article.

        Votre raisonnement aurait été valide si nos dirigeants avait pris les mesures adaptées en temps et en heure. Concrètement :
        • il fallût confiner comme l’ont fait les Allemands, par région et en fonction des « clusters »
        • et en l’occurrence la région de Mulhouse et Colmar

        La question n’est plus au niveau de la pertinence du confinement, c’est un faux débat : tant que les séropositifs ne sont pas mis en quarantaine, l’épidémie continuera à se répandre et à faire des morts. Petit rappel : nous n’avons ni vaccins, ni certitude qu’une personne contaminée soit immunisée ni même qu’elle soit totalement guérie.

        Ouvrir les écoles sans procéder au test de la population, c’est comme convoquer les électeurs aux urnes la veille de fermer les mêmes écoles, c’est donner un coup de pouce au virus.

        L’Italie a choisi de fermer les écoles jusqu’en septembre, cela me semble plus cohérent.

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        • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 09h19

          Ré-ouvrir les écoles dans les zones infectées en laissant les commerces clos dans celles où il y a zéro cas ne peut relever que de l’idiotie ou du cynisme. Les deux en réalité : l’idiotie est faite du mépris et de l’ignorance des élites parisiennes envers la province en particulier et le pays en général, le cynisme de l’écoute exclusive de certains lobbies qui veulent reprendre leurs affaires. Il est apparemment essentiel de recommencer à fabriquer des voitures qui ne trouvent pas d’acheteurs. La réponse à la crise sanitaire, c’est donc l’école-garderie et la semaine de soixante heures. On force à travailler ceux qui ne veulent pas et on l’interdit à ceux qui voudraient.

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      • Barachin // 26.04.2020 à 12h22

        « C’est inexact.  »

        Qu’est-ce qui est inexact ?
        Faire respecter les gestes barrières aux plus jeunes vous semble réellement crédible ?

        Il y a 1 mois les écoles étaient désignées comme des foyers de propagation du virus :
        ›› population jeune en majorité asymptomatique
        ›› population très mobile et peu enclin à respecter les gestes barrières, le port du masque et des gants

        Qu’est-ce qui a changé depuis 1 mois ? Certainement pas les deux points évoqués ci-dessus. Dit autrement, on peut fortement douter que les considérations sanitaires soient à l’origine de la décision de réouvrir les écoles aux plus jeunes.

        Je crains que – en l’absence de tests de dépistages systématiques – la sécurité des personnes passe derrière le niveau de PIB : remettre les plus jeunes à l’école c’est l’étape préliminaire afin de « libérer » les parents qui n’auront plus aucune raison valable de rester confinés / au chômage partiel.

        Dit autrement, le gouvernement accepte en toute conscience de provoquer une 2e vague : quelques morts de plus sacrifiés sur l’autel du dieu PIB.

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        • Séraphim // 26.04.2020 à 17h33

          Inexact que de dire que le masque est insuffisant, je le vis suffisamment en direct pour le savoir. Se tenir à distance n’a rien à voir, c’est de la daube à la Sibeth. Inexact que de dire qu’il faut isoler les personnes contaminées puisqu’on ne peut les identifier qu’à des coûts prohibitifs et des contrôles absurdes. Inexact de dire que l’OMS est une entité scientifique et compétente, quand ses dirigeants ne sont pas même médecins, et que la région qui s’en tire le mieux dans le monde entier, à savoir Taïwan est exclue de l’OMS. Inexact d’avoir des peurs absurdes quand personne ne sait concrètement, sauf via des modèles obsolètes (mais tous les scientifiques méritant ce terme savent que tous les modèles sont toujours obsolètes), quel taux de contamination permet de garantir l’affreuse « immunité collective ». L’expérience prouve que le 60-70% est faux. Le Hubei n’a pas plus de 7% de contaminés et après une semaine d’ouverture, nous n’avons aucune « seconde vague ».
          Entre autres…

            +13

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    • Bissecan // 26.04.2020 à 20h04

      Magnifique métaphore! Que je reformule: en général on écrase pas un moustique qui vous pique le bras avec une enclume, quand bien même il serait porteur de la dengue.

        +2

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  • Survol // 26.04.2020 à 10h54

    « Les participants à l’étude qui se sont révélés séropositifs décrivent beaucoup moins de symptômes à partir du début des vacances d’hiver, et plus encore après le début du confinement. »
    Doit-on comprendre que les patients infectés présentent moins de symptômes une fois isolés ? Si oui, ce serait important de comprendre pourquoi. Aggravation de la maladie en cas d’expositions multiples ?
    Ou alors la phrase est mal formulée ?

      +5

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  • Volodia // 26.04.2020 à 11h10

    L’évidence scientifique et le simple bon sens imposaient de renoncer au premier tour des élections municipales. Pour des raisons qui lui sont propres, Macron a décidé de les maintenir avec le résultat sanitaire que l’on sait, des centaines de morts.
    Idem pour la réoverture des écoles. Macron a décidé en ce sens et aucune étude scientifique ne le fera reculer, car ça serait se déjuger, lui Jupiter l’infaillible.
    Cependant en guise de suprême perfidie, le gouvernement laissera sans doute faire sur base volontaire, histoire de pouvoir se défausser devant les futures victimes.
    Vous aviez bien le choix, pourquoi diable avez-vous envoyé vos enfants à l’école?

      +10

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  • vic29 // 26.04.2020 à 11h37

    bonjour,

    la suède n’a jamais fermé les écoles primaire et les collèges , le danemark à ouvert depuis le 14 avril aussi les primaires,l’autriche va suivre . La vie c’est mettre un pied devant l’autre et avancer

      +10

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    • Jean D // 26.04.2020 à 11h51

      C’est peut-être plus pertinent de comparer ce qui est comparable :
      • En Italie il me semble que les écoles seront fermées jusqu’en septembre.
      • En Espagne aucune date de réouverture n’est prévue.

        +20

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    • guiz // 26.04.2020 à 14h56

      la suède a le double de la mortalité du danemark, un pied devant l’autre à quel prix ?

        +7

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  • xbrossard // 26.04.2020 à 11h39

    et bien sur, pas d’information sur la seule chose intéressante: taux de malades graves parmi ces 40% de gens contaminés et taux de mortalité, avec le taux de personnes fragiles. A quoi servent ces études??

      +10

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    • catherine // 26.04.2020 à 13h29

      A faire peur
      A faire peur
      A faire peur
      Et à faire accepter un tas de choses par les gens qui ont peur.
      le centre Covid de mon coin a fermé, plus personne…

        +14

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    • Changi // 26.04.2020 à 13h54

      Vous pouvez lire l’article original. Il est sur le site de l’institut pasteur: 0 morts, quelques hospitalisés de plus de 40 ans. Le communiqué de l’institut
      https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/covid-19-premiere-etude-serologique-france-deja-beaucoup-enseignements
      L’article original : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.18.20071134v1
      Vous remarquerez au passage le puissant travail journalistique des médias cités. Du mauvais copié collé.

        +3

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      • Onfrey-Milleux de Seterre // 26.04.2020 à 14h46

        Comment cela zéro mort puisqu’il est écrit que l’un des professeurs est mort, c’était même le premier en France ?
        Sur 171 personnes contaminée, On est de l’ordre de 1 % de mortalité comme généralement constaté, l’échantillon étant petit pour faire des statistiques sur un décès ou deux, de ce point de vue. Ce que les gens échoue à comprendre, c’est que lorsque le système hospitalier est saturé, le taux de mortalité bondit entre 5 % à 20 %, car les personnes malades ne sont absolument plus soignées.

        Je propose que les gens souhaitant être contaminés, car ils ne redoutent pas le virus, et car ils prônent l’immunité de groupe, puissent se déclarer rapidement, et que l’on leur inocule le virus conformément à leur demande, et pour le plus grand bien de tous.

          +3

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        • Changi // 26.04.2020 à 16h25

          0 mort dans la cohorte étudiée dans l’article

            +1

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          • Séraphim // 27.04.2020 à 03h20

            Ce n’est pas exactement une cohorte étudiée. Ce sont, dit le texte, « des participants à l’étude ». Ne pas enlever le caractère pro-actif des cobayes!

              +1

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  • Barachin // 26.04.2020 à 11h53

    « Je garde mon calme mais les « gens » me gonflent de plus en plus.  »
    La misanthropie serait-elle un effet secondaire du confinement ?

      +17

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    • Julien // 26.04.2020 à 13h15

      Pas du tout. C’est bien pour ça que j’ai mis des guillemets sur « les gens ». Heureusement mon entourage reste sain mes amis dans leur globalité aussi, les voisins aussi à part quelques cas …

        +7

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    • Julien // 26.04.2020 à 15h00

      Et donc cela fait de moi un misanthrope. Si cela peut vous faire plaisir allons y. Cela ne m’empêchera pas de dormir je vous rassure. Aller, vous avez sans doute des choses à faire plus importantes que de parler à un misanthrope.

        +1

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  • Wakizashi // 26.04.2020 à 12h22

    C’est aussi le résultat d’une société qui a érigé la sécurité au panthéon de ses valeurs cardinales… au mépris de la liberté. Parce que plus il y a de sécurité, moins il y a de liberté, et réciproquement. C’est un choix à faire, un curseur à positionner, et notre civilisation « moderne » a placé le curseur à un extrême : services HSE dans les entreprises, interdiction de fumer (presque) partout, principe de précaution tous azimuts, casque bientôt obligatoire pour faire du vélo, etc. etc. « Fumer tue », mais pas de bol, vivre tue aussi. Je propose de rendre les naissances illégales, car trop dangereuses (100% de taux de mortalité).

    Et les gens sont demandeurs, parce que mourir c’est pas normal, surtout mourir avant 70 ans. Ca m’étonne d’ailleurs qu’on n’ait pas déjà instauré un âge légal pour ça : interdit de casser sa pipe avant tel âge (à déterminer). Par contre ça ne m’étonne pas qu’il y ait un tel tabou de la mort dans une société philosophiquement matérialiste, qui a rejeté le spirituel au rayon des croyances un peu neuneu, et dans laquelle le sens de la vie se réduit à produire/consommer.

    Dès qu’il y a un mort, tout le monde fait la gueule, alors qu’il y a des cultures où on honore le mort en faisant la fête lors de ses funérailles. Et puis il y a un biais gros comme une maison dans notre affaire de covid : la focale mise dessus par les médias. Nombre de suicides annuels : 12900 (source Wikipédia). Mortalité annuelle dûe à la grippe : 10000 à 15000. Notre société est malade, et nous sommes tous coresponsables.

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    • Barachin // 26.04.2020 à 12h25

      Quel bloubiboulga informe. Une petite visite d’un service de réa ou d’un Ehpad vous ferait probablement revenir parmi les humains.

      Si on suit votre raisonnement, si vous tombez malade vous vous soignez tout seul. Chiche ?

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      • Wakizashi // 26.04.2020 à 12h36

        « Si on suit votre raisonnement, si vous tombez malade vous vous soignez tout seul. »

        Heuuu… non. Soyez cohérent : soit c’est un gloubiboulga, auquel cas il n’y a rien de compréhensible ; soit c’est un raisonnement, auquel cas ce n’est pas un gloubiboulga.

        Sinon, comme mon gloubiboulga n’a pas l’air de bien résonner en vous je simplifie : à chacun de voir mais en ce qui me concerne, le but de la vie n’est pas de vivre en sécurité.

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        • Julien // 26.04.2020 à 13h21

          Oui et ceux qui acceptent de sacrifier leurs libertés au profit de leur sécurité ne méritent ni l’un ni l’autre, comme disait je ne sais plus qui ! Donc il vaut mieux ne pas vivre en sécurité…

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        • Patrick // 26.04.2020 à 16h14

          Julien

          « Oui et ceux qui acceptent de sacrifier leurs libertés au profit de leur sécurité ne méritent ni l’un ni l’autre ».

          Vous n’avez pas compris ce qu’est une épidémie.

          Ce n’est pas votre sécurité personnelle qui est en jeu. Si vous voulez vous la jouer « moi suis un bonhomme », « même pas peur », « je sors quand je veux » … on s’en contrefout.

          Le problème ce n’est pas votre santé, c’est celle des personnes qui vous allez ensuite croiser. Vous devenez un tueur potentiel.

          Est-ce si compliqué à comprendre ?
          Est-ce devenu si compliqué de penser au bien commun ?
          [modéré]

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          • Ives // 26.04.2020 à 17h16

            La citation est de Benjamin Franklin : « Ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. »
            Et Julien a le droit, il me semble, de penser que ce qui se passe en ce moment nuit gravement à un autre bien commun qui s’appelle Liberté.

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      • Calal // 26.04.2020 à 14h55

        Ben,c’est pas déjà ce qu’on fait,puisqu’il ne faut aller a l’hosto que lorsqu’on a des difficultés respiratoires?

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    • red2 // 26.04.2020 à 16h23

      « C’est aussi le résultat d’une société qui a érigé la sécurité au panthéon de ses valeurs cardinales… au mépris de la liberté  »
      Si je peux me permettre c’est malheureusement bien faux. La sécurité ça commence par : un logement, une nourriture saine, un risque quasi nul de tomber dans la précarité et la grande pauvreté, un système de santé qui fonctionne, la prise en charge des plus faibles, la possibilité de se balader sans risque d’agression par des personnes rendu malade et misérable par la société… Les sociétés libérales de par la liberté qu’elles imposent, celle du renard dans le poulailler, ne permettent plus cette sécurité de base. Alors dire que nous vivons dans une société « qui a érigé la sécurité au panthéon de ses valeurs cardinales », je m’inscris en faux! Ce dont vous parlez c’est plus des sociétés de type soviétiques pour lesquelles effectivement, on peut dire que les sont limités au détriment de la liberté.

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      • Wakizashi // 26.04.2020 à 17h16

        On est d’accord. Il est évident que cette doctrine sécuritaire est une arnaque, et que ce que cherchent en réalité les différents pouvoirs au travers de sa promotion, c’est le contrôle des populations.

        Mais ce que je dénonçait en l’occurrence n’était pas le(s) pouvoir(s), mais la bêtise des moutons composant la population, qui avalent la bouche ouverte la propagande qu’on leur sert, et qui en redemandent même. Exemple tout bête, maintenant on voit tout un tas de gens en vélo avec des casques sans que ce soit obligatoire, ce qui était inconcevable il y a 20 ans. Et je ne parle pas de la frénésie anti-tabac, des radars partout sur les routes, des services HSE qui fleurissent dans toutes les entreprises (et qui pondent du papier au km), des lois antiterroristes liberticides, etc. etc.

        Autrement dit, je constate que les gens se sont laissé convertir au dogme de la Sécurité, que c’est un phénomène global, sociétal, et qu’une société qui refuse à ce point le danger et la mort est gravement malade, puisque la mort fait partie de la vie. Mais venant d’une société à ce point matérialiste, ce n’est pas étonnant (certains de ses membres les plus « éminents » veulent même « tuer la mort », en toute simplicité…)

        Je finis avec la citation de Benjamin Franklin déjà rappelée par Julien plus haut : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »

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        • Le bébé flic // 27.04.2020 à 17h33

          D’accord avec vous de manière générale,mais je voudrais évoquer une subtilité :
          Un cycliste qui porte un casque non obligatoire ne fait en cela pas courir plus de risques aux autres, il augmente seul ses chances de survivre à un accident.
          Un peu moins clair l’histoire du tabac : chacun devrait pouvoir fumer s’il le souhaite, en sachant qu’il augmente ses risques de contracter un cancer. Le bemol c’est qu’un fumeur augmente aussi les risques de ses voisins de table => qui eux sont en demande de lois pour les séparer des fumeurs. Du coup, est ce du à la bêtise du fumeur ou du non fumeur ?
          Je vous rejoins ensuite complètement sur les lois type antiterroriste.

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          • Wakizashi // 27.04.2020 à 18h58

            « Un cycliste qui porte un casque non obligatoire ne fait en cela pas courir plus de risques aux autres, il augmente seul ses chances de survivre à un accident. »

            C’est vrai. Mais dans la mesure où le cycliste d’il y a 20 ans n’aurait jamais eu l’idée de mettre un casque, j’en déduis que le cycliste moderne ressent un besoin de sécurité plus important que l’ancien cycliste. Et l’offre créant la demande, il y a aussi un filon commercial…

            Sur les fumeurs, la toxicité du tabagisme passif est en débat, c’est loin d’être définitivement tranché… mais si on va par là, on pourrait alors parler de la pollution atmosphérique globale, ce qui ferait beaucoup beaucoup de choses à interdire.

            A mon humble avis il y a aussi autre chose dans le tabagisme : entre 2 libertés qui s’opposent (celle du fumeur à fumer et celle du non-fumeur à ne pas être dérangé), la tolérance de celui qui ne veut pas être dérangé est moindre avec le temps. Pourquoi pas, au restaurant on comprend bien. Mais dans des lieux festifs comme des boîtes de nuit ou des bars, ça se conçoit moins bien. Que fera-t-on demain si des gens déclarent que la musique forte les emmerde, et qu’en plus elle est mauvaise pour l’audition ? On instaure l’interdiction de la musique forte dans ces endroits ? Elle va être sympa la fête en chuchotant…

            Encore une fois, au cas par cas il n’y a pas scandale. Mais quand on met tout ensemble, le tableau qui se dégage est celui d’une société de plus en plus puritaine, qui ne supporte plus grand chose.

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    • Nicole de Nicomaque // 27.04.2020 à 03h25

      Promi, Wakizashi, dès que vous mourrez pour garantir votre « liberté individuelle », nous ferons la fête lors de vos funérailles et nous vous rendrons grâce !

      Champagne !

      Il est toujours plus facile d’envoyer les classes populaires à l’abattoir assis pénard sur son canapé en glosant des idées faisandées dignes d’Eric Le Boucher que d’y aller soi-même … au cimetière.

      Comme disait Marcel Duchamp, « ce sont les autres qui meurt »… et…. les actionnaires ont faim de dividendes et ….de milliers de cadavres.

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      • Wakizashi // 27.04.2020 à 11h57

        « Il est toujours plus facile d’envoyer les classes populaires à l’abattoir assis pénard sur son canapé en glosant des idées faisandées dignes d’Eric Le Boucher que d’y aller soi-même … au cimetière. »

        Vos interprétations à côté de la plaque n’engagent que vous.

        Cela dit vous pourriez peut-être vous poser une petite question : comment voulez-vous engendrer un monde de paix et d’harmonie à partir d’un état de colère et de négativité ?

        Faites ce que je dis, pas ce que je fais…

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        • Nicole de Nicomaque // 28.04.2020 à 04h14

          @Wakizashi

          Où avez-vous vu que le néolibéralisme avait pour objectif  » un monde de paix et d’harmonie  » ?

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          • Wakizashi // 28.04.2020 à 07h24

            Décidément… à force de me faire dire ce que je n’ai pas dit, je vais finir par croire qu’on ne parle pas la même langue. Je n’ai pas parlé du néolibéralisme (il n’y a que vous qui en parlez depuis le début) ; j’ai parlé de vous.

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    • Florent // 27.04.2020 à 12h15

      Je réagis juste par rapport à la cigarette interdite. Je suis non-fumeur et je n’interdis nullement personne de fumer, par contre je veux juste respirer moi aussi de façon libre un air relativement sain et donc sans odeur/fumée de cigarettes (même si je sais que la pollution automobile est tout aussi dangereuse).

      C’est comme la musique chez les voisins : je n’ai aucun souci à ce qu’ils la mettent à fond façon rave-party toute la nuit, tant que moi je ne l’entends pas. Problème : les murs laissent passer le son …

      Vous renversez en disant qu’on prive les fumeurs de leur liberté de fumer, alors que c’est surtout les non-fumeurs qu’on prive de leur liberté de respirer un air pur.

      Pour le reste, plutôt d’accord.

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      • Wakizashi // 27.04.2020 à 14h34

        Vaste débat… Je ne veux pas focaliser sur la cigarette ; ce que j’essaie de montrer est qu’il y a une tendance lourde de la société vers toujours plus de sécurité. Ca va de la cigarette aux lois antiterroristes, en passant par le principe de précaution devenu constitutionnel, etc.

        Sur l’exemple de la cigarette, il y a 40 ans les gens fumaient sur les plateaux télé, dans les avions, partout. Maintenant c’est interdit partout : on ne peux pas ne pas constater une évolution radicale. Je reconnais volontiers qu’il y a des arguments dans les 2 sens, mais l’important dans tout ça est que cette évolution qui va systématiquement dans le même sens touche tous les domaines de la vie humaine.

        A mes yeux, la société humaine supporte de moins en moins le risque, l’incertain, l’inconnu. Même le mystère est ignoré. On demande collectivement des garanties, on met en place de nouvelles lois, de nouvelles obligations et interdictions, avec une judiciarisation croissante de la société pour conséquence directe (suivant en cela l’exemple américain).

        C’est un choix. Mais ce n’est pas le mien, et rien n’oblige à être en phase avec les valeurs d’une société donnée, à fortiori si on la trouve malade. Les écoles de sagesse orientales enseignent entre autres choses la sagesse de l’incertain, la capacité à lâcher-prise. Vouloir tout régenter, tout contrôler, non seulement est impossible dans un monde chaotique (au sens physique), mais surtout ça rend rigide, et finalement malheureux. La vie est souplesse, fluidité.

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  • tchoo // 26.04.2020 à 12h43

    Sais pas vous, mais plus je lis d’études ou de compte rendu d’étude sur ce foutu virus moins je comprends quelque chose,
    parce qu’il manque toujours quelque chose a ces trucs.
    Là nous avons un échantillon de personnes qui ont été confrontés a une contamination à partir d’un individu, il me semble qu’avec toutes les données récoltées, ils est peut possible d’en tirer quelques stats et probabilité avec toute la relativité que peuvent avoir ces calculs mais quand même, quand on entends tous les jours ces recensement de morts, de soigner à l’hopital, de guéris sans jamais connaitre le nombre d’infectés par exemple croyez vous que les chiffres asséner à longueur de médias signifient quelque chose

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    • Onfrey-Milleux de Seterre // 26.04.2020 à 14h53

      Il s’agit que d’un article de journal. Il est possible de l’ utiliser pour taper des mots-clés pertinents dans Google, ce qui permet souvent de trouver l’article original auquel il se rapporte, et d’en lire l’intégralité pour répondre à sa curiosité intellectuelle.

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    • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 09h36

      Vous connaissez sans doute la réplique d’un conseiller du président des Etats-Unis : « si vous avez compris, c’est que je me suis mal exprimé ».

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  • Berrio // 26.04.2020 à 13h40

    Le petit bout de la lorgnette, c’est moi : d’accord ou pas d’accord pour mourir ? Logique ça arrive à tout le monde mais à priori tout le monde n’est pas pressé d’en arriver à cette extrémité…
    L’autre bout de la lorgnette, c’est la société : je suis plutôt pour une société qui protège et je considère que l’augmentation de l’espérance de vie grâce aux progrès de l’hygiène, de la médecine est une bonne chose (c’est un peu comme s’éclairer à l’électricité ou à la bougie).
    Je pense donc que si le système de santé fonctionnait bien et que le risque de passer de l’autre côté était faible, genre l’Allemagne, la question ne se poserait pas.
    Mais, ici et maintenant, nous finissons d’épuiser les quelques personnels médicaux qui soignent encore et nous prenons le risque de mourir pour ce qui ne devrait être qu’une grippette, tout ça pour faire plaisir à des gens qui volontairement ont détruit notre système de santé.
    Si vous voulez prendre le risque de relancer une épidémie utilisée pour détruire nos acquis sociaux, si vous pensez que les hospitaliers doivent travailler 24/24, 7/7 pour que M BlackRock garnisse son escarcelle, si vous avez le suicide lâche… au boulot sans précaution les gars !

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    • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 09h48

      Le coup de la bougie est un peu ancien. En tant que senior à ne pas ranimer ni autoriser à sortir, j’ai le privilège d’avoir vu émerger ce thème après le rapport Meadows de 1968 qui expliquait que le mode de développement occidental n’était pas généralisable et conduisait à un effondrement du système biologique planétaire à horizon d’un demi-siècle. Les intelligents et les puissants du moment parlaient de ‘quelques chevelus irresponsables qui veulent que nous nous éclairions à la bougie’. Un demi-siècle plus tard, nous y sommes, la population a encore doublé, les intelligents ont fait des petits, qui nous gouvernent, les Chinois sont passés du vélo à l’avion, nous leur avons enseigné la virologie, dont ils font un usage créatif, et nous ne sommes pas certains qu’il y aura des bougies pour tout le monde : mais il paraît que nous serons sauvés par plus d’Europe, les drones et la surveillance électronique.

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    • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 09h54

      Le coup de la bougie est un peu ancien. En tant que senior à ne pas ranimer ni autoriser à sortir, j’ai le privilège d’avoir vu émerger ce thème après le rapport Meadows de 1968 qui expliquait que le mode de développement occidental n’était pas généralisable et conduisait à un effondrement du système biologique planétaire à horizon d’un demi-siècle. Les intelligents et les puissants du moment parlaient de ‘quelques chevelus irresponsables qui veulent que nous nous éclairions à la bougie’. Un demi-siècle plus tard, nous y sommes, la population a encore doublé, les intelligents ont fait des petits, qui nous gouvernent, les Chinois sont passés du vélo à l’avion, nous leur avons enseigné la virologie, dont ils font un usage créatif, et nous ne sommes pas certains qu’il y aura des bougies pour tout le monde : mais il paraît que nous serons sauvés par plus d’Europe, les drones et la surveillance électronique.

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  • Santerre // 26.04.2020 à 13h42

    Super le confinement, l’état dépense sans compter, les petites entreprises vont crever la bouche ouverte, on va se retrouver avec plus de dix millions de chômeurs, une économie éteinte et probablement une hyper inflation et pas un mot mais alors pas un mot du MEDEf ou de ses organes de com des médias.
    Qui va payer?
    N’a t on pas là un véritable rêve de ploutocrate? Enfin un prétexte pour faire sauter tous les normes sociales et environnementales avec un système répressif rien moins que totalitaire. Deja on apprend que les industriels de l’auto alimentaire ont le droit de dire j’importe quoi sur les étiquettes de leurs produits, que le syndicat des radios argumente pour en finir avec le quota obligatoire de chanson française … et ce matin, j’ai vu 6 légionnaires patrouiller sur les trottoirs de Nimes équipés en guerre. C’est supposé nous rassurer?
    Et demain quoi? Autorisation d’enlever tout citoyen aux siens sur simple suspicion de COVID19 et de le détenir « le temps qu’il faudra  » à moins d’avoir un passeport google? Bill Gates l’exige déjà.

      +9

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  • pepe // 26.04.2020 à 13h50

    Le taux de mortalite est donc de 0.58%base sur cette etude donc pas 15% ou tout autre chiffres que l on peut entendre.

    Cela rejoint la derniere publication de l institue pasteur de 0.5 %

      +3

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    • Onfrey-Milleux de Seterre // 26.04.2020 à 14h56

      Ce que les gens n’arrive pas bien à comprendre, c’est la gravité de la maladie, et des séquelles pour une bonne partie des gens qui survivent; et surtout le fait que lorsque les hôpitaux sont saturés la mortalité n’est pas de 1 %, mais de cinq à 20 %.
      Faites-vous inoculer le virus, et contribuez à l’immunité de groupe, Au lieu de râler.

        +8

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      • red2 // 26.04.2020 à 16h32

        Les gens ne comprennent par ailleurs pas qu’une moralité de 0.5% (et comme vous dites quand les hôpitaux sont saturés c’est beaucoup plus), ça fait quand même 250 000 morts si 50 000 000 de personnes doivent attraper le virus pour arriver à une éventuelle immunité de groupe…

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  • Changi // 26.04.2020 à 14h01

    Le confinement : 1.5 MILLIONS de personnes ne mangent pas de la journée en Angleterre parce qu elles ne peuvent plus se payer à manger. 3 millions (5% de la population) ont sauté un repas par manque de moyens.
    https://www.theguardian.com/society/2020/apr/11/uk-hunger-crisis-15m-people-go-whole-day-without-food
    Mais le confinement strict sauve des vies…

      +4

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    • Berrio // 26.04.2020 à 16h09

      Ont confiné les gouvernements de pays qui par thatcherisme ou reaganisme ont en partie dévasté leur services publics. Et les gouvernements de pays qui ont sauté sur l’occasion pour continuer à neo-liberalisé.
      Forcer maintenant les gens à reprendre le travail la peur (que ces gouvernants ont instrumentalisé)au ventre, c’est faire en sorte de continuer comme avant.
      Refuser d’aller au travail dans n’importe quelles conditions, c’est lutter contre cette peur et signifier qu’on souhaite un autre monde que le monde d’avant le 16 mars dans lequel les macroniens du site souhaitent que l’on retourne le plus vite possible.
      Avec la semaine de 60 heures
      Avec la fin du congé hebdomadaire
      Avec la fin des inspecteurs du travail
      Avec la fin des normes dans l’industrie agroalimentaire
      Avec etc. etc. etc.
      Je crois par ailleurs qu’on a, aussi, faim dans les banlieues ou les petites villes en France

        +6

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  • Cyd // 26.04.2020 à 16h23

    Dans cette étude, il nous manque les donnés les plus importantes à savoir

    Combien de cas graves par catégorie de population

    Si 100% de la population est contaminé mais sans cas grave alors à quoi bon confiner
    Je comprends de l’article s’il y a eu un mort parmi les professeurs

      +2

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  • Bientôt 78 ans // 26.04.2020 à 17h38

    Décidément, cette société en marche progresse à toute vitesse.

    Pour le Pouvoir, ce ne sera plus désormais: « La bourse ou la vie! » mais bien « La bourse ET la vie! ».

    Tant qu’à y être… pourquoi se priver, hein?

      +3

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  • François // 26.04.2020 à 19h00

    Super cette étude.
    40% ont eu le Corona , très peu de personnes ont été hospitalisées a une époque où la médecine française n’avait pas d’expérience pour soigner, ou nous n’appliquions pas la distanciation physique, nous n’avions pas trop de recul sur la population cible du virus, nous n’avions pas de masque, etc…

    Il me semble qu’il est relativement facile de gérer cette rentrée. Les personnes supérieur à 65ans, les personnes fragiles sont a confiner. Donner aux EHPAD l’équipement nécessaire, les tester a grande échelle, les traiter avec antibio.

    Pour les profs et personnes administratives, leurs données un masque par jour, gel et surtout leurs donner une vraie Formation pour les utiliser. Un mauvais geste suffit pour récupérer le virus. Je ne blague pas mais la majorité ne sait pas utiliser le masque. C’est bien pour cela qu’il y a des personnes dédiés à cette problématique dans les hôpitaux….

    Vu la pénurie de masque, cela ne sert à rien d’en donner aux élèves car ils seront moyennement bien utilisés. Le bon suivi de la distanciation, d’une bonne hygiène des mains sera plus efficace.

    Les femmes de ménage des écoles ont un rôle crucial pour le nettoyage des toilettes, des sols, des tables, des portes, des interrupteurs. Elles devront être super bien équipées d’EPI, de produits, de formation spécifique….

    Cette étude montre que le taux de mortalité est plus faible que celui annoncé par l’OMS ou certains experts lors du début de la pandémie alors qu’il n’y avait pas l’effet confinement

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  • Catalina // 26.04.2020 à 21h56

    « Je ne blague pas mais la majorité ne sait pas utiliser le masque. » s’il-vous-plaît, ne nous confondez pas avec sibête, mettre un masque est à la portée d’absolument tout le monde la preuve, les personnes handicapées dont je m’occupe en ont toutes un !!! il suffit juste de se laver les mains une fois enlevé et soit de le jeter soit de le laver. Si vous blaguez et nous prenez pour des jambons

    « Cette étude montre que le taux de mortalité est plus faible que celui annoncé par l’OMS  » evidemment, l’OMS n’a jamais su combien il y aurait de mort du covid, mais il a joué la carte de la catastrophe avec ses amis des médias à fond les ballons ! [modéré]

      +3

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  • Nicole de Nicomaque // 27.04.2020 à 03h38

    «  MAKE AMERICA DEAD AGAIN »

    1 – «Walking Dead » Par Christian Lehmann, médecin et écrivain — 20 avril 2020 :
    https://www.liberation.fr/france/2020/04/20/walking-dead_1785782

    2 – «États-Unis, d’une épidémie à l’autre» par Romain Huret, historien des États-Unis, directeur d’études à l’EHESS — 22 avril 2020 : https://www.liberation.fr/debats/2020/04/22/etats-unis-d-une-epidemie-a-l-autre_1786080

      +2

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 08h12

    Tout à fait d’accord. Nous sommes gouvernés par des glands, ils sont partis d’un problème et ils en ont fait un désastre. Quand on voit qu’il prétendent ralentir une épidémie à Mulhouse en interdisant les plages à Biarritz, à Paris en interdisant le vélo tandis que le métro roule avec réduction du nombre des rames, et qu’ils rouvrent les écoles là où le virus circule en laissant fermés les commerces là où il n’est jamais venu, la seule question qui se pose est : sont-ils seulement stupides (ce qui est avéré par ailleurs), ou bien ont-ils aussi une idée derrière la tête ? Question subsidiaire : quelle est la pire hypothèse : seulement stupides, ou mal intentionnés ? L’hystérisation de la population est-elle ce qu’ils appellent un ‘effet pervers’, ou un ‘résultat’ ?

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  • Jean-Pierre Georges-Pichot // 27.04.2020 à 08h42

    « Le confinement a eu des effets positifs ». Le confinement n’a pas du tout été partout le même. Ce qui caractérise trois des pays les plus maltraités par le virus, à savoir la France, l’Italie (ou plutôt il faut dire : l’Italie du nord) et l’Espagne, c’est la généralité des mesures prises. Une brutalité absurde en réalité, et malfaisante, car c’est une thérapeutique de choc, et de celles qui sont capables de tuer le patient. On semble ne pas réaliser une chose : alors que les malades dont il est censé préserver les chances sont une infime minorité de la population, les mesures à la française affectent la totalité de la population, de façon aveugle. Le nombre des « sortis vivants » de la réanimation sont quelques dizaines de milliers, et pour en augmenter marginalement le nombre on consent à des mesures qui tuent de leur côté, et probablement très au delà. Exemple : le taux des suicides est de 12.3 pour 100.000. Si on l’augmente d’un dixième du fait du chômage, des conflits familiaux, des divorces, des faillites, des dépressions, de la solitude etc… cela représente, pour cette seule morbidité 600 morts ! Ajoutez les renoncements aux soins, les problèmes de subsistance et la montée générale de la violence qui est à prévoir.

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    • Nicole de Nicomaque // 28.04.2020 à 04h40

      @ Jean-Pierre Georges – Pichot

      Onfrey-Milleux de Seterre, rappelle a juste titre  » que lorsque les hôpitaux sont saturés, la mortalité n’est pas de 1 %, mais de cinq à 20 %  » et si je vous lis, vous avez le sentiment que l’idée de confiner un peuple de 66 millions d’habitants fut une violence manifeste exercée sur des personnes, une « thérapeutique de choc ».

      Bien que je sois au vu de la situation en France et face au fiasco initial d’un gouvernement incompétent, pour la politique de confinement, une question a semble t-il été très peu soulevée :

      Pour éviter tel ou tel écueil ( les morts par centaines de milliers ou le confinement forcé ) , pourquoi ne pas avoir démultiplier en amont des milliers de lits avec le matériel adéquat et le personnel nécessaire plutôt que d’obliger tout un peuple à rester dans sa petite ou grande demeure et dans son grand ou petit désarroi ?

      Réponse : pas d’argent pour les hôpitaux ! Dogme ultralibéral oblige !

      Ah, bon ? Et payer des centaines de milliards d’euros pendant plusieurs années pour réparer le sinistre historique de l’année 2020, est-ce que ce fut une décision bien plus réfléchie et bien plus économique que l’autre ?

      Et les masques, où sont -ils ? …( à part ceux qu’on s’est fabriqué nous-mêmes depuis belle lurette ! )

      Et les tests ?

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  • jacqurocant // 27.04.2020 à 12h12

    40,9% d’élèves et professeurs touchés….pas 41%. Ce nombre semble sortir d’une statistique de l’OSDH ! Ou alors celui qui l’a écrit a été formé à l’OSDH. Devons nous comprendre 40,9% des élèves et 40,9% des profs ou 40,9% de la somme des élèves et des profs. Ce qui n’a absolument pas la même signification.

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  • TAMARAIV // 27.04.2020 à 14h14

    Je crains que vous n’ayez aucune notion du réel danger !
    Je suis infirmière et je peux vous assurer que vous êtes largement en dessous de la vérité !
    Je vois des gens courir sans masque diffusant un spray plus important qu’une personne qui marche puisqu’elle hyper ventile. Avoir peur au point d’en pleurer …le cas de beaucoup de mes collègues qui n’osent plus approcher de leurs enfants…
    Sympa votre insouciance, c’est rafraîchissant…surtout quand la nuit tombée je rejoins un terrain de guerre dont vous n’avez aucune idée !
    1 semaine…20 décès…inhabituelle je peux vous l’assurer. Il semble que certaines personnes qui ne visualisent pas la situation de terrain soient aussi dans le déni…normal…un virus ne se voit pas !
    Psychotique…on ne décompense que ce qui existe déjà…je crains en revanche que vous ne perdiez rapidement ce ton léger lorsque vous serez personnellement concerné économiquement ou sanitairement au problème !

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  • Betty // 27.04.2020 à 20h07

    Visiblement il y a beaucoup d’inconnues dans cette affection et il ne sera pas tenable de vivre suspendus à des confinements « possibles » (le CDC suggère ce genre de posture jusqu’en 2022), des reprises partielles de son travail, qui constitue un des moyens de subsistance, la scolarité etc. Enfin tout ce qui permet de « faire société ». Il serait donc pertinent que les familles des personnes décédées à domicile, en EHPAD, dans les Hôpitaux, de la COVID-19, soit de manière « certaine », c’est à dire validé par des tests (toutes proportions gardées au regard de l’efficacité des dits tests) soit de façon présupposée (comme dans beaucoup de cas) réclament dans un premier temps le dossier médical de leur proche. Dans un deuxième temps il sera sans doute également utile, voire indispensable, de demander des autopsies (dans certaines grandes régions le nombre de décès ne rend pas cette tâche impossible ou insurmontable comme on a pu me l’opposer). Ceci afin de disposer de données complémentaires au sujet des effets produits par le Sars-coV2, mais également dans l’objectif de rechercher les responsabilités, si par exemple une personne est décédée à domicile ou en EHPAD, faute de soins.

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  • Brigitte // 27.04.2020 à 22h10

    Cette étude est intéressante (publi MedRxiv) bien que préliminaire.
    Le lien statistique entre les tests sérologiques et les symptômes n’est pas assez clair ni bien commenté.
    Si 25,9% (171/661) des personnes sont séropositives, seulement 31,4% (142/452) des personnes présentant des symptômes sont séropositives, ce qui est inquiétant. Cela peut vouloir dire que les tests (3) ont été réalisés à un moment inadéquat, trop tôt (séroconversion pas faite) ou trop tard (réponse immune déclinante) ou que la réponse immune n’est pas efficace. Un test RT-PCR aurait permis d’y voir plus clair.
    La figure 2 donne un élément de réponse. Les symptômes des séropositifs, essentiellement majeurs, suivent une évolution croissante jusqu’à la fermeture de l’école et ensuite une nette régression alors que les symptômes des séronégatifs sont plus stables dans le temps, y compris les majeurs. Ces résultats ne sont pas assez commentés. Cela peut vouloir dire que la baisse des symptômes est liée à la réponse immune. Quand celle-ci est détectable, elle est efficace. Sinon, les symptômes persistent.

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