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4.décembre.20184.12.2018
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Gilets jaunes : Le sens d’une révolte, par Eric Juillot

Il est déjà possible de l’affirmer sans paraître présomptueux : le mouvement des Gilets-jaunes a réussi en deux semaines à marquer de son empreinte profonde la vie politique de notre pays. Tout laisse à penser en effet qu’il va entraîner une réorientation majeure du cours de notre histoire, bien qu’il soit impossible à ce stade […]
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Il est déjà possible de l’affirmer sans paraître présomptueux : le mouvement des Gilets-jaunes a réussi en deux semaines à marquer de son empreinte profonde la vie politique de notre pays. Tout laisse à penser en effet qu’il va entraîner une réorientation majeure du cours de notre histoire, bien qu’il soit impossible à ce stade d’en préciser le rythme et les modalités. Ce mouvement vient de loin, il obéit à des causes profondes et va déclencher une onde de choc dont les répercussions politiques et idéologiques bouleverseront l’ordre établi depuis plusieurs décennies.

UN MOUVEMENT INÉDIT

Chacun a pu le constater depuis le 17 novembre dernier, le mouvement des Gilets-jaunes est tout à fait inédit dans sa forme, pour au moins trois raisons : il est né spontanément d’une indignation et d’une colère vécues collectivement par des millions de Français ; il se développe hors de tout cadre institutionnel et exprime avec force son refus d’être « récupéré » par des partis ou des syndicats, tous soupçonnés a priori de vouloir le dénaturer du seul fait de leur appartenance à un système honni, dont ils ne sont au mieux que des opposants de façade ; il est le fait de citoyens ordinaires qui, pour la plupart, n’ont jamais appartenu à une formation politique et n’ont même pas l’habitude de manifester ; enfin, il est d’une ampleur nationale, tant par son extension à l’échelle du territoire (outremer inclus) que par la diversité sociale des manifestants (loin de se réduire aux seules couches populaires du pays).

Il a donc tout pour surprendre et déstabiliser les responsables politiques du pays, habitués depuis des décennies à gouverner en rond dans un tout petit monde idéologique.

ÊTRE À NOUVEAU UN PEUPLE

Ce qui frappe le plus lorsque l’on participe à ces réunions spontanées sur tous les ronds-points du pays, c’est peut-être, par-delà la colère, la joie qui anime les gens. Comme si le seul fait de sortir de chez soi, d’occuper l’espace public et d’engager des conversations à caractère politique avec des inconnus représentait déjà une fin en soi, le début d’une renaissance. Car cette expérience est d’un genre inhabituel : humaine et vivante, à la façon des manifestations sportives, mais ô combien plus profonde par sa dimension civique. Tous les Gilets-jaunes sentent en effet confusément qu’ils font à nouveau peuple pour la première fois depuis des décennies ; qu’un système par eux haï, qui croyait les avoir vaincus, est d’emblée délégitimé par leur apparition ; que, de citoyens virtuels, appelés à exprimer leur choix sous contrainte lors d’élections ponctuelles, ils redeviennent des citoyens réels, aptes à jouer un grand rôle dans la vie de la cité. Dans ces centaines d’agoras improvisées, chacun sent renaître en lui un authentique lien civique, la fraternité qui naît spontanément des discussions politiques. C’est une source de joie profonde, que cette parole libérée et échangée entre citoyens. Elle est la manifestation première d’un élan collectif d’envergure historique. En effet : arrivée à son terme, la crise générale de la représentation se résout sous nos yeux dans un processus spectaculaire d’incarnation spontanée du peuple, qui disqualifie irrémédiablement l’ensemble de ceux qui depuis trop longtemps affirment le représenter pour mieux l’amoindrir. Plus que d’un spasme, il s’agit d’un sursaut, d’un reflexe de salut public par lequel les citoyens de ce pays expriment avec une force retrouvée leur volonté de restaurer la puissance souveraine de la nation face à des dirigeants qui ont œuvré à l’étouffer depuis plus de trente ans. D’où la réaction allergique des Gilets-jaunes à tout contact avec des représentants syndicaux ou partisans ; ils craignent plus que tout de voir par eux leur entreprise comme d’habitude édulcorée et réduite à l’insignifiance.

DE L’ÉMOTION FISCALE À LA RENAISSANCE POLITIQUE

La crise est née d’un soulèvement spontané contre une taxe de plus, pesant cette fois sur le carburant automobile. Sans s’en rendre compte, le gouvernement, avec cette taxe, associait dans une configuration explosive deux sujets sensibles, la fiscalité et la liberté de déplacement. Les Gilets-Jaunes ont trouvé inadmissible qu’au prélèvement fiscal accru sur leurs revenus s’ajoutât une restriction de fait de leur mobilité, quand celle-ci est une partie intégrante de la liberté individuelle. Sur cette colère initiale s’est très vite greffée une protestation plus globale contre l’injustice fiscale perpétuée et amplifiée par le gouvernement d’Edouard Philippe : la réforme de l’ISF et de l’imposition du capital, l’inertie face à l’évasion fiscale des multinationales, l’incapacité à taxer les géants du numérique… Tous ces éléments ont conduit nécessairement à dénoncer l’inégale répartition de la charge de l’impôt.

Mais le mal est en fait beaucoup plus profond. La fiscalité ne constitue que la cause immédiate du soulèvement populaire. Ce dont nos dirigeants ne semblent pas se rendre compte à ce stade, c’est que la colère qui s’exprime est vieille de plus de trente ans. Trente années de frustration, de ressentiment et d’amertume face au déclin de la chose publique imposée à une France réticente par des gouvernants conformistes et veules, au nom d’une adaptation sans fin à la mondialisation et de la soumission nécessaire à une construction européenne prétendument salvatrice. Trente années de régression sociale, de dérégulation financière, d’affaiblissement économique et de recul de l’Etat dans tous les domaines. Trente années de colère rentrée qui explose soudain à la face de nos dirigeants, sidérés par la résurrection inopinée du peuple comme force politique directe et agissante. Aujourd’hui, par un juste retour des choses, se produit un brusque rappel à la réalité fondamentale de notre univers politique : il n’y a pas de démocratie sans démos. Qu’il faille rappeler cette évidence au point où nous en sommes rendus, voilà qui en dit long sur la dégénérescence politique, sur la dévitalisation de la démocratie qui a caractérisé les trois dernières décennies. Le peuple français, si longtemps humilié, méprisé, effacé même, par ceux qui faussement gouvernaient en son nom se réveille d’un long sommeil, sort de l’état de sédation profonde dans lequel on aurait aimé qu’il restât. Il a fallu pour cela que le système arrive au terme de son potentiel de destruction : élu par les 16% d’inscrits qui l’ont placé en tête au premier tour de l’élection présidentielle en 2017, Emmanuel Macron a mis en œuvre depuis dix-huit mois, et avec superbe, une politique qui ne profite vraiment qu’aux Français les plus riches, c’est-à-dire à 10 ou 15% de la population. Sous couvert de progressisme, il n’a fait qu’aggraver le délitement généralisé auquel le néolibéralisme nous condamne, tout en croyant sincèrement que le verbiage creux et la bouillie conceptuelle de ses discours allaient susciter l’enthousiasme et l’adhésion des masses. Ceux qui n’étaient pas prêts à en recevoir l’onction, les « Gaulois réfractaires », n’étaient dignes que de son mépris. Si Emmanuel Macron est indéniablement le président légal de la République française, il n’est donc pas évident qu’il soit un président légitime, tant sa politique porte atteinte aux intérêts d’une écrasante majorité de Français, et tant il semble se satisfaire du petit résidu de souveraineté que le système, dont il est un disciple zélé, accepte de lui laisser dans l’ordre économique. Qui peut croire que les Français vont accepter plus longtemps un pouvoir dont la capacité d’action se résume à des tripatouillages fiscaux, dans un sens inégalitaire de surcroît ? Les tenants de l’idéologie dominante pensaient pourtant avoir trouvé avec lui le candidat idéal, qui allait leur permettre d’atteindre la forme politique pure à laquelle ils aspirent : la forme sans contenu, celle d’un pouvoir réduit à l’état de simulacre, dès lors que ses attributs essentiels ont été placés hors de portée des citoyens, sur un sol étranger. C’est à ce processus de lente destruction que s’oppose aujourd’hui le peuple, dont les Gilets-jaunes ne sont que l’avant-garde active. L’immense majorité des Français les soutient et le gouvernement doit comprendre au plus vite que le basculement en cours a une portée historique.

UN MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE ?

Un parallèle s’impose en effet entre 2018 et 1788 : la dynamique révolutionnaire s’est enclenchée lorsque des éléments populaires ont décidé d’agir politiquement pour des questions d’impôts et de prix des produits de première nécessité. A l’injustice fiscale de l’Ancien Régime (impossible à réformer depuis l’échec de l’Assemblée des Notables en 1787) s’est ajoutée, dans l’hiver 1788-1789, la question vitale du prix du pain. 230 ans plus tard, les mêmes causes produisent les mêmes effets : un régime oligarchique sclérosé et aveugle se coupe du peuple sans même s’en rendre compte, et le prix de l’essence – qui s’est entre-temps substitué à celui du pain comme baromètre de l’humeur populaire – constitue l’élément déclencheur de la révolte. Quant au président Macron, il tient des trois rois chassés du pouvoir dans notre pays par une révolution populaire : comme Louis XVI, il va payer aussi pour ceux qui l’ont précédé ; de Charles X, il a l’arrogance hautaine et le mépris des gens ordinaires ; de Louis-Philippe, enfin, il tient la certitude d’être aimé par le peuple, une certitude alimentée depuis deux ans par le chœur des médias idéologiquement conformes qui ont alimenté sa tendance naturelle à l’autosatisfaction juvénile. Après 1789, 1830 et 1848…2018 ?

Si par révolution on entend une entreprise de destruction rapide et brutale d’un ordre politique et social ancien, alors le mouvement des Gilets-jaunes ne peut pas être qualifié de révolutionnaire. Loin de vouloir détruire la République, il entend la ranimer en restaurant la plénitude ses pouvoirs. « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » dit notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen dans son article trois. C’est pour avoir oublié ce principe fondamental, pour avoir cru étrangement qu’il devait être dépassé que nos dirigeants se retrouvent aujourd’hui coincés entre, d’une part, les revendications d’un peuple trop longtemps floué et, d’autre part, les exigences du système technocratique et économique nommé « Union européenne » qui a phagocyté ou détruit des pans entiers de la souveraineté nationale. On comprend la stupéfaction actuelle des dirigeants français : habitués de longue date dans leur entre-soi à gouverner en mode mineur une France amoindrie, ils ne peuvent comprendre que le peuple soudainement se rappelle à leur souvenir pour exiger le retour sur son sol d’une souveraineté oblitérée par son transfert à Bruxelles et à Francfort. Qu’il aspire à être gouverné par des dirigeants exerçant en son nom la plénitude de ses pouvoirs, en lieu et place des bribes de souveraineté que le néolibéralisme bruxellois veut bien lui laisser, voilà qui a de quoi les laisser pantois !

SIDÉRATION ET INCONSISTANCE DU POUVOIR EN PLACE

Pour sortir de la crise, nos dirigeants doivent opérer dans l’urgence une prise de conscience d’une telle ampleur qu’il est malheureusement très peu probable qu’ils y parviennent. Leur audace intellectuelle ne s’étant jamais aventurée au-delà des lieux communs de l’idéologie dominante, ils réalisent soudain avec effroi qu’un gouffre s’ouvre sous leurs pieds et menace de les engloutir. Le président est tout à coup obligé d’admettre la complète faillite de son Verbe, lui qui glosait pourtant sur la dimension christique de son pouvoir en 2017. Les ministres de son gouvernement, frappés d’hébétude, se contentent d’ânonner rituellement et sans conviction les habituelles platitudes de la « nécessaire pédagogie », de la « concertation dans les territoires » afin de restaurer un « dialogue apaisé ». Comme s’il n’était question que de discussion ! Le peuple n’espère pas être entendu, il exige de l’être par ceux qui gouvernent en son nom. Sans doute nos dirigeants ont-ils déjà compris que quelques concessions d’ordre fiscal ne suffiront pas à calmer la colère populaire. Ils chercheront probablement à amadouer les citoyens avec un plan de plusieurs milliards d’euros à finalité sociale, censé soulager en partie le sort des plus démunis. Il leur suffira pour cela de procéder à un redéploiement des dépenses prévues pour ne pas subir les foudres de Bruxelles, le ministère de le Défense, par exemple, étant tout désigné pour jouer comme à l’accoutumée le rôle de variable d’ajustement. Une telle réponse permettrait de préserver quelques années encore l’ordre établi. Il n’est pas certain toutefois qu’elle suffise.

ENTRE SURSAUT IMPROBABLE ET CRISE DE CIVILISATION

Les ministres ont à plusieurs reprises affirmé qu’il était difficile de savoir ce que voulaient au juste les Gilets-jaunes, tant leurs revendications sont diverses et parfois confuses. Il est pourtant possible de les résumer en une seule idée : ils veulent que le gouvernement adopte une politique économique exactement inverse de celle qu’il a menée jusqu’à présent. Cela suppose de remplacer une politique de l’offre inepte et destructrice – les décennies écoulées en sont la preuve irréfutable – par une politique de la demande, c’est-à-dire par un grand plan d’investissement public, de plusieurs dizaines de milliards d’euros, destiné à stimuler la croissance, à créer massivement des emplois, à financer la transition écologique et à restaurer, enfin, les fonctions dégradées de l’Etat républicain. Pour être efficace, un tel plan implique nécessairement de faire sauter le verrou européen, de s’affranchir des contraintes communautaires. Dans l’idéal, il faudrait recouvrer notre souveraineté monétaire, reprendre le contrôle de la banque centrale et instaurer temporairement des restrictions à la libre circulation des capitaux. Autant dire engager une révolution idéologique et institutionnelle qui balaierait l’essentiel de l’UE. Nos dirigeants sont-ils assez armés intellectuellement et moralement pour procéder à une opération d’une telle ampleur ? Peuvent-ils même la souhaiter ? La réponse est évidemment négative et c’est tout le drame de la France aujourd’hui : un peuple passionnément politique fait face à un gouvernement qui ne l’est plus vraiment. Comment ceux qui nous dirigent pourraient-ils en quelques semaines jeter les bases d’un cadre économique radicalement différent de celui qu’ils ont patiemment façonné depuis des décennies, et dont ils ont fini par croire qu’il était le seul concevable ? Ceux qui, dans les premiers temps, nourrissaient des doutes à son sujet n’avaient qu’à se prosterner dans les temples de la nouvelle religion européiste pour s’en trouver allégés. Aujourd’hui, tous les responsables politiques et syndicaux sont des partisans inconditionnels de la construction européenne ; tous sont aveugles à ses échecs ; tous sont d’une foi à l’égard de leur idole qui dépasse celle des païens les plus primitifs. Sur toutes les questions essentielles, ils ont pris l’habitude de sacrifier systématiquement le peuple au projet européiste ; ils ont sapé méthodiquement, au nom de l’« Europe » rédemptrice, les conditions indispensables au développement et à l’expression de la démocratie en France. Cela a pu fonctionner aussi longtemps que les dégâts sociaux provoqués par leur leurs choix funestes étaient contenus par la solidarité nationale, au prix d’un endettement croissant. Cela ne peut plus tenir dès lors qu’au-delà des couches populaires, les classes moyennes se délitent par le bas et protestent contre ce que leur pays est en train de devenir. Techniquement possible, la restauration d’un ordre économique souverain est cependant devenue inconcevable politiquement pour nos représentants. Entre le peuple et l’UE, acculés, il leur faut pourtant choisir, car le temps où l’on pouvait se payer de faux-semblants est, depuis deux semaines, révolu.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Valmeysien de Bouvines // 04.12.2018 à 07h43

Cet article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est l’un de nos outils les plus précieux pour faire levier contre l’Union Européenne.

Les planètes s’alignent pour revivifier l’idée révolutionnaire. L’histoire semble bégayer.
Une réforme nouvelle apparaît dans les pays anglo-saxons. En France, un prince que l’on dit vendu à une puissance à l’Est (Autriche hier, Allemagne aujourd’hui), voit son pouvoir contesté par une populace enragé de constater une fiscalité inégalement répartie entre le petit peuple et les oligarques.

Voyez comme cet énoncé pourrait s’appliquer aux deux périodes.

Il faut que les partisans de tout bord comprennent la valeur et l’efficacité de s’appuyer sur notre histoire révolutionnaire et ce quoi qu’on pense de ses hypocrisies ou de ses occasions manquées. Qui croit à la perfection ?
La Révolution a déclaré que la Nation était souveraine, et par cette simple déclaration tonitruante faite à la face du monde et de l’histoire, la Révolution donnait le plus beau des cadeaux aux générations futures qui n’auraient plus qu’à demander que le principe soit appliqué. Le travail nous a été mâché, ne nous montrons pas ingrat par paresse ou lâcheté.

A ce titre, une sortie de l’UE et de l’euro sont une priorité, une nécessité, une simple demande que la République Française soit effectivement ce qu’elle prétend être. Il ne peut y avoir de discours, de phrases, de pensée politique en France qui n’évoque ceci, ou alors celui qui parle ne fait qu’égarer le peuple. A chaque parole prononcée en ce temps, l’idée d’une libération nationale avec l’UE comme ennemi CLAIREMENT désigné doit apparaître ou l’orateur disparaître.
La mise en place de systèmes faisant appel plus régulièrement aux référendums me paraît également aller dans le sens de cette histoire révolutionnaire qui continue son chemin.

Il faut réutiliser sans concession, et sans pudeur de gazelle, le vocabulaire de la Révolution. Il faut régénérer la Nation, c’est ce que cet article raconte, c’est ce que ces drapeaux, notre drapeau, demandent. Je suis si heureux et si fier de voir les Français se retrouver autour de ce qu’il sont : un peuple politique, une Nation.

Citoyens, c’est la liberté ou la mort. Ni l’Europe coalisée, ni les oligarques usurpateurs doivent croire un seul instant que le peuple de France faiblira, hésitera. L’ennemi du moment nous le connaissons. L’UE et les oligarques qui la contrôlent, des bureaucrates et leurs alliés financiers et médiatiques. Il faut rejoindre les Gilets Jaunes et leur faire comprendre que leur malheur ne peut s’arranger que par la souveraineté nationale telle que décrite dans cet article 3. Car si c’est la Nation qui gouverne réellement, elle le fera naturellement dans son intérêt.

Bien à vous tous chers amis et je vous souhaite une merveilleuse journée !

188 réactions et commentaires

  • Jean // 04.12.2018 à 07h02

    Il serait à mon avis plus salutaire de créer un nouveau parti qui adopterai les principes de la démocratie participative, ce que l’UPR ne fait pas.

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  • Fabrice // 04.12.2018 à 07h05

    On peut remarquer que le gouvernement n’est pas le seul à être dépassé il a été cité les partis politiques, les syndicats, les médias traditionnels mais aussi tous les spécialistes auxquels nous avons à faire à longueur de journée qui parlent souvent au nom des français sans les connaître, qui tirent leur raisonnement de la logique, d’études chiffrées, mais pas de leur rencontres au quotidien et quand ils font des colloques ils sont dans le fameux « entre soi » souvent financés par telle ou telle grande entreprise.

    Depuis des années il leur est opposé qui sont loin de la réalité du terrain et leur étonnement devant le ko debout qu’ils viennent de subir en réalisant que leur souhait de la réalité avait masqué les risques qu’ils accumulaient dans le quotidien des français exclus de leurs petits cercles d’initiés.

    En tireront t’ils les leçons ou retomberont ils dans leur travers en pliant la réalité pour revenir à le vision fantasmé de celle-ci ? Je crains qu’ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre.

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    • Florent // 04.12.2018 à 11h10

      Et aussi beaucoup de gens, de type « urbains diplômés cadres » (dont je fais partie), que je fréquente notamment au boulot. Je savais déjà qu’ils (une grande majorité pour nuancer) étaient perdus (à force de s’informer dans le Monde, Libé, Le figaro je comprends), mais force est de constater qu’en fait ils sont complètement à côté de la plaque quand il s’agit de voir et comprendre les évènements en cours.

      C’est très drôle mais assez inquiétant, car le danger d’un tournant autoritaire (plus qu’aujourd’hui) du pouvoir a le plus de chance de provenir de leur côté selon moi, style Second Empire.

        +32

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      • booster // 04.12.2018 à 11h16

        Je pense qu’ils voient très bien ce qui se passe, mais comme ils sont gagnants dans le status quo actuel, ils ne veulent surtout pas perdre leurs avantages si petits qu’ils soient. Si le changement implique fini la résidence secondaire ou les vacances dans les hotels 4 étoiles, ils soutiendront Macron jusqu’au bout.

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        • MARCO POLO // 04.12.2018 à 16h10

          Je viens d’un milieu bourgeois . Je vis relativement aisément ( sans faire de folies ! ) . Je n’ai jamais et pas encore été confronté à des fins de mois difficiles . Je côtoie des personnes de même « classe sociale » mais de par ma réorientation professionnelle souhaitée ( voulant travailler dans le milieu associatif oû j’enseigne l’alphabétisation et l’apprentissage de la langue Française auprès d’un public de tous âges et du monde entier ) , j’ai pris je pense , immensément de recul par rapport aux réalités sociales actuelles et par rapport à la grande précarité dans laquelle de plus en plus de Français sombrent présentement et depuis des années .
          Et mon Dieu (!) , prends depuis quelques temps mes distances avec certains de mes amis amis CSP+ avec lesquels je me suis engueulé sur des sujets-clés comme l’UE , les traités Européens , le déficit démocratique actuel , etc …
          Je suis soulagé en lisant certains commentaires, de voir que je ne suis pas le seul dans ce cette situation . Je suis effaré de constater à quel point certains de mes amis sont sourds et aveugles par rapport à la détresse sociale d’une bonne partie de la population . Je ne sais trop d’eux si ils sont déconnectés du réel ou si ils sont indifférents voire pire , d’un cynisme démesuré .
          En tous les cas pour moi , une chose est certaine . la fracture sociale a laissé la place à un gouffre entre les « possédants » et les autres .
          J’ai dans ma vie , toujours été épris de justice et la situation actuelle me révolte de quoi se sentir bien seul lorsqu’on est entouré de personnes qui trouvent finalement que si on peut « corriger » le modèle actuel, finalement « Tout ne va pas si mal, Madame la marquise » …

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          • Marie (Pan Pan) // 04.12.2018 à 18h47

            Tout à votre honneur Marco Polo,
            mais vous devez être à présent un mouton noir après avoir été une brebis égarée.
            J’aurais espéré la même  » déviance » concernant l’un de mes proches (qui ne l’est plus):
            issu par contre d’un milieu prolo, unique diplômé universitaire de sa famille ( de braves gens trés « ordinaires »), parti vivre et travailler ( com’ et « art » contemporain) à Paris, militant gay et extrêmement bien-pensant et bien placé aujourd’hui dans l’échelle sociale, qui mange bio et voyage au kéro entre différentes capitales européennes,
            et qui me dit un jour:
            « Nous (les-gens-comme-il-faut), on n’aime pas le populo ! Berk, ça pue le popu  »
            ponctuant sa tirade ,plus que sincère et cynique, d’un grand rire esclaffé auto-satisfait.
            Rien de pire que la haine de soi.
            Allez courage, mieux vaut vivre et mourir debout.

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            • Bolivarien // 05.12.2018 à 05h42

              « qui mange bio, et voyage au kéro  »
              excellent !
              (Il ne manque plus qu’un petit air de rap )

                +13

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          • tepavac // 05.12.2018 à 00h50

            @ Marco Polo,
            La description d’une partie de cette atmosphère sociale(15%) est sans parole, lâcheté d’âme et parvenus font partie de de la nature humaine, c’est beaucoup certes, mais si peu dans notre histoire….
            Ne désespérez pas devant ce simple voile de tristesse, écoutez et ressourcez-vous;
            https://www.youtube.com/watch?v=QRhg-Ioik8c

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        • Patrick // 05.12.2018 à 11h23

          ils sont gagnants ? pour l’instant.
          Un nouvelle m’a fait très plaisir , l’AFP va virer des journalistes et délocaliser une partie des emplois en Pologne . Les futurs ex-gagnants vont commencer à comprendre le problème.

          https://www.ouest-france.fr/medias/afp-projet-de-suppression-nette-de-125-postes-sur-5-ans-6001655

            +9

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        • Alcalin // 08.12.2018 à 14h37

          Non! Généralement, ils ne voient rien, sont formatés et moulés, pleins de certitudes suffisantes et d’heures de déformation devant la TV et les médias manipulateurs, complètement hermétiques à toute information réelle et pertinente et trop stressés pour prendre le temps de leur autonomie. Ils survivent dans la peur et l’inconnu même si c’est plein de promesses.
          Le syndrome des 3 singes.
          Heureusement et pour les sauver, certains ont une « ouverture » de très grande qualité qui est une particularité française.

            +0

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      • til // 04.12.2018 à 14h16

        oui je constate la même chose. J’évite de parler du sujet de ce fait sinon je m’énerverais et cela ne servirait à rien à part se fâcher avec ses amis. En attendant, je m’énerve toute seule et je vais sur internet pour vérifier que d’autres partagent mon avis. Quelqu’un a-t-il une solution pour décolérer ?

          +19

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      • christian gedeon // 05.12.2018 à 11h44

        Tiens donc…puisqu’il faut animer le débat,parlons ISF…j’ai toujours considéré que cet impôt était une connerie majeure,et j’y suis fermement opposé. je ne vous ferais pas l’emmerdement d’expliquer techniquement pourquoi. Seulement voilà,cet impôts est devenu un impôt politique,et donc il faut le traiter de manière politique,peu importent les arguments réels contre. Donc il faut le garder,parce que c’est comme çà. Et donc l’orienter intelligemment,et surtout,le généraliser,y compris pour cette incroyable niche que sont les oeuvres d’art(Mitterrand et le neuneu de la fête de la musique,M. langue de bois). C’est comme pour le CICE…orienter. Seulement voilà…il faut que je vous explique. Exiger une utilisation pratique vers la création d’emplois,ou la transformation écologique,figurez vous que Bruxelles devenue capitale de la France,considère que ce sont des subventions déguisées…eh,oui,c’est comme çà!Moralité,au lieu que ces braves gens gilets jaunes ou rouges ou noirs demandent l’impossible,il feraient mieux de demander le possible et le nécessaire,la fin de cette saloperie d’UE…

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        • MARCO POLO // 06.12.2018 à 23h31

          l’U.E est une vaste supercherie ! Je suis tout à fait d’accord avec vous ! Et qu’on soit de gauche ou de droite , croyant ou athée , il faut que les citoyens prennent conscience que sans le pouvoir de battre monnaie , la France n’a plus aucun pouvoir en matière économique , budgétaire , et évidemment monétaire .
          Cette U.E est un « bloc de l’Ouest » qui j’espère , avec ce que bous vivons en ce moment socialement et politiquement , implosera sous la pression des peuples !

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  • Alfred // 04.12.2018 à 07h10

    Remarquable de lucidité.
    Comment refonder un pacte républicain ? Des cahiers de doléances et des états généraux ?

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    • Alfred // 04.12.2018 à 08h05

      Un des meilleurs texte en effet sur le sujet. Il manque par contre d’insistance sur le côté « neronien » de Jupiter et de l’ensemble de ceux qui le soutiennent. Pour eux plutôt le feu que la défaite. Et je ne parle pas des feux de voitures mais de l’autodestruction des institutions qu’ils s’apprêtent à commettre. Il est question entre autres du pacte de Marrakech, de l’échange du siège de la France au conseil de sécurité contre le droit à s’endetter auprès de l’Allemagne (quel deal!) et même carrément de « transferer la souveraineté Francaise au niveau supérieur » (dixit un député en marche a la TV , »c’est le projet qui sera porté aux européennes »). Ces gens sont prêts à tout faire sauter avant de partir.
      Il est temps que les français prennent la mesure de ce qui les attend. Ces quelques mois (d’ici l’été) vont peut être changer le destin de leur pays à jamais. Nous ne sommes plus sous Hollande ou Sarkozy. Nous sommes face à une équipe perdue sur la forme mais extrémiste sur le fond et résolue au passage en force. Il est bien possible qu’elle reçoive l’appui détourné de toutes les organisations delegitimées.
      Vos petits enfants vous demanderons :  » et tlintubas fait quoi pendant les « gilets jaunes »? »
      Alfred (le style c’est l’homme mais c’est pas sympa de reprendre un pseudo existant )

        +49

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      • Max // 04.12.2018 à 11h16

        Justement, plus ils deviennent extrémistes, plus ils seront haïs, jugés sévèrement au cours de ce qui s’apparentera (sans en avoir la gravité) à des procès de Nuremberg, et tout ou partie de ce qu’ils auront fait sera considéré comme nul et non avenu. Ils risquent de porter le chapeau du crime collectif de « haute trahison » dont personne n’est vraiment responsable aujourd’hui (sauf peut-être François Mitterrand, mais on ne va pas aller le déterrer pour le condamner).
        Évidemment, tant de violence n’est pas souhaitable, mais il ne faut pas non plus surestimer l’étendue des dégâts qu’ils pourraient faire. L’étendue des dégâts d’une politique est limitée à ceux qui la mettent en pratique. Plus ils sont extrêmes, moins ils seront suivis pas les corps intermédiaires nationaux (police, armée etc.).

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        • Catalina // 04.12.2018 à 12h22

          Avant de se défendre sous l’Arc, ils ont tenu 3 h, harcelés par des milliers de projectiles « légaux »,ils ont été empêchés de fuir, toutes les rues étaient bloquées, aucune issue, au bout de 3 heures, ils ont enfin décidé de se défendre, je ne vois là aucun extrémisme, cet extrémisime venait d’un état qui les a empêché de manifester et les a carrémment agressés.
          Par ailleurs, rares ont été les heurts ailleurs, dans la France non parisienne, bien au contraire, respect, civisme étaient le mot d’ordre, quand cessera t-on de parler de Paris pour parler de la France ?
          Cette ville qui d’ailleurs donnait le moins de soutien aux gj !! (cf, Sapir)

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          • Alfred // 04.12.2018 à 18h00

            Je pense que max parle de Macron et ses soutiens, pas des Gilets jaunes, Catalina. Vous dites la même chose: la violence vient avant tout d’en haut.

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            • tepavac // 05.12.2018 à 19h05

              « la violence vient d’en haut » !

              Réponse du 1er ministre, une menace à peine voilée à l’Assemblée;

              «Tous les acteurs du débat public, responsables politiques, responsables syndicaux, les citoyens […] seront comptables de leurs déclarations dans les jours qui viennent», a prévenu Edouard Philippe.

              …dans les jours qui viennent….
              Décidément rien n’arrête la politique de l’U.E., vous ne voulez pas Maastricht, vous aurez Lisbonne, vous ne voulez toujours pas alors vous aurez les matraques…..

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          • Isabelle // 04.12.2018 à 20h04

            Il y a plusieurs articles bien vus sur le site The Conversation à propos des gilets jaunes, celui-ci en particulier qui explique :
            https://theconversation.com/deux-ou-trois-choses-dont-je-suis-presque-certain-a-propos-des-gilets-jaunes-108183

            « Entendons-nous bien : que la situation soit particulièrement compliquée pour les forces de l’ordre à Paris est une évidence. Ils ont peu de renseignements en amont, doivent gérer des multitudes de petits groupes différents et en partie imprévisibles, interviennent sur des quartiers ouest-parisiens qui ne sont pas les lieux habituels des manifestations, redoutent à juste titre l’infiltration de « casseurs » et pillards… Mais la bonne réponse est-elle de tirer les premiers ?

            Nombre de témoignages de gilets jaunes signalent que, samedi dernier, à Paris, ils ont été attaqués à la grenade lacrymogène par des policiers dès le début de la matinée, lors même qu’ils se rendaient tranquillement aux points de rassemblement validés par la préfecture de police. Cela s’appelle de la provocation. Et le résultat est nécessairement de mettre ces manifestants encore plus en colère, pour ne pas dire en rage. »

            Désolée pour le copier/coller, mais je ne saurais dire mieux …

            Un autre article qui m’a beaucoup intéressée est celui-ci :
            https://theconversation.com/gilets-jaunes-macron-pris-au-piege-dun-mouvement-social-deliberement-desorganise-108119
            dont voici la conclusion :
            « Il revient aujourd’hui au gouvernement le rôle paradoxal d’effectuer tout le travail de traduction politique du mouvement des gilets jaunes. Faute d’opposants qui fixent clairement les objectifs et les cibles de réforme, il doit lui-même traduire le mouvement avec des objectifs précis et choisir les institutions qu’il faut réformer dans un contexte ou la surenchère politicienne et populiste est permanente.

            La tâche n’est pas impossible, mais elle nécessite de la clairvoyance sur les causes à la racine du mouvement, du sang-froid et forcément de l’autocritique. »

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            • Alfred // 04.12.2018 à 21h28

              [modéré] Il faut qu’il leur en coûte. Pas qu’ils fassent semblant mais qu’ils « donnent » pour de vrai. Pas seulement en arrêtant de prendre (annulation et non moratoire) mais en rendant: baisse de tous les traitements de tous les ministres et parlementaires.. sinon on continue. (Tant que ça leur aura pas coûté ils continueront de plus belle).
              Pour nous: des choses simples à court terme. Prendre le pouvoir économique en obtenant des licences banquaires (sous condition de capital souscrit (mais bas)) pour les associations et les communes. Ainsi nous pourrions nous faire verser notre salaire (ou alocs) localement à une structure locale étanche dea finance et qui pourra financer de l’investissement local.
              Prendre (re, en partie) le pouvoir democratique par l’instauration du referend d’initiative populaire (avec un seuil de déclenchement BAS).
              Évidemment dissolution de l’Assemblée (c’est le minimum minimorum).
              Par la suite on pourra envisager d’améliorer ou changer les institutions. Mais déjà ça.
              Évidemment aussi un des premiers sujets référenfaires sera la sortie de l’UE (euro et OTAN compris).
              Peu de revendications structurantes comme celles ci permettront de gagner. Trop de revendications ou sur des choses conjoncturrelles et ce sera la défaite à terme.
              Courage à tous

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          • Patrick // 05.12.2018 à 11h29

            Traversée d’un « quartier » de Villefranche sur Saône samedi soir , en zigzagant entre les poubelles en feu au milieu de la chaussée et quelques carcasses de voitures calcinées, des débris de verre ( ou autres ? ) un peu de partout ..
            Des flics façon robocop partout sur le trajet.

            La baston était terminée mais apparemment çà a été violent ,  » scènes de guérilla  »
            https://www.lepatriote.fr/video-des-scenes-de-guerilla-dans-les-rues-de-villefranche-4503.html

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            • Marie (Pan Pan) // 05.12.2018 à 12h21

              Tiens,
              serait peut-être temps de lire « Guerilla » d’Obertone…

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          • christian gedeon // 05.12.2018 à 14h55

            16 plussoiements,je n’en reviens pas!!! [modéré] Encore un effort et vous allez expliquer que ce sont les crs qui ont tagué et bousillé l’Arc de triomphe. et piétiné la tombe du soldat inconnu.Dommage qu’on çà ne soit pas passé à Moscou ! Les salopards qui ont fait çà auraient mérité bien pire. Et la lâcheté des autorités politiques qui ont laissé commettre une telle forfaiture restera en ne donnant pas l’ordre de dégager tout le monde à grands coups de bâtons dans la gueule dans les annales. Vivement samedi prochain.

              +1

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            • tepavac // 06.12.2018 à 00h42

              Oui oui, on comprend le point de vue.
              Mais qui les a rassemblé précisément là ?
              Évidemment face au tollé des commerçants, les responsables « politiques » ont donné des ordres pour interdire aux gilets jaune, Avenues et rues commerçantes.
              1ere erreur , celle du responsable politique qui démontre par la nature même de son ordre, qu’il n’est pas maitre de la situation, qu’il ne l’envisage que sous l’angle d’un combat, alors que même, partout en France depuis deux semaines, les gilets jaune coordonnent leur mouvement avec la gendarmerie et les polices.

              Pourquoi sur la capitale le raisonnement est-il différent ?
              Qu’est-ce qui empêche la sécurité civile de faire une haie pour que le mouvement déambule tranquillement sur les rues sans encombrer les trottoirs réservé aux passants vaquant à leur occupation. Rien ne l’empêchait.

              Quant à la violence qui accompagne comme un parasite les mouvements de foule, elle est dans l’ère du temps, avec la censure et la coercition, entre les deux il n’y a rien, seulement l’inexorable développement des lois d’un truc que les Français ne voulaient pas et qui impacte sur leur qualité de vie.

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      • christian gedeon // 05.12.2018 à 10h56

        Cher Alfred…néronien? je ne crois pas. Néron était le boss. Le César,et quoiqu’on en pense,il a bénéficié longtemps du soutien de la plèbe.mais bon,il faut une fois de plus sortir des images d’Epinal…je veux en venir que M. n’ a jamais été un boss au cours de sa carrière. Il n’ a jamais fait ses armes politiques. Il a toujours été,depuis la fin de ses études,un subordonné,un salarié. Si on ne comprend pas cette évidence,on ne comprend rien à ce qui se passe. Cet homme,qui a par ailleurs des qualités indéniables, a été salarié de Rothschild, salarié de l’Elysée,salarié du gouvernement,sans jamais être passé par le baptême politique,et sans jamais avoir été un boss dans le privé comme Trump. Il aurait été,à mon avis,et même si çà fait hurler,un excellent second,un magnifique exécutant,mais sa place de premier est beaucoup trop grande pour lui. le costume est surdimensionné. Il en est d’ailleurs de même pour son gouvernement,à l’exception remarquable de Blanquer et de Guillaume. Si je devais faire une comparaison osée et critiquable,je dirais que nous sommes dans la période de la régence…ceci étant dit,le pauvre M. paye quand même,comment ne pas l’admettre ,pour les conneries de ses prédécesseurs,et cash. Comme disait la chanson,ne le laisse pas tomber,il est si fragile être un homme politique tu sais c’est pas si facile…il n’est pas passé par la case « politique « ,il n’encaisse pas 20000 euros…à tous ceux qui crachent sur les hommes politiques,avis. Il en faut comme dans les tontons flingueurs,il en faut. Autrement c’est la merde…et c’est la merde!

          +2

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        • Chris // 05.12.2018 à 14h01

          D’accord avec la première partie de votre commentaire.
          « comment ne pas l’admettre, pour les conneries de ses prédécesseurs, et cash : faux puisqu’il en rajoute. Vous oubliez qu’en bon Chicago boy, il est l’auteur et promoteur du CICE (une autre machine à cash de l’oligarchie) et des cars Macron… qui roulent au diesel !
          Ce type est un [censuré : pas d’injures SVP] doublé d’un psychopathe : un énarque quoi !

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          • christian gedeon // 05.12.2018 à 17h58

            Je connais des énarques qui sont des gens très bien,impliqués comme pas deux dans leur job. Les autres existent sûrement. Le CICE est en fait une bonne idée de départ. Excellente même,à part que lui manque la phase exécution et contrôle. peut elle être mise en place? Toute la question est là. Selon l’ue,diriger obligatoirement les « cadeaux fiscaux  » vers un réinvestissement productif est une subvention déguisée. Bonjour la souveraineté. Évidemment,l’impact du CICE s’est transformé en distribution de dividendes supplémentaires,en grande partie,ce qui est bien sûr une énorme connerie fiscale et politique. Moralité,un CICE sur « dossier  » me paraît être la bonne solution. Du CICE distribué aux actionnaires,c’est à la limite de la fraude fiscale …légale,en quelque sorte. Remoralité,quelle que soit la façon dont on regarde les choses,se libérer de la dictature de l’ue est de plus en plus urgent,vital même. hélas,nous n’avons plus de Séguin,plus de Pasqua et De Villiers a tourné casaque,en puis il s’en fout maintenant.

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            Alerter
  • Jean // 04.12.2018 à 07h25

    => Il leur suffira pour cela de procéder à un redéploiement des dépenses prévues pour ne pas subir les foudres de Bruxelles, le ministère de le Défense, par exemple, étant tout désigné pour jouer comme à l’accoutumée le rôle de variable d’ajustement.

    Ça c’était possible avant Trump et notre soumission aux injonctions de l’OTAN.

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  • Michel Bergès // 04.12.2018 à 07h30

    Pour dépasser la crise , on peut valoriser la proposition de RÉFORME FISCALE de Marc Chesney, Pr. de Finances internationales à l’Université de Zürich. Celui-ci, propose de faire appliquer par référendum en SUISSE en 2019 une micro-taxe de 0, 1% sur toutes les transactions électroniques internes et externes qui fonctionnent à la mini-seconde, jour et nuit. Gain prévu sur un montant estimé au regard des statistiques officielles sur 100 000 à 200 000 milliards de transactions bancaires annuelles (taxées à seulement 0, 1%) : 100 à 200 milliards par an. Cf. à ce propos de Marc Chesney : « La Crise permanente. L’aristocratie financière et l’échec de la démocratie », Zürich, Quanto, 2018. (cf. son entretien sur l’ouvrage précité reste visible en vidéo dans le site « Le Monde moderne »: http://www.dailymotion.com/video/x3uz5kw.
    Nous entrons dans l’ère des réseaux sociaux et des NTIC qui révolutionne la représentation populaire, contre les « professionnels » et les « entreprises » de 10 000 à 20 000 € mensuels (pour les élus « nationaux » et « européens ») qui vivent de la politique sur nos impôts (le RN, le PS, les LR, le PC, les « Insoumis », la REM, tous les « permanents » syndicaux…) ainsi que la presse officielle qui croule sous la « publicité » commerciale. Pr. MB

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    • TC // 04.12.2018 à 08h42

      Oui, en Suisse tout est possible mais pas en France, en tout cas, pas tant que nous appartiendrons à l’UE. Beaucoup de gens ne le comprennent pas encore, ils pensent pouvoir « changer l’Europe » comme nombre de politiciens le leur laissent entendre soit parce qu’ils y croient eux-mêmes, soit qu’ils savent être dans un système mortifère et qu’ils n’ont pas le courage de dire stop (ils rejoindraient alors les personnes étiquetées « extrêmes » ou « complotistes », ou les deux à la fois), soit qu’ils sont des menteurs.

      Aux gens, je leur dis ne les croyez pas, fuyez-les ! Un seul choix nous permettra d’avoir le choix : le FREXIT.

        +50

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      • Olivier1973 // 04.12.2018 à 11h08

        « Oui, en Suisse tout est possible mais pas en France, en tout cas, pas tant que nous appartiendrons à l’UE. »

        C’est pourquoi la principale revendication doit être d’instituer les droits d’initiative (proposer des lois) et de référendum (possibilité de soumettre au peuple toute loi votée par le parlement). L’oligarchie va être vent debout contre cette souveraineté du peuple.

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      • Chris // 05.12.2018 à 14h48

        N’idéalisez pas trop la Suisse dont le modèle démocratique se déglingue à coups de référendum « cliquets » qui la font tomber graduellement dans l’escarcelle de l’UE. Les derniers en date :
        1) acceptation de juges ETRANGERS (des magistrats européens unionistes), lesquels introduiront fatalement les lois économiques favorables à l’oligarchie qui rendront caduques les lois nationales patiemment élaborées par le peuple suisse, pourtant compatibles avec le Droit international. Ainsi, la Suisse, sur instigation de son Gvt, abandonne est un des éléments de sa souveraineté. Les enjeux :
        https://arretsurinfo.ch/suisse-la-democratie-directe-face-a-une-epreuve-decisive/
        2) l’application du référendum contre l’immigration de masse ou plutôt pour immigration choisie (2014) a été salopée sous la pression de Bruxelles. (bis repetita du réf. FR de 2005 !)
        3) Une délégation suisse du DDPS prend part à la conférence annuelle de l’AED (Agence Européenne de Défense )à Bruxelles : https://europa.eu/european-union/about-eu/agencies/eda_fr
        https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-73147.html
        Pour rappel, la Suisse est devenue membre du PPP en 1996, une sous-officine de l’OTAN qui « prépare » les futurs membres de l’OTAN, en catimini sans passer par un référendum grâce à la mention « non contraignante » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partenariat_pour_la_paix
        L’UE insiste pour que la Suisse abolisse l’usage d’armes à domicile des recrues de l’armée de milice y compris les stands de tir encadrés par les autorités.
        C’est important de désarmer les populations…
        Et sur le feu, le prochain Pacte mondial de l’immigration : « pas contraignant » qu’ils disent.
        Mon oeil ! Alors pourquoi faire un pacte ? Les réfugiés sont déjà protégés.
        Les Allemands s’insurgent :
        https://www.medias-presse.info/en-allemagne-les-gilets-jaunes-manifestent-contre-le-pacte-mondial-des-migrations-de-lonu/101855/
        L’immigration tout comme le green business du réchauffement climatique sont une fuite en avant des multinationales en surproduction soucieuses de pérenniser leur profits. Faire venir les gueux en Europe où existent revenus et infrastructures de qualité, leur offre de nouveaux marchés qui leur échappaient jusqu’alors.

          +2

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    • Olivier1973 // 04.12.2018 à 11h02

      https://www.dailymotion.com/video/x3uz5kw

      Ce sont 0.2% qui sont proposés.

      2019? Il faudrait d’abord récolter 100’000 signatures pour valider cette initiative qui à ma connaissance n’est pas encore rédigée. Alors on peut rêver.

      En moins de 3 minutes:

      https://www.dailymotion.com/video/x3xwrdx

        +8

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    • VVR // 05.12.2018 à 14h20

      Superbe idée. Mais malheureusement, elle ne change rien, si ce n’est qu’il me semble difficile de savoir qui sera impacté en premier lieu. Soit l’argent taxé ne sert a rien dans l’économie réelle, et la taxe équivaut à une création monétaire, soit la transaction est utile et on renchérie les produits et services qui sont derriére.

      Dans les 2 cas, c’est de toute façon le travailleur/consomateur qui payera, car si l’on taxe plus Liliane, au final ce sont les employés et les clients de L’Oreal qui vont payer. Son seul avantage serait d’étre encore plus transparente que la TVA, donc augmentable a loisir sans que personne ne se sente vraiment concerné.

      Je ne dit pas qu’il ne faut rien faire, mais l’augmentation du poids des riches dans l’économie n’a pas attendu une quelconque reforme fiscale pour se faire, je ne vois pas pourquoi une reforme fiscale changerai la donne.

        +0

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  • Valmeysien de Bouvines // 04.12.2018 à 07h43

    Cet article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est l’un de nos outils les plus précieux pour faire levier contre l’Union Européenne.

    Les planètes s’alignent pour revivifier l’idée révolutionnaire. L’histoire semble bégayer.
    Une réforme nouvelle apparaît dans les pays anglo-saxons. En France, un prince que l’on dit vendu à une puissance à l’Est (Autriche hier, Allemagne aujourd’hui), voit son pouvoir contesté par une populace enragé de constater une fiscalité inégalement répartie entre le petit peuple et les oligarques.

    Voyez comme cet énoncé pourrait s’appliquer aux deux périodes.

    Il faut que les partisans de tout bord comprennent la valeur et l’efficacité de s’appuyer sur notre histoire révolutionnaire et ce quoi qu’on pense de ses hypocrisies ou de ses occasions manquées. Qui croit à la perfection ?
    La Révolution a déclaré que la Nation était souveraine, et par cette simple déclaration tonitruante faite à la face du monde et de l’histoire, la Révolution donnait le plus beau des cadeaux aux générations futures qui n’auraient plus qu’à demander que le principe soit appliqué. Le travail nous a été mâché, ne nous montrons pas ingrat par paresse ou lâcheté.

    A ce titre, une sortie de l’UE et de l’euro sont une priorité, une nécessité, une simple demande que la République Française soit effectivement ce qu’elle prétend être. Il ne peut y avoir de discours, de phrases, de pensée politique en France qui n’évoque ceci, ou alors celui qui parle ne fait qu’égarer le peuple. A chaque parole prononcée en ce temps, l’idée d’une libération nationale avec l’UE comme ennemi CLAIREMENT désigné doit apparaître ou l’orateur disparaître.
    La mise en place de systèmes faisant appel plus régulièrement aux référendums me paraît également aller dans le sens de cette histoire révolutionnaire qui continue son chemin.

    Il faut réutiliser sans concession, et sans pudeur de gazelle, le vocabulaire de la Révolution. Il faut régénérer la Nation, c’est ce que cet article raconte, c’est ce que ces drapeaux, notre drapeau, demandent. Je suis si heureux et si fier de voir les Français se retrouver autour de ce qu’il sont : un peuple politique, une Nation.

    Citoyens, c’est la liberté ou la mort. Ni l’Europe coalisée, ni les oligarques usurpateurs doivent croire un seul instant que le peuple de France faiblira, hésitera. L’ennemi du moment nous le connaissons. L’UE et les oligarques qui la contrôlent, des bureaucrates et leurs alliés financiers et médiatiques. Il faut rejoindre les Gilets Jaunes et leur faire comprendre que leur malheur ne peut s’arranger que par la souveraineté nationale telle que décrite dans cet article 3. Car si c’est la Nation qui gouverne réellement, elle le fera naturellement dans son intérêt.

    Bien à vous tous chers amis et je vous souhaite une merveilleuse journée !

      +88

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    • Politzer // 04.12.2018 à 08h53

      Populace est un terme pejoratif à moins qu il ne designe l idee que se font du peuple les laquais de l oligarchie au pouvoir

        +4

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      • Valmeysien de Bouvines // 04.12.2018 à 12h09

        Je suis un membre de la populace, un beauf, un sans-dent, un populiste, un sans-culotte, une racaille etc…
        Péjoratif pour ceux qui pérorent dans les salons. Les qualificatifs qu’ils attribuent je m’en fais des médailles no problemo.

          +33

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        • Patrick // 05.12.2018 à 11h30

          vous avez oublié « gaulois réfractaire qui fume des clopes et roule en diesel « 

            +4

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    • Olivier1973 // 04.12.2018 à 11h26

      « « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément » dit notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen dans son article trois. »

      C’est bien là qu’est le problème: cet article dit « expressément » que la souveraineté (l’autorité) peut être confisquée par un individu élu (émanant d’une élection!) par le peuple. Toute représentativité non proportionnelle est une trahison.

        +9

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      • Valmeysien de Bouvines // 04.12.2018 à 12h06

        C’est l’esprit du texte qui importe, pas la lettre.
        En l’espèce j’y vois dans cet article matière à dire que le référendum est supérieur en terme de légitimité par rapport au représentant élu.

        Mais encore une fois : prio des prio sortir de l’UE/euro, et là l’article est suffisant ; la démocratie directe doit advenir après, dans un second temps. Il faut se situer dans le temps historique où nous sommes, et nous avons subi une régression avec l’UE, même le système représentatif ne fonctionne pas, il faut déjà récupérer les positions perdues avant dans réclamer de nouvelles dans la marche démocratique.

        Mais je sympathise avec l’esprit du propos. Je soutiens le référendum d’initiative populaire, mais je sais aussi que dans l’UE un tel procédé n’a aucun intérêt.

          +17

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    • Pierre // 04.12.2018 à 18h59

      Bonjour Valmeysien de Bouvines,
      je suis en accord avec votre analyse. Le système actuel doit être dissous et ressucité par le retour aux fondamentaux révolutionnaires, en s’extirpant de cette tourbe européenne au service des banquiers et de leurs castes.

        +15

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    • Tardieu // 05.12.2018 à 20h04

      « si c’est la Nation qui gouverne réellement, elle le fera naturellement dans son intérêt. » pas dans celui des pauvres d’aujourd’hui, d’hier et d’avant-hier, gardez cela pour les nantis !

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      • Valmeysien de Bouvines // 06.12.2018 à 02h56

        La Nation a bien voté contre le le Traité constitutionnel de 2005. Donc oui, en l’espèce elle le fait dans son intérêt.

        Il faut simplement comprendre la différence entre un principe déclaré, de portée générale, et l’application qui en fût faite durant l’histoire (système représentatif essentiellement, mais pas que, nous avons une longue histoire des référendums en France). Si entre le principe et l’application il n’y a pas de liens nécessaires, alors l’application peut changer tout en gardant le principe.

        Vu que le principe de la souveraineté nationale n’indique pas, en soi, ce qu’est la Nation et par quel moyen elle doit exprimer sa souveraineté, je me permets de dire que c’est le peuple en action politique, et par là je dis que les notions de souveraineté populaire et de souveraineté nationale sont de parfaits synonymes et je laisse aux bavardages de philosophes le soin de distinguer les deux. Ce n’est pas la première chimère qu’on les verra poursuivre.

        Je n’ai pas envie de les distinguer, rien dans les fondements de la Révolution ne m’oblige à le faire, je pourrai même arguer du contraire, et ça me sert de ne pas les distinguer, alors pourquoi le ferais-je ?

        Relisez l’article 3, rien dans le texte ne m’indique que je ne puisse faire ce raisonnement sémantique qui me permet de justifier, tel un levier rhétorique, la supériorité du référendum sur le représentant, le Frexit et la mise en place du référendum d’initiative populaire en utilisant l’histoire nationale. C’est un levier efficace et je ne l’utilise pas de manière malhonnête.

        Je peux justifier ces objectifs politiques sans même avoir besoin de faire appel à de nouveaux concepts. Par là je déçois sans doute quelques intellectuels soucieux d’innover en permanence et de faire table rase tous les quatre matins, mais par là je gagne surtout un allié de poids dans la lutte politique : l’histoire de France, son drapeau et sa Révolution, choses à laquelle les Français sont attachés et auxquelles j’associe désormais des objectifs politiques justes. Mais pourquoi se gêner ? Bien sûr qu’il faut utiliser ça.

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  • LBSSO // 04.12.2018 à 07h48

    « Gilets jaunes » ne soyez pas manchot !

    Extrait du texte : »Entre le peuple et l’UE, acculés, il leur [« nos représentants »] faut pourtant choisir. »

    C’est ici que le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas clair avec lui-même, il me semble (*). Ce ne sont pas « nos représentants » qui ne veulent pas choisir entre « peuple et UE ».
    J’ échange souvent avec d’autres GJ .Le mouvement est avant tout une lutte pour le pouvoir d’achat , la dignité .Le vécu rapporté ,parfois avec émotion, souvent avec colère finit (commence !) presque toujours par une diatribe anti-Macron , sur sa politique mais aussi sa personne.
    Je n’ai que rarement entendu parler de l’Europe bruxelloise, de son lien consubstantiel avec EM .Encore moins d’une sortie de l’UE.La personnalité et la politique du Président concentrent toutes les critiques.
    L’UE reste une abstraction lointaine, un totem, pour combien de temps encore?

    Pour affronter la tempête glaciale les manchots se regroupent, forment une vague, un bouclier pour trouver de la chaleur .Parmi eux , le manchot royal et l’empereur (les Apténodytes) sont caractérisés par un plumage…jaune orangé.
    http://manchots.com/especes/ et https://www.gurumed.org/2011/06/05/les-manchots-font-la-vague-pour-se-tenir-au-chaud-vido/
    Mais certains se meurent confrontés à l’évoultion rapide de leur milieu naturel : ils ne sont pas programmés pour le quitter.
    Nous, nous pouvons en décider autrement .

    (*) expérience personnelle donc non significative

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    • marc // 04.12.2018 à 12h10

      si macron démissionne, les élections de remplacement pourraient-elles nommer quelqu’un qui ne soit pas de la république en marche? j’ai du mal à le croire

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      • Alfred // 04.12.2018 à 18h04

        La succession en cas de vacance du pouvoir ne pose aucune question. Ce sera un autre larbin LREM qui lui succédera. En cas « d’éléction de remplacement » par contre.. vous vous posez sérieusement la question? AUCUNE CHANCE. C’est bien le problème d’ailleurs même pour une simple dissolution. « Y a pas de match ». La majorité actuelle est certaine d’être balayée et 1- derrière c’est la grande inconnue 2 -bibi n’aura alors plus rien à quoi s’accrocher.

          +3

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  • source qui chante // 04.12.2018 à 07h50

    Ah! Enfin, quel plaisir de lire l’exposé impeccable d’un ENSEIGNANT. je croyais ces derniers temps que les guides dans l’enseignement nationale n’existaient plus.
    j’ai noté votre nom pour vous citer dans mes propos;
    Une toute petite retraitée de l’Education Nationale qui vous soutiendra jusqu’à sa fin pas si lointaine! merci

      +47

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  • Politzer // 04.12.2018 à 07h56

    L article realise l exploit d ignorer le degoût des masse à qui l on impose tjrs plus d immigration à leurs frais et les violences qui vont avec ainsi que des reformes societales qui insultent nos moeurs voire notre civilisation

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    • kapimo // 04.12.2018 à 08h51

      Les reformes sociétales et les règles actuelles de l’immigration sont facilement réversibles si on souhaite y mettre un terme.
      S’attaquer à l’UE/euro est une autre paire de manche: c’est s’attaquer à la finance internationale qui contrôle notre classe politique et nos médias. Mais on ne pourra pas faire l’économie de ce combat si on souhaite réellement reprendre notre destin en main.

        +31

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      • kiva // 04.12.2018 à 11h20

        Si vous pensez que les lubies sociétales (elles n’ont rien de réformes…) et l’immigrationnisme des élites sont décorrélés des groupes financiers internationaux…. c’est qu’il y a un soucis dans votre analyse.

        L’exemple des pays du sud-est asiatique est particulièrement parlant. Loin des problématique UE/Euro, ils ont quand même subi la vague LBGTI…. de plein fouet avec des élites qui ont, au mépris des populations, imposés ces délires. Parallèlement ils subissent une pression folle des immigrationnistes de tout poil et pas une seule semaine ne passe sans que des « experts », des ong etc ne martèlent les bienfaits de l’immigration massive et leur caractère inéluctable.
        Le premier coup d’arrêt fut Taiwan et seulement parce qu’il y a eu la conjonction d’un ras le bol général des élites et un référendum…

          +13

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        • kapimo // 04.12.2018 à 18h44

          Je conviens avec vous que l’origine des délires transformationnistes est commune à tout le reste. Néanmoins, sur ces sujets, nous sommes encore souverain via notre parlement.
          Sur le reste, si nous voulons etre en mesure d’agir, nous avons besoin de reprendre préalablement notre souveraineté abandonnée à l’UE/la finance, avec toutes les difficultés qu’on peut anticiper.
          Tel est mon propos.

            +10

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    • Jean // 04.12.2018 à 13h54

      En vous focalisant sur ce qui nous divise vous jouez le jeu des oligarques et tombez dans leur piège. Aujourd’hui il n’y a rien de plus vital que de reprendre le pouvoir si l’on veut que demain ce soit la majorité qui puisse vous donner raison. Et elle le fera, si vous avez la sagesse de ne pas vous inquiétez de ce qui pousse dans votre jardin alors que le toit de votre maison est en feu.

        +6

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      • Tardieu // 05.12.2018 à 20h08

        « reprendre le pouvoir », mais on ne l’a jamais eu, à moins qu’on ne fasse pas partie de la même classe sociale…

          +1

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  • sauvingnin // 04.12.2018 à 07h57

    Remarquable. Merci de rappeler que c’est un mouvement joyeux et que la joie est un puissant ferment de révolte et de liberté. Il faudrait envoyer Castaner suivre les cours d’histoire d’Eric Juillot.

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  • Pierre D // 04.12.2018 à 07h59

    De ce point de vue, on peut affirmer sans grands risques que l’individualisme prôné par le baratin libéral, a atteint son point de rupture… ainsi que la démocratie directe.

      +8

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    • Fabrice // 04.12.2018 à 08h13

      Quelle démocratie directe ? être appelé tous les cinq ans ce n’est pas de la démocratie directe, nous sommes en République pas en démocratie la nuance alimente l’ illusion, la Suisse il y a encore peu se rapprochait de la démocratie directe mais sûrement pas la France.

        +19

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      • Pierre D // 04.12.2018 à 08h17

        Celle qui a consisté pour Jupiter de se passer des corps intermédiaires et celle qui consiste pour les gilets jaunes de refuser tout représentant.

        Si vous ne savez pas ce qu’est la démocratie directe, votre question est légitime.

          +8

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        • Fabrice // 04.12.2018 à 08h23

          Je vous invite à revoir vos classiques sur la Grèce antique et vous intéresser au travail d’Etienne Chouard cela vous éclairera je crois.

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          • Pierre D // 04.12.2018 à 09h56

            Je vous invite à prendre conscience de ce qui se passe ici et maintenant.

              +8

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  • ledranob // 04.12.2018 à 08h04

    Tout reconstruire ?
    Cela ne se fera pas.
    Après 1789 , 93 à été écrasé définitivement et les oligarchies se sont remises aux commandes…jusqu’à aujourd’hui .
    Malgré les soubresauts de 1830, malgré les hurlements de 1848 ,malgré le rêve écrabouillé de la Commune, malgré le hoquet minablement maté de mai 68…
    Ce seraient les mêmes , ripolinés et verbalement crédibles qui reprendraient les manettes au nom de la « nécessité immédiate » , du possible et de l’impossible , du « raisonnable »…
    La bourgeoisie, sa culture , ses us et coutumes, son racisme de classe … est la caste prédatrice dominante qui ne lâchera jamais ce qu’elle a mis des siècles à imposer.
    La bourgeoisie est la seule et véritable ennemie du peuple .
    Elle fera toujours tout pour le museler , le castrer, le mater …
    Elle aurait pourtant sa place, évidement, dans une « Démocratie » , mais « que et juste sa place »…
    Rêve mon gars !

      +16

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    • Jiojio // 04.12.2018 à 09h30

      Il y a aussi une autre possibilité, que le vide créé soit comblé par l’eurocratie. Les GJ ne doivent pas manifester seulement contre le gouvernement, mais contre l’UE aussi.

        +18

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    • Xavier // 04.12.2018 à 12h59

      La bourgeoisie est en chacun d’entre nous, c’est le capitalisme dans son essence la plus naturelle : le souhait de répéter une expérience sensorielle agréable (faisceau de la récompense).

      Le capitalisme financier c’est sa dérivée : jouer en plus sur l’habituation (encore un phénomène purement biologique) pour vendre toujours plus et nous aliéner.

      Nombre de philosophes, sociologues, feraient bien de se replonger dans l’œuvre de Laborit pour comprendre ce qui gouverne réellement à la mise en place des hiérarchies de dominance…

      Tant qu’on étudiera pas cela très tôt, peu de chance que nos têtes blondes (ou pas) aient la capacité collective d’inventer d’autres modalités pour vivre en harmonie…

        +8

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    • Tardieu // 05.12.2018 à 20h14

      « La bourgeoisie est la seule et véritable ennemie du peuple .
      Elle fera toujours tout pour le museler , le castrer, le mater …
      Elle aurait pourtant sa place, évidement, dans une “Démocratie”.

      Pour la conquérir la démocratie, il faut une révolution pour chasser la bourgeoisie du pouvoir, 99% des internautes de ce blog y sont opposés, ils sont dans le camp de ceux qu’ils ne cessent de critiquer…

        +0

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  • Macarel // 04.12.2018 à 08h13

    « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple. »

    C’est ce que réclament les gilets jaunes. Et ce ne sont pas quelques concessions plus ou moins contraintes qui

    termineront cette crise.

    Lorsque une classe dirigeante devient « parasitaire », c’est là que les processus révolutionnaires se développent.

    Mais les revendications exprimées ne pourront être satisfaites dans le cadre de l’UE et de l’euro.

    Pour l’instant la majorité du peuple français n’est pas prête à sortir de ce double carcan (comme le dit Todd et voir la position peu claire de la FI sur le sujet Plan A / Plan B ?), c’est pour cela que la crise actuelle ne fait que commencer et connaîtra de nombreux autres rebondissements.

      +27

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    • Nicolas ANTON // 04.12.2018 à 08h40

      “Le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple.” Tout à fait, le professeur d’histoire ne voit pas l’essentiel : Le peuple trouvant les moyens de s’unir et d’exercer son pouvoir, enfin..

        +5

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      • Tardieu // 05.12.2018 à 20h16

        Sans direction politique, sans organisation, sans programme, c’est l’échec assuré !

          +1

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        • joe billy // 12.12.2018 à 09h53

          Encore plus vrai le contraire !
          Lisez donc notre Simone Weil, la philosophe, celle avec un W et sa « Note sur la suppression générale des partis politiques » qu’on trouve en PDF sur le web. Si vous n’avez jamais lu, c’est le moment. Un bonbon acidulé à manger des yeux.

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    • Eric83 // 04.12.2018 à 08h57

      Lettre ouverte aux GJ – La souveraineté du peuple, par le peuple, pour le peuple, c’est maintenant !

      Grâce au mouvement des GJ et aux idées qui bouillonnent pour que le peuple soit réellement souverain – même France Info a parlé hier de l’Assemblée Constituante revendiquée par des GJ – le peuple français va peut-être enfin comprendre et accepter que la France doit impérativement sortir de l’UE, de l’Euro et de l’Otan.

      Cela ne pourra advenir qu’après le départ de Macron, d’où le préalable essentiel de sa démission, de sa destitution…ou de l’insurrection.

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/aux-gilets-jaunes-et-a-mes-210172

        +14

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  • Rond // 04.12.2018 à 08h21

    Belle analyse que je ne saurais mieux dire, et de loin.
    Mais ça, c’est déjà le passé. « Remplacer une politique de l’offre … par une politique de la demande », ce me semble être le même mantra que « faire de la croissance ». C’est dépassé.
    Il manque une idée dans ce texte, celle que les Français ont une soif inextinguible de justice et aucun projet matériel ou économique ne saura l’étancher.
    Nous sommes à la croisée des chemins, l’un consistant à rafistoler la machine et l’autre à réinventer notre vivre ensemble et remettre l’humain au premier plan. Nous en sommes capables, nous l’avons déjà fait. Mais il faut nettoyer les écuries, ça déborde.
    Soyons créatifs ! Ne lâchons rien et tenons bons !

      +22

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    • Tassin // 04.12.2018 à 11h15

      Tout à fait, on a là un gros déni de réalité concernant l’écologie.
      Pour le reste ça tape juste tout de même.

        +5

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  • Nerouiev // 04.12.2018 à 08h23

    Un texte remarquable qui décrit à la perfection l’esprit gilets jaunes et qui nous amène à la racine profonde des conséquences néfastes de l’UE et son euro. En le lisant je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à l’intelligence de notre devise française. J’ai revu les grandes inégalités de tous les promoteurs de l’UE jouissant de salaires démentiels probablement voulus par les lobbies et soutenus par la presse. J’ai également vu l’atteinte à la liberté de mobilité par les taxes et autres charges, et enfin la fraternité de tous ces gens qui se regroupent dans la non violence qui était le mot d’ordre des manifestations.
    Pour le moment je vois un Gouvernement qui s’acharne à vouloir faire dérailler la manif avec, comme d’habitude, l’ajout de casseurs y compris côté police, en oubliant que tout le monde filmait. Demain on interdira de filmer ?

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  • Milsabord // 04.12.2018 à 08h46

    C’est le renversement du casse-noisette : de noisette écrasée entre l’état français et l’UE, le peuple place l’état dans l’étau entre lui et l’UE. Accroches-toi à tes noisettes, Manu !

      +12

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  • Bébert le fou // 04.12.2018 à 08h47

    Nos gouvernants ne sont pas arrivés là par hasard. C’est nous qui les avons mis au pouvoir. Du moins, une partie non négligeable du peuple français. Quelques personnes seules ne pourraient pas tenir. J’ajoute donc à votre analyse le résultat des recherches d’Emmanuel Todd. L’enseignement supérieur a engendré une stratification éducative où l’on retrouve en gros 1/3 des Français dans la partie la plus éduquée. C’est cette partie là qui a trusté tous les leviers du pouvoir uniquement pour en jouir et sans aucune contrepartie pour les autres. C’est elle qui manie la plume et parle dans les micros, endormant le reste du peuple.
    Il est possible que la vague populaire qui vient de se lever soit assez forte pour emporter le bloc des jouisseurs. Je l’espère avec vous.

      +16

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    • kapimo // 04.12.2018 à 08h55

      Ce n’est pas nous qui avons mis ces dirigeants en place: c’est la finance et l’oligarchie, les réseaux d’influence (FM et autres), le système médiatique contrôlé par les précédents, qui choisissent les candidats.

        +10

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    • Nerouiev // 04.12.2018 à 09h05

      Je pense que vous vous trompez quand vous dîtes que c’est le tiers le plus éduqué qui a fait élire Macron. Rappelez-vous un détail parmi d’autres : on vote pour lui parce qu’il est jeune, parce qu’il est beau. En fait parce qu’on ne sait pas pour qui voter, alors on essaie le petit nouveau en oubliant qui nous l’avait mis dans les pattes et qui avait liquidé Alstom.

        +20

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      • Bébert le fou // 04.12.2018 à 10h28

        Les cartes du vote de la présidentielle montrent que les plus gros pourcentages de vote macron sont dans les zones urbaines, là où se concentrent les cadres. Ça correspond au groupe des éduqués dont je parle. La France périphérique (campagnes, petites et moyennes villes, la France des gilets jaunes en somme) a moins voté pour macron. Je ne pense pas que la bêtise crasse dont vous affublez les Français (on vote pour lui parce qu’il est jeune, parce qu’il est beau) y soit pour quelque chose.

          +10

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        • booster // 04.12.2018 à 11h25

          Macron est un des leurs, il y a identification. Il y a encore un côté groupie chez nombreux électeurs de Macron, profil école de commerce en 2 ème ou 3 ème cycle, cadre sup ou dirigeant de grands groupes, dans la haute fonction publique française, européenne ou internationale. Mais c’est aussi dans leur intérêt car intrinséquement leur formation ne servirait pas grand chose dans le monde réel. Honnêtement à quoi sert le marketing si vous souhaitez un monde équitable et écologique, quand il est la science de la tromperie pour vendre et fabriquer plus ?

            +16

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          • maxmagnus // 08.12.2018 à 12h24

            Le problème de base avec l’idée d’un monde équitable et de convaincre tous ceux qui sont au delà de la moyenne à renoncer au « surplus » . cela voudrait dire que le français moyen, d’un point de vu du revenu, devrait accepter de le diviser par dix.
            Vous êtes partant, vous, pour diviser par dix votre niveau de vie, pour que les populations africaines asiatiques et sud-américaines nous rejoignent?
            En général, ce n’est pas le cas, le riche est toujours celui qui a plus d’argent que soi.

              +0

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        • Jean // 04.12.2018 à 14h56

          @Bébert le fou

          Macron a été plébiscité par deux catégories d’électeurs :

          – Ceux qui n’ont pas suffisamment de conscience politique pour être capable d’un consentement éclairé. Ils peuvent être diplômés de l’enseignement supérieur ou n’être que le résultat malheureux d’un système éducatif défaillant. Il sont répartis sur tout le territoire et sont de toutes les classes sociales, c’est ceux qui imaginent que leur devoir se limite à voter sans prendre la peine de s’informer via des sources contradictoires. Ceux-là sont à la merci du berger qui les rassemble en troupeaux.

          – Et puis il y ceux, beaucoup moins nombreux, qui se sont convertis au néolibéralisme et qui considèrent que leur intérêt personnel doit prévaloir sur l’intérêt général. Ceux-là pensent que parce qu’ils sont gagnant aujourd’hui, ils le seront encore demain, sans voir qu’ils mettent leurs privilèges en périls en détruisant le terreau sociale dans lequel ils s’épanouissent et que le processus de redistribution des richesses entreprit par le néolibéralisme ne s’arrêtera pas nécessairement à leur porte. Que ceux-là regardent dans le détail comment vivent les américains aujourd’hui pour être bien certain que c’est ce qu’ils veulent.

            +10

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          • maxmagnus // 08.12.2018 à 12h06

            @Jean
            Je suis d’accord sur une partie de l’analyse, mais je la trouve partielle et parfois naïve.
            Sur le fond, personne se bat pour l’intérêt général et CONTRE ses intérêts personnels, les sociétés libres (relativement) s’organisent autour des représentants d’intérêts PARTICULIERS qui négocient la synthèse.
            Pour mieux comprendre votre message, ceux qui ont suffisamment de conscience politique aurait du voter pour qui, exactement, pour les porte drapeaux de la planche à billet dans le sous sol (hamon, le pen, ecc…)?
            En France , plus de la moitié des habitants ne paient pas d’impôts, en terme de redistribution vous proposeriez quoi de plus?

              +0

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  • Pollix // 04.12.2018 à 09h02

    Un petit parti et un petit candidat à la présidentielle sonnent l’alarme sur le Titanic financier depuis 20 ans: 0,2 % des voix…..
    Les propositions pour récupérer une souveraineté monétaire par la nationalisation de la Banque de France, redevenue Banque du Peuple, par le Peuple pour satisfaire les besoins du Peuple, rencontre un intérêt croissant parmi les citoyens qui veulent reprendre en main leur destinée et leur dignité. Les GJs retrouvent une certaine parole et une joie du vivre ensemble, ils retrouvent leurs âmes de citoyens en s’affranchissant des cadres sclérosés …

      +22

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    • Daniel // 04.12.2018 à 10h59

      C’est vrai que comme il a été le premier à avertir qu’il y avait une oligarchie financière qui plaçait la France sous occupation financière, (les politiques, les médias servant juste de Collabos à cet occupant) les médias en ont fait une cible à dézinguer.
      Les chiens de gardes ont mis en avant des détails pris hors du contexte et hop, un original qui veut aller sur Mars !
      j’apprécie la proposition d’une économie physique dont la finalité est de permettre d’accueillir la prochaine génération dans de meilleure conditions matérielle, culturelle et morale. L’économie permet de gagner à la fois en qualité et en quantité sur notre niveau de vie.
      CETTE VISION (qui est à la fois la tradition Française (Charlemagne, Colbert,Vauban, les 30 Glorieuses) , Américaine (système d’économie politique de la révolution) et … Chinoise des Nouvelles Routes de la Soie EST TOTALEMENT INCOMPATIBLE AVEC LE SYSTEME FINANCIER OCCIDENTAL : il faut choisir : les banques ou les gens ?

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  • Frexit // 04.12.2018 à 09h07

    Je soutiens les gilets jaunes.
    Je comprends leur colère. Je déplore cependant le manque d’analyse de l’origine de leurs problèmes. Quand comprendront-ils que les 4 libertés inscrites dans le marbre des traités de l’UE (liberté de circulation des capitaux, des biens, des services et des hommes), conjuguées avec l’euro sont la cause principale de la paupérisation de 80% de la population française? A ce titre, je déplore également la présence de « drapeaux bretons » en lieu et place de drapeaux français. Ceux qui les brandissent, qui sont peut-être pour l’autonomie, pour l’Europe des Régions comprennent-ils le paradoxe dans lequel ils s’enferment? Ils expriment leur colère contre l’ultralibéralisme de l’UE et « en même temps » se rallient aux européistes dont, en France, E. Macron est l’un des membres les plus éminents.
    Les gilets jaunes « réfléchissent », ai-je lu quelque part. Oui mais il faut aller jusqu’au bout de la réflexion, plonger dans les profondeurs et ne pas se contenter de l’écume des vagues.

      +23

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    • Betty // 04.12.2018 à 18h27

      Il est demandé dans un sondage, sujets à évoquer, mis en ligne sur une célèbre page Gilets Jaunes: Frexit…

        +2

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  • Pierre Kiroul // 04.12.2018 à 09h22

    Surprenant ! En quelques jours j’ai changé. Je suis revenu optimiste et fier d’être français.

      +28

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    • Antoine // 04.12.2018 à 15h17

      Moi de meme, et nous ne sommes pas des cas isolés !
      La fièreté réincarnée des Français fera le reste !

        +5

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    • Patrick // 05.12.2018 à 11h39

      c’est parce que nous nous sentions tout seul dans notre coin.
      là nous nous rendons compte que nous sommes nombreux.

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  • Jiojio // 04.12.2018 à 09h23

    Ce n’est pas vraiment, en tous cas pas seulement, une politique de la demande dont on a besoin. Faible croissance et endettement appellent en effet un besoin de stimulation et non de restriction budgétaire. Néanmoins une politique de la demande comme l’appelle de ses vœux l’auteur on y est déjà avec des taux baissants depuis des décennies. Cela ne sert à rien car les flux d’argent profitent à la sphère financière, aux rachats d’actions, mais pas à l’investissement, il y a surproduction et insuffisance de solvabilité. La première chose serait d’arrêter le gaspillage de cet argent injecté pour rien, dégonfler la bulle financière, s’en servir pour augmenter les salaires, diminuer le coût du travail, retrouver la souveraineté monétaire, reindustrialiser. De toutes façons on s’appauvivra il n’y a aucune alternative, le coût de la dette, et de la perte d’industrie et de compétitivité accumulés depuis des années sont devant nous. Il faudra payer un jour.

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  • nulnestpropheteensonpays // 04.12.2018 à 09h31

    en grec le peuple a perdu ! pourquoi a t il perdu ? en espagne , le peuple a perdu ! pourquoi a t il perdu ? il a perdu , parce que le pouvoir est a Bruxelles , il a perdu parce que il suffit qu’une personne se déplace aux urnes pour voter aux européennes pour légitimer ces institutions . On l’a vu avec l’élection de Macron 20 millions ont vote pour lui 29 millions n’ont pas voulu de lui et il est quand même élu . Donc , il est primordiale de ne plus voter ! Première des choses , Ensuite le pouvoir est a Bruxelles , c’est a Bruxelles que nous devons manifester et laisser la police Belge tirer sur les Français .

      +5

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    • red2 // 04.12.2018 à 09h56

      Et si une majorité vous suivait, il se passerait quoi? Macron gagnerait plus que haut la main l’élection avec une participation d’une trentaine de pourcents… Beau résultat ! Catastrophique en fait… Mettez vous bien dans la tête qu’ils s’en foutent de la participation (cf Evry), ils ont quand même le pouvoir et la legitimité des urnes (les mécontents n’avaient qu’à s’exprimer). Aux européennes, je pense qu’il faut voter pour des listes anti-UE pas s’abstenir, une déroute de Macron et des anti-européens majoritaires ca a beaucoup plus de gueule et c’est beaucuop plus utile pour la suite qu’une victoire de Macron avec une faible participation…

        +17

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      • Arnaud // 04.12.2018 à 14h24

        Voter aux européennes ?
        Quel est le pouvoir d’un député européen ?
        Les élections européennes ne servent qu’à recaser les tocards nationaux : Désir, Morano, Cohn-Bendit… Est-ce un hasard s’ils n’ont rien à décider ces parasites ?
        La politique européenne, ce sont des commissaires politiques, présidée par un arsouille, adjoint d’un énarque frappé de moscovicidose sévère, d’une Mogherini MAE qui chiale comme un madeleine au premier attentat… Sans oublier la BCE indépendante des peuples.
        Désolé mais je boycotte. Les nouveaux élus ne changeront pas la donne. Ce système n’est pas fait pour être détruit de l’intérieur.

          +3

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        • Alfred // 04.12.2018 à 15h09

          Zavez entendu parlez de Nigel Farage? Non?
          Ce type a porté le Brexit sur ses epaules dans un combat de plusieurs mandats de deputé européen.
          Rien ne sert à rien. Les gilets jaunes ça sert à rien; Voter ça sert à rien. Mais peut être moins à rien que rien?

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        • Patrick // 05.12.2018 à 11h41

          même si les députés n’ont qu’un pouvoir limité ce n’est pas une raison pour envoyer des larbins à Bruxelles , envoyons des gens qui peuvent au moins mettre le b..l

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    • Karnak // 04.12.2018 à 10h03

      Vous dites « il suffit qu’une personne se déplace aux urnes pour voter aux européennes pour légitimer ces institutions ». C’est vrai.
      Et aussi  » il est primordiale de ne plus voter ». Pourquoi pas.
      Mais comment comptez-vous empêcher 100% des gens d’aller voter ?

        +1

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      • booster // 04.12.2018 à 11h28

        Il suffiy du seul vote de Macron pour avoir un résultat 🙂

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    • Alfred // 04.12.2018 à 15h05

      Yakafokon. Pratiquement vous courrez à l’echec; vous n’aurez jamais assez de monde pour aller à bruxelles.
      Les batiments de lUE seront simplement abandonnés un jour (pas pris) quand il ne servira plus à rien et que plus personne ne paiera les zombies qui l’occupent.
      Par ailleurs vous avez mal retenu la lecçon macron:
      « On l’a vu avec l’élection de Macron 20 millions ont vote pour lui 29 millions n’ont pas voulu de lui et il est quand même élu’
      NON: 29 millions ont bien voulu de lui (ils n’ont pas voté CONTRE lui). et après vous appelez à ne pas voter? Il vous faut quoi pour comprendre. (Je précise que je vomis ce qui servait d’alternative à Macron; mais purée faites de vrais choix! c’était évitable! pour notre malchance à tous le problème va se représenter et vous ferez la même c..nerie?)

        +6

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  • BA // 04.12.2018 à 09h31

    Sondage Ifop : huit Français sur dix n’approuvent pas l’action de Macron.

    Emmanuel Macron et Edouard Philippe prennent la foudre dans le dernier tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Seuls 23 % des Français soutiennent le président et 26 % le Premier ministre. Le plus bas niveau depuis le début du quinquennat.

    https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Sondage-Ifop-Huit-francais-sur-dix-n-approuvent-pas-l-action-de-Macron-1592210

      +5

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  • Sam // 04.12.2018 à 09h40

    Très bonne analyse.
    « Un peuple passionnément politique fait face à un gouvernement qui ne l’est plus vraiment. »

    Effectivement, le TINA tatcherien a tué la politique, au profit de « recettes magiques » ou l’économie d’un pays devient la richesse des nantis. Aucune surprise ainsi à la suppression de l’ISF, l’exit taxe, le CICE, …

    Tant que le peuple était invisible et souffrait en silence tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le clergé médiatique et la noblesse pouvaient se gargariser de leur supériorité intellectuelle et morale et se moquaient volontiers de ces gueux affamés qui ne savaient que râler.

    Les gilets jaunes ont permis au peuple de se reconnaitre, de se parler. Et d’être enfin visible.
    Ce clergé et cette noblesse sont les ennemis du peuple et du pays, et maintenant que le peuple est visible, ils ont peur et montrent leur vrai visage : celui de la répression, du mépris et du mensonge.
    Il faut se débarrasser de cette caste parasite.

      +7

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  • red2 // 04.12.2018 à 09h40

    Votre message ne se comprend pas, vous voulez un frexit par la gauche ? Vous voulez éradiquer la gauche ? Ce n’est pas vraiment la même chose…

      +6

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  • christian gedeon // 04.12.2018 à 10h04

    Les deux premiers paragraphes sont bien,et ensuite on retombe dans le sensationnalisme historique. Bref. C’est bien le retour du politique et du social opposé au réformisme sans sens politique et au sociétalisme,qui ont empoisonné la vie de la…nation (autre grand retour) depuis les années Mitterand,avec le pic Hollande. On regarde la réalité en face,et çà fait mal à beaucoup. On notera la remarquable absence dans ce ou plutôt ces mouvements, des « élites  » intellectuelles et artistiques en général et parisiennes en particulier,qui parlaient de tout et n’importe quoi,et qui se retrouvent étrangement coites quand parle ce peuple qui n’est manifestement pas le leur.çà en dit très long sur l’état intellectuel et psychologique de ces castes qui ontologiquement sont incapables de raisonner en dehors de leur biotope. De plus en plus intéressant.

      +9

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    • Marie (Pan Pan) // 04.12.2018 à 13h13

      Je vous invite, cher Christian, à lire la déclaration complète en soutien aux GJ sur Sputniknews de…de…
      Pamela Anderson, pas parisienne-pas française-pas bien vu du tout par les néo-féministes (une « moi-non-plus »!),
      une has-been selon le mètre étalon de la célébrité aérophagique,
      libre de dire ce qu’elle pense ( et « mal » qui plus est) et de faire ce qu’elle fait (plutôt bien je trouve)!
      Bon faut dire que sa relation avec Assange l’a rendu encore plus…populaire parmi ceux d’entre nous.
      (et ben, si un jour on m’avait dit que j’écrirais pareille louange pour une nana qui s’est fait connaître en maillot de bain rouge !)

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  • max // 04.12.2018 à 10h07

    Ci-dessous sur 1132 fonctionnaires de l’assemblée nationale
    https://www.youtube.com/watch?v=aEPhNnBUq0E

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  • Eric83 // 04.12.2018 à 10h30

    « Gilets jaunes »: l’exécutif annonce un moratoire sur la hausse des taxes des carburants »
    https://www.romandie.com/news/Gilets-jaunes-l-ex-cutif-annonce-un-moratoire-sur-la-hausse-des-taxes-des-carburants_RP/976627.rom

    Un moratoire !? C’est parfait que le mouvement des GJ continue et s’amplifie.

    Moratoire demandé par les chefs de partis…qui démontrent par là-même leur collusion avec le pouvoir en place à la solde de l’oligarchie.

    Avec des décisions de ce genre, l’insurrection risque de se rapprocher à grands pas.

      +6

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    • Alfred // 04.12.2018 à 15h13

      Un moratoire c’est pour reposer les crs et les forces de l’ordre et trouver des parades. (me fait penser à l’usage des trèves par les belligerants dans les conflits). Surtout pas de trève. Round 4. Et après le 5. Et le 6 et le 7 si c’est nécessaire. La dissolution de l’assemblée est le minimum pour sortir pacifiquement de la crise à ce stade. Le vote c’est pas parfait mais c’est le CONSENSUS le moins pire en l’état actuel des choses.

        +6

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      • Marie (Pan Pan) // 04.12.2018 à 19h06

        Un moratoire, ça me fait penser de suite aux baleines.
        Pour qu’elles se reposent elles aussi et (re)prennent des forces
        et le large moins hostile,
        le temps de procréer et de mettre bas une pt’iote progéniture qui,
        devenue grande, se colletera à son tour les canons des baleiniers au sortir du moratoire.

          +5

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  • Octopod // 04.12.2018 à 10h45

    Oui il est grand temps que les choses changent mais pour ne rien changer ? Le capitalisme et ces sbires iront jusqu’au bout du bout, d’ailleurs ne les avons-nous pas élu pour cela ? La seule chance qui va s’ouvrir au petit peuple de France c’est l’énorme crise énergétique (et financière qui en découle) qui se prépare. Se servir des institutions telles qu’elles existent aujourd’hui ou tenter de les réformer par petites touches est une complète aberration puisque se sont elles qui nous ont amené à cette situation d’esclavagisme violent contrôlé.
    Ce mouvement exprime bien par ces revendications le niveau d’aliénation atteint par le peuple français … Tant que nous n’auront pas compris que le capital fait de nous des marchandises et nie notre humanité, tant que nous n’auront pas compris que nous n’avons qu’une seule vie et que si pour vous elle consiste à donner le meilleur de votre temps à travailler en esclavagie pour un système qui vous broie afin de pouvoir paraître ou acheter des artefacts inutiles sinon à combler votre vide existentiel, c’est que le système à gagner.
    Le volant d’inertie est énorme. Dans mon village du Gers le seul plaisir mortifère du retraité moyen c’est de s’acheter une bagnole neuve … pour aller faire ces courses au supermarché situé à 2km du centre mais également pour aller chercher sa baguette à 300m comme de prendre les gamin à l’école à 250m etc. Depuis peu, ils ont tous leur gilet jaune sur le tableau de bord … et vous croyez que ce mouvement risque de les faire changer de paradigme ?
    Je vais vous dire humblement les mesures à prendre pour que tout change. Elles s’articulent autour d’un triptyque tout simple : A bas l’argent, à bas l’état et à bas l’esclavagisme salarial !
    1- A bas l’argent : retirer tout votre argent aux banques, retour au troc et aux échanges histoire de réapprendre la vraie valeur d’un bout de savon par exemple.
    2- A bas l’état : ne déléguer à personne vos droits politiques, ne traiter avec personne représentatif de la ploutocratie INDIFFÉRENCE TOTALE ENVERS CES VENDUS (on trouvera un bon moyen de les occuper après s’ils ne se sont pas barrés avant) c-a-d commencer par gérer soi-même ces approvisionnements essentiels pour survivre et qui sont simples à comprendre, 1 la bouffe 2 le logement 3 la sécurité 4 les soins.
    3- et enfin a bas l’esclavagisme salarial : cessez d’alimenter par votre travail des gens qui n’en n’ont rien à foutre de vous car ils ne vous considèrent que comme une marchandise comme une autre ou garder/voler votre outil de travail s’ils sont vraiment utiles et qu’ils rentrent dans les 4 catégories pré-citées. Commencez à faire connaissance avec vos voisins, ils vous seront bien plus utiles que vos 1500 « amis » facebook et autres bêtises. Retissez du lien localement, imaginez vous vivant déjà dans un monde sans voiture, sans supermarché, avec 2 ou 3 heures d’électricité par jour etc.

    Ne vous trompez pas de combat, dites vous qu’un retour à une vie meilleure passera obligatoirement par une paysannerie à plus de 80% de la population active, que la révolution ne se fait pas grâce aux systèmes mis en place par et pour la ploutocratie, que les achats les plus important aujourd’hui ce sont des outils de jardin et un vélo, qu’il faut mettre à bas tous les systèmes car en conserver un seul et c’est le retour des ploutocrates assuré.

    Deux liens pour vous aidez à ouvrir les yeux. https://www.youtube.com/watch?v=0xPdtBC50h8 ou quand un révolutionnaire radical rencontre un « gentil virus » qui visiblement est un peu perdu …
    et quelques écrits de Dmitry Orlov http://download.library1.org/main/2284000/17cf1be6d6ca266e6ac452ef8d3c20a6/Dmitry%20Orlov-Absolument%20Positif.epub
    Courage à tous, la fin du monde est proche 😉

      +6

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    • Xavier // 04.12.2018 à 12h34

      Oui mais laissez à tous le plaisir de se sentir légitimes à s’exprimer, ils auront ensuite la possibilité de penser.

      Cela prendra plus d’une génération !

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    • Alfred // 04.12.2018 à 15h25

      en attendant que toute la population se convertisse lentement à votre vie haromineuse et certes moins débile, des choses peuvent être faites simplement avec beaucoup d’impact. Par exemple obtenir l’octroi de licences banquaires aux associations ou aux municipalités. Ceci afin que le salaire (provenant du travail alimentaire de votre conjointe (il faut bien grailler pendant que vous révez (ne le prenez pas mal c’est un exemple))) puisse être réinjecté directement dans l’économie locale sans à aucun moment bénéficier à la finance. Je sais vous allez me parler monnaies locales et troc. Mais c’est parce que vous n’avez pas encore essayé. Ni compris ce qui se passe quand ça marche.. Détrompez moi sinon.

        +2

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      • Octopod // 04.12.2018 à 20h17

        cher Alfred, je ne puis faire le chemin à votre place. Je pensais bêtement qu’une part importante de personnes s’exprimant ici avait commencé à comprendre la situation mondiale dans laquelle le capitalisme nous a plongé depuis qu’un imbécile a planté un bâton dans le sol en disant « ici c’est chez moi ! », il s’avère que ça n’est pas le cas. Nous ne sommes malheureusement (ou heureusement) que les locataires de la terre de nos enfants. Aveuglés par un système que le capitalisme nous a appris à chérir, nous en avons oublié notre relation à la terre, nous, animaux endémiques mortels. Au lieu de vous illusionnez sur l’utilisation mortifère d’outils nous ayant conduit à détruire notre milieu de vie et hypothéquer exponentiellement la vie de nos enfants, je ne puis que vous conseiller la lecture attentive de Hegels, de Marx, de Geogescu-Roegen, d’Alfred Korzybski, de Thorstein Veblen ou l’on pourra y apprendre dans l’ordre : la vrai nature de l’homme et les causes de son aliénation, comment l’illusion politique et la logique marchande nous enferment dans de faux résonnements, l’entropie et sa place dans l’économie humaine, le time-binding ou comment nous réussissons à léguer à notre descendance la gestion de la complexité que nous avons aider à renforcer et enfin quels mécanismes permettent aux riches de détruire efficacement la planète.
        Je vous en pris, cher Alfred, vous me paraissez quelqu’un d’intelligent et d’ouvert alors tentez de voir autrement qu’au travers des lunettes que le capitalisme vous à donner. Vous verrez qu’au sortir de la grotte le soleil est éblouissant … Je terminerai par une citation qui est devenue pour moi une devise : « Agis toujours de manière à augmenter le nombre de choix possibles » (Einz Von Foester un des pères (pairs) de la cybernétique).

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        • Alfred // 04.12.2018 à 22h26

          Je sais bien que vous avez raison sur le fond. Mais je pense que même si le monde se résumait à la communauté relativement politisée (au sens noble)) des crises il serait impossible d’avancer en montrant simplement votre destination finale. Trop d’inerties. Trop de choses à perdre. Trop de points de vues (valables). Pour lancer un mouvement il faut montrer des étapes intermédiaires (non pas pour tromper les gens: on peut très bien dire vers où on va à la fin) mais pour encourager et engranger des petits succès qui entretiennent l’effort. C’est une question nde sécurité et de réversibilité aussi (personne n’est infaillible même pas les Khmers rouges).
          C’est comme en escalade. On lâche une prise quand les trois autres sont sures. Aussi vous ne pouvez pas demander aux gens (à fortiori dans le grand public) de se jeter dans vide d’un changement intégral de tout ce qu’ils connaissent (se débarrasser de l’argent, la société telle qu’elle et structurée). Il faut leur proposer le moyen d’y arriver.

            +3

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          • Octopod // 05.12.2018 à 02h18

            Je peux parfaitement comprendre vos positions. Je ne cherche pas à avoir raison. J’ai peur quelquefois à manier le lieu commun d’induire le sophisme pourtant, j’ai beau réfléchir à toutes les solutions possibles suivant ma position temporelle xy, ne vient de/à mon esprit troublé que de les principes de la radicalité. Je me désole que d’assener des vérités induites par d’autres et vérifiables historiquement puissent effrayer mais comprenez que l’envie de précipiter le mouvement soit naturelle …
            Je garde l’image de l’alpiniste pour vous dire que cela fait longtemps déjà que nous avons dévissé et que je déplore que dans notre longue chute nous en soyons encore à nous dire que « jusque là tout va bien ».
            Je n’en suis plus à débattre de qui doit faire quoi et surtout pas à donner des leçons sur ce qu’il serait bon d’entreprendre pour sauver un système que je rejette dans son intégralité.
            J’essaye humblement de donner des pistes sur les raisons de notre aliénation (maladroitement certainement) afin que les personnes qui me lisent s’éveillent à leur propre nature et je tente d’ouvrir le chemin difficile de la possible résilience qu’il nous faudra gérer après l’inéluctable mort de ce système pourri.
            J’ai toute conscience de n’être qu’un simple homme qui progresse de ses erreurs mais je ne peux garder pour moi, en moi cette violence née de mon confinement narcissique. Cela représente pour moi comme pour beaucoup une excellente thérapie 😉 .

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  • Roger // 04.12.2018 à 11h01

    « Si par révolution on entend une entreprise de destruction rapide et brutale d’un ordre politique et social ancien, alors le mouvement des Gilets-jaunes ne peut pas être qualifié de révolutionnaire. Loin de vouloir détruire la République, il entend la ranimer en restaurant la plénitude ses pouvoirs ».
    C’est ce qu’en Amérique du sud on a appelé « une révolution citoyenne ». Ce sont les personnes rassemblées sous une Constitution et des lois qu’ils se sont données et qui entendent qu’elles soient appliquées et non bidouillées par des « professionnels » de « carrières politiques » qui commencent dès l’ENA ou Sciences Po.
    Quoi qu’on pense de l’homme Politique, il faut reconnaître que l’intellectuel JL Melenchon a depuis longtemps entrevu l’importance et l’avenir d’un inéluctable retour du peuple dans la question politique (ce qui est d’ailleurs un pléonasme dans un régime démocratique). Il a développé, théorisé et illustré par des propositions concrètes, cette idée dans 2 ouvrages qui sont d’une réelle actualité:
    -Qu’ils s’en aillent tous! vive la Révolution citoyenne (2010)
    -L’ère du peuple (2014)
    On comprend mieux la « haine » qu’il a suscité dans les media aux ordres de l’ordre établi, et tout autant l’écho de ces propositions dans les « exigences » des GJ.L’auteur de l’article précise excellemment qu’il ne s’agit ni de revendications, ni de demandes, mais des « exigences » de citoyens-ce que n’arrivent pas à comprendre les députés et ministres de LREM, qui en sont à considérer qu’il faut plus de « pédagogie »(envers des citoyens -enfants?!).

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  • Domino31 // 04.12.2018 à 11h35

    Je suis d’accord sur pratiquement tout ce que vous dites, sauf sur « Aujourd’hui, tous les responsables politiques et syndicaux sont des partisans inconditionnels de la construction européenne ; tous sont aveugles à ses échecs ; tous sont d’une foi à l’égard de leur idole qui dépasse celle des païens les plus primitifs. Sur toutes les questions essentielles, ils ont pris l’habitude de sacrifier systématiquement le peuple au projet européiste ; ils ont sapé méthodiquement, au nom de l’« Europe » rédemptrice, les conditions indispensables au développement et à l’expression de la démocratie en France. »

    La France insoumise est très claire, notamment dans son texte programmatique pour les élections européennes sur un point très important : aucune politique nationale dans l’intérêt de notre peuple, et de tous les peuples européens, n’est possible dans le cadre des traités européens, s’il y a refus négociation par la commission européenne et plus précisément par le gouvernement Allemand de droite, pour les changer, ont désobéi ou on en sort… Je vous invite à lire ce programme pour en connaître sa réalité.
    https://lafranceinsoumise.fr/2018/11/28/vote-sur-le-texte-programmatique-lavenir-en-commun-en-europe-aussi/

    Je ne résiste pas à vous mettre la note de blog de JL Mélenchon sur le mouvement des Gilets jaunes. Ses notes de blog suivantes analysent les différentes étapes du mouvement jusqu’à aujourd’hui. Désolée de vous contredire mais dans la FI les femmes et hommes politiques sont harmonie et comprennent ce mouvement. A ma grande surprise, bon nombre des propositions du programme « L’Avenir en commun » ont été reprises par les habitants de ma petite ville de Haute-Garonne lors de 2 assemblées citoyennes. Les personnes présentes écrivaient sur une feuille ce qu’elles revendiquaient et accrochaient ces feuilles au vu de tout le monde sur un « mur de paroles ». Dans son livre « L’Ere du Peuple », dont la dernière édition date de 2016, JL Mélenchon a proposé une théorie sur les révolutions citoyennes, je vous en conseille la lecture, c’est très intéressant.
    https://melenchon.fr/2018/11/19/le-mouvement-revolutionnaire-en-jaune/
    Bien cordialement, Dominique

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    • Olivemiller // 04.12.2018 à 12h58

      Je n’ai pas réussi à tout lire. Je me suis arrêté là : « L’enracinement du mouvement s’est évidemment réalisé dans les zones dites péri-urbaines, partout où le transport automobile reste sans aucune alternative et où donc la hausse de la taxe sur les carburants frappe sans esquive possible. »

      Je m’interroge car je constate que sur le trajet automobile que j’effectue parfois, 30 km environ pour rejoindre la ville, il n’y a qu’un passager dans le véhicule.

      N’y a-t-il pas matière à réduire la charge liée au carburant en la divisant avec 3 passagers ?

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      • Subotai // 04.12.2018 à 17h45

        C’est pas tout de partir, le problème c’est pour rentrer.
        Le co-voiturage ça marche pour aller bosser, pas pour rentrer du travail, parce que chacun de nous à un truc différent à faire sur la route du retour.
        Yen a qui ont essayé, ils n’ont pas réussi…

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        • julie // 05.12.2018 à 15h13

          Autre problème, blablacar a fait doubler les tarifs de covoiturage depuis qu il a racheté toutes les grandes centrales (allostop, mitfahrgelegenheit…)

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          • Marie (Pan Pan) // 05.12.2018 à 18h03

            Ah m’en parlez pas ma pauv’dame !
            Ayant connu et pratiqué les soubresauts du covoiturage dans les années 90,
            oû l’on se rendait dans une turne à l’éclairage gris stalinien pour remettre un chèque de trois francs six sous,
            à fin d’accéder à la liste des chauffeurs dispo ( police d’écriture couleur vert martien sur écran noir, culte!).
            Pas de paiement en ligne obligatoire bien-sûr, pas de verrouillage et de filtre à la con pour chaque profil et pas plus d’avis-délation sur tel ou tel « client » ou conducteur.
            Une fois en voiture avec Simone c’était du pur bonheur de taper la discute et d’échanger nos numéros de téléphone pour se contacter directement les prochaines fois ( et parfois devenir potes).
            Arrivés à destination on payait en liquide. Confiance.
            Pas de plans foireux comme je l’ai vu ensuite oû un véritable trafic entre la Belgique et la France s’est mis en place (les types font 4 à 6 allers-retours par jour à fond la caisse) au dépend du demandeur ( si la réservation n’est pas pleine, soit 4 ou 6 par véhicule, personne ne vient et personne ne vous prévient, largué comme un naze sur le trottoir).
            J’ai tenté Blablacar ses débuts, aïe!
            J’ai bien cru qu’on allait me demander mes empreintes.
            Et puis ambiance de merde à bord, avec au choix: cernée de jeunes urbains scotchés à leur smartphone sans piper mot,
            ou les mêmes (problème de batterie?) qui vous soûlent avec leurs boulots d’hyper connectés hyper tendance hyper hyper,
            j’ai cru qu’ils avaient le hoquet.
            Le covoiturage une bonne idée, simple, efficace, populaire dés le départ et qui ,en cela, ne pouvait qu’être monopolisée et pervertie par le néo-libéralisme.

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    • Fred79 // 05.12.2018 à 11h08

      @Domino31
      « s’il y a refus négociation par la commission européenne et plus précisément par le gouvernement Allemand de droite, pour les changer »
      Je peux me tromper (je ne suis pas « experte ») mais il me semble que les traités de l’U.E ne sont négociables, ni avec la seule Allemagne, ni avec la commission européenne, mais avec l’ensemble des 28 pays de l’U.E et si c’est bien le cas, ces fameux traités ne sont en fin de compte pas négociables, car certains pays ont des intérêts plus que significatifs à en conserver des segments qui sont plus que néfastes à d’autres.
      Vouloir transformer l’U.E reviendrait alors à s’engouffrer dans des années de négociations qui accoucheront d’une souris (il n’y a qu’à voir pour s’en persuader les bâtons qu’ils mettent dans les roues du Royaume Uni pour sa sortie) et pendant ce temps les populations continueront à souffrir.

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  • Hytloday // 04.12.2018 à 11h47

    Hytloday:
    Je crois que vous vous trompez tous, ce n’est pas avec 5 milliards de plus ou de moins (ISF) que le problème se réglera.
    1) il faut revoir la répartition bismarkienne et beveridgienne.
    2) Il faut lutter contre la gabegie ( exemple : 4 agences de l’eau en région parisienne)
    Nous dépensons bien mal les revenus (taxes, impôts) depuis 30 ans, pour tenir, nous empruntons ( 2500 milliards de dettes = 50 milliards d’agios).
    Nous vivons au-dessus de nos moyens
    Et pour finir, (j’ai essayé d’être simple) IL N’Y A PLUS UN ROTIN DANS LA CAISSE !

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    • Père Limpinpin // 04.12.2018 à 14h06

      Vous pensez ‘dans’ le système. Maintenant il faut voir au-delà.
      Jubilé pour la remise de la dette actuelle (de toute façon non remboursable – elle est d’ailleurs faite pour ça), puis reprise du contrôle de la création monétaire par et pour le peuple souverain (le droit de battre monnaie n’est-il pas le premier des droits régaliens qu’on nous cite à l’école ?)

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      • Alfred // 04.12.2018 à 22h29

        (chuuut. Jubilé on lencraint en face mais on en parle pas. Si on en parle vous aurez les tanks. Gardez le pour la fin du parcours. On ne commence pas par le point le plus dur c’est suicidaires).

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    • Patrick // 05.12.2018 à 13h17

      attention avec la dette, aux 2200 milliards officiels il faut ajouter ce que la Cour des Comptes appelle le « hors bilan » , le fric que l’on a promis et qu’il faudra verser, soit environ 4.000 milliards de plus.
      Dans ce hors bilan , il y a entre autre les retraites des fonctionnaires , non provisionnées et qu’il faudra payer … ou pas … un jour ou l’autre.

      Pas de panique , l’Allemagne est dans la même mouise 🙂

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  • jules vallés // 04.12.2018 à 11h57

    « Qu’il aspire (le peuple..) à être gouverné par des dirigeants exerçant en son nom la plénitude de ses pouvoirs, »
    Ah bon ! encore un qui sait ce que le peuple veut, qui parle à sa place.. et qui sait ce qu’est le peuple !
    Le peuple aspire à se gouverner LUI-MÊME, et non pas à être gouverné, déléguer son pouvoir, c’est le perdre !

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  • kiva // 04.12.2018 à 12h05

    Personnellement je trouve cet article assez léger .

    Le mouvement des gilets jaunes n’est pas « Inédit » c’est un bis repetita du mouvement des bonnets rouges (en plus étendu) qui était déjà lui même une des nombreuses répliques de révoltes antifiscales connues dans l’histoire de France ( révolte du papier timbré par exemple). Rien d’inédit c’était même prévisible à terme.

    Le paragraphe « être un nouveau un peuple » me semble plus une succession de fantasmes, d’images d’épinal, d’un individu qui est très loin de la réalité des gilets jaunes. Il n’y a pas d’agoras improvisées où « chacun sent naitre en lui un authentique lien civique » et il n’y a pas une volonté de « restaurer la puissance souveraine de la nation ». Ce sont des lubies lyriques de l’auteur qu’il essaie de mettre au crédit des gilets jaunes alors qu’il n’y a rien de tout cela.
    En revanche qu’il y ait une crise de représentativité et une réaction épidermique des gens envers les supposés représentants politiques, syndicaux, associatifs…Une lapalissade.

    Pareillement,les gilets jaunes ne dénoncent pas en premier lieu l’inégale répartition de la charge de l’impôt mais le TROP d’impôts. Chacun peut avancer la problématique de l’inégalité mais c’est surtout la charge devenue insoutenable qui est mise en avant. N’analyser cela que sous le prisme de l’inégalité permet de dédouaner le rôle des dépenses hallucinantes des collectivités et de l’état pour des acteurs qui sont perçus comme non prioritaires voire parasitaires comme les subventions aux médias, aux milieux associatifs etc. Comment pouvez vous justifier une augmentation des taxes pour en même temps augmenter le budget asile et intégration (aka immigration), continuer à donner entre 2 et 3 milliards par an à la presse (qui crache à la gueule des français matin midi et soir) etc ? Ce n’est plus une question d’inégale répartition de la charge de l’impôt mais une question de gaspillage des finances publiques toujours en faveur des mêmes groupes et toujours au détriment de ce que les gilets jaunes représentantes.

    Et le dernier paragraphe confirme que l’auteur transpose ses aspirations militantes aux gilets jaunes. Jamais les gilets jaunes n’ont demandé de poser un grand plan d’investissement public ou de financer la transition écologique. Ce sont des conceptions, surtout la dernière, qui sont très éloignées des demandes des gilets jaunes. Vous ne pouvez pas espérer une supposée projection dans l’avenir des gens alors qu’ils n’ont déjà pas de présent.

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  • Xavier // 04.12.2018 à 12h30

    La phrase « Comme si le seul fait de sortir de chez soi, d’occuper l’espace public et d’engager des conversations à caractère politique avec des inconnus représentait déjà une fin en soi, le début d’une renaissance » m’a fait réfléchir.

    Vous vous rendez compte, discuter avec des fachos, des beaufs, des « non-sachants » ?!…
    Comme si nous n’avions pas travaillé à notre capital social via l’éducation ou l’art, comme si nous n’étions pas des intellectuels ?!

    Je pense qu’on touche à la faille de notre société où certains se sentent plus légitimes que d’autres à penser…
    Où par conséquent le sens de la tolérance et celui de la démocratie ont été perdus.

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  • maxmagnus // 04.12.2018 à 12h45

    analyse pertinente et intéressante à lire, mais qui me laisse avec deux doutes

    1- je ne crois pas aux rassemblements spontanés de telle ampleur.
    2- la solution qualifiée de keynésienne, présentée comme solution miracle, me semble assez naïve. il faudrait arrêter d’attendre de papa, maman, l’État etc… qui nous sorte du pétrin. Après 2300 MD de dette, possible que la seule solution envisageable soit encore plus de dette pour financer « des emplois et la demande »?

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    • BOURDEAUX // 04.12.2018 à 14h26

      Je partage votre propos; quelques bonnes choses dans ce texte, mais pour ce qui est des « solutions », c’est navrant…Encore un qui s’imagine que l’argent est un liquide qui coule d’un mystérieux robinet jalousement gardé par un troll facétieux. Si toutes ces belles plumes pouvaient commencer par admettre une évidence : un état est condamné à la rapacité en proportion de sa dette. Que ceux qui depuis 30 ans ont toujours vu les déficits d’un œil bienveillant ( parce que c’est « social ») fasse leur autocritique. Macron ou un autre, on va nous faire payer la facture de nos années faciles, et elle est lourde.

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      • Père Limpinpin // 04.12.2018 à 17h02

        Peut-être qu’il serait intéressant de creuser la notion de ‘dette publique’. Pourquoi/comment ? Quelle légitimité ? A qui profite le crime ?…

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        • BOURDEAUX // 04.12.2018 à 17h38

          Le crime profite aux politiciens : rien n’est plus confortable pour eux que de dépenser un argent qu’ils n’ont pas été obligés de prendre par l’impôt pour assurer à leurs électeurs un niveau de vie au-dessus de leur condition. Ils sont à mes yeux les seuls responsables.

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          • Père Limpinpin // 04.12.2018 à 20h08

            De mon point de vue, les politiciens ne sont que des marionnettes vénales (et des branleurs profiteurs petits bras (ok, il y a sûrement des exceptions pour confirmer la règle). Les vrais profiteurs sont les accapareurs en chef, ceux à qui on rembourse, non pas la dette (qu’ils ne veulent surtout pas voir s’éteindre) mais juste les intérêts de la dette…qu’ils ‘nous’ prêteront de nouveau ensuite sans vergogne…pour empocher encore et encore…
            La vraie question est d’où vient le pognon à l’origine et pourquoi va-t-il s’accumuler dans certaines poches plutôt que d’irriguer sainement la société ?

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          • enkidou // 04.12.2018 à 20h25

            A bourdeaux et max
            « Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain. »-Henry Ford
            La dette, quelle dette? Comment avoir encore une telle réflexion sur le site les crises! Syllogisme sur syllogisme! A mourir de rire si ce n’était pas si triste.

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            • maxmagnus // 08.12.2018 à 13h59

              un autre qui veut émettre sa propre monnaie, je suppose
              dans l’hypothèse ou vous entendiez le contrôle de la masse monétaire, je ne suis pas forcement en désaccord, mais l’article parlait d’autre chose

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          • Patrick // 05.12.2018 à 13h11

            L’argent dépensé sans compter permet d’être réélu, les électeurs ont préféré ne pas se poser de questions sur l’origine de l’argent et sur ce qu’il faudra payer plus tard … avec un peu de chance ce sont les enfants qui paieront.

            N’oubliez pas qu’une bonne partie de cet argent vient de vos poches ( assurance vie , Livret A , PEA , PEL ) et que vous risquez fort de ne pas revoir vos économies.
            Détail amusant , les banques centrales des pays européens sont en train de racheter cette dette.

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        • maxmagnus // 08.12.2018 à 13h22

          A qui profite? A tous!
          L’argent qui paie les salaires d’une bonne partie de fonctionnaires (directement) et des salariés du privé qui vivent des commandes publiques (donc de façon indirecte), ça vient d’où, sinon de la dette?
          L’article qu’on vient de commenter parle exactement de ça.

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  • Xavier // 04.12.2018 à 13h11

    Pour ceux qui voudraient (et je les comprends) des solutions tout de suite…

    Un rappel sur le deuil de la société expansionniste) :

    1 – Choc et déni. (Beaucoup n’en sont encore que là)
    2 – Douleur et culpabilité
    3 – Colère. …
    On y est !
    4 – Marchandage… Le gouvernement et les dominants aimeraient nous y voir arrêter notre processus de conscience.
    5 – Dépression et douleur : Si un jour on accepte la décroissance.
    6 – Reconstruction. …
    C’est encore loin !
    7 – Acceptation des uns par les autres 🙂

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    • Patrick // 05.12.2018 à 12h55

      n’oublions pas les phases
      – faillite / dettes non payées / effondrement financier et économique
      – crise énergétique

      donc grosses douleurs et décroissance, voir même dépopulation et chute des PIB …

      exemple d’un scénario catastrophe , prévisions des marchands d’armes : les budgets militaires en chute.
      http://www.deagel.com/country/forecast.aspx

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    • bhhell // 05.12.2018 à 15h21

      Nous vivons la fin du pétrole et donc de la société industrielle. C’est un fait irréfutable, mais les faits ne pèsent pas lourd face aux croyances.
      Bien sûr, l’important est d’imaginer le monde autrement. Dans le cadre de la société industrielle, s’entend, avec les emplois, les retraites les investissements, les innovations qui vont avec.
      On ne va quand même pas annoncer aux gens que leur niveau de vie va s’effondrer pour des raisons physiques, indépendantes de toute volonté humaine. Que la politique, que l’économie, n’y peuvent strictement rien. Le futur est inacceptable, donc fantasmons le.
      Mieux vaut jusqu’au bout, jouer la farce de la maîtrise humaine, et laisser les événements décider pour nous.

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  • Louis Robert // 04.12.2018 à 13h57

    Quel texte lumineux sur « le sens d’une révolte »!

    Alors que règne une telle confusion, savamment entretenue par le Pouvoir et ses complices, ce texte mérite d’être connu de tous les Français, affiché sur l’agora de France par ce peuple qui se lève, enfin.

    Mes hommages, et toute mon admiration, Eric JUILLOT!

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  • Renaud // 04.12.2018 à 14h12

    Je conjure et même supplie de regarder ces 19 minutes avec Gérard Foucher (vidéo de janvier 2017 encore plus d’actualité aujourd’hui!!) il connaît tellement (sérieusement et parfaitement documenté) ce système qu’il lit presque dans les pensées des principaux financiers et des politiques mondialistes et consorts. Tant que ce système restera maître du destin des 3/4 de l’humanité (et je suis gentil) et bien, foin des politiques tous azimuts et leurs grands patrons banquiers qui, historiquement et dans l’actualité la plus brûlante, pour parler simplement, nous font prendre des vessies pour des lanternes, la porte de sortie est sans cesse repoussée…
    Ce que dit ici Gérard Foucher devrait nous rendre spécialement soucieux des principaux points déterminants et décisifs de ce que pourraient concocter les réseaux politico-financiers qui savent qu’ils sont aux abois et vont « tout » essayer pour se sauver? et pas nous?
    À DIFFUSER !!

    https://www.youtube.com/watch?v=AfQl_zZiN7Y

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  • Kokoba // 04.12.2018 à 14h55

    Les gens discutent et commencent à se rendre compte de la réalité politique en France.
    Les mentalités évoluent.
    Petit à petit, la réalité va finir par émerger.

    Il y a actuellement 2 verrous en France :
    1) Macron
    2) L’Union Européenne et l’Euro

    Il faut commencer par faire sauter ces 2 verrous et après, on pourra commencer à discuter de la suite.

    La suite, d’ailleurs, est évidente : il s’agit de réformer complétement la structure du pouvoir.
    Cà veut dire réforme de la constitution, réforme du gouvernement, réforme des 2 chambres, séparation totale de tous les pouvoirs (executif/legislatif/judiciaire/mediatique/financier), suppression de toutes les structures intermediaires non democratiques (cantons/communautés de communes/agglomerations/regions/union europeenne), etc…

    Il faudra en discuter. Ya du boulot…

    Apres (et seulement apres) ces 3 points prioritaires :
    1) dégager Macron
    2) sortir de l’Union Europeenne et de l’Euro
    3) réforme de la constitution et de la structure du pouvoir
    on pourra s’attaquer à tous les autres problèmes (fiscalité, système bancaire, education, politique exterieure, systeme de santé…)

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    • julie // 05.12.2018 à 15h21

      Le pb c est pas que Macron, c est aussi l énarchie et les grandes écoles qui verrouillent le système éducatif et la recherche

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  • Chris // 04.12.2018 à 15h21

    Après avoir lu presque tous les commentaires , je crois que vous oubliez une chose , la nature humaine . Nous sommes des prédateurs et toute révolution n’a qu’un seul but , manger au lieu d’ètre mangé . Au début on voudra manger à notre faim et petit à petit des gourmands en voudront plus voire beaucoup plus et on se retrouvera dans le système pyramidal avec un ou des chefs nourris par les plus petits .

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    • Père Limpinpin // 04.12.2018 à 17h08

      La notion de ‘nature humaine’ n’est-elle pas purement culturelle ?
      Dans notre société actuelle avec ses valeurs faisandées, vous avez raison. Mais notre société actuelle n’est pas l’alpha et l’oméga du potentiel de l’humanité.

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      • Louis Robert // 05.12.2018 à 02h39

        Non. Erreurs grossières.

        Nature n’est pas culture; elle la précède et peut lui survivre…

        Culture n’est pas nature non plus, qui peut être contre nature et l’anéantir.

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        • Père Limpinpin // 05.12.2018 à 17h45

          Ce qu’on appelle ‘nature humaine’ serait d’une sorte de fond commun à tout être humain, immuable depuis la nuit des temps et qui ferait, qu’au bout du compte, toute action/réaction humaine serait conforme à ce diktat immanent.
          A part l’instinct de survie, mais qui n’est pas propre à l’homme, je ne vois pas trop quelle ‘nature humaine’ nous partageons avec les chasseurs-cueilleurs du paléolithique par exemple ? L’accumulation et l’accaparement au détriment des autres étaient-ils leurs préoccupations essentielles ? Je ne crois pas que la réponse soit connue, mais il est permis d’en douter.
          J’ai l’impression que ce débat ressemble à celui sur l’inné et l’acquis au niveau individuel, débat dont se rend de plus en plus compte qu’il n’est pas très pertinent.

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          • Louis Robert // 06.12.2018 à 14h35

            « A part l’instinct de survie… je ne vois pas trop… »

            *

            Il y a le réflexe de porter secours à son semblable (qui peut être son propre enfant)… voire à un animal en difficulté… et qui souffre, … l’élan de générosité à risquer (donner?) sa vie pour autrui durant les persécutions, en temps de guerre, durant les exodes de réfugiés naufragés … pour nourrir ceux qui vont mourir de faim dans un génocide (Yémen), etc.

            Les exemples sont innombrables. Rencontrez, et faites connaissance avec, ces êtres non-déshumanisés…

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      • Patrick // 05.12.2018 à 12h58

        la « culture » c’est que l’on appelait le « vernis de la civilisation » et sous une très mince couche de vernis il y a 3 millions d’années d’évolution et de lutte pour la survie. Cro-Magnon n’est jamais loin , même sous un costard-cravate.

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        • herve_02 // 06.12.2018 à 01h23

          Les cro-magnons qui ont survécus le mieux au sein d’un groupe sont effectivement ceux qui étaient les plus violents et accapareurs.

          MAIS les groupes qui ont survécus étaient les groupes les plus coopératifs.

          Il y a d’ailleurs des expériences sociologiques intéressantes sur la notion de dons et d’entraides avec des ‘tests’ en diverses situations (stress – donc cerveau reptilien cro magnon quoi ou temps de la réflexion (homme moderne lobre préfrontal) et bien en situation de stress, en étant encore le cro-magnon, on est NATIVEMENT porté à l’entraide (sauf pathologies mentales).

          Écoutez Servigne parler de cela.

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  • joë // 04.12.2018 à 15h37

    Bonjour,
    Il est inutile de commenter les commentaires … c’est la stratégie des « chiens de garde »( médias et corps intermédiaires confondus)…. le moyen radical de trouver dans l’urgence des solutions à tous les dysfonctionnements économiques de notre pays est de chercher dans les rapports sérieux et objectifs de la cour des comptes. Tout est dit depuis des années à propos des dépenses aussi démesurées qu’inutiles, le gaspillage ignoble des biens publics dans lesquels tous les politiques y compris les moindres puisent effrontément…Cette organisation insidieuse formée d’une multitude de structures étatiques qui ne sont que les cachettes légales d’un trésor commun.(qu’elles se nomment les institutions, les services ou les associations…) sont toutes gangrenées de l’intérieur par les voleurs de la République..

      +1

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    • Louis Robert // 04.12.2018 à 16h12

      Pourquoi ne jamais appeler « corruption » cette corruption systémique, cancer généralisé qui dévore la société française? Comme chacun sait se taisant, la classe financière, économique et politique du pays est corrompue jusqu’au trognon. Fièrement, impunément, elle ruine la nation à son profit.

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  • Berkut // 04.12.2018 à 16h13

    Propositions:

    Adoption des droits d’initiative et de référendum à la mode suisse à tous les niveaux: national, régional, départemental et communal. Seulement ainsi le peuple pourra reprendre le pouvoir confisqué par les oligarques, qui forment une nouvelle aristocratie.

    Candidats Gilets Jaunes à toutes les élections et candidats désignés par tirage au sort. Tout membre d’un parti est disqualifié pour participer au tirage au sort. Non renouvellement des mandats. Mandats révocable en tout temps.

    Adoptions de lois impitoyables contre la corruption et la tyrannie.

    Interdiction des procurations lors des votes et des élections.

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    • Louis Robert // 05.12.2018 à 02h25

      Vous oubliez peut-être l’essentiel: le FINANC€M€NT qui corrompt les €£ection$, r€f€r€ndum$, et autres consultation$ de la population? $an$ oublier le$ média$…

      « Sans exception, la fin est dans les moyen$ », disait fort justement Gandhi…

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  • Berkut // 04.12.2018 à 16h30
  • Malo // 04.12.2018 à 18h19

    Que tout est explicite, juste, et a la hauter de tous les CITOYENS. Merci

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  • Betty // 04.12.2018 à 18h35

    Tout le monde semble oublier quelque chose…les Invisibles ont endossé un Gilet Jaune, et pas encore tous. La grande majorité ne veulent pas être approchés par les politiques. Comme il était si bien écrit sur l’affiche de la sécurité routière: « C’est jaune, c’est moche (question de goût), ça ne va avec rien…mais ça peut vous sauver la vie »… Le poids des mots, le choc des photos…ne pas oublier le petit triangle rouge en arrière plan…c’est un signal…

      +2

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  • BA // 04.12.2018 à 18h35

    Emmanuel Macron conspué au Puy-en-Velay, après une visite à la préfecture incendiée.

    Le chef de l’État était venu constater les dégâts survenus lors de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi et « témoigner personnellement de son soutien aux agents ».

    Emmanuel Macron s’est rendu à la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, mardi 4 décembre dans l’après-midi, selon le journaliste de franceinfo présent sur place. Le président de la République est venu constater les dégâts, à la suite de l’incendie de la préfecture survenu lors de la mobilisation des « gilets jaunes » samedi 1er décembre.

    Le chef de l’État est arrivé vers 16 heures et est reparti vers 18 heures. Il n’a fait aucune déclaration. 

    Apprenant la venue d’Emmanuel Macron, une vingtaine de manifestants s’étaient réunis devant les grilles de la préfecture. En sortant, le président de la République a voulu ouvrir la vitre pour saluer les gens autour de lui, mais il a été rapidement conspué et hué, certains criant : « Tous pourris » et « Macron démission ».

    Le cortège présidentiel a été poursuivi, et la garde rapprochée du président a dû sortir d’un véhicule pour protéger le cortège.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/emmanuel-macron-en-deplacement-a-la-prefecture-de-haute-loire-incendiee-samedi-lors-de-la-mobilisation-des-gilets-jaunes_3084641.html

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    • Louis Robert // 05.12.2018 à 02h11

      Je me demande quel effet cela produit sur lesdites « forces de l’ordre » de se voir courtisées ainsi, en catimini et dans le noir, par une créature tant détestée, traquée, poursuivie, conspuée et chassée par les citoyens en révolte, appuyés massivement par la population.

      On doit se sentir bien seul à sacrifier, voire risquer sa vie pour elle, non? Cas classique d’une source de profonde dépression et de stress post-traumatique insurmontable…

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  • Larvatus prodeo // 04.12.2018 à 18h58

    Sans doute pour frapper l’imagination des lecteurs, cet article fait des comparaisons sensationnelles mais un peu rapides entre l’Ancien Régime et la Ve République. Cependant, comme dit Montaigne : « la ressemblance ne fait pas tant un comme la différence fait deux ». En 1789 ou en 1848 il n’y avait ni allocations chômage ni couverture sociale. Et puis, le Président, volens nolens, on l’a choisi. Faire accroire qu’on le subit, comme si nous vivions sous le joug du despotisme oriental, ou que tout ça c’est la faute à Macron et au « système » anti-démocratique dont il est supposé être le zélé serviteur, cela revient à dire que les institutions elles-mêmes sont un leurre et une illusion qui ne trompe plus personne, en tous cas pas les Gilets Jaunes. Mais voilà ! nous ne vivons plus au siècle de Montesquieu, de Rousseau, et de Bernardin de Saint-Pierre. Leurs concepts n’ont plus cours : ni celui de « souveraineté », ni même peut-être celui de peuple. Alors de grâce n’essayons pas de faire croire aux Gilets Jaunes que nous vivons au siècle des Lumières où toutes ces notions avaient un sens clair, intelligible, et délimité par le discours des philosophes. Peuple, démocratie, souveraineté, liberté, égalité, fraternité : tout cela est fini. Nous vivons à l’époque des téléphones portables et des fake news. Les idéaux des Lumières sont morts, ils sonnent creux, et ne servent plus à rien que, à la rigueur, à abuser de la crédulité des faibles. Je trouve étrange qu’un professeur d’histoire manque à ce point de sens historique.

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  • Renaud // 04.12.2018 à 22h19

    Bonjour Kokoba @ le 04.12.2018 à 14h55
    C’est exactement ce que je dis suite au billet intitulé : Le message des Gilets-Jaunes à BHL par Michel Onfray, voir :
    Renaud @ le 03.12.2018 à 11h53
    D’une manière ou d’une autre, c’est par la sortie de l’ « Europe » et la sortie de l’ « euro » qu’il faut commencer.
    C’est par là, à mon sens et d’autres en nombre grandissant, que ceux qui se reconnaissent dans le mouvement des Gilets-Jaune, doivent commencer pour faire bouger sainement les choses nous concernant.
    Le reste, je le dis peut-être un peu rudement : c’est du baratin. On comprend que l’horizon doit être dégagé, après, on pourra passer de suite aux choses fécondes pour toutes les sociétés productrices de vrais biens et de vrais services.

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  • BA // 04.12.2018 à 22h37

    Macron couvert d’insultes lors de sa visite surprise au Puy-en-Velay ce soir.

    https://www.youtube.com/watch?v=m2nRrzgh3qE

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    • Julie // 09.12.2018 à 13h32

      il faut remarquer que Macron a pris l’habitude de s’exprimer SYSTEMATIQUEMENT depuis l’étranger à propos des divers mouvements sociaux en France, et ceci depuis qu’il est élu et contrairement à l’usage. ce mépris affiché ne va pas lui réussir.

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