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24.décembre.201824.12.2018 // Les Crises

Gilets jaunes : L’insurrection que personne n’attendait. Par Le Média

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Source : Le Média, YouTube, 20-12-2018

On les croyait résignés. On disait la situation politique verrouillée jusqu’à la fin du quinquennat Macron. On pensait que rien ne leur ferait plus jamais battre le pavé. Ils se sont levés pourtant dans la France entière. Smicards, employés, apprentis, ils sont venus de Bretagne, des Hautes-Alpes, du Languedoc pour rappeler que la France existait encore avec son histoire révolutionnaire, qu’il y avait encore un caillou dans la chaussure du néolibéralisme mondial.
Après cinq semaines de lutte sur les ronds points ou dans les beaux quartiers de la capitale, que vont faire les Gilets Jaunes ? Comment peser sur le pouvoir lorsque celui ci est décidé à ne céder que des miettes et ce après une répression d’une violence inouie ? Doivent-ils se structurer politiquement, lancer des listes européennes ?

Invités :
– Emmanuel Todd, historien, démographe
– Jean-François Barnaba, gilet jaune
– Geoffrey Denis, gilet jaune, fonctionnaire territorial
– Sophie Wahnich, historienne spécialiste de la Révolution française
– Eliot Donz, gilet jaune, étudiant en bijouterie, originaire de La Réunion

Source : Le Média, YouTube, 20-12-2018

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Commentaire recommandé

Sam // 24.12.2018 à 08h44

La première revendication, celle que l’on voit partout écrite sur les murs, les monuments, les pancartes, les gilets : Macron démission.

Le RIC révèle ce que pourrait être une démocratie. L’omerta est brisée : notre « démocratie représentative » n’est pas démocratique.
Le RIC brise aussi le TINA et le révèle pour ce qu’il est : une pensée unique totalitaire.

Mais le RIC ne nous permettra pas de nous débarrasser de Macron par le referendum révocatoire.
C’est de nous débarrasser de Macron qui permettra de voir le RIC un jour.

C’est pour cela que le mouvement des gilets jaunes est insurrectionnel.

Macron et sa bande, leur vraie place, c’est devant un tribunal.
#MacronEnPrison
#ActeVII

Bonnes fêtes.

94 réactions et commentaires

  • placide // 24.12.2018 à 08h09

    Ce n’est pas que l’on ne veut pas voir l’insurrection mais c’est qu’elle est effacée par les médias,comme toutes les aspirations du peuple de France , voir le monde qu’il y avait a Bordeaux samedi dernier sans que les médias n’en parlent c’est hallucinant , nous sommes en guerre et nos ennemis nous aveuglent, Le seul avenir vivable pour nos enfants est celui dans lequel les citoyens auront leurs mot a dire : RIC, cela fonctionne très bien dans la seule démocratie européenne :la Suisse.

      +63

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    • Actum est de republica ! // 24.12.2018 à 10h03

      Ne rêvez pas de la Suisse ! La Démocatie ici aussi n’est qu’une chimère, les projets véritablement sains sont rares et systématiquement retoqués, quand ils ne sont pas choisis pour coller à certaines exigences plus ou moins occultes… Il n’y a pas pire simulacre que celui qui singe trop habilement la réalité. En Suisse, les salaires sont certes élevés, mais les produits de première nécessité sont hors de prix pour le Suisse moyen, sans parler des loyers et pourtant tout le monde se tient à carreau. Ici à xxx, il y a un très fort contingent de CSP+ et au-delà, provenant de pays anglo-saxons venus pour quelques années « faire du fric » avant de saccager socialement d’autres pays, bien moins lotis que celui-ci ! La Suisse est devenue un Disney Land sans frontière où le rêve multiculturaliste de la boboitude branchouille règne en maître. Extrêmement voyante et décomplexée, elle arrive à faire croire en sa domination qui reste essentiellement symbolique. Et comme la culture alémanique est ce qu’elle est, il n’y a pas de vague. Le conditionnement des masses fonctionne à merveille ! La Suisse est aussi un laboratoire à ciel ouvert où la police non plus ne faut pas dans la dentelle. Il faut néanmoins reconnaitre c’est le défaut de sa qualité, les gens ici sont bien plus respectueux les uns des autres (les autochtones surtout. La caste de privilégiés du multiculturalisme et les jeunes générations sont globalement toutes aussi égoïstes et narcissiques que les autres partout ailleurs) que les Français entre eux, notamment. Autre culture, autre Histoire. Mais la France que j’aime se réveille enfin d’un trop long sommeil !

      La Suisse que j’aime malgré tout, pour ses paysages, sa sérénité, son Histoire, est une Suisse amplement fantasmée. Elle est devenue de décennies en décennies le Cheval de Troie de la Dictature mondialiste en Europe. Le véritable coffre-fort du monde quoi qu’on en dise… L’un de ces plus importants moteurs financiers. La BRI, c’est à côté…

      Bref, ne rêvons pas la Suisse et investissons pacifiquement (et d’urgence ! Ils sont fébriles, profitons-en !) nos journaloperies nationales et régionales pour faire entendre la voix du peuple de France, la voix de tous les Français en mesure de comprendre la réalité de la partition diabolique jouée par nos élites autoproclamées. Et nous sommes bien plus nombreux que le miroir merdiatique déformant le prétend à longueur d’antenne !

      Désolé d’avoir été trop long et confus par endroits, mais ça vient du cœur.

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      • RGT // 24.12.2018 à 11h51

        En attendant les suisses ont bel et bien refusé grâce au RIC d’adhérer à l’UE au grand désespoir de leurs « élites »…

        Du coup, ils sont largement moins oppressés que les autres « €uropéens » et peuvent toujours refuser une loi qui leur soit imposée par la Kommission.

        Ne tirez pas trop sur l’ambulance. Certes ils ont aussi leurs « monarques » mais ils ont au moins les moyens légaux de se défendre.

        D’autres pays ont aussi mis en place le RIC mais il ne faut SURTOUT PAS en parler : L’islande (mais bon, vu sa population ça compte pour du beurre) et le Venezuela « de Chavez/Maduro » entre autres.

        Si le RIC parvient par hasard à être adopté il sera tellement « édulcoré » qu’il aura la même utilité que la « grande réforme » du bulletin blanc.

        Croyez-vous sincèrement que toutes ces « élites » vont renoncer à leur pouvoir et leur mode de vie luxueux ?

        Malheureusement leur réaction est tout à fait normale, ce qui est totalement anormal c’est qu’ils puissent le faire sans AUCUN contre-pouvoir pour « modérer leurs instincts ».

        Mais hélas ils feront preuve d’une violence sans limites pour ne pas perdre le moindre petit morceau de pouvoir. Et comme cette violence est « légale » il auront comme par le passé le droit d’envoyer la troupe tirer dans le tas afin de mater les « gueux » qui voulaient simplement avoir droit à un peu de dignité.

        Les « gueules noires » de Zola sont désormais remplacés par les « gilets jaunes » mais le FOND du problème est toujours le même :
        La lutte de « ceux qui sont moins que rien et qui feraient mieux de travailler »© contre leurs « élites avisées omnipotentes ».

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        • Cyri // 26.12.2018 à 21h01

          On peut toujours rêve qu’un jour, « les forces de l’ordre » sauront de quel côté elles sont vraiment. Un joli conte de Noël, https://www.youtube.com/watch?v=K2Q1E2AXrJ8

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          • Thomas // 27.12.2018 à 19h31

            Et bien, c’est tout simple, compréhensible et évident: Ces forces là, comme toutes autres ici et ailleurs se situent du côté de ceux… QUI LES PAIE!! Aussi simple que ça.

            Sortons enfin de notre mentalité d’ados arriérés impénitents à toujours imaginer que, qui que ce soit, d’autre que nous-mêmes bien sûr, « jouent » aux superman demeurés, se croyant de taille à foudroyer un système qui, non seulement tient le couteau par le manche, mais qui n’hésitent pas une seconde à s’en servir contre ceux qui prétendent, surtout bien planqués derrière leurs claviers, qu’il n’y « à KA » ou « qu’il fô KE »…
            les « forces de l’ordre » ce sont des individus qui, comme la plupart de la « masse » sont stipendiés pour protéger ceux QUI LES PAIENT, aussi simple que ça, et ces stipendiés là font ce « boulot » pour nourrir leurs enfants et leur assurer une survie à peu près décente, tout comme tout en chacun le feraient à leur place.

            Autrement dit, c’est le système et les bases sur lesquels repose celui-ci qu’il faut « démolir » avec tout ce que ça implique… autre que des slogans et autres *mots d’ordre » aussi « pittoresques » que tirés par les cheveux. CE SONT LES MENTALITÉS QU’IL FAUT CHANGER DE TOUTE URGENCE, et nous avons un sacré retard à rattraper…

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  • Lysbeth Levy // 24.12.2018 à 08h30

    C’est étrange que ces spécialistes en tout genre même Todd ou des journalistes comme Daniel Schneidermann disent « je n’ai rien vu venir » ! Cela fait quand même bien 30 ans que le système de casse générale du pays est « en marche » c’est le cas de le dire. Comment tout ces gens là n’arrivent pas à prendre « le pouls du peuple » qu’ils cotoie même sur leurs sites ?. Les chiffres a surveiller : 135 000 000 de repas donnés par les Restos du Coeur, l’an dernier (sans compter le Secours Catholique, Secours vert) les délocalisations, destructions d’emplois, le chômage de masse, la précarisation, pauvreté qui rappelle les années d’après guerre auraient dû les alerter.De même les appels des services de santé publiques, les écoles qui ferment, des villages abandonnés. Il était clair que le modèle économique prôné dans les années Reagan/Thatcher ayant déjà mis a mal les Usa et Uk devaient chez nous donner les mêmes résultats. Mais bon la presse mainstream parle de « violents gilets jaunes, factieux, complotistes, même les papies-mamies sont taxés de mots en « ismes » le dernier (antisémitisme) bien qu’il ai des gilets jaunes en Israel aussi et pour les mêmes raisons qu’en France .manifestent en copiant les français ! https://francais.rt.com/international/56878-israel-centaines-gilets-jaunes-manifestent-hausse-des-prix-video Que dirait Marx ?
    Gilets jaunes de tous les pays unissez vous ?? .

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    • Suzanne // 24.12.2018 à 12h50

      Non, pardon de dire ça mais je crois que personne ne comprend ce « on ne l’a pas vu venir ». Moi non plus, je ne l’ai pas vu venir, et je sais parfaitement pourquoi. Oui, je suis au courant, et pour cause, de tout ce que vous dites, l’évolution vers le pire, la disparition de la nation France dans l’UE, le dépeçage, le chômage utilisé comme rapport de domination, la vente des industries, la privatisation de la SNCF, la loi Travail, bientôt la destruction de la Sécu et des retraites.
      MAIS il s’est passé quoi, pendant tout ce temps, dans le peuple? Rien. Trop opprimés, volés, trompés, découragés, les gens n’ont rien pu faire, et n’ont rien fait. On a vu les projets de lois passer, les uns après les autres, quelques rares partis politiques et syndicats ont essayé de mobiliser, n’ont pas réussi. Et tout cela recommence, recommence, recommence, et ce depuis des années.
      Et le peuple n’a rien fait (parce que opprimé, volé, trompé etc.).
      C’est donc normal de penser que ça allait continuer, on allait voir toutes les lois Macron passer, sans l’ombre d’une vraie protestation. Oh, il y aurait deux trois manifs chaque fois, 100 000 selon le syndicat, 200 selon le ministère, il y aurait une ou deux « violences inacceptables » (comprendre une vitre de Mac Do cassée et une bousculade), il y aurait une ou deux pétitions (500 signatures) et basta.

      Donc, la vraie protestation a fini par arriver, et personne n’est capable d’expliquer pourquoi, cette fois, les gens qui n’en peuvent plus n’en peuvent tellement plus qu’ils vont dans la rue. Parce que pas de blague, les gens souffrent depuis des années et des années, et des mois et des mois depuis Macron. Donc, quelle est la raison qui a mis le feu aux poudres?
      Une accumulation insupportable? Une manipulation depuis ailleurs (style révolution colorée? Ne dites pas que vous n’y avez pas pensé à un moment ou à un autre…) L’affaire Benalla où la personnalité du président aurait tellement déçu les gens que ça aurait craqué?
      On ne sait pas.
      C’est cela que veulent dire les participants, je crois.

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      • Dissonance // 24.12.2018 à 18h31

        Vous avez raison l’une comme l’autre, aussi paradoxal que ça puisse paraître. Le phénomène est de l’ordre de la tectonique des plaques: On ne sait pas exactement à quel instant et sous l’effet de quelle contrainte la rupture va se produire, déclenchant un séisme, mais on est néanmoins certain qu’elle finira par se produire. Ainsi la simple observation de la décomposition sociale à l’oeuvre depuis des années suffisait à prédire la révolte. J’avais personnellement parié il y a plusieurs années de cela que le soulèvement ne se produirait pas dans une population au ventre plein… Il semble que les ventres soient désormais suffisamment vides…

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        • outis // 25.12.2018 à 10h41

          Oui, c’est exact. Il faut que les ventres soient assez vides pour que le soulèvement ait lieu, mais pas trop vides pour qu’il y ait encore assez de ressources. La dernière élection présidentielle a montré un ras-le-bol, mais les électeurs se sont trompés de candidat: ce n’est pas celui des banques qui va remettre de l’ordre dans les affaires, d’où l’énorme déception justement des électeurs qu’on a fait marcher.

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      • Pollix // 24.12.2018 à 19h51

        Opprimé, volé, trompé… vous avez oublié endetté ! mais tant que l’on avait l’impression que l’on pouvait accéder à l’american way of life…

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    • Yannis // 25.12.2018 à 16h07

      Qui pouvait prévoir l’étincelle qui allait allumer la révolte populaire, réallumer les feux de la Révolution francaise ?? Révolution dont les braises sont toujours chaudes pour la France et l’humanité, car elle est à caractère universaliste (et sans contrainte financière ou militaire, contrairement aux USA et son american way of life qui commence effectivement à s’essouffler). Le contexte a pourtant très bien été analysé et les alertes régulièrement lancées par Todd, Lordon, les économistes attérés et tant d’autres… Mais personne n’est prophète en son pays.

      Je souligne la grande qualité des débats dans ce volet de l’émission Vraiment Politique, animée sur Le Media (qui semble surmonter ses difficultés financières et poursuivre l’aventure) par Aude Lancelin, ainsi que la sortie de billets et articles d’une belle clairvoyance dans cette période de bouillonnement intellectuel et d’actions sociales multiples et inventives.

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    • Louis // 28.12.2018 à 08h55

      « Il était clair que le modèle économique prôné dans les années Reagan/Thatcher ayant déjà mis a mal les Usa et Uk devaient chez nous donner les mêmes résultats » . C’est certain, surtout quand on observe l’obstination de la France à adopter les erreurs commises dans les pays anglo-saxons, (en particulier aux USA dont on nous rebat les oreilles depuis plus de 70 ans comme un pays de cocagne), en général avec 20 ou 30 ans de retard et juste au moment où ces mêmes pays font machine arrière.

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    • VVR // 29.12.2018 à 04h34

      Ce qui était imprévisible, c’est que ça pète de ce côté là, chez ces gens qui depuis si longtemps ne disent rien. Pour le reste, rien d’impressionnant malheureusement, tout ce mouvement de haute visibilité reste légèrement en dessous des manifs contre la loi travail (2016, ça semble si loin), où pourtant on se sentait très seuls, surtout pour les vieux qui étaient là en 95 (et qui avaient connu la solitude absolu de 93)

      Pour les centaines de personnes en Israël…. A votre place j’attendrai quelques milliers avant d’appeler a la sixième internationale (quoi que, vu la gueule de la cinquième….)

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  • Sam // 24.12.2018 à 08h44

    La première revendication, celle que l’on voit partout écrite sur les murs, les monuments, les pancartes, les gilets : Macron démission.

    Le RIC révèle ce que pourrait être une démocratie. L’omerta est brisée : notre « démocratie représentative » n’est pas démocratique.
    Le RIC brise aussi le TINA et le révèle pour ce qu’il est : une pensée unique totalitaire.

    Mais le RIC ne nous permettra pas de nous débarrasser de Macron par le referendum révocatoire.
    C’est de nous débarrasser de Macron qui permettra de voir le RIC un jour.

    C’est pour cela que le mouvement des gilets jaunes est insurrectionnel.

    Macron et sa bande, leur vraie place, c’est devant un tribunal.
    #MacronEnPrison
    #ActeVII

    Bonnes fêtes.

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    • Jefresi // 24.12.2018 à 09h58

      « Le RIC révèle ce que pourrait être une démocratie. L’omerta est brisée : notre « démocratie représentative » n’est pas démocratique. »
      Avec tout le respect du à son auteur, voilà bien une belle annerie qui cours les rues.
      Cela fait 60 ans que nos gouvernants et leurs sbires nous racontent pieusement que nous vivons en démocratie dans la 5eme république, qui serait devenue entre temps représentative ! Relisez la constitution, notamment l’article 16, et suivants, dont le 49 alinéa 3, etc…
      Représentative de qui ? de quoi ? Pour qui ? pour quoi ?
      Démocratie entre puissants dans le gourbi qu’ils nous on concocté et imposé pour leur plus grand bénéfice ?
      Alors au stade de la crise sociale qui n’a jamais cessée et qui reprend vigueur en cet automne, la crise repose les mêmes éternelles questions : comment en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme.
      Voilà comment Marx pourrait reformuler la crise, non ?

        +7

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      • Sam // 24.12.2018 à 10h23

        Avec tout le respect dont je suis capable, et malgré avoir relu plusieurs fois, je n’ai pas compris ce que vous dites.

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    • Julie Péréa // 24.12.2018 à 18h10

      Je n’ai rien contre le RIC et le fait que le mouvement des Gilets jaunes puissent muer en une forme d’Assemblée citoyenne pour contrôler ce que feront les élus. Je suis d’accord sur le fait que les Gilets jaunes reconquièrent le pouvoir politique et que çà prendre un peu de temps en termes d’organisations et de maîtrise des dossiers.
      J’espère juste qu’à un moment donné, ils identifieront le véritable ennemi et qu’ils utiliseront les armes qui ont déjà fait leur preuve contre cet ennemi que nomment Emmanuel Todd et Sophie Wahnich mais sans citer les solutions (pour les passages que j’ai écoutés!).
      Car un RIC ou une Assemblée citoyenne sans remonter aux causes véritables de la crise économique, reviendrait à vouloir changer de chaussettes en ayant encore les pieds dans le marécage !
      Désolée, je n’avais pas mis mon commentaire au bon endroit …

        +8

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      • Sam // 24.12.2018 à 19h09

        Macron a voulu être le Héros de notre véritable ennemi, les gilets jaunes l’ont identifié ainsi. A travers lui, c’est tout le système de domination qui est remis en cause : ils parlent des banques, des médias, de l’UE et plus ils découvrent la corruption plus ils sont déterminés à la combattre.
        Ils parlent, ils se réapproprient la parole, font des réunions, des assemblées : nous assistons à la naissance d’une véritable démocratie. En cette période de natalité, c’est émouvant.
        Espérons…

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      • Sam // 24.12.2018 à 19h32

        Le système de domination actuel (les féodalités financières comme vous le dites si bien) repose aussi sur toute une hiérarchie de larbins, de détournements des fonds publics, de fraudes fiscales, de corruption locale sous le regard bienveillant de l’État.
        Dans mon coin par exemple, en plus des ronds points il y a des groupes de gilets jaunes qui se sont formés pour étudier tout ça, fusionnant avec des associations déjà existantes, alertant la population de ces situations illégales, réclamant à nos élus de saisir les autorités concernées (Cour des Comptes, Autorité de la Concurrence, …), …
        Et ça ne fait que commencer…
        Ils tremblent de peur, parce que eux aussi ont bien compris qu’il ne s’agissait pas que de Macron…

          +9

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      • Dominique Gagnot // 25.12.2018 à 13h19

        Le pouvoirs réel est dans la propriété des ressources essentielles. Les puissants l’ont compris depuis longtemps !! Par conséquent, il nous suffit de reprendre cette propriété…
        Un système économique, par ailleurs libéral, dont la finalité première serait la restauration des écosystèmes, est exposé dans la 2nd partie de ce livre.
        Lien gratuit à diffuser à tous les gilets jaunes :

        https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste.pdf?dl=0&fbclid=IwAR3-XryIVMpeeFKdmKbtLGs4B4nfm17SQ_PQr11sYH23GLsGzXbetc9MHgU

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    • Frexit // 25.12.2018 à 12h26

      Aude Lancelin n’a pas laissé E. Todd s’exprimer longuement.
      Elle reste dans l’émotionnel. Elle me déçoit.
      Merveilleux E. Todd qui dit que l’UE, l’euro nous « enferment dans un bocal ».
      Les gilets jaunes, autour de la table et ailleurs, ne se posent jamais la question : POURQUOI?
      Pourquoi la paupérisation de la France?
      Pourquoi la démolition de la protection sociale et du droit du travail?
      Pourquoi la privatisation des services publics?
      Ils s’attaquent à Macron. Certes; mais E. Macron n’est pas le problème.
      Le Problème? Quel est-il? Le système économique ultralibéral « qui nous enferme dans un bocal ». Les traités européens ne sont que l’application concrète de cette idéologie (surtout l’article 63 du TFUE).
      Alors gilets jaunes, nous ne sommes tous que des poissons rouges qui tournent en rond dans ce bocal. Sauf évidemment ceux qui nous ont enfermés dans ce bocal.
      La conclusion s’impose : tant qu’on n’est pas sorti de l’UE, nous resterons des gilets-jaunes-poissons-rouges.

        +8

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      • Chris // 25.12.2018 à 13h08

        Merveilleux E. Todd qui dit que l’UE, l’euro nous “enferment dans un bocal”.
        Les gilets jaunes, autour de la table et ailleurs, ne se posent jamais la question : POURQUOI ?

        C’est pourtant la source de la gabegie actuelle… outre l’incurie et l’aveuglement idéologique de nos dirigeants
        L’UE, Euro, OTAN est une machine à laminer les peuples et les nations européennes au service du grand capital : banques et multinationales.
        Pourquoi ?
        Parce que les Français sont hyper ignorants de ces structures, ignorance savamment entretenue par une propagande orwellienne des tenants de ce système.

          +8

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      • Sam // 25.12.2018 à 15h00

        « Les gilets jaunes, autour de la table et ailleurs, ne se posent jamais la question : POURQUOI? »
        Dans mon coin, ils se la posent. Les discussions tournent souvent autour des banques, de l’UE, de ce globalisme totalitaire et ils sont loin d’être naïfs sur ces questions.
        Si j’en crois les témoignages, c’est pareil un peu partout.

        Peut être que vous devriez aller les voir, vous seriez surpris…
        Si ceux de chez vous ne parlent pas de ces sujets, ça sera pour vous l’occasion de le faire.
        D’ailleurs, si le mouvement se répand partout en Europe, c’est justement parce qu’ils savent bien que derrière Macron, c’est le globalisme qui est visé.

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  • zx81 // 24.12.2018 à 09h51

    « Gilets jaunes : l’insurrection que personne n’attendait »

    « Et en même temps » tellement prévisible. Souvenez-vous de l’investiture de cette « p*** » (sic) au service de la finance remontant des Champs-Elysées quasi désert sur un véhicule militaire. Tout y est. Impopularité et régime dictatoriale.

    Et comme le paon est un animal stupide, lorsque les graines GJ germeront ce printemps, avec les beaux jours et les nouvelles taxes 2019, il trouvera rien de mieux que de vouloir les éradiquer avec la loi martiale. Sauf que devant l’ampleur du mouvement les gris-vert composeront avec les jaunes pour aller le chercher et lui faire redescendre cette avenue, qu’il n’aurait jamais du monter, cette fois-ci sous les acclamations de la foule.

    Ensuite viendra le temps de rendre des comptes, notamment pour les corruptions et violences policières, puis le RIC, les remises en causes de l’appartenance à l’UE, l’euro, l’Otan mais aussi pour une finance au service de l’économie et non plus l’inverse (collectivisation des banques, remise à zéro du compteur des dettes illégitimes, création monétaire publique et non plus privée, enfer fiscal se substituant au paradis fiscaux pour réduire les inégalités, taxes sur les transactions financières pour mettre fin à la spéculation, etc.) et une économie au service de l’humain et non plus l’inverse (agriculture bio,…).

    Ou même plus radicalement. Fin du capitalisme et fin de l’argent pour inventer une nouvelle société seule capable d’éviter les catastrophes écologiques annoncées (pollutions diverses).

    Le choix se dessine toujours plus inéluctable : rêve (changement radical) ou cauchemar (statut quo, vers une corporatocratie mondiale) ?

      +30

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    • Polenta // 24.12.2018 à 19h02

      Conclusion manichéenne je trouve.
      D’ailleurs, bien je respecte vos choix au niveau macro-économique, vous omettez selon moi la responsabilité de la psyché individuelle et collective. Comme si le bonheur universel n’était qu’à quelques interrupteurs. L’humain du futur, altruiste et bio dégradable n’est qu’un mythe… Faut il ainsi jongler entre individualisme et collectivisme, ainsi va la vie de l’animal politique.
      Quant à l’énumération des méchants, j’estime que tout le monde triche… à son niveau en aidant ses proches quant on le peut. Tout semble question d’échelle au final.
      Enfiler en conclusion un costume de devin par l’utilisation abusive du futur me semble déraisonnable pour faire avancer le débat, l’émotivité étant contre-productive; voir manipulatoire… Salutation à la Terre.

        +4

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    • Frexit // 25.12.2018 à 16h42

      On dirait l’apocalypse de Saint-Jean.
      Mais l’économie n’est pas une religion. Elle ne repose pas sur des croyances. La réalité économique, aucune idéologie ne peut la circonscrire; elle est beaucoup trop complexe.
      Il ne faut donc pas poser le problème en termes manichéens : communisme versus capitalisme; individualisme versus collectivisme.
      Le communisme a échoué : implosion de l’URSS; ouverture au capitalisme de pays asiatiques (Chine, Cambodge etc.) et de nombreux autres pays dans le monde.
      Le capitalisme est lui-même multiforme. Il existait autrefois le capitalisme dit rhénan; en France on a connu du temps de De Gaulle un capitalisme qu’on pourrait qualifier de colbertiste : l’Etat a été à l’origine de grands secteurs industriels ( espace, aéronautique, nucléaire, TGV, informatique (le plan calcul qui s’est soldé par un échec), télécommunications).
      Aujourd’hui, le monde anglo-saxon (américain) nous a imposé un capitalisme financier dont l’objectif essentiel est la rentabilité à court terme des capitaux. Le long terme est sacrifié. Tout est fait pour le profit maximal de l’actionnaire (dividendes, rachats d’actions, stock-options pour les dirigeants qui ont intérêt à voir le cours de bourse augmenter, compression des salaires).
      Le capitalisme financier est mortifère. Il n’est pas interdit de revenir à un capitalisme raisonnable, voire à un capitalisme mixte (Etat + investisseurs privés pour les secteurs stratégiques)

        +4

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      • anarkopsykotik // 26.12.2018 à 19h15

        >capitalisme raisonnable
        celui qui dégénère systématiquement vers le capitalisme débridé ? Qui commence la concentration des pouvoirs jusqu’à ce que celle ci ne soit suffisante pour avoir un contrôle quasi direct sur le politique ? Comment crois tu que nous soyons arrivé à la situation actuelle ?

        >Le communisme a échoué
        En 1804, la république a échoué, retournons vite au féodalisme régulé !

        >manichéen
        mettre en opposition comme bien et mal des systèmes de productions différents n’a pas de sens, mais on peut voir que vu la situation matérielle, le capitalisme, régulé ou pas, nous emmènes vers le mur à pleine vitesse. Très marrant de vouloir éviter cet aspect manichéen et dire « ça c’est nul ça a échoué, utilisons ce que j’ai mis en opposition plutôt »

        Rappel: le communisme n’est pas l’obsession de faire renaître l’urss avec ses défauts, c’est le mouvement qui cherche à mettre l’intérêt des hommes avant l’obéissance aveugle à des systèmes complexes tels que l’économie de marché, principalement en changeant l’organisation de la production dans la société.

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      • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 21h02

        La solution consiste a rendre les collectivités propriétaires des ressources premières, à commencer par le sol.
        Elle pourrait alors en vendre des droits d’usage privés qui permettraient de financer la remise en état de la planète saccagée par 2 siècles de capitalisme éminemment stupide.

        Dans un système par ailleurs libéral, les entreprises privées auraient à se spécialiser dans ce secteur de la restauration des écosystèmes, éminemment profitable puisque financé par la rente collective.
        Le profit ne permettant plus d’accumuler de ces ressources collectives, biens communs, il serait inoffensif, mais permettrait d’accumuler du temps libre, des objets de collection et autres selon les goûts de chacun, ce qui ne dérange personne…

        Tout est expliqué dans le livre en lien. Ce n’est pas compliqué, et rejoint Marx et Rousseau.
        Mais le monde est perdu dans l’enfumage des dominants : des pseudos théories toutes plus ronflantes les unes que les autres.

        https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

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  • Julie Péréa // 24.12.2018 à 10h03

    Normal que politiques, syndicats et experts n’aient rien vu venir. Ils raisonnent dans le système qui ont fait qu’ils aient pu devenir « quelqu’un » (corruption morale minimum) sans empathie pour les personnes qui souffrent derrière les statistiques. Système qui raisonne en terme de ressources limitées qu’il faut posséder à tout prix : guerre de tous contre tous, jeu à somme nulle (gagnant/perdant, dominant/dominé), malthusianisme.
    Seule Rosa Luxemburg a fait l’effort intellectuel de comprendre les causes, le ferment de la grève de masse de 1905 en Russie. Lorsque les gens sentent que leur existence même, que tout ce à quoi ils tiennent est menacé (système de protection social français, services publics), alors ils se muent en une force physique puissante que nuls partis, syndicats ou experts ne peut contrôler. Les Français reprennent en main leur pouvoir politique contre le néolibéralisme rejeté par de plus en plus de pays à l’image des gilets jaunes que revêtent de plus en plus d’étrangers, ou des 70 pays qui construisent les Nouvelles Routes de la soie (NRS) pour leur développement mutuel (gagnant/gagnant) assurant une paix mondiale. L’esprit des NRS est révolutionnaire ! Tout comme les Gilets jaunes qui parlent de plus en plus de s’attaquer aux féodalités financières en restaurant la séparation bancaire et la banque nationale comme le CNR de 1945. Devenons tous des Gilets jaunes !
    C’est d’autant plus urgent face au krach financier imminent.
    Découvrez ici le nouveau système qui régit les NRS : http://www.institutschiller.org/-Parution-du-dossier-Nouvelles-Routes-de-la-soie-Pont-terrestre-mondial-.html
    Bonnes fêtes !

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    • Josephr // 24.12.2018 à 11h53

      Bonjour
      « Normal que politiques, syndicats et experts n’aient rien vu venir. Ils raisonnent dans le système qui ont fait qu’ils aient pu devenir “quelqu’un” (corruption morale minimum) sans empathie pour les personnes qui souffrent derrière les statistiques » bien dit mais écoutez bien Mr Jean-François Barnaba et sa (ou ses) propositions d’action.
      Pour résumer c’est en « faisant qu’on devient faiseron » et ça n’exclu personne. A méditer même si je me suis mal exprimé.

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      • Julie Péréa // 24.12.2018 à 12h41

        Je n’ai rien contre le RIC et le fait que le mouvement des Gilets jaunes puissent muer en une forme d’Assemblée citoyenne pour contrôler ce que feront les élus. Je suis d’accord sur le fait que les Gilets jaunes reconquièrent le pouvoir politique et que çà prendre un peu de temps en termes d’organisations et de maîtrise des dossiers.
        J’espère juste qu’à un moment donné, ils identifieront le véritable ennemi et qu’ils utiliseront les armes qui ont déjà fait leur preuve contre cet ennemi que nomment Emmanuel Todd et Sophie Wahnich mais sans citer les solutions (pour les passages que j’ai écoutés!).
        Car un RIC ou une Assemblée citoyenne sans remonter aux causes véritables de la crise économique, reviendrait à vouloir changer de chaussettes en ayant encore les pieds le marécage !

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        • Barbe // 24.12.2018 à 16h11

          reprendre la création de la monnaie
          la dette n’est pas de la richesse, mais un simple transfert du risque vers les particuliers, qui sont pieds et poings liés.

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          • Julie Péréa // 24.12.2018 à 18h08

            La création monétaire est un pari sur l’avenir quand celle-ci est orientée vers des investissements productifs ou qui vont permettre aux entreprises d’acheminer leurs marchandises d’un point A à un point B où que ce soit dans un pays et à l’échelle du monde.
            Aujourd’hui le pouvoir de la création monétaire est détenu par les banques privées dont l’objectif est le profit de court terme (spéculation destructrice d’emplois et ne reposant sur rien de réel quand il s’agit de dérivés) « optimiser » fiscalement et non le développement des infrastructures, de la R&D des PME-PMI.
            Le mouvement des Gilets jaunes démontre que des Français prennent conscience des liens qui les entravaient et s’en libèrent peu à peu.

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            • Un_passant // 24.12.2018 à 18h31

              Pas si simple, les QE ils sont bel et bien décidés par les Banques Centrales. Quand la France taxe les entreprises en croyant contraindre le CAC40 et qu’en réalité elle étrangle les TPE, PME et ETI, ce sont bien les politiciens qui sont fautifs, pareil quand ils votent des budgets systématiquement en déficit depuis 1975 inclus.
              Le problème de la finance, c’est plutôt qu’elle est devenue plus rentable que le travail d’une usine… par l’abus des QE… QE rendus nécessaires par l’abandon de Bretton Woods, du Glass Steagall-Act, de la convertibilité or-dollar pour maintenir la croissance alors que certains analystes contemporains expliquent que le système était à l’époque en surchauffe.
              On peut noter, en ayant une approche iconoclaste, que le remplacement de la convertibilité or-dollar par le pétro-dollar n’a pas empêché la crise puisqu’il y a eu la crise pétrolière. Mais le but était bel et bien d’éviter une correction brutale qui aurait conduit à une stagflation.
              C’est pour cela que depuis les USA ont régulièrement pratiqué des QE, avec plus ou moins de bonheur. Le problème fondamental : l’absence d’orthodoxie budgétaire radicale. Malheureusement, les allemands ont plutôt raison (et l’Histoire le confirme) les Etats doivent impérativement avoir une gestion rigoureuse.
              Keynes a été très mal compris, la dépense publique comme outil de relance ne doit porter que sur des domaines qui vont favoriser la prospérité et l’efficacité des entreprises privées (donc essentiellement infrastructures et communication, pas l’emploi de fonctionnaires, pas de l’emploi administratif, ça c’est du principe de Parkinson pur et dur, du gaspillage).
              Le surendettement des USA est le pire modèle (la France dans le genre est pas mal non plus), celui qu’il ne faut surtout pas mettre en oeuvre, l’aveuglement face au crédit, lié à la puissance du dollar, est la source de tous les vices actuels.

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            • Dominique Gagnot // 25.12.2018 à 20h10

              Le problème est d’abord dans le contrôle des Ressources premières (celles qui sont essentielles à quoique ce soit). Le contrôle de la monnaie ensuite. Contrôler la monnaie suppose que la collectivité soit propriétaire des Ressources essentielles. A défaut cette monnaie n’aura pas de valeur.
              La mafia qui aujourd’hui gouverne le monde contrôle à la fois les ressources et les monnaies (dollar et euro)

              Il s’agit des bases de l’économie, largement oubliées, alors que c’est vraiment très simple. (rien de tel que de maintenir les peuples dans l’ignorance)

              https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste.pdf?dl=0&fbclid=IwAR3-XryIVMpeeFKdmKbtLGs4B4nfm17SQ_PQr11sYH23GLsGzXbetc9MHgU

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            • Un_passant // 25.12.2018 à 22h00

              @Dominique Gagnot

              Super, vous ne vous en rendez même pas compte, vous venez de rétablir le servage (raccourci lapidaire assumé). Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire…

              La valeur de la monnaie repose d’abord sur la confiance, donc l’orthodoxie budgétaire : pas de déficit et surtout pas de déficit financé par la planche à billet. Historiquement, les exemples sont pourtant suffisamment clairs.

              Bon sang, c’est toujours la même histoire, les politiciens qu’ils soient démocrates ou rois gaspillent l’argent, font des déficits, s’endettent, utilisent la planche à billets (ou réduisent la quantité de métal dans leur monnaie) puis finalement augmentent les impôts à un niveau délirant et se retrouvent avec une crise économique, une révolution ou une invasion sur les bras voire les trois à la fois.

              Aucune lutte des classes ou crise de surproduction là dedans, juste des politiciens qui ont géré comme des m**** les finances publiques. La mécanique est triviale, documentée, s’est répétées de par le monde encore et encore… et toujours personne pour comprendre. Misère…

              Sérieux, oubliez Marx et ses affidés plus ou moins assumés.

              Peu importe qui possède les ressources s’il ne sait pas les exploiter ou les gérer, de toute manière, elles ne valent rien, donc votre théorie ne tient pas. Par contre, ressources primaire ou pas, si le système politique se met à utiliser la planche à billet, c’est la crise assurée. Ça marche à tous les coups, plus ou moins rapidement mais c’est systématique.

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 05h18

              @un passant
              On ne parle pas de la même chose.
              La condition nécessaire et non suffisante pour qu’une monnaie ait de la valeur est que celui qui la contrôle, contrôle aussi les ressources premières. (voir le livre…).

              Ceci dit, il faut ensuite une gestion intelligente de tout ça… Et il est de l’intérêt du peuple qu’il fasse en sorte. Pourquoi serait il incompétent?
              Le peuple ce n’est pas que des abrutis !

              Alors que l’intérêt de proprios privés est de faire un max de fric, quitte à tout bousiller.

              Par ailleurs si le peuple contrôle la monnaie et les ressources, ben il a les pleins pouvoirs ! Pourquoi irait il rétablir le servage contre lui même ?

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 09h34

              @Dominique Gagnot

              Parce que vous confondez la valeur d’usage et la valeur de représentation. Ce qui fait la valeur de la monnaie, ça n’est pas qui la contrôle mais le fait que les gens aient confiance. Vous voulez revenir aux fondamentaux?

              La raison d’être de la monnaie, c’est l’échange marchand. Ce qui fait la valeur de la monnaie, c’est l’usage et la confiance, l’usage parce qu’une monnaie non utilisée n’a aucune valeur (en tout cas depuis qu’elle n’est plus faite de métal précieux), la confiance parce que comme le montre l’Histoire au travers des rois faux monnayeurs, fausser la valeur d’une monnaie finit par provoquer une crise de confiance et les gens se reportent sur une autre monnaie (peu importe son émetteur).

              Le poison du capitalisme, en fait , il y en a deux, c’est d’un côté le crédit (ou plutôt l’abus de crédit), de l’autre les excès de thésaurisation (beaucoup moins évoqués). Et ça, ces deux poisons, ils sont connus depuis l’antiquité (mais même deux mille ans après, les politiciens et les pseudo-économistes continuent de s’asseoir dessus et d’échafauder des théories bancales).

              Ce qui fait la confiance dans une monnaie, ce sont deux choses : une valeur stable, de nombreux utilisateurs. Rien d’autre. Et la valeur stable est garantie par le fait que l’émetteur n’utilise pas la planche à billets.

              Vous imaginez que la valeur de la monnaie est faite par les stocks alors qu’elle est faite par l’usage. Si ma thèse était fausse, ça fait longtemps, vu les QE américains, que le dollar se serait effondré. Ce qui maintient le dollar c’est que l’usage perdure « artificiellement » (via des chantages géopolitiques et parce que la Chine le veut bien).

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 13h26

              Pour qu’une monnaie soit utilisée elle doit représenter une valeur définie. Son émetteur doit donc garantir que l’on puisse donner en échange des biens tangibles de valeur définie, éventuellement avec le concours de la force publique… Sinon, ça ne vaut rien.
              Si ça ne vaut rien, on ne s’en sert pas.

              Une monnaie peut aussi avoir de la valeur sans être utilisée, ce qui est le cas si elle est peu pratique !

              Les QE fonctionnent car l’état peut taxer la population si nécessaire… en cas de crise. Quoique un jour ce ne sera plus possible.

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 15h01

              Simplement? Non.

              Vous confondez encore et toujours la monnaie en tant que quantificateur et la monnaie en tant que quantifié.

              La monnaie seule n’a aucune valeur depuis l’abandon des monnaies métalliques. Il n’existe aucun « gage » en retour de la monnaie. Il n’y en a jamais eu et il ne peut pas y en avoir, autrement, ce gage aurait une valeur marchande ce qui fausserait la valeur de cette monnaie. En plus il poserait des problème sans fin de stockage et de sécurité.

              Les réserve d’or ne sont pas une garantie, contrairement à la vulgate mais un outil permettant le rachat de monnaie en circulation si une hausse des taux d’intérêts ne suffit pas (et disons même un outil de dernier recours). L’étalon-or ne marchait que parce que l’or a une valeur quasi universelle, commune à la plupart des civilisations.

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 17h30

              Le gage est aujourd’hui dans les biens publics que les États possèdent encore et qu’il pourront céder, ou par leur capacité militaire à aller se servir ailleurs.

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            • Barbe // 26.12.2018 à 18h31

              A un passant
              quand vous écrivez : « essentiellement infrastructures et communication, pas l’emploi de fonctionnaires » vous faites comme si vous croyiez que payer des infrastructures ce n’était pas payer des gens…
              grossière illusion : la seule question qui vaille : l’argent paie-t-il le travail? Ou la propriété (rente de propriété)?

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 18h45

              @Barbe

              C’est une référence au principe de Parkinson. Quand on parle d’employer des fonctionnaires, on aboutit à de l’emploi d’administratif -principalement-.

              Construire des voies ferrées, des autoroutes, mettre en place des infrastructures de télécommunication, ça contribue à l’activité économique des entreprises et ça leur permet de fonctionner mieux.

              Employer des fonctionnaires administratifs, ce sont des taxes et de la paperasse en plus, sans bénéfice pour l’activité économique, pire, c’est une perte de temps pour les entreprises (qui ne consacrent pas ce temps et ces ressources dans de l’outil productif ou la recherche de nouveaux clients).

              Il suffit… d’observer le bilan en France de ces quarante dernières années pour voir ce qu’il se passe quand on prétend relancer sans comprendre Keynes et en dénigrant Parkinson.

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            • Barbe // 26.12.2018 à 18h53

              Merci de votre réponse :
              1) infirmières, policiers, professeurs, magistrats, pompiers ne sont pas des bureaucrates. Il y a aussi une inflation bureaucratique dans le privé
              2) ce principe (branlant?) dudit parkinson n’invalide pas ce que je vous dis : les gens croient encore et dur comme fer, alors que ce n’est qu’une illusion, que l’argent paie les choses : en vérité, l’argent ne paie que les hommes.
              Je vous laisse le soin d’en tirer toutes les conséquences.

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 21h03

              @Barbe

              Le principe de Parkinson s’applique AUSSI aux entreprises, l’inflation d’indicateurs dans les multinationales est d’ailleurs évoquée comme une de ses manifestations.

              « l’argent pays les hommes »…pas faux, mais pas suffisant; c’est un petit peu plus compliqué, la valeur est en partie fixée par la demande et l’exclusivité (je ne parle pas de rareté car des choses faciles à reproduire peuvent avoir une énorme valeur juste à cause d’une signature ou d’une marque). Corollaire : Peut-on, doit-on s’affranchir de l’ego? Vaste question.

                +0

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          • Barbe // 26.12.2018 à 21h44

            Merci de votre reconnaissance ; mais je ne vous parle pas de la valeur, surtout d’échange (et à ce titre il faudrait presque tout reprendre de ce que vous avez dit plus haut, sur la distinction entre valeur d’usage et valeur d’échange), qui est toujours seconde par rapport à l’usage ; je vous parle de l’argent.
            Si la monnaie a une valeur d’usage, et pas une valeur d’échange, c’est en tant qu’argent. Elle a une valeur d’échange en correspondance à un autre aspect d’elle-même : le signe chiffré qu’elle comporte. C’est lui qui est secondaire : voir G Foucher sur ce point. Ce qui n’est pas secondaire c’est la question de savoir ce que l’on paye. Cela ne me dérange pas que vous disiez cela simple. Si vous saviez le temps qu’il m’a fallu pour établir fermement une telle simplicité… quant à ses conséquences incroyables, je vous les laisse entrevoir.

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  • Larousse // 24.12.2018 à 10h20

    Suis très pessimiste :
    tous les médias sont à l’oeuvre pour discréditer ces G J, grâce à des extrêmistes, des éberlués en rage de douleur, des provocateurs et agents provocateurs – comme dans tout mouvement populaire spontané.
    Les Syndicats ! « complètement à la ramasse », même à la veille de ce fameux « Noël de la consommation » ils jouent la collaboration en prenant acte du refus du gouvernement d’augmenter le smic et les fonctionnaires. Aucun syndicat n’a clairement averti le pouvoir que face à l’inacceptable il allait répondre avec force à ce refus ! Incroyable !
    Pendant ce temps, le Pouvoir a révélé un peu plus fort son visage autoritaire, en acceptant une augmentation de revenus assez substantielle des forces de police -en partie justifiée pour le passif cumulé sur toute la Fonction publique, mais seulement qu’en partie par cet angle de vue. Avec cet acte, le président Macron signifie qu’il compte maintenant sur la répression. Emmanuel Todd est peut-être un peu trop optimiste.
    Seul le politique ultra-minoritaire Florian Philippot a parlé sur BFM de la cause principale de cet état de choses en France, à savoir l’UE et a revendiqué l’absolue nécessité de sortir de l’UE.
    En bref, il faut casser la dynamique allemande.
    Donc, je ne fête pas ce Noël de la consommation, je me contenterai d’un repas habituel avec juste un bon verre « gros rouge » qui tâche pour rassurer les « aristos » ploutocrates du « château » tel Benjamin Grivaud et son maître, si sûrs de leurs convictions (quand ils se moquent des « ploucs qui roulent en diesel la clope au bec) -ps : personnellement je ne suis pas fumeuse.
    J’espère que la GREVE de la consommation va vite arriver et puis la GREVE dans tout le pays.

      +28

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    • Julie Péréa // 24.12.2018 à 10h48

      L’occupation financière n’aurait jamais eu lieu sans l’occupation culturelle, sans l’occupation des esprits. La (contre)culture oligarchique de la mort, de l’individualisme, de la violence etc…a fait que nous avons accepté, l’inacceptable pendant 40 ans.
      Le pessimisme culturel a été la meilleure arme de l’oligarchie financière contre nous.
      Céder à la violence, au pessimisme sont des armes que l’oligarchie retourne sans difficulté contre nous. Par contre, elle ne peut rien face à l’enthousiasme, la joie, l’humour, la justice et la dignité.
      Quant à la « grève », elle est inutile, le fait que les Gilets jaunes soient dans la rue, paralysent le pouvoir sans perdre d’argent est bien plus emmerdant pour l’oligarchie qu’une grève même de masse.
      Comme me disait un Gilet jaune, « on sait ce qu’on ne veut pas, on ne sait pas encore ce qu’on veut ».
      Lorsque les Gilets jaunes réaliseront que leur véritable ennemi, c’est l’oligarchie financière, les féodalités financières, alors ils exigeront les mêmes armes que le Conseil National de la Résistance pour combattre l’ennemi commun au-delà de toute vision partisane : séparation bancaire pour se protéger d’un krach et de la spéculation et une banque nationale pour contrôle la dette et diriger l’argent vers des investissements productifs et des emplois qualifiés.

        +25

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      • Suzanne // 24.12.2018 à 12h58

        Une grève de masse, inutile? Vous plaisantez ! Tentez ça même une semaine, et vous allez voir ce qui se passe.
        Grève de la consommation, pareil. Vous ne vous rendez pas compte, mais surconsommer fait partie de nos devoirs et obligations, c’est juste vaguement caché derrière la publicité. Essayez de ne pas le faire, et vous allez voir la réaction.

          +13

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        • R.C. // 26.12.2018 à 10h27

          Ce dont parlait Julie, ce sont sûrement ces grêves à la mormoil que nous concoctent les grandes centrales. Ainsi celle de la SNCF qui, en emm…ant essentiellement les usagers, a atteint un seul but : faire passer comme une lettre à la poste la réforme gouvernementale et l’accélération de la privatisation télé-propulsée par Bruxelles !
          Beaucoup de syndicalistes sont sincères et se défoncent. Malheureusement, il y a longtemps que les appareils se préoccupent en priorité de leurs intérêts d’appareils, de viles querelles de personnes et d’influences de courants internes.
          La forte désaffection des salariés pour les syndicats repose sur cette inéquation des objectifs annoncés et des pratiques. De ce fait, un grand nombre de grèves n’ont d’autre but que des effets d’audience.

          Les gilets jaunes sont l’exacte antithèse des mimodrames convenus des syndicats — avec distribution traditionnelle des rôles et scénarios prévisibles et bien rôdés entre les différents acteurs. Et c’est bien ce qui f… la trouille au pouvoir macronique : tant qu’ils seront imprévisibles, ils secoueront en profondeur ce pouvoir. C’est bien pourquoi la médiato-macronie brâme avec tant d’insistance pour que les gilets jaunes « se structurent », aient « des représentants », constituent des « listes aux européennes » et toutes ces fariboles traditionnelles (rentrent dans le rang et dans les schémas connus, en quelque sorte) que le pouvoir connaît à merveille, peut manipuler, retourner et anesthésier grâce à ses moyens (comme la grande-consultation fumisterie dont la REM et les médias s’emploient à faire la promotion…) et à sa guise.

          La « grêve de masse » est illusoire, elle ne peut être que le moment ultime d’un processus insurrectionnel et d’un large consensus. Or la Macronie, armée de ses médias, dispose de moyens de clivage (le prurit irrépressible de la sacro-sainte consommation, notamment) de la population et s’efforce d’en jouer à son profit.
          Le processus de clivage est d’ailleurs bien entamé, dans la mesure où l’on se garde bien de constater que ce sont LES Français, dans leur grande majorité, qui en ont ras-le-bol de Macron et de sa clique, mais on (médias et pouvoir) restreint l’ampleur de la révolte aux seuls « gilets jaunes » visibles (et de préférence à ceux qui commettent des violences… ).

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    • jp // 24.12.2018 à 14h00

      le problème c’est que la grève de la consommation, c’est tous les jours pour les fauchés comme moi.
      Ça ne change rien, le système s’en accommode. Un ex : ma dernière facture d’électricité de 57 € se décompose ainsi : 17 € de consommation, le reste (40 €) c’est des taxes + de la TVA SUR les taxes.
      Le réveillon, ce sera de la nourriture un peu mieux que les sempiternelles pâtes et patates. Mais les riches continueront de boire du champagne tous les jours…

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      • Larousse // 24.12.2018 à 14h49

        Je vous comprends mais j’espère au moins la solidarité des classes moyennes qui craignent de basculer dans la misère, si celles-ci se réveillent, une chute de la consommation réveillera les commerçants dans leurs contradictions. D’ailleurs, certains ont déjà rejoint la solidarité envers les G J et ont compris leurs intérêts. Imaginez ne serait-ce qu’une chute sévère, brutale des ventes de voitures et biens de confort sur 3 mois, surtout que derrière ces ventes il y a tout un système bancaire et financier… Regardez comment les médias nous rassurent depuis 24 heures sur le rattrapage des achats de Noël – il y a bien quelque chose derrière toute cette propagande capitaliste.

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        • jp // 24.12.2018 à 15h09

          Ce que je voulais surout dire, c’est que si la grève de la consommation fonctionne, les commerçants demanderont et obtiendront des compensations sous différentes formes.
          Ex à Paris
          http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/17/01016-20181217ARTFIG00331-gilets-jaunes-des-aides-pour-les-commercants-parisiens-victimes-des-manifestations.php
          C’est ce genre de compensations qui va fiche tout en l’air, – de consommation –> + de taxes
          (c’est pour ça que je donnais l’exemple de ma facture EDF)
          Je n’achète que le minimum (soit la nourriture) dans le circuit commercial ordinaire ; vêtements, meubles, électro ménager, c’est achat chez Secours catho, populaire, Emmaüs et Envie (http://www.envie.org/carte-de-france).

          Qaunt aux médias, je ne regarde pas la télé, n’écoute pas la radio et ne lis pas la presse (je fais un boycott total de toute pub) et je ne m’informe que par la voie dite « alternative », sur internet et via qq « petits » journaux comme Fakir par ex.

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          • Dominique Gagnot // 25.12.2018 à 20h18

            Grève de la consommation :

            Totalement contreproductif car la mafia sait gérer ce genre d’incident.
            Les utiles aux bourgeois (qui d’ailleurs ne feront pas grève de la conso !) seront arrosés de subventions,
            Les autres vont crever dans l’indifférence.

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      • Suzanne // 24.12.2018 à 15h14

        à jp : Je ne pense pas que ce soit le luxe de ce qui se mange qui fait les fêtes. Mais à défaut, que diriez-vous de l’amitié des participants au forum des Crises? Joyeux noël !

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    • Narm // 24.12.2018 à 16h54

      pareil, on fait raclette, avec patates locales et frommage du coin 🙂

      les cadeaux sont des cadeaux utiles, pas de haute technologie ou superflu

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  • Celecer // 24.12.2018 à 10h26

    La peur.Cette raison profonde profonde viscérale et sourde,cette peur avec laquelle vous nous soumettez depuis tant d’années, Peuxr du lendemain, non pas celle de tousles jours , celle que vous nous infusez patiemment, insidieusement par le biais des outils en votre possession ceux la même censés nous épanouir. Mais peur du devenir.Devenir de l’humanité, de nos enfants et de nous mêmes. Quelles alternatives concrètes avez vous à nous proposer. Cette promesse de la consommation anxiogène permanente aux conséquences dramatiques sur notre mode de vie ne peut être pérenne et vous le savez.Mais rien ne vous détournera de votre idéologie. Cet autisme dont vous faites preuve nous mène aujourd’hui à cet état catatonique. Prenez vous en main,reveillez vous et agissez !

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    • Julie Péréa // 24.12.2018 à 10h52

      C’est peur, vous rassure dans votre impuissance ! Pourtant l’ennemi est le même qu’à la Libération contre lequel le Conseil National de la Résistance avait apporté le remède : séparation bancaire pour se protéger d’un krach et de la spéculation et une banque nationale pour contrôle la dette et diriger l’argent vers des investissements productifs et des emplois qualifiés. L’ennemi : les féodalités financières et leurs vassaux.
      L’espoir : le nouveau système économique qui se met en place avec les Nouvelles Routes de la soie.
      Pour en savoir plus http://www.institutschiller.org/-Parution-du-dossier-Nouvelles-Routes-de-la-soie-Pont-terrestre-mondial-.html

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      • Narm // 24.12.2018 à 16h56

        La peur a peu à peu changé de camp

        Le gouvernement est en panique. multiplie les annonces, se contredit sans cesse
        on ne peut pas en vouloir à un policier en panique d’avoir sorti son arme
        il s’est tout simplement vu dans la position de simple gilet jaune frêle retraité voyant fondre sur lui des dizaines de robocop avec matraques … sauf qu’en France, heureusement, la population n’est pas armée, sinon, il y aurait déjà des dizaines de mort, à l’image du Maïdan..

        le policier a rengainé assez vite. Mais mettez-vous à leur place.

        le gouvernement en est avec Philippe Ier à l’argumentaire antisémite …. autant dire plus d’argument puisque ce dernier a été balayé.
        A l’image de ferrand, fake newser …. L’etat n’a plus d’argument que l’armé, celle que macron mini a choyé ce samedi, loin de son pays. A l’abris ?

        Le président a menti lors de sa dernière allocution, ils promettent la fermeté et le bâton

        Nous sommes à la croisé des chemins

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        • Yannis // 25.12.2018 à 16h31

          Si le mouvement des GJ prend une ampleur internationale, il est à craindre rapidement un nouveau tsunami financier, avatar de 2008 en plus puissant « selon les spécialistes », sursaut de la crise financière rampante, surtout avec une réelle remise en cause de l’inégalité fiscale et du fonctionnement des paradis fiscaux clefs au niveau européen.

          L’épreuve – et l’instrumentalisation – des élections dans l’UE est le dernier rempart auquel se raccroche l’oligarchie.

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  • METZGER // 24.12.2018 à 10h56

    Merci, Larousse ! Je partage cette idée que la poursuite du mouvement GJ devra ( devrait) toucher aux fondements de notre société consumériste : la GREVE de la consommation. Pour ma part, j’ai établi un plan drastique d’économie pour 2019 et je vais faire l’effort de m’y tenir tant que je pourrais nourrir l’espoir d’un changement. Mon Noël sera aussi spartiate que le vôtre. Les obstacles que nous aurons à vaincre sont à l’intérieur de nous : la peur, bien-sûr, mais aussi cette schizophrénie puérile qui nous fait demander une chose et son contraire. On ne peut vouloir lutter pour le climat ET avoir du gazoil moins cher. On ne peut vouloir du travail, l’indépendance, un niveau de vie correct, vivre dignement ET voter pour des partis européistes. On ne peut vouloir des emplois ET l’euro qui les détruit. Tout est affaire de choix adulte et responsable. Tant que nous ne serons pas capables de le faire, le mouvement GJ restera une agitation brownienne, alternant avec la catatonie dont parle Celecer.

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  • chris // 24.12.2018 à 11h08

    Juste un rappel en contradiction avec la transition énergétique. Les suppressions de « petite » taxes aux gros pollueurs.
    Notamment début 2018 la taxe TGAP taxe général sur les activités polluantes des installations potentiellement dangereuses et polluantes. Cette taxe selon l’état ne rapportait pas suffisamment « SEULEMENT » environ 25 millions par ans.

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  • Christian Gedeon // 24.12.2018 à 13h38

    Juste pour rire. La Suisse présentée en modèle social, c’est fendard. Ceux qui le font sont ils prêts à accepter les autres caractéristiques du modèle suisse? Parce que braves gens l’un ne va pas sans l’autre n’est ce pas? Parce que la Suisse bénéficie d’un consensus très large sur son modèle économique et social et que c’est ce consensus qui permet le bon fonctionnement des référendums suisses. Alors Ok pour le Ric mais on fonctionne comme en Suisse alors….

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    • Narm // 25.12.2018 à 11h24

      parce que si on prend un truc interressant quelque part, on devrait tout prendre ….
      ah, c’était juste pour rire 😉

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  • Aquitanis // 24.12.2018 à 14h19

    Ne rêvons pas MAIS un bon RIC bien fagoté peut être le cheval de troie vers quelque de plus juste, plus sain et véritablement révolutionnaire .
    Des idées, il y’en a à la pelle, à commencer par véritablement se pencher sur le salaire à vie version B. Friot , entre autre proposition…

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  • Yves.JM // 24.12.2018 à 19h43

    Le force des Gilets Jaunes c’est de rassembler les « oubliés » de toutes sensibilités politiques ou non politisés, ne votant pas ou plus. Monter une liste pour les européennes dans le but de « contrer » le RN, ce n’est plus défendre les causes des GJ mais servir objectivement Macron auprès de qui ils trouveront tout le soutien nécessaire en terme de financement, assistance technique, présence permanente dans les media qui en assurant déjà la promotion, etc. [modéré]
    Par contre une liste GJ peut amener des abstentionnistes aux urnes, ce serait malgré tout une bonne chose, quoique le but initial de ce mouvement ne soit pas là, mais bien dans l’amélioration du quotidien des français qui ont du mal à joindre les deux bouts. [modéré]

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    • Yves.JM // 27.12.2018 à 03h50

      « Liberté d’expression » vantée par le site ? Puisqu’une partie de mon post a été censurée, je le remets.

      La force des Gilets Jaunes c’est de rassembler les « oubliés » de toutes sensibilités politiques ou non politisés, ne votant pas ou plus. Monter une liste pour les européennes dans le but de « contrer » le RN, ce n’est plus défendre les causes des GJ mais servir objectivement Macron auprès de qui ils trouveront tout le soutien nécessaire en terme de financement, assistance technique, présence permanente dans les media qui en assurant déjà la promotion, etc. D’autant qu’aucun électeur potentiel de Marine Le Pen ne se détournera de sa liste, que ce soit elle qui la mène ou pas… Toutes les études d’opinion montrent à quel point les électeurs du RN sont fidèles. Mais on ne peut pas en dire autant de ceux de la FI, qui migrent de plus en plus vers le RN.

      Par contre une liste GJ peut amener des abstentionnistes aux urnes, ce serait malgré tout une bonne chose, quoique le but initial de ce mouvement ne soit pas là, mais bien dans l’amélioration du quotidien des français qui ont du mal à joindre les deux bouts. Les GJ ont été noyautés par la gauche et l’extrême gauche et leur cheval de Troyes est le RIC tant vanté par Mélenchon. Dommage.

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  • un sans dent // 24.12.2018 à 19h52

    mettre la pression a l ossature macronienne politico mediatique financiére , c est a dire manifester soit a la place de la concorde au cercle de l automobile (voir whikipedia) au diner du siècle et ensuite la pression A TOUS SES députés macronés afin de les entendre crient MAMAN ET PLEUrent BEAUCOUP comme dans la chanson de brassens LE GORILLE

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    • Yves.JM // 25.12.2018 à 21h37

      Il y a de fortes chances que le diner du Siècle soit reporté sine die…

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  • jm // 25.12.2018 à 10h52

    Bonjour,
    Je suis toujours surpris d’entendre « on a rien vu venir… » vous avez eu les Bonnets Rouges, puis les Grèves à Air France, le mouvement contre les Compteurs Linky, les suicides (agriculteurs, policiers, jeunes..), les permanences du PS dégradées sous Hollande (vr aussi les pisseurs à Toulouse) et maintenant les Gilets Jaunes, petit à petit la tension monte et de plus en plus de violence car rien ne change. 2019 va être passionnante les sénateurs proposent de nouvelles taxes, la réforme des retraites va en surprendre plus d’un etc.
    Profitez bien des fêtes de fin d’année…

      +8

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  • williamoff // 25.12.2018 à 12h56

    Les média agissent chez moi comme une « boussole inversée ». le RIC/RIP y est largement décrit, analysé, expliqué, etc… Bref merveilleuse diversion institutionnelle qui occulte la question sociale, la lutte des classes. Enfumage de première classe du mouvement qui remet en selle Le RN, et son opposition factice avec les défenseurs de l’ordre républicain. L’affaire Chouard, et le retour providentielle dans le débat de Soral et de Dieudonné (en service commandé pour décrédibiliser tout mouvement qui semble un tant soit peu remettre en cause l’ordre établi étatsunien ?) semblent le confirmer.

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    • Dominique Gagnot // 25.12.2018 à 19h42

      Je voulais mettre +1000… Les faux impertinents sont tous sur le pont.

        +0

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    • Narm // 26.12.2018 à 00h21

      c’est la fin des arguments avec le tampon « antisemite », plus de débat

      j’ai aussi vu des trucs incroyable, le gars, d’un air suffisant, (consigny) ( pas osé faire le jeu de mot, sous peine d’être modéré) qui dit qu’aucun gilet jaune n’a demandé le rétablissement de l’ISF, halucinant jusqu’où ils peuvent aller
      https://youtu.be/PEfoM3KCYfg?t=331

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      • Narm // 26.12.2018 à 00h40

        qu’est ce qu’il transpire de suffisance ce gars. Dire qu’il est instruit sûrement connecté H24 mais tellement déconnecté de son pays. Et sa copine …
        faut vraiment les entendre. on sombre dans le lisier ou la rage des chiens de garde.
        Vraiment à écouter, je ne peut répéter les révélations de Plenel

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  • Basile // 25.12.2018 à 13h59

    la pétition pour le climat « bat tous les records », plus d’1,6 million de personnes en 1 semaine.
    C’est suspect. Et personne pour accuser les Russes ?

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    • Dominique Gagnot // 25.12.2018 à 19h37

      Pétition de diversion également.

      Le capitalisme dont le seul objet est le « profit » suppose de bousiller la planète (et ceux qui y vivent), bizarrement cette pétition ne demande pas d’abroger le capitalisme et la propriété privée des ressources qui va avec. => enfumage.

      Comme si l’État allait lutter contre le capitalisme :/ …

        +6

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      • Un_passant // 26.12.2018 à 11h16

        Selon vos critères, l’URSS ne pouvait, n’aurait dû échouer. Mais elle a échoué, elle avait une monnaie et le contrôle des ressources (et en plus une capacité quasi totale d’autarcie, vu qu’elle était riche de ressources agricoles : Urkaine et Russie, pétrolières et gazières, Russie et toutes les républiques d’Asie Centrale satellites, minérales, les mêmes) et pourtant.

        Un petit détail que tous oublient, décidément, la monnaie n’a d’autre raison d’être que l’échange marchand, si personne ne l’utilise, elle n’a pas de valeur, voilà pourquoi malgré le « contrôle » pour ainsi dire absolu des ressources primaires et industrielles, l’URSS était condamnée à s’effondrer. La valeur d’usage de sa monnaie était trop faible alors même que sa valeur de stock était excellente (l’une des meilleures.au monde -voire la meilleure- avec le dollar USA+Canada, puis le Yuan, du fait des ressources primaires; Au contraire l’Euro, de ce point de vue, est très faible mais a une excellente valeur d’usage, du fait qu’en moyenne l’UE est plutôt adepte de l’orthodoxie budgétaire, en particulier sa locomotive, l’Allemagne. Le Franc Suisse est similaire à l’Euro).

        Le problème, c’est la fuite en avant du crédit en Occident le condamne à des QE et des crises sans fin. La seule solution est bel et bien l’orthodoxie budgétaire et la régulation macro-économique (et on fait l’exact opposé).

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        • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 13h12

          Mais non ! Ce n’est pas parce que le capitalisme bousille nécessairement la planète, que le communisme l’épargne nécessairement !
          Il s’agit de gérer les ressources de manière pérenne. Seule une gestion collective peut faire ça. J’ai dit peut, j’ai pas dit qu’elle le faisait nécessairement. J’ai écrit un livre pour expliquer le problème qui ne peut se résumer en 3 lignes. Si cela vous intéresse…
          La monnaie c’est un autre histoire, et d’autres problèmes… qui se mélangent mais il faut comprendre la logique de l’ensemble.

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          • Un_passant // 26.12.2018 à 14h53

            Bref une abstraction théorique basée sur une humanité qui n’existe pas. Désolé, mais c’est typiquement le genre de chose que je considère comme une perte de temps. L’économiste à l’origine du micro-crédit est l’un des rares économistes qui s’est affranchi de ces lubies (assez typiquement occidentales) des « grandes théories ». A quoi bon perdre son temps dans des grandes théories alors même que l’on est incapable de prendre les petites décisions comme… favoriser du matériel réparable ou recyclable.

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 15h12

              Dans un système capitaliste aucun industriel n’a intérêt a faire du réparable recyclable… il a intérêt a minimiser les coûts, et maximiser les profits…, au mépris de ce que l’on nomme pudiquement les externalités.
              Bousiller la planète c’est une externalité dans ce système. C’est la grande théorie qui s’applique. Et elle se fout des gentils Colibris…

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 16h07

              Franchement? Sortez de Marx et de Rousseau, oubliez-les. Oubliez aussi le concept de cause première.
              Le capitalisme? En réalité ce que vous qualifiez de capitalisme n’est que la thésaurisation indissociable de l’existence d’une monnaie (ou de quoique ce soit de thésaurisable) et de tous ses corollaires, l’ensemble des conséquences observables étant indissociable de la psyché humaine.
              Votre théorie ne tient pas, on ne peut pas avoir une chose et son contraire, un système avec une monnaie ou quoique ce soit qu’il est possible de thésauriser et un système sans monnaie, un truc assimilable à une dictature associée à des tickets de rationnement.
              Enfin bref.

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 17h37

              Que viennent faire les tickets de rationnement ?
              Sinon, oui gérer les ressources consiste à les préserver dans le temps, et donc à recycler, limiter leur utilisation… etc. etc. Vous même le souhaitez !

              Et à par la collectivité je ne vois pas qui peut en décider.

              Ce qui n’exclut pas d’utiliser une monnaie pour simplifier les échanges, et éventuellement … capitaliser de la monnaie !

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 18h37

              @Dominique Gagnot

              Restons en là, nous ne sommes pas d’accord sur la définition de la monnaie et ses composantes, mais comme je ne suis pas obtus (simplement depuis dix ans que je cherche une solution, j’arrive assez bien a voir les limites de tout ce qui est proposé jusqu’à présent. Rien ne m’a convaincu, je continue de chercher), il y a moyen de savoir :

              Si le GEAB et certains analystes (notamment celui qui dès 2006 avait prévu la crise de 2008) qui prédisent un effondrement significatif du dollar et dont je partage l’analyse, ont tort; et que cet effondrement n’arrive jamais, alors c’est sans aucun doute que j’ai tort.

              Si l’effondrement arrive (si on regarde l’Histoire, je ne vois pas comment il pourrait ne pas se produire), alors c’est bel et bien vous qui avez tort.

              On n’a plus qu’à attendre et voir.

              Et pour être honnête, j’aimerais vraiment, mais vraiment avoir tort, parce que la crise que je perçois, c’est la pire crise économique de l’Histoire. La pire. Elle n’a aucun précédent. Pour ne rien arranger, tout le monde fait l’autruche, tant à droite qu’à gauche, car personne ne veut admettre avoir tort.
              Personne ne veut admettre qu’il faut drastiquement réguler au niveau macro-économique et pratiquer l’orthodoxie budgétaire au niveau des Etats (en pratique tout le monde fait l’inverse… même la Chine dans une certaine mesure, mais elle a l’avantage de la balance commerciale).

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 19h20

              L’austérité ne fait que accélérer l’effondrement de l’économie réelle.

              L’austérité ne peut que à peine ralentir le gonflement de la bulle, puisque par ailleurs la BCE injecte des milliards journellement pour éviter l’effondrement.des cours.

              Le jour ou l’économie réelle sera totalement détruite, la BCE soutiendra toujours le cours d’entreprises – sans activité réelle – , puisqu’elle pourra toujours leur injecter des liquidités pour financer les dividendes versés à leurs actionnaires.

              Nous serons alors dans une économie totalement virtuelle. (il faudra quand même assurer des services de police bien réelle)

              Nous sommes à la fin d’une partie de Monopoly commencée en 1789. Toutes les parties ont une fin, et nécessite une redistribution des cartes…

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            • Un_passant // 26.12.2018 à 20h45

              @Dominique Gagnot

              Vous confondez austérité et orthodoxie budgétaire.

              Actuellement, mener une politique d’orthodoxie budgétaire serait de l’austérité, mais à la base, l’orthodoxie budgétaire, c’est le principe suivi par les régimes les plus stables de l’Histoire. C’est quand ils ont abandonné cette orthodoxie qu’ils sont entrés en crise (en dehors des crises consécutives à des catastrophes climatiques).

              Vous pensez économie moderne, je pense économie réelle à travers l’Histoire. Les causes produisent les mêmes effets : l’absence d’orthodoxie budgétaire et abus de thésaurisation (et/ou excès d’impôts) sont à l’origine de toutes les crises.

              On pourrait même dire que absence d’orthodoxie budgétaire et abus de thésaurisation vont de pair.

              L’orthodoxie budgétaire, c’est quoi? Des budgets à l’équilibre, voire légèrement excédentaires. Ni plus, ni moins, un Etat, un gouvernement raisonnable (quitte à l’être « trop »). Mieux vaut une légère impopularité qu’une véritable crises, mais des ambitieux sans scrupules diffusent des mensonges, font des promesses inconsidérées pour obtenir le pouvoir et font ensuite le malheur des peuples qui n’ont pas compris qu’ils se faisaient piéger.

              Je ne prétends pas avoir de solution car l’Histoire m’a appris une chose : peu importe le système, s’il n’a pas, à sa tête, un homme avec une éthique irréprochable, un véritable Grand Homme et non un homme pouvoir, ça ne fonctionnera pas, tôt ou tard il y aura une crise, inévitablement.

              SunTzu, Confucius ou Machiavel ont su l’expliquer, mais il semblerait qu’on les oublie beaucoup trop.

              Je n’ai pas de solution aux travers de l’Homme, deux mille ans d’Histoire montrent que ça n’est pas la société qui pervertit l’homme, l’homme a tout simplement des défauts, c’est sa nature.

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            • Dominique Gagnot // 26.12.2018 à 23h21

              Bien sur que en principe il faut équilibrer les budgets, etc. Mais vous ne semblez pas réaliser que depuis 50 ans nous sommes dirigés par une mafia dont nos gouvernants sont les marionnettes, pour qui orthodoxie ne peut se traduire que par de « l’austérité ».
              D’où effondrement de l’économie réelle.
              Par contre l’économie de spéculation peut durer tant que les banques centrales injectent de la monnaie…

              Inutile de réfléchir dans le cadre du système capitaliste actuel, tout est à jeter (avant que le vivant soit mort) pour ensuite reconstruire, d’où mon livre…

              Moi je prétend avoir LA solution, il faut lire le livre: https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

              Car il n’y en qu’une qui soit durable indéfiniment. Et ça n’implique pas que nous devenions des saints, mais juste intelligents. Bon, ok c’est pas gagné non plus.

              Jusqu’ici l’Histoire a été écrite par des bandits toujours vainqueurs avec de brèves parenthèses (il y a peut être des termes mieux appropriés, mais en gros, c’est ça, loi du plus fort…)

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            • Un_passant // 27.12.2018 à 08h58

              Vous n’avez pas la solution. Si vous ne savez changer l’homme AVANT de mettre en oeuvre votre « solution », alors ça n’en est pas une.

              L’unanimité, c’est le meilleure moyen de ne jamais prendre de décision car le consensus absolu est quasi inexistant. D’où le principe de décision à la majorité. Vous n’aurez pas assez d’une vie pour ne serait-ce qu’essayer de convertir une majorité relative (d’autant plus qu’elle peut dire oui, oui et changer d’avis, au dernier moment).

              Depuis 2000 ans que les philosophes et les religions s’essayent à changer l’homme (et même s’échinent, s’escriment sans succès), pardonnez que je trouve votre certitude quelque peu présomptueuse.

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            • Dominique Gagnot // 27.12.2018 à 11h51

              Pas besoin de changer l’homme, et c’est très simple :
              L’homme suit toujours ses intérêts. Exemples :
              1 – s’il peut gagner des sous en faisant des choses absurdes, telles que déboiser l’Amazonie, il ira déboiser l’Amazonie.
              2 – s’il peut gagner des sous en reboisant l’Amazonie, il ira reboiser l’Amazonie.

              La 1 c’est ce que l’on fait depuis toujours, car ne nécessite aucune organisation, chacun pille.

              Méthode pour la 2 : Déclarer l’Humanité propriétaire inaliénable de la Terre et de ses Ressources, ce qui ne s’est jamais fait !

              Les collectivités auront alors la charge de leur gestion.

              Notons que chacun de nous a besoin du sol, des infrastructures, de ressources diverses et variées…
              Chacun devra acheter, donc aux collectivités, des droits d’usage des ressources qui lui sont nécessaires, et selon ses moyens. (habiter dans le triangle d’or, ou dans un village reculé ne sera pas le même tarif)

              Tous nous serions alors locataires non plus du privé mais de la collectivité, ou encore propriétaires d’usage.
              La collectivité percevrait donc une considérable rente locative.

              Comme tout proprio la collectivité assure l’entretien de ce dont elle est propriétaire : la Planète.
              La rente locative lui permettrait de financer, pour rejoindre mon exemple, le reboisement de l’Amazonie…

              De grandes entreprises (Vinci, Eiffage…) vont se battre pour ces contrats et leurs juteux profits, avec création de millions d’emplois, et générant quantité d’activités annexe.
              On peut aussi dépolluer les océans, décontaminer les sols, etc. etc.

              Qu’est ce que vous ne comprenez pas ?

              Pourquoi affirmez vous qu’il faut changer l’Homme ?

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            • Un_passant // 28.12.2018 à 11h13

              Oh mais ça n’est pas que je ne comprends pas. Je comprends très bien sauf que… vous « imaginez » que l’administration ou la collectivité, est saine par nature, ce qu’elle n’est pas puisqu’elle est encore et toujours l’expression des travers de l’homme.

              Vous avez, inconsciemment, une vision Rousseauiste de l’homme où c’est la société qui fait (pervertit) l’homme alors que c’est le contraire, l’être humain, social par nature, fait société. La société n’est que la manifestation de la vocation social de l’être humain( enfin… social, pas au sens socialiste, « faire groupe » si vous préférez).

              Sachant observant , partant du principe que l’homme n’est pas « bon » par nature, mais opportuniste et pétri de contradictions, je ne crois pas à votre thèse, tout simplement parce que l’homme ou la société que vous imaginez n’existent pas et n’ont jamais existé.

              Votre système nécessite que le seuil critique d’accord soit atteint, qu’une « majorité » suffisante se dessine pour mettre en place ce genre de système. Non seulement à l’échelle de la France, mais à l’échelle mondiale. C’est d’ailleurs l’écueil sur lequel buttent toutes les théories occidentales, elles se veulent universelles alors que rien que pour des questions culturelles, philosophiques, religieuses ou d’intérêt ou tout ça à la fois, cet « universel » n’existe pas.

              Vous rêvez d’une révolution populaire mondiale qui échouera de la même manière et pour les mêmes raisons que le communisme.

              Vous savez… le jour où l’on aura la solution, nous n’en aurons plus besoin parce que cette solution sous entend que l’homme sera devenu raisonnablement un sage. Mais s’il a ce degré de sagesse, tout à chacun fera le nécessaire, sans même avoir besoin de mettre en oeuvre une quelconque solution, puisque l’homme sage aura fait société à son image.

              Un exemple concret et tout bête : savoir que des zones sont inondables n’a pas empêché des maires d’accorder des permis de construire (avec l’accord du Préfet puisqu’il est supposé pouvoir mettre son veto).

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            • Barbe // 28.12.2018 à 14h30

              Peut-on se réconcilier?
              Attention à ne pas faire ce que l’on reproche à l’autre de faire, par exemple d’être péremptoire. Tout ça parce qu’on ne veut pas voir ce qu’il nous dit.
              La Solution c’est de voir. Vous dites : je constate.
              Pas sur qu’on puisse échapper à la théorie : au jugement qui généralise. On en a d’ailleurs besoin, c’est comme cela que fonctionne la raison, si bien sûr on continue à penser à qu’il y a une raison commune aux hommes.
              Sinon, pour revenir à rousseau, on peut voir ce qu’il dit de la façon suivante :
              Le passant dit : « une vision Rousseauiste de l’homme où c’est la société qui fait (pervertit) l’homme alors que c’est le contraire, l’être humain, social par nature, fait société. La société n’est que la manifestation de la vocation social de l’être humain » ; si l’on pense à L’Emile, il y a installation d’un rapport en face à face.
              Vérifiez : quand vous êtes seul, en face à face avec quelqu’un, cela se passe plutôt bien. Quand on est plus de 4… c’est différent. C’est cela que voulait dire Rousseau : ça se gâte avec la cité, car là on peut se planquer…. La transparence et l’obstacle disait l’autre.

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  • Sauvingnin // 25.12.2018 à 16h01

    Pour une démocratie représentative voyez vous une autre solution que la suppression de ses obstacles : l’ élection présidentielle et le scrutin majoritaire? Donc, fin du régime présidentielle et proportionnelle intégrale.
    On me dira, cela rendra le pays ingouvernable…en fait, Macron dirige le pays à coup de flash ball quand on lui résiste, il ne le gouverne pas, alors…
    On me dira, il y aura autant de députés fi, rn, lrem, lr, et après? La démocratie c’ est discuter non?

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  • Yanka // 27.12.2018 à 00h51

    Ah, la gauche propre sur elle qui voudrait tant récupérer un mouvement de révolte qu’elle n’a pas su inciter avec Nuits Debout (on en pouffe encore), la réforme de la SNCF, la Fête à Macron et toutes les autres tentatives aussi bavardes que foireuses d’allumer la mèche !

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  • Betty // 27.12.2018 à 08h28

    « Gilets jaunes : L’insurrection que personne n’attendait. » Oh really? Il me semble qu’un certain Jean Lassalle en parlait…il avait « alerté » dit-il la classe politique, le public via les « médias » jusqu’au services de renseignements…. Las. Ce débat « prophétique » date de décembre 2016… deux ans déjà et il me semble qu’en le revoyant il est quasi impossible de dire que personne ne l’attendait ce soulèvement ou … cette guerre (puisque certaines FO en parlent ainsi). C’est le Cercle des volontaires qui avait organisé cette rencontre et quoique l’on en pense ce débat a eu le mérite d’exister… :
    « nous avons eu le plaisir de recevoir Jean Lassalle, député de la 4ème conscription des Pyrénées Atlantiques et candidat aux élections présidentielles de 2017, Etienne Chouard, blogueur et promoteur de l’idée d’une Constituante écrite par et pour le peuple, et Philippe Pascot, pourfendeur de la corruption de nos élus. Ensemble, nous débattons des limites de la 5ème république, et des solutions qui pourraient être mises en place dans le cadre d’une réforme (d’une révolution ?) de nos institutions politiques. Si les invités sont plutôt d’accord sur le constat, notamment sur le fait que la « démocratie représentative » ne convient pas, les avis diffèrent concernant les préconisations… De là naît le débat ! » https://www.youtube.com/watch?v=GbMl0o5Lyy8

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  • Louis Robert // 28.12.2018 à 23h30

    Une conversation-débat d’une qualité vraiment exceptionnelle, exemplaire même.

    Il en faudra de nombreuses autres, en ces temps nouveaux, fondamentalement révolutionnaires, qui s’annoncent avec tant de créativité, de détermination et de courage.

    C’est un nouveau monde qui naît, qui déjà se construit, chez nous, enfin! Nous vivons des moments si longtemps attendus!… Cette lutte fera école très loin, bien au-delà de la France. Notre longue marche, ardue, exigeante, épuisante, humblement se poursuit, étonnamment rayonnante d’espoir, d’humour et de joie, source évidente d’une fierté citoyenne enfin retrouvée.

    Le Pouvoir prédateur et rapace a raison de trembler.

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