Les Crises Les Crises
23.décembre.201823.12.2018 // Les Crises

William Blum, critique renommé de la politique étrangère des Etats-Unis, décédé à 85 ans

Merci 52
J'envoie

Source : Chris Agee, Louis Wolf, 11-12-2018

William Blum est décédé en Virginie tôt ce matin, le 9 décembre 2018. Il était entouré d’amis et de membres de sa famille après être tombé dans son appartement de Washtington D.C. et avoir subi de graves blessures il y a 65 jours. Il avait 85 ans.

Bill est né le 6 mars 1933 à l’hôpital Beth Moses de Brooklyn (New York) et est devenu un auteur, historien et critique américain de la politique étrangère des États-Unis. Il a occupé un poste lié à l’informatique au Département d’État des États-Unis au milieu des années 1960. D’abord anticommuniste et rêvant de devenir officier du service extérieur, la guerre du Vietnam lui a fait perdre ses dernières illusions.

M. Blum quitte le département d’État en 1967 et devient l’un des fondateurs et rédacteurs en chef du Washington Free Press, le premier journal « alternatif  » de la capitale. En 1969, il a écrit et publié un exposé sur la CIA dans lequel il a révélé les noms et adresses de plus de 200 employés de la CIA. Il a travaillé comme journaliste indépendant aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. En 1972-1973, Blum a travaillé comme journaliste au Chili où il a rendu compte de l’ »expérience socialiste » du gouvernement Allende. Le renversement de ce dernier par un coup d’État conçu par la CIA lui a inculqué une implication personnelle et un intérêt accru pour ce que son gouvernement faisait aux quatre coins du monde.

A Londres au milieu des années 1970, Blum a collaboré avec l’ancien officier de la CIA Philip Agee et ses associés « sur leur projet d’exposer le personnel de la CIA et leurs méfaits ». À la fin des années 1980, M. Blum vit à Los Angeles et poursuit une carrière de scénariste. Malheureusement, tous ses scénarios contenaient deux (sinon trois) défauts, du genre qui font fuir en hurlant les adultes à Hollywood : des idées et des sujets importants.

Pendant le reste de sa longue vie, Bill a vécu à Washington, D.C., exclu de tout renouvellement de son habilitation de sécurité en raison de ses opinions politiques. Au lieu de cela, il a effectué de nombreuses conférences sur les campus universitaires à travers le monde. Bill a été un membre distingué de CovertAction Magazine et de son conseil consultatif, et a travaillé au sein de l’équipe pendant de nombreuses années avec CovertAction Quarterly et CovertAction Information Bulletin. Ses articles se trouvent dans nos archives ; voir les numéros 33, 46, 47, 51, 53, 66 et 77. M. Blum a ensuite écrit de nombreux ouvrages sur la politique étrangère des États-Unis et est devenu la source d’information incontournable sur les interventions américaines.

Son livre Killing Hope : U.S. Military and CIA Interventions Since World War II [Les guerres scélérates : interventions de l’armée US et de la CIA depuis 1945 en français] – publié pour la première fois en 1995 et mis à jour en 2004 – a été salué internationalement. Noam Chomsky a dit qu’il était « de loin le meilleur livre sur le sujet« .

En 1999, il a reçu le prix Project Censored pour son « journalisme exemplaire » pour avoir écrit l’un des dix articles les plus censurés de 1998 – un article sur la façon dont, dans les années 1980, les États-Unis ont donné à l’Irak le matériel nécessaire pour développer une capacité de guerre chimique et biologique.

Blum est également l’auteur de America’s Deadliest Export : Democracy – The Truth About U.S. Foreign Policy and Everything Else (2013), Rogue State : A Guide to the World’s Only Superpower (édition mise à jour 2005) [L’Etat Voyou en français], West-Bloc Dissident : A Cold War Memoir (2002), et Freeing the World to Death : Essays on the American Empire (2004). Ses livres ont été traduits dans plus de 15 langues.

En 2002-2003, Blum a été chroniqueur régulier pour la revue The Ecologist, qui est publiée à Londres et distribuée dans le monde entier. En janvier 2006, une cassette d’Oussama ben Laden affirmait qu’ »il serait utile » pour les Américains de lire L’Etat Voyou, apparemment pour mieux comprendre l’ennemi. Ce qui mit une fin brutale aux conférences de Blum.

Bill est également bien connu pour son blog très populaire et bien documenté intitulé « The Anti-Empire Report » publié du 1er avril 2003 au 20 septembre 2018.

À la suite d’un combat de 65 jours après sa chute dévastatrice dans son appartement le 4 octobre, Bill est décédé ce matin à 2 h 20. Lorsque son état s’est aggravé il y a quelques jours, il a été transféré du Virginia Hospital Center au Caring Care Hospice. Son fils, Alexander S. Blum, est venu d’Allemagne pour être avec ses amis et sa famille. Sa cause immédiate de décès fut une insuffisance rénale, combinée aux diverses blessures sur son corps.

Son dernier discours a eu lieu l’été dernier en tant que conférencier d’honneur au panel du Forum de gauche intitulé « CovertAction » : Attaques persistantes des États-Unis contre « Démocratie et liberté », passé et présent. » Animé par CovertAction Magazine, Bill qui s’exprimait aux côtés de Louis Wolf et d’autres – avait intitulé sa présentation « Exceptionalism American Exceptionalism : La Vérité Nue. » Il a commencé son exposé ainsi…

« Je pense que nous sommes tous d’accord que la politique étrangère des Etats-Unis doit être changée et que pour y parvenir, l’esprit – sans parler du cœur et de l’âme – du public américain doit être changé. »

Et avec son humour célèbre et sarcastique, accompagné de rires dans la salle, Bill a déclaré :

« Consciemment ou inconsciemment, [le peuple américain] a certaines croyances fondamentales au sujet des États-Unis et de leur politique étrangère […] La plus fondamentale de ces croyances fondamentales, à mon avis, est la conviction profonde que peu importe ce que les États-Unis font à l’étranger, peu importe à quel point cela peut paraître mauvais, peu importe les horreurs qui en résultent, le gouvernement des États-Unis est animé par de bonnes intentions. »

Voir la vidéo complète ici. Son intervention commence à 44 minutes et 48 secondes.

Bill a passé sa vie à documenter les atrocités du gouvernement américain et ses contributions sont profondément éclairantes ; sans aucun doute, Bill nous a offert des ressources durables qui continueront à informer les générations à venir.

Chris AGEE, Louis WOLF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traduction « adieu l’ami » par VD avec la gorge nouée et pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles. J’ai entendu parler de lui pour la première fois au début des années 90 ; en faisant des recherches sur la guerre bactériologique des Etats-Unis contre Cuba. Nous avons commencé à échanger. J’adorais son sens de l’humour, il aimait bien le mien. Nous sommes devenus amis. Je lui envoyais des « titres de presse imaginaires ». Un jour, il s’en est servi pour un de ses bulletins. ( https://williamblum.org/aer/read/120 ) Ce fut comme si Jimi Hendrix avait repris un de mes riffs à la guitare. Un type vraiment sympa, intelligent et drôle.

EN COMPLEMENT

Ses articles traduits pour le Grand Soir : https://www.legrandsoir.info/_blum-william_.html

Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon – très publiquement et très sincèrement – à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais – bizarrement – un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.
Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.
Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Source : Le Grand Soir, Chris Agee, Louis Wolf, 11-12-2018

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Fritz // 23.12.2018 à 08h05

« Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement.

D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.

Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant – chose curieuse à dire – un pays étranger.

Et puis, je réduirais le budget militaire d’au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d’une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l’heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

Le quatrième jour, je serais assassiné. » – William Blum (quatrième de couverture de « L’État voyou », 2002)

20 réactions et commentaires

  • Fritz // 23.12.2018 à 08h00

    « The US government means well », le gouvernement américain veut bien faire (ou il a de bonnes intentions), disait William Blum avec ironie. Tel est le postulat de base de ceux qui ne veulent pas voir la politique criminelle de cet État-voyou. Philippe Grasset appelle ça « l’inculpabilité », je crois. Concernant la guerre du Vietnam, on s’appesantit plus volontiers sur les blessures que cette guerre a infligées à la conscience américaine, la pauvre, que sur les souffrances objectives du peuple vietnamien.

    Fin avril 1945, un grand homme d’État européen disait dans son testament politique : « il n’est pas vrai que moi ou n’importe qui d’autre en Allemagne ait voulu la guerre en 1939 ». Pour dire une telle énormité, il aurait pu être américain, mais c’est la défaite et sa mort prochaine qui l’ont poussé à cette dénégation.

      +5

    Alerter
  • Denis Monod-Broca // 23.12.2018 à 08h05

    Il admirable que certains Américains aient une telle lucidité à l’égard de leur propre pays.
    Mais nous, non-Américains, soyons lucides aussi.
    Le règne hégémonique et tout-puissant des USA sur le monde à une origine : la vénération unanime du monde envers les USA, son roi adoré et haï.

      +5

    Alerter
  • Fritz // 23.12.2018 à 08h05

    « Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement.

    D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.

    Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant – chose curieuse à dire – un pays étranger.

    Et puis, je réduirais le budget militaire d’au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d’une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l’heure depuis la naissance de Jésus-Christ.

    Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.

    Le quatrième jour, je serais assassiné. » – William Blum (quatrième de couverture de « L’État voyou », 2002)

      +18

    Alerter
  • calal // 23.12.2018 à 08h09

    Trump a annonce qu’il retirait l’armee us de syrie voir d’afghanistan.Il ne l’a pas fait au bout de 3 jours de mandat sans doute pour effectivement ne pas etre assassine le quatrieme… Peut etre qu’avec lui, les us seront moins interventionniste,si le « pouvoir profond » le laisse faire.Affaire a suivre.C’est au pied du mur qu’on juge le macon…

      +10

    Alerter
    • Owen // 23.12.2018 à 21h07

      Macron lui fait la leçon (depuis N’Djamena…) : « Un allié se doit d’être fiable ». Ça va être compliqué de tout remettre à l’endroit, je fais vite. « L’allié » est en fait le donneur d’ordre. En dépit du retrait des USA (encore à voir), Macron déclare maintenir quand même la présence française en Syrie, bien que cet ordre ait disparu. Hollande comme Macron n’avaient jamais informé les Français de la présence de ses troupes militaires dans le pays, ce sont les Américains qui nous l’ont appris (Mike Pompéo, si je ne me trompe pas). Après avoir envoyé des armes et laissé partir de France des milliers de candidats au terrorisme, le gouvernement en craint le retour, le Drian avait même demandé à Poutine et Bachar El Assad de les garder à Idlib, sans les combattre (parce qu’ils veulent les combattre, mais c’est bien sûr!).

      Ce n’est pas la même maladie, mais la pathologie est au moins aussi lourde en France qu’aux Etats-Unis.

        +6

      Alerter
      • iMike // 24.12.2018 à 07h35

        La pathologie est plus lourde en France que aux EU. Ces derniers se « battent » pour leurs intérêts, ou du moins qu’ils supposent tel. La France se bat elle pour des « principes » (à géométrie variable) sur lesquels elle (nos présdients) s’assoie à la première occasion.

          +3

        Alerter
      • calal // 24.12.2018 à 08h09

        cela va dans le sens de l’hypothese d’un combat au sein des dominants occidentaux que l’on peut schematiser en camp pro trump / pro clinton. Cette denomination n’est pas tellement satisfaisante car elle pose deux questions:
        – qui est avec Trump? une partie du peuple us mais qui d’autres?
        – qui est contre Trump? a priori les clintons,obama, les dems,macron et l’ue de bruxelles mais peut etre aussi Powell et la fed?

        zuckerberg,google,bezos,les militaires,la nsa, les republicains,les hauts fonks-deep state us,de quel cote penchent ils?mbs,israel,le japon que pensent ils de toussa?

          +2

        Alerter
  • Fritz // 23.12.2018 à 08h11

    En effet, on ne peut arrêter l’histoire… et comme disait un historien, Jean-Baptiste Duroselle : Tout empire périra.
    Rappelez-vous la capture de l’empereur Valérien par Shapur Ier (un Iranien), la mort de Valens à la bataille d’Andrinople, et la prise de Rome par Alaric. Le temps travaille contre vous.

    « We’re an empire now, and when we act, gnagnagna chuis le plus beau chuis le plus fort » (résumé d’après Karl Rove), profitez-en vite, car ce sera bientôt terminé.

      +5

    Alerter
    • DocteurGrodois // 23.12.2018 à 09h20

      @Fritz

      Je crois que vous répondez à un bot.

        +4

      Alerter
      • Fritz // 23.12.2018 à 10h34

        Je le soupçonne aussi, mais dans le doute… Et puis, qui a le plus de cervelle, entre un bot et un habitant de Washington DC ?

          +5

        Alerter
      • bluetonga // 24.12.2018 à 02h07

        Un bot francophone alors. Son anglais est truffé de frenchycismes. « Say » au lieu de « speak », « dreaming » au lieu de « fantasizing », etc. C’est comme ça à chaque coup. Plutôt un semi-troll, un expat qui aime se faire du mal en venant lire la prose anti-américaine et qui se veut goguenard en se cantonnant à l’anglais pour snober ceux qui ne le pratiquent pas ici. Mais qui ne le maîtrise pas non plus parfaitement. Et qui passe son temps à enfiler des colliers de clichés sur la libre Amérique.

        Work harder, Louis. Even better, grow up or get a life.

          +1

        Alerter
  • Bordron Georges // 23.12.2018 à 09h19

    L’Empire est bien pire aujourd’hui que ce qu’il était avant les années 2000. Ce qu’a écrit et fait William Blum dans cette période, il n’aurait pas pu le faire ces derniers temps. Au mieux il serait dans la situation d’Assange, au pire, il aurait été comme il dit,  »assassiné ». Le comportement de la CIA s’est étendu à l’Administration, à presque tout le Congrès, à L’État profond.

      +10

    Alerter
  • Fritz // 23.12.2018 à 09h48

    Robert Parry en janvier, William Blum en décembre : nos pertes en 2018.

      +3

    Alerter
  • Chris // 23.12.2018 à 12h29

    La lucidité et l’honnêteté intellectuelle de William Blum, d’obédience juive, vont terriblement me manquer. Je le préfère, et de loin, à N. Chomsky.
    Je souligne sa judaïté, car Israël n’est pas mieux que les USA : ces deux pays se sont construits sur la spoliation et le génocide au prétexte d’idéologies de fous furieux. Ils ne cessent de chouiner ou menacer pour couvrir leurs méfaits.
    Heureusement, la roue tourne, même si pas assez vite, mais elle tourne.

      +5

    Alerter
  • Manuel // 23.12.2018 à 12h45

    C’est quand meme drôle que sur les crises on n’entende parler que des auteurs critiques, des penseur contre mainstream… Toujours…

    Doit-on forcément être dans l’opposition pour être critique ?

      +0

    Alerter
    • obermeyer // 23.12.2018 à 13h08

      Pour la pensée mainstream nous avons largement le choix entre les médias d’état et ceux appartenant aux milliardaires . Pour le reste , les crises reste un très bon choix , chacun y vient picorer son propre grain ( à moudre ) , ce qui n’empèche pas de garder un esprit critique .

        +10

      Alerter
    • Suzanne // 23.12.2018 à 13h13

      A Manuel : non, pas du tout, mais Olivier a de maintes fois répondu à cette question. Il considère (qu’il me corrige si je me trompe) que la couverture médiatique est tellement gigantesque pour les idées mainstream que ce n’est pas la peine d’y ajouter, et qu’il vaut mieux garder de l’énergie et des ressources pour donner la parole à des gens qui, sinon, ne l’ont jamais. Pour lire les penseurs mainstream, il suffit de lire des journaux comme Le Monde, Libé, L’Obs etc. etc. etc.
      Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire, au boulot :-). Les abonnements aux journaux suscités ne coûtent pas très cher (sauf aux contribuables), et ce n’est peut-être pas la peine de s’abonner à tous, car ils ont parfois tendance à dire tous les mêmes choses.
      Par contre, je mettrais sans doute un petit mot en faveur du Figaro et de La Croix qui ont des articles intéressants parfois.

        +7

      Alerter
    • Alfred // 24.12.2018 à 16h08

      Je veux bien essayer de trouver une critique du président Macron sur BFMTV pour vous faire plaisir… mais vous êtes certain de ne pas nous envoyer sur une fausse piste? (Genre « est on obligé de toujours parler de Soljetnitsine pour parler du Goulag? Ne peut on pas entendre une critique constructive du goulag de la part du politburo? »).

        +4

      Alerter
  • iMike // 23.12.2018 à 15h38

    Un lanceur d’alerte avant l’heure dont nos médias n’avaient même jamais fait mention. J’avais lu avec intérêt certains de ses ouvrages, et comme un intervenant le fait remarquer plus haut, « l’état voyou » ne pourrait certainement plus être publié aujourd’hui. RIP

      +3

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications