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3.août.20183.8.2018 // Les Crises

«Il va falloir vivre avec ces canicules durant plusieurs décennies»

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Source :La Tribune de Genève, Sébastien Jubin, Martin Beniston, 26-07-2018

Martin Beniston, professeur honoraire à l’Université de Genève, climatologue.(Photo: Pascal Frautschi)

  • Sébastien Jubin

Professeur Beniston, qu’est-ce qui est inquiétant avec ces vagues de chaleur?

C’est dommageable pour la santé, l’hydrologie et tout l’écosystème. Plus ces vagues de chaleur sont importantes, plus il y a des dégâts. Surtout si ça persiste longtemps. Année après année, la répétition du phénomène commence à avoir des incidences très négatives. Il y a des dégâts sur les nappes phréatiques, sur l’agriculture, qui se chiffrent en milliards. Et c’est sans compter les feux de forêt qui se multiplient dans toute l’Europe. On voit ce qui se passe en Scandinavie: ils ne sont pas spécialement équipés pour cela. Jusqu’à présent, les grandes chaleurs se cantonnaient à certaines zones géographiques. En 2003, l’Europe centrale était touchée. En 2010, c’était la Russie. Cette année, c’est inédit, les vagues de chaleur se manifestent en plusieurs endroits et remontent même jusqu’au cercle polaire. La ceinture de chaleur a débuté au Québec pour arriver jusqu’au Japon en passant par l’Europe. Cette année est exceptionnelle, c’est certain.

La Suisse n’a pas connu une période aussi sèche depuis 100 ans. Est-ce aussi une des causes?

Chaleur et sécheresse vont de pair. Si on avait un peu plus de pluie, on n’atteindrait pas des températures aussi élevées. Ce serait modulé par l’atmosphère grâce à l’évaporation. Un sol sec agit comme un radiateur qui chauffe une pièce.

Qu’est-ce que cela raconte de l’évolution du climat?

Cela conforte surtout la thèse du changement climatique. Notre atmosphère se réchauffe. Il y a de plus grandes chances que les canicules estivales se manifestent plus régulièrement. Dans le Grand-Nord, une des causes, même s’il nous faut encore du recul, c’est que depuis 20 ans on observe le rétrécissement de la banquise dans l’océan Arctique. Il y a donc moins de surfaces froides qui absorbent la chaleur. Elle peut dès lors remonter vers le nord. On le prédisait, mais plutôt dans une vingtaine d’années. Il y a une accélération. En 2050, au moins un été sur deux sera aussi caniculaire que celui de 2003. Depuis quelques années, nous assistons à une succession de fortes chaleurs un peu partout dans l’hémisphère Nord. Par ailleurs, la communauté scientifique relève que ces épisodes s’échelonnent de mai à septembre. Il y a 50 ans, c’était confiné à juillet et août. C’est la conséquence logique d’un climat qui se réchauffe progressivement.

Selon vous, nous aurions plusieurs dizaines d’années d’avance sur les prévisions?

Oui et c’est inquiétant. Pour la Scandinavie, le rapport 2014 de l’Agence européenne pour l’environnement mettait en avant une carte qui montrait l’augmentation des risques d’incendie pour la seconde moitié du XXIe siècle. On peut affirmer que nous avons 20 à 50 ans d’avance sur ces prévisions. De manière précoce, nous sommes en train de vivre les incidences de ces changements climatiques.

Qu’est-ce que ça signifie pour la seconde moitié du XXIe siècle?

Qu’on ne va pas du tout vers le mieux. Même si on devait remplir tous les objectifs internationaux de l’Accord de Paris sur le climat et qu’on parvenait à limiter l’augmentation globale de 2 degrés en agissant directement sur les gaz à effet de serre, il faudrait attendre la seconde moitié du XXIe siècle pour ralentir l’évolution actuelle. À supposer qu’on mette tout de suite des mesures en œuvre, il va falloir vivre avec ces canicules durant plusieurs décennies.

L’actualité nous montre que des dizaines de personnes ont succombé à ces grandes chaleurs, notamment au Canada et au Japon…
«J’ai été surpris de voir le nombre de décès au Québec. La conjonction entre une forte chaleur et un taux élevé d’humidité peut augmenter les décès des personnes sensibles car elles auront plus de difficulté à transpirer. Et c’est la transpiration qui régule la température du corps humain. C’est exactement ce qui se passe au Japon. Avec 90% d’humidité dans l’air, la population est mise sous pression thermique.

(Tribune de Genève)

Source :La Tribune de Genève, Sébastien Jubin, Martin Beniston, 26-07-2018

L’anomalie de la température de l’eau atteint +6 / +8°C voire plus par rapport à la moyenne 1971 / 2000 sur la Mer Baltique – L’eau est actuellement plus chaude sur certaines côtes du #Danemark et de la #Suède que sur celles du #Maroc, du #Portugal ou du #PaysBasque (source et ici)

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Commentaire recommandé

Chalpitek // 03.08.2018 à 06h34

Encore une jolie page de propagande réchauffiste. Les vagues de chaleur à court terme ont toujours existé. C’est illusoire de faire des raisonnements à long terme à partir d’événements climatiques à court terme. D’autant plus que la loupe médiatique met du spectaculaire sur les événements, sans les cadrer dans un contexte avec du recul. Et la prévision du climat futur est basée sur un modèle de faible valeur, pour la simple raison qu’il n’a jamais rien prévu correctement. Il y a d’autres théories, bien sûr qui ne sont pas politiquement correctes car dans ce domaine on n’a pas le droit de douter de l’histoire officielle sinon on perd ses crédits. Par exemple, celle de Valentina Zharkova sur les cycles solaires, qui prévoit l’entrée dans une ère de faible activité solaire à partir de 2020 et pour un bon moment, où nous verrions la Tamise gelée comme en 1677. Il faut voir comme elle s’est fait taper dessus pour avoir osé dire ça. La réalité c’est qu’il il n’y a aucun consensus scientifique sur le climat, contrairement à ce que les politiques comme ces bandits de Al Gore ou Obama veulent faire croire, et pour la simple raison qu’il n’y a pas de modèle qui fonctionne. Et il n’y a même pas de mesures de température potables, à part Argo depuis les années 2000. La base d’un modèle correct ce sont des mesures valables.
Il y a un moment où il faut cesser de dire des bêtises sur le climat.
Toute cette histoire c’est de la religion, pas de la science.

261 réactions et commentaires

  • DUGUESCLIN // 03.08.2018 à 05h55

    Certes, il faut tenir compte du réchauffement anthropique, mais il faut également prendre en considération les cycles climatiques depuis des millénaires, les périodes chaudes et les périodes glacières. L’humanité y a survécu.
    En attendant, nous pouvons prendre des cours auprès des bédouins et commencer à cultiver l’arctique.
    Mais c’est toute l’humanité qui est concernée et qui devrait s’organiser pour limiter les dégâts contre ceux qui sont devenus inhumains avec un productivisme sauvage, grâce auquel, envers et contre tout, ils génèrent un max de pognon auquel le monde entier doit se soumettre.

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    • Olivier // 03.08.2018 à 08h55

      L’Humanité a survécu aux grands changements climatiques du passé essentiellement grâce à des migrations massives. Il y avait à l’époque moins de 1 millions d’humains sur Terre. Comment imaginez vous de nouvelles migrations massives sur une planète avec 7 milliards d’humains ?
      Quand le delta du Bengale sera inondé, serez-vous prêt à accueillir 80 millions de réfugiés climatiques ?

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      • Bellot // 03.08.2018 à 09h50

        Vous touchez le coeur du problème, cette planète est elle capable de supporter 7 milliards d’humains voire davantage? Ne devrions nous pas nous être envolés depuis longtemps en changeant nos fondations civilisationnelles, en ayant évolués?

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        • Ceusette // 03.08.2018 à 10h28

          Le problème n’est pas tant le nombre d’êtres humains que le modèle de la « banlieue californienne » qui s’impose dans tout le reste du monde. Un Canadien occupe huit fois plus d’espace qu’un Philippin. Ce ne sont donc pas forcément les plus nombreux qui polluent le plus…

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          • ouvrierpcf // 06.08.2018 à 18h28

            combien de kW/h un monégaque co,somme til par an? d’ou vient le courant électrique consommé à MONACO? est il d’origine termo nucléaire? ou vient il de centrales solaires ? ou éoliennes? combien d’éoliennes à MONACO? combien de vélos à MONACO? combien de bus écolos gaz? quelle est la population monégasque ? faire du ski board à MONACO est ce compatible avec la CP 22? les yachts de MONACO poluent ils moins que ceux de HONFLEUR?
            combien de territoires analogues à celui de MONACO la planéte peut elle supporter? en nombre d’habitants équivalents ? combien de cklimatiseurs par habitants à MONACO? combien en CHINE ? en INDE ? faut il absolument arriver à MONACO pâr hélicoptéres? combien de rotaion par hélicoptére à MONACO par an ? lors du prix de formule 1? lors du festival de cannes?

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          • Bellot // 08.08.2018 à 07h49

            Bonjour,
            « Ce ne sont donc pas forcément les plus nombreux qui polluent le plus… », ce n’est pas ce que j’ai dis, pour autant je vous rejoins sur ce point.
            Reste que je ne suis pas convaincu qu’opposer canadien à philippin … ou que sais-je encore, ne soit pas très constructif au final.
            Changer nos mentalités d’occidentaux, oui mais pas que car l’idéologie de la propriété, de l’avoir se répand comme traînée de poudre aux quatre coins de l’hémisphère avec une population mondiale en constante augmentation, part des personnes âgées de plus en plus importante dans les pays dits « riches » et des jeunes dans les pays appelés « en voie de développement » (sous-entendant qu’être développé c’est l’être sur le plan économique avant tout). Cette augmentation, en rapport avec la captation des richesses et des biens par quelques minorités, ne peut que mener à des conflits majeurs.

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        • Haricophile // 03.08.2018 à 20h06

          La planète est totalement capable de « subir » 7,5 milliards d’êtres humain, et même bien plus. Mais elle n’est pas capable de « subir » 7,5 milliards d’automobiles, de climatiseurs et tutti quanti.

          Mais ça le temps que ça rentre dans la matière grise, on sera déjà morts hélas.

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        • TINA2009 // 04.08.2018 à 13h41

          BELLOT, je vous rejoins entièrement . Aussi , je décide , en cet instant solennel et présent, de me suicider le dernier des humains sur cette planète, le DERNIER des 7 MILLIARDS et DES BROUTILLES!
          Contempler cette Planète , quand t’es le dernier , avant de mettre une balle de 9mm dans la tête : OUUUUHHHH! Ca doit faire quelque chose ! Vivement!

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        • sam // 12.08.2018 à 17h19

          Non ce n’est pas le coeur du problème. Le coeur du problème c’est le capitalisme finissant, responsable majeur de ce réchauffement. Une autre société, un autre mode de production, pourrait d’abord limiter ce réchauffement, et y trouver des parades, puisque ce ne serait plus le profit le maître. Face à ce choix, toujours, il y a eu l’option malthusienne (la table est trop petite pour tout ce monde…), réponse de la bourgeoisie régnante à ses propres contradictions (et en vérité très en vogue aujourd’hui… pensons à ces gens qui ne sont rien et qui coûtent un pognon de dingue…). Or, jamais l’humanité n’a eu entre les mains autant de possibles pour nourrir, soigner, éduquer les plus de 7 milliards d’êtres qui la composent.

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h55

        La hausse de la population suit exactement la courbe de la production de pétrole. A mon avis le premier problème n’est pas le climat mais la disponibilité d’une énergie abondante et bon marché.

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        • Macarel // 03.08.2018 à 22h51

          Damned ! Justement l’énergie abondante et bon marché c’est fini, it’s over, e finita la comedia !

          Vous avez entendu parler du EROI Energy Returned On Energy Invested ?

          Mais pour autant cela ne va pas restreindre notre boulimie en hydrocarbures, simplement nous allons saccager toujours plus la nature pour aller chercher les dernières gouttes de pétrole ; gaz de schistes, sables bitumineux, forages en eau profonde et en arctique, etc…

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        • patrick // 04.08.2018 à 13h04

          eh oui !!
          Le pétrole et le nucléaire ont révolutionné notre vie , la prochaine étape va être beaucoup plus compliquée.
          L’AIE nous prévoit un problème sur le pétrole vers 2020 , en même temps qu’un gros problème sur la finance et l’économie ? Le climat devient un problème tout à fait accessoire.

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    • Araok // 03.08.2018 à 09h13

      Un pognon de dingue, Duguesclin, de dingue ! Révisez vos classiques! Hi, hi.

        +8

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    • bhhell // 03.08.2018 à 09h45

      hmm, cultiver l’arctique? C’est une illusion, on ne transforme pas des zones de permafrost en espace agricole, c’est un processus très long. Et il faut bien mesurer les effets de la disparition du thermostat de la planète, qui commande le climat mondial. Compte tenu de la latence de 10 ans des gaz à effet de serre, nous avons déjà en stock 0.5 degré supplémentaire, auquel il faut ajouter 0.6 degré (disparition de l’effet d’albédo dans les 10 ans), ce qui nous fait 1.1 degrés. Et pour chaque degré supplémentaire, il faut ajouter 1 degré en vapeur d’eau, qui est un des plus puissants gaz à effet de serre. Nous ne sommes plus sur des bases linéaires désormais.

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      • larmec // 03.08.2018 à 10h52

        Bin justement, le permafrost il se sent mal là. et comme il se sent mal, il dégaze plein de methane. et donc encore plus de GES, tout s’accelére, c’est la magie des systémes autorégulés. Quand ça part en vrille on à plein de surprise.
        On peut même faire une comparaison avec l’économie, on enléve les limites, on dérégule, et youpi pour la grande vrille.
        Alors les illusion autant ne pas les cultiver.

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        • bhhell // 03.08.2018 à 11h57

          Vous avez tout à fait raison. Mais je voulais rester le plus conservateur possible et retenir seulement les éléments dont on est sûr à 100%. Le méthane est une terrible menace, mais un degré d’incertitude demeure.

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    • Gerald B // 03.08.2018 à 19h46

      @DUGUESCLIN
      Pour les cycles millénaires, l’info suivante :
      jamais, depuis les 800 000 dernières années, les concentrations en CO2 n’ont été si hautes.
      En effet, elles ont varié entre 180 ppm et 280 ppm selon que la Terre se trouvait dans une période glaciaire ou interglaciaire (comme l’Holocène actuellement).
      Il y a 800 000 ans, l’humanité c’était combien de représentants déjà ???
      https://www.notre-planete.info/actualites/3727-concentration_CO2_400_ppm

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      • patrick // 04.08.2018 à 13h05

        oui, quand il fait froid il y a moins de CO2.
        Quand la température remonte il y a plus de CO2 , comme maintenant.

          +3

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  • Chalpitek // 03.08.2018 à 06h34

    Encore une jolie page de propagande réchauffiste. Les vagues de chaleur à court terme ont toujours existé. C’est illusoire de faire des raisonnements à long terme à partir d’événements climatiques à court terme. D’autant plus que la loupe médiatique met du spectaculaire sur les événements, sans les cadrer dans un contexte avec du recul. Et la prévision du climat futur est basée sur un modèle de faible valeur, pour la simple raison qu’il n’a jamais rien prévu correctement. Il y a d’autres théories, bien sûr qui ne sont pas politiquement correctes car dans ce domaine on n’a pas le droit de douter de l’histoire officielle sinon on perd ses crédits. Par exemple, celle de Valentina Zharkova sur les cycles solaires, qui prévoit l’entrée dans une ère de faible activité solaire à partir de 2020 et pour un bon moment, où nous verrions la Tamise gelée comme en 1677. Il faut voir comme elle s’est fait taper dessus pour avoir osé dire ça. La réalité c’est qu’il il n’y a aucun consensus scientifique sur le climat, contrairement à ce que les politiques comme ces bandits de Al Gore ou Obama veulent faire croire, et pour la simple raison qu’il n’y a pas de modèle qui fonctionne. Et il n’y a même pas de mesures de température potables, à part Argo depuis les années 2000. La base d’un modèle correct ce sont des mesures valables.
    Il y a un moment où il faut cesser de dire des bêtises sur le climat.
    Toute cette histoire c’est de la religion, pas de la science.

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    • Dominique // 03.08.2018 à 09h54

      @Chapiltek : si tu veux parler sciences, tu dois expliquer l’évolution des moyennes flottantes et leur corrélation avec les quantités de gaz rejetés industriellement, pas juste dire qu’il y a des pics dans toute population statistique. Si les modèles utilisés sont caducs, tu dois démonter leur hypothèses : la robustesse d’un modèle se base dessus. Prends celui du GIEC, par exemple : c’est le plus conservateur.
      Si il n’y a pas de consensus, d’où sortaient les 15000 signataires issus du monde scientifique ? A nouveau, tu ne peux pas parler science et citer juste un cas isolé au milieu de tout ça : c’est indigent.

        +60

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      • Loxosceles // 03.08.2018 à 10h24

        Chacun sort ses 100 000 signatures et ses 150 000 adhérents et blabla, c’est pas à celui qui a la plus grosse, en science un seul peut avoir raison contre tous. Mais personne n’en tient compte, on t’assomme avec un consensus, on relaye tous les épisodes de chaleur quand on est réchauffiste, tous les épisodes de froid quand t’es dans l’autre camp.

        Moi je constate une chose sans me laisser impressionner par les arguments sur le nombre des fidèles de telle ou telle cause. J’ai lu des arguments sensés des deux côtés. Par contre, beaucoup d’arguments scientifiques n’allant pas dans le sens du réchauffisme sont un peu trop systématiquement évacués quand ils ne sont pas simplement ignorés en bonne et due forme. Trop long à expliquer, mais ceux qui se seront intéressés comme moi aux deux approches qui s’opposent comprendront.

        Le vrai problème à mes yeux n’est de toute façon pas « réchauffement vrai ou faux » qui restera un éternel débat pendant longtemps (jusqu’à ce que des faits indubitables tranchent et on en est loin, quoiqu’en pensent beaucoup), puisqu’il faut regarder les faits en face: aucune solution n’existe qui soit assez efficace pour contrer cet éventuel réchauffement. Par conséquent tout esprit logique qui se respecte va à l’étape suivante : puisqu’on ne peut pas réellement empêcher ou même limiter le réchauffement, que peut-on faire pour s’adapter ? Mieux : que peut-on faire pour s’adapter à tout changement de notre environnement ? Car à n’en pas douter, le réchauffement ne serait qu’un changement parmi bien d’autres à venir. On en est encore à se taper dessus sur le réchauffisme, sans voir qu’il pose un problème tout autre que celui que nous croyons : celui de la capacité de notre civilisation en flux tendu à s’adapter au changement le plus lent et le plus progressif qui soit… Et si on en est là, c’est ça le plus grave, car des changements beaucoup plus violents qu’un lent glissement climatique peuvent survenir du jour au lendemain.

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        • Dominique // 03.08.2018 à 11h28

          OK, mais t’a quoi a amener comme argument en dur ? T’as qui dans ton sac comme théorie, comme chiffres contradictoires ? Si tu me trouves un consensus de scientifiques qui ne mesurent aucun changement significatif, envoie et arrête de blablater… On parle de chose mesurables, pas d’un point de vue seul contre tous, ici… ou alors les instruments de mesure sont tous faux ? Les gens du GIEC y compris ? Qui n’ont aucun intérêt à publier des documents allant dans ce sens, soit dit en passant… Le vrai problème ne serait-il pas que n’importe qui peut argumenter sans avoir le début d’une démarche scientifique, plutôt ? Si tu penses qu’il n’y a aucune solution, tu n’as vraiment pas beaucoup de suite dans les idées, ou bien tu ne comprends pas le sujet ou n’a pas envie d’agir. Tu m’expliques ce qu’il y a de plus grave que se prendre 4-5 degrés de moyenne d’ici fin de siècle (le GIEC en annonce 2 d’ici 2040, déjà, en projection conservatrice) ? Cela tuerait une bonne partie de l’agriculture mondiale et rendraient impraticables d’autres activités (il y a déjà des centrales qui doivent stopper pour problèmes d’eau pas assez froide), créeraient des migrations jamais vues, des conflits sociaux à tous niveaux… T’as quoi de plus grave en magasin à part une guerre nucléaire globale qui ne profiteraient de toute manière à personne ?

            +33

          Alerter
          • Loxosceles // 03.08.2018 à 12h24

            Comment savez-vous que les gens du GIEC n’ont aucun intérêt à produire les résultats qu’ils produisent ? Je ne peux pas, dans le cadre de ce forum, fournir toutes les recherches qui m’ont amené à mon scepticisme, toutes vos demandes sont de mauvaise foi, en plus du tutoiement vulgaire assez déplacé que vous m’infligez (« t’as quoi/t’as qui »). Vous me demandez un consensus, je me fiche des consensus, seule la vérité m’importe… Si vous cherchez un consensus en matière scientifique, vous cherchez en réalité un dogme à suivre. Rien de plus. Il y a des choses bien plus graves que quelques cm océaniques et 1 degré par ci par là, mais cela demande, pour se rendre compte de ce qui est pourtant une évidence, de sortir d’un certain conditionnement. Je n’ai certes pas la prétention de vous en sortir, vous qui m’alpaguez avec vos certitudes… Donc je ne vais pas perdre mon temps davantage à essayer. J’indique seulement que les sources contradictoires sont disponibles à tous chercheurs de bonne foi.

            Ce que j’ai dit revient à poser le problème sur un autre plan : le vrai problème n’est pas le changement mais notre inadaptation au changement. « Toi y en a comprend’ ? »

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            Alerter
            • Bouddha Vert // 03.08.2018 à 12h57

              AHH la vérité.
              Heureusement les religions sont là pour vous apporter satisfaction, amen.

              La science, en revanche, travaille sur les données les plus justes et tente de saisir les dynamiques des systèmes étudiés (cela s’appelle une théorie).

              Nier la réalité du corpus scientifique sur le sujet climat est évidemment aberrant et ce n’est pas votre pirouette s’appuyant sur notre incapacité à nous adapter qui donne du corps à votre pseudo réflexion.

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              Alerter
          • olivier // 03.08.2018 à 15h48

            – « ou alors les instruments de mesure sont tous faux ? « 
            Ce n’est pas le problème des instruments mais plus celui des mesures et de leur interprétation, pondération…

            4 exemples :
            1) une erreur instrumentale des radars embarqués sur les satellites a conduit à surestimer de 1,5 mm par an la vitesse d’élévation de la mer de 1993 à 1998.

            2) Pierre Morel fondateur du laboratoire de météorologie dynamique (CNRS), parle avec humour de la façon dont biais cognitifs et biais instrumentaux s’additionnent : « On voit un réchauffement progressif qui se monte à 0,6°C en un siècle. Mais sur ce 0,6°C en un siècle, il y en a 0,4 qui sont des corrections apportées pour compenser les défauts des appareils de mesure !

            3) Il est nécessaire de retraiter les données via des techniques d’homogénéisation. Depuis 1998 la terre ne se réchauffe plus : le fameux hiatus du GIEC. On pourrais longuement parler de l’étude de Tom Karl et al. 2015 censé discréditer ce hiatus (pertes de données, étude non reproductible, corrections biaisé…). Richard Lindzen Professeur de Climatologie au MIT (et auteur principal du chapitre 7 du 3ème rapport  du GIEC) écrit à ce sujet : « que des corrections aient besoin d’être appliquées aux données climatiques n’est pas du tout surprenant, mais que ces corrections aillent toujours dans le sens « souhaité » est hautement improbable. Cette situation peut faire penser à une malhonnêteté évidente, mais il est tout à fait possible que beaucoup de scientifiques imaginent, dans le contexte scientifique actuel, que le rôle de la science est de confirmer le paradigme de l’effet de serre pour le changement climatique »

            4. sur le site du GISS (NASA) on trouve des séries de températures relevées par les stations météorologiques du monde entier. Pour la station Marseille-Marignane les température peuvent être réajustée de 1,5° a la hausse dans un mois d’intervalle. Les données de 1934 à 1990 avaient été systématiquement minorées de valeurs rondes. Entre 2014 et 2018 les mesures ont été réajusté au moins 15 fois (constaté). Il y a surement une explication mais on constate que l’étude du climat ce n’est pas aussi simple que la lecture d’un thermomètre. Voila pour « les données les plus justes » et les tentatives.

            « Cela tuerait une bonne partie de l’agriculture mondiale »
            Patrick MOORE , co-fondateur de Greenpeace pense le contraire. Plus de CO2 c’est moins de pauvres (pays en voie de développement) et moins de famine (photosynthèse – rendement agricole).

            Concernant l’alarmisme : La prédiction régulière d’un été sans glace au pole nord est régulièrement invalidée.

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            Alerter
          • ledufakademy // 03.08.2018 à 16h36

            Tiens ouvres grand tes yeux et tes oreilles :
            https://www.youtube.com/watch?v=PCFwkeq3atA
            Professeur Gervais vs prix nobel (comme par hasard) du giec

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            • Dominique // 03.08.2018 à 17h50

              Ton émission date de 2007, époque où, c’est vrai, une légère augmentation de l’antarctique avait lieu (sans rapport avec un refroidissement local, il faut le préciser) et où la courbe des températures mondiales laissait croire à une accalmie dans le réchauffement (ça augmentait toujours, mais moins qu’avant). depuis, on n’a découvert que ce « plateau » était un mirage et l’Antarctique perd gravement de la surface. Il ne reste plus aucun argument aux climatosceptiques, et c’est pour cela que tu n’as rien trouvé de plus récent.

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            • olivier // 03.08.2018 à 21h02

              Faux : Une étude de la NASA (octobre 2015) montre que les pertes de glace dans la péninsule antarctique et la région de Thwaites et Pine Island dans l’ouest de l’Antarctique était compensée par des gains dans l’Antarctique de l’Est et à l’intérieur de l’Antarctique Ouest. L’islandis perd de sa surface mais la banquise augmente de 1,1% par décennie.

              Entre temps on découvre que l’activité volcanique modifie la géologie de l’ Antarctique. http://www.climatechangedispatch.com/researchers-discover-volcanic-activity-is-changing-antarctica-s-geology.html

              Oups.

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      • olivier // 03.08.2018 à 14h54

        Sur les » les 15000 signataires issus du monde scientifique ? »

        Le texte émane de l’Union of Concerned Scientists. Composée de scientifiques ET de citoyens. On y trouve que 4 références.

        Comment passe-t-on de 7 à 15 600 scientifiques ? On invite a cliquer. Aucune vérification.
        Sur 197 choisir au hasard :
        – 30% sont de vrais scientifiques, des universitaires, dont la moitié sont des professeurs et l’autre moitié de futurs professeurs.
        – 29% travaillent dans des institutions de recherche non universitaires (on y trouve par exemple un employé d’un zoo ou d’un aquarium)
        – 18% ne donnent aucune précision sur le statut.
        – 23% sont des étudiants.

        Scientifiques ? Lobbying et FakeNews

          +19

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        • Sam // 05.08.2018 à 00h04

          Ca tombe bien que vous parliez de lobbying et de fakenews, parce que votre site plus haut, journaldelenvironnement.net, appartient à un groupe, red-on-line, dont le plus vieux client est Nestlé.

            +5

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          • olivier // 05.08.2018 à 02h01

            Ca tombe bien que vous parliez de fakenews.

            Exemple :
            L’article ici évoque les incendies climatique. Ton alarmiste, prédiction cataclysmique. Sans source ni chiffre mais avec force conviction et exemples médiatique connu. Genre « on va tous griller ».

            Qu’en est il réellement :
            On trouve bien une info chiffrée qui va dans ce sens http://fr.euronews.com/2017/08/15/trois-fois-plus-de-feux-de-foret-cet-ete-en-europe source EFFIS. Beau diagramme, clair et simple (quand un spécialiste des forets nous parle climat ). Un détail : rien avant 2008 : un peu leger.

            Si on creuse :
            l’European Forest Fire Information System est une création recente de 2000. http://effis.jrc.ec.europa.eu/reports-and-publications/annual-fire-reports/ avec des données qui remontent aux années 1980 (consultable).
            Version courte : tendance a la baisse pour les surfaces brulée.
            – 80-89 : une moyenne de 55 9331ha,
            – 90-99 : une moyenne de 44 2529 ha.
            – 2000-2016 : une moyenne de 23 074ha !

            Au cas par cas :
            a Grece a vu diminuer le nombre d’incendie dans la dernière décennie. Le Portugal idem, l’italie idem la Grece idem et la France : une baisse constante depuis les années 95-2000 (http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/indicateurs-indices/f/2094/0/feux-forets.html). L’allemagne a vu diminuer drastiquement le nombre d’incendie entre 90 (1848) et 2016 (608). La Pologne est stable.

            C’est mal engagé, prenons de la hauteur et voyons grand :
            Que nous dis la NASA avec ces satellites (pas franchement climats-septique) ?
            https://www.sciencedaily.com/releases/2017/06/170629175502.htm
            « The global area of land burned each year declined by 24 percent between 1998 and 2015 »
            ! -24% en 17 ans !

            Pas de chance pour les incendies climatique. Bonus : La terre est plus verte de 25 % depuis 1982 (NASA encore). https://phys.org/news/2016-04-CO2-fertilization-greening-earth.html

            Moins d’incendie ET plus de végétation : tout l’inverse de ce que nous vend l’article. Dingue. Et ça ne date pas d’hier : Le GIEC en 2001 le prédisais dans les choux. http://www.ipcc.ch/ipccreports/tar/wg2/index.php?idp=246

            Je crois que c’est suffisant. Merci de m’avoir permis de confirmer une intuition.
            N.B. : la revue N°5 de DAESH parle de technique et d’incendies.

            Ah j’oubliais : J’ai pris volontairement des liens ProGIEC évoquant le fameux plateau a titre d’exemple (donc pour Dominique). Vous êtes a côté de la plaque avec vos insinuations. Si vous aviez lu, vous le sauriez.

              +5

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    • Lordglencoe // 03.08.2018 à 10h06

      Je suis d’accord pour dire que le réchauffement climatique est devenu une religion. Plusieurs exemples :
      Entre 1979 et 2018, la terre s’est réchauffée de 0,13º par décennie, bien loin des prédictions apocalyptiques..
      On confond la météo avec le climat : des qu’un événement remarquable se produit, c’est le signe du réchauffement climatique etc.. à partir de décembre 1920 et pendant un an et demi il y a eu une Grande sécheresse dans l’hémisphère Nord, avec notamment un été « brûlant ». Juste un phénomène météorologique..
      Pour finir le mois de juin a vu le troisième volume de glace en arctique depuis 16ans !!(source: DMI) Ou sont les prédictions ubuesques de Al gore en 2008 ?
      Il faut regarder les chiffres et ne pas faire peur en fonction de tel ou tel événement météorologique…

        +24

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      • patrick // 03.08.2018 à 11h23

        les prévisions d’AlGore ? l
        Lesquelles ? celles qui concernent l’augmentation de sa fortune grâce au marché du carbone ?
        ça a l’air de coller avec les prévisions 🙂

          +17

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      • Dominique // 03.08.2018 à 11h31

        Une religion, ce n’est pas basé sur des mesures physiques. Tu parles de quelles prédictions ? Tes chiffres, c’est une moyenne ? On peut avoir la courbe pour constater l’accélération ? Tu tiens compte des quantités de gaz rejetés pour tes prédictions futures ? C’est quoi ton hypothèse pour annoncer ce que tu annonces ?

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        • Lordglencoe // 03.08.2018 à 12h07

          Oui je peux faire un exposé écrit mais ce n’est pas le but des commentaires. Et je parlais de religion quand je vois le fanatisme de certains partisans…

            +14

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        • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h13

          De quelles mesures physiques vous parlez ? Il n’y a aucune mesure fiable de la température, à part peut etre les bouées Argo depuis les années 2000. La station météo de Rome Fiumicino se trouve dans l’axe des réacteurs d’avions. J’imagine qu’elle voit une forte augmentation des vents et des températures. Blague à part, depuis 1850 les villes ont fortement changé et comme il y a moins d’évaporation qu’à la campagne, la température monte. Aucune fiabilité.

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    • stephp // 03.08.2018 à 10h15

      Encore un joli commentaire de propagande au service de l’industrie des énergies fossiles.
      Vous ne faites que des affirmations péremptoires sans citer la moindre source.
      Vous semblez être dans le domaine de la croyance et non de la raison, travers que vous projetez sur les savants qui produisent les modèles climatiques qui vous gênent (pourquoi au juste ?), il n’y a donc pas à chercher à vous convaincre (la notion d’ordre de grandeur, les échelle de temps, les cycles du Soleil, les variations de l’orbite terrestre,…). Ou alors peut-être travaillez-vous chez Total, à moins que cela ne soit Exxon, alors évidemment là ça coince je comprends. Il serait temps d’ailleurs que ces grosses multinationales se reconvertissent dans la production d’énergies renouvelables, elles ont les moyens financiers de la R&D nécessaire…

        +15

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      • patrick // 03.08.2018 à 11h25

        Les grosses multinationales ont déjà largement investi dans le renouvelable.
        Lorsque Trump a annoncé qu’il arrêtait les c.. ( retrait de l’accord de Paris ) , en tête de ceux qui hurlaient le plus fort il y avait Goldman Sachs … c’est un signe

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        • stephp // 03.08.2018 à 12h09

          Oui un signe qu’une industrie allait moins solliciter d’argent auprès des banques, alors évidemment ça les fait couiner (les banques) car c’est une perspective de profits moindres. Le complot, si complot il y a comme vous sembler le croire, est ailleurs…

            +4

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        • Dominique // 03.08.2018 à 17h55

          « Lorsque Trump a annoncé qu’il arrêtait les c.. ( retrait de l’accord de Paris ) »
          Il vient aussi de supprimer les normes antipollution des voitures (tout en empochant un jackpot avec l’histoire Volkswagen). Cela signifie-t-il que les voitures ne polluent pas ?
          Et puis opposer Trump aux multinationale, c’est assez comique. Du coup, je me demande si ton post n’est pas parodique. Te moquerais-tu des climatosceptique, en fait ?

            +4

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          • Patrick // 03.08.2018 à 21h39

            Pas du tout , je constatais juste que au vu des réactions ce sont les multinationales et les grandes banques d’affaire qui avaient le plus à perdre . En général ces gens là ne veulent pas votre bien , juste vos sous 🙂
            Donc quand on me parle du lobbying des multinationales…. je ris …jaune.

              +2

            Alerter
    • Niya // 03.08.2018 à 10h18

      Bonjour à tous,
      @Chalpitek
      Je veux vous remercier chaleureusement de votre contribution au débat, pleine de mesure et sérénité !
      Cordialement
      NB : Oui, le dérèglement climatique est instrumentalisé et le sera davantage encore pour satisfaire l’avidité de quelques-uns au détriment de tous les autres (pas plus tard qu’hier soir, sur Arte, thème de l’émission 28 minutes : « FAUT-IL RÉDUIRE NOS LIBERTÉS POUR SAUVER LA PLANÈTE ? » !!)
      Cela n’empêche pas la réalité du phénomène et semble-t-il le dépassement des prévisions les plus pessimistes de ces dernières années.

        +18

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      • patrick // 03.08.2018 à 11h27

        L’avantage d’attibuer le réchauffement au CO2 d’origine anthropique c’est que c’est facile de trouver des solutions : réductions des libertés et taxes généralisées.
        Si on l’impute à des causes naturelles , c’est beaucoup plus difficile à justifier.

          +19

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        • Niya // 03.08.2018 à 11h54

          @Patrick
          C’est évident que d’attribuer le réchauffement aux gaz à effet de serre autorisera d’accentuer la perécarité, « la réduction des libertés » et l’augmentation généralisée du coût des biens et services pour le plus grand nombre.
          Mais l’inconvénient de nier l’origine anthropique au dérèglement climatique consiste à ne pas interroger le modèle dominant avec ses errements mondialistes, sa Sainte-Croissance et la mise en concurrence de tous contre tous.
          Tout cela n’est pas très grave, il reste la crise énergétique, il reste la crise financière, il reste la crise démographique, bref, nous ne sommes pas engagés dans une impasse et « Tout va très bien …. »
          Cordialement

            +11

          Alerter
          • patrick // 04.08.2018 à 13h15

            Je pense que la crise financière et la crise énergétique vont résoudre facilement les problèmes éventuels du climat.
            Nos besoins en énergie sont souvent résolus par des dettes en plus , et la consommation effrénée d’énergie nous permet de financer notre mode de vie et d’espérer payer les dettes … les deux crises vont se télescoper

              +1

            Alerter
        • Charles // 03.08.2018 à 12h35

          Parce qu’il y a une augmentation du CO2 qui ne serait pas d’origine anthropique? Merci d’en préciser la source le cas échéant.

          Le CO2 ne serait-il pas un gaz à effet de serre? Merci de nous livrer des informations scientifiques pour nous l’expliquer.

          Quelles libertés se trouvent-elles menacées?

          La taxe généralisée est déjà en vigueur. Elle s’appelle la taxe à la valeur ajoutée. J’ajoute qu’à 20% c’est non seulement généralisé, mais s’il s’agissait d’intérêts, ce seraient des intérêts usuraires. A comparer avec le taux normal de la tva en Suisse: 8%.

            +15

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          • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h23

            Oui l’acitivité humaine génère du CO2, et oui c’est un gaz à effet de serre. Mais savez-vous quel est le principal gaz à effet de serre, loin devant ke CO2 ? La vapeur d’eau. Ahem.
            Par ailleurs, on sait désormais (faites une petite recherche) que sur la longue durée, le CO2 a augmenté APRES l’augmentation de la température et en est donc une CONSÉQUENCE, pas une cause.

              +9

            Alerter
            • Dominique // 03.08.2018 à 18h05

              « savez-vous quel est le principal gaz à effet de serre, loin devant ke CO2 ? La vapeur d’eau »
              Rassure-toi, ça n’a échappé qu’aux ignorants crasses, ce que ne sont pas les scientifiques.
              La température de l’eau sur la surface de la terre est en moyenne de 297 K. Si tu la mets sur le feu, elle va monter jusqu’à 373 K. Dirais-tu que cette augmentation ne sera pas due au gaz qui est sous la casserole mais au soleil ?

                +3

              Alerter
            • Fritz // 03.08.2018 à 19h17

              Quelle comparaison… Les gaz qui chauffent la casserole sont préalablement allumés, et chez moi, c’est l’électricité qui porte (lentement) l’eau à ébullition. Je n’ai que des plaques chauffantes.

                +3

              Alerter
        • Gerald B // 03.08.2018 à 21h28

          @PATRICK
          Je ne sais pas si vous avez remarqué mais pour la « réductions des libertés » et le flicage généralisé le terrorisme suffit à l’affaire.
          Que je sache, la taxe sur les produits pétroliers n’a pas été augmenté au prétexte de la lutte contre le réchauffement climatique.
          Et au final, à part les déclarations d’intentions, rien n’a vraiment été entrepris pour lutter contre ce réchauffement.
          Si vous avez d’autres arguments plus crédibles, on vous écoutent ^^

            +6

          Alerter
          • Patrick // 04.08.2018 à 10h32

            Regardez votre facture d’électricité.
            Vous êtes taxés pour le développement du photovoltaïque et de l’éolien au nom de la lutte contre le CO2.
            La Banque Mondiale demande 90000 milliards d’investissements sur les 15 ans à venir pour lutter contre le réchauffement climatique, ils vont les prendre où ?

              +4

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      • Catalina // 03.08.2018 à 15h22

        euh !euh !!! ah ce mot liberté qui est devenu le fouure-tout des égocentriques !!!
        Désolée, mais le gaspillage dont nous sommes les auteurs n’est pas une « liberté » mais du j’en-foutisme doublé d’une complicité avec tous les faiseurs de déchets, vous savez ceux qui ont fait naitre un « continent » plastique…avec notre consentement total
        Sans parler du plastique, des milliers de travailleurs seuls dans LEUR voiture !!!
        Très peu d’intéressement citoyen pour réduire ces absurdités.

          +11

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        • olivier // 03.08.2018 à 22h02

          Je revendique et je défend mon droit de n’avoir personne d’autre que moi dans MA voiture. ET je le défendrais durement et surement. Marre de tout ces partageux qui veulent imposer a d’autre leur vision du fraternel écologiquement responsable obligatoire. Dictature.

          Quant au continent, on peut discuter de son existence même si il n’est pas question de nier la pollution : https://www.rts.ch/info/monde/9576387-le-continent-de-plastique-n-existe-pas-selon-plusieurs-scientifiques.html (François Galgani, scientifique à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer)).

           » Les concentrations de déchets y sont largement inférieures à ce que l’on imaginait. (…) C’est à peu près 1% de ce qu’on s’attendait à trouver » Pascal Hagmann, initiateur de l’ONG OceanEye.

            +9

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          • Limonade // 04.08.2018 à 07h51

            VOTRE voiture polue l’air respiré par les AUTRES, elle nécessite des matériaux nuisibles aux GENERATIONS FUTURES et participent à l’ESCLAVAGE moderne tant du conducteur travailleur que de l’ouvrier l’ayant construit que du mineur/fondeur ayant extrait/transformé les matériaux utilisés.

            N’hésitez pas à aller au bout de vos lectures, l’article que vous citez est pourtant bien plus nuancé que ce que vous semblez dire :

            « Le constat des scientifiques qui brise le « mythe » du « continent de plastique » n’enlève rien à l’urgence de la situation, sachant que le monde produit plus de 300 millions de tonnes de plastique chaque année et la tendance est à un doublement tous les 10 ans. Si cela continue ainsi, en 2050, on en sera à un milliard de tonnes. Et, sur cette quantité, 8 à 10 millions de tonnes sont répandues, tous les ans, dans les mers. »

              +6

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            • olivier // 04.08.2018 à 12h06

              Allez jusqu’au bout de votre coherence : VOTRE ordinateur pollue plus surement la terre de MES enfants et concourt plus surement lui aussi a l’esclavage moderne. Jeter le et retourner a l’age des caverne. Et lisez moi attentivement :  » il n’est pas question de nier la pollution « .

              Votre prose vous rapproche de ceci. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_pour_l%27extinction_volontaire_de_l%27humanit%C3%A9
              Passez devant, je vous en prie.

                +5

              Alerter
          • Limonade // 04.08.2018 à 07h52

            VOTRE voiture polue l’air respiré par les AUTRES, elle nécessite des matériaux nuisibles aux GENERATIONS FUTURES et participe à l’ESCLAVAGE moderne tant du conducteur travailleur que de l’ouvrier l’ayant construit que du mineur/fondeur ayant extrait/transformé les matériaux utilisés.

            N’hésitez pas à aller au bout de vos lectures, l’article que vous citez est bien plus nuancé que ce que vous semblez dire :

            « Le constat des scientifiques qui brise le « mythe » du « continent de plastique » n’enlève rien à l’urgence de la situation, sachant que le monde produit plus de 300 millions de tonnes de plastique chaque année et la tendance est à un doublement tous les 10 ans. Si cela continue ainsi, en 2050, on en sera à un milliard de tonnes. Et, sur cette quantité, 8 à 10 millions de tonnes sont répandues, tous les ans, dans les mers. »

              +2

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          • Limonade // 04.08.2018 à 07h53

            VOTRE voiture pollue l’air respiré par les AUTRES, elle nécessite des matériaux nuisibles aux GENERATIONS FUTURES et participe à l’ESCLAVAGE moderne tant du conducteur travailleur que de l’ouvrier l’ayant construit que du mineur/fondeur ayant extrait/transformé les matériaux utilisés.

            N’hésitez pas à aller au bout de vos lectures, l’article que vous citez est bien plus nuancé que ce que vous semblez dire :

            « Le constat des scientifiques qui brise le « mythe » du « continent de plastique » n’enlève rien à l’urgence de la situation, sachant que le monde produit plus de 300 millions de tonnes de plastique chaque année et la tendance est à un doublement tous les 10 ans. Si cela continue ainsi, en 2050, on en sera à un milliard de tonnes. Et, sur cette quantité, 8 à 10 millions de tonnes sont répandues, tous les ans, dans les mers. »

              +2

            Alerter
    • Benoit // 03.08.2018 à 10h23

      Je vous invite à consulter intégralement la série suivante réalisée sur ce site :
      https://www.les-crises.fr/le-rechauffement-climatique/

        +8

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h24

        Je l’ai vue et je suis en parfait dlsaccord avec. Je remercie d’ailleurs OB de tolérer un avis divergent du sien.

          +7

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    • Macarel // 03.08.2018 à 10h35

      La croyance est dans le domaine de la “pseudo-science économique”, elle n’est pas dans les sciences dures du moins tant qu’une théorie est falsifiable.

      http://www.implications-philosophiques.org/implications-epistemologiques/popper-et-le-critere-de-falsifiabilite/

      Il existe aujourd’hui tout un domaine de science spéculative, qui produit des théories non falsifiables, comme dans le domaine de la “grande unification” (théorie des cordes ou théorie quantique à boucle). Ceci parce que la confrontation à l’expérience est impossible vue les niveaux d’énergie qu’il faudrait atteindre pour vérifier ces théories. Ou parce que le nombre de variantes de la théorie à confronter à la réalité est quasi-infini.
      Pour ce qui est du réchauffement, la confrontation avec la réalité se fait via le réseau de mesure des divers paramètres pertinents. Ce réseau est mondial, et la théorie sous-jacente n’a rien de révolutionnaire, ni d’hermétique. Il s’agit de “l’effet de serre”, dont chacun a pu faire l’expérience par les chaudes journées d’été lorsqu’il retrouve fondu dans sa voiture un disque compact qu’il avait oublié sur la lunette arrière. Les gaz à effet de serre, sont directement issus de l’activité humaine, du moins depuis le début de la période industrielle, il y a environ 200 ans. Les volcans ont plutôt un effet rafraîchissant, grâce aux aérosols qu’ils larguent dans la haute atmosphère, et qui font écran au rayonnement solaire. Les effets de seuil, se manifestent en particulier dans les régions polaires, où le réchauffement est plus intense et rapide que partout ailleurs : par le dégel du permafrost, ou le changement d’état des hydrates de méthane, ce qui contribue à enrichir la teneur de l’atmosphère en méthane puissant gaz à effet de serre.
      L’économie, du moins les théories néo ou ordo-libérales qui font office de « doxa » dans le domaine aujourd’hui, n’est pas une science, car elle modélise le monde et prétend ensuite rendre le monde conforme à ce modèle. Ce qui relève de la politique et non de la science, du moins si l’on se réfère aux critères de Popper.
      Tous les clercs de l’économie néo-libérales, ne sont que les prêtres d’une “religion féroce” qui vise à concentrer les richesses vers le haut de la pyramide sociale (pour paraphraser Paul Jorion). En aucun cas nous ne sommes là dans le domaine de la science, mais dans la politique et donc dans les rapports de force entre classes sociales. Pour preuve, le fait que depuis 40 ans les politiques d’austérité sont censées à terme relancer la sacro-sainte croissance et ramener un quasi plein emploi. La confrontation à la réalité est là pour nous montrer qu’il n’en est rien !
      Vu tous les commentaires que l’on peut lire, il faut de temps à autre remettre les choses à leur place.
      Modifier – 9 minutes et 15 secondes

        +23

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      • Dominique // 03.08.2018 à 18h09

        « Les volcans ont plutôt un effet rafraîchissant »
        Oui, et si ce n’était pas si dévastateur, on ne pourrait qu’espérer une belle éruption comme il en s’en est produit dans le passé pour calmer un peu le jeu… pour quelques années au mieux.

          +2

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        • Patrick // 03.08.2018 à 21h41

          sans compter tous le CO2 dégagé par une bonne éruption 🙂

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    • patrick // 03.08.2018 à 10h38

       » Valentina Zharkova sur les cycles solaires  »
      Les travaux de cette chercheuse sont effectivement très précis et démontre une corrélation parfaite entre cycles solaires et climat de la terre, sur des périodes longues.
      La lecture d’un résumé de ses recherches m’avait amusé. Après une démonstration complète qui ignorait totalement une quelconque influence du CO2 , il y avait un paragraphe à la fin qui disait en gros  » n’oublions quand même pas que c’est le CO2 qui est responsable de tout  » 🙂
      Ouverture automatique du parachute , il faut préserver les budgets ?

        +7

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h29

        A Douarnenez (de mémoire) il y a un musée de la pêche qui montre l’historique des prises de sardine. Les prises étaient cycliques, avec un cycle parfaitement en ligne avec le cycle du soleil.

          +3

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      • beubeubeu // 04.08.2018 à 07h44

        STOP avec les cycles solaires de zharkova par pitié !

        Comme la plupart de ses collègues climatosceptiques, elle joue sur des astuces de raisonnement qui peuvent aisément tromper un non scientifique… Ex : corrélation vs causalité, des antithèses (une chose entraîne une autre ne veut pas dire que l’inverse est vrai…), liens entre des phénomènes décorréles… etc.

        Dans son papier, elle prédit avec précision l’apparition des taches solaires, qui sont liées à l’activité cyclique du soleil. Bien. SAUF que l’activité solaire a un impact quasi nul sur les températures par rapport au réchauffement climatique !! (https://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/buildsv6/images/mediumoriginal/1/c/b/1cb13b2954_74760_soleil-maunder-2030-skepticalscience-com.jpg )
        Et ça elle ne le mentionne pas bien sûr, sauf dans sa mini phrase à la fin pour rester crédible….

        Allez une autre faille de raisonnement des climatosceptiques : la concentration en CO2 qui s’élève APRES l’augmentation des températures. (vrai dans le passé). Mais cela ne veut pas dire que l’augmentation des concentrations en CO2 n’entraîne pas une augmentation des températures !

        Enormément de leur présentations sont bourrées de failles de raisonnement de ce type qui sont hyper trompeurs…

        Et par contre quand on cherche dans les publications, on voit pas grand chose.

        Et ne me dite pas « bla bla pression des pairs bla blabla  » ! Au contraire, si vous montrez de manière ROBUSTE (le point qui fâche) que le réchauffement climatique ou que la prévision d’augmentation des températures n’est pas vraie, vous faites un Nature direct !
        De nombreux papiers contradictoires avec les théories actuelles (mais étayés par des données solides) ont été publiés dans ces journaux par le passé (articles sur les cellules cancéreuses circulantes par ex.)

        Quand on vous parle d’une publication, allez voir l’impact factor du journal. Ca donne une idée de la robustesse des résultats.

        ET PITIE ! Citez des sources (articles scientifiques) quand vous avancez des arguments contredisant 50 ans de travaux de scientifiques bien plus qualifiés que vous dans le domaine….

          +11

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    • Darkpoulp // 03.08.2018 à 10h42

      On entend peu, voir pas, de scientifiques aborder le sujet suivant: Est-ce que les autres planètes du système solaire se réchauffent?
      Je sais que le sujet est complexe dû entre autres aux orbites, temps de révolutions, composition atmosphériques et saisons des autres planètes
      Mais quand même, il doit être faisable de faire une batterie de mesures de T° des planètes les plus proches mars, venus, mercure depuis le temps qu’on les observe?
      Je me dis que si l’interrogation m’est venue, ben, des scientifiques doivent normalement y avoir pensé aussi ^^
      Enfin, c’est sur que si c’était prouvé, tous les lobbys climatiques seraient en mauvaises postures… 😀

        +4

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      • Macarel // 03.08.2018 à 15h31

        Vénus :

        distance moyenne au soleil 0,7 UA (1 UA = distance Terre – Soleil)

        Atmosphère très dense.

        Plus de 95% de gaz carbonique dans son atmosphère –> gigantesque effet de serre –> température moyenne de surface 480°C

        Sans effet de serre la température serait de -41°C

        https://www.astronomes.com/le-systeme-solaire-interne/latmosphere-de-venus/

        Mercure :

        distance moyenne au soleil 0,4 UA,

        Atmosphère quasi inexistante

        Température moyenne de surface 169 °C , effet de serre quasi nul

        Sans effet de serre la température serait de 160 °C

        Mars :

        distance moyenne au soleil 1,5 UA

        Atmosphère très ténue

        température moyenne surface -63 °C effet de serre nul

        sans effet de serre la température serait de -63 °C

        Terre :

        distance moyenne au soleil 1 UA (150 millions de kms)

        Atmosphère peu dense . 400ppm CO2 (1ppm = 1mg/kg d’air). 275 ppm depuis l’an mil, jusqu’au début de l’ère industrielle vers 1800.

        https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/09/la-concentration-de-co2-dans-l-atmosphere-a-augmente-de-40-depuis-l-an-1000_5212540_4355770.html

        Température moyenne de surface 15 °C, sans effet de serre serait de -18 °C

        « Depuis le début du XXe siècle (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,74 °C, mais cette progression n’a pas été continue puisque depuis 1976, la hausse s’est nettement accélérée, atteignant 0,19°C par décennie en accord avec les prédictions des modèles. »

        https://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-donnees.php
        [modéré]

          +4

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        • Macarel // 03.08.2018 à 17h11

          [modéré] dommage… il vaut mieux, des fois, prendre les choses avec ironie, non ?

          Il existe bel et bien bon nombre de nos contemporains qui croient que la terre est plate, et que le soleil tourne autour de la Terre. Mais si, mais si… Tout comme il y en a qui sont dans le déni de réalité vis à vis du changement climatique anthropique. Il n’y a que lire nombre de commentaires sur le sujet !
          La science n’est pas affaire d’opinion ou de croyance, l’on formule des hypothèses, des théories et l’on tente de les valider en les confrontant à la réalité expérimentale. Bien sûr, cette démarche basée sur le doute permanent, est est incompatible avec une vérité absolue, cependant lorsque les diverses confrontations avec la réalité mènent dans la même direction l’on peut dire que les hypothèses et la théorie sont confirmée. Celui qui veut contester le consensus établi suite aux différents travaux, doit apporter au moins une preuve incontestable qui mettrait en défaut cette théorie. A cette condition seulement il peut faire évoluer les choses. Mais sûrement pas en polémiquant, en affichant des croyances, ou en proclamant des opinions.

            +4

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h32

        Si, si, récemment un scientifique a fait un modèle des atmosphères des planètes du système solaire en ne tenant compte que de leur densité, et pas de leur composition, et est arrivé à trouver leur température de surface avec précision. Certaines ont beaucoup de CO2 mais visiblement ça n’avait que peu d’influence.

          +2

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        • Gerald B // 03.08.2018 à 21h40

          @Chalpitek
          Si vous pouviez citer votre source pour une fois. Que l’on voit d’où vous tirez de votre chapeau le fait que le CO2 n’a aucune influence !?
          Ce scientifique, ce ne serait pas Claude Allègre une fois ^^

            +9

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      • Patrick // 03.08.2018 à 19h17

        on avait entendu Ségolène sur le sujet.
        Elle avait déclaré qu’on avait envoyé une sonde sur une comète ( il y a 2 ou 3 an ) parce que la comète n’avait pas subi le réchauffement climatique 🙂

          +1

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    • Eg.O.bsolète // 03.08.2018 à 10h53

      Le doute pour le doute n’est plus du doute, c’est le jeu de l’avocat du diable.

      Pour le prendre sur un autre angle, doutez-vous aussi de la réalité du pic pétrolier?

        +9

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      • Dominique // 03.08.2018 à 18h17

        « doutez-vous aussi de la réalité du pic pétrolier? »
        a mon avis, ton argument n’est pas bon : ça n’a rien à voir. Le pic pétrolier est quelque chose qui va forcément avoir lieu un jour, soit qu’il y aura une moindre demande, soit qu’il n’y aura pas assez de production. Personne ne doute de ça, ni que c’est l’homme qui exploite le pétrole ni encore que les pollutions au pétrole en mer lui sont dues.

          +4

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    • Tardieu // 03.08.2018 à 10h54

      Ils ne sont pas foutus de prévoir le temps qu’il fera dans 48h et ils pourraient le prédire à 30 ans. Et il y en a qui trouvent cela sérieux, c’est dingue !
      Ces 15000 chercheurs nous font penser à la « communauté internationale » ou la voix de la propagande officielle. Sans être scientifique, un peu de logique suffira pour admettre que l’activité du soleil a un impact sur l’ensemble du climat supérieur à toute autre élément de nature terrestre ou humain.

        +15

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      • TB // 03.08.2018 à 11h59

        Je peux prédire aisément que dans six mois il fera nettement plus frais qu’aujourd’hui — comme tout le monde ! Mais je suis incapable de prédire si dans deux semaines il fera plus ou moins chaud qu’aujourd’hui. Donc, on peut être capable de faire des prédictions à long terme et incapable de faire des prédictions à court terme.

        Et ça marche dans plein d’autres domaines : je ne sais pas quelle sera la variation du PIB l’année prochaine, mais je tiens pour assez fiable qu’elle sera négative sur les décennies à venir, faute de ressources aisément accessibles.

          +20

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h34

        Et il faut se souvenir de Pichon et la tectonique des plaques dans les années 60. 99% des scientifiques refusaient sa théorie. Et pourtant. Le consensus ne vaut pas forcément quelque chose.

          +7

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      • Dominique // 03.08.2018 à 18h19

        « Ils ne sont pas foutus de prévoir le temps qu’il fera dans 48h et ils pourraient le prédire à 30 ans. Et il y en a qui trouvent cela sérieux, c’est dingue ! »
        Ce qui est dingue, c’est qu’au vingt et unième siècle, il y en ait encore qui confondent météo et climat… et qui la ramènent.

          +7

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        • olivier // 03.08.2018 à 22h09

          Ce qui est souligné ici c’est la faiblesse des modèles prédictifs et l’insuffisance des paramètres pris en compte. Exemple : La prédiction régulière d’un été sans glace au pole nord est régulièrement invalidée. c’est dingue de la ramener autant en passant a côté de l’essentiel.

            +10

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    • Macarel // 03.08.2018 à 11h01

      Alias « Chalpitek » ou « Tardieu » ne rouleraient-il pas pour l’industrie pétrolière, charbonnière, et gazière, ne serait-ce qu’à l’insu de son plein gré ?
      C’est grave de mélanger ce qui relève d’une démarche scientifique authentique et ce qui relève des controverses politiques ou religieuses. C’est d’autant plus grave que cela sème la confusion dans des esprits, qui sont submergés d’informations contradictoires aujourd’hui. A moins que ce ne soit un effet de la canicule actuelle sur certains esprits en surchauffe ?
      Le complot, si complot il y a, n’est pas forcément du côté qu’ils veulent faire croire.

        +25

      Alerter
      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h38

        Et encore la théorie du complot ! Vous faites un joli sophisme en refusant le débat et en vous réfugiant derrière je ne sais quelle manipulation. Ouvez les yeux, un petit peut de bon sens suffit pour se rendre compte qu’il n’y a pas de données de base pouvant conduire à la conclusion que la Terre se réchauffe. Peut être que oui, peut être que non.

          +8

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        • Subotai // 03.08.2018 à 19h04

          « Ouvrez les yeux, un petit peut de bon sens suffit pour se rendre compte qu’il n’y a pas de données de base pouvant conduire à la conclusion que la Terre se réchauffe.  »
          **********
          Bien que je conteste, le « il n’y a pas de données de bases », justement c’est le contraire, il y en a et elles conduisent aux conclusions de l’entrevue, MAIS le « ouvrez les yeux » est parfait, parce que c’est « le ouvrez les yeux » qui conduit à la reconnaissance du fait – à condition qu’on vive près de la nature et non dans une ville…
          Les plantes et les bêtes ne racontent pas de blagues et elle indiquent clairement que les températures générales de la planète SONT en augmentation – rapide (à l’échelle du climat planétaire).
          Demandez aux petites Antilles et aux sargasses ce qu’ils en pensent…

            +8

          Alerter
          • Mike // 07.08.2018 à 18h34

            Merci Subotai. A lire tous ces commentaires, je me demandais comment il se faisait que tant de grands esprits passaient à côté de cette évidence. Tous les paysans, tous les biologistes de terrain le voient, tous les jours, le réchauffement.

              +2

            Alerter
    • Niya // 03.08.2018 à 11h07

      @ la modération
      Bon, mon petit message ne passe pas.
      La nature des Crises change, pas dans le sens que je lui connaissais.
      Je trouve amusant qu’un message climato-septique soit mis en avant sur ce site. Olivier a donc changé d’avis sur la question ?
      Tout cela n’empêchera pas des adaptations que nous voulions intelligentes et progressives, ce sera contraint et forcé.
      Cordialement

        +2

      Alerter
      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h41

        Attention, ne me collez pas une étiquette. Je ne suis pas « climato sceptique“. Je suis juste scientifique. Le scientifique doute en permanence des théories, sinon il n’est pas un scientifique mais un militant.

          +12

        Alerter
    • Charles // 03.08.2018 à 12h44

      Il est bien évident que les modèles ont besoin d’être testés sur le long terme. Maintenant ceux qui sont à l’écoute de la nature (végétaux et animaux) ont bien compris qu’elle, elle ne se trompe pas. Les exemples sont nombreux de migrations qui se sont déjà produites sous l’effet d’un réchauffement. Il suffit aussi de comparer les hivers 1956 et 2012. Catastrophique pour ne nombreux végétaux en 1956, sans dommage en 2012. En Russie il peuvent aujourd’hui cultiver des plantes qui n’auraient jamais tenu à travers un hiver il y a seulement 20 ans. Peu importe la météorologie, ce qui compte, c’est la tendance. Voir les graphiques ici:

      https://nsidc.org/arcticseaicenews/

        +6

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h43

        La glace en Arctique est en augmentation, pas en diminution.

          +5

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        • Dominique // 03.08.2018 à 18h27

          « La glace en Arctique est en augmentation »
          [modéré]

          Ces deux assertions étaient vraies à un moment donné, mais c’est fini malheureusement !
          Tiens, c’est gratuit : https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/13/la-fonte-des-glaces-de-l-antarctique-s-est-acceleree_5314492_3244.html

            +7

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          • tonton // 03.08.2018 à 22h24

            tire de ce site

            https://www.climato-realistes.fr/antarctique-etude-nature-juin-2018/

            j’ai séparé volontairement en paragraphe ce qui m’interressait suite a votre commentaire.

            CONCLUSION

            Comme l’écrit le Dr David Whitehouse du GWPF, 25 années d’observations ne permettent pas de dire si cette évolution résulte du réchauffement climatique ou d’un comportement cyclique. La perte de glace dans l’ouest de l’Antarctique étant due à l’intrusion d’eau chaude, Il est probable que de tels changements soient déjà survenus. A supposer que la perte de masse de 2 720 milliards de tonnes de glace soit exacte : le volume du continent antarctique étant d’environ 30 millions de km3, soit 30 millions de Gt de glace (à 1 de densité pour arrondir), une perte de 2 720 Gt représenterait donc 0,01% de la masse globale, on reste dans des ordres de grandeur négligeables voire non mesurables.

            Les ordres de grandeur négligeables assortis d’importants intervalles d’incertitude assénés par cette étude devraient inciter les commentateurs à la plus grande prudence dans l’interprétation de ses résultats.

            A lire les réactions de la presse, il n’en est rien : « Depuis cinq ans, les glaces fondent à un rythme presque trois fois plus élevé qu’avant. Une menace pour des centaines de millions des personnes », titrait Le Monde (tout en nuances) le 13 juin 2018.

            Le nombre de signataires (l’article est cosigné par 85 scientifiques de 42 institutions issues de 17 pays) n’ajoute rien à la confiance, au contraire. Il évoque plus une pétition qu’un travail d’équipe. Il semble qu’un consensus de type GIEC soit en train de s’organiser autour de« la fonte de l’Antarctique ». Quant à la revue Nature, si l’on avait encore des doutes sur le caractère politique de sa ligne éditoriale, il suffit pour s’en convaincre de lire l’abstract d’une autre étude intitulée « Choisir le futur de l’Antarctique » opportunément publiée le 13 juin 2018 (le même jour que la première étude). « Certains changements que vit l’Antarctique actuellement sont d’ores et déjà irréversibles. Mais nous pouvons encore éviter le pire » assure l’un des co-auteurs , Martin Siegert, professeur à l’Imperial College London (propos rapportés par le magazine en ligne Futura-sciences). Il suffit nous disent les auteurs, (parmi lesquels on trouve la française Valérie Masson-Delmotte), « de prendre des mesures ambitieuses pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et mettre en place des politiques qui réduisent la pression anthropique sur l’environnement…».

              +8

            Alerter
    • bhhell // 03.08.2018 à 12h48

      Le petit âge glaciaire, marotte des climato-sceptiques était un événement de portée locale. La température actuelle est évidemment supérieure à celle qui a précédé cet épisode. Vous avez raison, les prévisions se sont trompées en ce qu’elles étaient trop conservatrices. Toutes les études montrent que les choses vont plus vite que prévu. 9 des 10 années les plus chaudes enregistrées depuis 1880 concernent le 21e s, sans parler de l’acidification ahurissante des océans qui absorbent l’essentiel du CO2. Enfin, bon patinage sur la Tamise quand même!

        +12

      Alerter
      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h46

        Absolument pas. Les prévisions alarmistes à la Al Gore ne se sont pas réalisées, les Maldives ne sont pas sous l’eau et le fameux hockey stick s’est révélé faux. Par ailleurs, je ne dis absolument pas que la planète ne se réchauffe pas, je dis qu’on n’a pas de mesure et qu’on ne sait pas.

          +10

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        • bhhell // 03.08.2018 à 18h20

          Détachez vous de Al Gore et regardez les faits. Il a suffi d’un degré pour nous faire sortir de l’âge glaciaire il y a 12000 ans et ce degré a permis le développement de l’agriculture pendant 10000 ans, grâce à une très grande stabilité climatique. Depuis l’entrée dans l’ère industrielle (1750), nous avons pris 1.7 degrés, en corrélation parfaite avec les émissions humaines, et nous sommes sur le point d’accumuler deux autres degrés. La seule inconnue demeure la vitesse de franchissement des effets de seuil.

            +6

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          • Patrick // 04.08.2018 à 10h36

            On m’a répondu à un post plus haut que corrélation n’est pas causalité… donc prouvez nous la causalité ?

              +2

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            • bhhell // 04.08.2018 à 15h15

              Cher Patrick, je suis toujours heureux de vous apporter un peu d’éclairage dans votre nuit. Comme je l’ai dit, le débat sur la causalité est clos depuis longtemps, et de toute façon on n’essaie pas de prouver quelque chose à un esprit conspirationniste. Mais dans un élan pédagogique, je me permets de vous présenter une preuve supplémentaire de l’action humaine sur le climat, un élément très lourd: ce principe s’appelle « global dimming » (assombrissement général). Les particules émises par l’activité industrielle (aérosols) ont l’effet paradoxal de refroidir considérablement notre planète (plusieurs degrés). En 2001 suite aux attentats et la suspension pendant seulement 3 jours des transports aériens la température à augmenté de 1 degré, suite à la dissipation d’une partie de ces particules. Une corrélation intéressante, non?

                +3

              Alerter
        • Dominique // 03.08.2018 à 18h29

          Al Gore n’a jamais dit que les Maldives seraient sous l’eau en 2018. Un peu vicieuse ta rhétorique.

            +2

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          • olivier // 03.08.2018 à 22h38

            Oh il a juste prédit dans son film, An Inconvenient Truth, une augmentation de 6 metres « “in the near future.” » en 2008. Aujourd’hui on parle en … millimètre. Et même pas 10.

            https://climate.nasa.gov/vital-signs/sea-level/

            Il avais aussi des déclarations sur la possible fonte complète de la banquise de l’arctique pour 2014. Tout va bien niveau réthorique, on tiens la route ?

            Le vice c’est de défendre les déclarations d’Al Gore. En fait vous êtes la pour vous moquer des défenseurs du GIEC carbocentriste?

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            • Dominique // 04.08.2018 à 11h05

              « Aujourd’hui on parle en … millimètre. Et même pas 10.
              https://climate.nasa.gov/vital-signs/sea-level »
              Tiens, tu t’y fies, tout d’un coup, aux études scientifiques !

              Cela dit, et c’est le plus important, Al Gore n’est pas un scientifique, et « in the near future » ne signifie pas « en 2018 ».

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            • olivier // 04.08.2018 à 12h26

              @Dominique

              Al Gore a pris appuis sur des scientifiques. Il est allé chercher les 20 pieds chez James Hansen, NASA. http://www.nytimes.com/1981/08/22/us/study-finds-warming-trend-that-could-raise-sea-levels.html

              Moi : 12 posts, 33 faits argumentés, 10 liens, 7 scientifiques, 9 études.
              Vous : 13 posts. Faits argumenté ? 1 : un (1) lien (le Monde), aucune références scientifique, l’apocalypse, la théorie du complot, et « une tripoté » de courbe sur google image après une recherche en français qui fait monter un site économique (en passant vous la voyez bien la fin de la courbe depuis 2000 ? https://climate.nasa.gov/climate_resources/9/graphic-earths-temperature-record/ ). Vous me faite pensez aux accusateurs public (attention, c’est de l’histoire ici).

              « OK, mais t’a quoi a amener comme argument en dur ? »

              Les vrais curieux lisent, cliqueront les liens et se ferons une idée par eux même en poursuivant leurs recherches. Je vous remercie de m’en avoir donné l’occasion. Discutions close.

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              Alerter
        • Patrick // 03.08.2018 à 21h45

          ah Al Gore !!!

          http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/2008-01-24/al-gore-la-banquise-pourrait-entierement-disparaitre-d-ici-cinq/919/0/220218

          Là, il devait y avoir un petit coup de mou sur les cours du carbone 🙂

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      • olivier // 04.08.2018 à 13h29

        Un peu de lecture sur l’age glaciaire, si je puis me permettre.

        Notez la source.
        http://ras.ac.uk/news-and-press/news-archive/259-news-2015/2680-irregular-heartbeat-of-the-sun-driven-by-double-dynamo

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    • Ben // 03.08.2018 à 13h30

      @chalpitek and co.
      Tu parles ! Tout va très bien Madame la Marquise…
      Incroyable ce qu’on peut lire sur ce blog !

      http://www.lepoint.fr/sciences-nature/notre-civilisation-touche-a-sa-fin-assure-la-nasa-19-03-2014-1803180_1924.php

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h48

        Vous croyez ce que vous voulez. Nous sommes à une époque anxiogène, et les faux prophètes sont nombreux.

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        • bhhell // 03.08.2018 à 18h44

          Vous pouvez nous citer une seule instance scientifique (bon courage) qui nie l’origine humaine du réchauffement climatique? Si l’ensemble de la communauté scientifique est composée de faux prophètes, quelle autorité vous permet de parler au nom de la science? Vous êtes dans la posture complotiste (tous les publications scientifiques seraient manipulées pour servir un dessein machiavélique, ce qui pour le coup ne serait pas un peu un vision anxiogène?), en ne focalisant votre vue que sur des personnages médiatiques comme Al Gore, comme si des milliers d’études internationales n’avaient pas scellé cette question une fois pour toute.

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          • Patrick // 03.08.2018 à 21h48

            Il y a plusieurs scientifiques qui posent ouvertement la question.
            Pour les ‘instances  » c’est plus difficile , elles dépendent quand meme étroitement des états . Aux USA ça risque de changer , les scientifiques vont retrouver une certaine liberté de parole.

              +6

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            • Gerald B // 03.08.2018 à 22h02

              @Patrick
              Là, il faut nous expliquer pourquoi ces scientifiques qui « dépendent étroitement des Etats » mettent en alerte ces mêmes Etats qui se dépêchent de ne RIEN faire.
              Ne serait-il pas plus simple d’ordonner à ces scientifiques inféodés de faire un rapport correspondant au desiderata de nos gouvernants ?

              Voyez-vous l’incohérence de vos accusations envers la communauté scientifique ?

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            • patrick // 04.08.2018 à 13h22

              Les états se dépêchent de ne rien faire !!! vrai et faux !!

              – des réglements, des taxes !!! le réchauffement climatique est le prétexte à tout et n’importe quoi !! c’est l’excuse rêvée pour toute décision .

              – ils ne font rien de concret !! c’est vrai , sans doute parce qu’ils savent à quoi s’en tenir.

              N’oublions pas que l’origine du GIEC est politique , pas scientifique. Les membres du GIEC sont nommés par les états , ce sont des politiciens ou des fonctionnaires qui servent les intérêts des états.

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    • Mamusechat // 03.08.2018 à 15h23

      Bref, vous vous insurgez du politiquement correct des mots (il faut lutter contre le réchauffement climatique) pour appuyer dans le sens du politiquement correct des faits (on en a rien à foutre, les profits c’est maintenant).
      Bref, s’il y a une propagande, c’est celle qui fait croire que les officiels gouvernent pour satisfaire mes opinions plutôt que les vôtre…

        +2

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      • Chalpitek // 03.08.2018 à 16h50

        En même temps la pollution ça existe et je fais le maximum pour la minimiser à mon échelle, en bon écolo que je suis. C’est très pratique, et c’est très différent que de croire dans des théories bidon.

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    • ledufakademy // 03.08.2018 à 16h27

      Complètement d’accord avec toi. D’autant plus que ton discours est dans la nuance et l’interrogation : j’aime ça.
      Ils veulent nous faire croire à toutes sortes de choses mais sont incapables de te dire le temps qu’il fera dans 15 jours …
      Je bosse au service de gens de l’environnement : j’écoute de tout , mais surtout ce psittacisme du réchauffement climatique qui glisse de plus en plus vers changement climatique, excusez du peu !
      Ma position est simple et claire : passons au plus vite à la décroissance, nos ressources sont un ensemble fini pas toujours renouvelable, donc il faudra faire avec si on veut passer les 500 millions d’année qu’il nous reste à profiter de cette belle planète bleue, mère nature.

        +2

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    • Chalpitek // 03.08.2018 à 17h02

      Ce monsieur n’est peut être pas en effet à la recherche de crédits mais je pense qu’il faut un sacré courage pour aller contre le mouvement. Regardez dans l’histoire comment ont été traités les scientifiques qui l’ont fait. Galilée, Darwin, Einstein par exemple. Il vaut beaucoup mieux aller dans le sens du courant.
      Je parle de propagande réchauffiste car ce sujet a été récupéré par les politiques (le GIEC est aussi une organisation politique) et que tout scientifique qui se respecte doute et doit afficher ce doute, même si il n’est pas politiquement correct.

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      • Brigitte // 04.08.2018 à 09h29

        Je crois que le sujet du changement climatique, comme tous les grands sujets scientifiques, échauffe les esprits et devient immanquablement idéologique, tant il bouleverse notre vision du monde et notre mode de vie basé sur le culte du dieu progrès technique et économico-social.
        Il fracture donc le milieu scientifique. Il ne s’agit pas en effet de dire que les plus nombreux ont raison, et là je rejoins Chalpitek, mais il ne s’agit pas non plus de dire qu’ils ont forcément tort parce qu’ils sont nombreux et sous prétexte qu’ils cautionnent des organisations politiques.
        Les points de litiges sont nombreux, la réalité du réchauffement, le rôle du CO2 et donc des activités humaines. Tous ici, de formation scientifique ou non, nous sommes sur le terrain idéologique et rien de plus rien de moins. Personnellement j’ai mon opinion et je la garde. Il fait trop chaud pour polémiquer avec des personnes qui prétendent détenir la vérité ou qui sont dans le déni. Bon WE!

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        • Gerald B // 06.08.2018 à 22h15

          « Tous ici, de formation scientifique ou non, nous sommes sur le terrain idéologique et rien de plus rien de moins. »
          @BRIGITTE
          Ce sujet n’est pas spécialement idéologique. Des scientifiques regroupés au sein du GIEC sortent des rapports alarmistes et il se trouvera toujours une minorité de personnes pour nier la compétence et/ou l’honnêteté de ces personnes.
          Dans le fil de ces commentaires, une minorité de lecteurs prendra toujours le parti de ces scientifiques minoritaires. That’s all ^^

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      • Vladimir // 04.08.2018 à 12h45

        Vous traitez ce savant exactement comme l ‘ont étés Galilée, Darwin, Einstein par exemple , vous vous enfoncez !!
        Pour le reste il n’y a pas de doute , chaque jour les preuves s’accumulent !
        Il faut etre totalement aveugle pour le nier !

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    • Gerald B // 03.08.2018 à 19h26

      Les concentrations en CO2 ont atteint 400 ppm : un pas dangereux vers le basculement climatique
      @Chalpitek
      Si pour vous le dépassement de 400 ppm de CO2 depuis 800 000 ans relève de la météo, c’est vous qui voyez ^^
      https://www.notre-planete.info/actualites/3727-concentration_CO2_400_ppm
      Une concentration dangereuse
      « Cet accroissement n’est pas une surprise pour les scientifiques, » a indiqué Pieter Tans, scientifique senior spécialisé dans la mesure des gaz à effet de serre à la NOAA. « C’est la preuve flagrante que la forte croissance des émissions mondiales de CO2 issue de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel est le moteur de l’accélération ». a-t-il ajouté.

      Cette annonce est inquiétante car jamais, depuis les 800 000 dernières années, les concentrations en CO2 n’ont été si hautes. En effet, elles ont varié entre 180 ppm et 280 ppm selon que la Terre se trouvait dans une période glaciaire ou interglaciaire (comme l’Holocène actuellement).

      De plus, le taux d’accroissement actuel des teneurs en CO2 est 100 fois plus rapide que celui qui prévalait lorsque le dernier âge glaciaire s’est terminé. A cette période, 5 000 ans s’étaient écoulés pour que la concentration en CO2 augmente de seulement 80 ppm…

      Ralph Keeling, le fils de Charles David Keeling, également géochimiste au Scripps, poursuit l’oeuvre de son père décédé en 2005. Il a déclaré au moment où les 400 ppm ont été atteints : « Rien n’a interrompu la course du CO2 vers 400 ppm. C’est maintenant un fait accompli. Mais ce qui va se passer à partir de maintenant relève toujours du climat et est toujours sous notre contrôle. Reste à savoir dans quelle proportion nous continuerons à dépendre des énergies fossiles pour l’énergie ».

        +3

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      • patrick // 04.08.2018 à 13h24

        si e climat continue à se réchauffer , le CO2 va continuer à augmenter.
        si ça se refroidit, le CO2 diminuera
        pas de quoi fouetter un chat 🙂

          +2

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    • Vladimir // 04.08.2018 à 12h43

      ENFIN une intervention sensée ,je pense que l’invective vient du fait que les négationistes du réel sont paralysés par la terreur ,en réalité !
      C’est un phénomène humain bien compréhensible , car il n’ a as de solution acceptable pour notre egoisme , nous allons disparaître !

        +9

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      • olivier // 04.08.2018 à 13h20

        J’ai lu les commentaires et je trouve que les invectives sont – beaucoup – plus le fruit des carbocentriste pro-GIEC que de l’inverse. C’est frappant, par exemple je ne trouve pas votre post agreable ni rationnel nous concernant alors que je me defini plus comme un climato-réaliste. Vous ne semblez pas favorable a la discution sereine et votre usage excessif du point d’exclamations me semblent clair a ce sujet. Je le regrette.

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  • Mr K. // 03.08.2018 à 07h04

    Très bon article grand public, court, assez simple et percutant.

    Les exemples des conséquences sur plusieurs décennies de l’évolution du climat sont très convaincants.

    Par ailleurs le Professeur Beniston prend bien le soin de préciser que ce qu’il énonce n’est pas forcément « vérité révélée » :
    « Cela conforte surtout la thèse du changement climatique. »
    « Il y a de plus grandes chances que… »
    « …même s’il nous faut encore du recul… ».

    D’ailleurs pour le réchauffement anormal de la mer baltique, il y a une hypothèse parfaitement valable autre que le changement climatique : les frictions croissantes OTAN-Russie.
    Hypothèse largement confirmée par la deuxième carte, où la mer d’Azov qui borde une partie de l’Ukraine est écarlate.

      +14

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  • Pierre D // 03.08.2018 à 07h17
  • Isidor // 03.08.2018 à 07h22

    Lorsque les climatosceptiques soulignent les épisodes froids, les partisans du réchauffement climatique anthropique font doctement remarquer qu’il ne faut pas confondre météorologie et climat…
    j’aime beaucoup la question « ouverte » du journaliste: « qu’est-ce qui est inquiétant avec ces vagues de chaleur? » et bien sûr la réponse à l’avenant, en gros, « ça nique tout ça tu les gens et ça coute un pognon de dingue ! »
    Bon, les arguments scientifiques sont assez bien vus et accessibles: « Si on avait un peu plus de pluie, on n’atteindrait pas des températures aussi élevées ».(Ben oui dis donc…).
    Si il y a quelque chose qui fait l’unanimité des climatologues sérieux, c’est que l’on comprend pas grand chose en matière de climat terrestre. On estime comprendre des phénomènes mais dire que l’on comprend tous les phénomènes, leur imbrications et leur pondération…
    Mais qu’à cela ne tienne, ici, aucuns doutes: « En 2050, au moins un été sur deux sera aussi caniculaire que celui de 2003 » (vraiment ? il est sûr du climat dans 30 ans ?).
    Il est difficile de se faire un avis sur le fait de savoir si il y a réellement une anomalie climatique ( réchauffement excessif, anormal et anthropique). On voit bien que pour une carrière scientifique sécurisée, il vaut mieux piocher dans les éléments favorables au réchauffisme.
    Instinctivement, je suis davantage en accord avec l’honnêteté des climatos-réalistes, qu’avec l’arrogance des réchauffistes.
    https://www.climato-realistes.fr/vague-chaleur-ete-2018-dereglement-climatique/
    https://www.climato-realistes.fr/vague-chaleur-usa-2018-decryptage-roy-spencer/
    http://www.lameteo.org/index.php/news/3068-rechauffement-record-en-ce-debut-d-ete-dans-le-monde-vrai-ou-faux

      +25

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  • Mite54 // 03.08.2018 à 07h31

    sans être devin, j’imagine l’état d’excitation de notre Chef. Que d’économies sur les retraites… Les gueux, les riens, les sans dents, que nous sommes ne se remettront pas de telles catastrophes à venir. Heureusement la privatisation de nos ressources énergétiques et hydraulique va beaucoup aider la population à se rafraîchir. Nous avons adoré Sarko, nous aimerons davantage celui qui nous sert de « Chef » .

      +18

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  • Fritz // 03.08.2018 à 07h33

    Au moins, ce professeur suisse dit les choses calmement, prudemment, et sans invectiver les climato-sceptiques. Au Canada, la vague de chaleur semble terminée maintenant.

      +7

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  • bleu ciel // 03.08.2018 à 07h45

    Effectivement, ce n’est pas un scoop : (re) lire le rapport du club de Rome. Plus de 40 ans déjà !
    Le plus préoccupant est sans doute qu’à partir d’un certain moment, la dégradation du système s’amplifie de façon exponentielle et irréversible. « Cela fait froid dans le dos »… si l’on peut dire ;o)

      +15

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    • Gerald B // 03.08.2018 à 19h37

      @bleu ciel
      Le rapport Meadows avertissait qu’on allait dans le mur même dans prendre en compte le paramètre du changement climatique.
      Ceci avec le scénario « Business As Usual ».
      Aec le changement climatique, le big collapse est dans la décennie qui vient :o/

        +3

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  • zx8118 // 03.08.2018 à 07h48

    A cela s’ajoute le problème des villes, des ilôts de chaleur ou du manque de verdure. Et de la climatisation : Plus il fait chaud, plus le nb d’heure de clim augmente, plus le nb d’heure de clim augmente, plus il fait chaud, etc. Ad libitum. Cercle infernal, la clim rafraichit l’intérieur du logement et réchauffe la ville (jusqu’à 10 degrés) par le rejet d’air chaud, et augmente le CO2 par le celui de gaz toxique.
    Parce que les villes sont mals construites, les architectes idiocrates ne tiennent compte ni des saisons ni de l’emplacement géographique. La prise de conscience et les décisions pour y remédier peinent à se faire :
    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre-dete/les-villes-peuvent-elles-sadapter-a-la-canicule

      +14

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    • jp // 03.08.2018 à 08h03

      dans les bureaux où travaille ma fille, les architectes ont fait très fort : un puits de lumière sans possibilité ni de l’ouvrir ni d’y mettre un store ou un volet. L’administration du patrimoine a mis son grain de sel en interdisant de mettre des stores aux fenêtres parce que ce n’est pas beau.
      Résultat : 30°c tte la journée depuis 2 ou 3 mois. Le seul « privilégié » est un homme de plus de 50 ans, cardiaque qui a eu droit à une clim’ personnelle. C’est tout ce qui peut être fait.
      Et ensuite on va dire que les fonctionnaires sont des privilégiés bien planqués…

        +13

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      • Chris // 03.08.2018 à 14h59

        C’est toute l’horreur des tours en verre entièrement climatisées, organisées en grands espace : dépenses colossales d’énergie, couveuse idéale et transport assuré des virus et bactéries, promiscuité visuelle et physique asservissante.
        Les architectes fabriquent les monuments de leurs délires égocentrés.

          +12

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    • RGT // 03.08.2018 à 08h14

      Ne vous en faites pas, pour nous « sauver » notre cher gouvernement aura une « vision » et fera voter une loi rendant les climatiseurs obligatoires dans toutes les habitations, même celles qui n’en ont pas du tout besoin (genre très vielles maisons aux murs épais couverts de végétation luxuriante).

      Sur les conseils des énarques de Bercy bien sûr, car ça va relancer la « croissance »… Pour les entreprises qui commercialisent et installent ces appareils.

      Car ensuite ils instaureront une « taxe sur les climatiseurs » qui permettra de financer leurs salaires indécents.

      Et cerise sur le gâteau, ils vont nous pondre un loi qui imposera aux installateurs d’être « agréés », ce qui permettra de se débarrasser des petits afin de faire « ruisseler » (la transpiration) vers les géants de l’installation qui auront les moyens de se faire agréer.

      Business is business. Il ne faut surtout pas manquer la moindre opportunité.

      Le réchauffement climatique est une catastrophe, mais pas pour tout le monde.

        +29

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      • some // 03.08.2018 à 10h24

        vous avez déjà loupé le train en marche. Il va maintenant falloir construire souterrain! Les climatiseurs sont des solutions antédiluvienne, car la terre deviendra inhabitable (par intermittence) bien avant que vous ne le soupçonniez!

        https://www.nature.com/articles/s41467-018-05252-y

          +2

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        • patrick // 03.08.2018 à 10h45

          Oui , de grosses subventions sont à prévoir pour la mise au point de panneaux photovoltaïques souterrains . 🙂
          Il est prévu d’installer des éoliennes dans le gouffre de Padirac.
          Prévoyez une hausse des taxes sur vos factures d’électricité.

            +7

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      • Ceusette // 03.08.2018 à 10h45

        Vous êtes fou!? Comment prétendre que de vieilles maisons aux murs épais couverts de végétations luxuriantes avec d’épais volets en bois pourraient rivaliser avec de remarquables maisons modernes tout en préfabriqué? Vous voulez ruiner la si vertueuse industrie du BTP, c’est cela? Il faudrait plutôt démolir immédiatement toute maison ayant plus de cinq ans pour sauver la planète! Voilà une loi à proposer à notre si clairvoyant président! (c’est du second degré, était-ce besoin de préciser?)

          +17

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    • Darkpoulp // 06.08.2018 à 12h32

      En plus des solutions simples peuvent être mise en place comme des toitures de couleurs claires. J’avais vu dans un reportage en Espagne je crois, des serres de couleurs claires sur de nombreux hectares et dans cette région la T° moyenne avait baissé.
      Le revers de la médaille, c’est qu’on fait peut-être pire que mieux en mettant en place ce genre de « géo-ingénierie » genre l’idée de répandre du fer dans la mer pour augmenter l’absorption de CO2 avec pour conséquences de chambouler l’écosystème.

        +0

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  • Patrique // 03.08.2018 à 08h20

    Cela fait 2 ans que la glace augmente de manière importante au Groënland :
    https://www.dmi.dk/en/groenland/maalinger/greenland-ice-sheet-surface-mass-budget/ (année 2018-semblable à 2017)

      +7

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    • François Marquet // 03.08.2018 à 09h38

      Je crois que vous avez mal lu:
      « Satellite observations over the last decade show that the ice sheet is not in balance. The calving loss is greater than the gain from surface mass balance, and Greenland is losing mass at about 200 Gt/yr. »
      La perte par détachement des icebergs est bien supérieure à l’apport par les chutes de neige, La couche de glace du Groenland perd 200 milliards de tonnes de glace par an depuis dix ans.

        +23

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      • jeanpaulmichel // 03.08.2018 à 11h14

        Comme dirait Christine Lagarde, la croissance du niveau de glace au Groenland s’est élevée négativement à 200 gt en 2017.
        Ce qui sera compris par le quidam par une croissance de 200 gt en 2017.

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      • Patrique // 03.08.2018 à 11h54

        à François Marquet : Je crois que vous avez mal lu.
        Vous parlez de la moyenne de perte de glace depuis 10 ans quand je souligne que c’est un gain depuis 2 ans ; 8 ans de baisse et 2 années de hausse donne une moyenne de 200 milliards de tonnes de perte en moyenne sur 10 ans.

          +6

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  • Charles Michael // 03.08.2018 à 08h37

    Je n’y crois pas !
    pas plus qu’à l’acidification des océans, à la mort des coraux et aux limites de la croissance
    et en tous cas ce n’est surement pas du aux énergies fossiles, au tout transportable et transporté,
    et pis la technologie a dejà les solutions ou les trouvera bientot.

    De toutes façon c’est la faute aux autres, y’en a trop des autres.
    ce n’est pas Moi qui le dit, tout le monde le sait.

    Je n’y crois pas du tout; si c’était vrai les gouvernants le sauraient, ils se réuniraientt et trouveraient bien un moyen de continuer comme avant.
    C’est ça qui me rassure.

    … à moins que ??

      +30

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    • SesMan // 03.08.2018 à 10h08

      On ne demande pas de « croire » ou de ne pas « croire » mais de démontrer que ce n’est pas vrai.
      Laissez croire les béguines, comme on dit chez moi.

        +2

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      • WASTERLAIN Serge // 03.08.2018 à 10h38

        Normalement c’est l’inverse, on doit démontrer qu’une théorie est vraie !

          +8

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        • patrick // 03.08.2018 à 10h46

          réponse fameuse de Lyssenko : » ma théorie est la bonne puisqu’elle a été approuvée par le parti « 

            +8

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  • Macarel // 03.08.2018 à 08h43

    L’on n’est pas ici dans le domaine des opinions, mais de la science. Le problème pour tous les thuriféraires du système productiviste/consumériste actuel qui est indubitablement pour quelque chose dans le réchauffement observé (surtout à cause de sa vitesse, et des effets de seuil qu’il semble produire), c’est qu’il remet en cause la religion économique libérale. Si religion il y a, c’est bien là qu’elle est, chez tous les économistes qui défendent qu’une croissance infinie dans un monde fini est possible. Mais ces gens là préfèrent risquer de transformer la biosphère en une étuve infernale, que de renoncer à leurs taux usuraires et à leurs profits. Ils auront au moins la satisfaction de trépasser sur un tas de titres financiers qui ne leur servira plus à rien, puisque la Terre sera devenue impropre à la vie ( à celle des humains en tout cas). Mais ils auront entraîné tous les autres dans leur folie, et dans leur chute.

    L’humanité et les Shadoks, quelle différence ?

    https://www.youtube.com/watch?v=3BfcBSEqDIk

      +27

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    • Loxosceles // 03.08.2018 à 10h06

      Bon alors personnellement je suis totalement contre la société de consommation et le libéralisme tels qu’ils se présentent, et pour autant je ne crois pas au dogme réchauffiste qui est une hystérie tout à fait dans l’air du temps. Ce n’est pas parce qu’un scientifique donne son opinion que c’est de la science… Ce n’est pas parce qu’une organisation intergouvernementale politisée répand ses dogmes en exerçant des pressions indirectes sur ceux dont les recherches débouchent dans un sens opposé que c’est de la science.

      Le Réchauffisme est un alarmisme sans intérêt, de nature effectivement religieuse, qui suscite contre lui une opposition qui est effectivement aussi parfois de nature religieuse. Surtout, le dogme réchauffiste est une sorte de millénarisme scientiste qui n’a pas de solutions à proposer. A les entendre, le réchauffement coûte « un pognon de dingue », et les « solutions » préconisées (avec énormément de guillemets) coûtent un « pognon de dingue au cube » pour limiter ce réchauffement de 0.01%. Totalement inutile et inefficace, mais surtout, cette façon d’essayer de limiter un hypothétique réchauffement à la manière d’un homme qui lèverait les bras pour stopper un tsunami revient à une façon d’attirer l’attention sur le doigt plutôt que sur la lune.

      L’homme a toujours été confronté à des écueils environnementaux ayant pu abattre des civilisations dans le passé. La question qui se pose aujourd’hui, plutôt que « comment stopper le réchauffement  » (et pourquoi pas arrêter la révolution de la Terre, parce qu’on ne la maîtrise pas assez…) c’est « pourquoi la civilisation actuelle est-elle si vulnérable aux moindres changements, y compris naturels » ? On aurait beau arrêter un éventuel réchauffement, en dépensant tout le pognon de la Terre qu’on n’aurait toujours pas répondu à cette question et donc solutionné ce problème… On parle de réchauffement parce que c’est politiquement correct, par contre il est politiquement très incorrect de parler de la surpopulation (vous devenez immédiatement un vil malthusien à mettre sur le bûcher, mais notez que je ne préconise pourtant aucun contrôle des naissances, ne pensant pas non plus que ce soit souhaitable ni efficace) pourtant à l’origine de tous les excès actuels, en terme de consommation des ressources, de la société du spectacle et de la marchandise qui se répand dans les moindres recoins de la planète, des véritables problèmes de pollution des airs ou des eaux dont on parle si peu en comparaison du catastrophisme réchauffiste, si surgonflé qu’il occupe la quasi totalité de l’espace politico-médiatique en matière d’écologie, et empêche de poser de bonnes questions, en limitant la réflexion à « c la cata y fé trop chaud on va tous crever ! » Peut-être qu’on crèvera à force de s’être tellement focalisés sur le « réchauffement » tandis que d’autres problèmes se posent, bien plus concrets et bien plus certains, allez savoir.

        +11

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      • Macarel // 03.08.2018 à 11h24

        Ce n’est pas parce que des politiciens se sont emparés du sujet, qu’il faut jeter la suspicion sur tout le travail qui a été fait sur le sujet. Bien sûr que les dégâts que notre mode de vie infligent à la biosphère, ne se limitent pas au réchauffement, pour autant c’est un facteur global et aggravant. Quant à la démographie, c’est une question qu’il ne faut pas éluder, mais c’est de l’aspiration de milliards d’êtres humains (qu’il est difficile de considérer comme illégitime, du moins tant que nous ferons tout pour promouvoir ce mode de vie) à vouloir vivre comme des américains que naît le problème.
        Comme pour le reste, une croissance démographique sans limite dans un monde fini c’est un problème, surtout si chacun veut s’aligner sur le mode de vie américain. Qui comme chacun le sait n’est pas négociable et encore moins avec Trump !
        Et surtout, l’Homme n’a jamais été confronté à des défis comme ceux d’ aujourd’hui. En ce sens nous vivons une situation inédite, et il semble que la nature ne nous a pas bien armé pour faire face à ces défis d’un nouveau genre. Il n’est qu’à lire le contenu de bien des commentaires qui sont dans le déni de réalité.

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        • learch // 03.08.2018 à 16h47

          Tout à fait de votre avis, également avec votre dernière ligne : je pense que la très grande majorité des climato-sceptiques ont une psyché fragile, choquée par ce qui se passe, d’autant plus lorsque l’on considère qu’il n’y a aucune solution (à part des désirs de « décroissance » ou de « décarbonisation » impossible à imposer politiquement sur la planète entière), que le « train » va en direction du précipice et qu’il n’y a plus de freins… Le déni est un refuge.

            +3

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    • John B // 03.08.2018 à 10h20

      Tout à fait d’accord.

      Et quand je lis ca « La Suisse n’a pas connu une période aussi sèche depuis 100 ans. Est-ce aussi une des causes?

      Chaleur et sécheresse vont de pair. Si on avait un peu plus de pluie, on n’atteindrait pas des températures aussi élevées. Ce serait modulé par l’atmosphère grâce à l’évaporation. Un sol sec agit comme un radiateur qui chauffe une pièce. »

      Je trouve assez malhonnête de laisser entendre que si les sols sont sec c’est parce qu’il n’y a pas de pluie … non c’est faux (enfin en partie) ! Si les sols sont aussi sec c’est à cause de l’asséchement des sols dû à l’agriculture intensive pratiquée depuis bien trop longtemps !

      Les paysans voulaient plus de rendements pour nourrir leur famille, ben c’est leurs petits-petits-enfants qui vont en payer les frais maintenant.

      Si le mec ne parle pas de ca, j’vois pas comment je peut le prendre au sérieux sur le reste.

      C’est toujours la même histoire : ca parle des problèmes et des pseudo solutions, mais jamais au grand jamais on parle des CAUSES de ces problèmes. C’est toujours pareil ca commence à être déprimant de voir autant d’absence d’intelligence sur ces sujets abordé par des personnes ô combien intelligente … (ben oui, y ont fait plein d’études alors forcément…)

      Donc bon, nos politiques qui font des conférences pour lutter contre le réchauffement climatique mais qui ne font RIEN de chez RIEN DU TOUT pour changer un peu la donne au niveau de la pollution, du traitement des champs agricole etc etc.., qui sont d’après moi, en plus de l’évolution naturelle, en partie responsable d’une température plus élevée.

        +11

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    • Isidor // 03.08.2018 à 10h37

      « L’on n’est pas ici dans le domaine des opinions, mais de la science ».
      La science peut être, mais la science sponsorisée surement.
      « Le problème pour tous les thuriféraires du système productiviste/consumériste actuel qui est indubitablement pour quelque chose dans le réchauffement observé (surtout à cause de sa vitesse, et des effets de seuil qu’il semble produire), c’est qu’il remet en cause la religion économique libérale ».
      Non, les causes sont discutables, la rapidité constaté ! (1° C à 1,5° C) en 150 ans…

      http://infoalternative.over-blog.fr/2017/10/le-rechauffement-climatique.realite-ou-imposture-politico-scientifique.html

      Ce qui remet en cause la religion libérale, c’est la saturation des marchés.
      Le greenwashing est un merveilleux relai de croissance pour « tous les économistes qui défendent qu’une croissance infinie dans un monde fini est possible ».
      Vous avez raison, les capitalistes ne renoncerons pas à leur profits et la propagande (ou publicité) est leur spécialité.
      Fabuleux marché de la taxe carbone, des éoliennes, panneaux solaires qui ne résolvent pas grand chose.
      Ont peut faire cracher au bassinet tellement de gens en les faisant se sentir vertueux et au-dessus des autres (notamment les indiens, les chinois, les africains, qui voudraient bien notre niveau de confort).

        +6

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      • patrick // 04.08.2018 à 13h28

        « Fabuleux marché de la taxe carbone, des éoliennes, panneaux solaires qui ne résolvent pas grand chose. »

        Rien de libéral la-dedans , c’est totalement réglementé , taxé, subventionné , décidé par les gouvernements.
        Dans une approche libérale l’état ne s’occupe pas de ça , donc pas de réglements, de taxes, de subventions , donc pas de c..ies de type éoliennes, photovoltaïque …

          +1

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  • Macarel // 03.08.2018 à 08h51

    En terme purement capitaliste, il y a une solution : déplacer la Terre pour la rapprocher de l’orbite de Mars, ou alors carrément au delà de la ceinture d’astéroïdes. Il suffit de trouver les investisseurs ! Moins de Watts/m2 donc on fait baisser la température à la surface de la Terre, et l’on peut continuer à brûler sans vergogne toutes les énergies fossiles de notre belle « orange bleue ». Elle est pas belle la vie des shadoks-humains ?

    C’est mon projet !!!

    Mais il va falloir pomper ferme pendant des générations. Au risque d’ajouter à la surchauffe ambiante…

      +18

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  • DUGUESCLIN // 03.08.2018 à 09h21

    De toutes façons, des enarques grassement payés pour ça, trouveront des solutions avec le soutien d' »ayatollahs » d’ONG pseudo-progressistes pour nous culpabiliser, afin de nous sauver de nous-mêmes, ce qui permettra de taxer encore une fois, les braves gens. Par exemple, ceux qui dépasseront 5.000 Km/an payeront une taxe par Km dépassés. La limitation de vitesse descendra à 70 Km/h pour sauver dix morts par an et remplir les caisses. Le chauffage au-delà de 18° degré sera taxé, un couvre-feu pourra être établi à partir de 22H et taxé au-delà grâce à linky, etc… Tout dépendra des taxes destinées à nous sauver de nous-mêmes. Les taxes permettront une toute petite baisse des impôts, pour des raisons de démagogie politique et de suffrage, mais avec une entrée d’argent largement augmentée pour maintenir artificiellement la fausse monnaie, pour sauver les pauvres financiers de la faillite évitant ainsi de mettre en danger notre économie et conserver une supposée croissance destinée à réduire le chômage.
    Mais aucune solution de fond ne sera proposée, le réchauffement ne s’arrêtera pas pour autant.

      +14

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  • Araok // 03.08.2018 à 09h22

    Le réchauffement va relancer la fabrication des piscines. Bon pour l’activité. Pour ceux que ça intéresse il y en a une en exposition dans je ne sais plus quel fort…

      +15

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  • Permasilva // 03.08.2018 à 10h10

    Je suis sidéré de la réaction, et surtout des votes dubitatifs, sur un sujet aussi grave et évident.

    Vous croyez réellement que la destruction de la nature, la disparition des insectes et des oiseaux, des crues records, des canicules ou accidents climatiques extrêmes en cascades ces dernières années,.. les humains n’en seraient nullement responsables et que ces actes n’auraient aucunes incidences sur le climat… naïfs et inconscients.

    Quand le grand reset monétaire, annoncé avec un probabilité maximale pour avril 2021, aura lieu, quand votre survie dépendra de ce que vous arrivez à cultiver, vous pleurerez de ne pas vous être bougé quand c’était encore possible.

    Il est triste de voir sur ce blog des réactions comme celle là.

    Purée!! Se ré-informer signifie aussi qu’il faut revoir son avis continuellement, et quand la liberté d’expression, et surtout d’information, que ce blog nous offre vous laisse encore à ce stade de dénégation, je comprends plus, il faut être aveugle!

      +25

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    • Charles // 03.08.2018 à 12h58

      « la disparition des insectes »

      Sauf certains qui prolifèrent grâce au réchauffement: moustique-tigre, processionnaire du pin, cigale, sauterelles, etc.

        +2

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    • Mr K. // 03.08.2018 à 13h17

      @ Permasilva

      Je ne crois pas que les votes soient forcément significatifs.

      Nous sommes sur un sujet pour lequel des décisions politiques peuvent avoir des milliards de dollars de conséquences presque immédiates (j’aurais bien écrit €, mais je fais un blocage…).

      La partie « énergies fossiles responsables ou pas du réchauffement climatique » pourrait, par exemple, mener très rapidement à l’interdiction des exploitations du type sables bitumineux au Canada extrêmement polluantes.

      Pour ces industries investir des centaines de millions de dollars dans la guerre de communication pour brouiller les pistes et les esprits représente des sommes extrêmement faibles par rapport aux bénéfices engrangés.

      Ils ont peut-être bien réussi le tour de force de faire passer aux yeux de certains la bataille contre la thèse du réchauffement climatique pour une bataille anti-système.

      Ce qui est remarquable, sans préjuger du bien fondé ou non de telle ou telle argumentation, ou de la sincérité ou non de tel ou tel intervenant, est l’utilisation de termes gratuitement dépréciatifs et caricaturaux tels que « réchauffistes » qui d’emblée empêchent toute discussion sereine sur le sujet.

      Pour le nucléaire c’est sans doute pire, à croire que des cellules de communication font la veille pour intervenir rapidement dans les commentaires sur les articles concernant ce sujet, mais cette fois de manière polie et logique, en développant toujours les mêmes arguments, ceux de l’industrie.

        +4

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      • Genuflex // 03.08.2018 à 16h00

        Ben oui. Evidemment qu’im y en a. Et qui contribuent sur wikipedia aussi. C’est pas cher, et efficace.

          +2

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  • kinimodo // 03.08.2018 à 10h11

    Concernant les cartes proposées sur les anomalies de la température de la surface de la mer, je ne retrouve pas du tout les mêmes données sur les cartes du site windy:
    https://www.windy.com/overlays?sstanom,30.524,-57.129,3
    sans doute une référence de période différente de celle présentée dans cet article ( 1971-2000). La période de référence n’est pas indiquée sur le site windy.

      +1

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    • patrick // 03.08.2018 à 10h51

      tout est dans la période de référence , il y a eu un refroidissement sensible dans les années 40 à 70. Je me souviens qu’au milieu des années 70 on nous parlait même d’une nouvelle ère glaciaire ( j’étais en fac de bio à l’époque , avec les premiers cours d’écologie !! )
      Donc en prenant comme point de départ une période plutôt froide , on est sur de constater un fort réchauffement.

      Moi, j’attends la prochaine ère glaciaire avec beaucoup de sérénité.

        +9

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  • Ceusette // 03.08.2018 à 10h38

    Cet article me pose un problème car il projette un événement climatique météorologique exceptionnel pour en faire une généralité. On parle de la sécheresse, mais au début du mois de juin, on a eu le droit à des trombes d’eau, et des froids importants sur certaines périodes de l’hiver (de la neige en mars, voire mai!). Les épisodes caniculaires ont toujours existé, et il peut faire extrêmement chaud l’été en Sibérie… En ce moment, il fait presque moins chaud dans certaines contrées tropicales qu’en Europe occidentale (par exemple le Sud du Vietnam). Il est donc difficile de tirer des conclusions définitives. Les moyennes sont donc trompeuses car elles masquent les accidents climatiques. Le réchauffement climatique se mesure moins le jour que la nuit, c’est-à-dire que les nuit. Cela étant, on commence à entendre des cigales en région parisienne, est-ce un signe (encore peu nombreuses, il vrai)?

      +5

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    • stephp // 03.08.2018 à 11h45

      @Ceusette : Cet événement caniculaire est quelque-chose que les modèles climatiques anticipaient de façon statistique. Autrement dit, cet événement n’est pas une « preuve » du réchauffement au sens strict mais un événement qui est en accord avec les modèles anticipant un réchauffement. Ni plus ni moins.
      Il faut comprendre qu’il n’y aura peut-être jamais la moindre observation ponctuelle apportant une preuve absolue, mais des événements qui entrent dans le cadre (qui sont en accord, qui ne démentent pas) d’un modèle de climat.
      La science ne dit pas la Vérité, à la manière dont les climato-sceptiques qui sont convaincu de détenir la Vérité du non-réchauffement d’origine humaine. Elle se content de produire des modèles, en permanence révisés en fonctions des données et de la compréhension des phénomènes physiques. On est pas là dans le domaine de la croyance et de la vérité révélée. Aucun savant ne dit de Vérité, où alors c’est un imposteur.
      Cela ne veut pas dire que la science n’est pas parfois instrumentalisée, comme ce fut longtemps le cas avec les effets du tabac sur la santé. Mais même dans ce cas, la science produite n’était pas « fausse », elle était orientée de façon à ne pas produire d’informations mettant en évidence ce qui gênait les industriels.
      Les climato-sceptiques sont difficiles à convaincre car ils sont dans le domaine de la croyance en une Vérité absolue et ignorent totalement la démarche scientifique.
      L’idée aussi que les élites globaliste/mondialiste (que je déteste tout autant qu’eux) puissent instrumentaliser la réalité d’un réchauffement d’origine anthropique pour en tirer un max de profit (green-washing,…) leur passe aussi complètement au-dessus de la tête et là je comprends déjà un peu moins.

        +11

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  • some // 03.08.2018 à 10h49

    « petite » (à l’échelle de l’hémisphère nord) inflation des prix en approche.

    https://www.youtube.com/watch?v=xzag-9piJSA
    https://www.youtube.com/watch?v=Rq63NuTzdPk

    Rappelez vous de la dernière fois, seule la Russie avait connue quelques difficultés majeures…

      +0

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  • Enoch // 03.08.2018 à 10h52

    Internet c’est quand même le lieu de la grande confusion, tout est remis en cause tout le temps, tout est remis à plat, plus de hiérarchie entre les pensées, un blogeur peut bien prétendre tenir tête à un scientifique, c’est le sophisme qui prévaut !
    Je me souviens en 2003 avoir expérimenté, mes premières grosses chaleurs, à Athène, où je me suis retrouvé sous 42 degré Celsius ! A l’époque venant de France, je trouvais cela incroyable ! Mais voilà 15 ans après, nous y sommes !
    Il suffit de laisser son écran et de se connecter au réel pour voir année après année, les étés toujours plus chaud ou toujours plus « bizarre ». Puis tu discutes avec des anciens, qui ont jardiné toutes leurs vies, ils te racontent les saisons d’avant.
    Nous avons clairement déjà changé d’époque et de climat.
    Alors une simple question puisque apparemment nous sommes dans la croyance. Que faut-il mieux que ce soit dû à la faute à pas de chance (soleil, cycle, …) ou que l’homme en soit responsable et puisse changer de comportement et donc avoir un impact sur le climat ?
    On est fataliste (version Mektoube) ou volontariste ?
    D’ailleurs l’un n’empêche pas l’autre. Mais bon bruler des tonnes d’énergie fossiles tous les jours, partout sur la planète, et penser que c’est sans conséquence, me parait une idée bien naïve.
    Nous vivons la face B du progrès. Sapiens a le même comportement depuis 70000 ans. Il trouve une source de ressource qu’il pense inépuisable, l’utilise abondamment, pour des raisons parfois futiles, jusqu’à son épuisement ou sa disparition.
    Ensuite, sapiens a continué ses migrations pour trouver de nouvelles sources jusqu’à épuisement.
    Le problème c’est qu’au 20 eme siècle Sapiens a officiellement conquis l’étendue du territoire. Il a trouvé une ressource souterraine qui lui a donné l’énergie des Dieux pour déplacer les montagnes. Une énergie, limitée malgré tout, qu’il faut bruler pour en avoir les bénéfices.
    La pensée magique voudrait que Sapiens, créature hors animal et d’une intelligence supérieure, soit toujours capable de choix rationnels qui lui assurent sa survie pour toujours.
    La pensée la plus magique c’est la conquête des étoiles. On a épuisé toutes les ressources qu’à cela ne tienne où va continuer à piller l’univers !
    Le réchauffement climatique n’est que l’une des facettes de notre pillage inconditionné des ressources non renouvelable, le pire pour des raisons totalement courtermistes. L’industrie qui a besoin de produire toujours plus, toujours plus vite, pour les gains de productivités, les économies d’échelles. Nous vivons une fuite matérialiste absolument effrayante qui nous emmène dans l’abime !
    Le pire c’est que l’orgie matérialiste/consumériste n’a pas de sens (crise du sens) ; Tant de destruction pour si peu finalement.
    La question de la limite sera au cœur des réflexions du 21 eme siècle et pour TOUT les domaines !

      +21

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    • Darkpoulp // 06.08.2018 à 13h58

      « …Puis tu discutes avec des anciens, qui ont jardiné toutes leurs vies, ils te racontent les saisons d’avant… »
      Un truc intéressant à voir qui se rapproche de ce sujet, ce sont les médecins de la terre, Claude Bourguignon et sa femme qui expliquent, entre-autres, que l’agriculture depuis son invention, détruit les sols.

        +1

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  • Denis Monod-Broca // 03.08.2018 à 11h24

    Qui croire ?
    Quoi croire ?
    Tout la question est là, comme toujours.
    Je crois que les scientifiques qui connaissent le sujet, élaborent des modèles et les testent, suivent l’évolution des températures, analysent les carottes de glace antarctique, etc., etc., savent ce qu’ils disent et ont raison de nous alerter.
    Je crois aussi qu’il est pure folie de vouloir à la fois, comme nous le faisons pourtant, consommer plus (pour alimenter la croissance) et consommer moins (pour préserver la planète). Faute d’avoir le courage de choisir, le choix se fait de lui-même, et il est le choix de la continuité, de la facilité, du confort, et il nous entraîne, les yeux grands ouverts, à la catastrophe.

      +7

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  • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 11h32

    Le seul problème est que M. Beniston n’est pas climatologue, mais physicien de l’atmosphère spécialiste de la modélisation du climat : « Martin Beniston was born in England in 1953 and holds three passports (Swiss, British, French). He undertook his university studies in England (BSc in Environmental Science at the University of East Anglia and MSc in Atmospheric Physics at the University of Reading), and completed his D octoral dissertation on Atmospheric Modelling at the Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) of the Ecole Normale Supérieure in Paris. In 1997, he obtained his Habilitation degree at the Swiss Federal Institute of Technology (ETH) in Zurich in Climate Modelling. » Source : site unige.ch. Donc, il faut bien assurer la survie financière de labos très coûteux en matériel informatique où ses élèves exercent encore leur activité et qui lui ont valu des tas de récompenses.
    En outre, il n’est pas prix Nobel de physique, mais de la paix au titre de membre du Giec. Comme M. Jouzel qui nous prédisait en 2003, qu’on aurait une canicule comme celle-ci un an sur deux à partir de 2015 ! Et le même qui nous explique (à juste titre) qu’il ne faut pas confondre météorologie et climatologie quand il y a des épisodes froids – comme en mai dernier sur toute la surface de la Terre ou presque – mais qu’il l’oublie quand il y a des épisodes chauds facilement explicables par la circulation des anticyclones mobiles polaires, les effets el nino ou la nina, etc. Aucune des prédictions catastrophiques de « sommets de la Terre », du Giec depuis les années 1987-1995 ne s’est réalisée, pas plus que celles du club de Rome de 1972. Faudrait s’en souvenir.

      +10

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    • stephp // 03.08.2018 à 11h53

      Vous devez aussi confondre astronomie et astrologie, c’est navrant. Selon vous, la démarche scientifique, en quoi cela consiste ?
      1 – en des prédictions à la Madame Irma
      2 – en la production de modèles théoriques à confronter avec des observations

        +7

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      • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 12h18

        Ben non, seulement, moi, j’ai étudié la climatologie dans ma jeunesse et je me suis tenu au courant. La science commence par des observations, pas par faire tourner des modèles approximatifs et à décider qu’ils ont raison contre les observations. Il faut démontrer en science et non pas croire. Par exemple : en 2003 la teneur en CO2 était de 375ppm, elle est aujourd’hui de 405ppm, soit 8% d’augmentation. Si l’on en croit les modèles, la température aurait dû suivre cette évolution et on aurait dû voir se réaliser la prédiction de M. Jouzel. manque de pot, ce n’est pas le cas !

          +8

        Alerter
        • Patrick // 03.08.2018 à 18h55

          Au Cambrien , le taux de CO2 était à 8000ppm , la température aurait dû être de plusieurs centaines de degrés .,. Ah ben ça marche pas non plus.
          De quoi se poser des questions sur le CO2 ?

            +5

          Alerter
    • Mr K. // 03.08.2018 à 12h22

      @ Le Rouméliote

      Donc vous êtes en train d’affirmer que pour modéliser le climat (ce qui est sa spécialité, vous le dites bien vous même), le Pr. Beniston n’aurait pas eu besoin d’être compétant en climatologie?
      Il n’y aurait pas eu nécessité pour lui de régulièrement passer du modèle au réel et vice versa et donc d’avoir des compétences solides et de travailler aussi en collaboration avec des climatologues?

      Et vous êtes qui, vous, pour affirmer une bêtise pareille à partir de trois lignes d’un résumé de CV?

      Ah, je viens de lire au-dessus : « …moi, j’ai étudié la climatologie dans ma jeunesse… » …

        +8

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    • Louis Robert // 03.08.2018 à 12h37

      Rouméliote,

      Vous ignorez l’essentiel de ce dont vous parlez (tout le travail de Dennis et Donella Meadows) et vos conclusions sont fausses.

      L’équipe de Meadows au MIT ne prédisait rien, comme n’a cessé de le répéter Dennis Meadows. Par ailleurs celui-ci à montré, à intervalles réguliers depuis la publication de “Limits to Growth”, combien la réalité évoluait suivant les modèles, du reste très conservateurs, développés par ses collaborateurs. Vous auriez intérêt à examiner le tout (disponible sur le Web et sur YouTube…) avant de répéter des faussetés primaires « savamment » entretenues durant des décennies.

        +11

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      • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 15h52

        N’empêche que la Conférence internationale de l’ONU à Stockholm, en juin 1972, s’intitulait : »Une seule Terre, halte à la croissance ! » C’est vrai que les travaux de Meadows ont été utilisés par les scientistes de l’ONU et tout ce qu’a pu dire Meadows est tombé aux oubliettes, par contre les délires du club de Rome ont été exploités et surexploités par les thuriféraires de l’écologisme malthusien.

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        • Louis Robert // 03.08.2018 à 16h07

          J’ai le regret de vous dire que vous divaguez: Meadows n’est pas « tombé aux oubliettes » avec tout ce qu’il a dit. Le voici au Smithsonian, avec son récent bilan de cette aventure. On y trouve assez d’auditeurs et de participants avertis pour affirmer qu’il a encore et toujours matière à vous apprendre où nous en sommes. Ce serait déjà cela par vous gagné que vous le sachiez.

          « 5. Dennis Meadows – Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development »

          https://m.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

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        • Gerald B // 03.08.2018 à 22h33

          @Le Rouméliote
          Vous ne connaissez pas bien votre dossier sur le club de Rome de 1972.
          Il repose sur le rapport Meadows qui prévoyait différents scénario dont celui Business As Usual (on ne change rien).
          Ce scénario réactualisé dans les années 2004, prévoit le début des grosses difficultés vers 2050.
          Non seulement ce rapport n’a pas été oublié mais il est de pleine actualité bien que ne reposant pas sur le réchauffement climatique.

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  • Gogogadget // 03.08.2018 à 11h46

    Je suis quand-même sidéré qu’il y ait autant de commentateurs (trolls??) pour resservir l’histoire des cycles solaires ou asséner avec aplomb que puisqu’il y a des débats et qu’on peut trouver ici et là des gens avec un doctorat quelconque qui nient l’impact des activités humaines ou même la réalité d’un processus accéléré de réchauffement, alors on peut croire ce que l’on veut. Chacun son champion et que le meilleur bateleur gagne. Comme dit plus haut, la science n’a que faire des certitudes et des opinions. Peu importe qu’elles soient émises par le cantonnier ou Claude Allègre quand il sort de son domaine de compétence. Je doute que ceux qui pointent les désaccords et la fragilité des modèles ici sachent quoique ce soit d’autre que ce qu’ils ont lu/entendu dans la presse généraliste. Maintenant vous pouvez toujours dire à vos gosses que cette histoire de réchauffement n’est qu’un ramassis de conneries écolos, pas sûr qu’ils fleuriront vos tombes…

      +17

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    • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 15h54

      C’est plutôt le réchauffisme militant qui peuple la presse grand public ! Il n’y a qu’à lire Le Monde, Libération, Le Point, etc. On voit plus souvent Jouzel à la télévision que Jacques Duran !

        +6

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      • Subotai // 03.08.2018 à 19h51

        La Montagne Pellée en mai 1903 était sans danger, la preuve le Gouverneur de la Martinique et les Autorités étaient venues à St Pierre pour le prouver. Les gens qui ont fait confiance à leurs sens et se sont tirés ailleurs ont regardé de loin les 30.000 incroyants se faire griller vivant.
        Je n’ai pas attendus que les scientifiques m’expliquent que ça chauffait pour m’en rendre compte… Et il ne s’agit pas de température ressentie, mas des plantes et des bêtes.
        Sortez des villes et allez dans la cambrousse discuter avec les vieux…

          +5

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        • olivier // 04.08.2018 à 01h30

          Ah l’argument de vécu personnel pour parler d’une évolution planétaire sur 20 000 ans. Pil poil ! Vous parlez aux plantes et aux betes ?

          Bon sinon, les cycles, les variations, les evolutions, el nino… ca vous parle ? Les scientifiques ignoraient justement la présence de volcans en antarctique. Evitez d’y aller du coup (on ne sais jamais).

            +6

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      • Gerald B // 03.08.2018 à 22h41

        @Le Rouméliote
        On voit plus souvent Jouzel…
        Peut-être parce qu’il représente 95% des scientifiques.
        Si vous préférez vous appuyer sur Claude Allègre, Vincent Courtillot et quelques autres, grand bien vous fasse.
        Le côté positif, c’est qu’avec la dégradation rapide de la situation, nous serons dans doute fixés dans quelques années sans attendre la fin du siècle.
        Je préférerais avoir tort, mais…

          +2

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        • olivier // 04.08.2018 à 02h40

          @Gerald B

          – Disparition des ours polaire : raté
          – Disparition de la banquise en 2013 (2007 Prof. Wieslaw Maslowski ) : raté
          – la fin de la neige (2000 Dr. David Viner) : raté
          – la fin du ski en écosse (2004 Adam Watson) : raté
          – Submersion apocalyptique des terres : raté
          – Augmentation des incendies (GIEC 2001)? raté (-24%).
          – Augmentation de 0,30° par décade (GIEC 1990) : raté (0,19).
          – Plus d’ouragans a cause du réchauffement (Dr. Morris Bender 2010) : raté
          – Reductions des tempête de neige en hiver (GIEC 2001) : raté
          – Minimisation de l’effet bénéfique du CO2 sur les récoltes (GIEC 2007): raté (terre +25% plus verte depuis 82)
          – Sécheresses a répétition (GIEC 2007) : hummm raté.
          – Disparition du glacier de l’hymalaya en 2035 (GIEC 2007) : raté (désavoué en 2010)
          – 200 millions de réfugiés climatique en 2010 (2008 ONU Srgjan Kerim) ? raté
          – 1987 : prédiction de famine a cause du CO2 tuant 1 milliard de personnes d’ici 2020 : raté (famine -42%)
          – La rotation plus rapide de la terre a cause du réchauffement (Dr. Felix Landerer) : raté
          – En 69, on avais prédit la fin des maladies : raté
          – Eistein ne pensais pas possible d’obtenir de l’énergie nucléaire : raté
          – La grippe H1n1 : raté

          De toute façon, en 2006 la Nasa ( James Hansen) nous expliquais qu’on avais plus que 10 ans pour réagir avant qu’il ne soit trop tard.

          On a beaucoup d’incertitudes devant nous. Avec un peu de chance vous avez tort. Ou c’est moi. Allez savoir…

            +7

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        • Subotai // 04.08.2018 à 05h42

          Non, pas le vécu personnel faut pas déconner, 1903, ça fait loin même si je suis un vieux con, mais l’exemple de la crétinerie humaine, bon sens, Rasoir d’Ockham, tout ça…
          Variations et cycles naturels ne sont jamais violent au point où on s’en rende compte aussi sèchement.
          C’est comme le doute, quand il y a un doute, c’est qu’il n’y a PAS de doute…
          Donc si un doute s’est instauré sur le « Progrès » la « Croissance » la régularité du cycles de saisons et la continuité des conditions indispensables à la survie des humains, c’est qu’il n’y a pas de doute :
          les conditions de la survie des humains posent questions. Gravement.
          Que vous vous sentiez personnellement concerné ou pas n’a aucune importance. C’est comme pour les sardines, c’est la masse donne les chances.
          Il se trouvera bien quelques dizaines de milliers sur la planète pour repartir de zéro, mais d’ici là, bon plaisir à ceux qui devront vivre la décroissance forcée… pour l’instant profitez en bien, il y en a déjà qui morflent.

            +2

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          • olivier // 04.08.2018 à 13h00

            Vous me rassurez, a vous lire on avais un doute. Ou pas, a vous lire.

            Vous m’excuserez de penser (je dis cela sans volonté d’être désagréable) que vous me semblez être empêtré dans une hystérie psychologique de masse au relent millénariste et apocalyptique a tendance new age, voir survivaliste. Un humanisme panthésite 2.0 qui veut soumettre l’homme par la force a mere Gaia. L’homme qui ne croit plus en l’homme.

            On retrouve cette peur à la fin de l’an Mill deja. C’est cyclique, et le dégout pour notre société moderne ne fait qu’amplifier le rejet et une crainte irraisonnée (qui sont « ceux qui morflent deja » ? ).

            Je le comprend, la méfiance face a la science et son rejet ne fait que croitre. Günther Anders ( le « semeur de panique ») a pointé ce traumatisme que fut l’entrée dans l’age atomique avec pour la premiere fois dans l’esprit de l’homme sa disparition possible de la surface de la terre en tant qu’espece. Un choc souvent oublié. « la tâche morale la plus importante aujourd’hui consiste à faire comprendre aux hommes qu’ils doivent s’inquiéter et qu’ils doivent ouvertement proclamer leur peur légitime ». En tant que penseur de la modernité, ce qu’il a pointé étais nécessaire. Mais il a aussi pensé notre rapport aux médias de masse, a ne pas négliger.

            Toutes les prédictions catastrophique ce sont révélées fausse (surpopulation, secheresses, fonte des glaces) mais vous tenez mordicus a votre extinction climatique. C’est un choix. Rationnel ? j’en doute. A mon sens les véritables dangers pour l’homme qui peuvent signer sa fin véritable sont l’eugenisme, le transhumanisme le tripatouillage génétique, les nano particules (non exhaustif) Le climat n’en fait pas parti, et ceci est le fruit d’une analyse basée sur des faits scientifiques ne vous en déplaise. Oui les temps sont des temps d’urgence et de crises, mais vous vous trompez de direction en dansant comme le banc de sardine sous la menace jusqu’à se faire rabattre dans un piège.

            Guillaume d’Ockahm étais le chef de fil de l’école nominaliste (le reel invention du langage). Ce n’est pas un hasard si on le retrouver dans vos propos.

              +3

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            • Subotai // 04.08.2018 à 20h32

              Oh là, j’ai passé l’age de ces conneries 🙂
              Je suis juste un mec qui a conscience de sa place et de celle de ses congénères sur la planète: un animal comme un autre.
              Et des carcasses d’espèce d’animaux disparus, on en trouve plein…

                +3

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            • olivier // 05.08.2018 à 11h25

              Quand on dis qu’on a passé l’age, c’est qu’on ne se remet plus en question. C’est la voie pour intégrer un banc de sardine.

              « un animal comme un autre. » C’est exactement ce que je disais.
              Interrogez donc d’où vient cette affirmation extrêmement récente dans toute l’histoire de l’humanité et a quel courant de pensée elle se rattache. Essayez de voir si c’est faux. Une piste : cherchez un animal capable de s’affranchir volontairement de la sélection naturelle. Qu’est ce qui fonde votre dignité ?

              Parce que des vestiges culturels d’autre espèces, on en trouve pas…

                +2

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    • learch // 03.08.2018 à 17h03

      Mais à qui profite le crime de ces trolls ?
      Nier que le changement climatique est dû à l’activité de nos sociétés capitalistes, à qui cela peut profiter ?
      Si vous pensiez que les bénéficiaires de ces sociétés allaient se laisser battre si facilement…
      Je parie que lorsque le Titanic étaient à la verticale, il y en avait encore qui essayaient de vendre des gilets de sauvetage au triple de leur prix.
      Comme disait ce chef indien nord-américain inconnu : « Quand vous aurez coupé tous les arbres, pollué toutes les rivières, enfermé tous les animaux, alors peut-être comprendrez-vous que l’argent ne se mange pas ».
      Certains n’ont toujours pas compris, ne leur jetons pas la pierre, il sont trop profondément influencés… et même si par moment ils voient bien qu’ils font fausse route, cela les déstabilisent tellement qu’ils préfèrent continuer sur la même lancée… pour compenser ils iront chez leur psy-truc ou dans leur bar préféré…

        +5

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      • olivier // 04.08.2018 à 13h11

        « Nier que le changement climatique est dû à l’activité de nos sociétés capitalistes, à qui cela peut profiter ? »

        On en est encore au stade de l’hypothèse, vous allez trop vite en besogne. Pour mémoire : la conclusion du 5e rapport du IPCC (2013) commence par « It is extremely likely… ».

        à qui profite l’hypothèse transformé en apocalypse ?

          +2

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        • learch // 06.08.2018 à 01h01

          Vous connaissez le rasoir d’Okham ?
          A moins que nous mettiez aussi en doute la quantité de gaz à effet de serre présente dans notre atmosphère ? En particulier de CO2… dû peut-être a une activité volcanique intense ? Ou des feux de forêt gigantesques ? Ou l’entrée dans l’atmosphère de météorites carbonées ?
          L’ennuyeux est que pendant que l’on tergiverse, on n’agit pas… on n’agit pas pour les générations futures cela va de soi, car pour nous et nos enfants, c’est trop tard, il fallait réduire les émissions de CO2 il y a quarante ans… vous imaginez dire ça à l’époque à Reagan et Tatcher ?

            +2

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          • olivier // 06.08.2018 à 04h06

            Vous posez beaucoup de question, il est dommage que vous ne puissiez pas questionner votre certitude aussi facilement.

            Je connais le rasoir d’Ockham et je me demande si vous maitrisez le concept. C’est un outil philosophique qui ne garanti en rien la justesse du résultat. Sortir de la science ne me gêne pas (voir plus bas) mais il faut maintenir un raisonnement de qualité (au dela des invectives et des raccourcis caricaturaux a coup de sagesse simili-indienne que l’on s’échange sur FB).

            Je vous invite a lire mes posts qui regroupent quelques prédictions raté du Giec (entre autres) afin de bien souligner la part d’irrationalité qu’il y a de croire – sans discernement – un courant de pensée avec autant de prédiction défaillante à son actif. Et c’est bien normal au regard de la faiblesse des modèles et de la quantité de paramètres a prendre compte : une planète entière (Il y a 45 ans roulait encore en France des locomotives 141R a charbon).

            Mais cela ne vous gêne pas car vous avez cru et conclu, comme beaucoup, qu’« on va y passer ». Donc Yfaut Yaka agir. Quelques hic : il est illusoire de penser se passer des énergies fossile pour le moment. Il est illusoire de penser empêcher les pays émergent comme l’Inde et la chine (2,6 milliards) – vrais « pollueur » – de se developer, sortir de la pauvreté, de s’éclairer et de se nourrir. Ils ne le veulent pas. Il est illusoire de penser qu’un claquement de doigt et 2 meurettes locale vont reformer la globalisation en cours dont nous dépendons étroitement.

            Réfléchissez bien, seul un système totalitaire global, coercitif et violent – a la limite de la table rase révolutionnaire a l’échelle planétaire – peut atteindre les objectifs nécessaire [ si ] notre survie est bel et bien engagée. Avant de foncer dans cette voie pleine de malheurs et de destruction il convient d’être un peu sérieux et d’analyser la situation. Il n’est pas non plus luxueux d’arrêter de jongler avec les prêt-a-penser. Vous me parlez de cause mais vous ignorez les conséquences. Le choix ici est entre 2 apocalypses : la fin d’un monde ou la fin d’un monde. Et cela hypothèque réellement l’avenir de nos enfants. Croyez bien que contrairement a vous, je ne vais pas hâtivement transformer les hypothèses en certitudes parce qu’une « autorité » l’aurais suggérer (voir l’expérience de Milgram).

            Vous connaissez le défaut du rasoir d’Ockahm ? il fait oublier la différence entre corrélation et causalité. Hors, la corrélation n’implique pas la causalité. Il fait penser par sophisme : « Cum hoc ergo propter hoc » avec ceci, donc à cause de ceci. Je vous laisse méditer dessus.

            Dernier détail : on ne trouve aucune trace avant 1972 de la citation « indienne » du dernier arbre. Elle a été popularisé par Greenpeace en 81 sur une bannière géante…

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            • learch // 06.08.2018 à 13h55

              J’ai bien réfléchi et je trouve vos propos assez étranges…

              « Prédiction défaillante » : grâce à votre grosse base de données, donnez-moi le pourcentage de prévisions justes d’autres organismes traitant des mêmes sujets et j’aviserai :-))

              « Régime totalitaire » ? Peut-être que non si nous nous y prenons à temps et si des climato-sceptiques ne viennent pas nous obliger, en ralentissant l’action, à tout faire dans l’urgence et la précipitation.

              « Illusoire de se passer des énergies fossiles » ? Non, pas du tout illusoire de baisser fortement leurs utilisations, Philippe Bihouix a donné une voie intéressante… mais attention ça parle de baisse du PIB, de décroissance… ;o)

              « Greenpeace » : Waouh vous êtes un spécialiste, je garde cette phrase en mémoire néanmoins car elle résume bien ce qu’il faut penser, peu importe qui l’a écrite.

              Bien à vous.

                +2

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            • olivier // 06.08.2018 à 17h09

              @Learch

              « J’aviserais », « peut-être », « une voie intéressante » (une belle idée, ou un mirage au choix)… on redevient plus sage pour le coup. C’est déjà plus audible. C’est un peu mon discours en même temps, content de vous avoir convaincu. La rationalité semble étrange quand on ne la pratique pas souvent, j’en convient. Mais on s’y fait assez bien, vous verrez. 😉

              2 remarques :
              1) Ne venez pas mettre l’avènement d’un totalitarisme sur le dos de ceux qui refuse de choisir trop vite la voie du totalitarisme. Je vous laisse deviner pourquoi.

              2) Je ne suis pas spécialiste, mais je cherche et j’interroge, ce qui est a votre portée. Vous pouvez utiliser des axiomes publicitaire pour penser, mais une construction marketing n’est pas faite pour appréhender la vérité mais pour fabriquer un consensus autour d’un storytelling. Cela ne l’empêche pas de contenir une dose de vrai, c’est même nécessaire pour fabriquer l’adhésion.

              Au dela du fait que la phrase est une construction a posteriori (et n’est donc pas une prédiction prophétique pleine de sagesse ancestrale mais une simple critique écologique contemporaine du capitalisme), c’est tout l’inverse qui se produit aujourd’hui. C’est bien l’argent et son corolaire, la technologie, qui permet de manger sainement.

              Étonnant ? sans s’étendre sur le cout du biologique, suite a Fukushima, les grandes entreprises technologique japonaise (Sharp, Toshiba, Fujitsu, Panasonic) se sont penchées sur la production d’aliments sain exempt de toute pollution. Zero trace. Conclusion : des fraises digitale cultivées en salle blanche en plein désert (Sharp) sont plus bio que celle de votre potager (vous pouvez vous leurrer mais ne le faite pas analyser…).

              Sachant qu’il n’existe pratiquement plus aucune zone non polluée sur Terre, c’est bien l’argent qui fera la différence. Hélas ajouterais-je, rassurez-vous je ne me réjouis pas de ce constat. Il y a pourtant beaucoup d’arbres à Fukushima, même plus qu’avant.

              Vous passez a côté des vrais enjeux. Ce qui est bien pratique enfin de compte.

                +0

              Alerter
  • Eg.O.bsolète // 03.08.2018 à 11h47

    Petit rappel du pari que certains sont prêts à faire

    The Most Terrifying Video You’ll Ever See
    https://www.youtube.com/watch?v=zORv8wwiadQ

      +2

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  • jeanpaulmichel // 03.08.2018 à 12h03

    @Le Roumeliote
    Aucune des prédictions catastrophiques de “sommets de la Terre”, du Giec depuis les années 1987-1995 ne s’est réalisée, pas plus que celles du club de Rome de 1972. Faudrait s’en souvenir.

    Bonjour,
    J’ignore votre âge mais, personnellement, à 55 ans, j’ai vu – sans m’y être intéressé réellement faute d’accès aisé à ces données, internet n’existait pas – une aggravation sensible généralisée au niveau mondial et local.
    Et selon mes observations « non scientifiques » que je qualifierais de bon sens paysan, la situation s’aggrave depuis quelques années à une vitesse accélérée.
    Après, vous pouvez penser ce que vous voulez, ouvrir les yeux ou faire l’autruche.

      +11

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    • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 12h13

      J’ai douze ans de plus que vous et je ne fais pas du tout le même constat, avec des observations scientifiques. Voir par exemple le recul de la faim dans le monde depuis les années 1970, malgré la croissance démographique.

        +5

      Alerter
      • jeanpaulmichel // 03.08.2018 à 12h47

        Ah bon ?!

        http://www.fao.org/news/story/fr/item/1037322/icode/

        Sans compter la raréfaction des ressources en eau dans certaines zones…

          +9

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        • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 15h57

          815 millions en 2017, c’était 850 millions en 1975 avec près de deux fois moins d’habitants. L’augmentation récente est due aux conflits essentiellement en Afrique (Somalie, Sud Soudan, est du Congo,etc.). Le climat n’y est pour rien.

            +4

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  • Le Rouméliote // 03.08.2018 à 12h06

    Petit rappel pour ceux qui sont prêts à nous ruiner tous au nom de « politique climatique » (sic !) : https://www.iceagenow.info/arctic-ocean-almost-totally-ice-covered-map/

      +0

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    • jeanpaulmichel // 03.08.2018 à 12h56

      @Le Roumeliote
      L’argent ne se mange pas.
      Sinon que pensez vous de ce concept de « jour du dépassement ».
      Si l’humanité avait le niveau de consommation d’un français, il faudrait 3 planètes.
      Encore une idée saugrenue ?

        +9

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      • Le Rouméliote // 05.08.2018 à 12h25

        C’est un concept fallacieux trouvé par une ONG douteuse : Voir le sérieux de leur calcul dans la remarque ci-après : « Le commentaire : Daniel21 août 18h25
        Le « Global FootPrint » est une arnaque totale. Le calcul de ce truc est stupide et totalement erroné !!!
        Par exemple :
        –> Sur les 51 milliards d’hectares de surfaces terrestres seuls 12 milliards sont pris en compte dans le calcul car « producteurs de matière organique ». Ce qui veut dire que le Global footprint résume la terre à 12 milliards d’hectares soit 23,5 % de la surface totale.
        –> toute la production d’énergie est calculée sur la base d’une centrale à charbon des années 30.
        –> la production agricole est calculée sur la base des rendements céréalières de 10 quintaux par ha.
        –> la vitesse de déplacement moyen est calculée sur une base de moins de 25 km/h
        –> le CO2 est présenté comme un polluant qu’il faut réduire à tout prix, alors que c’est un gaz nécessaire à la vie, et que plus sa teneur augmente et plus les rendements agricoles augmentent aussi !!!
        Et le reste est à l’avenant !!!
        L’écologie (la vraie) est une science.
        D’abord il faut définir ce que l’on entend par dépasser l’utilisation d’une ressource. On produit de la matière organique pour se nourrir ! Alors en quoi peut-on dépasser la capacité de production ? Si on dépasse la capacité de production…. et bien on ne peut tout simplement plus produire.
        Pour l’agriculture La FAO montre que :
        – 37.5 % de la surface terrestre de la planète est en agriculture
        – 31.5 % est en forêt
        – 31.5 % autres (villes, lacs, glaciers…)
        Qu’entre 1961 et 2010 : la surface productive par habitant est passée de 0.45 ha à seulement 0,23 ha. Alors que la population mondiale a doublé.
        Ce qui veut dire que l’on produit de la nourriture pour deux fois plus de monde sur deux fois moins de surface.
        Comment dire alors que l’on dépasse la capacité de production de la terre, alors qu’au contraire on a réduit les surfaces agricoles utilisées. Surface qui ont été rendu à la nature (en Europe la forêt a doublé de superficie en 50 ans) !!!
        – La quantité de matière organique consommée par l’homme par an sur terre = 10 Gigatonne (10 milliards de tonnes)
        – La quantité de matière organique produite naturellement sur terre = 900 gigatones.
        On ne consomme que 1 % de la production de matière organique totale !!!
        Production d’énergie.
        – Quantité d’énergie consommée par an dans le monde par les humains = 4,26×10E20 Joules
        – Quantité d’énergie solaire reçue par la terre chaque année = 5,475x10E24 Joules (soit 12 000 fois plus que l’énergie consommée par les hommes).
        – Quantité d’énergie libérée par un tremblement de terre de magnitude 9,3 (Sendai, Thaïlande 2004) : 2x10E18 Joules
        Il ressort de ceci que le « jour du dépassement » est une mensonge des escrolos pour bien faire peur et bien manipuler !!! »
        Et la source pour vérifier : « Daniel22 août 12h10
        vous trouverez les sources, données méthodologie ici
        http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/methodology/
        http://www.footprintnetwork.org/images/uploads/Standards_2006_French_Final.pdf
        A noter (c’est pas une blague) : la méthode de calcul n’est pas donnée !!!
        Personne en réalité ne sait comment est réellement calculer « le global foot print » …. Super démocratique !!! »
        Le tout tiré de : https://www.contrepoints.org/2018/08/01/135560-catastrophe-meme-la-terre-empile-des-dettes
        Voilà.

          +1

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    • some // 03.08.2018 à 14h23

      oui…. mais non.

      L’arctique perd actuellement les glaces âgées de plusieurs années au profit des glaces saisonnières. Les fluctuations du climat n’interdisent pas une augmentation de celles ci sans que le phénomène plus profond de fonte des glaces n’ait lieu.

      Lorsque la température des eaux de mers aura suffisamment augmentée même ces glaciations saisonnière disparaîtront.

      Vous confondez des phénomènes locaux et circonstanciés avec un phénomène bien plus tendanciel et globalisé.

        +2

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    • learch // 03.08.2018 à 17h26

      Ah ! Voilà ce qui vous anime, ce qui anime la mauvaise foi contenue dans vos commentaires : « prêts à nous ruiner ».
      Ne vous en faites pas Le Rouméliote, le changement climatique va toucher tout le monde, riches ou pauvres, propriétaires ou nomades, tout le monde sera ruiné, absolument tout le monde. Tout le monde aura faim et soif, l’argent n’achète pas tout. Je pense même qu’en temps de crise intense, il vaut mieux ne rien avoir, mis à part la faculté de se déplacer et de s’adapter. Restez dans votre tour d’ivoire (probablement chèrement acquise) si vous le souhaitez mais je vous plains, ça ne va pas être simple pour vous…

        +5

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      • Subotai // 04.08.2018 à 06h04

        Renseignez vous:
        Deux crises frumentaire depuis 2005.
        État des réserves céréalières, pas de quoi subir 2 ans de mauvaises récoltes successives.
        Regardez le poids et la quantité de vrai céréale contenus dans vos biscuits préférés (entre autres), vous constaterez une baisse de leur taille.
        Vérifiez l’état des exportations céréalières des pays traditionnellement exportateurs (ils font des réserves pour leur population – du moins c’est ce qu’ils ont annoncé).
        Stocker de l’eau ou des conserves n’a aucun sens sur le long terme.
        C’est vrai que j’habite un coin ou les problèmes d’eau douce ne se poseront pas, par contre l’inquiétant est la prolifération de nouvelles pestes qui attaquent les plantes qu’on mange… pas encore létal puisqu’on peut encore importer de quoi manger. Mais combien de temps..?

          +1

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      • olivier // 04.08.2018 à 13h12

        “Tout le monde aura faim et soif, »
        Faim : déja prédit en 87 : raté (famine -42% entre 90 et 2014)
        Soif : explosion des secheresses déjà prédit en 70 et par le GIEC en 2007 (centaines de millions de personnes impactées, baisse de rendement agricole de plus de 50%) : raté

        A ce propos les plus gros pollueurs sont la chine, l’Inde et les pays emmergent. Vous voulez leur refuser le droit de se développer, de s’éclairer et de se nourrir, de sortir de la pauvreté ?

        Qui est dans sa tour d’ivoire ?

          +4

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        • learch // 06.08.2018 à 01h35

          Vous niez l’évidence avec peu d’élégance.

          Je vous parle du futur, vous me donnez des chiffres du passé (chiffres que vous avez soigneusement choisi). Choisir des prévisions qui ont foiré pour prouver que l’hypothèse, l’éventualité, est fausse, est un procédé assez douteux, non ?

          De plus, de votre tour vous ne voyez pas ce qui se cache derrière les chiffres. Par exemple vous dites « famine -42 » ? Oui mais à quel prix !! Surexploitation des terres, machinisation de l’agriculture, utilisation d’engrais et pesticides, hyperproductivité, résultat : augmentation du CO2 et du méthane, appauvrissement des sols et de la biosphère, malbouffe et suicides d’agriculteurs. Donc je le ré-écris : dans le futur TOUT LE MONDE AURA SOIF ET FAIM. Si vous voulez vous rassurez avec des chiffres et des prévisions, libre à vous. Je pense que notre génération (je suis né fin des années 60) y échappera (et encore pas sûr), par contre mes enfants vont devoir changer leurs habitudes, quant à mes petits enfants…

          Je ne veux pas interdire à qui que ce soit quoi que ce soit, mais j’aimerai simplement dire que si la Chine, l’Inde et les autres émergents veulent vivre comme des américains, la planète ne suffira pas, c’est mathématique, vous qui aimez les chiffres, vous pouvez vérifier… Je ne demande pas à ce qu’ils arrêtent tout, je demande un rééquilibre (dont Trump ne veut absolument pas) et aussi une remise en cause de la doxa capitaliste, non pas que je soit un nostalgique de l’URSS (je dis ça au cas où vous soyez assez stupide pour faire ce raccourci) mais plutôt parce que je suis un humain qui veut que ses petits enfants ne vivent pas sur une planète en guerre (car si hausse des températures, pénurie d’eau et d’aliments il y a, vous pouvez être sûr et certains que nous vivrons en guerre permanente, renseignez-vous par exemples sur les causes réelles de la naissance des Printemps Arabes). De toute manière, même si personne ne veut remettre en cause la doxa capitaliste, il est absolument certain que l’épuisement des ressources et la modification du climat s’en chargera, d’une façon ou d’une autre… donc c’est soit une remise en cause préventive ou bien obligatoire dans l’urgence qui se profile à l’horizon.

          Et même Blythe Masters n’y pourra rien…

            +3

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          • olivier // 06.08.2018 à 05h51

            On serait tenté de répondre amen a tant de certitudes totalement injustifiés. Majuscule ou pas. Et dire qu’on accuse les « climato-deviants » de n’être que des croyants irrationnel quand ils analysent que des faits et des chiffres. Je suis effaré de ce que je lis. Rien n’est répondu sur le fond, et vous me parlez d’élégance en me reprochant des chiffres qui vous contredisent ?

            Vos prévision du futur, vous les basez sur quoi si ce n’est sur les chiffres du passé ? la boule de cristal ? mesurez-vous attentivement le défaut abyssal que l’on constate ici dans le déroulement intellectuel ? Apres 50 prévisions raté, la 51e va bien réussir c’est certain. A-t-on juste un peu le bon sens de poser calmement un petit doute ?

            – Les rendements agricoles : Voir la Révolution Verte. Essentiellement des hybridations, de la mécanisation de l’irrigation. Hélas oui aussi de la pollution. Quelques legers bénéfices tout de même (nous sommes 7 milliards). L’augmentation du CO2 a verdi la planète de 25% depuis 82 et a permis les rendements. Le suicide des agriculteurs (FRANCE) est lié a un défaut politique, rien a voir avec le climat. La mal bouffe est un problème culturel (culture et consommation de masse) et n’est pas lié aux rendements agricole. Zéro.

            – La pénurie d’eau (douce) : il n’y en a pas, ni demain. C’est un faux problème (Pr Biswas – ONU). Le vrai problème est sa gestion (fuite, eau usée, distribution…) Singapour dispose de 40 a 50M3 d’eau par personne par ans, loin du seuil d’alerte de 170M3 retenu par l’ONU.

            – les printemps de couleurs : Spéculation sur les denrée alimentaire, rapport avec le climat = zero. Vous pensez que les intérêts géopolitiques vont décroître proportionnellement avec la baisse du CO2. Vous croyez sans doute que les famines en Afrique sont due aux sécheresses ? alors vous êtes mal renseigné. 0 C02 = 0 guerre n’est pas une équation rationnelle. Se battre pour des ressources n’est pas nouveau – pétrole aujourd’hui, terres rare demain.

            – Trump veut justement un rééquilibrage dans les efforts. L’accord permettais à la chine de ne pas s’y conformer.

            – Vous dite qu’on est trop nombreux, c’était déjà le cauchemar médiatique des année 60 70 (Soleil Vert ). Paul R. Ehrlich, biologiste de Stanford faisais lui aussi des mathématiques comme vous avec son livre « The Population Bomb,” : “England will not exist in the year 2000.” On prédisait des millions de morts. Vous semblez être resté coincé dans les années 70.

            Comprenez : je ne suis pas idiot au point de penser que tout va bien, qu’il ne va rien se passer. Cela ne m’empêche pas d’être inquiet quand a l’usage que l’on fait des ressources, de la pollution de l’environnement, et je reste très critique sur le capitalisme débridé. Mais je regarde ailleurs et j’ai beaucoup beaucoup beaucoup moins de certitudes que vous, surtout quand les faits contredisent l’hystérie médiatique.

              +0

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  • Renaud // 03.08.2018 à 12h10

    Les « anolalies » climatologiques sont beaucoup plus nombreuses qu’on imagine.
    Les travaux on ne peut mieux documentés de Emmanuel Leroy Ladurie en sont le témoignage.
    Les paramètres de ce domaine climatologique passé, présent et futur sont tellement nombreux, sans qu’on puisse en saisir clairement la portée et les influences, que les réserves à faire sont ici obligatoires sans pour ça vouloir tout relativiser.
    À mon sens, le changement climatique est dû à la ‘combinaison’ de la proportion (peu quantifiable à ce jour et encore inconnue) des rythmes de changements quantitatifs de tous les cycles naturels d’une part (voir ci-dessous ce lien sur les — cycles de Milankovitch — dont j’avais déjà lu des articles et rapports ils y a pas mal d’années) et les activités anthropiques d’autre part.

    J’ai la transcription d’un document TV des années 90, que j’avais enregistré et, sachant que les vidéos VHF allaient disparaître, scrupuleusement noté mot pour mot (il faudrait que je le retrouve) de glaciologues suisses, travaillant à partir de Zurich, relatant durant les années 1990 leurs analyses de carottes glaciaires prises au Groenland (et possiblement en Antartique). Ces glaciologues indiquent qu’ils ont découvert dans les analyses de ces carottes de glace véritables archives climatologiques, qu’il y à quelques 25 000 ans il y eut une période de réchauffement climatique de + 5° (cinq degrés) en 20 ans seulement ! Un temps quasi insignifiant à cette échelle !

    Quoiqu’il en soit, je suis certain qu’il se développe actuellement une augmentation sensible des — amplitudes — tous azimuts dans le climat, y compris bien sûr les activités anthropiques dont on ignore la proportion dans les cycles naturels, soit : plus de périodes anormalement chaudes, plus de périodes anormalement froides, plus de précipitations, plus de sécheresses, etc. Bien entendu, toutes ces amplitudes en augmentation forment plus de tempêtes, d’orages violents, d’ouragans, de cyclones entrecoupées, par exemple, de longues périodes de calme plat sur l’océan Pacifique, etc. La « moyenne » de ces amplitudes peut indiquer un réchauffement, mais qu’en est-il de sa pérennité? Là aussi nous avançons à tatons.
    Mais je suis étonné quand-même qu’on ne parle presque pas de travaux tels que ceux de Milankovich.
    Je crois qu’avec le recul ces travaux-là se sont montrés probants et sans doute incontournables dans les études sur les changements climatiques. Voir par exemple :

    https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/07/22/les-cycles-de-milankovitch-et-les-changements-climatiques/

      +6

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    • Patrick // 03.08.2018 à 21h57

      vite !! mettons des taxes sur les cycles de Milankovich !!!
      on peut pas ??? alors ces cycles n’existent pas , taxons le CO2
      ( réflexion normale de tout politicien qui se respecte )

        +3

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  • Louis Robert // 03.08.2018 à 12h16

    «Il va falloir vivre avec ces canicules durant plusieurs décennies»?

    *

    Il eût mieux valu dire « vivre ou mourir avec… ». C’eut été plus conforme à la réalité, moins « fake ».

    « Mais vous n’en savez rien. Ça ne s’est jamais passé. Rien ne s’est jamais passé. Même pendant que cela se passait, ça ne se passait pas. Ça n’avait aucune importance. Ça n’avait aucun intérêt. »

    « Harold Pinter : Art, vérité & politique », Conférence Nobel, 2005.

    https://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2005/pinter-lecture-e.html

    _______________

    ADDENDA:

    1. « Il va falloir… » ? Ce qu’on appelle « la nouvelle normalité » n’est aucunement une fatalité.

    2. « On s’adaptera » ? Les vivants (espèces) qui jadis y parvinrent mirent des milliers d’années à le faire… La plupart jamais ne s’adaptèrent et périrent.

      +2

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  • stef1304 // 03.08.2018 à 12h19

    La canicule n’est pas un problème en soi, notre espèce à les capacités de s’adapter (à défaut de pouvoir maîtriser le phénomène). Surtout en Europe, ou nous maitrisons sciences et techniques. A mon avis, la canicule est surtout un facteur aggravant, fragilisant des « éco-systèmes » (naturels & sociaux) déjà largement en crises (latentes ou/et manifestes).

      +1

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  • shal // 03.08.2018 à 12h26

    Comme chiffre contradictoire…..on a ceux du GIEC

    En 2017 le principaux auteurs du model du GIEC ont publié ceci:
    https://www.nature.com/articles/ngeo3031

    En substance, les mesures était fausse (trois fois rien , juste le double) et toutes les prévisions sont a refaire.
    Bien sûr , bizarrement dans la presse quand on évoque ce papier, on parle surtout de leur conclusion comme quoi l’objectif des 1.5° qui était impossible a tenir deviens possible (ben oui le réchauffement est bien moins fort que prévu)

    Jamais, les modéles ni les mesures ne sont remis en cause même quand ils avouent s’être planter, c’est beau ….

      +11

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  • Gogogadget // 03.08.2018 à 12h36

    @stef1304
    « nous maîtrisons sciences et techniques ». Je me gausse. Déjà, rappelez vous bien qu’à titre individuel, vous ne maîtrisez rien du tout. Vous n’êtes pas du tout resilient en cas de gros « pépin » , mon grand-père l’était, lui en 1940 dans sa ferme. Pas besoin d’électricité, on peut pomper l’eau et on produit tout ce qu’on mange, on a un garde-manger qui n’est pas un réfrigérateur et tout ou presque se répare sur place. Et vous? En fait vous avez comme nous tous accru votre dépendance à la très haute technologie, la plus vulnérable et ce n’est pas du tout un gage de survie à long terme…

      +12

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    • Patrick // 03.08.2018 à 22h01

      moi ça va !! mes gamins aussi .
      Je pense que nous avons un bon niveau de résilience , loin des villes , vieilles maisons chauffées au bois et pas mal de terrain… J’attends la suite.

        +0

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  • Fritz // 03.08.2018 à 12h45

    C’était à prévoir : dès lors qu’on aborde le réchauffement, les esprits s’échauffent.
    C’est dommage. Je suis plutôt climato-sceptique mais j’apprécie les propos pondérés de M. Beniston.
    Personnellement, je n’ai pas de voiture, pas de climatisation, mon chauffage est électrique, et la seule fumée que j’émets est celle de mes cigarettes (est-ce un gaz à effet de serre ?).

      +3

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  • numhone // 03.08.2018 à 13h11

    C’est quand même incroyable de lire que; s’agissant de la Scandinavie, la réalité a « 20 à 50 ans d’avance sur ces prévisions » faites en 2014 !
    Je ne pensais pas que les modèles étaient foireux à ce point…

      +6

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  • lutzray // 03.08.2018 à 13h18

    Je suis ébahi de lire certains commentaires ici… Comme dirait Olivier, les faits sont têtus: quand des événements météo exceptionnels (chaleur, pluie torrentielle, froid etc…) qui se produisaient aux 100 ans se produisent maintenant aux 10 ans, c’est que quelque choses ne tourne pas rond.

      +6

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    • shal // 03.08.2018 à 14h34

      D’après le données du GIEC (qui ne peut être considéré comme climato-sceptique) il n’y a pas a ce jours assez de catastrophe météorologique pour tirer une conclusion, on reste dans les variations standards.

      Le GIEC ne voit rien de tangible mais pour vous c’est évident, les faits le prouvent !

      C’est tout le problème, on ne peut rien conclure aujourd’hui. Peut-être dans 30 ans et encore…..

        +4

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      • lutzray // 03.08.2018 à 15h38

        Le processus de rédaction du GIEC retarde toujours de plusieurs années (je ne trouve rien plus récent que 2013, qu’elles sont vos sources?). Moi, par contre, je vous propose ceci (une étude de mars 2018, et c’est AVANT les canicules planétaires actuelles!): « New data confirm increased frequency of extreme weather events, European national science academies urge further action on climate change adaptation » (EASAC, mars 2018).

        Et quand vous dites « on ne peut rien conclure », que voulez-vous dire?

        qu’il n’y a pas d’accroissement de la fréquences des événements extrèmes?
        qu’il n’y a pas de réchauffement global?
        qu’il n’y a pas de réchauffement global anthropogène?

        source: https://easac.eu/press-releases/details/new-data-confirm-increased-frequency-of-extreme-weather-events-european-national-science-academies/

        C’est tout le problème: biais de confirmation et effet Dunning-Kruger

          +2

        Alerter
  • Quintus // 03.08.2018 à 13h35

    Les épisodes de fortes chaleurs de plus en plus fréquents et intenses sous nos latitudes sont bien le résultat du réchauffement climatique, mais pas directement.

    En réalité l’oscillation arctique est très négative depuis février, ce qui signifie un affaiblissement important de la circulation d’ouest sous nos latitudes et un renforcement significatif de la circulation méridienne (du nord ou du sud), génératrice de forte variabilité climatique hors des façades ouest des continents et des océans, ainsi que des situations de blocage où un anticyclone stationne des semaines durant voire des mois dans une même zone, déviant les dépressions et engendrant des situations de sécheresse ou d’inondations selon l’endroit.

    Des études montrent que le réchauffement de l’Arctique tend à rendre cette oscillation négative et le réchauffement global contribue à une augmentation rapide de la température moyenne au pôle nord.
    C’est ce qui explique que les phénomènes météo soient exacerbés – froid inhabituel en hiver, vagues de chaleur en été, et cumuls inhabituels de précipitations comme fin mai/début juin 2016 dans le bassin parisien. Le seul effet du réchauffement climatique est de faire sauter plus de records de chaleur que de records de froid…

    Jusqu’à quelle finesse dans les moments statistiques vont les modèles climatiques ? En effet estimer un climat en un endroit uniquement par des moyennes de températures, précipitations et autres variables est réducteur et les phénomènes qui se produisent en ce moment le démontrent.

      +3

    Alerter
  • Redford // 03.08.2018 à 13h51

    Je viens de mettre la main sur des ressources utiles. Le site en lui même est connu, mais jusque là je n’avais jamais réussi par sa navigation tordue à trouver ces pages – j’y suis arrivé par Google.

    Ici un listing des stations météo. En changeant la date, on peut voir lesquelles ont des archives pour celle ci. Comme vous pouvez le vérifier, c’est peu de chose: à peine quatre ont un siècle d’historique. On est loin des USA. 16 pour 1950
    https://www.infoclimat.fr/stations-meteo/analyses-mensuelles.php?mois=7&annee=1950

    Et ici pour une station. Je n’ai pas pu naviguer de la liste précédente à cette page parce que ça serait trop bien fait, donc vous devez rentrer manuellement la station de votre choix dans la liste précédente dans la seconde page. La station en question et probablement la seule « à historique » qui ne soit à priori pas concernée par les ilots de chaleur urbain. Il y aune descente globale de 44 à 80 après quoi ça remonte un poil plus fort (une tendance qu’on voit sur plusieurs courbes générales). Les précipitations aussi sont intéressantes : baisse continue depuis 1920 mais à l’intérieur de ce qui semble être une variabilité naturelle bien plus forte (avant 1920 voir la montée rapide).

    https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/mont-aigoual/07560.html

    Bon sur la plupart des autres points de mesure je ne vois pas de baisse des précipitations. Je ne sais pas de quoi parle le monsieur de l’article : ni sècheresse, ni extrème climatique ces jours ci. Pendant ce temps le pole nord a particulièrement peu fondu cet été (un record multi décénal) et gagnera pas mal de glace en 2018 à coup sur. Elles sont loins les prédictions d’un pole nord libre de glace en été d’Al Gore…

      +5

    Alerter
    • Fritz // 03.08.2018 à 15h21

      Merci, @Redford. Les courbes thermiques du Mont Aigoual montrent quand même une hausse tendancielle, un peu comme celles des îles Kerguelen dans l’hémisphère sud. Cela dit, ces deux endroits restent des havres de fraîcheur.

      Quand au « pôle nord », si vous entendez par là la banquise arctique, nous verrons en septembre jusqu’où elle s’est rétractée et quand elle recommencera à s’étendre. Si je me souviens bien, sa forte contraction à l’été 2012 avait été suivie d’une extension précoce.

        +4

      Alerter
      • Redford // 04.08.2018 à 23h12

        Mont Aigoual: tout à fait. Ceci dit, montrer une hausse tendancielle ne suffit pas, puis qu’on peut toujours placer notre présent dans une tendance selon le niveau de zoom. La question est plutôt de savoir si on voit une tendance qui semble hors de proportion // à la variabilité naturelle. Dans cette courbe, la réponse me semble mitigée – d’un coté c’est non, on reste assez proche dans cette dynamique à la hausse de la dynamique baissière 40-80. Mais d’un autre coté, on est plus fort et surtout, la dynamique reste enclenchée, alors « oui » reste possible. La réalité inconfortable est que nous avons besoin de beaucoup plus d’années d’observations pour pouvoir affirmer sur la base des mesures qu’il y a une alteration de la variabilité naturelle. Dans notre monde d’analyste, c’est très dur à faire parce que nous sommes toutes et tous à divers degrés des marteaux et que la moindre donnée est traitée comme un clou alors même que ces données sont décidément très lacunaires tant dans le temps que dans l’espace. Mais c’est une illusion. Le climat n’est pas la météo, le climat n’est pas la météo, le climat n’est pas la météo, répétez à l’infini jusqu’à ce que tout un chacun soit pénétré de la différence d’échelle sur le traitement des données que ça implique.

        Pole Nord: ce blog a avec d’autres propagé l’idée que ce qui comptait, c’était la superficie mais c’est très discutable. Thermodynamiquement, le plus important est plutôt le volume. Dans tous les cas, les climato-sceptiques se sont sur ce plan vu offrir un baton en or par les « réchauffistes » (y a-t-il une version non péjorative de ce terme?) qui annonçaient un Pole Nord libre de glace en été. Bien que ce soit arrivé naturellement par le passé, il semble que décidément rien de tel ne soit en vue au moins à court terme. Il n’est en tous cas guère mystérieux que cette année l’ensemble arctique + Groenland va gagner de la glace. Est ce que c’est le signe d’une inversion de tendance (certains affirment qu’il y a ici un cycle à l’oeuvre bien documenté) ou est ce du « bruit » sur la courbe, là aussi il nous faut des décennies pour avoir une base réelle de compréhension. Horriblement frustrant quand par ailleurs on a des raisons crédibles de penser que nous faisons des dégâts maintenant. Mais il faut être lucide : bloquer 2-3% du PIB mondial dans la lutte contre le réchauffement se fera au dépens de la santé, de l’éducation et des infrastructures et tuera pas mal de monde à coup sur aussi. Les gens qui poussent le principe de précaution aveuglément ne font pas à mon sens partis de la conversation adulte.

        Dans tous les cas l’effet de contraste de ces articles alarmistes sur le Nord avec la réalité des mesures est à mon sens désastreux pour la communication anti CO2. Elle nous force à nous demander si on a affaire à de l’incompétence ou de la malhonnêteté, et ce n’est jamais une question que vous souhaitez que les gens se posent à votre endroit.

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    • Genuflex // 03.08.2018 à 16h11

      Le mont aigoual est quand meme loin d’etre significatif du climat francais ! 2m d’eau de pluviometrie. Et de proche des limites de bassins versants, et soumis alternativement aux influences mediterraneennes et atlantiques. En revanche : avant que le mont soit reboisé apres sa deforestation pour je ne sais plus quem projet dement, la pluviometrie de toute la region en avait été affectee. C’est un endroit particulier.
      Ce n’est pas la meilleur refererence je pense, pour generaliser quoi que ce soit.

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      • Redford // 04.08.2018 à 23h19

        Certes mais le problème, c’est que c’est la seule à 50 ans hors ilot de chaleur urbain. La plupart sont sur des tarmacs d’aéroports, proches de banlieues et de voies rapides qui se sont beaucoup développées sur la période.

        De ce point de vue l’étude de station US offre plus de matière. De ce qu’il semble, là bas la tendance (hors « retouche » des données à mon avis indéfendables scientifiquement) est plutôt à la baisse sur un siècle. Detroit, 1936, un mort toutes les 10 minutes durant 6 jours de canicules. Ca met en perspective la situation présente en Europe, non ?

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  • max // 03.08.2018 à 14h21

    La Terre et les espèces qui y vivent ont un problème, c’est l’humanité ou plutôt le trop d’humanité.
    Je ne parle que rarement du réchauffement climatique avec un sceptique, c’est la meilleure manière d’aller dans une impasse et que rien ne soit fait.
    Je mets simplement en avant la pollution planétaire qui elle est évidente et donc sans contestation et dont la responsabilité incombe a la civilisation.
    Même D Trump ne peut nier ce constat, nous vivons de plus en plus dans nos déchets et que les ultra-riches crèveront comme les autres si le nettoyage n’est pas fait.
    Nous ne sommes pas des tardigrades, ne rien faire c’est à terme crever, peut être pas du réchauffement climatique mais de la pollution certainement.

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    • Louis Robert // 03.08.2018 à 15h52

      Ne craignons pas de l’affirmer, autour de moi, ne rien faire c’est déjà, même au Nord de l’hémisphère Nord, crever du réchauffement climatique, brûlé et/ou noyé… comme en cette Grèce du reste, à la faveur de la tutelle de l’UE en prime.

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  • Galien // 03.08.2018 à 15h31

    Je suis scandalisé par les propos négationnistes tenus ici. Remettre en cause les travaux du GIEC est une insulte pour les milliers de scientifiques qui travaillent sur le sujet. De plus ce site met en avant un commentaire particulièrement déplacé. Je ne reviendrai plus sur ce site.

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  • rémi // 03.08.2018 à 15h34

    le pouvoir les gars, c’est la question du pouvoir qu’il faut prendre pour décider de mesures pour le bien commun. pour l’instant il est entre les mains des hautes élites économiques et financières. Ils n’en ont rien à secouer du réchauffement!
    Je répète ce qui a été relevé par Howard Zinn dans son ouvrage « histoire populaire des états unis »:
    premier facteur de destruction de l’atmosphère, de la couche d’ozone et tout çà:
    LES FORCES ARMEES!!! (rapport d’ONGs au sommet de la terre de Rio en 92… c’était il y a 26 ans. les USA ont exigé que ces données NE FIGURENT PAS AU RAPPORT FINAL.
    …. LE POUVOIR LES GARS! LE POUVOIR…..IL FAUDRA LE PRENDRE ET FAIRE CE Qu’Il FAUT

      +2

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  • RGT // 03.08.2018 à 18h56

    À mon avis, l’élévation des températures n’est que la partie émergée de l’iceberg.

    On en parle beaucoup dans les médias car il est possible de trouver des « autorités de confiance » pour minimiser les faits et laisser les couillons s’entre-déchirer sur les causes de ce problème.

    Concernant la dégradation de l’environnement par le saccage des écosystèmes et de la pollution générale qui étouffe toute vie sur cette planète (on retrouve des polluants et des contaminants jusqu’au pôle sud) il n’y a plus grand monde pour se battre si ce n’est quelques « écolos intégristes » manipulés pour servir de repoussoirs à toute possibilité de changement du « modèle économico-productif » qui nous mène allègrement dans le mur.

    L’élévation des températures peut sans doute être naturelle, mais les activités humaines ne viennent pas arranger les choses avec les rejets massifs de gaz à effet de serre…
    Donc il est possible de se lancer dans des débats interminables sur les causes de ce réchauffement, débats dans lesquels quelques « experts » bien choisis pourront influencer la perception des gogos pour ne pas remettre en question le modèle économique dominant (basé sur le profit immédiat sans se préoccuper de ses conséquences à long terme).

    Si les débats sérieux étaient lancés concernant les effets réels de la dégradation de l’écosystème par les activités humaines, avec des exemples concrets et précis (mines, extraction d’hydrocarbures, etc). les choses bougeraient sans doute un peu plus car nos cons-citoyens verraient qu’ils ne pourront PAS passer entres les gouttes et qu’ils devront bien payer l’addition (ou bien ce seront leurs enfants, avec des intérêts très élevés).

    Le climat, pour la majorité de nos cons-citoyens, c’est juste la nécessité d’acheter des climatiseurs et une bagnole réfrigérée… Que les ours polaires crèvent, ils s’en foutent.

    Par contre, si on leur démontre que leur mode de vie les empoisonne à petit feu et qu’ils crèveront EUX ou leurs enfants à cause des saloperies qui sont déversées dans tout l’environnement ils risquent de se mettre à gueuler.

    Tant que la merde se déverse chez le voisin on s’en fout.
    C’est normal car c’est HUMAIN.

      +5

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  • Gerald B // 03.08.2018 à 19h09

    @Chalpitek
    Le GIEC est aussi une organisation politique. A ce moment là, l’OMS est aussi une organisation politique.
    Une organisation politique dans laquelle n’importe quel petit pays a le même poids en voix qu’un pays comme les USA, l’outrance ne vous fait pas peur ^^
    Je vous invite à lire la page suivante de JM Jancovici sur le GIEC :
    https://jancovici.com/changement-climatique/croire-les-scientifiques/quest-ce-que-le-giec/
    Le rôle du GIEC est “d’expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme”.
    …/…
    L’organe suprême du GIEC est son assemblée générale, où chaque pays membre dispose d’une voix (Le Luxembourg – 450.000 habitants – y pèse donc autant que les USA ; c’est le principe de toutes les assemblées onusiennes).
    …/…
    On peut donc considérer que tout ce qui fait l’objet d’un consensus dans les rapports du GIEC peut être tenu pour une certitude. Il en va ainsi, en particulier, des conclusions suivantes :

    la concentration de l’atmosphère en CO2 est plus élevée qu’elle ne l’a été sur les 800.000 dernières années,
    …/…
    Tout au plus pouvons nous nous poser ces deux questions simples mais essentielles :

    plusieurs milliers de scientifiques de haut niveau, parfaitement respectés par ailleurs (ils comportent des Académiciens de très nombreux pays, par exemple…), ont-ils des raisons particulières de nous raconter sciemment des salades à l’occasion d’un tel cas de figure ? C’est doublement improbable :
    les résultats sur lesquels ils s’appuient sont parfaitement admis dans d’autres cadres,
    il n’y aurait pas de mobile au crime. L’argument de crier au loup pour avoir des crédits de recherche, entendu parfois, peut sembler recevable a priori, mais il se trouve qu’en Europe, c’est exactement le contraire qui se produit : plus le dossier semble solide, et plus la puissance publique a tendance a considérer que « on en sait assez comme cela et ce n’est pas la peine de financer d’autres recherches ». Et aux USA, avec le gouvernement actuel, ce seraient probablement plus les scientifiques qui cherchent à remettre le dossier en cause qui auraient des facilités financières !Au surplus, cet argument pourrait éventuellement fonctionner pour quelques personnes, mais que des milliers de chercheurs, qui sont des gens assez honnêtes par nature, issus de dizaines de disciplines différentes, aient cette même idée en tête en même temps semble totalement improbable. En tous cas, spéculer là-dessus pour penser que nous n’avons pas à nous faire de souci est un pari que je ne prendrais pas.

      +2

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    • RGT // 04.08.2018 à 10h17

      Le GIEC est une organisation administrative pyramidale dirigée (hélas) par des bureaucrates.

      Comme toute organisation de ce type, son premier objectif est d’assurer sa propre survie, quitte à glisser sous le tapis quelques informations qui seraient contraires à ses objectifs.

      Je ne nie absolument pas les phénomènes constatés par de nombreux scientifiques (Claude Allègre, on ne t’a pas réveillé) et je suis très inquiété par l’évolution actuelle du climat.

      Par contre, toutes les alertes lancées par cet organisme sont essentiellement justifiées par son propre intérêt. Ils en vont pas se tirer une balle dans le pied quand-même !!

      Si vous voulez d’autres exemples d’organisations de ce type, il suffit de regarder l’OTAN entre autres.

      De plus, comme toute organisation pyramidale de ce type, elle est facile à infiltrer et à manipuler en plaçant à sa tête quelques « personnes de confiance » qui orienteront la « politique » de cette organisation en bannissant ceux qui ne sont pas dans la ligne du « parti », même s’ils ont raison.

      Il est donc nécessaire de ne pas se contenter des informations prodiguées par cette organisation mais aussi s’intéresser aux travaux de scientifiques honnêtes qui travaillent sur le sujet, même si parfois ils vont dans une direction différente de celle de la « Pravda ».
      Par contre, ces recherches sont très chronophages et il faut alors faire un croix sur les « grandes émissions » de télé-réalité.

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  • stephp // 03.08.2018 à 19h26

    Dommage que les commentaires sous cet article ne se résume qu’à un vain combat entre une horde de climato-sceptiques détenant la Vérité vraie du non réchauffement et ceux qui essayent de leur expliquer que non, le réchauffement d’origine anthropique n’est pas un complot impliquant des milliers de scientifiques à travers le monde dans la combine au coté de Goldman Sachs et consort mais dont aucun ne parlerait pour le dénoncer…

    Discuter des solutions (en reste-t-il à ce stade ? je n’en sais rien) possibles serait autrement plus intéressant. Qui se lance ?

      +1

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    • Fritz // 03.08.2018 à 20h20

      Bref, la horde des complotistes climato-sceptiques contre les gens raisonnables.

      Bien que j’appartienne à la première engeance, je n’ai pas l’impression de contribuer outre mesure au dérèglement climatique (je n’ai pas de voiture, etc.). Mais je n’aurais pas l’outrecuidance de proposer mon mode de vie à autrui : tout le monde n’a pas la chance d’habiter à proximité de son travail.

        +4

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    • Patrick // 03.08.2018 à 22h16

      on se calme ,tout d’abord la horde de lèpreux , non de déplorables, non d…. climatosceptiques pose zn fait plusieurs questions :

      – le climat change ? oui , la vraie question est comment ?
      – le climat change ? et alors il a tout le temps changé . qu’est-ce que ça change ?
      – le climat change ? est-ce vraiment dangereux ?
      – le climat change ? quelles sont les causes ? quelle est vraiment la part du CO2 dans tout ça ?

      donc : est-ce que vous croyez vraiment tout ce qu’on nous raconte sur ce sujet ? parce que sur les autres sujets on a plutôt l’impression d’être pris pour des benêts 🙂

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      • Subotai // 04.08.2018 à 06h45

        – le climat change ? oui , la vraie question est comment ?
        Par l’observation: Exemple
        La mer monte. Pas chez vous peut être, mais dans des endroits les habitants dégagent de là où il habitaient depuis des lustres, parce que les « millimètres » d’eau salée s’infiltrent dans le sol et rendent des zones entières incultivables.
        La sécheresse est telle que dans des ailleurs qu’on se récolte des incendies de forêt jamais vus dans ces endroits.
        Des poissecailles inconnus et tropicaux se mettent à proliférer dans des zones plus septentrionales et dans des tropiques des espèces immangeables s’installent et/ou prolifèrent au détriment des espèces locales comestibles.

        – le climat change ? et alors il a tout le temps changé . qu’est-ce que ça change ?
        La vitesse à laquelle ça change; du jamais vu dans l’histoire connue. Et la difficulté à s’adapter même quand on a la technologie.
        Comment on fait quand il se met à grêler sous les tropiques. Quand il tombe en une heure, 6 mois de pluie. Il faudrait augmenter la taille des gouttières, des descentes de pluie et des caniveaux, renforcer les toits. Ils sont calibrés par des normes, voyez vous, correspondant aux conditions connues et estimées stables de la zone géographique.

        – le climat change ? est-ce vraiment dangereux ?
        Ben oui voir ci dessus. Bêtement parce que la non adaptation de nos équipements de protection de base, maison, voie de circulation met en danger personnel les populations dans la tourmente. Le refuge lui même n’est plus adapté et les moyens de fuite ou d’arrivée des secours sont eux même inadapté et en danger.
        – le climat change ? quelles sont les causes ? quelle est vraiment la part du CO2 dans tout ça ?
        Ca, vraiment? Il est trop tard pour s’en soucier, sinon pour son confort moral et un reste de sentiment pour l’humanité.
        Parce rien ne peut arrêter à l’échelle d’une vie humaine la bascule qui s’est enclenchée. Si demain toute la pollution humaine s’arrêtait net, il faudrait des générations pour renverser la situation. on arrête pas le Titanic en quelques centaines de mètres. C’est pas moi qui le dit, c’est Macron, il ne vient pas d’obliger à réduire sa vitesse de 10km/h sur les nationales…? Avec des pubs? 🙂

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    • Louis Robert // 03.08.2018 à 22h22

      @stephp

      J’ai suggéré plus haut (03.08.2018 à 16h07) de nous lancer à partir du récent bilan de Dennis Meadows présenté au Smithsonian, mais il n’y a pas eu preneur… Que des invectives voire des remarques on ne peut plus mesquines et sans intérêt.

      « 5. Dennis Meadows – Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development »

      https://www.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

      Débat autour de la question de l’heure: un développement durable est-il encore possible? — 1. Si oui lequel et comment? 2. Si « peut-être », que peut-on attendre de la géo-ingénierie, quand et à quel prix? 3. Sinon, que veulent dire « vivre avec », « nous adapter », etc.?

      « Participants »: Lovelock, Hansen, Hamilton, Servigne, etc. Je ne manque pas de référents qui font autorité au cœur du sujet plutôt qu’à sa périphérie lointaine. Mais je ne saurais débattre seul et dans l’abstrait ou l’arbitraire sans mélange…

        +3

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  • Freddi // 03.08.2018 à 20h45

    Prudence est mère de sûreté comme dit le proverbe.
    Pour moi le choix est simple:
    – Soit le consensus scientifique se confirmera dans la réalité et la communauté humaine dans sa grande sagesse a fortement réduit ses polluants atmosphériques => Humanité gagnante.
    – Soit le consensus scientifique se confirmera dans la réalité et la communauté humaine n’a rien fait pour réduire ses polluants atmosphériques => humanité perdante.
    – Soit le consensus scientifique ne se confirmera pas et la communauté humaine a fortement réduit ses polluants atmosphériques => humanité gagnante car elle a su dépasser les égoïsmes et la baisse des polluants aura quand même des effets bénéfiques notamment pour la biodiversités et la santé humaines (problèmes respiratoires etc.)
    – Soit le consensus scientifique ne se confirmera pas et la communauté humaine n’a pas réduit ses polluants atmosphériques => humanité quand même perdante car elle a préféré prendre un gros risque scientifique et n’a pas su dépasser les égoïsmes alors même qu’il faudrait anticiper tous ensemble la transformation sans pétrole de notre civilisation.

    Je choisis donc la solution la moins risquée qui en plus favorise une civilisation humaine moins égoïste.

      +4

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  • Simon COX // 03.08.2018 à 22h04

    James Lovelock l’a dit depuis longtemps,on fonce vers +8°c à nos latitudes,et il est (très) loin d’être conciliant ou optimiste. En 2008, ce grand climatologue a créé la panique en avouant qu’agir contre le réchauffement, c’est « comme bouger les transats de place sur le pont du Titanic ». Si seulement il avait tord, pour une fois dans sa vie… (99 ans au passage)

      +1

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  • Thierry // 03.08.2018 à 23h03

    Perso, je n’ai pas encore de certitude sur l’origine du réchauffement : anthropique ou naturel, ce qui me surprend ce sont les certitudes des intervenants : il y a concesus de milliers de scientifique, contre des vendus au lobby pétroliers.

    Mais le GIEC est un organisme politique qui a sa propre logique, et ses membres sont aussi affiliés pour certain…au lobby nucleaire, comme notre JeanJouzel national:
    Lobby contre lobby donc….

    http://observ.nucleaire.free.fr/giec-pachauri-jouzel.htm

    Les scientifiques sont des hommes, ils ont les mêmes travers, ils ont tendance à chercher plus facilement la ou il y a du pognon, et le GIEC est un immense pourvoyeur de pognon pour eux, et de …taxes pour nous…

      +5

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  • Joblion // 03.08.2018 à 23h04

    Il ne sert plus à rien de polémiquer avec les climato-sceptiques.
    [modéré]
    Tout le monde sait que le C02 provoque un effet de serre qui augmente mécaniquement la température sur terre (cela fait pratiquement un siècle que cela a été *démontré*, voir https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0301973835842-svante-arrhenius-le-precurseur-de-leffet-de-serre-2195673.php par exemple).

    Ceux qui préfère croire que tout est normal et que l’humanité n’y est pour rien dans l’état du climat actuel
    sont des croyants que rien ne peut atteindre.

    Pas la peine de perdre du temps avec ces gens là….

    Job

    P.S. Au passage c’est sur le site du figaro que l’on trouve le plus de commentaires climato-sceptiques lorsque ce « journal » prend la peine de publier un article sur le cimat….

      +5

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  • Micmac // 04.08.2018 à 06h04

    Le réchauffement climatique du à l’effet de serre pose un énorme problème aux libéraux. Quand on sait que près d’un tiers des émission de CO2 est provoquée par les milliers de gros cargos porte-containers qui brûlent un fioul de très mauvaise qualité. Il faut ajouter à cela les quantité de camions qui vont et viennent un peu partout pour, par exemple, abattre des animaux français en Allemagne, congeler la viande en Roumanie, l’emballer en Italie pour la vendre finalement dans des super marchés français… parce que c’est moins cher, il parait…

    La survie de l’humanité est incompatible avec le libre échange, il semble.

    Quand les libéraux ont un problème, ils le nient. Tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes possible, laissons faire la main invisible et la liberté imprescriptible des imbéciles de faire n’importe quoi. Le nombre de commentaires sur ce fil écris par des de gens qui pleurent parce que ces méchants réchauffistes veulent réglementer leur liberté d’utiliser n’importe quelle bagnole qui pue comme bon leur semble fout un peu la trouille, et illustre bien le problème. Si un crétin lambda a peur qu’on lui fasse payer des taxes et qu’on lui grignote quelques libertés insignifiantes afin que que sa descendance puisse survivre, on peut comprendre que le méga crétin dirigeant de multinationale éprouve lui aussi une grande frousse que l’on restreigne sa liberté de faire fabriquer n’importe quoi n’importe où n’importe comment, on se faisant une marge de dingue sur le différentiel de coût de la main d’œuvre…

    Comme l’ont souligné certains observateurs attentifs, un paragraphe des accords de Paris recommande de ne surtout pas mettre en cause le libre échange. Donc, autant dire que ces accords de Paris ne servent à rien. Ils n’abordent pas du tout le problème de la liberté du commerce, qui est en soit un problème majeur. Pas le seul problème, mais un problème majeur…

    C’est quelque chose de tellement évident : on peut faire énormément d’économie sur la combustion des énergies fossiles en privilégiant les circuits courts, en faisant en sorte que les gens puissent habiter pas trop loin de leur boulot, en développant les transports en commun, l’isolation des logements, etc. Donc, sans que la qualité de vie des gens en pâtisse. Par contre, tout cela implique une remise en cause radicale des branquignoleries libérales et la liberté des oligarques de faire n’importe quoi. Ça explique la masse de propagande pour discréditer le GIEC que l’on voit fleurir un peu partout. Le lobby des industries fossiles n’est surement pas le seul à œuvrer pour que l’on ne piétine pas ses plates bandes… sans compter les intégristes de la Secte de la Main Invisible ( les économistes libéraux) qui ne supportent pas que l’on puisse réglementer quoi que ce soit.

      +11

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    • Fritz // 04.08.2018 à 09h26

      Merci pour votre argumentation solide. Cela dit, on peut être climato-sceptique et dénoncer le désastre écologique et social provoqué par le libre-échange.

        +6

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      • patrick // 04.08.2018 à 13h54

        je dirais même que l’on peut être libéral et climato-sceptique et en même temps dénoncer le désastre écologique.
        N’oublions pas que si l’humanité a pu croître et prospérer c’est grâce à l’utilisation intensive de l’énergie abondante et pas chère fournie par le pétrole et le nucléaire.
        80% de l’énergie primaire est fournie par les combustibles fossiles , sans cette énergie , la population va décroître sensiblement.

          +2

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        • some // 04.08.2018 à 23h39

          > N’oublions pas que si l’humanité a pu croître et prospérer

          Je vais en parler aux milliards qui dorment dehors.

          Faudrait remettre les choses en places, c’est l’occident qui à fait la fête.

            +1

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          • olivier // 05.08.2018 à 12h48

            Milliard ? Seul 5,86% de la population mondiale habite dans un bidonvilles (ONU HABITAT). Faut arrêter le délire.

            Faire la fête ? https://bit.ly/2AGjq8C ?
            Comme les mineurs du nord ? le travail des enfants, les filatures ? Les journées de 10 h, avec des cadences avant de 12 à 16H, des semaines de 70h pendant la révolution industrielle, un continent ravagé par deux guerre mondiale : champomy !

            Rien ne sors de terre ex-nihilo mon bon monsieur. Il a fallut travailler pour cela. Mais il est intéressant de noter que les avancées médicales qui ont sauvées des millions de vies, les innovations technologique agricoles (révolution verte) ont permis l’explosion des rendement et le recul des famines dans le monde (-42% de 1990 a 2010).
            Et sinon, la chine et le japon s’en sortent plutôt bien.

              +3

            Alerter
            • learch // 06.08.2018 à 14h13

              S’en sortent plutôt bien jusqu’au jour où le baril de pétrole vaudra un petit peu plus qu’actuellement… voir jusqu’au jour où les réserves de gaz et de charbon diminueront… Il n’y à rien à faire, on ne peut être perpétuellement en expansion dans un monde fini. Il y a bien le nucléaire… quoi que non, lui aussi utilise une énergie fossile… bref Gaïa nous imposera un retour en arrière, à un moment ou à un autre, qu’on le veuille ou non, et il n’y aura pas de frontières pour ça… à moins de croire au miracle (découverte scientifique géniale, les petits hommes verts, Dieu… que sais-je).

                +2

              Alerter
            • olivier // 06.08.2018 à 17h40

              @Learch

              Gaïa : le fond idéologique. Et vous vous moquez des hommes vert des miracles et des divinités ? Pas très très rationnel ni scientifique tout cela. Tenez, puisqu’on imagine demain ludiquement, voici une petite projection de mon cru qui va vous plaire, car totalement new-age.

              http://ras.ac.uk/news-and-press/news-archive/259-news-2015/2680-irregular-heartbeat-of-the-sun-driven-by-double-dynamo
              A 97%, la royal Astronomy society estime que qu’entre 2030 et 2040, l’activité solaire va diminuer de 60% au point de revenir au petit âge glaciaire de 1645. Du sérieux, et on est plus a une prédiction maintenant. Vous notez que c’est en contradiction complète avec un réchauffement climatique.

              Sauf si…

              Sauf si mère Gaia, dans son infinie sagesse a décidé de se réchauffer en prévision du petit coup de froid qui arrive afin de préserver l’équilibre (et nous avec, au fond elle nous aime bien, même si comme tous les enfants turbulent, on casse quelques carreaux de temps en temps). Idiot ? écris comme cela, un peu 😉 (mais vaudrais mieux pas la contrarier). On sais aujourd’hui que la vie est apparue suite a une série de coïncidence extraordinaire statistiquement parlant (température, helium=> carbone) On sais aussi que tout est affaire de cycle, de régulation, d’équilibre. On sait que le champ magnétique terrestre est en interaction avec les vents solaire et donc le champ magnétique solaire. On sait aussi qu’on ne sait pas tant de chose que ça (vous ne me contredirez pas je pense). Vous avez de l’imagination même si vous vous en défendez. Faite en bon usage mais il n’y a que les enfants qui jouent a se faire peur.

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    • olivier // 04.08.2018 à 22h48

      Dommage que vous soyez dans l’invective, le dénigrement stupide et la caricature idiote : gens qui pleurent – crétin lambda – méchants réchauffistes – libertés insignifiantes – mega cretin.

      Dommage car je suis pleinement d’accord le dernier paragraphe. Oui le libéralisme peut marcher sur la tête car c’est dans son ADN, mais le tableau est ridiculement simpliste.

      – Yaka isoler ? il s’avère que l’isolation génère humidité, moisissure et problème de santé; elle donc nécessite une VMC energivore. Un pas en avant et 2 en arrière. La question de l’énergie fossile ou nucléaire n’est pas résolue. Les énergies renouvelable sont encore insignifiante et trop instable. Alors quoi ? retirer internet au gens-qui-pleurent car les fermes informatiques sont des gouffres énergétique monstrueux. Mais elles nous permettent d’etre la.

      – Yaka Habiter près de son boulot ? Mais de quel boulot on parle avec la désindustrialisation et l’architecture urbaine (ville dortoir – banlieue ZUS). On claque des doigts, et on force les gens ?

      – Yaka Les transports en commun ? mais de quel « commun » parlons nous ? On claque des doigts, et on force les gens ? Avec la mondialisation aujourd’hui nous avons violence et multiculturalisme. Dégradation en série. l’insécurité grandissante des transports en commun pousse les gens a s’extraire du commun des transports. Les infrastructures du pays tombent en miettes et les caisses sont vides avec une dette abyssal.

      – Yaka libertés insignifiantes ? mais la liberté de mouvement et de déplacement est fondamentale. Fermeture des hopitaux, abandon des zone rurale, peage autoroute, centre ville payant, radar partout, contrôle technique inutilement sévère pour pousser au renouvellement du parc, quartier résidentiel privatif (cf la sécurité évoqué plus haut) Seul les gens aisée peuvent s’extraire des contraintes. Les pauvres subissent. Vous croyez au 80kmh ?

      yaka yaka yaka. Cela fait de belle ligne a écrire. Mais si on regarde les choses en face, a part une table rase violente avec son lot de malheurs, c’est insoluble. Le méchant libéral a bon dos. Il ne faut pas non plus résumer les critiques a une théorie du complot diligente par « la main invisible ». La main invisible a aussi des billes dans les énergie renouvelable, dans les droits a polluer, dans le greenwashing, les véhicules moins polluant, le recyclage…

      Je vais alimenter le concept de « branquignoleries libérales » qui le plait bien, ce qui devrais vous amener a réfléchir. Le dindon est toujours le même : le crétin lambda, et il le sais.

      National Audit Office (NAO)
      https://www.nao.org.uk/wp-content/uploads/2018/07/The-packaging-recycling-obligations.pdf
      Version courte : le recyclage obligatoire imposé durant 20 ans par l’Etat (UK) est inefficace, un gouffre financier qui finance les mafia et n’empêche pas la pollution. La main invisible se moque des règlements.

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  • Catalina // 04.08.2018 à 07h38

    Je ne suis pas scientifique mais simplement je suis sûre que lorsque je prends mon véhicule, cela a une incidence sur la planète. Multipiée par des millions de gens, cette pollution ne disparait pas par une « main invisible », elle va bien quelque part !

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    • Thierry // 04.08.2018 à 10h53

      Oui, prendre sa voiture à un effet sur la pollution de l’air, et sur la destruction de l’ecosysteme (recherche pétrolière de plus en plus destructrice), mais sur le réchauffement climatique, non désolé , ce n’est pas prouvé. Le co2 a un très faible effet de serre par rapport à la vapeur d’eau, et la terre a connue des pics de co2 dans sont histoire bien avant la révolution industrielle.
      Ce doute est légitime, et ceux qui doutent ne sont pas des « vendus aux lobbys pétroliers ».

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  • regis24 // 04.08.2018 à 09h01

    Ma religion,c’est que le changement climatique est en œuvre.La destruction de notre belle planète ne fait aucun doute…Mais,j’aime imaginer que des hommes comme gunther pauli tiendront leurs promesses.L’algo-carburant a aujourd’hui un prix qui varie entre 50 et 500 dollars le baril.Si nous l’imposions comme source d’énergie son prix descendrait rapidement sous le prix du pétrole.et ainsi le débat « réchauffement climatique causé par le gaz carbonique » n’existerait plus.

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    • Haricophile // 04.08.2018 à 09h50

      Le carburant quel qu’il soit ne résoudra jamais rien en tant que tel, la seule chose qui puisse résoudre le problème est le changement de notre société vers un modèle de « développement durable », mot galvaudé par l’ANSOC ultralibérale pour être certain qu’il puisse pas remettre en cause le modèle basé sur l’hyper-court-terme et la convoitise infinie qui conduit l’humanité a son suicide.

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    • patrick // 04.08.2018 à 13h59

      il est illusoire de vouloir remplacer tout le pétrole par de l’agro-carburant.
      Il sera nécessaire de diminuer fortement notre consommation en énergie , ce sera la fin des grandes mégapoles de type Paris.

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      • some // 04.08.2018 à 23h36

        > Il sera nécessaire de diminuer fortement notre consommation en énergie

        Même ça c’est encore en dessous de la réalité…

        Puisque le climat régit avec un délai de dizaines d’années, ce qu’on émet aujourd’hui n’aura d’effet que dans quelques dizaines d’années.

        Hors, 1/ les effets ont à chaque fois étaient plus forts que les prévisions, 2/ le gros des émissions est très récent.

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  • Macarel // 04.08.2018 à 10h00

    «Nous devons admettre l’existence, au cœur de l’être humain, d’un programme de négation de la réalité, capable de générer l’illusion nécessaire a la vie.»

    Emmanuel Todd

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    • learch // 06.08.2018 à 01h43

      Heeeuuu… perso j’aurai remplacé « vie » par « société consumériste et capitaliste », mais bon hein, chuis pas Todd… relire les fragments de Parménide ne lui ferait pas de mal néanmoins…

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