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27.octobre.202027.10.2020 // Les Crises

Interdit d’interdire – L’universalisme républicain, une imposture ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire

Frédéric Taddeï reçoit Louis-Georges Tin, président du CRAN, Régis Meyran, anthropologue, Henri Peña-Ruiz, philosophe, et Denis Collin, docteur en philosophie.

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 14-10-2020

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RGT // 27.10.2020 à 10h27

L’universalisme républicain ?

Où comment la caste au pouvoir maintient ses prérogatives pour asservir les castes inférieures afin de les maintenir en esclavage.

Une république n’a JAMAIS été une démocratie.
C’est une organisation sociale politique pyramidale qui ne favorise que les intérêts de ceux qui en sont à la tête, qu’on les appelle ploutocrates, oligarques, hauts fonctionnaires et « élus » ou apparatchiks.

Sous de faux airs « d’universalisme » en orientant le débat vers des sujets « clivants » (genre « race », « genre » ou autre diversion qui ne gratte même pas la surface de la croûte qui sert à protéger les avantages indus des « élites » on enfume la population et on l’incite à se « taper sur la gueule » pour des motifs futiles afin que ladite population ne se penche surtout pas sur les causes réelles des inégalités les plus marquantes.

« Universalisme » pour les plus nantis et bien sur servitude absolue pour les autres.

Que ce soit dans les « grandes démocraties » ou les pires régimes fascistes ou staliniens ceux qui détiennent le pouvoir ne le céderont JAMAIS car il est à la source de leur puissance et de leur survie.

Dans TOUS les régimes politiques, qu’ils soient « républicains » ou non (à l’exception de l’anarchie), les profiteurs de cette situation ne céderont jamais leur place et abuseront de « valeurs » mensongères pour « convaincre » la population du bien fondé de leurs « visions ».

Ne vous étonnez donc pas si les débats foireux surgissent à point nommé pour détourner l’attention quand la population commence à réellement arriver à saturation.

Et si ces débats foireux ne fonctionnent plus, on envoie la troupe tirer dans le tas car la situation devient trop dangereuse pour les postérieurs délicats des « élites ».

En criant bien sûr au loup, haro sur le baudet qui ose ne plus vouloir se laisser exploiter sans rechigner.

13 réactions et commentaires

  • Alain V // 27.10.2020 à 08h20

    Je croyais que Louis-Georges Tin n’était plus président du CRAN depuis deux ans.

      +0

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    • Vercoquin // 27.10.2020 à 10h07

      Frédéric Taddeï présente Louis-Georges Tin comme « Président d’honneur du CRAN ».
      En général, dans une association, lorsque le président en titre quitte ses fonctions, il est nommé président d’honneur par le comité directeur en remerciement de services rendus. C’est un titre honorifique qui n’ouvre aucun droit particulier sinon le droit de s’exprimer en tant qu’ancien président.
      Louis-Georges Tin a été président du CRAN jusqu’en 2018.

        +3

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  • RGT // 27.10.2020 à 10h27

    L’universalisme républicain ?

    Où comment la caste au pouvoir maintient ses prérogatives pour asservir les castes inférieures afin de les maintenir en esclavage.

    Une république n’a JAMAIS été une démocratie.
    C’est une organisation sociale politique pyramidale qui ne favorise que les intérêts de ceux qui en sont à la tête, qu’on les appelle ploutocrates, oligarques, hauts fonctionnaires et « élus » ou apparatchiks.

    Sous de faux airs « d’universalisme » en orientant le débat vers des sujets « clivants » (genre « race », « genre » ou autre diversion qui ne gratte même pas la surface de la croûte qui sert à protéger les avantages indus des « élites » on enfume la population et on l’incite à se « taper sur la gueule » pour des motifs futiles afin que ladite population ne se penche surtout pas sur les causes réelles des inégalités les plus marquantes.

    « Universalisme » pour les plus nantis et bien sur servitude absolue pour les autres.

    Que ce soit dans les « grandes démocraties » ou les pires régimes fascistes ou staliniens ceux qui détiennent le pouvoir ne le céderont JAMAIS car il est à la source de leur puissance et de leur survie.

    Dans TOUS les régimes politiques, qu’ils soient « républicains » ou non (à l’exception de l’anarchie), les profiteurs de cette situation ne céderont jamais leur place et abuseront de « valeurs » mensongères pour « convaincre » la population du bien fondé de leurs « visions ».

    Ne vous étonnez donc pas si les débats foireux surgissent à point nommé pour détourner l’attention quand la population commence à réellement arriver à saturation.

    Et si ces débats foireux ne fonctionnent plus, on envoie la troupe tirer dans le tas car la situation devient trop dangereuse pour les postérieurs délicats des « élites ».

    En criant bien sûr au loup, haro sur le baudet qui ose ne plus vouloir se laisser exploiter sans rechigner.

      +18

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    • pseudo // 27.10.2020 à 10h52

      ce qui est terrible c’est d’opposé à votre argumentaire que nous en serions encore à casser du silex en refusant ce mode d’organisation. Cet argument c’est la mort des possibles et des imaginaires. Et pourtant on s’imagine mal un peuple anarchiste survivre à travers les âges face à la barbarie humaine quotidienne.

        +7

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      • Gisele // 28.10.2020 à 02h53

        Nestor Makhno nous avait pourtant fourni un bel exemple. Mais cet exemple étant trop dangereux pour les gens de pouvoir, il a été pourchassé par les Blancs puis par les Rouges.

          +1

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  • Nanann // 27.10.2020 à 10h36

    Seul le discours de Denis Collin est en adéquation avec la réalité de la gauche avant sa trahison vis à vis des classes populaires pour épouser des causes plus progressistes et sans doute plus porteuses . Quant au reste, je comprends A.Finkielkraut quand il dit  » c’ est parce que je suis de gauche que je ne suis plus de gauche « …

      +7

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  • pseudo // 27.10.2020 à 10h39

    bonne émission. La question telle que posée est intéressante. Les interventions de mr colins (il me semble), le marxiste, étaient particulièrement notable. Dans tous les cas, bien plus intéressante, discutée ici, que durant un énième meeting de précampagne déguisé en discours présidentiel de mr macron.

      +0

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  • RGT // 27.10.2020 à 10h39

    «  »L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes. »

    Conférence dans l’université « complotiste » de Nantes par Roland Gori qui date déjà de 2014, mais qui est 100% d’actualité.

    https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU

    Je vous conseille aussi de chercher touts ses ouvrages et conférences (gratuites sur Internet) qui accompagnent ses « coups de gueule » concernant le démantèlement du service public, les « outils » qui permettent de nous asservir, etc, etc.

    Au lieu de faire le buzz sur Raoult, « nos » médias feraient mieux de présenter dans les émissions de grande audience les arguments de ce grand humaniste, lui aussi prof de médecine.

    Problème, il mettrait toutes les « élites » autoproclamées en PLS.

      +12

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    • Gisele // 28.10.2020 à 02h55

      N’ayant jamais pris le temps de le faire auparavant, je voulais vous remercier pour vos interventions sur ce site, que j’ai toujours trouvées enrichissantes.
      Continuez de m’apprendre !

        +5

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  • christian gedeon // 27.10.2020 à 16h44

    Incroyable commentaire de RGT.Rien n’étant possible,nous pouvons utiliser le cyanure ou la strychnine pour en finir avec ce bas monde qui ne nous promet que le malheur…ou le malheur. Plus sérieusement,comment peut on jeter à la poubelle les progrès réalisés en quelques siècles? j’ai du mal à suivre. Ou alors les droits humains seraient à géométrie variable selon que nous sommes nés yéménite ou Irlandais? Par principe? Le désespoir et la haine de tout ce qui a été fait seraient notre seul ressort?Tout serait mauvais dans notre système politique? Voyons donc,comme disent les québecquois!

      +6

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  • utopiste // 27.10.2020 à 20h55

    Sans les marxistes et autres égalitaires il n’y aurait même pas d’égalité de droit, parce que la lutte pour la fortune et le pouvoir ne connais comme limite que la résistance de l’autre. De facto, s’ils sont des imposteurs, vous êtes un collabo. À moins qu’eux comme vous ne soient pas parfaits, et qu’il faille les/vous remettre à leur/votre place de temps en temps.
    Sinon, et c’est vrai, nous ne partons pas égaux, ne vivons pas égaux, et ne mourrons pas égaux, ce qui n’empêche pas de tendre vers l’égalité par tous les moyens raisonnables. Et c’est là le nœud du problème, avec la montée des individualismes et des crises, la raison déserte peu à peu les champs du conflit.

      +3

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  • Ernesto // 28.10.2020 à 01h06

    L’utopie c’est ce qui n’a pas encore été réalisé, c’est donc un idéal vers lequel il faut tendre, un puissant moteur de mobilisation et d’engagement. Si l’égalité n’est pas atteignable, alors, sauf à se payer de mots, il faut l’évacuer du triptyque républicain « liberté, égalité, fraternité ». Nous ne serons plus alors en république mais dans autre chose, où la liberté consistera à écraser les autres pour accéder au pouvoir et profiter du règne de l’argent roi. Perspective peu enthousiasmante pour ceux qui ont à cœur de promouvoir des valeurs autrement humaines.

    Si imposture il y a dans l’universalisme républicain, il faut l’imputer à ceux qui, arrivés au pouvoir, vident de sa réalité concrète le triptyque républicain, en menant des politiques qui démentent dans les faits les grands principes dont elles prétendent s’inspirer.

    Marxistes et égalitaristes ne sauraient donc être tenus pour responsables de ces trahisons, eux qui, au contraire, militent activement pour hâter l’avènement d’une société réellement libre, égalitaire et fraternelle.

      +4

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    • christian gedeon // 28.10.2020 à 15h02

      Tryptique républicain,donc. Juste au passage ce tryptique a été trouvé presque par hasard,parce que çà sonnait bien,en quelque sorte. Et réduire l’histoire de France à 160 années de république(s) est juste stupéfiant. Non que je sois pas « républicain »(reste à définir le sens exact du terme). tout comme reste à définir le sens du mot universalisme,mis à toutes les sauces.A tout prendre je serais plutôt déclarationniste,au sens de Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.Et il me semble que citoyen est sérieusement passé sous silence dans le débat actuel.

        +2

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