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31.janvier.201931.1.2019 // Les Crises

Interdit d’interdire : La crise vénézuélienne : le débat

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Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 30-01-2019

Frédéric #Taddeï reçoit Gabriel Giménez-Roche, économiste, Renaud Girard, géopoliticien, Maurice Lemoine, journaliste et Romain Migus, sociologue et journaliste.

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 30-01-2019

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Sandrine // 31.01.2019 à 08h16

Le journaliste du Figaro, Girard est ubuesque. Je relève de mémoire « les classes le populaires, cad. les assistés ». Une fois qu’il a dit ça, il a tout dit. Aucun fait précis cité, aucune connaissance profonde et précise du sujet; son opinion est basée sur un parti pris idéologique dont la source est la peur – la peur que sa position confortable soit remise en cause

61 réactions et commentaires

  • Xavier // 31.01.2019 à 07h33

    Quand le journaliste du Figaro qualifie notre système politique de démocratique du fait d’une possibilité d’alternance entre Sarkozy et Hollande, difficile de ne pas grincer des dents, je ne parle plus de sourire tant c’est pathétique.

    La démocratie c’est le choix d’un avenir commun. Qu’il nous explique la différence entre ces deux projets !…

    C’est bien là le problème du Venezuela : les deux projets sont tellement différents et les enjeux économiques internes pour une population qui se voit pauvre (merci aux blocus US) et où la liberté d’entreprendre et faible, soit externes pour ceux qui convoitent l’exploitation de ses richesses, que le peuple est prisonnier dans les deux cas.

    Dans un monde globalisé, ou les interactions entre acteurs politiques économiques sont permanentes et ont des implications dans nos vies quotidiennes, il devient urgent de réfléchir aux limites de l’expansion économique et du système politique occidental associé.
    Sans cela, les dominants continueront de s’isoler des populations en les sacrifiant pour préserver leurs intérêts.

    Les membres du parti sous surveillance vivront dans le confort, mais la quantité de prolétaires sera très élevée…

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  • Sandrine // 31.01.2019 à 08h16

    Le journaliste du Figaro, Girard est ubuesque. Je relève de mémoire « les classes le populaires, cad. les assistés ». Une fois qu’il a dit ça, il a tout dit. Aucun fait précis cité, aucune connaissance profonde et précise du sujet; son opinion est basée sur un parti pris idéologique dont la source est la peur – la peur que sa position confortable soit remise en cause

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    • Fritz // 31.01.2019 à 08h37

      Pour l’occasion, Renaud Girard aurait dû s’envelopper d’un foulard rouge. C’est très seyant.

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      • tepavac // 31.01.2019 à 18h35

        je vous suis, il est(girard) dans la même ligné que les foulards rouges. Affabulant les GJ d’analphabètes, c’est cocasse, alors qu’eux même soutiennent ceci;
        https://twitter.com/PureTele/status/1090522556359155712

        Passons sur le vocabulaire aussi navrant soit-il, elle est joviale, et ne se prive pas de révéler publiquement qu »elle est souvent invitée à festoyer et à « s’épanouir » aux grands crus, mais regrette de ne trouver à ces luxueux diners une liqueur particulière dont elle vante les mérites.
        Sa fiche Wiki précise qu’elle est mariée à un viticulteur, celui qui est propriétaire de la fameuse liqueur en question.
        La fiche précise aussi, qu’elle à passé toute sa vie à voyager à l’étranger, et en 2014, elle entre dans la politique….
        C’est une députée, c’est la représentante des foulards rouges.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Mireille_Robert

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    • Marie // 31.01.2019 à 09h45

      D’accord avec vous, mais on a de plus en plus envie de garder ses commentaires pour soi. L’actualité foisonnante donne presque chaque jour un os à ronger et on se précipite, ( souvent sans prendre le temps de puiser à plusieurs sources). Si bien que l’os à ronger devient un gros rôti. Pire, le commentaire se focalise sur les personnes et non plus sur les faits.Affligeant.

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      • tepavac // 31.01.2019 à 20h03

        Je comprends votre désapprobation Marie, mais de quels faits parlez-vous, celui-là;
        https://edition.cnn.com/2019/01/29/americas/venezuela-army-defectors-plea-for-arms/index.html

        Le m…..r dans lequel nous baignons est une horreur sans nom, c’est devenu si transparent que deux quidams demandent ouvertement, avec le concours d’un médias dominant, que l’Amérique leur donne du matériel militaire pour aller renverser un président, qui vient juste d’être élu par 70% des votants.

        Ici c’est repris par rt en français
        https://francais.rt.com/international/58612-venezuela-interroges-par-cnn-deserteurs-demandent-trump-armes

        Ce n’est qu’une répétition des actes passés, sauf que c’est plus direct, et sans tous les prétextes abracadabrantesques qui polluaient l’espace de l’information.
        C’est désolant, mais le monde entier à vu plusieurs pays se réunir et tels des fauves, se sont jetés sur un petit pays et n’ont laissé que ruines et dévastations. Ils disent que c’est pour rendre la vie meilleur dans les décombres, alors…Ils recommencent sur un autre pays, et encore, on tord un bras…

        Et puis voilà, au bout d’un certain temps il se trouve tout un tas de personnes qui souhaitent hardiment tordre le bras d’autrui.
        Nous pouvons nous désoler de ce mode de gestion « instinctif » de la population, mais il est là, il a toujours été là, à nos portes….
        Mais chuttt

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    • Louis Robert // 31.01.2019 à 14h18

      Je plussoie.

      « Les guerres ne commencent pas par des bombes, elles commencent par des médias-mensonges ».Tel est le constat que fait le journaliste belge Michel Collon, en ouverture de cette conférence datée du 27 février 2009, au centre islamique et culturel de Liège, dans le cadre de la journée du soutien au peuple palestinien.

      Selon lui, la propagande de guerre repose sur 5 principes :

      1- Occulter l’histoire
      2- Occulter les intérêts économiques
      3- Diaboliser l’adversaire
      4- Présenter notre camp comme n’attaquant pas un peuple, mais seulement un dirigeant
      5- Monopoliser l’information, empêcher le vrai débat. »

      « Michel Collon : Les 5 principes de la propagande de guerre »

      https://www.agoravox.tv/actualites/medias/article/michel-collon-les-5-principes-de-22554

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    • Charles Michael // 01.02.2019 à 18h07

      Sandrine,

      Girard n’est pas toujours aussi con et ignorant.
      Là il est lamentable.

      sur la constitution Eric Zuesse en anglais:sur strategic culture

      aussi Pepe Escobar aussi sur Strategic Culture:
      80 %

      USA go home

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  • NiFuNiFa // 31.01.2019 à 09h15

    Pour ceux qui voudraient en apprendre plus sur le personnage Guaidó : The Making Of Juan Guaidó: How The US Regime Change Laboratory Created Venezuela’s Coup Leader
    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-30/making-juan-guaido-how-us-regime-change-laboratory-created-venezuelas-coup-leader

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  • Eric83 // 31.01.2019 à 09h16

    « La fabrication de Juan Guaidó: comment le laboratoire américain du changement de régime a créé le leader du coup d’État au Venezuela »

    Juan Guaidó est le produit d’un projet d’une dizaine d’années supervisé par les formateurs du régime d’élite de Washington. Tout en se faisant passer pour un champion de la démocratie, il a passé des années à la pointe d’une violente campagne de déstabilisation.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-30/making-juan-guaido-how-us-regime-change-laboratory-created-venezuelas-coup-leader

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    • Chris // 31.01.2019 à 12h52

      Guaido, une réplique de Oleh Tyahnybok aujourd’hui haut responsable du Parlement ukrainien ?!
      Pour parodier Franklin D. Roosevelt en 1939 :« Guaido* est peut être un fils de pute, mais c’est notre fils de pute »
      * là il parlait de Samoza.

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  • Patrique // 31.01.2019 à 09h32

    Voila un débat qui serait impossible dans les médias contrôlés par le régime de Macron.
    Girard est un type intelligent (ce n’est pas Apathie ou Lapix) mais dans ce débat il a été surclassé par ses confrères interdits dans les médias officiels, Lemoine et Migus.

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  • yack2 // 31.01.2019 à 09h36

    Le combat est-il perdu? Lorsque l’on voit la qualité de la bêtise de Renaud Girard et la surface médiatique de ce point de vue, il y a de quoi avoir les cheveux qui se dresse sur la tête. Lorsque l’on parle jusqu’à la nausée de fake news et que l’on sait que ce monsieur en débite de manière industrielle ( et le terme n’est pas galvaudé puisque ce sont véritablement des fabrications de toutes pièces avec marketing attenant…made in Usa) sur toutes les ondes sans contradiction autre que sur RT…..Il y a de quoi s’inquiéter sur le Venezuela ….et sur nous. Le traitement des gilets jaunes en est le signal d’alarme. Chapeau à Lemoine et Migus (quasi invisibles ailleurs) pour argumenter dans ce trou noir de bêtise….Le grand nombre peut-il se laisser berner à ce point?

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  • DocteurGrodois // 31.01.2019 à 09h41

    Ce débat aurait très bien pu se passer de Renaud Girard et Romain Migus qui ne faisaient que débiter leurs narratifs. Un dialogue entre Maurice Lemoine et le néolibéral aurait été beaucoup plus intéressant.

    Vous noterez que dans le contexte Français on pourrait aussi brandir la constitution et affirmer que Macron a été élu légalement, et que sa situation ne correspond à aucun cas d’empêchement ou de destitution prévus par la loi.

    De même, les cas d’empêchement ne peuvent être validés que par le Conseil Constitutionnel qui lui-même ne peut être saisi que par le gouvernement qui, à moins d’une dissolution ne risque pas de beaucoup changer d’ici 2022… Reste la démission, mais plus personne ne démissionne depuis l’ère Sarkozy.

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  • Kokoba // 31.01.2019 à 10h23

    Débat assez pénible à écouter.
    Renaud Girard est le seul à défendre la cause de Gauido et se retrouve bien isolé.
    En général, je n’aime pas beaucoup qu’on mette un debatteur dans cette position.

    Mais quand on l’écoute, ses arguments sont purement idéologiques. Son récit qui est celui vendu par la MSM est tellement irréel qu’on ne peut rien en tirer.
    Il faudrait le contrer immédiatement quand il avance des imbécilités indéfendables (genre le Venezuela est une base avancée de l’Iran) mais le débat dégénererai rapidement en insultes.

    Au bout du compte, il est impossible de discuter avec des fanatiques idéologues dans son genre.

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    • ellilou // 31.01.2019 à 14h11

      Heu,non il n’était pas « le seul à défendre la cause de Gauido et se retrouve bien isolé ». Gabriel Giménez-Roche l’économiste, ne semblait pas trop chaviste 🙂 En général les plateaux invités chez Frédéric Taddéi sont plutôt équilibrés.

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  • RV // 31.01.2019 à 12h20

    Le volet politique de la première partie remet les pendules à l’heure, merci à Maurice Lemoine et Romain Migus.
    Vraiment dommage que le volet économique n’ait pu être traité dans la seconde partie de l’émission que par le seul intervenant Gabriel Giménez-Roche. J’attends une suite.

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  • Océan de sagesse // 31.01.2019 à 12h38

    Les chaines de télévision Francaises ne sont pas partiales , j’ai arreté la , les émissions humoristiques a 9 heures du matin c’est pas mon truc !

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  • Simplyleft // 31.01.2019 à 13h27

    Le journaliste du Figaro est tellement la caricature de son journal et de ses abonnés ! On dirait un sketch. Sa dernière envolée sur l’honneur attaqué d’Obama ! C’est juste pitoyable pour un individu ci-devant journaliste qu’on nous présente comme « géopoliticien » 😀

      +11

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  • christian gedeon // 31.01.2019 à 13h56

    Donc les commentaires concernent les journalistes pour l’essentiel. Pourquoi pas? Mais en fait,presque rien sur le Vénézuela,ce qui est quand même très surprenant,non? Parceque c’est le sujet,je crois…ou aurais je la berlue? Quelle que soit l’issue de ce qui se passe là bas, je comprends qu’on n’aie pas envie de parler de Maduro sans vouloir être trop taquin. çà fait un bail que je dis sur les Crises,parfois publié,parfois pas,que ce Maduro est une buse qui a perdu l’appui ,essentiel de la petite classe moyenne de laquelle Chavez s’était fait une alliée…

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    • tepavac // 31.01.2019 à 21h08

      Ouais bah chacun fait selon ses moyens et ses convictions, vous trouvez que les nôtres s’en sortent mieux dans votre grille d’évaluation ?
      Y-a-t »il même quelqu’un pour gérer une telle situation ?, tous les verrous censés éviter la répétition d’une engeance ont sauté les uns après les autres ?

      Nous n’allons pas énumérer, mais le Traité d’Aix la chapelle indique assez clairement que les plus hauts niveaux de l’organisation sociale entre les deux pays, ont pris au sérieux les tumultes qui emplissent les rues.

      Mais nous même, autan individuellement que collectivement, avons-nous assez de maturité et de sagesse pour dépasser cette épreuve avec une réponse universellement agréable !
      Que pouvons nous souhaiter aux populations du Venezuela, hormis de sortir dignement et sans violence de cette très mauvaise situation!

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  • Un_passant // 31.01.2019 à 14h33

    Cela étant, pro ou anti Maduro… quand on arrête et/ou/puis expulse des journalistes, quand on fait « disparaître » des opposants (qui resurgissent brutalement après des semaines dans un état précaire), on ne manifeste quand même pas l’expression d’un pouvoir qui se sent serein, juste, légitime. Ce sont quand même les pires régimes à travers l’histoire qui ont eu ce genre de pratiques, non?
    Le prétexte de l’ingérence américaine a bon dos, s’ils n’avaient rien à se reprocher, ils auraient tout intérêt à laisser les journalistes aller librement.
    Les classement de Reporters sans frontière, Amnesty International et Transparency Internationale sont franchement désastreux.

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    • lvzor // 31.01.2019 à 22h05

      « …quand on fait “disparaître” des opposants (qui resurgissent brutalement après des semaines dans un état précaire… »

      Vous vous trompez, les Skripal ne sont pas réapparus. D’ailleurs ce ne sont pas des opposants.

        +6

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    • Paul Atreide // 31.01.2019 à 23h49

      déjà je me fierais pas à ces classement personnellement, orienté de part leur origine déjà

      donc argument irrecevable

      quand aux journalistes qui disparaissent ou qui sont arrêté, des exemple, des affaire, une liste? ces personnes avaient elle vraiment respecté la loi? Il arrive que la chine expulse des journaliste occidentaux qui ne respecte pas les règles par exemple, y a des loi,squ’elles nous plaisent ou non, on est pas celui qui commande le pays , on s’adapte ou on s’en va.

      enfin des tas de petite dictature effroyable mènent leur petite vie tranquillous sans être emmerder par qui que ce soit, pas même sur l’ordre de la morale ou du droit, avec en tête l’arabie saoudite;

      pour autant l’ingérence d’autre pays, est elle légitime?

      je ne crois pas.

      Les américains ont pour habitude de sciemment pourrir des situation qui se sont stabiliser, que les régime politique en place nous plaisent ou non, dois je vous rappeler le nombre de dictateur que l’on doit au pays de la liberté?

      Quelque soit la nature du système politique, je défendrais toujours l’état souverains à l’ingérence d’un autre pays, toujours, et ce malgré les défauts et les critique que je pourrais en formuler.

        +5

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      • Un_passant // 01.02.2019 à 12h54

        Vous trouvez qu’une source étatique locale est plus fiable? Qu’elle n’a aucun risque d’être orientée alors qu’elle est juge et partie? Mouhai… partant de là aucun rapport n’est fiable, peu importe la source.
        Vu les critiques assez saines et réalistes de ces agences, y compris à l’égard des pays occidentaux, je vois mal en quoi elles manquent de crédibilité (sauf à avoir des préjugés politiques quant aux conclusions auxquelles ces organisations devraient aboutir).

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  • Michel B. // 31.01.2019 à 15h24

    Toutes proportions gardées, et en se limitant à sa fonction vue des pays occidentaux, l’usage médiatique du Venezuela me fait penser à celui de la Corée du Nord : les menaces qu’on agite pour rappeler combien les régimes alternatifs à la pensée dominante sont néfastes. Nous avons vécu cet avatar en France quand la menace Mélenchon s’est faite réelle.

    L’épisode Guaido intervient au moment où Trump est en train de massacrer politiquement le parti Démocrate : alors qu’il a exposé pendant le shutdown l’obstruction inébranlable des (vieux) leaders démocrates, la question vénézuélienne vient profondément déchirer l’aile gauche du parti et les néolibéraux qui le dirigent. Je pense que le moment politique aux USA n’est pas anodin dans ce qui se passe aujourd’hui.

    Autre regard : alors qu’ils ont été si prompts à bombarder un peu partout ailleurs, les USA d’avant Trump ont pourtant laissé faire Chavez, pendant 14 années. Le leader est désormais décédé, et sa fille à la tête d’une fortune de 4 milliards de dollars. La soupe était bonne semble-t-il, préparée qui sait dans quelle cocotte de traffics. On commence à découvrir les connexions nauséabondes des Démocrates US avec les cartels mexicains, comment imaginer qu’ils aient résisté à l’appât d’un gain supplémentaire ? Maduro fut un proche de Chavez de toujours, son dauphin politique, il incarne une continuité de 20 ans. Il y a aussi la question des relations avec l’Iran, cible prioritaire de Trump.

    Tout ça pour dire qu’au delà des débats idéologiques soulevés par la situation à Caracas, celle-ci a peut-être aussi une dimension « anti-gang »

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    • Un_passant // 31.01.2019 à 15h37

      Le problème à parler de pensée dominante, c’est qu’on oublie la chronologie : la révolution bolchevique, c’est 1917, la création de la CIA c’est 1947, la chute de l’URSS, c’est 1989. Accuser les USA de tous les maux, d’être à la manœuvre dans la lutte contre les méfaits des régimes socialistes (qui n’ont rien à envier à ceux des régimes fascistes sur la même période), c’est comment dire, souffrir d’un biais socialophile carabiné.
      La démocratie et le libéralisme ne sont pas parfais, mais quand on regarde la Suède, la Suisse, le Danemark ou la Nouvelle-Zélande, ça ne marche quand même pas si mal et même plutôt bien. Les régimes socialistes dès le départ souffrent passablement de la comparaison.

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      • Fritz // 31.01.2019 à 15h44

        Et celui qui en souffre le plus est le régime socialiste de … la Suède (1932-1976, 1982-1991).

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        • Un_passant // 31.01.2019 à 15h54

          Ça n’est pas un régime socialiste dès lors que c’est une monarchie constitutionnelle. Merci d’éviter de jouer sur les mots de cette manière. Quand on parle de régime socialiste on parle d’un régime collectiviste qui a renversé les structures en place, pas d’un pays avec une politique sociale. La nuance est plus que de taille. Le SAP est farouchement social-démocrate, pas socialiste.
          La Suède est à bien des égards plus libérale que la France, pourtant son indice GINI est un modèle de stabilité.

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          • Sandrine // 31.01.2019 à 16h56

            Elle est devenue plus libérale que la France depuis peu. Dans les périodes que vous citez elle était particulièrement étatiste et pratiquait une forte redistribution des richesses par le biais de politiques publiques interventionnistes.

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            • Un_passant // 31.01.2019 à 17h31

              Depuis peu? Les réformes libérales ont démarré dès les années 80.

              Dans l’étude suivante :
              https://journals.openedition.org/regulation/8931

              On remarque que l’auteur rend la libéralisation bancaire responsable de la crise subie par la Suède (avec un effet retard) sans pour autant occulter les dévaluations compétitives que l’Etat-providence rendait nécessaire par son coût (chose qui a été aussi pratiquée en France jusqu’à l’adoption de l’Euro. On peut se souvenir qu’avant l’adoption de l’Euro, des débats ont eu lieu entre les partisans d’une dévaluation préalable et ceux qui voulaient coller le plus possible au Deutsch Mark -une bêtise chauviniste voulant rapprocher la France de l’Allemagne plutôt que de reconnaître qu’elle était plus proche de l’Italie-).

              On peut constater que le problème central, c’est le fonctionnement du système bancaire, les mêmes causes produisant les mêmes effets : Avant la Suède, c’est la banque « grise » qui a poussé les USA à abandonner Bretton Woods, le Glass-Steagall Act et la convertibilité Or-Dollar (à nuancer toutefois par les risques annoncés de surchauffe de l’économie qui laissaient présager une crise et une stagflation en cas de maintien de la convertibilité).

              […à suivre]

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            • Un_passant // 31.01.2019 à 17h52

              On en arrive au pourquoi je critique le socialisme (indépendamment des dérives politiques trop nombreuses observées ces soixante dernières années) : il force à pratiquer les dévaluations compétitives sans fin (la Chine confirme le principe, elle contrôle drastiquement le change du Renminbi).
              Mais aussi pourquoi je critique le laisser-fairisme macro-économique autant que la technocratie ou les effets de seuils et non le « libéralisme ».

              Le problème central, c’est la monnaie, son contrôle et son usage. Ça l’a toujours été.

              En apartés, les normes, pour éviter les dérives, garantir la sécurité, pas de problème, mais reprocher aux entreprises leur logique de recherche du profit, c’est oublier qu’elles ne sont viables que si elles font des profits.

              Le gros problème actuellement, si on parle de la part des salaires dans la « valeur ajoutée », c’est que finalement on ne sait pas quelle référence est utilisée pour définir cette valeur ajoutée (en France, elle peut-être calculée de deux manières, ce qui en soit pose déjà problème et ensuite rien ne garantit que son calcul dans d’autres pays réponde aux mêmes normes comptables. Ce sans compter, enfin, que les normes peuvent avoir varié sur les périodes considérées).

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            • Un_passant // 31.01.2019 à 18h07

              Si je lis bien la définition de la valeur ajoutée, la sous-traitance informatique ou marketing peut conduire à augmenter la valeur ajoutée au détriment de la part apparente dévolue aux salaires (alors même que les sous-traitants rémunèrent aussi des salariés).
              A confirmer ou infirmer si un comptable passe par là.

                +0

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      • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 20h59

        Passer de 1917 à 1947 pour dédouaner ce qu’on appelle aujourd’hui la communauté internationale emmenée par les USA, de toutes les manœuvres hostiles envers l’URSS, c’est faire fi de l’histoire ! Sans vouloir aucunement absoudre le système communiste et surtout ses dérives, je rappelle que :
        L’URSS a été en proie à une guerre civile jusqu’en 1923.
        14 nations dont les USA et près de 250.000 hommes sont entrées sur le territoire soviétique au nord, au sud et à l’est de 1918 à 1920 pour soutenir les blancs.
        La toute jeune 2ème république de Pologne a attaqué la toute jeune république d’URSS (mais pas que : l’Ukraine et la Lituanie itou) à l’ouest avec les conseils avisés de la France, dont un certain capitaine de Gaulle entre autres, guerre qui a duré jusque mars 1921.
        Que l’hostilité de la ‘’communauté internationale’’ était telle que l’URSS ne put rentrer à la SDN qu’en septembre 1934, grâce à l’entregent du Ministre français Barthou.

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        • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 20h59

          suite :
          Qu’après le meurtre de Barthou, victime collatérale de l’assassinat du roi de Yougoslavie Alexandre en octobre 1934, son remplaçant, Pierre Laval et ses successeurs, confièrent quasiment la politique européenne de la France à l’UK, à ce point hostile à l’URSS qu’elle fit tout avec la Pologne pour empêcher une alliance militaire avec l’URSS pour prévenir les agressions allemandes.
          Que la fin de la décennie 1930 fut consacrée beaucoup, peu ou prou pour certains à préparer la deuxième guerre mondiale que tous voyaient venir.
          Enfin, que pendant l’entre-deux guerres, toutes les vacheries économiques possibles et inimaginables furent faites à l’URSS par la ‘’communauté internationale’’.

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          • tepavac // 31.01.2019 à 21h47

            Bon d’accord, mais pourquoi ? c’est quoi le but visé par cette hostilité, est-ce une réponse à un manquement, une dette, un affront ?

            Qu »est-ce qui justifie cette dépense d’énergie, je me le demande ?

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            • Serge WASTERLAIN // 31.01.2019 à 22h52

              Je vous retourne la question !
              Mais au fait, de quelle dépense d’énergie parlez-vous ?

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            • tepavac // 01.02.2019 à 11h03

              Je parle des « dépenses » d’énergie qui se volatilisent dans des entreprises de destruction, Serge !

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            • Serge WASTERLAIN // 01.02.2019 à 12h37

              Merci tepavac pour cette précision, je suis quelquefois dur de comperdure comme on dit par chez moi !

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        • Un_passant // 01.02.2019 à 09h13

          Je ne cherche pas tant à dédouaner les USA que rappeler que les système socialistes, en tant que régime revendiqué socialiste, ont tous dérapé en quelque chose qui est loin d’être démocratique et pluraliste, avec ou sans interventions extérieures. Les voix dissonantes n’ont pas droit de cité.
          On peut critiquer l’ingérence (ce que je me prive pas de faire) mais je vois trop de commentaires dédouaner les régimes socialistes de leurs dérives autoritaires comme si ce n’était qu’à mettre sur le compte d’ingérences extérieures, c’est trop facile, malhonnête et horriblement hypocrite. Il n’y a pas les gentils d’un côté, les méchants de l’autre.
          Même quand l’URSS était relativement stabilisée, ça n’a pas empêché les goulag, les arrestations arbitraires et j’en passe. Quand on voit à quel point c’est systématique dans les pays « socialistes » (autrement dit autoritaires et faussement pluralistes), je suis sidéré que l’on mette ça sur le dos d’ingérences extérieures.
          Quand les régimes socialistes dérivent en système autoritaire et Etat contrebandier où la nomenklatura s’enrichit tout en laissant la population mourir de faim (ou peu s’en faut), je me demande où est passé la vertu du socialisme tellement montée au pinacle. Ça ressemble quand même beaucoup à une autre forme de socialisation des pertes et privatisation des bénéfices (ah ce ne sont plus les banques, le capitalisme, mais les apparatchiks, la belle affaire).
          Le point clef qui rend ces régimes indéfendables : le culte de la personnalité copié aux régimes fascistes. Rien à voir avec l’ingérence, uniquement la cupidité d’une caste dirigeante qui se teinte de socialisme pour faire croire à sa vertu.

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          • Serge WASTERLAIN // 01.02.2019 à 11h13

            Connaissez-vous un seul pays « socialiste » qui ne fait pas l’objet d’ingérences extérieures ?
            Vous n’allez quand même pas nier que les menées des USA avec la complicité des zélites vénézuéliennes n’aggravent pas fortement la situation économique au Venezuela ?
            Vous n’allez quand même pas nier que cette ingérence « oblige » à un durcissement des opérations du maintien de l’ordre ? Vous n’êtes donc pas au courant des tentatives de coups d’État menées avec le soutien et la complicité des USA ? On a instauré en France l’État d’urgence pour beaucoup moins que ça !
            Quant à affirmer que la presse vénézuélienne est muselée, ça relève carrément d’ignorance ou de la mauvaise foi !
            Laissons le peuple du Venezuela régler ses problèmes…

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      • Michel B. // 31.01.2019 à 22h03

        Je ferai attention la prochaine fois à mieux choisir mes mots.

        Quand j’écris « pensée dominante », je pense à la mondialisation et au transfert de souveraineté du politique vers l’économique, à grands coups d’accords supranationaux. Ce qu’on appelle aujourd’hui le néo-libéralisme, assez récent qui, à bien des égards, emprunte au socialisme : dimensions progressiste et universalisme, économie tendant aux monopoles protégés par la corruption, le goût prononcé de décider de tout.

        De mon point de vue la mondialisation que nous vivons depuis 1/4 de siècle n’est pas capitaliste, elle est monopolistique et autoritaire. Le capitalisme fonctionne sur la libre concurrence, celle-ci ne cesse d’être faussée par les prédateurs néolibéraux. Ce n’est à mon avis pas un hasard si un peu partout les néo-libéraux ont absorbé les socio-démocrates, ou se sont mis à « combiner » avec les régimes plus à gauche.

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        • Un_passant // 01.02.2019 à 09h46

          Je comprends. Cela dit, on oublie souvent un point qui est apparu dès la fin de la seconde guerre mondiale et qui s’est manifesté encore avant à la suite de la première guerre mondiale : l’horreur face à des guerres qui peuvent prendre une telle ampleur puis la terreur face à l’existence d’une arme aussi monstrueuse que la bombe.
          Le concept de nation est alors apparu comme une source de conflits, il fallait donc affaiblir les nations (oubliant au passage de besoin d’appartenance évoqué par Maslow. Affaiblir les nations transfère alors l’idée de patrie vers l’idée de clan, de région d’ethnie et j’en passe).
          Il n’y donc pas qu’un volet cupide, il y a plusieurs origines distinctes qui interagissent entre elles. La chute du mur de Berlin n’a finalement que fait tomber un verrou (qui contenait d’ailleurs les deux dimensions que j’évoque).

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  • christian gedeon // 31.01.2019 à 16h00

    Quoi qu’il en soit,on sent bien une grande désillusion « à gauche « ,et à gauche de la gauche . C’est ennuyeux et inquiétant,parce que c’est la porte ouverte à des dérives toujours plus radicales.maduro aurait rendu service à tout le monde en gérant mieux des affaires du Vénézuela,et en laissant subsister le « rêve »(sic!) de la « révolution bolivarienne (resic!). Ce n’est pas bon,tout çà.

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    • JBB // 31.01.2019 à 23h22

      Maduro n’y peut pas grand chose, c’est le socialisme qui conduit les pays à leur perte. Y a qu’à regarder comment ça se passe chez nous..

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  • Catalina // 31.01.2019 à 22h43

    Bonsoir Christian,

    Maduro a mal géré le pays à supposer qu’il le gère seul.
    Ce qui ne lasse pas de m’étonner venant de vous.
    C’est sans doute argumenté, je vous fais confiance.

    J’aimerai pour ma part parler des bateaux à quai empêchés de décharger leurs marchandises, d’un manque de tout organisé. Et des agitateurs professionnels qui attisent les tensions.
    Je pense que vous comme moi dans un tel bazard ne retrouverait pas ses petits.
    Corruption, oui, je le le pense, comme partout ailleurs (ceci dit, organisons donc un audit de notre dette nationale française pour voir).
    Ensuite, il y a le droit, et ce droit confirme que Maduro est le président du Venezuela.
    Qu’une pettite partie du monde considère que non n’a aucune importance.
    Les Venezueliens ont malheureusement l’habitude, je leur fais confiance.
    Qui vivra verra,
    Votre emmerdeuse préférée.
    ;o)

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  • NICOLE DE NICOMAQUE // 31.01.2019 à 22h50

     » Le parti Voluntad Popular de Guaidó a formé les troupes de choc des guarimbas qui ont causé la mort de policiers et de citoyens ordinaires. Il s’est même vanté d’avoir participé à des émeutes. Et maintenant, pour gagner les cœurs et les esprits des militaires et de la police, Guaido doit effacer ce passé sanglant « .

    Un portrait intéressant de Juan Guaidó :

    https://www.legrandsoir.info/la-genese-de-juan-guaido-comment-le-laboratoire-de-changement-de-regime-us-a-cree-le-leader-du-coup-d-etat-au-venezuela-the.html

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  • Valmeysien de Bouvines // 01.02.2019 à 03h32

    Comme trop souvent dans les débats sur le Vénézuela, la Syrie et autres pays sur lesquels nos médias veulent attirer notre attention dans le cadre d’une propagande qui prépare un crime d’ingérence, on se focalise excessivement sur les affaires internes du pays en oubliant qu’il s’agit d’abord d’un problème relatif aux relations internationales.

    Il y a deux questions : est-ce que le régime de Maduro est fautif ? est-ce que la réaction des grandes puissances étrangères est légitime ?

    Sur la première de ces questions on peut tout dire : hyperinflation, criminalité, administration corrompue etc… Je ne sais pas quelle est la vérité sur ces choses, ni si l’on peut en attribuer la faute à Maduro, à son gouvernement ou à des causes externes. Mais ce que je sais c’est que cette première question est presque anecdotique par rapport à la seconde question sur laquelle il s’agit, excusez du peu, de puissances étrangères qui se donnent le droit de reconnaître tel personnage acquis à leurs intérêts et à leurs vues comme nouveau chef d’Etat d’un pays au mépris des institutions internes de ce pays et du droit international. Mais au nom de quoi bon sang ?

    Le crime d’ingérence constitue une violation autrement plus sérieuse pour la stabilité du monde que les fautes qu’a pu commettre le gouvernement vénézuelien en interne.
    Et lorsque les Etats-Unis ont décidé de reconnaître Guaido ils ont commis ce crime. C’était ça le sujet.

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    • Serge WASTERLAIN // 01.02.2019 à 12h41

      La réalité, une fois de plus, a déconcerté ceux qui y croyaient : quelques poignées – littéralement – de manifestants circonscrits aux quartiers riches et une courte apparition de Guaidó entouré d’une cinquantaine de personnes, à l’Hôpital de l’Université Centrale, entouré par un peu moins d’une centaine d’étudiants et de professeurs en médecine, vieux antagonistes des politiques de santé gratuite pour la majorité sociale. Les journalistes des grands médias se regardaient sans comprendre.
      https://www.legrandsoir.info/le-president-2-0-pagina12.html

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    • NICOLE DE NICOMAQUE // 01.02.2019 à 20h38

      @Valmeysien de Bouvines

      Au vu du plan US de 2014 de détruire l’économie vénézuélienne afin de fomenter des révoltes contre le gouvernement élu et le blocus acté en 2016 qui a précipité le pays dans la crise économique effective,il me semble que le premier axe de votre juste questionnement renseigne parfaitement sur le second. Après la défaite US en Irak, en Syrie et en Afghanistan, l’ogre militariste US va faire passer sa rage destructrice sur ce qu’il croit être encore son prés carré colonial, à savoir l’Amérique Latine et plus précisément le Venezuela qui a le malheur de ne pas vouloir lui ressembler. Avec M.Bolton aux commandes qui vient de déclarer la guerre à la Cour Pénale Internationale, on sent bien l’appétit des compagnies pétrolières US de se rabattre sur une proie plus facile. 2000 milliards de dollars évaporés en Syrie sur des tombereaux de cadavres ne gâchent en rien la fête de ces messieurs. La guerre en Syrie et toutes les autres, n’auront pas suffit à écouler la production d’armements militaires en tous genres. Il faut donc pour ces gens là, trouver de nouveaux débouchés.

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      • NICOLE DE NICOMAQUE // 01.02.2019 à 20h38

        Le putsch en cours n’est que le prélude voulu par Washington d’étendre la mort et le chaos sur un énième continent. A croire que la mort est désormais la seule ressource d’avenir que ce vieux pays – les USA – puisse encore produire. La maison Trump gardera t-elle cependant raison afin de ne pas déclencher la Troisième guerre mondiale ? M.Macron en tous les cas n’aide pas à un dénouement pacifique de la crise actuelle. La mentalité colonialiste semble décidément intacte dans certaines boîtes crâniennes contemporaines. Pour eux, les crimes de masse sont un marché comme un autre.

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  • Gigi // 01.02.2019 à 07h54

    Salut,
    Petit rappel qui sonne bien cet an ci :
    « La révolution ne sera pas televisee »
    https://m.youtube.com/watch?v=P6DyrhhVLM8

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  • Opp’s // 02.02.2019 à 14h28

    Part 1 :

    La réalité est une affaire de perception.
    Même pour un fait brut « reçu » directement par plusieurs personnes, le subjectivisme naturel nous le fera recevoir différemment suivant chacun.
    Pour un fait « rapporté » , donc avec une phase de médiatisation, tout une batterie de filtres, loupes, éclairages, mots utilisés, comparaisons, contextualisations, pourra ‘produire’ selon leurs utilisations, des ‘objets’ quasi contradictoires.

    => On remarque chez nos deux pro-maduro une tendance à noyer les grandes lignes des faits difficilement contestables
    – soit par une sorte de focalisation en allant dans le petit détail d’un segment historique difficilement discutable ou probablement exact mais finalement peu probant en lui-même,
    – soit par un recul géo-politique très global , contenant lui-même une part de vérité , mais plutôt ‘incantatoire’ car à la fois flou et général puisque déjà très ‘idéologisée’.
    – … Une petite variation consiste aussi à reconnaitre que Maduro a pu commettre quelques erreurs (sous-entendu bénignes -mais qu’en fait pas ?- )

    (Dans le cas de ce bon Lemoine, une autre ancienne vidéo de lui, niant carrément la pénurie , m’incite à penser qu’à sa générosité à défendre Maduro, se mêle la mauvaise foi habituelle des fidèles ‘croyants’.)

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  • Opp’s // 02.02.2019 à 14h29

    Part 2 :

    => Les deux anti-maduro sont plus embarrassés à répondre tantôt aux détails tantôt aux hyper-généralités.

    Reste les faits qu’ils avancent, naïvement persuadés de leur force car difficilement niables :
    Un pays très riche / une nationalisation générale mortifère / une effondrement économique / une pénurie alimentaire / un exode massif / une dette record / une corruption avancée / une fragile démocratie d’opérette / un partage des richesses non dynamique proche de l’assistanat / un arsenal policier brutal / une moitié de la population en révolte …

    Mais comme disait Proust ; « Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances »

    En fait, si le hasard avant fait de moi un pro-maduro , en fait je serais très en colère contre lui : Castro a au moins réussi à produire un système où les gens mangent à leur faim et peuvent vivre dans un certain bonheur.

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  • Larousse // 02.02.2019 à 16h14

    Beaucoup de commentaires contradictoires. Une question, car je n’ai pas de sympathie pour Maduro-Chavez mais pas plus pour Trump et les Ricains (parce qu’ils ont envahi les Balkans et avec l’UE détruit la Yougoslavie). Donc pourvu qu’ils payent très cher leur interventionnisme chronique… comme au Vietnam. Le Bolivarisme ou communisme à la sauce « Caramba » n’a jamais été ma tasse de thé.
    Donc ma question : n’y a-t-il pas dans cette histoire de Venezuela , une odeur de PETROLE !!! et plus précisément le signe de l’échec des Compagnies pétrolières américaines qui ont tant investi dans les « bitumineux ». Ceux-ci n’étant plus rentables dans les zones froides de l’Amérique du Nord, le Venezuela avec son pétrole lourd s’avérerait alors bien plus intéressant ???? L’UE est-elle aussi à la manoeuvre, afin de trouver d’autres sources d’approvisionnement ???

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  • Serge F. // 03.02.2019 à 20h06

    L’intervention de Renaud Girard a été pitoyable dans ce débat. Elle me rappelle les propos tenus par Nicolas Baverez dans cette note de blog :

    http://www.nicolasbaverez.com/2017/02/09/venezuela-faillite-socialisme-xxie-siecle/

    Ce papier est un chef-d’œuvre de parti pris. Il a été écrit quelques semaines avant le premier tour des présidentielles 2017 dans le but de décrédibiliser le programme de la France Insoumise en suggérant, de manière malhonnête, que s’il était appliqué la France se retrouverait dans la même situation dramatique que celle du Venezuela. Sa conclusion est particulièrement grotesque :

    « Hugo Chavez nous a rappelé que les démagogues peuvent en quelques années ruiner les pays les plus riches, ramener des sociétés développées à l’état de nature et ravaler les hommes à la condition de bêtes féroces. »

    Est-ce uniquement le chavisme qui a plongé le peuple du Venezuela dans la misère ? La vision étriquée des faits de Nicolas Baverez et de Renaud Girard ne résiste pas aux faits. On ne peut pas expliquer une histoire compliquée en quelques phrases seulement dans ce commentaire, mais songez simplement au fait que pendant la Révolution française un problème d’accès aux denrées de première nécessité existait aussi. Ce problème venait en bonne partie des accapareurs qui avaient pour objectif de casser la Révolution. Il a abouti à la promulgation de lois qui ont débouché sur la Terreur.

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  • Serge F. // 03.02.2019 à 20h15

    Depuis l’année 2013, ceux qui manipulent le cours de monnaie vénézuélienne ont fait augmenter le prix du dollar au marché noir de 26.000.000%. L’objectif est politique. Ils cherchent à déstabiliser l’économie, générer du mécontentement et détruire le soutien populaire au chavisme.

    La conséquence est une inflation élevée, les billets viennent à manquer car la banque centrale ne peut pas suivre le rythme. La nourriture est vendue moins cher en billets qu’en carte bancaire car ceux-ci vont se commercialiser et être revendus plus cher.

    En 2015, un gigantesque trafic de billets de banque vénézuéliens s’est mis en place. En Colombie, dans la ville frontalière de Cúcuta, des négociants achètent les billets vénézuéliens à 150% de la valeur marquée sur le papier. Pour un billet de 100 bolivars, 150 bolivars seront transférés sur le compte du vendeur au Venezuela.

    Le versant industriel de ce trafic est encore plus impressionnant. Régulièrement des hangars remplis de billets de banques sont découverts par les autorités vénézuéliennes, ou par la police de pays étrangers. Au Paraguay, à 6.000 kilomètres de Caracas, les autorités de ce pays ont arrêté, en 2016, un commerçant en possession de 30 tonnes de billets vénézuéliens.

    L’inflation au Venezuela est induite, ce n’est pas le résultat de politiques monétaires du gouvernement.

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    • Serge F. // 03.02.2019 à 20h18

      La manipulation du taux de change est la plus puissante des armes de la guerre économique. Cela génère de l’inflation et de la pauvreté, mais a aussi des conséquences sur le tissu productif et sur le budget de l’Etat. Elle crée des distorsions dans toute l’économie vénézuelienne. L’inflation est une arme politique, qui a déjà été utilisé au Nicaragua dans les années 80 ou dans le Chili d’Allende.

      https://www.investigaction.net/fr/venezuela-speculation-et-hausse-des-prix/

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    • Serge F. // 03.02.2019 à 20h35

      Quant à la situation dramatique au Venezuela, Alfred de Zayas, rapporteur indépendant de l’ONU, affirme que les conséquences des sanctions américaines sur l’économie du Venezuela s’apparentaient « à un crime de lèse-humanité » qui pourrait justifier la saisie de la Cour pénale internationale (CPI) :

      « Ces mesures ont provoqué une pénurie de nourriture et de médicaments qui a entraîné la mort d’enfants et d’adultes », explique le rapporteur, qui évoque le cas des personnes diabétiques et séropositives. «Il est temps de reconnaître l’existence d’une catégorie de crimes géopolitiques dont le seul but est de casser un État souverain, pour changer le pouvoir en place. », dénonce-t-il.

      https://www.tdg.ch/monde/L-insoumis-Alfred-de-Zayas-jette-son-dernier-pave/story/25869696

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