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15.janvier.202015.1.2020 // Les Crises

L’Amérique adore excuser ses criminels de guerre. Par James Palmer

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Source : Foreign Policy, James Palmer

Le rappel amer de l’impunité dont jouissent les soldats américains reste en travers de la gorge, même chez leurs proches alliés.

Sur cette photo prise le 15 mars 2018, Truong Thi Hong, 76 ans, un habitant, lit les noms des membres de ses proches tués pendant le massacre de My Lai sur le monument aux morts du musée du village de Son My de la province de Quang Ngai. NHAC NGUYEN/AFP/GETTY IMAGES

La nouvelle selon laquelle le président américain Donald Trump s’apprête à gracier un certain nombre de criminels de guerre américains accusés, voire même condamnés, a suscité une indignation légitime. Il ne s’agit pourtant pas d’affaires nébuleuses : sept anciens membres d’une section des forces spéciales de l’US Navy ont accusé un huitième, Edward Gallagher, de régulièrement viser des femmes et des enfants quant il était tireur d’élite en Irak et d’avoir assassiné de sang froid un prisonnier adolescent. Nicholas Slatten est un mercenaire qui est, à ce jour, le seul à avoir été condamné pour le massacre de 14 civils irakiens en 2007. M. Trump a exprimé à maintes reprises son soutien à la torture et aux atrocités commises en temps de guerre, et ce, bien que, comme dans les affaires précédentes de grâces accordées par M. Trump aux meurtriers en uniforme, nombre de ceux qui, contrairement au président, ont servi sous les drapeaux en soient particulièrement écœurés.

Mais, si la violence de cette rhétorique de Trump est nouvelle, dans les faits, l’impunité des soldats américains à l’étranger ne l’est pas. Le ressentiment des Irakiens à l’égard des forces américaines est déjà manifeste et puissant, et ces grâces vont miner un peu plus la crédibilité des États-Unis auprès de leurs alliés les plus pacifiques. C’est particulièrement vrai en Extrême Orient, où la justice militaire américaine s’est montrée tellement injuste qu’elle a souvent révolté les populations locales. En Corée du Sud, au Japon et aux Philippines, entre autres, le sentiment que les militaires américains jouissent de l’impunité a poussé les habitants à se rebeller contre la présence des bases militaires, a mis la foule dans la rue et a tendu les relations diplomatiques.

Pour les manifestants, ce sont des violations de souveraineté commises par des individus qui sont à l’origine de ces griefs mais ceux-ci sont aussi liés à une tradition anti-américaine plus généralisée, alimentée par les manquements réitérés des États-Unis à traduire en justice leurs propres soldats. Bien que ces défaillances de la justice aient eu lieu dans différents pays, et à différentes époques, elles constituent un élément marquant de la mémoire collective. Les manifestants sud-coréens font souvent référence aux massacres perpétrés par les États-Unis au Vietnam où les forces sud-coréennes ont également commis des atrocités ainsi qu’aux horreurs commises pendant la guerre de Corée elle-même. Les graves dysfonctionnements en Irak sont une référence pour ceux qui s’opposent à la présence américaine à travers le monde.

Aujourd’hui, l’entraînement militaire américain fait son possible pour mettre l’accent sur les lois de la guerre et sur la nécessité de désobéir aux ordres illégaux. Pourtant, les mesures prises par les États-Unis n’offrent guère d’assurance sur un changement quelconque des comportements politiques. Les politiciens américains ont refusé à plusieurs reprises de reconnaître le rôle de la Cour pénale internationale, et l’actuel secrétaire d’État Mike Pompeo a proféré de nombreuses menaces à son encontre. L’arrogance, le racisme et les encouragements à commettre des atrocités aux échelons les plus élevés de l’État américain sous Trump, continuent de ruiner toute initiative visant à réhabiliter la réputation du pays qui est au plus bas.

Rien de tout cela n’est la responsabilité des soldats américains en tant que tels : ils ne sont ni meilleurs ni pires que n’importe quel autre groupe de jeunes gens loin de chez eux. Ce n’est pas leur comportement qui est à l’origine du ressentiment mais les accords qui les protègent et l’incapacité répétée des institutions militaires américaines à rendre justice. A Okinawa, l’île japonaise qui abrite les principales bases américaines du Pacifique, ils étaient à l’abri de la justice locale jusqu’en 1972 et étaient rarement poursuivis par leurs propres tribunaux. « Ils pouvaient passer quelqu’un à tabac et, quand ils rentraient à la base, dès qu’ils avaient passé les grilles, ils étaient comme de retour à la maison », a dit un Okinawaïen à The Nation. « C’est tellement frustrant. Vous pouvez violer et tuer, ou écraser quelqu’un et rentrer ? ». Ce ressentiment a forgé un puissant mouvement anti-base sur l’île, malgré les tentatives réitérées des autorités centrales du Japon pour l’étouffer.

En Corée du Sud comme à Okinawa, les accords sur le statut des troupes permettent aujourd’hui de n’envoyer des membres du personnel américain devant la justice militaire que lorsque les crimes présumés sont commis dans l’exercice de leurs fonctions. Cela n’a pas contribué à dissiper les soupçons sur la protection que l’armée américaine accordait aux siens. A Okinawa en 1995, une affaire de viol, même si les accusés ont été remis aux autorités japonaises, a immédiatement fait courir des rumeurs de dissimulation.

En Corée du Sud, en 2002, le décès de deux écolières suite à un terrible accident lors de manœuvres militaires américaines, et l’acquittement (vraisemblablement juste selon les témoignages) des soldats accusés d’homicide par négligence par un tribunal militaire, ont provoqué des émeutes et la montée d’un anti-américanisme généralisé. J’enseignais à Séoul à l’époque et mes élèves de 10 ans me disaient qu’ils détestaient les Américains parce que « les Américains ont tué Shin Hyo-sun et Shim Mi-seon ». Des manifestations ont encore lieu chaque année en hommage aux victimes.

Ces sentiments ont des conséquences concrètes. L’anti-américanisme demeure un ressort important dans la vie politique sud-coréenne et ce, malgré la menace que représente la Corée du Nord et la protection offerte par les troupes américaines. La construction des bases américaines à Okinawa a régulièrement été retardée voire annulée du fait de la réticence des habitants. Aux Philippines, les forces américaines ont été expulsées en 1991 et, depuis leur retour en 1999, elles se heurtent à une opposition politique et des protestations concertées.

Les échecs en temps de paix sont suffisamment graves, mais derrière tout cela se cache aussi une longue histoire de l’incapacité de l’Amérique à condamner ou punir son propre personnel pour crimes de guerre en Asie. Cela remonte aux nombreuses atrocités commises pendant l’occupation des Philippines au début du XXe siècle. En 1902, le sénateur républicain George Frisbie Hoar, un anti-impérialiste véhément, a condamné les crimes de guerre américains au Sénat : « Vous faites du drapeau américain l’emblème des sacrilèges commis dans les églises chrétiennes, de l’incendie des habitations et de l’horreur du supplice de l’eau. »

Pourtant, les hommes responsables de massacres et de tortures ont été peu punis. Jacob Hurd Smith, qui avait ordonné le meurtre de milliers de Philippins après que 48 soldats américains aient été tués dans une embuscade, est devenu tristement célèbre pour ses instructions de tuer tout homme de plus de 10 ans. Mais bien qu’il ait été traduit en cour martiale, cela n’a eu pour conséquence qu’une retraite tranquille et d’autres auteurs de haut niveau n’ont pas été touchés.

Au Vietnam, c’était un peu mieux. Bien que les crimes de guerre aient parfois fait l’objet d’enquêtes, nombre d’entre eux furent passés sous silence. Pour être clair, il ne s’agissait pas des crimes de guerre de haut niveau que les critiques de la guerre du Vietnam accusaient Washington de perpétrer, comme le bombardement stratégique de civils, mais d’actes de viol et de meurtre illégaux (selon la loi militaire américaine) rarement poursuivis. Les hommes de Tiger Force, une unité d’élite de l’armée américaine, ont assassiné, torturé et mutilé les habitants des hauts plateaux vietnamiens. Une enquête de quatre ans de l’armée a confirmé les crimes mais n’a donné lieu à aucune poursuite.

Après le massacre de My Lai, dénoncé par des lanceurs d’alerte après une année de camouflage par l’armée américaine, de nombreux Américains ont réclamé justice. Mais, plus encore ont soutenu avec beaucoup d’enthousiasme les hommes qui avaient assassiné plus de 500 villageois vietnamiens, violant les femmes et mutilant les enfants. Les lettres adressées à la Maison-Blanche étaient 100 contre 1 en faveur des auteurs de ces actes, tandis que les sondages ont montré que 75 % de la population les soutenaient et que 17 % seulement désapprouvaient leurs actions. Vingt-six hommes ont été accusés de crimes, mais un seul, le lieutenant William Calley, a été condamné. Bien que Calley ait d’abord été condamné à perpétuité, le président Richard Nixon est intervenu pour s’assurer qu’il passe son temps en résidence surveillée confortable, jusqu’à ce qu’il soit finalement libéré sur parole après seulement trois ans et demi en détention provisoire.

Si les Américains veulent être perçus comme des protecteurs et non comme des oppresseurs, la justice américaine doit faire ce qu’elle n’a jamais fait dans le passé. Les futurs dirigeants devront envisager sérieusement d’intégrer les tribunaux locaux au système de justice militaire, une solution qui comporte ses propres problèmes de conflits culturels et de préjugés politiques mais qui contribuerait grandement à répondre aux préoccupations. En attendant, si les grâces de Trump se concrétisent, elles ne feront que renforcer le message déjà entendu, même par les alliés de l’Amérique : les troupes américaines peuvent violer et assassiner dans votre pays à leur guise, les dirigeants américains les défendront jusqu’au bout.

James Palmer est rédacteur en chef de Foreign Policy.

Source : Foreign Policy, James Palmer, 21-05-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

M.Smith // 15.01.2020 à 07h44

Entre criminels ont se tient les coudes.
Les guerres criminelles, d’agressions, peut-être plus que les autres, engendrent des crimes de guerre.

Toute proportion gardée, en France, les manifestants subissent des violences policières qui ne sont pas non plus sanctionnées. Le faire c’est reconnaitre une co-responsabilité, par la mauvaise gestion des manifestations, et rendre celle-ci plus sûr. Et donc prendre le risque de plus de manifestants. Les violences des uns, sociales, instrumentalise celle des autres, policières. Signe d’un pouvoir ploutocratique, anti-démocratique, violent et sans état d’âme.

12 réactions et commentaires

  • M.Smith // 15.01.2020 à 07h44

    Entre criminels ont se tient les coudes.
    Les guerres criminelles, d’agressions, peut-être plus que les autres, engendrent des crimes de guerre.

    Toute proportion gardée, en France, les manifestants subissent des violences policières qui ne sont pas non plus sanctionnées. Le faire c’est reconnaitre une co-responsabilité, par la mauvaise gestion des manifestations, et rendre celle-ci plus sûr. Et donc prendre le risque de plus de manifestants. Les violences des uns, sociales, instrumentalise celle des autres, policières. Signe d’un pouvoir ploutocratique, anti-démocratique, violent et sans état d’âme.

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  • Fritz // 15.01.2020 à 07h53

    Concernant le massacre de My Lai au Viêt-Nam (1968), j’ai réussi à faire passer « crime de guerre américain » sur la page Wikipédia en français, et « war crime » sur la page correspondante en anglais.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_My_Lai
    https://en.wikipedia.org/wiki/My_Lai_Massacre

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  • RGT // 15.01.2020 à 08h41

    Des criminels de guerre qui bénéficient d’une impunité totale, ça vous choque ?

    Il faudrait sans doute relire l’histoire de l’humanité depuis l’aube des temps…

    Ce n’est pas pour excuser les USA mais je me contente simplement de CONSTATER que TOUTES les armées du monde et à TOUTES les époques ont été totalement absoutes des pires crimes sans jamais avoir à rendre des comptes, du moins dans le camp des « vainqueurs ».

    Et dans le camp des « vaincus », seuls les « guenilles » de seconde zone ou les « chefs » irrécupérables par les vainqueurs ont été sévèrement condamnés, les « soldats » intéressants ayant été recrutés en toute discrétion par les « gagnants » pour profiter de leur « expérience remarquable ».

    Souvenez-vous du « procès de Nüremberg » qui n’a condamné que les « irrécupérables » pendant que les plus efficaces étaient enrôlés à tour de bras par les états censés défendre les intérêts des victimes.

    Et s’il n’y avait que l’armée… La police et la justice ont toujours, et de tous temps, été « choyées » par les gouvernants de TOUTES les nations qui trouvaient là des « porte-flingues » bien disciplinés prêts à toutes les exactions pour permettre que des systèmes politiques dictatoriaux perdurent contre l’intérêt de la population.

    Bien qu’étant une justice dévoyée aux intérêts des gouvernants de la « communauté internationale »© le TPI pourrait un jour évoluer vers un statut de tribunal réellement contrôlé par les POPULATIONS.
    D’où le refus des USA de vouloir participer directement, ils ne se gênent pas pour y envoyer indirectement les « gêneurs ».

    Tant que l’armée, la police et la justice ne seront pas DIRECTEMENT placés sous les ordres des populations la « fête du slip » continuera dans TOUS les pays.

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    • D’Aubrac // 15.01.2020 à 12h18

      « Tant que l’armée, la police et la justice ne seront pas DIRECTEMENT placés sous les ordres des populations… »

      Je ne peux cacher ma perplexité. Que suggérez-vous RGT ? Que les officiers de l’armée, les chefs de la police et les magistrats soient élus et révocables ?
      Il me semble que la société Étasunienne élit ses shériffs et un certain nombre de hauts magistrats. Est-ce un exemple si exemplaire ?

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      • RGT // 17.01.2020 à 20h39

        Simplement que l’armée, la police et la magistrature aient des COMPTES À RENDRE à la population, et bien sûr qu’ils soient justiciables comme tout le monde devant un tribunal composé UNIQUEMENT de citoyens ordinaires qui pourraient les révoquer sans indemnités comme un « vulgaire technicien de surfaces » et même les embastiller quand ils commettent des « indélicatesses ».

        Il est « normal » qu’un simple « grouillot » soit viré sur l’heure et jeté comme une vielle chaussette usagée quand sa gueule déplaît à son employeur mais il est impossible de « répudier » un « serviteur de l’état » même quand il commet les pires insanités vis à vis de la population.

        Les « grands républicains » me répondront que ce serait « l’anarchie » (au sens péjoratif du terme bien sûr) et je leur répondrai simplement : OUI, et ce serait un grand pas vers l’équité, la justice (surtout sociale) et la VRAI démocratie, à savoir le peuple qui décide en fonction de son propre intérêt et non pas des « représentants » qui anticipent les désirs les plus sordides des ploutocrates qui les manipulent.

        La « république » est une dictature comme une autre, la seule différence de ces deux systèmes avec l’ancien système féodal concerne les emballages des produits en « tête de gondole » dans un hypermarché.

        Et bien sûr, plus l’emballage est chatoyant et attractif plus le contenu est mensonger et l’on s’aperçoit rapidement, si on est pas trop abruti par la publicité propagande qu’on s’est encore fait arnaquer.

        Cordialement,

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  • Louis Robert // 15.01.2020 à 09h55

    “Je ne m’excuserai jamais pour les États-Unis – peu m’importe les faits. … Je ne suis pas du genre à m’excuser pour l’Amérique.” – Commentaires lors d’un arrêt de campagne le 2 août 1988 au sujet de l’USS Vincennes qui a par erreur abattu un vol commercial Iran Air, tuant 290 civils.

    https://translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.cnbc.com/2018/12/01/george-hw-bush-quotations.html&prev=search

    https://www.youtube.com/watch?v=10qatUWwIeg

    ***

    Karl Rove: «Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité – judicieusement, comme vous le ferez – nous agirons à nouveau, créant d’autres nouvelles réalités, que vous pouvez également étudier, et c’est ainsi que les choses vont se régler. Nous sommes les acteurs de l’histoire. . . et vous, vous tous, vous resterez à étudier ce que nous faisons. »

    https://translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.goodreads.com/quotes/846190-we-re-an-empire-now-and-when-we-act-we-create&prev=search

    Le passant passait…

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  • IMBERT // 15.01.2020 à 11h31

    Et la France n’en parle même pas comme personnes et associations politiques ou parlementaires en groupe, comme des criminels. Elle manipule ses populations, met ses soldats en danger et arrive à faire défiler toutes les forces soi disant anticolonialiste et antimilitariste dans l’unité sacrée nationale( c’était déjà le cas avec le pacifisme de la sfio et du parti radical de Alain sur le chemin de la honte! « vite oubliée »! Et pour moi la raison c’est sa dépendance aux pluralismes maçonniques à son rite naissant dans le bonapartisme second empire, et l’ensemble devenu avec des formatages d’avis unique et du débat public…rendant la pensée non libre, s’appuyant uniquement sur son glorieux passé en la matière comme passeport pour le rester en libre pensée; et ceux qui sont tués considérés, en masse, comme des inhumains fanatiques!

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  • Casimir Ioulianov // 15.01.2020 à 13h34

    L’Amérique adore excuser ses criminels. Pas besoin de rajouter « de guerre ».

    Qui se souvient d’Harry Dunn, anglais tué par une américaine en Angleterre qui a fuit la justice Anglaise et que les US refusent d’extrader ?
    https://www.nytimes.com/2019/10/07/world/europe/harry-dunn-crash-us-suspect.html

    On est pas face à un problème de justice militaire laxiste , on est face à un exceptionnalisme exacerbé prêt à dédouaner tous les crimes qui ne touchent pas les nationaux. Il y a qu’à voir combien de gens sont déjà mort dans les oubliettes de l’ICE pour s’en convaincre. « Racism is as American as baseball » comme ils disent.

      +11

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  • Vincent P. // 15.01.2020 à 14h12

    Et avoir obtenu un 1/2 continent tout neuf en commettant le plus grand génocide de l’histoire?
    Et le bombardement de Tokyo, ville en papier, avec des bombes incendiaires ?
    Et 2 nukes sur des civils?
    Etc. C’est sans fin !

    Tout cela n’est pas prescrit.
    Toute l’horreur dont ce pseudo pays barbare, fondé par des bandits et le rebut de l’Europe, a été capable en seulement 3 petits siècles, s’est inscrite dans nos chairs et dans la mémoire collective de l’humanité.

    Les E.U sont une honte, et méritent mieux que leur déclin : je leur souhaite l’effondrement le plus brutal, et des millénaires de purgatoire.
    Je leur souhaite d’être mis à genoux, vaincus, puis spoliés et humiliés à leur tour.
    Je souhaite au monde que Justice se fasse. Vite!

      +14

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  • Vladimir K // 15.01.2020 à 19h30

    Petite anecdote, puisque je suis ami avec une américaine qui a été mariée à un soldat, alors qu’ils étaient basés en Italie :
    – Les militaires basés en Europe se font payer leur déménagement par l’armée américaine
    – Ils peuvent acheter des voitures américaines à prix réduits, et les faire livrer en Europe aux frais de l’armée
    – le système d’immatriculation américain fait qu’il n’est pas facile d’immatriculer des véhicules US en dehors du territoire. De plus, les militaires américains préfèrent rester discrets en dehors des bases, ils immatriculent donc avec des plaques locales
    – la plupart des véhicules américains ne sont pas homologués en Europe, et ne peuvent donc être immatriculé aussi simplement que cela… sauf quand on est l’armée américaine, et que l’on a un accord avec les gouvernements pour immatriculer soi-même les autos avec des plaques locales.

    On n’est loin des problèmes d’impunité, mais le fait que les États-Unis puissent faire ce qu’ils veulent avec leurs militaires basés à l’étranger mérite d’être souligné.

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  • Moussars // 18.01.2020 à 23h42

    Ah, parce que c’est seulement pour leurs militaires que les amerloques peuvent faire ce qu’ils veulent partout !?

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  • gimon13 // 22.01.2020 à 17h14

    Et que dire d,Hiroshima et Nagasaki , envoyer 2 bombes atomiques sur des civils, en réalité pour tester et vérifier le bon fonctionnement de la « Bombe », et 80ans après personnes ne s’indignent, bien au contraire! reportages et films glorifient ce moment!! Pour moi ça reste un crime contre l’humanité, n’en déplaise aux historiens!

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