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La précarité tue, le capitalisme tue, le macronisme tue – Par Frédéric Lordon

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Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 15-11-2019

Émile Breton. — « La conflagration » (vers 1900)
Musée Soumaya, Mexico, photo cc Benoît Prieur

De France Télécom à Lubrizol, en passant par l’AP-HP, l’éducation nationale, la SNCF, La Poste, Lidl, et finalement Anas, étudiant lyonnais, le capitalisme tue. En direct ou en différé. Le plus souvent en différé, parfait moyen d’effacer les traces. Ce qui fut jadis une obscure directive européenne ouvrant les services publics à la concurrence deviendra dix ans plus tard un carnage à France Télécom. Mais qui pour rétablir le lien des causes et des effets ? Qui, dans quinze ou vingt ans pour rapporter un supplément « inexplicable » de cancers rouennais à l’explosion d’une bombe chimique en pleine ville ? En réalité qui pour seulement se souvenir et en parler ? Et qui pour mettre en relation le destin d’un étudiant poussé à bout de désespoir avec les Grandes Orientations de Politique Economique ?

Ici l’imbécile régulier objecte que c’est tout mélanger. Lubrizol, France Télécom : privé ; AP-HP, éducation nationale, Crous : public, enfin ! Mais il y a belle lurette que plus rien ne rentre dans la tête de l’imbécile régulier. Comment alors pourrait-il y entrer que le propre du néolibéralisme c’est de mettre le public sous condition du privé, d’organiser l’arraisonnement privé du public ? D’un côté la surveillance des déficits et des dettes par le duo Commission européenne / marchés de capitaux, de l’autre la baisse forcenée des recettes fiscales pour faire ruisseler les riches (mais de plaisir seulement) : l’ajustement se fera nécessairement par la colonne « dépenses ». Ainsi l’on massacre les services publics au nom des Traités européens, des investisseurs non-résidents, et des fortunes résidentes. Quand, après tout de même 20 milliards de CICE et 3 milliards d’ISF, les cinglés de Bercy s’opposent à ce que Macron lâche le moindre fifrelin aux « gilets jaunes » en décembre 2018, c’est pour la ligne budgétaire (sous surveillance de la Commission et des marchés). Quand, ayant lâché malgré tout, Macron fait rattraper le supplément de dépense par un supplément d’économie… à charge de la Sécu !, c’est pour la ligne budgétaire (sous surveillance de la Commission et des marchés). Les médecins et les personnels soignants, et puis les enseignants, les facteurs, les forestiers de l’ONF, les pompiers, et jusqu’aux usagers, comprennent donc maintenant que toute protestation contre la paupérisation des services publics finira par un supplément de paupérisation des services publics.

Dont ceux qui en sont les maîtres d’œuvre n’ont aucune raison de se plaindre. Peut-être même au contraire. Car un service public méthodiquement détruit, rendu intolérable à force d’être inopérant… est fin prêt à être versé au secteur privé. D’eux-mêmes et contre leur vocation profonde, des médecins quittent l’AP-HP pour les cliniques privées, et si la ministre Buzyn déclare qu’elle « n’a pas dans l’idée qu’on va vendre les hôpitaux publics au privé », on entend surtout l’assourdissante dénégation. Et l’on comprend que ça n’est qu’une question de temps.

Que la précarité tue, c’est donc l’une des propriétés du néolibéralisme les plus sûrement établies. La tragique nouveauté avec l’immolation d’Anas, c’est que des responsables sont désignés par la victime même

Il y a longtemps déjà, Les nouveaux chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat avait recueilli le témoignage d’un épidémiologiste britannique qui montrait que la différence d’espérance de vie entre les plus riches et les plus pauvres de Glasgow était de… 28 ans. Ce qui au passage mettait ces plus pauvres huit ans en dessous de l’espérance de vie en Inde. Que la précarité tue, c’est donc l’une des propriétés du néolibéralisme les plus sûrement établies. La tragique nouveauté avec l’immolation d’Anas, c’est que des responsables sont désignés par la victime même. Et que ce sont les bons. Sarkozy-Hollande-Macron, c’est-à-dire la continuité indifférenciée des fausses alternances, surdéterminée par les contraintes financières et concurrentielles imposées par la franchise régionale de la mondialisation néolibérale : l’Union européenne. C’est sans doute là le petit dérapage imprévu : quand la violence sociale extrême se répand partout, elle finit par frapper des gens dont le discours sur leur propre malheur n’est plus seulement un pur bloc de souffrance, mais accède à l’analyse de ses causes.

Alors il devient tout à fait clair que « la précarité » n’est que la métonymie d’une chose plus vaste, le raccourci pour nommer un monde. Et ses desservants. Ce qui est en train de se nouer pour les semaines qui viennent n’a pas à voir qu’avec « une réforme », fût-ce celle des retraites, ou alors, là encore, il faut tenir « les retraites » pour le raccourci d’une lutte contre la destruction générale. Aussi bien dans l’emploi, que hors de l’emploi, tout est candidat à être détruit. Dans l’emploi, où la tenaille de la concurrence et de la rentabilité pour l’actionnaire est vouée à produire des masses de corvéables, de dépressifs ou de suicidés — mais la chose est acquise depuis longtemps maintenant. À la lisière de l’emploi, où la réforme de l’Unedic a pour mobile presque explicite de réduire les individus au dernier degré de la misère afin de les forcer au travail. Hors de l’emploi où tout ce qui restait pour maintenir de justesse les existences à flot — APL, aides étudiantes, services publics — est consciencieusement démoli.

Mais le plus frappant peut-être dans cette histoire de démolition, c’est l’inconscience heureuse des démolisseurs. Il est vrai qu’ils vivent dans une condition de séparation sociologique, spatiale et mentale, telle que rien de la souffrance humaine ne leur parvient plus. Y compris quand elle leur est mise sous les yeux — car s’immoler, c’est pour qu’on ne puisse pas ne pas voir. L’information du suicide d’Anas a bien dû leur parvenir assez tôt, il y a des préfets pour ça. Et cependant : rien. Ça ne leur a rien fait. Comme les suicidés de France Télécom ne parvenaient pas à faire quoi que ce soit à Didier Lombard ou Louis-Pierre Wenès. Comme la mort de Rémi Fraisse n’a jamais rien fait à François Hollande, qui croit pouvoir revenir, toujours aussi ahuri et rubescent, vendre sa petite salade.

Voilà par quelle sorte de personnages nos existences sont dirigées : des sociopathes. Il aura fallu cinq jours à Macron pour trouver à prononcer un mot d’« empathie ». Il aura surtout fallu un début d’émeute étudiante lui faisant craindre la couche de révolte de trop par-dessus toutes les autres. Frédérique Vidal, elle, dont la fixité de regard ne laisse pas d’étonner, a essentiellement souffert pour sa grille ministérielle. Mais comme à peu près tous les éditorialistes de service. Qui en définitive répondent tous au même type, un type moral, celui de l’époque : une décapitation d’une effigie de Macron, des vitres brisées, des portes de ministère enfoncées les scandalisent ; des suicidés, des éborgnés, des mutilés les indiffèrent. Telle est la tranche d’humanité qui se fait appeler « élite » et revendique le titre à gouverner les autres.

En réalité, dans le sociopathe, l’inconscient heureux et la brute sont indistinguables. Nous sommes sous le règne des brutes. À ces politiques publiques qui tuent pour avoir méthodiquement créé, et obstinément approfondi, les conditions de l’accident chimique, ou celles du harcèlement en entreprise, ou celles du désespoir par la misère, ou celles des accidents du travail sans surveillance, ou celles de l’épuisement « flexible », ou celles bientôt (déjà) de la mort en couloir d’hôpital, ou celles de l’accouchement en bord de route, il faudrait pouvoir donner enfin leur qualification adéquate : ce sont des politiques criminelles. Pour ne rien dire de la sauvagerie policière, brutes parmi les brutes, auxquelles tout le gouvernement des brutes est désormais suspendu.

Si d’ailleurs il fallait donner une figure synthétique à l’époque, ce pourrait être celle du préfet d’Harcourt, cogneur des Pays-de-la-Loire

Si d’ailleurs il fallait donner une figure synthétique à l’époque, ce pourrait être celle du préfet d’Harcourt, cogneur des Pays-de-la-Loire, responsable hiérarchique des événements qui ont coûté la vie à Steve Maia Caniço, mais précédemment directeur de l’Agence Régionale de Santé de PACA, l’une de ces ARS où l’on organise la nouvelle santé-qui-tue, et où il a laissé derrière lui une réputation logique de manager-tortionnaire, personnage décidément remarquable en lequel s’opère la fusion de toutes les formes de la violence néolibérale.

C’est donc par un retournement projectif totalement inconscient que ce gouvernement ne cesse de parler de lui quand il croit parler des autres. On peut alors tout à fait prendre au mot, quoique moyennant un renversement radical, Sibeth Ndiaye quand, encore tout émue de la maltraitance des grilles de sa collègue Vidal, elle déclare que « rien ne peut justifier que des violences soient commises ». Et c’est vrai. C’est même très en dessous de la vérité, si l’on y pense, de dire que « rien ne peut justifier » des politiques criminelles — mais Sibeth Ndiaye est porte-parole du gouvernement, on comprend qu’elle soit tenue à ce genre d’atténuation.

Pour ce qui nous concerne en tout cas, nous voyons bien que, euphémismes mis à part, elle nous appelle à tirer des conclusions. Si rien ne peut justifier la violence des politiques criminelles, alors rien ne peut expliquer que nous continuions à les tolérer. Puisque, injustifiables, en plus d’être ce qu’elles sont, elles sont donc deux fois intolérables. Dans un monde qui serait peut-être plus rêvé que réel, mais qui désigne tout de même un idéal, on voudrait qu’Anas soit le dernier des suicidés, que son suicide ait eu lieu pour qu’il n’y ait plus de suicides, et, pour notre compte, nous pourrions choisir d’entendre son geste ainsi : j’ai fait ça pour vous choquer et que vous ne fassiez plus ce que j’ai fait. « Ça », quoi ? Retourner la violence des sociopathes contre soi. Hormis la leur, c’est la seule violence que tolèrent les sociopathes, et spécialement ceux qui voudraient gouverner nos opinions : la violence par laquelle les salariés, les chômeurs, les étudiants, les agriculteurs se déchirent eux-mêmes. Tuez-vous ! À France Télécom, ma foi, c’était un moyen comme un autre de tenir les objectifs de mise à la porte. Ailleurs c’est une technique managériale éprouvée pour venir à bout des réfractaires : les pousser à la dernière extrémité. Tuez-vous donc !

Anas nomme : Sarkozy, Hollande, Macron, l’UE. Il en appelle : au socialisme, à l’autogestion, à la Sécu

Alors Anas tente de se tuer. Mais d’une manière spéciale, porteuse d’une possibilité de rupture : une manière entièrement politique. Les ordures gouvernementales ne s’y sont pas trompées : leur premier geste a été de se précipiter au déni. Attal, Montchalin : des ordures — vraiment on cherche, on voudrait éviter, mais on ne voit pas comment dire autrement. Anas nomme : Sarkozy, Hollande, Macron, l’UE. Il en appelle : au socialisme, à l’autogestion, à la Sécu. Ce sont ses derniers mots. Mais Montchalin « ne pense pas qu’on puisse dire qu’il s’agit d’un acte politique ». On pourrait appeler ça tuer deux fois. Criminels sociaux, criminels symboliques.

On ne sait pas que souhaiter à Anas, entre la vie et la mort. On ne sait pas que souhaiter entre les souffrances sans doute terribles qui suivraient son retour du côté de la vie, et la possibilité tout de même qu’il puisse contempler l’effet de son acte. Effet un peu particulier sans doute puisque c’est à nous qu’il appartient de l’accomplir. Cet effet, il est d’inverser les circulations de la violence politique et sociale. Ceux qui jusqu’ici refusaient l’injonction de se laisser détruire, voire de se tuer, refus à la fois politiquement héroïque et personnellement salvateur, ont tous eu à connaître la haine écumante des médias du capital (et de l’État). Parce qu’ils étaient isolés. Xavier Mathieu et les Conti quand ils envahissent la sous-préfecture de l’Oise, Mickael Wamen et les Goodyear qui retiennent un directeur : pas de mots assez forts pour la mémoire des ordinateurs jetés à terre et les droits fondamentaux des patrons foulés au pied. Mais Conti, 14 suicides ; Goodyear, 16. Silence. Tuez-vous !

Anas, paradoxalement, dit : no longer. L’effet qu’il nous revient d’accomplir après son geste, c’est que la violence retourne à l’envoyeur, c’est que les corps cessent de prendre en eux, telle quelle, la violence des sociopathes, que les individus cessent de faire de leur corps le terminus de la violence, qu’ils l’en extirpent, et que toutes ces violences individuellement extirpées soient reconstruites collectivement, politiquement : en une force.

Nous avons besoin de cette force car on n’a jamais vu les violents s’arrêter d’eux-mêmes de violenter. Nous sommes d’ailleurs déjà prévenus : « Des gens vont mourir ». C’est un pneumologue du CHR de Lille qui avertit. Ça va être une « tuerie ». Là on est déjà plus ébranlé parce que c’est Laurent Berger de la CFDT qui parle de la réforme de l’Unedic. Bien sûr, Laurent Berger, croit encore parler au sens figuré. Ça fait pourtant un moment que le capitalisme est passé au sens propre. Le macronisme, n’en parlons pas. Et tout ça est somme toute assez logique : quand il y a des politiques criminelles, « des gens vont mourir ». Nous avons besoin de cette force car, à ce sujet, l’histoire est assez formelle : on n’arrête pas les violents avec des fleurs. Nous avons besoin de cette force parce que, si les violents ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes, alors il va falloir les arrêter nous-mêmes.

Frédéric Lordon

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 15-11-2019

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Commentaire recommandé

Kokoba // 07.01.2020 à 08h30

« Sociopathe » est vraiment le mot correct pour décrire un Macron.

Mais c’est une sociopathie qui est aussi très segmentée par classe.
Si on parle des classes populaires/moyennes, pas de pitié.
Des gens se suicident à France Telecom ?
Et alors ?

Par contre, ils sont très, très douillets quand cela concerne un des leurs.
Un DRH à qui on arrache la chemise ?
Inacceptable
Carlos Ghosn en prison ?
Le pauvre, c’est scandaleux !

80 réactions et commentaires

    • Themisto // 07.01.2020 à 08h36

      Eh oui, voilà ce qui arrive quand on a perdu ses repaires de classe. 🙂

        +30

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    • Jean Louis // 12.01.2020 à 18h14

      Certains étaient lucides à l’époque, un homme bien avait fait un billet dans Mediapart : MLP impensable mais Macron impossible. Et moi aussi qui a refusé le vote, maigre, très maigre consolation, même pas….

        +0

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  • KelKON // 07.01.2020 à 08h16

    Alors que le communisme apporte la prospérité, partout, toujours…
    Vive la révolution 😉

      +9

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    • Pepin Lecourt // 07.01.2020 à 09h58

      Et alors ?

      Nous devons donc nous résigner ?

        +28

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      • Demetrios // 09.01.2020 à 17h10

        ceci est dit et écris et je n ‘en pense pas moins malgré le grand âge en route ceux qui forme la violence des bleu nuit avec leurs matraque et balles de truc , ne peuvent recevoir qu ‘une seul réponse , ( un peuple qui agi et ce défend

          +1

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    • jjb79 // 07.01.2020 à 12h02

      Pourquoi ce raisonnement binaire mafialiberalisme vs autoritaricommunisme ?
      Le programme du CNR était et reste très bien.. Un mélange de liberté d’entreprendre et de partage de biens/fonctions communs !!
      Il y a aussi eu des mouvements anarchistes (année trente en Catalogne par exemple) qui ont temporairement très bien fonctionné.. Peut-être que les plus riches se sont un peu moins enrichis mais l’ensemble de la population s’en portait mieux.

        +69

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      • politzer // 08.01.2020 à 08h13

        Le pgr du cnr reposait sur la puissance du pcf 25% de l électorat et son influence bien superieure à ce pourcentage. C est pour ça que le cgtiste et membre du pcf le ministre Ambroise Croisat créa la securité sociale dont la maxime est 100% une application du principe communiste : » contribue selon tes moyens, reçois selon tes besoins ». Revolutionnaire non?
        Nos ignorantus d aujourd hui ne le savent pas, normal on leur cache!
        Rien d étonnant que la France soit regardee chez les yankees comme un pays communiste!

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        • RGT // 08.01.2020 à 19h04

          « contribue selon tes moyens, reçois selon tes besoins »…

          Cette maxime n’est PAS communiste mais ANARCHISTE.
          Et la mouvance Bakounine pour être précis.
          Les mêmes qui se sont fait « péter la gueule » par les marxistes (et surtout Trotsky) après les avoir aidé à parvenir au pouvoir, surtout parce qu’ils étaient largement majoritaires dans la population et dans les soviets.

          Les communistes marxistes l’ont peut-être reprise (mais j’en doute) mais en portant un faux nez.

          Tout comme le capitalisme, l’objectif réel des marxistes à l’époque (qui n’existe plus aujourd’hui) était de dominer le monde pour le plus grand profit de leurs « élites ».

          Les anarchistes n’avaient PAS d’élites et toute décision se faisait de manière concertée entre TOUS les citoyens afin de parvenir à un compromis qui ne lèse personne (ou plutôt qui permette à tous de vivre dignement).

          Relisez les écrits des fondateurs de l’anarchisme (Proudhon entre autres). vous constaterez qu’ils ne voulaient pas exercer la moindre violence à l’encontre des possédants. Ils souhaitaient en premier lieu mettre en place des « circuits parallèles » entièrement contrôlés par la population, circuits qui entraîneraient la chute des systèmes oligarchiques en les privant simplement de leur sources de puissance :
          – Usines privées contre coopératives à redistribution équitable qui auraient vidé les usines de leurs esclaves,
          – Services mutuellistes (banques entre autres) qui auraient fermé les robinets de l’argent facile et de la spéculation,
          – Entraides NATURELLES dans tous les domaines, etc, etc.

          Je suis un peu (beaucoup) idéaliste mais ça fait partie de ma personnalité.
          Ne croyez-vous pas qu’un tel système soit largement préférable à un système sous la tutelle d’oligarques, d’apparatchiks ou d’énarques qui ne pensent qu’à leur propre intérêt ?

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    • Ellilou // 07.01.2020 à 13h29

      Ça va on la connaît la rengaine des millions de morts du communisme, des livres noirs du communisme et autres…Changez de disque, camarade, soyez inventif dans votre détestation 🙂

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      • RGT // 08.01.2020 à 19h27

        Son pseudonyme est évocateur.
        Soit c’est de la provocation incitant à la réflexion, et dans ce cas c’est bien,
        soit il pense sincèrement ce qu’il écrit et ans ce cas je le plains.

        Je suis (très) loin d’être un fan du marxisme (anarchisme oblige) mais il suffit simplement d’observer l’évolution des conditions de vie dans les anciens pays de l’est (et les plaintes de la population grandement passées sous silence sauf lorsqu’ils élisent des « populistes_d’extrême_droite_néo_nazis ») pour comprendre quel est le PIRE système de gouvernance existant.

        Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais avant de prendre un position tranchée il est quand-même souhaitable de réfléchir 5 minutes aux bienfaits de cette position pour son propre intérêt, même en négligeant son effet sur l’ensemble d la population.

        J’ai connu beaucoup de « jeunes loups aux dents longues » qui pensaient sincèrement que leurs qualités leur permettraient d’aller nager au milieu des « gros poissons » et de partager leurs atours.
        Ils sont TOUS allègrement tombés de leur perchoirs et se sont encore plus enfoncés dans ma m*** que tous les gueux qu’ils souhaitaient dominer.

        Le mythe de la « récompense aux plus méritants » est tenace.
        Même tombés dans la déchéance la plus totale la plus grande majorité de ces « champions » continuent à être persuadés qu’ils auront un jour droit à la gloire qu’ils méritent.

        Il faut vraiment être stupide pour croire que ceux qui détiennent richesses et pouvoirs n’en lâcheront ne serait-ce que des miettes.

        Pardonnez-moi si je m’égare, à mon âge on devient distrait.

          +6

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        • Véro // 09.01.2020 à 10h02

          Tout-â-fait. Ceux des classes privilégiées gardent jalousement leurs privilèges, pour eux-mêmes bien sûr, et parce qu’ils ont eux aussi des enfants à placer. Ce phénomène existe d’ailleurs à tous les niveaux.

            +4

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    • politzer // 08.01.2020 à 07h45

      Va jeter un coup d oeil au Vietnam « communiste » et compare avec les Philippines capitaliste sans guillemets là!
      Ou la Chine et L Inde ( sauf la partie dirigee par un PC ! Oups!

        +0

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    • Jean Louis // 12.01.2020 à 18h16

      KELKON !!! Oui vive la révolution malgré tous les dérives possibles, mieux vaut l’insoumission que la soumission

        +0

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  • basile // 07.01.2020 à 08h17

    je pense que l’article est trop axé sur le suicide, partie voyante et brutale du mal être, son étape ultime, et qui cache qu’en réalité 95 % des Français vont mourir à petit feu, à peine la retraite prise, pour cause de bouleversement de toutes les règles qui semblaient écrites à vie, créant une instabilité qui use.

    créant des jalousies qui n’ont jamais existé, envers des régimes spéciaux montrés du doigt. Je n’ai jamais vu d’ouvriers mal payés du privé critiquer les « nantis » de la SNCF. On était bien servis, on partait heureux en vacances en train, à prix abordable, sans TGV créé pour que des hommes d’affaires puisse faire Paris Marseille AR dans la journée. Ce dont on n’a rien à fou***

      +55

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    • calal // 07.01.2020 à 09h35

      « 95 % des Français vont mourir à petit feu »
      je dirai meme plus: 100% des francais meurent a petit feu,un jour apres l’autre et ne s’en sortiront pas vivant…

        +12

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      • Agathe // 08.01.2020 à 18h05

        Dérisoire votre commentaire, moquant celui pourtant particulièrement plein de bon sens, de Basile !

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    • Patrick // 07.01.2020 à 21h55

      génial le TGV !! et en plus avec les subventions , l’argent public déversé sur la SNCF , l’ouvrier de base au SMIC paie une partie de mon billet quand il m’arrive d’utiliser le TGV , c’est ça le vrai socialisme 🙂

      Et le même ouvrier du fond de la Creuse paie aussi les trajets du cadre parisien qui utilise la RATP , en plus de cotiser pour payer les retraites des gars de la RATP !!

      c’est ça le vrai programme du CNR

        +3

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      • Dominique Gagnot // 08.01.2020 à 01h35

        Ce sont les cadres supérieurs parisiens, et surtout les taxes sur les fortunes en tous genres, (foncières, immobilières et mobilières, revenus) qui financeraient la SNCF, à tel point que les billets seraient quasi gratuits pour inciter à abandonner l’auto.

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      • politzer // 08.01.2020 à 07h49

        Tres unitaire d opposer les individus les uns aux autres au moment de faire front commun contre l ennemi. Tres intelligent de denigrer un progres du machinisme et non sa gestion!

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      • RGT // 08.01.2020 à 19h38

        Le programme du CNR, c’était une SNCF qui entretenait un réseau de voies ferrées sur TOUT le territoire et qui garantissait un coût de transport abordable pour tous.

        La dérive TGVesque, la fermeture des lignes « non rentables » et la privatisation rampante ont commencé à « frémir » sous Giscard et ont pris un essor considérable sous François 1er pour la plus grande joie des bobos franciliens.

        Après ces mêmes bobos s’offusquent que des gueux mal sapés occupent les ronds points le samedi, les empêchant de profiter de l’intégralité de leur week-end à Courchevel.

        Et je ne vous parle pas du reste, si vous êtes un bobo vous ne pouvez pas comprendre, c’est bien au delà de vous facultés de compréhension.

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  • Larousse // 07.01.2020 à 08h19

    histoire de démolition» l’expression de F. Lordon est inexact ou mal coordonnée – pour les dirigeants actuels, ils sont convaincus qu’il faut transformer le pays, la main d’oeuvre, etc… pour « la mettre au pas » de leur mondialisation, de leur vision de la société aux seuls profits de la ploutocratie.
    Les dirigeants actuels sont persuadés qu’ils créatifs et pas destructeurs… C’est pourquoi, la seule solution à terme sera celle de la méthode d’Obélix « à coup de baffes » pour leur faire comprendre … Et ce n’est pas qu’une métaphore…

      +42

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    • camille // 07.01.2020 à 10h40

      Bonjour, je crains qu’ils soient nettement plus radicalisés que ça…
      Des notables pensent :
      1) que c’est foutu (écologie)
      2) que la seule solution pour garder leur mode de vie c’est d’exclure la majorité (devinez qui) de toute consommation et protection ou qu’elle meure.
      Échange authentique entendu personnellement.
      Ils dérivent vers une légitimation de la mort de masse avec plus ou moins de déni et ne veulent aucune limite pour eux quel que soit le domaine.

        +42

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      • Abuduck // 07.01.2020 à 13h29

        Je crains que c’est bien ce qui est en train de se passer.
        Et parmis eux, une minorité de cyniques qui n’ont pas de problème de conscience et qui assument complètement de sacrifier les pauvres si la situation dégénère (qu’ils esperent faire remplacer par des robots, des IA, etc.). Mais je pense quand même que la majorité de ces notables, ne réalisent sincerement pas, je pense, qu’ils sont en train de réaliser le plus grand crime contre l’humanité, le plus grand car c’est l’humanité tout entière. Ils continuent à s’accrocher à des slogans débiles plein de bons sentiments comme la croissance verte ou le fait que la technologie va nous permettre de continuer comme avant. Mais ces riches là ne sont pas perdus, ils sont éduqués, supposés intelligents, il faut les convaincre d’arreter de se voiler la face, le plus vite possible.

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        • Catalina // 07.01.2020 à 22h11

          on n’enlève jamais le voile des fanatiques et quand on voit len niveau des amis placés de macron, ben, on voit bien que ce sont des fanatiques, aussi radicalisés-intégristes que les tarés qui tuent en Syrie !

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        • charles // 08.01.2020 à 02h26

          oppenheimer aussi était éduqué. On sait ce qu’il pense de ces résultats. himmler a démontré être capable d’empathie dans ses carnets intimes, ceci ne l’a pas empêché outre mesure aux dernières nouvelles.

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          • politzer // 08.01.2020 à 08h20

            Oppenheimer voulait faire piece à la future BA allemande. Ce n ètait pas un va t en guerre. Il voulait etablir l équilibre des forces. Ce qui s est fait en partie grâce à lui non avec l Allemagne nazie mais avec l urss qui a probablement reçu des infos de sa source , sa maîtresse russie, comme par hasard « suicidée ». Le FBI veillait.

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        • politzer // 08.01.2020 à 07h55

          Les robots ne créent pas de valeur mais transferent la leur ds leurs produits. Seuls les individus creent de la valeur , de la richesse. Le monde des robots n est pas pour demain mais pour la societe communiste (quand on pourra se passer d etat) qui n est pas si lointaine et que ns enfants verront arriver en ….Chine

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          • VVR // 08.01.2020 à 19h18

            Les individus ne créent de la valeur que par l’effet du prix et de la gratuité du monde. Ils créent de la valeur comptable. Mais malheureusement, l’argent ne se mange pas, il en résulte que la vrais richesse c’est le fruit de ce travail, qui résulte invariablement de la transformation du monde par un outil utilisant de l’énergie.

            Dans sa forme élémentaire, l’outil c’est l’homme, et l’énergie la nourriture. Aujourd’huis c’est l’equivalent de 200 jours de travail humain en petrole, gaz et uranium cramé quotidiennement par tête de pipe.

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  • Kokoba // 07.01.2020 à 08h30

    « Sociopathe » est vraiment le mot correct pour décrire un Macron.

    Mais c’est une sociopathie qui est aussi très segmentée par classe.
    Si on parle des classes populaires/moyennes, pas de pitié.
    Des gens se suicident à France Telecom ?
    Et alors ?

    Par contre, ils sont très, très douillets quand cela concerne un des leurs.
    Un DRH à qui on arrache la chemise ?
    Inacceptable
    Carlos Ghosn en prison ?
    Le pauvre, c’est scandaleux !

      +95

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    • basile // 07.01.2020 à 09h05

      un DRH n’est pas un des leurs. C’est un exécutant.
      et puis méfiance. A vouloir faire faire des études à nos enfants, on a de forte de chance d’en faire de parfaits exécutants du pouvoir, et fiers de leur réussite :

      – DRH pour virer plus petits qu’eux,
      – publicistes pour faire acheter des c***** à leurs propres parents,
      – journalistes pour transmettre la bonne parole
      – psy pour trouver des excuses aux assassins,
      – profs pour transmettre les programmes décidés en haut,

        +50

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      • Dominique Gagnot // 07.01.2020 à 10h55

        La représentation commune du monde capitaliste dans lequel nous vivons est biaisée. Elle ne permet pas de le comprendre dans sa réalité.
        En effet, de manière insidieuse, notre système capitaliste détourne à son avantage – et à notre insu – la fonction de tout ce qui est susceptible de renforcer l’image que les dominants veulent lui donner. Seront ainsi pervertis les « experts », les médias ou encore l’Ecole de la maternelle aux plus prestigieux établissements qui façonnent notre perception du système.
        Notre vie durant, nous baignons dans cette idéologie qui nous apparait naturelle au même titre que la pluie et le beau temps.
        Mais dès lors que nous sommes conscients de ce stratagème, les rouages de cette machine sautent aux yeux !
        (Extrait de http://bit.ly/capitalisme )

          +14

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      • Fred // 07.01.2020 à 17h45

        Exact, ce sont des exécutants très biens achetés par leurs salaires et prestations, mais juste des exécutants. Il faudrait seulement parvenir à leur faire comprendre, or ils sont loins d’avoir tous (je prends garde à ne jamais généraliser, puisqu’il y a toujours des exceptions) les mêmes lectures, ce qui fait qu’ils pensent ne pas avoir les mêmes et intérêts que nous…

          +4

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        • basile // 07.01.2020 à 19h19

          ils ne peuvent pas comprendre, c’est vital pour eux. S’ils se mettent à penser, ils sont morts :
          – soit parce qu’ils sont moins efficaces, donc virés
          – soit parce qu’ils ne peuvent plus se regarder dans une glace

          comme les militaires en somme

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          • Transparent // 09.01.2020 à 07h39

            Autre possibilité , de plus en plus courante : vivre comme un infiltre au coeur du système de collaboration capitaliste, en essayant d atténuer au maximum les effets délétères de sa propre collaboration. C est une pratique qui a sauvé des nombreuses vies par le passé et qui continue , par son humanité revendiquée, a empêcher des suicides ….

              +1

            Alerter
    • Patrick // 07.01.2020 à 19h45

      Sociopathe Carlos Ghosn c’est certain.
      Au Technocentre de Renault ses techniques de management ont provoqué une vague de suicides au début des années 2000. https://www.humanite.fr/renault-notre-enquete-suite-au-deces-dun-cadre-de-guyancourt-628531

      Rien à péter, il a été promu grand patron du groupe malgré cette « faute inexcusable », bien vite excusée en fait par les marchés.

      La psychologisation de tous ces responsables irresponsables n’est pas la bonne approche à mon avis : aucune chance de les enfermer, avec leurs millions ils sont au-dessus du Droit qu’ils achètent.

      C’est le système tout entier qui est atteint de psychopathie. Ce qu’Alain Supiot (que tout le monde devrait avoir écouté au moins 1 fois) nomme la « gouvernance par les nombres ».

      https://www.youtube.com/watch?v=xeG-azZ41f8&list=PLwl60Z8ihqF48o9Z3QYoHaAAlgHB0CcWx

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  • Themisto // 07.01.2020 à 09h04

    Il y a une expérience de neurosciences, dite de « L’impuissance apprise »:
    Deux chiens placés dans deux cages au sol électrifié, avec une lampe et un levier chacune. Quand la lumière baisse, le sol s’électrifie pendant 30sec, quand on baisse le levier ça arrête l’électrification. Seulement voilà: à la cage de droite le levier ne fait rien.
    Au bout de quelques tentatives, le chien de gauche appuie sur le levier dés que la lumière baisse. Celui de droite se couche et attend que ça passe.

    On remet les deux chiens dans les mêmes conditions, mais sans levier cette fois-ci. A la place, la cage est séparée en deux parties, une qui s’électrifie et une pas, cette séparation est matérialisée par une petite murette d’à peine 4cm de hauteur.
    Quand la lumière baisse, le chien qui était à gauche va chercher le levier (qui ne trouve pas). Au bout d’un moment, il va essayer l’autre partie. Et à chaque fois que la lumière baissera, il changera de place pour se mettre à l’abri.
    Le chien qui était à droite, ne cherchera pas de solution, continuera à rester couché et attendre que ça passe.

    C’est l’impuissance apprise.

    Au fond de vous, vous savez que c’est eux ou nous.
    Les élites ou nous. Les représentants des élites ou nous. Les « brutes sociopathes » ou nous.

    Alors, quel chien êtes-vous ?

      +55

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    • calal // 07.01.2020 à 13h08

      la stabilite d’un systeme c’est une economie.Mes arrieres grands parents ont investi leur sang dans l’etablissement de ce systeme,pour arracher des bribes de pouvoir aux dominants et comme cela,je n’ai pas (encore) a donner le mien.
      Si les ecolos ou lfi n’ont passe le premier tour, c’est que des electeurs n’approuvent pas leurs idees.

      Apres,que tous les militants,les partis ou tous les democrates fassent leur boulot et se preparent a investir les bureaux de vote aux prochaines elections pour verifier s’il n’y a pas de triche…

        +3

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      • Casimir Ioulianov // 07.01.2020 à 14h53

        Non , si les écolos ou LFI passent pas le premier tours c’est voulu. Les clips de campagnes diffusés le jeudi à 2H du mat (mais attention ; ils ont le même temps d’antenne hein.) , la presse magazine qui passent l’année entière à vomir de la propagande pro-Macron, les JT et les chaînes d’infos en continu qui passent l’encensoir à l’actuel et la critique acerbe et systématique de toutes alternative au TINA Macron à longueur de colonne de presse ou de minutes d’antenne, ça n’aide pas. On ne va pas revenir sur le financement de la campagne du gars .. ça et « l’affaire Fillon ».
        Bref, on lobotomise les ptits vieux pour qu’ils votent pour des gredins … ils le font ; on meure pour leurs idées. Moi je préférerais voter pour des idées et faire mourir les gredins.

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        • Fred // 07.01.2020 à 18h08

          Non depuis le 1 er Janvier 2017 ils n’ont plus l’egalite du temps de parole.
          Etonnant? Non c’est le resultat de la loi Urvoas de 2016.
          D’ailleurs pour connaitre les temps de parole respectifs vous avez ces deux liens:
          https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-quels-candidats-les-medias-ont-ils-avantage_1902914.html,
          Celui-ci pour le temps hors campagne (avec pdf téléchargeables, bon courage): https://www.csa.fr/csapluralisme/tableau
          Regardez le différentiel pour les legislatives 2017: https://www.csa.fr/Informer/Espace-presse/Communiques-de-presse/Legislatives-2017-nouvelles-durees-des-emissions-de-la-campagne-officielle
          Elle est belle l’égalite qui propulse des candidats sortis de nulle part comme Macron…

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        • Patrick // 07.01.2020 à 22h05

          ou alors , plus simplement c’est parce que le discours des écolos et de LFI ne séduit pas les électeurs et que ces partis ne répondent pas du tout aux besoins et envies des citoyens français.

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        • Narm // 07.01.2020 à 23h30

          oui et non
          c’est d’abord parce qu’on parle peu du fond. Comme sur les retraites.
          Peut importe les revendications, il faut « négocier »
          négocier, c’est donc d’abord accepter le principe, sinon, ça n’est pas négocier.
          pour les gilets jaunes par exemple, la parole a été beaucoup donnée.
          avant, pendant, mais peu après… l’après, au 20h, en boucle, ce sont tous les trucs négatives, images, dégats, perturbations, etc…
          l’image choc.., les pauvres enfants qui ne peuvent partir en vacances ou les familles qui ne peuvent se retrouver…
          vous avez vu ici le 20h ou autre
          ça suffit largement à diffuser la « bonne » parole.
          les autres sont les méchants.
          j’en rigole, mais il faudrait un gendre idéal à la tête d’un syndicat plutôt qu’un moustachu bourru.
          le psycho machin a l’air d’un ange

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    • politzer // 08.01.2020 à 08h01

      Voter Macron Lol! Plutôt voter MLP sans voter pour ses deputes!
      L epouvantail à gogos fonctionne tjrs!

        +0

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  • christian gedeon // 07.01.2020 à 10h26

    Donc M. Macron tue. Nos problèmes de mort subite ont commencé avec lui,évidemment. Avant…rien. Sérieusement?! Quant à la précarité,elle existe et fait des ravages. Il faut quand même se poser la question du pourquoi. Et se rendre compte à quel point cette précarité est devenue un dénominateur commun à tous les pints de vue. Tout est devenu précaire.Mariage,pacsage,et même « genre ».Traditions et même république. Tout çà a commencé avec les « deconstructivistes  » et autres socilogues amoureux du » table rase » permanent.Puisque tout est égal à tout,et qu’il faut tout aceepter et tout comprendre,et même tout inscrire dans le marbre devenu poreux des « avancées sociétales « ,il n’y avait plus de raison valable pour que la ,précarité s’installe comme chez elle ,chez nous,n’est ce pas? Comme disait M. de la Fontaine (des pleurs),vous avez chanté,cigales,eh bien,dansez maintenant!

      +6

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    • Fred // 07.01.2020 à 18h20

      Non Macron ne tue pas plus que Hollande ou Sarkozy, ou meme Chirac. C’est l’UE et ses directives qui précarisent puis tuent à petit feu. La mise en concurrence, entre les peuples (liberté de travailler dans tous les Etats-membres) voulue par les traités européens, la destruction des services publics (Art. 106 du TFUE organisant leur sabotage), le réferentiel du salaire minimum pris en compte par la commission européenne sans tenir compte du cout de la vie dans les différents états-membres, qu’il faut geler en France et augmenter, mais pas trop au Portugal (600 Euros). Revenons sur les droits de douane entre Etats-membres (Art.30 du TFUE), sur la légalisation de l’évasion fiscale et les délocalisations pour que les fonds de pension fassent plus de profit et créent du chomage en France (Art.63 du TFUE), Sur la PAC qui nous contraint a plus de progres technique et qui tue nos agriculteurs (Art.38 et 39 du TFUE) et ce sera déja mieux, mais non le dogme est là. « On ne peut pas sortir… » Quant à la modification des traitàs (Art.48 du TUE), il faut juste l’unanimité des Etats membres…

        +12

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    • Narm // 07.01.2020 à 23h52

      bof, je ne pense pas que les smicards ou salaires moyen aient chanté tout l’été, la plupart d’entre nous n’a même pas le temps de s’informer, ne s’y interresse ou n’y pense même pas

      en tous cas macron n’a pas vraiment aidé, aux manettes depuis des années (conseiller) puis ministre des illetrées et , lui qui a dit en 2017, plus une seule personne dans la rue avant la fin de l’année….
      https://youtu.be/9X0P4wOiddY

      il y a un minitère qui a dit une 50aine de personne dans les rues à paris …..
      http://www.francesoir.fr/politique-france/un-ministre-assure-seulement-50-personnes-dorment-rue-ile-de-france-sdf-115-pliez-fake-news-promesse-macron-paris

      En fait , on comprend rien. on chipotte, on ne voit pas les bienfait.
      https://www.bfmtv.com/politique/nombre-de-sdf-dans-les-rues-macron-admet-son-echec-1372979.html
       » Ce mardi soir, Emmanuel Macron a commencé par dire qu’il ne souhaitait pas « perdre une once d’énergie sur une polémique ». Il a ensuite ajouté: « Il y a un problème de méthodologie dans le comptage de ceux qui dorment dans la rue. » »

      bref, on ne comprend rien
      mais si, si, une chose est sûr, ça n’est pas de leurs fautes (j’ai mis un S)
      responsable, mais pas coupable

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      Alerter
      • charles // 08.01.2020 à 02h39

        et pourtant, responsable : Du latin responsus (« qui doit répondre de ses actes »).

        https://fr.wiktionary.org/wiki/responsable

        du coup, faudra bien comprendre qu’ils ont organisés leurs non-culpabilité, en institutionnalisant de n’avoir jamais de compte à rendre.

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    • politzer // 08.01.2020 à 08h26

      Comme si les sociologues avaient le moindre pouvoir politique! Quelle illusion!
      Le pouvoir qui dirige le monde (cf f.Fillion à De Villiers) reside aux usa et au cfr pour être précis. Ce n est pas un fantasme complotiste, c est une banale prosaïque verité. Visionner l interview d Aaron Russo par A.Jones sans oeillères et vs comprendrez grosso modo l essentiel.

        +2

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  • Bayard // 07.01.2020 à 10h33

    Bien sûr qu’il faut les arrêter nous-mêmes. Mais comment ?

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  • Dominique Gagnot // 07.01.2020 à 10h40

    Extrait de « COMPRENDRE L’ARNAQUE CAPITALISTE… » http://bit.ly/capitalisme :
    Le but du capitalisme, indépendamment des entreprises exerçant sous ce régime, est exclusivement de maximiser la part du profit.
    Du point de vue capitaliste, les travailleurs et la planète ne sont que force de travail et ressources physiques, qu’il convient d’exploiter au moindre coût.
    Toute autre considération (destruction de l’écosystème, paupérisation…) est sans objet car ignorée du capitalisme.

    Le capitalisme n’a pas pour objet de répondre aux besoins réels.
    Satisfaire les besoins réels n’est qu’une conséquence particulière – et non un cas général de la recherche de profit, comme on pourrait le penser.
    Bien au contraire, depuis des décennies, la recherche du profit a pour conséquence d’empêcher un nombre croissant d’individus de répondre à leurs besoins élémentaires !
    À terme, le capitalisme permettrait de produire sans l’homme – car les machines coûtent moins cher – des choses que l’on ne pourrait se payer, faute de revenus !
    C’est le comble de l’absurdité pour un système économique, mais c’est la logique du capitalisme.

    Les entreprises deviennent aussi superflues, puisque leur clientèle disparaît, faute de solvabilité. À l’exception notable de certaines, largement automatisées, nécessaires à la satisfaction des besoins des seuls « propriétaires » qui disposeront à terme de l’ensemble des ressources, puisque les travailleurs « inutiles » auront été renvoyés en marge du système.
    Le capitalisme livré à lui-même finira par s’effondrer. … le temps de mettre en place un autre système, dans lequel les hyper-fortunés conserveraient le pouvoir absolu, par l’intermédiaire d’États policiers.

      +13

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    • Fred // 07.01.2020 à 18h28

      Dans ce cas il faut en sortir, toutefois le terme est psychologiquement impropre pour une partie de la population, bien qu’Exact du point de vue Marxiste et de son analyse.
      Parlons dans un premier temps d’un capitalisme régulé (comme il existait avant l’avenement de l’UE et des dérégulations des années 1986-2000) Auquel cas nous parviendrons à rassembler du monde. Les mots n’ayant pas la même définition pour tous…
      Il faut repartir de loin pour certains…

        +2

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    • politzer // 08.01.2020 à 08h38

      Non on ne peut pas produire sans les travailleurs mais avec un nombre de + en plus restreint. Je répète : la plus value est créée par les travailleurs, les machines (robots compris) ne font que transferer la leur. La VALEUR c est du temps de travail social moyen et donc créee par le travailleur qui transfome une grde partie de sa vie: le travail de ses muscles de son cerveau, à un materiau pour en faire un produit utile et d un coût détermine par la quantite de travail incorporè en lui et realisé par le marché. Lire attentivement le livre 1 du Capital ou une brochure comme « Travail salarie et capital » par ex. Marx karl découvreur de la science historique et critique du MPC mode de production capitaliste entre autres.

        +3

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      • BenL // 08.01.2020 à 15h04

        Desole @politzer mais vous dites n’importe quoi. Vous melanger tout. Une etre humain ou/et un Robot rendent un service qui au bout cree de la valeur. Que cela vous plaise ou pas c’est un fait.

          +2

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        • Dominique Gagnot // 10.01.2020 à 22h36

          Un robot est du capital au même titre qu’un animal. Peu importe qu’il soit issu du travail ou de la nature. (Un ouvrier est aussi une forme de capital, qui a l’inconvénient d’être exigeant, et c’est pour ça qu’on l’a mis à part.)
          A terme, il n’y aura théoriquement plus besoin du travail humain pour satisfaire les besoins des seuls propriétaires du capital. Les besoins des travailleurs devenus inutiles n’ont pas à être satisfaits, dans la logique du capitalisme. C’est d’ailleurs pour ça que, dans une société humaine, le Capital devra être propriété collective !

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  • nulnestpropheteensonpays // 07.01.2020 à 11h00

    t’es gentil Fred , mais t’es parti en exil chercher de l’aide militaire en Russie ou je ne sais où ? Non t’es là , t’attends qu’un imbecile fasse une connerie qui ne servira a rien . Tu as encore tes deux yeux , tes deux mains pour écrire et écrire encore . N’aurais tu pas fait partie des gens qui ont voté Macron a cause de Le Pen . Tout ces co….. qui ont mis cette petite m…..au pouvoir . Si Le Pen avait été élu elle n’aurait pas pu faire tout ce qu’ a fait Macron , elle se serait barrée en hélicoptère avant .Par contre maintenant , elle va être élue , et ça va être l’hallali sur le rouge ! Elle a pu mesurer a quel point elle peut compter sur nos gentils flics , que pour ma part je n’ai JAMAIS embrassé , co….. de Renaud . C’est marrant vous ne savez pas jauger les gens , alors il suffit de prendre une tige que vous introduisez d’un coté et que vous enfoncez jusqu’à toucher le fond , ensuite vous la retirez , et vous regardez a quelle hauteur se trouve la trace de merde , chez certains , vous serez obligez d’utiliser des gants .

      +16

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    • christian gedeon // 07.01.2020 à 11h32

      Quelle élégance de style,j’en suis tout ébahi. Un chef d’oeuvre de scatologie. Mais çà ne va pas la tête de publier de pareilles saloperies sur les Crises ? Ou ai je mal lu et déchiffré les fleurs de rhétorique de ce prophètenul?

        +7

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    • Ellilou // 07.01.2020 à 13h34

      Je ne vais pas me faire l’avocate de Frédéric Lordon, homme suffisamment intelligent pour se défendre tout seul, mais je suis persuadée qu’il n’a pas voté macron. Et, ayant manifesté depuis plus d’un an sur Paris, je l’ai rencontré bien des fois dans la rue: l’homme de réflexion est également un homme qui descend à nos côtés dans l’arène, camarade. « Know you enemy » comme le disent si justement nos camarades anglophones 🙂

        +12

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      • Catalina // 07.01.2020 à 21h18

        oui, ben c’est pas la peine d’utiliser l’angliche, en français on comprend parfaitement, « connais ton ennemi » quand aux anglos, les vlà qui veulent bombarder l’Iran, tu parles d’une référence !

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        • Ellilou // 08.01.2020 à 12h39

          Tout doux, camarade 🙂
          Je me contentais de citer le titre du groupe Rage Against The Machine « Know your enemy », nul besoin de m’agresser: https://www.youtube.com/watch?v=4smim2MNvF8
          Peut-être aurais-je du être plus précise.

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  • Macarel // 07.01.2020 à 11h13

    La caricature, résume quelquefois mieux la situation que de longs discours…

    https://twitter.com/reriquet/status/1213965715633590274

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  • jules Vallés // 07.01.2020 à 11h55

    «  »Voilà par quelle sorte de personnages nos existences sont dirigées : des sociopathes » »
    Pour avoir une idée précise de la médiocrité humaine de ces ratés (genre Lallemant), qui consacrent des vies entières à vouloir, encore et toujours plus, diriger les autres pour assouvir leurs fantasmes de toute puissance infantile, lire : »Le nazi et le psychiatre  » de Jack El-Hai
    Une lecture édifiante, mais dans laquelle manquent quelques uns des pires (Hitler, himmler….) qui eux, se sont…suicidés !!! Comme quoi, le suicide n’est pas l’apanage des seuls « sans-dents », mais de ceux qui sont vaincus, dominés..
    Sinon pour la conclusion : «  »l’histoire est assez formelle : on n’arrête pas les violents avec des fleurs » »
    Lire « Comment la non-violence protège l’État » de Peter Gelderloos
    Merci Frédéric Lordon

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  • Ecnaroui // 07.01.2020 à 12h17

    Les affidés du « capital » sont-ils des éléments structurant de la société humaine?
    Exemple avec la présence du capitaliste dans la communauté humaine qui, depuis toujours, n’est qu’une accumulation de misères et de non sens recouvrant la totalité des activités humaines.
    Contrairement au travailleur, le capitaliste pense (ou veut faire penser) qu’il pourrait avoir la possibilité de vendre de la force de travail mais son statut, par lui seul promulgué, lui refuse cette possibilité, c’est ballot. Cela le rend inexistant dans un quelconque processus de production où il ne pourra jamais entrer.
    Le capitaliste n’entre donc en rien dans ce partage et ne fait à aucun moment une quelconque apparition sur le marché du travail. Conclusion (provisoire) le capitaliste est non seulement nuisible mais est strictement inutile à la société humaine.

      +2

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    • Dominique Gagnot // 07.01.2020 à 14h19

      La propriété lucrative privée est non seulement nuisible mais est strictement inutile à la société humaine.

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      • Philou // 07.01.2020 à 19h01

        Résistons au maximalisme dans tous les domaines. Il y a et il y a eu quand même des mécènes ou des capitaines d’industrie à l’esprit large. Je pense – pour la Belle Epoque – à Gustave Eiffel, aux frères Lumière, inventeurs de médicaments ou traitements essentiels (comme le tulle gras pour grands brûlés), des autochromes et du cinématographe, grâce auxquels le banquier Albert Kahn fit photographier et « cinématographier » la planète, immortalisant traditions peuples et vêtements autochtones avant leur disparition…
        Mais c’est vrai que je ne vois plus beaucoup de mécènes authentiques de nos jours.

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        • Dominique Gagnot // 08.01.2020 à 10h58

          Exclure la propriété lucrative privée n’empêche pas de gagner beaucoup d’argent par son travail et son génie, utiles à la société, tels les exemples que vous citez, et donc éventuellement de devenir mécène. La propagande capitaliste laisse penser que non, mais non !

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  • EugenieGrandet // 07.01.2020 à 12h40

    J’ai arrêté la lecture à « imbécile régulier » (je dois donc en être un mais je me soigne sur les-crises).
    La pédagogie, la conviction et la critique par l’insulte, pas pour moi.

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    • Ellilou // 07.01.2020 à 13h35

      Dommage pour vous! Vous vous êtes ainsi privé d’un texte aussi intelligent que juste et savoureux 🙂

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    • EugenieGrandet // 07.01.2020 à 18h46

      Oh j’ai déjà lu Lordon à de nombreuses reprises (dans le Monde diplomatique ou sur ce site). Et je l’ai écouté dans quelques conférences/interventions ou interviews en tête à tête (on le voit rarement face à des contradicteurs même si je m’en souviens d’un cas.) Donc j’apprécie plutôt ses interventions.
      De mon côté je me garderai bien de qualifier quiconque, vous comme tout autre commentateur sur ce site.
      Enfin je me suis impliqué dans ExtinctionRebellion et ai apprécié leur approche bienveillante face à tous les points de vue. Je reconnais que, à première vue, la non violence ne semble pas fonctionner.

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      • Catalina // 07.01.2020 à 21h33

        Approche bienveillante d’extinction rebellion ????
        vous avez du en croiser un seul qui avait la tête sur les épaules et vous généralisez, je me permets de penser, vu qu’ils sont financés par ceux qui nous détruisent, je me demande, c’est quoi la « bieveillance » pour vous ? « 

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    • Catalina // 07.01.2020 à 21h37

      euh ??? n’ont-ils déjà pas fait leurs preuves sur TOUS les sujets abordés par Lordon ?
      « Qu’attendre de gens qui considèrent que tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions constituent soit des ordures soit des crétins qu’il faut violenter ? »vous parlez de ce gouverne-ment, parce que votre description est si fidèle que je ne vois que lui ! avec preuves à l’appui
      Youtube, les violences (les caresses), policières, l’amour qui tue, mutile, axphysie, éborgne, n’est-il point ?

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  • BLEUE // 07.01.2020 à 15h04

    On fait quoi? Exprimer sa colère, oui, puis comment démolir ce mur d’hypocrisie, de cynisme ?

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    • Themisto // 07.01.2020 à 17h05

      L’organisation (de la colère) est la seule solution. D’ailleurs, c’est pour cela que les organisations syndicales sont prioritaires pour être haïs, discréditées, démantelées de l’intérieur s’il le faut.

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      • Catalina // 07.01.2020 à 21h39

        bon, « en m^me temps » une majorité de syndicats s’est couchée devant l’ue et a promis de ne pas la contrarier, les syndicats aujourd’hui ont autant à voir avec un syndicat que mon lave-linge avec mon vélo !

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        • Themisto // 08.01.2020 à 08h41

          Effectivement. « Une majorité des syndicats » s’est couchée et les autres sont considérés… « jusqu’au-boutistes »!
          Faut savoir ce qu’on veut, mais (je répète) s’organiser est la seule solution. 🙂

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  • chris // 07.01.2020 à 20h54

    Je viens de voir une violence sur LCI, un débat avec un ancien conseiller de sarko qui dit et tout le plateau l’approuve, de toute façon les français ne comprennent rien, macron va faire semblant avec la CFDT et la greve va s’arrêter.
    La seule chose de vrai dans son discours , c’est que le patron de la CFDT est plus proche du MEDEF que de ses propres troupes.
    Et bien sur en ce jour sur aucune chaîne aucn représentant de la CGT sud RAil ou FO?
    Journaliste 99% de macroniste. Il faut lutter

      +12

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    • Narm // 08.01.2020 à 00h06

      je crois qu’il est bien ennuyé par son troupeau le berger, il n’a pas de chien de garde pour le diriger, alors il temporise. Je pensais que tout serait réglé par le retrait de l’age pivot et qu’ils trouveraient autre chose pour le réinsérer discrètement. Mais on le voit même avec la CGT, sa base a l’air plus motivée.

      Pour exécuter le boulots :
      99% des journalistes systémistes. macron, s’il devient la cible sera vite oublié

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  • tchoo // 07.01.2020 à 22h03

    C’est moi où Lordon a laissé tomber sa réthorique parfois un peu compliqué qui nous obligeait (au moins moi) à lire plusieurs fois ses longues phrases essayant d’englober des conceptions complexes (je le lisais parfois à voix haute) pour un langage plus direct et beaucoup plus percutant

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    • Genuflex // 08.01.2020 à 00h04

      Lordon dit partager son temps entre deux activités :
      – le travail philosophique à partir de Spinoza, les affects, etc.
      – le militantisme politique, dissocié, et parfois dissonant du précédent.

        +2

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  • rafades // 08.01.2020 à 09h59

    Macron est comme Didier Lombard
    Un sociopathe.

    Il arrive que des sociopathes se transforment en meurtriers de masse.
    Par exemple, au nom d’une religion.

    Ou d’un dogme économique.

    Dans un monde intelligent, démocratique et bon, ces personnes là seraient interdites d’exercer un pouvoir quelconque.

      +6

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