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22.avril.202122.4.2021 // Les Crises

La Culture de l’ignorance

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Source : Le Monde, Huet

Raison Présente, la revue de l‘Union Rationaliste a publié en mars 2018 un copieux dossier sur «la culture de l’ignorance». Derrière cet apparent jeux de mots se trouve une interrogation ainsi résumée par les deux co-ordinateurs du dossier, le philosophe Mathias Girel (1) et la physicienne Michèle Leduc (2) :

« De même qu’il est fructueux de se demander comment et pourquoi nous savons ce que nous savons, il est instructif de réfléchir à ce que nous ne savons pas. Nous pouvons ignorer parce que nous n’avons pas encore de réponse à nos interrogations, parce que nous n’arrivons pas encore à formuler de bonnes questions, parce que nous n’avons pas pu mener de recherche aboutie à ce sujet, mais aussi parce que nous sommes détournés de savoir, que ce soit par des biais, par des tabous, ou par l’action concrète de collectifs qui cherchent à se protéger de vérités dérangeantes. On peut ignorer ce que d’autres savent, ou bien être tous réunis dans une même ignorance provisoire. Tous les cas étudiés dans la littérature sur l’ignorance sont un paradoxal hommage à l’autorité du vrai : s’émouvoir d’une absence de savoir, parcourir les limites de la connaissance existante mais aussi analyser la science « contraire », les tentatives de « capture » d’expertise ou de publication, tout cela n’a de sens que dans un univers où la science, celle qui prouve, qui explique et qui prédit, reste une valeur dominante.»

Voici ci-dessous, ma contribution à ce dossier, avec un article pointant une dimension peu souvent traitée, la responsabilité individuelle de trois catégories d’acteurs sociaux impliqués dans la diffusion des savoirs et la construction sociale de l’ignorance : scientifiques, journalistes, responsables politiques.


Que puis-JE contre l’ignorance ?

La construction de l’ignorance sociale procède pour l’essentiel de mécanismes collectifs. Intérêts économiques et financiers, stratégies politiques, aveuglements communs sur la base d’idéologies partagées ou de processus psychologiques classiques… Il y a là matière et sujets de nombreux travaux scientifiques et universitaires. Toutefois, un aspect demeure peu traité, celui de la responsabilité individuelle des acteurs sociaux concernés par cette construction aux effets délétères sur la santé politique de nos sociétés. Il est vrai que le « name and shame » ne fait guère partie des traditions européennes, et encore moins de la communauté scientifique ou médiatique. Suivent quelques réflexions d’un praticien.

En 2009 était publiée, comme chaque année depuis 2000, une enquête sociologique de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) auprès des Français sur le changement climatique (1). Parmi les questions posées quelques mois auparavant, l’une leur demandait :

A votre avis, lorsque l’on parle aujourd’hui du réchauffement de l’atmosphère terrestre dû à l’augmentation de l’effet de serre est-ce plutôt ?

  • une certitude pour la plupart des scientifiques
  • une hypothèse sur laquelle les scientifiques ne sont pas tous d’accord
  • sans réponse

Cette année-là, 70% des Français choisirent la première et bonne réponse, et seulement 28% la seconde et mauvaise. En 2010, à la même question, seuls 51% des Français cochaient la première réponse, et 45% la seconde. Six ans plus tard (1), en 2016, les pourcentages étaient respectivement de 59% et 41%, alors que les faits scientifiquement établis, comme l’observation de l’évolution du climat planétaire, avaient non pas affaibli mais à l’inverse renforcé le diagnostic des climatologues entre 2009 et 2016, comme le soulignait la publication en 2014 du cinquième rapport (2) du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat).

L’ignorance au sens propre

Il est bien sûr possible de trouver, dans le corps même de l’enquête de l’ADEME, des raisons structurelles à ces réponses qui peuvent déconcerter les scientifiques, puisque les rapports du GIEC, depuis 1990, sont censés avoir transmis aux gouvernements et aux populations leur diagnostic de l’évolution du climat. Ces raisons structurelles relèvent d’une autre sorte d’ignorance que celles traitées dans ce numéro de Raison Présente. Il ne s’agit pas de l’ignorance construite délibérément par la négation du savoir constitué dans le cadre de stratégies sociales à buts financiers ou idéologiques, mais simplement de l’ignorance au sens commun du terme, celle qui fait qu’un enfant d’école primaire ne sait pas résoudre une équation du second degré.

Les traces de cette ignorance « simple » sont claires dans cette enquête. Ainsi, seule une petite minorité de Français répond correctement aux questions leur demandant d’expliquer ce qu’est l’effet de serre. Plus amusant, ou plutôt ironique au pays de l’électronucléaire massif, 54% des Français sont persuadés que les centrales nucléaires contribuent beaucoup ou assez (et non peu ou pas du tout) à l’effet de serre.

Ces deux points, surtout le second, ne font pas vraiment l’objet de campagnes visant à construire une ignorance sociale. On pourrait donc imaginer qu’il y a là – dans cette ignorance de ce qu’est l’effet de serre dans sa représentation la plus simple – une explication majeure, pérenne et stable, à ce taux élevé de Français estimant qu’attribuer le réchauffement de l’atmosphère à l’augmentation de l’effet de serre n’est qu’une hypothèse sur laquelle les scientifiques ne sont pas tous d’accord.

Un basculement mesurable par la sociologie

Mais comment, alors, expliquer le bond de la mauvaise réponse en 2010, au point que, six ans après, les mauvaises réponses demeurent plus élevées qu’en 2009 ? Il faut manifestement invoquer un événement susceptible d’avoir influencé l’opinion publique, capable de provoquer un tel basculement perceptible et mesurable par les techniques de la sociologie. Cet événement est connu : c’est la campagne climato-sceptique conduite, pour la France, par Claude Allègre et Vincent Courtillot.

Les sociologues spécialistes de la communication ont souvent prétendu que les moyens médiatiques de cette campagne étaient modérés, que la plupart des articles de presse consacrés au sujet sur cette période ne reprenaient pas les thèmes climato-sceptiques (3). Il y a là, probablement, une erreur de mesure. Elle consiste non pas pour l’essentiel à mal mesurer le nombre d’exemplaires vendus du livre de Claude Allègre (L’imposture climatique, plus de 100 000 exemplaires), ou l’audience des émissions de télévision et de radio où les deux personnages ont pu s’exprimer, ou l’effet du soutien affirmé par des journaux comme Le Point, ou encore la fréquentation des sites internet climato-sceptiques.

En réalité, l’erreur consiste à croire que l’efficacité argumentative se mesure à la quantité de papiers ou au nombre de minutes à la télévision. Or, auprès d’une population ne maîtrisant pas les données scientifiques de base d’un sujet, un mensonge simple sera toujours beaucoup plus efficace qu’une explication honnête d’une vérité complexe, fondée sur une science a priori hermétique, comme toutes les sciences (si elles ne l’étaient pas, tous les étudiants auraient 20 sur 20 en physique, chimie, maths, biologie ou géologie, en première année d’université). Les mêmes sociologues n’ont aucune explication alternative à opposer à celle avancée ici pour éclairer l’évolution brutale de l’opinion publique révélée par l’enquête de l’ADEME. Il ne s’est rien passé d’autre sur ce sujet en 2010, les décisions de la COP-15 relevant de la politique et non d’un discours sur la science du climat et ne marquant d’ailleurs pas d’inflexion relativement à la période précédente. On peut même relever qu’en 2010 les discours de la plupart des responsables politiques français, dont celui du Président Nicolas Sarkozy, ne faisaient montre d’aucune défiance vis à vis du diagnostic scientifique.

Dénoncer la falsification

La responsabilité de Claude Allègre et de Vincent Courtillot est donc clairement engagée dans cette évolution, qui ne peut que freiner la prise des décisions nécessaires pour affronter le dossier du changement climatique, tant pour atténuer sa menace que pour s’adapter aux changements inéluctables. A-t-elle été dénoncée avec des mots suffisants ? J’ai pu vérifier à quel point il était difficile, pour la plupart des spécialistes du climat, d’utiliser les mots durs mais vrais pour qualifier leurs discours. Même lorsque Claude Allègre est pris la main dans le sac d’une falsification grossière de données scientifiques publiées dans une revue à comité de lecture, il faut insister lourdement pour que les mots soient prononcés.

Graphique fourni par Mr Grudd pour Libération. La partie en noir est la reproduction du graphique falsifié publié dans son livre par Claude Allègre, la courbe rouge est la véritable courbe publiée par Mr Grudd dans Climate Dynamics. On distingue clairement la falsification opérée par Claude Allègre pour la période après 1900 (la courbe du CO2 est carrément fantaisiste).

Pour la petite histoire, la dénonciation de la falsification par la première victime – le paléo-climatologue suédois Hakan Grudd, auteur de la courbe falsifiée – n’a pas été si facile que cela à obtenir (4). Il m’a fallu activer l’intervention en chaîne d’un professeur au Collège de France et d’une scientifique suédoise pour qu’ Hakan Grudd accepte de faire ce geste public.

Lorsque Vincent Courtillot publie, deux fois de suite, un calcul grossièrement erroné de la comparaison de l’effet climatique d’une variation d’activité solaire et d’une intensification de l’effet de serre (erreur qualifiée à juste titre de Terre noire et plate, car le calcul « oublie » la rotondité de la Terre et son albédo), aucun scientifique ne demande la rétraction des articles publiés dans EPSL (5), ce qui serait pourtant une issue normale dans un tel cas, d’autant plus que dans ces mêmes deux articles, l’auteur publie un graphique où les courbes multiplient les erreurs de référencement et de paramètres géophysiques représentés. Récemment, des articles de biologistes ont été rétractés pour avoir « poussé » un peu des illustrations afin d’en renforcer la démonstration. Le pêché n’était pas véniel, mais clairement moins grand que pour les articles dont Vincent Courtillot était signataire.

La pusillanimité de la communauté scientifique dans cette affaire est peu compréhensible et n’a pas aidé les journalistes qui le souhaitaient à faire correctement leur métier. C’est seulement après le succès de l’initiative d’une pétition (7) – lancée d’ailleurs plus par les quadragénaires de laboratoires des sciences du climat que par les chefs de file – que nombre de journalistes ont pu plaider avec succès auprès de leurs rédactions en chef la cause du respect de la vérité scientifique contre la volonté de « monter en épingle » un faux débat, démarche classique et commerciale pour une presse dirigée par des journalistes issus en général des services politiques.

La responsabilité des journalistes

Il serait toutefois peu efficace de limiter le « name and shame » aux scientifiques coupables de déformer la méthode et les résultats de la science auprès du grand public. L’effet de ces actes aurait été bien moindre sans le relais, et l’appui, de personnes en situation de pouvoir et de responsabilité dans les médias. Ainsi, il n’est pas possible de comprendre l’audience du discours climato-sceptique sans se remémorer le passage de Vincent Courtillot au Journal Télévisé (JT) de 20h de France-2, le 9 novembre 2009 (8).

A la demande faite expressément par David Pujadas, présentateur mais aussi rédacteur en chef du JT, un montage oppose artificiellement Jean Jouzel et Vincent Courtillot. Il est présenté par David Pujadas comme un exemple de ce que «les scientifiques ne sont pas tous d’accord», alors que «la température est stable depuis dix ans sur Terre» insiste t-il. Dans ses interventions, Vincent Courtillot multiplie les erreurs, affirmant ainsi que le rythme de la montée du niveau marin n’a pas varié depuis le début du 20ème siècle – or il a au moins doublé (9) d’après les spécialistes du LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales) à Toulouse – ou que la température planétaire suit le rythme des cycles de onze ans du Soleil, ce qui est tout simplement faux.

Dans cette affaire, la responsabilité personnelle de David Pujadas est écrasante, car il a fait réaliser cette double interview contre l’avis du journaliste spécialisé en sciences de la rédaction. Niant la compétence professionnelle de son collègue, il a confié cette interview à un autre journaliste et commandé un montage avec une orientation dont le résultat final témoigne. Or, rien ni personne n’a exigé de David Pujadas qu’il prenne cette décision ; elle lui revient entièrement et sa carrière n’eut pas été sensiblement différente s’il ne l’avait pas prise. S’explique-t-elle uniquement par l’incompétence du rédacteur en chef ? Par la volonté de dicter un résultat d’enquête avant qu’elle ait eu lieu (péché répandu) ? Ou par l’idée qu’en s’écartant d’une « doxa » – un discours consensuel – il ferait la preuve de son originalité ? Il est difficile de le savoir, mais aucune de ces explications possibles ne peut atténuer sa responsabilité personnelle.

Abandon des principes déontologiques

La même démonstration pourrait être faite pour l’émission de Guillaume Durand sur la chaîne de télévision France-5, qui déroula le tapis rouge à Claude Allègre. Ceci s’est reproduit avec des animateurs à la radio, ainsi qu’à la rédaction en chef de l’hebdomadaire Le Point qui dût, là aussi, écraser la compétence professionnelle du journaliste spécialisé en sciences de l’équipe rédactionnelle, ce qui se termina par un refus de signature – geste révélateur d’un grave problème déontologique.

Ces réalités interrogent la responsabilité personnelle des journalistes, le fonctionnement des rédactions, les raisons de tels dérapages, souvent en relation directe ou indirecte avec l’évolution des structures économiques d’une presse aux abois. Parmi les signes indubitables de cette crise, il faut relever la diminution du nombre de journalistes en activité, révélée par le nombre de cartes de presse distribuées par la CCIJP (Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels) : après avoir atteint un pic à 37 390 en 2009, le nombre n’est plus que 35 047 en 2017 (10). Cette chute, dans une société qui se veut « de la connaissance », renforce la remarque de Pierre Bourdieu sur ces journalistes forts collectivement mais faibles individuellement. Le contexte socio-économique pèse sur les individus, favorise les conduites de soumission et l’abandon des principes déontologiques.

L’exemple du dossier climatique n’est qu’un parmi d’autres où la négation des résultats et des méthodes de la science est grosse de périls pour la société. Lorsqu’on apprend que des scientifiques ont accepté contre rémunération de jouer les auteurs fantômes pour le compte d’industriels comme Monsanto sur des sujets liés à la santé publique, on ne peut que frémir, et s’interroger sur le peu de réaction des communautés scientifiques concernées.

Lorsqu’on lit attentivement les articles consacrés à une publication scientifique qui fait la «une », on est un peu effaré de constater que plus de 95% des auteurs de ces articles n’ont manifestement pas lu la publication en question : c’est par exemple le cas pour celle par laquelle Gilles Eric Séralini affirmait avoir démontré l’effet sanitaire dévastateur du Round Up et du maïs modifié pour supporter le glyphosate. Le débat public en cours sur la vaccination est ainsi pollué par des prises de paroles de quelques scientifiques, eux aussi bénéficiant d’une exposition médiatique efficace et démesurée, qui n’hésitent pas à diffuser des idées fausses sur ce sujet majeur pour la santé publique, avec des résultats qui pourraient être dévastateurs. Mais, sur ce sujet, des professionnels soucieux de leurs responsabilités sociales peuvent agir avec efficacité comme le montrent les articles des Décodeurs du Monde sur les vaccins (11).

Décourager les menteurs

L’éclairage que je propose de ce sujet – la construction de l’ignorance – pourrait sembler anecdotique, faire trop de cas d’une approche « sartrienne », fondée sur la responsabilité individuelle, au détriment des ressorts collectifs des évolutions de la conscience commune. Je n’aurais garde d’en faire le moteur principal de ces évolutions. Le premier facteur demeure l’ignorance « simple » – la chose au monde la plus partagée –, et non pas le bon sens, comme le croyait Descartes, lequel bon sens est rarement efficace pour comprendre les phénomènes naturels et constitue la base sur laquelle s’édifie l’ignorance construite, expliquant sa force.

Parmi les moteurs à identifier, la responsabilité des dirigeants politiques est majeure. Pas seulement lorsque, comme Nicolas Sarkozy lors de sa tentative ratée de gagner la primaire de la droite pour l’élection de 2017, ce dernier s’est mis à virer climato-sceptique, à rebours de son discours en 2009, en espérant rallier des votes conservateurs. Plus profondément, les sociologues ont démontré comment le discrédit du personnel politique rejaillit sur toute parole « officielle », même lorsqu’elle provient d’un processus d’expertise aussi compétent et sincère que celui du GIEC.

Lorsque des élus jettent le doute sur des expertises correctement conduites, comme celles de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire) et de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) sur les défauts de la cuve de l’EPR, le débat public devient impossible. Ceci est d’autant plus dommageable que tous les systèmes d’expertise publique ne sont pas parfaits, voire peuvent se révéler gravement défaillants, comme l’a montré l’exemple récent du Mediator, ou bien ne sont pas utilisés par les pouvoirs publics pour gérer les risques sanitaires, comme dans la crise de l’amiante. Pour corriger les processus d’expertise défaillants, il est nécessaire de soutenir et de s’inspirer de ceux qui fonctionnent correctement. C’est pourquoi il faut condamner fermement toute parole politique qui récuse une expertise correctement réalisée.

Toutefois, s’il semble impossible d’agir rapidement et avec succès sur le niveau d’éducation des populations, la diffusion des savoirs scientifiques ou sur le fonctionnement de nos systèmes politiques et les comportement des dirigeants – bien qu’il y a là des combats décisifs, de longue durée, pour le progrès social et humain – l’action contre les fabricants d’ignorance ne doit pas être négligée. Et l’efficacité de cette action suppose, à mon avis et d’expérience, de ne pas hésiter devant la douloureuse nécessité du « name and shame ».

Pour que ce processus soit efficace, il doit bien entendu éviter l’argument ad hominem. Ce ne sont pas les individus en tant que personnes humaines qui sont ainsi combattues, mais uniquement leurs discours et uniquement en ce qu’ils ne respectent pas les résultats et les méthodes de la science. Cette action doit se mener au nom des valeurs de la recherche scientifique, des valeurs du journalisme comme acteur de la démocratie, et de la démocratie tout court lorsque ce sont des responsables politiques qui sont en cause.

Il faut s’y résoudre : décourager les menteurs ne peut s’obtenir que si le prix à payer pour le mensonge est assez élevé. La communauté scientifique doit dénoncer clairement le mensonge public lorsqu’il est le fait d’un de ses membres. La pétition des climatologues en est un bon exemple, l’attitude de la direction de l’Académie des sciences un très mauvais… Pour les journalistes, il s’agit de ne pas encourager la promotion de ceux qui donnent aide et support aux scientifiques coupables de déformer la science. Quant aux responsables politiques, seuls les électeurs peuvent les sanctionner efficacement…

Sylvestre Huet

  1. http://www.ademe.fr/representations-sociales-leffet-serre-rechauffement-climatique sous la direction de Daniel Boy, CEVIPOF
  2. http://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/
  3. http://www.inatheque.fr/medias/inatheque_fr/fonds_audiovisuels/utilisation_des_fonds/rapport_gis_climat_ifp2012.pdf
  4. http://sciences.blogs.liberation.fr/2010/03/23/claude-allegre-accuse-de-falsification-par-hakan-grudd/
  5. https://www.researchgate.net/publication/222817231_Are_there_connections_between_the_Earth’s_magnetic_field_and_climate pour celui de 2007.
  6. Voir le Comment d’Edouard Bard http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0012821X07006140
  7. http://sciences.blogs.liberation.fr/2010/04/01/climat-400-scientifiques-signent-contre-claude-allegre/
  8. http://sciences.blogs.liberation.fr/2009/11/16/climat-france2-derape/
  9. https://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/produits/produits-indicateurs-oceaniques/niveau-moyen-des-mers.html
  10. http://www.ccijp.net/article-33-cartes-attribuees-en.html
  11. http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/01/comment-les-vaccins-ont-durablement-fait-reculer-les-maladies_5167442_4355770.html

Source : Le Monde, Huet – 05-03-2018

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Commentaire recommandé

Darras // 22.04.2021 à 07h23

Hallucinant.
Proprement hallucinant et tout à fait représentatif de ce qu’est devenu le Monde: une sorte de bulletin de communication de la religion officielle.
Sur tous les points, le Monde est dans l’orthodoxie sur le fonds, et totalitaire sur la forme: fausses évidences, prémices douteuses, interdiction de débats, insulte et diabolisation du dissident.
C’est vraiment devenu Brille-Babille de la ferme aux animaux.
Chers amis, nous assistons à la naissance d’un nouveau sectarisme que j’estime extrêmement dangereux.

86 réactions et commentaires

  • ComeBack // 22.04.2021 à 07h12

    Il faut reconnaître que les « sachants » patentés nous soumettent à un traitement paradoxal. Il faut les croire. Point.
    Ce qui est l’inverse de la démarche scientifique, où le doute est indispensable.
    On ne peut pas passer par pertes et profits le ClimateGate, qui montre que pour littéralement  » créer la crosse de hockey », des scientifiques sont devenus des faussaires. comme un vulgaire Allègre.

      +10

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    • Guadet // 22.04.2021 à 07h56

      Vous exagérez mais il faut reconnaître que la fabrique de l’ignorance est plus large que ce qu’indique l’article. Cela vient de la croyance aujourd’hui dominante : « il n’y a pas de Vérité, chacun a Sa vérité ». Or sans possibilité de recherche d’une Vérité qui dépasse notre subjectivité, il n’y a pas de science. Les milieux scientifiques sont pourtant contaminés par la croyance au point qu’il peut quelquefois leur sembler plus important de convaincre plutôt que de prouver.

        +17

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    • Kasper // 23.04.2021 à 02h28

      Le truc c’est qu’il y a des gens qui consacrent leur carrière à étudier un sujet. Donc quand ces gens sont quasi unanimement d’accord pour me dire « voila ce qui est en train de ce passer », les croire est effectivement l’attitude la plus raisonnable.

      Pour se faire un avis, il faut guetter les dissensions entre spécialistes. On en a eu de bon exemples avec la pandémie de Covid. C’est la qu’il faut chercher à se renseigner. Puis, en général, on découvre que la controverse est portée par un faussaire comme Allègre ou Raoult, et on sait quoi en penser.

      Les spécialistes peuvent parfois sembler hautains, mais il faut les comprendre : quand on a pratiqué 20 ans la climatologie, au 100 ème gugusse qui vient vous dire que vous vous trompez au sujet des tendances climatiques globales sur 20 ans, parce qu’il a gelé dans son jardin hier, c’est normal d’être un peu cassant. Ca se comprend.

      C’est vraiment la base quand on se prétend raisonnable d’avoir l’humilité de reconnaitre qu’effectivement, sur certains sujets, il existe des gens qui sont plus « sachant » que vous et moi.

        +8

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    • VVR // 23.04.2021 à 02h41

      Effectivement, on ne peut pas ignorer le ClimateGate: si les gens veulent croire, il suffit de sortir quelques phrases de leur contexte pour convaincre. Et personne n’aura recours a quelques points de doutes élémentaire, par exemple:
      – qui a fait fuiter les emails et pourquoi ?
      – comment a-t-on filtrer les emails, et dans quel but ?
      – comment les « commentateurs » ont il put trouver aussi vite quoi exploiter, et quoi modifier pour que ce soit exploitable ?

        +0

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  • Darras // 22.04.2021 à 07h23

    Hallucinant.
    Proprement hallucinant et tout à fait représentatif de ce qu’est devenu le Monde: une sorte de bulletin de communication de la religion officielle.
    Sur tous les points, le Monde est dans l’orthodoxie sur le fonds, et totalitaire sur la forme: fausses évidences, prémices douteuses, interdiction de débats, insulte et diabolisation du dissident.
    C’est vraiment devenu Brille-Babille de la ferme aux animaux.
    Chers amis, nous assistons à la naissance d’un nouveau sectarisme que j’estime extrêmement dangereux.

      +45

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    • Darras // 22.04.2021 à 10h25

      Dans la même veine et sur un autre sujet, édito hallucinant hier de l’ineffable directrice de rédaction sur la Russie. On ose y comparer Sakharov et Navalny, l’URSS de Brejnev avec la Russie d’aujourd’hui qu’on ose toujours opposer au, je cite, « camp de la liberté »( Assange appréciera). On ose s’y insurger que gouvernements, intellectuels et médias du fameux « camp de la liberté (Correa, Morales et Lula apprécieront) ne fassent pas front commun contre l’ennemi soviétique, pardon Russe, pour soutenir un repris de justice antisémite et nazifiant représentant moins de 2% de la Russie, pardon, d’un authentique héro dissident de l’infâme dictature de l’effroyable Poutine qui fait rien qu’à opprimer ce répugnant peuple russe homophobe et arriéré.
      Journal de référence? Oui, de ce que sont devenus les médias occidentaux.

        +26

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    • Morne Butor // 22.04.2021 à 10h53

      Je ne comprends pas du tout votre commentaire.
      De quelle « religion officielle », de quel « sectarisme » parlez-vous, Darras ?
      Quelles sont ces « fausses évidences » dont vous parlez ?
      « Le Monde » n’est pas exempt de désinformation, comme beaucoup d’autres journaux, mais cet article-ci me semble bien argumenté par des faits clairs, précis et vérifiables. Qu’est-ce qui vous choque donc ici ?

        +15

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      • Darras // 22.04.2021 à 11h18

        Déjà le titre. En soi il est répugnant:  » La Culture de l’ignorance ».
        Quel rapport avec  » la résistance aux théses officielles?
        Racoleur et fallacieux. On s’attend à un article sur la baisse du niveau de culture générale et scientifique.On s’attend à un article qui parle de moyens qui seraient mis en œuvre pour cultiver l’ignorance historique, politique. Philosophique, scientifique des masses.
        En aucun cas on ne s’attend à une charge contre les climato sceptiques ravalés du rang honorable de contestataires ou sceptiques à celui infamant d’ignares et de crétins.
        Rien que ce procédé tout à fait stalinien(quoique les trotskystes et mao l’affectionnent aussi) disqualifie la suite.
        Mais ok continuons…

          +30

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        • gracques // 22.04.2021 à 15h51

          Pourquoi ?
          Courtillot et Allegre sont effectivement des faussaires pris la main dans le sac et leur « thèses » n’ont strictement aucun échos dans les milieux étudiant le climat.

          Et effectivement l’article est titré « culture de l’ignorance » et décrit un moyen de propager cette culture par le bai de speudos scientifiques ou theses réfutées ….

          Que vous ameniez sur la tapis une notion  » de résistance aux thèses officielles » est symptomatique de vos a priori , systémiques en l’occurrence.

            +13

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          • Darras // 22.04.2021 à 16h38

            Ben voyons.
            On en rajoute une couche
            Exactement la démonstration de ce dont je parle.
            Je n’ai pas parlé d’Allègre ou autres.
            Mes objections sont toujours valides. Encore plus avec votre intervention.

              +11

            Alerter
        • Morne Butor // 22.04.2021 à 21h26

          Le titre « Culture de l’ignorance » fait référence à une notion que le reportage d’Arte sur la Fabrique de l’ignorance explique assez bien, voir https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/ comme l’a mentionné chokk ici-même, mais je peux comprendre que vous n’ayez pas fait le lien. C’est un sujet que, moi-même, je ne suis que depuis quelques mois à peine. Les climato-sceptiques ne sont que les derniers sujets d’étude des universitaires qui se penchent sur la notion de l’Ignorance, sujet qui s’avère bien plus vaste et intéressant que je ne me l’imaginais lorsque je me suis penché sur cette question. L’industrie du tabac a talentueusement propagé l’ignorance, à son époque. Elle essaye toujours aujourd’hui, mais avec moins de succès, car la société est maintenant prévenue et empêche cette industrie d’être trop prosélyte. Prosélyte ! j’ai dû chercher loin pour faire un lien avec la notion de religion ou de sectarisme que vous mentionnez Darras. Mais en fait, il n’y aucune religion en jeu. En réalité, ce n’est qu’un jeu de parts de marché, de pouvoir continuer à ne rien changer, tant que ça rapporte des pépètes. L’argent est le seul Dieu en présence, au nom de qui, aucun mensonge ou désinformation n’est interdit.

            +7

          Alerter
      • Darras // 22.04.2021 à 11h20

        Ensuite l’article commence par un globi-globa brouillon où l’on traite déjà le futur adversaire, qu’on ne connait même pas encore, de pourri et de vendu. Mais de qui parle-t-on?
        On continue

          +17

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      • Darras // 22.04.2021 à 11h27

        Arrive le corps du sujet.
        L’étude de l’ADEME. Késaco? ADEME
        l’ADEME est l’agence gouvermentale qui reçoit des centaines de millions d’euros de subvention pour promouvoir la transition énergétique.
        Super l’impartialité de l’éditeur
        Un peu comme évoquer une étude du CCIF sur la laïcité sans préciser qui est le CCIF.
        On continue

          +23

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      • Darras // 22.04.2021 à 11h37

        La question objet du sondage est posée.
        On peut noter que l’auteur dit immédiatement quelle est la bonne réponse en profession de foi. Une note peut-être, un renvoi en bas de page pour préciser l’étude indiscutable de l’organisme indiscutable qui permettrait une telle affirmation?
        Non, rien.  » Mais c’est évident voyons »
        Ben non, c’est justement l’évidence la base de la culture de l’ignorance.
        Faire tout un fatras pour insulter et diaboliser ceux qui ne pensent pas comme vous sans même une prémice en béton. C’est grave quand même.
        Et pas du tout,. Mais alors pas du tout scientifique.
        Mais il est vrai que Huet s’y connait en science, il est diplômé…. d’Histoire.
        Il devrait commencer par une formation de rigueur scientifique.
        Tout le reste de l’article est à l’avenant.

          +25

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    • un citoyen // 22.04.2021 à 10h55

      Il y aurait tant à dire sur bon nombre de choses relatives à ce journal, mais de là à tout rejeter en bloc… Faut pas exagérer.
      Sans compter que cet article est issue d’un blog.

        +6

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      • Darras // 22.04.2021 à 11h38

        Voir plus haut mon explication. Tout y est

          +5

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        • un citoyen // 22.04.2021 à 15h48

          Darras : J’ai lu mais je regrette, on ne lit pas l’article avec les mêmes yeux.
          Les vôtres semblent ceux qui ont d’abord vu ‘lemonde’, puis qui ont été envahis par la méfiance puis qui ont été conduits à rechercher tous les arguments qui appuieraient les doutes. Puis de remuer le couteau à l’intérieur pour se persuader d’avoir raison.
          Les miens sont axés dans le contenu sans a priori. Et dans ce cadre je trouve cet article intéressant (contrairement à bien d’autres dans le journal en question, et certains « comme du poison »).

          Aussi, inutile de continuer par un dialogue de sourds en perspective mais bonne fin de journée à vous.

            +14

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        • plouf473 // 24.04.2021 à 18h15

          Bonjour,
          oui mais je ne sais pas ce qui y est, je ne comprends pas.
          L’ADEME, je ne connais pas en détail cet organisme mais en tant que service gouvernemental, il a droit à quelques égards ou alors il faut plus d’éléments que le simple euro pour justifier une fraude ou une main-mise. Et tant que ces éléments n’existent pas ou ne sont pas fournis…
          Le  » Monde  » nous a habitué à son libéralisme traître mais les autres ?

            +0

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  • Yann // 22.04.2021 à 07h36

    Supposons que dans un an, la NASA ou l’ESA détecte un astéroïde énorme avec un impact avec la terre précisément calculé pour 2035. Et aucune solution techniquement possible pour éviter les désagréments associés.
    Dois-je régler le chauffage de ma maison à 18, 19 ou 20 degrés d’ici là ?

      +4

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    • utopiste // 22.04.2021 à 17h36

      Faites rouler vos emprunts jusqu’à 2035 et déménagez (régulièrement) vers des lieux plus cléments.

        +2

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    • Kasper // 23.04.2021 à 02h15

      On se posera la question quand l’astéroïde sera détecté. Pour le moment c’est pas le cas, et l’humanité est en route pour d’exterminer toute seule comme une grande, prouvant en cela sa supériorité sur les dinosaures, qui eux avaient eu besoin d’une météorite.

        +5

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  • calal // 22.04.2021 à 08h10

    « Cette année-là [2000], 70% des Français choisirent la première et bonne réponse, et seulement 28% la seconde et mauvaise. En 2010, à la même question, seuls 51% des Français cochaient la première réponse, et 45% la seconde. Six ans plus tard (1), en 2016, les pourcentages étaient respectivement de 59% et 41%, »

    Les gens regardent peut etre par leur fenetre et se disent peut etre que depuis le temps qu’on nous predit la fin du monde,elle aurait du deja etre arrivée…bref la fabrique du consentement doit etre assez lente pour ne pas alerter la conscience mais assez rapide pour avoir des effets utiles avant que la realite ait le temps de demontrer la fabrication…

      +5

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    • Patrick // 22.04.2021 à 08h36

      L’exemple de la question sur le changement climatique est assez amusant , ou comment prouver l’inverse de ce que l’on essaie de raconter.
      Cet article est paru dans LeMonde ? rien d’étonnant.

        +7

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    • Dominique65 // 22.04.2021 à 17h50

      Je ne sais pas ce que tu vois de ta fenêtre. Mais les instruments scientifiques (et ma fenêtre pyrénéenne) voient eux une aggravation de la situation pire que ce qui était prévu. Alors c’est vrai, les scientifiques les moins pessimistes se sont trompés.

        +8

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  • thecis // 22.04.2021 à 08h39

    Quand ce site véhicule dans la compil de la semaine, l’idée que violence et jeux vidéos sont liés, on a encore un grand pas à franchir.

    Par ailleurs, ne pas oublier qu’une partie des gens essayent de trouver la réponse de la masse, à dissocier de leur opinion personnelle. C’est pourquoi il faut préciser dans la question « selon votre opinion » ou « selon vous »…

      +3

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  • rolland // 22.04.2021 à 08h49

    Simplement lorsqu’une part importante et grandissante de la population n’a même plus les moyens de se projeter ( + ou – sereinement ) dans le futur, comment ne pas penser uniquement à autre chose que joindre les deux bouts ?

    Cela dit, comment être sûr également que le consensus scientifique n’omette pas une inéluctabilité de changement du climat par les seules forces de la nature, donc indépendamment de l’activité humaine ?

    Lorsque l’on constate quotidiennement des contradictions de taille dans les informations de politique internationale, lorsque l’on est spectateur d’enjeux politiques, financiers, économiques, de pouvoir etc qui passent allègrement devant les intérêts du vivant de façon quasi systématique, comment imaginer ne serait-ce qu’un instant que le futur green racket des masses servira à autre chose qu’à perpétuer la machine à enrichir les très riches.

    L’histoire étant ce qu’elle est, peut-être devrions-nous accepter la domination sans partage de ces quelques 0,01 % et aller tous ensemble bien tranquillement dans l’IA non maitrisée, dans le transhumanisme, la surveillance de masse etc.. et se laisser tondre une dernière fois par une « dictature verte » avant de faire le deuil définitif de nos libertés individuelles ?

    En tous les cas pour convaincre, le problème climatique gagnerait à démontrer, si cela est possible, que le dérèglement provient bien essentiellement de notre activité…….ce dont je doute encore fortement !

      +15

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  • chokk // 22.04.2021 à 09h00

    Pour rappel, le reportage d’arte sur la Fabrique de l’Ignorance :
    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/
    qui fait intervenir un acteur qui n’est pas mentionné dans l’article : les grandes entreprises. Elles paient les études scientifiques, les influenceurs et les politiques pour entretenir une confusion. La vérité objective semble alors inaccessible même à celui qui serait motivé, et le discours simpliste en devient d’autant plus attractif.

      +27

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    • rolland // 22.04.2021 à 09h26

      Où comment maintenir une dissonance cognitive permanente, un brouillard que le couteau ne saurait couper, un ensemble d’alternatives potentielles qui laisserait toujours un espoir auquel rêver, se raccrocher, pour ne surtout pas que l’individu s’engage dans la construction d’une alternative pour un monde plus juste et cohérent…?
      Lire « Demain dès l’aube…le renouveau » qui énumère les conditions du renouveau civilisationnel : à compléter avec « Les raisons cachées du désordre mondial » également de Valérie Bugault.

        +5

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  • RGT // 22.04.2021 à 09h28

    L’ignorance n’est qu’un moyen de gouvernance comme d’autres, la « violence légale » entre autres.

    La seule différence, c’est que contrairement aux instruments « classiques » de rétorsion et d’asservissement, ce moyen de gouvernance permet de contrôler et de manipuler les populations sans que ces dernières n’aient les moyens de déceler facilement la supercherie.

    Et tout ça pour que les « élites » puisent continuer à maintenir leurs privilèges indus comme c’est le cas depuis que l’humanité à commis le crime d’auto-flagellation volontaire en confiant son sort « aux meilleurs » (aristos en grec antique).

    Toute hiérarchie est basée sur un mensonge, lui même issu d’un mensonge etc. jusqu’à l’aube de la société.

    Et bien sûr, le plus gros mensonge colporté par l’ignorance est l’incompétence crasse des « élites » à se préoccuper des « moins que rien » car ils sont totalement focalisé sur la préservation de leurs « avantages acquis » (bien mal acquis, mais ils sont persuadés que leur statut est un droit inaliénable comme l’était celui de la noblesse sous « l’ancien régime »).

    La solution la plus pacifique consisterait simplement à les enfermer dans des camps desquels ils ne pourraient jamais sortir et dans lesquels ils devraient eux-mêmes travailler « pour de vrai » afin de parvenir à assurer leur propre subsistance.

    À mon avis, en quelques générations ces camps seraient fermés faute de population car ils seraient tous morts de faim.

    Quant à la « rédemption », je n’y crois pas beaucoup car ils élèveraient leur progéniture dans la mémoire de leur « gloire passée » et de leur statut qui leur a été « volé » par les gueux, entraînant chez leurs descendants un esprit de revanche comme ce fut le cas pour la noblesse royaliste.

      +6

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  • mikatypa // 22.04.2021 à 09h28

    La communauté scientifique a un rôle central à jouer, comme toujours en sciences. Ce sont les pairs qui seuls, peuvent valider ou non une théorie scientifique. À condition qu’on respecte leur indépendance ! Les chercheurs sont dans des situations matérielles fragiles.. après des années de sacrifices pour leurs études et leurs recherches. Cette fragilité ne leur permet pas de résister aux pressions des compagnies ou des politiques. L’institut Pasteur par exemple, à toujours défendu jalousement son indépendance financière (avec le Pasteur don..). Le CNRS aussi permettait une une certaine sécurité financière, mais il est gravement remis en cause par les dérnières réformes.
    La réalité est complexe, bien trop complexe pour nous, c’est pourquoi nous devons aider nos scientifiques, passionnés et désintéressés, à… chercher.

      +2

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  • Sylvain // 22.04.2021 à 10h08

    Cela ne risque pas de s’améliorer dans le journalisme quand on voit ce qui s’est passé avec science et vie.
    Neuf journalistes travaillant pour Science et Vie, dont la quasi-totalité des rédacteurs titulaires, ont annoncé mardi 30 mars 2021 avoir démissionné du titre en raison de « désaccords » avec le groupe Reworld Media, son propriétaire depuis l’été 2019.

      +5

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    • gracques // 22.04.2021 à 16h07

      Mais science est vie n’est pas une revue scientifique , juste une revue de vulgarisation.

        +2

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      • Dominique65 // 22.04.2021 à 17h56

        Une revue de vulgarisation scientfiques avec des journalistes spécialisés, enfin, jusqu’il y a peu. J’espère que les journalistes démissionnaires (il y avait déjà eu une première fournée) sauront créer un nouveau journal.

          +3

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        • thecis // 22.04.2021 à 21h00

          Alors, un journaliste s’essayant à la science, c’est un peu comme Mickey qui veut faire de la magie avec un balais…

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        • RGT // 23.04.2021 à 11h21

          Si vous lisez « Chiansse et Vit » ou « Pseudosciences et Avenir » vous êtes mal barrés et je vous plains.

          Lisez plutôt des revues scientifiques sérieuses (avec commité de lecture) dont les articles sont rédigés par les scientifiques eux-mêmes, au moins vous ne passerez pas à travers le filtre d’une rédaction qui rédiges des titres « putaclics » et des articles écrits par des « journalistes » obsédés par un « scoop » et qui déforment (volontairement ou pas selon leurs compétences) la réalité pour appâter le chaland.

          Certes c’est plus difficile car un seul article de 3 pages peut nécessiter plusieurs jours de recherches intensives pour bien être compris mais au moins si vous faites une mauvaise interprétation vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même.

          Si vous comprenez l’anglais (version Donald Trump) vous pouvez aussi aller sur entre autres le site du Fermilab dans lequel les scientifiques expliquent clairement le résultat de leurs recherches : https://www.youtube.com/channel/UCD5B6VoXv41fJ-IW8Wrhz9A/videos

          Vous pouvez aussi aller sur les pages de PBS qui sont AUSSI présentées par des scientifiques qui ne racontent pas de conneries :
          – Biologie-vivant : PBS Eons : https://www.youtube.com/channel/UCzR-rom72PHN9Zg7RML9EbA/videos
          – Écologie, géologie : PBS Terra : https://www.youtube.com/channel/UCpxYSWgxVt3Pyn1ovXsGQ0g/videos
          – Physique, astrophysique : PBS Space Time : https://www.youtube.com/channel/UC7_gcs09iThXybpVgjHZ_7g/videos

          Il y a aussi un petit vulgarisateur russe qui chaque jour sort une nouvelle petite vidéo (surtout astrophysique, mais pas que) très bien sourcée et avec un accent russe très chantant : Anton Petrov : https://www.youtube.com/channel/UCciQ8wFcVoIIMi-lfu8-cjQ/videos

          Sans compter toutes les autres sources d’infos SÉRIEUSES (bien s’assurer de leur fiabilité avant de les consulter) qui ne passent pas à travers le filtre d’un quelconque « business model » intéressé.

            +2

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          • Dominique65 // 24.04.2021 à 16h55

            « Si vous lisez « Chiansse et Vit […]je vous plains. »
            Merci pour votre sollicitude non dépourvue d’arrogance.
            « Lisez plutôt des revues scientifiques sérieuses (avec commité de lecture) dont les articles sont rédigés par les scientifiques eux-mêmes »
            En tant que plouc moyen, je ne peux pas, pour deux raisons : je ne comprends pas assez l’anglais et je n’ai souvent pas le niveau. Du coup je prends sur moi d’avoir le culot de lire des revues ou articles de vulgarisation.
            « Certes c’est plus difficile car un seul article de 3 pages peut nécessiter plusieurs jours de recherches intensives pour bien être compris mais au moins si vous faites une mauvaise interprétation vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même »
            Je suis déjà épuisé à essayer de comprendre les revues de vulgarisation, et maintenant, suite à votre post, de m’en morfondre ; vous savez, je suis peu de chose.
            Merci pour les liens que vous proposez si généreusement, mais comme je vous l’ai expliqué, mon anglais est comme mon intellect : très faible.

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            Alerter
  • nulnestpropheteensonpays // 22.04.2021 à 10h13

    Quand j’ai lu la question du sondage , mon premier réflexe , a été de chercher les options qui provoquent le rechaufement climatique .En me disant que c’était un piège du sondage .Et puis j’ai relu la question et je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucune ambiguïté .Pas que je n’y croit pas ,mais je cherche des raisons a l’inertie de nos gouvernants .Quitte a les démonter , mais le premier réflexe est l’abattement , la rage , l’incompréhension , la peur d’être dans une grande manipulation pour me faire accepter la baisse de mon train de vie pendant que d’autres continuent a s’engraisser .Alors si la question est est ce que le réchauffement climatique est une réalité ? J’ai envie de dire oui , mais vu que je ne fais confiance a aucune institution , je dirais qu’ils commencent eux a baisser leur train de vie et là je les croirais !

      +6

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  • Araok // 22.04.2021 à 10h23

    J’ai souvent constaté l’étendue des erreurs et approximations des journalistes quand ils traitent un sujet que je connais bien. Celà m’incite à la plus grande prudence vis à vis des journalistes, surtout s’ils sont péremptoires…
    Une remarque ; le questionnaire Adem me paraît extrêmement ambigu : la plupart, certitude, Pas tous, hypothèse. Je me demande bien ce que j’aurais répondu.

      +8

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    • Patrick // 22.04.2021 à 10h35

      J’ai aussi pu constater les approximations de la presse à propos de sujet que je connais , ça me rend d’autant plus méfiant à propos des sujets que je ne connais pas puisque je suis sur qu’il y a les mêmes approximations mais je ne suis pas à même de les voir.

        +5

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  • Auguste Vannier // 22.04.2021 à 10h30

    Il me semble que tout est dit dans le constat : « une presse dirigée par des journalistes issus en général des services politiques ». En effet on sait que les dirigeants des media sont soigneusement choisis par les propriétaires, déléguant ainsi leurs propres options politiques. En l’espèce elles sont évidentes pour les milliardaires qui en possèdent 90%.
    « Rien ni personne n’a exigé de David Pujadas qu’il prenne cette décision ; elle lui revient entièrement et sa carrière n’eut pas été sensiblement différente s’il ne l’avait pas prise. » Affirmation gratuite qui néglige l’effet système parfaitement décrit dans « La fabrique du consentement » (Chomsky et Herman). On peut même observer une « belle carrière » de Pujadas.
    Dans cet article le pompon est gagné quand il fait l’éloge du décodex : « des professionnels soucieux de leurs responsabilités sociales peuvent agir avec efficacité comme le montrent les articles des Décodeurs du Monde sur les vaccins ». En effet pour être crédible il faut sortir quelques excellentes enquêtes, mais cet arbre chétif ne peut pas nous cacher la forêt de la plus manifeste tentative de manipulation de l’info par instauration d’une censure privée d’un media s’érigeant en Juge d’autres media surtout quand ils ne sont pas « mainstream ».
    .

      +5

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  • pseudo // 22.04.2021 à 10h35

    Lorsqu’il aborde le deuxième round de QR, notamment celle qui demande à savoir si le nucléaire contribue aux émissions de co2, je pense que l’auteur est trop suffisant dans sa manière de tirer ses conclusions. Ce n’est pas suffisamment fournit pour établir que les français pensent que « les centrales nucléaires émettent du co2 ». Il y a une version de cette histoire qui énonce qu’ils comprennent le schéma plus grand de la consommation génératrice d’effet de serre, schéma dans lequel l’énergie joue un rôle essentiel, et donc les centrales nucléaire participent au CC de manière directe à la construction et indirecte par leurs usage qui nécessite une pollution supplémentaire.

    L’intro est mal fichue et prétentieuse. Pour le reste d’un point de vue purement citoyen, je ne me rappels pas avoir participé à un référendum pour décider ensemble de notre devenir, l’essentiel de la décision dans ce pays s’effectue dans le petit cercle fermé des élites administratives, du gouvernement (les mêmes), et de l’intelligentsia autoproclamée parisienne (encore les mêmes).

    Au delà de notre nécessité à choisir le nucléaire car autrement je pense que la situation sera encore plus difficile à gérer, il y a, plus encore aujourd’hui, une nécessité à faire tomber le ballon de baudruche des compréhension parcellaire. C’était déjà notre problème lors de l’établissement du modèle de production de masse, il avait ignoré les externalités et la disponibilité des ressources, la conclusion de cette histoire, que nous abordons aujourd’hui, était dans la genèse, le reste n’est que péripéties sans envergure.

      +5

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    • Auguste Vannier // 22.04.2021 à 11h56

      En effet @pseudo vous avez raison de penser que les personnes interrogées « comprennent le schéma plus grand de la consommation génératrice d’effet de serre, schéma dans lequel l’énergie joue un rôle essentiel, et donc les centrales nucléaire participent au CC de manière directe à la construction et indirecte par leurs usage qui nécessite une pollution supplémentaire ».
      C’est en effet une pensée de citoyen ordinaire beaucoup plus complexe et plus juste que celle du journaliste!
      Si on fait le bilan carbone de l’extraction du minerai, de la fabrication et du transport du combustible nucléaire, de la construction et de l’entretien des centrales, de leur futur démantèlement, du traitement et du stockage des déchets, l’électricité nucléaire se révèle grande pourvoyeuse de CO2.
      Par ailleurs en effet, la profusion d’énergie en entraîne la gabegie (comme la surproduction de nourriture entraîne son gaspillage).

        +6

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      • Araok // 23.04.2021 à 08h54

        Oui, plus nous ouvrons la focale …comme disait Lavoisier…En fait nous avons les mêmes atomes en même quantité qu’il y a 15 milliards d’années juste après la soupe originelle (Big Bang). Le bilan carbone ne changera pas, quoiqu’on fasse. N’importe quel chimiste vous confirmera, par exemple, que l’on inspire avec une respiration des atomes de carbone que Jésus Christ a respirés avant vous. Avogadro est grand…

          +0

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  • Hippocampe // 22.04.2021 à 11h39

    Le problème de l’ignorance scientifique, c’est que les mauvais, ceux qui n’étaient pas foutus d’écrire deux équations correctes à l’école, le genre Huet diplômé en histoire, par leur entregent politique au sein de médias corrompus, essaient de nous faire la leçon, à nous les vrais diplômés en mathématiques, en physique ou en biologie. Y’a aussi l’aut’ comique de la « zététique » qui sévit sur youtube.
    Leurs ratiocinations médiocres nous en touchent une sans faire bouger l’autre. Faudrait qu’ils se mettent ça dans la tête! Ni scientifiques, ni philosophes, ce ne sont que de mauvais raisonneurs à loghorrée répétitive. N’ayant aucune notion élémentaire de ce qu’est « connaitre » par rapport à « ignorer », et aucune imagination non plus, ils veulent nous donner des leçons sur la validité (à leurs yeux!) des outils scientifiques. La vraie science, c’est comme de l’ébenisterie, les rabots et les gouges, les poinçons et les tarières, c’est utile, mais sans le talent, ça ne vaut rien. Inversement le talent fait tout, réinvente ou réadapte des outils si besoin et construit non pas une belle publication bien pourléchée par les « pairs », mais une connaissance, authentique, sensible à l’âme et à l’esprit. Dans le monde actuel des besogneux et des esclaves, des Huet et des zététiciens, dire cela c’est rêver tout haut, on est d’accord…

      +10

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    • gracques // 22.04.2021 à 16h17

      heu Courtillot et Allègre , le talent , la connaissance authentique en matière de climat ?
      on rigole ?

        +6

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  • Crapaud Rouge // 22.04.2021 à 14h05

    Heu… Là je ne comprends plus très bien les-crises, sauf s’il veut nous montrer par l’exemple que le climato-scepticisme est plus virulent que jamais. Je n’ai pas lu absolument tous les commentaires, mais il se dégage une grosse majorité de sceptiques, et personne pour les contester. Mais j’ai peut-être lu trop vite.

      +4

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    • M_a_n_u // 22.04.2021 à 17h29

      Vous ne semblez surtout pas avoir lu les arguments.

      Ça fait quand même 30 ans que l’Arctique sera libre de glace dans 10 ans selon les uns comme ça fait 20 ans qu’on doit rentrer en refroidissement selon les autres.

      La vérité est ailleurs…

        +3

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      • Patrick // 22.04.2021 à 20h48

        Et en 2005 il n’y aura plus de neige 😒😂

          +0

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        • Dominique65 // 24.04.2021 à 16h59

          Patrick, la ficelle rhétorique consistant à inventer des citations ou prévisions pour les réfuter ensuite est un peu grosse ! (Pareil pour Manu)

            +3

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          • Maurice // 28.04.2021 à 13h48

            Ah bon ?
            Et Al Gore qui affirmait que les pôles auraient perdu 75% de leur surface en 5 ans ?
            https://www.youtube.com/watch?v=MsioIw4bvzI
            Il n’a pas reçu des tonnes de boue et autres tombereaux d’insultes contrairement à Claude Allègre.

              +2

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      • VVR // 23.04.2021 à 03h14

        L’Arctique est un très bon exemple. Les faits sont simple: La superficie en septembre (le minimum) était au début des années 80 de 7.5 Mkm2, et descendait lentement vers 6.5 MKm2 au début des années 2000. l’an dernier elle était de 4 MKm2. Donc les affirmations actuelles concernant une disparition complète de la banquise en été d’ici 30 ans ont quelques bases. Et c’est (ou était du moins) une excellente nouvelle pour les pays limitrophes qui y voyaient une prodigieuse route commerciale.

        Par contre cela fait des décennies que j’entend à la première occasion:  » la banquise est 10% plus étendue que l’année dernière, je savais bien que c’était n’importe quoi leur réchauffement ».

        D’expérience, signaler que 10% au dessus du minimum historique le place juste a la deuxième position ne sert a rien.

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        • Darras // 23.04.2021 à 07h41

          Ok, et ça prouve que ce sont les gaz à effet de serre qui en sont la cause? Et ça prouve que réduire les émissions sont la seule solution? Et ça prouve que cette solution sera suffisante?

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          • VVR // 23.04.2021 à 09h26

            Chaque doute en son temps: je parlais de l’affirmation de non-fonte de la banquise.
            Qui n’a effectivement aucun lien direct avec l’effets de serre, contrairement au permafrost.

            Pourquoi serait-ce les effets de serre ? Parce que quand on regarde tout le reste, la seul composante qui change significativement c’est l’atmosphère.

            Pourquoi le CO2 ? Il est vrais que la vapeur d’eau a un rôle beaucoup plus fort, mais la vapeur d’eau est une fonction de la température, elle amplifie le phénoméne mais ne le crée pas. Et ce n’est pas que le CO2, le methane est egalement important, mais beaucoups plus transitoire. Ozone et CFC jouent leur role, mais c’est trés limité.

            Reduire les émissions n’est qu’un début. Faire baisser le CO2 serait un travail d’une ampleur titanesque. Réalisable, mais uniquement sur le long terme, et un travail complétement vain si l’on continue a en balancer au rythme actuel.

            Et ce sera non-suffisant pour éviter les conséquence graves et les grande transhumances humaines.

            Vous pouvez appeller ça de la religion, mais ce sont des problémes de maths assés simples sur des principes de physique connus, pour les premiers, depuis 1824.

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        • Maurice // 28.04.2021 à 14h57

          Ah, les calottes glacières … Al Gore a glissé, et s’est cassé les dents dessus !
          Cela dit vous avez raison, du moins ce que vous affirmez au début de votre billet.
          Il faut savoir que ces courbes https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
          sont obtenues grâce aux satellites et leurs systèmes de mesure très complexes.
          Il n’est pas évident, vu de l’espace, de mesurer l’extension ou le retrait de la banquise, en particulier de discriminer précisément la glace flottante, l’eau prisonnière sous quelle épaisseur de glace, etc …
          On a recours à des systèmes émetteurs-récepteurs dans le domaine des micro ondes de nos jours.
          A l’époque (début des années 80) ce n’était pas tout à fait le cas, les séries de mesures on été ajustées pour en tenir compte et ne peut que faire confiance à la NASA …
          Cela étant, en Antarctique c’est plutôt stable et on n’observe pas de grosses pertes depuis 1979.
          Encore une fois, la climatologie est une science nouvelle, la mise en commun des savoirs des physiciens, glaciologues, chimistes et géologues n’a pas abouti à un consensus, qui rappelons le ne peut pas exister en science !

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    • Patrick // 22.04.2021 à 20h47

      Le terme sceptique peut recouvrir plusieurs choses :
      1) est-ce que le climat change ou pas .. ça, ça ne fait pas trop de doute .. pas sceptique
      2) l’activité humaine est responsable … là, je suis sceptique, et plus je fais des recherches plus je suis sceptique.
      3) ça va être l’apocalypse !! Là , je ne suis plus sceptique, je suis sûr que c’est une couillonnade.

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      • Bouddha Vert // 23.04.2021 à 10h13

        Ah le scepticisme!
        Un relativisme absolue qui tranquillise les âmes inquiètes.
        Une bonne manière consistant à rechercher partout ce qui pourrait nuancer un processus factuel déstabilisant son confort conceptuel par des hypothèses, des indices garantissant provisoirement son édifice intérieur.

        Parce que quelques scientifiques se sont bêtement aventuré à conjecturer sur des échéances procédurales, et se sont évidemment trompés, certains voient l’opportunité de nier le processus lui même.
        Franchement, que l’arctique se retrouve libre de glace en 2010, 2030 ou 2050 tout le monde s’en fout… Le fait est qu’une dynamique, sans équivalent, est en cours, que sa cause est largement cernée et que même si la plupart des lecteurs ici présents seront morts c’est quand même au quotidien que la pente du phénomène peut se retrouver modifiée.

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    • BOURDEAUX // 23.04.2021 à 22h27

      Mais pourquoi diable voudriez-vous contester les sceptiques ? Si le scepticisme face à une THESE scientifique est devenu une position contestable comme peut l’être le doute face une PREUVE scientifique, nous ne sommes plus sur le terrain de la science ! J’ajoute que sur ce sujet du « climato-scepticisme », s’est imposé une culture de l’amalgame très déplaisante, car j’observe que si l’on émet des doutes sur la nature des causes exclusives du réchauffement climatique, la bonne presse vous envoie illico dans le camps de ceux qui nie Des évidences ; or s’il se trouve des scientifiques pour contester ces causes, ou tout au moins leur exclusivité, c’est qu’elles ne sont pas évidentes. Une thèse, même sur le terrain de la science, ne cesse d’être discutée que lorsqu’elle est prouvée. Comme le font toujours les idéologues, les inquisiteurs « climato convaincus » desservent la science en prétendant la servir.

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      • Bouddha Vert // 24.04.2021 à 15h26

        La bonne presse est forcément celle qui relate ce qui fait consensus dans une communauté où, par définition, elle n’entend que peu les subtilités étudiées.
        Tout au plus cette bonne presse pourrait évoquer les découvertes de chercheurs qui animeraient de nouvelles interrogations… Mais la science, c’est compliqué, aussi, si à chaque observation on se met à conjecturer dans tous les sens on ne fait plus qu’accumuler de la donnée sans ordre et l’on produit de la bouillie.
        La méthode scientifique s’oblige donc à ne reconnaître comme appartenant à « la science » uniquement ce qui passe par le filtre de la publication… ce n’est pas parfait mais c’est ce qui garantit une stabilité indispensable à l’échafaudage de théories, qui ne sont pas parfaites et qui n’attendent que d’être détrônées par d’autres à venir.
        On peut se plaindre, comme beaucoup, de l’imperfection de la méthode mais on attend encore et toujours les propositions pour faire mieux.
        En conclusion l’attitude de la presse est désormais raisonnable et ne se fait plus le porte voix de quelques scientifiques ou chercheurs qui n’ont pas encore publié, ou dont les publications n’ont pas (encore?) convaincu.
        Personnellement je trouve que cela est heureux même si comme beaucoup je déplore le manque de pédagogie journalistique à rappeler, sans cesse, que la science est toujours en attente de nouveaux scientifiques et chercheurs à même de l’enrichir encore.
        Enfin, le scepticisme du béotien à chercher dans des revues non spécialisées l’information qui rassure n’est pas sérieuse.

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  • Philippe T. // 22.04.2021 à 14h14

    Bonjour,
    Quelles leçons tirer de cet article?
    Qu’une grande partie des français (dont moi) a des connaissances insuffisantes en sciences?
    Oui sans doute, mais la faute à qui? A Allègre ou à l’éducation nationale?
    Que des journalistes ou des patrons de médias privilégient le spectaculaire qui fait vendre plutôt que de rendre compte honnêtement?
    On le savait déjà, merci. Et Le Monde n’est pas exempt de dérives dans ce domaine.
    Que la conclusion c’est : faites confiance aux experts et faisons taire les contradicteurs.
    D’accord pour mettre les menteurs, les imposteurs ou les escrocs le nez dans leurs insuffisances, mensonges et contradictions.
    Pas d’accord pour l’argument d’autorité du style: » je dis la vérité car j’ai les diplômes qu’il faut, alors fermez-là ».

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    • Hippocampe // 22.04.2021 à 15h45

      Justement, ils n’ont pas les « diplômes qu’il faut ». Comparez Jean Jouzel (Ecole de Chimie de Lyon) à Vincent Courtillot (Ecole des Mines de Paris et Stanford) et vous voyez où se trouve la compétence. Comparez les découvreurs des mesures de température par satellite Roy Spencer (Docteur en météorologie, médaillé de la Nasa) et John Christy (Docteur en Sciences Atmosphériques, médaille exceptionnelle de la Nasa) à Al Gore (licence de lettres d’Harvard) et Rajendra Patchauri (génie industriel des chemins de fer indiens) et vous verrez idem où se trouve la compétence d’origine. Vous verrez de plus chez ceux-ci, les catalogués sceptiques, une modestie, un souci pédagogique de faire connaitre et comprendre, et souvent une gentillesse naturelle, contre la morgue et la prétention des (faux) représentants de la Science…
      Tout est là, les ploucs, les imposteurs, les communicants ont pris le pouvoir dans les institutions, les universités, les labos.

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      • gracques // 22.04.2021 à 16h27

        Le Roy Spencer qui a écrit dans l The Evolution Crisis , : « Je suis finalement devenu convaincu que la théorie de la création avait en fait une bien meilleure base scientifique que la théorie de l’évolution, car le modèle de création était en fait mieux en mesure d’expliquer la complexité physique et biologique dans le monde. […] La science nous a surpris par ses nombreuses découvertes et avancées, mais elle a heurté un mur de briques dans sa tentative de se débarrasser du besoin d’un créateur et d’un designer.  » Roy Spencer (scientifique) – https://fr.qaz.wiki/wiki/Roy_Spencer_(scientist)#Climate_change

        Ha oui , OK , encore un qui s’engage hors de ses « zones de confort »

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        • Hippocampe // 22.04.2021 à 18h32

          Oh, si ça vous paraît difficile, il faut vous en prendre à votre propre étroitesse d’esprit (nous en sommes tous dotés! ). Spencer évoque la théorie qui s’accorde le mieux à la complexité de la nature. Il n’a pas tort, ce qui ne valide pas pour autant la dite théorie.
          « Voilà tout ce que je puis vous dire des résultats de mes recherches : il n’existe pas, à proprement parler, de matière ! Toute matière tire son origine et n’existe qu’en vertu d’une force qui fait vibrer les particules de l’atome et tient ce minuscule système solaire qu’est l’atome en un seul morceau […] Nous devons supposer, derrière cette force, l’existence d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière. ». Qui dit ça ? Le plus grand physicien du 20ème siècle, Max Planck, rien à voir avec Jouzel et Huet. …
          L’athéisme évolutionniste de base, quoiqu’en pensent les journaleux, n’est pas une médaille scientifique ni ne vaut une quelconque reconnaissance de compétence.

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          • Kasper // 23.04.2021 à 03h01

            Sauf que Max Planck est mort il y a 70 ans, que du chemin a été fait depuis et que plus personne ne conçoit l’atome comme un « minuscule système solaire »… Faut se mettre à jour.

            C’est ça l’intérêt de la science: on peut dire des choses en tant que plus grand physicien du monde, si on est seul à les dire et qu’on a pas de preuves à fournir, on a pas plus d’autorité que madame Irma et son marc de café.

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            • Hippocampe // 28.04.2021 à 20h05

              [modéré] Non à ce jour là mécanique quantique -la grande découverte de Planck- n’à été ni abolie ni remplacée. Les physiciens d’autrefois, qui étaient intelligents, ne croyaient pas qu’analogie valait démonstration. Non, le « système solaire » n’était pas une explication de l’atome. C’est une image. Évidemment, à l’heure d’aujourd’hui où l’on croit dur comme fer qu’un « modèle » est une explication valable, scientifique, on ne peut plus comprendre. Mais Planck, qui a inventé les quanta, n’était dupe d’aucun modèle. Enfin, comme d’hab, ce n’était pas le sujet. Le sujet c’est que l’athéisme ne vaut pas pedigree scientifique, et que ça ne rend pas bons ceux qui sont nuls et pourtant partout

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            • Kasper // 30.04.2021 à 02h57

              Ca n’a rien à voir avec abolir ou remplacer la MQ. Les électrons ne gravitent pas autour des noyaux. Point.

              Et ce que Planck affirme sans preuve, n’importe quel clampin le réfute sans preuve. Planck ou pas.
              [modéré]

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            • Maurice // 30.04.2021 à 09h43

              Humm …
              Si mes souvenirs sont bons, le modèle planétaire est attribué à Bohr.
              Planck, lui décrit un modèle atomique où les positions et trajectoires électroniques sont dites probabilistes, les électrons sont répartis non pas sur des « orbites » mais dans un volume autour du noyau.

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      • Darras // 22.04.2021 à 20h17

        Vous pouvez aussi citer Sylvestre Huet, journaliste scientifique, diplômé…. D’Histoire.

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      • VVR // 23.04.2021 à 13h23

        Un problème qui semblent vous échapper: Ce que Jouzel et Courtillot ont fait entre 1948 et 1974 ne devrait pas avoir d’importance, ce qui compte c’est ce qu’il ont fait depuis (et pour penser ainsi que le diplôme fait le génie, il ne faut vraiment pas en avoir fréquenté beaucoup).

        Quand l’un des deux parle, il est dans son domaine de recherche et de compétence, quand l’autre parle dans un domaine qu’il n’a jamais abordé en tant que chercheur, contre l’avis des spécialistes.

        Avant 2007, Courtillot ne publie que dans son domaine de compétence, à savoir la géologie. A partir de 2007 il ne publie plus que des articles sur le climat, co-auteur de Le Mouel, qui lui aussi se découvre expert en climat au bout de 44 ans de carrière en géologie.

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  • Crapaud Rouge // 22.04.2021 à 15h48

    Note : désigner la source comme étant « Le Monde, Huet » est franchement faux, car il s’agit du BLOG de Sylvestre Huet, autrefois hébergé sur Libération, et qui n’engage en rien le journal Le Monde et sa rédaction.

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  • Araok // 22.04.2021 à 15h58

    Il y a quelques années une jeune génération (celle des journalistes actuels ) a pu être instruite par les émissions scientifiques des frères Bodganoff. Il faut être indulgent…

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  • gracques // 22.04.2021 à 16h06

    Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
    En bon français , langue encore officielle a l’ONU , meme si IPCC ne fait pas référence a cette qualité.
    Et le premier rapport du GIEC ( ou plutot premiere partie de chaque rapports plus ou moins quinquennaux) sont effectivement la synthese par des scientifiques de tous pays des travaux scientifiques publiés de leurs collègues.

    Après on peut en faire ce que l’on veut , mais CA c’est de la politique.

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  • Bouddha Vert // 22.04.2021 à 16h13

    Il manque certainement un travail sur le vocabulaire, d’autant que « la science » est un terme polysémique.

    Le processus scientifique qui permet de définir l’état scientifique du moment est celui qui par le biais de la publication permet aux scientifiques de confronter les théories nouvelles avec celles déjà existantes.
    La science est donc un consensus établit par les scientifiques à un moment donné et qui, à la faveur du travail des chercheurs (scientifiques eux aussi), tend à se confirmer ou à évoluer vers d’autres paradigmes.
    Science, scientifiques et chercheurs concourent à avancer sans certitude à l’établissement d’une vérité scientifique: « la science ».
    Si quelqu’un trouve un meilleur processus pour avancer, nul doute qu’il remplacera l’actuel, mais en absence de, il est, à mon sens, ridicule et sans intérêt de rappeler sans cesse que la science est imparfaite.

    Par conséquent, critiquer comme je le vois plus haut les travaux du GIEC, en tout cas pour les résultats du groupe 1, n’a pas plus de sens que de vouloir, au nom d’on ne sait quoi, ouvrir le débat sur la rotondité de la terre.

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  • Sandrine // 22.04.2021 à 17h08

    @Graques
    Oui, mais précisément… C’est un peu ce que souligne Darras, et ce par rapport à quoi il se fait incendier (par vous, notamment) :
    « qui sont les personnes, quel sont le degré de crédibilité sur le sujet donné, celui du média (…) », cela revient à se soumettre les yeux (quasiment) fermé à « l’argument d’autorité ». In fine, cela revient à légitimer le remplacement de la démocratie par la technocratie (taisez-vous bandes d’ignares, ne croyez pas que vous êtes capables d’accéder à la vérité par vous-mêmes – votre liberté de pensée ne consiste qu’à choisir de vous soumettre à l’avis de ceux qui savent).

    En l’occurrence, dans les exemples cités, j’ai le choix entre la légitimité de France Soir et du Média. Je ne connais les personnes interviewées de part et d’autre ni d’Eve ni d’Adam, je sais juste que dans un cas il s’agit d’un avocat et dans l’autre d’un médecin.
    J’ai compris aussi que le lien de France soir n’est pas accepté par le site Les Crises, mais sans plus de précisions.

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  • sylla // 22.04.2021 à 20h56

    Au plus le net s’étend, au plus la presse classique perd de son influence. 2000-2010 est aussi la période où les théories fantaisistes ont commencé à s’y déverser.
    Je doute qu’allègre ou son compère ou une déontologie journalistique change le sens du courant, ce qu’illustrent une bonne partie des commentaires ici.

      +1

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  • Kasper // 23.04.2021 à 03h46

    La lecture des commentaires et des nombres de pouces donne à comprendre à quel point on a du pain sur la planche pour vaincre la culture de l’ignorance.

    J’ai toujours admiré la capacité de Les Crises, rare pour un média qui a du succès, à prendre son audience à rebrousse poil. Continuez s’il vous plait à faire en sorte que ce site ne devienne pas une chambre d’écho.

    Je rejoint la conclusion de l’auteur, que dans une société technologiquement avancée, ou le travail et les spécialisations sont nécessairement divisés parce qu’on ne peut plus maitriser tous les sujets de manière assez pointue, la confiance envers les spécialistes dans chaque discipline constitue le ciment de cette société et que le mensonge et la falsification devraient être très sévèrement punis.

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    • calal // 23.04.2021 à 07h51

      a partir de quel pourcentage d’erreur ou d’imprecision peut on qualifier quelqu’un de menteur ou de falsificateur?
      Quand un expert fait une prediction ou une projection,il faut toujours lui demander a partir de quel instant il considera qu’il s’est trompe et qu’il a mal fait son boulot.

      Parce que les « experts » et les « elites » toujours « responsables » et jamais « coupables » ca ressemble quand meme furieusement a « j’ai le pouvoir,faites ce que je dis et fermez la »…

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      • VVR // 23.04.2021 à 09h40

        Le pouvoir réel des experts est inexistant: ils sont juste de bon petit soldat qui disent ce qui fait plaisir a ceux qui ont le pouvoir. Ceux qui ne le font pas sont au pire chômeur, au mieux chercheur a publier des articles qui ne seront lus que leurs pairs et ne changeront rien aux décisions.

        Il suffit de voir tout le pouvoir du GIEC: plus de 30 ans de rapports sans le moindre effet réel. Et ce alors que les rapport font très attention a rester politiquement acceptables.

        Dans un autre domaine, vous pouvez comparez l’influence économistes sur les ministres (et leur présence dans les media) avec la valeur scientifique de leur production, vous obtiendrez une corrélation inverse.

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      • Kasper // 23.04.2021 à 10h52

        C’est une bonne et épineuse question, mais sans doute pas très éloignée de la problématique des procès en diffamation: comment démontrer que le diffamateur n’affirme pas ce qu’il dit de bonne foi ? C’est un problème de droit que je laisse aux juristes.

        Prenons le cas de Macron et son gouvernement: sur l’utilité des masques, sur le vaccin russe, sur la préparation du système de santé il est clair qu’ils ont tenu des propos faux en sachant qu’ils étaient faux. Ca ne serait pas dur à prouver.

        Pour la punition, la prison et/ou l’interdiction définitive de travailler pour l’état à tous les niveaux en feraient réfléchir plus d’un. Aussi, j’ai toujours été contre la peine de mort, mais j’avoue que quand on en arrive à des mensonges faits par pur carriérisme politique avec des milliers de morts à la clé, mon coeur balance.

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      • Koui // 23.04.2021 à 13h44

        Je me méfie des procès d’intentions car c’est la conviction du juge qui remplace la preuve. « Nous avons fait quelque chose d’horrible mais nos intentions étaient pures, contrairement à celles de nos ennemis qui projetaient sans aucun doute de faire pire, par volonté de nuire et avant qu’on ne les tue. » Acquitté. « Il n’a rien fait car on l’a pris avant, et rien dit car c’est un sournois, mais de toute évidence, il avait l’intention de commettre les pires crimes. » Condamné. La plupart des gens croient ce qui les arrangent, surtout si ils ont été éduqués dans ce but. Et ils croient le contraire, dés que leurs intérêts ont besoin de la raison inverse. Ils changent même leurs souvenir pour correspondre à l’idée qu’ils ont d’eux mêmes. Il faut donc punir les faits sans s’embarrasser des intentions.

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  • Anne // 23.04.2021 à 09h06

    Kasper soulève précédemment l’important
    Ne pas prendre pour argent comptant (valable pour TOUTES sources.)
    Les certitudes d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui et celles de demain dépendent de tellement de paramètres.

    j’ai adoré certains passages
    « A votre avis, lorsque l’on parle aujourd’hui du réchauffement de l’atmosphère terrestre dû à l’augmentation de l’effet de serre est-ce plutôt ?
    une certitude pour la plupart des scientifiques

    Cette année-là, 70% des Français choisirent la première et bonne réponse,  »

    La première et bonne réponse
    Pourquoi on discute encore.

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    • Kasper // 23.04.2021 à 23h56

      C’est de fait une certitude pour la plupart des scientifiques au moment de l’étude. La question est correctement posée. Si vous pensez qu’ils se trompent tous vous êtes libre de le dire, mais faut amener des munitions…

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  • Koui // 23.04.2021 à 13h23

    Le discours scientifique est parasité par des multinationales qui achètent certains scientifiques pour qu’ils brouillent le débat. C’est un schéma récurrent qu’a initié l’industrie du tabac, suivie par celle de l’amiante, puis des pesticides et des combustibles fossiles, puis plein d’autres. Parmi les nuisances, il y a aussi les écolos ignorants en sciences qui raisonnent en terme de bien et de mal en raison de leur incapacité à comprendre la thermodynamique. Mais bien sûr, la palme revient aux journalistes, qui peuvent cumuler corruption et ignorance en science, en y ajoutant leurs vices professionel, goût du buzz et du clash.

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  • Jack // 25.04.2021 à 08h36

    Je ne suis pas un négationniste du réchauffement. Une seule chose m’interpelle depuis quelque mois, c’est que la réduction des émissions humaines de CO2 sur l’année 2020 de l’ordre de 7%, avec un déficit record de moins 17% en avril ne se remarque pas sur les courbes de l’évolution de la concentration de ce gaz da s l’atmosphère publiées mensuellement par la NOAA. Par la moindre inflexion. Juste le zigzag imperturbable du au différentiel d’activité chlorophylienne saisonnière entre nos deux hémisphères, répété chaque année.
    Peu de scientifiques en parlent et encore moins l’expliquent. L’un d’entre eux a émis l’hypothèse iconoclaste que les émissions natureles de la planète, volcans, dégazage des océans, dégradation des matières organiques, dégradation du méthane atmosphérique par les UV, etc… sont en volume considérablement plus iportantes et « noient » les émissions anthropiques.

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    • sylla // 25.04.2021 à 18h29

      la noaa affiche une marge d’erreur de 0.11 ppm/yr. 7% d’émissions en moins=0.07 ppm environ. sur son site elle précise qu’il faut une plus longue ou une plus lourde réduction pour que la variation puisse être mesurée.

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    • Kasper // 26.04.2021 à 01h12

      Ca n’a vraiment rien d’étonnant. Vous avez un système extrêmement complexe avec de multiples paramètres et des mesures incertaines, c’est normal que la variation d’un seul paramètre prenne du temps à se voir.

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    • VVR // 26.04.2021 à 23h27

      Notez que cette diminution de 7% par rapport à 2019 signifie que l’on était au niveau de 2015.

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