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29.janvier.201929.1.2019 // Les Crises

Le culte de Trump. Par Chris Hedges

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Source : Truthdig, Chris Hedges, 29-10-2018

Mr. Fish / Truthdig

Les chefs de secte sont issus de communautés et de sociétés en déliquescence dans lesquelles les gens ont été privés de pouvoir politique, social et économique. Les démunis, infantilisés par un monde qu’ils ne peuvent contrôler, gravitent autour de leaders sectaires qui semblent omnipotents et promettent un retour à un âge d’or mythique. Les chefs de culte jurent d’écraser les forces, incarnées par des groupes et des individus diabolisés, qui sont accusés de leur misère. Plus les dirigeants de secte deviennent scandaleux, plus ils bafouent les lois et les conventions sociales, plus ils gagnent en popularité. Les chefs de secte sont à l’abri des normes de la société établie. C’est leur attrait. Les chefs de secte exigent un pouvoir semblable à celui de Dieu. Ceux qui les suivent leur accordent ce pouvoir dans l’espoir que les chefs de secte les sauveront.

Donald Trump a transformé la carcasse délabrée du Parti républicain en une secte. Toutes les sectes sont des cultes de la personnalité. Ce sont des extensions des chefs de secte. Le culte reflète les préjugés du leader, sa vision du monde, son style personnel et ses idées. Trump n’a pas créé le désir ardent d’un chef de secte. D’énormes segments de la population, trahis par les élites établies, ont été conditionnés pour s’en remettre à un chef de secte. Ils cherchaient désespérément quelqu’un pour les sauver et résoudre leurs problèmes. Ils ont trouvé leur chef de secte en un développeur immobilier new-yorkais et star d’une émission de télé-réalité. Ce n’est que lorsque nous reconnaîtrons Trump comme chef de secte et nombre de ceux qui le soutiennent comme partisans de ce culte que nous comprendrons où nous allons et comment nous devons résister.

Il y aura 40 ans, le mois prochain, un prédicateur messianique nommé Jim Jones a convaincu ou forcé plus de 900 de ses disciples, dont environ 280 enfants, à mourir en ingérant une boisson contenant du cyanure. Le refus de Trump de reconnaître et de s’attaquer à la crise imminente de destruction de l’écosystème et à la mauvaise gestion massive de l’économie par les kleptocrates, son bellicisme, ses menaces contre l’Iran et la Chine et le retrait des traités sur les armes nucléaires, ainsi que sa diabolisation de tous ceux qui s’opposent à lui, assurent notre extinction culturelle et, si rien n’est fait, physique. Les chefs de secte sont poussés, au fond, par l’instinct de mort, l’instinct d’annihiler et de détruire plutôt que de nourrir et créer. Trump partage bon nombre des caractéristiques de Jones ainsi que d’autres chefs de secte, dont Marshall Herff Applewhite et Bonnie Lu Nettles, les fondateurs du culte de la Porte du Ciel [the Heaven’s Gate cult] ; le révérend Sun Myung Moon, qui a dirigé l’Église d’unification ; Credonia Mwerinde, qui a dirigé le Mouvement pour la restauration des dix commandements de Dieu en Ouganda ; Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong et David Koresh, qui a dirigé les Davidiens de Waco au Texas. Les chefs de secte sont narcissiques. Ils exigent une adulation obséquieuse et une obéissance totale. Ils accordent plus d’importance à la loyauté qu’à la compétence. Ils exercent un contrôle absolu. Ils ne tolèrent pas les critiques. Ils sont profondément peu sûrs d’eux, un trait qu’ils tentent de dissimuler par une grandiose grandiloquence. Ils sont amoraux et violents sur les plans émotif et physique. Ils voient ceux qui les entourent comme des objets à manipuler pour leur propre appropriation du pouvoir, leur plaisir et souvent leur divertissement sadique. Tous ceux qui ne font pas partie du culte sont qualifiés de forces du mal, ce qui provoque une lutte épique dont l’expression naturelle est la violence.

« Une secte est le miroir de ce qu’est son chef », écrit Margaret Thaler Singer dans Cults in Our Midst [Des sectes parmi nous, NdT]. « Rien ne le retient. Il peut faire vivre ses fantasmes et ses désirs dans le monde qu’il crée autour de lui. Il peut amener les gens à obéir à ses ordres. Il peut vraiment faire du monde qui l’entoure son monde. Ce que la plupart des chefs de secte accomplissent est semblable aux fantasmes d’un enfant en train de jouer, créant un monde avec des jouets et des ustensiles. Dans cet univers ludique, l’enfant se sent omnipotent et crée son propre royaume pendant quelques minutes ou quelques heures. Il déplace les poupées jouets. Elles obéissent à ses ordres. Elles lui renvoient ses paroles. Il les punit comme il veut. Il est tout-puissant et fait vivre son fantasme. Quand je vois les kits de jeu et les collections de jouets que certains thérapeutes pour enfants ont dans leurs bureaux, je pense qu’un chef de secte doit regarder autour de lui et placer les gens dans le monde qu’il s’est créé, tout comme un enfant crée avec ses kits de jeu un monde qui reflète ses désirs et fantasmes. La différence, c’est que le chef de secte a de vrais humains qui obéissent à ses ordres en créant autour de lui un monde qui jaillit de sa propre tête. »

George Orwell a compris que les chefs de secte manipulent les adeptes principalement par le langage, et non par la force. Cette manipulation linguistique est un processus graduel. Elle est enracinée dans le chaos mental continu et la confusion verbale. Mensonges, théories du complot, idées farfelues et déclarations contradictoires qui défient la réalité et les faits paralysent rapidement l’opposition. L’opposition, avec toutes les tentatives pour contrer ces absurdités par la raison – comme la décision de Barack Obama de rendre public son certificat de naissance ou celle de la sénatrice Elizabeth Warren de divulguer les résultats de son test ADN pour prouver ses origines amérindiennes – flatte le chef de la secte. Le ou la chef de secte ne prend pas ses déclarations au sérieux et nie souvent les avoir jamais faites, même lorsqu’elles sont documentées. Les mensonges et la vérité n’ont pas d’importance. Le langage du chef de secte est conçu exclusivement pour répondre aux besoins émotionnels des membres de sa secte.

« Hitler maintenait ses ennemis dans un état de confusion constante et de turbulences diplomatiques », écrit Joost A.M. Meerloo dans The Rape of the Mind : The Psychology of Thought Control, Menticide, and Brainwashing [Le viol de l’esprit : La psychologie du contrôle de la pensée, du menticide et du lavage de cerveau, NdT]. « Ils n’ont jamais su ce que ce fou imprévisible allait faire ensuite. Hitler n’a jamais été logique, parce qu’il savait que c’était ce qu’on attendait de lui. La logique peut se heurter à la logique, alors que l’illogisme ne le peut pas – il embrouille ceux qui pensent avec bon sens. Le Grand Mensonge et les absurdités répétées de façon monotone ont plus d’attrait émotionnel dans une guerre froide que la logique et la raison. Alors que l’ennemi cherche toujours un contre-argument raisonnable au premier mensonge, les totalitaires peuvent l’attaquer avec un autre. »

Le chef de secte prépare ses partisans à parler dans un langage de haine et de violence. Le chef de secte brosse constamment le tableau d’une menace existentielle, souvent inventée, qui mettrait en danger les adeptes de la secte. Pour ce faire, Trump diabolise la caravane de quelque 4 000 immigrants, pour la plupart originaires du Honduras, qui traversent le sud du Mexique. Les caravanes d’immigrants ne sont, en fait, rien de nouveau. Les demandeurs d’asile assaillis et appauvris, y compris de nombreuses familles avec enfants, se trouvent à 1 600 km de la frontière du Texas. Mais Trump, aidé par une couverture quasi ininterrompue de Fox News et des émissions chrétiennes, utilise la caravane pour terrifier ses partisans, tout comme lui-même et ces médias ont dépeint les manifestants qui ont inondé la capitale américaine pour s’opposer à la nomination de Brett Kavanaugh comme des foules indisciplinées. Trump prétend que les démocrates veulent ouvrir la frontière à ces « criminels » et à ces « inconnus du Moyen-Orient » qui sont, selon lui, des djihadistes radicaux. Des entreprises chrétiennes de radiodiffusion, comme le 700 Club de Pat Robertson, collent des images de djihadistes défilant en uniformes noirs avec des armes automatiques dans les plans vidéo de la caravane.

La propagande de peur et la rhétorique de la haine et de la violence, comme je l’ai vu dans l’ex-Yougoslavie, finissent par conduire à des actes de violence généralisés contre ceux que le chef de secte définit comme l’ennemi. Les 13 engins explosifs envoyés la semaine dernière aux critiques de Trump et aux dirigeants du Parti démocrate, dont Barack Obama, Hillary Clinton et Joe Biden, ainsi qu’à George Soros, James Clapper et CNN, prétendument par Cesar Sayoc, un ancien strip-teaseur et partisan fanatique de Trump qui vivait dans son camion, annonçaient davantage de violence. Trump, jetant de l’essence sur les flammes, a utilisé cette attaque contre une grande partie de la direction du Parti démocrate pour attaquer à nouveau la presse, ou, comme il l’appelle, « l’ennemi du peuple ». « Une très grande partie de la colère que nous voyons aujourd’hui dans notre société est causée par les reportages délibérément faux et inexacts des médias grand public que j’appelle les fausses nouvelles », a-t-il tweeté. « C’est devenu si mauvais et si haineux que c’est indescriptible. Les médias grand public doivent mettre de l’ordre dans leurs agissements, RAPIDEMENT ! »

Cela ne devrait pas surprendre qu’un autre homme blanc américain enragé, dont la colère et le désespoir semblent alimentés par les diatribes et les théories conspirationnistes de l’extrême droite, entre samedi dans une synagogue de Pittsburgh et massacre huit hommes et trois femmes en criant des insultes antisémites. Robert Bowers, abattu par la police et arrêté sur les lieux, croyait que des groupes juifs aidaient la caravane d’immigrants dans le sud du Mexique. Il était armé d’un fusil d’assaut AR-15 de type militaire et de trois armes de poing. La prolifération d’armes de gros calibre facilement accessibles, conjuguée à la division du pays entre les bienheureux et les damnés par Trump et ses compatriotes sectaires, menace de transformer le paysage des États-Unis en un paysage qui ressemble à celui du Mexique, où au moins 145 personnes en politique, dont 48 candidats et pré-candidats, ainsi que des chefs de parti et des militants, ont été assassinés ces 12 derniers mois, selon Etellekt, une société mexicaine spécialisée en analyse des risques. Il y a eu 627 incidents de violence contre des politiciens, 206 menaces et actes d’intimidation, 57 agressions à main armée et 52 attaques contre des membres des familles qui ont fait 50 morts. La réponse de Trump à la fusillade de masse à la synagogue a été de dire que les lieux de culte devraient avoir des gardes armés, un appel à la prolifération des armes à feu. Regardez vers le sud si vous voulez avoir une vision de notre avenir.

Le terrorisme domestique et la violence nihiliste sont les conséquences naturelles de la stagnation économique, sociale et politique, de la prise totale du pouvoir par une cabale d’entreprises et une élite oligarchique, et de la contamination du discours civil par des dirigeants de sectes. La militarisation du langage prolifère, comme en témoigne l’infâme rhétorique qui caractérise de nombreuses campagnes politiques pour les élections de mi-mandat, y compris les appels automatisés racistes envoyés contre Andrew Gillum, un candidat afro-américain au poste de gouverneur de la Floride. « Eh bien, bonjour. Moi être le nègre Andrew Gillum et moi aller vous demander de me faire gouverneur de cet État de Floride », a déclaré un homme qui parle dans une caricature de dialecte noir accompagnée de bruits de la jungle dans l’appel automatisé. Les sectes extériorisent le mal. Le mal s’incarne dans l’autre diabolisé, qu’il s’agisse d’immigrants désespérés, de candidats et d’électeurs politiques noirs ou du Parti démocrate. La seule façon de purger ce « mal » et de redonner à l’Amérique sa « grandeur » est d’éradiquer ces contaminants humains.

Le chef de secte, contrairement à un politicien traditionnel, ne fait aucun effort pour tendre la main à ses adversaires. Le chef de secte cherche à creuser les divisions. Le leader qualifie d’irrécupérables ceux qui ne font pas partie de la secte. Le chef cherche l’omnipotence pour écraser ceux qui ne s’agenouillent en adoration devant lui. Les adeptes qui aspirent à être protégés et habilités par le chef de secte, cherchent à lui donner la toute-puissance. Les normes démocratiques, qui font obstacle à la toute-puissance du dirigeant, sont combattues et abolies. Ceux qui font partie de la secte cherchent à s’entourer de l’aura magique du chef de secte. La réalité est sacrifiée au fantasme. Ceux qui défient ce fantasme ne sont pas considérés comme des êtres humains. Ils sont sataniques.

Meerloo a écrit :

« Un dictateur n’est pas seulement une personne malade, c’est aussi un opportuniste cruel. Il ne voit aucune valeur en qui que ce soit et ne ressent aucune gratitude pour l’aide qu’il a reçue. Il est méfiant et malhonnête et croit que ses fins personnelles justifient tous les moyens qu’il peut utiliser pour les atteindre. Curieusement, tout tyran cherche toujours à se justifier. Sans un tel stratagème apaisant pour sa propre conscience, il ne peut pas vivre. Son attitude envers les autres est manipulatrice ; pour lui, ce ne sont que des outils pour l’avancement de ses propres intérêts. Il rejette la conception du doute, des contradictions internes, de l’ambivalence innée de l’homme. Il nie le fait psychologique que l’homme grandit jusqu’à la maturité en tâtonnant, en essayant et en commettant des erreurs, par le jeu des sentiments opposés. Parce qu’il ne se permet pas de tâtonner, d’apprendre par tâtonnements, le dictateur ne peut jamais devenir une personne mûre… C’est parce que le dictateur a peur, quoique inconsciemment, de ses propres contradictions internes, qu’il a peur des mêmes contradictions internes chez son prochain. Il doit purger et encore purger, terroriser et encore terroriser afin de maintenir ses propres pulsions intérieures dévastatrices. Il doit tuer tout sceptique, détruire toute personne qui commet une erreur, emprisonner toute personne dont on ne peut prouver qu’elle est totalement déterminée. »

Un comportement qui assure la destruction de la carrière d’une personnalité publique n’affecte pas un chef de secte. Peu importe combien de mensonges prononcés par Trump sont minutieusement documentés par le New York Times ou le Washington Post. Peu importe que les intérêts financiers personnels de Trump, comme nous le voyons dans ses relations avec les Saoudiens, l’emportent sur la primauté du droit, les protocoles diplomatiques et la sécurité nationale. Peu importe qu’il soit accusé de manière crédible par de nombreuses femmes d’être un prédateur sexuel, une caractéristique commune aux chefs de secte. Peu importe qu’il soit inepte, paresseux et ignorant. L’establishment, dont la crédibilité a été détruite en raison de sa complicité dans le renforcement de l’oligarchie au pouvoir et de l’État corporatif, pourrait tout aussi bien souffler des bulles de savon sur Trump. Leur vitriol, pour ses disciples, ne fait que justifier la haine qui émane du culte.

Le chef de secte ne répond qu’à une seule émotion : la peur. Le chef de secte, généralement un lâche, réagira quand il se croira en danger. Le chef de secte négocie et fait des compromis quand il a peur. Le chef de secte donnera l’impression d’être souple et raisonnable. Mais dès que le chef de secte n’a plus peur, les vieux schémas de comportement reviennent, avec un venin particulier dirigé contre ceux qui ont pu momentanément empiéter sur son pouvoir

La destitution de Trump n’éliminerait pas le désir ardent de dizaines de millions de personnes, dont beaucoup sont conditionnées par la droite chrétienne, d’avoir un chef de secte. La plupart des dirigeants de la droite chrétienne ont construit leurs propres sectes. Ces fascistes chrétiens ont embrassé la pensée magique, attaqué leurs ennemis en tant qu’agents de Satan et dénoncé la science basée sur le réel et le journalisme bien avant Trump. Les sectes sont le produit de la décadence sociale et du désespoir, et notre décadence et notre désespoir ne cessent de s’étendre, pour exploser bientôt dans une autre crise financière.

Les efforts du Parti démocrate et d’une grande partie de la presse, y compris CNN et le New York Times, pour discréditer Trump, comme s’il incarnait nos problèmes, sont vains. La suffisance et l’autosatisfaction de cette croisade contre Trump contribuent seulement à la télé-réalité nationale qui a remplacé le journalisme et la politique. Cette croisade tente de réduire une crise sociale, économique et politique à la personnalité de Trump. Elle s’accompagne d’un refus d’affronter et de nommer les forces des entreprises responsables de l’échec de notre démocratie. Cette collusion avec les forces d’oppression des entreprises neutralise la presse et les critiques de Trump.

Notre seul espoir est d’organiser le renversement de l’état-entreprise qui a vomi Trump. Nos institutions démocratiques, y compris les organes législatifs, les tribunaux et les médias, sont les otages du pouvoir des entreprises. Ils ne sont plus démocratiques. Nous devons, comme les mouvements de libération du passé, nous engager dans des actes de désobéissance civile massive et durable et de non-coopération. En tournant notre colère contre l’État-entreprise, nous nommons les véritables sources de pouvoir et d’abus. Nous dénonçons l’absurdité d’imputer notre disparition à des groupes diabolisés tels que les travailleurs sans papiers, les musulmans, les Afro-Américains, les Latinos, les libéraux, les féministes, les gays et autres. Nous donnons aux gens une alternative à un parti démocrate qui refuse d’affronter les forces d’oppression des entreprises et qui ne peut pas être réhabilité. Nous rendons possible la restauration d’une société ouverte. Si nous n’adoptons pas ce militantisme, qui seul a la capacité de détruire les chefs de secte, nous continuerons la marche vers la tyrannie.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 29-10-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Kokoba // 29.01.2019 à 08h49

Mouais…
Moi, je veux bien qu’on rende Trump responsable de toute la violence de la société US mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas lui qui a envahi l’Irak et ce n’est pas lui qui a détruit la Libye.

Et pour la violence intérieure, est-ce que c’est Trump le coupable ?
Aux Etats-Unis comme en France, les gens en ont peut-être marre de voir une minorité accaparer toutes les richesses.
Ils en ont peut-être marre de voir que leur vote ne peut rien changer et que la Démocratie ne fonctionne plus.
Et pendant ce temps, les médias les insultent à longueur de journée en les traitant de faignants, racistes, loosers…

En sociologie, il y a une règle d’or qui dit que plus une société est injuste, plus elle est violente.
enjoy !

52 réactions et commentaires

  • Christian Gedeon // 29.01.2019 à 07h24

    Le vrai visage de Hedges en fait…ne recule devant aucune ,mais alors aucune exagération….pour mémoire les mandats d Obama ont été bien plus sanglants et pour le coup sans aucune exagération,que celui de Trump jusque là…juste pour mémoire.

      +20

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    • Caliban // 29.01.2019 à 09h29

      Je ne lis pas dans cet article de M. Hedges une exagération mais une hypothèse pour comprendre la situation de son pays. Après avoir fait le rapprochement avec Barnum (https://www.les-crises.fr/trump-la-quintessence-de-lamericain-par-chris-hedges/), il opère une autre approche – la dérive sectaire – pour comprendre ce qui anime ses concitoyens. Il tâtonne et donne du relief au « phénomène Trump » en proposant différents points de vue.

      Au lieu de se braquer sur des opinions politiques européano-centrées (parce qu’Obama était un président-vendeur-d-armes il n’est pas permis d’émettre l’hypothèse d’un Trump-gourou-de-secte ?), remercions Les Crises et les traducteurs de nous aider à mieux comprendre nos amis les Yankees 🙂

      Personnellement j’espère pouvoir lire d’autres développements de cet auteur qui donne à réfléchir.

        +9

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      • Christian Gedeon // 29.01.2019 à 12h17

        Cher Caliban. Il y a une immense contradiction dans cette affaire Trump. Cet homme a en quelque sorte été élu par l’esuivalent toute proportion et comparaison étant à prendre avec précaution, par l’equivalent Us des gilets jaunes. A l’americaine. Évidemment. Je ne l’apprecie pas plus que ça. Mais bon les gens ont la mémoire courte me semble t il. Ce que vous n’avez pas l’air d’integrer Cher Caliban c’est que Trump est détesté par l’estanlishment des deux cotes. Et ce qui me choque carrément c’est votre analyse communautaire des choses.

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      • DocteurGrodois // 29.01.2019 à 15h29

        @Caliban

        Charles Manson croyait recevoir des messages personnels dans les chansons des Beatles. Les Beatles sont donc à l’origine d’une dérive sectaire? Heureusement qu’ils n’avaient pas Facebook..

        En politique les gens ont tendance à projeter leurs propres peurs, leurs désirs, et leur haine sur des personnalités comme sur des taches d’encre de Rorschach. Chris Hedges lui-même n’y échappe pas puisqu’il projette sur Trump l’archétype du dictateur qui hypnotise les foules.

        Au fond ça revient toujours au même: soit les gens sont des beaufs xénophobes, soit ils sont manipulés par des forces extérieures à l’insu de leur plein gré.

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        • Caliban // 29.01.2019 à 16h01

          « des beaufs xénophobes »

          Vous mêlez deux termes qui ne vont pas ensemble. Du moins si vous souhaitez réfléchir avec un peu de recul.
          • beaufs : c’est un jugement péjoratif sur des personnes
          • xénophobes : c’est une peur irrationnelle contre laquelle il faut lutter (et en commençant par soi-même)

          Quant aux propos de M. Hedges, ils sont de partis-pris mais tant qu’il
          • ne s’en cache pas (comme le font tant d’éditocrates)
          • et qu’il pose les bonnes questions (ici : pourquoi cet attachement personnel et cette irrationalité dans le « phénomène » Trump)
          … où est le problème ? Cela nous aide – en tout cas en ce qui me concerne – à comprendre les enjeux du débat tels qu’ils peuvent se poser actuellement aux Etats-Unis. A ce titre c’est un éclairage précieux 🙂

          Je serais bien moins clément vis à vis des personnes qui refusent de réfléchir et somnolent douillettement dans leurs certitudes (Trump = anti-système, Trump = démocrate, Trump = pacifiste …) et qui n’ont en guise d’argument – non pas bien sûr les faits – mais que de fallacieuses comparaisons avec les précédents dirigeants des Etats-Unis.

            +1

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          • Calal // 29.01.2019 à 16h17

            Xénophobie : peur irrationnelle… Lol,dites ça aux deux norvégiennes qui sont allés faire un trek au Maroc je crois…irrationnelle : s’entendre avec ses semblables c’est déjà pas évident,alors avec les étrangers.bien sur quand tous ont le ventre bien rempli,c’est plus facile…

              +8

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          • Caliban // 29.01.2019 à 18h45

            @Calal

            Xénophobie, du grec ancien, composé de
            • ξένος, xénos (« étranger »)
            • et de φόβος, phóbos (« fuite, effroi »)

            Maintenant si vous pensez que faire reposer votre réflexion sur des faits divers qui passent à la télé est une bonne méthode … il nous sera difficile d’épiloguer sur le sujet (du latin epilogus, emprunté au grec ancien ἐπίλογος, epílogos) 😉

              +3

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    • Pierre C // 29.01.2019 à 11h45

      Je lis cet article comme une page d’un roman épistolaire. J’aimerais prendre un article comme cela de temps en temps, j’en ferai un livre. Je l’appelerai « Prémices et secousses de la guerre civile américaine : la fin du monde et le début d’un nouveau »

      L’article n’est pas logique, il est illogique comme la secte qu’il décrit, parce qu’il fait partie de la secte opposée. Sa peinture de la secte et de ses mécanismes internes est très intéressante, mais l’appliquer à Trump sans l’appliquer aux médias américains c’est du foutage de gueule.

      Après cette lecture, j’ai « peur » de Trump et des catholiques americains. Je suis donc dans une secte anti Trump. Je pourrais être dans la secte anti occident, la secte anti riches, la secte anti pauvre…..

      La fin du monde approche, dans le sens où une crise économique, politique, environnementale, écologique, démographique, culturelle, est en cours. La prolifération de secte dans un tel contexte semble logique finalement. Devant le désespoir, une illusion de maîtrise du destin est tentante.

        +13

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      • Caliban // 29.01.2019 à 11h59

        « mais l’appliquer à Trump sans l’appliquer aux médias américains c’est du foutage de gueule. »

        Dernier paragraphe :
        « Nos institutions démocratiques, y compris les organes législatifs, les tribunaux et les médias, sont les otages du pouvoir des entreprises. »

        Soit vous ne l’aviez pas lu soit c’est du … c’est autre chose 🙂

          +5

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        • Pierre C // 29.01.2019 à 13h07

          Mince, j’ai lu la fin en diagonale… xD
          Du coup cet article est un peu moins du foutage de gueule.

          Maisje maintiens le reste, et je rajoute que les opinions aujourd’hui ont du mal à être nuancées et pondérées (cf pon propre commentaire au dessus qui se rapproche de la calomnie). En plus du système de clan naturel, un système sectaire prend de plus en plus de poids.

            +1

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  • calal // 29.01.2019 à 08h16

    lol on les jugera tous a l’aune de leurs realisations.
    Les democrates us sont tellement sur que trump est une lepen americaine, que celui qui se presentera face a lui sera elu qu’ils se battent tous pour etre candidats… Meme hillary clinton  » ne ferme pas la porte  » a cette eventualite…

    Trump sera juge sur l’economie(la fed joue peut etre contre lui),le mur,l’interventionnisme a l’exterieur.
    Macron sera juge sur la baisse du chomage,la baisse de la dette voir une intervention a l’exterieur.

    Le reste c’est du baratin sans importance.

      +3

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    • Caliban // 29.01.2019 à 08h45

      « Les democrates us sont tellement sur que trump est une lepen americaine »
      Je doute que les Démocrates sachent qui est Mme Le Pen …

      En outre, vous remarquerez qu’il n’est pas question de Mme Clinton dans ce billet mais plutôt de la société yankee (c’est plus ambitieux, moins politicien). C’est une manie dès que Trump est critiqué, on rappelle l’élection passée en 2016. J’y vois une confirmation de la dérive sectaire décrite dans l’article, notamment un processus d’identification ahurissant entre les déclassés et un milliardaire aussi fantasque que verreux. Le même phénomène est peut-être à l’oeuvre chez tous ces smicards qui vont au stade applaudir des milliardaires en short …

      Vous devriez considérer avec attention cet adage : « l’inverse d’une mauvaise solution n’est pas forcément une bonne solution ».

      Ce que fait d’ailleurs l’auteur quand il envisage la voie de sortie : « Notre seul espoir est d’organiser le renversement de l’état-entreprise qui a vomi Trump. Nos institutions démocratiques, y compris les organes législatifs, les tribunaux et les médias, sont les otages du pouvoir des entreprises. Ils ne sont plus démocratiques. »

        +4

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      • calal // 29.01.2019 à 09h35

        a force d’avoir choisi la mauvaise solution a la place de la bonne,on arrive aux moments ou on a le choix entre des mauvaises solutions et des tres mauvaises solutions…trump c’est comme d’autres dirigeants,c’est la mauvaise solution a la place de la « tres mauvaise solution »…

        Les democrates c’etait le « pay for play » des clintons…Trump aura la peau de ginsburg…

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      • Caliban // 29.01.2019 à 09h46

        Toujours cette manie de parler Clinton pour sauver Trump.
        Comment vous expliquer cela ? Surtout que vous n’avez aucune responsabilité quant à leur élection ?

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        • Gigi // 29.01.2019 à 10h59

          Ce n’est pas une manie mais une évidence : Clinton serait allée au corps-à-corps avec la Russie et la Chine, elle aurait soutenu Morsi en Egypte. Jusque là, Trump a engagé la désescalade un peu partout là où ses prédécesseurs flinguaient minimum un pays par mandat:

          Irak+Somalie pour Bush Sr.
          Serbie+Zaïre pour Bill Clinton.
          Afghanistan+Irak pour Bush Jr.
          Libye+Syrie+Mali+Centrafrique+Ukraine pour Obama, sans oublier : Venezuela successions de tentatives de renversement depuis la mort de Chavez en 2013 et Brésil : destitution de Dilma Roussef en août 2016, etc.
          Trump, pour le moment fait partir ses troupes de Syrie (quelle horreur !) et quant à ce qu’il se passe en Amérique du sud … c’était déjà lancé sous les précédents mandats.

          Donc, oui, encore une fois : l’absence de critiques virulentes et permanentes contre l’administration Obama justifie que l’on s’interroge sur la raison de ce feu nourri sur l’administration Trump.

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        • Caliban // 29.01.2019 à 15h05

          Vous ne répondez pas à la question.

          Pourquoi lorsqu’une critique de Trump est exprimée, vous la minorez en rappelant les méfaits des brigands passés ? La question est encore plus simple ainsi exprimée : pourquoi évoquer les élections passées pour défendre Trump ?

          Je me permets de faire aussi la réponse car visiblement vous aimez taper à côté. On rappelle sans cesse l’élection de 2016
          • d’une part parce que Trump a été adoubé par le peuple, il est légitime (on ne peut pas lui retirer cela)
          • mais aussi parce que son discours « anti-système » a fait mouche, même de ce côté de l’Atlantique (alors que notez-le bien, nous ne sommes pas concernés par l’élection)

          Donc renvoyer systématiquement à 2016 relève :
          • soit d’un argumentaire populiste (« le peuple a toujours raison / ne se trompe jamais »)
          • soit d’une forme d’endoctrinement avec la croyance aux bobards de campagne de Trump se présentant comme l’anti-oligarchie

          C’est précisément cette seconde hypothèse qu’explore l’auteur de cet article : les pro-trumps seraient dans une dérive sectaire consistant
          • à ne plus tenir compte des faits (évacuation de l’expérience réelle et projection dans une uchronie sans cesse rejouée … « cela aurait été pire avec Clinton … »)
          • à ne pas admettre de critiques vis-à-vis du « gourou »

            +2

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          • Sophia // 29.01.2019 à 17h49

            Question légitime. Je vais répondre pour moi.
            D’abord, parce que Trump a fichu un bazar monstre dans un système qui semblait absolument verrouillé, dont clinton est en quelque sorte l’incarnation. Quand on dit: « ça aurait été pire avec Clinton », ça signifie: « Clinton élue, on n’aurait pas vu qu’on pouvait perturber un script écrit d’avance, et on n’aurait pas le début d’espoir qu’on a aujourd’hui d’arriver au bout du tunnel ». Ce qui ne revient pas à dire que Trump est un quelconque sauveur, mais plutôt, le signe qu’une rupture est en cours. Ca donne de l’espoir à tous ceux qui veulent une alternative à ce que nous avons actuellement. D’autre part, le bazar que sa présence suscite, révèle la pourriture du système, ce qui est toujours bon à prendre (il ne le fait pas exprès, mais on lui dit merci quand même). Enfin, il y a certainement un plaisir malsain à voir la dégénérescence de l’Empire. Peut-être que ce qui va lui succéder nous fera regretter le bon vieux temps, c’est vrai.

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          • Caliban // 29.01.2019 à 19h15

            Merci Sophia pour votre réponse détaillée.

            Je me doutais bien qu’il y avait un peu d’anti-américanisme / anti-impérialisme derrière l’attachement étrange que certains manifestent à l’égard de l’actuel président des Etats-Unis.

            Je ne pense pas que la polarisation du peuple étatsunien en 2 camps soit une bonne nouvelle car elle repose – à en croire M. Hedges notamment – sur des causes irrationnelles profondes, qu’il s’agisse :
            • de la honte-haine qu’inspire Trump (proportionnellement inverse de l’idée de grandeur que se fait un Yankee de son pays)
            • ou à l’inverse l’idolâtrie qu’il inspire à ses partisans, victimes revanchardes d’un système qui les a broyés … et qui va continuer avec Trump à broyer ce qu’il reste

            Beaucoup d’énergie perdue à s’écharper autour d’un personnage, bien peu en fait à résoudre les problèmes, dont notamment le dérèglement climatique qui – n’en déplaise à cet olibrius – n’est pas une invention des Chinois 🙁

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            • calal // 30.01.2019 à 08h50

              « et qui va continuer avec Trump à broyer ce qu’il reste »
              https://www.zerohedge.com/news/2019-01-29/real-resistance-washington-state-sheriffs-refuse-enforce-unconstitutional-gun-laws

              « Beaucoup d’énergie perdue à s’écharper autour d’un personnage, bien peu en fait à résoudre les problèmes, dont notamment le dérèglement climatique  »
              https://www.zerohedge.com/news/2019-01-29/amidst-global-warming-hysteria-nasa-scientists-expect-global-cooling

              Comme l’a ecrit sophia,l’election de trump a donne un espoir a ceux qui pensent que les politiques tina-mondialisation financiairises nous conduisent dans le mur (fin de la democratie appauvrissement generalise puis guerre).Le deroulement de son mandat confirme ce que l’on savait deja depuis tsipras,que l’election d’un leader « populiste » n’est que le debut du combat,que le ralentissement de la chute et qu’on a pas le cul sorti des ronces…

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            • Caliban // 30.01.2019 à 20h02

              Vos liens mériteraient une explication, mais puisque vous en êtes le pourvoyeur je vous laisse le soin de détailler l’éventuelle contradiction qu’ils apportent dans l’échange.

              Et concernant l’espoir que fait naître Trump dans la population yankee, c’est incontestable. Sur quoi repose cet espoir ? Les cartes électorales et les statistiques ont largement déjà été commentées (cf Todd notamment) : la colère et le rejet du « système » oligarchique traditionnel incarné par les Clinton & Bush.

              Après 2 ans, qu’est-ce qui explique le maintien de la popularité de Trump ? Ses résultats ? Il ne vous semble pas se jouer quelque chose d’assez irrationnel ? L’explication de l’article – dérive sectaire – n’est-elle pas une piste crédible ?

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      • Pierre Tavernier // 29.01.2019 à 16h10

        @Caliban, je pense que les Démocrates, comme les Républicains connaissent (du moins ceux qui s’intéressent à ce qui se passe à l’extérieur de leurs frontières, pas la majorité, j’en conviens) le nom de Mme Le Pen, car celui-ci revient souvent dans les articles sur la France, ainsi que dans les tweets de particuliers américains s’intéressant à la géopolitique internationale.
        J’ajouterai que parmi ces particuliers, beaucoup sont tout autant opposés au parti démocrate Clinton-Obama et désabusés par lui que par D. Trump.
        Bernie Sanders et surtout dernièrement Tulsi Gabbard représentent beaucoup plus leurs aspirations.

          +2

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        • Caliban // 29.01.2019 à 19h19

          Merci pour les infos 🙂

          Concernant la popularité de Mme Le Pen aux Etats-Unis, évidemment après 60 ans de développement SARL Le Pen en France, c’est comme une marque de fabrique MadeInFrance. Le nom est peut-être aussi connu que Dior, pas forcément l’idée que l’actuelle détentrice de la marque déposée soutienne Trump.

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    • Chris // 29.01.2019 à 13h22

      Sauf que notre système occidental social, économique et politique ne vit que de baratin !!!
      Enlevez la « foi » ou l’adhésion en n’importe quelles « sectes » ou groupes formels, et toute société humaine se défait.
      Notre monde se défait, car les « pères Noël », bien qu’apportant leurs joujoux, ne sont plus crédibles : les réalités, au-delà des narratives forcenées, nous rattrapent et nous désenchantent.

        +1

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  • Caliban // 29.01.2019 à 08h36

    Merci à Chris Hedges d’enfoncer le clou. La question lancinante est toujours la même (« comment avons-nous pu tomber si bas ? ») mais cette fois-ci avec l’angle d’approche de la dérive sectaire, on apprend beaucoup sur la société Yankee.

    Si les griefs politiques contre la politique de Trump ne manquent pas (ignorance des enjeux climatiques, mythe de l’âge d’or, bellicisme, soutien de la NRA, kleptocratie …), le mal est bien plus profond et dépasse bien entendu le cas clinique du Président.

    « La destitution de Trump n’éliminerait pas le désir ardent de dizaines de millions de personnes, dont beaucoup sont conditionnées par la droite chrétienne, d’avoir un chef de secte. »

    En creusant encore un peu Chris Edge pourrait également interroger la prégnance du millénarisme dans l’idéologie Yankee (https://www.cairn.info/revue-herodote-2005-4-page-25.htm)

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    • Gavrilo Princip // 29.01.2019 à 09h44

      Bush, Obama et Clinton étaient bien plus va-t-en-guerre que Trump.

      Hillarante est une véritable folle néo-con qui aurait mis la planète à feu et à sang. Vous auriez préféré la voir à la Maison Blanche à la place du « cas clinique » de Trump ? Vous plaisantez j’espère…

      Le prix Nobel de la Paix Obama a mené huit guerres, perpétré des coups d’Etat, supporté les djihadistes en Syrie, détruit la Libye, tué des dizaines de milliers de civils… Ce n’est pas lui le « cas clinique » ?

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    • Caliban // 29.01.2019 à 09h48

      « Bush, Obama et Clinton étaient bien plus va-t-en-guerre que Trump »

      BUSH + OBAMA + CLINTON … Strike !!!
      … c’est dingue. Sauvons le soldat Trump ! Parlons des pourris qui occupaient la place avant !!

      Euh, c’est pas un peu :
      • limité et répétitif (avez-vous remarqué que vous n’êtes pas le seul à entonner ce refrain de campagne électorale de Trump …) ?
      • et hors-sujet (vis à vis de l’article) ?

        +2

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      • Gigi // 29.01.2019 à 10h50

        Il y a quand-même un culte anti-trumpiste à l’oeuvre là ! Pourquoi la pareille n’a jamais existé contre Obama ? Mystère !

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        • Caliban // 29.01.2019 à 14h56

          « un culte anti-trumpiste »

          Si vous utilisiez les termes appropriés il n’est pas impossible qu’un peu du voile mystérieux se lève de lui-même 😉

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      • Francil // 29.01.2019 à 11h05

        HS toujours, Caliban, on notera quand même la réhabilitation extraordinaire par la ‘résistance’ des Bush père et fils à l’aune de Trump. C’est pas rien que les médias démocrates s’extasient devant ce brave type de Deubeuliou offrant un bonbon à Michelle Obama. Trump l’épouvantail mène à toutes les extrémités et compromissions.

          +8

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      • Caliban // 29.01.2019 à 12h01

        Qui désignez-vous en parlant de « résistance » ?
        Il me semble pas que cela puisse englober l’auteur de cet article qui a
        • le mérite de la lucidité sur l’état de décrépitude de la société yankee
        • le réflexe de se tourner vers le passé pour comprendre le présent (on ne peut pas l’accuser d’être amnésique dans son travail d’introspection)

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        • Francil // 29.01.2019 à 19h10

          La ‘résistance’ auto-proclamée est celle qui s’oppose aux US à Trump, principalement démocrate, donc. Je ne pense pas que Chris Hedge s’y retrouve spécialement, d’où mon ‘HS’ du début. Je souhaitais exprimer mon dégoût de ces gens prêts à réhabiliter les criminels de guerre juste pour enfoncer la mèche orange.

            +5

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  • Kokoba // 29.01.2019 à 08h49

    Mouais…
    Moi, je veux bien qu’on rende Trump responsable de toute la violence de la société US mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas lui qui a envahi l’Irak et ce n’est pas lui qui a détruit la Libye.

    Et pour la violence intérieure, est-ce que c’est Trump le coupable ?
    Aux Etats-Unis comme en France, les gens en ont peut-être marre de voir une minorité accaparer toutes les richesses.
    Ils en ont peut-être marre de voir que leur vote ne peut rien changer et que la Démocratie ne fonctionne plus.
    Et pendant ce temps, les médias les insultent à longueur de journée en les traitant de faignants, racistes, loosers…

    En sociologie, il y a une règle d’or qui dit que plus une société est injuste, plus elle est violente.
    enjoy !

      +34

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    • Caliban // 29.01.2019 à 09h15

      S’agissant de la violence, Trump n’arrange pas la situation dont il hérite. Il prospère sur la violence :
      • sur le plan international, menace de destruction de la Corée du Nord et de l’invasion du Vénézuéla, bras de fer avec la Chine, sanctions contre la Russie, déplacement de l’ambassade israëlienne à Jérusalem, … sans parler de la coopération environnementale réduite à des confettis
      • sur le plan intérieur, encouragements répétés à ce que ses concitoyens s’arment pour se défendre les uns contre les autres et contre les « envahisseurs »

      « Aux Etats-Unis comme en France, les gens en ont peut-être marre de voir une minorité accaparer toutes les richesses. »
      > C’est tout le sens de cet article
      > comment expliquer que les citoyens étatsuniens soient encore si nombreux à soutenir ce milliardaire qui va davantage les ruiner encore (baisse drastique des impôts des grandes sociétés, réduction des aides sociales / médicales …) sinon par une certaine « manipulation mentale » telle que la pratiquent les gourous de sectes …

      L’hypothèse d’une dérive sectaire proposée par M. Hedges me paraît assez fondée, surtout dans un pays où le sentiment religieux demeure très présent, fondateur même.

        +6

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  • Gavrilo Princip // 29.01.2019 à 09h34

    Bon, sinon, il se passe dans le monde des choses beaucoup plus intéressantes que ces vieux articles anglo-saxons dépassés et destinés à la petite bulle intellectuelle new yorkaise…

    Bon résumé ici de l’état du monde : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/01/l-empire-contre-attaque.html
    Guerre du gaz, putsch vénézuélien et vol de l’or par la Banque d’Angleterre, Syrie, continuelle ingérence américaine dans la politique australienne… L’Italie a bloqué un communiqué UE incendiaire contre Maduro ; Rome est vraiment devenue le poil à gratter du système.

    Bolton est prêt à envoyer 5 000 soldats US en Colombie :
    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-28/5000-troops-colombia-quell-venezuela-crisis-john-bolton-flashes-notepad-contents
    Prépare-t-il la guerre civile ?

      +12

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    • Caliban // 29.01.2019 à 09h41

      « beaucoup plus intéressantes que ces vieux articles anglo-saxons dépassés et destinés à la petite bulle intellectuelle new yorkaise »

      Plusieurs erreurs si je peux me permettre :

      • « dépassés » : parce que l’article original date de 2018 c’est dépassé ? Vous n’êtes pas ici sur un site d’information en continu. Le site Les Crises – et vous le savez puisque vous êtes un vieux « consommateur » des informations ici diffusées – s’efforce de proposer du contenu tous les jours et pour cela fait du « stock » et des traductions bénévolement. Essayer de temps en temps de vous mettre à la place des administrateurs de ce site pour comprendre la logique de fonctionnement. Et si elle ne vous sied point, rdv sur BFM 😉

      • « destinés à la petite bulle intellectuelle new yorkaise » : vos préjugés vous égarent, ces articles ont leur intérêt en dehors de cette petite audience. Faites un effort de lecture sans à-priori et vous verrez qu’il y a matière à réflexion pour toute personne désireuse de comprendre la société des Etats-Unis

        +3

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  • Gavrilo Princip // 29.01.2019 à 09h37

    La société yankee, on la comprend depuis 70 ans, depuis qu’ils nous dominent. Médias noyautés par eux, quotas de musique et de films etc. Merci, on a donné, on étouffe, pas la peine d’en rajouter une couche…
    On a besoin d’un nouveau souffle, d’articles sur d’autres régions du monde : Russie, Chine, Inde et d’autres.

      +3

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    • Alfred // 29.01.2019 à 09h43

      Vous m’avez fait penser à Patrick Chamoiseau (« Ecrire en pays dominé »).
      Nous avons parfois trop tendance à oublier la portée de notre acculturation. Merci pour votre rappel.

        +1

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    • Chris // 29.01.2019 à 13h39

      Le problème, Gavrilo, est que nous sommes dans le même bateau que les Ricains !
      Vous ne l’aviez pas remarqué ? Moi aussi, les articles sur ce trou noir m’exaspèrent, mais j’estime qu’ils sont nécessaires pour comprendre où nous, Français et Européens, nous nous situons.
      Hélas, nous sommes parties de cette galaxie dans notre manière de penser, de consommer, d’exploiter, de baiser et de regarder l’autre. L’Europe a graduellement abandonné sa prudence séculaire qui visait à prendre soin de ses moyens d’existence et de son environnement en se lançant dans la colonisation tout azimut, un délire qui va si loin que nous en sommes même à envisager la colonisation cosmique !
      A moins d’inventer le mouvement perpétuel, je prédis que nous courrons à la catastrophe.

        +0

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  • Caliban // 29.01.2019 à 09h44

    « on la comprend depuis 70 ans »

    … comme si elle était immuable, qu’elle ne vivait pas des bouleversements et comme si ces bouleversements ne nous concernaient pas directement, ne nous aidaient pas à mieux comprendre ceux que nous vivons ici.

    … à cette fiction près je suis d’accord avec vous 🙂

      +0

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  • Michel B. // 29.01.2019 à 09h59

    J’ai rarement lu un article concentrant autant d’âneries, du fantasme d’auteur étayé par rien du tout. Il nous explique l’impact catastrophique du chef de secte Trump qui promeut haine et violence (coucou la Corée, ISIS, les sex-traffickers, les trafiquants de tous poil), avant de conclure que le seul moyen de s’en sortir est la désobéissance civique massive, façon « vite, provoquons le chaos, comme çà on pourra dire que c’est de sa faute ».

    Quand on lit ce genre de truc on se dit qu’il était temps qu’un Trump soit élu, car la corruption néolibérale atteint non seulement les portefeuilles mais aussi les têtes.

    Puisqu’il a l’air d’être sensible à la violence, j’ai un sujet à proposer à Mr Hedges : la semaine dernière, le Gouverneur de l’Etat de New-York, le démocrate Andrew Cuomo, applaudi dans ses rangs, a adopté en séance un texte autorisant l’avortement jusqu’au terme de la grossesse. Jusqu’à présent, pas une voix démocrate n’a réagi à cette énormité.

    Personnellement, entre la violence des mots et celle des actes, entre l’émotion et la raison, j’ai fait mon choix.

      +18

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  • Gaubert // 29.01.2019 à 10h30

    Ne pensez-vous pas que de nombreux américains partagent les mêmes opinions que Donald Trump ainsi que de nombreux européens sans pour autant psychiatriser ceux qui ne se soumettent pas à l’idéologie dominante. La pensée mondialiste pro-immigration massive, pro-minorités ne domine pas sur en Occident et encore plus dans les autres civilisations.

      +9

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    • Caliban // 29.01.2019 à 14h50

      Personne ne songe à nier la popularité de Trump (30 à 40 %). Il s’agit de comprendre le maintien de ce soutien populaire, qui aboutit à une bipartition quasi-irréconciliable de la société.

      Pour un citoyen américain ne faisant pas partie de ces 30 ou 40% il s’agit d’un traumatisme et pour s’en sortir il faut mettre des mots dessus. C’est ce qu’essaye de faire M. Hedges en donnant des pistes de compréhension. C’est à mon avis son premier mérite, expliquer pour réparer.

      Son second mérite est encore plus grand car il parvient à éviter le manichéisme qui consiste à évaluer le phénomène Trump en comparaison à ses adversaires politiques (le classique « cela aurait été pire avec Clinton » ou « la clique des Bush & Obama ne valent pas mieux »). C’est aux fondement même de la société yankee que s’attache l’auteur.

      Et le dernier mérite à mon sens, c’est au site Les Crises qui diffuse ces articles qu’il revient. Si nous avions plus souvent des réflexions introspectives sur la culture yankee, on percevrait mieux
      • en quoi nous sommes différents de ce côté de l’Atlantique
      • et à quoi nous attendre pour les années à venir, car l’effondrement US et la manière dont se débat le bestiau nous concerne au premier chef 🙂

        +4

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  • Narm // 29.01.2019 à 12h55

    «  »Un dictateur n’est pas seulement une personne malade, c’est aussi un opportuniste cruel. Il ne voit aucune valeur en qui que ce soit et ne ressent aucune gratitude pour l’aide qu’il a reçue. Il est méfiant et malhonnête et croit que ses fins personnelles justifient tous les moyens qu’il peut utiliser pour les atteindre. Curieusement, tout tyran cherche toujours à se justifier. Sans un tel stratagème apaisant pour sa propre conscience, il ne peut pas vivre. Son attitude envers les autres est manipulatrice ; pour lui, ce ne sont que des outils pour l’avancement de ses propres intérêts. Il rejette la conception du doute, des contradictions internes, de l’ambivalence innée de l’homme. Il nie le fait psychologique que l’homme grandit jusqu’à la maturité en tâtonnant, «  »

    ça m’en rappelle beaucoups par chez nous ….

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  • Chris // 29.01.2019 à 15h41

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  • kiva // 29.01.2019 à 16h35

    [modéré]
    Il commence le travail de sape en lançant l’anathème. Trump est un chef de secte, ses partisans sont donc des illuminés qui suivraient aveuglément leur Fuhrer… le reductio ad hitlerum arrivera un peu plus tard. Le psychologisme de bas étage frappe pour mieux comprendre « où nous allons et comment nous devons résister ».
    A partir d’ici le sophisme agit où un illuminé assassin est comparé à Trump le mauvais écolo, mauvais gestionnaire, belliciste et qui mènerait à, rien de moins qu’à « notre extinction culturelle et, si rien n’est fait, physique ».
    Affirmations péremptoires et comparaisons vaseuses… Après cette mise en bouche, il ne manquait plus que l’accusation de complotisme et un retour des HLPSDNH avec en guest star l’ineffable Hitler, the one. Et il ne manque absolument rien au chapitre. On cite Orwell pour justifier l’accusation de complotisme. Un classique mais ça ne va pas assez loin puisque cette accusation tout le monde en a soupé…il faut un tout petit peu plus de sel et donc un bon coup de psychologisme hitlerien est là pour faire avaler quel odieux personnage est Trump.
    Une fois cette basse besogne faite on pouvait verser sympathiquement dans l’immigrationnisme habituel tout en tapant sur les « entreprises chrétiennes ». Là aussi un classique.

      +6

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    • kiva // 29.01.2019 à 16h37

      Quelques lignes plus tard on continue dans le psychologisme et l’attaque ad hominem où Trump serait, en plus d’être un prédateur sexuel, un lâche. Chris Hedges se reprend, Trump n’est pas le seul problème, ce sont ces « fascistes chrétiens qui ont embrassé la pensée magique, [qui attaquent] leurs ennemis en tant qu’agent de satan. » L’Inversion accusatoire a encore de beau jour…
      A la fin l’irrationalité de Chris Hedges se découvrent totalement. La différence fondamentale entre un discours rationnel et l’irrationnel est la même qu’entre la science et la pseudo-science. Dans le premier cas, nous décrivons comment les évènements s’articulent entre eux. Dans le second cas, nous assistons à un dualisme où l’on définit les choses selon une vision binaire entre le bien et le mal allant même jusqu’au délire d’une « Sainte Alliance », celle des minorités, croisade contre l’immonde, la Bête
      Chris Hedges est un homme du passé, qui n’arrive pas à comprendre que les gens en ont ras le bol de cette xénocratie où les minorités se coalisent pour mettre en échec la majorité. Même relative, la majorité restera prépondérante. De même que les minorités resteront des minorités même coalisées.

        +7

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  • Max // 29.01.2019 à 17h52

    Il me semble que D Trump a été élu par certaines couches populaires frustrées avec un fort sentiment d’injustice comme le décrit cet article du Monde diplomatique.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/HOCHSCHILD/58963
    Les méritants, selon l’article, au nom de l’égalité des chances auraient du laisser la place a moins bon qu’eux.
    Ce sont ces catégories de gens (en plus des évangélistes) qui ont voté pour D Trump, des sortes de gilets jaunes avant l’heure.
    D Trump n’était peut être pas leur candidat idéal mais face a H Clinton ils ont tranché.
    Dans la dernière élection présidentielle au Brésil, le nouveau président, aussi détestable soit-il, a été élu grâce a un vote déterminant des couches sociales pauvres………… de quoi se poser des questions sur les ex-présidents de la gauche du Brésil.

      +2

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  • Max // 29.01.2019 à 19h12

    D Trump a aussi un problème, c’est de toujours penser qu’il est celui qui va au final remporter la mise, ce en quoi il a tord.
    L’exemple du Mur à la frontière du Mexique est un révélateur des mauvais calculs de D Trump.
    Lors de son élection, pendant deux ans, il a eu la Chambre et le Congrès sous contrôle des Républicains, il lui était donc facile de faire voter le budget de 5(cinq) a 6(six) milliards pour financer le mur mais non, il a attendu de perdre le Congrès au profit des Démocrates pour engager la bataille du financement du mur et de provoquer le Shutdown qui a mis 800.000 fonctionnaires en absence de revenu. Les 800.000 fonctionnaires en question ont été les meilleurs propagandistes des Démocrates et il a du reculer.
    On peut y rajouter les conflits commerciaux, énergétiques et technologiques contre le reste du monde et en particulier contre la Russie et la Chine, un certain Bonaparte avait fait la guerre à la Russie afin de lui imposer de ne pas commercer avec l’Angleterre et après un départ en fanfare ca s’est terminé par une retraite humiliante.

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  • tchoo // 29.01.2019 à 19h40

    Trump est tout ce que vous voulez et possède toutes les qualités pour être détesté.
    Mais il est aussi le parfait bouc émissaire pour porter la responsabilité de l’effondrement de son pays faisant oublier tous les autres responsables qui s’en tireront à bon compte quand le reset surviendra

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  • Christian Gedeon // 30.01.2019 à 13h49

    Une fois de plus je suis partagé entre l’incomprehension et une irrésistible envie de rire . Certainement quelques intervenants sont allés à la Pomme ou à San Francisco ou peut être même à ,soyons audacieux,Miami…mais clairement pas ou presque dans l’Amerique,celle des mini villes comme celle de Rambo l. Ou Franklin Tenessee,ou ces endroits la…les gars,vos jugements sur les us sont à pleurer…c’est d’une ignorance tellement affligeante…vous ne savez ni de qui ni d’en quoi vous parlez…voilà c’est dit et j’espere que le modérateur ( trice) laissera passer….vous parlez ex cathedra d’un pays auquel vous ne connaissez strictement rien…triste

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  • Ovuef2r // 31.01.2019 à 09h52

    En lisant ça « Le chef de secte cherche à creuser les divisions. Le leader qualifie d’irrécupérables ceux qui ne font pas partie de la secte. Le chef cherche l’omnipotence pour écraser ceux qui ne s’agenouillent en adoration devant lui. Les adeptes qui aspirent à être protégés et habilités par le chef de secte, cherchent à lui donner la toute-puissance. Les normes démocratiques, qui font obstacle à la toute-puissance du dirigeant, sont combattues et abolies. Ceux qui font partie de la secte cherchent à s’entourer de l’aura magique du chef de secte. La réalité est sacrifiée au fantasme. Ceux qui défient ce fantasme ne sont pas considérés comme des êtres humains »
    J’ai pensé à notre chef à nous. Beaucoup de passages sont, à mes yeux, transposables.

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  • clauzip 12 // 01.02.2019 à 01h33

    Trump est tout simplement l’expression de ce que sont les USA.
    quelqu’un a dit :les USA sont passés du sauvage à la barbarie sans passer par la démocratie.(citation pas tout éxacte.me corriger…)
    Je ne perçois rien qui dans ce qui est connu du mode de fonctionnement aurait pu ramener a autre situation:prédation,mensonge,agression..sur toute la planète et l’objectif unique et permanent de l’argent et du profit conduisent la population à choisir ce type de personnage.
    Il faut noter que dans cette noirceur sa candidate- concurrente lors de l’élection à mon sens ne valait guerre mieux.
    Ce profil de président de la plus grande puissance déteint sur tous les autres pays.

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