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6.janvier.20206.1.2020 // Les Crises

Les cinq piliers malhonnêtes du climato-scepticisme

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Source : Consortium News, Mark Maslin, 09-12-2019

A la croisée des chemins où nous nous trouvons, il est essentiel de décrypter les différents moyens employés pour nous dire de remettre à plus tard toute action, écrit Mark Maslin

Ne laissez pas les opposants verts vous noyer. (Component/Shutterstock)

L’industrie des combustibles fossiles, des lobbyistes politiques, des magnats des médias ainsi que des particuliers ont passé les 30 dernières années à semer le doute quant à la réalité du changement climatique – là où il n’y en a pas. Selon les dernières estimations, les cinq plus grandes compagnies pétrolières et gazières publiques du monde dépensent environ 200 millions de dollars par an en lobbying pour orienter, retarder voire mettre en échec les politiques climatiques contraignantes.

Leur emprise sur la population semble sur le déclin. Selon deux sondages récents, plus de 75 % des Américains pensent que ce sont les humains qui sont à l’origine du changement climatique. Les grèves climatiques dans les écoles, les manifestations d’Extinction Rebellion, les gouvernements nationaux déclarant une urgence climatique, l’amélioration de la couverture médiatique sur le changement climatique et un nombre croissant de phénomènes météorologiques extrêmes ont tous contribué à cette évolution. Il semble également y avoir un regain d’optimisme quant à notre capacité à surmonter la crise.

Mais cela signifie aussi que le lobbying a changé, qu’il emploie désormais des approches plus subtiles et plus pernicieuses – ce que l’on a appelé le « sadisme climatique ». On s’en sert pour se moquer des jeunes qui participent aux manifestations pour le climat et pour ridiculiser Greta Thunberg, une jeune femme de 16 ans atteinte du syndrome d’Asperger, qui ne fait que répéter des vérités scientifiques.

Montants dépensés en lobbying climato-sceptique par les cinq plus grandes entreprises publiques de combustibles fossiles

A un tel tournant, il est important de réussir à décrypter les différents types de dénégations. La taxonomie ci-dessous vous aidera à repérer les différentes méthodes qui sont utilisées pour vous convaincre de remettre à plus tard les mesures de lutte contre le changement climatique.

N°1. Le déni de science

C’est le genre de déni que nous connaissons tous. Il consiste à dire que la science du changement climatique n’a pas encore tranché. Les négationnistes laissent entendre que le changement climatique n’est en fait qu’une partie d’un cycle naturel. Ou que les modèles climatiques ne sont pas fiables et surestiment l’effet du dioxyde de carbone.

Certains suggèrent même que le CO₂ est une partie si infime de l’atmosphère qu’il ne peut pas avoir un pouvoir de réchauffement important. Ou que les climatologues truquent les données pour montrer que le climat est en train de changer (une conspiration mondiale qui nécessiterait des milliers de scientifiques dans plus de 100 pays pour être menée à bien).

Tous ces arguments sont faux et il existe un consensus clair parmi les scientifiques quant aux causes du changement climatique. Les modèles climatiques qui prévoient l’augmentation de la température mondiale sont restés très stables au cours des 30 dernières années en dépit de leur immense complexité, ce qui démontre qu’il s’agit bien là d’un résultat scientifique solidement établi.

Reconstitution par modélisation de la température mondiale depuis 1970. La moyenne des modèles est en noir, leur étendue en gris. Comparaison avec les température observées par la NASA, la NOAA, le HadCRUT, Cowtan and Way et Berkeley Earth. (Carbon Brief, CC BY)

Le revirement de l’opinion publique signifie que, de plus en plus, le travail de sape contre les scientifiques verra son effet diminuer. Les climato-sceptiques adoptent donc de nouvelles stratégies. L’un des plus ardents en Grande-Bretagne, Nigel Lawson, ancien chancelier du Royaume-Uni, reconnaît aujourd’hui que les humains sont à l’origine du changement climatique, alors qu’il a fondé en 2009 la très sceptique Global Warming Policy Foundation [Global Warming Policy Foundation est un cercle de réflexion et d’influence britannique sur le climat qui nie l’origine humaine du réchauffement climatique, NdT].

Cette fondation se dit « ouverte d’esprit quant à la controverse scientifique sur le réchauffement climatique, [mais] est profondément préoccupée par les coûts et autres implications de nombreuses politiques actuellement préconisées ». En d’autres termes, le changements climatique est devenu une question de coût et non de science.

N°2. Le déni économique

La thèse selon laquelle la lutte contre le changement climatique coûterait trop cher est une forme plus subtile de climato-scepticisme. Des économistes, cependant, estiment que nous pourrions remédier au changement climatique dès aujourd’hui en y consacrant 1 % du PIB mondial. Peut-être même moins si l’on tient compte des économies qui résulteraient d’une amélioration de la santé humaine et de l’expansion de l’économie verte mondiale. Mais si nous ne réagissons pas maintenant, cela pourrait coûter plus de 20 % du PIB mondial d’ici 2050

Nous devrions également garder en mémoire qu’en 2018, le monde a généré 86 000 000 000 000 $ et que chaque année, ce PIB mondial augmente de 3,5 %. Ainsi, en sanctuariser 1 % pour faire face au changement climatique aurait peu d’effet sur l’ensemble et permettrait au monde d’économiser une somme d’argent colossale. Ce que les climato-sceptiques oublient également de vous dire, c’est qu’ils protègent une industrie des combustibles fossiles qui perçoit chaque année 5 200 milliards de dollars de subventions – ce qui englobe les coûts d’approvisionnement subventionnés, les allègements fiscaux et les coûts environnementaux. Cela représente 6 % du PIB mondial.

Le Fonds Monétaire International estime qu’une tarification rationnelle des combustibles fossiles permettrait de réduire de 28 % les émissions mondiales de carbone, de 46 % la mortalité due à la pollution atmosphérique issue des combustibles fossiles et d’augmenter les recettes publiques de 3,8 % du PIB des États-Unis.

N°3. Le déni humanitaire

Les climato-sceptiques soutiennent également que le changement climatique est bon pour nous. Ils avancent que des étés plus longs et plus chauds en zone tempérée rendront l’agriculture plus productive. Toutefois, ces gains sont souvent annulés par les étés plus secs et la fréquence accrue des vagues de chaleur dans ces mêmes régions. Par exemple, la canicule de 2010 à « Moscou » a tué 11 000 personnes, mis à mal la moisson de blé russe et fait augmenter les prix de l’alimentation à l’échelle mondiale.

Zones géographiques du monde. Les zones tropicales s’étendent du Tropique du Cancer au Nord au Tropique du Capricorne au Sud (région en transparence rouge) et abritent 40% de la population mondiale. (Maulucioni/Wikipedia, CC BY-SA)

Par ailleurs, plus de 40 % de la population mondiale vit sous les Tropiques – où, tant du point de vue de la santé que de l’avancée du désert, personne ne souhaite une hausse des températures estivales.

Les détracteurs du changement climatique soulignent également que les plantes ont besoin du dioxyde de carbone atmosphérique pour croître, de sorte que le fait d’en avoir plus agit comme un engrais. C’est effectivement vrai et la biosphère terrestre absorbe chaque année environ un quart de notre pollution au dioxyde de carbone. Un autre quart de nos émissions est absorbé par les océans. Mais la perte de vastes zones de végétation naturelle en raison de la déforestation et des changements d’utilisation des terres annule complètement cet effet mineur de fertilisation.

Les climato-sceptiques vous diront qu’il y a plus de gens qui meurent du froid que de la chaleur, donc que des hivers plus chauds seront une bonne chose. C’est profondément trompeur. Les personnes vulnérables meurent de froid parce qu’elles sont mal logées et qu’elles n’ont pas les moyens de chauffer leur logement. C’est la société, et non le climat, qui les tue.

De plus, factuellement, ce raisonnement est également incorrect. Aux États-Unis, par exemple, les décès provoqués par la chaleur sont quatre fois plus nombreux que ceux provoqués par le froid. Il s’agit peut-être même d’une sous-estimation, car de nombreux décès liés à la chaleur sont attribués aux causes du décès, comme par exemple l’insuffisance cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance respiratoire, qui sont des affections exacerbées par les fortes chaleurs.

Nombre de décès dus aux intempéries aux États-Unis en 2018 comparé aux moyennes sur 10 et 30 ans. (National Weather Service, CC BY)

N°4. Le déni politique

Les détracteurs du changement climatique soutiennent que nous ne pouvons pas agir parce que d’autres pays n’agissent pas. Mais tous les pays ne sont pas égaux en ce qui concerne la responsabilité dans le changement climatique. Par exemple, 25 % du CO₂ produit par l’homme dans l’atmosphère est généré par les États-Unis, et 22 % par l’UE. L’Afrique en produit un peu moins de 5 %.

Si l’on prend en compte l’héritage historique de la pollution par les gaz à effet de serre, alors il incombe aux pays développés de montrer la voie en matière de réduction des émissions, c’est une responsabilité éthique. Mais en définitive, tous les pays doivent agir car si nous voulons minimiser les effets du changement climatique, le monde doit atteindre le niveau zéro carbone d’ici 2050.

Émissions annuelles de dioxyde de carbone par habitant et émissions cumulées des pays. Données du Global Carbon Project. (Nature. Données du Global Carbon Project)

Les détracteurs vous diront aussi qu’il y a des problèmes à régler plus près de chez soi avant de se préoccuper des problèmes mondiaux. Mais bon nombre des solutions au changement climatique sont un pari gagnant-gagnant et amélioreront la vie des gens ordinaires. Le passage aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques, par exemple, réduit la pollution de l’air, ce qui améliore la santé de tout le monde.

Le développement d’une économie verte génère des avantages économiques et crée des emplois. Les progrès environnementaux et le reboisement offrent une protection contre les phénomènes météorologiques extrêmes qui, à leur tour, peuvent améliorer la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau.

N°5. Le déni de la crise

Le dernier volet du déni du changement climatique est l’argument selon lequel il n’y a pas urgence à changer les choses, surtout compte tenu de l’incertitude soulevée par les quatre autres volets de déni ci-dessus. Les négationnistes soutiennent que le changement climatique n’est pas aussi grave que les scientifiques le prétendent. Nous serons beaucoup plus riches à l’avenir et plus aptes à remédier au changement climatique. Ils jouent aussi sur nos émotions, car beaucoup d’entre nous n’aiment pas le changement et peuvent avoir l’impression de vivre à la meilleure des époques – en particulier s’ils font partie des plus riches ou des puissants.

Mais ce sont des arguments de ce type, tout aussi creux, qui ont été utilisés par le passé pour retarder la fin de l’esclavage, l’octroi du droit de vote aux femmes, la fin du régime colonial, la fin de la ségrégation, la dépénalisation de l’homosexualité, le renforcement des droits des travailleurs et des réglementations environnementales, l’autorisation du mariage entre personnes du même sexe et l’interdiction de fumer.

La question fondamentale qui se pose est la suivante : pourquoi laissons-nous les privilégiés et les puissants nous convaincre de remettre à plus tard la protection de notre planète contre le changement climatique ?

Mark Maslin est professeur de Sciences de la Terre, University College, Londres

Source : Consortium News, Mark Maslin, 09-12-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Loxosceles // 06.01.2020 à 08h05

Ce site devient l’observatoire du climato-négationnisme comme d’autres font un observatoire du conspirationnisme, ou comme le decodex est un ministère de la pensée.

Le réchauffisme est une idéologie et une religion qui se répand et distribue ses arguments inquisitoires sans paraître comprendre que les sceptiques sont en fait acquis dans leur majorité à la cause écologique, mais refusent le diagnostic faussé et manichéiste qu’impose cette religion aux visées manipulatoires. Le climato-catastrophisme n’est rien de plus qu’un chiffon rouge idéologique, un arbre dont la vocation est de focaliser l’attention pendant que la forêt tombe. Le fait qu’on mette tout sur le dos du climat, jusqu’à des conséquences qui sont le fait des guerres pour les ressources géostratégiques est extraordinairement parlant…

D’ailleurs je ne pense pas que Soleimani soit mort assassiné. Il a probablement du avoir un coup de chaud.

318 réactions et commentaires

  • Fabrice // 06.01.2020 à 06h23

    Le plus important c’est le résultat nous sommes face à un changement climatique majeur sur une période trop courte pour n’être que naturelle, la réponse doit elle être on y peut rien tant pis mourrons au prochain événement climatique (sécheresse, inondation, feu incontrôlable,…) ou tentons nous d’agir sur la part qui dépend de nous soit la part de Co2 qui provient de nos actions et préventions ainsi que préparation des populations face à ces événements. Le reste n’est que distraction qui nous empêche d’agir et de sauver ce qui peut l’être.

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    • Patrick // 06.01.2020 à 09h26

      non, si on prend les chiffres du réchauffement et que l’on regarde sur une période longue, donc en regardant avant 1850 , on voit bien que :
      – le réchauffement est antérieur au début de l’ère industrielle
      – que les émissions de CO2 sur la deuxième moitié du XIXème siècle étaient minimes ( graphiques rapport AR5 du GIEC )
      – que l’évolution des températures ne suit pas l’évolution des émissions de CO2

      Donc le vrai déni est de nier les causes naturelles et d’exagérer l’influence du C02

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      • Fabrice // 06.01.2020 à 10h55

        Dans mon texte Patrick je parle de peu importe les raisons le choix qui s’offre à nous c’est ne rien faire parce que ce n’est pas nous OK super ! Ou regarder les leviers sur lesquels on peut agir pour amortir la situation donc la prévention des populations, faire des plans d’anticipation et les préparer au cas où les pires scénarios arrivent, et oui réduire notre production de Co2 pour voir si on peut atténuer même si c’est naturel [mode ironique on : personnellement je suis pas fan du parce que c’est le châtiment divin et qu’on ne peut rien contre le châtiment divin si ce n’est mourir dignement ou dans la panique mode ironique off 😜]

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        • Patrick // 06.01.2020 à 11h11

          Si nous prenons de mauvaises décisions nous allons gaspiller nos ressources inutilement.
          Taxer les citoyens et leur faire payer des éoliennes hors de prix sous prétexte de réduire le CO2 est totalement inefficace contre les causes naturelles et ne fait qu’entretenir l’illusion , en plus de gaspiller les ressources qui pourraient plutôt être utiliser dans l’adaptation au changement.

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          • Fabrice // 06.01.2020 à 11h40

            Donc on ne fait rien et on attend que cela nous tombe dessus ? je suis dubitatif donc on continue à gâcher des ressources dans le modèle consumériste mais rien par prévention, j’espère que ce choix pourra s’expliquer aux prochaines victimes d’une catastrophe climatique ah désolé entre le dernier article à la mode et des digues dans les zones à risque en France bein on a investis dans des grandes surfaces pour vendre le dernier article à la mode, oui on aurait pu faire des bassins de captage d’eau dans les zones sujettes à la sécheresse en France chacun ses priorité vous comprendrez non ? désolé en fait non ça ne me regarde pas je ne suis pas directement concerné tout ce reconstruit m’a bonne dame

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          • Jean // 06.01.2020 à 13h25

            @Patrick
            Aucunes solutions n’est envisageables sous un gouvernement corrompu, avant de pouvoir faire de l’écologie il faut mettre un terme au néolibéralisme et reprendre notre souveraineté en main. La situation exige un changement radical et nous n’avons même pas commencer à prendre les décisions qui s’imposent.

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            • Pierre // 06.01.2020 à 15h05

              Moi j’ai une solution simple : Je consomme autant que possible et quasi exclusivement du local bio. Et je me sens en bien meilleure santé ! Et c’est la meilleure façon de dire merde à ces politiciens avec leur ue et son marché unique complétement dérégulé, au ceta, au néolibéralisme, à la mondialisation, au délocalisation…
              Mais dans la petite coopérative ou je vais je vois qu’on est pas encore nombreux..
              Et plus de plastique dans les emballages aussi !
              Je me demande vraiment pourquoi j’allais dans ces supermarchés écocides avant.. Je me rendais pas compte. J’ai pas l’impression de dépenser plus pour cet incroyable acte politique, mais c’est vrai que quand j’étais au minimum ça aurait été plus difficile.

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            • RV // 06.01.2020 à 15h10

              @ Jean // 06.01.2020 à 13h25

              Vous ne croyez pas si bien dire, il faut rétablir la primauté de la loi sur celle du marché.
              Le traité de l’UE dont le fondement est la concurrence libre et non faussée institue le dépérissement de l’Etat en ce qu’il déni aux citoyens de choisir leur modèle de société.
              Les tribunaux d’arbitrage en sont un exemple emblématique. Des sociétés privées sont autorisées à faire prévaloir leur intérêt au détriment de l’intérêt général.

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          • RV // 06.01.2020 à 15h17

            @ Patrick // 06.01.2020 à 11h11

            Si les éoliennes viennent remplacer des centrales à charbon, gaz ou pétrole vous avez tort,
            si elles viennent remplacer de l’hydraulique de la géothermie ou du nucléaire vous avez raison.
            Il n’y a pas de solution universelle. Chaque pays a un mix énergétique qui dépend en grande partie de la géographie, l’améliorer ici le dégradera là.

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            • Patrick // 06.01.2020 à 15h28

              Les éoliennes ne remplacent pas les autres centrales, leur intermittence oblige à sécuriser l’approvisionnement avec des centrales thermiques.
              En ce sens , les Allemands viennent de se rendre compte qu’ils ont investi 500 milliards d’euros en pure perte , ils ont juste déséquilibrer leur réseau mais rien gagné.
              https://jancovici.com/transition-energetique/choix-de-societe/vers-quoi-lallemagne-transitionne-t-elle-exactement/

              Certains pays sont effectivement très favorisés pour l’hydroélectricité ou la géothermie , mais l’essentiel de l’énergie vient encore des combustibles fossiles et ils ne seront jamais remplacés.

              Bon, je suis d’accord que pour 300.000 Islandais assis sur une cocotte minute , il y a de bonnes chances de se passer des combustibles fossiles sans mettre leur société par terre.

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            • Serge F. // 06.01.2020 à 17h43

              Patrick, jamais découragé, utilise une page de Jancovici le pro-nucléaire, qui explique par ailleurs le changement climatique en long en large et en travers dans ses cours, pour réfuter un argument sur l’utilisation d’éoliennes.

              Sachez que l’éolien n’est qu’une des alternatives possibles aux énergies carbonées, mais que l’essentiel sera d’aller vers la sobriété et, donc, vers la décroissance économique (ou une autre forme de croissance décorrelée de la consommation d’énergie).

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            • Patrick // 06.01.2020 à 20h36

              J’aime beaucoup les démonstrations de Jancovici sur l’énergie , du vrai travail d’ingénieur, c’est factuel, sourcé.
              Par contre je ne le suis pas du tout en ce qui concerne le climat ( uniquement basé sur des modèles informatiques non prouvés par l’expérience )

              c’est clair que les éoliennes et autres gadgets ne résoudront rien et que nous n’avons rien pour remplacer les combustibles fossiles , donc ça va sévèrement coincer et dans pas longtemps.

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            • RV // 06.01.2020 à 20h58

              @ Patrick // 06.01.2020 à 20h36
              …/… des modèles informatiques non prouvés par l’expérience …/…

              Les modèles subissent des testes ! Et oui ! Ils sont testés avec les données du climat passé. Ces tests donnent lieu à des aller retours et les modèles sont validés quand ils arrivent à reproduire le climat connu passé.
              Alors oui nous sommes bien en présence de science, réfutable.

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            • Serge F. // 07.01.2020 à 16h56

              @Patrick
              Votre affirmation sur les modèles informatiques est idiot. En effet, il est impossible à un être humain de prévoir le comportement de l’atmosphère sans l’aide d’un modèle numérique. Ces modèles permettent de résoudre les équations complexes de Navier-Stokes qui modélisent les mouvements turbulents comme le comportement des océans, de l’atmosphère ou de l’écoulement d’un fluide autour d’un véhicule. Les modèles atmosphériques contiennent en plus des paramétrisations qui permettent, par exemple, de gérer les intéractions entre le sol et l’atmosphère (végétation, nature des sols…).

              Les modèles numériques sont très utilisés en sciences et ont largement fait la preuve de leur grande utilité. Les astrophysiciens en utilisent très régulièrement, par exemple pour comprendre pourquoi le système solaire est stable.

              Votre affirmation à leur sujet s’entend assez souvent dans le milieu des géologues, dont certains sont comme par hasard climatosceptiques. Par exemple, Patrick De Wever, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, nous montre un nouveau visage du climatoscepticisme, un climatoscepticisme qui ne veut pas s’avouer :

              https://www.youtube.com/watch?v=FR4gjhpzkn0&t=3498

              Ce géologue confond l’eau et la vapeur d’eau. Un nuage est composé de gouttelettes d’eau (ou de glace) en suspension dans l’air, rien à voir avec la vapeur d’eau qui est dans l’air partout. La vapeur d’eau est un gaz à effet de serre puissant qui, contrairement à ce que dit ce géologue, est bien pris en compte dans les modèles climatiques. Les nuages jouent eux le rôle d’aérosols. Ce n’est pas du tout la même chose. Les nuages sont aussi pris en compte dans les modèles climatiques

              Ecoutez la réponse surprenante qu’il donne à une question qu’on lui pose après sa présentation :

              https://www.youtube.com/watch?v=FR4gjhpzkn0&t=4181

              Un autre exemple de climatoscepticisme qui ne dit pas son nom. Cette fois-ci, il vient de François Djindjian, préhistorien spécialiste de l’enseignement des méthodes de l’archéologie :

              https://www.youtube.com/watch?v=7QLrw-66Ir4&t=5836

              Il a le droit de dire ce qu’il veut, mais son affirmation n’est étaillée par aucun fait.

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            • Leterrible // 08.01.2020 à 12h39

              @Serge F (7/1 à 16h56)
              Vous semblez avoir confiance dans la « prévisibilité » FINE ( = année par année) des modèles actuellement développés.
              Par construction , un modèle prévisionnel IDÉAL est basé sur des données exactes et en nombre suffisant du PASSÉ aussi lointain que possible.
              La chronologie ( …/journalière/mensuelle/annuelle/par décade/…) de recensement des données du passé DOIT idéalement correspondre à la chronologie attendue pour les projections futures.
              D’où proviennent les « données » du PASSÉ? Restons-en au carottage obtenu par forage …avez-vous un avis -1) sur la validité prévisionnelle ,pour NOTRE FUTUR ANNUEL , de ces « données-inductions » de résultats d’analyses de prélèvements indicateurs uniquement représentatifs par « paquets » centenaires/millénaires/…?
              -2) sur la **technique d’allers-retours successifs** qui , SOIT-DISANT admise scientifiquement , permet??trait aujourd’hui de SIMULER des « pseudo-données » périodiques PASSÉES par intervalles de temps compatibles avec la précision recherchée pour notre but prévisionnel , valeurs périodiques SIMULÉES (et remises « chaque jour » en question , of course! )… …finalement admises comme DONNÉES basiques du modèle de prévision pris en compte au final…??

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            • Serge F. // 09.01.2020 à 09h44

              @Leterrible
              …des données du passé DOIT idéalement correspondre à la chronologie attendue pour les projections futures…

              Non, et pour une raison simple : l’atmosphère est chaotique. Ensuite parce que ce que les données du passé ne seront jamais suffisamment fiables pour savoir où le modèle doit passer (la température peut évoluer de 1°C en 2 minutes et d’autant à quelques mètres). Reconstituer le temps qu’il fait n’est pas une mince affaire.

              En climatologie, ces difficultés posent bien moins de problèmes. Ce n’est pas parce que l’atmosphère est chaotique qu’il en est de même pour le climat. Le chaos n’est pas synonyme de hasard. Par exemple, l’atmosphère a beau être chaotique, on peut prévoir avec un haut degré de confiance que le mois de Juillet prochain sera, en moyenne, plus chaud que le mois d’avril. De même, on peut prévoir malgré le caractère chaotique de l’atmosphère, qu’une hausse des concentrations de GES conduit à une hausse des températures.

              Un modèle climatique n’a pas vocation à prevoir le temps qu’il fera les jours prochains. Son but est de nous donner une idée de l’univers des possibles des situations météos pour un état donnée de l’atmosphère (composition chimique, rayonnement solaire reçu…) et des sols (végétation, nature des sols…).

              Pour valider un modèle climatique, on le lance sur une période du passé à partir d’une date initiale. On vérifie ensuite si les situations qu’il a produites sont homogènes avec celles du passé, modulo les incertudes des données. Les modèles climatiques collent bien d’un point de vue purement statistique.

                +1

              Alerter
      • mickael lebas // 06.01.2020 à 13h13

        Serai t’il possible que tout le monde ai raison.
        Oui la terre est rentrer dans un cycle naturelle de réchauffement.
        Mais,
        Oui l’ère industrielle la tout simplement accélérer.

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        • RV // 06.01.2020 à 15h27

          @ mickael lebas // 06.01.2020 à 13h13

          Vous êtes dans le vrai !

          Simplement les effets naturels sont bien connus et participent des modélisations.
          Leurs effets sur la période qui nous concerne sont insignifiants.

          Jancovici les mentionnent dans son cours en 2019 à l’Ecole des Mines de Paris à la page 8 de :
          4- Le changement climatique (2) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
          lien pour le visuel :
          https://drive.google.com/drive/folders/1fqoACrCFtlXKonP266DkFUcmMVj22yj_
          lien pour la vidéo :
          https://www.youtube.com/watch?v=JKoRsO5fkAQ

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        • Almire // 06.01.2020 à 15h48

          Faux ! Le rayonnement solaire à la surface de la terre a diminué de 4 % entre 1950 et 1980. Or l’énergie de la terre provient essentiellement du soleil car l’énergie de la terre n’en représente que le millième.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Assombrissement_global

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          • Serge F. // 06.01.2020 à 18h41

            Dans le passé, le CO2 augmentait après l’augmentation des températures (avec quelques siècles d’écart tout de même). Ce surplus de CO2 a produit par la suite un effet de serre qui a amplifié le réchauffement climatique dans une boucle de rétroaction positive. Les cycles de Milankovitch ne peuvent pas à eux seuls expliquer l’ampleur des changements climatiques du passé, car les différences de rayonnement solaire reçu à cause de ce phénomène étaient bien trop faibles. En fait, ils sont la cause du déclenchement du réchauffement (ou du refroidissement) et ensuite d’autres phénomènes sont entrés en jeu pour amplifier (ou pas) celui-ci. Regardez cette vidéo pour vous en convaincre :

            https://www.youtube.com/watch?v=n-NJ-B_IIFw

            Ce qui se passe aujourd’hui n’a pas eu besoin des cycles de Milankovitch pour démarrer. L’homme rejette chaque années plus de 36 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, c’est 150 fois plus que tous les volcans en activité :

            https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/question-de-la-semaine-combien-de-tonnes-de-co2-sont-rejetees-par-les-volcans-en-activite-dans-le-monde_122102

            La perturbation envoyée sur le climat par l’homme est au moins 10 fois supérieure à celle des cycles de Milankovitch, et celle-ci est d’une rapidité inégalée. L’homme joue au apprenti sorcier avec le climat. Je pense que le prix qu’il va payé est bien plus élevé que ce que l’on prévoit.

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            • Almire // 06.01.2020 à 20h37

              Alors, on est d’accord, puisque je dis que le réchauffement ne peux provenir du rayonnement solaire, celui-ci ayant diminué au sol (notamment à cause des aérosols). Comme il ne peut pas résulter d’un changement de position astronomique (il faudrait attendre des milliers d’années), reste l’élévation du taux de CO2.

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            • Serge F. // 06.01.2020 à 20h55

              @Almire
              Tout à fait. Je ne vous répondais pas pour vous contredire, mais pour faire comprendre que même dans le cadre des cycles de Milankovitch les variations du rayonnement du soleil ne peuvent en aucun cas suffire à expliquer à eux seuls une élévation ou une diminution de la température. Les phénomènes atmosphériques sont très largement non-linéaires. Rappelez-vous de l’effet papillon (bien qu’il ne concerne pas le climat).

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          • Patrick // 06.01.2020 à 21h12

            oui , et entre 1950 et 1980 , la température a baissé alors que les émissions de CO2 explosaient !!
            Donc l’intensité du rayonnement solaire est bien plus importante que la concentration en CO2 ( 0,04 % , ça fait vraiment pas grand chose )

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            • Serge F. // 06.01.2020 à 21h38

              C’est lié aux aérosols venant à la pollution humaine (vous vous rappelez les pluies acides). Aujourd’hui, même cette pollution ne peut plus contrecarrer la hausse des températures.

              « Les êtres humains émettent dans l’atmosphère des gaz à effet de serre (principalement du CO2) et des aérosols (particules fines) depuis plus d’un siècle. Le CO2 s’accumule régulièrement et reste dans le système climatique pendant des millénaires, avec un effet de réchauffement croissant. Les aérosols ont un effet de refroidissement (en réduisant le chauffage solaire du sol) qui dépend du taux de pompage des aérosols dans l’air, car ils tombent au bout de cinq jours environ.

              Le refroidissement par aérosol a probablement réduit le réchauffement climatique de moitié environ au cours du dernier siècle, mais son importance est incertaine car les aérosols mondiaux et leurs effets sur les nuages ne sont pas mesurés avec précision. Les aérosols ont augmenté rapidement après la Seconde Guerre mondiale, car l’utilisation des combustibles fossiles a augmenté d’environ 5% par an avec un faible contrôle de la pollution. La croissance des aérosols a ralenti dans les années 1970 avec le contrôle de la pollution aux États-Unis et en Europe, mais a repris de plus belle après ~ 2000. »

              http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/2013/20130329_FaustianBargain.pdf

              https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/pollution-atmospherique/enjeux/pluies-acides-causes-effets/historique.html

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            • Serge F. // 06.01.2020 à 22h34

              Au niveau du bilan radiatif, à peu près 50% de C02 en plus (plus les autres gaz d’origine anthropique) dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle a un effet 10 fois plus important que les cycles de Milankovitch. Vous parlez d’un sujet que vous ne maîtrisez pas.

              https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw&t=452

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      • RV // 06.01.2020 à 15h00

        @ Patrick // 06.01.2020 à 09h26

        Toujours fidèle au poste à ce que je vois.
        J’invite les lecteurs à consulter :
        3- Le changement climatique (1) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
        à la page 34 ils y trouveront un graphique représentant les concentrations atmosphériques du CO 2 , CH 4 , N 2 O sur les 650.000 dernières années ( GIEC, AR4, 2007)
        et
        4- Le changement climatique (2) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
        à la page 13 ils y trouveront l’évolution de la température moyenne de l’air au niveau du sol pour l’hémisphère
        nord de l’an 700 à l’an 2000. Source IPCC, 2007

        J’espère que vous conviendrez que remonter de 600 000 ans dans un cas et jusqu’en 700 dans l’autre répond à votre objection concernant une date butoir de 1850 !
        lien :
        https://drive.google.com/open?id=1fqoACrCFtlXKonP266DkFUcmMVj22yj_

          +5

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        • Patrick // 06.01.2020 à 20h58

          évolution des températures :
          – optimum médiéval : forte augmentation des température à cause du CO2 produit par les véhicules diesel utilisés pendant les croisades ??
          – petit âge glaciaire ( minimum de Maunder , parfaitement montré par les travaux de Zarkhova ) , suivi d’une remontée des températures commencée bien avant le début de l’ère industrielle.

          A noter qu’au début de l’ère industrielle , les émissions de CO2 étaient très faibles ( voir graphique dans le rapport AR5 du GIEC ) , la température a baissée !! ( pas assez de CO2 )
          Après la 2ème guerre mondiale, les émissions de CO2 ont explosé et … la température a baissé aussi. ( diapo 22 )

          Je vous conseille les travaux de Zarkhova sur les cycles solaires , les courbes sont beaucoup plus probantes . https://www.nature.com/articles/s41598-019-45584-3

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          • RV // 06.01.2020 à 21h03

            Personne ne nie ces fluctuations.
            Les courbes de la période contemporaines sont sans exemple dans l’histoire connue des fluctuations de températures à la surface du globe, c’est visible sur la courbe dont je donne le lien.

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      • Serge F. // 06.01.2020 à 17h33

        Patrick, qui a déjà vu maintes fois ses arguments réfutés sur ce site, continue d’en trouver d’autres. Tenez mon brave :

        https://www6.inra.fr/projet-accaf-perpheclim/content/download/3063/30564/version/2/file/RECONSTRUCTION+DU+CLIMAT+DU+DERNIER+MILLENAIRE_VDaux.pdf#page=17

        Vous partez de la conclusion qu’il n’y a pas de réchauffement anthropique et vous allez chercher ensuite des arguments allant dans ce sens (merci à Google !). Ce n’est pas comme cela que l’on procède en science. Tenez, je vais vous expliquer un truc. En statistique inférentielle (très utilisée en science), on vérifie si une hypothèse est vraie par un test. Certains tests nécessitent des tirages aléatoires. C’est le cas de celui de Kolmogorov-Smirnov utilisé pour tester si un échantillon peut être constitué de réalisations d’une certaine loi. Si l’hypothèse est bonne, le test sera positif, mais pas toujours. En fait, le test DOIT se tromper un certain pourcentage de fois (5% si on lui demande un confiance à 95%). Votre acharnement à démontrer que l’homme n’est pour rien au changement climatique est équivalent à la démarche d’un mauvais statisticien qui utiliserait les 5% de marge d’erreur du test en vous acharnant à le lancer jusqu’à ce qu’il vous reponde ce que vous souhaitez qu’il réponde, et il le fera à coup sûr.

          +9

        Alerter
      • Patrick // 06.01.2020 à 22h01

        soit j’ai compris sans être un génie 🙂
        il suffit de lire d’autres travaux que ceux du GIEC pour comprendre … que personne n’a la vérité

          +0

        Alerter
      • Mendes // 08.01.2020 à 00h51

        Pour calculer l’effet du CO2 et son forçage on utilise la Relation de G. Myhre (1998) :
        E = α lnC/C0
        Où :
        α = 5,35
        C = 407,8 ppm est la concentration de CO2 aujourd’hui.
        C0 = 280 ppm concentration du CO2 avant l’ère industrielle.

        On trouve :
        E ~ 2,01 W/m2

        La Terre reçoit du Soleil : 390W/m2 soit avec l’effet de serre du au CO2 : 392,01 W/m2
        Si on applique maintenant la loi de Stefan : E = σ T⁴

        T = 288.35 k
        avec 390W/m2 on a : 287.98 k

        Soit une augmentation de : 0,37 k

        Citation météo France : « Depuis 1850, on constate une tendance claire au réchauffement, et même une accélération de celui-ci. Au XXe siècle, la température moyenne du globe a augmenté d’environ 0,6 °C »

        Il y a donc peu de chance que ce soit seul le CO2 qui réchauffe la Terre.

          +4

        Alerter
  • Jean // 06.01.2020 à 06h48

    Un autre point important à rappeler : Nous ne pourrons pas lutter contre les effets délétères de notre développement, dont le changement climatique, en maintenant notre niveau actuel de consommation d’énergie et de biens manufacturés. Or c’est surtout de cela dont les multinationales ne veulent pas.

      +33

    Alerter
    • Calal // 06.01.2020 à 10h24

      Le Paris Dakar 2020 a débute et je devrai payer des taxes carbones pour aller bosser? Que les éléphants montrent l’exemple et le petit colibri que je suis acceptera de faire sa part .

        +23

      Alerter
      • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 13h11

        L’attentisme au nom du « toi d’abord » répond à une éthique morbide.
        Le principe du colibri c’est de faire sa part sans regarder ce que font ses voisins!

        Attention à ne pas fausser les principes des autres.

          +3

        Alerter
        • calal // 06.01.2020 à 13h37

          le principe du colibri c’est de se faire couillonner…
          on se donne rendez vous dans 10 ans pour voir qui avait raison…
          ‘<' mais dans 10 ans on sera tous morts,ca sera trop tard…

          cette chanson on l'a deja entendu tellement de fois…il s'agit d'utiliser la peur pour obtenir un consentement…

            +18

          Alerter
          • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 18h04

            On peut nuancer votre propos en imaginant que le principe est de faire ce que l’on imagine juste et responsable pour le présent et l’avenir.

              +4

            Alerter
            • Arno // 07.01.2020 à 01h22

              Bouddha, dans ta grande sagesse, tu devrais avoir compris que faire assumer ne serait-ce qu’une infime partie de responsabilité aux colibris, permet aux éléphants de continuer à se gaver à l’infini.
              Si [..] « le principe du colibri c’est de faire sa part sans regarder ce que font ses voisins » [..], alors le colibri est non seulement irresponsable mais aussi et surtout complice.

                +11

              Alerter
        • Dbon // 08.01.2020 à 08h15

          Vous ne connaissez pas pas vraiment la fable du colibri.!
          Car l’histoire a une suite…
          Le colibri a vu un gros sanglier, qui fonçait contre les incendiaires de la forêt, il lui dit mais tu vas te faire tuer! Fais comme moi,
          Le Sanglier lui a répondu, moi je ne fait pas la part je fais ce qui nécessaire.
          Voilà ! A bon entendeur

            +1

          Alerter
      • Jean // 06.01.2020 à 13h35

        @calal

        Vous vous faites et vous vous ferez racketter pour de nombreuses « bonnes » raisons par ce gouvernement. Mais attendre que tout le monde deviennent responsables avant de l’être soi même, c’est s’assurer de ne jamais le devenir en ayant bonne conscience. C’est votre choix et ce sera votre responsabilité.

          +10

        Alerter
        • Bats0 // 06.01.2020 à 17h20

          Si « cala » deviendra responsable de ses actes, mais lorsqu’il n’aura plus le choix; et je crains qu’à ce moment là ce soit déjà trop tard, et que la nature reprendra ses droits car nous n’avons pas su être responsable quand il le fallait…
          C’est le principe du comportement humain : il réagit bien souvent que lorsqu’il ne peut plus faire autrement pour s’en sortir (s’il s’en sort).

            +2

          Alerter
    • gotoul // 06.01.2020 à 11h34

      « c’est surtout de cela dont les multinationales ne veulent pas. »
      C’est la raison du lobbying qui essaie d’embrouiller le maximum de gens ( voir le premier graphique de l’article ). Surtout qu’il y a une solution à l’excès de réchauffement climatique en tout cas pour les très très riches : vivre dans des grandes serres climatisées et sécurisées – des expériences sont menées dans ce sens par exemple pour organiser le moyen de vivre sur Mars.

        +4

      Alerter
      • Cornelius // 06.01.2020 à 14h00

        Avec quelle énergie faites-vous fonctionner ces « grandes serres climatisées et sécurisées » ?

          +8

        Alerter
      • Bats0 // 06.01.2020 à 17h24

        Ah oui, vous pensez sérieusement qu’ils veulent s’installer sur Mars, où il n’y a que des cailloux, alors que sur terre, il y a pas si longtemps, existait une biodiversité incroyable, avant que la cupidité de l’homme ne la détériore ? Ils vont détruire quoi sur Mars s’il n’y a rien d’autre que des minéraux ?

          +3

        Alerter
        • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 21h46

          Effectivement, la terra-formation de mars m’a toujours fait hurler de rire!
          Nous ne sommes déjà pas capable de vivre sur le continent antarctique avec de l’oxygène, de l’eau, des températures clémentes, des poissons et autres manchos ET on essaie de nous faire croire que l’on va se développer là haut.
          La bêtise n’a pas de limite.

            +3

          Alerter
  • Jean D // 06.01.2020 à 06h59

    Excellent tour d’horizon des arguments fallacieux de ceux qui sont dans le déni.

    Cela dit :
    • s’il y a de moins en moins de climato-sceptiques (négation de la part anthropique du dérèglement climatique), ils ne désarment pas en niant à présent l’effondrement (avec cet étrange paradoxe de remettre en cause la scientificité du GIEC tout en reposant leurs espoirs d’un avenir meilleur … dans les inventions scientifiques)
    • il serait intéressant de trouver une étude sociologique pour avoir le profil type du climato-sceptique. Je n’ai trouvé aucune donnée mais l’hypothèse à vérifier serait peut-être celle d’une coïncidence climato-sceptique / mentalité bourgeoise (tel que l’entend M. Bégaudeau, https://www.youtube.com/watch?v=4gX5KpOboDo)

      +25

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    • Alligator427 // 06.01.2020 à 11h39

      Une étude assez ancienne de l’IFOP conclut :

      « 28 % des Français adhérent aux argumentaires des climato-sceptiques (sur-représentation parmi les personnes âges et les sympathisants de droite), 37 % les contestent et 35 % n’en n’ont pas entendu parler ou n’ont pas d’opinion sur la question. »

      https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-le-climato-scepticisme/

      Vieux, de droite … mâle blanc embourgoisé de plus de 50 ans 🙁

      C’est humain, faut les comprendre :
      ›› il s’agit des personnes qui ont « réussi » socialement dans le modèle qui s’écroule (cela n’aide pas à la critique objective de ses méfaits),
      ›› ceux également qui ont le plus d’épargne (pour leurs petits enfants, l’héritage étant probablement la plus forte justification de prédation que se trouvent les vieux)… ils ne sont pas prêts à entendre que leur capital va voler en poussière.

        +52

      Alerter
      • Patrick // 06.01.2020 à 12h14

        il s’agit surtout de personnes qui ont déjà entendu tellement de c.. de la part des politiciens et de la presse de tous bords qu’ils ont tendance à se méfier et à ne pas croire en toute forme de propagande .. chat échaudé craint l’eau froide.

          +35

        Alerter
        • Subotai // 06.01.2020 à 18h15

          Il s’agit surtout de vieux cons qui décident de ne plus utiliser leur cerveau, pour ne plus avoir à se remettre en question, la cinquantaine passée. J’en connais dans mon entourage. Et quand on les pousse dans leur retranchement, ils finissent pas avouer qu’ils ne veulent plus se faire chier avec ces conneries et finir leur vie tranquille…
          Intéressant, isn’t it..? 🙂
          Moi, j’attends le moment de la rébellion physique ET armée des « gamins » contre les « vieux ».
          Croyez moi, ça va venir… C’est DANS L’ORDRE DES CHOSES…

            +5

          Alerter
          • Fritz // 06.01.2020 à 20h13

            C’est dans l’ordre des choses, et ça s’appelle : la Révolution culturelle (1966).
            Ou la Saint-Barthélemy.

              +9

            Alerter
          • Patrick // 06.01.2020 à 20h24

            L’armée des gamins ??? bof , endormis , abrutis par leur mode de vie , ils ne sont pas vraiment dangereux, trop politiquement corrects pour se battre vraiment.
            La plupart de ces fils de bobos vont se faire étriller par ceux de banlieue quand le système s’écroulera sur eux.
            Mes gamins sont retournés vivre dans la montagne , ils regarderont tout ça de loin.

              +13

            Alerter
          • Arno // 07.01.2020 à 01h29

            Subotai : Il y a beaucoup plus de jeunes cons dont on a décidé pour eux qu’ils n’utiliseront jamais leur cerveau. Quant à ton rêve de rébellion inter-générationnelle, elle révèle juste ton appartenance à ce groupe.

              +11

            Alerter
            • Catalina // 07.01.2020 à 08h22

              donc sur ce site on tolère un appel à s’en prendre aux vieux ?
              Subotai, et après les vieux, les handicapés, les petits, les gros, les femmes stériles, les hommes stériles, et puis les animaux hein , tout « ça » va vous bouffer votre oxygène !!!!
              Pauvre de nous, avec des extrémistes pareil, macron et sa clique se frotte les mains !! mais bon, quand on sait qui finance ce parti extrémiste ER( extinnction rebellion àa veut dire éteindre la rébellion, vous jouez donc pour que rien en change! ), pas d’étonnement, vous êtes le petit soldat des multinationales et des puissances d’argent. Et là, je me dis, mais où est le cerveau de Subotai ?la connerie n’a pas d’âge ni de limite, apparemment mais quand ça se double d’un appel à la haine….

                +13

              Alerter
          • Subotai // 07.01.2020 à 17h28

            @Catalina
            Je suis un vieux. 🙂
            J’en appelle pas à s’en prendre aux vieux.
            Je relate ce que mon dernier m’avais dit (ya 10 ans) suite à sa prise de conscience de la merde qu’il aurait à vivre et j’exprime le résultat de mon analyse de la situation.
            Les humains sont programmés pour survivre.
            Les « Vieux » de par leur nombre essaient de maintenir le verrouillage du Système en Déglingue par tous les moyens. Ça se sait, ça se voit, et ça énerve. (les gamins ne sont pas plus « écervelés » que nous)
            Les « Jeunes » sont destinés à vivre, les « Vieux » à mourir.
            Si les « Vieux » ne lâchent pas prise suffisamment vite et que ça met en danger de survie les « Jeunes », il se trouvera une situation dans laquelle ils feront tout pour survivre; quitte à bouffer du « Vieux ». 🙂
            Si vous trouvez que c’est un « appel à la Haine » MDR tant pis.
            Préparez vous à des expressions de la panique encore plus velue…

              +4

            Alerter
      • Alligator427 // 06.01.2020 à 12h31

        @Patrick

        En vertu de quelle règle sociologique les vieux des CSP+ votant Fillon seraient plus lucides ?
        Vous ne seriez pas un petit peu de parti pris ? Vous ne voudriez pas ajouter un 6e pilier pour confirmer l’article ci-dessus ?

        Cela dit pour être plus juste, l’enquête révèle que l’expression « mâle blanc » est un peu réductrice, le sexe ne fait rien à l’affaire. C’est l’âge et le patrimoine qui sont les facteurs discriminants dans cette enquête.

        Et de manière plus générale, on constate un hiatus entre :
        ›› les données délivrées par les scientifiques
        ›› et leur appréhension par le public

        Le facteur social, ce n’est pas une surprise, joue à plein. Ce qui devrait faire réfléchir chacun d’entre nous à la question basique : « pourquoi je pense ce que je pense ». Basique car si on n’est pas au clair avec cette question, tout échange finit dans l’incompréhension.

        Si d’autres enquêtes sociologiques viennent à votre connaissance, n’hésitez pas à les poster ici.
        Par exemple, je me demande si les vieux sans enfants sont aussi enclins au climato-scepticisme…

          +9

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        • Patrick // 06.01.2020 à 12h44

          Je suis vieux et je ne vote pas Fillon.
          Je vote à gauche tous les 30 ans .. juste le temps nécessaire pour oublier pourquoi il ne faut jamais voter à gauche 🙂
          J’ai tellement entendu de promesses et de mensonges que plus les politiciens insistent sur un sujet et moins je les crois , et plus j’entends Ségolène et les autres nous rebattrent les oreilles avec le réchauffement et moins je crois en la thèse officielle du CO2.
          Ce qui fait que je me renseigne , et donc que j’y crois encore moins.

          A noter aussi que les CSP+ ayant un niveau de formation en général assez élevé , ils ont plus de facilité pour étudier un sujet et se faire leur propre opinion.

            +27

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          • Bats0 // 06.01.2020 à 17h40

            Alors arrêtez d’écouter ces politicards, qui n’ont qu’un seul but : vivre de la politique, justement, ils ne sont pas à un mensonge près eux.
            Je ne sais pas, soyez curieux, maintenant qu’internet existe :
            Tenez, à propos des politique, il est allé leur faire un décryptage de ce pourquoi, ils ont choisi cette voie : Jancovici à Sciences PO : https://www.youtube.com/watch?v=UO21PznlkQY
            Sinon vous avez son site où ce qui est discuté ici concernant l’énergie et le climat, est expliqué dans cette mémoire informatique : https://jancovici.com/

              +1

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            • Patrick // 06.01.2020 à 20h20

              ça fait un bail que j’écoupe les conférences de Jancovici.
              Très bon sur les problèmes d’énergie , mais pour le climat et le CO2 bof !!

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          • Serge F. // 06.01.2020 à 19h07

            Vous pourriez voter Macron, il a des climatosceptiques dans ses rangs au Ministère des Transports :

            https://www.collaborativepeople.fr/single-post/2019/12/18/D%C3%A9bat-avec-un-climato-n%C3%A9gationniste-du-Minist%C3%A8re-des-Transports

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            • Patrick // 06.01.2020 à 22h24

              climatosceptique ? je ne sais pas .
              Mais toujours prêts à hurler à l’urgence climatique pour mettre des taxes !!

                +7

              Alerter
      • Serge F. // 06.01.2020 à 19h03

        Je vous recommande cette excellente conférence de l’ADEME présentant des résultats de sondages plus fiables que ceux de l’IFOP et réalisés sur une longue durée :

        https://www.youtube.com/watch?v=O9srgtJV4zA

        Le sujet de cette conférence est « Comment les Français perçoivent-ils le réchauffement climatique et l’effet de serre ? ». Elle a été faite en mars 2019.

        Vous apprendrez que l’environnement ne fait absolument pas partie des priorités des Français. Ils classent avant l’emploi, l’immigration, les inégalités et les impôts et taxes (coucou Patrick !). 1/3 des Français sont climatosceptiques. Ce chiffre est à peu près constant, mais assez fluctuant tout de même (il dépend des sujets évoqués dans la presse et du temps qu’il fait).

          +55

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        • Patrick // 06.01.2020 à 22h17

          ça prouve que les citoyens français ont des priorités assez claires ( leur gros problèmes quotidiens ) et ne se laissent pas divertir par les peurs agités par les politiciens.
          dans un sens c’est rassurant.

            +6

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          • Serge F. // 06.01.2020 à 22h58

            Non, ce n’est pas rassurant.

            Une étude du MIT publiée dans la revue Science en mars 2018 montre que :

            « Les mensonges se diffusent significativement plus loin, plus rapidement, plus en profondeur et de façon plus large que la vérité dans toutes les catégories d’information, avec des effets plus prononcés quand il s’agit de nouvelles erronées sur la politique. »

            « Il a fallu à la vérité environ six fois plus de temps que le mensonge pour atteindre 1 500 personnes et 20 fois plus de temps que le mensonge pour atteindre une profondeur de cascade de 10. Comme la vérité ne s’est jamais répandue au-delà d’une profondeur de 10, nous avons vu que le mensonge atteignait une profondeur de 19 près de 10 fois plus vite que la vérité n’atteignait pas la profondeur de 10. Le mensonge a également diffusé de manière significativement plus large et a été retweeté par plus d’utilisateurs uniques que la vérité à chaque profondeur de cascade. »

            https://science.sciencemag.org/content/359/6380/1146.full

            Sur l’avenir de la vérité et de la désinformation en ligne, une étude effectuée par le Pew Research Center nous apprend que pour une majorité d’experts, dans les 10 prochaines années, on ne sera pas capable de développer des méthodes qui vont pouvoir lutter contre la désinformation. On vivra dans un monde de pseudo connaissances sur le web qui circuleront sur la base d’informations vraies.

            https://www.pewinternet.org/2017/10/19/the-future-of-truth-and-misinformation-online/

            Autrement dit, la crise traversée par notre civilisation est bien plus grave et plus profonde que ce que l’on croit.

              +7

            Alerter
            • Séraphim // 07.01.2020 à 07h09

              Les Français croient de toutes façons n’importe quoi et effectivement plus les mensonges que les vérités. La preuve: 75% d’entre eux croient dur comme fer que l’électricité nucléaire est une source majeure de production de CO2. En l’occurence ici, un mensonge par omission et tour de passe passe des Verts, pas à une contradiction près

                +5

              Alerter
        • Jean D // 07.01.2020 à 00h13

          Merci à Serge F. pour ses nombreuses interventions sur ce fil, toutes solidement étayées par des liens (c’est à cela que devrait servir cet espace des commentaires, partager des connaissances …)

          Merci particulièrement pour votre vidéo de l’ADEME (dans le cadre du Shift Project). L’enquête au long court (20 ans !) montre que l’âge est le facteur discriminant dans le climato-scepticisme :
          https://youtu.be/O9srgtJV4zA?t=1467
          https://www.zupimages.net/up/20/02/evsy.jpg

            +3

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        • Leterrible // 08.01.2020 à 14h32

          ET tous nos petits jeunes futurs « khmers verts »…..qu’en pensent-ils de ceci… : (p.ex.)

          https://selectra.info/telecom/actualites/acteurs/internet-impact-environnement

          Combien d’arbres faut-il planter…?

            +1

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          • Serge F. // 09.01.2020 à 10h01

            L’expression “khmers verts” est utilisée la plupart du temps par des personnes qui sont réfractaires aux changements. Ce qui est dénoncé dans votre article est bien connu par les écologistes. C’est un problème sérieux effectivement, mais il y en a d’autres bien plus préoccupants : le défaut d’isolation des bâtiments et les transports trop consommateurs d’énergie.

              +0

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  • Brossa Dante // 06.01.2020 à 07h10

    Un climato-réaliste ou une personne honnêtement septique qui suis le sujet avec attention n’aura aucun mal à démonter les 5 points ci-dessus, ils sont d’une extreme grossierté et ne tiennent aucunement compte de la complexité du débat.

    Et c’est sensé convaincre ? Fail total, mais on avais compris avec les 2 derniers paragraphes que ce n’etais pas le but recherché. C’est un texte pour convaincre les convaincus qu’il est urgent de… de faire quoi exactement ? mystère et démocratie.

      +61

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    • Lisa // 06.01.2020 à 07h18

      « C’est un texte pour convaincre les convaincus qu’il est urgent de… de faire quoi exactement ? »

      Vous voyez une intentionnalité que vous ne parvenez pas à comprendre. Dommage, vous étiez bien parti 🙂

        +8

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      • Brossa Dante // 07.01.2020 à 02h44

        comprendre ? vous en êtes certaine ? Trop bien au contraire. Avouez que l’auteur est bien timide sur la fin, lui qui n’étais pas avare de liens. Il vous laisse bien seul une fois qu’il a bien échauffé son lecteur. Dommage, il était bien parti 🙂 Une fois le chiffon rouge agité et les oeilleres bien en place. Une fois qu’il a désigné un ennemi qu’il assimile carrément aux esclavagistes, ni plus ni moins, avec sa série de comparaison scabreuses franchement discutable (pas de liens ni démonstration du coup, flute alors). Curieusement, il n’incite pas au débats apaisé ni à l’exercice de la démocratie.

        C’est très curieux.
        Ou pas.
        Mais c’est un professeur, n’en doutons pas.

          +6

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    • jmathon // 06.01.2020 à 07h27

       » Un climato-réaliste ou une personne honnêtement septique qui suis le sujet avec attention n’aura aucun mal à démonter les 5 points ci-dessus, ils sont d’une extreme grossierté et ne tiennent aucunement compte de la complexité du débat. »

      Pourriez-vous tenter d’être celui-là ?
      Une petite introduction à la complexité du débat (?) voire du problème me semblerait alors pertinent.

        +14

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      • Loxosceles // 06.01.2020 à 08h20

        Voyons, c’est impossible sur ce site où la boite de commentaires est limitée, et où la modération à la hache décourage de se lancer dans des argumentations soignées, raison principale de mon raz le bol actuel. Ceux qui veulent vraiment écouter les arguments sceptiques peuvent chercher par eux-mêmes, c’est ce que j’ai fait… Il y a sur internet tout l’éventail des sites possibles pour le faire, sans aller jusqu’aux sites bêtement conspis, sauf que le scepticisme est assimilé au conspirationnisme, qui est lui-même déjà un chiffon rouge idéologique, une borne de la pensée et du débat telle que dénoncée par un Chomsky. C’est pour ça que c’est un comble que ce blog se fasse régulièrement celui qui borne les débats dans plusieurs domaines… D’autant plus paradoxal qu’il a à la fois subi et expérimenté jusque dans les tribunaux ce type de procédés face aux inquisiteurs de la pensée conforme, pour se livrer au même sport à sa façon…

          +77

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        • océan de sagesse // 06.01.2020 à 10h17

          Si je veux des arguments soignés j ‘étudie les recherches des climatologues , je n accorde aucun cas aux vociférations gratuites totalement dépourvues du moindre argument !
          Si vous aviez le moindre sens du ridicule vous comprendriez qu a coté du GIEC vos hurlements négationnistes , sont eux , hilarants !!
          Comme c’est facile de venir hurler son refus de la réalité et dire dans la foulée , je n ai pas la place d’argumenter , c ‘est digne d’un bambin prit les bras dans le pot de confiture !
          On a l ‘impression d ‘un psychopathe qui se débat ans une nasse crée par lui meme !
          Parce que ca ne changera rien du tout au futur terrifiant qui nous attend !

            +17

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          • Catalina // 06.01.2020 à 19h39

            « Un courrier partit à l’intention du politologue François Gemenne lui demandant si le GIEC était, selon lui, une organisation scientifique ; il nous répondit : « Je pense en effet que le GIEC est une organisation scientifique. Dans ses objectifs, son organisation, sa composition et son fonctionnement. Mais elle est aussi — comme l’indique d’ailleurs son nom — une organisation intergouvernementale, et donc à ce titre politique : elle remplit une fonction politique », ce qui nous paraît une autre façon de formuler l’équation, non de la résoudre. »
            CQFD
            https://www.contrepoints.org/2012/11/19/104874-climatologie-comment-le-giec-sorganise-pour-etouffer-les-opinions-sceptiques
            bon, le modo va modérer puisque cela va à l’encontre de la pensée unique…..

              +10

            Alerter
            • Patrick // 06.01.2020 à 20h32

              A noter que le nom de départ du GIEC est IPCC , et dans IPCC il n’est pas fait mention d’experts juste d’un panel intergouvernemental … donc exit les scientifiques mais une organisation politique.

                +14

              Alerter
            • Serge F. // 06.01.2020 à 21h06

              @Patrick
              Toujours dans l’erreur mon cher Patrick.

              Les scientifiques travaillant dans le cadre du GIEC (2500 scientifiques répartis dans 195 pays dans le monde) consacrent leur temps à évaluer les milliers d’articles scientifiques publiés chaque année afin de résumer de manière exhaustive les connaissances sur les facteurs du changement climatique, ses impacts et ses risques futurs, et sur la manière dont l’adaptation et l’atténuation peuvent réduire ces risques.

              Un examen ouvert et transparent par des experts et des gouvernements du monde entier est un élément essentiel du processus du GIEC, qui garantit une évaluation objective et complète et reflète un large éventail de points de vue et de compétences. À travers ses évaluations, le GIEC identifie la force de l’accord scientifique dans différents domaines et indique où des recherches supplémentaires sont nécessaires. Le GIEC ne mène pas ses propres recherches.

              https://www.ipcc.ch/about/

              Les 2500 scientifiques travaillant dans le cadre du GIEC ne sont pas des employés du GIEC, ils travaillent de temps en temps ensemble dans le cadre de ce groupe international. Supprimer le GIEC ne changera rien aux choses. Des recherches continueront d’être faites sur le changement climatique et sur les effets de l’homme sur son environnement, et je doute qu’elles soient pour la plupart rassurantes. Leur travail sera simplement moins efficace.

                +8

              Alerter
          • RV // 06.01.2020 à 21h07

            @ Patrick // 06.01.2020 à 20h32
            Bon faudrait savoir !
            Les scientifique disent des conneries ou bien ce ne sont pas des scientifiques ?

              +2

            Alerter
        • Bats0 // 06.01.2020 à 11h16

          Loxosceles, j’ai lu pratiquement, tous vos commentaires sur ce blog, et je n’arrive pas comprendre votre indignation vis-à-vis des posts relatant le réchauffement climatique.
          De plus vous argumentez ne pas avoir de place afin de justifier vos désaccords, mais je n’ai pas vu (ou pratiquement pas) un lien vers d’autres sites afin de donner des explications que vous semblez ne pas pouvoir exprimer.
          Pourtant ce n’est pas si compliqué :
          https://climatorealiste.com/2015/05/08/accueil/
          Même si je ne suis pas en parfait accord avec Jean-Louis Pinault, je pense qu’il a le mérite de, lui, donner des explications.
          Sinon vous avez aussi ce genre d’explication (encore plus scientifique) sur la relation entre le CO2 et la température : http://www.lthe.fr/IGE/pageperso/parrenif/courses/download/2008-2009/paleoclimats/Teiser-Gouttevin.pdf

            +9

          Alerter
          • Pierre // 06.01.2020 à 16h13

            Merci pour les liens, même si je suis plutôt convaincu du réchauffement par l’homme je vais voir ça !
            Je vois tellement de climato-sceptique, mais qui donne peu de lien et le débat m’intéresserait beaucoup.
            Mais je remarque on parle tout le temps du climat, mais pas des pénuries à venir de pétrole et de toutes les énergies, de leur pics. Si on dépense tout avant de trouver une autre énergie c’est tout aussi catastrophique voire plus encore !
            Pics des matières aussi. Et la pollution, les océans qui risque de s’éteindre, les espèces qui disparaissent.. Pourquoi on consomme autant d’emballage plastique alors que ça détruit les océans.. Et les nano particules on en parle même pas, y a aucune régulation non ? …
            Et c’est la que j’ai l’impression qu’on se fait avoir avec tout les articles focalisés sur le réchauffement, même si c’est important aussi, et ce débat sur est ce que c’est nous qui provoquons qui instaure un doute… Mais on a plein de raison de diminuer nôtre consommation de pétrole et de plastique et de polluer moins. Et surtout la pénurie qu’on va provoquer, d’autant qu’on consomme toujours plus en arrivant à peine a faire croissance…
            On devrait dès a présent chercher une énergie alternative, diminuer au max nôtre consommation pour tenir le temps d’y arriver. On devrait consommer local au maximum, et en plus ça recréeraient de l’emploi ! Mais justement, ça va contre les traités de l’ue qui sont impossible à changer, ça va contre le ceta qu’ils viennent de signer.. Et la course au profit et délocalisations polluantes…

              +6

            Alerter
            • Patrick // 06.01.2020 à 20h30

              eh oui , c’est pratique le réchauffement pour éviter les sujets qui fâchent.
              Parce qu’en agitant les peurs à long terme on évite de parler des gros emm.. qui arrive à court terme ( crise financière , problèmes énergétiques ) qui seront bien plus destructeurs qu’une éventuelle augmentation des températures de un ou deux degrés.

                +17

              Alerter
            • Serge F. // 06.01.2020 à 21h12

              Mais rien n’est mis de côté, Patrick, c’est pour cela que la collapsologie est apparue. Par contre vous, vous voudriez bien mettre de côté le changement climatique d’origine humaine. Il n’est qu’un des effets des multiples activités néfastes de l’homme.

              On dit que la vie crée de la néguentropie. L’être humain crée plus d’entropie que de néguentropie. En cela, il s’oppose à la vie. Ces actions sont porteuses de mort. Il ne lui reste plus beaucoup de temps pour décider d’aller vers la vie ou vers la mort.

              Vous parlez de 1 à 2°C d’élévation de température, moi je vous parle de 5 à 6°C qui vont même doubler après, comme à l’époque de la grande extinction de masse du Permien-Trias.

                +6

              Alerter
            • Nico // 06.01.2020 à 21h28

              Si tu vas voir les climato-sceptiques remontés bien à la source de la source de la source de l’argument et tu constateras : que c’est toujours biaisé, voir malhonnête ou carrément faux et qu’il n’y a aucune science derrière… Juste un truc pour abuser ceux qui lisent trop vite ou qui ne connaissent/comprennent rien à la science

                +1

              Alerter
          • RV // 06.01.2020 à 21h12

            @ Patrick // 06.01.2020 à 20h30
            …/… c’est pratique le réchauffement pour éviter les sujets qui fâchent. …/…
            …/… Jancovici. Très bon sur les problèmes d’énergie , mais pour le climat et le CO2 bof !! …/…
            Bon faudrait savoir !

              +3

            Alerter
        • calahan // 07.01.2020 à 02h40

          le scepticisme n’a rien à voir avec le fait de ne pas vouloir regarder la vérité en face.

          ne mélangez pas tout s’il vous plait.

            +6

          Alerter
      • Brossa Dante // 07.01.2020 à 02h03

        Pas la place, pas mon boulot. Voir plus bas. Je vous invite de partir de mon constat et de laisser filer votre curiosité pour faire ce travail seul avec l’aide d’un moteur de recherche. C’est votre curiosité, pas la mienne. Cet article vous est destiné, c’est votre responsabilité de faire vos recherches si cet article vous convainc. Validez donc qu’il dit vrai et n’attendez pas des autres qu’il fassent le boulot à votre place.

        Vérifiez les thématiques : les sommes d’argent en jeux, Le cout ecologique caché des EnR, les propos de Greta (elle vois le Co2 a l’oeil nu, bonjour la science ) et ce qui est reproché a ce produit de communication. Cherchez du côté du consensus (« journalisme »). etc etc

        Et lisez les articles derrières les liens. Pour un professeur : c’est risible pour ne pas dire honteux : « un nombre croissant de phénomènes météorologiques extrêmese » ? non prouvé, et d’ailleurs le lien pointe vers la page d’un journal vide de sens qui ne démontre absolument rien. https://www.theguardian.com/world/extreme-weather Si cela suffit à certains, grand bien leur fasse. etc etc etc.

        Ou restez convaincu sans rien vérifier. D’un côté l’effort, de l’autre le confort ; au milieu votre morale.

          +3

        Alerter
    • Jean // 06.01.2020 à 07h29

      => « Un climato-réaliste ou une personne honnêtement septique qui suis le sujet avec attention n’aura aucun mal à démonter les 5 points ci-dessus, ils sont d’une extreme grossierté et ne tiennent aucunement compte de la complexité du débat. »

      Ce qui est complexe c’est ce qui alimente votre déni de réalité, donc, quels sont vos arguments pour démonter les cinq point ci-dessus ?

        +16

      Alerter
      • Brossa Dante // 07.01.2020 à 07h22

        Faisons simple : cet article est un discours politique qui prétend faire de la science avec un travail de journalistes (cf lien sur les événements extrême p. ex.). Il fini sur une série scabreuse sans queue ni tête qui amalgame son opposant climatique à l’esclavagisme, le ségrégationnisme, le colonialisme etc, afin de designer un ennemi vaguement défini comme « les privilégiés et les puissants », mais dont on ne saura rien.

        Et vous demandez des arguments ? mais la véritable question est plutôt de savoir comment vous, vous faite pour défendre ce genre de texte et prendre ça pour une argumentation scientifique crédible ?

          +8

        Alerter
        • Jean // 08.01.2020 à 07h13

          => « afin de designer un ennemi vaguement défini comme “les privilégiés et les puissants”

          Flagrant délit de mauvaise foi…

          Sinon j’ai une question pour vous : « Pourquoi laissons-nous les privilégiés et les puissants nous convaincre de remettre à plus tard la protection de notre planète contre la destruction de notre environnement, la subversion de notre démocratie représentative et le pillage de notre économie ? »

          PS : Pour connaitre le nom des privilégiés et des puissant, vous pouvez consulter le dernier classement Forbes par exemple.

            +0

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          • Brossa Dante // 09.01.2020 à 00h55

            Forbes. Voila, on s’en doutais mais c’est plus clair comme ça.

            Vous êtes d’accord : il n’est pas question d’argument scientifique, ni même de science mais bel est bien de politique. Rien d’autre.

            Je me contente de constater l’absence de définition. Vous en avez lu une ? Non, que du non-dit, il suggère au convaincu en jouant avec ses émotions : 5e point bâclé et sans liens à l’extraordinaire injonction morale : ne vous laissez pas convaincre ! : « ne pensez pas car je l’ai fait pour vous ». Quel professeur excellent ! la raison par copier-coller, appréciée par beaucoup apparement (+ confortable ?).

            Vous avez plus de transparence en pointant du doigt. Et vous confirmez que tout cela n’est que la énieme résurgence de la lutte des classes marxiste, déguisée pour l’occasion en crise écologique et instrumentalisant la science. [modéré] C’est d’ailleurs une partie du débat au cœur du scepticisme : l’instrumentalisation de la science pour des intérêts politique ou financier. Apres les pauvres contre les riches, les enfants contre les parents, ce serait aujourd’hui la planète contre l’homme ? Ce n’est que l’homme contre l’homme, comme d’habitude. Dommage pour l’écologie. Merci professeur.

              +0

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            • Jean // 09.01.2020 à 03h48

              @Brossa Dante

              Pourquoi faites-vous semblant de ne pas comprendre qui sont “les privilégiés et les puissants” pour ensuite parler de lutte des classes? Tout d’abord Marx, malgré la justesse de son analyse historique des rapports de classes, n’a pas anticipé l’émergence d’une hyper-bourgeoisie menaçant jusqu’à la souveraineté des états. Le FMI admet lui-même aujourd’hui qu’une trop grande concentration des richesses finit par être nuisible à l’économie globale.
              Il se trouve que cette extrême concentration des richesses génère aussi, par la consommation ostentatoire, des comportements nuisibles aux équilibres écologiques. En outre il n’est pas possible de dissocier notre empreinte écologique de la la façon dont nous organisons une production désormais globale, ainsi que de la manière dont nous répartissons les richesses. Comment pourrions-nous sinon exiger que les pays en voie de développement adoptent les principes du développement durable, plus contraignant et plus coûteux ?
              PS : J’espère que vous trouverez, dans les nombreux commentaires de cet article, de quoi guérir votre aversion à la rigueur scientifique.

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            • Brossa Dante // 09.01.2020 à 07h27

              @Jean

              Une partie de la réponse à votre question se trouve entre les crochets de ce qui a été effacé de mon commentaire. Vous avez donc apparemment le droit de défendre votre raisonnement mais la discussion ne peut pas se poursuivre.

              Votre discours est idéologique et politique et cela vous permet de défendre le discours politique et idéologique de l’article. Je me contente d’analyser l’article et de le trouver médiocre, baclé, malhonnête, manipulateur, moralisateur, politique et décalé avec le sujet qu’il prétend traiter. Je ne suis pas étonné de lire qu’il est plus facile de défendre sa ligne politique que sa méthode journalistique. Et vous me parlez de rigueur scientifique ? hum. Faite donc un contrôle F avec « bross », vous trouverez mes commentaires et de quoi alimenter votre réflexion sur la fameuse « rigueur », notamment celle du professeur qui semble (curieusement) vous échapper.

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            • Jean // 09.01.2020 à 14h43

              @Brossa Dante

              C’est notre modèle économique, le néolibéralisme; qui détruit les équilibre nécessaire à la vie et c’est notre organisation politique qui nous interdit d’en changer. Comment voulez faire de l’écologie sans modifier notre organisation politique et économique ?
              Concernant vos attaques ad hominem sur le professionnalisme de l’auteur de l’article… qu’allez vous inventer pour discréditer tous les scientifiques qui tirent la sonnette d’alarme? Mais je comprends comment vous fonctionnez car, plutôt que d’examiner les faits pour se forger une opinion, vous recherchez et ne prenez en considération que les éléments qui semblent confirmer vos aprioris. Cela pourrait être une définition du complotisme.

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            • Brossa Dante // 10.01.2020 à 07h16

              @Jean

              1. Vous dites justifier un changement d’organisation politique sur la base de démonstration scientifiques rigoureuses.

              2. Un lien vers une page de mot clef automatique du journal d’information anglais le Guardian (passage sur les événements extrême) vous semble une démonstration scientifique rigoureuse ou ne vous pose aucun problème.

              Très éclairant. Merci.

              (P.-S. Ad Hobinem ≠ Ad personam https://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_hominem)

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            • Jean // 10.01.2020 à 19h20

              @Brossa Dante

              Vous allez observer par vous-même, dans les années qui viennent, une augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. Ce n’est pas de la divination mais le produit de simples additions. Je vous souhaite de recherchez alors ce qui, dans votre méthodologie, a pu contribuer à vous égarer à ce point. Sachant que, peu ou prou, nous préférons tous nous convaincre d’un mensonge agréable plutôt que d’affronter une vérité qui ne l’est pas.
              Cordialement.
              PS : Merci.

                +0

              Alerter
    • gracques // 06.01.2020 à 07h50

      Ben justement mon gars , il est urgent de changer de chemin , car nous allons droit au précipice … en toute connaissance de cause ! Maintenant seuls les sots ou les hypocrites le nient.
      Parceque les faits eux nous forcerons à agir , comment me diriez vous Mystère …. mais’vraisemblablement sans démocratie …… et quand vos enfants ou petits enfants creverront par le fait de plus’puissants ou égoïstes , il vénéreront peut être votre mémoire.

        +7

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    • Fabrice // 06.01.2020 à 08h44

      « Une personne Honnêtement sceptique qui suis le sujet » donc je déduis qu’il vous manque l’un et/ou l’autre car au lieu d’affirmer vous auriez donné ces arguments, des sources.

      Déjà sceptique sur quoi la cause ou la réalité des changements climatiques ? développez un peu ou c’est un déni en bloc sans raison ni cause, du genre :

      « je m’oppose à vos propos !

      euh ok lesquels ? avec quels arguments ?

      aucun je m’oppose par principe et je sais que j’ai raison par principe selon les arguments que d’autres auront à ma place…

      ok super suivant ce n’est pas le chmilblik. »

      J’ai un peu de mal avec les gens qui affirment sans apporter de preuve et ainsi évitent le débat pour ne pas avoir à reconnaître la faiblesse de ses affirmations.

        +10

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      • Brossa Dante // 07.01.2020 à 02h31

        Vous exigez des arguments, mais… ce n’étais pas mon propos : cet article ne m’est pas destiné, mais à vous.

        Vous attendez une démonstration étayée et sourcée en 1500 caractères ? sérieusement ? L’article est grossier, Il faudrait une place qui n’existe pas ici pour tout démonter. Cette suite de caricatures n’a qu’un but, amener le convaincu a s’insurger, à insulter (voir plus bas ?) à démontrer que la discussion est stérile, et sous-entendre qu’il faudrait des mesures radicales. Ce texte nous montent les uns contre les autres au lieu de favoriser le dialogue.

        N’importe quel curieux peu facilement vérifier que cette bouillie ne correspond pas au débat. Ce qui étonne et fait tache, c’est que vous l’ignorez. Vérifiez par vous même .

        3 pistes :
        -1 Intérêts financier ? c’est un site capitalo-critique, penchez vous sur le ( très e+100) juteux marché des EnR. Science ou porte-monnaie ?
        -2 Le consensus ? Fadaise marketing, basé sur 4 études biasée démontée, sans évoquer la pétition de scientifiques italiens de cet été. Et + encore.
        -3 Perte du à la déforestation ? Les satellites de la NASA disent l’inverse. Lisez les liens utilisés comme caution. Qui l’a fait ? p. ex. le lien de « annule complètement cet effet mineur de fertilisation » n’est pas une étude sérieuse et ne dit absolument pas ce qu’on veut lui faire dire, au contraire. Malhonnêteté !

          +9

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    • RV // 06.01.2020 à 15h33

      @ Brossa Dante // 06.01.2020 à 07h10
      ne vous gênez pas, ne soyez pas timide !

        +2

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    • Véro // 06.01.2020 à 17h47

      et oui… Urgent de faire quoi exactement … c’est bien là la question essentielle. Mais personne n’y répond jamais, sauf pour sortir les désormais classiques solutions, classiques et déjà mises en pratique, dont certaines sont dans le texte, comme la voiture électrique (au charbon ?), les éoliennes (intermittentes ?), etc. etc.

        +4

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      • Subotai // 06.01.2020 à 18h20

        «  »et oui… Urgent de faire quoi exactement … » »
        **********
        J’ai la réponse:
        FAITES, vous, là, maintenant, tout de suite, et à chaque instant CE QUI VOUS SEMBLE JUSTE.
        C’est tout.
        De rien… 🙂

          +1

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        • Véro // 08.01.2020 à 10h41

          Oui je le fais, je le confesse, d’ailleurs j’ai voté contre Maastricht et contre le projet de constitution européenne.

            +3

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    • Arno // 07.01.2020 à 01h36

      Brossa Dante: « une personne honnêtement septique » ? Comme vous peut-être ? (lapsus révélateur ?)
      Contrairement à vous, je préfère être sceptique, en particulier sur les discours des politocards et pétro-lobbyistes.

      Au cas probable où vous n’auriez pas saisi … zieutez les définitions de septique et sceptique.

        +0

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      • Brossa Dante // 07.01.2020 à 02h27

        fote de phrappe doublé d’une correction automatique. Bien vu et merci. vous avez réson méfiez vous, surtout des conclusions hâtive basé sur du vent.

          +3

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  • X-101 // 06.01.2020 à 07h14

    « Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l’histoire du futur. On leur dirait qu’on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l’homme avait allumé et qu’il était incapable d’arrêter. Que c’était comme ça, qu’il y avait des sortes d’incendie qu’on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne. »
    Entretien avec Marguerite Duras
    Le Matin, 4 juin 1986

      +27

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    • Science Surprenante // 06.01.2020 à 10h03

      La planète en a vu d’autres au cours de son histoire. Au cours du Crétacé, une période était tellement chaude que la surface des terres émergées ne représentait plus que 18% (contre 28% actuellement). Au contraire, plus il fait chaud, plus la biodiversité augmente. A condition que l’espèce humaine laisse de la place aux autres êtres vivants. Là est le problème de ce prédateur cupide qui ne sait pas – en tant qu’espèce – s’autolimiter. Il ne fait aucun doute que l’espèce humaine est un nuisible pour les autres espèces animales et végétales.

        +15

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      • Fabrice // 06.01.2020 à 12h46

        Vous avez entendu parlé de l’extinction des espèces actuelle? https://www.notre-planete.info/environnement/biodiversite/extinctions_massives.php#e6
        Vous prenez vos sources d’où ? Le réchauffement climatique favorise les espèces invasives qui supplantent les espèces locales (ex :frelon asiatique) ce qui réduit drastiquement la diversité, alors non désolé le réchauffement n’est absolument une chance pour les autres espèces animales surtout sur le point de la diversité. Pour les plantes les algues invasives en méditerranée est aussi symptomatique https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/botanique-algue-toxique-tropicale-invite-mediterranee-12199/.

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        • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h07

          Tu joues contre ton camp avec ces températures élevées du crétacé. Car qu’est ce qui explique cete montée des températures ? « L’activité volcanique intense qui produit de larges quantités de dioxyde de carbone. (wikipedia) » Tu sais, le bon vieux CO2, celui là même, qui selon les climato-sceptiques, ne serait pas la cause du réchauffement terrestre. Donc, d’après toi, ce qui a fait monter les températures il y a plusieurs dizaines de millions d’années ne peut plus les faire monter aujourd’hui ?

            +3

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          • Fabrice // 06.01.2020 à 19h05

            Bon le réchauffement souligné c’est déroulé sur combien de temps, j’ai pas vu les éruptions massives des super volcans récemment ou alors un truc m’a échappé l’Auvergne a été dévasté par les volcans ? (faut que je prévienne des cousins là bas 😅🤣) déjà c’est beau de regarder ce qui ne vous intéresse, et comme je le dis depuis le début je me fous de la cause, ce qui m’intéresse c’est comment atténuer avec nos moyens les conséquences, réduire le co2 émis même avec un effet minimum pourquoi pas, préparer nos territoires et planifier des solutions pour limiter la casse me semble plus que raisonnable que de s’asseoir dans son coin et prier de passer au travers des gouttes ou s’en foutre en pensant après moi le déluge tant que mon petit quotidien passe avant les autres et les générations futures.

              +4

            Alerter
  • bob // 06.01.2020 à 07h20

    la question en fin d’article  » pourquoi laissons-nous les privilégiés et les puissants nous convaincre … »peut s’appliquer a l’ensemble des actions de nos gouvernants : … nous convaicre qu’ils faut travailler plus pour gagner plus, que la reforme des retraites est juste, que la Russie et l’Iran sont une menace pour la paix dans le monde, que nous avons ammené la democratie a l’Irak et la Libye, que s’il y a des riches c’est qu’ils le merite …etc, etc.

      +45

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  • Anfer // 06.01.2020 à 07h27

    Les seuls solutions qui pourraient avoir un effet sont radicalement opposés aux dogmes économiques actuel:

    – L’intérêt général est la somme des intérêts particuliers.
    – Le privé gère toujours mieux que le publique.
    – L’organisation en système régie par la « loi » de l’offre et la demande, un « marché », est toujours la plus efficace.

    Tant qu’il n’y aura pas de remise en question de ces mantras, rien de sérieux ne sera fait.
    Vous aurez des marchés du CO2, des points sécheresses, inondations, avec des traders pariant sur le nombre de morts dans tel ville…

      +51

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    • Jean // 06.01.2020 à 07h39

      On peu rajouter : produire en fonction des besoins collectifs et non plus pour maximiser un profit individuel.

      C’est pour ces raisons, entre autres, que l’écologie véritable est le meilleur vrp des idées de gauche.

        +17

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  • P // 06.01.2020 à 07h31

    C’est quand même rassurant que les trois-quarts des américains aient compris. Non ?

      +6

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    • Jean // 06.01.2020 à 07h45

      Oui, même si j’attendrai de croiser d’autres sources d’informations avant d’être définitivement persuadé de la véracité de cette bonne nouvelle. Car je ne vois rien d’autre que la dure réalité pour expliquer une prise de conscience aussi massive que soudaine. Mais peut-être que les changements climatiques sont plus visibles là-bas, que ce que l’on nous laisse imaginer ici…

        +6

      Alerter
    • Patrick // 06.01.2020 à 09h30

      Céder massivement à la propagande ne prouve pas que la propagande dit la vérité. On a juste vu où ça peut nous mener.

        +18

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      • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 13h29

        Effectivement, nombreuses sont les victimes à penser que bruler d’anciennes matières organiques, non oxydées, accumulées sur des centaines de millions d’années ne changerait rien à notre système terre relève d’un manque d’éducation scientifique qui profite à la propagande de ceux qui s’enrichissent de ces fossiles.

          +9

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    • Brigitte // 06.01.2020 à 09h40

      Le commentaire de P est typique de ce contre quoi je m’insurge. Faire croire une fois de plus que les américains ont une longueur d’avance sur nous, alors que c’est archi faux. Mais en ne relayant que leur voix sur des sujets importants, on en arrive à ce paradoxe qui nous dessert.
      L’anglo-centrisme nous dessert. Il nous asservi culturellement. P, en est la preuve et je le remercie de nous donner à voir sa crédulité (servilité?) intellectuelle.

        +13

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      • Calal // 06.01.2020 à 10h34

        C’est pas sur.les anglais ont voté brexit,les US Trump et nous un banquier.je ne suis pas sur que l’UE soit « la lumière du monde » actuellement.

        PS: bon avec les événements actuels autour de l’Iran c’est pas évident,nous verrons bien la suite des événements.

          +9

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        • Brigitte // 06.01.2020 à 18h10

          Calal, qui vous parle de l’UE? Moi je vous parle de la France. D’ailleurs l’UE participe à l’anglo-centrisme et donc nous dessert aussi. Voyez-vous, je fais partie de ceux qui pensent que l’UE est d’inspiration américaine, pour ne pas dire leur création.

            +6

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    • charles // 06.01.2020 à 10h13

      votre pensée sous tend que la démocratie pourrait y faire quelque chose. Elle n’y peut rien. Le système dans lequel nous vivons n’est pas mue par ses volontés populaires, au sens majoritaire du terme, mais bien par une caste d’experts désorganisé mais motivé par la même religion. Les appareil d’élection par votation et médiatique ne sont que les outils de mise en scène de l’expression des différences dans le but d’exorciser les dernières contestations avant l’application irrémédiable des décisions théodulaire. Il me semble plus juste aujourd’hui de parler de theatroncratie, le théâtre, lieu de toutes les fantaisies (les ressources sont inépuisable et donc conséquemment de coût marginal (gratuites), la croissance peut croître à l’infini ?), décide, met en scène la contradiction, en plusieurs actes selon son metteur en scène présidentiel, et la vraie vie s’exécute…. c’est très méta.

        +7

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  • martin // 06.01.2020 à 07h45

    Et voilà! C’est la ratatouille habituelle.

    1> C’est le lobby des hydrocarbures qui sème le doute mais la science, elle, est certaine.
    Comme si les objections raisonnables n’existaient pas.
    2> Les arguments des climato-sceptiques sont faux.
    Ah bon, pourquoi? Ben, parce que.
    C’est pitoyable, ça me donne envie de devenir climato-sceptique. Quand cessera-t-on de nous prendre pour des paroissiens demeurés qu’il faut mettre à l’abri du démon?

      +36

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    • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 16h05

      Vos arguments me laissent à penser que, sans le savoir, vous l’êtes déjà un peut!
      Les arguments de climato-sceptiques ne sont pas faux, simplement ils ne passent pas la barrière des comités de lecture.
      Donc, de deux choses l’une, soit il existe un complot, soit les arguments sont faibles.

      Le complot laisserait entendre que chaque communauté de scientifiques la plus éminente dans son domaine se serait fait acheter? mais par qui?

      Les scientifiques, en général, ne sont pas câblés comme les stars du showbizz ou de la politique, à la recherche d’une reconnaissance pour aujourd’hui et demain on verra.
      Ce qui fait la gloire des scientifiques, c’est de durer sur des siècles et d’être appréciés dans leurs raisonnements et leurs méthodes par les générations à venir.

      Pour finir, ce sont les comités de lecture qui donnent le crédit et la robustesse à la science, à moins que vous n’envisagiez une autre méthode?

      Il est vrai que certains prennent la grosse tête mais ils finissent en politique et on finit par les oublier: Allègre, qui c’est?

        +5

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      • herve_02 // 06.01.2020 à 17h35

        [modéré]
        La science c’est des observations + une théorie + des expériences qui valident une théorie. Si les expériences ne valident pas : la théorie est fausse. si certains expériences ne valident pas, il faut expliquer pourquoi elles ne valident pas, pas juste pointer sur celles qui valident.

        Dès que l’on parle de comité de lecture, de consensus, ce n’est plus de la science, pas de la politique. Notre science (celle du 21ème siècle) a quitté les rivage de la science pour s’échouer sur les rivages de la politique et de la finance.

        Que cela réchauffe à cause de mes stères de bois, de ma vieille voiture ou des camions américains importe peu. Il y a peut être un réchauffement et il faut prendre des mesures. Si on s’entend à dire que le CO2 des véhicules est une cause majeure, ne vaut-il pas mieux alors, pragmatiquement commencer par supprimer ceux qui produisent le plus (tout confondu : par ex. ne pas obligé les gens a racheter une voiture neuve qui sera ‘amortie’ pollution parlant après 500 000km (comptant le recyclage totale de la vieille et production de la neuve)) : gros camions, bateaux de croisières, avions, porte containers), plutôt que de faire chier le pauvre avec sa voiture de 15 ans ? ne vaut-il pas mieux en 1 cible éliminer 5 Tonnes de CO2 plutôt que de traquer 1000 producteurs de 5 Kg ?

        Ou alors le but n’est pas de réduire les pollutions, mais de continuer la prédation, comme toujours en fait.

          +10

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        • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 18h51

          C’est marrant de confondre les limitations législatives concernant les foyers de cheminée ouverts et le vieilles bagnoles avec les préconisations scientifiques concernant le climat!
          Si les politiques interdisent les foyers ouverts et les vieilles bagnoles c’est pour limiter les particules fines qui sont des toxiques pour ceux qui les respirent, point barre!

          En revanche les scientifiques vous expliquerons que d’un point de vue CO2, mieux vaut conserver sa vieille bagnole que d’en fabriquer une autre.
          Pour votre foyer ouvert, quel intérêt de le conserver?
          Sachez que 60% de l’énergie du bois est contenue dans des gaz qui ne s’enflamment qu’au delà de 450°C or vous n’atteindrez pas cette température en foyer ouvert!
          Avec un foyer fermé, vous disposerez d’autant d’énergie avec 2 fois moins de bois, royal au bar.

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          • herve_02 // 06.01.2020 à 19h00

            Mais j’ai déjà un caloritube.

            La question est : combien faut-il fermer de foyer pour que ducon puisse prendre l’avion ?

            Question : combien de mesures sont prises qui limitent pour la populace et combien pour les puissants ?

            La question de fond est là. La justice sociale est le point central de tout projet. si vous pensez que juguler la masse qui pollue suffira, cela se terminera par la lynchage des zélitres. (et à juste titre)

            Parce que toute activité humaine peut être productrice de pollution. la chaleur (nécessaire en hiver) pollue obligatoirement. en particule fine et/ou en CO2 et/ou en uranium. Parce que c’est bien gentil le nucléaire comme matelas, mais si la centrale à l’ouest de paris pète, vous regretterez les particules fines du bois.

            ps : personne pour montrer la pollution des pots catalytique… marrant comme ce qui pollue est …un concept éminemment politique.

            Il fait combien chez vous en ce moment ? et vous chauffez comment ?

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            Alerter
      • Bats0 // 06.01.2020 à 18h00

        Merci Bouddha Vert d’avoir détaillé brièvement et explicitement le but et le fonctionnement du GIEC.
        Pour ceux qui désirent en savoir plus : https://jancovici.com/changement-climatique/croire-les-scientifiques/quest-ce-que-le-giec/

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        • Maurice // 08.01.2020 à 09h47

          Tout à fait ! et j’ajouterai ceci:
          Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.
          Les mots importants sont  » d’origine humaine », dit autrement le GIEC ne va pas minimiser ou négliger l’aspect naturel du réchauffement, simplement il ne va pas le prendre en compte dans ses rapports.
          Nombre de scientifiques ont quitté le GIEC pour cela, pour pouvoir étudier justement l’aspect naturel.
          Faites une recherche, par exemple, sur le projet C.L.O.U.D, au CERN de Genève …
          Ce n’est qu’une infime partie dans l’immense complexité des phénomènes mis en jeu.
          https://home.cern/fr/science/experiments/cloud

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      • P. // 06.01.2020 à 21h08

        @Bouddha Vert
        Je précise d’abord que je ne suis pas climato-sceptique.
        Mais vous déclarez :
        « Les scientifiques, en général, ne sont pas câblés comme les stars du showbizz ou de la politique, à la recherche d’une reconnaissance pour aujourd’hui et demain on verra. »
        Cela me paraît être une affirmation bien présomptueuse.
        Il suffit de se rappeler le naufrage du professeur Luc Montagnier, pourtant prix Nobel de médecine, dans l’affaire de la « mémoire de l’eau ».
        Les scientifiques sont des humains aussi faillibles que les autres

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        • Bouddha Vert // 07.01.2020 à 01h02

          Ce n’est certainement pas moi qui écrirais le contraire, mais je ne vois pas le rapport entre un individu et une communauté de pair.
          Montagnier, tout Nobel qu’il était, a été, si je ne m’abuse, conspué par ses pairs, non?
          La communauté évite justement les dérives individuelles.

          Mais peut être disposez vous d’une autre méthode plus scientifique pour valider les travaux individuels?
          J’attends de vous lire!

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          • Séraphim // 07.01.2020 à 07h25

            Comme disait Watson, de Watson & Crick, « La proportion d’imbéciles est la même dans tous les groupes de la société, quel que soit le critère faisant le groupe. Ainsi en est-il du groupe des Prix Nobel, autant d’imbéciles qu’ailleurs »

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        • Yuri G. // 11.01.2020 à 23h12

          « Il suffit de se rappeler le naufrage du professeur Luc Montagnier, pourtant prix Nobel de médecine, dans l’affaire de la “mémoire de l’eau”. »
          Je ne vois pas en quoi les recherches sur la mémoire de l’eau de Montagnier seraient un naufrage. Il reprend les recherches de Benveniste, et développe des idées très intéressantes quand au rôle morphologique de l’eau dans les processus vivants.

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    • Serge F. // 06.01.2020 à 18h04

      Je vous invite à consulter les 197 contre-arguments climatosceptiques ici [modéré] :

      https://skepticalscience.com/argument.php

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  • calal // 06.01.2020 à 07h51

    200 millions pour favoriser le septicisme climatique.
    Une quantite absolue donnee comme ca sans contexte.C’est combien par rapport au budget publicitaire de ces compagnies petrolieres?
    Ce montant c’est combien par rapport a la publicite faite pour les rapports du giec ou tous les propos rechauffistes?

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    • Séraphim // 06.01.2020 à 12h01

      C’est simple, c’est peanuts. Ce qui veut dire que les arguments de l’article sont fake, archi fake. D’ailleurs, ils ne sont pas, tout simplement. Le problème c’est que, qualitativement, personne ne fait la différence entre 200 millions et 20 milliards. C’est comme ça, des millions, ça veut dire « gros », « beaucoup ». En revanche, les 9 milliards d’euro à ponctionner cette année sur les factures EdF pour rembourser l’éolien et le solaire, personne n’en pipe mot, parceque c’est quelques € sur chaque facture…

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      • Serge F. // 06.01.2020 à 18h08

        Vos sources je vous prie si vous voulez que l’on accorde une valeur à vos chiffres.

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        • Séraphim // 07.01.2020 à 12h15

          vous prenez un clavier, vous tapez Total dans google ou tout autre moteur, voire directement total.com, vous allez lire les rapports financiers ou même simplement les nouvelles majeures.
          il vous faudra 5mns. Pour Edf, regardez les mentions en petits caractères sur votre facture. Bon courage!

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          • Serge F. // 07.01.2020 à 16h18

            J’ai regardé ma facture et je ne vois pas trace de cette taxe. Les taxes mentionnées sont la TCFE, la CSPE et la CTA. Ces taxes sont expliquées dans cette page :

            https://www.energie-info.fr/fiche_pratique/cspe-ticgn-cta-tva-toutes-les-taxes-sur-ma-facture/

            La taxe dont vous parlez doit être la CSPE. Selon la CRE (Commission de régulation de l’énergie), la CSPE devait correspondre à environ 16 % de la facture moyenne d’électricité des ménages en 2016, dont 39 % dédiés aux subventions du photovoltaïque et 17 % de l’éolien. La CSPE a rapporté 8.45 Mds € en 2018, soit 4.7 Mds € pour le photovoltaïque et l’éolien. Les 3.7 Mds € restants ont servi à dédommager les opérateurs des surcoûts engendrés par les obligations qui leur sont imposées par la loi sur le service public de l’électricité et vise à rendre ces obligations compatibles avec l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité (merci à l’UE !).

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_au_service_public_de_l%27%C3%A9lectricit%C3%A9

            Investir pour les EnR a un coût. Il faut bien que nous payons cette facture. Cependant, la Cour des Comptes a noté que «la progression du taux de CSPE était insuffisante pour couvrir les charges en très forte progression, entraînant un déficit de compensation pesant fortement sur EDF : le déficit accumulé au détriment d’EDF s’élevait à 5,8 Md€ au 31 décembre 2015 (intérêts financiers au titre de 2013 et 2014 compris). Il a entraîné une dette auprès d’EDF qui est dorénavant remboursée selon un échéancier défini».

            https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-04/20180418-rapport-soutien-energies-renouvelables.pdf

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            • Seraphim // 07.01.2020 à 16h42

              Oui, c’est même 10.16 milliards en 2022. Et sans doute 12 après 2025. Maintenant si vous trouvez ça formidable et justifié, j’imagine que les gilets jaunes ne vous ont fait ni chaud ni froid: râler pour 3 milliards quand on est prêts à en donner 12 de bon coeur, ça n’a pas de sens. Nous sommes tous allemands disait Cohn Bendit…

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            • you // 08.01.2020 à 15h52

              Quel est le bilan de ces subventions sur les émissions de CO2 ? 0.
              Imaginez les mêmes subventions attribuées à la rénovation énergétique, aux transports en commun et compagnie.
              Par ailleurs, les énergies renouvelables ne sont pas renouvelables car elles sont assises sur des ressources minérales dont la durée des réserves est aussi limitée que celle du pétrole et dont l’extraction provoque autant de problèmes que la combustion du pétrole. Elles ne font pas du tout le même job que le nucléaire ou les fossiles (elles produisent très peu et très cher). La seule solution, à la fois pour le CO2 et pour tous les autres aspects environnementaux, est de développer des économies à bas niveau d’énergie. Pas de subventionner Total pour ses panneaux solaires à la place de forêts ou de champs (panneaux qui devront être couplés avec la production d’électricité au gaz, scoop Total vient de recevoir 1 milliard de subventions pour une nouvelle centrale à gaz en Bretagne).
              A lire : les rapports de la Banque Mondiale, dont l’un des derniers stipule que le développement des ENR va ruiner le développement durable si les mines sont mal gérées. Scoop : elles sont déjà mal gérées aujourd’hui, c’est pour ça qu’elles sont dans les pays en développement : bas coûts, basses normes sociales et environnementales, corruption, pollution délocalisée pour qu’on puisse continuer à dire ici : « énergies vertes » !

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    • EugenieGrandet // 06.01.2020 à 15h56

      Où avez-vous lu que les compagnies pétrolières citées donnaient dans le climato-septicisme?
      Cet article est probablement volontairement mal construit:
      1) j’informe que 5 compagnies pétrolières dépensent 200M$/an en lobbying;
      2) je passe en revue les 5 piliers malhonnêtes des climatoseptiques. (je ne cite aucune des 5 compagnies comme les reprenant à leur compte.)

      Seul vous, lecteur, faites le lien (ou pas…)

      200M$/an c’est peu en réalité (mettons 100M$ pour les coûts externes – avocats, communicants, études, cotisations à des think tanks) il reste 100M$/an pour 500 lobbyistes (un lobbyiste coutant peut-être 200k$/an). Pour des compagnies présentes dans plus de 100 pays, et sachant que les gros poles de lobbying sont Washington et Bruxelles, où il y a des équipes de 10 à 25? personnes), ça n’est pas beaucoup.

      De mes recherches ce jour:
      Chevron; « We believe climate change is real and human activity contributes to it. »
      Total: « le lien entre les activités humaines et le changement climatique est un fait établi. »
      Positions plus indirectes de ConocoPhillips, ExxonMobil, Shell et BP qui reconnaissent le lien entre activités humaines et gaz à effet de serre. Elles soutiennent l’accord de Paris sur la réduction de GES et ne nient pas le changement climatique.

        +4

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  • Loxosceles // 06.01.2020 à 08h05

    Ce site devient l’observatoire du climato-négationnisme comme d’autres font un observatoire du conspirationnisme, ou comme le decodex est un ministère de la pensée.

    Le réchauffisme est une idéologie et une religion qui se répand et distribue ses arguments inquisitoires sans paraître comprendre que les sceptiques sont en fait acquis dans leur majorité à la cause écologique, mais refusent le diagnostic faussé et manichéiste qu’impose cette religion aux visées manipulatoires. Le climato-catastrophisme n’est rien de plus qu’un chiffon rouge idéologique, un arbre dont la vocation est de focaliser l’attention pendant que la forêt tombe. Le fait qu’on mette tout sur le dos du climat, jusqu’à des conséquences qui sont le fait des guerres pour les ressources géostratégiques est extraordinairement parlant…

    D’ailleurs je ne pense pas que Soleimani soit mort assassiné. Il a probablement du avoir un coup de chaud.

      +123

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    • Fabrice // 06.01.2020 à 08h53

      D’accord affirmation qui peut se défendre mais apportez des arguments, des sources, pour les confronter aux sources qui vous sont donnés par le site sinon cela n’apporte aucun débat sauf des contestations gratuites basée sur vous impressions, ou opinions toutes faites.

        +25

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      • Loxosceles // 06.01.2020 à 09h07

        Vous voulez dire que l’article ci présent est autre chose qu’une opinion toute faite ? Pratiquement chacune de ses assertions prête à rire quand on a étudié le sujet… Et je n’ai pas la place de les réfuter une par une.

        Un argument est déjà le fait que ceux qui sont accusés de faire du lobbying climato-sceptique financent en fait des recherches allant aussi bien dans le sens des énergies renouvelables que dans la poursuite des affaires courantes. Ils se couvrent par tous les côtés (comme ceux qui finançaient simultanément les différents camps en Libye, par exemple). Ce sont des opportunistes avant tout et ils iront dans le sens que choisira l’histoire car ils ne sont pas assez idiots pour ne pas s’être armés pour toutes les opportunités. Au hasard googlisez « total investit dans le durable ». Total a aussi bien fait du lobbying dans cette voie que dans l’autre, mais le biais de confirmation et la pensée simpliste et manichéenne pousse les gens à ne s’intéresser qu’à Total comme grand méchant voulant persister dans la voie carbonique alors que les géants de l’énergie peuvent tout au plus gagner du temps face à l’inévitable, puisqu’ils sont parfaitement placés pour savoir que le pétrole approche de sa fin et qu’il est déraisonnable de conserver tous ses oeufs dans ce panier. C’est oublier que toutes prédatrices que sont ces organisations, un bon prédateur est avant tout un prédateur opportuniste…

          +52

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        • Fabrice // 06.01.2020 à 09h18

          Vous affirmez toujours sans source et sans argument sauf en utilisant la victimisation et en reprochant au site vos propres méthodes un petit effort et vous arriverez à argumenter de manière convaincante.

          J’admire Olivier de voir ces efforts de présentation remis en cause sans une once de méthode sauf des affirmations qui ne supporte pas la remise en cause.

          il ne suffit pas d’appuyer sur le pouce bleu de manière frénétique en passant à travers une faille du décompte pour avoir raison je vous assure ça se voit.

            +22

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          • Loxosceles // 06.01.2020 à 09h20

            Je vous donne un argument et une source. Vous ne voulez pas les prendre en compte et vous passez aux accusations. Dont acte.

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            • Tepavac // 06.01.2020 à 13h33

              [modéré] Cela ressemble a un gag, et peut-être, comme moi je l’ai été après 2006… vous avez été déconvenue par la grossièreté des principaux Etats et dirigeants en charge du destin de notre monde.
              Ceux qui a l’époque ont regarder le film d’Al Core, ont saisis immédiatement la menace qui se profilait, et qu’avons nous constaté, election de Bush et la guerre d’Irak, Obama et la guerre en Syrie, Sakozy et la guerre en Libye, les assasinat par drones, mais rien pour arrêter ceux qui deforestent l’Amazonie, aucune sanction contre les pmus gros pollueur de la planète et voilà maintenant 13 ans plus tard, que des lapereaux fuyant un jet de caillou, courent vers le chasseur alors meme que vous leur demandee de prendre soin d’eux même….

                +5

              Alerter
            • Science Surprenante // 06.01.2020 à 20h15

              Désolé, vous demandez de faire une recherche sur Total et sur leur politique. Ce n’est pas le sujet. Cela n’a rien à voir avec la science et les conséquences de l’augmentation des taux des gaz à effet de serre.

              Ça c’est réfutable, mais est-ce réfuté? J’attends votre démonstration et pas vos imprécations.

              https://sciencetonnante.wordpress.com/2015/11/27/faut-il-croire-au-rechauffement-climatique-video/

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              Alerter
        • océan de sagesse // 06.01.2020 à 10h04

          « Vous voulez dire que l’article ci présent est autre chose qu’une opinion toute faite ? Pratiquement chacune de ses assertions prête à rire quand on a étudié le sujet… Et je n’ai pas la place de les réfuter une par une. »
          En fait vous n ‘avez rien étudié du tout votre véhémence sans arguments AUCUN le prouve !Et ce n’est pas la place qui vous manque pour réfuter quoi que ce soi , c’est votre ignorance abyssale du sujet !
          Revenez nous parler quand vous aurez votre diplome de climatologue ( ceux qui ont vraiment étudié le sujet ) donc jamais , car pour cela il faut un esprit scientifique!

            +15

          Alerter
        • Paul // 10.01.2020 à 15h11

          Vous arrivez à écrire ça au moment même ou une bonne partie de l’Australie est en flamme, c’est affligent. Les lobbyistes sont vraiment bon, heureusement que tout le monde n’a pas le cerveau malléable comme vous.

            +0

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      • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h17

        En revanche, les 9 milliards d’euro à ponctionner cette année sur les factures EdF pour rembourser l’éolien et le solaire.
        De quoi parles-tu au juste ? EDF, en matière de transition énergétique, rembourse avant tout les travaux d’isolation. Et l’éolien et le solaire rapportent bien plus qu’un EPR !

          +1

        Alerter
    • Loxosceles // 06.01.2020 à 09h09

      Le prêt à penser vous va si bien…

        +5

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      • océan de sagesse // 06.01.2020 à 09h55

        Le pret a nier est votre système de vie car il vous evite de vous remettre en question ! !
        40 ans de recherches scientifiques c’est tout sauf du pret a penser qui semble etre plutot de votre cas !
        Les catastrophes se multiplient t il existe encore des gens comme vous ,les dinosaures !

          +5

        Alerter
    • Science Surprenante // 06.01.2020 à 09h55

      « Le réchauffisme est une idéologie et une religion qui se répand »

      Hum, hum, excusez-moi de venir vous contredire. La température qui augmente sous l’effet de l’augmentation du taux de gaz carbonique, ce n’est ni du « réchauffisme », ni une idéologie, ni une religion. C’est de la science:

      https://sciencetonnante.wordpress.com/2015/11/27/faut-il-croire-au-rechauffement-climatique-video/

      En sens contraire, tenir des propos tels que les vôtre, c’est du négationnisme anti-scientifique qui jusqu’à aujourd’hui est le fait des religions (créationnisme, Terre au centre de l’univers, Terre plate, etc.). L’inquisition est donc de votre côté pour condamner sans comprendre.

      Damnant quod non intelligunt.

        +26

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      • Osmium // 06.01.2020 à 12h48

        « La méthode scientifique est basée sur la réfutabilité »… mais toute réfutation demande également un ensemble de preuves solides. Nous t’invitons à les présenter.

          +7

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        • RV // 06.01.2020 à 15h50

          @ Loxosceles // 06.01.2020 à 12h57

          Encore une fake news !

          Comme le dit martin // 06.01.2020 à 11h37 un peu plus haut il n’existe pas de « climatologues ».

          La discipline qui s’en rapproche le plus est celle des « modélisateurs ».
          Ils agrègent les données de leurs collègues, toutes disciplines confondues et battissent des modèles et ils les testent ! Et oui ! Ils les testent avec les données du climat passé. Ces tests donnent lieu à des aller retours et les modèles sont validés quand ils arrivent à reproduire le climat connu passé.
          Alors oui nous sommes bien en présence de science, réfutable.
          les données à notre disposition sont étalées sur au moins 800 000 ans.

            +5

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        • Osmium // 06.01.2020 à 17h57

          Comme le souligne RV, les modélisations qui visent à prévoir les évolutions du climat s’appuient sur quelques centaines de miliers d’années à minima. L’étude des climats passés permettent de dégager les lois générales sur comment fonctionnent les changements climatiques, et même sans en faire l’expérience, nous pouvons prévoir la manière dont le climat évoluera.

          C’est comme la balistique. Je n’ai pas besoin de sauter du haut d’un immeuble pour vérifier si je vais m’écraser ou non; j’ai une théorie qui fonctionne (celle de la gravitation) et j’ai suffisamment vu d’objets tomber pour me passer de l’expérience. Factuellement, oui, je te l’accorde, tant que l’on n’a pas essayé, on ne peut pas prédire à 100% que cela se passera comme cela. Les modèles physiques ne sont pas des boules de cristal; si tu y cherches des certitudes, ce n’est pas dans la science qu’il faut les chercher, mais dans la religion.

          Douter de tout, oui, douter de tout, tout le temps, non. Je te laisse étudier Descartes et ses copains. Les modèles climatiques sont suffisamment fiables et ont été suffisamment étayés par à peu près toutes les disciplines scientifiques qui y touchent pour qu’ils soient à minima à peu près fiables. Nier les résultats de ces modèles, c’est nier in fine tous les résultats de toutes les sciences derrière.

          Je ne discuterai pas plus avec toi.

            +2

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        • Science Surprenante // 06.01.2020 à 20h06

          Nous avons un recul de plusieurs dizaines de millions d’années. Nous avons la paléoclimatologie est les données sont très claires. La période la plus chaude se situe entre le Paléocène et l’Éocène. Avec un taux de gaz carbonique faramineux.

          Vous ai-je dit que le soleil était moins chaud durant le Mésozoïque? Et pourtant…

            +0

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      • Science Surprenante // 06.01.2020 à 19h28

        Ô misère!

        Je ne vous traite pas de « platiste », ce serait ridicule. Je parlais des religions et je faisais une comparaison. Je me permets de vous faire remarquer que c’est vous qui accusez certains scientifiques de faire de la « religion ».

        Personne à ce jour n’est capable de réfuter le fait que le taux de CO2 est:
        1- un gaz à effet de serre;
        2- relâché massivement dans l’atmosphère (en en partie absorbé par les océans qui s’acidifient);
        et que:
        3- le taux de CO2 se situe aujourd’hui à 415 ppm et qu’il augmente de 2 ppm, voire plus, par année (280 ppm au seuil de la révolution industrielle);
        4- les données de la paléoclimatologie indique qu’un doublement du taux de CO2 correspond à une augmentation de la température moyenne de 4 à 5°C;
        5- les périodes glaciaires sont une exception, et le taux de CO2 était de 140 ppm (soit 4° de moins).

        Vous avez écrit « critique ». A ce jour j’attends toujours une critique pertinente. Avez-vous pris 17 minutes pour visionner la petite vidéo qui explique comment le gaz carbonique fait augmenter la température globale de l’atmosphère? Après nous pourrons discuter sereinement et scientifiquement, car dire, je vous cite:

        « Le réchauffisme est une idéologie et une religion qui se répand et distribue ses arguments inquisitoires sans paraître comprendre que les sceptiques sont en fait acquis dans leur majorité à la cause écologique, mais refusent le diagnostic faussé et manichéiste qu’impose cette religion aux visées manipulatoires. »

        Ce n’est pas très scientifique. C’est au mieux incantatoire. Et c’est aussi irréfutable (selon Popper).

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    • océan de sagesse // 06.01.2020 à 10h38

      https://www.geog.ucl.ac.uk/people/academic-staff/mark-maslin

      Et vous pensez VRAIMENT avoir une once de crédibilité face a un tel scientifique ????????
      Vous etes tombé dans votre propre piège croyant avoir a faire a un journaliste !!
      TOUJOURS vérifier qui est votre interlocuteur avant d ‘affirmer quoi que ce soi et surtout n ‘importe quoi !!!

        +4

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    • Toub // 06.01.2020 à 12h35

      Sur le fond de l’article en revanche vous ne dites pas grand chose … pourriez vous exposer vos arguments réfutant chacun des 5 points ?

        +6

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    • R // 06.01.2020 à 18h03

      [modéré]
      Tu parles de la cause écologique, et tu as raison de dire que le problème climatique est utilisé pour masquer d’autres problèmes comme par exemple l’effondrement de la biodiversité mais il faut être un peu pragmatique: la plupart des causes de cet effondrement sont enrayables par les mêmes mesures qui freineraient le réchauffement climatique (rien à voir avec les éoliennes ou les voitures électriques).
      Ce n’est pas parce qu’il y a une récupération politico-sociale de la problématique du réchauffement que les scientifiques qui t’annoncent ce réchauffement ont tort. Personnellement, en tant que scientifique, j’en ai marre que des gens qui n’ont pas ma formation se permettent des affirmations péremptoires dans des domaines qui leur sont étranger. Un peu d’humilité b***l!

        +2

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    • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h20

      « Le réchauffisme est une idéologie et une religion »
      Une religion basée sur plus d’un demi siècle d’études scientifiques. Un petit oubli qui invalide tes certitudes qui n’ont certainement rien, elles d’idéologiques.

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    • Subotai // 06.01.2020 à 18h42

      J’aime beaucoup l’allusion à Soleimani, parce que justement, s’il y a un signe :
      1) de l’ACTION RÉELLE du bouleversement climatique sur le vivant et les humains en particulier
      2) de la prise d’inconscience – oui, inconscience 🙂 càd réaction instinctive animale de l’humain face une menace sur la fiabilité des conditions environnementales indispensables sa vie.
      c’est bien l’accélération de la désorganisation des structures des sociétés humaines – la Déglingue – dont l’assassinat de Soleimani est une péripétie et toutes les tentatives (anarchiques) de restructuration à toutes les échelles.
      Comme j’ai dit ailleurs, des fourmis sur une plaque chauffante.
      Tout le vivant EST dans cette situation. Sauf que nous n’appréhendons que de l’extérieur la panique des autres espèces animales (migrations, disparitions, etc…) et encore moins celle des végétaux. 🙂
      Donc, comme j’ai dit ailleurs, nous arriverons probablement à survivre à ce merdier (programmé pour survivre) par une réduction drastique de la population mondiale. 🙂
      Ya juste que personne ne peut prétendre savoir qui seront les gagnants (survivants) même s’il y en a qui prennent des paris.

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      • Science Surprenante // 06.01.2020 à 20h36

        « Ya juste que personne ne peut prétendre savoir qui seront les gagnants (survivants) même s’il y en a qui prennent des paris. »

        Je prends un pari: les gagnants seront ceux qui se seront fait construire un bunker en Nouvelle Zélande. J’ai bon?

        Le grand problème est qu’il faudrait se serrer la ceinture, mais avec des populations hédonistes et frivoles qui s’intéressent à la nature comme à leur premier caleçon, c’est mal parti.

        Je me demande si certains ne seraient pas en train de concocter des virus ou des bactéries contre lesquelles il n’existe pas de remède. Comme la maladie du porc en Chine:

        https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/en-chine-lepidemie-de-peste-porcine-hors-de-controle-1028427

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        • Subotai // 08.01.2020 à 18h04

          «  »les gagnants seront ceux qui se seront fait construire un bunker en Nouvelle Zélande. J’ai bon? » »
          **********
          C’est à la fin du combat qu’on voit qui a gagné, pas à l’évaluation des forces; donc je ne sais pas.
          Et je ne serai probablement pas là pour le voir. 🙂
          Mais dites vous bien que dans la grande lutte permanente des espèces pour la survie, les certitudes nées d’UN modèle de civilisation ne sont pas adéquate quand ce modèle s’effondre.
          Donc je ne parie pas plus sur le milliardaire dans son bunker que sur le papou dans sa forêt.
          Quand aux virus et bactéries, c’est toujours le principe bien connu des informaticiens: si on laisse UNE possibilité de faire une connerie, on peut être sûr qu’elle sera faites. Donc il y a probablement des gens qui pensent ainsi et ont les moyens de le tenter.
          Mais il n’est écrit nulle part qu’ils vont réussir…

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  • koui // 06.01.2020 à 08h13

    Il faut interdire aux pétroliers de participer au débat sur le réchauffement. Si les usa changent de cap sur le sujet, il sera beaucoup plus facile de convaincre les autres pays d’agir, du fait de la domination culturelle us, et de leur niveau très élevé de production de CO2 per capital. Même avec les usa, la lutte est loin d’être gagnée car beaucoup de pays souhaitent se développer et donc augmenter leurs émissions. Il faudrait diviser par 3 la production de CO2 en Europe pour proposer au monde un exemple de mode vie durable. Il va falloir arrêter le bétonnage, la mobilité géographique, le chauffage à outrance. Télétravail et pull l’hiver dans une maison en bois : c’est tout a fait possible. Fini les selfies devant le Taj Mahal.

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    • océan de sagesse // 06.01.2020 à 10h29

      Le sage n ‘interdit rien ,le sage ecoute la science !

        +0

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      • Patrick // 06.01.2020 à 10h50

        le sage écoute la science … toute la science !!
        et il se rend compte que c’est un joyeux b..l , et il se met à douter

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  • RGT // 06.01.2020 à 08h35

    « et aux véhicules électriques »…
    Il ne faut pas rêver, les véhicules électriques sont une illusion (très profitable) qui permet aux bobos ayant les moyens financiers de se payer de tels véhicules de se donner bonne conscience.

    Un véhicule électrique pollue certes moins au niveau LOCAL mais il n’en va pas de même si on se place au niveau GLOBAL.
    Il faut en premier lieu extraire les métaux (terres) rares nécessaires à leur fabrication (très énergivores ET très polluants lors de leur extraction et purification), et ensuite il faut produire l’électricité nécessaire au rechargement de leurs accumulateurs (avec toutes les pertes associées dans le transport et le rendement des accus)… et cette électricité, on la produit comment ?
    en construisant des centrales nucléaires (« propres » sur le plan CO2 mais pas très « écolo » tant au niveau de l’extraction du « combustible » qu’au niveau du recyclage des déchets)…
    Ou en construisant des centrales hydroélectriques qui entraînent elles aussi des désastres écologiques monstrueux et qui de plus peuvent entraîner des catastrophes écologiques et humaines quand les barrages « pètent » suite à des erreurs de conception ou à une « optimisation de la maintenance »…

    Quant aux « énergies renouvelables », il faut bien construire les panneaux solaires et les éoliennes qui sont faits des mêmes matériaux que les voitures électriques… et qui ne fonctionnent PAS quand on en a le plus besoin, donc qui ne représentent qu’une faible partie des ressources disponibles dont on a besoin.
    Quant aux « biocarburants », il faudrait des surfaces supérieures à celle de la planète pour parvenir à subvenir à la demande, et en détruisant AUSSI tout l’écosystème pour parvenir à ses fins.
    Et je ne vous parle pas de l’hydrogène qui nécessite aussi des quantités d’électricité phénoménales pour l’électrolyse de l’eau…

    La SEULE solution consiste à « réduire la voilure », tant industrielle qu’au niveau des transports en limitant au maximum les déplacements quotidiens de population et, comme moi, en utilisant le vélo pour tous les déplacements < 10 km.
    Et en circulant sur une pétrolette économique (mais on se caille en hiver) pour les trajets plus longs, ce qui limite grandement les embouteillages et la pollution en consommant moins de 2,5 l/100 en trajet urbain (ET en divisant par 3 ces temps de trajet.

    Quand on est seul, pourquoi prendre un gros 4×4 alors qu'une petite 125cc suffit pour trimballer (dans les sacoches et sur le porte-bagages) les commissions nécessaires à se nourrir pendant une semaine ?
    C'est moins "classe" mais bien plus optimal.

    Et même à deux, Madame est bien "obligée" de prendre le guidon ou d'être passagère quand on se déplace ensemble.

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    • martin // 06.01.2020 à 11h47

      Je m’étonne du panel de solutions proposées. Le Lithium est un polluant majeur et on ne sait que faire des batteries, le nucléaire est sale, l’hydrogène ne fait que transporter l’énergie, c’est un vecteur. Connectons nos neurones. Nous avons besoin d’une source d’énergie faiblement polluantes capable d’assurer la transition vers les énergies du futur. Or, nous connaissons tous cette source d’énergie, c’est le gaz. Exxon, Total et Gazprom la connaissent aussi et se préparent. A votre avis, quel rapport entre les guerres de Syrie et le fait que l’espace compris entre la Méditerranée et l’Euphrate soit une bonbonne de gaz géante qui place la Syrie au 3eme rang mondial des réserves, devant le Qatar?
      Pour le coup, nul besoin de faire un dessin, l’énergie de transition, au moins pour l’Eurasie, c’est le gaz, c’est à dire la Russie, l’iran et la Syrie.

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      • Martin // 06.01.2020 à 13h13

        Je ne suis pas certain que les riverains de Fukushima soient de cet avis.

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      • calal // 06.01.2020 à 13h47
      • RV // 06.01.2020 à 16h12

        @ martin // 06.01.2020 à 11h47

        Le gaz émet moins de CO2 que le pétrole et le charbon mais il en émet.
        Les émissions cumulées à ce jour dans l’atmosphère vont y rester plusieurs milliers d’années avec une lente décroissance, le CO2 étant très stable.
        Ces émissions cumulées à ce jour ont 2 chances sur 3 de faire monter la température de 1,5° d’ici 2100.
        Dit autrement il y a 1 chance sur 3 que ce soit moins et 1 chance sur 3 que ce soit plus !
        Conclusion 1 il ne faut plus émettre, il faut une neutralité carbone !
        Nous n’en prenons pas le chemin, ce qui veut dire que nous allons continuer à émettre et dépasser les 1,5° avant 2100 !
        Conclusion 2 non seulement il faut réduire nos consommations et donc nos émissions mais il va falloir en plus séquestrer du CO2 pour ne pas dépasser la concentration actuelle dans les décennies à venir.
        Le gaz, à court terme n’est envisageable que si il remplace du charbon ou du pétrole, mais à moyen terme il faudra s’en passer.

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      • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h28

        « on ne sait que faire des batteries »
        Pour l’instant, il n’y a pas assez de batteries à recycler (pour alimenter d’une manière rentable l’industrie. « La filière des batteries aujourd’hui n’est pas rentable (Le Parisien) » Mais celle-ci s’y prépare. Un peu de recherche sur le web t’en convaincra. Un exemple :
        https://www.usinenouvelle.com/article/ce-que-l-on-sait-du-procede-innovant-de-recyclage-des-batteries-lithium-ion-par-eramet-basf-et-suez.N883385

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    • LiL // 07.01.2020 à 21h05

      «Quand on est seul, pourquoi prendre un gros 4×4 alors qu’une petite 125cc suffit pour trimballer (dans les sacoches et sur le porte-bagages) les commissions nécessaires à se nourrir pendant une semaine ?» RGT

      La marche à pied et le vélo me suffisent.

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      • RGT // 11.01.2020 à 07h59

        La 125, c’est quand la distance à parcourir est trop importante ou que les marchandises à transporter ne sont pas compatibles avec la « traction humaine ».
        Pour les trajets : ~1 km = à pied, 1 à 10 km = vélo, > 10 km, la pétrolette (~ 1% de mes déplacements).
        Si j’ai besoin de transporter des objets très lourds et encombrants (très rare) je prends une voiture (ou plutôt j’en emprunte une ou je me fais transporter, la mienne n’ayant pas démarré depuis 4 ans et je compte me débarrasser définitivement de cet engin encombrant et inutile).

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  • Dbon // 06.01.2020 à 08h52

    La solution c’est le nucléaire, propre sans CO2, énergie infinie, sans retombées négatives.
    Sauf peut-être à Chernobyl, Fukushima, et les rejets radioactifs des stockages des déchets, ou les guerres en Afrique pour contrôler les sources d’Uranium.
    Le Giec conclut qu’en effet que le nucléaire est une énergie decarbonnee !
    Voilà des scientifiques dignes d’intérêt.

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    • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 13h46

      Avec une densité énergétique en masse 200 millions de fois supérieure à tout hydrocarbure, le nucléaire est effectivement décarboné.
      Cela peut déplaire mais c’est un fait scientifique incontestable et ce n’est pas son extraction des mines ni son enfouissement qui réduira significativement 6 ordres de grandeur!!!

      La parole des scientifiques relayée par le GIEC se fait donc à bon escient!
      Un petit lien pour assoir cette réalité: https://fr.wikipedia.org/wiki/Densité_d%27énergie

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      • R.C. // 06.01.2020 à 17h13

        Bienvenue à Tchernoshimasaki…
        Et tout ça pour quoi ? Pour continuer d’aller à l’hyper marché régional acheter des côtelettes venues de New Zealand et des avocats arrivés du Pérou, puis aller se faire rôtir le fessier sur une plage à l’autre extrémité de la planète…

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        • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 18h11

          Avec de l’électricité ce sera dur, apprenez que chaque source d’énergie est propre à certains usages exclusifs.
          Pas d’avions, ni de bateaux électriques, pas plus de camions donc pas d’hypermarchés!

          Faire sans électricité nous renverra vraiment au XIXème siècle et personnellement les usages de l’électricité me semblent plus indispensables que ceux du pétrole et du gaz.
          Je maintiens donc l’idée qu’une électricité nucléaire reste un excellent compromis.

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          • RGT // 11.01.2020 à 08h22

            Le fond du sujet est plutôt : « Comment nous débarrasser de notre addiction énergétique? ».

            Il est STRICTEMENT IMPOSSIBLE de créer de l’énergie (1er principe de la thermodynamique), tout ce qu’il est possible de faire est de la TRANSFORMER avec des pertes importantes à chaque itération (principe d’entropie).
            Même les étoiles ne créent pas d’énergie, elles se contentent de TRANSFORMER de l’ÉNERGIE GRAVITATIONNELLE en photons (et en neutrinos).
            La fusion de l’hydrogène n’étant que la CONSÉQUENCE de la pression et de la température causée par la gravité, et avec un rendement assez minable d’ailleurs.

            La SEULE SOLUTION VIABLE À LONG TERME consiste simplement à changer notre mode de vie pour des habitudes plus frugales au niveau énergétiques.
            Mais là, tant que l’humanité dans son ensemble ne sera pas allé s’écraser dans le mur elle continuera à accroître ses demandes énergétiques afin de continuer le cercle vicieux dans lequel elle s’est enfermée.
            Imaginez un seul instant ce qu’il adviendra quand la dernière goutte de combustible fossile aura été consommée (le nucléaire étant AUSSI un combustible fossile ne l’oublions pas).
            Effondrement total de TOUS les états, de toutes les grosses entreprises, plus de machines puissantes, plus de transports, etc, etc.
            Si déjà nous commencions à réduire notre con-sommation en la recentrant sur les seuls besoins VITAUX (mais je doute que ce soit possible de la part des oligarques) nous pourrions globalement en conserver un peu en prévision de l’avenir.

            Quant aux « ressources renouvelables » elles sont limitées par l’énergie qui vient du soleil (100W/m2 récupérables dans le meilleur des cas avec un coût prohibitif de matières premières coûteuses, polluantes et énergivores à récupérer).

            Ça va faire mal, les faits sont têtus.
            J’éteins mon ordi pour limiter ma consommation énergétique.

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    • Freddi // 06.01.2020 à 16h26

      Et comment vous allez construire des routes sans bitume avec votre nucléaire ?
      Et comment, vous allez fabriquer des pneus, votre tableau de bord sans pétrole avec votre nucléaire ?
      Et comment, vous allez extraites vos matières premières avec votre nucléaire ?
      Et comment, vous allez fabriquer une centrale nucléaire avec votre nucléaire ?
      Et comment etc…
      Voyez, le nucléaire, à part faire de l’électricité ne sera pas un substitut à l’or noir qui lui est source d’une infinité d’application (plastique, médicaments, machine outils, gadgets, TV, etc.)
      La seule solution actuelle est donc bien de réduire drastiquement notre dépendance à la société de consommation.

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      • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 16h40

        Tout à fait d’accord avec votre raisonnement, à chaque type d’énergie un usage!
        Mais pour l’électricité, le nucléaire offre une période transitionnelle qui fait usage d’amortisseur.
        La transition sera de toutes manières hyper dure, inutile de se priver brutalement de tout!
        Les Hommes sont fragiles, trop les brusquer ne provoque généralement que des réactions chaotiques il nous faut prendre également soin de nous.

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    • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h32

      « La solution c’est le nucléaire, propre sans CO2, énergie infinie, sans retombées négatives »
      Oui, et ce n’est pas pour rien que les nations investissent dans la recherche sur la fusion. Mais va falloir patienter…

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  • max // 06.01.2020 à 09h23

    Le fait numéro 1 est la pollution qui découle des activités humaines.
    Je ne sais pas si la hausse avérée ou supposée des températures est un fait mais la pollution elle est un fait.
    Même si vous êtes non convaincue du réchauffement climatique, vous ne pouvez pas nier que la planète et l’ensemble de l’écosystème (ce qui inclus l’espèce humaine) est un train de subir des changements épouvantables du fait des pollutions qui vont profondément nous affecter d’une manière durable et sans doute irréversible.
    Cela dit nombre d’écologistes de conforts sont persuadés que de simples retouches seront suffisantes et sur ce point ils maintiennent les mêmes illusions que les climato-sceptiques.

      +13

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  • TEROUINARD // 06.01.2020 à 09h29

    Tout ce qui ne suit pas la pensée officielle (du système ultralibéral) est malhonnête.
    C’est une évidence, un axiome, donc inutile de le démontrer.

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    • Patrick // 06.01.2020 à 09h35

      Ce que vous appelez le système ultralibéral est en train d’utiliser une prétendue urgence climatique pour vous laminer et vous extorquer vos dernières économies.
      Quand ils ont vu que le petit peuple refusait de suivre , ils ont inventé Sainte Greta , sanctifiée à Davos ( rien que ça devrait vous mettre la puce à l’oreille ).
      La Banque Mondiale ( des gens qui veulent votre bien ) réclame 90.000 milliards de $ sur 15 ans pour lutter contre le réchauffement , à votre avis ils vont les prendre où ces $ ? dans vos poches et en vous endettant.
      Et quand Trump a décidé de sortir les USA des accords de Paris, c’est Goldman Sachs et ses potes qui hurlaient le plus fort. ça rend méfiant.

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      • océan de sagesse // 06.01.2020 à 10h40

        « Et quand Trump a décidé de sortir les USA des accords de Paris, c’est Goldman Sachs et ses potes qui hurlaient le plus fort. ça rend méfiant. »
        Moi c ‘est ce genre d’affirmation fausse et loufoque , qui vient d etre inventée par L auteur de ce poste qu me rend méfiant , quels  » potes « ??

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      • RV // 06.01.2020 à 16h36

        @ Patrick // 06.01.2020 à 09h35

        « entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars sur 15 ans »
        autrement dit entre 3333 et 6000 milliards de dollars par an.

        Rien que la FED injecte 225 milliards de dollars tous les mois, 2700 par an.
        https://www.businessbourse.com/2019/10/31/fed-et-dope-120-60-45-225-milliards-de-dollars-le-compte-est-bon/
        Donc non cette somme n’est pas au dessus de nos moyens et non il n’est pas nécessaire de faire les poches du citoyen lambda, juste de faire bifurquer ces sommes déversées par « les » banques centrales vers une économie réelle planifiée en vue de la lutte contre la catastrophe en cours.

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        • Patrick // 06.01.2020 à 17h06

          si les banques centrales émettent 90.000 milliards de dollars ce ne sera pas sans conséquence
          soit elles les injectent par les moyens habituels ( rachats d’actifs , d’obligation d’états .. ) et ça enrichira les plus gros et les citoyens auront des dettes en plus, soit elles les injectent directement dans une économie planifiée et à terme votre pognon aura à peine la valeur du papier sur lequel il sera imprimé.
          Dans un cas comme dans l’autre, vous serez laminé.
          Il restera à prouver l’efficacité à long terme d’une économie planifiée.

          D’un autre côté , rajouter 50 ou 90.000 milliards aux 250.000 milliards de dettes existantes … pourquoi pas ? foutu pour foutu …

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          • VVR // 07.01.2020 à 09h33

            Si il y a corrélation entre création monétaire et inflation, la causalité immédiate, c’est qu’a besoin égal l’inflation augmente le besoin de monnaie. L’inflation est, a mon sens, plus lié aux réactions rationnelle des acteurs dans une configuration d’inflation: si l’inflation est forte, il est beaucoups plus avantageux de s’endetter que d’épargner (l’argent brule les doigts). Et la réaction fasse aux prix change aussi: si quelque chose est un peu cher, ça sera pire demain, alors pourquoi hésiter. Ce qui fait que le producteur n’a aucun mal a augmenter ses prix, ce qu’il doit faire parce que refaire le stock pour reprendre la production va coûter plus cher a l’avenir.

            De plus 6000 milliards par an, c’est à peine 7% au niveau mondial, le monde devrait s’en remettre, surtout sous forme de création monétaire.

            Mais après il y a le problème du calcul de ce chiffre. C’est un besoin qui n’existe pas et n’est donc pas pourvu (du moins pas a cette échelle) mais ils savent déjà ce que ça coûte et qu’il y a assez de marge dans les capacités de production pour que juste balancer plus d’argent ait un effet quelconque.

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        • you // 08.01.2020 à 16h06

          L’absence totale d’attention au problème de la faim devrait vous faire dresser l’oreille. Il suffirait de bien moins pour résoudre la faim dans le monde : https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/11/il-faut-investir-de-267-milliards-de-dollars-par-an-pour-eradiquer-la-faim-d-ici-2030_4679595_3244.html
          Que penser de gens qui s’époumonnent de dangers à venir et ne disent rien des 800 millions de personnes qui crèvent de faim AUJOURD’HUI et des 2 milliards sous-nutris ? Alors que la nourriture existe ?
          Des milliards pour des éoliennes et des panneaux solaires et rien pour empêcher les gens de crever de faim ?

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      • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h37

        « Ce que vous appelez le système ultralibéral est en train d’utiliser une prétendue urgence climatique pour vous laminer et vous extorquer vos dernières économies. »
        Faut-il prendre ce passage au premier degré ou est-ce une parodie ?
        Car quand-même, c’est bien « le système ultralibéral » qui se gave grâce au pétrole, au gaz, à la chimie etc.
        Ah, non, je me trompe, c’est vrai que c’est gratuit. D’ailleurs aucune guerre n’a été intentée pour la préservation de cette richesse (gratuite) ! Oui, c’est du second degré.

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        • Patrick // 06.01.2020 à 20h16

          Le système financier a bien compris que :

          1)
          – le pétrole et le gaz ne seront pas éternels.
          – de toute façon , vous en avez besoin alors vous en achèterez jusqu’au bout
          Donc pas de problème de ce côté
          2)
          Mais :
          – le système actuel ne permet pas de faire assez de profit , les banques centrales impriment du pognon mais ça ne suffit pas
          – donc il faut trouver le moyen de faire cracher encore plus de pognon en tondant les citoyens
          – les hommes de Davos ont sanctifié Ste Greta parce que les citoyens renâclaient , il fallait jouer sur l’émotion.

          on peut ajouter une bonne guerre avec l’Iran pour faire monter le pétrole , mais ce serait au prix d’une récession qui ferait perdre du fric ailleurs , pas forcément une bonne idée.

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    • océan de sagesse // 06.01.2020 à 09h52

      Le système neo libéral nie totalement le réchauffement , c ‘est le premier des négationistes !

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  • Patrick // 06.01.2020 à 09h38

    $201 millions de lobbying ?
    Bof , la finance mondiale nous réclame 90.000 milliards via la banque mondiale pour lutter contre le réchauffement… 90.000 milliards qui vont lui permettre de survivre.
    Alors les 201 millions des compagnies pétrolières , ça fait un peu pauvre.

      +22

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    • RV // 06.01.2020 à 16h39

      90 000 sur 15 ans et vous ne donnez que la fourchette haute la basse étant à 50 000
      voir mon commentaire plus haut

        +0

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  • RC // 06.01.2020 à 09h42

    Climato-sceptiques, réchauffistes, je me garderai de prendre parti. Des intérêts sournois se glissent derrière chacune des positions qu’ils tendent à extrémiser.
    Le nombre de facteurs et de paramètres à prendre en compte pour trancher valablement en faveur ou non d’une influence prépondérante de l’homme dans le réchauffement climatique est tellement élevé qu’il est impossible à un simple individu d’émettre autre chose qu’une opinion. Quant aux « experts », quel que soit leur camp, leur expertise est loin d’être une garantie d’objectivité.
    Une chose est sûre, en revanche, c’est que les quantités phénoménales de déchets, de substances toxiques et autres saloperies en tous genres répandus depuis des décennies dans l’atmosphère, sur terre et en mer nuisent très gravement à l’écosystème et à la simple survie de l’homme.
    Et ça c’est très simple à démontrer (produit par produit), contrairement à la question climatique mondiale qui est liée à un système hypercomplexe.
    De même, des activités de grand banditisme économique, telles que la déforestation à grande échelle, ont une influence délétère sur la (sur)vie des hommes. Quelle qu’en soit l’influence ou non sur le climat.
    C’est là, sur les causes qu’il faut agir. Sans se perdre en palabres climatiques.

      +26

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    • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 14h09

      Pour vous aider à prendre parti et conserver une logique globale à votre analyse, il est bon de rappeler que plus de 80% de l’énergie utilisée par l’humanité est le fait de combustibles fossiles.
      Les pollutions à grande échelle dont vous êtes certains ne sont possibles que grâce à aux hydrocarbures qui alimentent notre complexe industriel!
      Aussi, pour rester cohérent, vous devriez désirer que l’on diminue drastiquement nos consommations de fossiles, vos actions irons parallèlement à ceux qui font confiance en la science de l’analyse de notre climat.

      Il est tout de même paradoxale de constater des compétences scientifiques, qui ont été à même d’assurer la maîtrise de nos technologies industrielles et technologiques, et douter de la compétence des mêmes scientifiques à analyser notre climat fut-il, c’est indéniable, particulièrement complexe.

      Mais peut être me trompe-je?

        +4

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    • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h39

      « Climato-sceptiques, réchauffistes, je me garderai de prendre parti »
      Le choix de tes mots montre pourtant que tu as déjà choisi.

        +3

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  • Plim // 06.01.2020 à 09h51

    Je suis climato-réaliste. Je suis donc le méchant. Je suis celui qui veut détruire la planète et tous les êtres vivants.
    Quand tous les médias dominants, à longueur de temps, font la même propagande, en jouant sur l’émotion et la culpabilisation, je me dis que je me fais manipuler…
    C’est vrai, je ne pense pas que l’augmentation de température soit due à une cause anthropique. Le climat a toujours changé, l’Homme dans sa soi-disant toute puissance voudrait pouvoir le contrôler.
    Je pense que la promotion des énergies renouvelables (qui sont également polluantes, à durée de vie limitée… et construite à partir d’énergie fossile !) est une vaste opération financière, de même que la voiture électrique.
    L’oligarchie mondialisée continuera, elle, à circuler en jet privé tout en promouvant la baisse du CO2 (ils « compenseront » leur bilan carbone en plantant des arbres !). Le reste de l’Humanité devra se résoudre à vivre dans la misère énergétique « pour le bien de la Planète ».
    Voilà un bel hold-up énergétique de la classe dominante !
    Pour moi, la solution pour éviter la destruction de la Planète (destruction qui est, elle, réelle) est dans la décroissance : consommons moins pour économiser les énergies fossiles, retrouvons les plaisirs simples de la vie. On pourrait commencer par limiter la publicité, par exemple ? Pour éviter de consommer des objets/service inutiles ? Chiche ? La mesure que je vous propose est à 0% Carbone. Curieusement, elle ne sera jamais proposée par nos médias et associations dominantes…

      +46

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    • charles // 06.01.2020 à 10h34

      > Quand tous les médias dominants, à longueur de temps de temps, font la même propagande, en jouant sur l’émotion et la culpabilisation, je me dis que je me fais manipuler…

      de quelle propagande parle t’on ? De celle du néolibéralisme qui culpabilise le chômeur, le pauvre, l’idiot. Qui à le droit à ses émissions quotidienne sur l’état de la bourse, tels la météo! Qui met en avant toute ses réussites sociales à longueur d’antennes! Qui rationnalise la propriété privée en échelle comparative des hommes. Qui diffuse, littéralement jusqu’à en vomir, des messages à caractères publicitaires truffés de propagande et d’incitations nécessaire à l’embrigadement dans le système de consommation marchand.

      de quoi parle t’on sérieusement ?

      Que derrière ces changements pharaonique de nos sociétés se cache et se joue des intérêts privés qui veulent investir le terrain avant tout le monde afin de s’assurer pérennité et subsistance dans le mouvement de transformation est un lieu commun capitaliste qui ne mérite qu’on le monte en épingle de la sorte. Si on exclut la remise en cause du système capitaliste, de tels individus sont nécessaire, et ce sont les politiques qui font défaut de loyauté.

      > L’oligarchie mondialisée continuera, elle, à circuler en jet privé …. Le reste de l’Humanité devra se résoudre à vivre dans la misère…

      Je vous prie de citer un exemple de société humaine qui ne vivait pas ces désordres.

        +4

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      • Plim // 06.01.2020 à 11h32

        J’avoue ne pas avoir suivi complètement votre pensée… Je réponds un peu à l’aveugle, j’en suis désolé.

        « Si on exclut la remise en cause du système capitaliste » : tout dépend ce que l’on met dans ce mot. Je ne suis pas sûr moi-même que ma définition serait réellement juste, mais pourquoi exclure sa remise en cause ? Est-ce une idéologie indépassable ? Tout comme la « fin de l’histoire » après la chute du mur de Berlin ?

        « de quelle propagande parle t’on ? » : je parle, là, de la propagande du réchauffement climatique qui serait forcément du à l’Homme.
        Mais je suis d’accord avec vous, il y a toute sorte de propagande. La propagande, pour moi, est une idée que l’on veut faire entrer de force dans la tête du peuple. On peut donc parler de propagandes au pluriel. Elle peut être instillée par petits bouts en permanence, mais de temps en temps, elle est très intense sur un sujet, elle fait régulièrement la une des journaux, elle est portée avec une charge émotionnelle importante (l’émotion favorise l’inscription d’une idée en profondeur dans le cerveau )… comme le réchauffement climatique…

        « Je vous prie de citer un exemple de société humaine qui ne vivait pas ces désordres » : euh… comment dire… quelques idées : il y a des désordres constructifs, d’autres destructeurs… La domination mondiale par une oligarchie qui assouvit les peuples en les privant d’énergie, est-ce un désordre ou une injustice ? Ce n’est pas parce que le désordre existe dans toute société humaine qu’il ne faudrait pas essayer de le réduire ?

          +15

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    • Pinouille // 06.01.2020 à 14h03

      « Quand tous les médias dominants, à longueur de temps, font la même propagande, en jouant sur l’émotion et la culpabilisation, je me dis que je me fais manipuler… »
      Cette phrase résume parfaitement l’état d’esprit qui se généralise. A force de cultiver la méfiance envers certaines propagandes, on en vient à développer un réflexe anti propagande tous azimuts, souvent amplifié par un état d’esprit anti système tout aussi généralisé. C’est l’effet pervers de l’auto-défense intellectuelle: quand elle fonctionne en roue libre, elle échappe à toute rationalité tout en prétendant s’en réclamer.

      La conviction du réchauffement climatique « anthropique » nécessite pour le commun des mortels la validation préalable de plusieurs étapes:
      – conviction que la science produit des connaissances à peu près irréfutables
      – conviction que les experts en climatologie et autres disciplines liées font un travail rigoureux et sérieux
      – conviction que ce travail est rigoureusement vérifié, validé
      – conviction que le GIEC analyse et synthétise correctement l’ensemble des travaux de ces experts
      – conviction que les vulgarisateurs/communicants retranscrivent fidèlement le fruit de ce travail
      Différents commentaires sur cette page montrent des attaques sur chacun de ces points.

        +5

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    • RV // 06.01.2020 à 18h09

      …/… C’est vrai, je ne pense pas que l’augmentation de température soit due à une cause anthropique. Le climat a toujours changé, l’Homme dans sa soi-disant toute puissance voudrait pouvoir le contrôler. …/…

      Je vous invite à consulter la page 13 de ce document :
      4- Le changement climatique (2) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
      ( l’évolution de la température moyenne de l’air au niveau du sol pour l’hémisphère nord de l’an 700 à l’an 2000. Source IPCC, 2007 )
      lien :
      https://drive.google.com/open?id=1fqoACrCFtlXKonP266DkFUcmMVj22yj_
      et pour la cause anthropique :
      …/…Depuis la fin des années 50, 1957 pour être exact, des mesures systématiques de la quantité de CO2 dans l’atmosphère ont pris place en divers endroits du globe, …/…
      Depuis le début de ces mesures, les relevés ont montré que la concentration en gaz carbonique dans l’air augmentait un peu chaque année, et récemment d’autres mesures ont permis de voir que la quantité d’oxygène présente dans l’air diminuait de manière remarquablement symétrique (rassurez vous, ça concerne des millionièmes, il en restera bien assez !). Pour une molécule de CO2 apparaissant dans l’atmosphère, il disparaît une molécule d’O2, ce qui accrédite très fortement l’idée que le CO2 injecté provient d’une combustion. …/…
      source :
      https://jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/la-responsabilite-de-lhomme-est-elle-etablie-pour-le-surplus-de-co2-dans-lair/

        +0

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    • Dominique65 // 06.01.2020 à 18h46

      Tous les médias louent la clairvoyance des théories d’Einstein. Celles-ci, selon toi, sont donc fausses.
      Ce qui est extrêmement curieux dans ton post, c’est que tu proposes comme solution des mesures visant le 0 carbone. Dans quel intérêt puisque celui-ci n’y est pour rien dans le réchauffement et qu’en plus les plantes grandissent mieux dans un environnement riche en CO2. On pourrait y voir une forme de masochisme.

        +2

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    • Subotai // 06.01.2020 à 19h21

      «  » je ne pense pas que l’augmentation de température soit due à une cause anthropique. Le climat a toujours changé » »
      ***********
      On peut croire ce qu’on veut; les faits sont:
      – Le climat n’a jamais changé à CETTE VITESSE et dans un laps de temps AUSSI COURT.
      – Ce changé est parfaitement corrélé avec le développement industriel (et donc l’émission de gaz à effet de serre – pas que, mais beaucoup), en vitesse ET en amplitude.
      —-
      «  »Je pense que la promotion des énergies renouvelables… est une vaste opération financière » »
      ****************
      Oui, aussi, l’humanité est ainsi faites. Mais pas que…
      Quand à la « Classe dominante », elle est comme tout le monde, elle flippe et cherche à sauver ses billes en mode panique et par là se fragilise, comme tout le monde.
      ———
      «  »Pour moi, la solution pour éviter la destruction de la Planète … est dans la décroissance : consommons moins… » »
      ********
      La destruction de…. l’environnement qui NOUS est favorable, la Planète, elle…
      La consommation globale EST en train de baisser, par la force des choses: planète finie. Ce à quoi on assiste c’est des tentatives d’accaparement de biens (chacun estimant individuellement ce qui lui est indispensable) pour cause de pénuries en cours d’aggravation ET pénuries annoncées.
      Conclusion:
      Quand le bateau coule, il n’est pas interdit de pomper l’eau hors de la cale, tout en essayant de calfeutrer la brèche dans la coque et de préparer les radeaux de survie… 🙂
      C’est vous qui voyez où vous pouvez être utile, ou pas….

        +0

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    • petitjean // 07.01.2020 à 10h12

      @Plim
      « la promotion des énergies renouvelables est une vaste opération financière »
      l’utopie des énergies renouvelables est en train de se briser sur le mur du réel.
      Des questions à se poser :
      -Comment les énergies renouvelables ont-elles été financées dans le monde ? D’une manière générale, qui a payé ou qui paiera les conséquences de cette bulle ?
      -Pourquoi des scientifiques ont-ils défendu cette utopie ?
      -Comment expliquer qu’il y ait eu un tel aveuglement politique sur la rentabilité des énergies renouvelables et sur leurs impacts environnementaux ?

      Il n’y a tout simplement pas d’avenir pour l’éolien en particulier, mais aussi pour d’autres énergies renouvelables en général.
      En Allemagne ils ont les réponses
      https://www.atlantico.fr/decryptage/3585688/dereglement-climatique–pourquoi-l-irrationalite-de-nombre-de-militants-de-l-environnement-aggrave-en-realite-le-probleme-michael-shellenberger

        +2

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  • Aikongo // 06.01.2020 à 10h03

    C’est pas vrai, c’est pas nous,

    Le climato scepticisme a évolué, hier c’était « pensez vous le climat ne change pas », « les instruments de mesures se trompent », aujourd’hui face à l’évidence c’st « si il a changé ce n’est pas de notre faute, la preuve, il a toujours changé… »
    on trouve aussi chez les plus retors, « mais ma bonne dame si ca se trouve ces changements vont être positifs, comment savoir que nous avons le climat idéale », c’est un festival de sophisme et d’arguments tirés de l’art d’avoir toujours raison.
    Certains idiots utiles du système économique a base de carbone, s’en sont fait une spécialité de le répandre sur la toile !

      +12

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    • Patrick // 06.01.2020 à 10h29

      Confessions et itinéraires d’un méchant climato-sceptique ( ou réaliste ? )
      1) années 70 , en fac de science ( bio avec option écologie .. c’était nouveau ) : attention, la terre se refroidit on va vers une nouvelle glaciation.
      2) beaucoup plus tard !! danger le climat change !! ( ben oui , ça se refroidit !! ah non , cette fois , ça se réchauffe !! ) … ah zut , on est en danger !! là j’ai commencé a y croire !! oui !! oui !! je me suis dit qu’il y avait un danger de réchauffement à cause du CO2 anthropique .
      3) formation scientifique (puis technique) oblige … je me suis renseigné , j’ai fait des recherches , des comparaisons … j’ai forcément douté … y’a quand même des trucs qui collent pas , des courbes un peu louches , des méthodologies un peu bancales

      et là !! crack !! je suis classé climato-sceptique et bon pour le camp de rééducation puisque des sommités scientifiques ( Greta , Harrison Ford , Jane Fonda … ) me disent qu’il faut croire ne LA science.

        +46

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      • Subotai // 06.01.2020 à 19h33

        «  » années 70 , en fac de science ( bio avec option écologie .. c’était nouveau ) : attention, la terre se refroidit on va vers une nouvelle glaciation. » »
        *******
        Oui j’ai connu ça, un temps très cours, avant Meadows.
        Je ne sais pour les Fac, combien de temps ils sont resté sur la trajectoire du refroidissement (qui était logique ET scientifique, avant que les données montrent une inversion dont la vitesse et l’amplitude ne pouvait s’expliquer QUE par les conséquences des actions humaines.
        J’ai connu les « Géosynclinaux » avant que la tectonique des plaques remettent les pendules à l’heure.
        Bon, yenna qui pensent que la planète est creuse, ou plate 🙂

          +1

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        • Patrick // 06.01.2020 à 20h02

          c’était fin des années 70 ( 77 à 79 ).
          J’avais un prof d’écologie qui avait été candidat à l’élection présidentielle.
          C’est pour cela que je reste sceptique tant que les théories ne sont pas prouvées par l’expérience.

            +2

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          • Subotai // 06.01.2020 à 20h20

            Sauf que l’expérience humaine n’a que ~40 ans en moyenne à tout instant… donc…
            La science ne fonctionne pas avec des théories (vous confondez avec la « Politique »)
            Elle dit: voici les faits (même si l’observation peut être entachée d’erreur – technique, humaine, etc..) voici ce que je prend en compte, et voici ce que j’en déduis…
            Ainsi « un plus lourd que l’air mécanique, ne peut pas voler ».
            Mais nous savons tous maintenant qu’un plus lourd que l’air mécanique peut voler.
            Sur de nouvelles bases (moteur à explosion), ça n’a pas été théorisé, ça a été FAIT.
            Quand un « scientifique » vous parle de théorie, c’est du flan.
            Pour expliciter, théorie c’est: si je fais ça et puis ça et que ça intervienne comme çi et ça comme çi alors ça pourrait… Bref, Lutèce en bouteille.
            Déduction, c’est je continue les « actuels » au bout de leurs « raisonnements » (logique ET prévisible, càd comportemental naturel) et je regardes ce que ça devient.

              +0

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            • RV // 06.01.2020 à 21h24

              @ Subotai // 06.01.2020 à 20h20
              Vous confondez technique et sciences !
              La science est l’art de créer des théories qui permettent d’agir sur le monde.
              L’ampoule électrique n’a pas été inventé en tâtonnant pour améliorer la bougie.
              Gallilé a émis la théorie que tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide alors que non seulement on ne savait pas faire le vide à son époque mais que l’existence même du vide était controversée !
              40 ans avant la mise en évidence du Boson de Higgs, des scientifiques ont prédit son existence
              etc
              etc

                +2

              Alerter
            • Patrick // 06.01.2020 à 21h34

              pour l’instant , les courbes qui nous montrent une élévation exponentielle des températures ne sont que des théories , des modèles , donc on s’en moque.
              On se contente des faits , des constats et c’est tout 🙂

              En science , on observe les faits , on en tire une théorie que l’on essaie ensuite de confirmer ou d’infirmer par l’expérience.

                +5

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            • Subotai // 07.01.2020 à 02h20

              @RV
              Ben c’est faux.
              Que le Grand Pastafari me croque. 🙂
              Il n’a pas émis une théorie, il a poussé (dans le vide 😉 ) le raisonnement né de l’observation de la chute des corps dans l’air
              L’ampoule électrique est né l’observation de l’échauffement au rouge d’un conducteur soumis à un courant électrique.
              De là la recherche d’un conducteur que le réchauffement portait à un niveau incandescence suffisamment lumineux sans qu’il soit détruit (trop vite).
              J’ai pas cherché pour le boson, mais je parierai le même genre de raisonnement. Du genre, il se passe un truc, là, qu’on ne voit pas, mais dont on voit les effets. Il doit y avoir, logiquement, quelque chose…
              Et ainsi de suite.
              Une théorie c’est un truc qu’on invente pour expliquer un truc qu’on ne comprend pas. :oD
              En général c’est n’importe nawak. 🙂
              Et ne me sortez pas la Relativité. C’était une hypothèse déduite du calcul mathématique.
              Le Grand petit Albert a fait plein de calculs savants et à la vue des résultats, il a dit: bon sang! si j’ai pas tout faux, c’est comme ça que ça doit se passer…

                +1

              Alerter
  • Oursbleu // 06.01.2020 à 10h08

    Ridicule! C’est comme accuser la pub de macdo d’être responsable de l’obésité.
    Les consommateurs adultes sont responsables…
    Nous tous! Pas d’excuses.

      +3

    Alerter
    • herve_02 // 06.01.2020 à 18h29

      quelles manques de culture et de savoir.

      Sérieux, étudiez un peu avant de balancer des contre-vérités. allez chercher du coté des neurosciences, cela vous ouvrira des portes de réflexions. D’ailleurs vous parlez français par choix, tout petit vous avez choisi le français.

      Nos choix ne sont pas des vrais choix, ils sont portés par l’éducation, la société, la pression sociale, et le marketing. Dans ce mix, impossible de dire quoi est prépondérant. Sauf pour oursbleu qui sait que c’est juste la faute de l’individu.

      quel heureux homme oursbleu

        +3

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      • Bouddha Vert // 07.01.2020 à 01h16

        Si nos choix individuels n’en sont pas, quel crédit accorder à votre réflexion?
        Etes vous vraiment conscient de ce que vous écrivez, quels ont été vos choix pour vous affirmer comme vous le faites, peut on leur accorder un intérêt?
        Nous serions donc tous des victimes incapables d’interroger nos propres choix?

        Si c’est votre conviction, quel intérêt de vous répondre (?), je voulais juste que vous vous rêviez de votre cauchemar.

          +0

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  • Science Surprenante // 06.01.2020 à 10h08

    Dans le tableau: « Émissions annuelles de dioxyde de carbone par habitant et émissions cumulées des pays. »

    Si l’on tient compte des exportations-importations, il convient d’augmenter la production de CO2 par habitant de l’UE et des USA et diminuer d’autant la production de la Chine. Dans un monde égalitaire, chacun devrait pouvoir consommer autant d’énergie que son voisin, ou plutôt aussi peu.

      +2

    Alerter
  • Macarel // 06.01.2020 à 10h24

    Comme le dit Jancovici, un monde qui fonctionnait aux énergies renouvelables : « Ont en vient ! »

    C’est le monde d’avant la révolution industrielle du 19ième siècle (moulins à vents, à eau, marine à voile, animaux de labour, etc…). Mais ce monde « fonctionnait » avec une population 1,5 milliard d’habitants. L’espérance de vie y était plus faible qu’aujourd’hui, en particulier à cause de la mortalité infantile, l’absence de moyens pour traiter les maladies infectieuses, et des périodes de famines liées entre autre à la variabilité climatique naturelle.

    Ce monde n’était donc pas idéal du point de vue des humains. Là dessus sont arrivés les mouvements émancipateurs qui ont conduit aux révolutions américaines et françaises. Les « lumières » éclaireraient désormais le monde, le libéralisme devenait la nouvelle philosophie. Mais ce qui a vraiment changé les choses ce sont les progrès de la science et de la technique et la révolution thermo-industrielle, d’abord les machines au charbon et à la vapeur, mais surtout vers la fin du 19ième siècle avec l’exploitation du pétrole et le développement de la « fée électricité » toutes sortes de machines dont les machines roulantes (voitures), volantes (avions), flottantes (bâteaux au diesel) ceci dans le domaine de la mobilité, mais les machines ont envahi tous les domaines de la vie. Les rêves les plus fous se sont alors emparés de nos ancêtres, en témoignent les écrits de Jules Verne.

      +10

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    • Patrick // 06.01.2020 à 10h59

      le passé est notre avenir.
      réduction de 90% de l’énergie consommée ( combustibles fossiles + nucléaire ).
      réduction de la population humaines ( que devient la population des grands centres urbains, des mégapoles sans énergie ?? )
      retour à la terre pour 80% des humains survivants.

      ça va pas être facile à expliquer aux gamins qui font grève le vendredi pour le climat ( bon, les p’tits loups , demain matin debout à l’aube avec les bêches et les rateaux !! )

        +23

      Alerter
      • Marie Pan-Pan // 06.01.2020 à 11h54

        Patrick,
        Mais si mais si et pas besoin de leur expliquer cette évidence.
        Pour les miens, pas de smartphones, pas de TV, pas de console de jeux…bon la résiliation de notre abonnement Internet est plus délicate mais ça va venir; pas de clim’, pas de vacances au ski ou à l’étranger; pas de trottinette électrique, pas de voiture. Tout à vélo! des vêtements sans marques en matière éco-responsable de couleurs écrus; circuits courts, des poules et un potager dont chacun avant et aprés l’école et le boulot s’occupe; pas de sodas ni Nutella; le soir c’est lecture (en papier recyclé) et jeu d’échecs ou petits chevaux (plateau en bois du Jura)…et au lit trés tôt pour économiser la lumière.
        Trés facile de mettre ça en place Patrick et l’on peut l’étendre à plus grande échelle avec force et volonté!

          +15

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        • Philippe // 06.01.2020 à 12h37

          Bonjour,
          Je vais fonder un nouveau parti politique avec un tel programme en y ajoutant interdiction des déplacements en auto pas indispensables (liste à établir, mais ce sera très strict), déplacement autoritaire de population des grandes agglomérations vers les campagnes pour cultiver bio, interdiction du transport aérien, régime végétarien pour tout le monde, fin des importations de biens de consommation pas indispensables (liste à établir mais prévoyez que ce sera très strict aussi).
          Aucun doute j’aurai une majorité d’élus en 2022.
          Sinon une bonne dictature, ça peut le faire.
          Plus sérieusement, si effectivement on est persuadé qu’on va vers la catastrophe et qu’il faut un changement de mode de vie radical, il faudrait se pencher sur les moyens de faire accepter ce changement par la majorité de notre peuple. C’est pas gagné.
          Cordialement

            +8

          Alerter
          • RV // 06.01.2020 à 18h21

            @ Philippe // 06.01.2020 à 12h37

            …/… les moyens de faire accepter ce changement …/…

            Vous avez un exemple devant vos yeux de ce qu’il faut faire !
            Informer et éduquer, merci Les Crises !
            et merci les contradicteurs qui permettent d’affuter les argumentations . . .

              +2

            Alerter
          • Marie Pan-Pan // 06.01.2020 à 19h50

            Philippe,
            J’espère que vous appréciez mon ironie comme j’apprécie la vôtre.
            Et vous rejoins sur votre « plus sérieusement », ce à quoi justement peut servir cet espace de débat et d’idées oû chacun, quelque soit son point de vue est invité à l’exposer, plus ou moins adroitement, plus ou moins grossièrement selon ses capacités mais en s’abstenant de recourir aux injures faute d’arguments ou de sang froid.
            Plus que délicat, ce sujet finit toujours comme un os ou un bout de viande jeté en pâture.
            Cordialement.

              +1

            Alerter
            • Philippe // 06.01.2020 à 22h15

              Bonsoir,
              Sans être particulièrement pessimiste je crains que, même si ce site est très utile, son audience restreinte ne permette pas de sitôt une prise de conscience majoritaire de la nécessité d’un mode de vie bien plus sobre, voire en décroissance.
              Je crois également que si la prise de conscience est indispensable, ce ne sera que le premier pas.
              Viendra ensuite quelque chose d’encore plus difficile: la négociation pour décider qui perd quoi et dans quelle mesure.

              Ensuite

                +4

              Alerter
        • Leterrible // 06.01.2020 à 14h46

          @Marie…

          …  »  »  » Trés facile de mettre ça en place Patrick et l’on peut l’étendre à plus grande échelle avec force et volonté! »  » « .

          A votre avis… « avec force » ..vs… »avec volonté » (au sens de « volontairement »)..QUELS pourcentages…?.:

          ++ pour une population 1 , disons , de comportement occidental « développé »….?…. = ?%?
          ++ pour une population 2 , disons , « ayant goûté et en voie de tel « développement »…?… = ?%?

          [[ Rappel : grossièrement : popul 1 = 1,5à2 milliards ; popul 2 = 4à6 milliards ]]

          Flic….un métier d’avenir…? Non ??

            +2

          Alerter
        • Brigitte // 06.01.2020 à 19h24

          Marie Pan-Pan, merci de nous livrer votre dernier message avant résiliation de votre abonnement internet.
          Je suis 100% d’accord avec vous mais je crains hélas que votre style de vie exemplaire, enfin en apparence, ne soit pas généralisable car voyez-vous la force spirituelle et la volonté manquent au plus grand nombre. Ainsi est faite la société humaine moderne et vous ne pourrez pas la changer. Sinon, on en serait pas là. Il faudra une bonne dose d’incendies, d’inondations, de tornades et de pénuries d’essence et d’électricité avant que le gens s’organisent différemment.
          Sinon, il existe encore des ethnies qui vivent proche de la nature, en Amazonie comme en Sibérie mais pour combien de temps encore?
          Ces sociétés sont des trésors de l’humanité en perdition, à contrario des surfeurs vegans californiens qui roulent en toyota, essaiment sur toute la planète…et se croient écolos!!

            +4

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          • Marie Pan-Pan // 06.01.2020 à 20h06

            Brigitte,
            Comme vous dîtes mon style de vie est exemplaire en apparence, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé, ce qui confirma effectivement l’impossibilité de la généraliser.
            Et je ne voudrais l’imposer à quiconque ( lire ma dernière phrase au 100e degré).
            Tant pour les tenants du grand casino mondial que pour le reste de la population, oui vous avez raison il faudra un pied du mur cataclysmique, tout comme la crise financière qui nous chauffe les fesses…quoique m’est d’avis que celle-ci est bien plus probable à court terme que le désorbitage apocalyptique de la planète.
            Peut-être est-ce celle-là même qui sauvera la Terre?
            En attendant meilleure année et vive la crise!

              +1

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      • RV // 06.01.2020 à 18h17

        @ Patrick // 06.01.2020 à 10h59

        …/… ça va pas être facile à expliquer aux gamins …/…

        Personne ne prétends que ça va être facile, simplement que volontairement ou contraint c’est notre futur.
        Volontairement si on ne fait pas l’autruche et que l’on s’y prépare et que l’on accompagne le mouvement, et contraint quand les conditions de vie seront tellement dégradées qu’il ne restera que nos yeux pour pleurer et maudire nos ainés.

          +0

        Alerter
    • Serge F. // 06.01.2020 à 19h56

      L’histoire des techniques énergétiques nous apprend qu’il n’y avait pas d’inexorabilité des énergies fossiles. Andreas Malm a écrit un livre intéressant sur le début de l’usage de la machine à vapeur dans l’industrie textile britannique. C’est dans les années 1820-1830 que les industriels du textile en Angleterre abandonne l’énergie hydraulique et choisissent la machine à vapeur (et donc l’énergie du charbon). Cet abandon est bizarre, car d’une part le potentiel hydraulique était loin d’être entièrement exploité et d’autre part la machine à vapeur coûtait beaucoup plus cher que le moulin. Comment expliquer alors ce choix des industriels anglais ? Pour comprendre, il faut se replacer dans la tête d’un capitaliste des années 1820-1830. Le choix pour lui venait du fait que d’une part la ressource hydraulique impliquait de se mettre près des rivières pour produire, ce qui veut dire construire des logements pour les ouvriers (colonies industrielles) ce qui impliquait beaucoup de capitaux et si les ouvriers de cette colonie industrielle se mettaient en grève ce serait compliqué d’aller chercher d’autres travailleurs pour remplacer les grévistes (les années 1820-1830 étaient une période de très forts conflits sociaux en Angleterre). D’autre part, l’énergie hydraulique oblige de travailler ensemble (investissements en commun). Il s’agit, de plus, d’un commun énergétique car il faut être sûr que votre voisin en amont ne va pas vous prendre toute la puissance. Finalement, bien que l’énergie hydraulique coûtait moins cher, la machine à vapeur a été préférée car c’était une solution luxueuse et coûteuse d’être le maître dans son domaine.

      https://www.youtube.com/watch?v=6Wjy-CvebQY&t=1410

        +2

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  • Macarel // 06.01.2020 à 10h40

    Mais les rêves de nos ancêtres, se sont rapidement mués en doute sur les bienfaits du « progrès », car la première moitié du 20ième siècle a connu 2 guerres mondiales plus meurtrières que jamais, car elles ont mis en jeu dans les affrontements des tas de machines à tuer, qui sans les progrès techniques et les énergies fossiles n’auraient jamais pu être en oeuvre dans ces conflits.
    Malgré cela, après la deuxième guerre mondiale et le choc causé par l’utilisation contre des populations civiles de l’arme nucléaire, nos parents ont voulu croire que le « progrès » était toujours possible.
    Et « progrès » il y a eu en effet, la population mondiale de 1,5 milliards qu’elle était en 1850 est passée à presque 8 milliards aujourd’hui. L’américanisation du monde s’est répandue à travers toute la planète, avec comme corolaire de faire de l’être humain un facteur majeur de transformation de la biosphère, que ce soit par l’émission de gaz à effets de serre, par la pollution chimique, radioactive, par les effets négatifs en général de l’extractivisme effréné.
    Le système économique qui a conduit à cette état du monde est basé sur l’idée folle (une idée d’économiste), qu’une croissance matérielle infinie, dans un monde fini est possible. Et nous sommes dans une impasse, du fait qu’un retour vers un monde entièrement régi par des énergies renouvelables ne nous est plus permis pour cause d’inflation exponentielle de la population mondiale, et d’autre par la fuite en avant nous conduit vers le précipice.
    La seule solution raisonnable serait d’amorcer une décroissance ordonnée dès maintenant.

      +11

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    • Macarel // 06.01.2020 à 11h03

      …et d’autre part la fuite en avant nous conduit vers le précipice.

        +3

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    • Serge F. // 06.01.2020 à 20h07

      Très juste. Voir à ce sujet, pour compléter votre commentaire, cette excellente conférence d’Alain Supiot :

      https://www.youtube.com/watch?v=VW0eQzrgiMY

        +0

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  • Deva // 06.01.2020 à 10h48

    Ce qui est inquiétant c’est de constater l’attitude méprisante, voire haineuse, des partisans du réchauffement anthropique contre ceux qui le conteste.
    Un peu d’écoute serait bien venu, voire de remise en compte. En toute chose, il est nécessaire de ne pas se limiter à la pensée dominante, de ne pas croire ce qui est dit sans aller chercher par soi-même d’autres sources d’informations.

      +22

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    • Macarel // 06.01.2020 à 11h48

      Ecoutez, la pensée dominante c’est valable en politique, en économie. Car la politique et la « pseudo-science économique » (du moins le courant orthodoxe libéral dominant), sont affaire d’opinion, au mieux de conviction.
      Croire c’est du domaine religieux. La science (je ne parle pas du dévoiement de la science, qui a un nom : le scientisme),
      C’est justement de confronter les théories élaborées par le cerveau humain, à la réalité des faits. Hors de cette démarche, il n’y a point de science, ou alors de la science spéculative (comme les théories sur les univers parallèles, ou les théories des cordes, théories qui ne sont pas validées par l’expérience), ou dans un autre domaine littéraire celui-là de la science-fiction.
      Les recherches sur le climat sont en partie spéculatives, puisque utilisant des modèles planétaires imparfaits, mais sont basées sur des principes et de lois de la physique irréfutables (effet de serre induit par les gaz du même nom).

      Les résultats de ces simulations, sont régulièrement confrontés aux observations, et aux évolutions constatées. Or jusqu’à nouvel ordre, la confrontation aux faits, aux observations ne font que confirmer les hypothèses sur lesquelles sont fondées les modèles. Libre à vous de ne pas y « croire », mais encore une fois la croyance n’est pas du domaine de la science, mais de la religion ou de la politique. Je crois que l’on a encore brûlé aucun « climato-sceptique », alors que dans le temps passé un Giordano Bruno a fini sur le bûcher pour avoir tiré toutes les conclusions de l’héliocentrisme.

        +7

      Alerter
      • Patrick // 06.01.2020 à 13h12

         » la confrontation aux faits, aux observations ne font que confirmer les hypothèses sur lesquelles sont fondées les modèles.  »
        Pas vraiment, pour cela il suffit de se référer aux graphiques fournis par le GIEC et comparer les résultats des modèles avec les observations.
        Les observations sont très proches des courbes les plus basses.

        https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/near-term-climate-change-projections-and-predictability/fig11-09-2/

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        • Pinouille // 06.01.2020 à 15h51

          « Pas vraiment »
          Ben si, du coup: on reste dans le faisceau proposé par le GIEC.
          Vous trouverez sur le lien suivant les courbes actualisées: https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/19/les-predictions-climatiques-d-il-y-a-dix-ans-sont-elles-confirmees-aujourd-hui_1719635
          On reste toujours dans le faisceau du GIEC. Et on a pris 0,5 °C depuis 1990.

            +3

          Alerter
        • Serge F. // 07.01.2020 à 02h36

          Vous devriez lire l’encadré 9.2 du rapport du GIEC IR5 (des hiatus de 10 à 15 ans peuvent apparaître comme une manifestation de la variabilité climatique décennale interne) :

          https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/WG1AR5_all_final.pdf#page=785

          Les 42 modèles de CMIP5 correspondent à un intervalle de confiance de 93% (en supposant que tous les modèles sont équiprobables). 7% des points doivent sortir du faisceau des 42 trajectoires de ces modèles. Si on ajoute les observations après 2013, je ne vois pas de problème.

          Attendez la sortie du rapport AR6. L’initialisation des modèles devrait être meilleure (en particulier pour les aérosols) et l’interaction avec les océans plus fine.

            +0

          Alerter
      • RV // 06.01.2020 à 18h31

        @ Patrick // 06.01.2020 à 13h12
        …/… Les observations sont très proches des courbes les plus basses. …/…
        Et vous y voyez une réfutation des modèles ?
        Les différentes courbes sont toutes dans les clous, aucune aberration.

          +0

        Alerter
        • Patrick // 06.01.2020 à 19h53

          regardez les courbes fournies par le GIEC.
          pour l’instant la courbe des observations est au niveau du bas du tableau ( donc évolution faible des températures ), tout en ne suivant pas les courbes des modèles.
          Rien n’indique que cela ça va monter de façon exponentielle comme le montre les autres courbes et surtout pas selon les augmentations démentes annoncées

            +5

          Alerter
          • Serge F. // 06.01.2020 à 20h29

            On vous a déjà répondu à ce sujet. Vous prenez vraiment les scientifiques qui travaillent dans le cadre du GIEC pour des imbéciles. Vous comportiez-vous comme cela à l’école ? Aviez-vous l’audace de contredire votre professeur de physique ou de math ? Votre âge ne vous donne pas le droit de proclamer que vous êtes plus savant que les experts dans leur domaine.

              +2

            Alerter
            • Patrick // 06.01.2020 à 21h41

              moi, j’aurais bien aimé un prof de physique qui aurait accepté un résultat de calcul à + ou – 300% comme le rapport du GIEC.
              J’aurai bien aimé pouvoir lui dire : » ouais , bof ça va osciller entre 100 +ou- 50 et 300 + ou – 50 , voire peut-être 500 mais j’en suis pas sur parce que en fait personne ne sait vraiment , de toute façon on verra bien dans 50 ans … voilà à quoi ressemble le rapport du GIEC.

                +8

              Alerter
            • Serge F. // 07.01.2020 à 01h42

              @Patrick
              Indiquez vos sources je vous prie.

                +0

              Alerter
            • Patrick // 07.01.2020 à 07h59

              mes sources ? facile : Rapport AR5 du GIEC , il y a toutes les courbes

              https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/near-term-climate-change-projections-and-predictability/

                +0

              Alerter
            • Serge F. // 07.01.2020 à 15h24

              @Patrick
              Je voudrais savoir d’où vous tirez cette affirmation : « j’aurais bien aimé un prof de physique qui aurait accepté un résultat de calcul à + ou – 300% comme le rapport du GIEC ».

              Je ne vais pas me farcir les 1552 pages du rapport du GIEC pour retrouver ce chiffre de 300%. Merci de m’indiquer la page comme je vous l’ai fait pour l’encadré 9.2 (cf. quelques commentaires au-dessus).

                +0

              Alerter
          • RV // 06.01.2020 à 21h28

            j’ai regardé les courbes et je vous ai répondu
            Les différentes courbes sont toutes dans les clous, aucune aberration.
            …/… Rien n’indique que cela ça va monter de façon exponentielle …/…
            et réciproquement, sauf que les courbes des 20 dernières années sont elles quasiment des exponentielles.
            La plupart des courbes utilisées par Jancovici dont j’ai donné ici les références proviennent du GIEC.

              +0

            Alerter
            • Patrick // 06.01.2020 à 21h46

              les courbes viennent bien du GIEC , je les avait lues dans le rapport AR5 .. rien de nouveau ni de probant, à part justement que pour l’instant ce ne sont que des modèles informatiques, ça vaut ce que ça vaut. Et au vu de la dispersion des résultats, ça ne prouve pas grand chose.

                +8

              Alerter
    • Serge F. // 06.01.2020 à 20h22

      Mais on vous écoute à longueur de forum. Le seul problème est que vos arguments ne tiennent pas la route et, le plus souvent, vous ne souhaitez pas en connaître les raisons. Il n’y a rien de plus énervant que celui qui ne veut pas comprendre ou entendre, surtout quand l’avenir de l’humanité est en jeu. Vous pensez qu’un résultat scientifique peut se traiter comme une opinion. Et bien non. Un consensus scientifique doit être pris avec beaucoup de sérieux. On n’est pas en train de parler du programme idéologique d’un parti politique. Le métier du scientifique est d’essayer de comprendre les phénomènes, pas de faire de la politique. Ils ont une expérience et des compétences qui leur sont propres. C’est en fonction de ce qu’ils montrent que le politique doit ensuite prendre des décisions. Chacun son boulot.

        +4

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  • flopom // 06.01.2020 à 10h55

    C’est parfaitement faux, les modèles climatiques ont substantiellement évolués! L’article se garde bien de juxtaposer les dits modèles pour appuyer ses dires… le mensonge sauterait aux yeux!

    Le graphique présenté a le défaut majeur de s’arrêter en 2017 après un pic exceptionnel similaire à 1988, alors que les données sont disponibles en temps réels et pas seulement les 5 sources présentées sur http://www.woodfortrees.org
    Pourquoi ? Soucis d’honnêteté et tempérance scientifique sûrement…

      +10

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  • Macarel // 06.01.2020 à 10h56

    La seule solution raisonnable serait d’amorcer une décroissance ordonnée dès maintenant, dis-je. La seule solution « douce » s »entend, car l’autre solution sera faite sous l’empire de la nécessité lorsque nous nous heurterons pour de bon aux limites de la planète (ça a déjà commencé d’ailleurs), mais l’on n’est pas encore dans le dur du changement climatique, ni de l’attrition des ressources non renouvelables. Or cette deuxième option, sera génératrice de brutalité.
    La seule solution est d’amorcer un processus de décroissance contrôlé, et le plus juste possible, c’est à dire avec réduction des inégalités de condition des êtres humains. Malheureusement le chemin que l’on prend, c’est tout l’inverse.
    Les euro-américains à l’origine de l’américanisation du monde, refusent absolument de remettre en cause leur statut d’humanité privilégiée à l’échelle du monde : « notre mode de vie n’est pas négociable. » Et ce refus se traduit par leur fuite en avant belliqueuse à travers toute la planète, et le risque d’un cataclysme nucléaire, qui pour le coup nous fera passer, sans transition, d’un risque de surchauffe climatique, à un hiver nucléaire tout aussi mortifère.
    Bien triste « victoire posthume » des climato-sceptiques…

      +7

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  • Macarel // 06.01.2020 à 11h14

    « Mais bon nombre des solutions au changement climatique sont un pari gagnant-gagnant et amélioreront la vie des gens ordinaires. Le passage aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques, par exemple, réduit la pollution de l’air, ce qui améliore la santé de tout le monde. »

    Les véhicules électriques rendront l’air des villes plus « propre », mais au niveau global, cela ne changera rien, puisque l’électricité n’est pas une énergie primaire.

    L’électricité est produite par des centrales, soit au charbon, soit au fioul, soit au gaz, soit nucléaires. Le renouvelable n’étant que très minoritaire dans cette production, et le restera quoi qu’en pensent les plus enfiévrés écologistes politiques.

    La voiture électrique existait déjà au début du siècle dernier, comme vu sur un reportage de la 5 hier soir, Louis Renault avait déjà produit des véhicules électriques, mais ce sont bien les moteurs thermiques qui ont pris le dessus. Même avec les progrès des batteries, le véhicule électrique ne résoudra pas comme par enchantement toutes les questions de mobilité et de pollution.

      +7

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    • petitjean // 06.01.2020 à 13h16

      les batteries contiennent des terres rares et leur recyclage n’est pas au point !

        +5

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    • Serge F. // 06.01.2020 à 20h40

      La voiture électrique n’est en effet pas une solution. Pas uniquement à cause de l’énergie qui doit être prise ailleurs, mais de sa fabrication qui n’est pas du tout écologique. L’ère de la voiture individuelle d’une tonne doit se terminer. Il existe bien d’autres solutions pour se déplacer, comme ce petit véhicule génial :

      https://www.youtube.com/watch?v=4lKq1fGtXFM

        +1

      Alerter
  • Arcousan09 // 06.01.2020 à 11h21

    Il n’y a pas un journal radio ou télé qui ne se termine pas sans un couplet sur le « réchauffement climatique »
    La seule et unique solution apportée par le politique: taxer, retaxer, surtaxer comme si les taxes faisaient disparaitre le CO2 alors qu’elles sont une belle source de spéculation.
    Que font les guignols politiques?
    Interdiction de feu de bois ouvert dans la vallée de l’Arve mais route ouverte aux milliers de camions
    Suppression du fret entre Espagne et Rungis: tout sur la route
    Suppression des trains auto/couchettes: tout sur la route
    Suppression des petites lignes SNCF: tout sur la route
    Les mêmes politiques qui ne se déplacent qu’en avion (aux frais du con-tribuable)
    Ces politiques qui vous font la leçon parce que vous allez avec un diésel chercher des sous au distributeur de billets à 8 km celui d’ici a disparu …… « défense de la ruralité oblige »
    Les solutions existent depuis des lustres: Suisse: ferroutage, Allemagne: canaux mais ces solutions sont soigneusement éludées par le gouvernement qui préfère privilégier la finance.
    Cette histoire de climat est bien trop politisée pour avoir une once de crédibilité.
    RAS le bol d’être culpabilisé par tous ces incapables fussent-ils énarques à la science infuse ou banquiers

      +33

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    • petitjean // 06.01.2020 à 14h24

      et si on parlait aussi , des fruits, des légumes, des viandes et autres produits industriels qui viennent de l’autre bout du monde dans des cargos qui polluent comme des millions d’automobiles ?

        +10

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    • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 14h32

      Vous avez raison mais il n’existe que 2 manières de diminuer une consommation, la taxe ou le normatif.
      Pensez vous que faire disparaitre la TIPP jugulera l’usage de la voiture, pensez à la consommation des autos aux EU, ou favorisera l’isolation des maisons, voir le bilan énergétique des habitations en Russie?
      L’unique moyen de consommer moins un bien ou un service est de le rendre financièrement moins accessible sinon c’est « l’effet rebond » que l’on soit Russe, Américains… c’est humain.

      Ce n’est pas parce que nos élus font n’importe quoi qu’il faut juger légitime d’y avoir également droit.

      La culpabilité que vous évoquez ne m’importune absolument pas, en revanche elle m’oblige, ou pas, à être cohérent avec ce qu’il m’est donné de comprendre ce qui peut effectivement entrer en conflit avec mes désirs.
      Or, il me semble que c’est ce qui représente la principale source de colères qu’il m’ait donné de lire ou d’entendre.

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      • R.C. // 06.01.2020 à 17h49

        La taxe ne fait rien diminuer du tout. La clope continue ses ravages malgré une multiplication par dix du prix du paquet en un demi-siècle.
        La taxe n’est qu’un moyen tordu de se faire un peu plus de fric en se donnant bonne conscience.
        « L’unique moyen de consommer moins un bien ou un service » etc.
        Mais, justement, tout repose sur la consommation (légale ou illégale) ! Elle est la base de l’enrichissement de trop de monde pour que le système accepte de se faire hara-kiri en y renonçant
        Essayez de comprendre que la consommation favorise un ruissellement… vers le haut de la pyramide ! Et la base, même la plus misérable, contribue par sa multitude à l’accroissement des richesses du haut. Consommation plus taxes, c’est tout bénéf pour les mêmes.

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        • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 18h16

          Effectivement le prix ne ralentit pas l’usage des intoxiqués, en revanche il ralentit le nombre de nouveaux fumeurs et ça c’est bien!
          Taxer la piscine des riches, leur porsche ne me pose aucun problème à partir du moment où cela devient dissuasif et l’apanage de 1000 personnes dans le monde.

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      • Philippe // 06.01.2020 à 18h12

        Bonsoir,
        « L’unique moyen de consommer moins un bien ou un service est de le rendre financièrement moins accessible »
        Oui mais !
        Quand il s’agit de décourager la possession et/ou l’usage de l’automobile individuelle, le problème est un peu plus compliqué qu’une affaire de taxes quand on habite en zone rurale où les emplois, les commerces et les services de base se sont éloignés.
        Pour info les ruraux c’est quand même 20% de la population française.
        Je suis convaincu que ces français « périphériques » pourraient accepter de renoncer ou au moins de restreindre leur usage d’un véhicule individuel.
        Mais à condition qu’on leur offre auparavant (et « auparavant » est essentiel) une alternative de transport collectif adaptée et/ou qu’on rapproche les emplois et les services.
        Sinon les taxes n’auront pour seul effet que d’appauvrir des personnes déjà pas vraiment riches, dans l’indifférence des habitants des métropoles non concernés ou concernés à la marge.

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        • herve_02 // 06.01.2020 à 18h40

          Moi je dis que si on décidait de ne plus livrer les citadins qui ne polluent soit disant plus (parce que la livraison ça pollue) on réglerait le compte des bobos qui ont l’impression de pas polluer : qu’ils aillent chercher leurs produits sur les zones de productions.

          ca les calmerait.

          Lorsqu’ils ont fait blocus crit’air 3 sur Paris, j’aurais stoppé toutes les livraisons ou ajouté un forfait de 500 euros à chaque livraisons intra-muros.

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        • Jean // 06.01.2020 à 23h17

          @Philippe,

          => « Mais à condition qu’on leur offre auparavant (et “auparavant” est essentiel) une alternative de transport collectif adaptée et/ou qu’on rapproche les emplois et les services. Sinon les taxes n’auront pour seul effet que d’appauvrir des personnes déjà pas vraiment riches, dans l’indifférence des habitants des métropoles non concernés ou concernés à la marge. »

          Nous devons collectivement entreprendre une révolution philosophique, pour passer de la compétition à la coopération, et cela ne se fera pas sans redécouvrir le sens du mot fraternité… qui a autrefois inspiré nos aïeux.

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    • RV // 06.01.2020 à 18h41

      @ Arcousan09 // 06.01.2020 à 11h21
      Faudrait savoir, vous accusez les politiques (français ?) de ne rien faire, vous donnez en exemple de bons élèves de l’UE, selon vous, et puis vous concluez que le dérèglement climatique n’est pas crédible !
      J’en retire que des décisions politiques positives sont développées chez nos voisins et qu’il ne tient qu’à nous d’élire ceux qui défendent ces solutions en France. Le choix est assez restreint, mais il existe !

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  • petitjean // 06.01.2020 à 13h05

    Notre bonne vieille planète a connu au cours de sa déjà longue vie, plusieurs milliards d’années, des cycles nombreux de refroidissements ou glaciation et de réchauffements !
    Et dans ces périodes anciennes l’Homme n’était pas encore là pour influer de quelque manière que ce soit sur le…..climat Soyons conscient que les idéologues du réchauffisme veulent d’abord détourner notre attention du réel que nous subissons et obtenir de juteuses subventions. Ainsi se justifieront de nouveaux impôts qui seront plus facile à faire accepter par des peuples qui n’en peuvent plus du matraquage fiscal……………

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    • RV // 06.01.2020 à 18h49

      Oui, personne ne nie que la Terre est passée par des périodes tempérées et des périodes glaciaires, vous enfoncez des portes ouvertes.
      La question aujourd’hui est de constater que la pente de la hausse de température et son amplitude sont unique dans l’histoire connue du climat.
      Je redonne le lien vers le visuel du cours de Jancovici à l’Ecole des Mines de Paris l’année dernière
      https://drive.google.com/drive/folders/1fqoACrCFtlXKonP266DkFUcmMVj22yj_
      le document à télécharger :
      4- Le changement climatique (2) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
      à la page 13 se trouve l’évolution de la température moyenne de l’air au niveau du sol pour l’hémisphère nord de l’an 700 à l’an 2000. Source IPCC, 2007

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      • Jean // 06.01.2020 à 22h50

        @RV, petitjean,

        => La question aujourd’hui est de constater que la pente de la hausse de température et son amplitude sont unique dans l’histoire connue du climat.

        Jancovici rappel aussi que nous n’étions pas sept milliards mais quelques millions lors de ces modifications climatiques bien plus lentes que celle qui devrait nous préoccuper.

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    • Jean // 06.01.2020 à 22h59

      @petitjean
      => « (…)les idéologues du réchauffisme veulent d’abord détourner notre attention du réel que nous subissons et obtenir de juteuses subventions. Ainsi se justifieront de nouveaux impôts qui seront plus facile à faire accepter par des peuples qui n’en peuvent plus du matraquage fiscal. »

      Ce n’est pas parce que le gouvernement utilise la sécurité routière pour racketter les conducteurs qu’il ne serait pas utile de chercher à limiter le nombre de morts sur les routes. Il en va de même pour l’écologie…

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  • petitjean // 06.01.2020 à 13h12

    22 vérités qui dérangent…
    Voici 22 raisons de douter des thèse du GIEC.
    « Selon le discours officiel du GIEC, « la science a parlé », et tout opposant sceptique est passible d’être ostracisé. Car il faut faire vite, et cela fait plus de 20 ans que l’on nous rabâche qu’il y a extrême urgence et que la Planète ne pourra plus être sauvée d’ici trois à cinq ans (et même 500 jours selon Laurent Fabius !…) , sinon la Planète risque de devenir une « poêle à frire » (sur le feu, bien sûr) si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2, à n’importe quel prix, même au prix de la décroissance, de la misère et de la ruine de nos économies.
    Or, toute personne ayant une assez bonne culture scientifique, et qui se donne la peine de travailler la question, en arrive très vite à la conclusion que les thèses du GIEC sont fausses, pour nombre de raisons, dont voici une liste non exhaustive. »
    https://www.contrepoints.org/2014/06/03/167818-climat-22-verites-qui-derangent

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    • Bouddha Vert // 06.01.2020 à 14h46

      Votre maîtrise du copier/coller est extraordinaire, j’en reste baba!
      En revanche le contenu de votre « article » n’est corroboré par aucun lien, et j’ai trouvé exactement le même article mais publié en 2015!!
      Votre Monsieur Bardinet devrait remettre ses données à jour, non?
      Il est vrai que cet ingénieur « trafic » a surtout un mot à la bouche « circulez, y a rien à voir », bon elle était facile mais son article également.

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    • Science Surprenante // 06.01.2020 à 20h01

      Votre lien est excellent… pour montrer que les négationnistes sont… des négationnistes.

      Voyons seulement les premiers points, le reste étant à l’avenant.

      « 1. La TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 1997, malgré une augmentation continue du taux de CO2 : .comment alors soutenir un rapport de causalité entre croissance de concentration du gaz carbonique et température ? »

      C’est faux, les dix années les plus chaudes jamais enregistrées depuis le début des mesures sont après 1997. Les négationnistes parlent d’une « pause »… inexistante.

      Le point 2 s’appuie sur le point 1 qui est erroné.

      « 3. D’autant que la part anthropique du CO2 atmosphérique n’est que d’environ 5% (analyse isotopique) au lieu de 25-30% pour le GIEC… »

      La part anthropique du CO2 atmosphérique depuis la révolution industrielle est de 415 ppm – 280 ppm = 135 ppm; 135/415 = 32,5 %. Le GIEC est en-dessous de la réalité.

      « 4. Et que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est en moyenne de 5 ans au lieu de 100 ans pour le GIEC. »

      Cela n’a strictement aucun intérêt. Le CO2 participe au cycle du Carbone. Il ne disparaît pas pour autant puisque sa concentration augmente.

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    • Serge F. // 07.01.2020 à 00h38

      Votre article est qu’un ramassis de contre-vérités qui exaspèrent surtout les scientifiques qui travaillent sur le sujet :

      https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/climat-22-contre-verites-qui-exasperent

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  • Xavier69 // 06.01.2020 à 14h51

    Le vrai problème est qu.il n’y a pas de solution miracle,et que les panneaux solaires sont fabriqués en Chine grace a des turbines au charbon. [modéré] Les lobbies du business vert sont aussi très puissants et bénéficient d’une large couverture média . Contrairement à ce que vous dites,la problématique du réchauffement climatique était très bien diffusées avant Greta, mais il n’y a qu’incantations et jamais solutions. Quant aux réponses que vous donnez aux climatosceptiques,je n’ai jamais vu ces arguments de leur part .

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    • Patrick // 06.01.2020 à 21h51

      Greta a été créée pour ajouter de l’émotion. Elle n’apporte aucune information , aucun élément nouveau , elle est juste là pour jouer sur l’émotion. Les hommes de Davos avait besoin d’elle pour ça, les 99% ne semblaient pas convaincus

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 13h27

        Greta a été créée parce que ses parents voulait avoir un enfant. Je serais fier d’avoir une fille aussi formidable et courageuse qu’elle (elle se fait copieusement insulter, mais elle continue son combat, qui est le nôtre).

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    • Jean // 06.01.2020 à 22h43

      @Xavier69
      Les solutions existent mais elles ne sont pas compatibles avec le « business as usual » donc vous n’en entendrez pas parler dans les médias dominants et les politiciens ne vous expliqueront pas qu’il faudrait commencer par rapidement diviser par dix la consommation de biens et d’énergie dans les pays riches. Mais, pour avoir conscience de ces réalités, il faut déjà s’extraire du troupeau…

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  • Chris // 06.01.2020 à 14h58

    Je crois que tout le monde se focalise sur l’influence du CO² et oublie tout simplement le poids de l’humain sur le déséquilibre thermique . A chaque naissance supplémentaire ( Humaine ou d’animal d’élevage ) , à chaque voiture ou smartphone supplémentaire , il y a transformation d’énergie potentielle ( Non émettrice de chaleur ) en énergie calorifique . Tout « objet » supplémentaire émet de la chaleur nouvelle , soit de par sa fabrication soit de par son utilisation . Alors discuter du poids du CO² sur le réchauffement climatique en oubliant qu’un humain ou une vache à 37°C est 20° plus chaud que la température moyenne de la terre , c’est un peu discuter sur le sexe des anges .

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    • RV // 06.01.2020 à 18h56

      @ Chris // 06.01.2020 à 14h58
      Comment n’y avons nous pas pensé plus tôt !
      Vous devriez faire une communication à l’académie des sciences !
      Quand aux vaches elles sont bien prises en compte ainsi que tous les ruminants, pas pour leur pouvoir calorifique mais pour leurs émissions de méthane, un gaz autrement plus actif que le CO2 pour ce qui est de l’effet de serre mais qui heureusement est beaucoup moins stable que le CO2 et donc se dégrade naturellement, je vous laisse chercher en combien de temps.

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  • Almire // 06.01.2020 à 15h59

    A propos du point 4, j’ouvre une autre polémique (il n’y a pas que la question du déni). La croissance verte, prônée par de nombreuses personnes politiques est un mythe : https://nourrituresterrestres.substack.com/p/1-pourquoi-la-croissance-verte-nexiste

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  • avec le sourire // 06.01.2020 à 16h07

    BON VOUS ALLEZ ARRETER DE VOUS PRENDRE LA TETE 🙂 🙂
    Que le changement climatique soit d’origine anthropique ou naturel n’a pas vraiment d’importance.

    Nous sommes en train de détruire la planète en la surexploitant et surtout en y balançant des tonnes de produits chimiques! On va avoir de plus en plus de problème d’eau potable comme en Australie parce que l’on la sur-utilise pour l’industrie, l’énergie et l’agriculture. On balance des produits toxiques dans l’air comme dans l’eau etc……….. Moins de CO2 ne nous sauvera pas.
    Les solutions « écologiques » données par tout les politiques des pays industrialisés ne vont que nous faire payer plus d’impôt pour financer des choses qui vont accélérer la pollution globale en augmentant la production.
    Par exemple, nous faire changer de voiture tous le 3/5 ans pour soit disant moins polluer est ridicule. Celui qui roule depuis 30 ans dans le même diesel qui pue a une emprunte écologique bien plus faible que celui qui roule en Tesla et a déjà eu 10 caisses différentes sur la même période! Sans compter les avions.
    La seule solution est de réduire la consommation et ne construire que des produits durables garantie minimum 30 ans.
    Bref, il faut totalement changer le système de production/consommation et tant que nos dirigeants seront sélectionnés et payés par les industriels et autres banquiers, cela n’arrivera pas.
    La seule démarche efficace serait de commencer par TOUS les virer (et sans retraite! 😉 et de nous reprendre en main en commençant par le local.

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  • EugenieGrandet // 06.01.2020 à 16h19

    Je n’ai pas besoin du GIEC pour comprendre que lorsque je roule 100 km dans ma voiture, j’envoie 14 kg de CO2 dans l’atmosphere (oui, l’équivalent de 14 boites de sucre d’1kg sous forme de gaz.)
    Comme le CO2 est un gaz à effet de serre, je viens de faire une belle contribution à la catastrophe en cours.
    Les doutes ne sont plus permis.
    PS1: ce sont les quantités absolues (les GtCO2 en plus par an en comparaison avec l’ère préindustrielle) associées à la dérivée de la concentration en CO2 (c’est à dire, la vitesse avec laquelle la concentration augmente) qui sont critiques (cette vitesse là n’a jamais été observée par le passé: une éruption volcanique envoie beaucoup de CO2 mais c’est un one shot)
    PS2: je n’ai pas de voiture…

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  • Les Mouches // 06.01.2020 à 17h18

    Le « climato-scepticisme » va bientôt devenir un délit à la vitesse où certain fanatiques avancent.
    Il y aurait beaucoup à dire sur le GIEC, sur les prétendus « climatologues » (domaine scientifique qui n’existe pas), sur les soupes qu’on nous avait sortis à la fin du siècle (trou ozone, etc…on allait voir ce qu’on allait voir), etc…
    Mais ceux là même qui prône la liberté d’expression sont bien plus raides d’un seul coup et la remise en question de ces dogmes devient du conspirationnisme…bref, toujours les même méthodes pour museler.

    Faisons consensus: l’homme pollue point et principalement via son hyperconsommation et j’aimerais bien voir les habitudes de consommation de ceux qui passent leurs temps à crier à la fin du monde à cause du climat.
    Quand on est pro-UE, qu’on part en vacances à l’autre bout du monde, qu’on achète des vêtements et électronique fait par des esclaves en Asie « parce que c’est moins cher », que l’on prône des énergies polluantes comme l’éolien…on peut bien vendre sa voiture pour « faire un geste pour la planète » c’est bidon.

    Enfin pour les adeptes de la fin du monde comme dans cet article, quoi qu’il se passe avec le réchauffement, l’Homme s’adaptera comme toujours, l’Histoire n’ayant pas commencée il y a 75 ans.
    Il n’y a jamais eu autant d’ingénieurs et de recherche à travers le monde, il est tout simplement impossible de prévoir comment nous vivrons à horizon 20 ans.

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    • RV // 06.01.2020 à 19h16

      @ Les Mouches // 06.01.2020 à 17h18

      …/… trou ozone, etc…on allait voir ce qu’on allait voir …/…

      Les CFC ont été interdit par le Traité de Montréal, adopté en 1987, et depuis on constate que le trou de la couche d’ozone est en train de se résorber.
      Selon les chercheurs, il a diminué de plus de 4 millions de km2, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis, depuis 2000.
      source :
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/01/le-trou-dans-la-couche-d-ozone-est-en-train-de-se-resorber_4961718_3244.html

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    • calal // 06.01.2020 à 19h45

      il est tout simplement impossible de prévoir comment nous vivrons à horizon 20 ans.

      20 ans avant on etait en l’an 2000. maintenant en 2020,ben c’est pas beaucoup different.Et je vous parie qu’avec la crise financiere,le blocage des banquiers et la japonification du monde occidental,dans 20 ans en 2040,ben ca sera a peu pres comme aujourd’hui sauf peut etre avec quelques drones amazon en plus…

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    • Serge F. // 07.01.2020 à 01h34

      L’homme ne peut pas vivre sans la biodiversité. Nous ne sommes pas êtres isolés de l’ensemble du monde du vivant. L’être humain est en train de se créer de nombreux problèmes :

      – La surpêche est en train de gélifier les océans :

      https://www.youtube.com/watch?v=bEbgcveoHyc

      – Nos méthodes de culture intensives ont réduit la diversité de nos semences. En cas de maladies nouvelles qui pourraient les toucher, cela aura un effet désastreux sur nos récoltes.

      – Nos transports longues distances permettent aux virus de se répandre beaucoup plus vite qu’avant. Nous défrichons des zones qui vont nous mettre en contact avec de nouveau virus. Le dégel du permafrost peut aussi en faire « renaître » d’autres.

      https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/co2-et-virus-oublies-le-permafrost-est-une-boite-de-pandore

      – A cause du vieillessement de nos centrales nucléaires, de plus en plus vont être arrêtées pour maintenance. Imaginez qu’un hiver de même niveau que celui de 1985 se produise. Il y a de bonnes chances que nous ne puissions produire suffisamment d’électricité. Le black-out nous menacera alors. Je n’ose vous parler des conséquences (10 jours sans électricité dans tout le pays) !

      – Tous les 150 ans en moyenne, une éruption solaire majeure se produit. La dernière date de 1859, elle a fortement perturbé les télécommunications par télégraphe électrique. La prochaine qui se produira pourrait endommager gravement le réseau GPS et notre réseau électrique. Sommes-nous protégés de cela ? Pas vraiment.

      – L’accumulation d’objets hautement technologiques connectés a rendu nos sociétés de plus en plus vulnérables aux catastrophes naturelles. L’homme est un colosse aux pieds d’argile et un apprenti-sorcier.

      La science ne pourra pas résoudre tous ces problèmes qui sont avant tout politiques. Ses moyens sont limités, ne serait-ce à ce qu’on lui donne pour mener ses travaux.

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  • Macarel // 06.01.2020 à 22h06

    Quel est le rôle du changement climatique dans les feux qui ravagent le Sud-Est australien ?

    http://labs.itk.fr/2020/01/05/feux-australiens-pourquoi-faut-il-en-parler-une-analyse-scientifique-vulgarisee/

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    • calal // 07.01.2020 à 08h41

      https://www.zerohedge.com/geopolitical/nearly-200-people-arrested-across-australia-deliberately-starting-bushfires

      quoi il y aurait des gens qui prendraient leur pied en footant le feu a n’importe quoi? Et il y a un nom deja pour ca? quoi ca s’appellerai des pyromanes?
      et puis il pourrait y avoir une mauvaise allocation des ressources financieres qui ferait que y a pas assez de pognon pour les pompiers et de trop pour la « culture » par exemple?

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 14h55

        Nous savons que l’être humain agit en fonction de stimuli qu’il reçoit. Ainsi, quand les actualités ont commencé à faire un focus sur des voitures incendiées dans les banlieues, des petits malins n’ont rien trouvé de mieux à faire que de lancer un concours de voitures brûlées par presse interposée.

        Des pyromanes autraliens ont très bien pu être motivés de la même manière. La vue des flammes dans la presse a très bien pu les exciter. Ils ne sont donc pas nécessairement la cause première des incendies gigantesques.

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  • Jean // 06.01.2020 à 22h25

    @Patrick

    Quel intérêt auraient les politiciens à financer un consensus scientifique qui rend manifeste leur volonté de ne rien entreprendre de sérieux ?

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  • Serge F. // 07.01.2020 à 00h28

    Je suis convaincu que si nous voulons éviter l’effondrement de notre civilisation, il nous faut renoncer au droit de propriété et le remplacer par un droit d’usage. Ca tuerait le capitalisme et réduirait de manière drastique les inégalités. Les Aborigènes d’Australie ont fait cette expérience et la réussite de leur société était totale, avant que n’arrivent les occidentaux. Il faut ensuite que notre société soit centrée sur les biens communs et non plus sur l’intérêt général.
    [modéré]

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    • Christian Bernard // 07.01.2020 à 05h38

      vous aimeriez réellement vivre comme un aborigène d’Australie ??!
      ou alors, vous parlez d’un aborigène qui bénéficie de la médecine actuelle, d’un certain confort, de moyens de déplacement modernes ….

        +3

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 13h55

        Vous extrapolez ce que j’ai écrit.

        L’experience des Aborigènes doit être prise au sérieux, car leur modèle a réussi, pas le nôtre. Il n’y a pas de relation entre le progrès technologique/scientifique et la propriété. Le capitalisme peut d’ailleurs constitué un obstacle à celui-ci (les laboratoires privés orientent leurs recherches en fonction de ce qui est rentable). Quand nous naissons nous ne possédons rien, de même quand nous repartons, alors pourquoi vouloir posséder entre ces deux instants ? Le premier acte de propriété a dû être obtenu par la violence, ensuite hérité, puis vendu. Les actes de propriété n’existent pas dans la nature. On peut s’en passer. Chez les Aborigènes, le stp et le merci n’existent pas. Chacun obtient naturellement ce dont il a besoin (forte solidarité) :

        https://www.youtube.com/watch?v=EWdH0XBjdl8

        Il faudrait construire un nouveau contrat social centré sur le droit d’usage et les biens commun. Il faudrait en particulier voir comment on peut redefinir le mérite et encourager l’investissement personnel dans la société de demain. L’homme a besoin d’être récompensé pour s’investir. Aujourd’hui, cette récompense c’est l’argent ou le pouvoir. Cela revient à lui donner du plaisir. Pourtant, le plaisir ne devrait pas être le moteur de l’épanouissement humain. Ca devrait être le bonheur. Or, seul l’amour procure le bonheur. L’amour doit donc être le seul moteur de l’épanouissement humain. La société de demain doit être altruiste et construite sur le don gratuit (et non plus le donnant-donnant comme aujourd’hui).

        Il faudra quelques générations pour que ces nouvelles valeurs soient facilement acceptées (beaucoup d’anciens seront refractaires). Il faut donc prévoir un changement progressif.

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    • Véro // 08.01.2020 à 10h14

      Qu’est-ce que vous entendez par droit d’usage ?

      Je demande ça car certains préconisent de remplacer le droit de propriété par un simple droit d’usage, or cela ne sert qu’à légitimer le souhait de certains de confisquer la propriété du sol afin que tous les propriétaires immobiliers se retrouvent contraints de payer un loyer.
      Et ce n’est pas du tout contraire au capitalisme.

      Cette idée-là est très différente de celle qui consiste à « remplacer » le droit de propriété actuel par un autre type de droit de propriété qui serait la propriété d’usage. Ce droit de propriété serait un véritable droit de propriété, mais seuls ceux qui en ont l’usage pourraient être propriétaires. En d’autres termes, on ne touche pas au droit de propriété lui-même, mais on limite fortement la rente provenant du droit de propriété (très schématiquement, seul l’occupant d’un logement peut être propriétaire, ou bien seul celui qui travaille dans l’entreprise peut toucher des bénéfices).

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    • Subotai // 08.01.2020 à 18h36

      «  »Je suis convaincu que si nous voulons éviter l’effondrement de notre civilisation,… » »
      ————-
      Serge, l’effondrement EST en cours et il est INARRÊTABLE.
      Ce qui nous est possible est d’en « gérer » le cours. C’est à dire, faire en sorte qu’il soit le moins destructeur possible pour nous et pour le plus grand nombre.
      C’EST ce que fait quasiment TOUT LE MONDE (y compris les Gouvernements). Si, si… Ce n’est pas la poignée de nihilistes et d’inconscients qui change le fait. Ça ne veut pas dire que tout le monde fait ce qu’il « faudrait » et que l’action est généreuse – il y a beaucoup de n’importe quoi – mais « tout le monde » pense faire… ou vouloir faire au mieux des intérêts qui lui importent*.
      Ce que je vous propose, c’est faire, des petites choses, personnelles, AVEC votre voisin.
      Commencer par discuter avec lui de tout et de rien… 🙂
      * Comprenez bien que « les intérêts qui importent » ne sont pas nécessairement strictement égoïstes. 🙂

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  • Raoul C, // 07.01.2020 à 03h43

    « A la croisée des chemins où nous nous trouvons »

    Ça commence mal. Quelle croisée des chemins ? Cet article s’adresse-t-il uniquement aux gens déjà convaincus ?

    Pour ce qui est des modèles comparés aux observations, voir cet article nettement plus fourni :

    https://wattsupwiththat.com/2019/12/06/climate-models-have-not-improved-in-50-years/

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  • Rémi // 07.01.2020 à 10h02

    Je fut écologiste.
    Puis j’ai pris les chiffres et j’ai finit par ne plus faire confiance à ces gens là.
    Nous allons donc refaire l’exercice avec le texte ci présent:
    On commence par le tir de barrage qui n’a rien avoir avec la science mais qui va faire taire l’opposition:
    « Selon les dernières estimations, les cinq plus grandes compagnies pétrolières et gazières publiques du monde dépensent environ 200 millions de dollars par an en lobbying pour orienter, retarder voire mettre en échec les politiques climatiques contraignantes. »
    Evidement si vous vous dites climato sceptique vous êtes désormais victime d’un lobby a 200M. N’aurait-il cependant pas été interessant de mettre en parralléle les dépenses tant publique qu’associatives pour faire le lobbying du récauffement climatique? A mon avis on dépasse les 200m de très loin. Par exemple ceux qui ont fait construire les Goergia stones pour dire qu’il fallait réduire l’humanité à cinq cent millions de personnes (Oui 7 milliards de morts à faire) ont bien du dépenser beaucoup d’argent et là en plus on ne sais pas qui c’est.

    Ensuite l’argument scientifique:
    « Les modèles climatiques qui prévoient l’augmentation de la température mondiale sont restés très stables au cours des 30 dernières années en dépit de leur immense complexité, ce qui démontre qu’il s’agit bien là d’un résultat scientifique solidement établi. »

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    • Rémi // 07.01.2020 à 10h02

      Je veux bien mais un modéle reste un modéle. Le modéle du rapport meadow prévois que nous aurons passé le peak oil en 2010. Le prince héritier d’arabie Saoudite aimeraisbien ca ferait monter le pétrole. Un modéle n’est fiable que lorsqu’il a été confirmé dans la réalité, et pas comme certain le dise avec les données historiques. Tout modéle correctement fait retrace les historique sinon ce n’est pas un modèle mais une idiotie.

      L’argument sur les coûts:
      « Des économistes, cependant, estiment que nous pourrions remédier au changement climatique dès aujourd’hui en y consacrant 1 % du PIB mondial. » Vous remarquerez la sources : Des économistes. Cherchez les sources.
      Par contre les coût du non évitement sont chiffrés à 20% du PIB mondial soit 17-18% du PIB. L’ONU estime lui ces coûts à 2000 milliards par ans.

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 14h29

        Pouvez-vous m’expliquer ce passage qui me paraît contradictoire :

        « Un modéle n’est fiable que lorsqu’il a été confirmé dans la réalité, et pas comme certain le dise avec les données historiques. Tout modéle correctement fait retrace les historique sinon ce n’est pas un modèle mais une idiotie. »

        L’industrie des combustibles fossiles perçoit chaque année 5 200 milliards de dollars de subventions :

        https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2019/05/02/Global-Fossil-Fuel-Subsidies-Remain-Large-An-Update-Based-on-Country-Level-Estimates-46509

        Cela ne vous suffit-il pas comme chiffre ?

        En 1982 Exxonmobil savait que nous atteindrions 415 ppm et +1 degré à l’échelle du globe, et a dépensé des millions de dollars pour alimenter le doute :

        https://twitter.com/Independent/status/1187719206562910209

        Les Georgia Guidestones ne sont pas l’oeuvre d’écologistes, mais de tarés sectaires :

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones

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        • EugenieGrandet // 07.01.2020 à 22h41

          Je viens de lire l’article du FMI.
          Attention, l’auteur nous induit en erreur. J’ai compris que ce n’était pas l’industrie (des ressources fossiles) qui recevait ces 5 200 milliards au titre de subventions comme il le laisse entendre.
          Ce sont ces ressources et donc leurs consommateurs qui perçoivent ces subventions car ces consommateurs ne paient pas le vrai prix de l’énergie :
          – la première subvention (48% de 5,2T.USD) est le fait de ne pas payer la pollution de l’air. Une seconde vient des pertes économiques liées à une mauvaise utilisation des routes (dégâts aux routes, temps perdu en embouteillage, coûts des accidents de la route, tous ces coûts qui ne sont supportés par les consommateurs, ici automobilistes et camionneurs), une autre vient d’avantages fiscaux pour les consommateurs (essence subventionnée par exemple dans de nombreux pays), une quatrième vient des maladies et du coût de leurs soins entraînées par la pollution, coût toujours pas supporté par le consommateur de l’énergie fossile, etc…
          – 44% de ces 5,2 T.USD vont au charbon.
          On peut se demander si l’auteur est, au mieux, mal informé (il a repris sans vérifier une référence erronée).

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        • Rémi // 08.01.2020 à 23h15

          Cher Serge. Sur les Subvention Eugénie a détaillé et mon dernier commentaire devrait avoir levé vos doute Franchement le papier où l’on ajoute des coûts de pollution de l’air des subventions au consommateurs (ex l’industrie des pâtes en France est subventionnée par la TVA à 5.5%) non cela ne me convainc pas du tout.

          Pour ce que j’explique je reprends:
          Un modèle est crée en ayant déjà les données historiques. On établit des corrélations. Si votre modéle ne prédit pas le passé, alors vous êtes juste incapable, puisque votre conception mathématique ne refléte même pas ce qui devrait être ses données d’entrées. Le seul moyen de vérifier un modèle est de vivre le futur et de vérifier si là, le modéle rends bien compte de l’évolution constaté. Le soucis de beaucoup de modéles (Par ex le rapport Meadow) est que l’on introduit des ruptures. Tant que la rupture ne s’est pas produite, le modéle ne peut être validé. cf meadow qui prévoyait que l’effondrement de notre civilisation avait commencé en 2010. La dernière fois que j’ai été au supermarché, ou faire de l’essence je ne l’ai pas vu.

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          • Serge F. // 09.01.2020 à 09h11

            Les modèles économiques ne peuvent en aucun cas être aussi fiables que les modèles climatiques (l’économie dépend beaucoup de facteurs humains).

            Quand vous parlez d’historiques en météorologie, il faut commencer par savoir de quoi l’on parle. 71% de la surface de la Terre est recouverte d’eau et il est très très coûteux de mettre des stations tous les km2 sur les terres. Reste ensuite les mesures sur la verticale, et là c’est encore pire. Les météorologues ont trouvé depuis longtemps une solution. Cela s’appelle l’assimilation de données (mesures directes, données satellites, données radars…). Il s’agit du processus très largement le plus coûteux pour effectuer une prévision. On peut aussi utiliser ce procédé dans le but de reconstruire des données du passé. On appelle cela des réanalyses (ERA-Interim, ERA5 pour le Centre Européen de Prévisions). On peut estimer de manière objective la qualité de ce processus d’estimation de données (merci aux statistiques !). On peut aussi donner des intervalles de confiance. L’assimilation des données a fait d’énormes progrès ces dernières années, et continue d’en faire.

            Un modèle climatique est toujours testé sur une période du passé. On le lance à partir d’une certaine date, avec forcages anthropiques (évolution des GES, des aérolsols…), et on le fait tourner sur une période de test de plusieurs décennies. On regarde ensuite sa climatologie que l’on compare à celle des historiques (réanalyses). CMIP (ensemble de modèles climatiques) permet d’obtenir des intervalles de confiance. D’un point de vue purement statistique, on peut montrer que les données simulées collent aux historiques, modulo les incertitudes des uns et des autres.

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      • VVR // 08.01.2020 à 13h53

        > Le modéle du rapport meadow prévois que nous aurons passé le peak oil en 2010.

        Si c’était vrais, ce serait assez fiable puisque le peak oil conventionnel a eut lieu en 2008. Aujourd’hui on maintient la production avec du pétrole de schiste vendu a prix coûtant par des entreprise sur-endettées.

        Mais le rapport Meadow ne donnait pas la date de la fin du monde, il se contentait de construire des scenarii révélant ce qui devrait être une évidence: dans un monde finit, ce que l’on peut faire est finit. Et ne pas en tenir compte implique des conséquences trés désagréables quant on est finalement confronté aux limites.

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  • Rémi // 07.01.2020 à 10h03

    Ensuite on reviends sur les grandes méchantes industries fossiles:
     » une industrie des combustibles fossiles qui perçoit chaque année 5 200 milliards de dollars de subventions – ce qui englobe les coûts d’approvisionnement subventionnés, les allègements fiscaux et les coûts environnementaux. Cela représente 6 % du PIB mondial. »
    Vous remarquerez la précision du chiffre. De son propre aveux il mélange les allégement fiscaux et subventions qui sortent du budget des états et les coûts environnementaux qui permettent de faire croitre le chiffre. Je vous rassure les états mondiaux n’ont pas la capacité financière d’accorder 5200 milliards de subventions et Allégement fiscaux. En France pour 2000 milliards de PIB le budget de l’état représente environ 200 Milliards. (Le reste est des cotisations sociales) Il s’agit d’un moyen de faire croire qu citoyen qu’il y a de l’argent alors que comptablement les fonds ne sont pas là.

    Je m’arréte là car le texte est déjà long. Inutile de tirer davantage sur l’ambulance. Globalement tous les textes écologistes présentent les même défauts.

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    • EugenieGrandet // 08.01.2020 à 07h28

      Voir mon commentaire juste au dessus.
      Mark Maslin nous induit en erreur dans sa formulation.
      Ce sont les consommateurs qui sont subventionnés, pas l’industrie (voir l’article sur lequel il s’appuie, pas son résumé).

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  • avec le sourire // 07.01.2020 à 14h17

    Pour ceux qui ne jurent que par les scientifiques sachez qu’il y en a plus de 30000 qui on valider ces recherches qui contredisent le GIEC:
    http://climatechangereconsidered.org/
    https://www.heartland.org/publications-resources/publications/why-scientists-disagree-about-global-warming

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    • Serge F. // 07.01.2020 à 14h34

      Vous faites référence à la pétition d’Oregon. Parlons-en :

      Jeff Jacoby a promu la pétition de l’Institut Oregon lors de la convocation des délégués à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 1998. Jacoby, éditorialiste du Boston Globe, a déclaré que les organisateurs de l’événement « prennent pour acquis » que le réchauffement climatique est une réalité alors les scientifiques [signataires] ne sont pas d’accord sur le fait « que de plus grandes concentrations de CO2 seraient nocives » ou « que l’activité humaine conduise au réchauffement de la planète en premier lieu ». George Woodwell et John Holdren, deux membres de l’Académie nationale des sciences, ont répondu à Jacoby dans l’International Herald Tribune, qualifiant la pétition de « farce » en partie parce que « les signataires sont répertoriés sans titre ni affiliation qui permettrait d’évaluer leurs qualifications ». Myanna Lahsen a déclaré: « En supposant que tous les signataires ont déclaré leurs certifications avec exactitude, Les experts climatiques accrédités sur la liste sont très peu nombreux. » Le problème est aggravé, note Lahsen, car les critiques « ont ajouté des noms factices pour illustrer le manque de sérieux de la pétition ». Parmi les noms fantaisistes de la liste figuraient des personnages fictifs de l’émission télévisée M * A * S * H, du film Star Wars, du membre du groupe Spice Girls, Geri Halliwell, du naturaliste anglais Charles Darwin (décédé en 1882) et de noms facécieux comme « IC Ewe ». Interrogée au sujet de la chanteuse lors d’un entretien téléphonique avec Joseph Hubert de l’Associated Press, Robinson a reconnu que ses qualités et son diplôme en microbiologie étaient inauthentiques, soulignant que « lorsque nous obtenons des milliers de signatures, il est impossible de filtrer un faux ». Un examen rapide par Todd Shelly du Hawaii Reporter a révélé des entrées en double, des noms uniques dépourvus de tout initiale et même des noms de société. « Ces exemples soulignent une faiblesse majeure de la liste: il n’y a aucun moyen de vérifier l’authenticité des noms. Les noms sont donnés, mais aucune information d’identification (par exemple, l’appartenance à une institution) n’est fournie. » Selon le site Web de la pétition, le problème de la duplication a été résolu. Kevin Grandia a formulé des critiques similaires, affirmant que, bien que le site Web de la pétition présente une diversité dans les « domaines de compétence », il ne parvient pas à flécher les 0,5% des signataires qui prétendent avoir une formation en climatologie et en science de l’atmosphère, ce qui rend difficile une vérification indépendante.

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 14h37

        En 2001, Scientific American a choisi un échantillon aléatoire « de 30 des 1400 signataires prétendant être titulaires d’un doctorat en sciences du climat » :

        « Sur les 26 que nous avons pu identifier dans diverses bases de données, 11 ont indiqué qu’ils étaient toujours d’accord avec la pétition: l’un était un chercheur actif en matière de climat, deux autres avaient une expertise pertinente et huit ont été signés sur la base d’une évaluation informelle. Six ont déclaré qu’ils ne signeraient pas la pétition aujourd’hui, trois ne se souvenaient pas d’une telle pétition, un était décédé et cinq n’avaient pas répondu à des messages répétés. Extrapolant grossièrement, les partisans de la pétition incluent un noyau d’environ 200 chercheurs en climatologie – un nombre respectable, bien qu’il s’agisse plutôt d’une petite fraction de la communauté climatologique. »

        L’ancien correspondant du New Scientist, Peter Hadfield, a déclaré que les scientifiques ne sont pas des experts sur tous les sujets, comme le décrit le personnage de Brains dans la série télévisée britannique Thunderbirds. Au contraire, ils doivent se spécialiser :

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 17h23

        (suite)
        « Entre Aaagard et Zylkowski, les noms et prénoms figurant sur la pétition regroupent des métallurgistes, des botanistes, des agronomes, des chimistes organiques, etc. (…) La grande majorité des scientifiques qui ont signé la pétition n’ont jamais étudié la climatologie et n’y mènent aucune recherche. Peu importe si vous avez un doctorat. Un doctorat en métallurgie vous rend meilleur en métallurgie. Cela ne vous transforme pas en une sorte d’expert en paléoclimatologie. (…) Ainsi, la pétition suggère que tout le monde qui possède un diplôme en métallurgie ou en géophysique en sait beaucoup sur le changement climatique ou connaît bien toutes les recherches qui ont été effectuées dans ce domaine, c’est de la merde brevetée. »

        https://en.wikipedia.org/wiki/Oregon_Petition

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    • Serge F. // 07.01.2020 à 14h39

      La pétition d’Oregon est une farce qui a été démontée il y a belle lurette :

      https://en.wikipedia.org/wiki/Oregon_Petition

        +1

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      • Serge F. // 07.01.2020 à 18h27

        Seulement 0,1% des personnes sur la liste de 30 000 signatures ont une formation scientifique en climatologie. Pour être juste, nous pouvons ajouter ceux qui prétendent avoir une formation en science de l’atmosphère, ce qui porte le pourcentage total de signataires ayant une formation en science du changement climatique à un « énorme » 0,5% :

        https://www.huffpost.com/entry/the-30000-global-warming_b_243092

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  • Leterrible // 13.01.2020 à 14h36

    Une « découverte » (de ma part) intéressante qui mériterait sans doute qu’on s’y attarde… (et qu’on « feuillette » le site très bien pensé..)

    http://www.bom.gov.au/climate/history/temperature/

    en prenant soin de BIEN TRADUIRE (puis interpréter) la légende :

     »  »  » 110 YEARS OF AUSTRALIAN TEMPERATURES :
    …  » These maps show the anomaly of mean temperature for each calendar year, compared to the average over the STANDARD REFERENCE PERIOD of 1961–1990. « … »  » « 

      +1

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  • Ho Là // 14.01.2020 à 19h55

    Quelque part dans ce déroulement de commentaires tous plus intelligents les uns que les autres c’était écrit pleins de solutions ou de contre solutions mais toutes partent du principe de l’argent= pouvoir=moyens…etc.
    Des solutions issues de valeurs d’un monde qui s’autodétruit..
    Une maladie qui ne se guérit pas fait mourir et c’est ainsi que le reste survit.
    Nous tous et moi y compris issus de ce monde n’ont pas la moindre idée d’une solution tout simplement parce qu’à l’image des ces commentaires on ne parle que de soi/nous/vous.
    Mais cette rivière de commentaires est probablement déjà tarie: on a tous fait notre commentaire alors on passe au suivant, l’angoisse diffuse des pros ou antis calmée.
    80% des gens sur terre n’ont pas ce que nous avons et nous voulons leur dire de consommer moins? Après qu’ils nous ait vus sur leur portable péter dans la soie? Pauvres fous que nous sommes.
    Ces 80% savent encore que mourir fait partie de la vie et ils nous égorgeront après s’être égorgés entre-eux plutôt que nous suivre et ce sera cela qui va sauver la terre pas nos egos..

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