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18.décembre.201918.12.2019 // Les Crises

Et pendant ce temps là, en ville : La COP 25… Par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 16-12-2019

Comme il existe des grands festivals musicaux, théâtraux…, il existe des cirques diplomatiques. Nous parlons des grands-messes dont le machin (l’ONU) est particulièrement friand. À intervalles réguliers, la mauvaise troupe diplomatique transporte son chapiteau aux quatre coins de la planète pour y donner sa représentation… de piètre facture en dépit de l’urgence1. Dans cette catégorie enviée, l’on peut citer l’exercice annuel – à quelques semaines de l’arrivée du Père Noël – des conférences des États parties à la convention sur le climat. Exercice plus connu sous son acronyme de COP2. Si l’on notait les rendez-vous internationaux sur le climat selon les mêmes critères que la performance énergétique des réfrigérateurs, il y a de fortes chances que la COP25 – la 25e conférence annuelle de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique –, qui se tient du 2 au 13 décembre 2019 à Madrid3 (en lieu et place de Santiago du Chili absorbée par des tensions politiques et sociales), se termine avec une note inférieure à C.

Même les observateurs les plus optimistes n’en attendent pas grand-chose, estimant, au mieux, qu’il s’agit d’une COP de transition avant la COP26, à Glasgow, en novembre 20204 en dépit de l’urgence climatique5. Nous pouvons nous livrer à une analyse objective de cette rencontre en nous plaçant sous deux perspectives différentes mais complémentaires : médiatique et diplomatique. Nous pourrons enfin conclure à un immense flop international qui se traduit par une course à la lenteur.

UN ÉVÈNEMENT MÉDIATIQUE : LA COURSE À LA DÉMAGOGIE

Pour bien comprendre la réalité des enjeux de la COP25 (comme celles qui l’on précédées), un petit détour par la chanson populaire s’impose. Sans oublier, la dimension spectaculaire de cet évènement planétaire qui est loin d’être négligeable.

Le remake de la mamma

Comme l’aurait chanté en son temps, Charles Aznavour (en le plagiant légèrement), la COP25 pourrait ainsi se décliner :

« Ils sont venus

Ils sont tous là

Dès qu’ils ont entendu ce cri

Elle va mourir, la planète (la mamma)

Ils sont venus

Ils sont tous là

Même ceux du sud de la Suède (l’Italie)

Y a même Greta, la fille prodigue (Giorgio, le fils maudit)

Avec des présents plein les bras

Tous les enfants jouent en silence

Autour du lit ou sur le carreau

Mais leurs jeux n’ont pas d’importance

C’est un peu leurs derniers cadeaux

A la planète (la mamma)

On la réchauffe de baisers

On lui remonte ses oreillers

Elle va mourir, la planète (la mamma)

Sainte Marie pleine de grâces

Dont la statue est sur la place

Bien sûr vous lui tendez les bras

En lui chantant Ave Gaia6 (Ave Maria)

Ave Maria (Ave Maria) … ».

L’Histoire ne serait-elle qu’un éternel recommencement surtout dans le genre mauvaise comédie de boulevard à la sauce onusienne ?

Le spectacle n’est plus autour du tapis vert

C’est que, contrairement à nos dirigeants irresponsables, la société civile ne plaisante pas avec l’avenir de la planète depuis que les experts et autres collapsologues tirent la sonnette d’alarme7. Elle a parfaitement compris que le spectacle ne se joue plus dans les salles de négociation aveugles8. Il se joue désormais sur les trottoirs avec des marches citoyennes9 et sur les plateaux de télévision des chaînes d’abrutissement en continu avec de la téléréalité. C’est désormais à celui qui en fera le plus dans le registre catastrophiste pour jouer sur les peurs des braves citoyens et pour alimenter au passage son fonds de commerce. C’est à celui qui inventera le gadget le plus kitsch, le plus baroque qui fasse le buzz l’espace d’une COP, d’un remake de la kermesse héroïque ! Hier, Jupiter avait sidéré le monde avec son initiative intitulée « Make our Planet Great Again », en anglais dans le texte. Résultat, elle a fait pschitt. Comme ce fut le cas pour son « One Planet Summit » dont personne ne se souvient aujourd’hui. Désormais, c’est au tour de John Kerry, l’ex-secrétaire d’État de Barack Obama de faire mieux. Dans un style hollywoodien, il lance, à grands renforts de tam-tam médiatique, une coalition intitulée : « World War Zero » afin de relever le niveau d’ambition des États pour lutter contre le gaz à effet de serre (GES). Pour bien faire et faire bonne mesure, il réunit personnalités politiques de tous bords mais surtout stars du cinéma, du monde de la chanson. En un mot, la crème du bling-bling climatique pour faire la guerre aux climato-sceptiques. Les organisateurs de la COP25 ne veulent pas être en reste. Ils ont trouvé un slogan pour cette COP du Chili qui se passe à Madrid par une facétie de l’Histoire : « UN Climate Change Conference ». Comme dirait l’autre, si vous avez compris quelque chose à ce que vous venez de lire, c’est que j’ai mal expliqué la situation. On l’aura compris, l’opération enfumage médiatico-diplomatique fonctionne à plein rendement à l’instar d’une centrale à charbon polonaise ou chinoise des plus polluantes. Ce serait plutôt du genre, il faut que tout change pour que rien ne change. N’oublions pas le coup de gueule du président du Conseil constitutionnel, l’inénarrable Laurent Gafius qui, sur RTL le 3 décembre 2019, joue la comédie du héros (de la COP21) dont l’immense succès (de 2015) est foulé aux pieds par quelques irresponsables qui n’ont rien compris à l’enjeu de la défense de la planète. Pathétique et comique pour celui qui nous avait fait prendre des vessies pour des lanternes en décembre 201510. Et notre plaisantin de s’offusquer de la procrastination au fil des COP qui mettrait à mal sa grande œuvre diplomatique et qui s’effondre comme vulgaire un château de sable. Toute cette agitation ressemble à s’y méprendre à une réédition des branquignols.

Si sur un plan médiatique nous sommes dans le trop plein, sur un plan international, la COP25 relève de la diplomatie du vide. Un exercice bien rôdé de la diplomatie multilatérale onusienne. Elle dispose d’une expertise incontestable en la matière surtout pour tenter de masquer le poison de la division de l’introuvable communauté internationale sur la question climatique.

UN (NON) ÉVÈNEMENT DIPLOMATIQUE : LE POIDS DES PARADOXES

Sur un plan diplomatique, la COP25 relève du ou, plus exactement, des paradoxe (s) qui en font sa marque de fabrique parfaitement indentifiable au fil des vingt-cinq exercices auxquels le monde assiste incrédule. C’est à travers leur compréhension que l’on mesure le défi de la réunion de Madrid comme de toutes ses sœurs. Paradoxes du temps, du droit, de l’Union européenne, de l’économie et de l’hypocrisie.

Paradoxe du temps

Tous les diplomates un tant soit peu expérimentés de la chose multilatérale savent que des problèmes aussi complexes que ceux de la protection de l’environnement et du climat ne peuvent se régler par un coup de baguette magique à la faveur d’un grand rendez-vous onusien annuel ! Prenons deux exemples tirés de la sphère politico-militaire. Le premier est l’accord sur le nucléaire iranien conclu le 14 juillet 2015 à Vienne entre un nombre très restreint de participants. Il aura fallu treize ans pour parvenir au résultat escompté alors que le sujet est moins ardu que celui traité par les COP. Nous avons pu constater plus tard qu’il fallait moins de temps que cela pour que l’un des principaux acteurs (les États-Unis de Donald Trump) le déchire comme un vulgaire bout de papier usagé. Le second est le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) dont les conférences d’examen ont lieu tous les cinq ans. Entre deux grandes conférences se tiennent des réunions d’experts pour déblayer le terrain. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il y a plus de bas que de hauts. Et pour conclure sur ce point, il est évident que soit le temps contribue à bâtir la confiance entre participants – ce qui est de moins en moins le cas – et tout est permis, soit le temps produit de la défiance – ce qui est de plus en plus le cas – et le pire est possible. L’exercice des COP n’échappe pas à cette leçon de l’expérience des diplomates blanchis sous le harnais.

Paradoxe du droit

Avec cette dimension juridique du problème, nous revenons à l’ambiguïté du consensus obtenu lors de la COP21 sous présidence française que nous soulignions déjà à l’époque alors que le buzz médiatique couvrait la voix de la raison11. Dimension importante d’un accord international qui fut largement passée sous silence pour ne pas gâcher la grande fête de Laurent Gafius ! Nous avions attiré l’attention de nos lecteurs à l’époque. Quoi qu’en disent certains, l’accord conclu à Paris n’a rien d’un accord juridiquement contraignant ! Souvenons qu’à la veille du clap de fin, John Kerry, secrétaire d’état américain avait exigé de son homologue français que le texte soit rédigé au conditionnel (non contraignant) en lieu et place du futur (contraignant et nécessitant un accord du Congrès). Tel fut le prix à payer pour obtenir le consensus. Ce qui signifie que l’accord de Paris ressemble plus à un engagement moral qu’à un accord juridiquement contraignant. Les objectifs envisagés pour les réductions des GES étaient aussi flous dans leur contenu qu’éloignés dans le temps. Le système mou mis en place ne comportait donc pas de système dur (robuste) de vérification des engagements souscrits comme de sanctions en cas de violation. C’est toute la différence entre l’accord de Paris et la convention d’interdiction des armes chimiques de 1993. Nous nous trouvons au cœur de la diplomatie, un travail de dentelle dans lequel le vocabulaire et la conjugaison ont toute leur importance. Ce qu’ignorent tant notre élite arrogante que nos perroquets à carte de presse incultes.

Paradoxe de l’Union européenne

Les 27 (ne parlons plus des 28) ne sont pas à un paradoxe près au moment où la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen fait de la lutte contre le réchauffement climatique l’une des premières priorités de son mandat12. Elle évoque désormais un « green deal » européen13. De son côté, le Parlement a adopté à Bruxelles, fin novembre 2019, une résolution déclarant l’état d’urgence climatique, faisant du continent européen le premier à prendre une telle décision. Pour sa part, le Conseil européen n’est pas en reste. Le 13 décembre 2019, il parvient à s’accorder sur la neutralité carbone pour 1950. Léger bémol, la Pologne refuse de s’engager sur cet objectif réclamant un délai et des aides financières14. Cette même Europe semble néanmoins peu pressée de revoir ses ambitions à la hausse en termes de réduction de gaz à effet de serre15. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent16. Certes, la Banque européenne d’investissement a décidé récemment de mettre un terme au financement du pétrole, du gaz et du charbon à partir de 2021. Mais un nouveau rapport d’Oxfam et des Amis de la Terre souligne, à la veille de la réunion de Madrid, qu’en 2018 « les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 4,5 fois les émissions de la France »17. Ne parlons pas de tous les États qui dépendent largement du charbon pour leur consommation énergétique et qui ne sont pas encore prêts à abandonner la proie pour l’ombre ! Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, les Européens ne sont d’accord sur rien si ce n’est sur leur désaccord. Il faudra que le nouvel exécutif européen en tienne compte pour éviter que la désunion européenne ait bientôt raison de l’Union européenne. Cela s’appelle la Realpolitk dans la sphère de la diplomatie et de la politique étrangère.

Paradoxe de l’économie

L’une des principales difficultés de l’exercice des COP tient à son déficit d’approche globale de la question climatique, les négociateurs étant uniquement concentrés sur sa dimension technique alors même que tout est dans tout. Il y a bien longtemps déjà – c’était au siècle dernier – avait été inventé le concept de « développement durable » qui rendait mieux compte de la complexité de la réalité environnementale. Souvenons-nous du droit au développement, appuyé sur un droit du développement, qui aboutit dans les années 70 à la Déclaration d’un Nouvel ordre économique international, d’une Charte des droits et devoirs économiques des Etats… On en attendait la fin du sous-développement, grâce à des réformes juridiques, à des normes qui sont restées déclaratoires, comme le rappelle justement un universitaire, expert des relations internationales. On sait ce qu’il est advenu. Aujourd’hui, la question de la protection du climat, comme celle de l’environnement, ne peut être raisonnablement traitée que dans le cadre d’une approche globale à dimension économique18. Quel prix économique (financier et social)19, les citoyens sont-ils prêts à payer pour obtenir un mieux climatique ? La réponse est loin d’être évidente si l’on se rappelle que la crise des « gilets jaunes » a démarré après l’annonce d’une hausse du prix des carburants. L’on pourrait multiplier les exemples à l’infini avec le charbon. Nous sommes au cœur de la faiblesse intrinsèque du processus des COP. Veut-on/peut-on le corriger ?

Paradoxe de l’hypocrisie

Si la Chine électrise son économie à grande vitesse, ce qui est une bonne chose en termes de décarbonation de son économie, elle le fait cependant en construisant des centrales électriques fonctionnant… au charbon20. Si la mobilisation de la société civile, et en particulier des jeunes, n’a jamais été aussi forte, force est de constater que les 7 millions de personnes dans les rues en septembre dans le monde n’ont que peu pesé sur les négociations en cours au même moment à New York. Mais les faits sont têtus. La révision à la hausse des ambitions climatiques ne pouvait pas faire l’objet d’une décision proprement dite à Madrid. En vertu de l’accord de Paris de 2015, les parties ont en effet jusqu’en 2020 pour soumettre de nouvelles « contributions déterminées au niveau national » (« nationaly determined contribution », NDC, en anglais), qui donnent pour chaque État – ou pour l’Union européenne – les efforts et politiques engagés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. De fait, on ne peut pas dire que les États se bousculent au portillon pour annoncer leur nouvelle ambition. À l’heure actuelle, ceux qui se sont d’ores et déjà engagés à mettre à jour leur NDC ne représentent que 10 % des émissions mondiales. Ceux qui se sont engagés à revoir leur ambition à la hausse représentent 8 % des émissions. Seules les îles Marshall ont pour l’instant soumis leur nouvelle NDC…

Dans ce contexte défavorable, que pouvait-on attendre de concret et de tangible de la COP25 en dépit des multiples attentes des citoyens ?21

UN FLOP INTERNATIONAL : LA COURSE À LA LENTEUR

En dépit des énormes retards accumulés par rapport aux objectifs fixés lors de la COP21, la conférence s’amuse, s’abuse, butte sur deux gros morceaux de choix.

Un énorme retard sur les objectifs fixés à Paris

Comment faire abstraction des évidences du réel, au nom de la Realpolitik, ce qui est un paradoxe, un de plus ? Dans un rapport rendu public à la veille de la COP, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a lancé un avertissement aux 196 États qui devaient se réunir à Madrid. En substance : vous avez perdu une décennie (2009-2019) à ne rien faire pour réduire les gaz à effet de serre, vous allez devoir en faire beaucoup plus et beaucoup plus vite dans la décennie à venir si vous voulez maintenir le réchauffement climatique à + 1,5 °C. Sébastien Treyer, directeur du think tank Iddri, juge tout de même que Madrid constitue une « étape importante pour se préparer collectivement et individuellement aux efforts à faire en 2020 ». Mais sa directrice du programme climat elle-même, Lola Vallejo, estime que « la vraie deadline, c’est la COP26 ». Le constat est objectif. Il est vrai que les grands État pollueurs en manifestent pas un grand enthousiaste à aller de l’avant22.

Deux grosses pierres d’achoppement et un morceau de choix

Deux gros sujets, très clivants, sont sur la table ainsi qu’un point pour l’avenir, sans qu’on puisse encore dire de quelle façon ils seront conclus, s’ils le sont : le marché carbone23 et le mécanisme des pertes et dommages24.

Le premier point concerne l’article 6 des règles de l’accord de Paris. Il s’agit donner un cadre clair pour permettre des échanges d’émissions de CO2 entre pays. Une telle possibilité était déjà offerte aux pays riches, qui pouvaient acheter aux pays en voie de développement des droits à polluer. Avec l’accord de Paris, toutefois, les pays en voie de développement doivent à leur tour réduire leurs émissions. Le but de l’article 6 est donc de mettre en place des règles. Et ce alors même que les pays en voie de développement ont de moins en moins intérêt à vendre leur CO2 non émis, puisqu’ eux-mêmes en ont besoin. Les négociations avaient achoppé lors de la COP24, en 2019 à Katowice, en Pologne. Pour le Réseau Action Climat, ces négociations sont un « enjeu majeur » à Madrid. Les nouvelles règles, si elles sont « mal définies », « créeraient une brèche irréparable dans l’accord de Paris et mettraient en péril l’atteinte de ses objectifs ». « Les pays devront donc être intransigeants sur la qualité des règles à adopter, poursuit le réseau d’ONG. Même en présence d’opposants de taille comme le Brésil, l’ambition de l’accord de Paris et le respect des droits humains ne sont pas négociables. ». Pour Greenpeace, un article 6 mal négocié « menace de transformer l’accord de Paris en vaste marché carbone, déresponsabilisant du même coup les États dans les efforts à fournir pour baisser les émissions de gaz à effet de serre ». Le Brésil est particulièrement montré du doigt, car il essaye de faire passer un double comptage des crédits carbone – les réductions de CO2 seraient prises en compte dans le pays vendeur comme dans le pays acheteur. Ce risque de double prise en compte n’est pas le seul problème soulevé : la fixation du prix des émissions pose elle aussi d’épineuses questions25. Ce n’est pas un hasard si ce point ne fait pas consensus26.

Le second point problématique porte sur la révision du mécanisme de Varsovie sur les pertes et préjudices (« loss and damages » en anglais). Les »pertes et préjudices”, ce sont « en quelque sorte ce à quoi les États doivent faire face sans pouvoir s’adapter », décrypte Lola Vallejo de l’Iddri. Mis en place lors de la COP19 en 2013, ce mécanisme vise à la fois à améliorer la compréhension de ce que sont les pertes et préjudices, à faciliter les échanges et, surtout, à renforcer l’action et le soutien en cas de pertes et de préjudices. Les pays en voie de développement, qui subissent déjà pour beaucoup les conséquences d’un changement climatique dont ils ne sont pas responsables, demandent un flux d’argent additionnel provenant de ce mécanisme. En 2015, lors de l’accord de Paris, l’article 8 sur les pertes et préjudices avait été adopté in extremis mais aujourd’hui il ne propose aucune piste concrète pour répondre financièrement au problème. À la COP24, cette question avait été « réduite au strict minimum », comme l’indiquait Fanny Petitbon de l’association CARE à l’époque. Les États-Unis, pendant deux semaines, avaient systématiquement remis des parenthèses dès que le terme apparaissait et avaient tout fait pour que cet élément soit inclus dans le chapitre de l’adaptation. Pourtant, selon le rapport 2019 de Civil Society Review, à eux seuls, les États-Unis et les pays de l’Union européenne sont responsables de 54 % des coûts des réparations nécessaires à la suite des désastres climatiques dans les pays du Sud. Sur cette question, le Réseau action climat estime qu’il « existe déjà des options pour mobiliser les ressources financières nécessaires sans peser sur les budgets nationaux ». Le RAC cite en exemple la création de financements dits « innovants » : « une taxe sur les émissions des transports aérien et maritime, une taxe sur les transactions financières ou sur l’extraction des énergies fossiles ».

Un autre point fait l’objet de discussions, dans la foulée des deux rapports spéciaux du GIEC parus cette année – sur l’utilisation des terres et les océans27 – et de celui de IBPES sur la biodiversité et avant le congrès mondial pour la nature prévu au printemps prochain à Marseille et, surtout, la COP15 de Kunming en Chine, fin 2020. À Madrid, les États doivent ouvrir un dialogue sur le lien entre climat et biodiversité. Il s’agirait notamment de mettre dans les NDC des solutions basées sur la nature tout en prenant garde de ne pas céder aux « fausses solutions ».

Procrastination 26

Fausses ou vraies, les solutions prônées par les États ne seront de toute façon pas connues avant 2020 et la prochaine COP28. Ce que l’on appelle botter en touche. Comme le souligne justement bien Le Parisien (6 décembre 2019) : « Il s’agit d’une COP purement technique et de transition ». Mais, il y a mieux encore, la conclusion de l’article du Canard enchaîné intitulé « Procrastination 26 » qui se lit ainsi : « Et de nous renvoyer à la COP26, qui se déroulera l’an prochain à Glasgow et sera, elle, vraiment décisive, historique, concrète, révolutionnaire, mobilisatrice, inventive, engagée, déterminante, foudroyante. Promis-juré ! ». Une vielle ficelle des vieux routiers de la diplomatie multilatérale onusienne, masquer l’échec du présent en misant sur le succès de l’avenir. La méthode du bon docteur Coué revisitée à la sauce climatique. De qui se moque-t-on ? Combien de temps va durer cette comédie de boulevard de piètre facture ?29 Les COP buttent toujours sur le même problème insoluble : s’accorder sur une définition des règles d’application de l’accord de Paris de 2015. L’on revient toujours au péché originel : quand c’est flou, il y a un loup. Que coût pour quel résultat ? Deux semaines de discussion pour un échec cuisant30.

« Les diplomates paraphent avec gravité des protocoles qui engagent leurs ministres à signer des traités. Ensuite, les ministres signent avec désinvolture des traités qui, eux, n’engagent à rien » (Jean Giraudoux). Telle est la meilleure explication que l’on peut trouver à la paralysie du processus des COP. Laurent Fabius n’avait pas compris en décembre 2015, lors de la COP21, que toute sa littérature n’engageait à rien si ce n’était les bons élèves de la classe, les cancres s’en tenant à distance raisonnable. Il est rattrapé par la réalité et par les limites de la théorie de l’ambiguïté constructive dans la négociation diplomatique. C’est bien connu, on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. L’heure de vérité a sonné dès la COP22 et ne cesse de rappeler au bon souvenir des négociateurs année après année. La COP25 ne fait pas exception à la règle. Comme à l’accoutumée, demain on rase gratis. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Jamais COP Climatique ne fit pareil flop tant elle était minée par le poison de la désunion et par une profondeur très superficielle. Il est grand temps d’en tirer les conséquences qui s’imposent pour éviter de sombrer dans le ridicule qui tue à mort lente. De l’importance d’être constant dans la diplomatie comme dans d’autres sphères des sciences humaines. La meilleure conclusion que l’on puisse tirer de cette mauvaise farce diplomatique est celle du volatil : COP25 ou Procrastination 2531.

Guillaume Berlat
16 décembre 2019

1 COP25. Climat : l’état d’urgence, Cahiers du Monde, 1er– 2 décembre 2019.
2 Une étape en demi-teinte pour le climat. Changements climatiques : vingt-cinq COP pour une prise de conscience mondiale, Cahier Figaro Plus COP25, 14-15 décembre 2019.
3 Sandrine Morel, Climat : les ambitions de l’Espagne, Le Monde, 4 décembre 2019, p. 16.
4 Guillaume Berlat, Fort grain pour la COP25 !, www.prochetmoyen-orient.ch , 2 décembre 2019.
5 Christian de Perthuis (préface de Jean Jouzel), Le Tic-Tac de l’horloge climatique, De Boeck supérieur, 2019.
6 Nom de la terre en grec ancien.
7 Vincent Rigoulet, Collapsologie : se faire le bras non diplomatique du GIEC, www.mediapart.fr , 6 décembre 2019.
8 Mathieu de Tallac, Quand les États renâclent, les villes se mobilisent, Le Figaro, 14-15 décembre 2019, p. 12.
9 Sandrine Morel, À Madrid, la conférence climat sous tension, Le Monde, 8-9 décembre 2019, p. 7.
10 Guillaume Berlat, COP21 : les détails du diable…, www.prochetmoyen-orient.ch , 21 décembre 2015.
11 Guillaume Berlat, COP21 : le diable se cache dans les détails, www.prochetmoyen-orient.ch , 21 décembre 2015.
12 Virginie Malingre, La Commission lance un « green deal » ambitieux, Le Monde, 13 décembre 2019, pp. 2-3.
13 Ursula von der Leyen, Un « green deal » européen pour ralentir le réchauffement de la planète, Le Monde, 12 décembre 2019, p. 30.
14 Audrey Garric/Virginie Malingre/Jean-Pierre Stroobants, Accord partiel de l’UE sur la neutralité carbone, Le Monde,
15 Nicolas Baverez, L’Europe leader du combat pour le climat, Le Figaro, 9 décembre 2019, p. 25.
16 Virginie Malingre, Les Vingt-Huit peinent à s’entendre sur la « finance durable », Le Monde, 13 décembre 2019, p. 2.
17 Véronique Chocron/Mabil Wakim, Climat : les banques françaises en accusation, Le Monde, 29 novembre 2019, p. 15.
18 Karl Eychenne, Pour une mutation de notre modèle de croissance, Le Monde, 12 décembre 2019, p. 31
19 Bruno Roche, Réinventer l’entreprise et le management, Le Monde, 12 décembre 2019, p. 30.
20 Virginie Mangin, Le grand retour du charbon en Chine, Le Figaro, 14-15 décembre 2019, p. 12
21 Elisabeth Laville, Le point de bascule des comportements approche. Le seuil de 10% d’une population adoptant de nouvelles pratiques peut changer la norme sociale et entraîner dans son sillage la majorité silencieuse. En matière d’environnement, nous en sommes proche, affirme la consultante, Le Monde, 1er 2 décembre 2019, p. 27.
22 Audrey Garric, À la COP25, très peu d’avancées parmi les grands États pollueurs, Le Monde, 13 décembre 2019, p. 3.
23 Christian Gollier/Jean-Charles Hourcade, « Le prix du carbone a une place centrale dans la transformation environnementale », Le Monde, 1er – 2 décembre 2019, p. 26.
24 Audrey Garric, À la COP25, les États pressés de relever leurs ambitions, Le Monde, 1er 2 décembre 2019, p. 6.
25 Audrey Garric, À la COP25, l’épineux dossier des marchés carbone, Le Monde, 11 décembre 2019, p. 20.
26 Joel Cossardeaux, À la COP25, blocage sur les marchés du carbone, Les Echos, 11 décembre 2019, p. 7.
27 Martine Valo, La santé des océans, enjeu de la COP25, Le Monde, 8-9 décembre 2019, p. 6.
28 Christophe Gueugneau, Climat : la COP25 s’ouvre à Madrid, en attendant Glasgow, www.mediapart.fr , 1er décembre 2019.
29 Mathieu de Tallac, Climat : déception en vue à Madrid pour la COP25, Le Figaro, 14-15 décembre 2019, pp. 12-13
30 Caroline Quevrain : COP25 à Madrid : deux semaines de discussion pour un échec cuisant, https://www.lci.fr/planete/cop25-a-madrid-deux-semaines-de-discussions-pour-un-echec-cuisant-pour-le-climat-et-l-environnement-2140325.html
31 J.-L. P., Procrastination 25, Le Canard enchaîné, 4 décembre 2019, p. 1.

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 16-12-2019

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79 réactions et commentaires

  • calal // 18.12.2019 à 08h04

    « Laurent Fabius est rattrapé par la réalité et par les limites de la théorie de l’ambiguïté constructive dans la négociation diplomatique. C’est bien connu, on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment.  »

    traduction : c’est quand les mecs s’apercoivent qu’ils se sont fait avoir en signant le papier et qu’ils font comme le disait de gaulle:

     » Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça. » « 

      +17

    Alerter
  • Macarel // 18.12.2019 à 08h37

    Nier les faits ne sert à rien, car les faits sont têtus. Vu la tournure que prennent les choses nous allons dépasser les 2°C d’augmentation moyenne de la température terrestre, et entrer en « terra incognita ».
    Mais les gens comme vous on déjà dû prendre un « billet » pour Pluton…

      +34

    Alerter
    • Curieux // 19.12.2019 à 12h09

      Estes vous scientifiques et avez vous des preuves de ce que vous avancez ou uniquement le résultat de modèles mathématiques du GIEC (organisme gouvernemental et non scientifique). Avec de la culture scientifique, il est facile de lire les publications officielles des scientifiques travaillant sur des données réelles et factuelles et non de simulation….Ce qu’on y lit est très très loin du rapport du GIEC. Les énergies renouvelable sont bien plus polluants, Il est prouvé que les éoliennes contribuent au réchauffement climatique, le recyclage émet bien plus de pollution que du neuf…
      La situation actuelle ressemble étrangement à celle de la période de la « chasse aux sorcières » de la renaissance (années 16xx – et non le moyen âge où il n’y avait que des procès pour hérésie mais pas de sorcellerie, cela sur la base d’historien et non d’anthropologue imposant leur vision hypothétique). A la fin du maximum médiéval,
      il se produisit des records de chaud et de froid accompagné de dérèglements climatiques important (normal lors d’un brutal refroidissement – voir le DOI scientifique correspondant) impactant les cultures etc… Devant des évènements « météorologiques » intenses, une hystérie collective à touché la population paysanne mais allant jusqu’aux juges de l’époque. Il fallait des coupables et les plus faibles, veuves etc… (même des prêtres) furent condamnés pour sorcellerie par des juges par conviction (laïc – Le Pape et le Roi ayant ordonné de cesser ces condamnations surréalistes depuis quelques temps)…

        +1

      Alerter
  • pascalcs // 18.12.2019 à 08h41

    « Les COP butent toujours sur le même problème insoluble : s’accorder sur une définition des règles d’application de l’accord de Paris de 2015. L’on revient toujours au péché originel : quand c’est flou, il y a un loup. Quel coût pour quel résultat ? « …Résume bien la situation.
    Le flou est un paravent qui, pour le grand public, cache les priorités. Et la priorité évidente des pays est l’économie et la croissance. Croire qu’il en soit autrement consiste à vivre sur une autre planète.
    Ce qui m’amène à affirmer haut et fort que la plupart des dirigeants et ce que le monde compte comme décideurs, ne croient pas une seconde dans l’origine du réchauffement climatique liée à l’activité humaine. Ils font allégeance en surface à cette désormais sanctifiée théorie pour aller dans le sens du vent et faciliter l’octroi de torrents de subventions permettant l’impression monétaire – et donc l’activité économique – à gogo. Les COP sont des pièces de théâtre de Kabuki qui finissent par lasser le public tant leurs conclusions sont prévisibles.
    La réalité conséquente est que les émissions carbonées vont inexorablement augmenter puisqu’elles sont une conséquence de notre évangile et fétichisme économique . L’un ne peut pas exister sans l’autre. La nation terrestre n’existe pas et s’imaginer que les pays qui ne rêvent que de croissance vont se retrouver dans un grand kumbaya mondial pour juguler le problème est faire preuve d’un optimisme affligeant. Comme disait Billy Wilder, les pessimistes ont fini à Hollywood et les optimistes à Auschwitz…

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    • RGT // 18.12.2019 à 20h40

      « la priorité évidente des pays est l’économie et la croissance »

      Très juste.

      Si la croissance « ruisselait » sur la plèbe ce serait un bienfait.

      Par contre, jusqu’à présent, elle ne ruisselle que sur la tête des oligarques et les peuples ne sont là que pour se faire encore plus essorer par diverses taxes prélevées pour des motifs « humanitaires » mais utilisées à des fins totalement contraires à leur promotion initiale.

      Les « taxes carbone » payées par les gueux n’ont et ne serviront JAMAIS à « sauver la planète »…
      Ces taxes sont incorporées dans le budget de l’état et sont ensuite utilisées par les gouvernements À LEUR CONVENANCE.
      Car toute taxe prélevée par l’état ne peut que tomber dans son propre budget, l’utilisation d’une taxe à des fins particulières étant strictement interdite par la loi…

      Souvenez-vous de la taxe sur les tabacs et les alcools qui était censée être reversée à la sécu pour compenser les frais liés aux maladies causées par ces produits…
      La sécu n’en a pas vu un seul centime car les « grands énarques de Bercy » ont décrété que c’était illégal.
      Quand vous achetez un paquet de clopes ou une bouteille de Chartreuse, toutes les taxes que vous payez serviront à garantir les rémunérations des politicards, à payer le CICE, à payer pour la « dette », à compenser la fraude fiscale, à payer les billets d’avion pour la COP, etc., mais la sécu n’en verra JAMAIS la couleur.

      Et la taxe sur le diesel_qui_pue (pour les gueux, les gros pollueurs ne la payent pas) ne servira JAMAIS à payer pour un air pur ni même à rénover les routes qui deviennent des pistes du Dakar.

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  • Kokoba // 18.12.2019 à 09h25

    Nos chers dirigeants ne sont intéressés que par une chose : la com.
    Tous les ans, ils faut qu’ils montrent au brave peuple qu’ils ont sauvé le monde.

    S’occuper réellement du problème, c’est autre chose.
    Trop long, trop compliqué.
    Macron s’occupe de détruire nos retraites, on ne peut pas tout faire, il y a des priorités…

    Plus sérieusement, il faut être réaliste.
    Le problème est extremement complexe et nécessite un accord difficile entre tous les pays.
    Seuls les USA peuvent imposer cet accord parce qu’ils sont les seuls à en avoir la puissance.
    Et il est illusoire d’imaginer obtenir un accord viable si les USA s’y opposent.

    Le salut et la responsabilité sont donc entre leurs mains.
    A chacun de juger si on doit en être optimiste ou pessimiste.

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    • charles // 18.12.2019 à 10h10

      non le problème n’est pas extrêmement complexe. La difficulté est d’abandonner la croyance d’abondance par la consommation infinie et systématique d’objets à usage unique et polluant pour des besoins totalement superficiel et anecdotique.

        +16

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      • Kokoba // 18.12.2019 à 11h44

        Si on se contente de discuter du changement climatique (c’est déjà pas mal), on parle tout simplement de passer d’une économie carbonée à une économie non-carbonée.

        Cela revient à obtenir que tous les pays du monde, en même temps et de manière très rapide (moins de 10 ans) changent totalement leur mode de production et de consommation d’énergie.
        Rien que çà…

        L’énergie étant à la base de toute production, cela implique absolument toute production de bien et de service sur Terre.
        Cela inclut de redéfinir les transports, le chauffage ou tout simplement la lumière.
        L’habitat sera bien sur impacté par tout cela.

        En bref, on parle d’un changement majeur du mode de vie en un temps très court.
        Bien sur, que c’est extremement complexe.

        Et encore je pars du principe que tout le monde s’est mis d’accord et est de bonne volonté.
        Dans la réalité, on en est loin.

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        • Patrick // 18.12.2019 à 18h52

          et surtout ça signifie que les pays en voie de développement arrêtent tout développement et que leurs gouvernements aillent expliquer à leur ouailles qu’il faut arrêter de rêver et tous retourner dans les champs … ça va pas être facile

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          • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 19h11

            Non, on peut imaginer beaucoup mieux. J’en parle par ailleurs le 18.12.2019 à 17h17

            Vous raisonnez en partant du principe que l’ordre du monde actuel serait le seul possible. Il est évident que non.

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            • Séraphim // 19.12.2019 à 03h27

               »L’ordre du monde », rien que ça ! Comme si c’était une chose décidée, planifiée, et pas le résultat de siècles, de millénaires d’évolutions! A ce compte là, on peut aussi mettre les marmottes à emballer les chocolats…

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            • Dominique Gagnot // 19.12.2019 à 10h54

              L’ordre du monde est en effet le résultat d’une évolution à peu près linéaire. Mais nous allons connaître une évolution pas linéaire du tout qui pourrait bien tout chambouler…

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      • Morne Butor // 18.12.2019 à 14h26

        Abonder une croyance, là est toute la difficulté…

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    • Kiwixar // 18.12.2019 à 10h27

      Je ne suis pas sûr que les dirigeants soient vraiment le problème. L’ajustement énergétique nécessiterait un changement de mode de vie drastique que la majorité des populations ne souhaite pas, en particulier les plus vieux.

      +2°C ou +5°C en l’an 2100? Et ce n’est même pas certain… Renoncer à notre confort? Abandonner la voiture, revenir au vélo? 15°C à la maison en hiver? Finies les vacances à New York ou en Asie ou même en Italie? Des légumes/fruits de saison uniquement, et qui ne viennent pas de l’étranger? A mon avis, 90% des Français seraient contre. L’an 2100, on ne sera pas nombreux ici pour voir comment ça tourne.

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      • Vladimir K // 18.12.2019 à 14h21

        Il y a toute une économie qui tourne autour du modèle actuel.

        Les fruits et légumes qui viennent de l’étranger, ce sont des transporteurs, des dockers, des douaniers… et si l’on n’achète pas des fruits et légumes de pays « agricoles », comment ces derniers feront-ils par exemple, pour acheter des turbines hydroélectriques aux pays industriels ? Si on sabre l’industrie automobile, que ferons-nous des ex-salariés ?

        Le problème n’est pas si simple.

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        • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 17h17

          Vos questions sont justifiées, mais au moins pourrait on poser le problème en y mettant les moyens.

          Pour aller sur la Lune ça ne s’est pas réglé au café du commerce. Il y avait une volonté et on a mis le paquet.

          Dans le cas qui nous occupe la volonté est de mettre la question sous le tapis, et d’amuser la galerie avec des COP.
          Dommage, car même si ce n’est pas simple il y a des solutions… qui remettent en question la domination des dominants. En fait c’est ça le seul vrai problème. Comme d’habitude.
          http://bit.ly/capitalisme

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          • Vladimir K // 18.12.2019 à 18h16

            Je me fais juste l’avocat du diable…car je préfèrerais modifier l’industrie plutôt que de la voir disparaitre.

            Le problème de l’écologie est très profond, au point qu’on n’en voit même pas toutes les nuances. Un exemple :
            On veut nous faire acheter des TV/Box 4K (ou même 8K), pourtant un film en 4K, en terme de stockage, de traitement, de transmission, etc. ça consomme largement plus que le même film en 720p. Pour quelle valeur ajoutée si le film est bon ?

            Autre exemple. Le chargement sans fil, c’est cool, mais en admettant que l’on perde 1W par rapport à lien câblé ; multiplié par un ou deux milliards de personnes, cela fait déjà une petite centrale nucléaire.

            Et il y a pleins d’autres exemples au quotidien (4/5G, Wifi, téléphone démesurément puissants…)

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            Alerter
            • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 19h28

              Le capitalisme n’a pas de conscience, mais obéit à une logique unique, celle du profit.
              C’est ce qui explique la production du tout et n’importe quoi que vous évoquez.
              Il n’y a pas de volonté là dedans, rien à discuter, c’est seulement de la logique bête et disciplinée. Mais chuuut, il ne faut pas que ça se sache… (Chacun sait que ça répond à ce que « demandent » les gens).

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        • lole // 18.12.2019 à 17h47

          La question avant : ne sommes nous pas un pays « agricole » ?
          Sinon, on mettra les ex-salariés avec les autres ex-salariés (et autres ex agriculteurs..)
          Finalement ça fera moins de retraites à payer puisque personne n’aura une carrière complète !…
          En même temps…

            +2

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      • Tullius D. // 18.12.2019 à 17h41

        Non, nos dirigeants font partie du problème. Si le changement drastique décrit semble inconcevable à court terme, on pourrait au minimum en prendre la direction. A défaut d’interdire les voitures, « ils » pourraient en limiter le poids, d’abord 1.5 tonnes puis 1 tonne puis … 30 kg. Au lieu de cela, avec « leurs » règlements, « ils » favorisent l’apparition de SUV de plus en plus lourds (pour autant qu’ils soient lesté de centaines de kg de batteries).

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        • lole // 18.12.2019 à 17h53

          Je plussoie + 1000 Monsieur Tullius.
          Plus de phares et essuie glaces automatiques, d’écrans de 20 pouces, et d’autres dizaines d’options qui servent juste à devenir feignant et à faire baisser l’attention, ni savoir faire un créneau…
          Dans nos voitures on va bientôt ressembler à des geeks sur le canap avec une pizza en commande..
          Ah, mais on dit dans l’oreillette voiture autonome tout ça tout ça…

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      • Séraphim // 19.12.2019 à 03h36

        Et même si 90℅ des Français étaient ‘pour’, ça changerait quelque chose? La totalité de la population suédoise ne remplirait pas mon quartier pékinois. Et je ne parle pas de Chongqing ou Bombay…Quant au ‘confort’ faut vraiment pas être sorti de chez soi pour croire que notre  »mode de vie »’ est excessif. Notre mode de vie à nous autres, ce sont des enfants des villages qui marchent 2h le matin et 2h le soir pour aller à l’école. Et qui veulent apprendre. Et qui approuvent les trains (nouveauté !) l’électricité et l’hôpital. Et qui soutiennent les  »vieux »’ parceque ce sont les  »vieux »’ qui s’occupent d’eux…

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    • Subotai // 18.12.2019 à 18h13

      Les Dirigeants ne sont pas des « Martiens », ce sont simplement des humains, comme vous, comme moi, comme n’importe qui. Et les humains ne sont pas « programmés » pour anticiper l’avenir.
      Même si la « Raison » pourrait les éclairer correctement sur les conséquences à venir, les contraintes physiologiques de la nature humaine les empêchent de répondre autrement que par la satisfaction de la nécessité du moment.
      Imaginez vous dans leur rôle et réfléchissez à ce que vous pourriez concrètement en pratique faire.
      La « Révolution » de Méluche (concernant le changement climatique et les réponses) ne passe pas, toute douce et raisonnable qu’elle soit parce que les gens ne PEUVENT pas changer leurs habitudes. Ils prétendent faire acte de volonté et il est de bon ton de vilipender ceux qui ne VEULENT pas changer de comportement, mais la réalité et qu’ils camouflent une impuissance sous leur soit disant volonté.
      J’invite, dans la pratique, tout le monde à d’abord reconnaitre notre impuissance à sortir de notre schéma animal, pour pouvoir décider de la surmonter. Parce que tant qu’on pense qu’on ne fait rien parce qu’on ne VEUT rien faire, on ne fera rien.

        +2

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      • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 19h19

        Mais alors comment a t-on pu faire changer les habitudes de millions de gens, et de milliers d’entreprises durant les guerres ?

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  • charles // 18.12.2019 à 10h18

    reposons le problème.

    Une humanité totalement dysfonctionnel et incapable de comprendre le monde qui l’entoure tel qu’il est (car les ressources ne sont ni gratuites ni infinies, PAR EXEMPLE) crève littéralement sous le poids de son inconséquence, MALGRé, les milliers d’années que cette humanité à dépenser à analyser et comprendre le monde qui l’entoure.

    bah elle va crever et puis c’est tout, et puis personne ne devrait en faire un fromage, mieux vaut laisser la moitié d’un beau cadeau qu’un amas de merde bien emballé, contrairement à la croyance populaire moderne. Si les gens faisaient face à la situation, depuis belle lurette ils auraient envahit palais de discours et d’apparat pour découper des têtes, la vérité c’est qu’ils en ont bien profité aussi… si quelqu’un est encore là dans 300 ans il regardera cette époque et se dira que même le pire clochard venu était chanceux de connaître un monde tellement varié, tellement capable, avec tellement de possibilités et d’énergie….

      +5

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    • Subotai // 18.12.2019 à 18h21

      Les « milliers d’années que cette humanité à dépenser à analyser et comprendre le monde qui l’entoure » n’ont aucune valeur pratique.
      L’expérience des uns ne sert à rien pour les autres. (Croyez en un vieux con :-))
      En réalité, à un instant donné, l’humanité n’a jamais plus que ~35 – 40 d’expérience (en moyenne) 🙂
      Age additionné de toute la population mondiale divisé par chiffre de la population mondiale. 🙂
      Donc elle refait systématiquement les même erreurs… Elle a jusqu’à présent eu de la chance.

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  • Myrkur34 // 18.12.2019 à 10h37

    Es ce que vous avez vu le joli reportage au jt de france 2 sur la reconstruction à Saint-Martin et les touristes qui reviennent en masse parce que vous comprenez on en a marre de l’hiver à New-York et au Canada, avec une villa citée en exemple à 30000€ la semaine ?
    Et le sujet suivant,(sans transition), sur la salinisation d’une mangrove au Sénégal avec arrêt des productions agricoles ou presque sur les terres adjacentes.
    Du groland en toute simplicité sans les rires de fond…..J’avais déjà remarqué çà avec les sketchs des Inconnus des années 90, c’est devenu pire aujourd’hui dans la réalité.

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  • Geoffrey // 18.12.2019 à 10h48

    Elle a parfaitement compris que le spectacle ne se joue plus dans les salles de négociation aveugles8. Il se joue désormais sur les trottoirs avec des marches citoyennes

    ben non, elle n’a tjrs rien compris, la société civile…enfin la troupe de gosses de riches urbains – qui regarde star war en anglais, et qui peut se permettre de perdre du temps en rue.

    non seulement la démocratie en Europe est une supercherie mais de plus, les gens le savent depuis longtemps, eux et les intellectuels de la dissidence – ceux-ci vivant financièrement du maintien de ce spectacle (d’où le radotage permanent, comme cet article par ex).

    ce n’est pas en restant dans la matrice qu’on la fera crever…

    Geof’, NEO….communiste

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  • vert-de-taire // 18.12.2019 à 11h48

    Le spectacle du cirque politico – médiatico propagandiste continue.
    Et alors ?
    Il faut occuper les esprits et ça fonctionne encore plutôt bien, la dernière élection présidentielle en France le prouve.
    Plus sérieusement si possible, nous sommes accablés de messages alarmistes sur un peu tout : pollutions-maladies (plantes animaux humains), GES-climat, …
    Et devant ces alarmes il ne se passe à peu près rien. Les pollueurs polluent, le pétrole coule à flot, les pesticides aussi …
    Les grandes messes depuis Sarko sont des spectacles pour crétins de votant et cela continue.

    Il faudrait une fois pour toute parvenir à oublier cette agitation, sortons du cirque et détruisons-le.
    C’est une prison de l’esprit et des corps.
    Le capitalisme est par essence colonial, esclavagiste, les pays de «  »sauvages » » puis le reste du monde, ici, maintenant.
    Nous devons nous réorganiser nationalement (question d’histoire à prendre en compte) en arrêtant de nous plaindre d’un Système fou en en construisant un autre. On a TOUT pour le faire, ici et maintenant.

    Certes, ILS se défendent mais ce ILS sont 100 000 personnes au plus.
    ILS sont ultra-minoritaires, pas visibles dans les bulletins de vote, ni dans la démographie !

    Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il nous manque ?

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    • Dominique Gagnot // 19.12.2019 à 00h01

      L’appui de la police ou de l’armée, gouvernement provisoire…

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  • Tellor // 18.12.2019 à 11h59

    Bonjour,

    Je me permets de réagir à ce que vous dites : « L’escroqueries au CO2 et de la théorie jamais prouvée de son rôle dans changement climatique ». Il ne s’agit plus d’une théorie depuis longtemps, Le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4) sont tout les deux des gaz à effet de serre. Et schématiquement, s’il y a effet de serre, il y a réchauffement. D’ailleurs le méthane a un potentiel de réchauffement global 25 fois supérieur à celui du CO2, mais comme il se trouve en plus petite quantité, ses conséquences sont moindres (pour l’instant).
    Non, le GIEC et la quasi totalité des scientifiques qui travaillent sur le sujet ne sont pas là pour faire plaisirs à la finance ou aux fonds de pension. Simplement, notre volonté de ne pas changer en profondeur le système économique amène à des aberrations. Il y a toujours des vautours, des pilleurs, des tueurs en cas de crises, de guerres, de soulèvements, pour autant cela ne doit pas nous empêcher de voir la crise elle même !

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    • Curieux // 19.12.2019 à 12h24

      Attention, vous faites des confusions. Ainsi, sur le seul fait que le CO2 et CH4 sont des gaz à effet de serre (comme le nom l’indique, l’effet de ces gaz n’a été scientifiquement établi que dans un environnement clos de serre – êtes vous déjà arrivé à chauffer une maison en mettant du CO2 dans du double vitrage ?).
      Dans les dernières études scientifiques pour ceux qui les lisent (et non le rapport politique du GIEC), l’effet maximal du CO2 ne pourrait dépasser +0.6°C (sachant qu’à ce jour, la fréquence IR permettant à la chaleur de partir vers l’espace bloque déjà tout (saturé) et ne peut donc plus renvoyer de chaleur supplémentaire vers la terre, la chaleur entrant sur terre étant constante. De même, la quantité de CO2 ajouté par l’homme se révèle être réellement d’environ 18ppm sur les 410ppm (parti par million. Divisez par 1 million et ne retenez que 18) car il a été scientifiquement prouvé (plusieurs études approuvées le confirme sur la base de factuel et non de croyance) que le reste de CO2 est d’origine naturel. A ce jour, le GIEC ignore volontairement de très nombreuses publications scientifiques car ces études de très haut niveau contredisent l’hypothèse du GIEC. Il y a bien eu réchauffement mais celui-ci n’est pas du à l’homme (sont rôle étant négligeable parr rapport au total). Iln’y a aucune preuve scientifique ni théorie affirmant que l’homme est responsable (pour avoir une théorie, faut il pouvoir le démonter et reproduire scientifiquement).

        +0

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      • Tellor // 19.12.2019 à 15h13

        Pour répondre rapidement sur le CO2 dans ma fenêtre pour me chauffer, non je ne le ferais pas, tout simplement parce-qu’une fenêtre doit isoler et non chauffer ! Bien sûr il est mieux d’avoir de grande baie côté sud pour profiter des apports solaire en hiver, mais alors je me chauffe grâce au soleil !
        Pourriez-vous citer des sources concernant les « études de très haut niveau contredisant l’hypothèse du GIEC » ?. Le GIEC ne réalise pas d’études lui-même, il analyse et synthétise toute production scientifique attrayant au climat au sens large (donc même des études n’allant pas dans le sens d’un réchauffement lié aux activités humaines). Il s’avère que des milliers d’articles corrobrent la thèse du réchauffement climatique et que d’autres milliers en montrent les causes et encore d’autres sur la façon dont on peut lutter contre cela. 6981 publications ont été référencées dans l’ensemble du dernier rapport du GIEC !
        https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2019/09/sroc-press-release-fr.pdf

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  • fox23 // 18.12.2019 à 12h19

    Il est dommage de constater que les lecteurs de ce blog semblent majoritairement incapables de faire la différence entre le réchauffement climatique – qui est une réalité – et la responsabilité de l’Homme relevant effectivement plus certainement de l’arnaque. Doit-on, encore une fois, rappeler les précédents de l’Histoire comme, par exemple, la traversée à gué du Rhin dans les années 1200 ?
    Depuis sa création, notre bonne vieille Terre subie de grandes modifications climatiques sans que notre influence n’y soit pour quelque chose….

    Arnaque des pays riches tentant, par ce moyen, de maintenir leur niveau de vie égoïste au détriment de ceux qui aimeraient bien sortir de la misère et ont besoin des énergies pour leur développement.

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    • Tellor // 18.12.2019 à 12h44

      La responsabilité de l’Homme est depuis longtemps prouvée. La température a toujours changé sur Terre, mais jamais à ce niveau et jamais à cette vitesse ! Je cite un article de ce blog : « le réchauffement observé durant les 30 dernières années s’observait dans le passé plutôt sur 1 500 à 3 000 années « . Et puis, même si ce n’était pas le cas, devons-nous ne rien faire ?
      Je vous renvoie de nouveau au même article que je vous invite à lire en entier. Il date de 2013, mais rien n’a changé depuis : « Ce qui se passe actuellement est sans conteste possible de nature différente de ce qui se passait lors des périodes de glaciations-déglaciations. C’est bien ce qu’on dit quand on attribue le changements actuel à l’homme alors qu’on ne le fait pas sur les temps géologiques ».
      https://www.les-crises.fr/climat-8-analyse-rechauffement/

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  • Casimir Ioulianov // 18.12.2019 à 13h00

    Le capitalisme financier , système où les ressources sont affectées le plus efficacement nous dit le dogme … quand t’y jette un oeuil , tu t’aperçois qu’on jette une énorme part de nos ressources par la fenêtre et pourquoi ? Parce que c’est rentable.
    Donc on a tous les « décideurs » qui viennent dégoulinant de bonne intentions , mais cette bande de littéraires bercés aux sciences molles et à la théologie économique sont de grosse buses même pas capable de comprendre les seules lois qu’ils ne pourront jamais modifier : celle de la physique.
    Comme on va pas faire non plus une économie efficiente pour de vrai vu que ça rognerait les profits des actionnaires , continuons de faire du bullshit.
    Greenwashing & Brainwashing : bienvenu dans le XXIeme siècle.

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  • Vladimir K // 18.12.2019 à 14h11

    À l’occasion de ce COP-25, Greta Thunberg a été prise en flagrant délit de manipulation : alors que son service de comm tweetait sur le fait qu’elle voyageait assise dans le couloir d’un train « bondé » (sur la photo le wagon était vide) de la Deutsche Bundesbahn (chemins de fer allemands), cette dernière a répondu, en espérant que Greta a apprécié son voyage… en première classe.
    https://nypost.com/2019/12/15/german-railway-claims-greta-thunberg-lied-about-taking-first-class/

    Ce n’est pas un gros mensonge bien sûr, mais cela met à mal sa crédibilité, tant la comm a pris de l’importance sur le message.

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    • Patrick // 18.12.2019 à 18h56

      et ça vous étonne ? c’est du même jus que la traversée de l’Atlantique dans un misérable bateau à voile , pauvre petite fille riche.

      N’oublions que le vrai combat à mener est contre le méchant capitaliste patriarcal de l’homme blanc qui détruit la planète , on commence à voir les vraies couleurs de la pastèque.

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      • Dominique Gagnot // 19.12.2019 à 00h03

        Non, on peut imaginer beaucoup mieux que la pastèque. J’en parle par ailleurs le 18.12.2019 à 17h17 … (les possibles organisations du monde ne se limitent pas à celles que nous avons connues)

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    • Serge F. // 19.12.2019 à 20h32

      Voici la réponse de l’intéressée :

      «Les médias semblent étonnamment plus intéressés par les voyages en train d’adolescents que par l’échec de la COP25. Mais puisque les théories du complot sont en plein essor, voici ce qui s’est passé. Parfois, il est heureux que vous voyagiez avec des journalistes qui peuvent confirmer l’histoire…»

      https://twitter.com/GretaThunberg/status/1206635383276081154

      «J’ai voyagé dans les mêmes trains que Greta Thunberg ce week-end. Nous nous sommes assis toutes les deux sur le sol dans deux trains (voir la vidéo en lien avec le premier). Elle était assise sur un siège régulier de Göttingen, moi et mon collègue Roger Turesson de Hanovre.» Alexandra Urisman Otto, journaliste

      https://twitter.com/alexandra_u_o/status/1206600200099377160

      J’espère que vous savez lire le suédois, vous qui vous passionnez tant par la vie de Greta.

      https://www.dn.se/nyheter/varlden/tyska-tagbraket-reste-greta-thunberg-pa-golvet-eller-i-forsta-klass/

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      • Narm // 20.12.2019 à 20h43

        on s’en fout de greta et « peut être de son business »

        j’entendais l’autre jour un journaliste se plaindre qu’on ne parlait pas de la cop25

        un « journaliste », c’était un gros mot. qui se plaint, drôle de chose. Que lui même et ses confrères ne parlent pas de quelque chose. il est totalement idiot ? ou il se fout de nous ?

        tout n’est que leure et theatre pour porter le coup fatal au système public/CQ/retraite et masquer le naufrage « économique qui est là

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  • Vladimir K // 18.12.2019 à 14h25

    J’habite au Canada, et les effets du réchauffement eux aussi commencent à se voir : 10°C en plein mois de décembre, hausses constantes des moyennes d’année en année, modification de la flore, changements de comportement de la faune… Vu de votre palier, ça ressemble à une magouille, vu de ma fenêtre, c’est franchement inquiétant.

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    • Curieux // 19.12.2019 à 12h27

      Vous avez battu combien de records de froid tout dernièrement ?
      Quel est le niveau de la glace sur les grand lacs ? impact sur la navigation fluvial ?
      La presse ne cesse d’en parler…

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    • Fritz // 19.12.2019 à 12h39

      En ce moment même : – 10°C à Winnipeg, – 19°C à Montréal, – 21°C à Ottawa.
      Mesures ponctuelles certes, mais elles sont constatées.

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  • Louis Robert // 18.12.2019 à 14h28

    Cette gigantesque fête annuelle (spectaculaire aux frais de qui?), … est devenue un modèle d’indécence. Le verdict de James Hansen (NASA) sur la version parisienne tant applaudie demeure à ce jour sans appel: «foutaises! » («bullshit! »).

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  • Micmac // 18.12.2019 à 17h00

    C’est complètement ridicule. Je ne vois pas ce que les fonds de pensions gagneraient à lancer de fausses théories sur le réchauffement climatique. Qu’ici où là certain margoulins profitent de certaines législations libéralo-débiles (pléonasme…) comme les droits à polluer est avéré, mais de toutes façons ils profitent de tout et de n’importe quoi s’ils le peuvent.

    Par contre, je vois très bien ce que perdrait TOUTES les multinationales à une remise en cause du système économique allant vers plus de sobriété énergétique. Rien que le libre échange (plus d’un tiers des émissions de CO2 dû aux porte-conteneurs et autres mastodontes flottants, et sans parler des camions) souffrirait beaucoup d’une mise à plat du problème écologique.

    Produire sur place pour consommer sur place, presque la moitié d’émission de CO2 en moins. Vous imaginez le cauchemar? Plus possible de faire péter les marges en faisant bosser des enfants de prisonniers politiques! Une attentat intolérable à la liberté du commerce!

    Les fonds de pension et autres vautours perdraient beaucoup, beaucoup plus qu’il ne gagneraient avec les droits à polluer et autres libéraleries, avec de véritables réglementations écologiques mondiales. En fait, leur existence même, basée sur la spéculation et la déflation produite par les différentielles de coût de la main d’œuvre (je produit là où c’est pas cher pour vendre là où c’est cher), est directement menacée.

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    • Micmac // 19.12.2019 à 13h57

      1) Ne trouvez vous pas un peu condescendant de vouloir m’instruire?
      2) Le terrrrrrible lobby des éoliennes responsable de la corruption de milliers de scientifiques… Comme l’écrit RGT plus bas, vous fumez quoi?

      Et je fais la même réponse que plus haut : il y a des gens qui profitent de tout pour s’enrichir. On peut profiter du réchauffement climatique aussi, et on peut construire des éoliennes n’importe comment. Qu’est ce que ça prouve? Rien.

      Au sujet des éoliennes : ce n’est bien évidemment pas une panacée, mais leurs détracteurs qui pointent à juste titre qu’il s’agit d’une source d’énergie intermittente, ne disent jamais que l’on peut prévoir la production d’énergie éolienne à l’avance (c’est assez au point, c’est pas très nouveau, ça s’appelle les prédictions météorologiques), et donc la planifiée pour éviter de faire tourner des centrales nucléaires, à charbons ou au gaz supplémentaires.

      Il y a aussi des moyens de stockage d’énergie pendant les creux. C’est justement parce que les Allemands on construit beaucoup d’éoliennes qu’ils sont en pointe dans la recherche sur cette question. Regardez le sujet de sciences de cette année des bac ES et L, page 5.

      http://fizik.chimie.lycee.free.fr/Bac-L-ES/2019-Metropole.pdf

      Le gars qui ricane dans votre vidéo est de toutes évidences de mauvaise foi, même si planter des gigantesques éoliennes partout n’importe comment est évidemment à proscrire.

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  • Yuri G. // 18.12.2019 à 17h48

    « Elle va mourir, la planète (la mamma) »

    C’est peut-être parce que le problème est posé en ces termes que toutes les COP échouent les unes après les autres.
    La planète n’a pas besoin de nous pour la sauver. Sur une échelle de temps plus longue, la vie reprendra largement le dessus après notre disparition.
    Le problème est plus celui de notre propre survie en tant qu’espèce et du modèle économique que nous souhaitons adopter en tant que société dans cette phase de crises multiples et de raréfaction des ressources que nous connaissons.
    Plutôt que de tenter de faire passer des mesures coercitives qui n’ont aucune chance d’aboutir, il faudrait peut être procéder de manière pro-active en focalisant sur les solutions les plus simples et les plus efficaces pour dans un premier temps réduire / compenser les émissions (grâce à la séquestration carbone permise par le génie végétal), avant de travailler sur des objectifs qui semblent irréalisables dans l’immédiat comme le remplacement pur et simple des hydrocarbures par d’autres sources d’énergie ou la mise en place d’un marché Carbone à l’échelle mondiale.

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    • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 19h42

      Les dominants, ceux qui détiennent le pouvoir réel dont on dépend, se moquent de ces solutions. Eux ont prévu de déménager dans les lieux les moins inhospitaliers de la planète.

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      • Yuri G. // 18.12.2019 à 20h08

        Personnellement, je ne m’attends pas à ce que les solutions soient concrètement mises en place par nos dirigeants.
        Dans les faits, l’écologie est souvent utilisé comme un argument pour imposer des mesures anti-sociales.

        Par contre, je vois tout un réseau de praticiens, chercheurs ou citoyens qui ont bien compris les enjeux et qui n’ont pas attendu les rapports gouvernementaux pour mettre en pratique ces solutions dont on voit déjà les effets bénéfiques et l’énorme potentiel sur une plus grande échelle.

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        • Dominique Gagnot // 18.12.2019 à 20h44

          Oui certainement, mais ces solutions ne pourront être éventuellement mises en place à grande échelle que lorsque les actuels dominants auront laissé la place. Ce qui suppose le total effondrement du système actuel pour reconstruire un nouveau monde sur les ruines de l’ancien, si tout se passe bien…

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          • Yuri G. // 19.12.2019 à 19h55

            A vouloir trop attendre le grand effondrement final pour commencer à rebâtir un nouveau monde, on prend aussi le risque de ne rien faire du tout, parce que je ne suis pas sûr que l’effondrement d’une civilisation soit quelque chose de perceptible à l’échelle d’une vie humaine de toute manière.
            Il y a quand même un certain nombre de choses à faire, à sa modeste échelle, pour être acteur de ce changement de paradigme que nous vivons.

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      • Patrick // 18.12.2019 à 20h23

        ceux qui se sont préparés des endroits de replis dans des zones relativement stables ne le font pas à cause d’un éventuel problème climatique dans 100 ans , mais dans la prévision d’une énorme crise financière et économiques dans un avenir proche.

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    • Curieux // 19.12.2019 à 15h08

      Attention, le niveau de CO2 est l’un des plus bas sur l’histoire de la planète.
      Avant de prendre position par croyance (dogme), il faudrait apprendre un peu de science et lire les vrais scientifiques.
      Vouloir séquestrer le CO2, c’est moins de récolte, plus de déserts et donc plus de famine sur terre, plus de pauvre et une grande catastrophe mondiale puis en passant sous 180ppm, la fin de la vie sur terre (plus de flore ni de faune)

      Toute l’augmentation de CO2 est principalement d’origine naturel et le rajout de l’homme, 18pp (rien du tout)
      lien vers l’étude officielle: http://article.sciencepublishinggroup.com/pdf/10.11648.j.earth.20190803.13.pdf

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      • Yuri G. // 19.12.2019 à 19h24

        « il faudrait apprendre un peu de science et lire les vrais scientifiques. »
        C’est drôle comme ce sont toujours les commentaires les plus arrogants et les plus condescendants qui transpirent le plus l’ignorance :
        « Vouloir séquestrer le CO2, c’est moins de récolte, plus de déserts et donc plus de famine sur terre »

        A mon tour de vous conseiller d’ouvrir un bouquin d’agronomie (n’importe lequel). Vous réaliseriez a quel point cette phrase n’a aucun sens et aucun fondement.
        Le vivant séquestre du carbone dans les sols depuis des centaines de millions d’années puisque c’est l’élément fondamental sans lequel aucune vie n’est possible (d’où sa faible concentration dans l’atmosphère puisqu’il est utilisé en flux tendu dans un cycle court). On sait tout cela depuis le 18ème siècle.
        Le taux de matière organique (donc de carbone) dans les parcelles agricoles est directement corrélé au rendement des récoltes. On estime qu’un sol avec 30% d’argile a besoin de 3% de matière organique pour assurer ses fonctions de base.
        C’est justement parce que nos sols manquent cruellement de matière organique que notre S.A.U. est en train de se transformer en désert (avec le climat qui va avec).
        Donc, quand je parle de séquestration carbone, ce n’est pas pour faire plaisir au GIEC mais pour m’assurer que nos descendants auront toujours de quoi produire des récoltes.

        Je précise par ailleurs que je ne suis absolument pas convaincu de la corrélation CO2 / hausse des températures.
        Je trouve que c’est un mauvais indicateur pour juger de quoi que ce soit, et je constate qu’il est en soi très clivant!
        En tout cas, je n’ai pas d’avis tranché et j’écoute tout le monde.
        Ce dont je suis sûr, en revanche :
        – nous devons travailler à une meilleure résilience de nos agro-systèmes (arrêt du travail du sol, couvertures permanentes, réintroduction de l’élevage dans les grandes cultures pour une meilleure autonomie, agro-foresterie) ce qui aura déjà l’effet de réguler le climat, au moins localement.
        – réduction drastiques de tous les intrants (hydrocarbures, engrais minéraux et pesticides) remplacés par les fonctions éco-systémiques assurées par les associations d’espèces et diverses symbioses (bactéries, mycorhizes, macro-faune)
        – Sélection variétale afin de travailler avec des cultivars répondant aux critères recherchés (et donc abandon de la plupart des variétés modernes ne permettant pas de valoriser tous ces aspects).

        C’est tout ce que je dis.
        Ne préjugez pas de mes opinions.

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        • Curieux // 20.12.2019 à 00h41

          Il me semble que vous ne savez pas ce que « séquestrer le CO2 » signifie dans la bouche de ceux qui luttent contre le CO2 et vous confondez le circuit naturel du CO2 avec la volonté de séquestrer le CO2.

          Il n’y a pas plus de désert actuellement puisque la planète reverdi fortement grâce à des actions ponctuelles de l’homme (plantation) et à plus de CO2. La Nasa à publié un rapport à ce sujet.
          https://www.nasa.gov/feature/goddard/2016/carbon-dioxide-fertilization-greening-earth

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          • Yuri G. // 20.12.2019 à 08h39

            « vous confondez le circuit naturel du CO2 avec la volonté de séquestrer le CO2. »
            Je ne vois pas en quoi c’est antinomique. On peut tout à fait avoir la volonté d’utiliser le pouvoir de séquestration naturel du génie végétal à des fins productives ou d’amélioration des agro-systèmes.

            « Il n’y a pas plus de désert actuellement puisque la planète reverdi fortement  »
            Ce que dit cette étude c’est que la végétation met à profit le surcroit de CO2 atmosphérique à travers la photosynthèse, c’est tout. Ces observations sont faites principalement sur les zones montagneuses et dans les endroits non-exploités par l’homme.
            Ça ne change rien au fait que nous avons perdu l’essentiel de nos forêts primaires, que nous avons créé des déserts partout où nous sommes passés depuis Babylone (voir notamment ce qu’il reste du croissant fertile), que nous avons arrachés toutes nos haies, supprimé toutes les niches écologiques (zones humides, prairies permanentes) et qu’il y a urgence à remettre tous ces « corridors de vie » en place pour une meilleure viabilité et à repenser entièrement notre utilisation des ressources.

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            • Curieux // 20.12.2019 à 18h43

              Certe, l’homme a brulé des forêts pour la remplacer par des cultures etc….
              Mais la séquestration, en grande quantité, local du CO2 tel que certain le prévoit et la « séquestration naturelle » du végétal n’a pas la même incidence car utile.

              Les plus grand poumons de la terre sont les océans. Les forêts ont une faible contribution mais en deuxième place tout de même. Lorsque l’on regarde le globe et les régions où le niveau du CO2 est le plus élevé, on trouve les zone où il y a les plus grandes forêts mais comme vous le dites à juste titre, les forêts, haies … ont beaucoup d’intérêts, humidité, retenu de la terre, fertilisation de la terre etc …

              Reboiser etc.. ne peut être qu’une action positive et souhaitable.

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            • Yuri G. // 20.12.2019 à 19h23

              « Mais la séquestration, en grande quantité, local du CO2 tel que certain le prévoit et la “séquestration naturelle” du végétal n’a pas la même incidence car utile. »

              Ha ok, je vois ce que vous voulez dire. Ces projets de centrales de séquestration Carbone sont effectivement des non-sens énergétiques absolus au résultat de toute manière très incertain.
              Au même titre que les centrales de méthanisation, biocarburants et autres sources d’énergie soit-disant vertes.
              Quand j’entends des slogans comme « civilisation 0% carbone », je me dis qu’il y a vraiment un problème dans la manière dont la question est posée.

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      • Serge F. // 20.12.2019 à 14h21

        36 milliards de tonnes de CO2 rejetés par l’homme dans l’atmosphère, ce n’est rien selon vous ? C’est 150 fois plus que tous les volcans en activité :

        https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/question-de-la-semaine-combien-de-tonnes-de-co2-sont-rejetees-par-les-volcans-en-activite-dans-le-monde_122102

        Ce surplus de gaz à effet de serre suffit à lui seul à expliquer le changement climatique en cours, et on peut parfaitement donner l’ordre de grandeur du réchauffement par la physique de base :

        https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw&t=523

        Au sujet de cet excès de CO2 bon pour les plantes, je vous suggère de lire cet article :

        https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/08/15/climat-la-croissance-vegetale-en-panne-seche/

        L’article que vous proposez d’Hermann Harde (qui n’est pas climatologue) décrit un schéma alternatif trop simple du cycle du carbone, basé sur des hypothèses invalides et ne traite pas de nombreux processus importants sur la période d’intérêt. Harde en tire des conclusions erronées sur le rôle des émissions anthropiques de CO2. Il tente d’expliquer les changements dans la concentration atmosphérique de CO2 avec une seule équation, tandis que le modèle le plus simple du cycle du carbone doit au moins contenir des équations d’au minimum deux réservoirs (l’atmosphère et l’océan de surface).

        Le shéma suivant résume le niveau de détail sur lequel les experts du GIEC s’appuie :

        https://www.researchgate.net/figure/Simplified-diagram-of-the-global-carbon-cycle-Numbers-denote-reservoir-mass-also_fig1_311760100

        Si vous voulez connaître les transferts de CO2 entre l’atmosphère et les océans, vous pouvez lire cet article :

        https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/gbc.20092

        Vous pouvez aussi écouter cette conférence de Laurent Bopp, directeur de recherche CNRS au laboratoire des Sciences du climat et de l’Environnement de l’IPSL et co-auteur de l’article :

        https://www.youtube.com/watch?v=HqpykyZGUEA

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        • Curieux // 20.12.2019 à 18h49

          36 milliards de tonnes, c’est effectivement rien car il est préférable de parler en ppm (parties par millions et l’ajout de l’homme depuis de début de l’âge industriel est d’environ 18ppm sur le total d’environ 410ppm – confirmé et non contesté par plusieurs études scientifique récentes sur 2019) par rapport à la totalité et en plus, cette quantité était déjà dans l’air avant séquestration.

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          • Serge F. // 20.12.2019 à 20h20

            C’est faux. Les rejets de CO2 anthropiques ont apporté beaucoup plus dans l’atmosphère. C’est ce qu’attestent de très nombreuses études validées par des spécialistes du monde entier. Hermann Harde est soit un imposteur, soit quelqu’un qui parle d’un concept qu’il ne maîtrise pas (le cycle du carbone).

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            • Narm // 20.12.2019 à 21h29

              vous voyez, vous deux, c’est là où le commun des mortels est largué !

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            • Serge F. // 20.12.2019 à 21h53

              @Narm
              C’est simple à comprendre. Hermann Harde fait partie de ces scientifiques (généralement des physiciens) qui confondent le temps de séjour d’une molécule individuelle (années) avec le temps de séjour d’une quantité de CO2 atmosphérique (siècles). En fait, une molécule de CO2 peut être absorbée par les océans ou par la végétation. Une autre molécule de CO2 est alors souvent émise par les océans ou les plantes. Ce n’est pas la même molécule (on s’en rend compte grâce à la proportion de l’isotope 14 du carbone), mais ce n’est pas grave car c’est le flux net de carbone qui compte. Il faut donc regarder précisément le cycle du carbone à l’échelle planétaire.

              Hermann Harde est du même acabit que Camille Veyres en France.

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            • Curieux // 23.12.2019 à 11h42

              « Hermann Harde est soit un imposteur, soit quelqu’un qui parle d’un concept qu’il ne maîtrise pas (le cycle du carbone) »

              Votre commentaire est injurieux et diffamatoire vis à vis de cette personne
              Vous n’avez aucune compétence pour juger des compétences d’autres personnes surtout lorsque des études ont été validé par les scientifiques eux mêmes. Toute étude contestant les rapports du GIEC sont systématiquement analysées avec minutie alors que les autres sont publiées dans tes temps records sans vérification approfondies tel que le montre les études mettant en avant les erreurs et approximation de nombreuses études validée trop vite.

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            • Curieux // 23.12.2019 à 11h35

              Si vous croyez toujours au fait que c’est le CO2 qui drive la température, vous devriez voir ce graphe avec une corrélation très largement supérieur alors que la corrélation entre CO2 et température est dite faible chez les scientifiques (les vrais qui travaille sur les données sources et non celle qui ont été homogénéisées)
              http://www.vukcevic.co.uk/SST-GMF.htm

              Le chant magnétique fluctuant en fonction de l’activté solaire. Cette même activité solaire modifie l’entré des rayons cosmiques qui eux même jour sur la couverture nuageuse et la pluviométrie et cela jour fortement sur la température (H2O = très largement et de loin le premier gaz a effet de serre)…. Tout cela est ignoré par le GIEC pour qui l’activité solaire n’a aucune incidence… CQFD

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              Alerter
            • Curieux // 25.12.2019 à 18h57

              Mettre des référence à des liens et étude devenu obsolète est un manque de rigueur.

              Juin 2019 :
              Human CO2 Emissions Have Little Effect on Atmospheric CO2
              http://www.sciencepublishinggroup.com/journal/paperinfo?journalid=298&doi=10.11648/j.ijaos.20190301.13

              De même, les études de Hermann Harde ont été officiellement validées et non contesté.
              Ce qui ne semble pas être le cas pour vos liens !

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              Alerter
  • RGT // 18.12.2019 à 20h21

    Je ne sais pas ce que vous avez fumé mais c’est ‘achement puissant !!!

    Et les nuisances humaines ne se limitent hélas pas seulement aux gaz à effet de serre qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

    Je pense que vous allez bientôt nous vanter les bienfaits des microparticules, de la pollution chimique, de la déforestation et de l’usage immodéré des pesticides et autres « peccadilles » sans danger pour les écosystèmes.

    Si déjà les humains n’avaient pas l’OBLIGATION d’utiliser des dispositifs énergivores et polluants une bonne partie du problème pourrait être résolue.

    Trouvez-vous « normal » que pour aller bosser des millions d’humains soient obligés de parcourir des distances délirantes parce que leur revenus ne leur permettent pas d’habiter à proximité de leur lieu de travail ?

    Trouvez-vous « normal » que des biens de con-sommation parcourent des distances inimaginables avant d’être disponibles sur les étals des cathédrales du Dieu Consommation que sont devenues les grandes surfaces de distribution ?
    Et pour des articles dont l’utilité (hormis le remplissage du vide émotionnel de la « vie moderne ») est franchement douteuse ?

    Honnêtement, le dernier smartphone 7G 5G ou le fait de se régaler de fraises en décembre justifient-il de mettre en péril toutes les autres espèces vivantes qui n’ont rien demandé ?

    Et ne comptez surtout pas sur les « grands décideurs » pour changer quoi que ce soit. Il faut bien des « mécènes » pour subventionner leurs belle campagnes publicitaires électorales.

    Les « COP », comme tous les autres « grands événements » ne sont que le prétexte pour se goinfrer de petits fours au détour d’un buffet et un bon coup de pub’ pour faire croire aux gogos qu’ils s’inquiètent du sort de la planète.
    La seule chose qui les intéresse, c’est de se remplir la panse et de garantir le niveau de leurs revenus.

      +9

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  • Renaud // 18.12.2019 à 23h05

    Roberto,

    La température sur Terre a toujours changé, même bien avant l’apparition de l’homme.
    Si vous vous contentez de ça, restez dans votre déni.
    Si vous cherchez à savoir, comparez les arguments et je vous propose ce que j’ai trouvé de plus pertinent sur la question :
    https://www.youtube.com/watch?v=gqa-2RQ9eZ8
    https://www.youtube.com/watch?v=V4nyyhs3fnc
    (pas loin de 5h de cours)
    J’ai également visionné des vidéos de climatosceptiques mais l’utilisation systématique de périodes de temps « ajustées pour défendre la théorie » démontre la supercherie.
    Les phénomènes en jeu sont complexes mais, avec un peu de pédagogie, ils sont accessibles à un collégien.
    Un formidable outil a été créé pour mieux comprendre le changement climatique, à voir et à imprimer librement sur :
    https://fresqueduclimat.org/

      +1

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  • akira // 19.12.2019 à 11h00

    Ah ben meme Poutine s’y met :
    https://www.lefigaro.fr/international/vladimir-poutine-personne-ne-sait-a-quoi-est-du-le-changement-climatique-20191219

    Merci la Russie et les US … leading the way !!
    On est pas rendu.

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    • Curieux // 19.12.2019 à 15h13

      Poutine à parfaitement raison et n’est pas tombé dans la croyance. En fait, il est bien placé pour savoir ce qu’il en est réellement.
      Le seul modèle mathématique qui se rapproche au plus près de la réalité des mesures et au niveau global, est le modèle Russe. Tous les autres modèles sont trop déviant et déclaré depuis quelque temps comme non utilisable.
      D’ailleurs, dans la rapport RC5 du GIEC, il y a écrit que le climat est tellement chaotique qu’il est impossible d’utiliser des modèles mathématiques pour prévoir le futur.

        +2

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    • Louis Robert // 19.12.2019 à 17h40

      Comme quoi on peut ne pas être d’accord avec le président Poutine!… Qui dans l’Empire l’eut cru… hein?

      *

      Il faut cependant se donner la peine de lire sur et entre TOUTES les lignes… y compris lorsqu’il est question de la jeune Greta Thunberg.

      « Il a cependant réaffirmé l’engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son pays et le respect de l’accord de Paris sur le climat. «Ne rien faire n’est pas non plus une solution, et sur ce point je suis d’accord avec mes collègues (chefs d’Etat). Nous devons faire le maximum d’efforts pour que le climat ne change pas de manière dramatique», a-t-il dit… «C’est un processus très sérieux pour nous (…) Des villes entières sont bâties sur le permafrost, imaginez les conséquences» en cas de fonte massive, a-t-il souligné. »

      **

      «La Russie et les US … leading the way !! »?

      Non, surtout pas les USA des Trumpistes créationnistes dans l’attente de cette «période glaciaire imminente »… Incompatibilité permanente entre la Russie et l’Empire, le gouvernement russe et le régime impérial.

        +1

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    • Narm // 20.12.2019 à 22h28

       » En ce qui concerne les déclarations des acteurs politiques sur la Russie et sur moi en tant que chef de l’Etat  »
      j’aurais bien aimé connaitre les termes exactes de cette traduction

      « acteurs politiques » au sens de participants actifs politiques ou de « comédiens »/ »pentins »

        +0

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  • lon // 20.12.2019 à 09h24

    Cela fait des années que je suis ce tam tam politico-médiatique autour du changement climatique et mon opinion est faite depuis le début : les gouvernements de la planète ont acté ce changement et les conséquences associées , et ne changeront rien ou si peu à leurs habitudes , COP et Cie c’est pour amuser la galerie . En attendant ils en sont à se bouffer le nez pour l’accès au pétrole de l’Arctique , bientôt libre de glace

      +0

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  • Curieux // 25.12.2019 à 13h55

    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/feart.2019.00223/full

    Conclusion d’une étude récente de 2019 qui démontre que les modèles du GIEC n’ont aucune valeur prédictive :
    (translated by google)
     » La conclusion inévitable est qu’un signal de température provenant des émissions anthropiques de CO2 (le cas échéant) ne peut pas avoir été, ni ne peut actuellement être mis en évidence dans les observables du climat.  »

    Toute l’alarmisme et catastrophisme est issue de « pseudo science » financée par les états et donc la politique.

    (périodes historiques ayant usé de la même peur liée à des « dérèglements climatiques » dont la croyance (religieuse ou speudo science) a conduit à des actes extrêmes: Les dénonciations et mis au bûcher de sorcières durant la renaissance (à la sortie du maximum médiéval et l’entrée dans une période très froide), les dispositions prise par le régime Allemand durant la fin des années 1930 – 193x période très chaude, période durant laquelle le plus haut en France avait été enregistré à 50°C – Archives de multiples presses de l’époque)

      +1

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