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18.novembre.201918.11.2019 // Les Crises

Température mondiale : 2e mois d’octobre le plus chaud, d’après la NASA

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Source : Global Climat, John Lorck, 16-11-2019

Octobre 2019 frôle le record établi lors de l’avènement du phénomène El Niño extrême de 2015. C’est un record de chaleur pour l’hémisphère nord.

Avec +1,04°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en octobre 2019 est la 2e plus élevée des annales, d’après la NASA. Les anomalies sont surtout importantes dans l’hémisphère nord, qui n’a jamais été aussi chaud en octobre.

De leur côté, les réanalyses ERA5 et NCEP-NCAR placent octobre 2019 respectivement à la 1ère et la 2è place des archives. D’après les données satellitaires RSS, l’anomalie relevée en octobre 2019 est la 3e plus élevée depuis le début des mesures.

Une fois de plus, le haut du classement est dominé par la période récente. Depuis 1880, les 5 mois d’octobre les plus chauds ont été observés ces 5 dernières années.

Ecart à la moyenne 1951-1980. D’après les chiffres de la NASA.

Pour le mois d’octobre, sur les 100 dernières années, le rythme du réchauffement est de +0,093°C/décennie. Sur les 20 dernières années (depuis 1999), on note une accélération à +0,29°C/décennie. On peut voir ci-dessous la tendance de long terme au réchauffement avec un lissage sur 10 ans (courbe rouge) :

Anomalies en octobre par rapport à 1951-1980. Source : NASA GISS.

2019 terminera probablement à la 2è place

Pour l’année en cours (janvier-octobre), 2019 se situe à +0,97°C, à mi-chemin entre le record de 2016 (+1,02°C) et 2017 (+0,92°C). A noter que l’on compare ici janvier-octobre 2019 à des années complètes (sur 12 mois) pour le reste de l’archive. Les positions du trio d’années les plus chaudes ont désormais peu de chances de changer d’ici la fin de l’année.

Cette année a été marquée par un épisode El Niño de faible intensité mais la série d’anomalies élevées se poursuit malgré la transition vers une phase ENSO neutre et un cycle solaire proche du minimum.

Ecart à la moyenne 1951-1980. D’après les chiffres de la NASA.

Les anomalies régionales

En octobre, l’anomalie observée dans l’hémisphère nord est à niveau record (+1,34°C), topant le précédent maximum observé en 2015 (+1,30°C). L’hémisphère sud enregistre sa 3e plus grosse anomalie. Les températures des régions tropicales se sont stabilisées ces trois derniers mois.

Par rapport au mois de septembre, les anomalies ont encore grimpé dans l’Arctique, atteignant +10°C dans certaines régions. De l’autre côté, l’Antarctique affiche des anomalies nettement positives mais plus contrastées.

Anomalies de température pour le mois d’octore 2019. Source : NASA GISS.

+1,27°C au-dessus de la période préindustrielle

Les chiffres publiés par la NASA sont relatifs à la période 1951-1980 mais on peut aussi calculer les anomalies par rapport aux données les plus lointaines, à savoir la période 1880-1920, une période où les émissions de gaz à effet de serre anthropiques n’avaient pas encore profondément modifié le climat.

Cela permet de comparer la situation actuelle aux objectifs que se sont fixés les Etats pour contenir le réchauffement climatique en-dessous du niveau considéré comme dangereux. Par rapport à la période 1880-1920, l’anomalie a été de +1,27°C en octobre 2019.

Lors de la COP21 de Paris, un accord a été obtenu pour contenir le réchauffement sous les 2°C, voire 1,5°C si possible.

Source : Global Climat, John Lorck, 16-11-2019

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Commentaire recommandé

isidor ducasse // 18.11.2019 à 07h53

“Le refroidissement rapide que la terre connaît depuis la deuxième guerre mondiale est cohérent avec la pollution de l’air associée avec l’industrialisation, la mécanisation, l’urbanisation et l’explosion démographique” Michael Oppenheimer, 1970.

La National Academy of Sciences (Américaine), 1975
« Le climat présente actuellement des symptômes alarmants. Il y a tout lieu de craindre que la Terre subira un refroidissement dramatique de ses températures au cours des cent prochaines années. » En 2008, elle dit très exactement le contraire.

Voici un article de Newsweek de cette époque, ici. http://friendsofscience.org/assets/files/documents/coolingworld.pdf

Le GIEC est une organisation autonome hybride, constituée de scientifiques et de représentants des États. La présence de ces derniers a été décidée par le G7 sous la pression du président américain Ronald Reagan et la première ministre britannique Margaret Thatcher qui souhaitaient que les gouvernements eussent un contrôle sur les rapports produits par l’organisation.

112 réactions et commentaires

  • Linder // 18.11.2019 à 06h21

    Jean-Marc Jancovici est, à ma connaissance, un de ceux qui explique le mieux le problème du réchauffement climatique (et de la raréfaction des ressources)

    https://jancovici.com/

    Voir notamment la vidéo en première page de son site (et comparer la qualité de ses réponses et le niveau d’incompréhension du journaliste ou son niveau de filtre)

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    • Yuri G. // 18.11.2019 à 11h38

      Il explique peut-être bien la problématique économique mais au niveau des préconisations, je ne peux pas dire que je partage son avis.
      Si je résume (de ce que j’en ai compris) :
      – Mettre en place une bonne vieille taxe carbone, pour tout le monde, sans discrimination.
      – mettre le paquet sur le nucléaire.
      – réguler la population
      C’est quand même un peu Malthusien, tout ça.
      Et tiens, c’est étrange il ne parle absolument pas de l’énorme potentiel en terme de séquestration carbone offert par le végétal et le génie du vivant en général (rappel : 1850kg de CO2 séquestré dans 1000kg de bois).

      Je viens de tomber sur cet article de l’express qui explique comment les ecto-mycorhizes seraient une arme supplémentaire de taille dans la lutte contre le changement climatique :
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/la-symbiose-plantes-champignons-une-arme-contre-le-rechauffement-climatique_2105842.html

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      • Anouchka // 18.11.2019 à 12h30

        Et j’ajouterais : sa préconisation d’inciter à faire déménager les banlieusards – futurs chômeurs selon lui, en contexte de décroissance – dans des campagnes reculées (ou des petites villes de province) peut etre analysée comme une façon douce d’anticiper et d’organiser la ségrégation sociale de manière spaciale entre des exclus qui vivoteront comme ils pourront loin des centre-villes ultra-modernes et une une minorité urbaine qui continuera à profiter sans se priver du confort de la technologie. Les premiers étant promis à un bel avenir de colonisés sous-développés tandis que les deuxièmes seront préservés des émeutes au coin de leur rue par ce nettoyage « climatique » de la proche banlieue (déménagement des pauvres à la campagne).

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        • RV // 18.11.2019 à 17h23

          @ Anouchka // 18.11.2019 à 12h30
          Il me semble que JMJ dit bien autre chose, à savoir que notre mode de vie, nous les européens en 2019, est au dessus des moyens de la planète à conserver un écosystème compatible avec notre survie et que d’une façon raisonnée et volontaire ou d’une façon subie nous allons droit vers une raréfaction des ressources, notamment énergétiques, ce qui veut dire moins de PIB, pas de croissance, et donc des priorités à définir dans un environnement qui va devenir de plus en plus contraint.

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          • Anouchka // 18.11.2019 à 19h05

            Ce diagnostique est probablement fondé, mais fondé dans une perspective malthusienne – c’est à dire qu’il pose comme principe qu’on ne doit pas compter sur le progrès technologique pour nous “sauver”.
            Comme Malthus il y a 300 ans, Jancovici s’inquiète de la prolifération des pauvres, qui risquent d’entraîner les riches dans leur chute. Il n’envisage nullement une réforme du système capitaliste existant mais plutôt une réorientation du désir des pauvres qui permettrait de maintenir le système en équilibre – et éviter que les riches ne perdent tout.
            Il ne dit pas ouvertement comme Malthus que seuls les riches devraient avoir le droit de faire des enfants (car ils sont les plus a même de leur dispenser une éducation de qualité). Pour autant c’est une société de ce type qui pourrait naitre de ce qu’il préconise : on voit mal en effet comment des écoles de qualité pourraient s’implanter dans des zones rurales peuplées d’ouvriers agricoles possédant au mieux un logis et un bout de potager, avec peut-être l’eau courante et l’électricité par intermittence …

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            • RV // 18.11.2019 à 19h31

              Je ne sais pas où vous vous êtes allé chercher que JMJ voudrait maintenir le système en équilibre.
              Tout son discours au contraire martèle que notre société industrielle est insoutenable, essentiellement à cause des ressources finies et du dérèglement climatique.

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            • Anouchka // 18.11.2019 à 20h37

              Il raisonne à système économique constant. Il ne parle absolument pas d’un système alternatif au capitalisme que nous connaissons actuellement (c’est bien pour cela qu’on l’invite à parler partout: au sénat, dans les grandes écoles…).
              Une illustration du fameux aphorisme: “il faut que tout change pour que rien ne change”

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          • Anouchka // 18.11.2019 à 19h18

            Il faut être, je pense, un citadin indecrotable pour ajouter foi à ce que Jancovici dit au sujet des banlieusards qui vont “s’en sortir” en achetant un pavillon à la campagne pour y cultiver des légumes.
            J’habite un pavillon de ce type. À côté de chez moi, il y a une ferme . J’ai déjà demandé au paysan si je pouvais lui acheter directement du lait et de la viande. Il a refusé en me disant qu’il était astreint à des contrôles et qu’il ne pouvait pas vendre comme ça de la main à la main.
            J’ai également cherché à acheter un bout de forêt à côté de chez moi pour faire mon propre bois de chauffage; impossible. Rien n’est à vendre.
            Je cultive mon potager, certes, c’est sympa, mais l’agriculture, ça ne s’improvise pas, ça s’apprend- avec quelqu’un qui “sait”, de préférence.

            Voilà le type d’autonomie et de sobriété heureuse qui attend les banlieusards qui pensent trouver refuge à la campagne.
            Je leur prédit un bel avenir de servage 2.0

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            • patrick // 18.11.2019 à 20h27

              La plupart des urbains ne sont absolument pas préparés à un retour à la terre.
              En cas de crise sévère et soudaine , ce sera la panique complète et plus moyen de se réfugier à la campagne , la plupart n’y ont plus de famille et plus de connaissances.

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      • RV // 18.11.2019 à 17h17

        @ Yuri G. // 18.11.2019 à 11h38
        Apparemment vous ne connaissez pas bien le discours de JMJ.
        Il a mis en libre service ses cours à l’Ecole des Mines de Paris de cette année 2019.
        1 l’énergie : https://www.youtube.com/watch?v=xgy0rW0oaFI
        2 les énergies fossiles : https://www.youtube.com/watch?v=1NHPgrH5lcQ
        3 le changement climatique (1) : https://www.youtube.com/watch?v=l8pdSClyRds
        4 le changement climatique (2) : https://www.youtube.com/watch?v=JKoRsO5fkAQ
        5 les économies d’énergie : https://www.youtube.com/watch?v=PEY6LmscKc4
        6 le nucléaire : https://www.youtube.com/watch?v=t0Xp6CCte0U
        7 les énergies renouvelables : https://www.youtube.com/watch?v=Z4teA8ciuRU
        8 la comptabilité carbone : https://www.youtube.com/watch?v=lgoUns8Cu0w
        les diaporamas des conférences : https://cloud.mines-paristech.fr/index.php/s/nCzdipz0uhIlTlw

        Une autre source est le Shift project dont il est un des fondateurs
        https://theshiftproject.org/

        bonnes lectures !

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        • Yuri G. // 18.11.2019 à 18h46

          Merci RV pour tous ces liens complémentaires.
          Je vais essayer de tout regarder mais j’avoue ne pas accrocher avec son approche globale. De ce que j’ai déjà vu de lui (liens vidéo partagés sur ce site et visites de son site web), il y a un côté très Malthusien qui me dérange. (pas vous?)
          Il y a également des gros angles morts dans la manière dont il aborde « la comptabilité carbone », notamment avec le potentiel de séquestration de carbone du génie végétal. Quand on sait le pilier que ça représente dans les solutions à mettre en oeuvre, c’est quand même dommage.
          Pour moi, afin de vraiment comprendre les enjeux, on ne peut aborder cette question uniquement sous l’angle économique. Le climat est intimement lié aux sols et au vivant en général. Il faut des connaissances en botanique et en agronomie que visiblement il ne possède pas.
          Je ne peux pas dire que je réfute les constats qu’il fait.
          J’ai plutôt un problème avec ce dont il ne parle pas.

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          • RV // 18.11.2019 à 19h24

            une recherche rapide,
            une page de son site « Ne suffit-il pas de planter des arbres pour compenser les émissions ? »
            https://jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/ne-suffit-il-pas-de-planter-des-arbres-pour-compenser-les-emissions/
            Pour la comptabilité carbone, il en cause longuement ici
            https://www.youtube.com/watch?v=lgoUns8Cu0w

            JMJ aborde la question par l’analyse du rôle de l’énergie et de ses usages dans notre société industrielle. Il dénonce les approches économistes qui ignorent la prépondérance de ce rôle.

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            • Yuri G. // 18.11.2019 à 21h25

              C’est justement que je dis.
              Ces deux articles sont l’exemple parfait de la manipulation de données qu’il opère pour aboutir à des conclusions absurdes : La plantation d’arbres pourrait en définitive augmenter les émissions de CO2…
              Nous n’avons pas du tout les mêmes chiffres.
              Dans les modèles avec lesquels je travaille dans le cadre de mon activité, 1000kg de bois séquestrent sous forme de lignine et de cellulose 1800kg de CO2 atmosphérique.
              Il ne fait aucune mention des systèmes agro-forestiers qui permettent à la fois de conduire une production agricole tout en bénéficiant des avantages multiples que les arbres procurent (puits de carbone, réservoir de biodiversité, régulation thermique et hydrique, production bois énergie, etc.)
              Ce sont d’ailleurs les systèmes les plus performants en terme de productivité / séquestration carbone. Il faut évidemment implanter les bonnes essences sous les bonnes lattitudes et dans les bonnes conditions. Dans l’exemple qu’il nous donne, les forêts étudiées sont des forêts de conifères implantées en remplacement d’une parcelle agricole, dans des environnements non-adaptés. Normal que les performances ne soient pas optimales.
              Il ne fait également aucune mention de l’agriculture de conservation, qui offre des possibilités de stockage de carbone énormes puisque toute la parcelle devient un puits de carbone.
              Je vois qu’il est également nettement en défaveur de l’agriculture biologique, ce qui n’arrange pas son cas (je suis agriculteur bio).
              Je ne peux pas juger des aspects technico-économiques, c’est sûrement un domaine qu’il maitrise mais quand il aborde des sujets liés à l’agriculture ou à la physiologie végétale, je peux vous dire qu’il dit un paquet d’âneries.

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            • Yuri G. // 18.11.2019 à 21h59

              Pardon, je précise ma pensée.
              Pour lui l’agriculture biologique n’est possible que si nous arrêtons de manger de la viande (donc arrêt de l’élevage).
              Or, en AB, les animaux sont le pilier de la fertilité pour peu qu’on aie les bonnes pratiques, permettant ainsi une relative autonomie en terme d’intrants comparé au conventionnel.
              Je vois mal comment on pourrait se passer de prélever un animal sporadiquement pour la consommation humaine pour que le système fonctionne correctement. Avec de la viande de qualité, on peut facilement diminuer notre consommation par trois.
              Encore une fois, il focalise sur des faux problèmes.

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            • RV // 18.11.2019 à 22h20

              @ Yuri G. // 18.11.2019 à 21h59
              Avez-vous lu cette page de JCJ ?
              La planète entière pourrait-elle manger bio ?
              …/… Répartition des surfaces agricoles en France métropolitaine en 1995.
              Total des surfaces : 300.000 km² (sur un total de 550.000 pour le territoire métropolitain). …/… Dans cet ensemble, plus de la moitié sert à l’alimentation des animaux …/… Dès lors que nous accepterions de manger moins de viande, il deviendrait envisageable de tout manger bio …/…

              Vous déformez ses propos, manger moins de viande ne signifie pas arrêt de l’élevage !

              https://jancovici.com/transition-energetique/occupation-des-sols/la-planete-entiere-pourrait-elle-manger-bio/

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            • Yuri G. // 19.11.2019 à 09h10

              Je ne pense pas déformer ses propos. Il dit clairement qu’il considère l’élevage de manière générale comme un problème.
              Il est ridicule de raisonner en termes de surfaces allouées aux animaux dans un système polycultures-élevage puisqu’une parcelle permettra de produire sur une même année des céréales, un couvert biomasse et du pacage pour les animaux (tout en séquestrant du carbone).
              Autre exemple, une vieille technique culturale consiste à faire pacager une céréale d’hiver (blé, avoine, orge, seigle…) au printemps afin de favoriser le tallage et le développement racinaire (grâce aux bactéries en hormones de croissance contenues dans la salive des animaux).
              Les plantes et les animaux ont co-évolué depuis des milliers d’années, mettant en place des symbioses et des complémentarités extraordinaires ; il serait vraiment dommage de s’en passer, par postulat idéologique ou méconnaissance des systèmes agricoles.

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            • RV // 19.11.2019 à 17h08

              @ Yuri G. // 18.11.2019 à 21h25
              Ses arguments ne me semblent pas du tout absurdes. Il pointe les limites de ce mode de séquestration.
              …/…
              Ce serait trop dur de limiter nos émissions ? Augmentons la capacité de la planète à les récupérer ! C’est ainsi que les forêts reviennent périodiquement sur le devant de la scène, à cause de toutes les vertus qu’il y aurait à les prendre en compte comme moyen de compenser les émissions de gaz carbonique liées aux activités humaines. Comme d’habitude, le Diable est dans la règle de trois : peut-on se fixer les idées sur les ordres de grandeur en présence ?

              Tout une forêt n’est pas un puits de carbone quelles que soient les conditions. Elle est évidemment un puits de carbone quand elle est jeune et qu’elle remplace un sol agricole. En effet, en pareil cas la teneur en carbone du sol augmente, et la quantité de carbone stockée dans la partie aérienne des arbres augmente aussi. Mais quand elle est jeune et qu’elle remplace une prairie, c’est moins évident (voir plus bas).

              Et quand la forêt est arrivée à maturité (cas des forêts qui ont dépassé le siècle, en gros), avec des arbres qui meurent et des arbres qui poussent, alors elle émet à peu près autant de CO2 qu’elle n’en absorbe. Certes des arbres poussent, mais la décomposition de ceux qui sont morts (ou plus exactement la respiration des micro-organismes qui se nourrissent de la matière organique des êtres morts) conduit à des émissions de CO2 à peu près équivalentes à ce qui est absorbé par la croissance des arbres vivants.

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            • RV // 19.11.2019 à 17h11

              @ Yuri G. // 18.11.2019 à 21h25 – suite –
              Sauf que… quand la concentration en CO2 augmente, ce qui est le cas actuellement, alors une forêt qui était à l’équilibre (autant d’émissions que d’absorption) peut recommencer à stocker du carbone (la photosynthèse reprend du poil de la bête alors que la décomposition n’augmente pas dans un premier temps).

              De ce fait, pour prendre un cas particulier bien connu, il y a des tas de bonnes raisons de conserver l’Amazonie dans le meilleur état possible, mais pas parce qu’elle est le poumon de la planète : quand elle est à l’équilibre dans une atmosphère qui elle-même est à l’équilibre (pour la teneur en CO2), elle ne produit pas le moindre litre d’oxygène pour nous !

              Lorsqu’une forêt est à maturité, elle contient (en incluant le carbone contenu dans le sol, sous forme de racines, d’humus, de micro-organismes divers, de vers de terre, etc) environ 200 tonnes de carbone à l’hectare (un peu moins sous nos latitudes, un peu plus en zone tropicale, beaucoup plus il est vrai en zone boréale, mais elles sont déjà les plus boisées).
              …/…

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            • Yuri G. // 19.11.2019 à 19h43

              « Ce serait trop dur de limiter nos émissions ? Augmentons la capacité de la planète à les récupérer ! »
              Ce n’est pas du tout ce que je dis. Les systèmes que j’ai évoqué (agriculture de conservation des sols) divisent la consommation d’hydrocarbures par trois, ce qui représente déjà un sacré levier. Si on convertit l’énergie consommée en équivalent carbone, nous sommes déjà sur un bilan carbone positif (grâce à la séquestration). Tout cela est à présent archi-démontré, voir notamment les recherches du CIRAD là dessus.

              Pour ce qui est des « forêts qui ne seraient pas des puits de carbone », je vous ai déjà expliqué plus haut en quoi les données sur lesquelles il s’appuie ne sont pas valides.
              Il admet lui même qu’il ne sait pas si les chiffres provenant de la commission européenne incluent la masse racinaire des arbres ou pas. Franchement, ce n’est pas sérieux. On ne parle même pas du fait qu’il ne comptabilise pas la séquestration opérée par les champignons mycorhyziens.

              « quand une forêt est à l’équilibre dans une atmosphère qui elle-même est à l’équilibre (pour la teneur en CO2), elle ne produit pas le moindre litre d’oxygène pour nous ! »

              Du point de vue de la plante, l’Oxygène est un poison qu’elle relâche massivement dans l’atmosphère et dont la quantité est directement liée à la surface foliaire (photosynthèse). C’est donc énorme pour une forêt à son climax (quand on fait le calcul correctement).

              D’une autre côté, le Carbone atmosphérique est une ressource rare que l’ensemble du vivant cherche à séquestrer dans ses tissus afin de produire de la structure.
              Le CO2 émis par l’activité biologique des sols est donc immédiatement absorbé par les végétaux des couches inférieures, en plus du Carbone atmosphérique absorbé par la canopée. Ces histoires de forêts émettrices de CO2 n’ont aucun sens.

              A mon tour de vous suggérer quelques lectures, non pas pour vous convaincre, mais afin que vous mesuriez le fossé existant entre les données que vous présentez (JMJ) et celles dont je dispose (botanistes, agronomes, praticiens) :
              – Conférence d’Ernst Zürcher – Les arbres entre visible et invisible, pour une action efficace face aux défis climatiques : https://youtu.be/4ZBvlQriiro?t=172
              – L’énorme potentiel des ecto-mycorhyzes enfin mesuré : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/la-symbiose-plantes-champignons-une-arme-contre-le-rechauffement-climatique_2105842.html
              – Afin de comprendre les phénomènes complexes de symbioses et d’associations : https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences/jamais-seul
              – Pour finir, le témoignage d’un éleveur anglais : https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/nov/03/uk-farmers-climate-crisis-livestock-sustainable

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      • Bouddha Vert // 18.11.2019 à 21h05

        Concernant Malthus, son analyse de l’époque se fondait sur une constatation simple l’économie: les matériaux de construction (bois, terre, végétaux, paille…), l’énergie (chauffage et cuisson au bois), tissus, teintures (fibres végétales…) étaient sous contrainte surfaciques celle des surfaces agricoles.
        Par chance (malchance ?) Malthus n’avait pas vu venir l’exploitation minière du charbon et l’extraordinaire libération d’espace qu’elle a occasionné. Les terres s’en sont trouvées presqu’exclusivement dévolues à l’agriculture et l’élevage.
        Malthus a donc eut tord mais les limites qui lui ont dicté ses préconisations sont de nouveau sur le devant de la scène !!
        De la même manière l’analyse du climat en 70 se fondait sur le biotope industriel de l’époque: moteurs à combustion libérant suies, poussières, électricité au charbon ultra émettrice de particules.
        Or, la croissance de l’époque associée aux volumes de ces particules oblitérant le rayonnement solaire, l’absence d’ordinateurs autorisant la modélisation des dynamiques en cours, a autorisé certains à envisager un refroidissement de la surface terrestre juste avant les travaux de Meadows.
        L’avènement des centrales nucléaires, l’amélioration des cycles de combustion moteurs, l’exploitation moins sale des mines a fait baisser l’activité de ces « parasols ».
        Aujourd’hui toutes ces particules encore produites sont intégrées dans les modèles climatiques et sont comptabilisées comme « refroidissantes ».
        Lors de leur abandon (inéluctable) cela participera de l’accélération du réchauffement anthropique

          +3

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  • Jean // 18.11.2019 à 07h18

    Pour ceux qui veulent savoir :

    https://www.youtube.com/watch?v=K01MnnOV-u4

      +1

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  • Louis Robert // 18.11.2019 à 07h18
  • Fritz // 18.11.2019 à 07h39

    Heureusement, la vérité vient de la NASA (et John Lorck est son prophète). Sans quoi on prêterait attention aux racontars des complotistes et sceptiques de tout poil, qui osent prétendre qu’il fait – 3° C à Rodez ce matin (un exemple), qu’il a neigé dans les Pyrénées, sur le Massif Central et dans la région lyonnaise.

      +19

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    • calere // 18.11.2019 à 08h44

      Votre façon systématique de vouloir faire du sacarsme sur le réchauffement climatique, au prétexte que vous, dans votre quartier, vous n’avez rien remarqué, paraît vraiment enfantine.

      Déjà, sur ce blog, RGT vous a raconté ce qu’il avait vu, lui, dans son quartier des Alpes, et où sont passés la neige et les glaciers ?

      Essayez donc de demander

      — aux espèces marines (poisson, plancton), jadis décrites comme tropicales, et qui aujourd’hui prospèrent dans l’Antlantique nord, quand ce n’est dans l’Arctique

      — aux espèces terrestres (animales, végétales), que l’on rencontre à des altitudes et sous des latitudes où on ne les avait jamais vues auparavant.

      — à la toundra qui verdit quinze jours plus tôt qu’il n’était d’usage, au grand dam des oiseaux migrateurs qui, continuant à régler leurs mouvements sur la longueur du jour, ne trouvent plus à nourrir leur progéniture quand ils arrivent sur place, parce que le cycle des insectes s’est modifié en même temps que celui de la végétation. Ou aux grues qui maintenant passent l’hiver en Allemagne au lieu d’aller en Espagne ou au Portugal. Ou à toutes sortes d’espèces migratoires qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment.

      — aux pergélisols qui fondent, partout

      — aux coraux qui blanchissent

      — aux glaciers terrestres et marins qui non seulement fondent partout, mais dont la fonte s’accélère

      — à ceux qui en sont à essayer de construire des protections dérisoires contre la montée des eaux qui envahissent des terrains où ils vivaient depuis des générations

      — à ceux qui en Inde meurent par 51 degrés à l’ombre

      — et même aux mercantis, toujours à l’affut d’un bon coup, qui peuvent à présent vous organiser, au mois de février, des croisières depuis la côte ouest des Etats-Unis à la côte est en contournant le continent par le nord, parce qu’ils ont observé, eux, dans leur quartier, que la mer n’était plus prise par les glaces.

      Si vous voulez contester le réchauffement climatique, il faut présenter des arguments un peu plus élaborés que l’énoncé de la température ce matin à Rodez.

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      • Leboeuf // 18.11.2019 à 09h22

        bonjour,

        « aux espèces terrestres (animales, végétales), que l’on rencontre à des altitudes et sous des latitudes où on ne les avait jamais vues auparavant. »

        des exemples svp j’aimerai bien voir ça etant poissonnier de metier les poisson de l’atlantique nord il me semble bien les connaitre …

        « — aux coraux qui blanchissent »

        https://www.climato-realistes.fr/intervention-de-peter-ridd-sur-la-grande-barriere-de-corail-a-oslo/

         » l’évolution des coraux de la Grande Barrière depuis les années 40 : +11 % pour la partie en haute mer, +11 % pour la partie intermédiaire, et -5 % pour la partie la plus proche des côtes. Les deux premières catégories représentant 99 % de l’ensemble »

        « — à ceux qui en sont à essayer de construire des protections dérisoires contre la montée des eaux qui envahissent des terrains où ils vivaient depuis des générations »

        c’est la mer qui monte bien evidemment et pas le sol qui s’affaissent

        « à ceux qui en Inde meurent par 51 degrés à l’ombre »

        moins il y a d’arbre plus il fait chaud comme pour nos villes actuel.

        si mes souvenirs sont bon, il y a pas mal d’annee gerard ducerf lors d’une exposition avait expliquer que suite a une leve de dormance de certaines graines, on c’etait retrouve en france avec des plantes que l’on consideraient comme n’avoir jamais ete presente là ou elles ont germées.

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        • biblo // 18.11.2019 à 11h29

          « moins il y a d’arbre plus il fait chaud comme pour nos villes actuel. »

          Rarement lu quelque chose d’aussi stupide en la matière, vous n’êtes donc absolument pas crédible. Pour info, s’il fait plus chaud dans les villes (occidentale) qu’à l’extérieur c’est principalement parce qu’elles n’ont pas été pensées architecturalement pour être fraiche. Les arbres non rien à voir là-dedans ou si peu.

          « c’est la mer qui monte bien evidemment et pas le sol qui s’affaissent… »

          non franchement c’est trop drole… allez donc faire un tour au cap blanc-nez voir comment et pourquoi les falaises s’affaissent !

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          • Leboeuf // 18.11.2019 à 11h41

            https://eau-iledefrance.fr/comment-les-arbres-rafraichissent-la-ville/

            « Figure 2. Vue d’en haut d’un square de Třeboň prise d’une tour un jour ensoleillé d’été. Les toits et le pavement exposés au soleil ont des températures de surface de plus de 50 °C. Les températures de surface des grands arbres dans le parc voisin sont de 34,2 °C. La température d’un parasol dans la terrasse d’un restaurant est de 46,6°C. »

            https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ville-jakarta-triste-record-enfoncement-sous-niveau-mer-72478/

            « Comment expliquer ce dramatique affaissement ? D’abord par la situation géographique de la ville. Construite sur des marécages, au bord de la mer de Java qui érode ses côtes et traversée par 13 rivières, Jakarta est une habituée des inondations. Mais c’est surtout le développement urbain qui provoque l’affaissement. »

              +18

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          • Yuri G. // 18.11.2019 à 11h54

            Ce n’est pas stupide du tout, Biblo. Les arbres sont de vrais régulateurs thermiques (et hydriques). Il suffit de se balader en forêt en plein mois d’août pour constater qu’il fait 10° de moins qu’en ville.
            Ils sont également de vrais régulateurs climatiques. On a évoqué leur rôle dans la séquestration du CO2 atmosphérique mais ils ont également la capacité de créer localement des averses régulières (phénomènes électromagnétiques + libération du pollen (ou autre matière organique) permettant la condensation des gouttelettes d’eau formant les nuages).
            Je le vois en Agriculture, la raison principale de notre météo ultra-polarisée (fin des 4 saisons – alternance d’une période sèche et d’une période humide) est due à la destruction des haies, bois, bocages et prairies permanentes. Nos sols à nu, complètement oxydés les 3/4 de l’année, ou sous le béton, ne parviennent plus à créer les micro-climats régulateurs permettant de lisser les conditions climatiques.

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      • Chris // 18.11.2019 à 11h12

        La majeure partie des faits que vous citez proviennent, non pas du changement climatique, mais des pollutions et extractions massives de notre société industrielle : une cadence qui s’accélère.
        Je recommande le lien donné par Jean : https://www.youtube.com/watch?v=K01MnnOV-u4

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      • enkidou // 18.11.2019 à 15h44

        Ne pas oublier:
        https://la1ere.francetvinfo.fr/2015/09/26/virginie-duvat-les-atolls-des-tuamotu-ne-disparaitront-pas-de-sitot-289985.html . qui devaient disparaitres!
        La grotte de cosquer 37m sous l’eau et ou est la catastrophe depuis 14600 ans sinon le fait que le niveau de l’eau est monté de 120m et la population a été multipliée par 700! La GB était rattachée au continent, il y avait juste un fleuve.
        Sous le glacier de la brenva il y a toujours des fermes sous 200m de glace! et il y en a d’autres en suisse par exemple.
        Les glaciers de chamonix ont faits des allez et retours documentés. Arbres retrouvés sur les moraines. Ceci étant dit c’est peut-être la fin pour eux.
        C’est le lot de la terre de changer, d’être boulversée. Et le fait de parler uniquement du co2, nous ométtons de regarder tous les dégats que nous occasionnons: surexploitation des terres via des intrants et autres, bétonisation, Surpêche…smartphones, cloud… et de l’autre les pauvres que nous sommes en sont réduits à dire encore amen! Quelle prétention ou quelle ignorance (ou mouvement sectaire) du genre humain de croire qu’un seul paramètre, ici le co2 peut tout changer. un agriculteur en colère.

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        • RV // 18.11.2019 à 17h48

          à enkidou // 18.11.2019 à 15h44
          Le niveau de l’eau est monté de 120 mètres ce qui s’explique par la fonte des glaces.
          Si fonte des glaces il y a eu c’est que l’on est passé d’une période glaciaire à une période inter-glaciaire.
          Entre ces deux périodes il a suffit que la température moyenne augment de 5°
          L’inconnu qui est devant nous est la rapidité avec laquelle aujourd’hui le changement de température intervient.
          Alors qu’il a fallu de plusieurs centaines à plus d’un millier d’années pour passer d’une période glaciaire à une période inter-glaciaire les projections actuelles de +5° sont pour la fin de ce siècle.
          La faune et la flore n’auront pas le temps de s’adapter.
          Donc, oui, la priorité des priorité est bien de réduire l’effet de serre.

          Pour respecter l’accord de Paris il faut réduire tous les ans les émissions de 4% pendant plusieurs dizaines d’années en commençant aujourd’hui.
          Il n’y a eu que deux années sur la période historique où les émissions de CO2 ont baissé de 4%,
          1932 (année du paroxysme de la crise de 1929) et
          1945 (année du paroxysme de la destruction industrielle de l’Allemagne et du Japon)
          L’effort que nous devons faire à partir d’aujourd’hui, tous les ans, est du même ordre de grandeur que ce qu’on a obtenu ces deux années là.

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          • enkidou // 18.11.2019 à 18h54

            J’entends bien ce que vous dites RV et je ne remets pas en cause tous les problèmes rencontrés, je n’en ai pas les moyens comme certainement beaucoup d’entre nous.
            Nous savons juste (aujourd’hui) que l’augmentation de température précède l’augmentation de CO2 de 800 ans environ.
            Ce que je remets en cause c’est que nous prenons le CO2 comme vecteur unique de ces changements tout comme en économie nous n’avons qu’un indice, la croissance du PIB ou IDHi plus récemment.
            On voit bien ou cela nous emmène de croire qu’un seul paramètre est le déclencheur de tous les autres. Tout comme l’affirmation de croissance ou d’IDHi est fausse (mais vrai pour ceux qui nous dirigent ) il y a de grandes chances que l’affirmation sur le CO2 soit fausse ou du moins en partie (mais utile pour ceux qui nous dirigent). Mais l’esprit humain est ainsi fait, il ne raisonne qu’en termes linéaires simplistes, il ne peut conceptualiser le raisonnement exponentiel. Vous pourriez m’objecter que le passage de 0.03% à 0.04% de CO2 dans la stratosphère est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, je n’aurai rien de plus à vous répondre.

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            • enkidou // 18.11.2019 à 18h54

              Par contre, ce que j’observe est que nous détruisons la planète via nos ordinateurs, tél, stockage cloud… mais aussi via l’obsolescence programmée de tout ce que nous utilisons… la liste vous la connaissez certainement.
              Ce faisant, les plus gros pollueurs ne sont inquiétés de rien, toutes les infos sont sur le web.
              Effectivement, nous sommes les plus nombreux et si chacun de nous agit cela je crois peut-être à tord aura un impact (neoagriculteur bio). Mais pourquoi ne rien faire en ce qui concerne les taxes sur les produits importés gros consommateurs d’énergies fossiles et tellement d’autres interventions possibles.
              J’arrête la, tellement de questions sans réponse sur la non action des dirigeants.

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              Alerter
            • RV // 18.11.2019 à 19h43

              @ enkidou // 18.11.2019 à 18h54
              Les variation de la teneur en CO2 depuis 800000 est connue par l’analyse des carottes glaciaires. Non seulement la teneur mais aussi ses différentes formes isotopiques. Les analyses faites elles dans l’atmosphère révèlent notamment d’autres isotopes qui permettent d’affirmer la provenance anthropique du CO2 surnuméraire.

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            • RV // 18.11.2019 à 19h46

              @ enkidou // 18.11.2019 à 18h54

              La non action des dirigeants a été fort bien documentée par Nicolas Hulot quand il a démissionné, non ?

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              Alerter
          • Arkhenes // 20.11.2019 à 11h37

            RV: la température moyenne globale a augmenté de 5° depuis la dernière ère glaciaire, c’est juste.
            Sauf que le température moyenne des pôles, a en fait augmenté de 15°, pendant que les zones tropicales et equatoriales on eu une température plus constante.
            Donc, même si la température moyenne globale venait à augmenter de 5° (précisions alarmistes avec un très faible indice de confiance), cela ne laisse rien présager quant à l’évolution des glaces polaires.

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            Alerter
      • Serge // 18.11.2019 à 23h54
    • Tots // 18.11.2019 à 17h21

      Deux choses :

      – un modèle climatique récent prévoit que le réchauffement climatique va entrainer, pdt un certain temps, des hivers avec des épisodes de froid intense et des chutes de neige violentes et abondantes (dues au mouvement des masses d’air froid polaire qui vont descendre bien plus que de coutume) jusqu’à une température seuil ou il ne neigera plus..du tout.

      – un article paru ici dans une revue de presse relève que le le bilan CO2 des arbres s’est fortement dégradé voire inversé avec le réchauffement climatique.

        +0

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      • Fritz // 20.11.2019 à 07h18

        Deux choses :
        – quand il fait chaud, c’est le climat. Quand il fait froid, c’est la météo.
        – il fait chaud ? C’est le réchauffement. Il fait froid ? C’est le réchauffement aussi.
        CQFD

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    • bhhell // 19.11.2019 à 08h40

      Dans un effort ultime pour corriger votre pente erronée, ce petit rappel sur les indicateur objectifs du réchauffement:
      – déclin rapide des glaciers, de la couverture neigeuse, de la banquise, des calottes glaciaires
      – hausse de l’humidité, des températures terrestres, du contenu énergétique des océans, de leur température en surface, migration des espèces vers les pôles et limite des arbres repoussée toujours plus ver le pôle
      Si le réchauffement était dû au soleil, nous observerions un écart grandissant entre le jour et la nuit. Ce qui se passe sur la lune, qui n’a pas d’atmosphère. La chaleur est extrême de jour, le froid extrême de nuit. C’est exactement le contraire que nous observons sur terre. La différence de température entre nuit et jour, mais aussi hiver et été, se réduit dramatiquement. Ceci est la preuve irréfutable que ce phénomène est causé par les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur

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      Alerter
      • jpc // 19.11.2019 à 18h12

        Voici les mesures par satellite concernant les banquises, vous croyez que la banquise fond, mais c’est juste parce-que les médias ne parlent pas des moments où la banquise se régénére….

        https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/

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        • bhhell // 19.11.2019 à 20h41

          Vous ne trouverez aucune publication scientifique qui parle de la régénération de l’arctique. Aucune. Laissez les médias et autres partisans des énergies verte de côté. Cette façon de politiser des sujets qui sont scientifiquement incontestable est éprouvante. Si vous voulez vérifier l’état de l’arctique, vous devez mesurer la volume et non pas la surface. Vous n’êtes pas sans savoir que notre monde est tridimensionnel. 75% de la glace a disparu. Je n’appelle pas ça une régénération. Voici la réalité en volume:
          https://skepticalscience.com/arctic-sea-ice-2019.html

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  • isidor ducasse // 18.11.2019 à 07h53

    “Le refroidissement rapide que la terre connaît depuis la deuxième guerre mondiale est cohérent avec la pollution de l’air associée avec l’industrialisation, la mécanisation, l’urbanisation et l’explosion démographique” Michael Oppenheimer, 1970.

    La National Academy of Sciences (Américaine), 1975
    « Le climat présente actuellement des symptômes alarmants. Il y a tout lieu de craindre que la Terre subira un refroidissement dramatique de ses températures au cours des cent prochaines années. » En 2008, elle dit très exactement le contraire.

    Voici un article de Newsweek de cette époque, ici. http://friendsofscience.org/assets/files/documents/coolingworld.pdf

    Le GIEC est une organisation autonome hybride, constituée de scientifiques et de représentants des États. La présence de ces derniers a été décidée par le G7 sous la pression du président américain Ronald Reagan et la première ministre britannique Margaret Thatcher qui souhaitaient que les gouvernements eussent un contrôle sur les rapports produits par l’organisation.

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    • Gilles // 18.11.2019 à 09h58

      que voulez-vous dire ?

      1. Votre première citation m’étonne :Michael Oppenheimer est un des principaux responsables du GIEC .
      Pouvez-vous donner un lien?

      2. Pour voir les T° vous pouvez regarder: https://www.les-crises.fr/climat-8-analyse-rechauffement/

      3. si ce que vous avancez dans votre 3° paragraphe est vrai, alors la situation doit être plus grave encore car il est logique de penser que les états essaieraient de minimiser les effets du réchauffement.

        +11

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      • lutzray // 18.11.2019 à 19h23

        Oui, en effet, le présence des aérosols (produits de la combustion des carburants fossiles) crée un effet de masque (c’est précisément ce que certains veulent faire en géoengineering: injecter massivement des particules pour réfléchir la lumière du soleil).

        C’est d’autant plus inquiétant: cela signifie que la Sensibilité climatique (ECS, delta T suite au doublement de CO2) est en fait largement sous-estimé! On ne pourrait donc arrêter d’injecter les tonnes d’aérosols actuelles au risque de voir le réchauffement exploser! Car les aérosols de la troposphère sont rapidement lessivés (entraînés au sol par la pluie) mais le CO2, lui, met des siècles à se résorber!

        lire https://www.sciencedaily.com/releases/2019/01/190122104611.htm

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    • jjb79 // 18.11.2019 à 11h39

      Je me souviens effectivement que dans les années 70 et 80, les medias ‘main stream’ parlaient/écrivaient sur une évolution ‘glaciaire’ du climat sur le très très long terme.
      Il est tout aussi évident que le mouvement n’est pas linéaire et peut subir des altérations dans l’autre sens.
      Mais depuis ces années 70/80, j’évite les journaux main stream et préfère des sites comme les ‘crises’ pour avoir une information alternative, et, quant au climat, je ne doute plus de l’élévation de température à venir (avec la destruction de pans entiers de la faune animale et végétale).
      J’ai acquis une certitude : l’Homme est le seul animal capable de détruire son éco-système !!
      Alors, je pense qu’effectivement en 70/80 le réchauffement climatique n’était pas à l’ordre du jour sauf pour un cercle restreint de personnalités, mais aujourd’hui, il n’y a plus de doute ! Nous nous dirigeons vers une extinction de masse.. et dans 20 ou 30000 ans la Terre aura une température plus basse qu’il y a un siècle. Mais nous serons passés dans un pic de chaleur destructif dû à l’activité humaine (fortement liés aux égos de nos élites).

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    • bhhell // 19.11.2019 à 21h20

      Le GIEC est une organisation sous contrôle mais pas dans le sens ou vous le dites. Ses diagnostics sont systématiquement exagérément optimistes pour les rendre acceptables par les gouvernements. Le but 1er de tous les gouvernements est de promouvoir la croissance, incompatibles avec les émissions de C02. Ce qui choque, c’est le décalage entre les analyses scientifiques, qui intègrent les effets de seuil dans leurs calculs, et le GIEC, dont la vision accommodante reste platement linéaire. Donc accuser le GIEC de propagande alarmiste, c’est mettre en cause toute la communauté scientique, bien plus alarmiste que le GIEC. Et quand je dis communauté scientifique, je dis 97% des experts dans leur discipline.
      Et puis quel est l’objectif du GIEC? Ce n’est pas sérieusement le remplacement des énergies fossiles. La croissance des énergies vertes ne parvient même pas à combler la croissance annuelle des besoins énergétiques. Sans parler bien sûr des besoins préexistants. Les gouvernements le savent très bien. Les énergies vertes relèvent de la cosmétique. Les énergies fossiles sont inhérentes à la croissance industrielle et n’ont aucun substitut. Le GIEC est juste là pour proposer des solutions dans le cadre de la civilisation industrielle et de la croissance.

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  • Vincent // 18.11.2019 à 07h58

    Je suis tombé sur un article du Sud Ouest indiquant qu’en 2050, des villes comme New York, Bordeaux, La Rochelle, Nantes, seraient sous l’eau …

    Serait-il possible de faire un billet à ce sujet ?

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    • Loxosceles // 18.11.2019 à 10h18

      Il y a 30 ans, des documentaires expliquaient que ce serait déjà le cas aujourd’hui. Pourrait-on avoir un billet à ce sujet ?

        +27

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      • RV // 19.11.2019 à 15h14

        Le niveau des océans monte, vous en doutez ?

        https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/07/changement-climatique-cinq-iles-des-salomon-disparues-sous-les-eaux-du-pacifique_4915360_3244.html
        …/… Cinq îles des Salomon, dans le Pacifique, ont disparu en raison de la montée des eaux et de l’érosion côtière, selon une étude scientifique australienne publiée samedi 7 mai. Six autres sont fortement touchées.

        Les cinq îles qui ont totalement disparu (Kakatina, Kale, Rapita, Rehana et Zollies) étaient des îles non habitées mais porteuses de végétation, d’une superficie allant jusqu’à 5 hectares et sur lesquels les pêcheurs faisaient parfois escale. « Il ne s’agit pas seulement de petits îlots sablonneux », a expliqué Simon Albert, l’un des scientifiques auteurs de l’étude, à l’Agence France-Presse.
        Sur les six autres îles touchées, l’érosion de la côte a précipité une dizaine de maisons dans la mer depuis cinq ans et a obligé deux villages à se relocaliser plus à l’intérieur.
        Les îles Salomon sont particulièrement menacées, à la fois par la montée des eaux, qui est dans ce secteur près de trois fois plus importante que la moyenne mondiale, et par des vagues particulièrement violentes qui érodent les côtes.

        La réaction locale à cette évolution peut servir d’exemple pour les pays menacés par la montée des eaux, expliquent les scientifiques, qui notent que la ville de Taro, capitale de la province de Choiseul, a déjà prévu de se relocaliser vers des terres plus hautes. …/…

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      • RV // 19.11.2019 à 15h16

        https://www.lemonde.fr/climat/article/2016/02/23/les-oceans-montent-a-un-niveau-inedit-depuis-28-siecles_4869953_1652612.html
        …/…
        Les océans montent à un rythme inédit depuis 28 siècles

        Entre 1900 et 2000, les océans et les mers de la planète ont monté d’environ 14 centimètres sous l’effet de la fonte des glaces.
        Le niveau des océans monte plus rapidement depuis le siècle dernier que durant les trois derniers millénaires à cause du changement climatique, selon une étude publiée lundi 22 février dans les Comptes Rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

        Entre 1900 et 2000, les océans et les mers de la planète ont monté d’environ 14 centimètres sous l’effet de la fonte des glaces, notamment dans l’Arctique, ont relevé les chercheurs. Ces climatologues ont estimé que sans la hausse de la température planétaire observée depuis le début de l’ère industrielle, la montée des océans aurait été moitié moindre au XXe siècle.

        Le siècle dernier « a été extraordinaire comparé aux trois derniers millénaires, et la montée des océans s’est même accélérée ces vingt dernières années », a souligné Robert Kopp, professeur adjoint au département des sciences de la Terre de l’université Rutgers, dans le New Jersey.
        D’après cette étude, qui s’est appuyée sur une nouvelle approche statistique mise au point à l’université d’Harvard, les océans ont baissé d’environ huit centimètres entre l’an mille et 1400, période marquée par un refroidissement planétaire de 0,2 degrés Celsius. …/…

          +1

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        • jpc // 19.11.2019 à 18h23

          Depuis que l’on mesure le niveau de la Mer par satellite la moyenne d’augmentation est de 3,4 mm par an, vous croyez vraiment que ce genre d’augmentation va mettre des îles sous l’eau ???
          N’y aurait pas plutôt un problème d’affaissement de la croûte terrestre des dites îles ?

          http://sealevel.colorado.edu/

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          • RV // 19.11.2019 à 19h37

            Comme vous le dites cette valeur est une valeur moyenne. Elle ne dit rien des variations dont elle est issue.

            A titre d’exemple, cet article http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=129
            …/… L’élévation du niveau des océans est loin d’être uniforme. On observe des dérives régionales : le niveau monte dans certaines régions océaniques (jusqu’à 20 millimètres par an par endroits), alors que le niveau baisse d’une quantité équivalente à d’autres endroits. En Méditerranée le niveau du bassin oriental a augmenté de façon très nette, en relation semble-t-il avec une augmentation de la température de ce bassin (observée par les mesures in-situ). Par contre, au niveau de l’Italie (mer Ionienne), le niveau a baissé. …/…

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            Alerter
  • GretaLucide // 18.11.2019 à 09h19

    1,27°C pour 150 ans d’industrialisation c’est ridicule
    En plus on est loin d’être certain qu’on est responsable à 100% de cette augmentation.

      +17

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    • lecrabe // 18.11.2019 à 10h16

      1.27°C en 150 ans c’est ridicule? Vous vous basez sur quoi pour évaluer ces chiffres?
      Vous savez de combien était la température lors de la dernière période glaciaire avec un niveau de la mer 100m plus bas et des calottes gigantesques? 5°c en moins qu’aujourd’hui, et ça c’est réchauffé sur 20.000 ans!
      https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/ou-nous-situons-nous-dans-lechelle-des-temperatures-par-rapport-au-passe/

      Après, le déni est une stratégie psychologique légitime, mais dans ce cas là faut pas sortir de chiffres, contentez vous comme vos voisins du dessus de remarquer qu’il neige en France et donc que le réchauffement c’est des conneries.

        +16

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      • GretaLucide // 18.11.2019 à 10h47

        Ma source des 1,27°C vient la NASA
        C’est très bien expliqué dans l’article

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        • Dominique65 // 18.11.2019 à 18h22

          lecrabe ne conteste pas ces 1,27°C de réchauffement. Ce qu’il questionne, c’est la légitimité de qualifier cette augmentation de ridicule. Ça ta échappé, c’était pourtant bien clair.

            +6

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      • Bats0 // 18.11.2019 à 10h54

        Merci lecrabe, excellent article. J’ai donné ce lien au même moment où vous le postiez.
        Concernant JM Jancovici, il y a aussi la dernière interview sur France Culture; je vous la recommande car elle démontre à quel point les journalistes sont incompétents sur ces sujets : https://www.youtube.com/watch?v=lBox1k1bFxs

          +6

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    • Linder // 18.11.2019 à 10h39

      a) +5° en 10 000 ans ou b) plus 5° en 100
      c’est la même chose que de passer de 100 km/h à 0 km/h en
      a) appuyant sur le frein et en 10 secondes
      b) en percutant un mur en quelques millisecondes
      (comparaison que je dois à Jean-marc Jancovici, les liens abondent déjà sur cette page)

        +7

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  • Le Belge // 18.11.2019 à 09h23

    Même remarque de celle de « Boudha Vert » en date du 28 octobre dernier. Pas une seule ligne à changer.

      +1

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  • Bats0 // 18.11.2019 à 10h26

    « Pour le mois d’octobre, sur les 100 dernières années, le rythme du réchauffement est de +0,093°C/décennie. Sur les 20 dernières années (depuis 1999), on note une accélération à +0,29°C/décennie. » Pour moi, c’est cette phrase qui est la plus préoccupante.

    KOCH INDUSTRIES Ou les rouages occultes de la machine climato-sceptique :
    https://secured-static.greenpeace.org/france/PageFiles/266537/Kock-industries.pdf
    Ah désolé, cet article n’est pas bon, c’est Greenpeace qui l’a fabriqué…
    Et puis on ne dit plus climato-sceptique, mais climato-réaliste : la novlangue dans toute sa splendeur …
    Plus sérieusement : « Où nous situons-nous dans l’échelle des températures par rapport au passé ? »
    https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/ou-nous-situons-nous-dans-lechelle-des-temperatures-par-rapport-au-passe/
    Mince, on me dit dans l’oreillette que cet article est trop vieux, et qu’il provient d’un ingénieur trop orienté « écologie ».
    Que faire alors, qui croire ? Bonne chance à la pêche des bonnes infos, dans un monde où tout s’achète…

      +8

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  • charles // 18.11.2019 à 10h28

    le site est visiblement visé par un groupe de troll à chaque fois qu’il sort un article sur le CC. C’est comme ça…

      +14

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    • Chris // 18.11.2019 à 12h07

      Parce que les pékins, dont je suis, n’ont pas le droit d’avoir leur opinion, basée sur une longue vie, une excellent mémoire, la réflexion et l’assemblage de multiples parutions et sujet connexes encore plus significatifs pour comprendre la subite religion du « réchauffement » climatique aux lendemains de l’effondrement du bloc soviétique ?
      Perso, je préfère « changement » climatique : on sait que les pôles terrestres continuent leur lent glissement.
      J’ai connu l’époque du haro sur le CFC (gaz propulseur des bombes aérosols), bouffeur de couche d’ozone… le brevet déposé arrivant à sa fin. Je le sais car un lointain grand oncle par alliance américain était le propriétaire du brevet : il l’avait racheté pour peanuts à un inventeur norvégien et s’était construit une fortune colossale en l’exploitant (époque 50-80).
      Les gaz de remplacement ne sont pas moins polluants, mais plus dangereux pour l’utilisateur :
      inflammables et provoquant de l’asthme, mais pas que, ils produisent de l’ozone troposphérique et contribuent aux dommages climatiques. En parle-t-on ? Non, on se contente d’aligner les étiquettes de mise en garde sur les emballages.
      Je vous fais grâce du rebut des lampes incandescentes au profit des lampes au lithium, vous savez cette denrée précieuse indispensable à l’industrie numérique/IA, et que l’on trouve en abondance dans des pays actuellement en ébullition comme la Bolivie, Chili et Argentine.
      Fascinant ces coïncidences, non ?
      Alors, le réchauffement climatique… même approuvé par la Nasa ! Rappelez-vous les paroles de Carl Rove : nous créons votre monde.

        +24

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      • Bats0 // 18.11.2019 à 13h00

        « pour comprendre la subite religion du “réchauffement” climatique aux lendemains de l’effondrement du bloc soviétique ? »

        « Nous n’avons pas mis fin à la croissance, la nature va s’en charger » Dennis Meadows
        Comment ça, nous ne savions pas ? :
        « Rapport du Club de Rome – Donella Meadows, Dennis Meadows, Jørgen Randers et William W. Behrens III – 1972 » : https://jancovici.com/recension-de-lectures/societes/rapport-du-club-de-rome-the-limits-of-growth-1972/
        « Les limites à la croissance (dans un monde fini) 30 ans après – Donella Meadows, Denis Meadows et Jorgen Randers – 2004 » : https://jancovici.com/publications-et-co/contributions-a-ouvrage/les-limites-a-la-croissance-dans-un-monde-fini-30-ans-apres/

        Quel rapport avec le changement climatique ? La pollution, l’effet de serre, donc le changement climatique, dû, comme indiqué dans ce rapport, à un production industrielle incontrôlée, et une surpopulation mondiale qui veut consommer autant que la population des pays développés.

        Par contre je ne vois pas le rapport avec « l’effondrement du bloc soviétique ».

          +4

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      • RV // 18.11.2019 à 18h01

        Les CFC ont été interdits et depuis la couche d’ozone stratosphérique se reconstitue.
        L’ozone arrête les ultra-violet, sans ozone pas de vie sur Terre.

        https://www.humanite.fr/lozone-selon-quil-est-stratospherique-ou-tropospherique-600545
        Par Marie-Lise Chanin, de l’Académie des sciences, physicienne de l’atmosphère
        …/… Le public confond fréquemment les deux problèmes posés par l’ozone dans l’atmosphère alors que leurs rôles sont très distincts : l’ozone troposphérique, qui se situe au niveau du sol et jusqu’à une dizaine de kilomètres, que l’on respire avec l’air pollué qui nous entoure et dont l’augmentation est néfaste pour la santé (c’est le mauvais), et l’ozone stratosphérique, situé au-dessus de 10 km et dont la diminution a été la première manifestation d’un changement d’origine anthropique dans l’environnement (c’est le bon). Cette destruction avait fait craindre une augmentation nocive du flux ultraviolet (UV) solaire sur notre planète et par conséquent une augmentation des cancers de la peau. …/…

          +3

        Alerter
      • Dominique65 // 18.11.2019 à 18h30

        « J’ai connu l’époque du haro sur le CFC […] le brevet déposé arrivant à sa fin.
        Le grand complot mondial des scientifiques existait donc déjà avant l’effondrement du bloc soviétique, date à laquelle tu le fais démarrer. Tu te contredis.

          +2

        Alerter
  • Gaby // 18.11.2019 à 11h05

    Bonjour,

    Je me suis toujours interrogée sur le choix de mettre en avant le réchauffement climatique parmi tous les effets néfastes de la surexploitation de la nature et de l’homme. (Induite selon moi par le capitalisme, je ne tergiverse pas mais je ne souhaite pas orienter le débat dans ce sens ici)
    Le réchauffement – ou dérèglement – climatique me semble être un angle d’attaque bien moins pertinent que, par exemple, l’épuisement des ressources (minières, énergétiques, halieutiques, …), la dégradation de la qualité de l’air, la pollution par les déchets…
    Qui pourrait remettre en cause ces trois derniers points ? (Et il y en a bien d’autres)

    Le réchauffement climatique est très dur à constater par soi-même. On est obligé de faire confiance à des « experts ». Aujourd’hui, il règne une forme de croyance dans une science qui aurait enfin « raison » quand celle du passé avait tort. C’est peut-être le cas, mais où est-ce que ce débat nous mène ? Et puis, quel sentiment d’impuissance face à un phénomène aussi complexe que le climat !

    Est-ce que quelqu’un a une idée de pourquoi le réchauffement climatique est devenu LE sujet écologique le plus médiatisé alors qu’il est probablement le moins efficace ?

      +25

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    • Yuri G. // 18.11.2019 à 16h47

      Gaby, interrogations tout à fait légitimes que je partage complètement.
      On peut se demander si le fait de rendre la problématique climatique un peu “abstraite” à travers le marqueur de la température et du Carbone n’est pas volontaire, justement pour pouvoir s’en remettre à des groupes d’experts qui définiront les actions à mener (comme la taxe carbone et d’autres mesures anti-sociales).

      Il serait en effet beaucoup plus opportun d’expliquer les relations complexes qui s’établissent entre sols et climat. D’un point de vue électrique, un sol (vivant) et l’atmosphère fonctionnent comme un système bi-polaire (sol négatif / atmosphère positive) entrainant des phénomènes de régulation et de micro-climat face aux perturbations extérieures.
      Il faudrait parler de problématique “pédo-climatique” pour être plus précis, tant sols et climats forment les deux parties d’une même équation.

      Sachant cela, il apparait urgent de réformer complètement notre système agro-industriel, en capitalisant sur le vivant, source gratuite et la plus efficace sur le long terme de régulation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère.
      Du point de vue des plantes, le CO2 est une ressource rare et non un produit toxique. Entre 70% et 80% de la matière sèche d’une plante provient de l’atmosphère (et non du sol comme on le croit souvent).
      Dans un système agro-écologique ou on séquestre plus de CO2 qu’on en émet, le Carbone devient une ressource renouvelable et accumulable comprise dans un cycle fertile plutôt qu’un problème à résoudre.

        +7

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    • RV // 18.11.2019 à 18h21

      @ Gaby // 18.11.2019 à 11h05
      et @ Yuri G. // 18.11.2019 à 16h47
      (quelques liens utiles dans mon commentaire plus haut : RV // 18.11.2019 à 17h17 )

      Le climat n’est pas dur à constater par soi-même, il est impossible à constater par soi-même.
      Le climat fait appel à la notion de moyenne. Nous n’avons aucun sens qui soit sensible à une moyenne.
      Mais nous avons un cerveau qui a la capacité d’abstraction.

      Le GIEC n’est jamais qu’un organisme onusien qui compile des travaux scientifiques.
      La science n’a pas pour but « d’expliquer le monde », de dire le « vrai », mais de trouver des lois qui permettent d’interagir avec lui. C’est en cela qu’il n’y a pas de “vérité” scientifique et que de nouvelles lois régulièrement viennent détrôner les anciennes. La force de la science réside dans sa confrontation au réel et de ne pas être dans le dogme et d’ainsi pouvoir évoluer au fil des découvertes.
      Dans la communauté scientifique, en ce qui concerne le climat, il y a des chercheurs qui élaborent des modèles informatiques, qu’ils testent et valident sur ce que nous connaissons du climat passé, et qu’ils font tourner avec différentes hypothèses. Ce sont les résultats obtenus avec ces modèles qui permettent d’affiner années après années les prévisions.

        +2

      Alerter
      • Yuri G. // 18.11.2019 à 20h01

        « Le climat n’est pas dur à constater par soi-même, il est impossible à constater par soi-même. »
        Là, je ne vous suis pas. Ça voudrait dire qu’il n’y a aucune conséquence concrète dans notre quotidien qu’on puisse constater par soi-même?
        C’est le problème quand on raisonne uniquement en terme d’algorythmes, on en finit par oublier de raisonner avec tous ses sens.
        Je suis agriculteur et je peux vous dire que les conséquences, je les vois tous les jours.
        On fait peut être erreur en focalisant sur « la température globale » qui n’est peut être pas le bon marqueur. Tout ça est plus profond et intimement liées à notre gestion du patrimoine sol.
        Il faut avant tout travailler à une meilleure résilience de nos agro-systèmes et on pourra déjà régler une bonne partie du problème, comme notamment éviter que nos rivières se transforment en torrents de boue dès qu’il tombe plus de 50mm de pluie.

          +3

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        • RV // 18.11.2019 à 22h42

          @ Yuri G. // 18.11.2019 à 20h01
          Ok, vous avez raison, certains effets sont observables, sur une longue période, décalage des dates des floraisons, des vendanges etc. mais est-ce bien suffisant pour le constat d’un phénomène planétaire ?

            +0

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          • Yuri G. // 18.11.2019 à 23h13

            Le soucis est peut être de voir cette problématique uniquement sous l’angle planétaire, comme si une solution globale, unique pouvait être apportée à l’ensemble de la planète.
            Je vous parle de tonnes de sol / hectare qui partent chaque année dans l’océan et vous me parlez de décalages de floraison.
            Je vois qu’on n’a pas la même notion des effets facilement observables liés au changement climatique.

              +2

            Alerter
            • RV // 19.11.2019 à 15h32

              Le dérèglement climatique provoque un réchauffement global qui induit une évaporation plus importante et donc des précipitations plus abondantes mais la question des torrents de boue est aussi le résultat de la déforestation et de l’urbanisation.

              Et oui, à problème planétaire il faut envisager une réponse globale, systémique.

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            • Yuri G. // 19.11.2019 à 21h03

              La boue que vous voyez dans les rivières ne vient pas des villes.
              Elle vient des parcelles agricoles laissées à nus, qui ayant minéralisé toute leur matière organique (Carbone), se lessivent de leurs argiles ayant mis des millions d’années à se former.
              On n’est pas obligé de reboiser l’intégralité de la planète pour régler le problème du lessivage des sols. Une prairie permanente fait très bien le boulot par exemple (ha mince l’élevage, on n’a pas le droit en fait).

              Problème global. Réponses locales.
              C’est évident. Je crois que certains parlent de Glocalisme ?

              C’est une erreur de croire que les bonnes réponses viendront d’en haut. Les réponses sont déjà en train d’apparaitre à travers un ensemble d’actions très concrètes menées par des citoyens, chercheurs, praticiens, souvent en dehors du cadre institutionnel.

                +1

              Alerter
    • Dominique65 // 18.11.2019 à 18h35

      « Le réchauffement climatique est très dur à constater par soi-même »
      Pour moi qui ai 60 ans, il est très palpable.
      « pourquoi le réchauffement climatique est devenu LE sujet écologique le plus médiatisé alors qu’il est probablement le moins efficace ? 175
      Je ne comprends pas du tout ce que signifie « efficace » dans ce contexte. Ce que je sais c’est qu’il dépasse en importance tous les autres car il va influer beaucoup à énormément la vie des terriens dans un avenir proche.

        +4

      Alerter
      • Arkhenes // 20.11.2019 à 11h53

        Bonjour Dominique65,
        Des commentaires comme le votre me font souvent tilter. Si j’en crois ce document de MeteoFrance, la température moyenne en France, entre 1959 (année de votre naissance, n’est-ce pas?) et 2009 a augmenté de 0,029°C par an.
        Pensez-vous vraiment avoir la capacité sensible, malgré les fluctuations quotidiennes et saisonnières de la température, de déceler ce changement?
        Peut-on imaginer que votre impression ait été influencée par un martelage médiatique?
        Bien à vous,

        http://www.meteo.fr/cic/meetings/2015/agrometeo/documents/1_01.pdf

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        • Dominique65 // 21.11.2019 à 17h55

          « Pensez-vous vraiment avoir la capacité sensible, […] de déceler ce changement ? »
          Bien entendu que non, mais le changement est visible pour les non-citadins. Il y a cinquante ans que je fais de la randonnée dans mes Pyrénées, et les conditions ne sont pas du tout les mêmes qu’autrefois. Quant à ce qui reste des glaciers, c’est à pleurer.

            +0

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          • Arkhenes // 22.11.2019 à 13h33

            Très bien, de cette manière je comprends mieux. Merci

              +0

            Alerter
  • Theoltd // 18.11.2019 à 11h36

    Histoire de se marrer un peu, revenons sur quelques previsions de devins:

    « Dans quelques années, les chutes de neige en hiver seront devenues des événements rares et excitants… Les enfants ne sauront même pas ce qu’est de la neige. » David Viner, Unité de Recherche sur le Climat, Université d’East Anglia, 20 March 2000.

    Allez, je vous laisse, je vais aller faire de la luge avec ma fille, pour en profiter une dernière fois!

      +22

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    • jjb79 // 18.11.2019 à 11h50

      Prendre un événement exceptionnel pour une généralité, c’est bien un avis de troll !!
      J’ai 60 ans, et je peux vous dire que dans ma région, depuis 2000 j’ai vu plus d’années sans neige que les 40 précédentes.

        +12

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      • Louis Robert // 18.11.2019 à 14h01

        Au-delà de toutes les « interprétations » fantaisistes, ces faits s’expliquent scientifiquement et l’ont été abondamment, pertinemment voire éloquemment. Il suffit de se donner la peine d’interroger la science plutôt que le voisin, quel qu’il soit.

        De nos jours, même les petits enfants le savent et le font, pour ensuite le faire remarquer énergiquement aux «adultes »… qui du restent commentent le plus souvent sans la compétence requise pour le faire et n’ont jamais lu une ligne d’un seul rapport du GIEC qu’ils affirment par ailleurs mépriser, comme Jancovici le souligne avec insistance.

          +0

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    • RV // 19.11.2019 à 15h52

      Une étude de Météo-France/Centre d’Etudes de la NeigeGAME/CNRM
      http://www.umr-cnrm.fr/scampei/documents/docs/changement_climatique_et_evol_enneigement_alpes.pdf

      par exemple, page 4, au Col de la Porte, en Isère, à une altitude de 1325 mètres, entre 1960 et 2011 le relevé des hauteurs de neige montre un déficit de 14 cm par décennie.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Col_de_Porte_(Is%C3%A8re)

      Alors, oui, allez faire de la luge avec votre fille, pour en profiter tant que le manteau neigeux reste suffisant . . .

        +1

      Alerter
  • vert-de-taire // 18.11.2019 à 12h43

    Ce qui ressort de plus remarquable facilement est l’augmentation de la teneur en CO2.
    En observant les valeurs déduites des carottages, on note que le CO2 suit l’augmentation de la température – observation admise par la science. On note que cette augmentation ne dépasse jamais les 300 ppm sur les derniers 800 000 ans.
    Or depuis quelques années cette valeur est largement dépassée. Il y a donc hiatus, anomalie. L’augmentation de la teneur en CO2 est donc caractérisée comme anthropique à juste titre.
    Son ampleur pourrait ne plus être effet mais participer à la cause de l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère.

    En passant, je trouve la mesure de la température insuffisante pour nous faire sentir ce hiatus climatique probable. Il serait encore plus pertinent de nous parler de l’augmentation de l’énergie stockée (quantité, répartition) dans la biosphère. Car c’est bien l’énergie et les vitesses d’échanges (la puissance) qui sont forces de variation. Typiquement c’est la quantité d’énergie disponible dans l’océan donc une masse d’eau à delta de température de l’atmosphère qui détermine les ouragans. Idem pour la fonte des glacier, essentiellement quantité d’énergie et puissance – versus pluviométrie – qui détermine la vitesse de fonte/accrétion.

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    • enkidou // 18.11.2019 à 16h40

      Nous parlons tous (tes) d’atmosphère mais l’atmosphère est un ensemble de 4 couches dont La troposphère qui représente 75% de la masse de l’atmosphère. elle est composée de 78% d’azote, 21% d’oxygène, 0.9% d’argon et 0.03% de CO2. Donc, si je comprends bien, la quantité de CO2 est passée dans la troposphère de 0.03 à 0.04% et cela dérègle tout!!! Permettez moi d’essayer de chercher ailleurs. Mais Qui est ce prestidigitateur qui essaie de nous faire croire que cette augmentation et uniquement celle-ci est la mère de tous nos problèmes environnementaux? Tout en sachant (à ce jour) que l’augmentation de CO2 suit l’augmentation de température et non l’inverse.

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      Alerter
      • Dominique65 // 18.11.2019 à 18h45

        « tout en sachant (à ce jour) que l’augmentation de CO2 suit l’augmentation de température et non l’inverse. »
        Les études récentes (2013) contredisent cette affirmation
        http://www.climat-en-questions.fr/reponse/mecanismes-devolution/liens-entre-co2-temperature-par-frederic-parrenin

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      • RV // 18.11.2019 à 18h46

        @ enkidou // 18.11.2019 à 16h40
        Je vous propose d’aller voir la page 34 de ce document :
        3- Le changement climatique (1) – Cours des mines 2019-Jancovici.pdf
        https://www.youtube.com/watch?v=l8pdSClyRds

        Vous y verrez la teneur en CO2, CH4 et N2O de l’atmosphère sur les 650000 dernières années.
        Vous y constaterez que la période récente fait apparaitre un « pic », on pourrait dire un « mur ».
        Vous pourrez constater aussi les fluctuations de la teneur de ces gaz sur 650000 ans, fluctuations qui sont corrélées notamment aux périodes glaciaires et interglaciaires. Vous remarquerez que ces fluctuations sont de moindre amplitude que celle de notre présent.
        Par ailleurs l’analyse des isotopes de ces gaz dans l’atmosphère, aujourd’hui, ne laisse aucun doute quand à leur origine anthropique.

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      • RV // 18.11.2019 à 19h58

        @ enkidou // 18.11.2019 à 16h40
        1896 : Svante Arrhenius, chimiste Suédois (Prix Nobel 1903) prédit que l’utilisation intensive des combustibles fossiles engendrera un réchauffement climatique. Il donne un ordre de grandeur : 4 °C en plus pour un doublement du CO 2 dans l’air.
        Pas trop mauvais, non ?

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  • Bats0 // 18.11.2019 à 13h14

    En tant qu’ancien frigoriste, je peux vous affirmer qu’actuellement tout est déclaré : les fluides injectés et ceux récupérés. Donc les frigoristes doivent indiquer sur la fiche d’entretien de la machine considérée, les fluides récupérés et ceux injectés, et déclarés ces derniers auprès de leur fournisseurs, sinon plus de fluides livrés, et donc plus de travail.
    Législation sur les fluides frigorigènes : http://www.frigoristes.fr/article.php?sid=17

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  • charles // 18.11.2019 à 13h25

    en annexe, je m’interroge à savoir ce qu’un gamin comme lui (https://www.courrierinternational.com/article/surdoue-laurent-simons-le-jeune-belge-qui-veut-preparer-un-doctorat-9-ans) pense de cela. on a là un enfant capable de comprendre les rapports les plus complexe produits par la science la plus avancée. J’imagine que sa vérité d’enfant serait inaudible à l’agora ordinaire en cause de ses constats.

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  • Arcousan09 // 18.11.2019 à 14h08

    A mon humble avis cette histoire de climat est bien trop politisée pour être honnête …
    « On » vous propose une isolation pour 1 euro !!! en fait c’est financé par les plus gros pollueurs de la planète car ce sont eux qui financent en réalité et qui défalquent le prix de ces travaux de ce qu’ils doivent payer en taxe carbone …
    Cherchez l’erreur ….
    Par contre à notre niveau à nous, citoyens lambda, il faut cesser de faire tout et n’importe quoi …. contrairement aux multinationales qui continueront sans vergogne à tout détruire: air, mer, eau douce …… etc
    Je pollue sans vergogne mais je finance l’isolation, je me rachète une virginité …. cela me rappelle les indulgences de l’église catholique: je fais tout et n’importe quoi au niveau péchés mais je paie pour effacer la note … L’état lui taxe et retaxe et par miracle le CO2 ne fait que monter donc il faut surtaxer …
    Cet état de branquignoles est piloté par des gens formatés par l’hypocrisie des jésuites … ou ENA, c’est pareil …

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    • Dominique65 // 18.11.2019 à 18h50

      « Cherchez l’erreur »
      Je cherche, mais ne trouve pas. Ce que tu décris s’appelle le principe du pollueur payeur. On peut le contester mais ce n’est pas complètement aberrant.

        +2

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      • Louis Robert // 19.11.2019 à 14h56

        Pas complètement mais « un tout petit peu » quand même?

        Trois options…

        1. Polluer sans payer et en toute impunité: démentiel.
        2. Payer pour mieux s’autoriser à continuer de polluer: aberrant, contraire à la raison, absurde.
        3. Ne plus polluer: raisonnable, sain et nécessaire.

        Ce qui est requis si nous voulons survivre et voir les espèces encore vivantes en faire autant, c’est de CESSER de polluer… et ne pas tolérer qu’on le fasse.

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        • RV // 19.11.2019 à 16h06

          @ Louis Robert // 19.11.2019 à 14h56

          Ok pour le point 3 mais il faut préciser ce que polluer veut dire !

          Pour rester sous 1,5° il faudrait cesser toute émission de CO2 ! C’est donc trop tard nous aurons au minimum ces 1,5°.

          Pour rester sous 2° il faudrait diminuer nos émissions de 4% tous les ans jusqu’à une neutralité carbone en 2100. Un effort d’une telle amplitude a déjà été réalisé dans le passé de notre civilisation techno-industrielle, pendant les deux années d’une part du paroxysme de la crise de 29 en 1932 et d’autre part au paroxysme de la guerre de 39/45 en 1945 lors de la destruction du tissu industriel du Japon et de l’Allemagne.

          Sommes-nous bien conscient de ce que ces 4% représentent ?
          Notre modèle de développement depuis la révolution industrielle est essentiellement tributaire des énergies fossiles. Le défi devant nous est d’inventer une civilisation sans carbone, rien que ça !

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          • Louis Robert // 19.11.2019 à 19h14

            @ RV

            Je crois que 3 s’applique à toute pollution.

            En ce qui a trait au réchauffement, le problème est en effet civilisationnel, mondial, planétaire. Mis en garde encore et encore par les meilleurs, nous avons eu plus d’un demi-siècle pour y voir. Or la situation n’a fait qu’empirer sous les quolibets les plus vicieux, incessants d’hostilité croissante… en mode « business as usual», fidèle en cela aux prévisions de l’équipe Meadows, du MIT.

            Développement durable? Trop tard…

            « Dennis Meadows. au Smithsonian – Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development »

            https://www.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

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  • Michel Le Rouméliote // 18.11.2019 à 18h32

    Modestement, que penser de cela – qui est observé – https://wattsupwiththat.com/2019/11/16/western-hudson-bay-freeze-up-earlier-than-average-for-1980s-for-the-third-year-in-a-row/ par rapport aux calculs statistiques de la NASA ?
    J’aimerais bien que l’on puisse discuter des questions climatiques calmement et poliment sans se faire insulter, si l’on n’adhère pas à la doxa du CO2 qui je le rappelle n’est aucunement démontrée.

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    • RV // 19.11.2019 à 17h29

      La notion de climat fait intervenir la notion de moyenne. Une mesure ponctuelle, même répétée trois années de suite n’infirme pas forcément la tendance sur de longues périodes. Si vous regardez les différentes courbes de températures publiées un peu partout vous constaterez qu’elles sont toutes en « dents de scie ». Il y a donc des variations sur de courtes périodes dans un sens et dans l’autre, ce qui est significatif est la pente générale de la courbe.

      je vous propose de consulter celle-ci, en guise d’exemple.
      Page 13 du document : 4- Le changement climatique (2) – Cours des mines 2019- Jancovici.pdf
      disponible ici : https://cloud.mines-paristech.fr/index.php/s/nCzdipz0uhIlTlw

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  • Catalina // 18.11.2019 à 19h45

    Bonjour,
    Je me permets un commentaire de « blonde »;
    Je pense qu’un des éléments peu cité mais majeur du réchauffement est la déforestation.
    https://www.consoglobe.com/deforestation-dans-le-monde-cg
    Un hectare de forêt est arraché par seconde….
    Je ne suis pas scientifique et n’ai pas les compétences pour faire des recherches sérieuses, c’est juste que les arbres « mangent » le CO2 alors du coup, il faut plus d’arbres (un com de blonde vous disais-je…) en fait, une étude sur la disparition des forêts mise en parallèle avec l’augmentation de co2 à l’échelle de la Terre. Cela ne résoudrait pas tout de reboiser mais en adoptant par ailleurs un comportement acheteur-responsable, anti-gaspi on ferait un pas vers le mieux.

      +7

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    • RV // 18.11.2019 à 22h32

      @ Catalina // 18.11.2019 à 19h45
      Les travaux du GIEC tiennent compte bien sur de la déforestation, vous en doutez ?

      https://www.lepoint.fr/environnement/agriculture-alimentation-deforestation-que-dit-le-rapport-special-du-giec-08-08-2019-2328916_1927.php
      Agriculture, alimentation, déforestation… Que dit le rapport spécial du Giec ?
      ***-***
      https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/le-giec-alerte-sur-la-degradation-des-terres-de-la-planete_2093479.html
      Agriculture, déforestation, urbanisation… De plus en plus exploités, les sols perdent en qualité, menaçant à la fois le climat et notre alimentation.
      ***-***
      https://www.onf.fr/+/480::rapport-du-giec-quel-role-de-la-foret-face-au-rechauffement-climatique.html
      Giec : la gestion durable des forêts, un levier essentiel pour lutter contre le changement climatique

        +2

      Alerter
      • Catalina // 19.11.2019 à 08h14

        Bonjour,
        Non, je ne doute pas je n’ai pas lu le rapport, merci donc !! ensuite, ce n’est pas une gestion durable qu’il nous faut mais reboiser le plus possible et le plus vite possible.
        Le GIEC ne parle pas de reboiser massivement à l’échelle terrestre et je n’ai pas trouvé l’étude mettant en parallèle l’augmentation du CO2 et la disparition des arbres.Le GIEC parle de l’exploitation du bois moins énergivore, il se suffit de ça.

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        • RV // 19.11.2019 à 16h45

          @ Catalina // 19.11.2019 à 08h14
          et
          @ Yuri G. // 19.11.2019 à 09h25

          Voici un lien vers le Résumé à destination des enseignants
          du Rapport Spécial du GiEC Réchauffement à 1,5°c

          http://www.oce.global/sites/default/files/2019-04/1.5degree_FR_final_LR.pdf

          2 extraits :
          …/… L’élimination du co2 de l’atmosphère peut se faire grâce à des moyens biologiques ou technologiques. Dans les moyens dits biologiques, on comprend la plantation d’arbres et la restauration des écosystèmes de manière plus générale …/…

          …/…une autre méthode consiste à cultiver des plantes et des arbres, puis à les brûler comme combustible dans les centrales électriques tout en stockant dans le sol le co2 qui est produit par la combustion. Etant donné que ce co2 provient à l’origine de l’atmosphère (extrait par les plantes et les arbres pendant leur croissance), le résultat net est une élimination du co2 de l’atmosphère. Cependant, cette méthode (nommée BECCS) ne serait efficace que si elle était implémentée à grande échelle. Le risque serait alors une concurrence dans l’utilisation des terres entre la production alimentaire et la production de carburant. Il est également difficile de savoir dans quelle mesure cette méthode fonctionnerait à grande échelle. En conclusion, une réduction plus forte des émissions serait nécessaire pour éviter des méthodes d’élimination du dioxyde de carbone dont l’efficacité et l’absence de risque ne sont pas avérées …/…

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          • Catalina // 19.11.2019 à 19h23

            Sans parler de brûler des plantes et des arbres, il serait temps d’en remplanter un maximum. BON, faut admettre qu’une certaine Kaste refusera net, ses champs de mais et autres pour faire de l’agro-carburant sont bien plus intéressants que faire baisser la pollution planétaire. ( l’agro-carburant remplaçant déjà des millions d’hectares auparavant dédiés à l’alimentation des gens, on peut juger des scrupules de la Kaste…).Et j’oublie les millions d’hectares de soja OGM qui vient nourrir le bétail européen offert à l’assiette du quidam, ça en fait des hectares…

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  • Yuri G. // 19.11.2019 à 09h25

    C’est vrai que c’est le gros angle mort du GIEC et consorts quant aux préconisations.
    Je peux vous conseiller les travaux d’Ernst Zürcher qui apportent un éclairage intéressant sur cette thématique :
    https://youtu.be/4ZBvlQriiro

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  • durieux // 19.11.2019 à 13h20

    Coquille dans le prénom de l’auteur : JohAn Lorck.

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  • charles // 19.11.2019 à 21h23

    https://www.youtube.com/watch?v=w-OVzzSaVdg

    Rostin Behnam & Sarah Bloom Raskin | The Impact of Climate Change on Financial Stability

    Commodity Futures Trading Commission (CFTC) Commissioner, Rostin Behnam, and former Deputy Treasury Secretary, Sarah Bloom Raskin, discuss the risks that climate change poses to the stability of our financial system. …

    je vous laisse apprécier**. Ce que j’ai compris en écoutant cela, qui était pourtant évident, c’est que le système financier étant à la fois acheteur, vendeurs, assureurs et propriétaire des biens immobiliers impactés par le CC, ils sont placés dans un conflit d’intérêt. Dévaluer le prix d’un bien parce que désormais il est reconnu comme inondable (miami ?), c’est faire capoter des montages financiers construit par adossement successifs. En fait de manière plus globale, admettre le CC c’est admettre la perte de valeur de la planète terre, c’est donc admettre que la valeur des biens qui y existent baissent. bref, le système financier par construction ne peut admettre cela. Seul un geste politique est capable de résoudre cette situation.

    ** A écouter d’une oreille distraite parce qu’on y entend entre autre que la cyber sécurité est un problème en voie d’être résolu, et que le CC n’existe pas, mais faut quand même y réfléchir « sait on jamais »…

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  • Océan de sagesse // 24.11.2019 à 08h22

    « Et tiens, c’est étrange il ne parle absolument pas de l’énorme potentiel en terme de séquestration carbone offert par le végétal et le génie du vivant en général (rappel : 1850kg de CO2 séquestré dans 1000kg de bois). »
    D’abord que vous ne partagiez pas ses conclusions tout le monde s’en fout , vous n ‘etes pas scientifique !Et ensuite planter des arbres est impossible , il n ‘y a tout simplement plus la place.
    Si la moitié des mammifères et les trois quart des insectes ont disparu c ‘est parce que l ‘homme s’étend et a prit leur place !
    Il n y en a donc plus non plus pour les arbres !
    Marrant tout de meme que vous idolatriez la science quand elle va dans votre sens et que vous la méprisiez quand elle souligne votre ignorance !
    Moi c ‘est zéro confiance en un journal capitaliste

      +0

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    • Yuri G. // 24.11.2019 à 10h03

       » vous n ‘etes pas scientifique »
      Jancovici n’est pas un scientifique non plus. Tout au plus ingénieur des telecom, ou « expert du climat » comme c’est écrit dans sa bio (et non climatologue).
      Je me permets d’intervenir non pas en tant que scientifique, mais en tant que praticien confronté à ces thématiques quotidiennement. Les chiffres que je donne ne viennent pas de moi mais de chercheurs agronomes, botanistes, biologistes et comme ils diffèrent grandement de ceux de Jancovici, je ne fais que les rapporter.
      Je n’idolâtre ou ne méprise rien du tout. Je suis juste un peu gêné quand on me présente des chiffres qui font fi des découvertes récentes en biologie et physiologie végétale, ou quand il s’agit carrément de manipulation (cf. voir plus haut le point sur les forêts de conifères).
      « planter des arbres est impossible , il n ‘y a tout simplement plus la place »
      Ha tiens, celle-là, je ne l’avais jamais entendu. Moi de la place, j’en vois partout. Je dois trop me balader à la campagne.
      10% des parcelles agricoles en agro-foresterie (entre 50 et 200 arbres / ha.) suffiraient à compenser les emissions de CO2 liées à l’agriculture.
      Impossible, vous dites de planter des arbres. Pourtant j’en ai déjà planté un paquet chez moi (haies), et prévois de passer 10Ha en agro-foresterie l’an prochain.
      La biodiversité revient en quelques années dans les parcelles, dès lors qu’on offre gîte et couvert avec un ensemble de bonnes pratiques. C’est sûr, on ne fera peut être pas revenir le tigre à dents de sabre, mais on vivra déjà dans un environnement nettement plus hospitalier. Ne pas oublier que l’évolution, l’adaptation est un processus dynamique, pas une quantité finie de quelque chose qui s’épuise. Il y a donc des leviers. C’est juste une histoire de véritable compréhension des éco-systèmes.
      C’est dommage de croire que « c’est trop tard » alors qu’il y a toute une série d’actions efficaces à mener. Enfin, vous croyez ce que vous voulez.
      Quant à l’article de l’express (que je ne lis jamais), je n’ai pas trouvé d’autre article en français traitant de ce sujet.
      Le journal « Nature », c’est capitaliste aussi ? https://www.nature.com/articles/s41467-019-13019-2
      Au fait quel journal n’est pas capitaliste?

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      • Narm // 24.11.2019 à 10h58

        parfaitement Yuri

        O d S « D’abord que vous ne partagiez pas ses conclusions tout le monde s’en fout , vous n ‘etes pas scientifique !Et ensuite planter des arbres est impossible , il n ‘y a tout simplement plus la place. »

        effectivement des remarques pareils …. « océan de sagesse » …. changez de pseudo pour arponner ainsi.

        des arbres, on peut en planter partout.
        et un simple constat, en plein été, quand il fait trop chaud sur ma terrasse, je vais sous un grand arbre.
        36 sur la terrasse, 24 sous l’arbre !
        bien entendu, si ça dure quelques jours, ça monte un peu sous l’arbre. mais la terrasse, tous les murs autour renvoi la chaleur toute la nuit. Appliquez ça à une ville sans arbre, vous avez un radiateur à accumulation !

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