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3.janvier.20203.1.2020 // Les Crises

Comment sauver la planète et nous sauver nous-mêmes – Par Chris Hedges

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Source : Truthdig, Chris Hedges, 18-11-2019

Roger Hallam, a leader in the international struggle against climate change. (Mr. Fish / Truthdig)

Si vous ne lisez qu’un seul livre cette année, alors ce doit être celui de Roger Hallam « Common Sense For The 21st Century : Only Nonviolent Rebellion Can Now Stop Climate Breakdown And Social Collapse » [Le sens commun pour le XXIème Siècle : Seule la rébellion non-violente peut mettre fin à la dégradation du climat et à l’effondrement social, NdT]

Le livre de Hallam, limpide et concis, qui fait écho à l’ouvrage « Le sens commun » de Thomas Paine, dit ce qu’une grande partie d’entre nous sait maintenant être vrai mais n’exprime jamais : Si nous ne remplaçons pas rapidement les élites dirigeantes, cela en sera fini de nous en tant qu’espèce. C’est un argument convaincant et bien argumenté en faveur de la rébellion mondiale – la seule forme de résistance qui peut nous sauver de l’effondrement des écosystèmes et du génocide dus à l’activité humaine. Il analyse correctement l’incapacité des militants écologistes de groupes comme 350.org à comprendre et affronter le pouvoir mondial des entreprises et avoir ainsi un impact significatif alors que nous nous acheminons vers un écocide. « Le sens commun pour le 21ème siècle » est un manuel de survie pour l’espèce humaine.

« Le système corrompu va tous nous tuer si nous ne nous révoltons pas », prévient sans détour Hallam, cofondateur de Extinction Rebellion.

Le militantisme, les manifestations, le lobbying, les pétitions, les appels aux Nations Unies et la confiance malencontreuse dans des politiciens « libéraux » tels que Barack Obama et Al Gore, ainsi que le travail de nombreuses ONG, se sont en fait traduits depuis 1990 par une augmentation des émissions mondiales de gaz carbonique de 60%. Les Nations Unies estiment qu’il y aura une augmentation de 40 % des émissions de CO2 au cours des 10 prochaines années. Hallam, qui fait partie depuis longtemps du mouvement environnemental, dit, pour parler de son activisme passé : « Je perdais mon temps ».

Selon un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié l’an dernier, nous devons réduire nos émissions de carbone de 40 % au cours des 12 prochaines années pour avoir 50 % de chances d’éviter une catastrophe. Mais les élites au pouvoir, comme on pouvait s’y attendre, ont ignoré l’avertissement ou ont proféré des platitudes vides de sens. Les émissions de CO2 ont augmenté de 1.6 % en 2017 et de 2.7 % en 2018. Les niveaux de dioxyde de carbone ont augmenté de 3,5 parts par million (ppm) l’an dernier, pour atteindre 415 ppm. Il ne nous reste qu’une dizaine d’années avant d’atteindre les 450 ppm, prévient Hallam, ce qui correspond à une augmentation moyenne de 2 degrés Celsius de la température.

« Soyons honnêtes à propos de ce que le mot « catastrophe » signifie réellement dans ce contexte », écrit Hallam. « Nous sommes ici face à la lente et atroce souffrance et à la mort de milliards de gens. Voici ce que pourrait être une analyse morale : un récent avis scientifique a déclaré qu’à 5°C au-dessus de la température moyenne préindustrielle, le système écologique sera capable de seulement subvenir aux besoins de 1 milliard de personnes. Cela signifie que 6 à 7 milliards de personnes seront mortes d’ici une ou deux générations. Même si ce chiffre est inexact dans une proportion de 90 %, cela signifie que 600 millions de personnes risquent la famine et la mort au cours des 40 prochaines années. C’est 12 fois pire que le tribut des morts (civils et militaires) de la Seconde Guerre mondiale et plusieurs fois le tribut de chaque génocide connu dans l’histoire. C’est 12 fois pire que l’horreur du nazisme et du fascisme au XXe siècle. C’est ce que nos gouvernements génocidaires dans le monde entier laissent se produire de leur plein gré. Le mot ‘génocide’ peut paraître ici hors contexte. Ce mot est souvent associé au nettoyage ethnique ou à des atrocités majeures comme l’Holocauste. Cependant, la définition du dictionnaire Merriam-Webster est la suivante : « la destruction délibérée et systématique d’un groupe racial, politique ou culturel » ».

« Il est temps de devenir adulte et de voir le monde tel qu’il est », écrit Hallam. « Il y a des choses qui sont indéniablement réelles, il y a des choses que nous ne pouvons pas changer, et l’une d’entre elles est la loi de la physique. La glace fond lorsque la température augmente. Les cultures meurent en période de sécheresse. Les arbres brûlent pendant les feux de forêt. Parce que ces choses sont réelles, nous pouvons aussi être certains de ce que l’avenir nous réserve. Nous nous dirigeons maintenant vers une période d’effondrement écologique extrême. La question de savoir si cela conduira ou non à l’extinction de l’espèce humaine dépendra en grande partie des changements révolutionnaires qui se produiront dans nos sociétés au cours de la prochaine décennie. Ce n’est pas une question d’idéologie, mais de mathématiques et de physique ». Hallam souligne que la plupart des prévisions des climatologues se sont révélées extrêmement optimistes. « Les découvertes scientifiques les plus récentes montrent que le permafrost fond 90 ans plus tôt que prévu et que les glaciers de l’Himalaya fondent deux fois plus vite que prévu », écrit-il. « Les effets rétroactifs et le réchauffement qui en découle nous amèneront à plus de 2°C avant même que nous ne prenions en compte les augmentations de température supplémentaires dues aux émissions d’origine humaine au cours des dix prochaines années. »

« En bref, on est baisés – la seule question est de combien et dans combien de temps ? » Hallam poursuit : « Acceptons-nous ce destin ? Je suggère que nous ne l’acceptions pas. Beaucoup de gens qui se respectent et qui peuvent surmonter l’incapacité de l’être humain à ne pas croire ce qui lui déplaît, acceptent maintenant ce qui est évident si l’on regarde la science de la nature. Mais ils n’en ont pas encore compris les implications politiques et sociales. »

Hallam comprend que même avec les réformistes au pouvoir – et les mutations politiques engendrées par le néolibéralisme n’ont pas favorisé la montée des réformateurs mais plutôt celle de démagogues de droite, tels Donald Trump et Jair Bolssonaro au Brésil, qui accélèrent les écocides – tout changement, quel que soit son rythme sera trop progressif et trop lent pour nous épargner une catastrophe.

Extinction Rebellion a pour objectif déclaré de faire tomber les élites dirigeantes. Ce mouvement a organisé la série de manifestations coordonnées du mois dernier dans 60 villes du monde entier. Quelque 1 832 personnes ont été arrêtées rien qu’à Londres. En outre, en avril, plus de 1 000 personnes ont été arrêtées au cours de 11 jours de désobéissance civile dans les rues de Londres. Vous pouvez voir ici, ici et ici les entretiens que j’ai eus avec Hallam.

« Ce n’est pas une question de préférence pour tel ou tel parti politique », écrit Hallam. « C’est une question de sociologie structurelle de base. Les institutions, comme les espèces animales, ont des limites quant à la vitesse à laquelle elles peuvent changer. Pour obtenir des changements rapides, elles doivent être remplacées par de nouveaux systèmes sociaux de politique, de pratique et de culture. C’est un terrible et douloureux constat, mais il est temps d’accepter notre réalité. »

Ce n’est qu’en jetant des dizaines de milliers de personnes dans les rues pour perturber et paralyser le fonctionnement de l’état et le capitalisme financier – en bref, une rébellion – que nous pouvons nous en sortir, estime-t-il. Il est conscient du fait que les manifestations doivent être non-violentes et se focaliser sur les gouvernements.

« Après une ou deux semaines de mise en œuvre de ce plan, l’histoire montre qu’il est fort probable qu’un régime s’effondre ou qu’il soit contraint d’opérer des changements structurels majeurs », écrit-il. « Cela est dû à une dynamique bien établie du combat politique non-violent. Les autorités sont confrontées à un dilemme impossible. D’une part, ils peuvent permettre à l’occupation quotidienne des rues de la ville de se poursuivre. Cela ne fera qu’encourager une plus grande participation et miner leur autorité. Par contre, s’ils choisissent de réprimer les manifestants, ils risquent un effet de retour de flamme. C’est alors que plus de gens se retrouvent dans la rue en réponse aux sacrifices de ceux que les autorités ont retirés de la rue. Dans les situations de drame politique extrême, les gens oublient leur peur et décident de se porter aux côtés de ceux qui se sacrifient pour le bien commun. »

« La seule façon de s’en sortir, c’est de faire en sorte que les négociations aient lieu », écrit-il. « Ce n’est qu’alors qu’une opportunité structurelle s’ouvrira pour la transformation d’urgence de l’économie dont nous avons besoin. Bien sûr, il n’est pas certain que cette proposition fonctionnera, mais elle est en grande partie réalisable. Ce qui est certain, cependant, c’est que les campagnes réformistes et le lobbying échoueront totalement comme c’est le cas depuis des décennies. Le changement structurel dont nous avons actuellement objectivement besoin doit se dérouler trop rapidement pour se satisfaire de quelque stratégie conventionnelle que ce soit. »

Aucune rébellion ne réussit, selon Hallam, à moins qu’elle ne séduise un segment de l’élite au pouvoir. Une fois qu’il y a des divisions dans la classe dirigeante, la paralysie s’ensuit et, en fin de compte, des éléments de plus en plus importants de l’élite font défection pour rejoindre ceux qui sont rebelles ou refusent de défendre une classe dominante discréditée.

« L’action de masse ne peut se limiter à la non-violence au sens physique du terme, elle doit aussi impliquer un respect effectif de la population et de l’opposition, quelles que soient leurs réactions répressives », note Hallam.

Concernant la police, il écrit en particulier :

« Une démarche volontariste vers la police est un moyen efficace de faciliter la désobéissance civile de masse dans le contexte actuel. Cela signifie qu’il faut rencontrer les policiers dès leur arrivée sur les lieux et leur dire clairement deux choses : « C’est une action pacifique non violente » et « Nous respectons le fait que vous devez faire votre travail ici ». Nous avons maintes fois démontré que cela calme les policiers et ouvre la voie à des interactions civiles par la suite.

Les activités de Extinction Rebellion se sont toujours déroulées poliment vis à vis de la police lorsque nous sommes arrêtés et dans les postes de police, en nous engageant dans de petites discussions et assez souvent dans des discussions politiques et autres sujets où ils ont peut être un point commun avec les militants (inégalités, salaire injuste). Si les policiers se montrent réticents au début, ils peuvent devenir plus ouverts en étant prêts à s’engager avec eux et à les écouter.

Cet échange peut commencer avant une action. Souvent, une rencontre en face à face avec la police est efficace, parce que les policiers sont alors en mesure de comprendre que les personnes avec qui ils traitent sont raisonnables et constructives.

Rebellion [Extinction Rebellion, NdT] exigera aussi d’enfreindre la loi à maintes reprises. Cela signifiera du temps passé dans les établissements pénitentiaires et les prisons. »

« Il serait positif pour Rebellion que les gens soient en détention avant le grand événement de résistance civile pour créer un retentissement national », écrit Hallam, qui a été emprisonné pendant six semaines cet automne à Londres. « La meilleure façon d’y parvenir est que les gens effectuent des actes répétés de désobéissance civile pacifique, puis lisent des déclarations dès qu’ils sont devant le tribunal, en ignorant le juge et le personnel judiciaire. D’une voix forte, ils pourraient dire : « Je suis tenu d’informer cette cour qu’en m’amenant ici, elle est complice du « plus grand de tous les crimes » à savoir, la destruction de notre planète et des enfants en raison de l’inaction perverse du régime au pouvoir aux volontés duquel vous avez choisi de vous soumettre. Je ne respecterai pas les règles de ce tribunal et je vais maintenant expliquer la menace existentielle qui pèse sur toute vie, nos familles, nos communautés et notre nation… » et ensuite commencer un long discours sur la crise écologique. »

« Il en découlera probablement un outrage au tribunal et la personne arrêtée sera placée en détention provisoire ou condamnée à une peine d’emprisonnement. Ce sera un dilemme pour les autorités (selon le régime) quant à la durée de la détention provisoire ou de la peine. Si la période d’emprisonnement est courte, les gens seront bientôt libérés et pourront continuer la désobéissance civile pacifique. Si la sentence est longue, cela créera un drame médiatique national qui alimentera la rébellion générale. »

Des assemblées populaires devront être constituées pour prendre le pouvoir et assurer une réduction spectaculaire et rapide des émissions de CO2.

La science est sans équivoque. L’augmentation de la température doit être maintenue entre 1 degré C et 1,5 degré C au-dessus des niveaux préindustriels, et les niveaux de CO2 doivent être stabilisés à environ 350 ppm. Nous devons trouver des moyens d’éliminer en grande partie les émissions de gaz à effet de serre de toutes sortes engendrées par l’homme d’ici une décennie, deux au plus, et mettre en place des programmes pour refroidir la terre, notamment en plantant des trillions d’arbres pour absorber le CO2. L’un des moyens les plus faciles et les plus significatifs pour un individu de réduire directement son impact environnemental sur la planète est de se nourrir sans produits animaux. L’industrie de l’élevage rivalise avec l’industrie des combustibles fossiles comme l’une des causes multifactorielles les plus importantes de la catastrophe climatique.

Le danger, souligne Hallam, est que si nous n’agissons pas rapidement, nous déclencherons des rafales de rétroactions climatiques ou des points de basculement après lesquels aucun effort pour réduire les émissions ne sera fructueux. Les combustibles fossiles doivent être rapidement éliminés de l’économie, notamment par l’interdiction de tout nouvel investissement dans l’exploration et le développement de ces derniers. Les centrales au charbon et au gaz doivent être fermées d’ici dix ans. Ce processus nécessitera une réduction massive de la consommation d’énergie, ce qui pourrait nécessiter un rationnement.

Hallam est tout à fait conscient du fait que nous pourrions échouer. Il est peut-être déjà trop tard, admet-il. Mais ne pas résister, c’est être complice de cet acte de génocide. Hallam comprend le pouvoir mondial des entreprises. Il sait comment le combattre. Le reste dépend de nous.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 18-11-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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océan de sagesse // 03.01.2020 à 08h42

C’est pour cela que nous sommes foutus , entre les négationistes victimes de sidération , notre cupidité et le manque de solutions énergétiques , il n ‘y a pas photo , la prochaine génération vivra en enfer !
Ceci dit que vous ne partagiez rien ave cet excellent article , ne va rien changer a la fin de notre histoire , rien du tout !

105 réactions et commentaires

  • Fritz // 03.01.2020 à 07h51

    Un texte plein de bons sentiments, dont je ne partage ni les diagnostics ni les recommandations.

      +28

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    • océan de sagesse // 03.01.2020 à 08h42

      C’est pour cela que nous sommes foutus , entre les négationistes victimes de sidération , notre cupidité et le manque de solutions énergétiques , il n ‘y a pas photo , la prochaine génération vivra en enfer !
      Ceci dit que vous ne partagiez rien ave cet excellent article , ne va rien changer a la fin de notre histoire , rien du tout !

        +61

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      • Santerre // 03.01.2020 à 20h24

        Plutôt que de pleurer de terreur ensemble comme des grands-mères, faites confiance au génie humain pour nous tirer de là. J’ai une annonce. L’école Polytechnique de Lausanne vient de breveter un système qui permet de recycler L’INTÉGRALITÉ des gaz d’échappement des véhicules lourds: camion, cars, loco diesel et bateaux. Cerise sur le gâteau, la solution aqueuse carbonique obtenue se transforme en carburant avec seulement 10% d’électricité en équivalent carbone. Deuxième, les Russes qui annonce leur missile hypersonique à mach 27 implique qu’ils maîtrisent la création de plasma. Donc il la garde peut être sous le coude pour vendre leurs énergies fossiles [modéré]

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        • Almire // 03.01.2020 à 21h56

          A rebours de l’immense majorité des scientifiques, votre discours est celui qui a été tenu depuis 50 ans, on connaît le résultat : on n’observe RIEN, ni en Australie, ni en Indonésie, ni aux pôles, ni dans les océans, ni, ni, ni,ni, ni, n’est-ce pas ? Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !

          https://global-climat.com/2019/12/29/retour-sur-lannee-2019/

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        • Bouddha Vert // 03.01.2020 à 22h16

          Faut il être un lapin de 3 semaines pour confondre l’annonce d’un dépôt de brevet avec le déploiement d’une technologie industrielle au niveau mondial? Un peu d’épistémologie des industries ne fait jamais de mal.

          Pour le missile russe, en quoi créer un plasma explique cette technologie?
          Cela fait belle lurette que les plasma sont monnaie courante pour nos activités industrielles et de recherche!
          Sans avoir fouillé longtemps, la technologie russe consiste à envoyer une voile dans la stratosphère la faire plonger dans l’air dur jusqu’à ce que l’enveloppe atmosphérique autours de la voile soit ionisée et utiliser la MHD grâce à une mini-centrale nucléaire embarquée, rien de bien nouveau sous le soleil.

          Votre scientisme va certainement redonner vie aux espèces disparues?
          ragaillardir celles qui sont en passe de l’être?
          nettoyer les pollutions des fleuves, des mers?
          reformer les glaciers à l’origine de nos grands fleuves en été?
          fabriquer humus et vers de terre?
          transmutter le carbone en lithium?
          Repousser les forêts?

          NB: mes grands-mères n’ont jamais été des pleureuses et même si elles l’avaient été votre aveuglement en le « génie humain » est celui d’un bambin après un walt disney qui trouve que « la guerre c’est mal ».

          Les « jérémiades millénaristes à deux balles » que vous évoquez n’ont pas pour origine, cette fois-ci, des religieux en mal de pouvoir et de fidèles pour colporter leurs onctions mais une communauté scientifique qui constate que ce qui arrive ne peut durer sans déséquilibrer le monde qui nous porte.
          Libre à vous d’imaginer que les industries nous sauverons.

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    • Themisto // 04.01.2020 à 09h00

      Fritz, c’est un texte qui est fait pour les convaincus. Et si on entre dans les détails, on partage encore moins.
      Mais, que voulez-vous : Tant que la classe dirigeante met le paquet pour centrer la discussion sur ces « problèmes et solutions » imaginaires en faisant diversion, on aura du mal à construire un dialogue.
      Pour couronner le tout, si vous n’étiez pas un commentateur assidu, votre commentaire aurait passé à la trappe comme les miens.

        +10

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  • Santerre // 03.01.2020 à 07h57

    Bonjour.
    Observatoire de l’anglo-centrisme du blog.
    Aujourd’hui, deux articles sur trois sont écrits par un ressortissant de l’anglosphére, soit parlent de l’anglosphére. 2/3 : 66%c
    Cumul annuel : 4/6. 66%
    Rappel proportion anglosphére/population mondiale : 6%
    Merci de respecter ce travail et de ne pas modérée ce post.

      +39

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    • douarn // 03.01.2020 à 08h46

      Bonjour Santerre
      Je ne suis pas opposé à laisser une part importante à l’anglosphère car votre indicateur « anglosphère/pop mondiale : 6% » est en dessous de sa puissance économique et de l’empreinte qu’elle laisse.

      Pour ma part, je regrette que les-crises ne porte pas assez la lumière sur les laboratoires politiques, sociaux ou économiques européens tel que cela a été le cas de l’UKraine il y a quelques années (retour des lois scélérates en Grèce, pauvreté en Allemagne, mutations agricoles en Roumanie, Bulgarie ou Ukraine, géopolitique du gaz (Pologne, Ukraine, Russie, Allemagne, USA), …).

      Etats des lieux et constats tels que souvent rapportés ici sont nécessaires à la réflexion. Cependant l’indignation que cela fait naître derrière les claviers ne se traduira que peu en implication concrète. En cela, il me semble que l’indignation de salon n’est pas dangereuse pour le système. Je regrette donc que ne soient pas assez rapportés ici des exemples d’actions inspirantes et concrètes. Par exemple, certains grecs ont organisé des espaces géographiques (Exarcheia par ex.) et des expériences s’y développent (solidarités, organisations, accueils des indigents, protections, …) dont nous serions bien inspirés dans tirer des enseignements en prévision… juste en prévision…
      http://blogyy.net/

      … Je sais, la critique est facile …

        +21

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      • Fritz // 03.01.2020 à 15h38

        Et Trump a eu les couilles de faire assassiner un général iranien à Bagdad.
        Vive le fabuleux président des iouèssé !
        Et les Américains couillus applaudissent leur président couillu. Yeah !

          +5

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        • gracques // 04.01.2020 à 06h48

          Le principal problème des sources des Crises est souvent mis en avant sur l’écran d’accueil …..
          faut traduire !
          Alors au boulot pour trouver des articles ineterresants dans d’autres langues (pourquoi’pas’le,monde hispanique ?)

            +1

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    • sergeat // 03.01.2020 à 08h47

      Votre commentaire montre que nous continuons à croire que le monde continue de tourner autour du monde anglo-saxon ,il est vrai qu’une sorte de « censure »est faite par la non traduction volontaire ou non d’études d’autre pays (Russie,Chine,Inde,…..),de plus le contrôle de l’information tend à diaboliser toute analyse différente de « LA VÉRITÉ » :ce site en ayant fait l’expérience avec « LE MONDE ».
      Pour ma part ayant pour mon travail voyager dans 60 pays j’ai pu voir la dichotomie entre l’interprétation des informations qui se passe dans un pays et le récit qui en est fait chez nous.
      Notre vision nombriliste (le nombril étant aux US au niveau économique et géopolitique et Paris au niveau sociétal) nous formate à penser,analyser,vivre ,consommer…. à l’anglo-saxonne alors que notre ADN est latine.

        +14

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    • Bats0 // 03.01.2020 à 10h51

      « Quand quelqu’un fait une remarque constructive et factuelle », j’espère que vous n’êtes pas sérieux dans votre commentaire, ou bien c’est pour plaisanter.
      Une stat avec 6 données « Cumul annuel : 4/6. 66% », serait à vos yeux une remarque constructive ? Vous voyez bien que Santerre provoque par sa remarque, et rien de plus.
      Si vos commentaires sont du même sens de « construction » que ce dernier, ne vous étonnez pas d’être modéré…

        +0

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    • charles // 03.01.2020 à 11h05

      c’est quoi l’objectif ? je comprends pas bien. La forme plutôt que le fond ? C’est là un exercice, qui une fois posté les premiers messages de réclamations constructifs sur d’autres articles, passe pour un dénigrement pur et simple lors de sa systémisation.

        +3

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    • Jean-Do // 04.01.2020 à 08h05

      Je lit l’anglais dans le texte. Les journalistes anglophones critiques restent une année-lumière devant leurs homologues francophones. Plus d’audience, plus d’expérience, plus d’attaques argumentées et sourcées. Le drame des francophones, c’est qu’ils s’écoutent parler, font briller leur intelligence au lieu d’aller au fait. Frederic Lordon est pertinent mais noie le lecteur dans sous l’habituelle et française dissertation, là où l’anglo-saxon est factuel et laisse le lecteur en tirer ses conclusions, certes orientées par la sélection des faits et infos.

      Au surplus, les anglophones parlent aussi de la première puissance militaire du monde que sont les USA. Actuellement, la France est devenue sans importance dans le concert mondial, n’en déplaise au roquet de l’Élysée. Il me semble vital de savoir comment les grands vont gérer la violence de l’effondrement qui vient: en douceur comme l’URSS qui plongeât dans une misère noire mais ne commença pas (ou peu) à taper ses voisins ou en violence cathartique qui est plus dans le style USA.

      Je serai aussi heureux de trouver plus d’articles hispanophones & lusophones. Faut juste trouver les traducteurs. C’est pas rien compte tenu du manque déjà criant en langue anglaise.

        +6

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    • Françoise // 04.01.2020 à 10h10

      C’est pas faux. On a beaucoup d’articles traduits de l’anglais, et, plus précisément, de l’américain… Peut-être faudrait-il proposer d’autres articles à Olivier Berruyer ?

        +3

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    • Danielle VQ // 04.01.2020 à 11h32

      Personnellement, cela me laisse aussi un peu perplexe

        +3

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  • Osmium // 03.01.2020 à 08h16

    « Seul la rébellion non-violente peut nous permettre de remplacer nos élites ».  » Aucun gouvernement ne peut se maintenir quand il y a des milliers de gens dans la rue ». « Si nous ne le faisons pas, notre espèce est finie ». (Je résume).

    La France est l’exemple typique qu’un gouvernement  » démocratiquement élu  » peut se maintenir indéfiniment, quelque soit le nombre de personnes dans la rue, et les éclater quand il le souhaite. Hong Kong est aussi la démonstration qu’on n’emmerde pas le pouvoir central.

    Si nous sommes menacés en tant qu’espèce, si nous savons que nos populations vont être réduites de moitié avant la fin du XXIe siècle, ce n’est clairement pas de petites manifestations qu’il faut envisager. A menace totale, mesures totales.

    Je hais ces militants bisounours. Il y a des siècles, les gens se levaient et se révoltaient pour presque rien. Aujourd’hui, les populations sont complètement endormies, et les quelques uns qui se réveillent de leur torpeur suivent ces illusionnistes. Elles méritent ce qui leur arrivera. Depuis combien de temps les « écologistes » militent-ils ? Et qu’ont ils accompli de si structurant ?

      +23

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    • Bats0 // 03.01.2020 à 13h07

      « Depuis combien de temps les “écologistes” militent-ils ? Et qu’ont ils accompli de si structurant ? »
      Par exemple :
      Protection des baleines : Sea Sheperd dévoile son nouveau “navire de guerre” !
      https://citizenpost.fr/protection-baleines-sea-sheperd-devoile-nouveau-navire-de-guerre/
      Sea Shepherd France : https://www.seashepherd.fr/

        +4

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      • Osmium // 03.01.2020 à 17h38

        Le mot important, c’est « structurant ». On ne change pas le monde avec un navire.

          +5

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    • biblo // 03.01.2020 à 13h28

      Hong Kong est la démonstration qu’on peut très bien emmerder le pouvoir en place, gilet jaune pareil, écolo encore plus… Perso je me lasse grandement des militants « pas bisounours » jamais foutu de sortir de leur logique guerrière stupidement jusqu’au-boutiste et qui au final ont fait foirer toutes les tentatives de « révolution » entamée jusqu’ici.

        +1

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      • Osmium // 03.01.2020 à 17h50

        Hong Kong est la démonstration qu’un changement mineur du système est impossible sans une opposition violente de ceux qui maintiennent ce système en place. Ce qui signifie que modifier en profondeur, voir détruire ce système (et virer les élites qui le contrôle) ne se fera pas pacifiquement. Hong Kong est un caillou dans la chaussure du parti communiste chinois : il est au plus dérangeant. Même si le parti vacille, les mêmes élites resteront au pouvoir, les mêmes structures existeront, et un système de pillage des ressources et de pollution massive continuera d’exister.

          +8

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        • Geoffrey // 04.01.2020 à 10h47

          tout à fait d’accord avec Osmium…

          en début d’article, que j’ai lu en diagonale, un bon mot de Sacha Guitry m’est revenu en tête  » l’obscurité après les idées noires de Franquin (une BD second degré du maître), c’est encore de Franquin »

          à crétin, crétin et demi : Roger Hallam se croit plus malin que le groupe 350.org mais il n’est pas bcp plus haut dans la médiocrité…

          le Système sait générer sa propre contestation, évidemment sous contrôle et donc stérile. D’où la citation…

          il faut urgemment une réflexion solide sur la violence en politique, son caractère salutaire et irremplaçable…sinon, le kapitalisme en a 1000 ans !!!!!!!!!!

          Geof’-Rey, communiste « méchant »

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          • Jean-Do // 04.01.2020 à 13h10

            La citation de Sacha Guitry parlait de Mozart et du silence 🙂 Elle fut détournée (à juste titre) par Gotlib pour Maître Franquin. Sinon, j’approuve à 100% et pas seulement pour le trait d’esprit.

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          • clauzip12 // 06.01.2020 à 23h26

            DU bas de mes 76 ans et du peu de vue en perspective qu’il me reste,je propose la démarche suivante:
            Analyse systémique du et des processus et centre de pouvoirs qui ont conduits à la détérioration de la biosphère.
            Cette analyse devrait aboutir précisément à nommer tous les lieus de pouvoir,leurs processus d’action,leurs conséquences néfastes.
            Partant de ces résultats porté à la connaissance de tous les militants de l’humanité ,les modes d’action,la désignation des lieux d’action,les éléments de mesure de leur efficacité devraient être établis.
            L’engagement des actions déterminés très peu auparavant doivent être faits simultanément par régions puis progressivement le même jour à toute les régions de la planète.
            Je pense que la lutte doit etre comme l’agression doit etre globale,coordonnée,sans fin.

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        • biblo // 04.01.2020 à 18h34

          Hongkong est la démonstration qu’une opposition violente du pouvoir en place n’est pas efficace dans un pays qui tient à soigner son image a l’international (ce qui dans un monde globalisé est on ne peut plus important) je vous rappelle que la chine traine encore (!) Tian Anmen comme un boulet et que ce boulet a largement pesé dans la répression relativement soft (pour la chine) des manifestations de Hongkong.
          Le renversement d’un système par la violence génère quasi systématiquement un système tout aussi violent voire plus car comme je le disais plus haut, les « pas bisounours » ne sont jamais foutu de sortir de leur logique guerrière a la c… La violence est toujours, à terme, délétère pour celui qui en use. la voix non violente est bel et bien la seule qui vaille mais elle nécessite beaucoup de rigueur et beaucoup de temps (plusieurs générations pourquoi pas) ce qui bien évidemment ne plaît pas aux énervés en tous genres. L’immense majorité des gens sur cette planète exécrent la violence, d’où qu’elle vienne et quel qu’en soit le motif.

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          • Catalina // 04.01.2020 à 19h53

            biblo
            vous avez raison, si les robocops macroniens m’éborgnent, je tendrai mon autre oeil…..
            Ensuite Hong Kong ? je n’en reviens pas que certains pensent que c’est une révolution, elle est sponsorisée par les mêmes qui ont fait des coups d’états partout dans le monde, les USA, effectivement, comme partout les peuples montrent parfois leur mécontentement mais depuis un certain temps, ces mécontentements sont montés en épingle et dégénèrent très vite, bcp d’agents agitateurs sont payés, bcp sont devenus des pros dans ce domaine ainsi que des agences de pub, et oui, c’est presque rigolo, une révolution éclate et dans la seconde, t-shirt, banderoles, etc…. perso je n’aime pas qu’on me prenne pour une co..e mais vous faites bien comme vous voulez

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          • Osmium // 06.01.2020 à 18h11

            La question n’est pas de savoir s’il faut renverser un système de manière violente ou non, la question est de savoir ce qui se passera si nous ne le faisons pas. Et je fais parti des gens qui croient que les conséquences seront tellement violentes et tellement définitives que tout les moyens sont bons pour empêcher cet avenir d’arriver. Comme je l’ai souligné plus haut, à menace totale, mesures totales.

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  • Olivier77 // 03.01.2020 à 09h09

    Il y a des biais dans son cheminement, on l’a bien vu avec les Gilets Jaunes bien pacifistes et non violents, dont l’autorité a vite réprimé et souvent violemment la contestation. Ce qui a finalement fait peur à beaucoup de venir descendre et grossir un mouvement de fond.
    La prochaine sera-t-elle la bonne, avec un catalyseur aussi fort que Macron.
    PS la majorité ne bougera que quand elle aura vraiment faim.

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  • Jean // 03.01.2020 à 09h10

    « Nous nous dirigeons maintenant vers une période d’effondrement écologique extrême. La question de savoir si cela conduira ou non à l’extinction de l’espèce humaine dépendra en grande partie des changements révolutionnaires qui se produiront dans nos sociétés au cours de la prochaine décennie. Ce n’est pas une question d’idéologie, mais de mathématiques et de physique ». »

      +9

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  • Kokoba // 03.01.2020 à 09h37

    Je n’aime pas beaucoup ces thèses catastrophisme extrème.

    L’etre humain est particulièrement coriace.
    Si les temperatures augmentent réellement de +5 degrés, la race humaine s’adaptera.
    Plutot que 5 milliards de morts le résultat le plus probable sera que les 10 milliards d’humains prévus pour 2050 vivront une vie pourrie et misérable.
    Sauf bien sur pour la petite frange de l’élite mondiale qui se sera réservé les derniers espaces naturels.

    Quand à l’idée d’une révolution non violente pour remplacer les élites dirigeantes, bonne chance…
    Les révolutions sont rares, les révolutions non violentes encore plus.
    Les gilets jaunes n’ont rien obtenu.
    Qui peut imaginer un changement de classe dirigeante en France aujourd’hui ?

      +25

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    • Morne Butor // 03.01.2020 à 10h08

      C’est bien plus qu’une thèse. C’est un constat fait par des générations d’écologistes (les scientifiques, pas les écolos des associations ou les politiques soi-disant écolos) sur l’évolution des populations animales sur toute la planète. Ce constat a été théorisé. La théorie a été de multiples fois vérifiée sur le terrain et il n’y a pas de raison de croire que celle-ci ne s’applique pas à ce drôle d’animal qu’est l’être humain. Et lorsqu’on constate la situation planétaire actuelle, l’application de cette théorie montre que si on ne change pas drastiquement notre mode de vie planétaire, ces 5 milliards de morts annoncés sont assez probables. Bien sûr, rien n’est certain. L’être humain peut encore se ressaisir, mais il faut bien constater que nos politiques actuelles nous laissent peu d’espoir. Et plus on tardera, plus il sera difficile de changer le cours des choses. C’est un fait scientifique certain, hors de toute croyance, bien loin de toute idéologie… malheureusement.

        +21

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      • Kokoba // 03.01.2020 à 10h46

        Non, ce n’est pas un fait scientifique certain.

        Il n’existe aucune théorie/étude scientifique qui indique qu’une augmentation de la température de 5 degrés (par exemple) équivaut à 6 milliards de morts.
        Ou pour dire les choses autrement que la Terre ne sera plus capable de nourrir qu’1 milliard d’humains en 2050.

        Le résultat de toute cette histoire, ce sera tout simplement 10 milliards d’humains qui vivront une vie de misère.
        Avec sans doute beaucoup de guerres et de tension sociales.

        Les pays riches s’en sortiront évidemment mieux.
        Et les riches des pays riches encore mieux.

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        • Morne Butor // 03.01.2020 à 11h13

          Et ni la misère, ni la guerre n’entraînent de morts ?!?
          Mon Dieu, je suis sur la planète Eden et tu ne m’as pas averti !
          Bon ben alors tout va bien, hein. aucune raison de s’inquiéter.

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        • charles // 03.01.2020 à 12h19

          selon moi, vous n’avez pas compris les effets de cliquets, vous n’avez par ailleurs pas bien perçu ni évalué l’ampleur des impacts d’un déplacement important de la moyenne, à la hausse ou à la baisse.
          Ce que vous ne percevez pas non plus c’est que les changements induits se réalisent à différentes vitesses à l’intérieur du système terre. Les océans chauffent vite, le glace fond plus lentement, les sécheresses s’accélèrent énormément etc. L’optimum dont nous bénéficions n’était pas simplement exceptionnel de par sa complexité mais aussi par sa synchronicité dans le temps. Si des zones géographiques sont clairement menacés par la sécheresse ou encore une humidité et une chaleur incapacitante ou leurs disparitions épique sous la montée des eaux, il n’est pas évident de que les nouvelles zones d’optimum soit optimale à investir car elles n’auront pas suffisamment maturé pour subvenir aux besoins de cette société. On sait ce que l’on perd, on ne sait pas ce que l’on gagne. Par ailleurs votre analyse de la situation ne tient pas compte du coup de ré investissement dans les nouvelles zones productives, il faudra bâtir, hors nous manquons de sable, et les autres ressources montrent des signes de faiblesses aussi. Tant bien même vous résolvez la problématique de l’adaptation de masse au CC, vous devrez toujours réglez le problème de la croissance infinie. Il est donc inutile de vous débattre, il faut plutôt accepter les choses telles quelles sont pour aller plus vite dans l’effort et prendre les bons cap dès le départ.

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          • gracques // 04.01.2020 à 06h58

            Et puis il ne faut pas oublier le moyen le plus simple d’obtenir des ressources matérielles quand celles ci commencent à manquer ….. la guerre.
            Alors passer de 7 à 1 milliard vers 2050 ou plutôt 2100 ne me paraît pas du tout une hypothèse farfelue.
            Au fait 5 degré c’est l’écart avec le dernier optimum glaciaire il y a 20000 ans ,les glaces allaient pratiquement à la frontière mexicaine et aux alpes ….. avec 5 degrés de plus ou loger le 1,5milliard de chinois …. en Sibérie ? Les russes vont aimer ce genre de solution.

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        • Grob // 03.01.2020 à 13h05

          Bien sûr qu’il n’existe pas en tant que tel une étude disant +x degrés équivaudra à nmilliards de morts.
          Par contre, 2° provoquent une extension des zones létales pour l’humain. Et ça ne fait qu’empirer, et pas linéairement, lorsque la température augmente. Les études existent oui. Par exemple l’Indonésie, une grande partie de l’Afrique subsaharienne, les côtes évidemment etc deviennent invivables.
          Si on dépasse des dizaines de millions de migrants climatiques, il est très difficile d’imaginer qu’il n’y ait pas quelques morts et quelques conflits meurtriers.
          Donc il est peu probable d’avoir plus dix milliards d’humains misérables après 2050…
          La révolution non violente par contre, je suis d’accord que c’est très peu probable.

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        • Louis Robert // 03.01.2020 à 16h43

          « Si les températures augmentent réellement de 5 degrés, la race humaine s’adaptera»?

          À défaut de nous dire, mieux nous démontrer, comment il est vraisemblable que cette « adaptation » se produise, votre affirmation demeure gratuite, lassante voire irritante, Kokoba.

          D’une part, notamment, Jancovici a montré la différence entre notre monde et celui qui exista, jadis, à 5 degrés de moins en moyenne. Il fallut des millénaires pour que la transformation et l’évolution des espèces, davantage qu’une simple adaptation, se fasse. Or là-dessus, il reste en outre à rendre compte des innombrables individus et espèces qui jamais ne parvinrent à «s’adapter», et pourquoi.

          D’autre part, déjà, d’innombrables individus et espèces ne sont pas parvenus à s’adapter aux multiples conséquences d’une augmentation moyenne de seulement 1 degré en si peu de temps. Voilà précisément une indication de ce qui attend les êtres vivants dans le cas d’un accroissement moyen des températures de 5 degrés. Parlez-en aux Californiens, aux Australiens, etc.: pourquoi tant de leurs êtres chers ne parvinrent-ils pas à « s’adapter » et ont-ils déjà péri, anéantis, souvent sans laisser de traces, avec un accroissement moyen de seulement 1 degré?

          Bref, j’estime que votre affirmation gratuite n’est pas convaincante, Kokoba.

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        • Osmium // 03.01.2020 à 18h08

          Kokoba, la climatologie, ce n’est pas une science exacte niune boule de cristal. Par contre, ce que certaines études soulignent, c’est que 5°C, c’est grosso modo prendre le climat méditerranéen et le coupé/collé sur la scandinavie, en à peine un siècle. Je caricature à peine, et je te laisse extrapoler sur le reste du monde. A première vue, les écosystèmes ne se déplacent pas de plusieurs milliers de kilomètres en quelques décennies. De plus, une telle augmentation de la température stérilise des continents entiers, l’Afrique et l’Inde sont en tête de liste. Bref, il n’y aura pas 10 milliards de survivants.

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        • Themisto // 04.01.2020 à 09h18

          Kokoba, je vous signale qu’il y a 20 ans il y avait exactement le même discours sur les prétendues « catastrophes » et « pertes humaines ».
          La preuve, l’article du Guardian de 2004: https://www.theguardian.com/environment/2004/feb/22/usnews.theobserver
          On voit aujourd’hui qui n’en est rien. Comme il y avait rien en 2000, malgré les prévisions de 1980, et ainsi de suite.
          En vain: on continue à prédire la fin du monde pour « dans 20 ans ».

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    • Almire // 03.01.2020 à 22h28

      Ce n’est pas +5°C en plus d’une vingtaine de degrés, comme en Europe au printemps. C’est + 5°C par rapport à la moyenne mondiale, ce qui en fait ne signifie rien. Pour mesurer cette moyenne imaginez la surface du globe divisée en mailles, dans lesquelles les températures minima et maxima sont relevées chaque jour (satellites). L’ensemble est totalisé et divisé par le nombre de mesures; On obtient alors la moyenne annuelle globale d’environ 15 ° C. C’est de cette température que l’on parle. Elle ne donne aucune indication sur un quelconque point du globe. Ce qui nous importe ce sont les extrêmes, à l’endroit où l’on vit. On sait notamment que les écarts à cette moyenne sont plus importants au milieu des continents, qu’au milieu des océans. Les zones qui se réchauffent le plus sont les pôles et les continents en zone intertropicale (Sahel, Australie, Inde, Amérique du Sud). Mais tout cela est complexe et nécessite des modèles mathématiques puissants, inaccessible au péquin moyen. Il faut faire confiance à la démarche scientifique, car c’est la seule qui est ouverte à la contradiction en toute transparence. C. Allègre, qui avait falsifié des données en a fait les frais !

        +5

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      • Araok // 04.01.2020 à 08h25

        Une moyenne de température n’a aucune signification physique. A la rigueur il faut parler d’énergie thermique locale.
        Ah! Une info: mon commentaire précédent a subsisté une douzaine d’heures avant de disparaitre. La modération m’est incompréhensible.

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        • John V. Doe // 04.01.2020 à 08h44

          Ah, vous aussi. Pourrais-je suggérer d’envoyer la/les raison(s) via une adresse « no reply » vers l’adresse que nous communiquons avant de commenter ? Au moins, nous pourrions nous améliorer :-/

          Un point déjà: la modération semble avoir une aversion à l’humour. Le reste…

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          • enkidou // 04.01.2020 à 09h19

            Oui, certain(es) modérateurs effacent, effacent, effacent… nous essayons de débattre, ils effacent, effacent… pourtant je ne pense pas avoir lu de commentaires injurieux des uns envers les autres, passionnés: oui, engagés: oui, provocateurs: oui, humoristiques: oui. Mais ils effacent, effacent encore et encore, et pour moi cela est vraiment rédhibitoire surtout lorsque l’on s’est référé à Chomsky et bien d’autres. Effacer ce qui est répréhensible par la loi soit. Mais les commentaires les échangent apportent ce que la vie est: tout sauf lisse. Et il serait dommage que ce blog devienne lisse. cdt

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  • Myrkur34 // 03.01.2020 à 09h58

    Juste une info vu sur l’accélération du réchauffement…
    Alors déjà on commence à planter de la vigne au Danemark et en Suède et des essais sont effectués en Norvège. Ensuite les récoltes en Allemagne sont généreuses et la principale voie pour limiter le taux en sucre du raisin est d’effeuiller le ceps de vigne pour limiter l’apport en sucre.
    Sur ce, vous entendez un ingénieur agronome allemand émérite qui vous explique qu’il y a 20 ans, ils avaient organisé une étude sur l’augmentation des températures en Allemagne pour la production vinicole et que le chiffre prévu pour 2050 est arrivé en 2018….

    PS: On va bien voir ce que les électeurs australiens vont voter aux prochaines élections. Sinon dernière perle de Scott Morrisson sur la situation « Je demande aux citoyens d’être très patient et d’attendre des pluies abondantes »
    Et vu à la tv, un pompier australien(légèrement exténué) qui refuse de serrer la main au 1er ministre et ce politicien fait semblant de ne rien voir et lui tapote l’épaule, genre bon gars.

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  • Bats0 // 03.01.2020 à 10h02

    Allez juste pour indiquer à Santerre que les commentaires sur ce blog ne rentrent pas dans ses « stats ».
    Une petite comparaison des moyennes de température sur notre hexagone pour regarder de plus près ce qu’il peut se passer dans notre pays au niveau climat (très inquiétant; et cette fois-ci il n’y a pas que la station de Toulouse, comme celà m’avait été reproché) : https://www.infoclimat.fr/stations-meteo/climato-globale-comparaison-stations.php?staid=07630

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    • Bats0 // 03.01.2020 à 12h52

      Pardon, je viens de me rendre compte que le lien ne donnait pas le comparatif des stations sélectionnées.
      En premier j’ai sélectionné la station de Toulouse : https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/toulouse-blagnac/07630.html à laquelle j’ai rajouté les autres stations (Bordeaux-Merignac, Lille-Lesquin, Lyon-St Exupéry, Marseille-Marignane et Paris-Montsouris) en sélectionnant « comparer avec d’autres stations ».
      Désolé

        +3

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  • jules Vallés // 03.01.2020 à 10h33

    Roger Hallam:
    « Seule la rébellion non-violente peut mettre fin à la dégradation du climat et à l’effondrement social »
    Peter Gelderloos:
    « Comment la non-violence protège l’État »
    Par souci d’objectivité, il faut lire les 2 livres, et s’intéresser aux moyens de financement d’une organisation comme « Extinction Rebellion. »

      +16

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    • Gilbert Gélinas // 03.01.2020 à 10h42

      C’est toujours la question que je me pose. Même en supposant des capacités d’organisation exceptionnelles, de quoi vivent tous ces gens disposés à passer du temps en prison?

        +8

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      • Zbleuarf // 05.01.2020 à 18h50

        Je ne vois pas pourquoi ces gens vivraient si différement du péquin moyen. Moi je suis au chomage à la recherche d’un boulot.
        Je n’ai jamais reçu d’argent pour participer à une action. Je me suis juste dit un jour : soit je continue à regarder ces gens passivement et à les voir comme des demeurés soit je les rejoins pour tenter quelque chose. L’inaction n’a jamais fait avancer les choses. Même si la non violence protège l’état, je n’ai pas d’autre réseau aussi bien organisé que XR à portée de chez moi.

          +2

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    • Jean // 03.01.2020 à 13h40

      @jules Vallés

      Concernant la question du financement on peut citer Jésus qui disait : « Il faut juger un arbre à ses fruits » et non pas il faut juger un arbre en regardant qui l’arrose. Que produit ER ? Peut-on penser que ces actions enrichissent les multinationales et leurs actionnaires ? Qui a intérêt au contraire a dénigrer ce mouvement ?
      Je pense que pour sortir de la confusion il faut revenir aux questions basiques : Où va l’argent, à qui profite le crime ?

        +2

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  • Maurice // 03.01.2020 à 10h34

    Tout va bien, on se calme !
    Monsieur Roger Hallam a été entendu, le parlement européen a déclaré l’ état d’urgence climatique le 28/11/2019, soit 10 jours après la publication de cet article.
    https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20191121IPR67110/le-parlement-europeen-declare-l-urgence-climatique

    Je voudrais tout de même noter que l’état d’urgence permet de prendre de décisions hors cadre législatif voir constitutionnel …
    C’est d’ailleurs l’état d’urgence déclaré en Allemagne en 1933 qui a permis aux Nazis de prendre le pouvoir …

      +14

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    • gracques // 04.01.2020 à 07h09

      Merci de l’information , Chouette , on est sauvé ……
      C’est juste les moyens qui m’inquiètent .

      C’est comme ça que cela finira ,,par une belle dictature ….. de l’oligarchie ou du prolétariat ? C’est la question et elle n’est pas triviale.

        +4

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  • christian gedeon // 03.01.2020 à 10h35

    J’ai retenu « on est baisé(s) ». Et on ne met pas de s après on,n’est ce pas? Bref,on est encore mort(s) ce matin,parce qu’un changement total de dirigeants,hic et nunc,est peut-être hic,mais pour le nunc c’est mal barré.Quant à Extiction Rebellion,j’y vois des relents autoritaires dont je me méfie absolument. Ce manque de confiance dogmatique en l’être humain commence à m’échauffer sérieusement les oreilles,me met les abeilles comme on dit par chez moi. Ce degun de Hedges qui croit tout savoir sur tout est un exemple typique du yakafaucon. Qu’il aille donc expliquer aux africains ,aux indiens ,aux chinois et autres qu’ils doivent stopper leur développement industriel,là maintenant tout de suite. Un paquebot met du temps à virer. Il faut laisser le temps au temps et arrêter de paniquer les gens,qui se diront,foutrus pour foutus,allons y gaiement! Pour un début d’année,pfffff. Comme s’il n’y en avait pas assez avec l’élimination de Solaimani et de Mohandes!

      +12

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    • Fritz // 03.01.2020 à 14h56

      Entièrement d’accord avec vous. J’ajoute que pour un Chrétien se réclamant de la Réforme, comme le pasteur Hedges, on ne se sauve pas soi-même. Le « How to Save the Planet and Ourselves » aurait fait rugir Paul et Luther. Sola gratia, sola fide.

        +5

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  • Fabrice // 03.01.2020 à 10h53

    Petite rectification la planète ne craint rien pour le moment c’est la vie existante à sa surface qui subit le risque dont particulièrement l’espèce humaine en étant à la fois une des causes et l’une des victimes.

      +20

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  • Macarel // 03.01.2020 à 10h59

    La violence, elle est du côté des tenants du système actuel, les « gilets jaunes » en France en font la dure expérience.
    Mais aussi les manifestants au Chili, en Equateur, en Bolivie, et dans bien d’autres pays.

    La très grande majorité des êtres humains déteste la violence, mais l’on n’a jamais vu (ou alors très rarement), qu’une classe dominante, rende les clés (comme dirait Lordon) parce qu’on lui demandait gentiment de céder la place.

    On nous avait « vendu la fin de l’histoire ». Eh bien, non ! C’est le retour en force de l’histoire, dans ce qu’elle peut avoir de plus tumultueux et de tragique. Il ne s’agit pas en effet de sauver la planète, car la planète nous survivra quoiqu’il arrive. Il s’agit de sauver l’espèce humaine, et par la même occasion des tas d’autres espèces vivantes qui subissent actuellement ce que l’on appelle la sixième extinction de masse. Pour cela il faut sortir du capitalisme, mais plus généralement sortir du productivisme/consumérisme effréné. Dans tous les cas il faut sortir des griffes du capitalisme financier tout ce qui relève des « biens communs » (eau, énergie, etc..), tout ce qui relève des services d’intérêt général (éducation, santé, etc…) et dé-marchandiser le monde (le travail, la terre, la monnaie : cf. « La Grande Transformation » de Karl Polyani). Aller dans une direction exactement opposée à celle imposée par l’oligarchie capitaliste mondiale ces dernières décennies, avec de plus en plus d’autoritarisme (cf la France de Macron). Je doute, malheureusement, que cette reprise de pouvoir par les citoyens puisse se faire sur un mode « bisounours »…

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    • Serge F. // 05.01.2020 à 10h16

      On dit souvent que la planète nous survivra. Si cela signifie qu’elle continuera à porter la vie, oui sans doute. Mais s’il ne reste que des micro-organismes, ce sera équivalent à un bond en arrière dans le temps de plus de 500 millions d’années avant l’explosion cambrienne. L’homme est en train de provoquer une extinction de masse digne de celle du Permien-Trias (le changement climatique est sous-estimé). La surpêche à elle toute seule pourrait bientôt remplir les océans de méduses et faire disparaître la plupart des poissons :

      https://www.youtube.com/watch?v=bEbgcveoHyc

      Nos armes nucléaires sont tellement puissantes qu’elles pourraient vitrifier les sols. Le missile « Satan 2 » est capable de vitrifier un espace aussi immense que le Texas ou la France :

      https://www.cnews.fr/monde/2016-11-07/satan-2-le-missile-nucleaire-russe-capable-de-detruire-un-pays-de-la-taille-de-la

      L’être humain n’a démontré pour le moment qu’il n’était qu’un méchant grand singe qui a fait des études. Sa lignée est plus proche des chimpanzés que des bonobos. Regardez-moi, par exemple, ce troupeau de fanatiques égarés :

      https://twitter.com/AlexTaylorNews/status/1213358581518622722

      Dieu ne leur viendra pas en aide le jour où ils iront trop loin. Et ils auront en plus des comptes à rendre.

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  • Morne Butor // 03.01.2020 à 11h16

    … à condition de faire parti de ce milliard. Et rien n’est garanti… surtout si vous vivez en ville et n’avez pas de terres cultivables où vous retirer en cas d’effondrement…

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  • charles // 03.01.2020 à 11h30

    +1 à la déconstruction des mécanismes socio-politique lors de la concrétisation des antagonismes face au climat.

    +1 pour la métaphore des institutions vue comme une espèce animale qui s’adapte elle aussi au climat.

    Par contre, quel monde de bisounours, et surtout quel manque de convictions quand en sous texte il admet qu’aucune solution ne peut advenir sans le soutien, et le déchirement, du dernier décile le plus riche, on en comprend que celui ci pourra se perpétuer dans le nouveau cycle à venir. Ceux là, selon moi, méritent qu’on se hair cut pour s’en défaire, le déclassement social sera bien suffisant pour faire effet, pas besoin d’utiliser les méthodes barbares du capitalisme (Il restera dans l’histoire que c’est sous ce régime que la chaise électrique fût crée, mais aussi, le zyklon b, ou bien encore le glyphosate (ce système rend il fou ?) ). Monde de bisounours car il faudra bien constater que si comme il le dit le grand changement s’accélère, alors les frictions à l’adaptation aussi. Les malheurs vous fauche sans crier gare. Trump vient d’envoyer un missile sur un gnl Iranien, une démonstration de sa force destructive, de sa capacité à imposer ses caprices et sa bétise sur le reste du monde. Pendant ce temps on s’interroge à savoir jusqu’où il poussera son ignominie car il faudra bien y faire face….

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  • Jean D // 03.01.2020 à 11h51

    Peut-être la formule « mâle blanc de 50 ans » peut choquer.

    Mais ne recouvre-t-elle pas une certaine réalité ? La proportion de personnes correspondant à ce profil et diffusant autour d’eux leur déni pathologique n’est-elle pas plus important que dans le reste de la population ? (c’est une question, il existe peut-être des enquêtes sur le sujet)

    Et indépendamment des données statistiques, je trouve assez compréhensible que cette catégorie de personnes soit pointée du doigt : elles sont aux commandes (sphères politiques, économiques, …) et c’est désespérant de savoir que sans une action énergique de leur part, on court tout droit dans le précipice.

    Si on prolonge un peu la réflexion, le découpage « homme blanc de plus de 50 ans » a une certaine pertinence. Au-delà de la caricature cela désigne :
    • les personnes qui sont dans le confort matériel (« homme blanc ») et jusqu’à présent relativement épargnées par le dérèglement climatiques et ses conséquences
    • et qui ont l’espoir de continuer à vivre confortablement dans les décennies à venir (déni du réel)
    • voire de transmettre leur patrimoine à leur descendance (là ils planent totalement …)

    Remplacez « homme blanc de plus de 50 ans » par « petit bourgeois rempli de certitudes », cela me semble assez synonyme.

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  • Macarel // 03.01.2020 à 13h02

    Sauver la planète c’est bien, mais revenons aux « choses sérieuses » :
    le « Paris-Dakar » va bientôt démarrer en Arabie Saoudite !

    https://www.francetvinfo.fr/sports/automobile/rallye-dakar/dakar-avant-le-depart-le-choix-de-l-arabie-saoudite-fait-polemique_3768707.html

    A moins que les iraniens ne viennent troubler la fête…

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    • Myrkur34 // 03.01.2020 à 16h30

      Et vu que cela passe sur France TV, la redevance sert à payer cette hérésie, gabegie de moyens divers et variés pour faire des ronds dans du sable.

      Allez sous dix ans, un bon greenwashing en passant au tout électrique…..(J’imagine que c’est leur future excuse…)

      Quant aux pilotes amateurs, cela ne leur fait rien de courir dans un pays aussi cadenassé que l’ancienne URSS, voire plus ?

        +2

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  • Louis Robert // 03.01.2020 à 13h04

    Je me permets de me répéter.

    L’année qui débute sera celle du franchissement catastrophique de points de non-retour dans notre environnement immédiat, naturel, social et politique. « Tout est prêt pour que tout empire » (Hervé Kempf).

    Je recommande qu’afin d’en avoir un avant-goût (surtout si nous ne sommes pas déjà familiers avec les dévastations californiennes des dernières années), nous suivions de très près, dès maintenant et assidûment, la situation qui prévaut en Australie: les faits, les causes, le désarroi des autorités et des citoyens (euphémisme), ainsi que les conséquences à court et à long terme, notamment sur la vie quotidienne, la santé et le psychisme de la population australienne. Là-bas, la colère gronde: dès maintenant, on avoue publiquement ne prévoir qu’une détérioration substantielle de la situation dans les mois et les années qui viennent.

    Je rappelle que depuis longtemps, dans ses travaux remarquables, l’excellent Australien Clive Hamilton a prévu (« Requiem for a Species: Why We Resist the Truth about Climate Change » ) ce qui s’avère aujourd’hui un tel choc dans ce pays. Cet homme exceptionnel fut davantage combattu qu’écouté, avec les résultats que nous observons maintenant.

    Au besoin, sur demande, je donnerai volontiers ici des liens vers des sources pertinentes. Mise en garde: dans les milieux concernés, les gens s’expriment en anglais et leurs précieux travaux sont rarement traduits en français.

    2020, 3 janvier, à suivre. Nous entreprenons un long périple, sans précédent, et qui « ne se fera pas que dans la bonne humeur »… (Jancovici).

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  • Fabrice // 03.01.2020 à 13h35

    Fritz, la généralisation ne sert que les dogmes bornés, quand vous dites qu »‘il n’y a pas de bons américains » vous faites déjà une erreur car vous englobez les canadiens, les mexicains, les brésiliens, … De plus cela prouve que vous n’avez jamais parlé à un citoyen des Etat-Unis (ou Etats-Unien pour simplifier une situation qui date de la guerre de sécession pour grande partie), vous ne trouverez pas un bloc formaté dans chaque Etats ou même ville.

    Les maux de l’humanité viennent de la généralisation de ce que l’on croit savoir à un groupe de personne vous pratiquez exactement la même généralisation qu’Océan de Sagesse pratiquait dans un commentaire désormais et à juste titre effacé.

      +1

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  • Bouddha Vert // 03.01.2020 à 14h06

    D’accord avec le constat et les conséquences possibles de nos actions, hormis que je ne crois pas en la disparition de l’homme. Comme dit Jancovici, l’humanité est tellement ubiquiste que tant qu’il restera trois animaux à bouffer, nous existerons sur cette terre.
    Pour les solutions envisagées par Hallam je n’y crois pas du tout, la teneur de nombreux commentaires sur ce blog m’ont fait comprendre qu’il existera toujours une part significative de la population pour remettre en cause les origines des changements en cours mais également le refus forcené de voir leurs conditions matérielles un tant soit peut abaissée.
    Après avoir écouté la conférence de Keller, à Alès, il me semble que la seule vraie action positive envisageable est de créer une autre société, à côté de l’actuelle, qui, à un moment, fera tâche d’huile et aura préparé une partie de l’humanité à vivre avec ce et ceux qui l’entourent.
    https://www.youtube.com/watch?v=wumA1-M66Y8
    Intervention très enrichissante, positive, sans être didactique.

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  • Theoltd // 03.01.2020 à 15h02

    Article incoherent, inutilement catastrophiste, ne pouvant s’appuyer sur aucun fondement physique réel. Il associe par exemple réchauffement et sécheresse, alors que c’est exactement le contraire. Le réchauffement accentue l’évaporation des océans et provoque la fonte des neiges et des glaciers. Il augmente la teneur en eau de l’atmosphère et alimente les cours d’eau. Il améliore donc globalement le cycle de l’eau.
    Si demain, on se prenait 5 degrés de moins, non seulement le rendement des récoltes diminuerait drastiquement, menaçant la population de famine, mais de plus, les limitations de l’évaporation, et la fixation de l’eau de pluie par la neige et la glace, provoqueraient des sécheresses dévastatrices notamment par assechement des cours d’eau. Le Cycle de l’eau ralentirait considérablement . [modéré]

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    • Allo // 03.01.2020 à 16h57

      Déjà que la météorologie et la climatologie sont si complexes que les experts en la matière admettent en savoir très peut je me demande comment vous pouvez être si catégorique.

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      • Jean // 03.01.2020 à 18h40

        @Allo
        En ne prenant pas en compte les interactions qui rendent ces sciences si complexes. Mais le principal n’est pas là, car que peuvent la connaissance, l’expérience et la logique face à l’aveuglement volontaire de ceux qui ne veulent pas renoncer à leur confort ?

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    • Subotai // 03.01.2020 à 17h58

      Sans blague!
      Faudra m’explique pourquoi en pleine « saison des pluies », je suis obliger d’arroser mes cultures.
      Ben merdalor!
      La pluie qui tombait « avant » de ce coté ci de la montagne tombe maintenant de l’autre côté – Changement du régime des vents du au réchauffement global.
      Bon ;c’est pas dit que dans 10 ans, je ne me plaindrai pas de trop de pluie (inondation, glissement de terrain, etc…) puisque nous sommes dans une dynamique et que ça ne fait QUE commencer…

        +2

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    • Jean D // 03.01.2020 à 18h03

      Il faudrait que vous parveniez à penser dans le temps et dans l’espace plutôt que de plaquer des raisonnements logiques ‘dans le vide’.

      Le réchauffement climatique désigne l’augmentation globale de la température sur le globe. Il s’agit d’une tendance (entre 2 et 5° sur ce siècle selon les scénari) et d’une moyenne (l’augmentation est plus ou moins sensible selon les endroits).

      Le réchauffement global ne doit pas être confondu avec le dérèglement climatique :
      • le premier est imperceptible à vos sens (+0,5°C en 50 ans, vous ne l’avez pas senti) tandis que le second fait la Une de l’actualité, de plus en plus souvent
      • le premier entraine le second qui lui même nourrit le premier dans des boucles de rétroactions positives (dit plus simplement, cela s’emballe, le système climatique perd en quelques décennies son équilibre vieux de 15000 ans)

      —–

      « Il améliore donc globalement le cycle de l’eau. »
      Vous manquez de toute évidence d’informations sur le sujet, vous devriez mieux vous renseigner.
      https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/rechauffement-climatique-changement-climatique-modifie-t-il-cycle-eau-1096/

      Sur tous ces sujets il n’est pas compliqué de trouver des informations pertinentes et de les partager. Au lieu de se fier à ses idées préconçues. Avoir des opinions c’est bien, les valider par la connaissance c’est mieux. Surtout si vous souhaitez les partager et faire oeuvre utile.

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  • Consolo // 03.01.2020 à 17h06

    Bonjour tout le monde.
    Oui, on assiste à du réchauffement, en tout cas à des changements climatiques.
    Et tout ça juste à cause du CO2 ?
    Pourquoi les COP ont-elles « oublié » les 4 autres produits à effet de serre?

    Et c’est juste le CO2 qui provoque une chute inquiétante de la biodiversité ?

    Comment cela se fait-il que la question de l’électrosmag croissant ne soit jamais abordée ? !

    Depuis cet été, il n’y a plus de « petits » oiseaux (mésanges, piafs…) dans mon quartier.
    Les fourmis étaient complètement larguées (elles ne marchaient plus en colonne par exemple).
    Et au printemps, pendant une semaine, des abeilles solitaires et visiblement paumées
    sont régulièrement (3 ou 4 fois par jour, pas plus) venues se cogner contre les vitres…

    A priori « ils » sont en train d’expérimenter des nouvelles antennes et des objets connectés
    ont commencé à envahir les logements du quartier… (ca se repère facilement avec l’appli Electrosmart).

    Bonjour chez vous

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    • Alligator427 // 03.01.2020 à 23h10

      Le changement climatique (augmentation globale de la température, dérèglement climatique, …) est effectivement causé par les gaz à effet de serre supplémentaires émis par l’activité humaine (pas seulement le CO2, également le méthane).

      Si vous êtes attentif aux alarmes des scientifiques, la question de la sixième extinction est également à la Une. Elle n’est pas causée principalement par le changement climatique (pour l’instant en tout cas) mais par l’activité humaine directement : les humains occupent toute la place, déforestent et creusent partout, épandent également des pesticides sans compter et illuminent le ciel la nuit.

      Les autres espèces perdent peu à peu leur espace vital, les cohortes diminuent (jusqu’à 80% d’insectes en moins, mesurés dans un réserve naturelle en Allemagne) et toute la chaîne alimentaire s’appauvrit. Pour le moment les hommes parviennent encore à se nourrir mais … c’est grâce à l’artifice du pétrole qui nous permet de créer des engrais et d’extraire des minéraux pour nourrir les plantes.

      On découvrira peut-être les méfaits des ondes sur l’écosystème (on a déjà certaines informations sur les cerveaux humains). Mais cela ne me semble pas le plus important / le plus urgent des phénomènes.

        +3

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    • Bouddha Vert // 04.01.2020 à 00h24

      Le CO2 est le produit de l’oxydation du carbone, depuis que nous oxydons bois, charbon, pétrole et gaz dans nos machines la quantité de CO2 augmente dans l’atmosphère.
      Outre le fait que cela modifie notre mix atmosphérique et par voie de conséquence le bilan radiatif de notre planète, donc sa température moyenne, cela acidifie également nos océans et l’équilibre de la vie marine.
      Mais, et surtout, la consommation croissante des énergies pour nourrir nos machines nous donne une capacité également croissante à modifier notre environnement.
      Il se trouve, que cet environnement est également celui que nous partageons avec le reste du vivant.
      Nos machines nous permettent de tout chambouler et c’est ce qui provoque le chamboulement des habitats de tout le reste du vivant, provisoirement pour notre confort.
      Alors, même si les pollutions électromagnétiques sont une réalité, elles sont physiquement nulles ou négligeables dans les champs, les forêts, les lacs et les mers. En revanche ces espaces « naturels » subissent nos activités mécaniques, chimiques qui sont, en volume, le résultat du travail de nos machines.
      Même la pollution électromagnétique que vous interrogez n’est que le résultat d’une activité minière croissante issue du travail d’excavatrices, de concasseurs, de chemin de fer, d’usines chimiques et métallurgiques essentiellement muent par des hydrocarbures (>80% de l’énergie mondiale).
      Le CO2 reste le problème numéro 1, même si la libération du méthane et clathrates dans les terres gelées et les océans n’arrangera pas notre bilan.

        +2

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  • fox23 // 03.01.2020 à 17h43

    Cri d’alarme des gavés de la Terre ne voulant pas que les milliards d’autres êtres humains atteignent un niveau de vie les sortant du primitif et de la misère, sans même parler d’égalité !
    Alors, tout est bon pour garder son égoïsme haut de gamme… et sa supériorité raciale de bon blanc dominateur.

    Finalement, ce sont encore ces foutus sauvages qui vont causer la fin de NOTRE monde avec leurs revendications excessives.

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    • Jean // 03.01.2020 à 18h48

      @fox23

      => et sa supériorité raciale de bon blanc dominateur.

      C’est une bonne idée ça, rajouter le racisme aux problèmes que l’espèce humaine va devoir collectivement affronter… Vous pensez qu’Obama n’est pas dominateur et que le sdf blanc qui vit probablement pas loin de chez vous est un winner ? Peut-on lutter contre le racisme en devenant raciste ?

        +4

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      • fox23 // 03.01.2020 à 20h04

        @ Jean. Sans doute mal expliqué ou mal compris.
        J’entendais par là que maintenant que les occidentaux ont pillé les richesses des sous-sols de la Terre et salopé son air, ils expliquent doctement à ceux qui voient dans les mêmes énergies le moyen de sortir de leur misère, que les temps sont venus de se serrer la ceinture.
        C’est effectivement une façon « délicate » de les laisser sur le bord de la route. Que vous le vouliez ou non, c’est bien dans son immense majorité le blanc dominateur qui est responsable de ce bilan.
        Je vous rassure, je le suis aussi !

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        • gracques // 04.01.2020 à 07h25

          Oui , mais’il y a 50 ans nous n’avions que le rapport Meadows , très parcellaire…… et depuis’les chinois ont depasses les européens en terme d’impact climatique par personne , et même en terme de contribution historique (en stock) ils nous rattrapent à vitesse grand V.
          Bon mais la question n’est pas la ….. il sera impossible à 7 ou 8 milliards d’êtres humains de vivre comme nous , alors soit on se serreTOUS la ceinture , soit on se massacre ….. ce n’est pas une histoire de morale ou de justice , juste de prédateurs devant un repas trop petit pour tous les présents.

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  • Morne Butor // 03.01.2020 à 17h45

    C’est une idée que j’avais en tête et que j’ai récemment entendue dans la bouche de Mme Pinçon-Charlot lorsqu’elle a présenté son jeu de société sur Le Média : nos dirigeants d’entreprise laissent faire les choses, car une fois la population des gueux réduite drastiquement, une armée de robots leur assurera la belle vie sans risque d’opposition et de révolte.

    Et donc, selon moi, Elon Musk ne viserait pas tant Mars que d’avoir sa bulle de vie autonome posée sur une Terre estropiée.

    Cela me semble un raisonnement déraisonnable car une telle vie est loin d’assurer une survie à moyen et long terme. Le calcul me semble vicié et erroné. Mais si les milliardaires ne s’installent pas en Suède, par contre certains d’entre-eux se sont bel et bien installés en Nouvelle-Zélande, au point que le gouvernement a passé une loi posant des contraintes pour les étrangers souhaitant acheter des terres.

    Il me semble donc que les milliardaires se préparent des canots de sauvetage (une arche de Noé à la dimension de leur famille proche) plutôt que de tenter de convaincre les gouvernements de se bouger les fesses et de passer des lois impopulaires mais indispensables pour sauver ce qu’il est encore possible de sauver.

      +7

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    • Véro // 03.01.2020 à 18h07

      Et quelles seraient ces lois indispensables et impopulaires plus précisément ?

        +1

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      • Morne Butor // 04.01.2020 à 12h35

        Planifier la dissolution des mégapoles, pousser à produire localement, remettre des barrières douanières là où le libre libre-échange est écologiquement néfaste, taxer progressivement tout ce qui est « carboné », s’assurer une paix sociale par une meilleure redistribution de richesses de moins en moins nombreuses, donc taxer les plus riches à 90% me semble inévitable, mais ça ne suffira pas… je ne sais pas encore vraiment si les grands groupes industriels sont à démanteler, mais ça semble nécessaire pour les banques afin d’augmenter la résilience de notre future économie decarbonée. And so on… tout en conservant la capacité d’initiative individuelle…

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        • Lo // 04.01.2020 à 22h52

          C’est trop tard pour convaincre les décideurs et mettre en œuvre tout ça. Malgré quelques écovillages rien de massivement vertueux ne se fera avant longtemps.
          Les dérèglements climatiques prolongeront la guerre de l’oligarchie contre l’Humanité et feront en plus des dégâts incommensurables sur l’écosystème global.

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        • Véro // 06.01.2020 à 17h18

          Je ne vois pas trop en quoi ces mesures seraient impopulaires.
          Le libre-échange est une catastrophe, on le sait depuis très longtemps, il n’enrichit que les plus riches (individus, Etats), minoritaires.
          Ce ne sont pas les populations qui seraient contre ce retour à la raison, mais les dirigeants, et c’est bien pour ça qu’on n’en sort pas.

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    • gotoul // 03.01.2020 à 23h12

      à Morne Butor
       » les milliardaires se préparent des canots de sauvetage plutôt que de tenter de convaincre les gouvernements de se bouger les fesses  »
      Euh les milliardaires ne sont-ils pas ces personnes qui font et défont les dirigeants? Et cette planète est leur terrain de jeu et ils s’amusent bien.
      C’est un peu le problème avec ce monsieur Hallam : sa cible est les politiques alors qu’ils ne sont finalement que les pantins de ces très grosses fortunes.

        +9

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    • Gilbert Gélinas // 04.01.2020 à 02h52

      Croire qu’une armée de robots répondra à tous nos besoins, c’est téméraire. Tous les milliardaires ne peuvent être aussi aventuriers

        +1

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      • Morne Butor // 04.01.2020 à 12h20

        Répondre à nos besoins, non, mais à ceux des milliardaires, ce n’est pas totalement impossible, il me semble. Une Tesla sera un jour bien plus fiable qu’un chauffeur humain.

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        • Gilbert Gélinas // 04.01.2020 à 21h36

          Je crois que vous n’avez pas idée de tout ce que ça prend pour produire une Tesla. Dans un contexte d’autosuffisance, il faudrait apprendre aux robots tout ce qu’il faut pour amener une tomate sur la table, ce qui est loin d’être aussi simple que de le dire

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          Alerter
          • Morne Butor // 04.01.2020 à 22h37

            Les milliardaires sauront se garder une caste d’ingénieurs sous le coude pour rafistoler ce qui déraille, mais des péquenots de servants humains nul besoin. Les robots feront mieux avec moins d’emmerdes.

            Bien évidemment mon raisonnement se veut fallacieux dès le départ. Ce monde ne peut se perpétuer bien longtemps. Mais je me demande si ceux qui s’imaginent dans un tel futur, et il y en a, se rendent compte qu’ils s’illusionnent beaucoup.

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            Alerter
  • Jojo // 03.01.2020 à 19h12

    Autre regard sur Roger Hallan, celui publié dans « Le Grand Soir ». https://www.legrandsoir.info/extinction-rebellion-nouvelle-manipulation-de-masse-dans-quel-but.html

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    • Séraphim // 04.01.2020 à 08h16

      Référence très détaillée et qui pose la question de la responsabilité des « crises » dans la diffusion de ce pamphlet. Ceci dit, il n’est pas besoin d’aller jusqu’au complot, qui est cependant souvent vrai et évident, pour s’interroger sur la santé mentale des promoteurs de ER. Comment peut-on vouloir « sauver l’humanité d’un désastre à venir » en mettant en place un désastre immédiat? La soi-disant générosité vis à vis des 600 millions -10 milliards?- de victimes à venir ne respire pas la moindre sincérité. Juste un chiffre pour effrayer. D’ailleurs s’il devait y avoir « effondrement », cela n’empêcherait pas, lors de cet effondrement, la pratique de l’humanité, de l’attention aux autres, de la charité, du partage etc. En revanche, couper toutes les têtes aujourd’hui (avec un pouvoir donné à qui? Sur quel critères? A des Fabius et des climatologues??) conduirait très certainement à un écharpement systématique des couches les plus pauvres entre elles. Entre 600 millions maintenant et 600 millions plus tard, mieux vaut encore plus tard! Quant à l’argument creux d’une chute « contrôlée », amortie, le calendrier évoqué en montre l’absurdité. Arrêter du jour au lendemain (c’est à dire sur quelques années) le pétrole, charbon etc. c’est arrêter les engrais, les 2/3 de l’agriculture, le transport du blé (américain ou russe) en Afrique, la chute de la production de riz en Asie…La disparition des brosses à dent, mais aussi des prothèses médicales, des médicaments, des lunettes (toutes en plastique), des salles d’opération (diesel)

        +6

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      • Marie Pan-Pan // 04.01.2020 à 17h07

        Séraphim,
        …la disparition, du moins la mise hors service de 4 000 trottinettes par ER en décembre semble être les prémices du Grand Nettoyage que promettent les gentils animateurs de ce gentil club soutenu par Hidalgo et Elisabeth Borne.
        Quoique ses engins me révulsent; j’estime que justifier cette action en dénonçant ce moyen de locomotion comme « briseur de grève » ( pour empêcher les usagers/clients des autres transports « momentanément » impraticables de se déplacer )est un peu court et beaucoup moins rigolo que de se déguiser en gentil arbre mort au milieu de la chaussée.
        Treeeeemblez les méchants !

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      • Jean // 05.01.2020 à 00h12

        @Séraphim
        => « Comment peut-on vouloir “sauver l’humanité d’un désastre à venir” en mettant en place un désastre immédiat? »
        L’objectif du « désastre » immédiat, désastre qui consiste à mettre des grains de sables dans les rouages de la surconsommation, est de paralyser les économies des pays riches pour mettre chacun d’entre-nous face à ses responsabilités. Que sommes-nous prêt à sacrifier aujourd’hui pour espérer mieux vivre demain ? Cette aptitude à renoncer à un plaisir immédiat dans l’espoir d’un bénéfice supérieur dans le futur est un marqueur du passage à l’age adulte.

        => « D’ailleurs s’il devait y avoir “effondrement”…. »
        Informez-vous.

        => « Quant à l’argument creux d’une chute “contrôlée”, amortie, le calendrier évoqué en montre l’absurdité. »
        Vous ne voulez pas changer volontairement en dix ans parce que ce serait trop dur ?
        Alors nous devrons le faire extemporanément et ce sera très très dur.

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        • Séraphim // 05.01.2020 à 06h21

          Que ce soit lors des effondrements et révolutions même ou bien en dehors, les tenants de « l’ordre » ont toujours apporté à l’humanité…le pire! Une vie définie par ces soldats qui décident qui la mérite et de quelle façon ne vaut pas d’être vécue. Si je dois me battre, ce sera contre eux!

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  • Marianna // 04.01.2020 à 09h09

    Oui, mais en lisant cela, immédiatement, je m’interroge: de QUI parle-t-on, je cherche, lis les commentaires, qui me mènent à cela …

    https://www.legrandsoir.info/extinction-rebellion-nouvelle-manipulation-de-masse-dans-quel-but.html

    Qui, décidément, ouvre grand la porte du doute. Ça sent à plein nez L’ « ingeneered revolution »

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    • Narm // 05.01.2020 à 10h15

      excellent lien de Marianna // 04.01.2020 à 09h09 qui montre que même dans les oeuvres humanistes ou humanitaires, il y a toujours derrière des profiteurs.
      On va vous répondre que si la cause semble bonne, pourquoi se pencher sur les « aides » qui sont mises en oeuvre, n’est-ce pas le but qui compte ?
      Le monde est bien compliqué.
      mais Greta « sert », sinon, on n’en aurait JAMAIS entendu parler, le reste aussi.

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  • Dbon // 04.01.2020 à 09h35

    Quand les misères futures éventuelles, empêchent de s’occuper des misères actuelles réelles.
    Presque 1 milliards d’humains qui souffrent de malnutrition et 1 million de morts par la faim tous les ans.
    Bonne année.

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    • Morne Butor // 04.01.2020 à 12h17

      Question de priorité : 1M de malnutris maintenant ou bien 5M demain ? Une humanité plus responsable saurait résoudre ces deux problèmes. Il est temps de changer de modèle de société et d’anticiper un peu notre avenir planétaire.

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  • Serge F. // 04.01.2020 à 20h32

    Le grand collapse a déjà commencé en Australie :

    https://www.liberation.fr/planete/2020/01/03/incendies-en-australie-notre-ecosysteme-s-effondre_1771581

    L’heure n’est plus aux discussions stériles sur qui est méchant, manipulé ou pas.

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    • Jean // 04.01.2020 à 22h37

      @Serge F.

      Oui et bientôt le déni deviendra un luxe inaccessible et ceux qui se demandent s’il aurait fallu s’y préparer auront leur réponse. Quel leçon faudra-t-il tirer du fait que nous nous soyons noyés dans d’absurdes tergiversations lorsqu’il était urgent d’agir ? Trop stupide pour survivre ?

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    • Serge F. // 05.01.2020 à 01h43

      La raison pour laquelle les incendies de forêt en Australie sont bien pires cette année que les autres années récentes est la combinaison d’une sécheresse record et d’une chaleur record. Voici les 100 dernières années en graphique température/précipitations, c’est saisissant !

      https://twitter.com/RARohde/status/1213359340008157184

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      • Gilbert Gélinas // 05.01.2020 à 03h05

        Ou peut-être n’est-ce que l’accroissement de l’efficacité des certaines espèces. La nature est fâcheuse en ce qu’elle ne se prête qu’avec beaucoup de mauvaise volonté aux conclusions simplistes, si jouissivement catastrophiques qu’elles fussent: https://www.maxisciences.com/oiseau/des-oiseaux-de-proie-declencheraient-volontairement-des-feux-en-australie-selon-une-etude_art40159.html

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        • Serge F. // 05.01.2020 à 09h35

          Oui, bien sûr. C’est ce qui expliquerait pourquoi il y a une tendance très nette à l’accroissement des températures et à une dynamique plus forte des précipitations (plus de cas extrêmes) sur les 100 dernières en Australie. 500 millions d’animaux sont morts dans ces incendies, et ce n’est malheureusement pas fini. D’autres ne sont pas morts à cause des incendies, mais des fortes chaleurs. C’est le cas des cacatoès :

          https://twitter.com/martine_maron/status/1208276950357176320

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        • Morne Butor // 05.01.2020 à 11h36

          Le dieu du chaos, l’entropie, améliore continuellement l’efficacité autodestructrice des espèces et l’humanité est son meilleur élève.

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          • Serge F. // 05.01.2020 à 13h02

            On dit que la vie crée de la néguentropie. L’être humain crée plus d’entropie que de néguentropie. En cela, il s’oppose à la vie. Ces actions sont porteuses de mort. Il ne lui reste plus beaucoup de temps pour décider d’aller vers la vie ou vers la mort.

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  • JBB // 05.01.2020 à 13h22

    En attendant, on a jamais été si nombreux ni vécu si longtemps…

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  • Xavier69 // 06.01.2020 à 15h06

    Toujours du blabla sans solution, le fait de parler d’urgence paralyse toutes décisions. Il n’y a pas urgence, il faut juste être malins,et renforcer quelques productions d’energie non carbonées comme le nucléaire ( ce n’est qu’une partie de la solution) poursuivre la recherche concernant la création del’Hydrogene et son stockage . Modifier la structure de nos villes,redéployer les services publics et le travail dans les petites villes,arrêter avec la libre concurrence déloyale ( vive l’unio Européenne et l’OMC) qui nous font acheter des légumes Espagnols et font crever les griculteurs Francais,etc….. cela ne s’en fera pas en un journ,mais nous avons le temps ,il faudrait juste agir tranquillement dans la politique des petits pas plutôt que les incantations des colapsologues.

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