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20.février.202220.2.2022 // Les Crises

Revue de presse du 20/02/2022

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Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse.

CRISE DE L’EMPLOI

Derrière le boom de l’apprentissage, une formation au rabais qui plaît au patronat

"Est-il vrai de dire que l’apprentissage est une forme d’emploi très subventionné pour le patronat, en tout cas une aubaine pour lui ? Bien évidemment. Comme nous l’avons vu, l’État subventionne à hauteur de 5 000 € le recrutement d’un apprenti mineur et de 8 000 € celui d’un apprenti majeur. A cela s’ajoute l’exonération de charges sociales. C’est ainsi que le ministère du Travail présente sur son site la mesure dénommée « aide exceptionnelle aux employeurs » : « pour les entreprises, l’aide couvre 100 % du salaire d’un apprenti de moins de 21 ans, 80 % du salaire d’un apprenti de 21 à 25 ans révolus et près de 45 % du salaire d’un apprenti de 26 ans et plus. » Et cela sans aucune contrepartie ! S’offrir un apprenti bac +3, +4, +5 pour 20 à 55% du Smic, on voit tout de suite où se situent l’eldorado et la voie royale ! On peut donc effectivement appeler cela « un effet d’aubaine » ! Qui a d’ailleurs une forte conséquence sur le marché de l’emploi : la part des contrats d’une durée inférieure à 78 heures ne cesse d’augmenter au détriment des CDI/CDD."

Source : Frustration Magazine

DÉMOCRATIE

Birmanie : pourquoi le départ de Total et Chevron change la donne

"Jusqu'au 21 janvier, le bilan des sanctions imposées à la junte birmane était quasiment nul. Le départ de Total et Chevron ouvre la porte à des sanctions contre leur ex-partenaire, la MOGE ( Myanma Oil & Gas Enterprise), la perfusion financière des putschistes."

Source : Asialyst

ENVIRONNEMENT

La pollution des fleuves et rivières par nos médicaments est considérable, révèle une vaste étude

"Parmi les multiples facteurs de la pollution de l'eau des fleuves et des rivières, il en est un dont les effets sont délétères sur la biodiversité. En étudiant 258 rivières réparties sur 104 pays, de tous les continents représentant l'empreinte pharmaceutique de 471,4 millions de personnes, une étude a dressé un premier état des lieux mondial de ce problème de santé publique et environnemental. Les substances responsables de cette pollution sont nombreuses : 61 composés chimiques médicamenteux ont été identifiés. Ils proviennent de traitements fréquemment administrés, tels que les antibiotiques, les analgésiques, les anti-inflammatoires, les antidépresseurs, les stimulants, etc. Parmi les régions les plus polluées, on trouve notamment les pays à faibles revenus où sont situées les usines de production et où le traitement des eaux usées et des déchets est encore peu développé. C'est particulièrement le cas au Pakistan et en Bolivie."

Source : Futura Sciences

EUROPE

COVID-19: la Commission propose de prolonger d'un an le certificat COVID numérique de l'UE

"La Commission européenne propose aujourd'hui de prolonger d'un an, soit jusqu'au 30 juin 2023, mais aussi d'y apporter certaines modifications, le certificat COVID numérique de l'UE. Les modifications visent à inclure les tests antigéniques, garantir le nombre total correct de doses vaccinales administrées dans tout État membre et de faire en sorte que le certificat puisse être délivré aux personnes qui participent à des essais cliniques de vaccins contre la COVID-19. La prorogation du règlement permettra aux voyageurs de continuer à utiliser leur certificat COVID numérique de l'UE pour leurs déplacements dans l'Union lorsque les États membres maintiennent certaines mesures de santé publique."

Source : Commission Européenne

Le brouhaha médiatique autour de l’Ukraine est une guerre de diversion

"Son objet ? Détourner l’attention du public des propositions d’architecture européenne de sécurité que la Russie a soumises le 15 décembre aux Etats-Unis et à l’OTAN. Le brouhaha est si intense que Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, a demandé au cours de sa conférence de presse du 28 janvier d’y mettre fin arguant que ses rumeurs ruinent l’économie du pays. Depuis la chute de l’Union soviétique en décembre 1991, douze nations ont rejoint l’OTAN. Cette expansion est perçue comme un encerclement par les autorités russes, comme le montre la carte ci-jointe. Vladimir Poutine a décidé qu’il était temps d’y mettre fin et a envoyé les propositions susmentionnées aux autorités occidentales. Elles sont inacceptables du point de vue américain puisqu’elles remettent en question les acquis des dernières décennies."

Source : CF2R

FRANCE

Comment notre politique de l’emploi torpille la protection sociale [Vidéo]

"La baisse des charges sur les bas salaires est depuis plusieurs décennies l’arme fatale contre le chômage des peu qualifiés en France. Cette orientation, qui traverse les alternances, a été complétée d’autres dispositifs que l’on peut apparenter à un impôt négatif, c’est-à-dire des compléments de revenus, en bas de l’échelle des salaires, destinés à sécuriser le pouvoir d’achat des plus précaires. Le dispositif phare en la matière est la prime d’activité. Double facture donc pour l’État. Avec une perte de cotisations sociales de l’ordre de 58 milliards depuis la transformation du CICE, et 10 milliards de primes d’activité en dépense… 70 milliards, donc. À quoi on pourrait ajouter tous les autres dispositifs qui allègent la fiscalité et soutiennent le pouvoir d’achat en bas de l’échelle (seuil d’imposition, TVA réduite, chèque énergie, bouclier tarifaire, indemnité, inflations, etc.)."

Source : Xerfi

Un rapport parlementaire évoque l’idée de porter le budget de la Défense à 2,5% du PIB

"dans un contexte où un conflit de haute intensité n’est plus considéré comme une hypothèse d’école, les députés Jean-Louis Thiériot et Patricia Mirallès ont estimé que la remontée en puissance des forces françaises doit évidemment se poursuivre et que, par conséquent, la hausse annuelle prévue de +3 milliards jusqu’en 2025 est « absolument vitale ». Et encore, il ne s’agit que du minimum. « Sous réserves de rester avec les mêmes ambitions, il y a effectivement un besoin complémentaire de 20 à 30 milliards sur la prochain LPM. Ce qui mène, grosso modo, au doigt mouillé, à un effort de 2,5% du PIB. Ce qui nous permettra, sans ambition excessive, d’avoir notre modèle d’armée complet », a expliqué M. Thiériot, lors de l’examen, en commission de la Défense, d’un rapport sur la préparation à la haute intensité, qu’il a co-écrit avec Patricia Mirallès."

Source : Opex 360

GÉOPOLITIQUE

L'Otan comme religion (Article en anglais mais très bonne traduction automatique)

"La controverse États-Unis/OTAN/Ukraine/Russie n'est pas entièrement nouvelle. Nous avons déjà vu le potentiel de troubles graves en 2014 lorsque les États américains et européens se sont ingérés dans les affaires intérieures de l'Ukraine et ont participé secrètement/ouvertement au coup d'État contre le président démocratiquement élu de l'Ukraine, Viktor Ianoukovitch, parce qu'il ne jouait pas le jeu qui lui est assigné par l'Occident. Bien sûr, nos médias ont salué le putsch comme une « révolution de couleur » avec tous les atours de la démocratie."

Source : Counterpunch

MATIÈRES PREMIÈRES

Les industriels se jettent sur les terres agricoles

"Les grandes banques internationales continuent de financer abondamment l’industrie du charbon. C’est la principale conclusion d’une recherche menée par vingt-huit ONG, dont Reclaim Finance, Les Amis de la Terre France et Urgewald. Ces organisations ont analysé les financements et investissements accordés aux 1 031 entreprises de l’industrie du charbon listées sur la Global Coal Exit List (GCEL). Elles ont détecté 1 200 milliards de dollars d’investissements à la date de novembre 2021 et 1 500 milliards de dollars de financements versés, sous la forme de prêts et d’émissions d’actions et d’obligations, à l’industrie du charbon entre janvier 2019 et novembre 2021."

Source : Reporterre

RÉFLEXION

Désunion et autoritarisme

"Au siècle dernier, les nationalistes algériens, marocains et tunisiens affirmaient vouloir unir leurs pays au sein d’une structure commune une fois les indépendances conquises. L’idéal maghrébin rencontrait alors une large adhésion populaire."

Source : Le Monde Diplomatique

Jancovici en BD, mensonges(pré-)historiques

"Célébrée dans tous les médias de masse (du Point au Monde, en passant par Télérama, Atlantico, GoodPlanet, Ouest-France, Challenges, L’Express, etc.), la BD Le Monde sans fin, conjointement réalisée par Christophe Blain et l’ingénieur polytechnicien Jean-Marc Jancovici — idole d’une nouvelle génération d’écologistes déterminés à assurer l’avenir de la civilisation industrielle —, s’avère sans surprise un tissu d’imbécilités et de mensonges, y compris par omission, une propagande nucléariste en faveur d’une soumission renouvelable."

Source : Le Partage

L’ensauvagement du Capital

"le Capitalisme avale tout. Il exploite des populations entières, néglige dans un rapport coût/bénéfices jusqu’aux règles ce sécurité des employé.es, aboutit ainsi à des catastrophes telles que celle du Rana Plaza du Bangladesh, décime les océans et forêts, engloutit tout temps libre qui, propre à la réflexion, ne laisse de place plus que pour le travail, et l’acte de consommer pour seul divertissement. Il empêche le bonheur, saccage l’humain, massacre les espèces animales. En gros, pour son propre bonheur, dont il ne saurait pourtant jouir, pour sa propre survie plutôt, son « illimitation », il éradique toute forme, toute expression de vie dans une planète que nous savons pourtant capable de nourrir le double de sa population actuelle, et où selon Jean Ziegler « chaque enfant mort de faim » est en réalité « un enfant assassiné », assassiné par le Capital."

Source : Julien Rilzel

SOCIETÉ

Excel m'a tué. Comment la bureaucratie a asphyxié notre système hospitalier.

"Le psychiatre Bernard Granger, défenseur de la première heure du service public hospitalier, partage ses stratégies de survie dans un milieu plombé par les normes."

Source : Le Nouvel Observateur

La sobriété dans le scénario négaWatt : pour en finir avec les caricatures

"Depuis plusieurs années, des listes plus ou moins anonymes de chiffres tirés du scénario négaWatt circulent et font puis refont surface sur les réseaux sociaux, malgré nos explications répétées. Ciblant les hypothèses de sobriété du scénario, ces documents isolent et caricaturent sciemment celles-ci pour effrayer et chercher un effet repoussoir. Ces chiffres bruts présentés sans aucun contexte ni explication peuvent en effet conduire à des contre-sens complets, ce qui ne manque pas de se produire régulièrement. Dans le contexte du débat sur les politiques énergétiques, une nouvelle campagne de ce type vient nourrir l’aversion de certains pour l’idée même de sobriété. Elle est alimentée par des documents comme la liste ci-dessous, abondamment relayée sur les réseaux sociaux. On peut y ajouter d’autres items sur lesquels négaWatt est régulièrement pris à parti, comme l’accusation de vouloir interdire les maisons individuelles, qui fait l’actualité."

Source : Linkedin

Coût de la virilité [Vidéo]

""Combien les hommes et leur virilité coûtent-ils à la société chaque année ? Combien pourrions-nous économiser si les hommes se comportaient comme des femmes ? Au-delà de l’idée que l’on peut se faire des rapports hommes femmes, de l’opinion qu’on peut avoir sur le féminisme, aujourd'hui nous allons parler avec des faits et des chiffres de ces différences entre les genres. Nous allons aborder le sujet de la virilité, avec l’angle le plus économique possible. " Salomé Saqué reçoit Lucile Peytavin, historienne et auteure du livre "Le coût de la virilité"."

Source : Blast

Commentaire recommandé

Gaspard des Montagnes // 20.02.2022 à 08h00

Article de la revue le partage : JANCOVICI EN BD, ou de la difficulté de sortir des débats archaïques !
je suis atterré par cet article, nous avons droits à tous les poncifs écolos anciens qui veulent sortir de la civilisation industrielle :
– le bon sauvage alors que les fouilles ont largement prouvé la violence des sociétés premières (Cf Steven Pinker, la part d’ange en nous), à une espérance de vie de 60 ans qui n’a pu exister que pour les personnes qui ont survécu à une effroyable mortalité infantile…
– la course à l’énergie toujours négative alors qu’il faut rappeler qu’un humain produit 100 watts en pédalant (une ou 2 ampoules) et qu’il faudrait 10 personnes pour un aspirateur !! plus d’énergie a fait croitre la population !
– le retour à une écologie de survie versus un chemin étroit pour éviter une catastrophe probable : Janco propose de réduire de 5% par an les émissions CO2, c’est déjà déjà difficile, cela remettra en cause notre mode de vie : en 5 ans : -25 % de CO2 : 4 degrés de moins chez vous, ou 3000 km de moins
– enfin le nucléaire qui aux yeux de certains représente le mal absolu, Janco propose d’y recourir pour passer le cap difficile des pics des énergies fossiles en passe d’être atteints.
Le mode de vie que propose Le partage nous ramènerait autour de l’an 1800 (avant la révolution industrielle), soit 1 petit milliard sur terre (qui ne pouvait en « soutenir » davantage) et nous serons 8 milliards en 2020. Comment pensez-vous que diviser par huit la population mondiale va se faire ? sinon que par des famines, des guerres et des pandémies !

81 réactions et commentaires

  • Gaspard des Montagnes // 20.02.2022 à 08h00

    Article de la revue le partage : JANCOVICI EN BD, ou de la difficulté de sortir des débats archaïques !
    je suis atterré par cet article, nous avons droits à tous les poncifs écolos anciens qui veulent sortir de la civilisation industrielle :
    – le bon sauvage alors que les fouilles ont largement prouvé la violence des sociétés premières (Cf Steven Pinker, la part d’ange en nous), à une espérance de vie de 60 ans qui n’a pu exister que pour les personnes qui ont survécu à une effroyable mortalité infantile…
    – la course à l’énergie toujours négative alors qu’il faut rappeler qu’un humain produit 100 watts en pédalant (une ou 2 ampoules) et qu’il faudrait 10 personnes pour un aspirateur !! plus d’énergie a fait croitre la population !
    – le retour à une écologie de survie versus un chemin étroit pour éviter une catastrophe probable : Janco propose de réduire de 5% par an les émissions CO2, c’est déjà déjà difficile, cela remettra en cause notre mode de vie : en 5 ans : -25 % de CO2 : 4 degrés de moins chez vous, ou 3000 km de moins
    – enfin le nucléaire qui aux yeux de certains représente le mal absolu, Janco propose d’y recourir pour passer le cap difficile des pics des énergies fossiles en passe d’être atteints.
    Le mode de vie que propose Le partage nous ramènerait autour de l’an 1800 (avant la révolution industrielle), soit 1 petit milliard sur terre (qui ne pouvait en « soutenir » davantage) et nous serons 8 milliards en 2020. Comment pensez-vous que diviser par huit la population mondiale va se faire ? sinon que par des famines, des guerres et des pandémies !

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    • douarn // 20.02.2022 à 09h46

      Bonjour Gaspard
      Article provocateur mais intéressant, il braque le projecteur sur l’angle aveugle du discours de JMJ : les aspects politiques et sociétaux.

      Sauf erreur JMJ entend GERER le choc énergétique par le nucléaire sans évoquer la disponibilité en eau de refroidissement dans le cadre du changement climatique, ni le rapport état/privé dans l’exploitation/sécurité, ni la disponibilité en uranium enrichi pour les réacteurs de 3e génération. L’AIEA estiment la demande mondiale d’uranium à 100-140 kt/an (2035) mais l’IPP de Zurich estime une production minière de 41 000 t/an (2030). Pourquoi faire des réacteurs de 3e gen. ? Il y a urgence à faire des surgénérateurs pour valoriser notre stock d’uranium fertile.

      https://arxiv.org/abs/1106.3617
      http://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/2012/prn201219.html

      Les conditions de vie (hygiène, habitat insalubre, alcoolisme, …) avaient un poids fort dans l’espérance de vie. Pour faire un peu de généalogie, bien des personnes vivaient jusqu’à 80ans au 18e siècle pour peu que ces écueils aient été évités. Nous ne reviendrons jamais aux conditions du 18e siècle car des savoirs ont été acquis depuis : santé, sécurité des travailleurs ainsi que tous les aspects politiques et sociétaux, non traité par JMJ, de notre cadre de vie.

      Sans faire la leçon, notre vie moderne occidentale au 21e siècle se paie parfois de conditions de vie dignes du 18e siècle dans certains pays fournisseurs de matière première. Pour qui a voyagé, cela saute aux yeux.

        +6

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      • Subotai // 20.02.2022 à 18h40

        «  »il braque le projecteur sur l’angle aveugle du discours de JMJ : les aspects politiques et sociétaux. » »
        Ben voui!
        Janco passe son temps à dire que la politique c’est pas son problème. Que c’est le problème de tout le monde.
        Voici les données, voici les risques, voici des pistes de résolution, mais c’est vous qui voyez AVEC VOS CHOIX POLITIQUES.
        Il me semble qu’à chaque intervention il insiste pour dire que qu’aucune solution « gentille » n’existe mais que certaines le sont bien moins que d’autres et qu’on à le choix par nos décisions politiques ou pas. Et qu’il refuse de prendre parti. Pour peu qu’on écoute et réfléchisse, les alternatives sont terrifiantes. Pas besoin qu’il en rajoute avec un combat politique idéologique.
        On ne peut tout de même pas lui reprocher de ne pas participer officiellement à la lutte de classes quand son problème est la physique – Prendre à partie le Chef Machine du paquebot de croisière qui soulève un problème technique, en l’accusant de ne pas dire un mot des pauvres qui ne peuvent pas faire de croisière sur ce paquebot n’a pas de sens…

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        • douarn // 20.02.2022 à 21h26

          Bonsoir Subotai
          Effectivement JMJ ne veut pas endosser de mandat politique. Cela il l’a dit plusieurs fois.

          Mais si JMJ est un excellent technicien, un vulgarisateur et un communicant talentueux, il fait bel et bien de la politique à son niveau. JMJ c’est aussi Carbone4 et le shift project. Il y oeuvre à la politique des transports urbains, à proposer un programme pour diminuer les emissions de CO2, il s’exprimer au senat sur le prix de l’électricité. Il fait bel et bien de la politique, tout comme vous et moi, chacun à son niveau. De la politique avec un petit « p ».

          Même si l’électronucléaire est important en France pour amortir la crise énergétique, il n’en reste pas moins qu’environ 65% de l’énergie primaire « consommée » par le pays est fossile. Il y a à craindre que les aspects sociétaux se manifestent sous la forme d’une crise des GJ* puissance 10. Je ne lui reproche rien et encore moins « de ne pas participer officiellement à la lutte de classes » comme vous le dites. Je dis seulement que l’article braque le projo sur ce qui me semble être absent de son discours. Il est plus qu’urgent d’en tenir compte, il me semble.

          *crise liée à l’augmentation du prix du gasoil à la pompe

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    • Orhan // 20.02.2022 à 10h11

      C’est de toute façon ce qu’il se passera de gré ou de force mais c’est vrai qu’un jancovici qui passe la pommade en nous promettant qu’on aura toujours nos smartphones dans l’avenir ça passe mieux, sous couvert de « modération » en plus puisque c’est quelqu’un qui ne voit aucun problème à maintenir un système capitalisme mais évidement sobre et responsable (très drôle, lire l’article du diplo de février sur les investissements massifs des pétroliers dans des complexes géants de pétrochimie).
      Cazaux, on peut lui reprocher sa radicalité, sa vraie radicalité, mais il a au moins le mérite de dire des choses que tout le monde ne veut pas entendre.

        +4

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      • Myrkur34 // 20.02.2022 à 12h08

        Jancovici pose bien le problème de nos prélèvements terrestres sur un système fini et il suscite l’enthousiasme par son volontarisme et son retour à la planification étatique, genre le capitalisme dompté pour le bien commun. Mais ce n’est pas la méthode qu’il faut changer mais le système en entier.
        Quand 1% des humains les plus riches produisent 15 % des émissions de co2, voila un des problèmes avec le fait que nous sommes trop nombreux sur terre, même si chaque pourcent des humains ne représentait qu’un pourcent des émissions. Quand la forêt amazonienne devient émettrice de co2 depuis l’année dernière à cause de sa transformation rapide en culture, mines et autres frontières mirifiques. L’effondrement est en cours à pas de moins en moins feutrés et aucun mur n’arrêtera les migrants du climat ou de la faim .
        Le plus ironique dans l’histoire, c’est que même les mesures préconisées par Jancovici (-5% d’émissions de co2 par an, c’est à dire la baisse due au Covid-19 annuellement) ne seront pas adoptées car le système capitaliste à besoin de croissance et ce que nous prévoyons actuellement c’est juste une bête histoire de vases communicants et d’efficience/amélioration du système capitaliste.
        Donc pour copier, un guignol politique d’aujourd’hui, « Ne vous inquiétez pas, çà va bien se passer … »

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      • F. // 21.02.2022 à 01h23

        M. Orhan. Il est faux de dire que M. Jancovici promette quoi que ce soit au niveau des smart phones, de la croissance ou de quelque jugement que ce soit au niveau du capitalisme, tel que vous l’affirmez. Le texte de M. Cazaux est bourré de biais argumentaires tel que l’épouvantail comme vous venez de le faire, qui consiste à argumenter sur une fausse citation…
        M. Jancovici, à mon sens, vulgarise très bien ce qui relève de son domaine d’expertise, qui consiste à expliciter la relation énergie/climat et la finitude des ressources… S’en suit certains constats économiques et politiques que l’on peut élaborer avec une bonne grille de lecture. La suite du monde sera ce que l’humanité en fera. Libre à chacun d’entrevoir le futur en chasseur cueilleur, dans un monde libre et égalitaire, dans un despotisme généralisé ou autre. La prospective est cependant du domaine de l’artiste, comme le dit lui-même M.Jancovici.

          +3

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        • Orhan // 21.02.2022 à 09h46

          J’entends ce que vous dites, mais je crois malheureusement que nous n’en sommes plus là. Mais c’est vrai que tout dépend du niveau de chacun en terme « d’éveil » au réchauffement climatique. Sur un blog comme Les Crises, j’estime que les membres n’ont pas besoin d’un Jancovici pour capter tout cela, que la finitude des ressources énergétiques est à peu près aussi connu que la terre est ronde et tourne autour du Soleil. Peut-être que je me trompe.

          Le temps n’est pas vraiment aux atermoiements (mais en fait si, le temps est véritablement aux atermoiements si on regarde la réalité), et je trouve regrettable que quelqu’un comme Jancovici, comme vous l’écrivez, ne fasse pas de jugement sur le capitalisme (ou sur le communisme productiviste mais bon ça n’existe pas). Sa parole aurait d’autant plus d’effet qu’il semble être un pur produit de l’ordre économique dominant (« Young Leader », « entrepreneur » et j’en passe). C’est d’ailleurs pourquoi je n’ai pas grande confiance en ce personnage, pas en ce qu’il dit du climat, mais en ce qu’il propose (ou ne propose pas).

            +1

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          • Dominique65 // 22.02.2022 à 00h17

            « je trouve regrettable que […] Jancovici […] ne fasse pas de jugement sur le capitalisme (ou sur le communisme productiviste […]). Sa parole aurait d’autant plus d’effet. »
            Pas sûr. Il deviendrait clivant et beaucoup n’entendraient plus le discours scientifique.

              +1

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          • Subotai // 23.02.2022 à 21h01

            «  »ne fasse pas de jugement sur le capitalisme » »
            Alors c’est que vous ne savez pas écouter. 🙂

              +0

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    • pseudo // 20.02.2022 à 12h05

      > Comment pensez-vous que diviser par huit la population mondiale va se faire ? sinon que par des famines, des guerres et des pandémies !

      comme ceci :

      > Le créateur de ces machines .. équipés de capacités d’intelligence artificielle déjà utilisées sur le champ de bataille, ainsi que synchronisés avec les drones de combat

      Source : https://fr.sputniknews.com/20220207/les-usa-comptent-confier-la-patrouille-de-leur-frontiere-a-des-chiens-robots–images-1055018774.html

      L’automatisation totale de la violence. Quelle monde formidable vivons nous. C’est malheureux de le dire mais hitler n’en demandait pas tant en son époque ! non content de pouvoir déployer des unités de meurtres automatisés, ils pourront enfin mettre un flic à chaque coin de rue, déployer des unités de porte à porte pour aller cherche les chômeurs à la maison, et faire le tour des propriétés pour compter l’impôt, tout cela sans que le peuple ne puisse plus jamais de rebeller, et alors qu’il aura lui même œuvrer à l’avènement de cette bête ultime. Quelle monde de rêve pour ces dictateurs en devenir…

        +10

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    • Tim5150 // 20.02.2022 à 12h15

      Il y a à prendre et à laisser dans les thèses de JMJ, régulièrement attaquées comme étant un peu simplistes, et dans l’article, écrit par quelqu’un ayant un parti pris anticapitaliste radical (pourquoi pas) mais lui aussi incomplet de par ses biais et omissions .

      Pour la défense de Caseaux : ce qu’il dit concernant la concentration dans les villes rejoint ce que j’ai déjà lu chez P. Bihouix, proche de JMJ et qui soulignait que les premières machines à vapeur n’étaient pas plus efficaces qu’un moulin au fil de l’eau. L’intérêt principal avait donc effectivement été pour le « patron » de concentrer les ouvriers dans les villes, compliquant pour eux un retour à la vie agricole qu’ils avaient quitté.

      Pour la défense de JMJ : Je crois savoir que la plupart des procédés techniques existants a l’ère pré-industrielle ou au début de l’industrie ont grandement amélioré leur efficacité énergétique et que ce qui les rendrait soutenables à l’époque tenait essentiellement à la faible population mondiale. Je ne suis pas certain que 8 milliards de chasseurs-cueilleurs ou de paysans du XVe siècle tiendraient sur cette planète.

      Conclusion : 1 – Lire « L’âge des low tech » de Bihouix ; 2 – un retour en arrière sélectif est nécessaire, mais il ne se fera pas du jour au lendemain (mondialement!?), je soutiens donc l’entrisme consensuel de Jancovici et du Shift Project, mais aussi le radicalisme de gens comme Casaux car il faut prendre le problème par les deux bouts. C’est dramatique que les deux « camps » ne soient pas foutus de se coordonner et en restent à des guerres de clocher…

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    • Christophe Vieren // 21.02.2022 à 16h05

      Gaspard : je partage la totalité de votre commentaire que j’ai poucé.
      Je rajoute à l’intention de l’auteur de l’article :
      Que la BD de Janco (pas encore lue) ne fasse pas le tour de toutes les questions sociales et politiques ne discrédite pas l’idée que c’est la soif de confort matériel (eh oui, la nature est hostile à tous les êtres vivants, 99,99 % des espèces apparues sur Terre ont aujourd’hui disparues) qui a été le moteur principal du progrès technique.
      Sinon comment expliquer que 100% l’humanité soit aujourd’hui capitaliste si les chasseurs cueilleurs étaient si heureux ?
      Pour en être certain il faudrait, comme vous le rappelez justement, que nous soyons en démocratie. Ce qui n’est pas le cas (cf. citation de Dupuis-Lery). En attendant, permettez à Janco — et moi-même de penser que même si les choix étaient véritablement pris de manière démocratique, l’empreinte écologique des 8 milliards d’humains deviendrait soutenables, capitalisme ou pas.
      Pour finir je doute que Janco ait écrit que « De perpétuer — pour encore quelque temps — l’existence d’une civilisation industrielle basse consommation, donc, et avec elle des inégalités, injustices, sociales et sexuelles — le patriarcat — et des ravages écologiques qu’elle implique. »
      Comme si civilisation industrielle rimait avec ce qui suit (inégalités, …, patriarcat). Quant à l’impact écologique de 8-10 milliards d’humains aspirant pavillon individuel avec jardin, voiture SUV, week-end à la mer, 3h de video HD quotidien, en effet, là ce sera plus compliqué !

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      • Dominique65 // 22.02.2022 à 00h21

        « comment expliquer que 100% l’humanité soit aujourd’hui capitaliste »
        Capitaliste ou soumise au capitalisme ?

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        • Christophe Vieren // 22.02.2022 à 18h28

          Oui bien sûr : humanité soumise au capitalisme ou humanité ayant choisi (tout au moins dans les pays dits »démocratiques ») le capitalisme comme mode de production quasi exclusif. Et il semble que la tendance se poursuive vers l’exclusivité totale (en France les privatisations et démantèlement des services publics semblent poursuivre leur petit bonhomme le chemin).

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  • Jean // 20.02.2022 à 08h23

    Sur « Jancovici en BD, mensonges(pré-)historiques »

    L’un des problèmes que nous devrons surmonter pour avoir une chance d’amortir le choc de l’effondrement est identique à celui qui a jusqu’ici condamné la gauche véritable à une division qui lui interdit de peser dans le débat politique. Car pendant que les pauvres s’écharpent sur l’accessoire, les riches s’entendent sur l’essentiel.
    Pour s’en sortir il faudrait que Nicolas Casaux, et ceux qui lui ressemblent, comprennent que le processus qui permet de se convaincre de la nécessité d’un changement radical est long, fastidieux et désagréable. Aussi, plutôt que de chercher les imperfections dans les combats que mènent ceux qui ont réellement les mêmes objectifs, que ce soit de justice sociale ou de préservation de la Nature, il faudrait que les puristes acceptent l’idée que le plus petit geste est toujours préférable à la volonté d’aggraver la situation. Les vrais ennemis sont là et notre énergie devrait se concentrer sur celui-ci, plutôt que de se diviser et d’affaiblir les forces qui ont au final le même objectif, car l’ennemi que nous avons en commun est en train de gagner la bataille et la bonne volonté des puristes n’aura servit qu’à lui faciliter la tâche.

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    • Gaspard des montagnes // 20.02.2022 à 08h58

      Bien d’accord avec vous, monsieur Jean, mais le problème reste toujours entre la croyance qui repose sur des certitudes amenant des excommunications versus des analyses scientifiques (Janco est ingénieur) qui proposent des solutions imparfaites et progressives dans un monde qui a du mal à prendre en compte le changement de son mode de vie : Cf l’augmentation des prix de l’énergie.

      Il y aura toujours beaucoup d’individus pour se bercer d’illusions et de mirages, à l’heure ou l’on se pose la question rétablir les mathématiques et ou la part scientifique est si congrue dans enseignement. Sans compter que la plus grande partie de la population ne travaille plus dans l’agriculture ni dans l’industrie et que donc elle s’éloigne des réalités physiques et de ses contraintes (ex : l’arrêt du traitement phytosanitaire de la betterave qui a entrainé la chute de 80% de la production, autre exemple : la crise alimentaire au Sri-lanka suite à l’adoption de normes écologiques ayant fait baisser la production agricole et renchérit leur prix)
      Pas sorti de l’auberge !!

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  • Jean // 20.02.2022 à 09h16

    Sahel: L’Onu alerte sur une crise alimentaire « catastrophique »

    « L’organisation des Nations unies a alerté, jeudi, sur une crise humanitaire “catastrophique” au Sahel où le nombre de personnes au bord de la famine a presque décuplé au cours des trois dernières années. Aussi, les déplacements de populations ont augmenté de près de 400% alors que la région connaît sa pire crise alimentaire depuis plus d’une décennie, a mis en garde le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley.
    En seulement trois ans, le nombre de personnes qui se rapprochent de la famine est passé de 3,6 millions à 10,5 millions dans cinq pays – le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a précisé l’organisation internationale. »

    Source : https://fr.sputniknews.com/20220218/sahel-lonu-alerte-sur-une-crise-alimentaire-catastrophique-1055213498.html

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    • calal // 20.02.2022 à 09h29

      « En seulement trois ans, le nombre de personnes qui se rapprochent de la famine est passé de 3,6 millions à 10,5 millions dans cinq pays – le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a précisé l’organisation internationale. »

      /sarc on
      bientot vous allez nous dire que le fric claque dans l’operation barhane aurait ete plus utile s’il avait servi a nourrir la population ou developper l’agriculture?
      /sarc off

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      • Jean // 20.02.2022 à 09h55

        @calal,

        Permettre au terrorisme de s’implanter en Afrique représente une opportunité pour les pays qui exploitent ce continent car, à l’avenir, seuls les pays qui disposent d’une présence militaire sur ce continent pourront continuer à en exploiter les ressources. La survie des africains n’a jamais eu la moindre importance dans ces calculs. Mais ce n’est pas du racisme car il deviendra de plus en plus visible que l’existence de « ceux qui ne sont rien » ne pèsent pas davantage dans l’esprit de ceux qui réussissent à tout prendre.

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  • Jean // 20.02.2022 à 09h35

    France dans l’Otan: « nos officiers ont été progressivement américanisés » 1/2

    « Le retour dans l’Otan, c’est la séparation de 700 de nos meilleurs officiers », a tenu à souligner l’amiral Jean Dufourcq auprès de l’assistance. « C’est l’abonnement à des disciplines qui ne sont pas les nôtres et c’est la perte d’une partie de notre savoir-faire en matière militaire »(..) Il explique que « tout un pan de notre doctrine nous est fourni par l’Otan » et que celle-ci prévaut sur la pensée stratégique nationale. « Nous avons petit à petit supprimé tout ce qui faisait l’essentiel de la doctrine militaire française », insiste l’Amiral, qui regrette également cette époque où, par son poids militaire, la France restait un partenaire de valeur aux yeux de l’Alliance. « Il était difficile de faire les opérations sans nous », insiste l’officier, pour qui la réintégration dans le commandement intégré a été une « catastrophe ». »

    Source : https://fr.sputniknews.com/20220215/france-otan-officiers-progressivement-americanises-1055172002.html

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  • Jean // 20.02.2022 à 09h37

    France dans l’Otan: « nos officiers ont été progressivement américanisés » 2/2

    « Le général Desportes, lui-même passé par le Centre de doctrine et d’emploi des forces de l’armée de Terre, admet que la pensée militaire française est « en train de se transformer complètement » sous l’influence de celle de l’Oncle Sam. Pour le général 2S, c’est clairement sur ce point que la France a « payé le plus cher » sa réintégration dans le commandement intégré. « Nos officiers ont été progressivement américanisés, alors que la culture stratégique américaine est une culture de destruction, contrairement à la nôtre, qui est une culture politique de la guerre », regrette Vincent Desportes. Ce dernier fait part de son inquiétude, face à ce suivisme, au moment même où les intérêts stratégiques américains « sont de plus en plus divergents » avec ceux des Européens. »

    Source : https://fr.sputniknews.com/20220215/france-otan-officiers-progressivement-americanises-1055172002.html

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  • Jean // 20.02.2022 à 10h09

    « Mon espace santé » : débranchons nos données !

    « Le dossier médical partagé est mort. Un échec à 250 millions d’euros qui, depuis 2004, n’arrive à convaincre ni les médecins, ni les patients. Et depuis février, il est donc remplacé par « Mon espace santé » qui, sauf opposition express dans le mois, sera automatiquement ouvert par l’Assurance maladie pour tous les assurés. Mon espace santé » est conçu pour héberger ordonnances, résultats d’examens, antécédents médicaux, comptes rendus d’hospitalisation.(…)
    Le problème, c’est que le monde de la santé est « en même temps » celui du contrôle social, de la rentabilisation et de la marchandisation. Et que le partage des données de santé, est un préalable, mais aussi un formidable accélérateur de toutes ces tendances. Le secret médical risque d’être la première victime de ce nouvel espace santé. Bien sûr, officiellement, assureurs et employeurs n’auront pas accès au dossier médical numérique. Pas plus que les médecins du travail. Mais la réalité est plus… complexe ! »

    Source : https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/170222/mon-espace-sante-debranchons-nos-donnees

      +7

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  • Jean // 20.02.2022 à 10h18

    « Indice de Perception de la Corruption 2021 de Transparency International : la grande stagnation de la France face à la corruption. (…) La lutte contre la corruption n’a pas progressé en France en 10 ans.

    Inquiétant, ce constat l’est plus encore si l’on élargit le spectre aux 17 dernières années : la France peine à imprimer une dynamique suffisante pour retrouver son plus haut classement à l’IPC enregistré en 2005, la faute à l’absence de stratégie globale et soutenue de la France en matière d’éthique et de lutte contre la corruption : chaque progrès est annulé par un recul ultérieur dans un phénomène de reflux qui condamne la France à l’immobilisme. »

    Source : https://transparency-france.org/actu/indice-de-perception-de-la-corruption-2021-de-transparency-international-la-grande-stagnation-de-la-france-face-a-la-corruption/

      +3

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    • Dominique65 // 22.02.2022 à 00h26

      « La lutte contre la corruption n’a pas progressé en France en 10 ans. »
      Je pense pouvoir dire que sous Macron, elle a même sacrément augmenté. Les reportages de Blast sont assez édifiants.

        +1

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  • Jean // 20.02.2022 à 10h25

    Les États-Unis libèrent des djihadistes de Daech enfermés en Syrie: à quoi joue Washington?

    « En Syrie, les États-Unis poursuivent leur politique schizophrène avec les factions djihadistes. Quelques jours après avoir annoncé en grande pompe l’élimination d’Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, le chef du groupe État islamique, la Défense russe affirme que Washington a favorisé la libération de djihadistes détenus en Syrie. Pire encore, les Américains auraient même facilité leur départ vers les États-Unis, le Canada et l’Europe en les aidant à obtenir de faux papiers. »

    Source : https://fr.sputniknews.com/20220210/les-etats-unis-liberent-des-djihadistes-de-daesh-enfermes-en-syrie-a-quoi-joue-washington-1055086171.html

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  • Samba // 20.02.2022 à 10h28

    « Le coût de la virilité » est passionnant mais je crains que nombre d’hommes zappent ce document. Il nous invite à nous décaler dans notre façon de voir l’histoire et Graeber (dans « Bureaucratie ») évoque l’enrichissement que fut pour lui les analyses des féministes. Comme tous les « dominé.e.s » (femmes, esclaves, non-blancs, domestiques, minorités…) il leur faut connaître leur maître.sse pour pouvoir survivre. Le doute leur est habituel et évite les certitudes trop bien installées.Ecoutez cette interview et jugez ensuite!

      +1

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    • Jean // 20.02.2022 à 15h05

      @Samba,

      Dans votre hit-parade des dominés vous avez oublié les pauvres… Il est pourtant toujours préférable, dans notre monde, d’être une bourgeoise non-blanche et friquée plutôt qu’un mâle blanc sans domicile fixe. Mais je l’ai souvent remarqué, la dénonciation de la discrimination s’arrête aux portes de la remise en question. Cela permet d’en bénéficier tout en ayant la bonne conscience de la dénoncer. Dans nos sociétés de sauvages éduqués, ceux qui ont encore la force et les moyens de se plaindre ne sont jamais les plus à plaindre. Mais vous avez raison, le doute est salutaire en toutes circonstances, cependant il s’accommode mal à notre civilisation de la paresse et du confort. C’est sans doute la raison pour laquelle un grand nombre d’entre-nous lui préfère l’hypocrisie.

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  • bob Inette // 20.02.2022 à 10h33

    Bonjour,

    La video « Le coût de la virilité » n’est pas accessible : les hyperliens de l’article ne fonctionnent pas, ils ouvrent sur la revue de presse des Crises.fr d’aujourd’hui.

    Video pas accessible.

    Bonne journée

      +2

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    • Samba // 20.02.2022 à 15h51

      Je l’ai découverte sur le site de Blast. Jean a raison, j’ai oublié les pauvres. Je me doutais bien que je ferai une erreur mais je ne suis pas tout à fait certaine que les pauvres connaissent si bien les riches que dans la réflexion que je souhaitais introduire, à la différence des autres exemples cités. Je me couvre la tête de cendres, bien évidemment!

        +2

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      • Jean // 20.02.2022 à 18h48

        @Samba,

        Ce qui m’attriste c’est qu’ils sont toujours oubliés, comme s’ils n’avaient plus d’existence réelle. Aussi je m’agace et mon expression devient un peu trop virulente, veuillez m’en excuser. Nous sommes tous perfectibles et je ne fais pas exception à la règle. Cordialement.

        COÛT DE LA VIRILITÉ : COMMENT LES HOMMES RUINENT LA SOCIÉTÉ
        https://www.youtube.com/watch?v=fksKuXhvWX4

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  • Jean // 20.02.2022 à 10h36

    Les USA comptent confier la patrouille de leur frontière à des chiens-robots

    « La frontière du sud-ouest des États-Unis pourrait bientôt devenir un lieu patrouillé de manière autonome par des chiens-robots, a annoncé le département de la Sécurité intérieure. Il précise que le robot pourra mieux faire son travail de patrouille dans cette région qui est connue pour ses conditions difficiles de travail pour l’homme.(…)
    Le créateur de ces machines, l’entreprise Ghost Robotics, indique que les chiens-robots (Q-UGV) peuvent facilement être équipés de capacités d’intelligence artificielle déjà utilisées sur le champ de bataille, ainsi que synchronisés avec les drones de combat et autres équipements militaires modernes. »

    Source : https://fr.sputniknews.com/20220207/les-usa-comptent-confier-la-patrouille-de-leur-frontiere-a-des-chiens-robots–images-1055018774.html

      +2

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  • Jean // 20.02.2022 à 10h49

    IA et réforme de l’État : vers des bureaucraties sans humains ?

    « Face à ce processus, des craintes s’expriment dans certains segments de la société. Sont notamment évoqués les risques pour la vie privée, l’avènement d’une « société de contrôle » appuyée sur l’informatique, l’opacité des assemblages algorithmiques, les formes aggravées de déshumanisation induites par l’automatisation ou encore l’accentuation des inégalités structurelles. Au sein même des bureaucraties concernées par ces transformations, la peur du déclassement de l’humain par la machine, le surcroît de procédures, le risque de bugs techniques ou le phénomène rampant de privatisation suscitent également leur lot de résistances parmi les agents. »

    Source : https://www.laquadrature.net/2022/02/18/ia-et-reforme-de-letat-vers-des-bureaucraties-sans-humains/

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  • Brigitte // 20.02.2022 à 10h49

    Bon, je tente à mon tour de parler de la critique de la BD de Jancovici. Le sujet est colossal, philosophique, technique, économique, sociologique, bref, de l’écologie politique comme on en rêve. Donc impossible d’en parler en deux phrases.
    Ce qui m’agace, c’est cette caricature des tenants du développement, soit-disant durable, qui reprochent aux « décroissants » de vouloir revenir deux siècles en arrière. Ils aiment bien aussi parler à la place des peuples « sous-développés » qui selon eux ne rêvent que de progrès technique et de richesse matérielle.
    C’est vrai, la tradition perd toujours contre la modernité. Est-ce inscrit dans notre ADN?
    Un des principe du vivant est de croitre mais dans une relation d’inter-dépendance qui empêche à une espèce de devenir trop envahissante. Or, l’humain a cette « supériorité » de pouvoir inventer des outils de plus en plus sophistiqués, qui assurent sa croissance démographique au détriment de son milieu. Il a perdu le lien avec son milieu naturel. Il ne tient que par des béquilles technologiques et médicales. Il est donc fragile.
    Nous sommes probablement arrivés à un stade d’auto-destruction programmée. Alors, la question de savoir si nous allons nous détruire au nucléaire ou au solaire n’est qu’un détail. Dans tous les cas, nous épuiserons les ressources naturelles.
    Croire que nous pourrons coloniser d’autres planètes relève du déni de réalité, du fantasme pour ado attardé.

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    • Gaspard des montagnes // 20.02.2022 à 12h26

      A mon avis, Janco n’est ni un tenant du développement ni un décroissant, c’est un réaliste qui essaie de négocier un virage pour éviter d’aller dans le mur.
      Oui nous n’avons qu’une seule planète et nous ne pouvons espérer aller ailleurs.
      Ce que je souhaite pour nos enfants est de trouver un chemin pour rétablir un équilibre soutenable… et un avenir pour notre espèce devenue enfin plus responsable. Contrairement à vous Brigitte, je ne veux pas accepter que l autodestruction soit inévitable.

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      • Grd-mère Michelle // 20.02.2022 à 16h50

        Pour rétablir un équilibre (écologique) soutenable, il conviendrait que notre espèce s’emploie à favoriser un équilibre mental individuel qui permettrait à chacun-e d’y prendre une part de responsabilité: commencer par arrêter de bourrer le crâne des enfants par toutes sortes de « normes », de « modes », qui les empêchent d’épanouir leur propre personnalité.
        Santé mentale: équilibre entre le réel, l’imaginaire et le symbolique, qui fait s’entrelacer durablement ces diverses formes d’appréhension cognitive du monde visible et invisible.
        Quand on voit que les plus « grosses têtes », intellectuelles et scientifiques (celles qui « font l’opinion ») se laissent emporter, dériver, par des considérations, des « passions », qui ne tiennent aucun compte de la nécessité de cet équilibre mental indispensable, on se dit qu’il est urgent de lancer le débat démocratique sur la place publique, ainsi que dans les écoles.
        Le temps qu’on y passera vaudra bien celui qu’on perd à « suivre » des opinions biaisées par des esprits déséquilibrés.

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        • Subotai // 20.02.2022 à 19h10

          Grd-mère Michelle, c’est là que je dis que vous parlez pour vous. 🙂
          Ce qui me frappe quand je lis les commentaires, ici ou là, c’est l’incroyable auto centrage idéologique des commentateurs, même quand ils veulent prendre de la distance.
          Comment dire ?
          Le bourrage de crane de vos enfants, vos normes, modes et codes ne sont pas universels. Vous n’imaginez pas même dans l’ensemble « français » le nombre de populations à des années lumières de vos préoccupations, citadines urbaines, connectées et intersectionnées… Et qui vous regarde comme les vaches regarde passer les trains. (Vous vous souvenez: Ils sont fous ces Romains!) 🙂
          « Vous » êtes en danger, « Vous » 🙂
          Vous les connectés, branchés, concernés, bouleversés par toutes les interrogations sociétales qui agitent votre « petit » monde.
          « Vous ».
          Dans les Ailleurs, qui observent ça par le biais des prothèses médiatiques diverses quand on a le temps, on se fait l’effet d’un entomologiste observant un vivarium…
          L’Avenir n’est écrit nulle part; il est ce qu’on en fait.

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          • Grd-mère Michelle // 21.02.2022 à 13h59

            « L’Avenir n’est écrit nulle part; il est ce qu’on en fait »: 100% d’accord!
            Ma question étant justement de mettre en cause ce « on », indéfini par définition… mais dont je ne fais clairement pas partie, les « simples citoyen-ne-s » étant exclu-e-s du débat, réservé aux « penseurs patentés ».
            Bien sûr que je parle de mon point de vue à moi(qui ne suis pas ce que vous croyez, m’étant toujours tenue dans une marginalité vigilante, auto-protectrice de mon esprit critique, provinciale tôt-expatriée à Bxl-capitale pour cause de « différence »)! Qui peut faire autrement?
            Ce qui ne m’empêche pas de tenir compte des autres et des « ailleurs »: par ex, une des principales raisons pour lesquelles j’abhorre l’envahissement numérique, c’est la situation épouvantable des hommes, des femmes et des enfants qui, en Afrique, passent leur vie à creuser de leurs mains dans la terre pour extraire les matières premières nécessaires à son fonctionnement, matières qui expliquent le rush des « investisseurs » européens, américains, chinois, sur ce continent, et le soutien aux « rebelles » en tout genre qui perpétuent l’atroce « guerre civile » qui règne dans l’est de la RDCongo.
            (Voir le récent sommet UE-Afrique, et le dernier film de Thierry Michel)
            Sans doute une vieille culpabilité enfouie dans mon inconscient d’arrière-arrière-petite-fille de colonisateurs belges…
            Êtes-vous contre le débat démocratique(ouvert à tou-te-s)?

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            • Subotai // 23.02.2022 à 21h11

              « Êtes-vous contre le débat démocratique(ouvert à tou-te-s)? »
              **********
              Le débat existe partout et toujours.
              On discute, on discute, jusqu’à ce qu’on se mette d’accord OU qu’on discute plus et qu’une des parties se prenne un bourre-pif.
              Parce que discuter rien que pour discuter ça ne va que pour ceux qui ont le temps, les autres agissent.
              « L’Occident » vient de s’en prendre un dans le Donbass…

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            • Grd-mère Michelle // 24.02.2022 à 13h14

              « Le débat existe partout et toujours »
              En 2019, au sein d’une multitude d’associations ou de groupes plus informels, les gens se rencontraient continuellement partout, dans des espaces privés(lieux de culture ou même de « divertissement ») ou publics(la rue, les ronds-points), et les esprits s’échauffaient plus et fort que jamais, renforcés dans leur volonté de résistance et/ou de rébellion par la constatation d’un commun mécontentement à l’égard des « autorités ».
              Puis survint la « crise sanitaire »…avec l’injonction de « rester chez soi, dans sa « bulle », et même des couvre-feux ordinairement utilisés en temps de guerre. Seule possibilité de se rencontrer: en « vidéo-conférences », sur les écrans, donc avec exclusion de tout qui subit la « fracture numérique ».
              Cette « crise » est tombée juste à point pour re-mettre sous le tapis tous les problèmes importants aux yeux des populations laborieuses, re-diviser des groupes que se soudaient, et surtout promouvoir la « révolution numérique », poudre aux yeux d’une régression démocratique, évidente selon moi.
              Et pendant ce temps-là, nos « élites » nous concoctaient une « bonne guerre » qui va aussi nous fermer la gueule(comme en 1914, quand la guerre a rendu inaudible la voix des pacifistes qui avaient contribué à fonder « l’internationale socialiste »).

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      • Brigitte // 21.02.2022 à 08h19

        Vous ne m’avez pas bien compris. Je ne souhaite pas l’autodestruction. Contrairement à vous, je suis pour la « décroissance ». D’ailleurs, nous y viendrons de gré ou de force. Alors ne jouons pas sur les mots..sobriété pour les uns, équilibre soutenable pour les autres, le 20ème siècle de la croissance, c’est bien du passé…. mais pour changer de société, il faut du temps, alors on fait du rafistolage, on croit encore pouvoir sauver le « pouvoir d’achat »..
        J’espère voir de mon vivant une société enfin libérée de cette addiction  » d’acheter » et enfin tournée vers le « savoir faire ». Une société post moderne, post industrielle, non sans aucune industrie mais dans laquelle l’industrie ne règne plus en maître mais cède la place à l’artisanat de qualité, dans l’agriculture, l’agro-alimentaire, la construction,….
        La décroissance, ce n’est pas le chômage, c’est au contraire le goût du travail retrouvé, un travail avec un sens humain.

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    • Fernet Branca // 20.02.2022 à 21h24

      Les verts de toutes tendances sont un danger pour les humains que nous sommes . Un exemple la haine des véhicules à moteurs.
      Voir les articles
      Du Monde sur Hidalgo et Paris :
      Anne Hidalgo contrainte de reporter une mesure phare contre les voitures à Paris
      L’interdiction du trafic de transit dans le centre de Paris est repoussée à 2024, en raison des risques juridiques posés par le projet

      Le lien sur l’article :
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/02/17/anne-hidalgo-contrainte-de-reporter-une-de-ses-mesures-phare-contre-les-voitures-a-paris_6114123_823448.html

      Sur la Libre Belgique et Bruxelles :

      « Bloquer les navetteurs coûtera très cher à Bruxelles. La Région est quasi en faillite et s’ils ne font pas attention, ils n’auront plus de moyens pour investir »
      Bruxelles entend limiter le trafic automobile dans ses quartiers. Mais quel est le point de vue des employeurs wallons et flamands?

      Lien sur l’article
      https://www.lalibre.be/belgique/mobilite/2022/02/19/bloquer-les-navetteurs-coutera-tres-cher-a-bruxelles-la-region-est-quasi-en-faillite-et-sils-ne-font-pas-attention-ils-nauront-plus-de-moyens-pour-investir-WGRB2GUJ7VHLPMPE7QN3I3ODIE/

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      • Brigitte // 21.02.2022 à 08h31

        Je ne partage pas les opinions politiques de Jadot ni d’Hidalgo sauf une, la haine des véhicules à moteurs pétaradants, motos, voitures, camions…
        Consciente que l’on ne peut pas se passer de mobilité, il faut faire des choix. Electrifier les 2 roues, répandre les taxis triporteurs en ville, transformer les petites routes en pistes cyclables, remettre des voies ferrées en circulation, imposer le ferroutage et repenser l’écologie industrielle (chaine de production locale). Transformer les villes moyennes pour éviter l’étalement urbain, etc…

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        • Cévéyanh // 22.02.2022 à 20h08

          Hidalgo se concentre à supprimer la circulation des véhicules sans concertation avec les villes alentours et même de toute la région (pour par exemple, faire des parkings souterrains à la périphérie). Quel est la proportion de personnes obligées d’utiliser leur voiture pour venir travailler car les transports en commun aux alentours de Paris ne conviennent pas ou sont trop bondés ?

          Au-delà de la circulation, ce n’est-il pas une circonstance de pôle de concentration des entreprises et commerces sur Paris et le fait que le logement est cher, ce qui a conduit de nombreux anciens parisiens et nombreuses anciennes parisiennes, depuis des années, à trouver un logement de plus en plus loin de la capitale ? Ce n’est-il pas le regroupement de population en trop grand nombre dans un lieu donnée aussi ?

          Des automobilistes disent puisque les parisiens et parisiennes ne veulent plus de voiture dans leur ville, qu’il ne passe plus aussi dans leur villes pour aller à la campagne en voiture polluer pendant leurs weekend et leurs vacances.
          Cette démarche sans concertation et sans prendre en compte ces gens amène à une incompréhension et un sentiment négatif, de rejet.

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          • Grd-mère Michelle // 23.02.2022 à 12h20

            En effet, l’absence de politiques sensées du logement est le premier facteur de l’engorgement des villes par le transport automobile.
            Cependant, comme l’industrie automobile est une des principales fournisseuses d’emplois, elle a toujours poussé ses employé-e-s (ainsi que le commun des mortel-le-s) à rêver d’une maison avec jardin (achetée à crédit) dans des campagnes qui n’en ont plus que le nom(les champs étant transformés en terrains à bâtir), ce qui, par ailleurs, engraisse considérablement tout le secteur immobilier.
            On voit ici le cercle vicieux infernal: passer des heures sur les routes pour aller travailler, pour pouvoir se payer (à crédit) des voitures qui finalement ne servent qu’à ça…
            Le tout à la bagnole est un des pires fléaux du 20ème siècle.
            Le tout au numérique, qui prétend pouvoir résoudre tous les problèmes, est celui du 21ème siècle….

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            • Cévéyanh // 23.02.2022 à 22h31

              Un autre facteur est à l’engorgement des villes : l’emploi. Ce n’est-il pas celui là avant le logement même ? S’il y avait des emplois en périphérie en abondance et bien payés, des automobilistes et des personnes n’iraient pas toustes travailler dans la même ville.
              Il y a des personnes qui habitent à Lille ou d’autres villes lointaines et vont travailler sur Paris en transport en commun grâce au TGV (en temps de trajet plus ou moins long par rapport à ceulles qui habitent la région). Ce n’est pas forcément la voiture des gens qui ont permis ce choix. Ces gens viennent aussi « bonder » les transports en commun sur Paris. Est-ce un « phénomène » marginal ou non ? https://www.lavoixdunord.fr/art/lvm/le-train-train-quotidien-des-navetteurs-du-lille-paris-ia228069b228070n3199445
              https://investir.lesechos.fr/placements/immobilier/dossiers/travailler-a-paris-vivre-en-province-ces-villes-aux-portes-de-paris/travailler-a-paris-vivre-en-province-ces-villes-aux-portes-de-la-capitale-1792013.php

              Je suis d’accord que pour une catégorie de personnes, la voiture a permis de prendre en compte un logement lointain (préféré une maison et non un appartement). Si peu de temps pour aller travailler en voiture, quel raison de de ne pas se loger aussi loin pour avoir plus grand au même prix des fois ?
              Au delà de l’industrie automobile qui pousse au rêve d’une maison, ce n’est-il pas un habitat originel ? L’humain a vécut dans une hutte, une yourte, une cabane, une maison avant d’habiter dans un immeuble. (1/2)

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            • Cévéyanh // 23.02.2022 à 22h43

              Cela permet aussi un « rapprochement » avec « la nature » (même si un jardin entretenu n’est pas vraiment la nature). Evidemment que maintenant au vue de notre nombre, c’est difficile d’avoir toustes une maison avec un jardin. Déjà, essayer de remettre une certaine nature dans les villes et non de la « fausse nature » comme des pots de fleurs dans une rue. Il n’y a pas que des maisons qui sont construites aujourd’hui. A l’ère « écologique », ce sont des « éco-quartier » d’immeubles donc de l’écoblanchiment (greenwashing) pour construire au détriment des champs agricoles comme vous avez écrit.

              Evidemment, le taux de crédit à jouer un rôle dans le prix des loyers et des logements ainsi que du rallongement de la durée d’un emprunt. Anice Lajnef, ancien trader, explique les conséquences des taux bas sur l’immobilier et du fait aussi du mode de calcul de l’INSEE sur l’inflation https://twitter.com/AniceLajnef/status/1314107424249348096
              C’est un bon vulgarisateur du monde de la finance et de l’économie. https://threadreaderapp.com/user/AniceLajnef (2/2)

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            • Grd-mère Michelle // 24.02.2022 à 15h21

              Oui,en effet, les problèmes de mobilité, de logement et d’emploi sont concomitants… de même que ceux qu’entraîne le crédit, pilier de la société de consommation.
              Aussi, comme l’argent a de moins en moins de « valeur »(de rentabilité), les investissements dans l’immobilier sont le principal refuge des épargnant-e-s (de tout qui a la possibilité d’épargner et se méfie de la Bourse…).
              Donc, autant construire en priorité pour qui pourra surement payer (pourra bénéficier d’un crédit, donc d’un emploi).
              Tant que nous chercherons « la sécurité », nous resterons des pions.

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            • Cévéyanh // 25.02.2022 à 19h40

              Tout humain cherche la sécurité, celui d’un toit au-dessus de leur tête est important.
              La manière de l’obtenir peut être différent au « standard » d’aujourd’hui avec de perpétuelles nouvelles constructions : rénovations d’anciens locaux, d’immeubles, d’anciennes maisons, incitation à des locations longues durées et non pour des touristes, incitation à ne pas avoir plusieurs résidences secondaires, incitation à ne pas avoir trop d’immobiliers à louer par personne (permettra de le vendre à des gens comme résidence principale)… Il y a déjà des nouvelles manières de location comme des locations de chambres et partage des espaces communs.
              Il y a peut-être un équilibre à faire entre la propriété et la location. Ce qui permettra peut-être de réduire les nouvelles constructions, la hausse de l’immobilier, le montant des loyers et le nombre de prêts immobiliers.

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          • Cévéyanh // 25.02.2022 à 19h55

            Anice Lajnef souligne que la loi a permis aux banques de prolonger la durée des emprunts et donc a permis aussi à certaines catégories de gens de s’endetter pour être propriétaire et ceci faisant augmenter le prix de l’immobilier : https://twitter.com/AniceLajnef/status/1384792013833388034

            Il y a 25 ans, les emprunteurs s’endettaient pour 10-15 ans, aujourd’hui c’est pour 20-25 ans (30 ans ?).

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      • Cévéyanh // 01.03.2022 à 19h41

        Paris va créer une zone « apaisée » pour éviter que les véhicules à moteur « non nécessaires » ne transitent dans cette zone : https://www.paris.fr/pages/paris-cree-une-zone-apaisee-dans-le-centre-de-la-capitale-20426

        Des contrôles auront lieu et vous devrez montrer « patte blanche » : un JUSTIFICATIF (ticket stationnement, ticket de caisse…) devra être fournit. Une prolongation-conversion de l’attestation de déplacement pendant le Covid ou du passe sanitaire ?

        « Le saviez-vous ? On estime que seulement 30% des « transiteurs » ont absolument besoin de leur voiture. Sur l’ensemble du trafic passant par le centre de Paris, une part très importante est constituée de transit, c’est-à-dire de personnes traversant le centre de Paris sans s’y arrêter. Ce trafic de transit est composé en majorité de Parisiens, qui disposent donc d’alternatives nombreuses à l’usage des modes motorisés. »

        Comment l’ont-illes estimé ? La ville a lancé une concertation en ligne en 2021. Combien d’automobilistes d’Ile-de-France ont été au courant pour que la concertation colle au mieux au réel ?

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    • Fernet Branca // 20.02.2022 à 21h35

      Il est temps que Jean-Marc Jancovici rejoigne Yves Cochet dans sa tanière et si Yannick Jadot veut bien les rejoindre, les deux premiers pourront lui enseigner les mathématiques de la collapsologie.
      Il paraît que la collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire !!!???!!!

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  • Jean // 20.02.2022 à 11h00

    Cour des comptes : ceux qui encaissent et ceux qui payent

    « La Cour des comptes vient de publier un rapport où elle prévoit un déficit des finances publiques bien plus important que celui annoncé par le gouvernement. Selon elle, il faudrait des « efforts sans précédent » pour le contenir en réalisant neuf milliards d’euros d’économies par an jusqu’en 2027. Pas question pour cet organe de l’État d’imaginer piocher dans les superprofits des grands capitalistes, pourtant largement réalisés grâce aux milliards du « quoi qu’il en coûte » déversés par Macron. On peut être sûr que le prochain président aura à cœur de suivre la partie des recommandations de cette Cour préconisant de faire plus à fond les poches des classes populaires en limitant les allocations, minimas sociaux, retraites, dépenses d’assurance-maladie, etc. »

    Source : https://www.lutte-ouvriere.org/breves/cour-des-comptes-ceux-qui-encaissent-et-ceux-qui-payent-211296.html

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    • douarn // 20.02.2022 à 11h29

      Pardonnez moi Jean
      au vu de vos post et de votre capacité de synthèse, peut être pourriez vous oeuvrer à la revue de presse qui a besoin de contributeurs pour perdurer?

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      • Jean // 20.02.2022 à 14h25

        @douarn,

        J’y ai songé bien sûr mais je ne peux pas m’engager à consacrer régulièrement du temps à cette tâche car mon planning dépend de circonstances que je ne maitrise pas. Je le déplore néanmoins.

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    • Gaspard des montagnes // 20.02.2022 à 11h40

      Monsieur Jean, c’est que vous nous faites une revue de presse dans la revue de presse !!

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  • ibn Bajja // 20.02.2022 à 11h03

    En bon polytechnicien Jancovici a l’art de socialiser les déviances de l’humanité pour dissimuler la propre responsabilité des élites scientifiques et industrielles dont il fait parti.
    Le réchauffement climatique est une farce en comparaison du massacre méthodique et global de notre écosystème par des méthodes de productions délirantes qui nous obligent maintenant à envahir l’Ukraine pour cultiver son sol indemne.
    Avec un pétrole de plus en plus difficile à extraire, le niveau critique d’absorption de co2 par l’atmosphère va devenir plus difficile à atteindre mais surtout il a déjà sévèrement tacler le paradigme de la production infinie soutenu essentiellement par ce jus de cadavre hautement calorique comparé à nos petits cuissots.
    Dans le nouveau paradigme de la production raisonnée, la démographie doit être elle aussi raisonnée, d’où la nécessité de socialiser les pertes afin de préserver le royaume.

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  • Fred // 20.02.2022 à 12h23

    Au sujet de l’article du « partage », les aboiements sont inopérants à défendre une cause juste. Taper sur Jean-Marc Jancovici ne sert pas à grand-chose si ce n’est à décrédibiliser une action indispensable à la prise de conscience collective. Bien sûr, ses interprétations et l’analyse politique, historique et anthropologique du monde laissent parfois pantois, et cela fait longtemps que j’ai alerté sur les digressions parfois délirantes de ce monsieur.
    Toutefois ce n’est pas sur son interprétation du monde qu’on l’attend mais sur son rôle de lanceur d’alerte scientifique qu’il remplit au demeurant à merveille. Preuve en est le nombre de gens qui après l’avoir écouté (lui et d’autres comme Cyril Dion que site du partage dézingue aussi il me semble… ainsique naomie Klein et d’autrest….) ont pris conscience de l’urgence climatique. Quant au nucléaire, malgré son tropisme évident pour le secteur, même si sa position est hautement discutable, il n’en avance pas moins des arguments pertinents qui sont à prendre en considération, et au-delà du caractère évidemment nocif de cette filière, étant donné la situation dans laquelle l’humanité s’est mise en terme de dépendance à l’énergie carbonnée, le nucléaire sera peut-être à minima un passage obligé temporaire vers un monde plus durable.
    Bref, la pureté idéologique ne mène jamais à grand-chose si ce n’est à la catastrophe

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  • Brigitte // 20.02.2022 à 12h59

    Je n’ai pas réussi à ouvrir le lien Blast sur le coût de la virilité…du coup, je me sens frustrée!😉
    Qui a eu le même problème?

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  • Jean // 20.02.2022 à 19h08

    La technique du dindon contre le harcèlement de rue :

    https://www.koreus.com/video/technique-dindon-harcelement-rue.html

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  • Incognitototo // 20.02.2022 à 20h41

    Cette émission de Blast sur le « coût de la virilité » est tellement réductrice, à sens unique et un non-sens économique que je le classe parmi les « révélations révélées » (pour ne pas employer d’expression plus sévère qui me ferait passer pour un horrible macho)…

    Quand on fait une soi-disant « étude économique », on ne calcule pas que dans un sens unique que ce qui confirme ce qu’on veut « démontrer », on analyse et calcule aussi les nombreux « bénéfices » de la virilité : les mâles défendent et protègent leur famille, mais ont aussi inventé les « sociétés modernes »… en bref, ils se sont battus pour trouver des solutions à tous les problèmes humains et pour ceux de leur collectivité. J’irai même d’ailleurs encore plus loin : sans violence, pas d’invention ni d’évolution ni de civilisation.

    Au regard de cela, où en serions-nous et combien nous coûte l’impuissance, la faiblesse, la passivité et autres antonymes de la virilité ? Personnellement, si ces caractères étaient dominants, je peux démontrer que nous vivrions encore comme des bonobos, mais je doute que cela irait dans le sens des théories genrées visant à attribuer des caractères distincts aux femelles et aux mâles, ainsi qu’à faire porter l’entière responsabilité de ce qui ne va pas à ces derniers en oubliant qu’ils sont le plus souvent éduqués par des femmes dans leurs jeunes années…

    Bien évidemment, je ne pense pas un mot de ce que je dis, mais les développements et conclusions de Lucile Peytavin, à partir de faits pourtant réels, sont tellement ridicules qu’il fallait bien lui répondre sur le même terrain.

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    • Fernet Branca // 20.02.2022 à 21h52

      Pour avoir écouté le début de cette vidéo , il semble que le sujet de l’étude est la différence de rémunération de 25% entre les hommes et les femmes , différence qui existera donc aussi dans les retraites.
      C’est sur que dans le monde du travail de bureau cela n’a guère de sens. Dans le monde du travail industriel au sens large ( j’inclue la dedans les pêcheurs au Nord de l’Écosse , les ouvriers du bâtiment) les hommes prenaient les travaux pénibles, dangereux,.. comme le travail industriel existe moins plus de mines, de sidérurgie, de plate-formes pétrolières,..cette différence devrait devrait disparaitre.

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      • Incognitototo // 20.02.2022 à 23h34

        ? Non, ce n’est pas du tout le sujet, allez plus loin pour comprendre. Les écarts de salaire ne sont qu’une conséquence de la « thèse », à mon sens totalement « hors-sol », de Lucile Peytavin.

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      • Subotai // 23.02.2022 à 21h21

        Ya un truc rigolo que tout le monde peut faire.
        Traiter les femmes exactement comme on traite les hommes. Vous allez voir c’est marrant.

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    • Brigitte // 21.02.2022 à 09h44

      Il faudrait calculer aussi le coût de la « féminité » et comparer…
      A la limite, on s’en fout un peu du coût économique, si cela doit apporter du bien-être humain. C’est ça qu’il faudrait pouvoir évaluer.
      Un monde moins violent serait le bienvenu en effet, même pour les hommes, mais alors il faudrait le remplacer par un monde plus éduqué, plus régulé, plus policé, forme de violence symbolique.
      Même la religion n’a jamais réussi à contenir la violence, bien au contraire….
      Nous sommes des animaux sociaux, ne l’oublions pas, vivant dans une nature qui impose d’avoir de la force. La force physique est remplacée par celle des machines, encore plus violentes.

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      • Incognitototo // 21.02.2022 à 14h49

        Absolument, mais vous, vous ne vous trompez pas de terminologie, vous parlez de violence pas de virilité. C’est très différent de souhaiter un programme d’éducation contre la violence ou de vouloir éradiquer la virilité. Dans le premier cas, c’est légitime et souhaitable, dans le deuxième cas on se trompe tout simplement d’objectif et de cause. D’ailleurs, faire un lien de corrélation entre violence et virilité est à mon sens totalement délirant ; comme si des militaires, par exemple et tant d’autres, n’étaient pas capables de canaliser leur virilité pour en faire quelque chose de positif.
        En outre si Lucile Peytavin connaissait un peu la banlieue, elle saurait qu’aujourd’hui « Orange mécanique » ou « la Haine » peut s’écrire avec des personnages féminins sans que cela soit anachronique. D’ailleurs pour les borderlines, ils se répartissent proportionnellement à parts égales entre les femmes et les hommes. Mais il semble que les femmes arrivent plus facilement à ne pas se faire attraper quand elles sont « hors cadres ». Et si j’étais Lucile Peytavin, j’en déduirais donc que cela démontre qu’elles sont bien plus intelligentes que les hommes. 🙂

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      • Orhan // 22.02.2022 à 12h29

        Oui, l’homme n’a pas le monopole de la violence, si tant est qu’on distingue la violence patriarcale (ou paternelle) de la violence matriarcale (ou maternelle). La 1ère est frontale, directe, d’aspect brutal, la 2nde sera plus douce, plus culpabilisante, plus dans l’autodiscipline du sujet.

        Le père dira « Validez votre (ou Valide ton) ticket à la montée ».
        La mère dira « Je monte, je valide ». Comme on le voit sur les bus de la RATP par exemple.

        Ceci dit bien entendu la violence patriarcale peut tout à fait être exercée par les femmes et vice-versa.
        Toutefois notre société libérale bourgeoise préfère la violence maternelle et les rapports de force policé mais non moins violent.

        Laquelle de ces deux formes de violence produit le plus de névrosé ? Je n’ai pas d’avis sur la question.

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    • Samba // 23.02.2022 à 09h39

      Comme je le craignais, certains rejettent ce document par incompréhension ou/et difficulté à décaler leur regard. Ma première réaction face au titre de cette interview a été « bof »… un peu court, je le concède! Puis j’ai écouté et changé d’avis. Oui, le mot « virilité » est piégé, comme tant d’autres et cela rend l’échange difficile. Le courage – le vrai, pas celui de pacotille encensé dans les médias -, la droiture, la générosité, le respect… sont des valeurs communes à tous les humains. Quelques-uns, instinctivement ou par éducation vont développer un sentiment de puissance et un désir de domination, incluant la violence physique et/ou morale. C’est ce qui est appelé ici virilité et je ne trouve pas de terme plus adéquat. Rien de ridicule à rappeler qu’on ne nait pas humain, mais qu’on le devient!

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      • Incognitototo // 23.02.2022 à 20h23

        Vous êtes sûre que c’est par incompréhension que « certains » rejettent les analyses de Lucile Peytavin ou au contraire parce « qu’ils » les comprennent trop bien ?

        « Genrer » les problèmes procède des mêmes stratégies de stigmatisation de tous ceux et celles qui cherchent des boucs émissaires et qui confondent les causes et les effets. J’espère que vous vous rendez compte que c’est totalement du même niveau de biais cognitifs que ceux qui affirment, par exemple, que l’immigration est la cause de tous nos maux.

        Déjà corréler virilité et le fait d’être un mâle est un abus en soi, mais attribuer en plus à la virilité quasiment tous les maux de nos sociétés laisse pantois. Il y en a d’autres (Reich en particulier) qui attribuent à l’anorgasmie (qu’elle soit féminine ou masculine) l’émergence de la violence (et du fascisme) ; dommage qu’elle ne se soit pas penchée sur cette « thèse » qui aurait réorienté d’une tout autre manière ses conclusions.

        En réalité, à défaut de faire un travail personnel sur son rapport aux mâles, il faut que cette dame lise ou relise Hugo, Zola… et pourquoi pas Condorcet et Proudhon, elle saurait que la misère (sous toutes ses formes et notamment éducative) est la cause des causes et pas sa fixation personnelle sur un symptôme qui n’est aucunement une cause en soi.

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  • JNNT // 20.02.2022 à 21h41

    « Le brouhaha médiatique autour de l’Ukraine est une guerre de diversion » (Tribune libre du CF2R)

    Ça, c’est incontestable. En même temps, comme dirait l’autre, une fois les opérations militaires engagées, on est dans la vraie guerre, avec des développements incontrôlables.

    Après tout, la Seconde Guerre Mondiale a commencé aussi comme une guerre de diversion : les élites anglaises, françaises, étasuniennes, etc. ne pensaient qu’à faire la guerre à la Russie alors bolchevique, et à la détruire, nullement à combattre l’Allemagne, leur allié objectif pour un tel projet. On connaît tous la suite.

    Si la guerre est enclenchée, personne ne peut prédire la suite. Poutine a de bonnes raisons de formuler ses exigences – qui sont légitimes. Mais s’il agit militairement, et que cette action dépasse un certain volume, du reste difficile à préciser, ni lui ni personne ne maîtrisera la situation. Or il va devoir agir, comme le souligne l’auteur de l’article.

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  • Guise // 20.02.2022 à 23h34

    La BD Jancovici/Blain est à éviter, car elle oublie plusieurs points importants, en plus de présenter J comme un surhomme, ce qui montre à mon avis une certaine infantilisation des lecteurs et lectrices.

    Les citoyens seraient, si on en croit la BD, des consommateurs inconséquents, qui achètent sans réfléchir, et qu’il faudrait guider vers le chemin de la rédemption. Et bien sûr, les capitalistes qui mettent en place des monopoles pour, par exemple, nous obliger à nous équiper en téléphones portables, sous peine d’être exclus d’une partie de la vie sociale (et donc, progressivement, d’années en années, de devenir des parias), eux n’apparaissent jamais. L’énergie n’est pas une question politique, selon cette BD.

    Exemple de la prose J/B (au début de la BD) : « Nous avons construit un monde qui tend à rassembler tous les Terriens au même endroit » : le fameux « nous » qui dilue la responsabilité des capitalistes. Car si les ruraux se sont massés dans les villes, c’est bien qu’ils y ont été poussés par l’obligation de se faire salariés, à cause de l’appropriation privée des terres (les enclosures) : ils ne pouvaient plus se nourrir, car les communs avaient été privatisés par les capitalistes.

    Autre exemple (avec relents misogynes en prime) : « La marine était 100% renouvelable, Mais on est passé à la marine au charbon puis au pétrole parce que, pour livrer les fringues de chez H&M, c’est plus rapide » : donc J et B refusent de parler des causes réelles (les capitalistes et leur recherche sans limite de profit), mais pour tout mettre sur le dos des femmes, là, y a du monde…

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    • Henri III // 21.02.2022 à 11h57

      H&M fait la mode Femmes mais aussi enfants et HOMMES !

      https://www2.hm.com/fr_fr/homme.html

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      • Guise // 21.02.2022 à 15h18

        Dans la culture française et occidentale, et même sûrement aussi ailleurs, le cliché lié à l’activité « faire les magasins » est lié à l’image des femmes.
        Si vous ne le savez pas, vous pouvez taper dans google image : « faire les magasins », et constater les images qui en sortent : que des femmes avec des sacs.

        Si je vous parle de « patrons », vous vous doutez que je parle d’hommes de droite. Parce que les patrons de gauche, comme le disait Audiard, c’est comme les poissons volants, ça existe, mais ça ne constitue pas la majorité du genre.
        C’est la même chose : c’est un cliché qui active un certain imaginaire. L’imaginaire mis en avant ici, c’est que l’écologie est mise à mal par les pulsions consommatrices, et B souligne ici : des femmes. Les capitalistes n’apparaissent pas dans son schéma.

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  • Orhan // 21.02.2022 à 09h55

    Dommage qu’il n’y ait rien sur le mouvement des camionneurs au Canada, non pas sur le fait d’être d’accord ou non sur le fond du mouvement et sa composante, mais sur les moyens d’y mettre fin par le gouvernement du libéral et ami des droits de l’homme, bel homme et gendre idéal en plus, j’ai nommé Justin Trudeau : gel des avoirs bancaires et des polices d’assurance, restrictions sur les financements bancaires pour ceux qui ont bloqué ou aidé à bloquer le pays.

    Si on ne connait pas la réalité de l’application de ces mesures (identification des personne par la police, transmission des informations aux institutions financières) ni le nombre, je dirais que le simple fait d’énoncer ces mesures, quand bien même elles ne seraient pas appliqués, est un petit avant goût de ce qui sera inévitablement appliqué à l’avenir compte tenu de la numérisation totale des avoirs financiers de tout un chacun.

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  • Myrkur34 // 21.02.2022 à 17h38
    • Myrkur34 // 23.02.2022 à 07h33

      Comparez le documentaire sur l’effondrement de la pêche (tableau) vers 24mn00s avec cet article du Monde d’aujourd’hui.

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/23/la-surpeche-diminue-en-france-mais-beaucoup-d-especes-de-poissons-s-effondrent_6114862_3244.html

      Et pensez aux stocks de morue autour de Saint Pierre et Miquelon, qui ne se reconstituent qu’à un niveau très inférieur de celui d’avant la surpêche du 20 ième siècle, malgré le moratoire depuis 30 ans des autorités canadiennes. Car une multitude d’autres facteurs entrent désormais en jeu pour restreindre une augmentation rapide des stocks. Donc évidemment le réchauffement et l’acidification des eaux , la pollution du micro plastique et le cocktail chimique de nos activités, le bruit des activités humaines, les maladies dues à la disparition des espèces parapluies, et la compétition des espèces invasives ou ayant « profité » de la quasi-disparition d’une espèce particulière pour simplement prendre la place.
      Donc les petites, moyennes grandes aires marines protégées c’est hélas un mauvais raisonnement, il faut surtout arrêter la pêche industrielle en premier lieu.

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  • Michel // 22.02.2022 à 17h56

    Il y a des COTISATIONS SOCIALES cela oui! En AUCUN CAS des charges sociales. Cet abus-détournement de langage doit arrêter! Cela commence à trop bien faire la nullité existentielle à tous niveaux dans les écritures ‘journalistiques’… De quel que bord qu’elles se pointent. Merci. Les caractères gras sont pour souligner la crasse langagière à ce jour! Heureux les universitaires parasites depuis trop d’années déjà. Quand à une transition qui serait en cours, il faudrait surtout qu’une prise de con-science de la médiocrité généralisée se fasse jour au plus vite……Bien à vous

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  • BA // 23.02.2022 à 15h15

    Le 6 mars 1991, les occidentaux s’étaient engagés à ne pas étendre l’OTAN au-delà de l’Elbe. Trente ans plus tard, nous pouvons regarder ce que les occidentaux ont fait : ils ont étendu l’OTAN vers l’est, de plus en plus vers l’est, toujours de plus en plus vers l’est, en trahissant leurs engagements.

    Aujourd’hui, les occidentaux paient cette trahison.

    La carte des pays membres de l’OTAN, avec la date de leur adhésion :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_du_trait%C3%A9_de_l%27Atlantique_nord#/media/Fichier:History_of_NATO_enlargement.svg

    Crise en Ukraine. La preuve que les occidentaux s’étaient engagés à ne pas étendre l’Otan vers l’Est.

    Un document émanant des archives nationales britanniques corrobore la thèse avancée par Moscou de l’existence d’un engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est. Le magazine allemand Der Spiegel en révèle l’existence.

    https://www.humanite.fr/monde/otan/crise-en-ukraine-la-preuve-que-les-occidentaux-setaient-engages-ne-pas-etendre-lotan-vers

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