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10.janvier.201910.1.2019 // par Olivier Berruyer

RIC : Peut-on faire confiance au peuple ? avec Olivier Berruyer

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Source : Grand Angle, Youtube, 30-12-2018

Le Référendum d’Initiative Citoyenne, RIC, est fortement critiqué dans les médias en ce moment. Avec Olivier Berruyer nous revenons sur les raisons qui rendent le RIC nécessaire en France pour renforcer notre démocratie mal en point.

Source : Grand Angle, Youtube, 30-12-2018

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Commentaire recommandé

Fritz // 10.01.2019 à 09h17

Extraits :
Le mouvement des Gilets jaunes a eu « une conséquence qui est fondamentale en démocratie : c’est que de nouveau, les gouvernants, les députés ont peur de la population » (6’36)
« Chaque argument que vous sortez contre le RIC, c’est le même argument contre le vote » (15’20)

Dans un régime représentatif qui donne une assemblée « nationale » digne du suffrage censitaire de jadis (cadres supérieurs, médecins, avocats.. aucun ouvrier, aucun employé), mettre le référendum d’initiative citoyenne. c’est redonner la parole au peuple (19’50).

72 réactions et commentaires

  • Fritz // 10.01.2019 à 09h17

    Extraits :
    Le mouvement des Gilets jaunes a eu « une conséquence qui est fondamentale en démocratie : c’est que de nouveau, les gouvernants, les députés ont peur de la population » (6’36)
    « Chaque argument que vous sortez contre le RIC, c’est le même argument contre le vote » (15’20)

    Dans un régime représentatif qui donne une assemblée « nationale » digne du suffrage censitaire de jadis (cadres supérieurs, médecins, avocats.. aucun ouvrier, aucun employé), mettre le référendum d’initiative citoyenne. c’est redonner la parole au peuple (19’50).

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    • Actustragicus // 10.01.2019 à 11h21

      Ce n’est pas « la parole » que nous voulons reprendre, c’est le pouvoir !
      La démocratie représentative pouvait se justifier à une époque où Internet n’existait pas et l’analphabétisme était répandu… mais ce n’est qu’un pis-aller. Place à la démocratie réelle.

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      • Marie // 10.01.2019 à 12h01

        L’analphabétisme va croissant et avec lui la non compréhension de ce qui se dit ou se lit ! Preuve encore hier ici même ( commentaires sur Onfray) où le mot « ferry », confondu par moi volontairement avec Ferry, a donné lieu à une diatribe contre l’ex ministre…Quand l’humOur est pris pour l’humEur, il faut abandonner…Dont acte.

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        • Actustragicus // 10.01.2019 à 23h44

          Il faudrait peut-être freiner un peu sur le cynisme et l’autoflagellation… ce sont nos « élites » qui prennent la population pour des imbéciles, ne les imitons pas !
          …ceci étant, je comparais avec l’époque maintenant lointaine où la démocratie représentative a été inventée : il semble quand même qu’on ait fait des progrès depuis 200 ans en matière de conscience politique et de capacité générale de raisonnement (même si davantage d’ambition du côté des programmes scolaires autant que télévisuels ne feraient pas de mal, je vous l’accorde) ; d’où la nécessaire mise à jour d’un système politique maintenant dépassé – dans tous les sens du terme.

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          • Bouddha Vert // 12.01.2019 à 21h53

            De quels progrès parlez vous?
            Conscience politique: disons que la conscience n’a pas changé mais que c’est le pourcentage qui a augmenté, grâce à l’augmentation individuelle du pouvoir d’achat des populations.

            Capacité générale de raisonnement: là j’ai des doutes profonds, il est certains que la capacité n’a aucunement évolué, certes les bases sur lesquelles nos raisonnement peuvent se déployer sont assurément plus fiables parce que globalement intégrés autours de la raison et des sciences, mais encore faut il les trouver et les comprendre.

            Enseigner l’économie biophysique serait certainement un bel objet à désigner comme outil utile à tous.

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      • Pinouille // 10.01.2019 à 16h57

        « La démocratie représentative pouvait se justifier à une époque où Internet n’existait pas et l’analphabétisme était répandu »
        Il y a environ 25 ans, je discutait avec le fils d’un haut gradé de l’armée française. Ce dernier me disait que son père avait participé à l’élaboration d’un rapport destiné à analyser les évolutions de la société afin de permettre d’adapter l’armée.
        Ce rapport faisait notamment le constat d’un écart grandissant dans la population française en terme d’éducation/culture/rationalité. Il posait notamment la question de la légitimité de donner le même poids aux votes des personnes peu éduquées ou intellectuellement faibles, qu’à ceux des personnes intellectuellement plus « fiables ».
        Ce point est peut-être central dans l’esprit de ceux qui nous gouvernent: peut-on faire confiance au peuple?
        L’actualité fournit quelques éléments de réponse.

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        • Kilsan Aïtous // 11.01.2019 à 21h10

          Tout ce qu’on peut conclure de l’actualité, c’est qu’on ne peut vraiment pas faire confiance aux zélites

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        • Weston // 13.01.2019 à 15h47

          Le problème c’est que les vraies élites ont disparu aujourd’hui. Elles ont été remplacées par des personnes qui rabâchent un discours pré-mâché dans des écoles réservées à une caste totalement déconnectée. Ces personnes se croient au-dessus des masses par des capacités hors du commun. Or quand l’on va chercher un peu dans les faits, l’incompétence, le manque d’esprit logique et de morale font que le plus souvent ces élites se comportent comme des parasites.

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    • bm607 // 10.01.2019 à 14h41

      Et aussi à 22’30 : « Plus ça va, …plus les élus commencent à avoir un niveau intellectuel moyen inférieur à celui de la population »
      Elle m’a bien fait rire celle-là, mais c’est vrai que quand on trouve des ministres anciens joueur de Poker ou ancien écrivain de littérature « érotico-rigolo » selon l’auteure (https://www.20minutes.fr/high-tech/2070707-20170518-marlene-schiappa-nouvelle-secretaire-etat-rattrapee-livre-rondes), ça change de véritables penseurs.
      Sans même parler des énarques, qui se croient d’un niveau intellectuel élevé juste du fait de leurs diplômes, mais sont pour bon nombre de parfaits imbéciles, des parfaits perroquets justes bon à répéter et appliquer les théories de leurs cours et perdus dès que quelque chose s’en écarte (CF crise des gilets jaunes, non prévue dans les manuels visiblement).

      Bref, plus clairement dit, nos élus et nos politiques en général sont pour bon nombre des crétins.

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  • Fabrice // 10.01.2019 à 09h33

    Très bonne intervention, l’explication du principe est intéressant et plus modéré car par étape qui s’ajustent en fonction de l’acceptation, trop d’orthodoxie jusqu’au boutiste, peut nuire à la mise en place.

    Etienne Chouard est sincère mais peu pragmatique et nuit parfois car il mélange ses opinions politiques avec le principe du RIC qui ne sera pas forcément dans l’orientation qu’il souhaite.

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    • Leïla // 10.01.2019 à 15h05

      Chouard est sans doute l’un des premiers à avoir mis le sujet sur la table. Rendons à César….
      Il a au moins l’honnêteté de dire qu’il devra sans doute se plier à des idées qui ne sont pas les siennes…pas le cas de tout le monde !
      Il me paraîtrait justifié que les personnes ayant des casseroles, en délicatesse avec la justice, le fisc…ne puissent pas voter.
      Trop cool…30 % des élus à la trappe.
      Il faut comprendre que Macron est barge…vraiment !…je pense que la solution viendra de l’étranger. Il est en train d’enfoncer l’Europe et il ne cédera pas seul. Un MPN ne renonce jamais, il faut le faire céder !

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      • Pierre // 10.01.2019 à 20h14

        Bonjour Leila,
        oui il faut souligner qu’etienne Chouard avec son site « plan C » http://etienne.chouard.free.fr/Europe/RIC.php
        et plus anciennement le site Article 3 https://www.article3.fr/
        portent cette idée de referendum d’initiative citoyenne/populaire depuis des années.
        Et encore merci à Olivier de faire résonner ici cette proposition et depuis deja plusieurs années je crois dans un de tes bouquins.
        Il faut cesser de croire qu’élire et voter sont synonymes, élire c’est le contraire de voter, on abandonne son droit de vote à l’élu

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  • Barbe // 10.01.2019 à 09h51

    Les gilets jaunes cherchent quoi faire : comment profiter de l’élan initial ? Comment amplifier le mouvement sans le perdre, face aux nombreux écueils qui se présentent, comme la violence du mur féroce, la violence de la mauvaise foi des interprètes des médias officiels, la violence du déni de réalité de la question sociale : pourquoi, à notre époque de richesses immenses pour certains, tant de Français et de Françaises connaissent l’impossibilité de vivre dignement de leur travail ?
    Quoi faire ? L’on sent bien que l’idée de se constituer en un parti politique nouveau est un piège, celui de la division du corps du peuple, qui s’est mis enfin en mouvement. On peut cependant retourner le piège contre celui qui le tend, quand il suggère du haut des institutions : venez me chercher, mais en jouant le jeu de la représentation : créez votre parti, en gros : votre machine à perdre. Alors, quelle stratégie adopter ? Je suggère la stratégie suivante, qui est d’ailleurs la stratégie d’infiltration pratiquée par ceux qui nous dirigent : que tous les gilets jaunes qui le peuvent s’organisent à quelques uns, commençant à se connaître et à se faire confiance, pour investir tous les partis politiques en place : TOUS LES PARTIS ; qu’ils viennent traduire ce qui s’y passe dans des comités populaires, qu’ils exercent la poussée des idées qui sont les leurs. C’est de l’intérieur des partis, devenant alors tous identiquement investis du même souffle (constituante, reprise par le peuple des outils de sa souveraineté, notamment sur l’émission monétaire, indépendance de la presse…) qu’une avancée qui débloque les résistances est possible. Faites circuler l’idée, si vous la trouvez utile.

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    • Theoltd // 10.01.2019 à 12h53

      Ca mettra 1000 ans pour marcher, si ca marche. L’idée des GJ est la bonne: pas de représentants, pas de votes, pas de manipulations, pas de corruption. La loi du plus grand nombre est un leurre, car en allant jusque au bout du concept, elle permet a 51% de la population d/envoyer les 49 restant dans les galeres. Les 10% les plus motives, car les plus exploites, peuvent parfaitement changer les règles du jeu. Les autres resteront dans leur salon, devant la television.
      Ils s’adapteront.

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      • Barbe // 10.01.2019 à 13h03

        Où avez-vous lu que cette stratégie consistait à faire élire des représentants? Il ne s’agit que d’infiltrer les partis pour les forcer, tous, à envisager de se diriger vers une autre constitution. C’est la voie qui il me semble est la moins risquée, et la plus à même de réussir, plus vite que vous ne le pensez.

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        • Theoltd // 10.01.2019 à 16h05

          Vous allez mettre combien d’années pour infiltrer les partis? 5 ans, 10 ans, 100 ans? C’est que ça urge quand meme! Et des le 10 du mois!

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      • Pierrot // 10.01.2019 à 20h33

        Mais qu’y a-t-il de pire ? Permettre à 51% de la population d’envoyer aux galères les 49% restants, ou permettre à 0,01% de la population d’envoyer aux galères les 99,99% restants ?

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        • RD // 10.01.2019 à 21h38

          Toujours les mêmes âneries sur le 1%… Le capital peut dormir tranquille…

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          • Pierrot // 11.01.2019 à 00h50

            Avant d’émettre des critiques à côté de la plaque et dénuées d’arguments, il n’est pas interdit de chercher à comprendre de quoi on parle.

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  • aladin0248 // 10.01.2019 à 10h23

    Le discours de Sieyès « Démocratie et système représentatif (1789) » dont parle Olivier est ici : https://le-clairon-nouveau.fr/wordpress/wp-content/uploads/2018/02/D%C3%A9mocratie-et-syst%C3%A8me-repr%C3%A9sentatif-siey%C3%A8s.pdf . On découvre qu’il était évident dès le départ que système représentatif et démocratie ne sont pas la même chose. Je pense que beaucoup de gens n’en ont aucune idée.

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    • Marie // 10.01.2019 à 10h32

      Bien sûr que système représentatif et démocratie ne sont pas des tautologies ! Pour beaucoup (j’ai testé) dès que l’on vote, on est en démocratie ! C’est absolument faux, la « représentation » , chez nous, via les députés, n’est qu’un pâle reflet du « pouvoir » censé émaner du peuple (étymologie de démocratie) . Mais la « démocratie participative » ne se peut faire, à mon avis, que dans un contexte démographie réduit : ex en Suisse. Ou bien alors, prendre d’autres formes qu’en Helvétie. Remue-méningeons-nous !

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      • chokk // 10.01.2019 à 10h55

        Le « contexte démographique » peut-il encore être invoqué comme frein dans le cadre de l’état technique actuel ? Il peut par ailleurs être contourné en proposant des référendums à l’échelle plus local, mais cela conduit à accepter une décentralisation du pouvoir et à redéfinir ce que l’on souhaite garder au niveau national (les pouvoirs régaliens, mais quoi d’autres?).
        Ces réflexions animent les rond-points bien plus que les élites parisiennes le croient (ou voudraient le croire).

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        • Weston // 13.01.2019 à 15h56

          La démocratie peut remonter du local vers le national en passant par le régional.
          L’on évite ainsi le pseudo argument de la démographie actuelle.
          De plus avec les moyens techniques actuels comme déjà dit gérer des consultations/référendums ne devient guère plus compliqué que de faire la collecte des déclarations de revenu par internet.

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    • sg // 10.01.2019 à 12h40

      Voir aussi l’excellent documentaire Démocratie(s) de Datagueule : https://www.youtube.com/watch?vl=fr&v=RAvW7LIML60

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  • Ardéchoix // 10.01.2019 à 10h48

    l’ancien monde (système représentatif) donnait la voie au peuple, le nouveau (RIC) veut donner la voix au peuple .

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  • Sandrine // 10.01.2019 à 10h51

    Marlène Chiappa, écrivaine (de romans erotiques?) qui a fait de vagues études de communication est-elle digne de me représenter et de parler à ma place parce qu’elle serait plus savante que moi et que de ce fait elle saurait mieux que moi ce qui est bon pour moi, alors que, manifestement, j’ai un niveau d’études plus élevé qu’elle et que je suis aussi plus vieille qu’elle?

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    • JBB // 10.01.2019 à 14h14

      Lancez vous dans la politique alors !

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      • Sandrine // 10.01.2019 à 15h43

        Je n’ai pas demandé pourquoi Schiappa est secrétaire d’Etat et pas moi.
        J’ai demandé : d’où Schiappa tire-t-elle l’autorité pour prétendre légitiment représenter la nation?

        Schiappa gouverne en vertu d’un principe de mandat représentatif (qui est distinct du mandat impératif). Elle est censée représenter les intérêts de la nation (ce qui n’est pas tout à fait la même chose que le peuple, malgré la formulation ambiguë de la constitution).

        Mais quelqu’un qui représente la nation est censé tirer sa légitimité de quelque chose qui représente l’autorité ( par exemple un savoir sanctionné par des diplomes, une intégrité à toute épreuve, une expérience attestée de services rendus à la nation, etc.) et qui justifie qu’il puisse se comporter de manière autoritaire par rapport à ses ses concitoyens, en faisant usage, par exemple, du monopole de la violence légitime

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        • Marie // 10.01.2019 à 15h57

          De toutes façons j’ai toujours eu « HORREUR » d’être représentée, en quoi que ce soit. Pas vous?

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        • Geof’ // 10.01.2019 à 16h40

          Sandrine,

          schiappa tire sa légitimité du fait qu’elle a été élue (ou choisie par un élu) pour représenter la nation : ce n’est pas une lapalissade – si des gens disent que le roi guérit les écrouelles, si des gens voient la Vierge à Lourdes, alors ça devient un fait social…

          « est légitime qqn qui est reconnu comme tel par les premiers concernés », pourrait-on dire. Il n’est pas nécessaire de le justifier…

          quand on joue à un jeu (la démocratie représentative) il faut en accepter les règles – perso’, je sais depuis que je suis communiste que le droit de vote n’est pas le pouvoir du peuple…

          moi, je n’accepte pas que qqn soit propriétaire d’un bien de production parce que moi – malgré tout mes efforts, il m’est impossible de le devenir…(je ne suis pas communiste par hasard).

          principe de réciprocité

          Geof’-Rey, neo-communiste belge, gilet rouge

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          • Sandrine // 11.01.2019 à 08h18

            La légitimité par le vote est différente de la question de la représentation telle qu’elle est conçue en France : ni mandat impératif ni possibilité de révocation ; on donne un blanc-seing à une personne pour une période donnée d’avoir tout pouvoir sur nous (y compris de nous envoyer en prison si ça lui chante).
            La question est: est-ce qu’il existe de telles personnes qui peuvent ainsi avoir le droit de dominer les autres (même avec leur autorisation) et surtout d’où provient ce droit ? Du seul consentement (le vote)?

            Je rappelle en outre qu’au départ, pour Macron, le taux de consentement était d’un quart de la population

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            • Geof’ // 11.01.2019 à 16h11

              le taux de consentement ? tu viens de l’inventer…

              il a simplement obtenu au moins une voie de plus que l’autre candidat lors du deuxième tour…

              les GJ pouvaient voter Marinne mais ils n’ont pas osé ou voulu (étant bien entendu qu’elle ne vaut pas gd chose…n’est pas Jeanne D’Arc qui veut).

              Dieu se rit des créatures… ; on ne vote pas impunément à la légère (l’abstention est aussi un vote)

              les petites cigales peuvent danser la bise venue, les fourmis sont bien au chaud (et bien armées).

              Geof’, gilet-rouge cardinal

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        • RV // 10.01.2019 à 18h55

          La seule légitimité des élus est leur élection.
          Le système est ainsi fait.
          Gouvernement représentatif, les représentants étant élus.
          Il n’est nullement question de capacité, de savoir, d’intégrité, d’expérience.
          L’art de se faire élire c’est l’art de convaincre.
          C’est aussi la capacité à se faire aider, par exemple en se retrouvant en 17 Une de journaux pendant une campagne présidentielle. (Suivez mon regard disait Macron en fermant les yeux.)
          Je vous laisse compléter.
          Ce qui ne veut pas dire que dans le lot il ne puisse y avoir des gens très bien, je veux dire par là des gens qui défendent les mêmes idées que les vôtres, qui ne sont pas forcement les miennes.

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  • DocteurGrodois // 10.01.2019 à 11h50

    Excellente entrevue. J’aurais aimé plus long, mais c’est déjà un beau concentré de vérités.

    Malheureusement, ces derniers temps il est devenu évident que le gouvernement ne compte que sur la police et la justice pour mater les GJ pendant qu’il continue de « réformer » à la hache. Il n’est jamais très malin de pousser du pied un chien qui grogne, mais Macron est bien décidé à accuser son peuple d’avoir la rage.

    C’est à ce stade qu’il faudrait reprendre à son compte sans cynisme le « jiu jitsu politique » de Gene Sharp, le gourou de la résistance non-violente et des révolutions colorées. Par exemple, ne jamais (jamais) négocier: « L’ouverture de négociations alors que des questions fondamentales de libertés civiles sont en jeu peut n’être qu’une ruse du dictateur visant à obtenir la paix ou la soumission des opposants alors que la violence de la dictature se perpétue. » ( « De la Dictature à la Démocratie » de Gene Sharp traduit à la volée)

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    • Theoltd // 10.01.2019 à 13h00

      C’est vrai. De toutes façons, les forces de l’ordre ne tiendront pas ad vitam aeternam. Toutes les cagnottes, et le soutient a outrance a la television, ne vise qu’a les encourager a soutenir le pouvoir, qui ne repose que sur eux. On est dans une phase ou ils ont du courage et des illusions.
      On verra ou en seront les forces de l’ordre dans 5 semaines. N’oublions pas qu’elles sont le dernier rempart. Sans CRS, on aurait deja un comité de Salut public, et le retour des vrais journalistes dans le petit écran. Reste a savoir qui craquera le premier: les CRS ou les Gilets jaunes. Mais ce ne peuvent être les Gilets jaunes, puisque leur vie n’est pas améliorée, et que le pétrole repart a la hausse…..

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      • Leterrible // 10.01.2019 à 13h17

        … » On verra ou en seront les forces de l’ordre dans 5 semaines. N’oublions pas qu’elles sont le dernier rempart »…
        Attention quand même à la suite du film… Un rappel utile, même (et surtout) si l’individu a quelque peu rétropédalé!
        https://www.lexpress.fr/actualite/politique/luc-ferry-appelle-la-police-a-tirer-lfi-s-insurge_2056495.html

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        • JBB // 10.01.2019 à 14h18

          Quand Maduro tirait sur les manifestants, tout le monde ici trouvait ça normal. C’était le gentil démocrate qui faisait face aux méchants manifestants de droite. Ici c’est les gentils manifestants contre le méchant dictateur.

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          • Theoltd // 10.01.2019 à 15h05

            On peut dire aussi que quand Maduro tapait sur les manifestants, BFM et consort criaient a la dictature, mais quand c’est Macron, les memes hurlent aux valeurs de la République.

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            • JBB // 10.01.2019 à 15h17

              Ça avait quand même l’air de taper beaucoup plus fort là-bas.

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          • tepavac // 11.01.2019 à 04h19

            il n’y a personnes ici, qui trouvait normal de tirer sur des manifestants, ou qu’ils soient.
            L’analyse a été faite sur les mercenaires rétribué par des puissances étrangères afin de créer l’insécurité dans un pays et en changer le gouvernement par la force.
            De toutes façon, aussi bien à Caracas, à Kiev, à Damas comme à Tripoli, il est de notoriété publique, que les complices et tantôt instigateurs de tous ces meurtres sont;
            nulland
            peat
            mac cain
            bhl
            clinton
            etc
            alors a quoi bon venir nous abreuver de vos mensonges et diffamations ?

              +2

            Alerter
          • Alfred // 11.01.2019 à 07h44

            On avait pu voir des photos de manifestants tirer sur les flics. Pas chez nous.

              +1

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      • DocteurGrodois // 10.01.2019 à 15h08

        @Theoltd

        Justement il faut abandonner la violence à l’État autant que possible, le retour de flamme n’en sera que plus grand.

        Par exemple, bien malgré lui le « boxeur » a servi de contre-feu médiatique aux violences pourtant abjectes d’un commandant de police. Nous sommes au courant de l’impunité de l’un et de l’injustice qui attend l’autre, mais beaucoup de gens (surtout hors de France) n’ont vu que certaines images et n’ont entendu que ce qu’en disent les media.

        D’autre part, il faudrait s’en tenir à quelques revendications concrètes, universelles, et non-négociables comme le RIC (plutôt qu’une liste interminable de doléances) et poursuivre le mouvement pacifiquement jusqu’à avoir gain de cause. En gros, le RIC d’abord et on discute ensuite, car tout le reste en découle.

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        • Theoltd // 10.01.2019 à 15h21

          D’une part je n’en n’appelle absolument pas a la violence, mais celle ci est hélas inévitable. Car comme vous l’écrivez, les forces de l’ordre usent d’une violence qui elle, est toujours légitimée. Il est donc illusoire de croire qu’on pourra réussir a contenir tous les éléments d’une foule qui est dans la rue par mécontentement et colère, plutôt que par joie de vivre. Il faut donc accepter qu’il y aura une part de violence, meme si celle ci n’est bien entendu pas désirable et qu’elle joue nous dit on, contre les gilets jaunes.

          D’autre part, le Ric parait inoffensif, alors que dans la réalité, il est mortel pour la caste qui nous gouverne. Aussi, penser qu’il sera facile a obtenir, est faire preuve pour le moins de naïveté. Ils préfèreront faire tirer sur la foule, que de le donner. (sauf sur des sujets complètement annexes, évidemment).

          Certes, vous avez raison, mais je m’attends a un grand samedi, et il est peut être possible qu’on soit plus proche du dénouement qu’on ne le pense. Toute cette attention portée aux forces de l’ordre 24 heures sur 24 dans les médias, montre bien finalement toute la fragilité du régime qui ne repose plus que sur eux.

            +8

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          • RV // 11.01.2019 à 09h59

            CONTRIBUTION AU DEBAT SUR LE RIC

            Les RIC qui existent en Suisse, en Italie, dans un grand nombre d’Etat des Etats Unis d’Amérique du Nord, au Liechtenstein, en Uruguay, au Venezuela sont des RIC qui ne sont pas « En Toute Matière » ils n’ont pas été écrit par les Représentés mais par les Représentants. Ce dont discutent les Gilets Jaunes va au delà de ces RIC « octroyés » par les Gouvernants aux Gouvernés.

            Les Gilets Jaunes projettent d’écrire eux même le texte constitutionnel. Ils prennent au pied de la lettre la Démocratie, l’écriture et le vote des lois par les citoyens.
            Il ne veulent pas des RIC dont ils ne maitriseront pas l’écriture, ni celui qui sera proposé par le gouvernement, ni celui mis en discussion par une dizaine de sénateurs, (https://parlement-et-citoyens.fr/) ni celui qui est dans le programme de la présidentielle de la FI (https://lafranceinsoumise.fr/2019/01/09/ric-la-france-insoumise-depose-sa-proposition-de-loi/) etc.
            Ils s’en méfient sans doute à juste titre puisque de tous les RIC obtenus de cette façon aucun n’est en toute matière, non soumis à l’avis de comités, chambres, assemblée, conseils qui peuvent les retoquer ou les dénaturer et qu’ils comportent pour certain le recours à des « Lois Organiques » ce qui est la porte ouverte à toute modification du texte par les Représentants sans que les Représentés n’aient voix au chapitre.

            Les Gilets Jaunes nous montrent l’exemple. Nous devrions tous devenir Gilet Jaune si cela signifie devenir Démocrate au sens étymologique du terme, devenir citoyen, s’émanciper.

            La démocratie n’est qu’un mode d’organisation politique de prise de décision.
            Elle ne dit rien de la pertinence des ces décisions, simplement qu’elles ont donné lieu à un débat citoyen et pourquoi pas aussi des conventions citoyennes comme celles qu’expérimente Jacques Testart depuis plusieurs années. (http://jacques.testart.free.fr/index.php?post/texte1029), qu’une majorité s’est porté sur telle ou telle décision à son issue.

            Pour qu’elle soit pertinente, effective, il faut que les citoyens aient accès à l’éducation dès leur plus jeune age et que lors des débats tous les avis puissent se faire entendre. Les débats devront être organisés au niveau national et diffusés par les médias aux heures de grande écoute dans un délai incompressible d’au moins six mois.
            Pour ce qui est de l’indépendance des médias il serait sans doute bon d’exproprier les neuf milliardaires qui perdent de l’argent avec ces puits sans fond que sont leurs médias, d’en donner la propriété à leurs journalistes et employés sur le modèle peut-être du Monde Diplomatique, d’en interdire la cession à toute personne physique ou morale et de garantir leur indépendance par un système prenant exemple sur celui qui nous permet d’avoir des juges indépendants.

              +2

            Alerter
  • LBSSO // 10.01.2019 à 12h19

    « Quatre boules de cuir, mes poings contre les siens,(…)
    Mais ses gants et mes gants ne pensent pas de même ».
    (Quatre boules de cuir, C Nougaro )

    E Macron voulait que les Hec et polytechniciens,etc. se dirigent vers l’internet .Le jeune président de la « start-up République » ,de la « Start-up nation » enfila les gants de la nouvelle économie.
    Mais l’intelligence collective,celle du peuple, n’envisage pas d’abandonner cette révolution à ces seules catégories.Lui aussi met les siens.
    Les citoyens, en l’absence d’opposition unie, face au KO des partis traditionnels, aux trahisons syndicales,s’approprient ces nouveaux outils : réseaux sociaux pour rassembler des individus éparpillés , sites internet pour s’informer , « Fintech » Leetchi/Mangopay version numérique revisitée de la traditionnelle caisse de solidarité des grévistes ou encore pétitions en ligne pour le RIC.

    Le round d’observation dura 18 mois.Gong : RIC ou chaos.

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  • traroh // 10.01.2019 à 14h21

    Comment savoir si les citoyens ne vont pas rétablir la peine de mort, nommer un dictateur ou décider l’émigration généralisée sur Mars ?

    Pourquoi poser la question en ces termes ? Je vais me permettre de poser une question approchante : Comment savoir si les députés ne vont pas rétablir la peine de mort, nommer un dictateur ou décider l’émigration généralisée sur Mars ? Je rappelle qu’il y a chez les députés des personnes, proche de LR ou du RN, qui prônent le rétablissement de la peine de mort. Concernant cette idée de mesure, la question n’est donc pas délirante.

    Le sous-entendu jamais dit de la première question, celle sur les citoyens, c’est que le peuple est complètement con et incapable de se gouverner. Il est nécessaire d’ouvrir les yeux sur le caractère foncièrement antidémocratique de cette idée, si largement répandue parmi les élites politiques et médiatiques. Ce n’est pas pour rien qu’elle est largement non-dite, non-prononcée, mais malgré ça, elle est omniprésente dans le débat sur le RIC. Pire, un jour, on nous dira que nous sommes trop cons pour qu’on nous demande même notre avis par des élections. C’est bien la pente actuelle, non ?

    La démocratie, si on en croit Abraham Lincoln, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le peuple est souverain, il est la seule source de légitimité politique. Dans ces conditions, ne pas donner au peuple le droit de décider, s’il le veut, c’est fondamentalement antidémocratique.

    Il faut que le peuple puisse décider d’instaurer une loi, d’en abroger une, de modifier la constitution (là, son droit doit même être exclusif. Il ne faut pas que les élus puissent le faire. La constitution, ce sont les règles de la politique. Il ne faut pas que ceux à qui elle s’applique puissent la modifier sans vote populaire) et de révoquer des élus. C’est le minimum pour qu’on puisse parler de démocratie.

    La simple existence du RIC va influencer les élus. Pourquoi instaurer des lois injustes, si le peuple peut les supprimer ? Ça va aussi modifier la nature même du débat politique. On parlera enfin de mesures concrètes et pas seulement de candidats aux élections. Toute la vie politique du pays s’en trouvera transformée !

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    • Narm // 10.01.2019 à 19h23

      s’en trouverait transformée 😉
      pour le moment, on en rêve

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    • tepavac // 11.01.2019 à 04h30

      Exprimé par notre Constitution, c’est la République et non le système démocratique qui est le pouvoir du peuple…

      Titre premier
      De la souveraineté
      Article 2
      La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
      L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
      L’hymne national est la « Marseillaise ».
      La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
      Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

        +0

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    • jp // 11.01.2019 à 05h02

      « Ce n’est pas pour rien qu’elle est largement non-dite, non-prononcée »
      certains ne se sont pas embarrassés pour être explicites
      « le peuple n’a pas raison » Cohn-Bendit après le Brexit,

      « Je le dis aussi à ceux qui seraient tentés par un référendum en France, qu’un référendum ça blesse, ça brûle, ça divise, et ça ne débouche pas sur des solutions » Moscovici

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    • RV // 11.01.2019 à 10h26

      Pour abonder dans votre sens quand vous dites du statut de la constitution :
      « La constitution, ce sont les règles de la politique. »
      J’ajouterai que la constitution devrait être un contrat entre Représentés.
      Elle ne devrait pas être un contrat octroyé par les Représentants aux Représentés.
      Les règles de la représentations devraient être écrites par les Représentés.
      Les représentants sont en conflit d’intérêt si ils participent à son élaboration.

      Une Assemblée Constituante, à ce titre, ne devrait pas accepter en sons sein
      de Représentants. Son mode de désignation devrait être le tirage au sort,
      tirage au sort devant bien sur comporter un tas de règles pour respecter
      telle ou telle règle visant à ce que l’assemblée soit le reflet le plus fidèle possible
      de la société dans son ensemble.
      Le tirage au sort devrait permettre au tiré au sort de ne pas accepter la charge
      qui lui est proposée.
      Il serait peu constructif d’avoir des constituants qui rechignent à la tâche.
      Par exemple si le « comité Théodule » décide de la parité,
      le tirage au sort se poursuit tant que cette parité n’est pas atteinte.

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  • Réfléchir // 10.01.2019 à 15h03

    Est-ce qu’il y a des précédents au RIC dans l’histoire de France ? Et si oui, quelles en furent les conséquences ?

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    • DocteurGrodois // 10.01.2019 à 15h48

      Pas à ma connaissance. Mais de toutes façons le RIC n’est pas une révolution, mais une réforme qui s’apparente au suffrage universel ou au droit de vote des femmes.

      Cependant, ce qui déplaît énormément c’est que non seulement les citoyens pourraient mal voter, ils seraient capables d’imposer des propositions qui dérangent. On agite le spectre de la révocation du droit à l’avortement, mais on sait très bien que les politiques s’inquiètent surtout de ne plus pouvoir user de leur mandat comme d’un chèque en blanc.

        +3

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    • tepavac // 11.01.2019 à 04h45

      « Est-ce qu’il y a des précédents au RIC dans l’histoire de France ? Et si oui, quelles en furent les conséquences ? »

      Oui, c’est dans notre Constitution, article 3. Mais il n’y a pas de mécanisme permettant aux citoyens de l’enclencher, c’est ce que nous demandons, le pouvoir de déclencher un référendum sur un sujet de préoccupation commune.

      oui cela a déjà été entrepris à plusieurs reprises, mais le dernier en date, 2005 n’a pas été respecté ni par le gouvernement de sarkozy, ni par les parlementaires des deux chambres.
      Depuis cette date, tout c qui a été établi par les différents gvt, est nul et non avenu, puisque sans le libre consentement du peuple, pour ne pas dire contre la volonté du peuple

      Article 3
      La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
      Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
      Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
      Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

        +0

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      • RV // 11.01.2019 à 10h31

        Un référendum décidé par un gouvernement
        n’est pas un Référendum d’Initiative Citoyenne.
        Essayons ne ne pas entretenir la confusion.

        Sa première mention en France remonte à la Révolution française,
        elle était défendue par Condorcet mais elle n’a pas été retenue.

          +0

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  • gabrielle // 10.01.2019 à 15h33

    je connais au moins 3 pays, dont le Venezuela (tant décrié) lequel a dans sa constitution depuis près de 20 ans le référendum révocatoire d’un élu quel qu’il soit. Il suffit que 20% des électeurs inscrits en fassent la demande, en indiquant clairement leurs coordonnées électorales. Il avait été utilisé contre Chavez, sans succès puis contre le président Maduro sans succès également pour cause de fausses signatures.
    Au lieu de s’époumoner à crier sans succès R.I.C et démission il serait beaucoup plus simple de « faire » et commencer à récolter des demandes, 20% ce n’est pas beaucoup, et après on verra…

      +4

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    • Kilsan Aïtous // 11.01.2019 à 21h37

      20 % ce n’est pas beaucoup ?
      et comment informer les électeurs si les médias n’en parlent pas ? et comment récolter les demandes ?

        +0

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  • Julie // 10.01.2019 à 16h03

    Vu que notre président prend sa fonction comme juste honorifique et qu’il laisse tout le boulot à ses ministres, pourquoi pas un vrai système à la suisse?

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  • xc // 10.01.2019 à 18h38

    Combien de temps chaque citoyen est-il décidé à consacrer à étudier à fond les réformes qu’il voudrait voir appliquées ? au moins, les élus et ministres ont tout leur temps, leurs conseillers, et l’appareil de l’Administration, pour cela.

      +1

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    • Pierre // 11.01.2019 à 01h49

      Vous plaisantez, ce sont pour la plupart des godillots qui font ou on leur dit de faire. L’appareil de l’administration n’est pas là pour réfléchir aux réformes mais pour appliquer la politique gouvernementale et la politique gouvernementale ce sont les lobbys qui la dicte.

        +2

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    • RV // 11.01.2019 à 10h37

      Aviez vous le droit de vote en 2005 en France ?

      Les citoyens, quand le jeu en vaut la chandelle,
      quand leur avis n’est pas uniquement consultatif
      ont démontré à cette occasion somme toute assez récente
      qu’ils pouvaient s’intéresser et même se passionner pour une réforme.

      Le résultat de ce référendum, qui n’était pas un RIC,
      a été contraignant et la France n’a pas ratifié le traité.

      Ce n’est que trois ans plus tard que nos Représentants
      se sont assis sur la décision du souverain, le peuple en Démocratie.

        +1

      Alerter
    • Weston // 13.01.2019 à 16h22

      Toujours cet argument qui ressort de la supériorité de l’élu ou du représentant. L’élu ou le représentant n’ont pas de « crédit temps » supérieur à des lambdas. Alors qu’ils devraient l’avoir, puisqu’ils sont payés pour ça, en fait ils utilisent tout ce temps libre pour obtenir des avantages personnels ou se faire réélire. Les projets de lois sont rédigés par des lobbies et le reste des lois n’est qu’une adaptation du droit communautaire.
      S’informer de façon honnête 3 heures par semaine (guère plus que d’aller à la « salle de sport ») permettrait au bout de 6 mois déjà de se forger une idée sur un grand nombre de sujets.
      Dernier point, Étienne Chouard a émis l’idée d’un media spécialisé qui traiterait uniquement des questions référendaires en organisant des débats contradictoires, une idée à creuser.
      Les élus ne sont pas supérieurs aux citoyens, ni en termes de temps, ni en termes de connaissances ou d’intelligence.

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  • Narm // 10.01.2019 à 18h55

    le débat a eu lieu dans une commission de l’assemblée nationnale (2015) mais c’est resté sans suite

    intervenant à écouter ABSOLUMENT
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=25&v=vKIE5NqFZL4
    « Sur LCP Denis Giraux se lâche avec humour devant des élus

    peut être mettre le lien dans l’article
    je signale volontairement mon post pour ça

      +3

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    • Pierre // 11.01.2019 à 01h59

      Merci pour cette vidéo ce Denis Giraux est excellent

        +1

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    • vlois // 12.01.2019 à 14h31

      Tout à fait aligné sur cela, j’ajoute qu’il n’y a pas de magie pour qu’un représentant connaissent à chaque instant les volontés personnelles des individus qu’il représente à minima le cadre et le mandat de sa représentation : c’est de l’abus de confiance et de l’escroquerie en bande organisée.
      Tout au mieux, le réprésentant suit les ordres du Parti sous peine d’être exclu et renonce à sa volonté individuelle au profit des dirigeants du parti (aliénation de sa conscience – ex. LREM) mais en aucun cas ceux qui ont voté pour lui, la synthèse d’ailleurs serait trop difficile entre ceux qui ont été séduit par les médias, ceux qui ont voté contre l’épouvantail, ceux qui ont la haine du petit peuple…

        +1

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  • openmind // 10.01.2019 à 21h52

    C’est un début dans la longue réflexion historique de la domination réelle globale du capitalisme en mouvement. Mais le RIC n’est que la possibilité éventuelle que le capitalisme nous laissera pour réorganiser notre propre esclavage à son service…l’espoir autour du RIC n’est que le retour à un capitalisme plus contrôlé mais il est par nature voué à l’expansion et à la recherche du profit incompatible avec l’émancipation de l’âme humaine…mais vous n’êtes pas obligé de me croire ni de me lire…je pense que la lecture radicale du message de Jésus Christ n’est pas de nature religieuse mais plutôt révolutionnaire anticapitaliste (marchands du temple) et donc que le premier gilet jaune en acte en le Christ…un certain Francis.C dit tout cela bien mieux que moi…

      +1

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    • openmind // 11.01.2019 à 16h56

      Merci de m’avoir lu Christian. Petite réponse rapide en espérant un échange à poursuivre sur ce sujet fondamental je pense.
      Il faut juste donner la bonne définition du mot révolution. Pour vous c’est celle qui divise mais pour moi c’est le retour à un état de nature plutôt qu’à l’être civil dépossédé de sa liberté comme le disait JJ Rousseau. Mais encore une fois je sais que peu de gens sont prêts à abandonner le confort de la société de consommation pour un retour à la communauté autonome…Le Christ louait les l’être enraciné, l’amour de l’autre mais d’abord son voisin avant le lointain étranger qu’il ne connait pas…

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  • Dorian // 11.01.2019 à 13h05

    Jean Ziegler sur le RIC suisse : « … ces dimanches [de votation] produisent des résultats désastreux. La Suisse est dominée par une des oligarchies capitalistes les plus féroces, les plus habiles du monde. 2% de la population possède 96 % des valeurs patrimoniales. Avant chaque votation populaire, les oligarques mobilisent des dizaines de millions de francs suisses pour inciter le peuple à voter dans le sens qu’ils souhaitent. Et ils parviennent la plupart du temps à leurs fins ! » (Le Capitalisme expliqué à ma petite-fille, p. 100.)

    Référendum en France. Qu’est-ce qui garantit que les résultats seront respectés ? Le référendum de 2005 n’a pas été respecté. Beaucoup de nos problèmes actuels viennent de cette forfaiture. Marianne a été violée en réunion à Versailles en 2008. Sarkozy est passé le premier et la majorité des membres des deux Chambres ont suivi.
    Marianne pourrait défiler avec une pancarte ME TOO.

    Je suis, bien sûr, pour le RIC, c’est une excellente chose, d’ailleurs les banques ne l’apprécient pas du tout. Mais je pense qu’il faut surtout sortir de l’UE pour retrouver enfin notre souveraineté.

      +2

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    • Weston // 13.01.2019 à 16h28

      Rien ne garanti jamais qu’une décision soit suivie d’effet, sauf la détermination de ceux qui portent cette décision. Instaurer le RIC dans le système actuel ne servirait à rien. Il faut en même temps que le RIC, qui est un outil, tout un ensemble de mesures visant à déloger des rouages du système ceux qui en profitent et lui permettent de se perpétuer.

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