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14.août.201614.8.2016 // Les Crises

Snowden et les fournisseurs d’accès très critiques envers de nouvelles lois antiterroristes en Russie

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Pour bien rappeler que tout n’est pas rose en Russie, comme ailleurs…

Source : Le Monde, 07.07.2016

 Le lanceur d’alerte Edward Snowden participe à des conférences dans le monde entier via webcam depuis la Russie où il a trouvé refuge. Il a participé à un festival au Danemark le 28 juin dernier. MATHIAS LOEVGREEN BOJESEN / AFP

Le lanceur d’alerte Edward Snowden participe à des conférences dans le monde entier via webcam depuis la Russie où il a trouvé refuge. Il a participé à un festival au Danemark le 28 juin dernier. MATHIAS LOEVGREEN BOJESEN / AFP

 

Le président russe, Vladimir Poutine, a signé jeudi 7 juillet plusieurs lois antiterroristes votées il y a quelques semaines par le Parlement. L’une d’entre elles intensifie notamment la surveillance des communications. Elle obligera notamment les réseaux sociaux et les fournisseurs d’accès à Internet à conserver pendant six mois toutes les données de leurs utilisateurs, y compris leurs contenus (messages, appels téléphoniques…). Les services de sécurité du pays pourront demander à y accéder.

Edward Snowden, l’ancien agent du renseignement américain réfugié en Russie, qui avait révélé l’existence des programmes de surveillance de masse de la NSA, a vivement critiqué l’entrée en vigueur de ces mesures, qu’il avait déjà critiquées lors de leur adoption par les députés.

La promulgation de ce qu’il surnomme la loi « Big Brother » est selon M. Snowden « un jour noir pour la Russie ». L’homme à l’origine du scandale des écoutes de la NSA, souvent accusé de compromission avec M. Poutine, a dit ne pas avoir peur de subir des représailles lorsqu’il se montre critique vis-à-vis du Kremlin.

Capture d’écran 2016-08-12 à 08.25.26

 

Les opérateurs russes menacés

La mise en place de ces mesures aura également un coût majeur pour les opérateurs techniques de l’Internet russe, eux aussi remontés contre le texte. L’opérateur téléphonique Megafon estime que la mise en œuvre de la loi lui coûtera 200 milliards de roubles (2,8 milliards d’euros), soit quatre fois son bénéfice annuel.

« Ce texte va tuer financièrement l’industrie des télécoms » en Russie, a dit Sergueï Soldatenkov, le PDG du fournisseur d’accès, dans un entretien au journal Kommersant. Vladimir Poutine a d’ores et déjà demandé à son gouvernement de veillerà ce que la loi n’ait pas de conséquences « indésirables ».

Source : Le Monde, 07.07.2016

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Louis Robert // 14.08.2016 à 04h11

En matière de terrorisme, la différence entre la Russie et l’Empire est la suivante: la Russie vit sous la menace constante de tentatives de subversion de son gouvernement légitime par l’Empire, ainsi que d’actes de guerre meurtriers par les vassaux dudit Empire, non seulement à ses frontières mais sur le sol national. Or l’inverse n’existe tout simplement pas. Les menaces terroristes contre l’Empire et ses vassaux occidentaux proviennent essentiellement de pays victimes d’actes terroristes occidentaux (terrorisme d’état) et résultent directement de nos politiques étrangères.

C’est dire que les mesures anti-terroristes adoptées dans l’un et l’autre cas ne peuvent être honnêtement comparées sans tenir compte de la nature de ces causes premières et fondamentales.

26 réactions et commentaires

  • Louis Robert // 14.08.2016 à 04h11

    En matière de terrorisme, la différence entre la Russie et l’Empire est la suivante: la Russie vit sous la menace constante de tentatives de subversion de son gouvernement légitime par l’Empire, ainsi que d’actes de guerre meurtriers par les vassaux dudit Empire, non seulement à ses frontières mais sur le sol national. Or l’inverse n’existe tout simplement pas. Les menaces terroristes contre l’Empire et ses vassaux occidentaux proviennent essentiellement de pays victimes d’actes terroristes occidentaux (terrorisme d’état) et résultent directement de nos politiques étrangères.

    C’est dire que les mesures anti-terroristes adoptées dans l’un et l’autre cas ne peuvent être honnêtement comparées sans tenir compte de la nature de ces causes premières et fondamentales.

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  • Hellebora // 14.08.2016 à 04h55

    « Elle obligera notamment les réseaux sociaux et les fournisseurs d’accès à Internet à conserver pendant six mois toutes les données de leurs utilisateurs ». Aux US, c’est ad vitam aeternam. Et chez nous ?
    Pa ailleurs, on est dans une guerre de l’information et les US ont bien annoncé la couleur à la Russie. Alors ces mesures-là, la Russie pouvait-elle réellement en faire l’économie ?

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    • RGT // 14.08.2016 à 09h02

      Chez nous ???

      Si je me souviens bien, c’est Narkozy qui avait fait passer l’équivalent il y a quelques années déjà…

      Et les FAI s’étaient mis à gueuler car ça allait leur coûter une fortune, qu’ils allaient être obligés de déposer le bilan, etc…
      Pas une seule voix ne s’était insurgée contre cette atteinte aux libertés individuelles d’ailleurs…

      Et, cerise sur le gâteau, la durée de rétention des information « chez nous » est de deux ans…

      Comme pour Hadopi, la « gôôôche » a voté massivement « contre », Urvoas en tête…

      Le Monstre ferait bien de faire un petit récapitulatif de ce qui se passe dans les « Grandes Démocraties Respectueuses des Droits de l’Homme et de la Liberté »…

      Oups, il ne faudrait pas que les « sans dents » comprennent que nous gouvernements ne sont qu’une variante « soft » de la Corée du Nord.

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    • Scytales // 14.08.2016 à 10h42

      Chez nous, la durée de la conservation est fixée par décret (article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique).

      Elle a été fixée à un an (article 3 du décret n° 2011-219 du 25 février 2011 relatif à la conservation et à la communication des données permettant d’identifier toute personne ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne).

      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=D7A741EDC9AD6780899CC66512A52F32.tpdila16v_3?cidTexte=JORFTEXT000023646013&dateTexte=20110301

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  • Roman Garev // 14.08.2016 à 06h26

    Tout n’est pas rose en Russie, c’est vrai, mais ce fait-là démontre justement le contraire, qu’on y veille à la sécurité, et sérieusement. Des lamentations des fournisseurs d’accès et des opérateurs téléphoniques de voir leurs bénéfices un peu moins démesurés ne font que sourire.

    Il y a plein de vrais problèmes en Russie, mais on n’a pas d’habitude d’en parler ici.
    Il ne reste que cinq semaines jusqu’aux élections à la Douma d’État (chambre basse du parlement russe), qui devraient priver le parti progouvernemental « Russie unie » de sa majorité absolue durant 13 ans, donc peut-être marquer un tournant vers une autre économie russe.

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    • Madudu // 14.08.2016 à 11h57

      Je viens de faire une rapide recherche sur ces prochaines élections en Russie, pour me rendre compte qu’elles sont aussi bien couvertes sur le web francophone que si elles n’étaient même pas prévues.

      J’ai trouvé ça quand même : https://wikimonde.com/article/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_russes_de_2016

      D’après leur graphique Russie Unie ne baisse dans les sondages que de manière assez relative, puisqu’il revient à des niveaux comparables à ceux de la période 2012-2014, avant l’envolée probablement liée au rattachement de la Crimée.

      Russie Unie est à plus de 40% quand le premier partie d’opposition dépasse péniblement 10%. Ils sont deux à tourner autour des 10%, l’un des deux étant le Partie Communiste.

      Du coup, en quoi ce scrutin pourrait changer significativement la politique économique de la Fédération de Russie ? Est-ce que ces sondages cachent des faits importants qu’il nous faudrait connaître ?

      J’ai également trouvé un autre article, qui a l’air neutre et de bonne facture : http://www.iris-france.org/78116-les-primaires-en-russie-russie-unie-et-la-coalition-democratique-elisent-leurs-candidats-aux-legislatives/

      Il y est fait mention d’un important renouvellement des candidats aux législatives de Russie Unie, est-ce significatif ?

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      • Roman Garev // 14.08.2016 à 18h43

        Si la Russie Unie n’a plus de majorité absolue de mandats de députés de la Douma (moins de 225), les changements sont inévitables.
        Jusque-là la Douma adoptait automatiquement des lois proposées par le gouvernement (qui demeure foncièrement libéral depuis les années 90).

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    • Massajou // 14.08.2016 à 12h33

      Il serait surprenant que Russie Unie perde sa majorité, mais le nouveau mode de scrutin pourrait en effet provoquer des surprises.

      En ce qui concerne les 225 députés élus à la proportionnelle, RU devrait l’emporter facilement. Le dernier sondage du centre Levada du 2 août donnait une confortable avance à RU (http://www.levada.ru/2016/08/02/predstoyashhie-vybory-v-gosdumu/), surtout si on ne tient compte que de ceux qui vont voter.

      Pour les 225 autres, comme je n’ai pas de données régionales, je ne peux rien dire, mais dans certaines zones (Oural, Sibérie orientale), lors des dernières élections régionales, certains candidats officiels ont bu la tasse devant des candidats de l’opposition (surtout les communistes).

      À noter que la baisse relative des appuis à RU depuis janvier profite essentiellement au LDPR de Jirinovski, donc à ceux qui trouve le tandem Poutine-Medvedev trop mou…

      Quant aux libéraux… bin… euh… Quels libéraux ?

      Ça n’a de toute façon que peu d’importance, car la constitution russe ne laisse que des pouvoirs marginaux à la Douma. C’est ainsi que l’a voulu le grand démocrate (…) Boris la Bouteille Eltsine.

      Les seules élections ayant vraiment un sens auront lieu au printemps 2018. Et là, pas de surprise à attendre, à moins que le principal intéressé décède d’ici là.

        +6

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      • Roman Garev // 14.08.2016 à 18h29

        1) La Constitution de la Russie donne pleinement des pouvoirs à la Douma : http://www.constitution.ru/fr/part5.htm
        Il serait utile de se renseigner avant d’affirmer…
        2) Libéral, c’est justement le parti RU qui formait jusqu’à présent (justement au moyen de sa majorité absolue dans la Douma) le gouvernement on ne peut plus libéral (et pour cela ouvertement haï par le peuple), dans les meilleures traditions des années 90 d’Eltsine. De sorte que si RU perd sa majorité absolue dans la Douma (tout en gardant la majorité relative), on a la chance d’avoir un autre gouvernement, donc une autre politique économique.
        3) Les élections de 2018, tout au contraire, n’ont aucune intrigue, vu que Poutine sera certainement réélu.

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        • Massajou // 14.08.2016 à 19h37

          Merci de votre réponse.

          1- Vous me présenter la constitution (que je connais très bien, par ailleurs, merci), comme si la logorrhée d’une Loi fondamentale détermine réellement la répartition des pouvoirs. Je pourrais aussi pointer sur la constitution soviétique et son article premier…

          Dans les faits, tous les projets de lois proposés par la Douma peuvent être bloqués par le veto présidentiel (sauf dans le cas où, après un premier veto, la Douma revote sur le même texte à plus de 75%). En revanche, le président peut recourir aux oukazes comme il le désire pour contourner la Douma, ce que Boris n’hésitait pas à faire.

          Vous me répondrez que la chambre peut faire tomber le gouvernement. Certes, mais je vous renvoie à la très intéressante procédure de nomination du chef du gouvernement, par le président.

          D’ailleurs, dans le cadre constitutionnel actuel, la Douma est si faible que malgré la domination des communistes et des nationalistes en chambre entre 1992 et 1999, Eltsine, en effet honni de la population, a pu continuer à mener ses réformes comme il l’entendait. Les chiens aboient, la caravane passe…

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          • Roman Garev // 14.08.2016 à 20h08

            Dans les faits, comme vous dites, durant 12 ans de sa carrière présidentielle Poutine n’a non seulement jamais utilisé son droit de véto, mais il n’y avait jamais un soupçon de telle situation.
            Il faut connaître Poutine. Il évite tout conflit possible. Étant patient comme une fourmi, il a d’autres moyens pour obtenir le résultat voulu.

            Mais l’essentiel, c’est que justement il n’aura aucune raison de bloquer une loi d’une Douma qui deviendrait « moins libérale » qu’aujourd’hui. Juste le contraire, cela répondrait à ses attentes.

            Bientôt vous verrez Medvedev quitter son poste du premier ministre, avec presque toute son équipe « libérale » (en fait apprivoisée par les multinationales)… C’est le trend de la politique russe actuelle. Donc la Douma doit inévitablement changer de direction. Poutine n’admettra jamais une moindre opposition entre le gouvernement et le parlement.

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            • Massajou // 14.08.2016 à 20h37

              En effet, il n’a jamais eu besoin de l’utiliser, la Douma étant dominée par « son » parti. Rien ne dit que devant une Douma hostile (ce qui est fortement improbable), il n’y aurait pas recours.

              Quant à Medvedev (dont vous avez précédemment dit qu’il était détesté par le peuple – disons que les chiffres de Levada ne permettent pas de parler de détestation), on le dit sur un siège éjectable depuis… 2012… Et il est toujours là.

              Cela étant, une mauvaise performance aux élections pourraient bien faire en sorte que votre prévision se réalise. Mais si Poutine avait voulu se débarrasser de son bras droit (de trèèèèès longue date – depuis la mairie de Sobtchak…), il l’aurait fait depuis longtemps

              Le jeux d’équilibre entre libéraux et siloviki est mené de main de maître par VVP depuis 16 ans maintenant. Si les derniers résultats économiques se confirment, je ne suis pas convaincu que l’on assiste à un changement de garde.

              Mais bon, je suis historien, pas journaliste…:-)
              Au plaisir

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        • Massajou // 14.08.2016 à 19h38

          Je me permets de poursuivre

          2 – RU n’est certes pas un parti libéral. Il compte des libéraux, des nationalistes, des gauchistes, etc. (Sergeï Ivanov un libéral, non mais !!!!) C’est un parti de pouvoir : ses membres ont en commun de vouloir rester en place le plus longtemps possible, mais il n’y a guère d’idéologie commune. Il suffisait de suivre les primaires de juin pour s’en rendre compte.

          3 – Relisez ma phrase avant de me « contredire ». Je dis justement qu’à moins d’un décès…

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          • Roman Garev // 14.08.2016 à 20h32

            Des partis avec une idéologie commune, il n’y en a presque pas en Russie (sauf les communistes).
            RU est libérale du fait qu’elle soutient le gouvernement libéral, sa politique économique. Si demain le gouvernemet devient socialiste, la RU deviendra socialiste.
            Savez-vous qui est libéral en Russie ? Celui qui a des châteaux près de Moscou, à Nice (et un peu partout), des appartements à Londres et des enfants faisant leurs études dans quelque université occidental. Celui qui tremble à la pensée d’une revision éventuelle des résultats de la privatisation des années 90. Y compris tous ses serviteurs bien payés, en commençant par le coiffeur pour chiens de son épouse et de ses amant(e)s, en passant par son service de sécurité personnel et en finissant par les députés qui lui servent en adoptant des projets de lois favorables et rejetant les autres. Et tous ces gens ont une famille, un cercle d’amis, de partenaires qui ont aussi leurs familles et leurs amis… Voici la base sociale du libéralisme en Russie.
            Ce n’est pas une définition classique du libéralisme que vous semblez sous-entendre.

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            • Massajou // 14.08.2016 à 20h43

              Je crois que nous parlons la même langue, à quelques nuances près…

              Même Ziouganiov, « communiste »… C’est plus une marque de commerce…

              Quant aux « libéraux », en effet. Tous leurs partis, pris comme un tout, ne font même pas 5% des voix. Même à Moscou, ils sont ultra-minoritaires.

              Mais on s’éloigne grandement du sujet…
              Merci à la modération de nous avoir laissé poursuivre la discussion, malgré cette « légère » digression…

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          • Madudu // 14.08.2016 à 20h39

            Du coup, pourquoi Poutine a adopté Medvedev ?

            Et comment se fait-il que Poutine soit si populaire alors que son gouvernement et son parti sont catalogués « pro-oligarchie » (c’est ce qui ressort de l’enquête d’opinion dont vous avez donné le lien) ?

            D’ailleurs comment se fait-il qu’un parti catalogué pro-oligarchie soit majoritaire ?

            Je crois que je ne comprends rien à la politique intérieure Russe ^^

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          • Roman Garev // 14.08.2016 à 21h15

            En parlant de Poutine et de « son » parti qui serait RU, vous omettez quelques « petits » détails :
            1) En 2011 Poutine a proposé de créer un mouvement populaire très large (à quoi bon, dites-moi svp, lorsqu’il avait déjà « son » parti ?), qui a été créé en 2012 sous le nom du Front de tout le peuple (ONF), dont il a été élu le leader, en quittant en même temps le poste du leader de la RU (remis à Medvedev).
            2) Depuis 2012 l’ONF n’en finit pas de mener des enquêtes innombrables contre les fonctionnaires de tous niveaux : gouverneurs d’oblasts, maires des villes, ministres, chefs des services, généraux de l’intérieur (donc membres de la RU à 90 %) qui aboutissent aux arrestations, perquisitions, destitutions et condamnations. Même l’un des multiples « bras » de Poutine (et de loin de trèèèèèès longue date, à savoir des années 1980 à l’Allemagne de l’Est), le chef du Service fédéral de douane dès 2006 Bélianinov qui paraissaît « inamovible » vient de recevoir, ce fin juillet, une visite du FSB qui trouve des kilos d’argent etc., suite à quoi il démissionne (en attendant sûrement l’enquête et le tribunal).
            3) Enfin, cet été on voit des railleries sur Medvedev, leader de la RU et premier ministre (reprenant ses discours maladroits, on a même une chanson-couplet autour ses discours), reprises maintes fois par toutes les chaînes TV. Par hasard, évidemment…
            Ces détails n’auraient pas dû échapper à un historien.
            Et à propos, Poutine n’a guère de « bras » dans le sens que vous entendez. Ni droit, ni gauche, aucun. Rien que des pièces (d’échecs, d’échange, c’est comme vous voulez).

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            • med // 15.08.2016 à 06h48

              C’est très intéressant la vie politique de la Russie. Merci !

              Malheureusement on est très peu informé ici en France sur la vie politique russe. C’est bien simple, on ne sait rien hormis les caricatures que nous distillent la caste médiatique, alors qu’on nous informe du moindre pet de travers d’un Trump ou des éclats de rires d’une Cliton..

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  • PatrickLuder // 14.08.2016 à 06h29

    Comment stocker, trier et traiter autant d’information? Cela est tout simplement humainement pas passible, il n’y a que des programmes informatiques pour le faire. Des programmes informatiques qui désigneront, demain, les personnes « à risque » et celles « inoffensives ». Désormais, c’est l’IA (intelligence artificielle) qui prend le pas sur l’humanité. Mais qu’adviendra-t’il quand tous ces octets viendront à être inutilisables et que l’humanité sera livrée à elle même? Car nul doute que toute cette information numérique est destinée à disparaître, tôt ou tard …

      +5

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  • RGT // 14.08.2016 à 09h04

    Ça prouve que les russes sont vraiment ringards

    Ils ont près de 15 ans de retard sur les occidentaux.

      +16

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    • R.C. // 14.08.2016 à 19h30

      Ringard, ça signifie « démodé », « has been » ».

      Qu’est-ce qu’on peut en avoir à faire d’être dans un pays démodé ? L’important n’est-il pas ailleurs que dans cette poursuite absolument stérile d’un « progrès » qui, en fait, conduit tout droit vers l’abîme.
      Vu ce que les occidentaux inventent comme saloperies (en matière d’écologie, en matière d’économie sociale, en matière de soft power belliciste, en matière d’addictions), il n’y a aucune urgence que la Russie cherche à les rattraper sur ces points là !

      Pourtant, à regarder les TV russes, on sent bien cette pression, ce miroir aux alouettes qui pousse à singer de plus en plus les manies les plus détestables de cet occident prétendument « libre » (y compris les séries qui présentent un modèle de société absolument mythique et mensonger).

        +7

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  • vincent // 14.08.2016 à 12h16

    Ouais, je pense que cela joue en Faveur des russes cette histoire, puis bon quel gouvernement est exempts sur ce plan là? Mais j’apprécie la Russie pour sa politique étrangère et sa volonté d’autonomie,c’est avec des pays comme cela que l’on évitera une soumission complète aux USA

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  • georges glise // 14.08.2016 à 13h28

    dans tous les pays les lois antiterroristes veulent faire taire les lanceurs d(alerte, la russie est comme les autres sur ce plan.

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    • Astatruc // 15.08.2016 à 00h21

      bonsoir,
      et bien, elle a pourtant reçu Snwoden et il parle de Russie……
      🙂

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  • Roman Garev // 14.08.2016 à 18h48

    Et Snowden n’est point seul à le faire. L’image créée par les médias d’Occident d’une dictature poutinienne avec des goulags pleins de dissidents est entièrement fausse. On les lit, entend et voit plus souvent que les autres.

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  • EchoGmt7 // 15.08.2016 à 07h58

    Je constate que Snowden critique librement la Russie depuis le territoire russe.
    Voilà une liberté précieuse dont il ne disposait pas envers les USA lorsqu’il résidait à Hawaï.

    J’admets volontiers que le statut contractuel de Snowden, lorsqu’il était employé par un sous-traitant de la NSA, lui interdisait de révéler les dérives dont il était complice. C’est un fait.
    Mais j’estime personnellement que ce genre de bâillon constitue un abus de pouvoir.

    Je suis donc en droit de me réjouir que la Russie ne semble pas lui avoir imposé de semblables restrictions. Et ceci d’autant plus que l’octroi de son permis de séjour russe ne dépend que du bon vouloir d’une Administration que l’on ne cesse de nous dépeindre comme très autoritaire.

      +8

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