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3.avril.20153.4.2015 // Les Crises

Une Europe Détestable, conduite par des gens méprisables, par Charles Gave

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La minute nécessaire du vrai libéral 🙂

Charles Gave

Revenons en arrière, aux années 90. L’Euro est en préparation et tous « les oints du Seigneur » de service de nous expliquer que l’introduction de l’Euro va amener à une croissance plus forte, à une hausse de l’emploi, au développement d’un système bancaire intégré, solide et puissant, à une amélioration extraordinaire de la protection sociale, à des femmes plus belles et à des hommes plus aimables…et que tout cela n’aura aucun coût.

Une citation entre mille : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

Quel génie ! Le sergent Maginot apparait comme un visionnaire en comparaison de Michel Rocard…

Quelques voix, Philippe Villin, J.C Rosa et quelques autres dont votre serviteur, s’élevaient- déjà- à l’époque contre ce qui paraissait être une ânerie économique mais surtout une faute politique.

Je ne vais pas avoir la cruauté de montrer une fois de plus les résultats économiques désastreux de ce Frankenstein financier car la réalité parle d’elle-même.

En réalité, ma principale critique a toujours été que l’Euro allait détruire l’Europe que j’aimais, celle de la diversité pour la remplacer par une Europe Technocratique et inhumaine, ce qui ne manquerait pas de faire renaitre les vielles haines entre peuples tout en permettant l’émergence de mouvements populistes dont l’Histoire a montré qu’ils pouvaient être extraordinairement dangereux.

C’est sur cet aspect politique que je veux écrire aujourd’hui, car c’est de loin le plus important.

Ma thèse, depuis le début, a toujours été que la construction de l’Euro avait été organisée par un groupe de gens non élus et ne rendant de comptes à personne pour prendre le pouvoir politique et que donc cela s’assimilait à un coup d’Etat.

En ce qui concerne l’Europe, dès son origine, il y a eu deux conceptions qui s’affrontaient

  • Celle de la Démocratie Chrétienne, représentée par de Gasperi, Adenauer ou Schuman, fondée sur un principe essentiel de l’Eglise Catholique, la subsidiarité et ancrée dans des pratiques démocratiques.
  • Celle de Jean Monnet, et ensuite de partis socialistes Européens qui voulaient créer un Etat Européen, qui aurait vocation à se substituer aux Etats Nationaux. Cet Etat serait non démocratique mais technocratique (Jean Monnet se méfiait profondément de la Démocratie) et géré bien sur par les hauts fonctionnaires Français.

Ces deux conceptions ont navigué de pair tant bien que mal jusqu’à la réunification Allemande où il devint évident que l’Allemagne allait disposer du pouvoir monétaire en Europe grâce à la Bundesbank et au DM.

Les partisans Français de l’Etat Européen (Delors, Trichet etc..) décidèrent alors de faire un coup d’Etat et de forcer la création de cet Etat en commençant par la monnaie, c’est à dire l’Euro, ce qui était censé coincer l’Allemagne, Mitterrand annonçant fièrement alors «qu’il avait cloué les mains de l’Allemagne sur la table de l’Euro». On le vérifie chaque jour.

A l’époque, j’avais écrit ” des Lions menés par des Anes”, mon premier livre, dans lequel j’expliquais que l’Euro allait amener à trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France et trop d’usines en Allemagne et où j’annonçais un désastre économique sans précédent dans l’Europe du Sud.

Et pour cause, je ne connais pas dans l’histoire de fixation de taux de changes fixes entre deux pays avec une productivité différente qui ne se soit pas terminé par un désastre.

Et la conclusion de ce livre était que l’Euro allait tuer l’Europe que j’aimais, c’est à dire l’Europe de la diversité et faire remonter les vieilles haines ancestrales à la surface…

Car toutes les tentatives dans l’Histoire de recréer l’Empire Romain, ce fantôme qui hante notre histoire, se sont terminées dans la guerre et dans le sang.

Comme on pouvait s’y attendre, depuis ce coup d’Etat, les procédures de remises au pas de ceux qui ne sont pas d’accord sont devenues de moins en moins démocratiques.

Lorsque la crise Grecque, la première, commença, un socialiste, Papandreou était au pouvoir. Il accepta les conditions imposées par le FMI qu’il avait appelé à la rescousse (présidé alors par Strauss-Kahn…), à la condition que le peuple Grec soit consulté par referendum. Il fut instantanément remplacé, après de sordides manœuvres de couloir par un dénommé Papademos…ancien vice gouverneur de la BCE.

Quelque temps après, Berlusconi, le premier Ministre Italien, émit l’idée que si l’Allemagne continuait à suivre une politique déflationniste qui tuait ses voisins, alors l’Italie pourrait décider de quitter l’Euro. Lui aussi fut promptement débarqué et remplacé par le Quisling de service, un ancien Commissaire Européen, dénommé Monti, que personne n’avait jamais élu et qui avait fait toute sa carrière à Bruxelles.

Dans les deux cas de figure, un premier ministre parfaitement légitime qui avait osé remettre en cause la Doxa Européenne a été débarqué manu militari pour être remplacé par quelqu’un de plus …souple.

Mais tout cela s’est fait dans une certaine discrétion, le but étant de ne pas affoler les populations.

Avec les dernières élections Grecques, les masques sont tombés.

Tour à tour, nous avons eu :

  • Monsieur Barroso, ancien Mao/Trotskyste et ancien Président de la Commission Européenne qui déclare que les élus ne savent pas résister aux demandes incongrues de la population et que donc les responsabilités doivent être exercées par des gens non élus, peu sensibles aux foucades du corps électoral…
  • Schäuble, le ministre des finances allemand qui dit que les élections Grecques ne changeaient rien. Pourquoi voter ?
  • Et enfin Juncker, le fraudeur fiscal, viré par les électeurs Luxembourgeois et instantanément nommé comme Président de la Commission Européenne qui annonce qu’il n’existe pas de sortie «démocratique» aux Institutions Européennes.

Et donc, ces trois éminents personnages nous annoncent tranquillement qu’’ils s’assoient avec beaucoup d’assurance et sur la Démocratie et sur la Souveraineté de chaque Nation Européenne. Et cette attitude est de plus en plus visible chez leurs seconds couteaux.

Une participante -Grecque- aux dernières négociations à Athènes a dit que l’un des membres de la Troïka avait suggéré pour régler les problèmes de cash-flow de l’Etat local que celui-ci ne paye ni les retraites ni les fonctionnaires pendant un ou deux mois. Proposition rejetée avec indignation par le ministre des Finances, cela va sans dire. On ne peut s’empêcher de penser au fameux « Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche» de Marie Antoinette.

Cela m’amène à poser une seule question : Pour les Peuples Européens, de quel espoir est porteur aujourd’hui l’Europe telle que les technocrates nous l’ont bâti ?

Qui est prêt à mourir pour cette Europe ?

La «Démocratie Européenne ressemble de plus en plus à l’évidence aux « Démocraties Populaires » d’il y a peu.

On sait comment on y entre, on ne sait pas comment en sortir.

Nous sommes en train d’arriver à ce que je craignais par-dessus tout : Une dé -légitimation de l’idée Européenne née après la seconde guerre mondiale et voila qui me rend fort triste. A ce point, le lecteur va me demander: mais que faire ?

La réponse est toujours la même.

  • Croire que le mal existe et lutter contre.
  • Savoir dire non.
  • Agir au niveau individuel.
  • Ne pas croire en un homme providentiel.
  • Influencer ceux qui sont autour de vous,
  • Eduquer les autres sans relâche.
  • Transmettre ce que vous savez.
  • Soutenir ceux qui ont le courage de lutter et qui y consacrent leurs vies.
  • Se retrouver avec ceux qui partagent les mêmes valeurs. Et ici, je songe par exemple à l’Institut de Formation Politique dont l’Institut des Libertés est proche.

Le pire n’est jamais sûr, et c’est pendant la profondeur de la nuit disait Péguy (je crois, à moins que ce ne fut Bernanos) qu’il est beau de croire à l’Aurore.

Source : Charles Gave, pour l’Institut des Libertés, le 16 mars 2015.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

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Pascalcs // 03.04.2015 à 05h07

Clamer des vérités premieres tel que le fait C.Gave avec lucidité, n’est helas plus suffisant dans un monde médiatisé qui fonctionne à l’unison. Il est évident qu’au travers des profils qui se succèdent aux commandes de l’Europe on voit la patte et la main mise grandissante de l’élite Atlantiste sur l’Europe. Une volonté farouche d’éradication des cultures et de leurs singularités economique et politique. L’objectif inavoué et peut être inconscient de l’élite Europeene, c’est une construction rappelant le « mall » américain, ou celui de nos centres commerciaux contemporains, c’est à dire la parfaite uniformité et universalté de l’offre qui répond à une demande complètement formatée par cette élite, pour cette élite.
Dans cette logique, toute véléité de sortir de la norme imposée sera impitoyablement combattue ouvertement (par le contrôle médiatique) et de façon cachée par le sabotage et le minage des rouages financiers des récalcitrants.
Peu importe qu’ils soient Portuguais, Polonais, Luxembourgeois, Italiens, baltes, ces représentants Europeens non élus obeissent de plus en plus à la logique neoconservatrice, consistant en une croyance de supériorité de leur caste et du modèle qu’ils représentent. Il y a eux et la masse de serfs menée comme des moutons qui doivent absolument paitre là où on leur dit d’aller, l’essentiel étant de pouvoir régulièrement les tondre et qu’ils continuent d’avoir peur du loup. Nous sommes tous responsables de cette situation puisque nous tombons trop souvent dans le piège tendu. La notion de résistance étant desormais réservée à des épopées historiques idéalisées. Nous n’avons plus faim et tant que nous n’aurons pas faim, cette élite trouvera un boulevard devant elle et nous continuerons de constater les dégâts.

117 réactions et commentaires

  • Pascalcs // 03.04.2015 à 05h07

    Clamer des vérités premieres tel que le fait C.Gave avec lucidité, n’est helas plus suffisant dans un monde médiatisé qui fonctionne à l’unison. Il est évident qu’au travers des profils qui se succèdent aux commandes de l’Europe on voit la patte et la main mise grandissante de l’élite Atlantiste sur l’Europe. Une volonté farouche d’éradication des cultures et de leurs singularités economique et politique. L’objectif inavoué et peut être inconscient de l’élite Europeene, c’est une construction rappelant le « mall » américain, ou celui de nos centres commerciaux contemporains, c’est à dire la parfaite uniformité et universalté de l’offre qui répond à une demande complètement formatée par cette élite, pour cette élite.
    Dans cette logique, toute véléité de sortir de la norme imposée sera impitoyablement combattue ouvertement (par le contrôle médiatique) et de façon cachée par le sabotage et le minage des rouages financiers des récalcitrants.
    Peu importe qu’ils soient Portuguais, Polonais, Luxembourgeois, Italiens, baltes, ces représentants Europeens non élus obeissent de plus en plus à la logique neoconservatrice, consistant en une croyance de supériorité de leur caste et du modèle qu’ils représentent. Il y a eux et la masse de serfs menée comme des moutons qui doivent absolument paitre là où on leur dit d’aller, l’essentiel étant de pouvoir régulièrement les tondre et qu’ils continuent d’avoir peur du loup. Nous sommes tous responsables de cette situation puisque nous tombons trop souvent dans le piège tendu. La notion de résistance étant desormais réservée à des épopées historiques idéalisées. Nous n’avons plus faim et tant que nous n’aurons pas faim, cette élite trouvera un boulevard devant elle et nous continuerons de constater les dégâts.

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    • Fat Cat // 03.04.2015 à 08h53

      La résistance, c’est la dignité en action face à l’indignité de personnes qui ont perdu tout sens moral. Résistons et combattons. Car, inutile de préciser que ces gens-là n’hésitent pas à user de tous les stratagèmes, même les plus odieux, pour parvenir à leurs fins. La guerre qui se profile en est un des exemples les plus criants, encore faut-il garder les yeux ouverts… Au bout du compte, ce sera eux ou nous. Il serait temps de commencer à méditer la question du combat implacable, mais necessaire qui devra être mené contre les ordures de ce type. En réalité, la guerre de l’ombre a déjà commencé.

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    • Alain C // 03.04.2015 à 18h41

      [Une razzia des comptes bancaires ?]

      oui, c’est exactement ce que j’avais préconisé il y a quelque temps.

      Ca fera mal, pendant quelque temps, mais ça les obligera à écouter, ou à partir

      Ils ne reste plus que cela, il faut les taper au portefeuille

      Il y a aussi le boycot de certains produits étrangers, favoriser le made in France…

      BOUGER, quoi

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    • Fat Cat // 03.04.2015 à 21h57

      La guerre de l’ombre a déjà commencé. Le cyber-espace est le double amplifié de la réalité. Cet univers, les ordures croient le contrôler, mais ils ne le maîtrisent même pas. Ils ont peur de la lumière et ils ont raison. Le temps joue pour nous et Big Data est notre allié. L’effet boomerang de l’égrégore sera dévastateur. Inutile de développer, je pense.

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      • Ouranos // 04.04.2015 à 10h28

        @Fat Cat
        Inutile de développer ici en effet. Mais la résistance utile et efficace se trouve bien dans la sphère que vous suggérez.

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        • Chris // 04.04.2015 à 18h10

          Mais aussi dans les actes concrets, car la virtualité trouve ses limites… dans les réalités quotidiennes, la vie que nous nous bâtissons : beaucoup d’inspiration certes, mais aussi et surtout de frustrations (limites) que l’on s’impose après mures réflexions, mouvement qui va à l’encontre du credo consumériste.
          Une vidéo de Moneymakeredge.ca a retenu mon attention. Le gars parle de débancarisation, mais aussi et surtout, il expose un plan pour une autre vie, une vie après la crise imminente qui va nous happer :
          19 janv. 2015, débancarisation – https://www.youtube.com/watch?v=f3hFjzRITDM
          Il fait des propositions très constructives. Je vous laisse juge.

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  • Patrick Luder // 03.04.2015 à 05h39

    Charles Gave s’attaque à la lobotomie des masses par une prise de conscience individuelle. Mais la lutte paraît complètement inégale en quantité de population. Mieux faut avoir un leitmotiv prêt, simple et efficace quand les masses se retournent pour les canaliser, car cette formidable énergie que constitue une révolte lorsqu’elle est canalisée dans une seule direction (Je suis Charlie) peut aussi très bien faire « pétard mouillé » lorsqu’elle part dans toute les directions.

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    • Alae // 03.04.2015 à 12h39

      « Charles Gave s’attaque à la lobotomie des masses par une prise de conscience individuelle. »

      En bon libéral, il lui est impossible de penser autrement qu’en termes d’individu. L’identité réduite à une personne « seule contre tous » est au centre même du libéralisme.
      Et c’est bien à cause de cette atomisation qu’il est voué à l’échec : il ne peut aller que vers encore plus de morcellement et de divisions, avec la paralysie sociale comme seul aboutissement possible.
      Il est grandement temps de penser autrement…

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  • jules // 03.04.2015 à 05h52

    « Qui est prêt à mourir pour cette Europe ? » questionne Charles Gave.

    Réponse : les technocrates de l’UE !… … … Non ?

    Ah ! « on » me souffle que, justement, c’est là ce qu’ils ne veulent pas !… Curieux quand même, ces trouducs enflammés qui se foutent un flingue sur la cafetière, appuient sur la détente, en beuglant, l’âme rogue et le cœur joyeux : « Alléluia ! Je suis immortel ! »

    Il va falloir — pain ou brioche — les raccourcir juste un p’tit peu. 🙂

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    • mianne // 03.04.2015 à 11h57

      Comme cette reine, ou comme Mme Ceaucescu, méprisante , rigolarde parce qu’incrédule juste avant d’être sortie de son salon pour passer devant le peloton, tous ces gens méprisables s’imaginent qu’ils bénéficieront éternellement de l’impunité qu’ils s’auto-accordent à qui mieux mieux devant la justice, en tant que membres d’une même confrérie. Les 1% n’ont pas la mémoire historique, sinon ils seraient moins arrogants et plus respectueux des 99 % qu’ils humilient, affament et parasitent.

      Quant à être prêts à mourir pour cette Europe concoctée à Washington…
      Ils sont prêts, pour cette Europe des riches, pour la survie du dollar américain, non pas à mourir eux-mêmes mais à faire mourir les enfants des pauvres, des jeunes désespérés par un avenir de chômage et de galère, qui deviennent la chair à canon des troupes terrestres de l’Europe-OTAN, recrutée actuellement à grand renfort de pubs télévisées vantant les mérites de l’armée de terre.

      Mais, quand c’est devenu trop insupportable, l’Histoire finit toujours par rattraper ces 1% de gens méprisables et arrogants pour une remise des compteurs à zéro. Puis c’est une période de chaos, de terreur, la Terreur, suivie par des mesures sociales, un mieux-être des 99%… juste avant qu’un nouveau 1% d’autres personnes méprisables, arrogantes et sans mémoire historique ne commence sa propre ascension vers sa propre destruction. Un éternel recommencement.

        +24

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      • ThylowZ // 03.04.2015 à 15h18

        Juste comme ça, en passant, Marie-Antoinette n’a jamais prononcé cette phrase de la brioche. C’est une légende.

        Elle en prend assez pour son grade!

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        • LA ROQUE // 03.04.2015 à 19h30

          On ne le saura jamais, Mr Buisson n ‘était pas encore nait pour enregistrer les conversations! 😉

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          • Millesime // 03.04.2015 à 22h09

            Merci ThylowZ
            @ La Roque au-delà de votre trait d’humour, il est important de corriger systématiquement ce mensonge historique (colporté par les vainqueurs qui écrivent l’Histoire… au mépris de la vérité… et dire que c’est valable pour une multitude d’autres évènements historiques est loin du compte) aujourd’hui clairement établi : Marie-Antoinette n’a jamais prononcé cette phrase; elle n’a servi qu’à la propagande révolutionnaire et plus tard républicaine. C’est la même marotte que le fameux « Rien » de Louis XVI du 14 juillet 1789… qui inscrit sur son carnet de chasse indiquait qu’il n’avait rien chassé ce jour là !
            De retour en 2015, je bois du petit lait avec les propose de Charles Gave et formule un espoir de sortie de chien-en-lie avec le (peut-être… j’espère) rapprochement et accord (?) de la Grèce avec la Russie.
            Il faut que ça bouge et pour ça, je ne vois (à horizon proche) qu’un renversement d’alliances en Europe orientale…
            Comme dit la perfide Albion, wait & see…

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      • Pierre // 04.04.2015 à 17h24

        Pas d’accord avec toute référence aux Ceaucescu : une méprisable affaire d’exécution sommaire sans procès sur des dirigeants qui ne pesaient plus rien, organisée par les dirigeants du système Ceaucescu eux-mêmes pour s’accorder la plus douce transition vers l’économie libre à leurs profits. Ces Roumains tiraient les leçons des transitions en Europe de l’Est, avec une méthode de barbouzes (personne ne doit oublier le faux massacre de Timisoara). Les Ceaucescu, aussi « méprisables » ou condamnables furent-ils, avaient droit à un procès vrai et sans peine capitale. En clair, on est démocrate ou pas : les hauts fonctionnaires de Bruxelles ou autres partisans « béas » de l’Europe actuelle ont droit à une « sortie humaine » (les Révolutions ont leur limite -ni Che Guevara, ni Robespierre, ni Staline, ni Mao ne sont à suivre dans toutes les étapes de leurs carrières). Quand même !  » Tout ce qui est excessif et insignifiant ! » réponse à FifiBrind_acier

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        • Barbapapa // 04.04.2015 à 21h50

          « Ont droit à une sortie normale » ????!!!!

          Vous rigolez j’espère ! Ces personnes sans foi ni loi viendraient quémander qu’on les épargne et il faudrait s’exécuter ?! Quand on a un comportement répréhensibles dénué de toute morale, il faut aussi en assumer les conséquences.

          Par ce que vous estimez à tort être de la grandeur d’âme, vous faites le jeu de nos ennemis. Oui, j’ai bien dit de nos ennemis. En tant de guerre, et nous sommes en guerre, seuls certains naïfs ne lont pas encore admis, par peur, lâcheté ignorance ou bêtise. En tant de guerre, pas de quartier.

            +2

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  • FifiBrind_acier // 03.04.2015 à 06h47

    L’Europe est détestable car elle n’est pas une émanation de la volonté des peuples, dont aucun n’a jamais manifesté la moindre volonté de vivre dans une telle usine à gaz, mais une construction coloniale mise en place sans les peuples, et contre les peuples.

    L’auteur ignore que la zone euro n’a pas été décidée par Mitterrand, mais lors qu’une réunion à Washington en juin 1965 avec Robert Marjolin, le représentant de la CEE.

    http://openews.eu/la-reunion-secrete-du-11-juin-1965-au-departement-detat-americain-sur-lunion-monetaire-europeenne-ue/

    Il ignore aussi pour quelles raisons politiques la zone euro a été mise en place:
    pour en finir avec les Etats providence:

    http://www.lalettrevolee.net/article-les-ravages-sociaux-de-l-euro-une-strategie-deliberee-109713727.html

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    • Andrea // 03.04.2015 à 16h08

      Pour en finir avec l’Etat providence, oui, mais peut-être plus important encore, controller l’Europe/ UE à travers une classe, caste, ‘supérieure’ de dirigeants, au-dessus des Nations, qui serait manipulable, controllable.

      Il y avait aussi, amha, une volonté peut-être peu explicite de faire conformer l’Europe à un modèle Federaliste Americain, simplement pcq celui-ci était connu et le pouvoir du Gvmt. central (Gvmt. Federal) aux USA est fort, Washington règne. Mais sans la construction réele d’une fédération, avec transferts fiscaux / taxation vaguement commune, etc.

      ….Comme il existe formellement et informellement aux USA, ce qui tient les Etats soudés dans l’entité supérieure. Le Mississipi et le Massachussets – un contraste absolument immense sur tous les plans – style Suède vs. pays quasi du tiers-monde, tiennent ensemble à cause de ces mécanismes. Par informel, j’entends p. ex. d’offrir de l’argent fédéral pour des prisons, des contrats d’armements, des usines, aux Etats pauvres, question de vanner l’argent et maintenir l’emploi.

      Une Europe (UE..) de bric et de broc, peu efficace, peu aimée, convenaient parfaitement aux USA, car cela permet encore des pressions, manipulations, relations, deals, au niveau plus bas des Nations On constate cela aujourd’hui avec la position et l’attitude des pays limitrophes de la Russie (Pologne, pays Baltes, etc., bon je généralise *à outrance*) qui sont plus Russophobes que p. ex. l’Espagne (ou la Grèce! – autre histoire..)

      L’explicaton conventionelle avancée c’est que ces pays ont peur de la Russie, ou ont un passé ‘d’occupation’, sont ex-USSR, ont été ‘dominés’, etc. La vérité c’est qu’ils ont subi l’influence – ONG, finances, contributions, propagande, accords de différentes sortes, contacts à haut niveau, manipulations, etc. – des US plus que d’autres. Pour créer un ‘cordon sanitaire’ autour de la Russie, des pays vassalisés à la cause US. (Voir Ukraine, ou cette question de fédéralisation est également un point d’achoppement.)

      L’Europe (en termes géographiques, et/ou l’UE) s’est fait magistralement roulé dans la farine. Avec la complicité de certains de ses dirigeants.

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    • PierreC // 03.04.2015 à 19h23

      Ma fille vient de fêter ses 30 ans.
      Quand ma femme était en clinique afin d’accoucher d’elle ,j’étais avec un tout jeune eurocrate .
      nous attendions ensemble chacun notre heureux évènement.
      Nous avons discuter dans la « salle des papa » Ce jeune homme me disait à l’époque qu’elle (l’Europe) allait remettre les ouvriers et employés  » à leur place  »
      Vu les circonstances, je m’en rappelle .l’Europe finalement à été faite pour cela dès le début .
      C’était ,dès le départ ,voulu comme cela .
      Cet homme n’était pas « haut placé  » dans la hiérarchie mais ,il savait ,que les ouvriers et employés paieraient le prix fort .
      Le reste est de la pignolade …

        +10

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  • Lyonnais // 03.04.2015 à 07h06

    Pourquoi aller chercher ce douteux personnage adepte de Milton Friedman ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Gave ) alors que des gens comme Pierre Mendès-France avaient compris dès 1957 :

    « Le projet de marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme
    classique du XXème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les
    problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt
    à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel,
    soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la
    technique exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie
    on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement
    une politique au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »
    Pierre MENDES FRANCE – Discours prononcé à l’Assemblée Nationale, le 18 janvier 1957
     

    La dangerosité des multinationales selon
    Mendès France
    samedi 21 avril 2007
    par J.G.

    Jean Bothorel :  » Vous avez cité plusieurs fois depuis le début de notre conversation, les entreprises
    multinationales. Pourquoi sont-elles si importantes ?  »
    Pierre Mendès France :  » D’abord, à cause de leurs dimensions. Le chiffre d’affaires de la General
    Motors est égal au montant de notre budget. Beaucoup de sociétés multinationales sont plus
    importantes que des Etats comportant des millions d’âmes. Au Canada, les deux tiers de la
    production et des usines appartiennent à des firmes étrangères, surtout américaines. Les sociétés
    multinationales se situent surtout dans les secteurs à haute technologie (atome, chimie,
    informatique, …) ou dans les branches de très large consommation (industries alimentaires,
    automobiles, essence,…). Elles peuvent s’opposer, avec leurs moyens considérables, à la
    poursuite et au succès de certains objectifs nationaux. C’est vrai, naturellement, dans les pays
    sous-développés mais, même ailleurs, on ne peut nier ni les arrangements, tacites ou avoués, qui
    existent entre elles et des groupes sociaux dominants (d’où parfois leur intervention au profit de
    forces conservatrices ou même fascistes), ni leur indifférence aux conséquences humaines et
    politiques de leur action (voyez la Société Ebauches et la crise de Lip ou la société Salamander et
    la crise de la chaussure à Romans, etc.). D’une manière générale, on ne peut ou on n’ose pas
    empêcher une société étrangère, si on redoute des difficultés avec son gouvernement, de faire
    vendre à perte par l’une de ses filiales, située en Allemagne, en Hollande ou en France, pour réduire
    les impôts qu’elle y paie et de faire acheter par une autre filiale implantée dans un paradis fiscal où
    les bénéfices seront donc peu taxés, etc. On ne peut ou on n’ose pas empêcher une société de
    maintenir ses liquidités ici plutôt que là ou de déplacer ses avoirs (…). Il y a un autre fait important et
    même préoccupant. Les grandes affaires reposent largement sur des études et des travaux
    réalisés par leurs laboratoires et leurs instituts installés généralement en Amérique, les
    filiales extérieurs n’étant alors que des ateliers d’exécution. Cela n’est pas sans rapport avec ce
    qu’on a appelé le drainage des cerveaux, c’est-à-dire, l’émigration de spécialistes et d’experts
    hors d’Europe. On en parle moins qu’il y a quelques années et on a tort…Il ne servirait à rien de
    réglementer les importations de capitaux américains ou autres en France, s’ils sont accueillis
    sans difficulté en Allemagne ou en Belgique, y prennent une nouvelle nationalité apparente à
    travers de sociétés locales et passent de là en France, à la faveur des commodités internes
    au Marché commun ; ou encore, y installent des usines, y fabriquent des marchandises qui,
    ensuite, pénétreront en France sans droits de douane. Il ne semble pas que nos
    gouvernements aient jamais pris à cet égard une initiative européenne. Probablement parce que
    leur politique a été fluctuante et que, dans nombre de cas, loin de repousser des implantations
    étrangères, ils les ont recherchées. Il ne semble même pas qu’ils se soient beaucoup
    préoccupés du fait que l’installation de grosses entreprises relevant d’autorités lointaines
    risque de faire échapper à la planification d’importantes unités économiques. Le Plan peut
    mettre l’accent sur le développement rural tandis que les multinationales chercheront à
    promouvoir des activités urbaines ou industrielles ; le Plan peut rechercher l’égalisation des
    revenus et les multinationales tendre, volontairement ou non, à l’accentuation des inégalités ;
    le Plan peut vouloir créer un maximum d’emplois et les multinationales recourir à des
    techniques ou distribuer des marchandises qui économisent la main d’oeuvre ; le Plan peut
    essayer de sauvegarder des structures anciennes pour des raisons politiques, par exemple,
    alors que les multinationales en font bon marché etc., etc…En Europe, on a constaté au surplus
    que la majeure partie des investissements américains a été opérée par l’utilisation de profits réalisés
    antérieurement sur place et par des emprunts faits sur les marchés locaux, c’est-à-dire, en définitive,
    par des capitaux fournis par l’Europe elle-même. C’est pourquoi les gouvernements responsables
    ont le devoir d’arrêter plus nettement les règles qui devront prévaloir dans l’avenir. Quels
    investissements étrangers seront autorisés, pénalisés ou interdits ? Quelles priorités seront
    accordées aux Etats membres ? Quelles précautions seront prises lorsque des catégories
    entières de producteurs risqueront de se trouver durablement dominées ou contrôlées par
    des centres de décision étrangers ? Quel sera le régime des apports (majoritaires ou
    minoritaires) de capitaux étrangers, pour la modernisation ou l’extension de telle ou telle
    branche industrielle ? Des dispositions particulières seront-elles prévues pour des secteurs
    de pointe ? Quelles règles seront imposées lorsque des brevets étrangers seront exploités à
    défaut de brevets européens équivalents ? Comment garantirons-nous, les orientations
    économiques que nous aurons arrêtées, notamment dans les secteurs qui se trouvent en
    amont des processus industriels ?
    Toutes ces décisions qui auraient dû intervenir en commun depuis longtemps, il n’est pas trop tard
    pour les prendre maintenant. Il n’est pas trop tard pour qu’une politique globale soit définie et
    poursuivie par les Etats membres, même si elle nécessite beaucoup de volonté pour tenir tête à des
    intérêts agissants et influents. Certains groupes français se prêtent, en effet, plus facilement à
    des arrangements et à des compromis avec des capitalistes américains qu’à des disciplines
    et à des adaptations découlant des besoins sociaux ou du progrès collectif ; le C.N.P.F., qui
    s’est élevé avec tant de hauteur contre les interventions de l’Etat et du Plan dans le domaine
    industriel, n’a jusqu’ici exprimé aucune inquiétude à l’égard des interventions financières du
    dehors !  »
    Jean Bothorel :  » Selon vous, la présence des sociétés multinationales est devenue un facteur
    essentiel dans le développement d’une Europe plus autonome ? D’après leur attitude, l’Europe peut
    s’orienter dans le bon ou dans le mauvais sens ?  »
    Pierre Mendès France :  » La plupart de ces firmes sont largement dominées par des étatsmajors
    et des intérêts implantés dans un autre continent. Huit sur dix des plus grandes
    sociétés multinationales ont leur siège aux U.S.A., et les deux autres, si elles sont anglohollandaises,
    y ont également de grands intérêts. Le premier rapport des Nations Unies souligne la
    nécessité pour les gouvernements de soumettre ces sociétés à ce qu’il appelle un « code de bonne
    conduite ». Les Anglais ont déjà pris quelques mesures concernant leur fiscalité et leurs
    investissements. Mais ces mesures ne porteraient vraiment leurs fruits que si elles étaient
    appliquées et renforcées dans l’ensemble du continent. Les intérêts des pays européens sont
    semblables là-dessus, malgré des apparences qui ne concernent que la période du début. Je suis
    certain que l’opinion de nos pays serait très favorable à un accord de défense collectif.
    Seulement, rien n’est possible si les gouvernements intéressés ne s’entendent pas ; sinon, les
    multinationales s’installeront à l’endroit où elles ne craignent rien, ce qui ne les empêchera
    pas de développer leurs affaires dans toute la Communauté. Le bilan des avantages et des
    inconvénients d’une société étrangère est variable d’un pays à l’autre et la question se pose
    naturellement en termes particulièrement délicats dans les régions et dans les pays sousdéveloppés.
    A l’actif, on peut souvent mettre une augmentation possible des exportations,
    l’amélioration du niveau technologique, la création d’emplois supplémentaires. Au débit, un
    certain assujettissement des pays d’accueil à des intérêts très influents, une atteinte portée à
    leurs valeurs culturelles et sociales, des conséquences financières qui peuvent être graves.
    Souvent, les avantages sont à court terme, les inconvénients à moyen et à long
    terme…Comme les U.S.A. sont fréquemment le pays d’origine des sociétés multinationales,
    les effets qui en résultent sur eux sont assez particuliers ; tantôt ils n’affectent que la politique
    intérieure américaine, tantôt ils tendent à orienter sa politique extérieure dans un sens conforme à
    des intérêts financiers ; c’est ainsi que les compagnies pétrolières ont fait campagne ouvertement en
    faveur des pays arabes et contre l’Etat d’Israël, ou que le comportement des U.S.A. à Cuba avant
    Castro était dominé par les trusts sucriers et autres. Au Japon, l’action des multinationales est restée
    faible, jusqu’à ce jour, en raison des pratiques restrictives qui y ont toujours réduit à peu de chose les
    implantations étrangères. En revanche, des pays d’accueil comme le Canada ont dû affronter des
    situations qui furent parfois aiguës. Quant aux rapports des multinationales et des pays de l’Est, ils
    sont récents et résultent d’accords de coopération dont on ne connaît pas encore tous les effets ; ce
    qu’on peut dire, c’est qu’elles y investissent des milliards, produits, selon Marx, par l’exploitation
    capitaliste, c’est-à-dire l’exploitation des travailleurs par les patrons. Nouvelle forme des crédits que
    l’Occident (ou plutôt ses ouvriers et ses consommateurs) ouvre aux pays de l’Est ! Il sera intéressant
    de suivre l’évolution de ce genre de transactions au cours des prochaines années.
    Un syndicaliste canadien M. Charles Levinson, qui dirige la Fédération Internationale de la chimie,
    s’est beaucoup occupé des entreprises multinationales et il a révélé des faits que l’on pressentait
    mais dont on n’avait qu’une connaissance très insuffisante ; selon lui, la production de ces
    entreprises se développe, en moyenne, deux fois plus vite que l’ensemble de l’activité économique ;
    il estime que, d’ici une dizaine d’années, trois ou quatre cents grandes sociétés contrôleront plus des
    trois quarts de toute l’industrie du monde capitaliste. Cela est surtout vrai, dit-il, des industries
    avancées qui utilisent beaucoup de matière grise au centre (donc d’abord aux U.S.A.), mais
    relativement peu de main-d’oeuvre -ou, de préférence, de la main-d’oeuvre des pays où elles ont
    ouvert des filiales pour bénéficier de salaires et de prix de revient moindres. Ces pays sont
    colonisés en quelque sorte et leurs relations avec les sociétés multinationales ne sont pas
    sans ressembler à celles qu’entretenaient les colonies avec les métropoles au XIXème siècle.
    Levinson a même retrouvé une curieuse citation de Lénine, que je ne connaissais pas, et selon
    laquelle l’exportation des marchandises, dans l’évolution capitaliste, doit peu à peu céder le pas à
    l’exportation des capitaux.
    Les organisations syndicales européennes, ainsi que les gouvernements et les institutions
    internationales, doivent donc arrêter en commun leurs réactions de défense. Etudier dès
    maintenant, une fiscalité type qui assurerait aux pays hôtes des recettes destinées à faciliter
    un développement plus autonome, mieux contrôler les mouvements de capitaux, bien
    connaître l’origine des fonds d’investissements (souvent trouvés sur place), réglementer les
    fusions et concentrations, les rapatriements et les réinvestissements, etc. »
    Extrait du livre « Choisir » de Pierre Mendès France, conversations avec Jean Bothorel, le 8
    janvier 1974.

      +61

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    • Melissa // 03.04.2015 à 11h42

      Voici le point de vue d’un astrophysicien sur la situation globale…

      https://m.youtube.com/watch?v=5-qap1cQhGA&feature=youtu.be

        +4

      Alerter
    • Chris // 03.04.2015 à 13h04

      « Les organisations syndicales européennes, ainsi que les gouvernements et les institutions
      internationales, doivent donc arrêter en commun leurs réactions de défense. Etudier dès
      maintenant, une fiscalité type qui assurerait aux pays hôtes des recettes destinées à faciliter
      un développement plus autonome, mieux contrôler les mouvements de capitaux, bien
      connaître l’origine des fonds d’investissements (souvent trouvés sur place), réglementer les
      fusions et concentrations, les rapatriements et les réinvestissements, etc.”

      Bref, tout le contraire de ce qu’impose l’Union Européenne !!!

        +4

      Alerter
      • Roscanvel // 03.04.2015 à 16h13

        Vous les croyez capables de cette réaction? Pas moi….Les organisations syndicales européennes auront l’occasion de le décider lors du prochain congrès de la CES qui se tiendra à Paris en septembre.

          +0

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        • Chris // 03.04.2015 à 20h42

          Comment les syndicats pourraient-ils introduire quoique ce soit puisque les dés sont pipés d’avance, je veux dire contraire à la doxa européenne, aux articles du traité de Lisbonne.

            +2

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    • coinfinger // 03.04.2015 à 18h21

      On peut tirer à la grosse bertha sur Charles Gave . Comme sur tous les libéraux . N’en reste pâs moins que cette utopie , pour moi c’en est une du libéralisme par le marché ( libéral ) est subversive .
      çà se voit là encore . Néanmoins elle est supérieure à celle des ‘socialistes’ tel Mendes France , parce que c’est mémes socialistes ne poussent pas le bouchon de la subversion jusqu’à envisager que le travail n’est pas une marchandise , ils le considérent en fait comme tel puisque leur opposition consiste à la subventionner cette marchandise , par diverses redistributions , grace à l’état . Ni les uns , ni les autres , ne soulévent la question des rapports non marchands , ni non plus étatiques dans la production du travail , qui d’ailleurs n’est méme pas envisagée comme telle .
      Il s’agit là du véritable libéralisme ou socialisme , là où les deux se confondent . Mais c’est pas grave parce que la créativité dans la production non marchande du travail ne fait pas relache et à le dernier mot , renvoyant les uns et les autres à approfondir leurs pensées .

        +0

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  • GaM // 03.04.2015 à 07h18

    Qui a gardé les plans de la guillotine?

      +29

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  • Bertrand // 03.04.2015 à 07h53

    En parfait accord avec MR Gave depuis longtemps.

      +6

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  • fendu du chichoule // 03.04.2015 à 07h56

    Encor un article qui tourne autour du pot et qui ne va pas en profondeur, un exemple:
    Barroso , ancien maoiste, pris en main par Mr Frank Carluci alors ambassadeur des USA au Portugal, ( futur directeur général de la CIA), qui envoie Mr Barroso faire des des etudes à Washington. A la suite d’une grosse campagne de presse, qui présente Mr Barroso comme une homme extraordinaire, Mr Barroso devient premier ministre du Portugal ou il se fera remarquer en tentant de vendre de gré à gré ( c-a-dire entre copain) la compagnie pétroliére portugaise au fond US Carlyde qui gére les avoirs financiers de la famille Bush ( mais aussi Ben Laden) et dont le directeur n’est autre que Mr……………..Frank Carluci.

      +54

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  • josephine // 03.04.2015 à 08h16

    Quand vous dites « vrai libéral », vous voulez dire libertarien?

      +0

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    • rob12 // 05.04.2015 à 13h17

      Non, libéral classique (école autrichienne)

        +0

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  • victorinix // 03.04.2015 à 08h16

    La haute finance a planifié le rachat de tous les médias « mainstream » à dessein , pour organiser la propagande de masse ;
    Tel un cancer , l’intoxication lente commence à être irréversible ;
    Aujourd’hui , la population accepte de bouffer de la chimie sans rechigner ; elle admet l »appauvrissement de son mode de vie et de sa culture avec indifférence ;
    Nos dirigeants sont désormais désignés et mis en avant par les décideurs mondialistes ; les élus , sont « recrutés » par l’élite , pour des salaires qui les dissuadent de « cafter » ;
    Tant que 80% des populations de tous pays se satisferont de ces dégradations , pendant que 1% gouverne le monde , et le reste , dont nous sommes , disserte sur la catastrophe en marche , j’ai du mal à imaginer les solutions et notre avenir .

      +60

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    • Nerouiev // 03.04.2015 à 09h49

       » j’ai du mal à imaginer les solutions et notre avenir  »
      Apprendre le Russe (un peu plus difficile pour nous que l’Anglais) et aller vivre en Russie, en tout cas pour ceux qui sont en âge de pouvoir le faire, et qui aiment l’hiver.

        +15

      Alerter
    • FifiBrind_acier // 03.04.2015 à 10h00

      Je ne crois pas que les Français soient idiots, ni contents.
      Ils sont au contraire très en colère …

      Mais la méthode utilisée est celle de « la stratégie du choc » de Naomi Klein, destinée à les déboussoler, à les mettre en état de régression. Cela ne signifie pas qu’ils soient béas de contentement. C’est très efficace pour les neutraliser politiquement pendant un temps, mais pas du tout pour leur donner confiance en l’avenir.

      C’est le nombre d’abstentionnistes, et les petits scores électoraux, rapportés au nombre des électeurs, qui me fait dire que ça peut péter n’importe quand.

        +19

      Alerter
  • reneegate // 03.04.2015 à 08h24

    Gave se trompe lourdement, les fonctionnaires français sont de moins en moins nombreux et il a oublié dans sa liste pieuse : arrêter les vieux et faux débats. Les multinationales prédatrices ont vocation à s’enrichir par tous les moyens et elles l’ont toujours clairement affiché. C’est la compromission des politiques avec ces puissances financières qui pose problème. Ces politiques sont élus mais ne l’oublions pas payés, pour réguler et contraindre ces multinationales. Désormais la dérégulation ou plutot l’absence de règles permettent à ces sociétés de s’enrichir aux dépends de tous mais aussi permettent aux politiques de règner sans aucun contre pouvoir. La seule solution est la même qu’en Aout 1789, il faut se lever et foncer sur Versailles. Mesdames à vous l’honneur.

      +41

    Alerter
  • coinfinger // 03.04.2015 à 08h26

    J’approuve tout à fait Charles Gave là . Pourtant je ne suis pas ce genre de libéral . Il fait preuve là d’un remarquable sens historique avec sa nostalgie de l’Empire Romain ( d’ailleurs déserté par les Romains eux mémes pour Constantinople , au profit d’usurpateurs , dits Chrétiens ) .
    Depuis l’Empire à connu de nombreux avatars dont le Saint Empire Romain-Germanique avec toujours une réaction d’allergie en Occident , extréme-Occident , peut étre , mais aussi son lots de félons .

      +1

    Alerter
  • yanis // 03.04.2015 à 08h30

    La «Démocratie Européenne ressemble de plus en plus à l’évidence aux  « Démocraties Populaires »  d’il y a peu « 
    La problématique ,
    C’est qu’il n’y a ‘’Jamais eu de démocratie europénne ‘’
    De plus l’auteur parle de « dé-ligitimation de l’idée europénne « 

    Question , quand a-t-elle été légitime ?

    La croyance nous a mis sous tutelle étrangère , sortons de cette ignorance

    Programmée en imposant notre liberté de citoyens français !!!

      +13

    Alerter
  • Dizalc’h // 03.04.2015 à 08h35

    Je suis plus que partagé sur ce Monsieur, si une partie de son constat et de ces « prévisions » sont justes, il n’en reste pas moins un fervent défenseur du libéralisme à tout va…

    Or, que fait l’UE si ce n’est abonder dans son sens? quoiqu’il en dise, lorsqu’ils négocient Tafta en sous marin, ou qu’ils dérèglementent tous les marchés un par un, qu’ils s’obstinent à ne pas faire d’harmonisation fiscale et sociale, qu’ils « pressurent » des peuples avec une austérité à tout va, etc. c’est bien pour « protéger » toujours les mêmes « intérêts »?…

    Bref, certaines de ses réflexions sont justes, mais pour « cacher » un « fond » qui ne me plait pas plus que l’UE actuelle… 😉

      +26

    Alerter
    • Dizalc’h // 03.04.2015 à 08h57

      je complète mon post précédent en précisant, que je suis contre « l’ultra-libéralisme » qu’il défend sur son site, mais en revanche, que je suis pour un capitalisme « régulé », aka « régulation des marchés financiers, séparation des banques spéculatives, taxation du trading haute fréquence, etc. »
      Bref, je ne vais pas développer, mais en gros, je ne crois pas que le « libéralisme totale » est capable de « s’auto-réguler » seul, car dépendant de l’humain…

        +10

      Alerter
      • Beatrix // 03.04.2015 à 17h48

        Il faut laisser assez de place aux crises pour faciliter le pillage des cerveaux et des modestes travailleurs.

        Je viens de prendre acte (une fois de plus) que l’élite dirigeante est contre son peuple, elle est si puissante avec sa clientèle politique qu’elle a réussi à le persuader, récemment, de voter CONTRE une initiative populaire suisse demandant la séparation des activités des banques ET des institutions financières; le contrôle des mouvements des capitaux et une législation qui donne lieu à des lois sans équivoque sur les responsabilités des banques exerçant hors du territoire national, pour les conséquences en cas de faillite ou de litige avec des pays tiers; des lois de protection des investissements publics et de protection des dépôts des particuliers (salaires, revenus et épargnes).

        Je viens de comprendre que nos élus d’en bas jusqu’en haut, ont tous travaillé au consensus de se soumettre au diktat des multinationales et des banques US. C’est justement contre cette maitrise qu’ils veulent, par détours des accords (TAFTA ou TTIP), abattre ces obstacles à leurs velléités d’ingérence économique et sociale et de spoliation des travailleurs. C’est pour cela que l’UE – entité modelée et télé-pilotée par Washington – fait la guerre à tous ceux qui en prennent l’initiative aux fins d’une gestion maitrisable de leur pays. La libre circulation des capitaux et des personnes à l’instar de l’abolition des droits nationaux de protection du/au travail constituant deux principaux ouvrages de la construction de cette Union.

        Capitalisme ou collectivisme planifié, tous les deux sont des constructions de main et d’esprit d’homme, de l’histoire humaine et politique et de réalités économiques, c’est donc bien les hommes qui doivent intervenir pour les corriger. Seul le renversement des rapports de force le permettra.

        Sommes nous prêts pour l’après-révolution?

          +3

        Alerter
  • bastien // 03.04.2015 à 08h45

    Je trouve cet article d’une excellente facture. Le complément de Mendes France par un lecteur démontre une fois de plus la lucidité des grands. Cela étant, que faire ? Informer et rappeler n’a que peu de prises sur des gens gaves de télévision-poubelle. Reste l’achat d’or qui pousse plus vite ce massif rocheux branlant qui doit tomber avant de tous nous écraser.

      +7

    Alerter
  • reneegate // 03.04.2015 à 08h50

    Ca me fait marrer les « Monsieur Barroso, ancien Mao/Trotskyste ». Il aurait pu dire aussi « indien » (les cowboys et les indiens) à l’age de 4 ans.

      +7

    Alerter
  • sergeat // 03.04.2015 à 08h52

    En 1789 les riches ont pris le pouvoir sur les nobles en asservissant les pauvres (loi chapelier,création des assignats,guerres pour éviter la banqueroute et ne pas payer les dettes…).Dans les années 2000 une bureaucratie non élue pris le pouvoir esclavagiste sur les peuples sans guillotine mais approuve par nos dirigeants,cette bureaucratie hors sol comment a t elle pu être mise au pouvoir par des dirigeants élus(leurs familles feront elles parties des nantis? leurs incapacités intellectuelles peut elles se cacher derrière un organigramme? sont ils autistes n ayant jamais connu le peuple? ont ils trompe le peuple par leurs sophismes soutenus par les banques et la propagande des médias appartenant aux banques?….) .Conclusion seule une révolution des peuples contre cette bureaucratie littéraire hédoniste peut nous sortir du chaos humain ,le premier pas étant de s informer hors de la propagande des médias(par des blogues comme celui de OB….),puis définir une stratégie ,puis agir(gréve massive des impôts….)

      +13

    Alerter
    • reneegate // 03.04.2015 à 09h05

      Je suis dirigeant, oint de tous les pouvoirs, indéboulonnable par les voies démocratiques, et tout à coup une révolte de riches (ceux qui sont imposables) qui décident de ne plus payer leurs impôts : j’ai peur! Quel courage!

        +3

      Alerter
      • sergeat // 03.04.2015 à 11h36

        Gréve des impôts,dans tout système la bureaucratie est payée par les productifs mais mise en place par une hiérarchie,dans le cas de l UE la bureaucratie européenne est payée par NOS impôts,et sa hiérarchie sont les banques mondialistes asphyxiant les peuples et monopolisant toutes les richesses .Imaginez une grève des impôts:1)nos « dirigeants » ne pouvant pas rembourser les INTÉRÊTS de la dette ,panique générale des banquiers 2)affolement des bureaucrates( qui se croient faisant partis des nantis )issus d un coup d état procédurier,3)le nouvel ennemie de la «  »démocratie » » par médias appartenant aux banques sera le peuple,4)prise de conscience des esclaves (nous)……

          +2

        Alerter
        • Chris // 03.04.2015 à 13h18

          Une grève générale conjuguée à une grève des impôts serait plus « productif ».
          Le tout sur fond de solidarité nationale. L’économie étant paralysée, les gens s’entraident outre les réserves de nourriture, monnaie scripturale, carburant/gaz et pharmacie d’urgence. Choisir plutôt la belle saison…

            +5

          Alerter
          • Jean // 04.04.2015 à 09h36

            C’est exactement ce que je voulais répondre – pour que le changement se fasse, une grève générale me paraît la seule solution mais pour cela il faut qu’il y ai une unité nationale – l’idée peut cependant faire son chemin, puisque déjà nous l’exprimons ici !

              +1

            Alerter
  • purefrancophone // 03.04.2015 à 09h36

    Qu’il avait raison P.SEGUIN !!
    https://youtu.be/mTaPLQtFHsY

    On le voit chaque jour , à chaque décision prise par cette Europe qui nous écrase!

      +12

    Alerter
    • purefrancophone // 03.04.2015 à 09h47

      A compléter avec cette vidéo du même P.SEGUIN qui parle de la monnaie unique , prévision qui s’avère exacte !
      https://youtu.be/Kxw2PXECNGc

        +12

      Alerter
      • Albigeois // 03.04.2015 à 18h47

        Et pourtant comme il était ringardise à l’époque.

          +3

        Alerter
        • JaySWD // 04.04.2015 à 17h51

          @Pure francophone/Albigeois:
          MERCI POUR CETTE VID DU REGRETTE SEGUIN! ! !
          MESSAGE A OB:Pensez à mettre ces 2 vid au coeur d’un billet à venir,elles sont fondamentales!!

            +4

          Alerter
          • Chris // 04.04.2015 à 18h17

            Un billet dont les commentaires sonneraient comme une homélie, non pas en hommage à feu Philippe Seguin, mais à l’avenir des peuples européens !

              +1

            Alerter
    • ulule // 04.04.2015 à 02h09

      Etrange, les liens sur le site de l’Assemblée Nationale, vidéo (Durée : 2:25:18) http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5-seguin.asp
      et texte http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_philippeseguin_Maastricht.asp
      ne sont plus accessibles : Erreur n° 404,
      La page à laquelle vous souhaitez accéder n’existe pas (!)

        +0

      Alerter
  • Philippe, le belge // 03.04.2015 à 09h51

    Ce texte est une manipulation typique, apte à faire plaisir à MLP et ses semblables!

    Un titre populiste, quelques constatations évidentes pour tout un chacun ayant un peu de sens critique, la désignation d’un bouc émissaire (même si celui-ci a clairement les mains sales) en oubliant bien entendu de mentionner les liens privilégiés de celui-ci avec le grand capital (véritable marionnettiste de la farce!) mais en faisant croire, petite touche d’anticommunisme primaire oblige, que son inspiration est trotskiste, maoïste, en bref, communiste!

    Olivier, à moins que tu ne fasses partie de cette tendance, ce que je ne pense pas, un petit préambule de ta part ne serait pas inutile

      +14

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  • FifiBrind_acier // 03.04.2015 à 10h05

    Ou les regrets tardifs de Michel Rocard qui explique les origines de la dette et l’ancien rôle de la Banque de France qui prêtait à l’ Etat à taux 0% :

    https://www.youtube.com/watch?v=4TB85XwzqZk&feature=youtu.be

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  • cording // 03.04.2015 à 10h27

    Un libéral qui cite Péguy ou Bernanos remonte dans mon estime parce que c’est au nom du libéralisme que la capitalisme financier est tout puissant et écrase tout et tout le monde sur son passage triomphant.
    On ne sortira de la crise que lorsque les Etats auront repris le pouvoir sur la capitalisme financier mais cela passe par des mesures dirigistes pour le domestiquer et la plupart des libéraux ne veulent pas y consentir. Le Démocrate Obama aurait du le faire mais a capitulé volontairement devant la finance par le financement exclusivement privé de sa campagne électorale de 2008.
    La zone euro doit disparaître avant qu’elle n’emporte avec elle toute idée européenne. Cf Jacques Sapir dans « l’euro contre l’Europe ».

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  • Tutu // 03.04.2015 à 10h41

    En dernière analyse, le pseudo empire européen est une véritable réussite du bien réel empire américain.

    L’empirisme européen est le plus beau succès récent de l’oligarchie mondiale

    http://democratisme.over-blog.com/article-empirisme-124014603.html

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  • Benjamin Franklin // 03.04.2015 à 10h52

    Gave est un monétariste, donc une certaine sous-chapelle libérale, et pas forcément la meilleure. Et un fan de Milton Friedman, qui s’est magistralement planté sur l’analyse de la crise de 29.

    Gave est fan du secteur privé, sauf pour la monnaie, bizarrement. Faudrait qu’il se justifie un jour là dessus. Le fait que ses analyses soient très souvent pertinentes n’empêche pas qu’il se plante encore quand il ne comprend pas que le problème du système de la Banque Centrale Européenne n’est pas le E mais le BC.

    En attendant, on peut toujours souhaiter que le reste de ses analyses sur d’autres sujets que la monnaie soit écouté et médiatisé.

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    • rob12 // 05.04.2015 à 13h28

      Benjamin Franklin, j’ai toujours été très friand de tes commentaires sur ce blog et de tes grilles de lecture. Aurais-tu ton propre blog par tout hasard? Au plaisir de te lire plus souvent.

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  • arthur78 // 03.04.2015 à 11h01
  • Denis Griesmar // 03.04.2015 à 11h09

    Je me demande pourquoi les critiques les plus acerbes restent malgré tout accrochés à l’idée de l’Europe. L’Europe actuelle fait l’unanimité contre elle, bien sûr, mais on nous vante « L’Europe de ceci », « L’Europe de cela », l’Europe démocrate-chrétienne, armée de sa subsidiarité, l’Europe des nations … Mais personne ne remarque que c’est l’idée d’Europe elle-même qui nous met le fil à la patte. Un politique doit raisonner sur le bien commun. Ce bien commun est celui de la Nation. Mais comme l’Empire nous a vendu l’idée que c’étaient les Nations en elles-mêmes qui étaient le Mal, les politiques sont rendus impuissants, et les peuples culpabilisés. En réalité, c’est l’idée impériale allemande qui a déclenché les deux Guerres mondiales (l’Allemagne n’était une démocratie, ni en 1914, ni en 1940). Et l’on voit bien les ravages de l’entreprise bisounours visant à dédouaner l’Allemagne, qui bat son plein avec le Centenaire de 1914.
    La réalité, c’est que nos amis ne sont pas obligatoirement (et pas généralement) en Europe. Les Français sont spontanément plus proches des Québécois, des Brésiliens … des Vietnamiens … que des Anglais ou des Allemands. Le regretté J-L Tixier-Vignancour, précurseur de J-M Le Pen, disait « Je préfère mon frère à mon cousin, mon cousin à mon voisin, » etc…) Eh bien, la France ne fonctionne pas comme cela, par emboîtements successifs ! Un Français, s’il voit une jolie fille qui lui plaît, ne s’arrête pas à ce qu’elle soit Huronne ou Algonquine, Indienne ou Ouïghoure …
    Avons-nous oublié l’audace de François 1er, qui s’allia au Grand Turc, contre l’opinion scandalisée de l’Europe de son temps ? Aujourd’hui le gouvernement turc part à la dérive dans un long reniement de Mustapha Kemal, mais l’allié privilégié, évident, est la Russie ! Il semble que les Français d’aujourd’hui, lobotomisés, ayant oublié leur Histoire, ne le voient plus. Mais les faits sont têtus …

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  • araok // 03.04.2015 à 11h13

    A bien y réfléchir, le WE de Pâques , pour sortir de l’Euro, ce n’est pas une mauvaise période…

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    • burno // 03.04.2015 à 22h11

      c est bien pourquoi olivier nous a concocté hier un petit article sur la Grèce
      un we de 3 jours c est idéal ; mais je ne suis pas mme soleil

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    • Jean // 04.04.2015 à 11h37

      Oui, la résurrection, nous attendons tous ça !

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  • Jusdorange // 03.04.2015 à 11h14

    M. Gave fait ici la même chose que vous M. Berruyer, ainsi que Todd, Lordon, Sapir, et d’autres. Vous dites en gros ceci :  » ça va très mal, l’UE fait reculer la démocratie, l’UE fait reculer notre niveau de vie, l’UE est un projet agressif qui nous conduit au choc avec la Russie « .
    Tout ceci est très juste et l’on ne peut que vous remercier de faire ce travail d’informer les citoyens sur la réalité de notre situation.

    Mais la situation est justement si grave qu’il serait peut-être temps pour les analystes de franchir le rubicon en se faisant les avocats d’une sortie de l’UE.
    Or ce franchissement je ne le perçois pas, ni sur ce blog, ni dans le propos de M. Gave.

    À ceux qui hésitent encore à se prononcer pour une sortie de l’UE, pouvez-vous expliquer pourquoi.
    Si votre argument consiste à dire en gros qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, alors il faut me dire où est ce bébé que je ne vois pas ?
    Autrement dit: quels sont les bénéfices que vous observez de l’UE, ou encore quels sont les bénéfices que vous attendez d’une quelconque application de l’idée d’une union politique supranationale à l’échelle du continent ?
    Sachant que la paix en France est acquise du fait de notre entrée dans l’ère des armes thermonucléaires, et non du fait de la construction européenne. Sachant aussi que des pays pleinement indépendants de par le monde continuent de commercer avec leurs voisins sans pour autant appartenir à un ensemble politique supranational.
    Sachant ces deux choses, pouvez-vous me dire concrètement quel bénéfice peut-on attendre pour la France d’une construction supranationale type-UE ?

    Si vous ne savez pas quoi répondre à cette question, et que vous êtes d’accord avec ceci : « ça va très mal, l’UE fait reculer la démocratie, l’UE fait reculer notre niveau de vie, l’UE est un projet agressif qui nous conduit au choc avec la Russie » ; alors la sortie de l’UE doit normalement vous apparaître comme la solution la plus rationnelle.

    J’aimerais vraiment entendre MM Berruyer, Sapir, Todd, Lordon, Delamarche, Béchade, Chevènement, Gave répondre à la question suivante : faut-il que la France sorte de l’UE ?

    S’il ne veulent pas y répondre, tant pis, le travail d’informer le citoyen est déjà précieux, donc je ne leur en tient pas rigueur.
    S’ils répondent non, alors il faut montrer les bénéfices d’une structure type-UE.
    S’ils répondent oui, alors ils sont cohérents, ils donneront du souffle à tous ceux qui militent pour la pleine indépendance de leur pays et la liberté de leur peuple.

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    • Roscanvel // 03.04.2015 à 16h47

      Je ne vais pas répondre pour tous ceux que vous sollicitez de vous apporter une réponse à la question « faut-il sortir de l’UE ». Je pense quand même que vous ne les lisez pas bien . Jacques SAPIR, notamment, a pondu plusieurs articles à ce sujet, sans ambiguïté. Je vous conseille d’aller sur son blog. Il me semble aussi que cela a fait l’objet d’un débat Sapir/Melenchon.
      Ceci étant dit, le chemin est long pour arriver à faire progresser cette idée. Je viens de lire l’HD de cette semaine. Ce numéro est consacré en grande partie à une analyse des élections. Je vous prie de me croire, aucune allusion n’est faite que l’électorat (ou le non-électorat) soit traversé un tant soit peu par cette idée. C’est dire que le PCF est à côté de la plaque. Y figure l’ interview du nouveau sécrétaire général de la CGT….rien de tout cela n’est évoqué un tant soit peu.
      Il faut arriver à la page 72, pour qu’enfin soit abordée la « sortie de la Grèce de l’Euro ».
      Page 20, le titre de l’article est  » ET MAINTENANT RECONSTRUIRE LA GAUCHE »…Oui, elle en a bien besoin….Mais si on occulte les vraies questions, c’est pas pour demain.

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    • burno // 03.04.2015 à 22h20

      je reprends tes termes
      « Sachant que la paix en France est acquise du fait de notre entrée dans l’ère des armes thermonucléaires, et non du fait de la construction européenne. Sachant aussi que des pays pleinement indépendants de par le monde continuent de commercer avec leurs voisins sans pour autant appartenir à un ensemble politique supranational. »
      ce sont précisèment les 2 arguments clés qu on nous ressort tout le temps sur l utilité et les bienfaits de la construction européenne
      tu viens donc de les démonter en 2 phrases de façon lumineuse et définitive ; rien à rajouter

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      • Jusdorange // 03.04.2015 à 23h40

        @burno
        Votre commentaire m’a vraiment fait plaisir, merci.

        @ roscanvel
        Je n’ai pas lu tous les papiers de Sapir. Pouvez-vous m’indiquez celui où il répond à la question de la sortie de l’UE ?
        Je précise de l’UE et pas seulement de l’euro.
        Même question pour les autres personnalités si vous pouvez.

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    • Charlie BECKMAN // 03.04.2015 à 23h47

      Si on sort de l’union européenne, on est mort, si on reste dans l’union européenne…on est mort également. Il est trop tard, le piège s’est refermé comme le filet du chalutier sur le banc de poissons et le peuple est trop dispersé pour s’en sortir comme un seul homme.

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  • Crapaud Rouge // 03.04.2015 à 11h16

    A la rubrique « que faire ?« , il dit « Eduquer les autres sans relâche« , mais rien sur la propagande. Il aurait bien besoin d’être lui-même « éduqué » pour comprendre comment elle fonctionne. La citation de Rocard qui ouvre le billet en est un bel exemple, mais pour résister à ça, y’a quoi en face ? Rien. Le moindre billet sur le blog de Mélenchon fait 4000 mots… Les blogs alternatifs informent et « éduquent », mais ne savent pas écrire pour faire admettre des idées. Ils ne le savent pas car ils sont dans la conception, alors que la propagande est dans la diffusion. On retrouve là, dans le monde des idées, les deux phases qui valent pour les produits, et qu’évoque le commentaire de Homère d’Allore Le 03 avril 2015 à 08h46 sur le précédent billet « Pourquoi Jobs n’est pas Edison, par Vaclav Smil » (http://www.les-crises.fr/pourquoi-jobs-nest-pas-edison-par-vaclav-smil/).

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    • Crapaud Rouge // 03.04.2015 à 15h39

      En tout cas, j’ai « partagé » ce billet sur ma page Facebook, parce qu’elle est lisible par le plus grand nombre. Cette remarque, je tiens à le souligner, ne doit pas être prise comme une critique négative envers les autres billets publiés ici. Elle signifie simplement que chaque texte exige un certain niveau d’intérêt, de connaissances ou de culture générale pour être lu et apprécié. Ce qui manque, donc, ce sont des sites de contre-propagande, ou de vulgarisation, dont la raison d’être serait de mettre à la portée du plus grand nombre les analyses sophistiquées mais « illisibles », comme celui de Mendès France, ci-dessus cité par Lyonnais. “Eduquer les autres sans relâche“ dit l’auteur : c’est bien beau, mais l’acquisition des connaissances par un individu est nécessairement structurée : il doit connaître les grandes lignes avant de pouvoir approfondir. La vulgarisation est donc strictement nécessaire, et s’inscrit dans la « guerre de l’information » qui s’annonce : http://www.dedefensa.org/article-notre_guerre_totale_03_04_2015.html qui cite http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150331/1015415962.html#ixzz3WARnO7oM

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  • Karl-Groucho D. // 03.04.2015 à 11h43

    La pov Marie-A. n’a jamais dit ça.
    C’est une rumeur à laquelle il semble difficile de couper la tête…

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  • Deres // 03.04.2015 à 12h10

    Plus que l’euro lui même, je pense que le souci est surtout la médiocrité de nos gouvernants. Ils ne connaissent que les demi-mesures, les actions clientélistes et l’enfumage. la description de l’austérité en Grèce est à cet image …

    http://www.ifrap.org/europe-et-international/grece-quand-le-public-refuse-la-solidarite-avec-le-prive

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  • Anas // 03.04.2015 à 12h13

    Parmi les réponses à la question « que faire », je me permettrais de rajouter le proverbe marocain: « soit un lion et on te craindra ».

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  • BA // 03.04.2015 à 12h50

    Vendredi 3 avril 2015 :

    La Grèce prépare un plan de retour à la drachme, se prépare à manquer un remboursement au FMI.

    « Nous sommes un gouvernement de gauche. Si nous avons à choisir entre faire défaut au FMI ou faire défaut à notre propre peuple, notre choix est évident », explique un haut-fonctionnaire grec.

    La Grèce est en train d’élaborer des plans drastiques pour nationaliser le système bancaire du pays et pour introduire une monnaie parallèle destinée à payer les factures, à moins que la zone euro prenne des mesures pour désamorcer la crise et adoucir ses exigences.

    Des sources proches du parti Syriza ont déclaré que le gouvernement est déterminé à maintenir les services publics et à payer les pensions alors que les fonds disponibles sont dans une situation critique. Le gouvernement peut être contraint de prendre la décision sans précédent de manquer un versement au Fonds Monétaire International la semaine prochaine.

    La Grèce n’aura plus assez d’argent pour payer 458 millions d’euros au FMI le 9 avril, ni pour couvrir les paiements des salaires de ses fonctionnaires et pour la sécurité sociale le 14 avril, à moins que la zone euro s’engage à verser la prochaine tranche de son renflouement à temps.

    « Nous sommes un gouvernement de gauche. Si nous avons à choisir entre faire défaut au FMI ou faire défaut à notre propre peuple, notre choix est évident », a déclaré un haut-fonctionnaire.

    « Nous pourrions être amenés à ne pas rembourser le FMI. Cela provoquerait un tollé sur les marchés et cela accélèrerait le cours des évènements », a dit cette source au journal The Telegraph.

    Le gouvernement de la gauche radicale Syriza préférerait limiter son litige à ses créanciers de l’Union Européenne, mais les premiers paiements à venir sont dûs au FMI. Alors que le parti Syriza ne souhaite pas déclencher un défaut de paiement vis-à-vis du FMI, il considère de plus en plus un glissement avant défaillance comme une escalade nécessaire dans son bras de fer avec Bruxelles et Francfort.

    Vu d’Athènes, les créanciers de l’UE n’ont pas encore compris que le paysage politique a radicalement changé depuis l’élection de Syriza en janvier, et ils devront faire de réelles concessions si ils veulent éviter une rupture désastreuse de l’union monétaire, un résultat que les créanciers ont écarté à plusieurs reprises comme impensable.

    « Ils veulent nous humilier et nous forcer à la capitulation. Ils essaient de nous mettre dans une position où soit nous faisons défaut à notre propre peuple, soit nous signons un accord qui est politiquement toxique pour nous. Si c’est leur objectif, ils devront le faire sans nous », a dit la source.

    Faire défaut vis-à-vis du FMI – même pour quelques jours – est une stratégie extrêmement risquée. Aucun pays développé n’a jamais fait défaut aux institutions de Bretton Woods. Bien qu’il y aurait une période de grâce de six semaines avant la décision du FMI de déclarer la Grèce en défaut technique, le processus pourrait devenir hors de contrôle.

    Les sources proches de Syriza disent qu’ils sont pleinement conscients que la ligne dure avec les créanciers risque de déclencher une réaction en chaîne inévitable. Ils insistent sur le fait qu’ils sont prêts à envisager le pire plutôt que d’abandonner leurs promesses électorales faites au peuple grec. Un plan de repli d’urgence est déjà en œuvre.

    « Nous allons fermer les banques et les nationaliser, puis nous allons émettre des reconnaissances de dette si nous y sommes obligés, et nous savons tous ce que cela signifie. Ce que nous ne ferons pas, c’est devenir un protectorat de l’UE », a déclaré cette source. Il est bien entendu à Athènes qu’une telle action équivaudrait à un retour à la drachme, même si Syriza préfèrerait plutôt parvenir à un accord amiable et rester dans l’union économique et monétaire.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11513341/Greece-draws-up-drachma-plans-prepares-to-miss-IMF-payment.html

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  • Quentin // 03.04.2015 à 12h54

    Beaucoup d’amis de la vérité ici qui prennent pour vraie cette citation apocryphe de La Reine. Les Lumières sont les grands ancêtres des néo-cons que tous semblent tant aimer dans les commentaires….la moindre des choses serait de préciser par cette exemple que la désinformation libérale-liberataire remonte à loin.

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    • V_Parlier // 03.04.2015 à 13h17

      Exactement, je suis heureux que vous fassiez cette remarque pertinente, bien que l’analyse globale du billet soit tout aussi valable. Seul le titre est discutable.

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      • V_Parlier // 03.04.2015 à 13h24

        Mais en effet la plupart des gens bien intentionnés n’ont pas conscience du fait que les néocons US se réfèrent – à juste titre en plus – à l’héritage des « Lumières », dont l’idéologie des philadelphes (pratiquement celle d’ A.Weisshaupt) qui prônait exactement le néolibéralisme mondialisé tel qu’on le pratique aujourd’hui, au dessus de toutes les formes de pouvoir traditionnelles, qu’elles soient soumises et utilisées, ou au contraire combattues selon les besoins (Etats, Eglises, etc…). La symbolique du billet d’un dollar est tout de même très parlante, folklore « magique » mis à part!

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    • Crapaud Rouge // 03.04.2015 à 13h30

      « Les Lumières sont les grands ancêtres des néo-cons » : n’exagérons pas…

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      • V_Parlier // 03.04.2015 à 13h47

        Les néo-cons se définissent comme tels à chaque fois qu’ils évoquent leur prétendue « longue amitié’ avec la France! Et hélas, avec justifications historiques à l’appui…

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        • V_Parlier // 03.04.2015 à 13h56

          Ils ont conservé tout cet esprit napoléonien de domination du monde jugée « nécessaire », à cette différence que chez eux ils ont subtilement utilisé le protestantisme pour s’appuyer dessus, alors qu’en France l’Eglise pas assez conciliante fut au contraire l’adversaire utilisé comme le symbole de la non-liberté. Même Peillon, pourtant partisan de ces deux méthodes, l’a reconnu sans complexes.

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        • Crapaud Rouge // 03.04.2015 à 13h58

          Mme de Sévigné l’a écrit quelque part dans ses célèbres missives : elle a vu quatre manants se faire rosser et cela l’a amusé. Car c’était aussi ça, « les formes de pouvoir traditionnelles« , combattues par les philosophes des Lumières. Ils ne vous est pas venu à l’esprit que, lorsque les néocons s’y réfèrent, ils pensent surtout à se passer la brosse à reluire ? Il y a mille manières de revendiquer « la liberté », mais il n’y en a qu’une pour être aussi con qu’un néocon, c’est d’en être un.

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          • V_Parlier // 03.04.2015 à 14h35

            « Car c’était aussi ça, les formes de pouvoir traditionnelles“.
            Certes, et c’était çà aussi, les formes non traditionnelles. Ca ne justifie rien quant à l’idéologie elle-même, même si çà explique les soulèvements.
            C’est ainsi que des manipulateurs utilisent les peuples, au prix du sang, pour renverser ou établir des pouvoirs. Ce n’est pas le Français moyen qui, en 1789, connaissait quelque chose à l’idéologie des Lumières. La brosse à reluire a existé dès le début. Il y a la cause, des gens qui y croient, des gens qui s’en servent, ceux qui sont dans l’expectative, etc…

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      • Chris // 03.04.2015 à 20h57

        Il n’exagère pas du tout. « Les Lumières » sont bien les grands ancêtres des néo-cons” Ce n’est pas parce qu’ils se sont déclarés « éclairés » qu’ils le sont ! Ce ne sont que des matérialistes au service d’eux-mêmes.
        Alors que les « Humanistes » étaient au service de l’Homme, mettant justement le hola à l’exploitation de l’homme par l’homme.
        Marion Sigaut en parle très clairement dans cette vidéo :
        http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/marion-sigaut-les-lumieres-un-35564 .

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        • Crapaud Rouge // 04.04.2015 à 18h08

          Ah ben m*** alors ! Encore un préjugé à revoir ! Je vais me coltiner la vidéo, mais pas le temps aujourd’hui.

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        • Crapaud Rouge // 04.04.2015 à 18h38

          Pas le temps de l’écouter, disai-je, mais bon, je l’ai trouvé au détriment d’autres choses. Son intro est super car très logique. En effet, dès lors que les Lumières ne représentent pas l’humanisme que l’on prétend, alors, d’où vient l’humanisme ? C’est la réponse que je suis en train d’écouter, et elle me sidère car je ne m’y attendais pas du tout : de la découverte de l’Amérique où vivent des civilisations qui ne connaissent pas Dieu, la référence universelle à l’époque.

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        • Crapaud Rouge // 04.04.2015 à 19h05

          Extraordinaire ! J’en suis à la minute 30, elle a expliqué d’où sont venues les bases de l’humanisme : de l’université de Salamanque, 2 siècles avant les Lumières. Je mets le lien sur ma page Facebook. C’est une grande découverte, et c’est très émouvant.

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  • le pigeon // 03.04.2015 à 13h28

    Depuis 2008 , il faut constater que la misère économique et sociale s’est installée : en Irlande , Grèce , Portugal, Espagne, France, Italie …….. : Il n’y a personne qui proteste , pas de manifestation , pas de gouvernement renversé , pas de pustch militaire ……. la vie est un long fleuve tranquille ! la démocratie est morte …..et chaque jour qui passe nous enfonçons lentement mais surement …….pauvre Europe !

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  • BA // 03.04.2015 à 13h31

    Pour l’année 2015, quelles sommes devront être remboursées par la Grèce ?

    Réponse :

    http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user92183/imageroot/2015/03/Greece2_0.jpg

    Quand on regarde l’échéancier de l’année 2015, on constate que le pire, ce ne sera pas le mois d’avril.

    Le mois de juin sera encore pire qu’avril 2015.

    Le mois de juillet sera encore pire qu’avril 2015.

    Le mois d’août sera encore pire qu’avril 2015.

    Le mois de septembre sera encore pire qu’avril 2015.

    Et après septembre 2015, la crise de la Grèce sera finie !

    Après septembre 2015, la Grèce ne sera plus en faillite !

    Poisson d’avril.

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  • Globule rouge // 03.04.2015 à 14h12

    Les « democrates chretiens » cités n’etaient pas plus democrate qu’un Jean Monnet….

    Les democrates chretiens sont la seule droite qui s’etaient pas compromise et sur laquelle pouvait s’appuyer les industriels/financiers.

    ce n’est pas pour rien que les premiers traités signés ont ete la CECA fondement juridique de notre construction europeenne actuelle…. Collaboration sur le charbon et l’acier etant qu’une continuité des cartels, ententes entre les siderurgistes qui existaient auparavant.

    Il a toujours ete question de construire cette organisation europeenne par l’economie, economie qui forcerait le volet politique, c’etait ca la strategie que ce soit pour un Schuman ou un Monnet.
    La situation politique a l’epoque dans pas mal de pays europeens etant une montée en puissance des communistes dans les elections, conduisant a des politiques de nationalisation… peu de technocrate ou politique avait une quelconque confiance au suffrage populaire au contraire…. il fallait une strategie pour le contreret preserver certains interets…. c’est les institutions actuelles…

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  • Lyonnais // 03.04.2015 à 14h15

    Pour ceux qui veulent connaître « Les dessous de Bruxelles », un site très intéressant et iconclaste :

    http://www.dessousdebruxell.es/

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    • ulule // 03.04.2015 à 19h03

      Excellent site citoyen.

      Je conseille aussi « Corporate Europe Observatory. Exposing the power of corporate lobbying in the EU » qui fait un travail remarquable.
      Corporate Europe Observatory (CEO) is a research and campaign group working to expose and challenge the privileged access and influence enjoyed by corporations and their lobby groups in EU policy making.

      Rubriques : The power of lobbies Economy & finance Environment Food and agriculture International trade
      Lien http://corporateeurope.org/

      http://corporateeurope.org/revolvingdoorwatch

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  • Feuille de Mars // 03.04.2015 à 15h47

    « Et la conclusion de ce livre était que l’Euro allait tuer l’Europe que j’aimais, c’est à dire l’Europe de la diversité et faire remonter les vieilles haines ancestrales à la surface… »

    Finalement, réflexion faite, c’est une bonne chose qu’il n’existe pas d’armée européenne et que les armées des pays européens soient réduites à peau de chagrin. Les haines et les rancoeur risqueront moins de déboucher sur de nouvelles guerres que sur des édito violemment germanophobes dans la presse grecque, des émissions violemment hellenophobes dans la presse télé allemande, etc. …

    Puisque l’on ne peut plus éviter les tensions ; mieux vaut que celles-ci s’exercent dans les médias que par les armes.

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    • dupontg // 03.04.2015 à 17h31

      bon mais faut quand meme bien reflechir….
      les guerres civiles ,meme avec des moyens rudimentaires comme au rwanda,sont largement aussi meurtrieres que les guerres classiques…
      les exemples sont nombreux par le passé et le present..
      nos amis americains l’ont bien compris…suffit d’appuyer sur les clivages internes

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      • Feuille de Mars // 05.04.2015 à 05h36

        Mauvais exemple.

        Un génocide comme celui du Rwanda n’a jamais été commis avec autre chose qu’avec des armes à feu (automatiques). La machette peut servir à achever les blessés, mais ce ne sont pas elles qui exterminent le plus de gens (sinon, l’humanité aurait disparu depuis longtemps avec toutes les guerres que l’on fait depuis des lustres avec des lances et des épées).
        Les peuples européens possèdent peut-être des armes blanches (appelées sous nos latitudes : couteaux de cuisine, pour les plus répandues)…mais de kalachnikov entre les mains de tout le monde (comme c’était le cas au Rwanda où on achetait un AK-47 contre 2 poulets) je n’en vois pas.

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  • Macarel // 03.04.2015 à 16h06

    La terre vue depuis Mars : moins grosse qu’une tête d’épingle. En cherchant bien, l’on aperçoit la lune.

    http://www.space.com/24593-mars-rover-curiosity-sees-earth-photos.html

    Et c’est sur cet infime grain perdu dans le cosmos que plus de 7 milliards d’humanoïdes, fichent un bordel pas possible.

    Après tout, les martiens… c’est peut-être nous… Ou plutôt l’ethnie agressive et cupide ultralibérale qui nous dirige, les 1% d’ aliens qui trustent tous les pouvoirs et toutes les richesses.

    Après avoir rendu Mars impropre à la vie, « ils » s’ attaquent à la Terre.

    http://fr.sputniknews.com/photos/20140806/202050432.html

    Rien de tel qu’un système capitaliste ultralibéral et une ethnie scientiste prédatrice, pour rendre une planète impropre à la vie.

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    • Macarel // 04.04.2015 à 08h44

      Von Hayek, Friedman, Von Mises ont créé dans les années d’après guerre une secte : la Société du Mont Pèlerin. Ils ont fait ensuite des émules, les Chicago boys, et leurs apôtres Reagan, Thatcher, Pinochet, ont mis de façon radicale leurs idées en pratique.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_du_Mont-P%C3%A8lerin

      Ils ont été aussi à l’origine de la création du « prix nobel d’économie », qui n’est pas un vrai prix Nobel, mais qui été créé pour récompenser les économistes propageant les idées de cette secte dans le monde.

      A.Allais, été membre de la secte au début, puis il a viré sa cuti, lorsqu’il a vu la tournure que prenait les choses dans les années 80 et 90.

      Cette secte a atteint ses objectifs, elle a converti des générations de gouvernants de gauche et de droite à ses idées, d’autant plus aisément que beaucoup de dirigeants sont vénaux.

      Aujourd’hui, cette secte, équivalent pour l’économie, de ce que les islamistes sont au monde musulman, doit être combattue, à commencer sur le plan des idées, et sur le front de l’actualité, en mettant l’accent sur les désastres que la mise en application depuis plus de 40 ans de ces idées a produit, et continuera à produire, tant que les sectaires qui peuplent toutes les sphères du pouvoir public et privé, n’auront pas été mis hors d’état de nuire. Combat de David contre Goliath, mais il n’y a pas d’autre option que de la mener, c’est une question de survie pour les peuples de cette planète.

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  • Macarel // 03.04.2015 à 16h12

    Google, les objets connectés… En route vers la Matrice du contrôle total de nos existences.

    « Des systèmes cyber-physiques au système Méta, une Méta-dictature cool où le dictateur est un champ informationnel »

    http://www.automatesintelligents.com/echanges/2014/dec/systeme_meta.html

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  • dissy // 03.04.2015 à 17h01

    The EU’s worst nightmare…Turkey, Greece and Russia controlling the energy flow into Europe

    http://redpilltimes.com/the-eus-worst-nightmare-turkey-greece-and-russia-controlling-the-energy-flow-into-europe/

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  • Pablo75 // 03.04.2015 à 17h40

    Il y a quelque chose que je ne comprends pas: un ultralibéral comme Ch. Gave est pour la sortie de l’euro et Melenchon, Syriza et Podemos, pas du tout.

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    • Micmac // 03.04.2015 à 20h22

      Pas du tout, c’est aller un peu vite…

      Pour ce qui concerne le discours et les propos de Mélenchon et du FdG en général, que je connais bien pour les suivre régulièrement, la sortie de l’Europe et de l’euro n’est pas au cœur du programme, parce que le programme, c’est un changement radicale de politique (changement parfaitement défini), avec ou sans l’euro et l’Europe.

      En tout cas, la sortie du traité de Lisbonne est une évidence qui n’est même plus répété tellement elle est évidente.

      Par contre, le discours d’Asselineau ou d’autres me gène, parce qu’ils parlent sans arrêt de sortir de l’euro ou de l’Europe, mais ne disent jamais pour quoi faire. Pour appliquer quelle politique? Libérale, centriste, des nationalisations, des privatisations? On sait pas…

        +1

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      • Astro Popote // 04.04.2015 à 13h46

        Bonjour Micmac,

        Sortir de l’U.E et de l’euro pour quoi faire ? Qu’il n’y ait pas de réponse à cette question à l’UPR devrait vous réjouir : une fois rétablie la souveraineté et la démocratie, c’est aux français de décider ce qu’ils veulent. Ce n’est pas prédéfini d’en haut comme nous y sommes habitués en UE depuis des décennies.

        Cordialement
        Astro Popote

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  • bul // 03.04.2015 à 18h27

    dire « cette europe n’est pas démocratique » c’est sous entendre qu’une « autre europe » pourrait l’être, or depuis le plan Fouchet nous savons que c’est faux, vous n’êtes pas au courant ?

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  • ulule // 03.04.2015 à 18h30

    « L’Union de l’énergie : la relance de la construction européenne ? Lien http://www.touteleurope.eu/actualite/l-union-de-l-energie-la-relance-de-la-construction-europeenne.html – disqus_thread

    A cause des troubles en Ukraine et au Moyen-Orient la Commission européenne a accéléré le lancement de son projet d’Union de l’énergie, qui sera peut-être le plus important du mandat de Jean-Claude Juncker. Le 25 février, c’est Miguel Arias Cañete, le commissaire européen à l’Energie et au Climat, qui s’est chargé de l’annonce. 1 000 milliards d’euros sur cinq ans devraient être engagés : ce programme ne se fera pas à peu de frais. Evidemment les finances publiques ne suffiront pas : « le secteur privé supportera l’essentiel du coût », a annoncé M. Cañete. Selon le même schéma que le plan Juncker d’investissements de 315 milliards d’euros, les investissements privés seront garantis par des fonds publics.
    —— Profil de Miguel Arias Cañete http://corporateeurope.org/power-lobbies/2014/09/many-business-dealings-commissioner-designate-miguel-arias-canete

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    • Chris // 04.04.2015 à 18h34

      “le secteur privé supportera l’essentiel du coût”
      Un magnifique cadeau : les multinationales doivent saliver d’avance… et qui supportera le coût final ?
      NOUS.

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  • ulule // 03.04.2015 à 18h32

    (suite)
    « Les relations houleuses avec la Russie couplées à la menace quasi permanente de coupure d’approvisionnement incitent logiquement l’Europe à réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. Et de la même manière, l’instabilité politique de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ne fait que renforcer la nécessité de la diversification de l’approvisionnement.

    « A cet égard, l’UE compte sur le corridor gazier sud-européen, dont la construction est d’ores et déjà entamée, et qui devrait relier l’Azerbaïdjan à l’Union européenne d’ici à 2020. Tout comme Bruxelles envisage de se rapprocher d’autres pays fournisseurs d’énergie, comme la Turquie, l’Algérie, le Turkménistan, voire l’Iran et l’Irak.

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  • RiFiFi // 03.04.2015 à 20h54

    Il ressemble un peu au sénateur Palpatine, non ?
    🙂

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  • ponsov // 03.04.2015 à 22h36

    Etonnant article de la part de quelqu’un qui a toujours prôné le trop « d’Etat » dans la vie économique des pays, serait-il jaloux de ses comparses de la finance qu’il dénonce maintenant? . Quand à l’ancien militaire que je suis merci pour le Sergent Maginot qu’il cite. Aprés avoir pris deux balles dans le genou en 1914 il a au moins fait quelque chose pour la France lui et ce « Monsieur » Gave il a fait quoi pour la France a part du fric à la City et à Singapour? Il illustre le mépris qu’on ces gens pour les gars comme nous. Il aurait du dire  » visionnaire comme Janet Yellen qui n’a pas vu venir la crise en 2007 et qui est maintenant patronne de la FED? » non ce type est du même acabit à oublier très vite.

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    • Micmac // 04.04.2015 à 01h50

      D’autant que la ligne Maginot tant brocardée n’a jamais été franchie, mais contournée. Fallait juste être cohérent : on a une doctrine défensive (au moins au début), on s’y tient, et on balance pas toute l’armée en Belgique pour qu’elle se fasse encerclée dans une guerre de mouvement…

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      • Bismarck // 04.04.2015 à 18h40

        Si le fer de lance de l’Armée française a été porté en Belgique (Belgistan actuel), c’était dans le but de préserver le territoire français des destructions de la guerre et protéger les sites industriels nécessaires à l’effort de guerre.

        Mais il y a eu le franchissement du massif des Ardennes belges qui a vu déboucher les blindés de Guderian dans la plaine de Sedan. Un coup de poker risqué qui a réussi grâce à l’incrédulité de l’Etat-major français face aux rapports des reconnaissances aériennes attestant de ce franchissement.

        Pour amplifier le désastre, l’Armée française fut préalablement purgée des éléments « patriotes » et « royalistes » à l’image des purges staliniennes des cadres de l’Armée Rouge.
        A comparer avec ce très haut gradé de la gendarmerie déplacé en outremer pour avoir défendu ses hommes face à Cazeneuve, c’est du même tonneau.

        Il eut suffit de quelques avions pour bloquer les blindés allemands dans les chemins étroits, encaissés et tortueux des Ardennes….

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  • couci couça // 04.04.2015 à 08h43

    L’article et les commentaires sont intéressants .
    Peut importe qui est Gave , libertarien , libéral , ou non .
    De toutes façons aujourd’hui certains politiciens et partis reprennent tout ce qu’ils trouvent en analyse pour récupérer et enfumer .
    Sa critique de l’euro sans être originale reste valable .
    D’autres sont sincères .
    Par contre le regret « Berlusconi » me chagrine .
    Faut pas charrier : il est presque présenté comme victime alors que c’était une véritable crapule pleine aux as .
    Qui semble faire des émules , même dans notre beau royaume de France .
    J’en connais même un qui a plein de casseroles ,désavoué par les électeurs , addict au pognon , pro européen et à A. Merkel , un vrai toutou , ébloui par les Républicains états uniens , écoeurant , qui semble jouer le même jeu et utiliser les même ficelles , par exemple une réforme de la santé , ou encore s’aligner sur les fondamentalistes chrétiens ,ou encore hyper sécuritaire et à fond pro likoud, pour reprendre le pouvoir et échapper entre autres aux poursuites judiciaires .
    Et là je dis non .

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    • ponsov // 04.04.2015 à 09h13

      Tout a fait daccord avec vous couci-couca, cependant devant l’explosion de la classe politique actuelle, il apparaitera comme un sauveur,aprés avoir fait un mea-culpa bidon, le demi milliard de dettes qu’il a laissé et une France divisée sera vite oublié , il sera élu haut la main.

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  • Jade // 04.04.2015 à 10h22

    « L’Europe amène trop de fonctionnaires en France  »
    Ah bon l’Europe amène trop d’instits, d’infirmières et de policiers en France ? Etonnante analyse !!!

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  • groumpf // 04.04.2015 à 11h08

    Comme je ne l’ai pas vu dans les commentaires, mon devoir (!) est de mentionner l’article 50 du T.U.E. qui permet à tout pays de l’UE de la quitter dans les règles.

    Il faut dire à ce monsieur que l’espoir est là : il faut quitter l’UE !

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