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3.décembre.20173.12.2017 // Les Crises

{Vidéo} La loi de la banane – ARTE

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Source : Arte plus 7, 20-11-2017

Sur ce simple fruit s’est bâti un empire. Comment, entre 1899 et 1989, l’United Fruit Company a planté des bananes en Amérique centrale et y a dicté sa loi. Un éclairant retour aux sources d’une des premières multinationales. Sur ce simple fruit s’est bâti un empire. Raconter l’épopée édifiante de la banane, entre l’Amérique centrale et les États-Unis, c’est revenir aux sources d’un modèle plus que jamais d’actualité – un capitalisme se jouant des frontières et des lois nationales pour assurer à ses actionnaires des profits maximaux, jusqu’à menacer la démocratie.

Quand elle apparaît au tournant du XXe siècle sur le marché nord-américain, la banane, denrée rare et chère, est réservée à une élite aisée. Minor Cooper Keith, entrepreneur visionnaire et dur en affaires, va faire d’elle un produit de consommation populaire, sur lequel il édifiera la première multinationale au monde. Bâtisseur du chemin de fer costaricain, il promet au lendemain de la Première Guerre mondiale aux jeunes nations d’Amérique centrale un développement basé sur la monoculture et l’exportation de la banane, en échange de terres achetées à vil prix, souvent confisquées aux petits paysans indiens, de l’usage gratuit des lignes ferroviaires qu’il construit et d’une quasi-exemption d’impôts. « Le Poulpe » Née en 1899, l’United Fruit Company (UFC) constitue trente ans plus tard une puissance régionale incontestée, édictant ses propres lois sur d’immenses plantations qui s’étendent jusqu’en Colombie. « Le Poulpe », comme on la surnomme, fait venir de Jamaïque une main-d’œuvre corvéable à merci, pourchasse les syndicalistes et fait pression sur les gouvernements des républiques « bananières ».

Quand, en 1933, quatre ans après la mort de Keith, un self-made-man né en Moldavie, Samuel Zemurray, alias « le tsar de la banane », reprend les rênes du mastodonte, il amplifie ces méthodes, notamment grâce aux services du père des « spin doctors » Edward Bernays. En 1954, avec l’appui du gouvernement Eisenhower, tous deux chasseront du pouvoir au Guatemala le social-démocrate Jacobo Árbenz Guzmán, coupable d’avoir nationalisé pour sa réforme agraire des milliers d’hectares de l’UFC. La guerre civile déclenchée alors fera plus de cent mille morts jusqu’en 1996… Les multinationales d’aujourd’hui ont repris les pratiques inaugurées par l’UFC en Amérique latine : intégration verticale, poursuite du monopole, privatisation des ressources, évitement fiscal. La monoculture intensive d’un produit d’exportation, qui épuise les sols et empoisonne les travailleurs, reste elle aussi en vigueur dans une grande partie du monde.

Grâce à un montage d’archives rares, le film retrace près d’un siècle de règne sans partage. Des spécialistes (Geoffrey Jones, historien des multinationales à la Harvard Business School, Gaël Giraud, économiste à l’Agence française pour le développement, et la philosophe Cécile Renouard, enseignante à l’Essec) commentent cette histoire édifiante et en partie oubliée, illustration éclairante des dérives du capitalisme. Documentaire de Mathilde Damoisel (France, 2017, 54mn) ARTE F

Source : Arte plus 7, 20-11-2017

Commentaire recommandé

tepavac // 03.12.2017 à 08h34

La première fois que j’ai regardé ce documentaire, je n’ai pu m’empêcher de le voir autrement qu’une expression d’un mouvement maladif, mégalomaniaque, dénué de scrupule et qui finalement caractérise si bien l’esprit et la volonté de la dictature, du pouvoir d’un homme sur ses semblables, mais pas seulement.

Dire que certains encensent ce type vie en le glorifiant sous le pseudonyme de « capitalisme », de « libre concurrence », « non-faussée » précisent-ils, alors même que tous les esprits s’accordent pour le dénoncer comme avanie, voilà ce qui me désespère dans la nature humaine.

Montesquieu disait que le commerce adoucissait les mœurs et les tempéraments, car les échanges abattaient les frontières de la différence.
Je penses qu’il parlait là, des Citoyens, d’esprits aux vues collectives dans le but d’assurer un avenir commun, et non de vils prédateurs dont le seul but est de tirer profit de son environnement au détriment de tout.

Excellent reportage, merci de l’avoir mis en perspective.

78 réactions et commentaires

  • tepavac // 03.12.2017 à 08h34

    La première fois que j’ai regardé ce documentaire, je n’ai pu m’empêcher de le voir autrement qu’une expression d’un mouvement maladif, mégalomaniaque, dénué de scrupule et qui finalement caractérise si bien l’esprit et la volonté de la dictature, du pouvoir d’un homme sur ses semblables, mais pas seulement.

    Dire que certains encensent ce type vie en le glorifiant sous le pseudonyme de « capitalisme », de « libre concurrence », « non-faussée » précisent-ils, alors même que tous les esprits s’accordent pour le dénoncer comme avanie, voilà ce qui me désespère dans la nature humaine.

    Montesquieu disait que le commerce adoucissait les mœurs et les tempéraments, car les échanges abattaient les frontières de la différence.
    Je penses qu’il parlait là, des Citoyens, d’esprits aux vues collectives dans le but d’assurer un avenir commun, et non de vils prédateurs dont le seul but est de tirer profit de son environnement au détriment de tout.

    Excellent reportage, merci de l’avoir mis en perspective.

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    • olivier // 03.12.2017 à 11h37

      Ce qui me désespère, c’est cette relecture constante des classiques qui empêche toute profondeur d’analyse et fait passer a côté de l’essentiel.

      « si l’esprit de commerce unit les nations, il n’unit pas de même les particuliers ». Pour Montesquieu, le commerce unis les nations, freine la guerre par l’enrichissement culturel et l’interdépendance. Il ne parlait donc pas des citoyens. S’il loue les bienfaits du commerce, il l’accompagne en revanche d’une grosse réserve. Du progrès politique ne découle pas nécessairement un progrès moral car l’autre calcule son intérêt au lieu d’être guidé par les vertus. En citant Platon, il note bien que « Le commerce corrompt les mœurs pures » de ceux qui se soucis du bien commun (l’habitant de la cité : le citoyen). Il juge même le brigand supérieur.

      Une morale calculante contre un bien commun transcendant : toute le problème de l’hédonisme néoliberal. Dans le reportage, l’échange n’est pas juste. Mais doit-il pour autant se calculer de la même manière ?

      Au final il est donc question de moralité. Et penser la morale avec le même logiciel du capitalisme ne mène nulle part.

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      • tepavac // 05.12.2017 à 23h53

        Platon parlait du « luxe » qui corrompit les mœurs pure!
        Il parlait semble t-il, de Marseille, l’ancienne, Massalia.

        Mais revenons au documentaire. Je résume;
        Voilà un type qui fait commerce dans le transport, qui rebondit sur celui de la culture d’un fruit.
        Fruit qui l’enrichissent et font de lui une notoriété mondiale.
        Tout homme serait satisfait d’une telle réussite, mais pas lui.

        Pour une obscure raison, il dépense toute sa fortune et son énergie pour achever son chemin de fer. N’hésitant pas ce faisant, à financer une armée de mercenaires pour l’assister dans son rêve, rêve qui pour le coup, se transforme en chemin de fer battit sur le sang et les larmes.

        Il est mort ruiné et plus personne ne se souvient de ce triste personnage.

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        • olivier // 07.12.2017 à 23h12

          «  on fera exercer cette profession par des gens qui ne causeront qu’un léger préjudice à l’État, au cas qu’ils viennent à s’y corrompre. » (XI, 919c)

          « Aucun habitant qui tient l’un des cinq mille quarante foyers ne doit devenir détaillant (kapelos) ni marchand (emporos), que ce soit volontairement ou involontairement,(…)   Quiconque exercera quelque trafic indigne de sa condition, sera cité au tribunal des plus vertueux citoyens, et accusé de déshonorer sa famille. » ( 919d4-e8)

          «  plus personne ne se souvient de ce triste personnage. » La preuve du contraire ici même et maintenant.

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    • Etienne2 // 03.12.2017 à 15h05

      oui, excellent, sauf qu’en 15 jours ce reportage compte moins de 8000 visionnages sur sur youtube!
      Républiques bananières d’amérique centrale et plus bas, CIA d’un côté, idéologies des groupes armés marxistes d’un autre (vrai ou fausse opposition) sur fond de trafics d’armes et son lot de victimes innocentes: « la grandeur des USA » et ses « valeurs de liberté »;
      Puisque nous sommes en France, pays fondateur des droits de l’homme…le nombril du monde dans ce domaine… que l’intelligence de nos coeurs s’ouvre, sur le passif de la France Afrique (à frics).
      Pour repasser par « youtube », pardon… goooooogle, ne fait plus dans la banane au sens propre, mais fait aussi pour plus de profit, de l’optimisation fiscale du pareil au même.
      Avec un tel niveau, je n’y vois aucun espoir pour le développement durable de notre planète Terre, alors coloniser Mars et en faire un lieu vivable et fertile, faut pas rêver!

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      • Etienne2 // 06.12.2017 à 11h08

        Hélas ce documentaire ne fera pas le « buzz » et c’est bien regrettable!
        Sauf que, ce modèle de société de marketing-consommation-gaspillage sur fond d’esclavage, ne pourra durer, on y est en plein à l’heure actuelle, c’est un suicide collectif il y a urgence que nos enfants reprennent ce que nos grands parents ont reçus car sinon demain,ce sera « soleil vert » pour tous et rien d’écologique!

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  • Dillmann // 03.12.2017 à 08h58

    oups je l’avais raté celui-ci sur cette excellente chaine.
    Bravo pour ce documentaire éclairant.

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  • Ardéchoix // 03.12.2017 à 09h55

    A « 36mn » les multinationales… ont besoin de stabilité pour leurs investissements, les démocraties peuvent être très instables ». Ben cool avec l’Europe le terrain est propice pour l’investissement et la défiscalisation. Ah… on me dit dans mon oreillette que « c’est déjà le cas » .

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    • sassy2 // 03.12.2017 à 14h39

      c’est la preuve que nous ne sommes pas en démocratie

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  • some // 03.12.2017 à 10h59

    Si vous ne connaissez pas l’histoire de l’ufc, regardez ce doc.

    Cependant.

    Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à me contenter de ce discours purement historique alors que cette affaire est connue et étudiée depuis longtemps maintenant.

    Je ne comprends pas mr giraux lorsqu’il dit que les multinationale devraient changer leurs vocation à accaparer les richesses. Ce mr n’est pourtant pas idiot. Comment peut il se contenter d’une analyse aussi peu approfondie sur les dynamiques sous-jacente.

    Et cette fin de doc totalement bidon qui voudrait finir sur une note positive en nous disant qu’ufc a était traîné en justice.

    Le summum étant la phrase de clôture « spoiler »: C’était l’histoire d’un fruit, d’un simple fruit.

    WTF? Ce film à un double discours, dommage que mr giraux y ai prêté son nom.

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  • williamoff // 03.12.2017 à 11h01

    « UN capitalisme se jouant des frontières et des lois nationales pour assurer à ses actionnaires des profits maximaux »
    « UN » capitalisme ? Vraiment ? Pourtant n’est-ce pas tout simplement « LE » principe même du capitalisme. Son essence.

    « …illustration éclairante des dérives du capitalisme. »
    Dérives ? Vraiment ?
    L’Arte ou la manière de suggérer que le capitalisme puisse donc être vertueux, différent. Vieille rengaine que toute l’histoire de ce mode de production dément mais repris une fois encore dans ce reportage.

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    • Alfred // 03.12.2017 à 11h18

      Arte x’est un peu les inconnus: il y a le bon et le mauvais capitalisme…

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      • calal // 03.12.2017 à 13h55

        parce qu’il n’y a pas le bon et le mauvais communisme?

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        • Alfred // 03.12.2017 à 18h49

          Je ne sait pas j’ai jamais vécu dans un pays communiste. Et vous?

            +3

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          • RV // 03.12.2017 à 21h15

            C’est ce que vous croyez parce qu’on fait tout pour vous le cacher, et qu’on le déconstruit depuis au moins 30 ans, avec une accélération certaine depuis l’arrivée de notre Président Macron
            Le salaire à vie, c’est à dire les fonctionnaires, n’est-ce pas communiste ?
            La sécurité sociale, c’est à dire l’investissement pour la création des hôpitaux et la production de soins, basé sur la cotisation et pas sur le marché, l’emprunt ou la propriété lucrative, n’est-ce pas communiste ?
            Un communisme peut en cacher un autre . . .

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            • Alfred // 03.12.2017 à 22h30

              C’est peut être parceque « je n’étais pas au courant » que je trouve mon pays pas assez communiste.
              Par exemple je rêve de payer mon billet de train « tant » du kilomètre (en fonction d’une péréquation nationale) auprès d’une entreprise (forcément) d’état (puisqu’il s’agit d’un concretment d’un monopole). Et ce que je m’y prenne un an ou une heure à l’avance… Et que « le plan » soit assez grand pour mettre assez de train lors des pics (fêtes et autres) ce qui est facile dans un système stable (historique long peu de variables = bonnes prévisions…);
              Au lieu de cela je ne prends plus le train hors de prix car j’ai autre chose à faire dans la vie que courrir comme un petit chien après des tarifs plus « preferentiels » les uns que les autres dans la lutte de chacun contre tous…
              Une des multiples formes de l’aliénation…
              Blague à part vous êtes en train de confondre socialisme et communisme… Jdjdr.
              (La propriété au fait ça vous parle?)

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          • Christian R. // 04.12.2017 à 17h31

            @ Alfred,
            «…confondre socialisme et communisme… » Vous n’avez pas tord et RV a raison. Le mot communiste vient du latin « communis », communauté, issu de « cum », avec, ensemble et de « munus », charge, dette : obligations mutuelles. Un mode d’organisation sociale basée sur l’abolition de la propriété privée des moyens de production et d’échange au profit de la propriété collective. Donc disparition de la propriété lucrative !

            Socialisme : pour les marxistes, période de transition vers le communisme, pour les non-marxistes, dénomination des doctrines de partis de gauche soucieux de plus de justice sociale, d’émancipation individuelle, au sein de l’économie capitaliste (ex : social – démocratie).

            Ainsi le salaire à vie des fonctionnaires, la sécurité sociale financée par les cotisations sociale qui prend en charge, les allocations familiales, les retraites, les accidents du travail du régime général, l’assurance-maladie, est un embryon de communisme en France. C’est Ambroise Croizat, ministre communiste, a réussi à imposer la Sécu en 45. Macron l’ami des milliardaires, veut imposer à la place les assurances privée en supprimant les cotisations sociales.

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            • Alfred // 04.12.2017 à 22h09

              Il y a un peu de Talleyrand en vous! 😉
              Vous avez entièrement raison (et donc RV n’a pas totalement tord)

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  • Un_passant // 03.12.2017 à 11h31

    On oublie toujours que tout ça est impossible sans la complicité… des consommateurs qui veulent plus pour moins cher. La majorité suit le principe : je veux, j’ai l’argent, j’achète, je n’ai pas l’argent… ça dépend, mais certains vont jusqu’à se surendetter.
    Les premiers responsables sont les politiciens et leur incapacité à penser l’éducation autrement qu’au travers de prismes idéologiques le plus souvent basés sur leur intérêt de caste et de carrière; c’est humain, certes, mais ça ne les dédouane pas de leur responsabilité, leur complicité active, par aveuglement, naïveté, omission, négligence ou cupidité.
    Allez dire aux gens qu’ils doivent revoir leur petit confort, consommer local et saisonnier, qu’il faut rétablir les frontières et réduire au maximum les échanges internationaux pour garantir le mode de vie de chacun, non pas pour des questions ethniques, mais normatives, fiscales et réglementaires, qu’il faut rétablir un étalon monétaire international contraignant…

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    • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 12h36

      « impossible sans la complicité… des consommateurs » : on ne dirait pas que vous avez visionné toute la vidéo. Les consommateurs n’y sont pour rien, ils sont matraqués par la propagande. Que des films humoristiques se soient emparés de la banane montre assez qu’elle était devenue aussi naturelle que la patate : et ce serait à cause de la « complicité des consommateurs » ? Et les gouvernements qui se font renverser, c’est aussi à cause de la « complicité des consommateurs » ?

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      • calal // 03.12.2017 à 14h00

        amha, ces generations sont les premieres victimes de l’efficacite de la publicite. Ma mere nee dans les annees 30, me vanta souvent les poires et les fruits qu’elle pouvait manger quand elle etait petite, fruits issus evidemment du verger famillial. Pourtant, elle n’exige toujours que l’achat de banane malgre le gout souvent inexistant et les pesticides.

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      • tortueux // 03.12.2017 à 20h02

        Mentionnons aussi l’illégalité de l’appel au boycott, en France au moins. Il ne faudrait pas troubler le commerce.

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        • Raphaël // 04.12.2017 à 00h52

          Vous pouvez boycotter et ne pas le crier sur les toits. La liberté ultime est celle de ne pas faire. On ne pourra jamais vous reprocher une non consommation ciblée.

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    • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 15h14

      Et quand les petits paysans se font exproprier, (déjà au XVIII ième), quand 1 travailleur meure tous les 10 m de voie ferrée, quand l’armée tire sur la foule, c’est aussi avec la « complicité des consommateurs » ? Votre assertion n’a guère qu’un mérite : c’est de montrer qu’on est encore loin d’avoir tout compris du capitalisme bien qu’il s’étale sous nos yeux depuis des siècles.

        +14

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    • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 18h15

      Outré que vous ayez pu mettre en avant la complicité des consommateurs au terme de ce documentaire qui incrimine clairement quelques capitalistes et politiques parfaitement identifiés, je me suis fendu d’un second billet pour vous répondre plus longuement : https://www.facebook.com/onfoncedanslemur/posts/556434958031019 « De la complicité du consommateur » Bonne lecture ! (Mais bon, je l’ai écris d’abord pour moi, pour être en paix avec ma conscience qui me dicte une opinion exactement contraire à la vôtre, vous n’êtes pas obligé de lire.)

        +3

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      • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 19h39

        Comme souvent quand je poste des explications, je trouve après une confirmation (autrement plus sophistiquée que ma petite opinion). Témoin ce texte, (https://scinfolex.com/2017/11/25/repenser-lenclosure-de-la-connaissance-avec-bernard-stiegler-et-amartya-sen/), qui montre que nous sommes « prolétarisés ». Mais où est la « complicité du consommateur » dans le processus ? Je cite : « Si l’on suit cette approche, l’enclosure de la connaissance et la prolétarisation constituent en réalité un seul et même phénomène, qui aura varié selon les stades de développement du capitalisme. Le premier capitalisme industriel a prolétarisé les ouvriers en les privant de leurs savoir faire par le développement du machinisme. Le second capitalisme industriel, qui voit le jour avec le fordisme, prolétarise à son tour le consommateur par le biais des techniques de marketing publicitaire en le privant de ce que Stiegler appelle son « savoir d’achat ». Le capitalisme cognitif, sous l’emprise duquel nous vivons aujourd’hui, possède cette fois la capacité redoutable de nous prolétariser dans toutes les facettes de nos existences, grâce à la faculté du numérique de s’immiscer partout et d’intégrer toutes les activités dans une automatisation généralisée en standardisant les comportements. »

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    • Un_passant // 03.12.2017 à 20h46

      Parce que l’on est obligé de croire aux sirènes de la publicité? Ce sont les consommateurs qui sont les premiers fautifs lorsqu’ils ne prennent pas la peine de prendre du recul vis-à-vis de leurs envies ou du « qu’en dira t’on ». La publicité, c’est de la publicité, nul n’ignore ce que signifie ce terme : faire parler d’un produit; ça ne veut pas dire que le baratin marketing est vérité. Et c’est clairement un problème d’intelligence, d’indépendance d’esprit et d’éducation. Résister à l’envie, gérer les frustrations, le b.a.ba de l’éducation, mais forcément si les gens croient à la fois aux sirènes publicitaires et aux slogans de la pédago-sociologie de salon qui promeut l’enfant roi… C’est que l’humanité est désespérée, désespérante et dans ce cas, mérite son sort. La victimisation des consommateurs, la barbe! Précision : Je ne parle pas victimes réelles, les ouvrier ou des paysans expropriés mais du consommateur bénéficiaire : l’occidental moyen.

        +1

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      • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 23h57

        J’attendais et espérais une réponse, mais rien d’aussi décevant. Je suis à mille lieux de comprendre comment vous pouvez « raisonner », comme si l’individu pouvait tout. Le « b.a.ba de l’éducation » : comme si l’éducation pouvait échapper aux conditions matérialistes dans lesquelles elle est délivrée. Tout est à l’avenant dans votre post. [modéré]

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        • Un_passant // 04.12.2017 à 08h49

          Tout simplement parce que même quand les gens savent et peuvent agir, même « relativement », ils ne le font pas, ou rarement, sinon le plus souvent quelques activistes, ça n’est même pas une réflexe naturel chez ceux qui auraient les moyens financiers. De quoi est-ce je parle?
          Sauf à vivre dans une bulle on sait dans quelles conditions les vêtements sont fabriqués au Bangladesh, on sait aussi les ravages écologiques de l’huile de palme, est-ce que pour autant, les gens prennent la peine d’éviter les produits concernés, surtout quand ils ont les moyens? Non.
          Les gens pouvaient acheter français, un peu plus cher ou coréen, japonais, qu’ont-ils fait? Ils ont acheté le moins cher. Tout à l’avenant. Les gens achètent par envie, sans aucune forme de raisonnement. En fait, même, les gens, pour une grande partie d’entre eux, s’en fichent royalement. Ils ont envie, ils peuvent acheter, ils se font plaisir, point-barre. C’est valable dans toutes les catégories de la population.

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          • tepavac // 04.12.2017 à 23h59

            Je comprend votre contrariété, celà en surprend beaucoup, collectivement nous sommes co-responsable, alors qu’individuellement nous sommes libre de nos choix quotidiens.
            C’est ainsi que parfois nous traversons en dehors des clous, plus par commodité que par rejet du cadre dans lequel nous vivons. Vous pouvez le déplorer, néanmoins c’est notre seule liberté. Voulez-vous nous en priver?

            L’intérêt du billet réside dans le fait qu’un processus de développement économique à conduit un homme à une folie destructrice.
            Déployant une dépense énergétique considérable pour soudoyer des pouvoirs politiques et des administrations dans le but de prendre par la force des armes des territoires qui ne lui appartenaient pas et dont il a fait assassiner ou fait exproprié les victimes de son œuvre.

            Il n’y a aucune forme idéologique qui anime cette folle entreprise, seulement un esprit maladif, cancéreux. Il n’y a là pas plus de capitalisme que d’une quelconque idée politique, c’est juste une aberration.

            Que nos Institutions politiques acceptent ce type de comportement est aussi une aberration.
            Mais que certains défendent ce « libéralisme » effréné, en le glorifiant de mille vertus, cela est un crime de complicité.

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            • Un_passant // 06.12.2017 à 18h28

              Je ne veux pas priver les gens. Simplement, les victimes et les coupables existent, mais il y a de très très nombreux observateurs passifs en toute conscience et toute connaissance de cause ou simplement, qui tournent pudiquement (lâchement?) la tête. Mais les observateurs sont très souvent considérés comme de simple victimes ou des complices actifs quand 80% des gens ne sont en réalité ni victimes ni coupables, seulement négligents ou indifférents. C’est tout ce que je cherche à rappeler. Certes j’ai une triste vision de l’être humain. Je finirai sur le bûcher des cyniques.

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        • Un_passant // 04.12.2017 à 09h52

          Une dernière précision : je considère les consommateurs comme complices partant du principe que nous sommes individuellement seuls responsables de nos envies et plus particulièrement de céder ou non à celles-ci. Sauf avis médical contraire, il n’en n’est pas autrement, cela relève de notre seul choix d’acheter ou non dès lors qu’on ne répond pas à un besoin impératif, nécessaire ou vital. La banane comme plein d’autres choses (c’est encore pire à notre époque) ne répond en rien à un besoin « vital » ou une « nécessité », ça relève uniquement de l’envie, de la lubie, du confort. C’est un peu facile de penser que les gens sont victimes de leurs envies ou de la pub. Ça les dédouane un peu vite de leurs responsabilités.

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          • Crapaud Rouge // 04.12.2017 à 10h03

            Je ne vois pas non plus les consommateurs comme des victimes, c’est évident puisqu’ils « profitent » du système. Vous n’avez pas lu mon billet, écrit spécialement pour vous répondre. Comme la majorité des gens, (et des consommateurs), vous tenez pour nul le fait que l’on est dans un « système », ou du moins, vous n’en mesurez pas les conséquences.

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          • Crapaud Rouge // 04.12.2017 à 12h11

            L’article qui vient de tomber et vous donne tort : http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/04/la-contre-attaque-de-l-industrie-petroliere-pour-sauver-le-diesel_5224195_3234.html

            « « un rapport tout à fait essentiel et révélateur », (…), qui soutient qu’avec les futures normes Euro 6d – en vigueur à partir de 2020 –, les nouvelles voitures diesel ne pollueront pas plus que les véhicules dits à zéro émission (ZEV électriques, hybrides ou à hydrogène) »

            Ce rapport signifie que des gens, qui ne sont pas les consommateurs mais des producteurs, s’accrochent à un type de produit en dépit du fait que son caractère nocif est unanimement connu et rejeté.

            Il est « évident » que le consommateur est « responsable » de « ses envies » : elles ne tiennent en effet qu’à lui : c’est pourquoi on le traîne en cours d’assise quand il lui prend l’envie d’assassiner quelqu’un. Mais dans le cas général, la consommation n’est pas un délit : cela revient à dire que la société reconnaît le consommateur comme non responsable. Il achète ce qui se vend conformément à ses droits, lesquels ne sont limités que par quelques interdits légaux et explicites.

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            • Un_passant // 04.12.2017 à 14h15

              L’automobile, les magazines automobiles ont expliqué en long en large et en travers que dans tous les cas, les diesels coûtent plus chers malgré l’impression d’économie à la pompe, dès lors que l’on conduit peu ou en ville. Ce ne sont pas les industriels qui sont responsables des a priori des consommateurs, surtout quand l’information est disponible.

              Ensuite, concernant l’industrie pétrolière, ils ne vont pas se suicider! Bien entendu qu’ils vont défendre leur secteur. Vous voudriez qu’ils plaident pour des perspectives qui vont les mettre au chômage?! Personne ne défendrait que l’on provoque sa propre faillite.

              Bien entendu que le consommateur respecte la loi, ça ne veut pas dire que les comportements stupides, mêmes légaux, sont défendables… Acheter des fraises hors saison, tout le monde sait d’où ça vient; et malgré ça, il y en a qui vont acheter et se plaindre que c’est fade et/ou que ça vient de (très) loin…

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            • Crapaud Rouge // 04.12.2017 à 18h22

              Jamais deux sans trois : troisième et dernier billet pour traiter de la question. https://www.facebook.com/onfoncedanslemur/posts/556906444650537 Il s’agit d’une description (forcément sommaire) du « système » et de ses effets pour montrer la place du consommateur. Pour vous éviter de lire, (je suis charitable), elle est explicitée dans la dernière phrase : « pris dans la gangue du « système » actuel, un consommateur lambda qui voudrait en devenir indépendant est comme une pierre qui voudrait se satelliser elle-même… » Si vous avez une meilleure métaphore, je suis preneur.

              Note : il y a longtemps que ce sujet me trottait dans la tête.

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          • Ellilou // 04.12.2017 à 15h29

            Puis-je me permettre un petit conseil de lecture: lisez ou relisez donc quelques écrits de Spinoza, ils éclaireront peut-être différemment le concept de « libre arbitre » que vous semblez prêter aux consommateurs (je préfère le mot citoyen mais n’ergotons pas). Je ne suis pas philosophe et ne détiens aucune vérité, ça reste donc un petit conseil amical et sans agression 🙂

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            • Un_passant // 04.12.2017 à 18h06

              Je ne crois pas au libre arbitre absolu, le contexte importe. Mais prétendre que le consommateur ne peut rien… misère, j’en connais beaucoup qui à mots couverts disent tout simplement qu’ils s’en foutent. Facile de taper ensuite sur les multinationales ou, pour les « citoyens », de dire qu’ils « ne savaient pas ». La vérité désagréable, et rares sont ceux qui osent la dire de manière cinglante, c’est que les gens ne veulent pas savoir. C’est comme le réchauffement climatique. Vous avez vu une chute des produits importés, les A**le Store désertés? Vous avez vu une chute des ventes de voitures de grosse cylindrée de par le monde? NON!

              Certes, je suis devenu 50% misanthrope 20% cynique reste 10% pour le reste.

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            • Un_passant // 05.12.2017 à 10h03

              Petit errata, j’ai visiblement écrit un peu vite, c’est bien 50/20/30% et non 50/20/10% encore que, je dirais plutôt 50/30/20%.

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    • Un_passant // 04.12.2017 à 08h31

      Une petite précision :  » c’est humain, certes, mais ça ne les dédouane pas de leur responsabilité, leur complicité active, par aveuglement, naïveté, omission, négligence ou cupidité. » Que l’on soit bien d’accord, je parle bien des politiciens.

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      • TuYolPol // 04.12.2017 à 14h32

        @Un_passant le discours de la responsabilité individuelle est totalement inopérant quand on parle de grands nombres, de médias de masse, de mouvements sociaux. Un grand nombre d’individus, quelles que soient les particularités individuelles accidentelles, réagit de façon assez bien modélisée par l’ingéniérie sociale, politique ou publicitaire. Ça en défrise certains qui ne supportent pas ce fait comme s’il interférait avec leur propre personne.
        Pour que « les consommateurs » contrarient les prédictions de cette ingéniérie, il faudrait des signaux forts qui modifient les schémas comportementaux. Mais les signaux les plus forts, par les temps qui courent, sont encore ceux du consumérisme.
        C’est pourquoi Il est beaucoup plus efficace d’analyser d’où viennent les signaux et d’agir à ce niveau : la loi, l’industrie, le pouvoir.
        Quant au signal « chacun n’a qu’à », il est peu productif sur le grand nombre, tout juste vaguement culpabilisant.

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        • Crapaud Rouge // 04.12.2017 à 17h48

          Merci TuYolPol d’expliquer en long et en large ce que je n’ai pas la patience de faire. Le sujet étant le capitalisme selon l’exemple raconté dans le documentaire, donc des phénomènes qui s’étalent sur plus d’un siècle, il est évident que « la responsabilité individuelle est totalement inopérante », sauf à incriminer celle de minorités agissant à une échelle qui dépasse l’individu lambda. Quand un gouvernement fait tirer sur la foule, quand des malfrats assassinent des syndicalistes ou des militants, quand des journaux relaient la propagande, (et j’en passe), ils ont des effets sur tout le peuple. On est loin du consommateur qui a le malheur d’acheter des fraises hors saison, il n’est que l’âne de la fable de La Fontaine.

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        • Un_passant // 04.12.2017 à 18h47

          Tout dépend de quoi on parle. La modélisation en question est, sauf erreur de ma part, dépendante de l’échelle de temps. C’est comme l’hypnose, elle ne dure pas éternellement. Partant de là, dès lors que l’acheteur a le temps de la réflexion et la possibilité de s’isoler, même un temps relativement bref (si je ne m’abuse on parle de quelques dizaines de minutes), la propagande peut tout à fait perdre de son effet; ça n’est pas pour rien qu’ils veulent mettre la pub en temps réel sur les mobiles. Les statistiques sur l’efficacité de la publicité sont très contradictoires selon les acteurs du marché considéré, même chose pour les analyses comportementales sur la publicité qui aurait tendance a n’avoir de l’efficacité que sur des gens prédisposés à l’achat et non la capacité de le provoquer chez des gens qui ne comptaient pas acheter (là les analyses comportementales montrent que l’on a besoin de vendeurs « physiques »).

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          • TuYolPol // 05.12.2017 à 15h58

            C’est beaucoup plus rémanent que cela. Vous n’avez qu’à vous demander d’où viennent les stéréotypes de langage et de comportement, les expressions en vogue, les mots qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas, les prénoms qu’on donne, les intonations qu’on prend. C’est particulièrement insidieux à travers le vocabulaire et les outils conceptuels. La pression sociale, la pression médiatique, la pression des modes, la pression économique, vous pensez peut-être y échapper. Cependant vous dépendez un tant soit peu de votre environnement. Prenons une analogie : la pression n’est pas un attribut de la molécule mais du fluide. La pression n’en existe pas moins et est beaucoup plus déterminante que le destin d’une petite molécule quels que soient ses mérites ou sa singularité. La molécule d’eau a beaucoup de qualités, mais elle ne dévie pas le cours du fleuve.

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            • Un_passant // 06.12.2017 à 11h26

              Je réfute totalement le marxisme sur la question de l’origine des nations et de la culture que vous semblez suggérer. La famille n’est pas une construction marchande et les nations ne sont que l’extension de la famille qui s’étend au clan, à l’ethnie et au delà, aux alliances politiques qui certes relèvent de la dépendance aux ressources mais cela AVANT qu’il leur soit attribué une valeur marchande. On parle de survie avant de considérer toute forme de commerce.
              Bien entendu qu’il y a un mimétisme, ne serait-ce que familiale, il n’est pas marchand pour autant.
              Mélanger la publicité, le marketing et la tradition culturelle et familiale, ça n’est pas acceptable à mon sens, ce sont des échelles et des processus qui n’ont rien de comparable.
              Vous comptez mettre même sur le même plan la culture familiale et le bobo qui va se targuer d’écologie, faire la morale et autres et ne peut s’empêcher d’acheter le dernier Iphone bien loin de l’impact de la pub (Apple en fait très peu)? Sans moi.

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            • Un_passant // 06.12.2017 à 11h52

              Petite question subsidiaire, puisque vous parlez de langage : qu’est-ce qui est plus rapide et plus facile à dire/prononcer entre réfrigérateur et frigidaire?

              La pub? Vraiment? Alors pourquoi on ne voit personne se précipiter acheter des couches suite à un pub tv si la pub est si absolue que certains ici semblent le prétendre?

              Et puisqu’il semble nécessaire de parler chiffres, la pub augmente les ventes de 8 à 16%, un vendeur physique peut convaincre jusqu’à environ un tiers de personnes qui, initialement, ne comptaient pas acheter un produit. Dans un cas comme dans l’autre on est loin des 100%.

              Alors j’en remets une couche : les gens agissent par envie, par lubie, loin des pubs qui ne font que titiller la curiosité de personnes déjà réceptives. Donc si, on peut parfaitement résister.

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  • Trawash // 03.12.2017 à 11h45

    Que celui qui n a jamais mangé de bananes jette la premiere pierre au capitalisme.
    Blague à part, oui c est bien un blague pas un argument.
    Le système capitaliste est certes bien imparfait et il’est Responsable de belles saloperies. J en conviens.
    Et le vôtre de système si parfait, si idéologique, qu a t il produit partout dans le monde ?
    Ah oui c est de la faute aux américains. C est toujours de la faute des autres, jamais celles de vos idées mortifères. Ça doit être sympa de dormir aussi bien sur ces deux oreilles, exempt de toutes fautes ou erreurs.
    Moi je ne dors pas.

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    • Alfred // 03.12.2017 à 19h05

      Puisqu’on parle un peu de « capitalisme » dans ce billet et les commentaires une petite question:
      Temps 1. Le bitcoin s’envole.
      Temps 2. Le grand public apprends que les produits dérivés suit les bitcoins sont autorisés à partir du 18 décembre.
      Est ce bien encore du capitalisme ? L’entre soi (certains diraient le délai d’initié) c’est une partie intégrante du capitalisme ou le vilain état devrait s’en occuper ? Quand le vilain état est lui même corrompu appelez vous ça encore du capitalisme ?

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      • Trawash // 04.12.2017 à 09h00

        Quand l État est corrompu, c est donc que l’Etat est malhonnête.
        Si il’est Corrompu, il y a donc un corrupteur et une éternelle victime, les individus.
        C est que ce que j appelle le capitalisme de connivence. Quand par exemple nos impôts servent à subventionner le cinéma, à donner des subventions à des entreprises, etc..

        Supprimons le corrompu, il n y aura personne à corrompre. Le corrupteur ont aura encore besoin de lui, il crée des richesses.

        Concernant le bit coin, un monnaie privée sur un marché libre. Où est le problème ? Vive État chéri, viens vite encadrer ma liberté de faire ce que je veux avec mon argent (perdre ou gagner ) , et si au passages l État me taxe un petit peu cela ne sera que justice sociale, égalité et bisous.

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        • Alfred // 04.12.2017 à 10h01

          Bitcoin: Tout occupé à vous pencher sur l’état vous avez oublié l’autre partie de la connivence organisée: les banques. L’autorisation (par l’état) faite au banque de jouer avec le bitcoin à grande echelle a été précédée par un investissement massif par les initiés. Voila le problème. Pour le reste je pense qu’on a besoin de ni l’un ni l’autre (le corrompu comme le corrupteur). La création de richesses …. pffff. Ca ne veut rien dire. Merci de creuser un peu pour pouvoir discuter (pistes: creation monetaire; fixation des prix (pertinence reelle de l’offre et la demande versus rapports de forces); valeur economique et valeur sociale; « prix » ou « cout » des ressources naturelles; etc…).

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          • Trawash // 04.12.2017 à 16h34

            La création de richesse ne veut rien dire ? Pouvez vous alor m’expliquez comment vous avez fabriqué avec vos propre mains le crayon à papier ( celui avec la gomme ) qui vous permet de faire une liste de course ? Je suis certain que pleins de sales’ capitalistes y sont pour quelque choses.
            La création monétaire est un monopole des états et heureusement bitcoin vient mettre la grouille dans ce monopole. Vous n’avez besoin ni de l un ni de l’autre ( bitcoin et banques ) et bien passez vous en. Qui vous y oblige? Les’rapprts De force ? Vous êtes donc bien faible.
            Quand à la création des’prix, c est facile, libre marché et loi de l’offre et de la demande.Faut vraiment être socialiste pour vouloir fixer les prix.

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            • Alfred // 04.12.2017 à 22h22

              Vous etes un grand naif ou bien on vous a efficacement picoré la tête (vous avez fait une école de commerce ou quoi?).
              La loi de l’offre et de la demande c’est du niveau papa noel. La fixation c’est justement un peu plus compliqué que ça (sinon nous ne vivrions justement pas dans le monde dans lequel nous vivons).
              Vous opposez des arguments à un fantome car vous n’avez pas cherché à comprendre. Exemple: vous avez cru deviner que j’etais pour la fixation des prix par l’état (car vous me croyez communiste). Deux fois faux. (le monopole de la collectivité ne s’impose de toute évidence QUE lorsqui’il ne peut materiellement y avoir de vraie concurence non faussée (les infrastructures uniques qui ne peuvent être redondantes par excellence).
              Lorsque je parle de de fixation des prix par le rapport de force je parle du monde actuel (dit « capitaliste »). Ce n’est pas de la politique mais l’observation de la bête réalité. Pour caricaturer avec des exemples caricaturaux (mais réels): la fixation des cours relatifs de devises par quelques gugusses de conivence (le procès est passé?). Pareil pour l’or. Et pour tout d’ailleurs à des degrés divers.

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            • Moussars // 05.12.2017 à 12h15

              Ce sont les ouvriers qui fabriquent les crayons.
              Les banques privées (y compris les banques centrales privées comme la FED) qui fabriquent ex-nihilo la monnaie.
              Libre marché, loi de l’offre… On connaît que trop la sempiternelle main invisible…

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          • Trawash // 04.12.2017 à 16h54

            Vous avez raison sur les banques( pas celles de détail ). Connivence, encore connivence, je suis déjà accord avec vous.
            Mais là où vous remettez en cause le capitalisme, moi je remets en cause l’Etat.
            On peut discuter économie si vous voulez, nous ne serons jamais d accord. Je croie aux vertus d un libre marché et vous vous croyez dans les vertus de la fixation des prix. Nous sommes irréconciliables et vous êtes un bel idéaliste.
            Vous pensez qu il y a des rapport de force entre individus. Je pense que je suis libre et je n ai jamais donné le moindre euro à un capitaliste de force. Vous si ?

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  • Dominique // 03.12.2017 à 12h05

    Ils n’ont pas pu s’empêcher d’ajouter la fake new sur les fake news propagées par Facebook qui renversent les gouvernements !
    Et voilà comment on disqualifie un reportage par ailleurs plein d’enseignements.

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  • Christian R. // 03.12.2017 à 12h30

    « L’Arte ou la manière de suggérer que le capitalisme puisse donc être vertueux » d’accord avec vous Williamoff

    Allons voir ailleurs. « Cash investigation » par exemple, intéressante car porteuse d’arguments n’échappe pas à ce défaut (Conscient ? Inconscient ?) De « Panama papers » en « Paradise papers » que de rebondissements. Oui mais, qu’on pu répliqué Bolloré et ses pareils, nous avons agis légalement, qu’a dit le Juge Renaud Van Ruymbeke sur Fr. Inter « C’est apparemment légal… où est la frontière entre l’évasion fiscale dite légale et la fraude fiscale ? »

    Et c’est là que le bât blesse. Qui est responsable de cette légalité ? Si je ne m’abuse, les gouvernements sous l’autorité des président de la République. L’oligarchie financière n’impose ses objectifs qu’à la condition – indispensable – qu’une oligarchie politique la serve.
    Pas un mot sur les antennes.

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    • RV // 03.12.2017 à 21h39

       » …/… L’oligarchie financière n’impose ses objectifs qu’à la condition – indispensable – qu’une oligarchie politique la serve …/…  »
      Oui, trois fois oui !
      Et comment donc cette « oligarchie financière » fait-elle pour que les élus la serve ?
      – 1 /
      Du temps de Louis XVI il existait une police du Roi qui interdisait aux marchands d’accéder aux marchés. On savait encore en ce temps là et depuis plusieurs millénaires en fait qu’il fallait se méfier des marchands. Donc la police du Roi interdisait l’accès aux marchés tant que les échanges entre les producteurs de grains (à l’époque la richesse c’est le blé dont on fait le pain) et les meuniers et autres transformateurs se soient entendus et aient échangé ce dont ils avaient besoin. A ce moment là, et pas avant , les marchands avaient le droit d’accéder au marché et donc seulement au « surplus », sur le quel il faisaient leur beurre, si je puis dire.

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      • RV // 03.12.2017 à 21h40

        – 2 /
        Pendant tout le moyen age et jusqu’à l’avènement de la révolution de 1789, les marchands ont construits leur pouvoir économique sans jamais pouvoir accéder au pouvoir politique. La Révolution de 1789 est le moment de bascule. Les penseurs de l’époque, notamment l’Abbé Sieyès, réussirent à imposer le Gouvernement Représentatif contre les tenants de la Démocratie. Ce faisant ils instituèrent l’élection comme mode de désignation des représentants. L’intérêt premier de ce mode de désignation est que les candidats peuvent être « aidés ». Et qui d’autre que les plus riches peuvent aider un candidat ? Un élus qui doit son élection à une aide devient de facto redevable.
        Ne nous étonnons pas alors que les lois, écrites par les élus, dans un gouvernement représentatif, favorisent de fait ceux qui les ont aidé . . .

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        • Un_passant // 04.12.2017 à 18h31

          C’est bien tout le problème de la démocratie où le « demos » n’est plus vraiment présent… Et les « élites » de hurler de désespoir de voir la « jeunesse » éprouver quelque forme d’incrédulité face à nos « démocraties ».

          Cela étant, les Républiques de certaines villes d’Italie montrent que ça n’est qu’en France que le verrou a sauté, les Républiques (Gênes, Venise) présentaient quand même un bon mélange nobles/bourgeois/clergé assez annonciateur des systèmes à venir (et Machiavel d’être presque avant-gardiste).

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  • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 12h52

    C’est le documentaire le plus désespérant qu’il m’ait été donné de voir. Parce que tout ce que cette histoire raconte est encore d’actualité : il n’y a donc aucun espoir que ça change, absolument aucun. Le capitalisme né avec la machine à vapeur, (celle qui roule sur des voies ferrées), a inventé toutes les recettes du capitalisme « moderne » : pourquoi changerait-il ? Le « commerce équitable » c’est bien beau, mais ne sera jamais qu’une goutte d’eau eu égard aux enjeux énormes qui pilotent toute la politique.

    Un mot en passant sur les moyens de transport que l’on oublie toujours dans l’équation : sans eux, l’exploitation capitaliste à grande échelle serait impossible, l’homme ne serait un loup pour l’homme que localement. Les immenses plantations en monocultures seraient impossibles faute de pouvoir écouler la marchandise.

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    • Crapaud Rouge // 03.12.2017 à 15h00

      Tellement impressionné par ce documentaire, que j’en ai fait immédiatement un article sur mon blog, où je cite le présent billet d’OB. Pour les curieux : https://www.facebook.com/onfoncedanslemur/posts/556369421370906

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    • Christian R. // 03.12.2017 à 20h34

       » il n’y a donc aucun espoir que ça change,  »

      Brrr..Quelle froidure!

      LES ROIS N’EXISTENT QUE PARCE QU’IL Y A DES SUJETS.

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    • Karim Wilmotte // 03.12.2017 à 22h56

      Le capitalisme n’est pas né avec la machine à vapeur (par contre, la machine à vapeur permet l’industrialisation, qui permet le déploiement à une autre échelle du capitalisme).

      Et beaucoup de choses ont évolué. Par contre, l’évolution, la construction des institutions qui remplaceront le capitalisme… c’est très long. Comme la construction par la bourgeoisie de ses institutions a pris beaucoup de temps. Comme la construction des institutions de la seigneurie a pris beaucoup de temps.

      La seule chose que cette vision immobiliste de la société promeut, c’est effectivement la désespérance. Et le statut quo. Au final, ce sentiment est donc lui-même générateur de désespoir (en favorisant l’immobilisme).

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      • Crapaud Rouge // 04.12.2017 à 00h03

        Désespérance contre l’espérance sournoise que promeut « le système ». Je préfère désespérer fièrement qu’espérer bêtement.

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        • Karim Wilmotte // 04.12.2017 à 18h10

          Le « système » promeut au contraire la désespérance: vous ne pouvez rien changer!
          Jamais!

          C’est Rockfeller qui disait (je ne retrouve plus la citation exacte): il ne faut pas leur laisser croire que la lutte paie.

          Par ailleurs, avez-vous déjà penser tester votre théorie « intelligente » dans des lieux non contaminés par la « bêtise » des victoires des combats des travailleurs organisés? Ou de retourner dans le passé pour tester votre théorie en éliminant toutes les institutions de la bourgeoisie? Ou les institutions de la seigneurie?

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  • Christian Gedeon // 03.12.2017 à 18h54

    Impressionnant documentaire en effet…mais on se demande bien qui veut manger de la banane bon marché toute l’année. Le consommateurs? Non….pas possible! Il serait donc complice a l’insu de son plein gre des assassins des multinationales? Non…pas possible. Cherchez le consommateur,toujours,encore. Responsable,coupable et condamnable,mais chut faut pas le dire,ça dérange.

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    • Vincent // 04.12.2017 à 11h16

      Votre commentaire, à la suite des autres me laisse pantois. À croire que le documentaire envoie un message subliminal…
      Comme si sur les étiquette des produits « consommés » étaient écrits tous les crimes commis par les producteurs et les commerçants…
      Ou alors que vous tous, grands contempteurs des « consommateurs complices » vivez dans une ile déserte à la Robinson Crusoé…
      Ce n’est pas mon cas. J’achète pour avoir de quoi survivre, et qui sait, quand mes enfants seront grands pouvoir acheter une maison.

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      • Christian Gedeon // 04.12.2017 à 12h50

        Allons,allons. Vous ne voyez rien,vous ne savez rien,c’est ça? Non,je ne vis pas sur une île déserte,loin s’en faut. Mais j’essaye,à mon petit niveau de consommer juste,en effet. Et j’ai quand même réussi à nourrir cinq enfants,voyez vous. A part que chez moi le gaspillage est un péché ce qui est déjà pas mal,et que les modes divers es et variées n’ont pas droit de cité. Si si je vous assure,c’est possible,et plus facilement que vous ne le pensez. Il suffit de s’y mettre en fait. Et je persiste et je’ signe,c’est le consommateur final qui porte la part d e respinsabilite la plus lourde. Simplifiéz votre vie,et vous verrez. C’est le pied!

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        • Vincent // 04.12.2017 à 16h54

          Oui, j’avoue mon ignorance coupable : je ne connaissais pas l’origine du terme « République bananière ». Peut être une question de génération. Donc en effet lorsque j’ai acheté des bananes, il ne m’est jamais venu à l’esprit que j’enrichissais une multinationale destructrice de peuples pour être rentable. (encore qu’en France on consomme des bananes de Guadeloupe ou de Martinique)
          Le consommateur, qui d’après vous est « Responsable,coupable et condamnable » est juste un humain qui a perdu toute son autonomie, qui n’a pas le choix pour survivre que d’acheter à des industriels.
          Il a beau savoir que derrière l’industrie se cache le pognon, derrière lequel se cache des crimes, il n’a juste pas d’autre moyen pour survivre.
          Bien entendu je préfèrerais vivre à la campagne, avec un puits d’eau potable, cultiver bio, faire du troc avec mes voisins, savoir être autonome en bricolage, ne pas avoir besoin d’électricité ni de pétrole, etc. Mais je n’en ai pas la possibilité.

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          • christian gedeon // 05.12.2017 à 11h13

            Je m’inscris en faux contre « qui n’ a pas d’autre choix ». C’est un peu facile,non? je me suis bien emmerdé à trouver des sources alternatives,et le changement de cap a été tout sauf facile,tant les habitudes sont prégnantes. Mais étape par étape,on peut progresser,sans jamais atteindre évidemment le stade parfait. Exemple: j’ai remplacé tous les produits dits ménagers par des produits « maison « drôlement plus efficaces et moins onéreux.Exemple,la cuisine est faite à cent pour cent « maison »,et de saison. pas de surgelés,pas de produits hors saison,pas de sucreries extérieures,gâteaux de la casa. Etc… çà n’ rein de révolutionnaire et peut être fait pas tout un chacun.le plus long des voyages commence par le premier pas,n’est ce pas?

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            • Vincent // 06.12.2017 à 10h31

              Mes réponses étaient un peu caricaturales parce que je trouvais votre commentaire sur « les consommateurs » excessif.
              Je ne remet pas en question votre bonne volonté et l’efficacité ponctuelle des initiatives personnelles comme la votre.
              Je suis d’accord avec vous sur l’essentiel, j’ai les mêmes réflexes alimentaires que vous, ayant été élevé dans une famille modeste et nombreuse, et à la campagne.
              Ce que voulais dire c’est qu’il est excessif de reporter la faute des puissants et des manipulateurs sur les faibles et les manipulés.
              Bien entendu, on peut espérer mieux de nos concitoyen, plus portés par la paresse intellectuelle et la facilité. La force des mauvais vient de la faiblesse des bons. Mais la condamnation de ces derniers n’enlève rien aux crimes des premiers.

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  • Raoul C, // 03.12.2017 à 18h54

    Intéressant, mais le reportage aurait dû se cantonner au documentaire historique dès que les experts parlent du présent cela le rend trop militant. Le manque de censure de Facebook et des réseaux sociaux serait le pendant moderne des techniques de propagande de la United Fruit? Vraiment? Il semble nettement plus facile de manipuler quand on a, au contraire, un monopole des canaux d’informations et qu’on les contrôle (les vieilles chaînes de télé par exemple) plutôt qu’un foisonnement d’acteurs peu censurés.

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  • Raoul C, // 03.12.2017 à 18h56

    Ah, en passant, il reste des bananes Gros Michel au Congo et en Thaïlande. Mais il est vrai qu’elle n’est plus exploitée commercialement (le Congo étant de toute façon pillé par le Rwanda, l’Ouganda et les autres amis anglo-saxons).

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  • Raphaël // 04.12.2017 à 00h55

    On parle quand du bio qui vient de l’autre bout de la planète (donc intraçable) et de l’arnaque du commerce équitable ?

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    • RV // 04.12.2017 à 12h25

      Le bio qui vient de l’autre bout de la planète c’est aussi du pétrole pour son acheminement, d’où le quadruple intérêt de produire bio et consommer local. Intérêt de ses plus faibles émissions de CO², de sa meilleur valeur nutritionnelle, de la préservation des sols et du travail non délocalisé.

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      • Vincent // 06.12.2017 à 10h36

        D’autant plus que la consommation locale diminue drastiquement le gaspillage.
        J’ai travaillé quelques mois en tant que manutentionnaire dans une murisserie de bananes dans le MIN de Nantes. Environ un cinquième part à la poubelle.

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  • Trawash // 04.12.2017 à 09h51

    Ce reportage est vraiment pas mal. C est aussi pour cela que j aime ce blog.
    Ok ici c est bien du capitalisme. Du bien degueu et qui tache.
    Je suis libéral classique, même un peu plus que cela. Je défends une philosophie politique de la liberté pour faire vite. Le capitalisme, lui est un système économique, système mis en place également dans la très grande liberale Chine.
    Lorsqu on est libéral, on est capitaliste.
    Quand on est capitaliste, on peut ne pas être libéral ( La chine, la France, la Russie et tout les autres .)

    Ici c est clairement du crony capitalism, ce qui le pire. La collusion entre les multinationales et les États: États d Amérique centrales corrompus par les sociétés de banane avec la complicité et l’appui du gvt us. Tentez de faire un procès à ces sociétés, à ces États. Les lois les protègent.

    Relire re la DDDHC, celle de 1789. Avec ça on les fout en taule les esclavagistes.
    Tout législation qui vient après n’a fait que réduire la liberté dont nous disposons pour nous opposer aux puisants. Bon la aussi je fais vite, limité par la taille de mon post.

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