Les Crises Les Crises
6.janvier.20196.1.2019 // Les Crises

Vincent Mignerot : Anticiper l’effondrement ? Par Thinkerview

Merci 64
J'envoie

Source : Thinkerview, Youtube, 20-09-2017

Interview de Vincent Mignerot, président de l’association Adrastia

Source : Thinkerview, Youtube, 20-09-2017

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Actustragicu // 06.01.2019 à 11h35

Certes, mais le pire n’est pas toujours sûr, et l’histoire ne se répète pas… Après tout, qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? L’organisation de l’économie (délocalisation, financiarisation), de la politique (captation du pouvoir, répartition des richesses) : mais la population est toujours là, instruite et compétente, et la planète permet encore de nourrir tout le monde – sans doute pas de prendre l’avion tous les week-ends ni de faire venir de Chine des containers de jouets en plastique, mais qu’importe ?
Tout ce qui est concret et essentiel est bien présent, prêt à fonctionner, c’est l’abstrait et le superflu qui ne tourne plus rond – c’est aussi le message des gilets jaunes, d’ailleurs…

99 réactions et commentaires

  • Deepnofin // 06.01.2019 à 09h59

    Mais puisque nous ouvrons les yeux, y aura t-il réellement un effondrement, ou pourrait-il se produire un rebond ?
    On est de plus nombreux à estimer ne plus avoir rien à attendre des gens du dessus. Leur compromission morale semble totale, et comme tous les systèmes cherchent à se préserver, l’inertie de celui-là qui nous entraine droit dans le mur ne pourrait être stoppée que par le réveil démocratique… qui s’opère actuellement.
    Et si nous parvenions à utiliser le « Mal » comme il se doit ? Ce dernier est voué à se répandre, jusqu’à ce qu’on rebondisse sur lui, individuellement et collectivement. Tout ce qui foire, tout ce sur quoi on pourrait coller l’étiquette « mal », ça dresse une cartographie plutôt complète, de nos jours… Il nous reste plus qu’à nous unir et l’utiliser pour dessiner un monde magnifique, car avec nos technologies, nos cerveaux et nos ambitions, tout est possible.

    J’imagine que ça peut-être ça, l’effondrement : la fin du Système tel qu’on le connait. La Nature ne sera pas respectée tant que les dirigeants n’agiront pas pour l’intérêt général, et seul des peuple souverains peuvent agir de la sorte en s’unissant… Il faut sortir de l' »Hypernormalisation » présente, qui nous dit grosso modo « circulez, y a rien à voir, on se charge de tout, et ceux qui sont pas contents, c’est des nazi ».
    Ce qui m’apparait certain, c’est qu’on sera jamais d’accord, toujours divisés, et donc toujours dans la chute, tant qu’on fondera pas nos Démocraties. Rien que la thèse du réchauffement climatique induit par l’Homme : pour beaucoup, c’est la pire tragédie en cours, et pour d’autres, c’est une grosse arnaque pour nous faire consommer toujours plus. Pour ce sujet comme pour tous les autres, on ne sera fixés que lorsqu’on occupera les premières loges, qu’on accèdera aux dossiers-défense, secret industriel, etc. Tant qu’on se montrera pas assez matures pour affronter la vérité, elle continuera de nous exploser au visage…

      +18

    Alerter
    • Louis Martin // 06.01.2019 à 10h53

      Je veux pas briser ton optimisme mais… Tout porte à croire qu’il n’y aura pas de rebond. Il a fallu des décennies et une guerre mondiale pour relancer l’économie après la crise de 1929.

      La situation est pire à tous les niveaux : les bulles sont plus grosses, les États, les entreprises et les ménages sont surendettés, la monnaie ne vaut plus rien, les réserves d’or sont diluées sur toute la planète, et surtout : on n’a plus aucune ressource.

      Si on a échappé au pic pétrolier en 2007, c’est grâce à une industrie pétrolière fondée sur les schistes et les sables bitumineux, à une époque où les prix sont montés en flèche pour financer tout ça. Aujourd’hui, elle est surendettée, délicate à entretenir, et elle ne survivra probablement pas à une crise grave. Quant à tous nos minerais, leur concentration est en chute libre, si bien qu’il faut des quantités d’énergie folles pour les extraire. Une crise d’ampleur risque de provoquer pic pétrolier + pic de tout un tas de ressources essentielles (à moins que ça ne commence précisément par le pic : on attend un choc pétrolier pour 2021 ; l’économie tiendra peut-être jusque là). Et, comme on a repoussé l’échéance à l’extrême en comptant sur une révolution technologique que personne n’a voulu financer, ce sera la fameuse falaise de Sénèque, soit l’effondrement brutal.

      La démocratie nous fera une belle jambe, si on connaît la famine. On risque de tous réclamer un pouvoir autoritaire pour circonvenir la guerre civile, tout nationaliser et entretenir un semblant d’économie par la planification. Les principes, c’est un luxe, en pareille situation.

        +21

      Alerter
      • Actustragicu // 06.01.2019 à 11h35

        Certes, mais le pire n’est pas toujours sûr, et l’histoire ne se répète pas… Après tout, qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? L’organisation de l’économie (délocalisation, financiarisation), de la politique (captation du pouvoir, répartition des richesses) : mais la population est toujours là, instruite et compétente, et la planète permet encore de nourrir tout le monde – sans doute pas de prendre l’avion tous les week-ends ni de faire venir de Chine des containers de jouets en plastique, mais qu’importe ?
        Tout ce qui est concret et essentiel est bien présent, prêt à fonctionner, c’est l’abstrait et le superflu qui ne tourne plus rond – c’est aussi le message des gilets jaunes, d’ailleurs…

          +26

        Alerter
        • Patrick // 06.01.2019 à 14h11

          « la population est là , instruite et compétente  » , oui , mais !!
          La plus grande partie de la population est concentrée dans des grands centres urbains sans possibilité de créer les ressources essentielles à sa survie ( nourriture , énergie ).
          Le délai nécessaire à la réadaptation dans un monde effondré risque d’être bien trop long par rapport aux capacités de survie.

            +9

          Alerter
          • gracques // 06.01.2019 à 18h16

            Contrairement à ce que l’on pourrait croire la metripolisation est u moyen de faire baisser l’impact écologique des habitants d’un territoire. Mais bon je’préférerai laisser cette option’aux chinois.

              +0

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 18h44

              Nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous, par ce que nous ne comprenons pas le système dans lequel on vit. Rien de tel que l’ignorance pour nous manipuler, et nous diviser pour mieux régner.

              Voici décrit sous ce lien gratuit à diffuser, après un démontage du système actuel, la description de celui qui devrait, en toute logique, lui succéder si l’émotionnel ne l’emporte pas :

              https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

                +3

              Alerter
            • Genuflex // 08.01.2019 à 01h39

              Ce serait bien d’argumenter un peu votre point de vue sur les avantages environnementaux de la métropolisation.
              Pour ma part, et c’est mon domaine d’étude (urbanisme-aménagement-espace bâti-permaculture-environnement), rien de ce que je connais ne me permet de soutenir votre proposition avec autant de certitude que vous ne le faites, sauf à croire les slogans du genre « les tours, c’est écologique, parce que c’est dense en habitants, on économise des infrastructures, du chauffage, etc.).
              Une approche systémique est nécessaire sur ces sujets pour approcher de la compréhension.

                +0

              Alerter
        • Un_passant // 06.01.2019 à 16h37

          L’Histoire ne se répète pas? C’est marrant je connais un adage qui dit exactement le contraire :
          « L’histoire se répète, la première fois comme une tragédie, la seconde comme une farce. »

            +5

          Alerter
          • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 16h57

            Preuve que non puisque les société humaines n’ont jamais cessées d’évoluer, avec leurs connaissances.
            Par ailleurs la nécessité accélère les changements de civilisations…
            C’est propre à l’Homme, qui se distingue ainsi de l’animal.

            L’expression que vous rappelez suppose que les conditions restent les même d’une fois à la suivante, ce qui n’est pas le cas pour ce qui nous occupe.
            Les sciences et technologies ont considérablement évoluées depuis les derniers bouleversements.

            L’internet et les smartphones ont radicalement changés la donne, en particulier.

              +0

            Alerter
        • Cédric // 06.01.2019 à 23h31

          « mais la population est toujours là, instruite et compétente »

          vous êtes sérieux ?

            +4

          Alerter
          • Kiwixar // 07.01.2019 à 05h02

            Compétente/effondrement : en cas de difficulté alimentaire, la population est généralement apte à commander une pizza sur internet.

            Instruite/effondrement : apte à télécharger la dernière app permettant de se nourrir ou trouver de l’eau, sachant où trouver sur internet les infos pour apprendre en 1h l’essentiel de la permaculture et de la plantation du topinambour. Comment utiliser un GPS pour ne pas se paumer sur les routes comme ces clampins en 1940, etc.

            De toute façon, pourquoi s’inquiéter, il y a sûrement déjà une bonne app pour choisir les bons morceaux, comme cette équipe de rugby écrasée dans les Andes… 🙂

              +6

            Alerter
      • Deepnofin // 06.01.2019 à 11h51

        Au contraire, le rebond commence déjà à s’opérer, avec le mouvement des GJ, qui déborde ailleurs. Je vois mal comment la flamme démocratique pourrait arrêter de se propager, on est tous conscients que les choses vont mal, mais jusqu’à présent on se réfugiait dans nos points de vue, sans forcément écouter les autres… Depuis le début du mouvement, il me semble que l’inverse se produit. On comprend que les autres, c’est pas tous des moutons… Enfin c’est comme ça que jle vois.
        Justement car la situation est pire à tous les niveaux, et on ne voit que ça. Il y a un an, le mouvement des GJ n’aurait pas fonctionné, car nous n’étions pas encore assez oppressés. Mais là, le point de rupture est atteint. On peut voir sur le net l’essor de la collapsologie, la conscience de la crise majeure qui s’opère, dans tous les domaines…
        Jcrois que le seul moyen d’échapper à toutes ces crises, au recours à des pouvoirs autoritaires, à enrayer la famine et la destruction de l’éco-système, c’est que chacun arrête de participer à cette mascarade : grève, désobéissance civile et boycott, au lieu de manifester et de se prendre des gaz et tirs de flashball par des CRS toujours plus à bout. Le Système a toujours utilisé la violence contre nous, alors utilisons notre intelligence et faisons mieux que ça.
        La situation l’exige, car quoi d’autre qu’une démocratie généralisée pourrait nous faire surmonter l’ensemble des problèmes présents et à venir ? Et comment l’atteindre en continuant de jouer le jeu ?
        La dette, le pétrole, tout ça, c’est du vent : si on prend le pouvoir, en 2-2, on résout tout ce qu’on veut, y compris les challenges énergétiques, et on sauve les nombreux meubles qui restent encore, pour repartir de plus belle…

          +12

        Alerter
        • Da // 06.01.2019 à 14h09

          Et si le mouvement des gilets jaunes doit s’arrêter , les gens ne manifestent plus…que pensez-vous de la suite au gouvernement ?
          Vous croyez que les gens en France sont prêts à faire une grève générale ? … Je ne crois pas du tout… les pauvres vivent déjà dans la grève, les classes moyennes ne le font pas car ils vivent de la consommation des gens, etc…
          [modéré] l’avenir est bien sombre si les gens ne s’unissent pas pour tenter d’ouvrir une autre voie… des centaines de morts chaque décennie dus au chômage , vous croyez qu’ils sont incapables d’envisager plus de répression plus violences sur tous les plans pour tuer le petit peuple? La guerre des riches contre les pauvres a déjà commencé depuis des décennies , vous croyez qu’elle va s’arrêter parce qu’une petite minorité fait grève ?… si vous ne faisons rien, la dictature s’installera partout en France… la liberté individuelle n’existera purement plus et plus possible de s’éveiller de soulever des voix face à la police qui travaillera pour un dictateur… des dictateurs , des maîtres du monde qui veulent diminuer le nombre d’habitants sur Terre car ce qu’ils ont causé à la planète, c’est selon eux aux pauvres trop nombreux de la payer… pour qu’ils puissent vivre « entre eux » en dominant les plus faibles…
          Il faudra attendre un siècle ou plus pour la libération des peuples…. mais les humains peuvent ils vivre aussi longtemps ?
          L’avenir nous le dira….

            +9

          Alerter
        • Chris // 06.01.2019 à 14h20

          Ce que vous appelez « flamme démocratique », est plutôt une tentative de redistribution des richesses dans un monde fini entre 7 milliards d’individus prétendant à une meilleure vie, alors que les 1/000 tiennent le haut du pavé.
          là, ça coince…

            +3

          Alerter
          • Patrick // 06.01.2019 à 15h17

            n’oublions pas que dans ce monde de 7 milliards d’individus , un smicard français fait partie des 10% les plus riches … pour l’instant.

              +6

            Alerter
            • K // 06.01.2019 à 16h39

              Etes-vous sur que le smicard fait parti du top 10% de la planète? Tous Les nords-américains, Les Japonais , Les
              Coreens, Les Australiens et la moitié des européens de l’Ouest gagnent plus que le smicard Français. Si on ajoute en plus les classes aisées des émergents, on arrive a un total très supérieur à 10% de l’humanité qui gagnent plus que le smic.
              Et encore, si on raisonne en parité de pouvoir d’achat, le constat de l’indigence matérielle du smicard Français serait encore plus frappant.
              Et encore plus si on déduit des revenus du smicard tous les frais obligatoires et incrompressibles liés directement à son métier et qui lui absorbe une grande partie de son revenu (logement hors de prix proche d’un bassin d’emploi + dépenses de voiture). Dans beaucoup de pays émergents, les classes moyennes sont relativement pauvres mais le logement abondant et bon marché, avec des transports en communs quasi-gratuits et des prix à la consommation assez bas.

                +10

              Alerter
            • Sandrine // 06.01.2019 à 17h01

              @k. Ce qui fait la différence c’est l’acces A la santé et les retraites – ainsi que l’education dans une moindre mesure

                +4

              Alerter
            • K // 06.01.2019 à 17h28

              Sandrine, l’accès à l’éducation est universel et gratuit (jusqu’à la fin du secondaire) presque partout, même dans les pays libéraux comme les Etats-Unis.
              L’accès au soins est moins universel que l’éducation mais, pour autant, les pauvres ne meurent pas sur un trottoir dans les pays cités.
              Enfin, tous les pays du monde ont des systèmes de retraite (par répartition ou capitalisation). La seule spécificité française en la matière, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir cotisé pour toucher une pension (avec le minimum vieillesse).

                +0

              Alerter
            • Jiguen // 08.01.2019 à 11h48

              @K, je pense que vous croyez que le monde s’arrête à l’Occident. Pensez-vous réellement qu’en Afrique (d’où je viens) et en Asie l’accès à léducation est aussi aiés que vous le dites? L’accès au soins n’en parlons même pas.
              Dans tous les débats actuels, de mon point de vue de franco-sénégalais, avec une vision des deux bords, le plus gros problème c’est qu’en occident on a une vision uniquement de sa propre perte de pouvoir d’achat ou de la baisse de son niveau de vie. Dans le même temps, les peuples qui on contribué à édifier et reconstruire cet occident par leurs ressources commencent à vouloir leur part du gâteau aussi. Cela n’est absolument pas pris en compte dans le mouvement des Gilets jaunes qui me parait trés autocentré sans une vision mondialisée. avant de râler sur les migrants et les délocalisations, il faudrait se poser la question de qui souffre de la pollution de la localisation des usines en afrique ou en chine: le taux des cancers et maladies pulmonaires exponentielles nous indique bien que c’est les locaux. En plus, ils n’ont aucun accès aux soins. Au Sénégal, quand on va à l’hôpital, quelque soit l’urgence, avant de voir une médecin, il faut passer à la caisse. Même le coton du pansement doit être payé par le patient lui-même. En cas d’hospitalisation on doit fournir la lessive et le javel pour désinfecter la chambre et la literie après…
              Ce n’est pas que l’occident qui s’écroule mais tout le monde. Au moins, l’occident en aura profité 🙁

                +3

              Alerter
        • bhhell // 06.01.2019 à 16h42

          Les solutions sociales et économiques sont axées sur la répartition, mais ne répondent aucunement à la question des limites physiques. Des sociétés égalitaires sont tout autant consommatrices d’énergie, de ressources. La destruction des forêts primaires, par exemple, est autant le fait des populations pauvres en quête de nouvelles terres,que du pillage des multinationales.
          Pourtant, on sait depuis longtemps que la croissance est mortelle. Paul Ehrlich dans « la bombe P » en 1968 avait averti contre le péril démographique. Mais la planète a continué, indifférente, sa trajectoire exponentielle, comme si elle suivait une pente déterministe. Seule la révolution verte (axée sur les énergies fossiles) a pu retarder (et amplifier) la catastrophe annoncée.
          Nous sommes prisonniers des choix technologiques du passé. L’agriculture moderne nous conduit dans le mur, mais, paradoxe, on a besoin d’elle pour fournir l’énergie suffisante pour nourrir les 7.5 milliards d’habitants que la révolution verte a produit.
          Comme le physicien Tim Garret l’explique, in fine, l’évolution de la population et du niveau de vie dépend exclusivement de l »énergie disponible. Croire qu’on peut dissocier les 2 est stupide ou malhonnête.

            +4

          Alerter
          • Un_passant // 06.01.2019 à 18h16

            Et c’est bien là le problème, croire comme certains le font, qu’il suffit de changer qui détient quoi pour résoudre les problèmes, c’est oublier que les ressources consommées le sont pour répondre à la demande (dont fait partie aussi le besoin objectif, le besoin « vital »).

            L’huile palme qui vient d’Indonésie, c’est bien en grosse partie pour de l’alimentaire et se nourrir est une des bases de la pyramide de Maslow. Le coton, pour se vêtir, c’est encore le même problème. Et c’est déclinable quasiment à l’infini.

            Le problème n’est pas le système, c’est la consommation. Il faudrait une révolution « frugaliste » mondiale et non changer qui détient quoi.

            Cela étant, sur le plan de la richesse, on y verrait plus clair à réguler le système macroéconomique.

            Quant à penser que les français font toujours partie du haut de la chaîne alimentaire capitaliste… c’est oublier qu’avant les hausses récentes du Yuan/Renminbi, pour le même montant en dollar, il y a deux ou trois ans, un chinois avait le double du pouvoir d’achat d’un américain.

            Le PPA est assez édifiant quand on compare les pays. Comparativement au salaire que l’on perçoit en moyenne en France, notre pouvoir d’achat est plutôt faible.

            Pour en revenir à l’énergie, c’est même pire que ça : ça n’est pas seulement que l’énergie disponible doit être importante, on a besoin en plus qu’elle soit « flexible ». La seule alternative technique au pétrole, c’est le mix thorium/pile à combustible. Les piles lithium, ça n’a de sens que pour des usages compacts et relativement peu gourmands. Pour les véhicules, il faut bien se dire que le véhicule personnel, que ce soit via la pile à combustible ou la batterie lithium, c’est une hérésie. La densité énergétique rapportée au poids est encore trop faible ce qui oblige à utiliser masse de plastiques pour compenser; alors sauf à trouver une méthode valable de recyclage des plastique…(peut-être des mix de combustion/distillation/séparation de phase).

            Techniquement, c’est tout à fait jouable, peut-on le mettre en oeuvre rapidement, ça se complique et est-ce faisable avec des contreparties acceptables… c’est nettement moins sûr.

              +1

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 19h32

              Non, il ne suffit pas de changer qui détient quoi… Ou avez vous lu ça ?

              Il s’agit de changer de paradigme, de mode de pensée, ce qui est évidement impensable quand on pense comme on pense.
              La première chose à faire est d’oublier ce que l’on croit (qui ne sont bien souvent que des croyances), et dérouler un raisonnement logique.

              Certains ont tenté de décrire le mouvement des planètes et des étoiles en croyant que le Soleil tourne autour de la Terre. Imaginez à quoi ressemblaient les orbites !

              Et bien, nous sommes dans le même cas de figure si l’on reste enfermé dans le système de pensée que l’éducation, les médias et nos proches nous ont fourrés dans le crâne.
              Ce système de croyance fait partie du Système. Il faut s’en libérer !

                +8

              Alerter
            • Un_passant // 07.01.2019 à 09h05

              Mouhai enfin la gestion collective comme théorie qui n’aurait jamais été tentée… contre-exemple : la pêche et les quotas? Belle réussite en effet.

                +1

              Alerter
        • Julien // 06.01.2019 à 16h46

          Bonjour à tous et à vous Deepnofin,

          Utilisons un peu notre imagination.

          Question bête : abandonnerions-nous « la partie » si tous les volcans de notre planète se mettait à cracher (comme cela s’est déjà passé dans l’histoire de la Terre) ou si un astéroïde géant fonçait sur nous (disparition des dinosaures) ?

          Nous serions pourtant exactement dans la même situation.

          De même, l’univers est en expansion et aura vraisemblablement une fin lui aussi. Par conséquent, que cette fin ait lieu dans 1 ou 1230 générations cela ne change pas la problématique. Plus tôt dans un cas que dans l’autre mais la finalité est la même.

          Alors on laisse tout tomber ?

          Ce que je veux dire, c’est que lorsque la cause est extérieure, nous n’avons plus du tout le même point de vue. On a des idées, on se bat, on trouve.

          Débarrassés de la culpabilité, baisseriez-vous les bras ?

          Il s’agit uniquement de psychologie. Ils disent (Servigne, Vignerot) que c’est DÉJÀ mort et qu’il faut l’accepter… mais comme disait Churchill : « when there is a will, there is a way ».

          La survie ne consiste-t-elle pas justement à ne pas accepter, à ne pas se résigner ?

          Nous sommes conscients de ce qui arrive et cela fait toute la différence. Nous avons donc la capacité de réagir et en effet, nous le faisons déjà.

          Oui, nous sommes très nombreux mais cela veut aussi dire beaucoup de capacités et d’intelligence nouvelles (cf. interview de Todd).

          Oui, les humains sont capables de solidarité (je vis au Japon et le fait de vivre des phénomènes naturels en commun change aussi complètement les points de vue).

          Non, il ne s’agit pas d’accepter la fin de l’humanité. Ce que vous faites c’est arrêter de croire en la vie.

          Arrêtez d’y croire si vous voulez, moi pas.

            +6

          Alerter
          • Deepnofin // 06.01.2019 à 20h10

            Bonjour Julien, j’ai peut-être compris de travers, mais je n’arrête pas de croire en la vie, bien au contraire !
            Ma théorie, c’est que nous subissons une gigantesque ingénierie sociale qui vise à faire de nous des citoyens capables de se gérer. Il me semble que l’oppression constante, et toujours plus accélérée dans un cadre jusqu’à présent contrôlé, fait partie du « jeu », pour nous forcer à sortir de nos gonds et évoluer. Je crois qu’il en a toujours été ainsi ; ce serait comme une sorte de Spectacle à l’intérieur du Spectacle, et qu’on foncera dans le mur tant qu’on décidera pas de s’unir et prendre les choses en main… et ce, que ma théorie soit vraie ou non, on fait de plus en plus ce constat, non ?

            Les volcans semblent déjà aller vers l’explosion, en tout cas à YellowStone et d’autres endroits?, et on a vécu de drôle de secousses sismiques en 2018… Mais sinon, je ne crois pas que nous sommes dans la même situation, car si un astéroïde était prévu par exemple, nous saurions que la fin est proche, alors que là, on doit encore en prendre pleinement conscience. C’est une question de libre-arbitre : l’astéroïde le trancherait, alors que jusqu’à présent, le notre est encore préservé. La prise de conscience demande du temps, mais c’est en train de se produire, à mon avis, et c’est pourquoi je ne vois pas d’autre solution (sans intervention extérieure) que l’arrêt de participation citoyenne à cette mascarade, dans le but de refonder le Système nous même, de découvrir les vérités, et sans attendre… Grève, désobéissance civile, boycott…

            Donc, bien au contraire, que ma théorie sur l’ingénierie sociale soit vraie ou pas, je crois totalement en nous, et en l’avenir : à mon avis, on va vers l’émancipation de l’Humanité, et dans la décennie qui arrive, et peut-être même à partir de cette année, on va faire des bons de géants.

              +5

            Alerter
            • Julien // 06.01.2019 à 22h48

              En fait mon message allait dans votre sens, je répondais plutôt à tous les autres ^_^

              Je suis d’accord avec tout ce que vous avez pu dire dans vos posts précédents !

                +2

              Alerter
          • Genuflex // 08.01.2019 à 01h50

            Je vous invite à écouter les interventions de l’historien jean-Baptiste Fressoz pour dépasser le mythe de la réflexivité qui va tous nous sauver (parce que avant, on était bête et ignorant, mais que maintenant qu’on sait qu’il y a un problème avec les énergies (fossiles), on va pouvoir le régler).
            Cette approche ne coïncide pas avec l’histoire occidentale. Dès le XVIIIème, on était bien conscients des problèmes environnementaux tels que la déforestation, et de plein d’autres questions environnementales. Certains décideurs ont sciemment piétiné ces questions pour s’enrichir. Et puis le rapport Meadows date de plus de 40 ans maintenant, et la critique de la société de consommation aussi.
            Enfin, je dis ça, je dis rien, faites vous votre opinion par vous-même en l’écoutant.

              +0

            Alerter
            • Deepnofin // 08.01.2019 à 10h17

              A t-on déjà connu dans l’Histoire Occidentale un peuple qui passe, en 6 ans à peine, de « La NSA fait de la surveillance massive !?? » à « y a absolument rien à tirer d’eux, faut la Démocratie, Vive Chouard »… ? On a mis du temps pour se réveiller, mais vu l’ingénierie sociale et l’endoctrinement qui pèse sur nous, c’est normal… on revient de loin quand même ! Aujourd’hui, y a encore des gens qui croient en leurs politiques/médias…
              Et je pense que la conscience des GJ va bien au delà du problème des énergies.

              Pour moi, c’est l’urgence de la situation qui va nous sauver, car c’est comme ça que semble fonctionner le « Mal » : si on rebondit avant d’être consumé par lui, il rend plus fort / si on rebondit pas fissa, sur Terre, on va vers la mort / croyons en nous et rebondissons..

              Et merci pour votre suggestions j’irai découvrir ça !

                +1

              Alerter
    • Louis Robert // 06.01.2019 à 13h36

      L’effondrement est en cours, irrésistible se répand, s’accélère impitoyablement: nous le vivons tous, désormais, au quotidien.

      Ce cri, évocation du vain espoir si tenace d’un rebond miraculeux en est la preuve la plus éloquente. Vers la fin, la pensée magique apparaît, qui confirme cette réalité devenue insoutenable: il est trop tard.

      Survivre… encore un temps… devient déjà la préoccupation dominante de la masse des citoyens.

        +5

      Alerter
      • Deepnofin // 06.01.2019 à 14h12

        Je crois pas que ce soit arbitraire, qu’on puisse dire qu’il est trop tard, à moins qu’on ne meurt tous. On n’en est pas encore là. Ce qui est sûr, par contre, c’est que même en rebondissant maintenant, on va payer des tas de pots cassés. Mais ce sera une véritable cure de jouvence, comparé à l’ambiance actuelle. Enfin responsables, on avancera, au lieu de déplorer les conséquences des causes qu’on chérit, en continuant de faire tourner le moulin.
        Autant on désire tous survivre, autant j’ose espérer que le défaitisme et le fatalisme qu’entrainent l’ouverture des yeux sur la situation actuelle, va laisser place à l’espoir et la compréhension que le redressement est non seulement possible, mais que ce n’est plus l’heure de se poser des questions et de se morfondre… On a tous notre part à faire, et je crois que propager des ondes positives, c’est plus productif. Je nous crois capable de tout, et le temps presse. Il y a une foule d’éléments plus ou moins concrets et connus qui semblent conjecturer que « ça » va se jouer cette année.

          +3

        Alerter
    • Toff de Aix // 06.01.2019 à 14h31

      « car avec nos technologies, nos cerveaux et nos ambitions, tout est possible. »

      Le problème réside dans cette affirmation. C’est le retour de la pensée magique : on trouvera bien quelque chose pour contrer les problèmes insolubles qui se posent a nous, non?

      Et bien non : a moins qu’une météorite, ou un vaisseau spatial alien ne s’ecrasent sur terre, et ne nous offrent une énergie miraculeuse (propre, efficace, facile a stocker, a transporter…) notre technologie, pas plus que notre cerveau ou notre volonté ne nous empecheront de continuer a croitre en exponentielle… Et a tomber de la falaise.

        +13

      Alerter
      • Weston // 06.01.2019 à 15h44

        La pensée magique c’est exactement cela. Mais il faut dire que l’exemple vient d’en haut, tous ces gens qui essaient de convaincre les dominants que la technologie de l’homme augmenté arrive à grands pas…alors qu’ils ne font que s’assurer d’être indispensables à ceux qui sont au sommet.
        La dernière des conquêtes que les oligarques n’ont pas encore pu revendiquer c’est celle de l’immortalité. Ce qu’essaient de leur vendre les tenants du transhumanisme. Mais dans un monde en cours d’effondrement miser sur l’hypertechnologie c’est de la pensée magique.

          +5

        Alerter
        • Deepnofin // 06.01.2019 à 17h13

          Ce n’est en rien de la pensée magique : les technologies dont disposent les puissants sont déjà fabuleuses, bien plus avancées que ce dont profite l’Humanité, ça a toujours été plus ou moins le cas j’imagine, mais ça s’est fortement accéléré depuis le début du siècle dernier, avec Tesla par exemple, et encore plus ces dernières décennies, jpense à Google notamment. Enfin, fondamentalement, j’en sais rien, car j’suis pas aux premières loges du pouvoir ; mais si on se bouge pas l’arrière train tous ensemble, on peut être sûr que l’inertie du système va continuer de nous asservir, et de nous faire tous participer à un jeu géopolitique puant tant qu’y aura des réserves de pétrole, et que même si quelqu’un découvrait une technologie susceptible de le remplacer, les enjeux semblent tels qu’à mon avis, tout serait fait pour étouffer le truc (comme ça aurait déjà été fait plein de fois).

          Et très honnêtement, en admettant que nos élites n’aient pas en secret des brevets qui changeraient la donne, si nous décidions de fonder nos démocraties (pendant l’élaboration on gèle tout, en maintenant le nécessaire ; la dette osef, c’est du virtuel), et qu’on répartis convenablement les richesses, l’accent vers la recherche serait mis et tous ensemble, avec nos puissances de calculs, avec l’IA et le deep learning et je ne sais quels pointes technologiques dont on dispose actuellement, on pourrait déjà faire des choses magnifiques… Pour moi, rien de magique, ça m’apparait logique au contraire, et puisque la situation ne fera qu’empirer, on devrait bien en arriver là tôt ou tard… à moins qu’on trouve mieux… ?

          Il est fort possible qu’en matière de Sciences, on fasse des bons de géants très rapidement, avant même l’avènement démocratique. Bref, on verra bien, mais soyons positifs et ouvrons les ponts, plutôt que de les renfermer direct en prétendant que ça sert à rien…

            +1

          Alerter
          • Un_passant // 06.01.2019 à 20h57

            Il serait judicieux de ne pas trop croire en la « toute puissance » des brevets comme source de secret. L’essentiel est accessible pour 90%… aux initiés… c’est à dire ceux qui comprennent le langage utilisé (mathématiques, physique etc.).
            Toutes ces technologies reposent sur des sciences dures, de ce fait, si le résultat des recherches est en partie secret… dans les entreprises, c’est oublier que ces dernières s’appuient sur la recherche publique qui elle… est publiée.
            Les revues à comité de lecture servent à ça : rendre disponible à d’autres équipes les résultats pour permettre une vérification et aussi faire émerger de nouvelles idées.
            Il y a tout un tas d’informations disponibles dans les livres et les thèses publiés par des chercheurs (ce sont quand même ces derniers qui sont, pour certains recrutés par les entreprises si le secret était si absolu, comment former les élèves, ils n’auraient même pas les outils de bases permettant de savoir si ça vaut la peine de les recruter?)
            Le plus souvent, ça n’est pas la science de bases qui est mise au secret, juste une mise en application (montage ou autre). Conséquence, si vous avez la même idée de mise en application, bah vous serez coincé pour un usage commercial, faute d’antériorité. C’est un détail, mais les thèses sont accessibles, pour peu que l’on prenne le temps de les chercher. L’étanchéité entre public et privé n’est pas parfaite. Et il reste toujours la rétro-ingénierie (démontage pour analyse).
            Quant à croire que les puissants en disposent comme bon leur semble, la réalité est loin, même d’une version qui se voudrait réaliste, de Tony Stark ou Bruce Waynes.
            Pourquoi les militaires, puis les entreprises y ont accès entre cinq et dix ans plus tôt? Le coût : c’est beaucoup trop cher pour le grand public. Un exemple concret? L’informatique. Combien coûtait un micro-ordinateur en 1980? Que représentent ses performances maintenant?
            Steve Jobs est bel et bien mort d’un cancer… alors la toute puissance supposée des riches ou leurs avantages technologiques fantasmés…

              +4

            Alerter
            • Deepnofin // 06.01.2019 à 21h35

              Pour moi, le transhumanisme et nos délires là dessus c’est une chose, mais des brevets et technologies cachées, c’en est une autre. Bien sûr, ça resterait à prouver, je suis certain de rien, mais vous non plus quand vous dites « la réalité est loin ». De ce qu’on voit, elle semble loin (même si des avancées auraient été faites cette année dans l’armement de pointe, notamment du côté de chez Poutine avec la MHD ? Vous êtes assurément plus calés que moi dans le domaine), mais néanmoins, je conçois difficilement que des technologies de pointe ne nous soient pas cachées. C’est simple : si j’étais une puissance de ce monde, et qu’une découverte ou un évènement pouvait contrecarrer mes plans, je ferais tout pour m’en emparer et neutraliser ses effets, et comme la pratique serait courante et qu’on se réunit tous à l’abri des regards du peuple (Le Siècle, Bilderberg etc.), on ferait en sorte de bâtir un Système qui donne l’illusion que ce genre de secrets est impossible et relève du fantasme. C’est mon hypothèse en tout cas, c’est conspi mais ça me parait logique. En ne donnant l’exemple que du dossier OVNI, et en tentant de mettre de côté toute l’ingénierie sociale anti-conspi qui se coltine ce sujet, on ne peut ignorer la multiplicité de témoignages clés, émanant de hauts gradés, sans parler des milliers d’autres témoignages au cours des décennies, qui ne peuvent pas être toutes des mensonges ou hallucinations… Tout semble indiquer que des humains développent en secret des technologies vraiment très avancées… À moins de croire en l’hypothèse E.T., ou encore de penser que tout ceci n’est qu’un vaste complot… ce qui revient au même, au final. Bref, restons ouverts, et allons chercher nous-même les vérités…

                +2

              Alerter
            • Un_passant // 07.01.2019 à 09h02

              Le problème c’est qu’ils ont un peu été montés en épingles et parfois le secret est franchement un mensonge, c’est juste qu’il n’y a rien à dire.

              Deux exemples :

              Le SR-71 : secret réel oui, mais la science de base était connue, le budget nécessaire pour l’industrialiser… il n’y avait guère que les USA qui pouvaient se permettre de le fabriquer (super, les photos les plus chères du monde… pas de quoi changer le destin de l’humanité). Stato-réacteur? connu depuis la seconde guerre mondiale, revêtement en titane… excessivement cher mais techniquement connu.

              La Z-pinch? (une alternative à ITER) et bien j’ai été surpris de découvrir qu’il n’y a aucun secret que les chercheurs sont parfaitement au courant MAIS… bah justement un chercheur expliquait toutes les questions en suspens qui font que non on est encore loin d’avoir trouvé la solution. Mieux ce même chercheur évoquait une troisième solution dans les laboratoires qui a elle aussi des problèmes.

              La MHD… toute la théorie de base est connue, aussi bien en Russie qu’aux USA, en France, c’est plutôt qu’il y a des querelles d’ego. Les livres sont accessibles au grand public (la théorie date des années 70 si je nem’abuse. Par contre pour comprendre les bases mathématiques, c’est clairement autre chose).

              Enfin citez moi, historiquement, une civilisation qui aurait cinquante ans d’avance qui n’exploiterait pas son avantage avec pertes et fracas? Surtout si on met face à face les USA et la Chine… Les USA auraient eu tout intérêt à amplifier l’écart avec la Chine et sans même sans guerre, avoir cinquante ans d’avance, ça reste crucial d’un point de vue économique. Est-ce que l’on observe?

                +1

              Alerter
            • Deepnofin // 07.01.2019 à 10h46

              Pour le SR-71, ce qui le plus étonnant, c’est pas tant son avance technologique, car oui, les statoréacteurs étaient connus, et il leur a fallu « simplement » trouver l’idée de la « coque porteuse », mais ce serait plutôt que depuis (le concorde est apparu peu longtemps après), on n’a pas connu de super bon technologique, hormis au niveau de l’informatique… Enfin perso je conclus rien à partir de là, mais jpeux comprendre que ça alimente les UFOlogues. Tout comme le docu-fiction « On a marché sur la Lune ». Officiellement, ce n’était qu’un poisson d’avril. Mais je trouve ça incohérent : lorsqu’ils ont fait la projection test devant des journalistes, et qu’aucun d’eux n’a bronché, ils savaient qu’en diffusant ça, des tas de gens allaient le gober (d’ailleurs, ce n’est pas parce qu’il est « estampillé fake », qu’il l’est forcément sur tous les points de vue..). Et malgré la charte de Munich, malgré que ce soit Arte, ils l’ont quand même diffusé. Vu que l’UE est une création américaine, que le vrai couple de l’UE semble USA-Allemagne, que les patrons des médias se réunissent avec les autres élites dans notre dos, etc… ça m’étonnerait fort qu’il n’y ait pas quelque ingénierie sociale derrière cette opération…

              La MHD, peu importe si c’était connu, ce qui compte, comme toujours, c’est qu’il y a 2 ans encore, tu passais pour un illuminé quand t’en parlais. Comme Bilderberg, comme l’écoute massive, comme l’UE, etc. On se fait tous manipuler, depuis toujours, sur tous les domaines, mais on l’admet pas, et Schopenhauer l’avait bien compris avec ses 3 stades de la Vérité : d’abord elle est raillée, puis elle est combattue, puis elle est revendiquée comme ayant toujours été admise.

              Je ne pourrais rien citer « historiquement », déjà car vous connaissez la réponse à votre question, et ensuite car je n’ai aucune confiance en notre Histoire. John Joseph Loftus, un ancien haut gradé de l’intelligence US, aurait dit que notre Histoire officielle représentait l’intérieur d’un objet dont toute l’ossature est absente, conservée dans les dossiers secrets notamment.
              Je trouve ça totalement cohérent avec ce qui semble toujours plus se dévoiler de notre Système.
              Et pour justifier ma théorie, on pourrait utiliser 1984 : selon Goldstein, la guerre entre les blocs est factice, pour asservir le peuple et évoluer technologiquement (si jme souviens bien jlai lu y a longtemps). Voilà, dans un tel cadre, qui apparait de + en + concret pour certains, on pourrait penser que les élites décident en secret de continuer de tourner sur certains modèles, car il y a assez de ressources pour 50 ans de chaos contrôlé et d’asservissement des peuples, et donc d’accroissement de richesses et de pouvoir…

                +1

              Alerter
            • Un_passant // 07.01.2019 à 11h30

              L’absence de confiance en notre Histoire?

              Tout de même n’importe quel chercheur en histoire a quand même tout un tas de sources qui sont accessibles facilement et dont l’authenticité est difficilement contestable ou même à des récits qui n’intéressent pas les gens et sont pourtant grand public.

              Les archives familiales de la noblesse, les archives religieuses, des récits comme les Lettres édifiantes et curieuses des jésuites de Chine. De proche en proche il y a quand même pas mal de sources fiables.

              Le problème de l’Histoire « objective », c’est qu’elle ne peut prétendre à l’exhaustivité ni prétendre être complète, du simple fait qu’une vie n’y suffirait pas. Il suffit d’un parti pris d’un chercheur pour mettre en question l’Histoire, il lui suffira de prendre « certaines » sources et d’en ignorer d’autres.

              Le fait de marcher sur la Lune, un fake, les gens qui gobent ça, c’est juste parce qu’ils en sont restés aux propos des complotistes. Mais si vous parcourez aléatoirement des interviews, sur d’autres sujets, vous découvrez des informations qui peuvent difficilement être inventées. J’ai un exemple très clair : qui est au courant que s’installer sur la Lune pose un problème d’érosion des équipements, la poussière lunaire étant extrêmement abrasive? La raison est triviale : il n’y a pas de pluie pour user la roche et la rendre moins coupante. On ne l’a découvert qu’en récupérant les équipements. On n’y avait même pas pensé en envoyant les cosmonautes.

              Et si on ne fait pas confiance à l’Histoire, pourquoi les complotistes seraient-ils plus dignes de confiance, ne peuvent-ils êtres soupçonnés des mêmes biais, d’intentions troubles eux aussi? La défiance peut devenir un jeu sans fin.

              Autre thèse complotiste, les travaux de Tesla. Manque de bol, ses brevets sont tombés dans le domaine public, vous avez vu des scoops sur les sites complotistes? Ah bah non étrangement, le sujet de Nicolas Tesla n’est plus intéressant…

                +1

              Alerter
            • Deepnofin // 07.01.2019 à 12h08

              Complotistes, non-complotistes, c’est pareil, chaque être humain a les mêmes biais cognitifs, et perso tout ce que j’ai retenu de ces 8 dernières années d' »enquête », c’est que la vérité se trouve distillée partout, mais que personne n’a raison. Pour avoir raison il faut avoir une vue d’ensemble, et savoir ce qui se passe « en coulisses », etc. A notre niveau c’est impossible, et c’est pour ça que la Démocratie me semble être l’unique alternative : nous nous diviserons et écharperons toujours sur tel ou tel sujet, en y perdant un temps et une énergie colossale, alors qu’on ne sait rien, et que pendant ce temps là, la chute continue.
              Quant à Tesla, des brevets bien plus importants auraient très bien pu être « confisqués », c’est toujours pareil, on ne peut pas le prouver, mais ça semble logique vu la structure apparente du Système. A nous de chercher les vérités !

              Que vont dire les livres d’Histoire à propos de l’affaire Skripal, par exemple ? Pour quelles raisons devrait-on croire que les mensonges d’aujourd’hui ne datent que d’hier ? Il me semble que le Système actuel montre tous les arguments pour qu’on prône un révisionnisme total en déclassifiant tous les documents. Si toutefois on souhaite vraiment connaître notre passé, et comprendre comment on en est arrivés là.

                +0

              Alerter
            • Un_passant // 07.01.2019 à 12h41

              Pourquoi? Parce que le futur est imprévisible (sauf à croire « tout est écrit ») : si on va tomber malade, si on va avoir un accident etc. En la matière les « riches » les « puissants » ne sont pas hors du Système. Leur intelligence n’est pas non plus illimitée et leur capacités stratégiques non plus (regardez pour les Echecs, en réalité, ils apprennent presque des historiques de parties par coeur et comparent leur partie en cours avec celles mémorisées). Si vous passez aux Dames ou pire aux Dames chinoises ou japonaises il y a encore plus de chemins possibles ce qui fait qu’il n’est même pas possible de procéder comme aux échecs. Il faut donc une part d’improvisation.
              Improvisation et planification sont antinomiques. A force d’improviser on peut tout à fait arriver à un résultat différent voire franchement opposé à l’intention. Des chercheurs ont montré que la recherche d’une intentionnalité est un biais cognitif. On ne peut pas tout contrôler, le mieux que l’on puisse faire, c’est se contrôler soi et encore ça demeure un contrôle partiel.

                +1

              Alerter
            • Deepnofin // 07.01.2019 à 14h09

              Le futur ne me parait pas imprévisible, dans la mesure où je crois au déterminisme de l’Univers, et donc de la Vie aussi (bien qu’infiniment plus complexe et imprédictible, on peut néanmoins établir des conjectures plus ou moins solides, déterminer les directions qui sont prises, on l’a toujours fait, et c’est ce qu’on fait en ce moment avec la collapsologie… puisqu’on table sur le fait que l’Humain ne se réveillera pas à temps et que c’est foupoudav, trop d’inertie de la chute).

              Ensuite, il ne s’agit pas de choisir entre improviser et planifier, car tout est « organique, analogique » : on planifie ( au sein de nos vies, entreprises, états, et autres collusions secrètes d’individus, puisque c’est dans la nature humaine) et on improvise en fonction des évènements qui se produisent. Mais un individu partant d’un point A peut planifier d’aller à un point B, en s’adaptant aux embuches, quitte à arriver à C, D et E avant d’atteindre B… mais s’il persévère, il finira par arriver à destination, à moins que la défaite/mort ne l’attrape avant. Je vois pas pourquoi ce serait différent « au dessus ». Si on pense qu’ils sont tous réellement divisés (je parle du sommet de la pyramide), alors on peut croire que c’est impossible, que la direction globale est chaotique et ne correspond à aucune ambition particulière, mais si on commence à se dire qu’il est possible que nos élites partagent des intérêts communs et organisent les choses en fonction… on peut tout de suite répondre à beaucoup de questions.
              Recherche d’intentionnalité = biais cognitif, hum… M’est avis que cette recherche s’inscrit dans le cadre de l’ingénierie sociale anti-conspi (comme la recherche qui tendait à « démontrer » que si un complot implique bcp de personnes, alors elles finissent par cracher le morceau, et donc qu’aucune hypothèse actuelle de grands complot n’est crédible… ils ont juste oublié de parler notamment de tous les lanceurs d’alerte, dans tous les domaines…). Si on cherche à comprendre la situation, on regarde les conséquences, on les analyse, on trouve les causes, et on détermine fatalement des intentionnalités. A moins de penser que la hiérarchie dans laquelle baigne l’Humanité n’induit aucune forme de pouvoir, d’emprise sur les choses, de manipulation…

              Et le contrôle de soi restera partiel tant que l’ensemble des individus ne seront pas au pouvoir, car jusqu’alors, on restera fatalement manipulés, endoctrinés, avec une marge de manoeuvre réduite. C’est bien là l’enjeu des GJ selon moi : on ne veut plus subir, on veut se prendre en main.

                +0

              Alerter
          • Toff de Aix // 07.01.2019 à 07h52

            « les technologies dont disposent les puissants sont déjà fabuleuses, bien plus avancées que ce dont profite l’Humanité, ça a toujours été plus ou moins le cas j’imagine,(…) Enfin, fondamentalement, j’en sais rien,  »

            Mouais… En gros vous affirmez quelque chose de totalement fantaisiste sans aucune preuve. J’appliquerai donc un des principes fondamentaux en recherche scientifique : « ce qui est affirmé dans preuves, peut être rejeté sans preuve ».

            J’ajouterai également que croire qu’on puisse faire tourner des « technologies fabuleuses » sans énergie, ca relève encore de la science-fiction a ce jour.

              +0

            Alerter
            • Deepnofin // 07.01.2019 à 11h55

              C’est bien à ça que sert la paréidolie : à tracer des liens afin d’essayer de comprendre la situation. Comme une gazelle dans la savane qui, en voyant l’herbe bouger d’une certaine façon, ne va pas attendre d’avoir la preuve de la présence d’un prédateur (vision directe), et va foncer aussitôt que son cerveau lui aura indiqué le danger.
              Pour nous c’est pareil : si on attend passivement les preuves, alors on finit par dire « je le savais » quand ça éclate, et au final on ne fait rien bouger, mais si on utilise la paréidolie, c’est sûr qu’on va souvent se tromper, aussi vrai qu’on sursaute au moindre bruit dans le noir, mais le faisceaux d’indices semble indiquer qu’on nous cache des choses à tous les niveaux, notamment de l’ordre technologies de pointe, et qu’on devrait plutôt s’unir et créer une Démocratie, seul moyen à ma connaissance pour savoir de quoi il en est.

              C’est peut-être aussi un peu parce que le cadre de la recherche scientifique repose trop sur certains principes, et pas assez sur d’autres, qu’elle tourne en rond depuis des décennies…
              Quant à la SF de l’énergie du vide, et bien… on verra bien, mais si d’aventure certains nouveaux axiomes faisaient leur apparition, qui sait ce qu’on pourrait découvrir… Des physiciens quantiques estiment qu’un mètre cube de vide contiendrait 10^24 joules (de mémoire). Mais si on reste fermés, si on n’essaye pas de sortir de la grotte, on découvrira pas grand chose… Et vu le budget et l’orientation de la recherche actuelle, et bien… bref, faisons bouger les choses 😉

                +0

              Alerter
  • juju77 // 06.01.2019 à 10h35

    pour tout ceux qui découvrent et si les problématiques liées à ce futur « effondrement » vous intéressent, je vous conseille :
    – le groupe Facebook Transition2030 sur lequel Vincent Mignerot est il me semble l’un des administrateurs
    – la lecture des différents livre de Pablo Servigne (« l’entraide l’autre loi de la jungle » en particulier)
    – les 2 conférence gesticulées de Anthony Brault (inculture 4 : FAIM DE PETROLE – et inculture 8 « l’eau ça chie »)
    – la websérie youtube « NEXT » -certains épisodes courts .. certains plus long
    – les différentes conférences en ligne de ADRASTIA
    – les conférences et livres de Philippe Bihouix (« l’âge des Low-techs »)
    – la lecture du journal LA DECROISSANCE (et leur livre « LE PROGRES M’A TUER »)
    – le livre de Vincent Mignerot (TRANSITION 2017)
    – le livre de Guillaume Pitron (« La Guerre des Métaux rares »)

    bref … bonnes lectures …

      +14

    Alerter
    • juju77 // 06.01.2019 à 10h51

      je rajoute aussi quelques autres livres connexes et complémentaires:
      – « un empoisonnement universel » de Fabrice Nicolino
      – « l’insurrection qui vient » du Comité invisible
      – « un député à la ferme » de François Ruffin
      et pour avoir des exemples différents d’après certains effondrement:
      – « les raisins de la colère » de John Steinbeck
      – « Zapatisme la rébellion qui dure » – ouvrage collectif aux éditions ALTERNATIVES SUD

      dans un monde complexe comme le notre, tout est lié … et les différentes manières de vivre ce futur possible dépendrons en grande partie de notre capacité à vivre ensemble et à poser les diagnostics sur tout ce qui ne va pas sur le court-moyen-lont terme..
      bref ..
      PS: ça m’étonnait que Olivier n’ai pas encore diffusé cet excellente interview de Vincent Mignerot (je l’avais d’ailleurs découvert moi-même grâce a Thinkerview)

        +7

      Alerter
      • Tassin // 07.01.2019 à 08h58

        -« Thermodynamique de l’évolution » de François Roddier
        Pour une lecture critique de Guillaume Pitron sur « La Guerre des métaux » vous pouvez lire cet article : https://www.terrestres.org/2018/10/09/extraire-consommer-detruire-voyage-geopolitique-en-entropie/

          +0

        Alerter
        • Genuflex // 08.01.2019 à 02h02

          Et puis tout le travail de l’institut Momentum depuis 2011, tout de même !

            +0

          Alerter
        • juju77 // 08.01.2019 à 07h12

          ben … si je reprends votre lien : « S’il ouvre quelques perspectives stratégiques, économiques et politiques, il ressort cependant, tout au long de la lecture, un sentiment d’acceptation des évolutions économiques actuelles. Modèle qu’il ne faudrait pas remettre en cause mais simplement corriger à la marge afin de permettre à l’extractivisme de perdurer tout en limitant les dégâts. »
          visiblement on a pas lu le même livre …
          lorsque Guillaume Pitron parle de relocaliser la production minière c’est d’abord afin d’obliger les populations occidentales a voir les débats environnementaux de ces productions minières ..
          le reste de l’articule sur les calculs d’émissions de CO2 des ER ou sur le bilan Carbone de la voiture électrique sont des choix simplistes qui évitent de regarder les impacts globaux de ces systèmes complexes .. (Note : j’ai étudié la physique nucléaire et je suis anti-nucléaire … je travailles actuellement sur la construction de champ PV et Eolien (hors de france) et je suis devenu férocement conscient des débats environnementaux de ces industries nouvelles 100% guidés par la voracités de certains appétits financiers ultra-courtermistes )

            +0

          Alerter
    • Lapin compris // 06.01.2019 à 19h09

      J’ajouterai à votre liste les livres, conférences et cours de Jean Marc Jancovici. Les conférences et cours sont disponibles sur yt.

        +3

      Alerter
      • juju77 // 08.01.2019 à 21h00

        je suis d’accord (et je le recommande souvent dans le cadre professionnel).. mais j’hésitais d’abord parce qu’il est beaucoup plus visible sur les médias (et avec les politiques) .. ensuite parce que son approche de la « solution nucléaire » me semble totalement en contradiction avec mes propres analyses/experiences techniques sur le secteur.

        je voulais plutôt recommander Gael Giraud le Chef Economiste de l’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT .. mais cela faisait déjà beaucoup ..
        Jancovici .. OUI MAIS .. pas seul .. et en modérant beaucoup ses opinions de nucleocrate (une solution qui reste intéressante à très court terme .. mais qui reste ingérable a moyen et long terme)

          +0

        Alerter
    • Gilgamesh // 07.01.2019 à 05h04

      @juju77

      Merci pour votre partage.

      Des entretiens très bien menés également sur la chaîne PRESAGE
      https://www.youtube.com/channel/UCNd8j3h4OKpg4TGGmKOTBPQ
      (on y retrouve d’ailleurs la plupart des chercheurs que vous citez)

        +1

      Alerter
  • Greg // 06.01.2019 à 11h04

    Notre système économique est de plus en plus « nécrosé  ». Sous couvert de capitalisme et d’ultraliberalisme on n’assiste plus du tout à un mouvement de destruction créatrice. Le système est tellement endetté que l’on abuse de subterfuges pour le maintenir et il rentre en nécrose. On se débrouille pour maintenir ce qui a été notre cadre de référence mentale depuis WW2 (l’industrie, le salariat, l’etat Providence …). Alors que tout est en faillite, financière autant qu’intellectuelle ou morale. Plus on attend plus ça va peter fort.

      +6

    Alerter
    • Chris // 06.01.2019 à 14h26

      Le problème de la dette n’est pas celui des emprunteurs… mais des prêteurs.
      Or, on agit comme si c’était l’inverse et continue de nourrir le Molloch Phynance.

        +8

      Alerter
      • Patrick // 06.01.2019 à 15h21

        qui sont les prêteurs ?
        L’état français a beaucoup emprunté .. aux épargnants français ( assurance vie , livret A … ) à la Banque de France ( 20% de la dette a été rachetée par la BCE mais en fait chaque Banque Centrale a racheté les obligations de son état ) .. et à des tas d’autres épargnants dans le monde.
        Donc les français qui ont l’imprudence de conserver un livret A ( les anciens et les pauvres ) ou de l’assurance vie ( classes moyennes ) vont perdre toute leur épargne.

          +2

        Alerter
        • Sandrine // 06.01.2019 à 16h58

          @patrick, la France d’ancien régime a fait plusieurs fois faillite (c’est à dire qu’elle a fait faux-bond à ses prêteurs) et elle n’en est jamais morte.
          Les chiffres sur les comptes bancaires ne sont que des moyens de départager les tondus et les tondeurs.

            +3

          Alerter
          • Patrick // 06.01.2019 à 21h22

            ne confondons pas l’état et le pays.
            l’état a déjà fait faillite mais là en plus il peut ruiner le pays , c’est plus grave.
            c’est bien pour cela que les citoyens doivent prendre leurs précautions avant la faillite.

              +1

            Alerter
            • Narm // 06.01.2019 à 23h48

              d’accord
              mais quels sont les précautions possibles ?
              investir dans la pierre ? dans le matériel, pompe à eau, …. ?

                +0

              Alerter
            • Patrick // 07.01.2019 à 14h35

              Précautions ?
              – ne pas laisser son fric en assurance vie ou livret … ou autre papier
              – laisser un minimum de fric sur les comptes en banque
              donc :
              – en fonction de ses moyens , aller s’installer à la campagne avec un petit lopin de terre
              – faire des travaux pour améliorer/réparer sa maison
              – acheter de l’or/argent ….
              – … à voir selon possibilités

              si vous n’avez pas d’argent et que vous habitez un HLM en banlieue pourrie , apprenez à courir . Si vous habitez dans les beaux quartiers , apprenez aussi à courir vous serez certainement parmi les premières victimes.

                +2

              Alerter
      • Greg // 06.01.2019 à 19h56

        Entendu aujourd’hui de Patrick Arthus, l’himme Qui dégaine des vérités économiques plus vite que son ombre: si la France sortait de l’euro, ses entreprises privées seraient automatiquement en faillite (parce que les agences de notation les dégraderait automatiquement etc ….).
        C’est totalement faux.
        1/ les entreprises endetté auprès du marché son peu nombreuses
        2/ les entreprises endettées au niveau du marché, pour tant est qu’elles aient un service financier compétent, doivent avoir une clause de remboursement dans la monnaie nationale
        3/ les entreprises endettées auprès de leur banque nationale (BNP, soge, crédit mutuel, CPFE etc …) pourront remboursé en monnaie nationale.

        Dire que le retour en arrière est impossible est un mensonge de type paresseux.

          +1

        Alerter
        • Narm // 07.01.2019 à 00h07

          non, c’est juste une excuse pour qu’il n’y ai pas à discuter sur un retour en arrière

          J’ai cru comprendre que chaque pays avait son euro, sa dette, ses billets, un euro franc
          et comme la banque de france a du racheter la dette du pays
          en ne dépendant pas de l’extérieur, pourquoi ça ne repartirait pas progressivement ?
          Nos grands milliardaires ne se laisseraient pas ruiner complètement, non ?

            +2

          Alerter
          • Patrick // 07.01.2019 à 14h44

            Les dettes d’un pays sont libellés dans la monnaie ayant cours dans le pays ( Lex Monetae : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lex_monetae ).
            Dans le cas d’un retour au Franc , les dettes passent en Franc , dévaluation du Franc ( comptez 20 à 30 % de dévaluation ) .. et remboursement en monnaie de singe.
            La Banque de France doit posséder 20% de la dette du pays , les dettes restent libellées en Francs dans son bilan.
            Les français qui avaient de l’assurance vie , si ils n’ont pas été rincés avant , récupèrent des francs dévalués.
            Par contre les entreprises qui sont allées emprunter des Euros ou autre sur les marchés, restent avec des dettes en Euros.

              +1

            Alerter
  • gregoire quartier // 06.01.2019 à 11h28

    Le problème principal avec Vincent Mignerot, c’est qu’il considère que c’est dans la nature humaine de détruire la nature. Rien ne prouve cela. Des peuples ont été bien différents de cela. C’est donc culturel, et pas du tout biologique. Si on croit qu’on a été fait pour ça, alors on accepte la destruction du monde, et on tend vers le transhumanisme. Ce qui prouve bien que c’est culturel, et non biologique. Il y a des gens qui ne peuvent pas imaginer un monde différent, alors ils mourront avec celui ci. Dommage. Mais qu’ils n’emportent pas les autres avec eux dans leur folie.

    L’effondrement, c’est la fin d’une chose, et le début d’une autre. Celui en cours actuel s’accompagne d’un effondrement de la biodiversité, ce qui est autrement plus grave que quand c’est seulement les humains qui se vautrent. Mais si on ne cherche pas un nouveau départ, on n’aura que la fin. En tout cas pour ceux qui ne peuvent pas croire à un redépart. Ca n’est jamais drôle, mais c’est arrivé plein de fois. Après la pluie vient le beau temps.

      +6

    Alerter
    • LS // 06.01.2019 à 14h02

      Je pense que vous avez une lecture biaisée de ses propos.
      V.M. teste simplement une hypothèse qui ressemble fort à ce que produit la sociobiologie.
      Il s’appuie sur des données archéologique et d’une éthologie de l’homo-sapiens (sic) pour cela : (traces de comportements écocide en Afrique, Australie, Amériques, Europe… jusqu’à il y a 40 000 ans en Afrique et donc, en passant, sans rapport avec les aspects « primitifs/civilisés »).
      C’est suffisamment corroboré pour que l’on considère cela comme non réfutable avec les connaissances actuelles. C’est malheureusement (pour établir une conclusion définitive) le cas également de la conjecture inverse, et je ne suis pas sûr que la question soit décidable, au moins pour l’instant. Donc, on partage ou pas, mais cela reste du domaine de l’interprétation et votre chaîne déductive (votre … »ce qui prouve »…) n’en est pas une.
      Néanmoins, vous avez raison de pointer l’enracinement épistémologique, voire idéologique, de V.M. à la fois dans cet interview et sur le site adrastia.

        +4

      Alerter
      • gregoire quartier // 06.01.2019 à 23h12

        Dans la vraie science, rien n’est non-réfutable.
        Ceux qui affirment des hypothèses scientifiques comme certaines, et ceux qui disent que ce que dit la science du futur est le futur, ce sont des scientistes. Des gens dangereux.

        Il ne teste pas, il affirme. Ou disons, il dit qu’il « pose l’hypothèse », l’air de dire « si personne ne me contredit, c’est que j’ai raison ». Mais il n’a aucune crédibilité scientifique pour le faire. Pas meme une lecture de ses « paires ». Un gourou de l’internet, en sommes. Intéressant au niveau de la synthèse des données, dangereux pour ce qui est des prédictions.

          +1

        Alerter
  • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 12h29

    L’effondrement de notre système capitaliste est inévitable.
    Toutefois une issue heureuse est possible, mais hors du paradigme pour lequel nous sommes formatés. Et c’est par ce que nous sommes formatés que nous ne pouvons la voir. Seul un cheminement logique le permet.

    C’est l’objet de ce livre, lien gratuit :

    https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

    Après une description du capitalisme comme jamais on ne le montre, on découvre ce qui lui succédera.

    Il est un fait passé sous silence que le pouvoir réel est dans la propriété des ressources essentielles. Une réelle démocratie suppose donc que la collectivité en soit propriétaire. Les puissants perdraient ainsi la domination qu’ils en tirent, et nous serions enfin libres de les gérer afin de restaurer la planète et sauver ses habitants, dans un système par ailleurs libéral.

      +11

    Alerter
    • Narm // 07.01.2019 à 00h21

      merci pour ce lien qui est très intérressant.
      j’ai lu et c’est très bien décrit
      Mais je ne partage pas forcément la fin
      Des gens devaient penser la même chose en en 1789 ….1936 ou 39…
      pourquoi ça serait différent aujourd’hui ?

        +3

      Alerter
      • Dominique Gagnot // 07.01.2019 à 01h08

        Merci !

        A quel point de la fin faites vous référence ? 🙂

          +0

        Alerter
      • Dominique Gagnot // 07.01.2019 à 04h38

        Sans doute faites vous référence au système proposé en alternative.

        L’effondrement oblige aujourd’hui le peuple à s’intéresser aux questions économiques,
        et il peut sortir de l’ignorance qui permet aux « grands propriétaires » d’imposer leur loi…

          +0

        Alerter
  • Louis Robert // 06.01.2019 à 13h17

    Grand merci.

    Quel moments remarquables de lucidité et de courage, impressionnants, et tellement d’actualité! Que de matériel à intégrer, de liens à établir!

    Quel homme surtout: jetée dignement à la mer, la bouteille est vide…

      +5

    Alerter
    • Sandrine // 06.01.2019 à 13h34

      Je ne comprends pas votre dernière phrase

        +1

      Alerter
      • Narm // 06.01.2019 à 13h44

        ça pourait dire qu’il n’y a pas le « message » dans la bouteille

          +1

        Alerter
      • Louis Robert // 06.01.2019 à 14h12

        En fin d’entrevue, la demande traditionnelle fut exprimée d’un message à la jeunesse, « une bouteille à la mer »(sic) quoi! Après une longue pause, la réponse vint, essentiellement : «  Dignité, restons dignes jusqu’à la fin »

        Selon moi, Vincent Mignerot jeta alors à la mer une rare dignité sa bouteille, vide, ne contenant même pas la conclusion évidente qui s’imposait, son ultime message: «C’EST LA FIN —THE END ». Permettez que j’ose ajouter ceci: j’estime très sérieusement que ce fut là un grand moment zen que des méditants apprécièrent.

        La bouteille vide c’est l’avenir prochain de la jeunesse. Comme la fleur remise à Mahakashyapa par Gautama fut ce qu’on ne saurait dire.

          +1

        Alerter
        • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 17h09

          Je propose, dans un message au dessus du votre, un contenu pour la bouteille…

            +0

          Alerter
        • Sandrine // 06.01.2019 à 18h08

          Tout ce qui est raconté dans cette vidéo aurait quant à moi plutôt tendance à évoquer le récit de l’apocalypse. V Mignerot dit que nous n’avone plus de capacité de nous représenter un monde après l’effondrement. C’est exactement ce qui est décrit dans le texte de l’apocalyse : les hommes qui perdent la foi (à quelques exemptions près), l’émergence d’un antechrist qui polarise le combat final. Moi je verrai bien l’intelligence artificielle dans le rôle de l’antechist, par e exemple. Et l’amour qui sauverait le genre humain…
          Joyeux Noël à tous.

            +3

          Alerter
          • Deepnofin // 06.01.2019 à 20h36

            Perso, je crois que l’Apocalypse n’est que la chute du voile, d’abord celui du Système, qui est déjà en train de tomber puisque les gens ne sont plus dupes de leurs médias / politiques, et ensuite du voile de notre égo… Qu’on se rende tous bien compte qu’on a été toujours manipulés, en premier lieu par notre cerveau (biais cognitifs) et par tous nos dirigeants au fil de l’Histoire, et que notre égo n’est qu’une conséquence de notre évolution naturelle, notre individuation suite à l’augmentation de l’intelligence de l’animal dont nous sommes issu… Donc c’est ce voile qui devrait tomber ces prochaines années si jme trompe pas… et ça nous ouvrirait les portes du nouveau monde, puisqu’on serait alors émancipés… On conservera les bienfaits de notre personnalité et notre Science, tout en reformant une Communauté soudée où chacun s’épanouira librement… La fin de l’Âge de Fer laisse place à l’Âge d’Or !

              +4

            Alerter
          • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 22h27

            Mouais. L’amour c’est bien beau, mais suppose de détenir le le pouvoir économique, du moins tant que nous sommes sur Terre !
            Laisser penser que l’amour pourrait suffire est une tromperie utile aux puissants. (sinon bien sur, mieux vaut s’aimer que de se taper dessus 🙂 )
            ———————-
            Ce livre fera tomber le voile (du moins j’espère qu’il y aidera) lien gratuit :

            https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

              +0

            Alerter
            • Sandrine // 06.01.2019 à 23h29

              L’amour c’est le fondement de la solidarité. Ce que j’ai trouvé intéressant dans cette conférence de V. Mignerot c’est qu’il souligne que si nous sommes sauvés, c’est la solidarité et les réseaux qui nous sauveront (bien plus que de se barricader égoïstement dans un bunker).
              L’amour (l’amour universel, celui qui inclut tous les etres de la « création », les animaux, les plantes, la terre) est une force dont on sous-estime la puissance. Surtout dans nos cultures rationalistes et matérialistes. Dans les mythes platoniciens, Éros est décrit comme la force primordiale qui émerge du chaos originel.

                +6

              Alerter
            • Dominique Gagnot // 07.01.2019 à 00h08

              Sandrine,
              Vu comme ça, oui ça se tient. Mais on va dire que c’est en dernier ressort, et pour les survivants seulement.

              Car l’amour dans un ouragan, c’est quand même moyen 🙂

                +1

              Alerter
            • Deepnofin // 07.01.2019 à 11h30

              Merci pour votre livre, qui a l’air d’être une très bonne explication globale et détaillée de la situation sous le prisme du Capitalisme… Du peu que j’en ai lu pour l’instant vous proposez aussi des idées pour l’après…
              Je crois que le capitalisme est apparu naturellement avec la marchandise, que c’est ce qui a sorti l’Homme de ses communautés primordiales (et a donc tout au fil de son histoire renforcé son « individuation »), et qu’il y a de profondes raisons pour lesquelles il est toujours notre système. A mon avis, ce qui se joue va bien au delà de la finance, du système politique… puisque ce serait de notre égo qu’il serait question. Je crois qu’avec la chute de voile qu’on est en train de vivre en ce moment (la majorité semble s’être réveillée, les dissonances cognitives engendrent des fractures de l’égo, où on voit les choses différemment), on va en venir à comprendre la mascarade, le Spectacle à l’intérieur du Spectacle, et notre égo s’estompera, jusqu’à ce qu’on se ré-unisse = qu’on refasse de l’Humanité une communauté indivisible, en harmonie avec la Nature. Pour moi, c’est ce qu’on devrait vivre très prochainement, car même si ça parait très éloigné de la situation actuelle, la « bulle » est en train d’éclater, et son inertie prend toujours plus d’ampleur.

              A Sandrine : c’est marrant que vous parliez d’Éros, c’est en naviguant sur un blog du même nom, dédié à l’alchimie, que j’ai cru comprendre récemment l’essence de votre message : l’Ordre nait du Chaos, c’est la Loi d’Évolution de l’Univers, et selon le 2ème principe thermodynamique, le chaos est voué à augmenter jusqu’à l’équilibre. L’équilibre pouvant être l’évolution ou la destruction, qui alimente le chaos inéluctable lié à la propagation de l’Univers (mouvement=chaos). Si Éros est Amour, et s’il émerge du chaos originel, c’est parce que de l’Indivisible est née la matière + le mouvement, que les particules se transforment en nuages de gaz >> étoiles >> planètes >> vie… Tout n’est que chaos qui abouti à l’ordre.
              Et lorsque la vie intelligente s’individue, elle s’éloigne du Présent et perd son lien charnel avec l’Au-Delà : son intelligence, sa curiosité (représentés par Lucifer, le fruit défendu…) la pousse à la confrontation, avec lui-même, ses semblables, la Nature, l’Au-delà… Et ce chaos lui fait comprendre le mécanisme de l’ensemble (cartographie du Bien et du Mal), jusqu’à ce qu’il finisse par trouver la Vérité (Pierre Philosophale, Saint Esprit, Graal, Nirvana…), et alors il devient une conscience pure d’Amour…

                +0

              Alerter
  • calal // 06.01.2019 à 13h30

    Attention au risque de manipulation derriere le « survivalisme » et la « collapsologie ».Quand le cerveau reptilien a peur et stresse, les autres cerveaux rationnalisent en consommant pour stocker et en cherchant un gourou ou un troupeau ou se fondre dans la masse et se rassurer par l’effet du groupe.
    Y a quand meme beaucoup de raisons objectives de se preparer,ne serait ce que pour regagner une petite autonomie vis a vis de l’inflation des prix alimentaires…
    On se donne rendez vous dans 10ans pour voir ou on en est… Perso ca fait 10 ans presque que j’ai entendu les premieres alertes a l’effondrement et jusqu’a present rien,meme si on sent qu’on avance inexorablement vers les ennuis…

      +5

    Alerter
    • Patrick // 06.01.2019 à 14h26

      Tout à fait , nous savons que nous allons vers les problèmes, tout se dégrade doucement mais surement sans pour autant être capable de donner une date précise pour la douleur.
      Donc … on rationnalise , en gros ce n’est pas la peine d’aller se câcher au fond d’un bunker , on peut continuer à vivre mais il faut vraiment commencer à se préparer au pire ( ex: se débarrasser de ses actifs financiers , ne pas investir dans un appartement en ville mais s’installer un peu à l’écart dans un environnement plus résilient )

        +3

      Alerter
  • calal // 06.01.2019 à 14h10

    13.36 j’arrete.Baratiner pour convaincre les pauvres qu’ils n’ont pas le droit de vivre,qu’en respirant ils rejettent trop de carbone et que ca va detruire la terre.
    Et pendant que les occidentaux se regardent le nombril en pensant « fin du monde », les chinois explorent la face cachee de la lune. byzance s’interrogeant sur le sexe des anges alors que les armees musulmanes enfoncent les portes…

      +9

    Alerter
    • Julien // 06.01.2019 à 17h22

      Il y a clairement un processus psychologique à l’œuvre chez l’occidental moyen sans doute trop gavé (estomac, cerveau) de saletés.

      Sinistrose phase finale.

      Ce qui est certain c’est que si il y a des survivants après le cataclysme à venir, ils ne seront pas français !

      Nous, tellement certains des données scientifiques en notre possession, on se met une balle dans le crâne avant de chercher des solutions…

      Ou alors on décide de mettre tout le monde en soins palliatifs et on fait de la méditation zen « pour accueillir la mort avec fierté, clairvoyance et dignité » (en gros c’est ce que propose l’association du Monsieur).

      Le calimero de l’humanité. N’apporte aucune solution et déprime tout le monde.

      Génial. Avec ça on a bien avancé. C’est cool. Merci Vincent.

        +2

      Alerter
  • vert-de-taire // 06.01.2019 à 15h17

    Le néolibéralisme actuel est totalitaire.
    Il est au pouvoir partout.
    Exemple trivial, l’UE a gravé dans ses principes le néolibéralisme.
    Autrement-dit l’économique – entendre le profit capitaliste – a la priorité sur le reste, les droits des personnes, les libertés publiques … c’est tellement gros que c’est passé, enfin presque…

    Ce totalitarisme est donc un sérieux frein à un changement de ‘Système’.
    Il faudrait une révolution et/ou un cataclysme pour y parvenir.
    Mais ceci est une condition nécessaire et non suffisante.

    De nombreux faits et non faits montrent qu’il est impossible à nos dirigeants de changer.
    Ils sont formatés pour et dépendent des grandes fortunes.
    Ces grandes fortunes pourraient décider de changer.
    Sous la seule condition de se mettre d’accord simultanément
    pour ne pas se faire bouffer par les autres.
    Le premier qui bouge perdant de la rentabilité (inévitable pour cesser de dévaster la planète) se fait illico dévorer…

    Donc il faut un accord des quelques propriétaires du monde ou qu’un si gros qu’intouchable, puisse agir sans trop de risques.

    le plus probable est l’accident bête, celui qui dégénère et permettra d’en sortir en cassant l’ordre socio-économique (guerre, épidémie, catastrophe en zone riche et dense, ..) et ainsi obliger à reconstruire sur des ruines. c’est peut-être le moyen le moins coûteux pour un ultra-riche (toujours protégé) de faire sa part..

    Scénario possible peu probable :

    une élection qui mette au pouvoir un parti anti-capitaliste, un vrai. On peut rêver, dans l’agitation, le manque de vigilance, l’exaspération, …

    ça serait très intéressant à suivre (pour les survivants).

      +3

    Alerter
  • Narm // 06.01.2019 à 15h27

    mais non, Calal, il nous informe de ce qu’il prédit.
    d’ailleurs, depuis son interview, ça se dessine de plus en plus.
    Même si je ne crois pas trop à ce réchauffement cataliptique, il explique d’où on vient et vers où il pense qu’on aille. Factuellement.
    En déduire que seul la loyauté et la solidarité pourra sauver.
    Que la planète c’est toujours adapté

    que faire si on décide d’arrêter d’être spectateur ?

      +0

    Alerter
  • pinaute // 06.01.2019 à 15h33

    Combien de fric $$$$$$$ investis à trouver une autre planète habitable? Pourquoi des États et des richards dépensent tant dans cette coûteuse recherche ? L’investissement de cet argent ne servirait-il pas mieux les humains aautrement ? Et qui aura les moyens financiers d’héberger sur une autre planète si la terre devenait périmée ?

    Et ne me dites pas que c’est un complot. Il s’agit de stratégie.

      +5

    Alerter
  • sauvingnin // 06.01.2019 à 16h12

     » la question du destin de l’espèce humaine me semble être celle de savoir si et dans quelle mesure le développement de sa civilisation réussira à maîtriser la perturbation de la vie commune par la pulsion humaine d’agression et d’autodestruction. A cet égard l’époque actuelle offre sans doute un intérêt particulier. Les hommes ont poussé la maîtrise des forces naturelles à un point tel qu’il leur est désormais facile avec leur aide de d’éradiquer entre eux jusqu’au dernier. » Sigmund Freud, malaise dans la civilisation, 1929… à destination des collapsologues bac+4.

      +1

    Alerter
  • christian gedeon // 06.01.2019 à 20h15

    Cà y est,on va encore tous mourir…je suis effondré. je suis de près les volcans en ce moment.çà gronde hein? Anticiper l’effondrement? ben allez y,anticipez les gars…en attendant,je vais cotiser en dégustant un Fixin que je ne vous dis que çà…a demain pour un autre article effondratoire…lisez Serotonine,les gars,lisez Serotonine,le Houellebecq a encore frappé juste,très très juste…allez,à votre santé!

      +2

    Alerter
    • Caliban // 07.01.2019 à 05h08

      Vous tenez les même discours sarcastique à votre progéniture ?
      Si ça les fait sourire ce n’est peut-être pas pour les raisons que vous croyez …

        +2

      Alerter
      • christian gedeon // 07.01.2019 à 11h33

        Ma progéniture comme vous dites assume très bien mon discours et grâce à Dieu participe à mon goût du bon vin et de l’excellente chère que nous avons la chance insigne d’avoir dans mon pays d’adoption… qui m’ a tout donné,et auquel je voue une reconnaissance sans limites. Et j’ai élevé mes enfants dans le même amour du pays réel et de l’idée de la France,grande et belle. Et nous faisons ce que nous pouvons pour protéger ce pays formidable net maintenir ses traditiions qui nous sont chères.Et oui,ils sourient,en dépit des vicissitudes…ils sourient parce que je les ai emmenés ailleurs,là où la vie sourit beaucoup moins,là où sont les difficulltés vraies…rein de mieux que de confronter les enfants à la vraie difficulté pour les amener à la raison…alos,cher Calmiban,je vous suiggère de commencer tout bêtemnt par là…sarcastique dites vous? pas du tout. Amusé,peut-être,juste amusé…

          +1

        Alerter
  • Suzanne // 06.01.2019 à 22h22

    Entrevue passionnante.
    J’ai quand même trois réflexions qui ne sont pas exactement des « mais », mais plutôt des pensées complémentaires qui empêchent en quelque sorte de se désespérer sur l’effondrement.

    1) étant donné qu’on n’a pour l’instant strictement AUCUN pouvoir sur la manière dont évoluent les choses économiquement et au niveau de l’énergie (on= le peuple), c’est une perte sèche de temps que de considérer l’effondrement.
    Commençons par retrouver le pouvoir dans notre pays, par exemple de manière unitaire, avec un mouvement populaire qui laisserait de côté, comme le CNR, ses différences législatives, qui mettrait pour le moment sous le tapis ses différences de droite et de gauche, dans le but d’être tous ensemble constituants. Seulement à ce moment-là, quand on aura retrouvé la souveraineté, et après s’être copieusement engueulés entre droite et gauche, et trouvé des compromis ou des alternances, on peut, oui, se permettre alors d’être terrifié par l’effondrement qui vient.

    2) à ce moment-là seulement, oui, OK, on peut dire c’est fichu. Mais moi je reprends un dicton de mon village, « on n’est pas encore morts, les gars ». Et tant qu’on ne l’est pas, agissons. A ce moment, on réinvente, on reconstruit, on transitionne, on écologise, on durabilise, on coopère, on liberté-égalité-fraternité-ise.

    3) j’ai peur que considérer l’effondrement et en avoir la terreur, c’est méconnaître que de toute façon, on va crever dans pas longtemps, quelques années, dizaines d’années si on a de la chance, qu’on est tous, cancer ou pas, en phase terminale, et que ce n’est pas la destination qui compte, mais le chemin. Donc, je ne vois pas pourquoi, fondamentalement, même si je comprends que cela fasse peur, cet effondrement devrait nous paralyser. Une fois qu’on a récupéré le pouvoir de décider de notre destin, SI on y arrive et c’est pas gagné du tout, on s’y attelle et c’est tout.

      +6

    Alerter
    • Dominique Gagnot // 06.01.2019 à 23h38

      Parce que la misère économique atteint un seuil critique dans les classes sociales jusque là épargnées, on va (oui, car pour l’instant rien encore de sérieux, que font nos économistes, philosophes, etc. ??) se mettre à réfléchir sur une alternative à ce fichu système… C’est pas trop tôt.

      Pas facile de reconnaître que depuis notre naissance, on se fait balader comme des enfants par ceux qui tirent les ficelles…

      Lien gratuit à diffuser :
      https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

        +3

      Alerter
    • Louis Robert // 07.01.2019 à 06h57

      Merci Suzanne. Votre commentaire m’émeut profondément par votre engagement à lutter jusqu’au bout, solidaire. Croyez bien que malgré ce que j’ai écrit ici, j’en suis inconditionnellement, bien qu’un peu comme à la guerre… sans illusions. Il est en effet des circonstances où, comme maintenant, nos efforts demeurent d’une efficacité tellement dérisoire devant des problèmes à dimension planétaire, que je ne puis qu’en être constamment parfaitement conscient. Rien en cela n’est démission. Non, lucidité n’est ni désespoir, ni démission. Le samouraï maître sabreur, s’élance et meurt en lançant son sabre en direction de celui qui l’a atteint mortellement d’un coup de feu…

      Lisez « On the Beach » de Nevil Shute, si ce n’est déjà fait. Paradoxalement, cette œuvre « de la fin » m’est apparue magnifique, si émouvante et attachante, un hommage très rare à l’indomptable dans l’être humain, immortel jusque dans sa mortalité… et dans la mort. Il y a là un au-delà intrinsèque qui vaut, selon moi, d’être pleinement ressenti.

      Bon courage. Il en faudra.

        +0

      Alerter
      • Suzanne // 07.01.2019 à 11h06

        Merci, Louis ! Et pour la suggestion de lecture, elle n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Oui, bon courage à nous tous !

          +0

        Alerter
  • Un_passant // 07.01.2019 à 11h59

    Une petite réflexion qui m’est venue (pas sûr que ma formulation sera facilement compréhensible, mais je vais essayer).
    L’argent n’a ni la valeur d’un bien, ni la valeur d’un travail, mais la valeur de l’échange lui-même. Aucune bien n’a en lui-même de valeur s’il n’est pas échangé.

      +0

    Alerter
    • Patrick // 07.01.2019 à 13h16

      La monnaie n’a pas de valeur intrinsèque ( à part les monnaies en or et argent ) , donc elle dépend de la confiance qu’on peut lui accorder et que l’on peut accorder à ceux qui la produisent ( état, banque centrale ).
      Le travail n’a pas de valeur en lui-même , c’est ce qu’il produit qui a de la valeur ( si vous passez 8 heures à creuser un trou et 4 heures à le reboucher , vous aurez travailler 12 heures pour rien ).
      Un bien a une valeur intrinsèque , mais c’est vrai que c’est l’échange qui permet au mieux de fixer cette valeur ( l’échange de ce bien ou d’un bien équivalent ).

        +1

      Alerter
      • Narm // 09.01.2019 à 17h38

        ce n’est que l’échange, même l’or ne vaut plus rien si vous n’avez personne pour l’acheter

          +1

        Alerter
  • Myrkur34 // 14.01.2019 à 16h50

    En tout cas, c’est la première fois que j’entends parler du réchauffement global à venir (3 à 5°C fin du siècle) qui se traduira par du 6 à 10°C sur la terre ferme et en MOYENNE ! .
    Merci à l’auteur pour cette capitale précision.

      +1

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications