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12.février.201512.2.2015
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Crise ukrainienne – Entretien avec Pierre Maillard, ancien conseiller diplomatique du général De Gaulle

Je ressors cette interview de mai 2014… Recherchant sur ce blog l’avis de personnes compétentes, j’ai le plaisir de vous présenter une petite interview (allez, disons, échange…) sur l’Ukraine d’une Pointure : Pierre Maillard, réalisée la semaine passée.Ce Normalien agrégé d’allemand a été le Conseiller diplomatique du Général de Gaulle à l’Élysée de 1959 à […]
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Je ressors cette interview de mai 2014…

Recherchant sur ce blog l’avis de personnes compétentes, j’ai le plaisir de vous présenter une petite interview (allez, disons, échange…) sur l’Ukraine d’une Pointure : Pierre Maillard, réalisée la semaine passée.Ce Normalien agrégé d’allemand a été le Conseiller diplomatique du Général de Gaulle à l’Élysée de 1959 à 1964 – avec au menu Guerre d’Algérie, réconciliation franco-allemande, Construction européenne, crise de Cuba, poursuite de la décolonisation, etc. Il a parla suite été ambassadeur (à l’Unesco, en Chine et au Canada).

Voici donc sa vision de la crise Ukrainienne. Une vision frappée au coin du bon sens, bien loin des inconscients actuellement au pouvoir.

Précision : il a… 98 ans

M. Maillard, quel regard portez-vous sur la crise en Ukraine ?

Il y a eu dans cette affaire une intervention initiale de la part de certains pays Européens, qui ont déclenché un processus destiné à avoir des conséquences pour la situation de l’Ukraine.

Evidemment l’Ukraine est depuis très longtemps – depuis la Russie soviétique et même bien avant -, dans la zone d’influence notoire de la Russie. L’Ukraine a ainsi fourni beaucoup de personnel politique – et du plus haut niveau – à la Russie. Ce pays est donc attaché à la zone d’intérêts particuliers de la Russie, en raison d’une très longue Histoire.

Il est donc évident que cette intervention initiale – non pas dans la partie orientale mais dans la partie occidentale -, destinée à provoquer un rapprochement étroit entre l’Europe et l’Ukraine allait directement à l’encontre d’un intérêt stratégique très ancien de la Russie pour cette région.

N’est-ce pas irresponsable pour l’UE d’avoir agi ainsi ?

C’était en effet s’attirer certainement des objections ; la Russie n’a pas réagi immédiatement mais c’est certainement sans joie qu’elle a vu cette ingérence en vue de ce rapprochement qui aurait été consacré par des accords d’association.

D’autant que l’Ukraine de l’Est – notoirement russophone – est très liée économiquement à la Russie – contrairement à l’Ouest du pays. Il y a deux Ukraine en réalité…

L’Europe a donc réalisé une intrusion dans une sorte de « domaine réservé », de zone traditionnelle d’influence et d’action de la Russie. C’est un fait.

Auriez-vous conseillé au général de Gaulle d’agir ainsi ?

Sûrement pas ! Étant donnée la proximité que j’ai eue avec le Général, je peux vous garantir qu’il n’aurait JAMAIS agi ainsi !

S’il pensait qu’il était bon d’une manière générale que la Russie se rapproche de l’Europe – c’était sa vision à long terme -, je ne pense pas du tout qu’il aurait salué cette sorte d’accord et de rapprochement spécifique de l’ensemble de l’Ukraine avec l’Union européenne. Il aurait été là-dessus plus que réservé…

L’Europe semble se soumettre aux pressions américaines et ne pas prendre en compte ses propres intérêts stratégiques…

C’est certain.

Naturellement, il y a eu des influences multiples. Quelles ont été exactement dans ces initiatives des pays européens, les responsabilités des uns et des autres et les États-Unis ont-ils vraiment été à l’origine de la chose : ça je n’en sais rien, mais ils ont eu une certaine influence sans aucun doute.

N’êtes-vous pas étonné de l’espèce de russophobie qui s’empare des médias et donc de la population ?

Oui : ceci est tout à fait inapproprié !

Encore une fois : l’Ukraine est notoirement depuis très longtemps dans la sphère d’influence de ce qui fut l’URSS et ce qui est aujourd’hui la Russie. Elle a été en plus le berceau de nombreuses personnalités Russes – Khrouchtchev en particulier, que j’ai eu l’honneur de bien connaître lorsque j’étais auprès du Général. L’Ukraine est depuis très longtemps une zone d’influence dans la périphérie de ce que l’on appelait « Empire soviétique » et ce qu’on appelle aujourd’hui la zone d’influence russe. Il est donc fâcheux d’entrer dans une sorte de contestation vigoureuse de cette zone d’influence.

N’est-il pas inconscient de rentrer dans une spirale de sanctions contre la Russie – en plus pour des choses qui ne sont même pas prouvées ?

Il est à mon avis fâcheux d’étendre le problème à l’ensemble de nos relations avec la Russie ; elles devraient être bonnes, en raison des nombreux facteurs qu’il serait trop long d’évoquer ici.

Comment avait réagi le Général de Gaulle quand l’URSS avait envahi la Tchécoslovaquie en 1968 avec des chars (cas bien plus extrême que l’Ukraine, où on ne sait même pas si la Russie a vraiment fait quelque chose…) ?

Notez que c’était très différent, la Tchécoslovaquie n’avait jamais été dans la sphère d’influence russe.

Cependant, la réaction avait été prudente, car le Général estimait que c’était une action plutôt défensive. Sa réaction a été modérée car il pensait que c’était une péripétie momentanée et que ce n‘était pas la marque d‘une volonté d’assimilation complète. Evidemment, c’était fâcheux mais ce n’était pas dramatique…

Quelle était la vision du Général sur nos relations avec la Russie et quel est notre intérêt stratégique par rapport à la Russie ?

Il souhaitait beaucoup que la Russie se rapproche de l’Europe d’une façon générale. Il pensait que la Russie était un pays largement européen malgré ce qu’on appelait autrefois dans les manuels d’Histoire « la Russie d’Asie », cette Sibérie qu’il comparait un peu au Far West américain, quelque chose qui était étranger à la vocation profonde de la Russie qui était européenne.

Il estimait que la Russie avait naturellement sa place en Europe et qu’elle devrait l’avoir pour fortifier l’ensemble et peut-être aussi servir de stimulant pour un certain nombre d’actions – et sans doute aussi qu’elle empêcherait que toute l’Europe centrale ne soit plus ou moins influencée par l’Allemagne. Elle pourrait ainsi jouer le rôle, dans une certaine mesure, de contrepoids heureux.

Selon le Général, la Russie avait une spécifié européenne depuis très longtemps ; elle participait depuis plusieurs siècles au jeu des puissances qu’on appelle aujourd’hui occidentales (au XVIIIe siècle et même avant). Son souhait était que des liens s’établissent, peut-être pas aussi étroits que ceux entre la France et l’Allemagne, mais quand même une relation réelle et privilégiée. Il avait une vision très européenne de la Russie.

Mais la Russie ne risque-t-elle pas de se tourner vers d’autres pays (Chine, Inde) et se détourner de l’Union Européenne avec notre comportement ?

La Russie a quand même depuis très longtemps le vif désir de se rapprocher de l’Europe, c’est quand même sa politique. Un éloignement diplomatique – ou même plus – de sa part me paraît douteux – bien que non impossible.

Certes, la Russie n’a pas que l’Europe occidentale dans ses orientations politiques ; elle a beaucoup d’intérêts ailleurs : l’Extrême-Orient, les Balkans… Elle a néanmoins une vocation privilégiée à être non pas dans l’ensemble européen en tant que tel, mais tout de même dans sa proximité : cela fait partie de son Histoire. La Russie a toujours voulu jouer un rôle important en Europe – et elle l’a fait. C’est une puissance qui se veut proche de l’Europe – non pas « l’Europe des Traités » mais « l’Europe » en général.

On peut donc s’étonner grandement que certains adhèrent à une doctrine de refoulement de la Russie plutôt que de trouver les moyens diplomatiques adéquats pour que la Russie s’affirme comme une puissance proche de l’Europe.

N’êtes-vous pas étonné de la manière dont se comporte la diplomatie occidentale ? On dirait que c’est n’est plus une diplomatie, consciente des intérêts stratégiques de chacun, mais une sorte de théocratie qui ne se base plus que sur une « pseudo-morale » – souvent cynique et à sens unique.

Oui, il y a de ça.

Prenez aussi l’exemple de la lutte contre le djihadisme, où la Russie est très active, car malheureusement très menacée dans sa partie orientale et donc obligée de faire appel à certaines mesures sérieuses de protection. Eh bien sur ce plan là-aussi, la coopération avec la Russie est indispensable – et marche bien actuellement.

Vous avez beaucoup critiqué la forme que prenait la construction européenne. Que pensez-vous de la transformation de cette structure, qui semble en l’espèce animée d’une volonté impérialiste dans sa façon de s’étendre de plus en plus loin (à l’Est, à la Turquie, maintenant l’Ukraine…) dans un cadre de plus en plus soumis aux États-Unis avec l’intégration à l’OTAN et la défense des intérêts américains au détriment de nos propres intérêts ?

Je n’ai rien à corriger sur ce que vous venez dire ; je partage totalement ces propos.

Vous attendiez-vous à cette transformation de l’Europe au fil du temps ? Il y a 30 ou 40 ans, pensait-on déjà que l’on construisait quelque chose en commun qui basculerait de plus en plus dans l’américanisme ?

Il y a toujours eu un euro-américanisme dans la construction européenne, depuis Jean Monnet. Il y a toujours eu une association étroite des États-Unis avec l’Europe : l’américanisme s’est couché dans le berceau de l’Europe, si l’on peut dire – il y a toujours eu une inspiration de ce côté-là.

C’est une chose contre laquelle le Général s’est efforcé de réagir, pour bâtir ce qu’il appelait une « Europe européenne », qui précisément dans son esprit devait aboutir – à terme et si possible – à une adhésion de la Russie. Il voulait que le centre de gravité de l’Europe se déplace vers l’Est, d’abord l’Allemagne puis la Russie si possible.

Contrairement à ce que l’on peut penser le général n’était pas « anti Européen » : il était contre une Europe américaine…

Tout à fait.

Il était très pro-Européen au sens d’une « Europe indépendante et confédérale », et non pas soumise aux États-Unis et fédéraliste à la manière de Jean Monnet.

Les-crses.fr

NB. Ca, c’est l’UMP actuelle, il y a 15 jours…

Commentaire recommandé

dupontg // 05.05.2014 à 03h15

merci..

ça fait toujours du bien de lire l’avis de Grands Français

102 réactions et commentaires

  • dupontg // 05.05.2014 à 03h15

    merci..

    ça fait toujours du bien de lire l’avis de Grands Français

      +14

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    • Norton // 05.05.2014 à 13h08

      Un bon billet,nonobstant mon désaccord sur les conséquences de l’invasion de Prague pour l’Europe que de Gaulle voulait,…celle dans laquelle la France pouvait imposer son arsenal nucléaire en lieu et place de l’OTAN…
      Les soviétiques,par cette invasion,ont précipité l’émergence de l’Europe actuelle et compromis l’Europe européenne que pouvait souhaiter de Gaulle.
      Pourquoi n’avons nous pas défendu les Tchécoslovaques?…
      Leur manque de combativité liée à la personnalité de leur chef des armées,obligatoirement communiste,comme la totalité des fonctionnaires et militaires gradés à fait dire à de Gaulle qu’on ne pouvait rien pour un peuple qui ne voulait pas se défendre…

      Voir cet article http://www.radio.cz/fr/rubrique/histoire/quand-de-gaulle-avait-les-yeux-rives-sur-prague

      «Il était très pro-Européen au sens d’une « Europe indépendante et confédérale », et non pas soumise aux États-Unis et fédéraliste à la manière de Jean Monnet.»

      Ces propos contredisent les confidences faites par de Gaulle à Peyrefitte où sa vision secrète était celle d’une Europe dans laquelle la France aurait le premier rôle grâce à son arsenal nucléaire dont il souhaitait qu’il fut choisi par les partenaires européens, en lieu et place de l’OTAN,dont il devinait déjà que l’orientation géopolitique serait exclusivement dans les intérêts des américains.
      Alain Maillard,bien que très proche de de Gaulle,ne faisait peut-être pas partie du premier cercle…

        +2

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      • Norton // 05.05.2014 à 13h17

        Pardon…,mais vous aurez corrigé,…je voulais dire Pierre Maillard…
        Milles excuses…

          +0

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      • burgf // 05.05.2014 à 20h03

        Concernant « l’invasion de la Tchécoslovaquie », et l’immobilisme occidental, il y aurait une autre raison peu avouable qui serait lié aux accords de Yalta..
        Lire cette interview phénoménale de Fershov, passée sur ZH la semaine dernière.
        http://www.zerohedge.com/news/2014-04-30/battleground-ukraine-comprehensive-summary-russian-perspective
        En gros, les accords de Yalta prévoyaient que l’OTAN s’occuperait de stabiliser les pays d’Europe de l’Ouest, pendant que les soviétiques s’occupaient de la « stabilité » de la partie Est européenne. C’était dans le deal!
        Il y aurait eu donc une obligation contractuelle pour cette action!
        Ce deal expliquerait probablement aussi les » années de Plomb » italiennes (voir l’excellent bouquin de Daniele Ganzer sur les stay behind de l’OTAN)
        Je sais, ça défrise…

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        • tepavac // 13.02.2015 à 12h35

          Cette analyse publiée par Zerohedge en avril 2014, a au-delà des opinions politiques des informations pertinentes et vérifiables, notamment sur les désordres Ukrainiens:

          « Et ce qui est de l’Ukraine ? La partie orientale de l’Ukraine n’a jamais fait partie de l’Ukraine. Les bolcheviks a fait cela. Ils avaient besoin d’augmenter le ratio du prolétariat en Ukraine. C’était la seule raison pourquoi ils ont déménagé à ces régions en Ukraine. Mais peu importe qui. L’essentiel est que les mots de Brzezinski ne sont pas originaux. Il répète les mots de l’allemand général Paul Rohrbach, qui, au début du XXe siècle, prédit :

          « Pour éliminer le danger que visages d’Europe et surtout l’Allemagne, de Russie, il est nécessaire de séparer complètement la Russie Ukraine de la Russie moscovite ».

          Notez que pour l’allemand général – Ukraine et Muscovy sont les deux Russie. Il parle de la nécessité de susciter une scission interne russe. Ce n’était pas original de Rohrbach non plus. Il développe l’idée des hommes politiques allemands de la fin du XIXe siècle, y compris de Bismarck, qui a proposé spécifique au moyen de résoudre ce problème. En particulier, il a souligné la nécessité de dresser l’Ukraine contre la Russie, pour obtenir leurs peuples luttant. Mais pourquoi ? Comme il l’écrit :

          « Nous devons cultiver parmi les Ukrainiens un peuple dont la conscience est altérée à tel point, qu’ils commencent à détester tout russe ».  »

          Mais au-delà de l’Ukraine, c’est la dimension de ce ligotage tentaculaire des peuples par les « services spéciaux » de tout bord. Ils éxercent une organisation du monde politico-économique en se moquant éperdument de la volonté, de la liberté des Citoyens, et par la même de leur souveraineté térritoriale.

          Sans le savoir, je crois que Zerohedge, par le biais de cette analyse, met en évidence, ce que tout le monde soupçonne en divers lieux et sous divers noms;

          -Celle de véritables complots à ne plus en finir entre ces diverses factions de groupements et qui influent sur le sort des Nations quel qu’elles soient.

          Nous avons là deux mondes qui se cotoyent, dont l’un est parfaitement anti-démocratique, guérrier, rompu aux intrigues, sujet à toutes les turpitudes et individualiste. Et un autre, légal, démocratique et social, très imparfait certes, mais sociale et sociable.
          Il apparait clairement par cette analyse, que le premier utilise les constructions organiques du second à ses propres intérrêts et au détriment du sociale.

          Nous vivons réèllement sous les dictats de ce monde occulte, plein d’intrigues et très fortement délétère pour la paix mondiale.
          Et tout ceci pour des intérrêts particulier, il n’y a là aucun intérrêt pour les collectivités, ni pour les états.

          A méditer

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          • Ramon // 13.02.2015 à 15h04

            Meme si j’adhère a vos propos ou plutot a sa deuxième partie, je ne peut pas être d’accord avec vous sur le point que les russes de l’Ukraine sont les colons venant de la Russie! Tout d’abord l’Ukraine n’existait pas et surtout pas Dans telle superficie qu’elle est aujourd’hui il y a 100 ans et encore moins 200ans… Et si on aller encore plus en arrière vous semblez oublier que l’Ukraine centrale et orientale est le berceau de civilisation russe et Kiev en était la capitale, par conscequance les russes qui y vivent sont là depuis et Meme s’il y avez des déplacements ( remarque: tout aussi bien dans l’autre sens les russes et les peuples issues des autres ethnies se déplaçaient vers le Nord- la Russie actuelle) les russes de l’Ukraine sont chez eux! il faut bien connaître l’Histoire de la Russie pour comprendre cela! On pourrait etre juste le passionne de la littérature russe pour comprendre! D’ailleurs a l’école comment apprendre Poushkine aux enfants quand dans ces comptes il parle de l’histoire russe notamment sur la Rus de Kiev dans Ruslan et Ludmila…. C’est comme si on raconte l’histoire de France aux petit francais dont la première capitale etait Madrid! Sinon j’aime bien votre parabole avec le Monde des Service Secrètes qui ne fait que tisser les stratégies de division des peuples! C’est ce sur quoi bien évidemment ont bien mise les US, L’opinion public internationale devenait très a l’écoute de la Parole venant de la Russie… Cela fragilisait la Parole venant de US… S’il y a quelque temps on critiquait encore la politique de US au Moyen Orient, aujourd’hui , apres l’Ukraine, dans la presse francaise s’est enterré….

              +3

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            • tepavac // 14.02.2015 à 02h14

              bonsoir Ramon,

              ce que vous citez est entre parenthese, je n’ai fais que copier l’analyse de l’académicien Russe Andrey Fursov, historien et sociologue, publiée par Zérohedge au mois d’avril 2014;

              http://www.microsofttranslator.com/BV.aspx?ref=IE8Activity&a=http%3A%2F%2Fwww.zerohedge.com%2Fnews%2F2014-04-30%2Fbattleground-ukraine-comprehensive-summary-russian-perspective

              Vous devriez lire cette analyse, elle est très instructive;

              par ailleurs, l’historien ne dis pas que les Russes ont colonisé l’Ukraine, puisque Kiev est la première capital du peuple Russe, avant que les tatars y viènent semer térreurs, rapines et zizanies; séparant les peuples slaves de part et d’autre du Dniepr.

              C’est Bismarck qui eut l’idée de faire ,croire aux russes de Kiev, qu’ils n’étaient pas russe et que les russes étaient des colons. Ils leurs apprenaient cela à l’école et ils grandissaient avec cette idée. C’est térriffiant, la même technique a été employé par les ottomans.
              Ils enlevaient les enfant à bas ages, en faisaient des soldats et les renvoyaient tuer leur propre peuple.
              c’est aussi la meme technique qui à été employé avec les polonais

              Seul des monstres peuvent imaginer de telles cruautés.

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      • Daniel // 05.05.2014 à 22h38

        Rappelons que la France n’a pas participé à la conférence tripartite (URSS, USA et Royaume-Uni) de Yalta, en Crimée, en 1945. Et aussi qu’en 1966 De Gaulle avait décidé de retirer la France de l’Otan, ce qui a rendu irréalisable toute velléité française de défendre la Tchécoslovaquie de l’invasion soviétique en août 1968. Les États-Unis et l’OTAN restèrent largement sourds face à l’évolution de la situation.

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      • thierry bruno // 06.05.2014 à 21h41

        Je crois que vous faites quelques erreurs d’interprétation.
        La réaction face à la crise tchécoslovaque n’a pas provoqué l’émergence de l’Europe actuelle. Cette Europe était dans le projet fondateur des atlantistes Monnet et Schumann. De Gaulle, de retour au pouvoir, et avec le traité franco-allemand – nous devrions parler de traité de Gaulle-Adenauer-, a tout fait pour contrer cette volonté. Que s’est-il passé immédiatement ? Le parlement allemand, peureux et donc atlantiste, s’est empressé de vider de sa substance ce traité, conforté par la pression des nains européens, le Benelux, dont la figure de proue, si on peut dire, était le premier ministre belge, Spaaks. Donc, cette Europe foireuse qui est la notre, elle était programmée par ses pères fondateurs. Des géniteurs pareils, on s’en passerait.
        Sur le caractère « pro-européen  » du Général, les propos de M. Maillard ne sont en rien contradictoire avec ceux rapportés par A. Peyrefitte. Qui peut imaginer de Gaulle imaginant une Europe où la France n’aurait pas la première place ? ce qui n’empêche pas le respect des autres nations, bien au contraire. Nulle contradiction ici : la France disposait de l’arme nucléaire de manière totalement indépendante -n’oublions que dans l’esprit du Général, la Grande-Bretagne n’avait pas vocation, étant ce qu’elle était ( et ce qu’elle est toujours), a rejoindre l’Europe unie – et de ce fait permettait à ses partenaires de se placer sous sa protection, en lieu et place de la protection américaine. Mais je le répète, les gouvernements européens étaient dirigés par des nains qui avaient peur, d’une part, de la puissance militaire soviétique, et d’autre part, de la puissance économique américaine. Ils ont choisi de s’aplatir devant l’Amérique, et ils continuent de le faire.
        On peut d’ailleurs noter que dans l’attitude actuelle des gouvernement européens à l’égard de la Russie, il y a une forme de revanche contre la peur que l’URSS leur a fait vivre pendant près de 40 ans. Dérisoire et puérile mais du niveau de ceux qui nous gouvernent.
        Sinon, M. Maillard est impressionnant de lucidité. Merci de cet excellent entretien.

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  • Kiwixar // 05.05.2014 à 03h39

    Merci pour cet entretien! Et pour nous rappeller que les géants ont marché parmi nous.
    Vos questions gagneraient à être plus ouvertes et moins orientées…. 🙂
    Je n’aime pas trop la notion de « sphère d’influence » qui a tendance à trop excuser les ingérences.
    Le monde serait un bien meilleur endroit si chacun s’occupait de son (propre) jardin.

      +9

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    • Ips-Oups // 05.05.2014 à 19h35

      « Vos questions gagnerait à être plus ouverte et moins orientées… »

      Outre un dialogue ouvert, les réponses trop souvent, dans quelque milieu de ‘médiatisation’ que ce soit, sont détournées (langue de bois, évitement, …) et les questions gagnent, à mon sens, à être très précises, et la réponse n’en est alors que plus importante. Ici: pas de dévoiement, un accord total avec la ‘sagacité’ du poseur de question…
      La crédibilité de ce site, la qualité du dialogue engagé, en sont renforcées.

      Voilà ce que m’inspire cette remarque écrite.

        +2

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    • Oxoxox // 20.05.2014 à 12h24

      D’accord avec ‘Vos questions gagneraient à etre plus ouvertes et moins orientėes’. Cela enlève un peu d’intėret à l’entretien. Et puis peut-etre ajouter que les Etats-Unis ne sont plus dans la meme position de force que dans les annees 1960. Ils sont meme assez en declin sur le plan international: pourquoi l’Europe se coucherait-elle devant eux?

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      • Ramon // 13.02.2015 à 15h08

        Pars que l’Europe est en déclin aussi!!!!

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    • Ramon // 13.02.2015 à 15h20

      Je comprend ce que vous dites! Je n’aime pas non plus l’idée de  » zone d’influence »! Mais le monde est ainsi! Et votre dernière phrase me plait particulierement( Meme s’elle n’est pas de vous ) néanmoins si on reprenait le sujet de billet: le jardin de l’Ukraine se trouve à la frontière du jardin Russe… Mais que dire des jardiniers de US quand on les trouvent à des milliers de kilomètres de chez eux? …… N’oublions pas non plus que l’Amerique est peuple des gens qui ont fuit leurs pays d’origine pour justement n’est pas s’occuper de  » leur jardin »!

        +1

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  • Byblos // 05.05.2014 à 03h51

    Étrange impression quand on voit Fabius répondre à une question de Lallouz : On croirait voir Dupond répondre à Dupont. Ah Tintin!!

      +1

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  • Kiwixar // 05.05.2014 à 03h56

    A propos de l’orientation Europe et/ou Asie de la Russie, nous avons un double biais exagérant notre importance à nos yeux : (1) l’Europe au centre du monde sur une carte européenne (2) projection mercator rendant les pays du nord plus grands qu’ils ne sont réellement.
    Dans ses discours (remarquables) récents, Poutine indique que la Russie n’est ni européenne ni asiatique mais russe, et les Européens auraient tort de croire que nous sommes plus importants que l’Asie. Le centre de gravité mondial se déplace vers l’est, au niveau économique, financier, industriel, innovationnel et même culturel (un grand écrivain ou philosophe français récent, anyone?).
    La Russie pourrait se développer sur tous les plans avec une relation avec l’Asie seule, d’autant que les pays asiatiques n’ont pas cette habitude d’ingérence condescendante.

      +1

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    • Ras // 05.05.2014 à 15h58

      > un grand écrivain ou philosophe français récent

      BHL !!!

      Je plaisante 😀

        +3

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    • delesalle // 07.05.2014 à 12h52

       » (un grand écrivain ou philosophe français récent, anyone?). »

      quel mot étrange « anyone », je ne l’ai pas trouvé dans mon dictionnaire français.

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    • thierry bruno // 07.05.2014 à 18h50

      Votre remarque est juste et ne renforce que l’absurdité de la position actuelle des Européens. Nous n’avons aucun intérêt à éloigner les Russes de l’Europe, à les laisser à la tentation de l’Orient (cf. l’excellent ouvrage de Lorraine de Maux « La Russie et la tentation de l’Orient), ce qui ne ferait qu’éloigner encore plus l’Europe de ce fameux centre de gravité du monde. Et cela nous laisse seuls face à l’Amérique qui nous considère comme des laquais et rien d’autre. Donc, oui la Russie n’a pas spécialement besoin de l’alliance avec l’Europe mais historiquement, elle a toujours fait partie de notre continent et stratégiquement, les Européens commettent en ce moment une erreur monumentale.

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    • Huhu // 23.07.2014 à 13h34

      Citez moi un grand philosophe chinois contemporain…

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    • Alae // 13.02.2015 à 22h30

      Très juste, Kiwixar. La perception de notre importance, faussée par nos siècles de domination coloniale, nous donne l’illusion d’être encore le centre du monde alors que nous avançons à grand pas vers la marginalité. Même si, en termes de capacités de nuisance mondiale, nous avons de beaux restes, sur tout ce qui compte, nous sommes effectivement en train de nous faire rapidement distancer par les pays dits « émergents ».
      Pas grave, nous n’aurons qu’à continuer à tresser des couronnes de lauriers à des « phares intelectuels » de type BHL tout en nous admirant dans un miroir, en sautant comme des cabris et en criant « l’UE ! l’UE ! l’UE ! jusqu’à épuisement total des troupes, des jobs, des comptes en banque et de la santé mentale collective.

      Sic transit gloria mundi.

        +1

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      • Alae // 13.02.2015 à 22h39

        Pardon, j’ai oublié un l à intellectuel.
        En même temps, un seul l suffit bien à BHL. Dans son cas, on peut même envisager de soustraire toutes les autres lettres du mot. 🙂

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  • perceval78 // 05.05.2014 à 08h14

    Une guerre nucléaire est possible , le pentagone laissera il faire ??

    http://www.dedefensa.org/article-a_la_recherche_de_chuck_hagel_05_05_2014.html

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  • Julian // 05.05.2014 à 09h08

    Grande reconnaissance.

    M. Maillard a travaillé avec le Général sur les dossiers les plus brûlants.

    Il fut un « intime » des décisions les plus importantes : sur la résolution de la guerre en Algérie, sur la crise de Cuba, les rapports avec l’Otan, les crises du Marché Commun, la préparation, la signature du Traité de Paris et son sabotage par les atlantistes allemands conseillés par Jean Monnet, la réorientation de la diplomatie française vers « le vaste Monde », l’ouverture à la Chine…etc etc

    Il a écrit plusieurs ouvrages pour témoigner de cette formidable diplomatie qui pendant plusieurs décennies fut- d’ailleurs, contre les partis- massivement soutenue par le peuple français parce qu’elle exprimait les valeurs de notre nation : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, universalisme, refus des Empires et des Blocs, refus de l’intégration dans l’Otan, coopération tous azimuts…

    Il a aussi témoigné de la trahison de cette diplomatie par la classe politique française, à commencer par les Barnier, Juppé,Chirac et tous les carriéristes du RPR-UMP qui osent encore invoquer parfois une prétendue filiation avec de Gaulle ! Et la gauche et le centre atlantistes de toujours ne furent pas en reste, évidemment, dans cette déconstruction.

    On voit ce qu’il nous reste de diplomatie aujourd’hui : aplatissement; alignement, suivisme, obéissance aux Maitres de Washington et de l’Otan. Lisse comme le visage du Ministre.

    On peut sans doute se procurer sur internet son dernier livre , passionnant, « L’Europe et de Gaulle trahis » édité en 2005 chez F. X de Guibert.

    J’ignorais que ce grand monsieur, que ce grand témoin, fût encore vivant. Merci Olivier Berruyer de me l’apprendre au travers d’une pensée claire, ferme et solide.

    Puisse son témoignage rappeler que, même s’agissant de l’Histoire, « La vérité existe. Seuls les mensonges sont fabriqués ».

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    • Manaflar // 05.05.2014 à 12h44

      « les valeurs de notre nation : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, universalisme, refus des Empires et des Blocs, refus de l’intégration dans l’Otan, coopération tous azimuts… »

      Comme d’habitude il y a la paille et la poutre…
      Certes De Gaulle a été un grand homme d’Etat – bon, je ne sais pas, meilleur que les actuels ça c’est évident – mais il est loin d’avoir été tout blanc, notamment en matière étrangère.
      Je pense plus particulièrement ici à l’instauration de la « Françafrique » : c’est-à-dire l’ingérence française dans les anciennes colonies pour mettre à la tête du pouvoir un dictateur ami qui va nous faciliter l’accès aux ressources naturelles à très bon prix (cf association Survie ou les conférences de François-Xavier Verschave).

      De Gaulle n’aurait sûrement pas participer à cette mascarade dangereuse en Ukraine, mais il ne faut pas croire non plus que les magouilles honteuses ont commencées après son départ.

      Bref, gardons toujours notre esprit critique et n’encensons pas aveuglément.

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      • Julian // 05.05.2014 à 16h16

        Il est question dans le propos de M. Maillard, et dans le mien, d’une ligne générale de politique étrangère, d’une trajectoire, fondée sur des valeurs.

        Aucune action humaine n’est exempte de reproches ni d’échecs. Et il n’y a pas lieu d’encenser aveuglement celle de de Gaulle.

        Il y a le constat que sa diplomatie répondait à un humanisme bien compris, une volonté de paix, de coopération, de libération des peuples opprimés, de développement pluriel des relations internationales.
        Et cela dans le respect des intérêts du pays qui l’avait placé à sa direction ! Le nôtre !

        Nous sommes désormais très loin de cette cohérence.

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        • Manaflar // 05.05.2014 à 22h49

          « Il y a le constat que sa diplomatie répondait à un humanisme bien compris, une volonté de paix, de coopération, de libération des peuples opprimés, de développement pluriel des relations internationales. »

          Non justement. Ou alors la partie visible de l’iceberg (de la diplomatie française) seulement.
          Et donc si effectivement pour cette situation et pour ce texte de m. Maillard précisément, c’est le cas d’une prise de position juste (au moins raisonnable), ce n’est pas vrai tout le temps. Cela revient à « faites ce que je dis, pas ce que je fais » (un exemple comme un autre : les USA qui sermonne la Chine sur leurs attaques de hackers, leur internet censuré etc. quand survient plus tard des scandales qu’ils tentent d’étouffer – wikileaks et Snowden).

          Bref, je titille mais c’est que je me méfie toujours des généralisations un peu hâtive. En général il y a toujours des cadavres dans le placard et je trouve que annoncer des phrases comme celles citées plus haut ne sert pas le propos; ou disons aide à la critique pour l’opinion adverse. Même si je comprends parfaitement l’idée de fond.

          Là où je vous rejoins totalement, c’est qu’il a fait ça pour les intérêts nationaux. Après, quand on voit ce que ça a donné…on a une sacré dette envers les africains.

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      • yt75 // 05.05.2014 à 20h01

        @Manaflar

        C’est vrai, d’un autre côté il ne faut pas oublier non plus que la Françafrique (et même le terme a priori) doit aussi beaucoup dans sa mise en place à Houphouet Boigny (et dans un sens positif à l’époque), et définie plus ou moins quand il était ministre d’état du gouvernement français.

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    • bleu ciel // 13.02.2015 à 02h30

      « Cette diplomatie qui, pendant plusieurs décennies… ». La passion vous égaré ;o)

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  • yt75 // 05.05.2014 à 09h09

    Merci pour cet interview.

    Et le même Lellouche qui était un acharné de la guerre en Irak, et dont je me rappelle une émission où il disait en gros « mais vous verrez, tous le peuple Irakien accueillera les Américains avec des fleurs ! »

    Et phrase de Fabius, la deuxième ou troisème :

    —-« l’origine, il faut la qualifier clairement, c’est la Russie »—-

    C’est bien là le noeud dans cette affaire.

    Note : Un discours important, celui de Dick Cheney en 2006 à Vilnius :

    http://georgewbush-whitehouse.archives.gov/news/releases/2006/05/20060504-1.html

    Avec entre autres :

     »
    This conference has drawn together men and women from diverse nations and cultures, and from many different callings here today. We have elected and appointed officials, community activists, entrepreneurs, students, brave leaders of color revolutions. We’re united by common ideals, announced at the first gathering of this conference last year: to free this region from all remaining lines of division, from violations of human rights, from frozen conflicts, and to open a new era of democracy. To this place we’ve brought the hopes and the aspirations of the peoples we represent. And from this place we will bold and confidently serve the cause of freedom, security, and peace.
     »

     »
    A beloved President of the United States, Ronald Reagan, once wrote these words in a letter to a leader of the former Soviet Union. « The peoples of the world, » Reagan said, « despite differences in racial and ethnic origin have very much in common. They want the dignity of having some control over their own destiny. They want to work at the craft or trade of their own choosing and to be fairly rewarded. They want to raise their families in peace without harming anyone or suffering harm themselves. Government exists for their convenience and not the other way around. »

     »
    The United States is proud to work in partnership with a growing European Union. And we’re proud that NATO has grown into a greater force for peace and stability than ever before. The young democracies in our great alliance have renewed it — bringing energy, and wisdom, and moral clarity to the councils of Europe. For them, the experience of tyranny is real, and recent. So they understand the need for vigilance against danger, the duty to call evil by its name, and the responsibility of free peoples to defend the innocent and to confront the violent. In the years ahead, more nations will make the tough decisions, and do the hard and essential work, to meet the standards for NATO and EU membership. America looks to the day when you are ready to join those institutions, and they are ready to join you.  »

    « America and all of Europe also want to see Russia in the category of healthy, vibrant democracies. Yet in Russia today, opponents of reform are seeking to reverse the gains of the last decade. In many areas of civil society — from religion and the news media, to advocacy groups and political parties — the government has unfairly and improperly restricted the rights of her people. Other actions by the Russian government have been counterproductive, and could begin to affect relations with other countries. No legitimate interest is served when oil and gas become tools of intimidation or blackmail, either by supply manipulation or attempts to monopolize transportation. And no one can justify actions that undermine the territorial integrity of a neighbor, or interfere with democratic movements.  »
    (cad : Eltsine et le dépeçage ultra libéral, c’était beaucoup mieux pour nous)

    Et bien sur :
    « The end of the Cold War did not usher in an era of quiet and tranquility. A new enemy of freedom has emerged — and it is focused, resourceful, and rapacious. This enemy perverts a religious faith to serve a dark political objective — to establish, by violence and intimidation, a totalitarian empire that denies all political and religious freedom. To that end, the terrorists do not seek to build large standing armies. Instead, they want to demoralize free nations with dramatic acts of murder, and to gain weapons of mass destruction so they can hold power by threat or blackmail. We need not have any illusions about their ambitions, because the terrorists have stated them clearly. They have killed many thousands in many countries. They would, if able, kill hundreds of thousands more — and still not be finished.  »

    « Our commitment to this cause is being tested today in Afghanistan and in Iraq. The task is difficult, but the progress has been steady, and the nations of our coalition have performed superbly. All 26 members of NATO have contributed assistance to operations in Iraq and Afghanistan. And some of the most steadfast allies in the cause are nations that have recently won their own freedom. From a Lithuanian Provincial Reconstruction team in Afghanistan; to Latvian military training teams in Iraq; to Estonian infantrymen; to Georgian security forces; to Polish and Romanian army units — countries that have known tyranny themselves have a clear understanding of what is at stake. And they have generously taken up the cause of democracy in other lands. « 

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    • Anne // 13.02.2015 à 18h09

      Merci de nous rappeler ou de nous apprendre tout cela.
      Pour réfléchir correctement le rappel des faits, des paroles des actes, est indispensable.

      Encore Merci.
      Et Merci encore et encore, à Olivier Berruyer qui nous donne la possibilité de nous parler.

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  • ErJiEff // 05.05.2014 à 09h15

    Très bonne lecture et, en même temps excellent recadrage de la politique Gaullienne, qui se révèle de plus en plus comme une géniale anticipation de la nécessité d’un contre-pouvoir à l’échelle mondiale.
    « L’Europe de l’Atlantique à l’Oural »
    La reconnaissance de la Chine comme puissance politique autre que Formose…

    Le Général avait pressenti l’Organisation de Coopération de Shangaï et compris que l’avenir de l’Europe, petit bout de terrain asiatique, devait se construire à partir d’alliances contractées en terre asiatique.

    L’Union Européenne a définitivement perdu la guerre économique, idéologique et politique que lui ont livré les Etats-Unis.
    Aujourd’hui soumise et inaudible, elle se contente de travailler aux basses-oeuvres US, en embarrassant du mieux qu’elle peut les seuls adversaires crédibles de l’Occident que sont la Russie et la Chine.

    Stupidement dirigée et mal construite elle choisit l’option la moins favorable à ses intérêts.
    En tenant le rôle du renard dans le poulailler, elle n’a pas compris qu’en fait elle n’est qu’un rat et que les poules tuent les rats.

      +2

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  • Kyp // 05.05.2014 à 09h22

    La fin du discours de Fabius est particulièrement intéressante ; Hollande : président ; Obama : président ; Merkel : présidente (c’est nouveau ça, aux dernières nouvelles elle était chancelière, il parle de peuple européen, mais il ne connait même pas ses voisins) et Poutine : Monsieur …
    D’ailleurs, ce gentil sinistre attribue à la Russie la stratégie US et voir le premier sinistre acquiescer derrière est juste répugnant.

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  • Nanker // 05.05.2014 à 10h21

    « Précision : il a… 98 ans… »

    C’est marrant : je commence à penser que l’un des attributs du grand lavage de cerveaux mondialiste/libéral/financier a été de faire croire aux 25-45 ans qu’ils savaient tout qu’ils comprenaient tout de leur époque et que de ce fait on pouvait mettre les vieux au rebut (puisque eux ne comprenaient rien à ce nouveau monde merveilleux, je n’ose écrire « nouvel ordre mondial » merveilleux).

    De Maurice Allais à Pierre Maillard on voit maintenant à quel point ceci était faux. Oui les vieux peuvent être riches d’enseignement et nous montrer le stade de corruption du monde dans lequel nous vivons.

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    • MJL // 05.05.2014 à 11h34

      Oui en effet : le côté générationnel de l’obscurantisme actuel doit être relevé. Il correspond à peu près à la génération des « baby boomers ».
      C’est malheureux de constater qu’il faut remonter aux générations d’avant (nées entre 1910 et 1930) pour retrouver des voix éclairées. Problème: la disparition de ces « survivants » et le retrait progressif des baby boomers durant la prochaine décennie apporteront-ils véritablement du sang frais? A voir le formatage des trentenaires d’aujourd’hui, surtout dans les « classes supérieures », je me sens parfois découragée…

      Merci Olivier pour cette interview et l’énorme travail réalisé sur ce dossier Ukraine emblématique!

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      • Julian // 05.05.2014 à 16h44

        MJL,
        Vous et Nanker pointaient un vrai sujet.

        Je suis frappé par la force de votre propos : « le côté générationnel de l’obscurantisme actuel ».

        Le plus angoissant est que cet obscurantisme touche peut-être d’avantage encore des jeunes universitaires et profs, bref des intellos, pour dire les choses simplement, que des techniciens et cadres d’entreprises. C’est à dire ceux qui commencent à former les adultes de demain…

        Le début du processus ne date pas d’aujourd’hui. Il prend sa source dans les années 60 chez les intellectuels, par un formidable déni des réalités du monde, des contraintes et des rapports de forces, déni qui s’épanouira dans ce qu’il faut bien appeler l’angélisme droit-de-l’hommiste, et la collusion tragique libérale-libertaire.

        De Gaulle , à la veille de sa mort en 1970 :

        « Une chose ne peut plus durer : c’est l’irresponsabilité de l’intelligence.
        Ou bien elle cessera, ou bien la civilisation occidentale cessera… »

        (rapporté par André Malraux dans ce précieux livre,profond et souvent drôle « Les Chênes qu’on abat » ).

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        • Adarr // 05.05.2014 à 17h49

          Oui, il y a effectivement un refus spontané d’accepter des visions différentes de notre société de celles inculquées depuis les premières classes de l’école primaire jusque dans nos chers média médiocres. En particulier dans ma génération de trentenaire et qui plus est dans la classe moyenne éduquée que j’ai le loisir de fréquenter…

          En effet, ce qui me choque dans mes conversations quotidiennes c’est la difficulté de pouvoir discuter de politique (au sens noble) et encore plus d’apporter des analyses contradictoires au courant de pensée actuel (que l’on peut résumer à : libre-échange & ingérence). Au choix on me traite : de communiste, de râleur, d’éternel insatisfait, de bisounours… (quand je ne fais qu’aborder les bases de Keynes ou sur un autre registre que j’ose critiquer les positions médiatiques sur l’Ukraine ou le Vénézuela…) Bref que du bonheur quand on discute avec un Bac+8 incapable d’enchaîner 3 arguments pour justifier son opposition.

          Pour autant, un peu de provocation et un léger temps de macération font céder les enduits les plus costauds. Je ne désespère donc pas car à la longue je constate qu’il est encore possible de lancer des débats où tout un chacun est poussé à faire mûrir ses idées (et pas que chez les intellos bobos). Et c’est là qu’il faut agir et vite ! Pousser chaque citoyen à creuser ses prises de position, à comprendre ses choix, ses points de vue. Pousser au doute, à la remise en question et enfin accepter d’écouter les points de vue opposés. Re-politiser la société en somme. Et les moyens existent : blogs comme celui-ci, journaux alternatifs, educ pop (je pense au pavé en particulier). Il suffit de pousser nos proches à s’y intéresser.

          Ça commence donc dans notre entourage. C’est sûr ! Mais est-ce suffisant ?

          Ne faudrait-il pas aujourd’hui nous reprendre en main, nous, qui critiquons le système politique actuel sans méthode, sans organisation ? Ne faudrait-il pas penser une nouvelle organisation politique, loin des logiques partisanes et des intérêts personnels ? Se fixer sur les objectifs à terme sans s’étriper sur les moyens d’y arriver ?
          Une chose est claire, il faut pousser la logique plus loin que le travail d’Oliver Berruyer qui est certes, remarquable (merci!), mais dont l’impact ne dépasse pas la sphère des initiés qui s’y intéressent. Et il faut le faire vite, car j’ai bien l’impression que nous venons de mettre un roue sur une tâche d’huile entre la falaise et le ravin… La situation est grave… Rien est moins sûr que nous en sortions indemnes…

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          • theuric // 05.05.2014 à 20h00

            Cette onde de fraicheur à enfin lire un texte portant sur une rive d’un renouveau pensé.
            Cela fait depuis longtemps que je m’époumone en vain à dire et à écrire combien nous avons absolument besoin de concepts renouvelés et renouveler nos actions collectives.
            Ne vous en faites pas, il n’y a pas que chez les trentenaires que cette stratification intellectuelle sévit, chez les cinquantenaires aussi, ainsi qu’au-delà.
            De mon coté je m’attelle, aussi, à déblayer, un peu, beaucoup de ces notions politiques qui, certes, ont eu leurs valeurs à leur époque, mais ne répondent plus à notre modernité.
            En fait, je m’efforce de dénouer les principes régissant la politique, ce qui n’est pas une mince affaire.
            Je pars de l’idée, en effet, que nous devons aborder les difficultés, surtout celles qui arrivent, majeur, en amont, avant qu’elles ne prennent leur pleine ampleur.
            Et je crains que la crise ukrainienne n’en est qu’un petit avant-goût.

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            • Julian // 05.05.2014 à 21h43

              1er conseil : partir des réalités.

              2ème conseil : méditer les réalités.

              3ème conseil : revenir aux réalités.

              En un mot : s’oublier.

              Oublier ses fantasmes, ses délires altruistes.

              Agir sur le monde. Tel qu’il est. Sans prétention éthique. Mais agir.

              « La vertu doit aussi avoir sa limite ». Montesquieu.

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            • Adarr // 06.05.2014 à 10h05

              Theuric, Julian, je suis d’accord avec vous. Nous déversons là de très belles paroles. Comment agir maintenant ? Comment donner de l’ampleur à ce que nous réalisons dans notre quotidien, sans passer par les moyens habituels (partis et médias) et en se réappropriant notre citoyenneté et le sens politique qui nous ont été spoliés par une poignée d’oligarques sans scrupules ?
              Je ne crois plus au partis, il suffit de voir l’état de décomposition de LO et du NPA pour en être convaincus. Je ne crois pas non plus au Front de Gauche qui se leurre en croyant pouvoir profiter de la situation du PS tout en restant dans le modèle classique des partis, à savoir un chef et une pyramide de chefaillons qui se battent sur la manière de faire et oublient leurs objectifs communs.
              Je ne crois pas au médias alternatifs dont le niveau d’impact est beaucoup trop faible pour déclencher quoi que ce soit malheureusement.

              Et la situation Ukrainienne est en train d’exploser violemment. Et les éclats d’obus risques de tomber partout en Europe. Il faut donc vite proposer une alternative politique pour s’opposer aux méthodes des gouvernements européens. Nous en sommes capables ! Il faudrait commencer par se réunir, au moins virtuellement, pour consolider toutes les idées, même les plus délirantes, d’innovation politique. Qu’en pensez-vous ?

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        • MJL // 05.05.2014 à 21h25

          Cher Julian,
          Face à de si belles formules telles que « l’angélisme droit-de-l’hommiste » et « la collusion tragique libérale-libertaire » (vous avez lu Michéa vous! ;-), je ne résiste pas à partager ici quelques belles citations de Orwell, dont la clairvoyance politique, l’intégrité morale et le génie littéraire ne semblent jamais avoir été aussi pertinents et précieux qu’aujourd’hui:

          « Ce qui est sinistre, c’est que les ennemis conscients de la liberté sont ceux pour qui la liberté devrait signifier le plus. Le grand public ne s’intéresse guère à ce problème, ni dans un sens, si dans l’autre. La majorité des gens ne voudraient ni persécuter les hérétiques, ni se donner du mal pour les défendre. Ils sont à la fois trop sains et trop stupides pour adopter une perspective totalitaire. L’attaque consciente et délibérée contre l’honnêteté intellectuelle vient des intellectuels eux-mêmes. »

          « The power-worship now so prevalent among intellectuals, [that is] scientists, technicians, teachers, journalists, broadcasters, bureaucrats, professional politicians: in general, middling people who feel themselves cramped by a system that is still partly aristocratic, and are hungry for more power and more prestige. […] To refrain from admiring Hitler or Stalin should not require an enormous intellectual effort. But it is partly a moral effort. »

          Et enfin:
          « The highest stage of totalitarian organization [is] the stage when conformity has become so general that there is no need for a police force. »

          Nous y sommes!

          Mais ne soyons pas défaitistes, c’est vraiment pas le moment!!

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      • olivier69 // 05.05.2014 à 17h11

        Bonjour,
        si le sujet vous intéresse, voyez les propos de Charlotte Iserbyt sur ce sujet.
        Perturbant….
        Cdlt

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      • lvzor // 13.02.2015 à 17h15

        @MJL, un peu plus haut…

        C’est particulièrement idiot de raisonner en termes de génération. La génération d’avant les baby-boomers, c’est la génération Pétain. On est bien avancés, hein?

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    • Marie // 07.05.2014 à 21h25

      Et vous pourriez ajouter le Général Gallois, interdit des médias dans les dernières années de sa vie, parce que son point de vue nourri d une très longue expérience n aurait pas manqué d alerter l opinion. Et comme la ligne directrice de sa carrière a été de servir les intérêts de son pays, il va sans dire ce point de vue était en pleine dissonance avec la ligne officielle ‘otanesque’

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  • Macarel // 05.05.2014 à 11h10

    Mais quand allez vous arrêter de faire le jeu des soviétiques sur ce blog ?

    Bien évidemment, prenez ma phrase au second degré…

    Je dis cela, parce que ce matin, je ne sais plus si c’est sur France Inter ou France Culture, un journaliste, en parlant des russes, à dit les « soviétiques ».

    Comme quoi, pour le camp occidental, la guerre froide n’a jamais cessé.

    C’est sans doute ce qui explique qu’à la fin de l’Union Soviétique, le pacte de Varsovie a été dissout, mais pas l’OTAN.

    Le camp capitaliste, n’a de cesse de supprimer toute puissance qui pourrait s’opposer à ses ambitions expansionnistes et aux intérêts de son oligarchie.

    Poutine n’est certainement pas un « tendre », mais dire qu’en face ce sont des enfants de coeur, c’est tout bonnement des contes à dormir debout, pour gogos désorientés !

    On ne joue pas comme ça avec la guerre et la paix. Si le projet européen est vraiment un projet de paix, alors, c’est pour nos dirigeants le moment de le montrer.

    Mais il faudrait qu’ils remettent en cause plus de 30 ans de politiques néolibérales, qui ont mis en place une concurrence « libre et non faussée », qui en fait, débouche en Europe, sur une guerre économique de tous contre tous, et menace aujourd’hui le paix sur le continent.

    T.Piketty, disait ce matin sur France Inter, que nos pays européens, sont encore très riches : « En France la richesse patrimoniale représente, à peu près, six fois le montant de notre dette publique (si j’ai bien entendu). Ce ne sont pas nos pays qui sont pauvres, ce sont les Etats que les politiques néolibérales ont appauvris sciemment. C’est sciemment que les dirigeants de droite et de gauche, acquis au thèses de l’école de Chicago, ont mis en place des politiques qui favorisent les rentiers, et euthanasient les salariés.

    Lorsque l’on nous joue la petite musique habituelle : »Il faut accepter tous les sacrifices que l’on vous demande, sinon nous allons transmettre une dette insupportable à nos enfants ! »

    Il faut décoder derrière l’hypocrisie manipulatrice de ces propos : « Les classes supérieures de la société vont transmettre du patrimoine à leurs enfants, et d’autant plus que l’on est haut dans la hiérarchie sociale, et en plus, des créances sur les enfants des plus modestes, qui constituent la grande majorité de la population.  »

    La dette, la dette publique en particulier, est l’expression de l’accroissement toujours plus grand des inégalités, en régime néolibéral. C’est la façon dont les classes supérieures ponctionnent la richesse sur les classes moins favorisées. Tout le reste n’est que littérature pour naïfs, perdu dans le flot de bourrage de crâne auquel la propagande officielle soumet en permanence leur esprit. »

    On sait (on devrait !) où a conduit ce genre de processus dans les années 30 : à la dislocation des sociétés, à la mise à mort des solidarités, et au final à la guerre, qui n’est que le nom de la boucherie que les puissants font subir aux sociétés, quand ils n’ont pas d’autres arguments pour faire face à l’agitation sociale, que leur propre politique, génératrices d’injustices, ont crées.

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    • Macarel // 05.05.2014 à 11h46

      On a beau se relire… 🙁

      « quand ils n’ont pas d’autres arguments pour faire face à l’agitation sociale, que leurs propres politiques -génératrices d’injustices-, ont créées. »

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      • C Balogh // 05.05.2014 à 11h50

        à Macarel,
        Humblement et si vous y tenez, « créée » est la bonne orthographe si vous parlez de l’agitation sociale,
        Cordialement.

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        • Macarel // 05.05.2014 à 12h19

          @C Balogh

          Pas de problème, vous avez raison… 🙂

          Il faut commencer par essayer de ne pas maltraiter la langue, lorsque l’on parle de ne pas maltraiter les hommes.
          Mais il est vrai, que l’exercice n’est pas toujours couronné de succès, car la pensée va toujours plus vite que sa traduction écrite.

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          • Milsabor // 05.05.2014 à 18h01

            enfants de chœur et non pas de cœur espèce de mécréant

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            • Macarel // 05.05.2014 à 19h01

              @Milsabor

              C’est bien ce que je disais, on a beau se relire…

              Ce n’est pas la première, et ce ne sera pas la dernière.

              Sur ce, on va refermer cette parenthèse grammaticale et orthographique, que j’ai imprudemment ouverte, j’en conviens.

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    • Valentin // 13.02.2015 à 16h36

      Je réagis à « On sait (on devrait !) où a conduit ce genre de processus dans les années 30 : à la dislocation des sociétés, à la mise à mort des solidarités, et au final à la guerre, qui n’est que le nom de la boucherie que les puissants font subir aux sociétés, quand ils n’ont pas d’autres arguments pour faire face à l’agitation sociale, que leur propre politique, génératrices d’injustices, ont crées. »

      Ces conséquences font l’objet d’un approfondissement conséquent dans le livre de Jacques GENEREUX: La DISSOCIETE.

      En particulier la synthèse graphique qu’il donne des trajectoires historiques qui vont des HYPERSOCIETE tota

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    • Valentin // 13.02.2015 à 16h45

      Mon commentaire a été posté trop vite suite à une mauvaise manipulation.

      Le voici , complété:

      Je réagis à “On sait (on devrait !) où a conduit ce genre de processus dans les années 30 : à la dislocation des sociétés, à la mise à mort des solidarités, et au final à la guerre, qui n’est que le nom de la boucherie que les puissants font subir aux sociétés, quand ils n’ont pas d’autres arguments pour faire face à l’agitation sociale, que leur propre politique, génératrices d’injustices, ont crées.”
      Ces conséquences font l’objet d’un approfondissement conséquent dans le livre de Jacques GENEREUX: La DISSOCIETE.
      En particulier la synthèse graphique qu’il donne des trajectoires historiques qui vont des HYPERSOCIETES totalitaires aux DISSOCIETES communautarisées

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    • Ramon // 13.02.2015 à 18h29

      Merci pour cette observation de Pikkety , il dit vrai! On le dévine! Meme s’il y a pas mal qui ont bougé depuis quelques années vers les pays voisins!Par contre je m’interroge quel est la part de patrimoine étranger dans le patrimoine du pays? ex. Des hôtels particuliers des cheikhs de Moyen Orient .Quel sont les conditions qui donnerait envie de déplacer ce patrimoine ailleurs et en masse!? La sécurité du pays -peut être la reponse? …on est loin de la, en tout cas!

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  • bm607 // 05.05.2014 à 11h12

    Merci pour cet interview, intéressant dans le sens où il donne un regard « historique » sur certaines questions, une vue telle qu’on en avait à l’époque où on pensait encore par nous-même, et non pas comme maintenant en bloc avec l’EU et/ou les USA sans un regard vers les autres pays.

    Sinon en passant un court article de RT dans lequel des reporters du New-York Times confirment qu’ils n’ont pas vu de traces des Russes chez les manifestants à Slaviansk (ni hommes, ni armes).
    http://rt.com/news/156736-no-russians-ukraine-activists/

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  • C Balogh // 05.05.2014 à 11h20

    à Macarel,
    Comme d’habitude votre point de vue est clair, réaliste, lucide.
    Je suis moi-même convaincue du mépris des puissants à notre égard.

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  • kinimodo // 05.05.2014 à 11h39

    Laurent Fabius ce matin sur France Inter, à propos de l’ Ukraine, en profite pour faire un peu de promo sur l’UE…
    Un chaos en Ukraine serait il bon pour le élections européennes?… la paix on vous dit !

    « … Je remarque d’ailleurs ( ce que peu de gens font), que c’est le même jour qu’il y a des élections paisibles, pacifiques dans l’UE( peut être va-t-on en parler), et que en Ukraine, aux portes de l’UE, la question de savoir si on peut organiser les élections est posée.
    Qu’est ce que ça veut dire ? en termes clairs
    Ca veut dire que l’Union Européenne, c’est la PAIX…on a oublié.
    C’est la PAIX, c’est la garantie de la paix.
    Alors qu’aux frontières de l’UE, il reste des risques graves d’affrontements  »

    à partir de 1mn 35:
    http://www.leparisien.fr/international/videos-ukraine-fabius-denonce-la-position-contradictoire-de-moscou-05-05-2014-3816999.php

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    • yt75 // 05.05.2014 à 12h51

      Merci pour le lien

      Fabius dit aussi (1:50) : « si les élections n’ont pas lieu le 25, il faudra passer au 3eme dégré de sanctions ».

      Sous entendu : si elles n’ont pas lieu (et on voit mal comment cela pourrait être le cas maintenant), ce sera la faute des Russes.

      Il dit aussi (3:40) : « les Russes sont opposés aux élections du 25 mai »(avant de passer à la Syrie)

      Est-ce bien officiellement le cas ? Les Russes sont officiellement opposés aux élections du 25 mai ?

      Et au alentour de 5:30 : « je rappelle que j’ai fait signer le 21 février avec mes collègues Allemands et Polonais (organisation trio dont j’ai oublié le nom), un accord qui a empêché la guerre civile, personne ne peut contester cela »
      Ah bon .. (sans compter que les termes de cet accord on été rendus caduques le jour même ou le lendemain)
      et par ailleurs Fabius parti à Pékin le jour même, ce que Lellouche lui a d’ailleurs reproché :
      http://www.lefigaro.fr/politique/2014/02/21/01002-20140221ARTFIG00115-l-ump-denonce-la-desinvolture-de-fabius-qui-a-quitte-kiev-pour-pekin.php

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      • yvan // 05.05.2014 à 14h54

        J’ai vaguement l’impression que les Russes se rendent compte que ce serait un simulacre d’élection.
        On a l’habitude, dans nos « démocraties », non..??

        Par contre, des référendum dans les provinces de l’Est de l’Ukraine, là, les US n’en veulent pas. Bizarre, non..??

        J’aimerai quand-même avoir l’avis de Berruyer, sur ce coup-là. Je ne suis pas suffisamment au courant de l’affaire.

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        • yvan // 05.05.2014 à 22h51

          Confirmation par la propagande :
          http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/combats-mortels-a-l-est-de-l-ukraine-moscou-annonce-ia0b0n2114649

          titre : « Combats mortels à l’est de l’Ukraine, Moscou annonce que la paix en Europe est menacée (VIDÉO)
          Publié le 05/05/2014
          Par AFP. »

          Je passe la réflexion nazie-US : « « Ma mission est d’éliminer les terroristes » » Purement hégémonique, on a que trop l’habitude…

          « la crise ukrainienne menace la stabilité et la paix en Europe si la communauté internationale ne répond pas de manière adéquate aux violations « massives » des droits de l’Homme commises par « les forces ultranationalistes, extrémistes et néonazies ». Dans ce « Livre blanc » rendu public lundi, le ministre russe des Affaires étrangères appelle à une réaction internationale « sans parti pris » sous peine de « conséquences destructrices pour la paix, la stabilité et le développement démocratique de l’Europe ». »

          Sauf que, manque de bol, les US ont un parti pris : le leur.

          Je la sens mal barrée, cette histoire… Et nous devrions découvrir que de nombreux contre-pouvoirs US existent, malgré la propagande qu’ils nous déversent.

          On regrette pas de vivre à cette foutue époque, non..??
          On s’ra dans les bouquins d’Histoire, les gars et meufs. Pas celle trafiquée par les capitaleux, mais la Vraie.

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    • kinimodo // 05.05.2014 à 15h42

      Le 25 mai, la concordance des dates des élections en UE et Ukraine est bien trop suspecte pour être honnête.
      Ils vont pouvoir nous vendre « l’Europe c’est la paix » à toutes les sauces.
      Quelqu’un ici sait-il comment cette date des élections en Ukraine à été décidée?

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      • Ips-Oups // 05.05.2014 à 19h45

        En même temps, assurer que la date du 25 mai sera celle de la paix, avec les événements qui indiquent pour d’obscure raisons que les élections du 25 mai en Ukraine pourraient ne pas se tenir…
        Merci 1000 fois à ce site des informations de dépropagandisations des « presstitutes ».

        La honte collective de dans quelques années (« USA+EU ») pourra t-elle être relativisée par une position morale « là-maintenant »?
        Oui, à terme, si elle est bien documentée.

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      • Spipou // 06.05.2014 à 00h13

        Justement, au vu du succès des partis anti-européens en France et ailleurs (je crois que l’UKIP au Royaume-Uni est grand premier dans les sondages), je pense que ça va être plus difficile de nous vendre ça.

        Espérons…

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    • DIOMALAY // 05.05.2014 à 22h31

      Ils ont supprimé la peine de mort pour que le peuple ne puisse les lyncher en aucune façon.
      Leçon tirée de la mort de Louis 16.
      Prévoyants nos élus !

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    • lvzor // 13.02.2015 à 17h25

      « Laurent Fabius ce matin sur France Inter, à propos de l’ Ukraine, en profite pour faire un peu de promo sur l’UE… »

      Le profond et constant engagement de Fabius pour le bien du pays est remarquable, quel homme de conviction! … Au fait, il était pour le NON au référendum de 2005. Les joies du marketing politique….

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  • corbeille // 05.05.2014 à 12h06

    Dommage que ces personnes n’aient pas leur ticket d’entré dans les salles de rédaction des médias Français.
    En voilà encore un qui ne cède pas à l’appel des sirènes de l’ouest : Yvan Blot. Ancien élève de l’ENA, docteur ès sciences économiques, ancien député du Pas-de-Calais et du Parlement Européen, consultant auprès de la radio « La Voix de la Russie »
    http://www.breizh-info.com/11839/actualite-internationale/cinq-mythes-russie-actuelle-yvan-blot-tribune-libre/

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  • reneegate // 05.05.2014 à 12h17

    Le seul politique Gaulliste (dans le sens d’une volonté d’indépendance) est JL Melenchon.
    Lelouche et Fabius ont bien du mal à se distinguer. Ils sont du même bord assujettis aux décisions des US.

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    • souria // 05.05.2014 à 12h29

      Confirmé par le site Dedefensa.org lors des élections présidentielles de 2012 : je cite « (Lors d’un commentaire, le 10 avril, sur BFM-TV, ce journaliste italien dont nous n’avons retenu que le prénom, – Alberto, – remarquait, avec un accent chantant et étonné de l’audace de son propre propos, et après que son interlocuteur ait évoqué quelques accents “à la Mitterrand” chez Hollande, qu’«il y a comme des accents d’une de Gaulle de gauche [chez Mélenchon].» Pas si bête, l’Alberto à l’oreille fine.) » http://www.dedefensa.org/article-in_extremis__12_04_2012.html

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    • C Balogh // 05.05.2014 à 13h01

      On peut reprocher ce qu’on veut à JL Mélanchon, il a de l’envergure quand même compré aux autres hommes de cette caste politique.Sa verve est inégalable mais il est vrai que s’entendre dire ses quatres vérités n’est agréable pour personne.Son pendant en politique serait d’une manière plus posée et plus calme,Pierre Laroutourou et son équipe de choc citoyenne Nouvelle Donne.
      Pour ma part, je préfère des personnes calmes et mesurées.Je partage bcp d’idées de JL Mélanchon mais il donne l’impression de vouloir bouffer du bourgeois, c’est ce que je n’apprécie pas.

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      • Milsabor // 05.05.2014 à 19h01

        Mélenchon c’est le gars qui prétend que s’il était aux affaires, il convaincrait A Merckel de la nécessité de mettre du social et de la démocratie en Europe, en tapant du poing sur la table s’il vous plaît. Non mais qui ce guignol convainc-t-il encore ?

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        • reneegate // 05.05.2014 à 19h22

          Je trouve votre commentaire dévastateur pour tous ceux qui souhaitent une France indépendante et solidaire. Pensez vous que Merkel mais aussi Obama peuvent être raisonnés autrement qu’en affirmant sa détermination? Ce que nous constatons tous sur ce blog c’est la main mise d’un pouvoir très puissant sur l’économie et les médias et se ne sont pas des enfants de choeur. Il s’agit de combat, de bluff, de détermination et d’intégrité. Nous avons la chance d’avoir un politique qui a cette trempe. Où contez vous aller avec vos gérémiades bien éduquées? En fait vous répondez exactement comme cette presse vous l’inculque à longueur de journal (Pujadas demandant à Xavier Mathieu de demander aux grévistes de se calmer). Et vous savez ce qu’à répondu Xavier Mathieu? Ce sont avec ceux là que nous pourrons sauver ce qu’il est possible de sauver, ceux qui ne sont pas intoxiqués. Quant à vous « Nouvelle Donne » est fait pour vous et ne rien changer.

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          • C Balogh // 05.05.2014 à 19h59

            à reenegate,
            Puisque vous parlez de ND, je pense que vous vous adressez à moi.Soyons clairs, j’aimerai moi aussi une France libre et indépendante.Par contre, vu l’état d’avancée de la mondialisation, il n’est guère possible, à mon sens, de l’avoir en claquant des doigts.Ou en changeant de président.
            Tout comme nous avons été aspiré contre notre volonté dans l’UE, nous pouvons en ressortir mais cela se fera par étapes, ce sera sans doute un rude combat, les pro-mondialisation sont capables de tout, de jouer sur le marché, les finances, pour couler un pays qui se réclamerait de sa souveraineté.Je suis persuadée qu’il existe des menaces dans ce sens là, des non-dits.
            Perso, j’ai lu, vu et entendu de tout sur nos hommes politiques et ma préférence va à un parti nouveau, parce pour moi, les vieux partis sont obsolètes.

            La France est l’un des plus beaux modèles social, nous devons tout faire pour le préserver.

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            • reneegate // 05.05.2014 à 20h32

              Votre raisonnement tiendrait si nous n’en étions pas à un stade très avancé face à des impératifs écologiques qui ne nous laissent pas le temps nécessaire.
              Sans réaction forte aujourd’hui demain ce ne serons pas des choix mais des ultimatums.
              détails ici : http://www.la-lef.fr/a-la-recherche-des-objectifs-caches-de-francois-hollande/

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            • Valentin // 13.02.2015 à 20h17

              MODERATION: si vous avez envie de vous faire bannir, continuez à faire de la retape.

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    • yvan // 05.05.2014 à 14h50

      Melenchon n’est pas si à gauche que cela. Malheureusement.

      Le caviar lui plait aussi, plus que la « france d’en bas »…

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      • Ips-Oups // 05.05.2014 à 19h48

        Il manque encore de vraies figures incarnant un autre avenir que celui qui nous est aujourd’hui soumis.
        On peut faire avec l’existant, mais bon…
        Il serait bon qu »il » apparaisse.
        Je ne fait pas appel à un messie. A quelqu’un de légitime, cela me suffira.

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      • yvan // 05.05.2014 à 20h15

        Il réagit néanmoins quand la propagande va trop loin.
        Mais bon, ça ne lui demande pas trop d’effort et fait sa pub :
        http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/05/les-attaques-inacceptables-de-m-melenchon-contre-le-monde_4411855_823448.html
        « les-attaques-inacceptables-de-m-melenchon-contre-le-monde_4411855_823448 »

        Et de « le monde » de s’offusquer. Plus c’est gros, … Technique US-propagande jusqu’au bout.

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      • reneegate // 06.05.2014 à 11h05

        je vais arrêter sinon je vais y passer la journée mais un Melenchon qui dit qu’il voyage en première moi ça me rassure sur sa sincérité. J’ai eu a me déplacer fréquemment en avion, mais surement pas autant que Melenchon, et franchement après un certain age, ça use. Dans sa position jouer franc jeu, c’est bon signe non? Enfin arrêtez de chercher le messie, un politique intelligent et sincère il n’y en a jamais eu beaucoup, on en tient un, j’achète.

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  • Jacques // 05.05.2014 à 13h27

    Vous méritez encore un merci pour cette interview. Particulièrement excellent est de relever dès le début la responsabilité de l’UE dans le déclenchement des évènements de Kiev. Elle est maintenant toute nue: l’UE, c’est la prospérité, l’UE, c’est la paix, tout cela, c’est envolé, elle apparaît pour ce qu’elle est, un des instruments de l’hégémonie américaine.

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  • yvan // 05.05.2014 à 14h46

    Surpris par la différence de début et fin de conversation…

    Une Europe européenne. Dedieu, si ça pouvait être le cas…

    US GO HOME !

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  • Justice // 05.05.2014 à 18h36

    Ci-dessous une vidéo des fascistes que nos oligarques soutiennent:

    https://www.facebook.com/photo.php?v=452639811537075&set=vb.442050632595993&type=2&theater

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  • André // 05.05.2014 à 19h31

    http://youtu.be/oNRTRNrgzW4
    groupes de défense slavyansk

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  • André // 05.05.2014 à 19h35

    Je le remets à tout hasard:
    Article remarquable de John Paul Hinka
    Taras Bulba-Borovets wrote: The axe and the flail have gone into motion. Whole families are butchered and hanged, and Polish settlements are set on fire. The ‘hatchet men’, to their shame, butcher and hang defenseless women and children….By such work Ukrainians not only do a favor for the SD [German security service], but also present themselves in the eyes of the world as barbarians. We must take into account that England will surely win this war, and it will treat these ‘hatchet men’ and lynchers and incendiaries as agents in the service of Hitlerite cannibalism, not as honest fighters for their freedom, not as state-builders. John Paul Himka. Ukrainian past and future
     http://www.kyivpost.com/opinion/op-ed/ukrainian-past-and-ukrainian-future-83019.html
    . September 20, 2010, Retrieved January 19, 2013.

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  • Ivan // 05.05.2014 à 21h01

    Je relaie ici l’appel au boycott de la mascarade électoral que constituent les élections « européennes » pour un parlement cul de jatte chambre d’enregistrement et de légitimation « démocratique » des décisions de la commission.

    Comité National de Résistance à l’Union Européenne :
    « Tous ensemble, préparons – mieux : ENGAGEONS – la résistance à cette Europe fascisante, atlantique, guerrière et austéritaire : et pour cela, RESTONS INSOLEMMENT SOURDS À L’ÉNORME TAM-TAM EUROPÉEN DE L’OLIGARCHIE ET DE SES RABATTEURS PSEUDO-PATRIOTES ET PSEUDO-« SOCIAUX ». Par une abstention ultra-majoritaire, encore plus massive que les 49% de Non à Maastricht (1992) et que les 55% de Non à l’euro-constitution (2005), en synergie avec tous les peuples d’Europe qui s’apprêtent à rejeter majoritairement la DESTRUCTION européenne, portons un PREMIER coup terrible non seulement à cette U.E. de pillage et de guerre contre les peuples, mais à ses dangereux rabatteurs de l’extrême droite xénophobe : et pour cela, DELEGITIMONS L’U.E. PAR LE BOYCOTT LE « PARLEMENT » EUROPEEN, RIDICULISONS DU MÊME COUP TOUS LES « SCORES » QU’OBTIENDRONT LE 25 MAI LES EURO-CANDIDATS DE TOUS ACABITS : CAR – LE PEN INCLUSE – CES MARIONNETTES DU SYSTÈME NE REPRÉSENTERONT MÊME PAS AU SOIR DU SCRUTIN 40%, VOIRE 30% DU CORPS ÉLECTORAL !
    PAR LE BOYCOTT CITOYEN, LANÇONS PRATIQUEMENT CETTE RÉSISTANCE DE CLASSE ET DE MASSE DONT TOUT LE MONDE PARLE MAIS QUE NUL N’A JUSQU’ICI OSÉ ENGAGER. Le 25 mai, ne posons pas un acte piteux d’euro-allégeance envers un dispositif électoral qui destitue la République et qui prive de portée EN FRANCE MEME le suffrage universel que nos ancêtres républicains ont conquis au prix du sang. Posons franchement un acte de rupture et d’HONNEUR, un acte de GREVE citoyenne ; bravons les Hollande, Coppé, Le Pen, qui organisent l’euro-mascarade électorale pour le compte de la Troïka Washington-Berlin-M.E.D.E.F. : FINI DE JOUER À VOTRE SALE JEU DE MISÈRE, DE GUERRES, D’INGÉRENCES ET DE FASCISATION RAMPANTE, MESSIEURS LES EURO-DICTATEURS »
    http://cnr-rue.fr/decevez-pen-cnr-rue-boycotter-leuro-mascarade-du-25-mai/

      +2

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    • Spipou // 06.05.2014 à 00h18

      Le boycott d’élections n’a jamais servi à rien. Les élus suite à un boycott continuent de faire la politique qu’ils avaient prévu.

      Même si l’on n’aime pas trop l’UKIP, le FN et le Front de Gauche (si le parti de Mélenchon s’appelle toujours comme ça), on peut espérer qu’une forte minorité de ces partis, même si c’est une alliance pour le moins hétérogène, pourra taper du poing sur la table et arrêter au moins pour un temps les folies qui sont en train de se faire en notre nom. Je n’en attends pas beaucoup plus, mais ce serait déjà ça.

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      • Ivan // 07.05.2014 à 11h03

        C’est sûr que le FN ou le FdG vont changer beaucoup de choses au parlement européen… Ce parlement qui d’ailleurs a le pouvoir de changer les traités ou les politiques économiques, comme chacun le sait…

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  • nanar // 05.05.2014 à 21h10

    UKRAINE. Printemps russe (Odessa): le Secteur droit a tué 116 personnes et non 47
    http://allainjules.com/2014/05/05/ukraine-printemps-russe-odessa-le-secteur-droit-a-tue-116-personnes-et-non-47/

    A lire. Extraits :

     » Des sources confidentielles proches de la police disent que Secteur droit a tué ce jour-là 116 personnes, pas 47 comme indiqué précédemment. Mais il est interdit de divulguer cette information aussi pour «de ne pas aggraver la situation». »

    « Un des libérés raconte (vidéo):

    Il n’est pas vrai que tous les morts dans la Maison des syndicats n’ont été que brûlés ou asphyxiées par la fumée. Les membres de Secteur droit sont entrés dans les étages inférieurs et, tous ceux qu’ils rencontraient sur leur chemin étaient tués sur-le-champ. Ceux qui étaient dans les étages supérieurs ou ils n’entraient pas étaient en partie étouffés par la fumée. Nous, ceux qui ont réussi à survivre dans la fumée et le feu, ont été saisi par la police et le SBU. »

    « Dans le centre-ville, nous avons jeté mutuellement des pierres puis nous nous sommes retirés. Par contre, certains de nos synpathisants qu’ils avaient capturé étaient tués sur place. D’autres ont réussi à rester en vie. L’un des notres a eu une jambe sectionnée à l’aide d’un hache. La video est sur Internet. Mais, la plupart des meurtres n’ont pa eu lieu au centre-ville, mais à la Maison des syndicats, où presque tous étaient des personnes âgées sans défense. »

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  • theuric // 05.05.2014 à 21h18

    J’ai lu, plus haut, en commentaires, sur Monsieur Mélenchon.
    J’ai, je vous l’avoue un instant, penché pour Monsieur Asselineau mais je le trouve trop naïf et imprudent.
    Monsieur Mélenchon, lui, est un vieux briscard connaissant toutes les ficelles du métier et qui, surtout, peut former des jeunes.
    Il est contre-productif de se ruer, sabre au clair, sur plus puissants que soi, mieux vaut les contourner, parfois se cacher, attaquer et abattre, d’abord, leurs alliés les plus faibles (c’est pourquoi cette agressivité envers les journalistes) et, si ces ennemis sont toujours puissants bien que sur l’achèvement de leur déclin, attendre patiemment leur fin prochaine, quitte à les pousser, à leurs derniers râles, vers le précipice.
    La politique est terrible pour celui ou celle qui en fait avec conscience, j’en sais quelque chose, mon père l’en avait perdu, sa conscience, du coté de chez Alzheimer.
    Elle peut être d’une violence inouïe: « Dieu, garde moi de mes amis, de mes ennemis, je m’en charge » disait un noble du moyen-âge.
    C’est pourquoi la seule éloquence ne suffit pas, il est improductif de ne pas avoir un minimum de combativité, de passion, d’impétuosité, voire d’emportement et de véhémence et pourquoi pas de violence et d’agressivité, sinon faite n’importe quoi d’autre, mais pas de politique.
    Comme le disait un député de la IV° République: « La politique, c’est comme l’andouillette, faut que ça sente la merde, mais pas trop! ».
    La démocratie doit être stricte, rugueuse et accommodante, forte, voire violente avec les puissants, respectueuse et faisant respecter les règles et lois qu’elle détermine et assigne.
    En elle, la séparation des pouvoirs doit être absolu, les chambres basses et hautes forgent et votent les lois, le gouvernement gouverne, la justice fait appliquer ces lois, toute déviation de cette séparation ferme éloigne l’état et, dès lors, le pays, de la démocratie.
    La démocratie est d’une totale nécessité pour toute société moderne parce que seul ce type de gouvernance est capable d’équilibrer les différente forces et entités que ces sociétés modernes font émerger, de la science à l’art, des moyens de communications de toutes sortes aux choix complexes que la contemporanéité chimique, physique, biologiques et de bien d’autres demandent dû à la puissance potentielle, aux dangerosités ou aux désorganisations sociales que cela peut produire.
    La démocratie exige, également, que s’équilibre les progressismes et les conservatismes, la gauche de justice et/ou de recherche de liberté et la droite individualiste et/ou dirigiste.
    La démocratie ne peut pas ne pas se passer de ses frontières, ce sont elles et elles seules qui disent la nation et, dès lors, le pays et le peuple, parce que la politique c’est d’abord et avant tout un état, ces quatre composants disant le dedans et le dehors par ses frontières nécessaires, si il n’existe plus de frontière, plus d’état, puis plus de nation, plus de pays et enfin plus de peuple!
    C’est ça, entre autre, la politique et la démocratie.
    Cela me place dans le camp des radicaux, à ne pas confondre avec les extrêmes, le premier a de base idéologique la racine des choses, le second s’égare dans les labyrinthes obscures des excès, des outrances et des licences de toutes sortes.

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  • André // 05.05.2014 à 21h21

    Combats filmés côté anti kiev http://youtu.be/bf0OFAfL5Q0

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  • Echanove // 05.05.2014 à 21h57

    Voir ou revoir aussi l’article très intéressant de Pierre Charasse, (Diplomate de 1972 à 2009) sur :
    La crise ukrainienne accélère la recomposition du monde, sur le site :

    http://www.medelu.org actualités

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  • Spipou // 06.05.2014 à 00h34

    Echange passionnant. J’apprécie beaucoup le ton mesuré de Monsieur Maillard. On n’est plus habitués à ce style de discours ! (Hélas)

    J’aurais un mot à dire sur l’atlantisme : je ne pense pas qu’il faille considérer les Etats-Unis en tant que tels comme « l’ennemi », au même titre que l’on essaie de nous vendre en ce moment la Russie comme « l’ennemi ».

    Dans un monde idéal… Bon, excusez l’ironie, mais sérieusement ; je ne pense pas que les américains sont des méchants, pas plus que nous. Mais visiblement, leur gouvernement ne tient pas plus compte de leur avis que ce qui se fait chez nous. Au vu des sondages récents, une forte majorité d’américains sont anti-interventionistes ! Eux aussi pourraient se plaindre de ce que fait en ce moment l’OTAN en leur nom !

    Dans un monde idéal… N’aurait-on pas avantage à une relation amicale, mais EQUILIBREE, avec les américains ?

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  • VIVIER // 06.05.2014 à 14h53

    le titre de votre blog porte bien son nom
    merci

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  • bellini // 06.05.2014 à 17h43

    « Aujourd’hui personne, en Amérique et en Europe, ne connaît l’histoire ; sauf les russes… et peut-être des allemands, qui sentent qu’à travers l’Europe ils vont pouvoir faire revivre le vieux Saint Empire » A. Sanguinetti en 1979

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  • Mianne // 08.05.2014 à 14h05

    Les abstentions seront aussi des abstentions forcées pour une bonne partie des électeurs français victimes du parisianisme et de l’origine sociale fortunée de ses représentants européens.
    Le jour qu’ils ont choisi pour ces élections européennes est celui qui est fêté par toutes les familles françaises tant athées que de toutes les religions et de tous les milieux socio-culturels, LA FÊTE DES MERES.

    Car ces prétendus représentants des Français au parlement européen ont bien exprimé, dans leur choix unanime de la date de ces élections européennes, leur grand mépris pour la plus grande partie de l’électorat français, les provinciaux pauvres et de la classe moyenne qui ne pourront se rendre aux urnes précisément ce jour-là, le jour de LA FÊTE DES MERES .
    Car si les fêtes religieuses ne concernent qu’une partie de la population, cette fête pétainiste du dernier dimanche de mai est aujourd’hui fêtée par tous les Français qui se réunissent ce jour-là autour de la maman,

    Seuls les électeurs français issus de familles ancrées dans la capitale depuis au moins deux générations ou les provinciaux que leurs riches familles provinciales influentes auront pu employer ou faire employer à proximité pourront concilier l’accès aux urnes dans leur circonscription de travail et de résidence , Paris ou la grande ville provinciale , et la grande réunion familiale annuelle incontournable autour de la maman ou de la grand-mère dans sa ville ou son village de province . Tous les autres Français, la grande majorité, tous ceux qui ont été contraints de travailler loin de leur ville ou village d’origine, ne pourront voter, exclus du vote et méprisés par les représentants français au Parlement Européen qui montrent bien, par le choix de cette date, qu’ils ne les représentent pas.

    Comme des millions d’autres Français nous voyagerons le samedi et dormirons au village, à plusieurs centaines de kilomètres pour passer la journée du dimanche avec la famille de mon conjoint qui converge chaque année autour de sa vieille maman .

    Alors une abstention par l’exclusion du vote ou par la non reconnaissance de notre part de prétendus représentants qui nous méprisent et nous ignorent, cela revient finalement au même !

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  • C Balogh // 08.05.2014 à 14h41

    C’est vrai mais il y a la procuration, par exemple, ma voisine part chez sa mère et m’a demandé de voter pour elle.Il faut de la confiance, c’est sûr.
    Quelqu’un sait-il si j’ai le droit de voter de cette manière pour plusieurs personnes?
    C’est aussi une question de motivation à s’exprimer.Ayant tracté ces derniers temps, je ne peux que constater le dégôut et l’éloignement de bcp de français de la volonté de s’exprimer par le bulletin.

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    • Mianne // 08.05.2014 à 19h13

      Comment savoir si le voisin que je chargerais de voter avec ma procuration n’apporterait pas ma voix à un candidat de son choix ? Jamais je ne voterai par procuration .

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  • LEVY // 24.05.2014 à 20h10

    Je préfère aussi voter moi-même. En restant vigilant sur ce que nos élus croient pouvoir ensuite se permettre…..
    Une société de pompes funèbres américaines avait pour slogan publicitaire: »Mourez, nous ferons le reste! »
    Notre classe politique a pour slogan: « Votez, nous ferons le reste! ».
    Mais nous n’avons plus confiance……

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  • Jourdon // 18.08.2014 à 12h26

    On peut constater:

    le Général DE GAULLE appelant « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » fut un des premiers dirigeants politiques osant « briser le tabou » en reprenant la définition des frontières de l’Europe fixée par les géographes au Siècle des Lumières « à l’Oural » ((la région industrielle de la Russie d’où était originaire le Président Boris ELTSINE…]);

    auparavant, les géographes de la Grèce Antique avaient fixé la frontière séparant EUROPE – ASIE sur le Fleuve DON… car même les héros n’osaient guère s’aventurer au-delà… !!!

    vingt-cinq ans après DE GAULLE, Dominique STRAUSS-KAHN parle d’une Europe s’étendant de l’Atlantique à l’Oural d’Ouest en Est, et de l’Arctique au Sahara venant du pôle vers le d é s e r t . . .

    Il nous reste à espérer que nos Dirigeants reconnaissent que leur jeu diplomatique était dominé – si on raisonne en théorie des jeux – quand ,
    dès le début de la crise ukrainienne il y a un an ,
    ils ont appliqué la vieille méthode diplomatique : . . .
    commencer par mentir afin de mesurer les forces

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  • Julie // 13.02.2015 à 12h40

    Pendant ce temps-là, Daesh annonce que ses « partenaires » libyens va sans doute bientôt exécuter ses otages égyptiens coptes en Libye (dans leur « journal en ligne »)
    http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/122903/Egypt/Politics-/Islamic-State-publishes-report-about-Coptic-Egypti.aspx

    On comprend mieux pourquoi la ministre des affaires étrangères de l’EU a selon le Canard enchaîné de mercredi raté son RV avec les représentants de la diplomatie libyenne à Bruxelles, sans envoyer de remplacant et sans explications. (info introuvable sur Google, domage que les Libyens n’aient pas un équivalent du Canard, c’est pas ça que Sarko/Cameron/BHL devaient leur apporter?)

    La Libye n’existe pas et les Européens n’y sont pour rien.
    (Au fait pourquoi voyait-on Ashton sur les photos de Minsk?)

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