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19.août.202019.8.2020 // Les Crises

1650-1800 : Conflits et intérêts | Trois villes à la conquête du monde (2/4) | ARTE

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Source : ARTE, YouTube

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Comment, en quatre cents ans, la concurrence des trois métropoles pour dominer l’économie mondiale a suscité un nouveau modèle urbain. Frédéric Wilner retrace brillamment cette captivante aventure historique.

Deuxième volet : Conflits et intérêts, 1650-1800. En 1664, la Nouvelle-Amsterdam, conquise par les Anglais, se nomme dorénavant New York. Ce n’est pas le premier épisode de la rivalité entre les deux nations. Qui sortira vainqueur de cette compétition sans merci ?

Rien n’est joué quand, en 1666, Londres est détruite par un gigantesque incendie. Mais la ville saisit cette opportunité pour se moderniser. Amsterdam, alors à l’apogée de sa puissance, va sortir victorieuse, mais affaiblie, d’une succession de conflits militaires…

Trois villes à la conquête du monde : Amsterdam, Londres, New York
Episode 2 : 1650-1800 : Conflits et intérêts
Série documentaire de Frédéric Wilner (France, 2017, 53mn)

Source : ARTE, YouTube

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Commentaire recommandé

Az // 19.08.2020 à 08h09

Série d’émissions très intéressante. Merci au site Les Crises de nous en conseiller le visionnage.
Réflexion sur l’un des aspects les plus important du monde où nous vivons , l’urbanisation à l’occidentale, marquée par la toute puissance des marchands et leur vision du monde.
Intéressant de noter aussi que les deux puissances qui ont marqué le plus l’Occident contemporain par leur culture spécifique sont d’anciennes colonies, en tout cas des pays qui ont mené à bien des guerres d’indépendance (Comme quoi, le statut d’ancien colonisé n’est pas forcément synonyme de faiblesse et d’humilité, que la gauche bien-pensante se le tienne pour dit:)))

9 réactions et commentaires

  • Az // 19.08.2020 à 08h09

    Série d’émissions très intéressante. Merci au site Les Crises de nous en conseiller le visionnage.
    Réflexion sur l’un des aspects les plus important du monde où nous vivons , l’urbanisation à l’occidentale, marquée par la toute puissance des marchands et leur vision du monde.
    Intéressant de noter aussi que les deux puissances qui ont marqué le plus l’Occident contemporain par leur culture spécifique sont d’anciennes colonies, en tout cas des pays qui ont mené à bien des guerres d’indépendance (Comme quoi, le statut d’ancien colonisé n’est pas forcément synonyme de faiblesse et d’humilité, que la gauche bien-pensante se le tienne pour dit:)))

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    • Urko // 19.08.2020 à 13h36

      Le Vietnam a subi de la part des américains une tutelle puis une guerre féroce (que l’adversaire en ait pris sa part ou non) et aujourd’hui, signe des accords de coopération avec les États-Unis, sans ressentiment, en se tournant vers le futur. D’autres nations – que la puissance coloniale a équipées, où elle a aboli l’esclavage dans lequel les tenaient quelques potentats locaux dont les descendants nous agressent (la République a mis fin à nombre de systèmes d’exploitation atroces en arrivant en Afrique et cela n’a pas été digéré par certaines familles, furieuses que leurs prédations se voient interdites), où elle a introduit des techniques médicales ayant éradiqué des maladies endémiques pour les nouveaux nés, où elle a fait cesser les rapines de certains clans semant la terreur – se complaisent à ruminer ce passé trouble car cela leur permet, feignent elles de croire, d’exiger des réparations. Leur vrai but : masquer leurs échecs répétés. Les États-Unis et les Pays-Bas ne passent pas leur temps à grogner sur le Royaume Uni ou l’Espagne qui les ont respectivement dominés parce qu’ils ont su se tourner vers l’avenir. La France, pillée par l’Allemagne deux fois en cent ans (stocks d’or volés, contributions forcées, usines détournées, terres saccagées, patrimoine confisqué…), ne passe pas son temps à réclamer des indemnités, pourtant légitimes et chiffrables, à son voisin. Bref, en effet, le statut d’ancien « dominé » ne semble une fatalité que si l’on s’y complaît ou que l’on ne sait rien faire d’autre que de réclamer à autrui. De mauvais augure pour beaucoup, hélas.

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      • Az // 19.08.2020 à 14h41

        Il n’est pas certain que ce mouvement de réclamation ait été initié, au tout début, par les descendants des colonisés. Quand j’écoute les médias en ce moment, j’ai clairement l’impression qu’on cherche à jeter de l’huile sur le feu. En excitant le ressentiment des uns et l’agacement des autres…
        Qui est ce « on »? Difficile à dire. Les anciennes élites faillies des pays concernés? Peut-être. Mais peut-être aussi d’autres acteurs, ceux par exemple qui haïssent plus que tout la forme nationale des états et cherchent à en salir l’aura, à détruire la mémoire de leur splendeur passée (voir à ce titre le commentaire un peu étrange de de @Manuuk plus bas) pour faire passer le goût à quiconque voudrait se battre pour eux.
        Curieusement, on entend peu parler de demandes semblables provenant des ex-colonisés asiatiques (rien de tel, à ma connaissance de la part de la Chine, ou de l’Inde). Probablement à cause de leur prospérité actuelle.

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        • Urko // 19.08.2020 à 15h16

          Ce mouvement imprègne désormais beaucoup de gens issus de l’immigration. Certains de mes (très) bons amis Africains, hermétiques à ces discours il y a vingt ans, me les tiennent désormais avec conviction et une forme de rage auto inculquée. Il faut faire très attention car cela ouvre des perspectives de conflits destructeurs et la radicalité gagne vite les cœurs. Les-crises a donné la parole à certains de activistes qui réclament tout simplement que les blancs payent les noirs pour les « rembourser » (les motifs paraissent bricolés parfois mais ils ne sont pas essentiels, en fait ; il ne s’agit que d’un habillage à leurs velléités de s’accaparer des richesses) et considèrent que s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils souhaitent, ils auront le droit de se servir eux mêmes.

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          • Az // 19.08.2020 à 15h50

            Effectivement, c’est une évolution possible. On aurait tort de la prendre à la légère.
            Elle est comparable à celle qui s’est produite par exemple pour les gays. Je me souviens d’amis lesbiennes et gays lorsque j’étais à l’université il y a 25 ans qui considéraient avec une pointe de dégoût les idées totalement excentriques et extrémistes pour eux de mariage homo (sans même envisager la question de la procréationqui leur paraissait totalement obscène).
            Et j’avoue que j’ai eu l’impression de me réveiller d’un long sommeil lorsqu’a l’aube des années 2010 est arrivé ce débat sur le mariage homo. J’ai clairement eu l’impression de débarquer dans un nouvel âge et d’avoir raté un truc.
            Les changements societaux actuels vont extrêmement vite et ils peuvent déboucher sur des bouleversements radicaux très profonds et très violents à court terme.

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          • Az // 19.08.2020 à 17h01

            Même chose pour cette opposition blancs/noirs. Il y a 20 ans, il ne me serait pas venu à l’idée de m’identifier en tant que « blanc ». J’aurais trouvé ça horriblement raciste. Mon identité de base était française.
            Et subitement, on m’apprend, dans tous les médias honorables, que non seulement je ne peux pas échapper à ma blanchité et à tous les affreux crimes qui lui sont associés, mais que si je veux récupérer une certaine pureté morale, il me faut en toute urgence me deblanchir et décoloniser mon imaginaire…

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          • Az // 19.08.2020 à 17h28

            Concernant l’idée du « remboursement », elle est purement réthorique je pense, car impossible à mettre en œuvre . Même si il y a évidemment le précédent de l’indemnisation du travail forcé pendant la seconde guerre mondiale par l’état fédéral allemand et certaines entreprises allemandes, la situation n’est pas tout à fait comparable car à l’époque du troisième Reich, l’esclavage et la traite (déportation) étaient interdit au niveau international – ce qui n’était pas le cas aux périodes concernées par les traites négrières. Évidemment depuis que l’esclavage est déclaré crime contre l’humanité, les sanctions devraient pouvoir être rétroactives…
            On se rend compte parfois plus tard de l’impact de certaines décisions politiques qui paraissent anodines au moment où elles sont prises.

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  • Az // 19.08.2020 à 08h21

    La fondation de la Compagnies des Indes orientales néerlandaise (qui sera bientôt suivie par la fondation de la très puissante Compagnie des Indes orientales anglaises) est un élément précurseur de notre monde contemporain. Il devrait nous alerter sur le pouvoir que sont actuellement en train de prendre certaines entreprises privées, potentiellement concurrentes des états.
    Je conseille à tous l’écoute de la série actuellement diffusée sur France Culture « Les nouveaux corsaires «  En particulier celle sur Tim Spicer, qui fait le parallèle entre ces nouvelles « entreprises en souveraineté nationales » et les « compagnies des Indes» du passé

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-monde-des-espions-saison-2-les-nouveaux-corsaires/tim-spicer-le-pionnier-de-la-guerre-privee

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  • Urko // 19.08.2020 à 15h19

    Que viennent faire les habitants de l’Artois là dedans ? 😉

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