Les Crises Les Crises
28.novembre.202028.11.2020 // Les Crises

Interdit d’interdire – Loi Sécurité globale : danger ou pas ?

Merci 42
J'envoie

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire

Frédéric Taddeï reçoit Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, et Raphael Kempf, avocat.

Source : Russia Today France, Interdit d’interdire, 18-11-2020

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

RGT // 28.11.2020 à 10h31

Je cite Alain Bauer : « Depuis 7 siècles … L’état, dont la mission essentielle est de protéger les institutions, de se protéger lui-même, arrive mécaniquement à user de la violence comme l’argument qui permet de savoir jusqu’où il peut aller et jusqu’où son opposition veut aller… ».

Il suffit d’avoir deux neurones connectés pour arriver à cette conclusion.

Le seul objectif d’un état et de ses services consiste simplement à survivre et à protéger les intérêts de ses « serviteurs » au détriment de la population.

La Loi (in)sécurité globale n’est que la conséquence de cette tradition multiséculaire bien ancrée chez les « élites » et la « révolution démocratique » et la « république » ne sont que des propos mensongers que les « institutions » entrent de force (à grands coups de tonfas) dans la tête de la population pour qu’elle ne remette pas en question « l’ordre établi » et ne prenne l’idée « délirante » de prendre elle-même en main son propre destin.

Ensuite, chaque événement tragique (attentat, émeute, manif qui dégénère) sert de prétexte pour durcir encore plus la répression de la population au prétexte (fallacieux) de la « protéger ».

Événement qui est bien sûr la conséquence des actes passé de ces « élites » : Injustices sociales, copulation décomplexée avec les « gentils salafistes », guerres coloniales prédatrices destinées à enrichir encore plus leurs « amis », etc…

La première chose que devraient faire les populations consiste simplement à répudier ces « élites » pour leur supprimer toute capacité de nuisance.

Et surtout pour avoir ENFIN la possibilité de prendre en main son propre destin sans devoir confier leur propre sort (via des « élections ») à des types incontrôlables qui ne suivent que leur propre intérêt.

« Élus » qui, quelque soit les « idéaux » qu’ils défendent, se comporteront comme de petits satrapes et ne suivront que leur propres désirs en crachant bien sur à la gueule des pouilleux qui les ont élus.

9 réactions et commentaires

  • RGT // 28.11.2020 à 10h31

    Je cite Alain Bauer : « Depuis 7 siècles … L’état, dont la mission essentielle est de protéger les institutions, de se protéger lui-même, arrive mécaniquement à user de la violence comme l’argument qui permet de savoir jusqu’où il peut aller et jusqu’où son opposition veut aller… ».

    Il suffit d’avoir deux neurones connectés pour arriver à cette conclusion.

    Le seul objectif d’un état et de ses services consiste simplement à survivre et à protéger les intérêts de ses « serviteurs » au détriment de la population.

    La Loi (in)sécurité globale n’est que la conséquence de cette tradition multiséculaire bien ancrée chez les « élites » et la « révolution démocratique » et la « république » ne sont que des propos mensongers que les « institutions » entrent de force (à grands coups de tonfas) dans la tête de la population pour qu’elle ne remette pas en question « l’ordre établi » et ne prenne l’idée « délirante » de prendre elle-même en main son propre destin.

    Ensuite, chaque événement tragique (attentat, émeute, manif qui dégénère) sert de prétexte pour durcir encore plus la répression de la population au prétexte (fallacieux) de la « protéger ».

    Événement qui est bien sûr la conséquence des actes passé de ces « élites » : Injustices sociales, copulation décomplexée avec les « gentils salafistes », guerres coloniales prédatrices destinées à enrichir encore plus leurs « amis », etc…

    La première chose que devraient faire les populations consiste simplement à répudier ces « élites » pour leur supprimer toute capacité de nuisance.

    Et surtout pour avoir ENFIN la possibilité de prendre en main son propre destin sans devoir confier leur propre sort (via des « élections ») à des types incontrôlables qui ne suivent que leur propre intérêt.

    « Élus » qui, quelque soit les « idéaux » qu’ils défendent, se comporteront comme de petits satrapes et ne suivront que leur propres désirs en crachant bien sur à la gueule des pouilleux qui les ont élus.

      +26

    Alerter
    • olivier77 // 28.11.2020 à 22h52

      Tant que les membres de cette caste se considérera comme « Les Elus », la symbolique biblique les amènera fatalement à conduire du troupeau à sa guise. C’est les contre-pouvoirs qui manque dans cette démocrassie.
      Plus la crise économique va contraindre les peuples plus le pouvoir se fera autoritaire et là j’ai peur pour mon enfant.

        +4

      Alerter
  • LibEgaFra // 28.11.2020 à 11h43

    La « démocratie » représentative n’a de démocratique que le nom. En fait c’est l’abandon rituel de toute souveraineté du peuple au profit de la classe au pouvoir, actuellement la bourgeoisie qui ne représente qu’une petite minorité du peuple. Nous vivons sous la dictature de la bourgeoisie (les « élites » et ses laquais). La bourgeoisie utilise l’appareil de l’Etat pour garder le pouvoir sur le peuple. La violence est inéluctable quand une minorité exerce sa dictature sur le plus grand nombre et que le peuple se révolte. Il manque à ce peuple une conscience de classe. Mais même dans ce cas, ce n’est pas gagné, car les autres pays interviendront pour sauver les bourgeoisies locales, si ce n’est militairement, du moins économiquement en étranglant le pays. C’est ce qui arrive actuellement à des pays comme la Chine, la Russie, l’Iran, le Venezuela, Cuba…

    https://fr.sputniknews.com/amerique-nord/202011281044845826-washington-explique-ses-nouvelles-sanctions-contre-des-entreprises-russes-et-chinoises/

    Alors cette loi « sécurité » ne vise qu’à sécuriser la classe au pouvoir en assurant l’impunité de ses nervis.

      +11

    Alerter
  • LibEgaFra // 28.11.2020 à 12h12

    Allez hop, avec la « loi insécurité », interpellation de ce vidéaste, garde à vue et au trou! Non mais!

    https://fr.sputniknews.com/france/202011271044843580-producteur-passe-a-tabac-une-nouvelle-video-filmee-par-un-voisin-accable-encore-plus-la-police/

      +3

    Alerter
    • VVR // 30.11.2020 à 09h12

      Tout ce le vidéaste doit faire pour ne pas être sous le coup de la loi, c’est de flouter les visages, et de ne pas diffuser de noms. En fait ça ne fait que généraliser des mesures existantes qui protège l’anonymat des fonctionnaires (tous), qui ont aussi le droit d’être protéger quand il ne font que le devoir. Par contre vous avez le droit de diffuser les malversation de la police en général, et de fournir les vidéos non floutées à la justice si elle s’aventure a vouloir punir les auteurs.

      Dans le cadre la police, le problème est avant tout l’absence de sanctions. Dans les finances publique, ne serait que prendre 20 euros dans la caisse pour payer le resto et les remettre le lendemain vaudra a l’auteur d’être viré, avec perte de ses droits à la retraite. Des employés de mairie ont eut le même traitement pour avoir détruit des nids d’hirondelle. Et l’administration prend grand soin à faire connaitre les sanctions qui ont été prises, pour bien rappeler à tous que « la loi c’est la loi ».

      Mais quand 2 policiers battent à mort quelqu’un dans une entrée d’immeuble, blessant au passage un résident qui rentrait chez lui, le plus vieux est mis a la retraite anticipée (à 56 ans), l’autre est simplement muté dans un autre département. Et encore, ce sont des sanctions suite à une bavure qui avait été largement médiatisée, la hiérarchie n’aurait certainement pas été moins clémente si l’acte avait été plus discret.

        +0

      Alerter
  • Incognitototo // 28.11.2020 à 14h31

    Alain Bauer a, à juste titre, rappelé que les « violences policières » (un vrai euphémisme en soi), ce n’est pas nouveau. Il a cité Clemenceau, mais il aurait aussi pu rappeler celles de la police de Vichy, les innombrables « bavures policières » qui ont fait l’objet de nombreux sketches de Coluche, celles de Pasqua (affaire Malik Oussekine), et cetera, et cetera… tant il semble qu’en France, on ne peut pas trouver d’époque où nous n’ayons pas eu un problème avec les « violences policières ».

    Joxe a débarrassé les commissariats des alcooliques qui y faisaient la loi, mais il y a un problème de fond auquel aucun gouvernement ne veut s’attaquer : c’est que 40 à 60 % des policiers, gendarmes, forces de l’ordre et militaires votent à l’extrême droite. Outre le fait que ces corps ne représentent en conséquence pas la diversité des opinions de la population française, je ne peux pas penser que cela n’aurait aucune conséquence sur leur rapport à la violence et au respect des droits des citoyens, parce que c’est inscrit dans les idéologies d’extrême droite que la violence est une solution, et le racisme une « opinion normale ».

    Je n’ose d’ailleurs même pas imaginer de quelle armée aux ordres, prête à commettre les pires exactions, disposerait tout dictateur qui prendrait le pouvoir en France… il n’y a d’ailleurs qu’à constater comment les policiers se déchaînent et se croient tout permis quand ils ont des dirigeants qui les couvrent en toute occasion (comme en ce moment), pour mesurer que les hordes sauvages sont prêtes à prendre le pouvoir.

    Qui lèvera ce tabou ? Qui s’attaquera à ce problème de fond ? En dehors du traitement de cette donnée systémique de base, nous sommes condamnés à blablater sans fin sur ce cancer de notre société.

      +9

    Alerter
    • Obermeyer // 28.11.2020 à 17h49

      Cher incognito , votre analyse est fort pertinente . Il y a des problèmes de recrutement , de formation , et de laisser faire des autorités dont la tendance à l’autoritarisme n’a rien à envier à certaines dictatures . Finalement , la police n’est que le dernier rempart à la sécurité des gouvernants devant la colère des peuples . Qui lèvera ce tabou ? Qui s’attaquera à ce problème de fond ? La FI , avec Hugo Bernalicis ( jeune député insoumis venant du ministère de l’intérieur ) et bien sûr JLM proposent de refondre totalement la police , de dissoudre les milices d’extrême droite dans cette corporation , de contrôler le pouvoir des deux syndicats qui dictent leur désidérata au ministre de l’intérieur , de privilégier l’humain plutôt que la technologie ( et au passage d’embaucher 10 000 flics supplémentaire ) sont à mon sens les plus à la pointe pour revenir à une police de gardiens de la paix à la place d’une milice armée noyautée par des voyous au service du pouvoir .

        +9

      Alerter
  • Fernet Branca // 28.11.2020 à 17h25

    A la manifestation de ce samedi à Lille , contre la loi sécurité globale on a encore eu droit aux lacrymogènes comme en 2015/2016 lors des manifs des gilets jaunes..
    Emmanuel Macron s’indigne sur les réseaux sociaux contre les bavures policières mais c’est maintien de l’ordre as usual.

      +3

    Alerter
  • Brigitte // 29.11.2020 à 09h17

    Nous sommes effectivement dans une société de plus en plus liberticide pour des raisons sécuritaires et non morales comme avant. Une société qui prétend veiller sur nous et nous surveille, nous contraint. Bien sur, la liberté c’est comme l’alcool, il faut en user avec modération. C’est une pulsion qu’il faut savoir contrôler pour ne pas nuire à autrui. Savoir parfois se faire violence pour ne pas subir celle de la loi, répressive.
    La loi doit être au service du citoyen et non du plus fort, d’un pouvoir politique économique ou numérique. Or, nous sommes dans cette dérive non démocratique.
    Les GAFA nous contrôlent de plus en plus, sous prétexte de sécuriser nos outils informatiques, et ainsi dirigent nos choix, nos pensées. Pour visionner une malheureuse vidéo, il faut entrer des codes, désactiver des pubs, etc…Bien, sur, rien n’est gratuit, et il ne faut surtout pas confondre liberté et gratuité. C’est un leurre!
    J’ai la désagréable impression d’être dans un monde numérique qui ressemble à une prison à ciel ouvert, avec des chaines invisibles. Nous subissons de plus en plus au lieu d’agir librement et en toute conscience. Nous perdons la maitrise.
    Ne plus avoir la maitrise de nos actes, notre libre intentionnalité, c’est le début de la folie…
    Avec l’IA, ça va s’accentuer. Plus besoin de flics, ou juste en dernière instance. Des objets connectés (sur)veilleront de façon douce ou dure, en permanence …on en arrivera peut-être même à regretter les flics..qui sait…

      +4

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications