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19.juin.202019.6.2020 // Les Crises

Interdit d’interdire – Pourquoi la mort de George Floyd a de telles conséquences ?

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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire

Frédéric Taddeï reçoit Maboula Soumahoro, maîtresse de conférences, Norman Ajari, philosophe, et Eva Doumbia, metteure en scène et autrice.

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Commentaire recommandé

RGT // 19.06.2020 à 10h07

TOUS les pays de cette planète ont leurs « noirs » locaux qui subissent l’oppression d’une « élite » autoproclamée, qu’elle soit ethnique, culturelle ou sociale.

La France, « pays des droits de l’homme » n’est pas en reste.
Sa structure jacobiniste exacerbée entraîne la mise en esclavage de la « province » pour le plus grand profit des « élites » parisiennes qui imposent à l’ensemble de la population de se plier de force aux règles qu’ils ont imposé.

Et cette tradition n’est pas récente : Elle se trouve dans l’avènement de la monarchie absolue puis ensuite dans toutes les structures étatiques qui ont suivi.

Quand les « gueux » réclament un peu de respect on envoie la troupe qui a pour consigne de tirer dans le tas sans se soucier du nombre de victimes.

Souvenez vous qu’il n’y a pas très longtemps encore il y avait des affiches qui stipulaient qu’il était « interdit de cracher par terre et de parler breton »…

Sans compter les gilets jaunes qui ont « mangé bon » (éborgnés, molestés, mutilés et « plus si affinités ») et ont bénéficié des « bienfaits » prodigués par les « archers du Roy » sans le moindre soupçon de repentance de la part des « élites de la nation ».
Gilets jaune qui souhaitaient seulement être reconnus comme des êtres humains à part entière ayant simplement le droit de pouvoir être entendus et respectés.

Le problème n’est pas raciste dans sa cause première.
Ce problème est seulement lié au respect des individus en tant qu’être humains. Respect qui n’est pas du tout à l’ordre du jour des « élites » autoproclamées qui ont besoin d’esclaves pour maintenir leur statut.

53 réactions et commentaires

  • RGT // 19.06.2020 à 10h07

    TOUS les pays de cette planète ont leurs « noirs » locaux qui subissent l’oppression d’une « élite » autoproclamée, qu’elle soit ethnique, culturelle ou sociale.

    La France, « pays des droits de l’homme » n’est pas en reste.
    Sa structure jacobiniste exacerbée entraîne la mise en esclavage de la « province » pour le plus grand profit des « élites » parisiennes qui imposent à l’ensemble de la population de se plier de force aux règles qu’ils ont imposé.

    Et cette tradition n’est pas récente : Elle se trouve dans l’avènement de la monarchie absolue puis ensuite dans toutes les structures étatiques qui ont suivi.

    Quand les « gueux » réclament un peu de respect on envoie la troupe qui a pour consigne de tirer dans le tas sans se soucier du nombre de victimes.

    Souvenez vous qu’il n’y a pas très longtemps encore il y avait des affiches qui stipulaient qu’il était « interdit de cracher par terre et de parler breton »…

    Sans compter les gilets jaunes qui ont « mangé bon » (éborgnés, molestés, mutilés et « plus si affinités ») et ont bénéficié des « bienfaits » prodigués par les « archers du Roy » sans le moindre soupçon de repentance de la part des « élites de la nation ».
    Gilets jaune qui souhaitaient seulement être reconnus comme des êtres humains à part entière ayant simplement le droit de pouvoir être entendus et respectés.

    Le problème n’est pas raciste dans sa cause première.
    Ce problème est seulement lié au respect des individus en tant qu’être humains. Respect qui n’est pas du tout à l’ordre du jour des « élites » autoproclamées qui ont besoin d’esclaves pour maintenir leur statut.

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    • John // 19.06.2020 à 12h51

      Ingénierie sociale ou comment transformer un risque de conflit vertical (ou lutte des classes) qui menacerait ces « élites » en un conflit horizontal, un classique.

        +11

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    • Valmeysien de Bouvines // 19.06.2020 à 13h48

      « Sa structure jacobiniste exacerbée entraîne la mise en esclavage de la province »

      La tradition jacobine, en continuité du centralisme absolutiste de la monarchie, a permis d’abattre des tyrans locaux qui n’étaient pas particulièrement tendre avec les populations.
      C’est bien la monarchie qui a assoupli les règles du servage et elle l’a fait CONTRE les seigneuries de France.

      C’est aussi cette tradition politique française qui a permis d’avoir un Etat suffisamment fort pour contrer au niveau européen le corps politique allemand sous ses diverses formes.
      Phillipe II, Philippe IV, Louis XI, François 1er, Richelieu, Louis XIV, les Jacobins et Napoléon, lorsque la France se dotait d’une direction centralisée et unifiée, c’était les meilleurs moments de son histoire, les moments qui règlent les crises que d’autres, ces esprits de négociateurs naïfs, diviseurs et semeurs de guerre civile, avaient créés. C’est la saine Réaction au désordre qui restaure la Majesté de France et fait s’épanouir le peuple.

      Et à chaque fois le Roi le faisait en prenant le parti du petit peuple contre l’échelon directement au-dessus de lui. Et par cette unité nationale ou proto-nationale, elle obtenait suffisamment de solidité pour éviter à l’Europe de tomber sous le joug allemand.

      Parler d’esclavage quand on parle de la constitution de l’unité nationale française c’est une inversion complète de la réalité historique. Les grands monarques français ont toujours cherché à élever le peuple contre les Grands. Ce qui était cohérent puisque les seconds constituaient une plus grande menace pour le pouvoir.

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      • Anouchka // 19.06.2020 à 14h22

        Vous ne pouvez pas nier que si les bourgeois ont été certes choyés par l’institution monarchique comme contre-pouvoir bien pratique face aux « grands » du royaume, les rois de France ont cautionné et encadré juridiquement la perpétuation de l’esclavage dans les colonies.
        D’ailleurs, de la même façon que RGT, vous faites comme si il y avait un continuum entre la monarchie et la république. La monarchie a institué l’esclavage, la république, elle, l’a aboli. En cela la France (contrairement à ce qui est dit dans l’émission) se distingue radicalement des USA. La république française est par essence égalitariste ; tout le contraire de la république américaine qui est fondée par des esclavagistes, des esclavagistes qui plus est, racistes.
        La révolution française, elle, portait en germe la libération des hommes noirs, même si les premiers révolutionnaires n’ont pas tout de suite voulu accepter cette conséquence inévitable du mouvement qu’ils avaient contribué à enclencher. 93 est présent des 89.

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        • Valmeysien de Bouvines // 19.06.2020 à 14h42

          Anouchka,

          La Révolution américaine et les principes posées par elle ont servi de levier aux abolitionnistes plus tard contre les politiques esclavagistes et plus tard ségrégationnistes. Sauf que ce pays se retrouvait dans une structure socio-économique avec un Sud agraire complètement dépendant de l’institution de l’esclavage. Il est aisé de critiquer depuis la France de 1793 où les conditions politiques n’étaient pas celles d’une petite colonie encore jeune avec un pourcentage considérable de son économie nationale reposant sur la main-d’oeuvre noire mise en esclavage.

          Comprenons que lorsque les idées abolitionnistes arrivent aux oreilles de nos Révolutionnaires, cela impacte une faible partie de l’économie française. C’est un pas dans la bonne direction. Demander à une colonie du Nouveau Monde de faire la même chose au même moment ce n’est pas demander un pas dans la bonne direction mais carrément un saut dans le ciel.

          Il fallait attendre que le Nord s’industrialise complètement pour que les oligarques esclavagistes se transforment en oligarques industrielles pour que les abolitionnistes n’aient pas face à eux l’ensemble de la classe dirigeante américaine.

          Pour ce qui est de votre commentaire concernant la monarchie, oui je persiste à dire que la République est sur des points fondamentaux en continuité direct d’avec la monarchie qui n’a pas inventé le servage mais qui devait souvent composer avec des seigneurs locaux qui s’accrochaient à leurs privilèges.

          Le centralisme jacobin a des traits similaires au centralisme capétien : Phillipe IV libère les serfs !

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          • Anouchka // 19.06.2020 à 15h43

            La monarchie n’a pas inventé le servage mais elle a juridiquement encadré et confirmé les privilèges de naissance à partir du « retour » du droit romain en occident. Elle a surtout légiféré ex nihilo sur l’esclavage dans les colonies (codes noirs). Cela, la république ne l’a pas fait. Même si bien sûr il existait jusqu’à la seconde guerre mondiale des « droits » spécifiques très discriminants pour les indigènes, à ma connaissance, ils non pas été « inventés » par la république là où la monarchie faisait régner auparavant l’égalité devant la loi.
            L’ancien régime était fondé sur l’inégalité de naissance.
            Ce n’est pas un trait spécifique de toutes les monarchies mais c’était en tout cas un trait spécifique des monarchies issues du monde germano-romain à partir de l’installation de la féodalité. Le racisme européen est tributaire de cet héritage historique, incontestablement.
            La république (française) a essayé de rompre avec cet héritage (C’est bien pour cela qu’elle était haïe par des gens comme les nazis par exemple) ; de manière très imparfaite certes, on n’efface pas comme ça 1000 ans d’histoire (et comme vous dites les intérêts économiques) mais la volonté était certaine.
            Ceci étant révolutionnaires américains avaient probablement la même aspiration, vous avez aussi raison. Mais le « terrain » héréditaire était chez eux beaucoup plus problématique.

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            • Valmeysien de Bouvines // 19.06.2020 à 17h00

              Anouchka,

              Je crains que nous ayons un désaccord sur la manière de juger un évènement historique. Pour ma part, je considère que pour connaître la moralité d’un évènement historique il faut examiner ce qu’il se faisait AVANT cet évènement et ce qu’il se faisait AUTOUR de cet évènement.

              Imaginons un clan d’une dizaine de personnes où tout le monde bat ses enfants. Mais voilà que certains de ces enfants en meurt. Et donc on légifère pour encadrer tout ceci en disant qu’on ne peut que donner des fessées ou des gifles.
              Est-ce que cette législation est un progrès ? Oui, quand bien même on trouverait l’acte toujours répugnant moralement, il n’empêche que c’est un progrès par rapport à ce qu’il se passait AVANT.

              Et imaginons que ce clan est entouré d’autres clans qui eux aussi battent leurs enfants, sans légiférer. Alors dans l’histoire du progrès humain, cette législation constitue un progrès d’autant plus grand qu’il est pionnier.

              Par contre, si on a un clan qui ne bat absolument pas ses enfants, et qui est entouré de clans qui ne battent pas non plus leurs enfants. Et imaginons que ce clan décide alors qu’il faudrait battre les enfants avec gifles et fessées, et donc autorise ou abolit une loi qui l’interdisait voire promeut une politique allant dans ce sens.

              Alors là on peut parler de régression.

              Voyez comme la même codification, suivant le contexte, peut à la fois constituer un progrès comme une régression.

              J’aimerais que l’on applique ce raisonnement à tous les sujets évoqués.

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        • RGT // 20.06.2020 à 09h23

          Grande erreur commise par la majorité de la population : La guerre de sécession n’a PAS été déclenchée par « but humanitaire » pour libérer les esclaves.

          La guerre de sécession a été une GUERRE ÉCONOMIQUE des états du nord contre ceux du sud.
          En fait, le nord commençait à vivre de l’industrie et de l’agriculture vivrière destinée au marché interne US.
          Et le sud vivait de la culture du coton qui était exporté principalement vers le Royaume Uni.

          Le nord a simplement voulu interdire au sud d’exporter sa production pour qu’elle puisse être utilisée (à prix cassé bien sûr pour assurer les profits des industriels) et les états du sud n’ont pas voulu se soumettre pour simplement préserver leurs maigres revenus.

          L’esclavage n’était pas du tout à l’ordre du jour au début de la guerre, il n’est apparu que plus tard pour dénigrer l’ennemi « barbare » afin d’avoir une « cause humanitaire à défendre contre les pourris d’en face ».

          D’ailleurs, le problème de l’esclavage et de ses conséquences n’est toujours pas encore réglé de nos jours, aucune politique d’intégration des anciens esclaves n’ayant été prévue à l’époque par les dirigeants « unionistes ».
          Les esclaves ont été « libérés » certes, mais se sont alors retrouvés sans toit, sans travail, sans identité ni aucun droit… Ce qui n’était pas mieux, voire même pire que leur situation précédente.

          N’oublions pas non plus que l’esclavagisme était en perte de vitesse dans le sud pour des raisons économiques: Un esclave coûtait très cher à acquérir (ce qui fait que leurs « propriétaires » étaient très attentifs à leur santé) et la « concurrence » des ouvriers immigrés « libres » était plus avantageuse, ces derniers étant payés à la tâche et non pas nourris toute l’année.

          Encore une version de l’histoire écrite par les vainqueurs, mais nous sommes habitués. Les esclavagistes armés de fouets, c’est dans les films à la gloire de la « liberté » qu’on en voit… Un esclave qui s’enfuyait finissait simplement par crever de faim car il n’avait pas de quoi survivre au dehors. Il n’était donc pas nécessaire de le terroriser, il savait ce qui l’attendait en cas de « désertion ».

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      • Micmac // 19.06.2020 à 16h16

        Tout à fait juste.

        Je n’aime pas non plus ces tirades faciles contre le méchant jacobinisme. Le jacobinisme a fait figure d’épouvantail brandit par tout ce qui était monarchiste et réactionnaire tout au long du XIXeme siècle, dans toute l’Europe. Cet épouvantail sera remplacé par le Bolchévique hirsute, le couteau entre les dents.

        Le jacobinisme, ce n’est pas le pouvoir tout puissant à Paris, c’est avant tout des droits équivalents pour tous, partout. Sous la monarchie au détriment des Seigneuries locales(il ne s’agissait pas encore de jacobinisme), et sous la République une égalité de tous devant la loi, quelque soit les origines des citoyens. Les modalités d’exercice du pouvoir, centralisées ou pas, c’est une tout autre question.

        Dans le même genre, les nationalistes bretons me font doucement rigoler avec leur soit disant annexion de la Bretagne… D’abord, les ducs de Bretagne ont de tous temps été vassaux des rois de France, donc n’étaient pas indépendants (bien que les liens féodaux soient assez lâches…), ensuite l’annexion de la Bretagne féodale au domaine royale féodale, cela concerne juste les grands seigneurs féodaux bretons qui changent de suzerain. La suppression d’un étage administratifs en somme.

        Dans les faits, ça ne changeaient strictement rien pour les petits nobles, les bourgeois et les serfs : eux gardaient le même suzerain. Ils n’ont même pas du s’en apercevoir…

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    • Anouchka // 19.06.2020 à 13h50

      «  mise en esclavage de la province par les élites parisiennes », Ah, qu’est-ce qu’il ne faut pas lire!!
      C’est précisément ce genre de raccourci démagogique (à voir le nombre de points que vous récoltez, visiblement ça marche) qui empêche de penser et de trouver des solutions concrètes aux problèmes posés.
      Le pauvre peuple contre les éternelles méchantes élites corrompues… on se demande bien d’où elles viennent ces vilaines élites. De Mars, probablement.
      .

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      • Valmeysien de Bouvines // 19.06.2020 à 16h33

        Anouchka,

        Les mécanismes du bouc-émissaire sont un fait anthropologique contre lequel on ne peut rien faire. Il faut être pragmatique et les canaliser contre un adversaire dont le « sacrifice » ne ferait pas trop de mal à la France et pourrait également déboucher sur une amélioration si ce sacrifice s’accompagne de réformes souhaitables.

        Certains bouc-émissaire conduisent à des conclusions opérationnelles néfastes : les blancs, les noirs, les juifs, les musulmans, les chrétiens etc… Les élites parisiennes comme bouc-émissaire c’est également pas terrible, parce que la conclusion opérationnelle est potentiellement le sacrifice des Parisiens ou des « élites » (dont on a besoin pourtant, il faut juste la remplacer en partie) et une partition de la France en principautés, donc complètement affaiblies et susceptibles encore plus de tomber dans la main d’acteurs privés de type oligarchique.

        Mais il faut que vous trouviez un bouc-émissaire même si celui-ci n’est pas réellement coupable, car personne ne l’est réellement. Ce sont des fantasmes et chacun voit que l’autre camp politique a des bouc-émissaires innocents tandis que moi, oui moi, mon bouc-émissaire à moi, lui il est vraiment coupable !

        Le mieux c’est de désigner un coupable en dehors de nos frontières pour ressouder la Nation et refaire communauté. C’est ce que font les Brexiteurs et même s’ils ont tort de penser que l’UE, la France ou l’Allemagne les oppriment, au moins ces accusés permettent de solidifier la nation britannique contre un ennemi commun.

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        • tepavac // 20.06.2020 à 08h20

          Loin des sommets philosophique sur la question, je poste simplement un lien terre-à-terre.

          https://www.youtube.com/watch?v=YfMA1DPg6jY

          Cela ne répond pas à la question de Merlin ou des inquiétudes d’Alfred et autres, mais cela donne une vision un peu plus claire d’une suite d’évenements dont on ne comprend pas l’intention.

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  • Merlin // 19.06.2020 à 10h25

    En comparant le monde anglo-saxon qui valorise le communautarisme tandis que le modèle français est plutôt basé sur l’intégration on se rend compte qu’il s’agit d’un problème probablement déplacé hors de sont contexte initial.

    Il y a donc un amalgame hasardeux entre une bavure policière violente aux USA et le « cas Traoré » qui est bien moins simple et dont le jugement n’a pas encore été rendu.
    Un autre parallèle est fait entre les actions violentes des forces de l’ordre françaises lors des récentes manifestations et la généralisation des violences, notamment lors de cas complexes dans les banlieues. Il est vrai que l’opacité de traitement de l’IGPN n’aide pas.

    Il est possible que la racine du problème soit identique à celle des évènements d’Evergreen et que certains soient tentés de l’importer en France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Evergreen_State_College
    « Elle est en particulier connue pour avoir été le théâtre d’affrontements au printemps 2017. Un professeur de la faculté, Bret Weinstein, s’oppose aux politiques de discrimination positive mises en place par l’université et au Day of Absence, une journée dédiée à l’anti-racisme chaque année. Cette année-là, plutôt que de proposer aux étudiants non blancs de quitter le campus comme chaque année, l’administration demande une inversion de la structure et propose aux étudiants blancs d’assister aux événements en dehors du campus à la place, leur interdisant ainsi l’accès au campus.  »

    **Je pose donc la question: A qui profite le crime?**

      +8

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  • Kay // 19.06.2020 à 10h31

    Je n’ai pas regardé la vidéo mais je me suis posé la même question il y a quelques jours.
    Mon réponse : internet, les réseaux sociaux, la population mondiale qui se ‘radicalise’ et devient plus violente pour tout.
    Que ce soit les prise de positions politiques, l’incivisme, etc.
    Je trouve que tout devient extrême de nos jours, les « petits » problèmes prenant des proportions inquiétante.

    Je pense que cela est du au partage d’info sur le web. Avant, l’info se propageait moins qu’aujourd’hui, donc on ne savait simplement pas. On restait dans l’ignorance et il y avait donc moins d’indignation et d’injustices apparentes.
    Ça c’est mon premier point.

    Mon deuxième et sur l’exacerbation des positions et de la violence en tout genre. Et pour moi cela vient des réseaux sociaux qui montent leur business sur « ce que les gens veulent voir ».
    Un feed Facebook/Twitter ne montre à ces utilisateurs que ce qu’ils aiment. Par conséquent il n’y a plus d’opinions divergentes. Les gens sont donc de moins en moins objectifs, il ne voient plus le point de vue des autres, ne sont plus confrontés à des contradictions. Et au final ils deviennent de plus en plus émotionnel que s’ils voyaient tous les points de vues.

    Et ça je pense que c’est cela qui fait que notre société s’enflamme. Que ce soit les pro Trump/Clinton durant les élections. Chacun est le gentil, l’autre le méchant absolu.
    Les gens voient un monde de plus en plus binaire, alors qu’en réalité, il n’y a pas de gentils ni de méchants, on est perpétuellement dans la zone grise.

      +5

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    • Micmac // 19.06.2020 à 16h45

      Je pense radicalement le contraire.

      Nous vivons dans des sociétés de moins en moins violentes, qui supporte de moins en moins la violence.

      Que pensez vous des sociétés européennes des années 70, dans lesquels s’activaient Action Direct, les Fractions Armées Rouges (Allemagne), les Brigades Rouges? Ajoutons l’extrême droite (OAS, Gladio, etc). Les manifs dans ces années là, c’était autre chose… Il paraissait naturel et légitime de balancer des gros pavés bien lourds sur la police.

      Que pensez aussi des attentas des anarchistes du début du XXème, soutenus par une partie importante de la population? Des meurtres pour une montre et un morceau de pain?

      Nous avons eu des attentas terroristes, mais il s’agissait plutôt d’actes sans contenu politique, et sans aucun soutient populaire, alors que les mouvement terroristes que j’ai mentionnés remportaient un soutient important de certaines parties de la population. Les oppositions violentes entre la droite et la gauche d’aujourd’hui, c’est rien du tout en comparaison des bagarres à coup de manches de pioche et de chaînes de vélo des années 70, entre le GUD, et les syndicats de gauche. Ces bagarres étaient à peine mentionnées dans la presse, et elles feraient la une aujourd’hui.

      Les statistiques sur la criminalité sont tout à fait parlantes : la violence sur les personnes est en baisse constante depuis le début du XXème siècle. Mais la société est beaucoup moins tolérante vis à vis de la violence, et votre commentaire l’illustre parfaitement.

        +9

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      • Kay // 19.06.2020 à 17h19

        Très intéressant. Vous avez sans doute raison. Je vais y réfléchir !

          +2

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      • RGT // 20.06.2020 à 09h53

        Nous vivons dans des sociétés de moins en moins violente… Si on se contente d’analyser la violence entre « particuliers » seulement.

        Par contre, la violence d’état se fait de plus en plus pressante, et n’est malheureusement pas trop « encadrée » par des dispositifs réellement indépendants.

        Ce qui fait que la police, qui a toujours été le bras armé des divers gouvernements depuis que la « France » existe, et que ce bras armé a toujours profité de la « bienveillance » des gouvernants à l’égard de certaines « bavures » en échange de l’accomplissement de certaines « missions » peu reluisantes (je te tiens, tu me tiens par la barbichette).

        Donc quand survient un événement « problématique » pour les dirigeants, ils lâchent les fauves avec des instructions suffisamment « floues » pour laisser libre cours à la « créativité » des « fonctionnaires irréprochables », ce qui nous donne quelques « incidents sans gravité » (comprenez morts totalement injustifiées et scandaleuses) qui sont immédiatement adoubées par la police elle-même, sans aucune possibilité pour les victimes d’être défendues dignement.

        Aux USA, c’est différent car les flics, comme les juges, sont ÉLUS par la population et doivent respecter les souhaits de la population s’ils souhaitent conserver leur boulot.

        Je vous souhaite donc bonne chance si vous faites partie d’une catégorie honnie par les électeurs…
        Même si vous êtres blanc dans un « canton » noir qui hait les « autres », ça peut très mal se terminer mais personne n’en parle…

        Et par dessus ça il y a le FBI totalement haï par la population et les flics locaux car ils roulent pour Washington…

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      • olivier77 // 26.06.2020 à 14h58

        Pas d’accord avec votre opinion. Il fallait éviter la contestation des mouvements populaires. Quoi de mieux de monter sous faux drapreau des opération d’agit prop pour conserver le peuple sous pression et terreur. Le capitalisme a toujours eu les moyens de garder le troupeau dans son pré quitte à sacrifier quelques bêtes.

          +0

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  • Urko // 19.06.2020 à 10h44

    Quand les policiers et gendarmes mobiles éborgnaient et cognaient les gueux blancs de province, les indignés du jour se faisaient bien silencieux quand ils ne ricanaient pas. Sous tous ces débats menés avec plus ou moins de passion et de mauvaise foi, il semble bien que beaucoup pensent en fonction de leur appartenance à une « communauté » et de ses intérêts (pour ceux qui connaissent certains activistes, la volonté nodale est d’accéder au patrimoine des « dominants » s’il le faut par des moyens violents, légitimés comme il se doit par des théories, singeant la science avec le vocabulaire ronflant qui va bien, sur le capitalisme fondé sur l’exploitation de la classe ouvrière pour les uns, des noirs pour les autres, jamais des serfs bien entendu). Tout cela ne mène qu’à des conflits et à du séparatisme. Paradoxalement, le parallèle avec la situation américaine amène à converger vers la ségrégation en place là bas il y a peu. Éternel sujet : comment lutter contre un phénomène aboutit à le renforcer

      +17

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    • Alfred // 19.06.2020 à 11h42

      Point de vue « racisé » qui n’a pas envie de l’etre:
      https://www.youtube.com/watch?v=Mzk2H30KsZE&feature=youtu.be

        +7

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      • Urko // 19.06.2020 à 13h57

        Le gars ne manque pas d’humour ni de capacité à jouer au second degré sur les clichés. Ils sont nombreux les blacks en France à partager cette opinion.

          +3

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      • Julien // 19.06.2020 à 16h04

        Greg Toussaint a une des meilleures analyse (avec humour en plus) de la situation française actuelle ! c’est un bon, il porte ses corones.

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        • tepavac // 20.06.2020 à 14h57

          Ce n’est pas une exception, loin de là et de ce que les médias veulent faire croire, c’est même l’inverse. Vous pouvez aussi écouter les propos de Stéphane Edouard, dont le lien est un peu plus haut, et des commentaires qui suivent.
          Rt à aussi sortie un très bon papier sur le sujet.
          https://francais.rt.com/france/76101-universalisme-francais-est-il-menace-racialisme-anglo-saxon

          La lecture de tout ces évènements, qui remontent à la décision décriée du parlement européen sur les considérations de la seconde guerre mondiale, démontre une volonté de réécriture de l’histoire, avec une volonté de faire disparaître les figures passées, en les déboulonnant, en débaptisant les rues ou les places.
          Rien de tout ceci n’est innocent, il semble qu’ils leur est difficile de manipuler l’opinion publique à cause du souvenir des anciens, alors tentent-ils d’effacer la mémoire collective. Mais avons-nous encore cette gratitude venant de d’ailleurs, de ces « étrangers » qui comprennent mieux que les autochtones, combien ce pays a été et est encore un peu, une lumière dans les ténèbres de la duperie et de la barbarie.

          https://www.youtube.com/watch?v=YfMA1DPg6jY

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  • Alfred // 19.06.2020 à 11h26

    Mais est ce que quelqu’un a regardé cette vidéo? Je suis sidéré de voir le racisme décomplexé ainsi que le révisionnisme historique en exergue par quelqu’un comme Taddei et par un site comme les crises. Taddei qui essaie de réagir mais est face à des butors.
    Doumbia : « on sait que la societe capitaliste occidentale d’est construite sur le sang des personnes colonisées. Elle est faie à partir du négrier ». La population autochtone n’a jamais pas été pressurée comme un citron non non, zola c’est qui? D’ailleurs tout ce que vous voyez sous vos yeux la des châteaux de la Coire à Concorde cela repose sur l’esclavage des noirs par les blancs (la mise en exclavage par les mahométans n’a jamais existé d’ailleurs).
    Comment ne pas voir que ce feu d’artifice détourne l’attention des véritables luttes de classes telle que le mouvement de gilets jaunes? Comment ne pas voir que ce révisionnisme historique non seulement attise la rancoeur et le ressentiment mais affaiblit la nation toute entière? Comment ne pas voir les conséquences à terme funeste de cette entreprise. Tout cela a un petit gout de Radio Milles Collines. C’est le chemin que ça prend et cela finira mal. Il est urgent de revenir à des messages fédérateurs et universalistes.

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    • Julien // 19.06.2020 à 16h06

      Alfred nous n’étions pas d’accord sur la crise du covid, mais là je vous rejoins à 100% !! Très bon résumé.

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    • Anouchka // 19.06.2020 à 16h46

      « Radio mille collines », vous y allez fort. Non, moi j’ai trouvé les intervenants assez mesurés (j’ai entendu bien pire ailleurs et sur des radios du service public notamment).
      A part la première intervenante (celle qui a la fleur dans les cheveux) qui est dans une posture victimaire, ils essaient au contraire de déconstruire le racisme en présentant la catégorie « noir » comme une classe sociale (et pas comme un truc biologique qui nécessiterait, justement, des pogromes). Ils se rattachent (de manière stéréotypée certes) à l’antienne marxiste du prolétariat (ici représenté par les noirs) vecteur de révolution et de progrès. D’où la critique des « noirs à l’extérieur mais blancs à l’intérieur » qui font office de la petite bourgeoisie des marxistes. Ils paraissent très gênés quand Taddei leur parle de « privilège blanc ». Probablement comprennent-ils que c’est une expression réthorique qui peut faire son petit effet dans les cercles bobos parisiens, mais, qui, depuis les gilets jaunes, est peu défendable quand on parle de violences policières…
      Donc non, je n’ai pas trouvé ces intervenants racistes. Tout au plus un peu genre « gauchistes coincés« .

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      • Alfred // 19.06.2020 à 19h18

        Radio mille collines de fait pas référence à cette émission en particulier mais à l’ambiance générale qui vise à cultiver la haine jusqu’à justifier peu à peu les passages à l’acte. Entre l’activisme de type « révolutions de couleurs » / printemps trucs (TM) que constitue BLM (TM aussi) et les « artistes » distillant la haine comme le rappeur Conrad (pensez les blnacs) ou certaines responsables de l’UNEF (gazez les blancs cette sous race), etc. vous voyez bien que les esprits sont modelés dans un seul but: pousser les crânes de piafs à passer à l’acte et éclater la société façon puzzle. Les graines de haines qui sont semées maintenant n’ecloreont peut être que dans vingt ans mais leurs fleurs ne pourront que ressembler à l’Afrique du Sud contemporaine qui n’a rien à envier à celle de l’apartheid. Rien de tout cela n’est nécessaire ni bénéfique pour les petites gens. Au contraire c’est contre leur intérêt.
        (Pour rappel Mme soumahoro pensent qu’un homme blanc a toujours tort face à elle « par définiion ». Pour moi c’est conforme à la définition de racisme justement).

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        • Alfred // 19.06.2020 à 20h16

          Avez-vous le lien où elle dit que « face à elle un homme blanc a toujours tort « par définition »? Parce que dans cette émission, elle semblait plutôt mesurée et « consensuelle »
          Je ne mets pas en doute ce que vous dites, mais justement ça serait intéressant de voir le 2 poids 2 mesures qui peut exister chez certains de ces militants et confirmer le côté « manipulation des esprits » dénoncé dans des commentaires plus haut.

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          • Anouchka // 19.06.2020 à 20h19

            Oups désolée, me suis trompée dans le pseudo, j’ai écrit Alfred car je répondais à Alfred, au lieu de Anouchka, mon pseudo

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            • Alfred // 19.06.2020 à 20h25

              @ Anouchka
              Vous trouverez sur sa fiche wikipédia le lien vers la vidéo ou elle dit exactement (ma citation était de mémoire et très approximative): « un homme blanc ne peut avoir raison contre une femme noire et arabe ».

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            • Alfred // 21.06.2020 à 11h59

              Encore un exemple (venant de zorha bitan à propos de qui vous savez):
              https://www.twitter.com/ZohraBitan/status/1274623388452093952

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  • Matt // 19.06.2020 à 11h28

    Je n’ai pas encore tout regardé, mais je pense comprendre pourquoi j’ai tant de mal à adhérer à ce mouvement:
    nous sommes d’accord sur le constat des inégalités, du pillage historique des richesses des continents africains et sud américains notamment, que l’on peut rattacher à l’expansion du capitalisme certes. Mais c’est un système oppressif en lui même, qui n’a pas besoin du concept de racisme pour être expliqué ou avoir été rendu possible, et à mon sens y chercher cette explication noie son vrai fondement: le pillage des richesses de certains par d’autres. Et ces certains et ces autres n’ont pas de couleurs de peau ‘nécessaire’. L’oppression que nous vivons, c’est je crois celle de l’agglomération d’individus par intérêt, qui pillent ceux qui ne partagent pas ces intérêts, et qui peuvent avant tout être définis comme des gens qui ne se considèrent nullement comme appartenant ou n’étant qu’une émanation d’une société.

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    • cedivan // 19.06.2020 à 11h58

      Vous parlez de pillages historiques en oubliant deux choses : les infrastructures laissées par les « pilleurs » historiques, et le fait que le pillage continue actuellement au bénéfice des élites locales désormais….. Un peu de nuance ne fait pas de mal

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      • John // 19.06.2020 à 12h59

        C’est un sujet épineux, entre les sabotages lors du départ et la collusion voir la fabrique d’élites choisies pour garantir certains intérêts stratégiques dans ces nouvelles nations indépendantes, je pense que le bilan pour la plupart de ces pays est majoritairement négatif…

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    • Grd-mère Michelle // 19.06.2020 à 12h57

      Plutôt que de « pillage », je parlerais plutôt d’exploitation systématique et éhontée des humains (de leur force de travail et de leurs capacités intellectuelles) et de leur biotope(les ressources naturelles) par ce que les médias du monde entier continuent à appeler des « élites » alors que ce ne sont que des malfrats mégalo-maniaques (des déséquilibrés mentaux obsédés de domination).

      Pourquoi les peuples consentent-ils à cette constante oppression?
      Sans doute parce que les soi-disant « élites » parviennent à les convaincre de leur incapacité à se gérer, aidées en cela par les multiples « autorités » religieuses qui font miroiter des « paradis » post-mortem, mais surtout pcq ils sont obligés de fabriquer les armes (et les outils de communication/propagande) qui se retournent contre eux à la moindre velléité de rébellion.
      En effet, pressés qu’ils sont par la peur viscérale du manque(principalement de ce qui les fait vivre au jour le jour, la boisson et la nourriture), induits en confusion par la variété des informations plus ou moins manipulées, ces peuples en oublient ce qui fait leur particularité humaine, à la fois en tant qu’individus et en tant que groupes: la possibilité de leur autonomie conviviale.

      LIBERTÉ DE CHOIX, ÉGALITÉ DE DROITS, SOLIDARITÉ AVEC LE VIVANT.

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      • Matt // 19.06.2020 à 13h21

        J’imagine que vous parlez de « les peuples » et non de « ces peuples » parce qu’en dehors de l’environnement matériel les problématiques d’égalité et de pouvoir restent semblables…
        Sinon pourquoi les peuples « consentent »? Mais ils ne consentent pas, ils subissent. Pourquoi? Sans aller chercher midi à quatorze heures, il est bien plus facile d’agréger la volonté d’un nombre restreint d’individus que d’une multitude. En soi, le peuple n’est pas une entité politique

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        • Grd-mère Michelle // 20.06.2020 à 13h07

          Oui, oui, « ces peuples » désigne LES peuples(en général) dont je parlais précédemment.
          « En soi, le peuple n’est pas une entité politique »
          Bien sûr que si… en principe. Car, en démocratie, les élu-e-s, les représentants du peuple, qui l’ont été pour remplir la charge de gouverner(ET NON DE DIRIGER!), ce pour quoi le peuple les PAIE grâce à sa force de travail(impôts-taxes) sont régulièrement exposés à la sanction de ceux/celles qui les ont désignés comme capables de le faire(élections).
          Le problème étant, de plus en plus(et bizarrement, étant donné les nouveaux moyens d’accès aux vérités), la manipulation planifiée de l’opinion publique, par le mensonge et la dissimulation.
          Nécessité, donc, pour le peuple, d’exiger une totale transparence (institutionnalisée) de la part de ces personnes sensées les représenter, à tous les niveaux de « pouvoir ».

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  • Anouchka // 19.06.2020 à 12h20

    La classe sociale des noirs comme nouvelle avant-garde du prolétariat mondialisée pour faire avancer le genre humain vers des lendemains qui chantent…
    Le monde est rempli de ces ligues de vertu qui veulent changer l’homme. Dans un autre style (à mon sens plus problématique, cependant ), on a aussi les animalistes qui se font de plus en plus pressants (et violents) et pensent que si l’humanité se débarrasse de son passé domesticateur, elle deviendra enfin bonne, et la Domination sera enfin vaincue.
    L’antropologue Philippe Descola pense que l’homme a inventé la domestication pour pouvoir remplacer les victimes humaines lors du sacrifice ; de même les esclaves étaient ceux qui, la domestication de certains animaux aidant, étaient gardés vivants plutôt que mangés, puis, qui (le pétrole aidant), furent progressivement libérés. Les vendeurs d’esclaves africains pensaient que les négriers européens étaient anthropophages et qu’ils emmenaient tous ces gens pour les manger… et cela ne les choquait visiblement pas plus que ça.
    La prédation et la domination peut-elle disparaître de l’ADN de l’humanité (qui bien sûr ne se résume pas à ça non plus) simplement parce qu’on décrète symboliquement l’abolition des frontières entre les êtres (et surtout qu’on abolit la possibilité de penser ces frontières) ?

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    • lon // 21.06.2020 à 21h40

      Oui, la Gauche cherche désespérément nouveau prolétariat d’avant-garde qu’on pourra continuer à évangéliser , le dernier prolétariat en date , pour des raisons qui m’échappent , ne croit plus en la Gauche , et une bonne partie est passé du côté du Péché, pardon de la Force Obscure , enfin je veux dire de l’extrême droite

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  • jules Vallés // 19.06.2020 à 13h07

    La réponse Mr49/3 alias valls, l’a donnée:
    L’ancien premier ministre PS Manuel Valls dénonce dans un entretien à Valeurs actuelles l’émergence d’une «logique de la victimisation», et estime que la lutte des classes est en train de disparaître au profit d’une «guerre entre les races».
    Là où est le mensonge c’est que ce n’est pas un constat….mais un programme, toujours le même, diviser pour régner, pour ,surtout éviter que les « sans-dents »s’en prennent aux exploiteurs et autres privilégiés !
    Rien de nouveau sous le soleil…toujours la même rengaine, quoi !

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  • Kay // 19.06.2020 à 14h02

    Je suis d’accord avec vous. Mais pensez aussi à l’effet pervers de ce que cela produit envers les force de l’ordre sur le long terme : ils finissent par devenir vraiment raciste.

    Car les policiers sur le terrain vont en grande majorité toujours voir les même comportements sur les même ethnies. À force, les mecs développe des stéréotypes, puis du racisme. Du vrai racisme.
    Imaginez Michel policier dans le 93 depuis 10+ ans qui attrape toujours les mêmes personnes pour les mêmes délits. Michel fini par devenir raciste malgré son bon vouloir car il est humain. Et son cerveau associe tout cela sans qu’il le veuille.

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    • Anouchka // 19.06.2020 à 14h48

      Oui mais que faire ? Laisser les délinquants en roue libre?
      Le fond du problème est comment expliquer la délinquance dans une société et comment la traiter.
      Si vous dites comme les intervenants de l’émission que les noirs sont délinquants (certains) parce qu’ils sont maintenus dans un état de précarité économique qui ne correspond pas à leur potentiel, vous accréditez la thèse du racisme structurel de la société française (qui veut que les noirs pâtissent d’un préjugé hérité de l’époque coloniale faisant que, quoiqu’ils fassent, on les pense moins « aptes » que les autres. Et pire que ça: que certains auraient intérêt à entretenir ce préjugé pour disposer d’un réservoir bon marché pour les tâches subalterne)
      Si on suit cette logique à son terme, la délinquance devient vite une forme de revendication libertaire qu’on ne saurait réprimer sans se ranger upso facto dans le camp des exploiteurs…Au bout de cette logique, il y a l’idée que la délinquance n’existe que parce que certaines normes ont été établies par certaines personnes en position de domination dans la société. La propriété rend possible le vol, l’interdiction de consommation de certaines substances, le trafic illégal… et les meurtres qui y sont associés, etc., etc.

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      • Anouchka // 19.06.2020 à 15h06

        Pour cette raison, je pense que la lutte anti-raciste dans un contexte capitaliste-libéral, c’est un emplâtre sur une jambe de bois.
        Dans un autre post, qui a été supprimé, je faisais remarquer que les négriers européens achetaient souvent leurs esclaves à des Africains qui pensaient que ces gens venus sur des bateaux étaient antropophages. Le cannibalisme est une belle métaphore de l’esclavage, néanmoins, il est important de rappeler que toutes les sociétés humaines anciennes ont été à un moment ou un autre de leur histoire cannibales et/ou esclavagistes. Et le racisme contemporain n’y était pour rien… L’homme, à l’instar d’autres animaux est un prédateur. Et chaque groupe humain catalogue vite les groupes humains voisins, pour peu qu’ils s’habillent ou parlent un peu différemment, comme faisant partie d’une espèce différente qu’on peut manger et/ou utiliser à son profit comme on le fait avec les autres animaux de la forêt…
        Le contexte « capitaliste / libéral » est très proche de l’état de nature décrit plus haut. Il se veut tel.
        Ce n’est qu’en en sortant qu’on pourra espérer briser le cercle vicieux. Mais ce n’est pas demain la veille.

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        • Grd-mère Michelle // 19.06.2020 à 15h50

          @Anouchka
          L’homme, à l’instar d’autres animaux, est un prédateur. »
          Hélas, si la majorité des gens oublient, comme vous, que l’être humain a progressé depuis son état de petit mammifère fort faible, forcé de se grouper pour pouvoir assurer sa pérennité, et ayant développé des langages ultra-perfectionnés pour communiquer et transmettre ses savoirs, augmenter ses capacités, qui lui permettent aussi de SE PARLER pour régler les conflits plutôt que de se taper dessus, ainsi que d’écrire des lois, des règles qui permettent de mieux vivre ensemble, c’est, en effet, à désespérer de l’avenir de l’humanité…

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  • Julien // 19.06.2020 à 16h17

    Premièrement non et non la France N’est pas raciste ni antisémite. D’ailleurs si on regarde bien on trouve plus de raciste à gauche qu’à droite sauf que le mec de gauche il assume pas et milite chez « touche pas à mon pote »

    Les français n’ont pas à prendre La Défense d’un délinquant mort pour ne pas se soumettre à un contrôle. Issu d’une famille qui honnêtement ne fait pas dans la sociologie ou l’œnologie. Encore moins devoir déboulonner des statues, vous vous êtes cru où les mecs ? on y est pour rien, j’ai pas à m’excuser j’ai pas à mettre un genou à terre pour des gens qui ne respecte même pas le pays qui leur a tout donner. Car le monde d’aujourd’hui c’est autre chose que l’époque de l’esclavage ! Hein Assa ?? les allocs etc ….

    J’aimerai vraiment que les crises se penche sérieusement sur ce qu’est « l’ingénierie sociale » en France et qui est derrière. Ça permettrai de se racheter après la catastrophe journalistique du covid. aller courage il faut dire les choses. Le problème des crises c’est que depuis quelque temps vous êtes franchement timide et évitez les vrais sujets qui fâchent ! qui est derrière BLM ? Qui finance ? D’où vient Assa traoré, qui finance et pour qui agit elle ? …. rien que répondre à ces questions serait déjà un beau boulot ! après l’ingénierie sociale covid, on est dans l’ingénierie anti raciste, et vous remarquerez comme à chaque fois la population se divise un peu plus. Les médias étant les principaux propagateurs de fake news et de haine déguisée.

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  • Anfer // 20.06.2020 à 11h43

    On peut citer pour éclairer un peu le débat, ce proverbe juif polonais:

    « Un juif riche est un riche, un juif pauvre est un juif »

    Remplacez « juif » par « noir », et vous comprenez mieux pourquoi on peut avoir ce genre de comportement de la police aux États-Unis, et en même temps des Collin Powell, Condoleeza Rice, et Barack Obama au pouvoir.

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  • Grd-mère Michelle // 20.06.2020 à 13h48

    Hum… Ne négligeons pas le fait que la destruction des deux tours, le 11/9/2001, aux USA, a déclenché une psychose mondiale vis-à-vis du terrorisme « islamique » et « arabe » : amalgame propice à discréditer des communautés immigrées nord-africaines, d’ailleurs plus souvent issues de minorités, comme les berbères, par ex, continuellement discriminées dans leurs pays d’origine(anciennement colonisés par des nations européennes).
    Depuis bientôt 20 ans, cet événement pèse anormalement(vu qu’il n’a pas encore été éclairci) sur notre quotidien, notre « vivre ensemble » avec nos voisin-e-s(je vis à Bxl, au côté de trois générations de marocain-e-s, dont les premiers ont été appelés à venir creuser le métro bruxellois au début des années 1960, travail pénible et mal payé pour lequel on ne trouvait pas assez de travailleurs belges à cette époque de prospérité).
    L’occasion de rappeler que la plupart des gens qui émigrent le font généralement pour des raisons vitales.

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    • Grd-mère Michelle // 20.06.2020 à 19h38

      En effet, d’accord sur ce point.
      Mais cela a tout à voir avec la colonisation des pays européens par les USA et leurs complices « entreprenants » dès la fin de la seconde guerre mondiale, opérée « en douce » grâce à la répartition de la gestion des territoires allemands par les « alliés », aux aides et investissements de reconstruction et de « relance de l’économie »(tiens, tiens…)et surtout aux dettes d’aides de guerre que nous n’avons toujours pas fini de payer, bien que nous leur ayons bradé nos plus beaux fleurons industriels… sans compter nos engagements dans « l’Alliance atlantique » désormais étendue jusqu’aux frontières de la Russie.
      L’impérialisme a toujours eu pour devise: diviser pour régner.
      Quoi de plus clivant que la propagation de la peur des différences?

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  • Cyd // 21.06.2020 à 09h26

    Quant à Maboula Masouhoro, c’est cette personne qui considère que son pays la France est une propriété privé dont elle peut faire ce qu’elle veut quand elle veut, sans avoir à tenir compte ni générations passés de ce pays, ni des générations actuelles de son pays, ni reconnaissance pour l’avoir sortie de la fange (Au vu de l’incipite de sa these, elle préfère réserver sa reconnaissance à son patriarcat qui l’a pourtant abandonné, et surtout à son « SANG » autant dire à sa race).

    Citation

    Je n’ai aucune gratitude à exprimer à ce pays qui est le mien, et que j’ai le droit de le traiter comme je veux, et je pense avoir, en tant que fonctionnaire en plus, exercer ce rapport à la France de manière Non.Monsieur Pujadas, il y a une insulte

    Mais peut être est ce son tropisme ouest africain qui ressort, là où l’élite locale se vante de nos jours encore d’avoir des esclaves et qui considère l’état et ses habitants comme une propriété privée

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/20/chez-les-esclaves-de-la-famille-du-president-senegalais-macky-sall_4598251_3212.html

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  • lon // 21.06.2020 à 21h23

    Ah ben oui, les méchants blancs qui ont construit le capitalisme sur l’esclavage…à se demander comment les états non-esclavagistes du Nord-est américain ont pu développer un capitalisme aussi agressif , pendant que l’aristocratie sudiste cultivait l’entre-soi et « l’art de vivre » en fourguant tranquille leur coton à l’export cultivé par leur armée d’esclaves , et quand la même aristocratie a voulu étendre l’esclavage aux nouveaux états de l’Ouest dont la Californie soudainement un tas de gens n’était plus d’accord à commencer par la base prolétarienne nordiste , alors l’aristocratie a déclaré la sécession de l’Union à l’heure du thé et quand ça a mal tourné a envoyé tous les petits blancs misérables du Sud ( qui étaient déjà pas bien intelligents ) se faire tuer en défense des grands propriétaires terriens , pardon en défense de l’art de vivre sudiste , comme disait l’autre  » a rich man’s war and a poor man’s fight  » …Cette disgression étant faite , il faudrait rappeler aux victimaires que les esclaves de la côte ouest africaine étaient vendus par les potentats locaux , mais bien sûr il faut entretenir la culpabilité occidentale ( qui est réelle ) et oublier tout le racisme inter éthnique en Afrique même , ce  » continent perdu » comme disait un coopérateur de mes relations qui s’était barré du Burundi avant les grands massacres .

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