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1.juillet.20181.7.2018 // Les Crises

Réponse à Guy Carlier, l’humoriste caché dans un rayon (Tribune)

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Source : ACRIMED, 30-05-20218

Nous reproduisons ci-dessous, et sous forme de tribune [1], un texte initialement publié sur le site « Plateforme d’Enquêtes Militantes » le 21 mai dernier. Rédigée collectivement, cette « réponse à Guy Carlier » fait suite à une chronique de l’humoriste sur Europe 1, qui, sous les rires des journalistes en studio, ciblait les grévistes du Monoprix Gambetta d’Issy-Les-Moulineaux en lutte depuis des semaines pour leurs conditions de travail. Les salariés dénoncent tout à la fois les bas salaires, les cadences imposées, la pénibilité et les risques physiques au travail, les sous-effectifs et les injonctions à la productivité alors que l’enseigne fait toujours davantage de profits. [2]

Cher Guy,

On va t’appeler Guy et dire tu, pour reprendre le ton condescendant de ta chronique à propos de la mobilisation des employé.es du Monoprix Gambetta d’Issy-les-Moulineaux, celui où tu vas faire tes courses le samedi matin.

C’est dommage de créer de l’audience pour Europe 1, mais on conseille à nos lecteurs et lectrices d’écouter cette chronique et de mesurer attentivement le niveau de son mépris.

Tu comprends vraiment rien Guy. Tu comprends rien et tu ne cherches même pas à comprendre puisque tu n’as pas été capable de venir nous voir, de poser des questions, préférant enregistrer en cachette nos prises de parole. Ton discours et le rire des chroniqueurs qui t’entourent, c’est de la violence de haut niveau, une violence de classe, une violence de lâche. Et ce n’est pas ton petit encouragement de la fin qui va nous suffire. On ne peut pas justifier le fait de produire une telle violence en faisant preuve de bienveillance paternaliste en conclusion. Ta condescendance, c’est juste une humiliation de plus. Celle de trop.

Tu produis cette violence en tant que dominant. Tu profites de ta position pour humilier ceux grâce à qui tu remplis ton caddie, pour les rabaisser un peu plus. Tu en profites pour ignorer la réalité de leur quotidien, la réalité de ces métiers épuisants. Tu as pourtant fait ta chronique avec le tract en main. Plutôt que de moquer un jeu de mots qui t’échappe (sûrement parce qu’il n’est pas de toi) tu aurais pu parler des faits qu’il décrit, parler des conditions de travail inacceptables, des salaires indécents, du harcèlement patronal, de ces salariés qui traversent la région parisienne en bus de nuit pour servir au petit matin les habitants des beaux quartiers.

Et ce n’est pas ton sourire à la caissière qui peut y changer quelque chose. Tu n’es pas capable de comprendre l’impact d’une mobilisation de ce type : alors que la direction était totalement silencieuse, elle presse désormais les syndicats pour négocier. Une dizaine de salariés ont débrayé, soit près de la moitié, ce qu’ils n’avaient jamais fait avant. Ils ont pu le faire parce qu’ils ont reçu le soutien de nombreux secteurs en lutte : des étudiants, des cheminots, des ouvriers, des profs, des collègues de Carrefour. Et tu as mal compté, ou plutôt tu as compté de loin, puisqu’on était une soixantaine à s’être déplacés pour soutenir une lutte qui en vaut la peine.

Le type sur qui tu décides de t’acharner ne s’appelle pas Jean-Pierre, mais Alain. Tu le décris comme un incapable alors qu’il fait partie de celles et ceux qui ont décidé de se battre pour le collectif plutôt que pour leur carrière individuelle. Contrairement à ce que tu crois, toi qui ne comprends rien, il n’est pas parachuté par la direction de son syndicat. C’est tout le contraire, il déploie une énergie incroyable pour faire réagir les directions syndicales, pour créer des ponts entre des secteurs qui d’habitude ne se parlent pas. Il est connu et reconnu pour ça dans un monde dont tu ignores tout.

Le gars que tu humilies parce qu’il bafouille au mégaphone, lui non plus il ne s’appelle pas Jean-Pierre. Il s’appelle Mouloud, c’est un ouvrier des entrepôts Geodis, qui tous les jours soulève à la main les produits que tu achètes dans la grande distribution ou que tu commandes sur Amazon. Il se casse le dos pour ça. C’est aussi un militant infatigable dont les prises de paroles sont toujours percutantes. Tu as décidé de passer à l’antenne son seul cafouillage de la journée, après deux heures de slogans et de témoignages forts. C’est une décision politique Guy, une décision de classe et de race, une décision de vieux bourgeois blanc, méprisant de jeunes ouvriers noirs et arabes qui ouvrent leurs gueules.

Tu vas nous répondre (on l’espère) que c’était de l’humour. Certes, mais l’humour choisit ses cibles. Tu aurais pu te moquer du directeur du magasin, qui se cachait derrière les rayons pour ne pas être vu. Tu aurais pu te moquer de tes voisines, les mamies d’Issy-les-Moulineaux scandalisées de voir des cégétistes défiler dans leur supermarché, ou des cadres supérieurs en polo Ralph Lauren, obligés de traverser un groupe de militants appelant à renverser l’ordre social.

Tu aurais même pu te moquer du côté bigarré de notre groupe, rassemblant des arabes de Gennevilliers survoltés, des cadres de la CGT droits dans leurs bottes, des intellos universitaires aux grandes phrases, des étudiants mal réveillés et des nuitdeboutistes hauts perchés. Franchement c’était drôle ! Mais humilier celui qui se met en avant, celui qui risque son boulot pour changer les choses autour de lui, l’humilier parce qu’il ne parle pas comme toi, parce qu’il n’écrit pas comme toi… c’est faire de ton humour une arme réactionnaire.

Tu gères le truc comme tu veux Guy. Tu peux nous ignorer et rester le « gros con avec son chariot rempli de produits bio » que tu décris. L’évitement est un privilège dont bénéficie ta classe. Mais faudra pas t’étonner si tout le monde te fusille du regard la prochaine fois que tu pousses les portes du magasin. Dans ce cas, on t’invite d’ailleurs à ne plus les pousser et à faire tes courses en ligne, histoire d’achever définitivement ta coupure avec la réalité sociale.

Ou sinon, tu peux te joindre à nous pour le prochain rassemblement, le 25 mai à 11H00 devant les portes du magasin, à l’occasion du premier round de négociation avec la direction. Un personnage public comme toi peut peser dans le rapport de force, surtout à une petite échelle comme celle-ci. C’est juste en bas de chez toi, ça te concerne directement, d’autant plus maintenant.

Et on invite aussi tou.tes les lecteurs.trices à venir nous rejoindre, pour soutenir un combat qui mérite respect et engagement.

RASSEMBLEMENT MONOP EN LUTTE
VENDREDI 25 MAI À 11H00 / DEVANT LE MAGASIN D’ISSY
22-24 Boulevard Gambetta / Issy-les-Moulineaux / M12 Corentin Celton
Gros coup de pression pour une première négo de la direction !

Des employé.es Monop’,
Des ouvrier.es Geodis,
Des étudiant.es,
Des cheminot.es,
Des profs et précaires de la recherche,
Des cégétistes, des sudistes et des autonomes,
Et la Plateforme d’Enquêtes Militantes

Source : ACRIMED, 30-05-20218

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Commentaire recommandé

RGT // 01.07.2018 à 08h58

« Tu comprends vraiment rien Guy. »
Si, il a tout compris justement.
Comme il n’est plus tout jeune il ne va surtout pas se mettre à dos ceux qui pourraient faire en sorte qu’il se fasse virer et qu’il perde ainsi une bonne partie de ses droits à la retraite (il aura la certitude de ne plus trouver de boulot).

La grande distribution est l’une des pires solution pour des personnes précaires.
Des horaires débiles, des rémunérations indécentes, des conditions de travail totalement illégales, des hiérarchiques psychopathes et de plus des clients méprisants qui rejettent la responsabilité des dysfonctionnements sur le personnel envoyé « au front » en l’engueulant copieusement.

Cette année, ma fille qui a réussi son master1 de droit, a trouvé un job d’été dans un hyper dont je tairai le nom.
Ça a « joyeusement » commencé lorsqu’elle a pris ses fonctions et qu’elle s’est aperçue que ses horaires correspondaient à… 55 heures hebdomadaires !!!
Et dans son contrat les heures supplémentaires ne sont pas payées ni récupérées bien sûr…

Elle est allé voir la direction et s’est contentée de citer les articles de loi concernant les horaires de travail… Ce qui lui a permis de ramener ses horaires à des valeurs « décentes ».

Ensuite, elle a appris que pour faire une « pause technique » il était nécessaire d’en faire la demande à la caisse centrale (ce qui semble compréhensible), mais que ces demandes étaient systématiquement refusées !!!
Elle est allée directement voir la responsable des caisses et lui a sorti l’article de loi qui précise qu’il est strictement illégal de refuser à un salarié de soulager ses besoins physiologiques (sous peine de très sérieuses amendes et de dommages et intérêts dissuasifs à verser à la victime)…
Ils lui ont foutu la paix à ce sujet mais continuent à harceler les autres salariés…

Et tout à l’avenant, aucun respect des lois (sans parler du respect envers les salariés)…
La seule réponse de la direction à toute récrimination est « Si ça ne te plaît pas, démissionnes et vas voir ailleurs »… Comme ça ils n’ont même pas à assumer de procès pour licenciement ni de risque de poursuites pour les conditions de travail illégales.

Dernière anecdote à ce jour : Une de ses collègues qu’elle avait « perverti » en l’incitant à ne plus se laisser faire s’est retrouvée virée.
Lorsqu’elle a quitté sa caisse, une responsable accompagnée d’un vigile est venue vérifier sa caisse et il y avait 20 cts d’excédent, qui ont été enregistrés dans la base de données du magasin.
Lors de la vérification à la caisse centrale 200 € s’étaient « évaporés » et elle a été immédiatement licenciée pour vol dans la caisse !!!

Ma fille a contacté sa collègue pour lui signifier que ce licenciement était totalement illégal et que les 200 € avaient disparu entre le moment où la caisse avait quitté son poste et le comptage en caisse centrale…
Et comme seule la vérification initiale validée par 2 personnes et enregistrée dans la base de données fait foi la direction a bel et bien procédé à un licenciement abusif sûrement lié au fait qu’elle ne souhaitait que faire respecter la loi.

Ma fille ne savait pas trop dans quelle branche du droit se spécialiser.
Désormais elle a trouvé sa voie : À l’issue de son master 2 elle se spécialisera dans le droit du travail.

Certains employeurs sont réellement écœurants et se permettent des comportements odieux et illégaux face à des salariés en situation précaire.

92 réactions et commentaires

  • Pierre D // 01.07.2018 à 06h46

    Relativisons… Europe 1 reste une radio confidentielle… une radio de l’entre-soi.

      +16

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    • Elodie // 01.07.2018 à 07h28

      Excellent article, meme si c’est une radio confidentielle… ce n’est pas une raison pour humilier des gens bosseurs… et probablement exploites

      La societe a certainement plus besoin de gens comme eux que de bons a rien reac et nantis comme guy carlier… d’ailleurs il sert a quoi? Deverser sa haine ce n’est pas un metier utile a la societe…

        +35

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      • Pierre D // 01.07.2018 à 09h20

        C’est la rançon de la gloire… ou de la honte.
        Ceci explique peut-être cela. Europe 1 ne trouve pas son client. Le temps du buzz est peut-être passé? Reste une stupide transgression infantile.

        L’ironique dans tout ça c’est que papy Carlier va acheter son bio, là où il y avait dans les années 50′ une bourse du travail et où il n’était pas rare de croiser Marchais… un Monoprix hanté peut-être.

          +18

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  • Calliste // 01.07.2018 à 07h44

    Tous ces bobos de gôche qui se payent sur la bête et qui n’ont jamais vu rien venir…
    La gauche caviar dans toute sa triste réalité.
    Pour eux la CGT c’est ringard, le prolétaire n’existe plus, ils considèrent que ce sont des combats d’arrière garde et sont passés à la phase suivante de leur « Révolution ».

      +30

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    • Andreus // 01.07.2018 à 08h23

      Ces types se disent de gauche en menaçant de révolution des qu’ils deviennent visible sur la place publique, puis en général se font acheter (ex le syndicaliste Édouard Martin) …et des qu’ils ont le cul au chaud, il continuent à tenir un discours comme un refrain de chanson en simulant la solidarité avec le camp qu’ils ont utilisés pour tirer les avantages de positions bien payées mais les vidant de leur substance. C’est à celui qui arrivera à sortir du troupeau pour ne pas être mangé comme les autres par le loup, mais qui continuent à tenir un discours de mouton avec une peau de loup sur les épaules.

        +28

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    • Gavroche. // 01.07.2018 à 08h27

      Si Carlier est « de gauche », je suis bonne sœur…
      Y’a qu’à voir son parcours pour se persuader du contraire.
      C’est surtout un minable, même pas drôle.
      Il ne fait rire que d’autres minables autour de la table d’Europe1.

        +48

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  • Fritz // 01.07.2018 à 07h50

    Je n’ai toujours pas remplacé mon vieux poste de radio, il trône sur la table de ma cuisine, toujours muet.
    Europe 1 ne me manque pas, alors que j’y écoutais régulièrement la revue de presque de Canteloup… y compris ses imitations de Guy Carlier.

    Je ne connais pas le monoprix d’Issy-les-Moulineaux, mais je comprends leur combat. Si je puis me permettre un conseil : vous n’êtes pas obligé·e·s d’utiliser l’écriture inclusive, elle agace fortement certain·e·s.

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    • Barnabé // 01.07.2018 à 08h02

      J’ai beau avoir moi aussi grand peine à supporter cette « écriture », si j’étais à la place de ses adeptes et que l’on me le faisait remarquer de cette manière, j’aurais sans doute du mal à répondre poliment (sans même parler d’être un tant soi peu convaincu).

        +6

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    •  » déplorable »21 // 01.07.2018 à 09h57

      Oui c’est le moins que l’on puisse dire : elle m’agace ( l’écriture inclusive ) TRÈS TRÈS fortement.
      Ci joint une petite vidéo sur ce délire actuel : https://www.youtube.com/watch?v=eA9UxVS4q7M
      Nous sommes clairement dans  » un hôpital psychiatrique « , tout ça pour trouver des revenus à quelques « ratés  » a travers des associations « lucratives sans but ».
      A ce propos, je songe à créer l’ APSAV , Association des Personnes sans Appartenance Victimaire.
      Evidemment j’en serais l’animateur salarié , la cotisation sera modeste mais les contributeurs fort nombreux.

        +31

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      • TINETTE // 01.07.2018 à 13h44

        Ah oui, j’ai vu cette vidéo car je suis abonnée à Arrêt sur Images. Je n’ai pas pu écouter jusqu’au bout. Dire que ce Monsieur (ou pas) est enseignant ; pour mois c’est le pire ! Comme disait Coluche « la maladie des boyaux de la tête ».
        Mais, finalement, cela va dans le sens de la fête de la musique à l’Elysée.

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        • jules vallés // 02.07.2018 à 11h00

          Tinette, moi non plus je n’ai pas supporté jusqu’au bout… J’ai juste eu 2 pensées immédiates:
          -il y a des baffes qui se perdent
          -« Les bourgeois c’est comme les cochons…etc..bêtes…cons… voir Brel qui , lui avait du talent, et n’était pas méprisant!

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      • Tinette // 01.07.2018 à 13h48

        Ah oui, j’ai vu cette vidéo car je suis abonnée à Arrêt sur Images. Je n’ai pas pu écouter jusqu’au bout. Dire que ce Monsieur (ou pas) est enseignant ; pour moi c’est le pire ! Comme disait Coluche « la maladie des boyaux de la tête ».
        Mais, finalement, cela va dans le sens de la fête de la musique à « pause caca » à l’Elysée.

          +0

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    • Kiwixar // 01.07.2018 à 11h53

      « Si je puis me permettre un conseil : vous n’êtes pas obligé·e·s d’utiliser l’écriture inclusive, elle agace fortement certain·e·s. »

      Dont je suis. L’écriture inclusive, une belle invention de l’oligarchie pour (encore) diviser les gueux. Ben, je suis un gueux qui aime bien la belle langue française qui unit (même après 2h de mégaphone), et les oligarques.euses. peuvent se coller cette écriture inclusive.euse (ou « cet écritur », puisque le masculin existe aussi pour ne pas faire de jaloux) où. je. pense. Là, vous voyez, c’est illisible. Belle invention de l’oligarchie.

        +28

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    • Kiwixar // 01.07.2018 à 12h03

      Qu’est-ce qui reste à un sans-dents qui n’a plus rien? La France, et la langue française. Ben, même plus : plus de pays (UE), et plus de langue française (écriture inclusive illisible qui floute la pensée – car ce qui se pense clairement s’énonce clairement).

        +19

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      • Alfred // 01.07.2018 à 14h49

        Je partage votre opinion mais il me semble que vous passez à côté d’une fonction essentielle de l’écriture inclusive : c’est une façon de marquer le territoire (l’espace et le temps). Parmis les gens qui s’y addonent il y a de bon naïfs mais il y a surtout des combattants qui jouent au jeu de go dans la société (c’est la même chose qu’avec le voile): peu importe le prétexte ou ce qui est défendu ce qui compte c’est d’occuper la place, de se faire accepter puis à terme de changer ce qui est licite ou non.Il faut refuser l’ecriture inclusive car à terme c’est l’écriture classique qui sera interdite.

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        • Kiwixar // 02.07.2018 à 00h34

          Bien vu! Alors, c’est encore pire que ce que je croyais. Et nous sommes des aveugles dirigés par des fous.

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    • Emmanuel // 01.07.2018 à 20h41

      Monoprix est en train de passer un accord avec Amazon….et Amazon avec son « philantrope » de milliardaire, est de plus en plus connu pour ses méthodes, disons, les pires….avec les moyens de l’automatisation alliés à l’IA, le secteur n’a pas fini d’en voir. Les caisses automatiques se diffusent comme des petits pains, même dans les supérettes. Notez la « rentabilité  » des machines par rapport a des caissières, en plus pas de problème de droit du travail, et encore moins de grève. J’imagine que c’est un sujet que monsieur Carlier, de goche, s’est posé….Une nullité de plus ou de moins…..

        +4

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  • Andreus // 01.07.2018 à 07h58

    C’est signe ‘UN GROS CON’, donc tout est dit.
    Quel pauvre gars ! Il a compris que pour pouvoir continuer à jouir de son statut d’intellectuel/guignol à la radio, il fallait cracher sur les personnes qui font les jobs que lui a tout fait pour éviter car trop humiliant.
    Sous prétexte ou en raison d’un soucis de santé qui lui donne son statut de gros, est il nécessaire de cracher sur les humiliés au quotidien.
    Il eut été si simple d’en profiter pour relayer leur message, mais cela est trop risqué au regard de celui qui le paie.
    L’independance par rapport à la main qui nourrit permet une réelle liberté ! On aurait parlé de collabo , dans un autre contexte…

      +26

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    • TINETTE // 01.07.2018 à 13h37

      Europe 1 : la radio des Carlier, Cohen ……. des C–S !
      Eteignez votre radio. Eteignez votre tv.
      Avec ce que nous prépare Jupiter sur la loi du service publique, cela ne devrait pas s’arranger.
      Il y a suffisamment de choses intéressantes sur le net !

        +17

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  • Lordglencoe // 01.07.2018 à 08h12

    C’est vrai qu’à la fin de son intervention, il parle de son profond respect pour le combat de ces grévistes, mais pendant 99% il l’a tourné en dérision. Les journalistes peuvent rire des autres, mais surtout pas d’eux, et quand ça leur arrivent, le ton change. On n’a qu’à voir leurs manières de critiquer Lagardère quand il fait le ménage chez Europe 1 justement, et ça devient risible. En majorité, les journalistes défendent le libéralisme, la concurrence et l’obligation de résultat pour tous les secteurs, mais quand c’est pour eux, ils les dénoncent…

      +33

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  • Fritz // 01.07.2018 à 08h26

    J’ai essayé d’écouter ce mec. C’est insupportable, j’ai arrêté à 2’50.
    Dans son studio climatisé, il crache sur la classe ouvrière.
    Et le « public » de rigoler…

      +19

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  • fred // 01.07.2018 à 08h33

    Vous etes injustes envers Guy Carlier, il ne fait que son travail : Perpetuer le comportement des laquais de l information. Fort avec les faibles, faible avec les forts. Bravo Monsieur Carlier pour ce petit chef d oeuvre de duplicite, mais je crois qu on vous a vu!

      +32

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  • pantocrator // 01.07.2018 à 08h35

    normal : il cherchait dans le studio à former son escadrille..

      +5

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  • Rond // 01.07.2018 à 08h35

    Guy Carlier, europun, c’est qui ?

      +5

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  • Fritz // 01.07.2018 à 08h40

    Quelqu’un connaît-il le salaire de Guy Carlier ? Europe 1 ne diffuse pas cette information, alors qu’elle intéresserait les salariés du monoprix d’Issy. Ça ferait un beau tract, et Guy pourrait le lire en studio.

      +31

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    • Tinette // 01.07.2018 à 13h59

      Excellent ! J’espère que quelqu’un va pouvoir nous fournir cela et j’espère également que ce personnage se fera huer dès qu’il mettra un pied dans le MONOP d’Issy les Moules (à moins qu’il ne se fasse livrer par ces manants) Est-il aussi méprisant avec les « sans dents » qui le soignent et qui paient, via leurs cotisations sociales, les soins qui lui sont dispensés ? J’en doute.

        +4

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    • Barnabé // 03.07.2018 à 15h19

      A mon avis il dépasse les 30 000€ nets mensuels

        +0

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      • Tinette // 03.07.2018 à 15h50

        J’ai quelques sobriquets qui me démangent le bout de la langue, mais l’on ne tire pas sur une ambulance paraît-il.

          +0

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        • Idomar // 06.07.2018 à 16h56

          Il ne fera pas de vieux os de toutes façons …. la nature fera son oeuvre !

            +0

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  • Stella2b // 01.07.2018 à 08h41

    Un concentré de préjugés détestables sur les gens modestes.. au train où vont les choses, çà sera bientôt le tour de cette petite bourgeoisie encore épargnée de rejoindre la cohorte des laissés pour compte.
    J’espère que tous ceux qui ont été moqués pourront à cette occasion rire un peu à leur dépens.

      +7

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  • dan // 01.07.2018 à 08h46

    Je n’ai qu’une réflexion à faire à l’égard de ce chroniqueur en perdition, qui s’adresse également à ses acolytes ricanants : pauvre type !
    Je n’écoute plus depuis longtemps ces radios ni cette télé ou on retrouve les même individus mais à le regarder dans cette vidéo je le trouve pathétique. Je l’imagine pleurnichant et geignant chez son psy lors de sa séance hebdomadaire…
    Ils croient tous avoir réussis dans la vie alors que ce sont des minables qui vont tous se faire balancer de leurs postes un jour ou l’autre.

      +23

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  • RGT // 01.07.2018 à 08h58

    « Tu comprends vraiment rien Guy. »
    Si, il a tout compris justement.
    Comme il n’est plus tout jeune il ne va surtout pas se mettre à dos ceux qui pourraient faire en sorte qu’il se fasse virer et qu’il perde ainsi une bonne partie de ses droits à la retraite (il aura la certitude de ne plus trouver de boulot).

    La grande distribution est l’une des pires solution pour des personnes précaires.
    Des horaires débiles, des rémunérations indécentes, des conditions de travail totalement illégales, des hiérarchiques psychopathes et de plus des clients méprisants qui rejettent la responsabilité des dysfonctionnements sur le personnel envoyé « au front » en l’engueulant copieusement.

    Cette année, ma fille qui a réussi son master1 de droit, a trouvé un job d’été dans un hyper dont je tairai le nom.
    Ça a « joyeusement » commencé lorsqu’elle a pris ses fonctions et qu’elle s’est aperçue que ses horaires correspondaient à… 55 heures hebdomadaires !!!
    Et dans son contrat les heures supplémentaires ne sont pas payées ni récupérées bien sûr…

    Elle est allé voir la direction et s’est contentée de citer les articles de loi concernant les horaires de travail… Ce qui lui a permis de ramener ses horaires à des valeurs « décentes ».

    Ensuite, elle a appris que pour faire une « pause technique » il était nécessaire d’en faire la demande à la caisse centrale (ce qui semble compréhensible), mais que ces demandes étaient systématiquement refusées !!!
    Elle est allée directement voir la responsable des caisses et lui a sorti l’article de loi qui précise qu’il est strictement illégal de refuser à un salarié de soulager ses besoins physiologiques (sous peine de très sérieuses amendes et de dommages et intérêts dissuasifs à verser à la victime)…
    Ils lui ont foutu la paix à ce sujet mais continuent à harceler les autres salariés…

    Et tout à l’avenant, aucun respect des lois (sans parler du respect envers les salariés)…
    La seule réponse de la direction à toute récrimination est « Si ça ne te plaît pas, démissionnes et vas voir ailleurs »… Comme ça ils n’ont même pas à assumer de procès pour licenciement ni de risque de poursuites pour les conditions de travail illégales.

    Dernière anecdote à ce jour : Une de ses collègues qu’elle avait « perverti » en l’incitant à ne plus se laisser faire s’est retrouvée virée.
    Lorsqu’elle a quitté sa caisse, une responsable accompagnée d’un vigile est venue vérifier sa caisse et il y avait 20 cts d’excédent, qui ont été enregistrés dans la base de données du magasin.
    Lors de la vérification à la caisse centrale 200 € s’étaient « évaporés » et elle a été immédiatement licenciée pour vol dans la caisse !!!

    Ma fille a contacté sa collègue pour lui signifier que ce licenciement était totalement illégal et que les 200 € avaient disparu entre le moment où la caisse avait quitté son poste et le comptage en caisse centrale…
    Et comme seule la vérification initiale validée par 2 personnes et enregistrée dans la base de données fait foi la direction a bel et bien procédé à un licenciement abusif sûrement lié au fait qu’elle ne souhaitait que faire respecter la loi.

    Ma fille ne savait pas trop dans quelle branche du droit se spécialiser.
    Désormais elle a trouvé sa voie : À l’issue de son master 2 elle se spécialisera dans le droit du travail.

    Certains employeurs sont réellement écœurants et se permettent des comportements odieux et illégaux face à des salariés en situation précaire.

      +108

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    • Fritz // 01.07.2018 à 09h35

      Merci pour votre témoignage, RGT. Il pèse plus lourd que toutes les chroniques de Guy Carlier.
      L’année prochaine, j’envisage d’introduire un peu de droit du travail dans mes cours d’EMC (Enseignement moral et civique)… Un quart de nos élèves part en apprentissage à l’issue la 3e.

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    • ai // 01.07.2018 à 10h23

      C’est vous qui êtes insultant, RGT. Libre à chacun de travailler OU PAS dans la grande distribution. Personnellement j’y ai passé quelques belles années. Il y avait une bonne ambiance, et çà bougeait bien. Jusqu’à ce que quelques uns se mettent en tête de faire un syndicat CGT. Comme par hasard, les tirs aux flancs! Des menteurs et des manipulateurs. Par contre, le syndicaliste pouvait parader, 35 heures par mois à se branler dans le bureau du CE avec ses heures de délégation.

      En tout cas, heureusement que je n’ai pas bossé dans le même hyper que votre fille,

      Sans parler de l’écriture inclusive de la fin de l’article, je vois çà c’est poubelle direct.

        +4

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      • vert-de-taire // 01.07.2018 à 11h58

        abject.
        Libre à chacun de travailler OU PAS
        Le choix entre quoi et quoi ?

        Il est évident que les collègues de cette jeune fille ont choisi de rester
        pour être traités comme des bêtes !

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      • RGT // 02.07.2018 à 08h19

        Vous n’avez pas lu mon commentaire jusqu’au bout.

        Je vous signale que dans la dernière phrase je précise que les employeurs de la grande distribution (et ils ne sont pas les seuls) profitent de la situation PRÉCAIRE des salariés pour se comporter de manière abjecte.

        Dans ma jeunesse le personnel de la grande distribution avait des conditions de travail tout à fait correctes et des rémunérations décentes.
        Il faut quand-même préciser que malgré les « difficultés à se débarrasser des salariés pénibles » il était encore difficile de recruter du personnel et les grandes enseignes avaient intérêt à ménager le personnel si elles ne souhaitaient pas envoyer les actionnaires tenir les caisses.

        Désormais, avec l’augmentation du chômage et la baisse des indemnités de licenciement (durée + montant) ce sont les employeurs « indélicats » qui sont à la fête. Retour au XIXè siècle. (Re)lisez Zola.

        Ça ne va pas du tout dans le sens du vent actuel mais je proposerai que les secteurs d’activité qui entraînent le plus de monstruosités sociales voient leurs cotisations patronales décuplées tant que la situation ne sera pas assainie. Ça permettra d’arrêter de socialiser le massacre social en faisant payer TOUS les autres (salariés ET employeurs respectueux), ce qui serait tout à fait juste.

        Ce n’est pas le plombier ou le maçon du coin qui va maltraiter ses salariés, ce sont ces géants qui engrangent des profits monstrueux basés sur l’exploitation à outrance de salariés qui ne peuvent pas faire autrement.
        Et ces profits leur servent à la fois à alimenter la corruption des états (qui décrètent des lois permettant d’augmenter leurs profits) et leur permettent de se payer des « ténors du Barreau » pour ne pas avoir à subir les conséquences de leur comportement ignoble.

        Sans parler des professions commerciales dans lesquelles les « vendeurs » sont obligés d’escroquer les clients pour joindre les deux bouts car ils sont payés à la commission.
        Mais dans le cas de certains « commerciaux » je ne les plains pas trop, il faut quand-même « avoir l’arnaque dans le sang » pour exercer ces professions et ils pourraient tout à fait faire autre chose.
        J’avais essayé dans ma jeunesse mais j’ai démissionné au bout de quelques heures. Je ne suis pas fait pour ça et j’ai raté ma vie (pas de Rolleix).

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        • ai // 02.07.2018 à 20h03

          « Ce n’est pas le plombier ou le maçon du coin qui va maltraiter ses salariés, ce sont ces géants qui engrangent des profits monstrueux basés sur l’exploitation à outrance de salariés qui ne peuvent pas faire autrement. »
          Ben voyons. Le méchant grand et le gentil petit. J’ai travaillé dans une scierie de bois et en maçonnerie et c’est peut être là que j’ai été le plus mal traité! Et dans les magasins où j’ai eu à travailler, c’était bien mieux. Seuls les syndicats foutaient le bordel et ruinaient l’ambiance.
          Maintenant, qu’est ce que sont ces géants dont vous parlez? Pourquoi comparer par exemple une enseigne allemande de hard discount qui ne paie quasi pas d’impôts en France mais fait beaucoup de publicité, avec une grande surface indépendante française, ou encore un magasin bio qui surpaye ses salariés (tant que le client est content d’être pris pour un gogo…).?

          Ha ben je sais….parce que vous n’y connaissez rien ? Et la suite du paragraphe est tellement ridicule et caricaturale que je ne vais pas perdre de temps à la commenter…

          J’attends avec impatience que les campings, les ambulances, les kebabs, certains coiffeurs, certaines entreprises de maçonnerie, etc etc etc, subissent aussi les foudres des bien-pensants et soient cloués aussi au pilori pour leur profit (supérieur à ceux que vous dénoncez) gargantuesques et les conditions de travail de leurs salariés.

            +3

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      • RGT // 03.07.2018 à 21h02

        Petite vidéo d’un reportage sur la grande distribution :
        https://www.youtube.com/watch?v=sMYi9assIko

        Certes, c’est de l’humour, mais ça fait très mal.

        Elle réussit à nous faire rire juste avant de ressentir la honte d’avoir ri à ses répliques qui font si mal.
        C’est aussi ça le talent : nous faire prendre conscience de la situation déplorable dans laquelle nous nous noyons chaque jour un peu plus.

        Je vous conseille vivement toutes les vidéos de cette « jeune » (pour moi) humoriste que je trouve très caustique et talentueuse.
        Son sketch « L’avocate de Pénélope Fillon » est aussi plus que ravageur pour les politicards professionnels.
        https://www.youtube.com/watch?v=gHn33eoRqbg

          +1

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    • Ricard’eau // 01.07.2018 à 10h58

      Votre fille à eu un peu de  »chance », car de plus en plus ce type de patron évite de embaucher des gens un peu cultivés ou connaissant une peu la loi et leurs droits

        +7

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    • Jeanne L // 01.07.2018 à 11h38

      En même temps la CGT a été fondée en 1895 à Limoges, et il faudrait peut-être se rendre compte que dans tous les discours destructeurs, dans les unes terribles des journaux des milliardaires récurrentes à chaque fois qu’il y a une grève, annonçant la mort programmée des syndicats, archaïques ,à l’ancienne, moribonds, morts et enterrés il y a une lutte idéologique très ciblée, puissante qui fait que les travailleurs du super-marché, de la restauration, du bâtiment, de l’énergie ,des transports…hésitent à se battre collectivement et ne le font plus qu’individuellement.
      La lutte purement juridique ne saurait se substituer à la lutte syndicale, même si elle peut être et est importante.La discussion individuelle même informée ne règlera rien, c’est pourtant ce qu’a généralisé la destruction du code du travail de 2017.
      C’est une belle et bonne prise de conscience, une belle détermination de vie que celle de votre fille, et je l’en loue fortement, mais je crois que le texte de réponse à ce Monsieur Guy mettait l’accent sur l implication personnelle des individus dans la lutte COLLECTIVE, celle déjà menée et structurée. La répression porte sur les individus, mais pour les défendre il faut aussi défendre les organisations (pas la seule CGT que j’ai citée parce que c’est la première).
      La grève pour nous tous que mènent TOUJOURS les cheminots a été l’occasion d’une attaque sans nom, tout aussi vulgaire, injuste, calomnieuse que celle de ce thuriféraire de pacotille, mais il est un parmi d’autres sur tous les médias habituels, attaquant les gens qui travaillent et se défendent: jamais la parole ne leur est donnée sur leurs conditions de travail, leurs conditions de vie à eux qui produisent toujours les richesses dans un processus social: ce ne sont que des preneurs d’otages , des empêcheurs de pousser les caddies en rond…

        +15

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    • Kiwixar // 01.07.2018 à 11h57

      « À l’issue de son master 2 elle se spécialisera dans le droit du travail. »

      A l’issue de son master, il n’y aura plus de droit du travail. Elle ferait mieux de faire un master d’Histoire, rayon « esclavage » et « traite négrière ».

        +29

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    • Suzanne // 01.07.2018 à 12h44

      RGT, transmettez mes remerciements et mes félicitations à votre fille, même si je suis consciente que peut-être les difficultés de la voie qu’elle choisit seront innombrables, y compris si la filière du droit du travail est attaquée ou détruite. Mais elle a mon admiration et mes encouragements, parce que c’est de ces jeunes hommes et femmes que viendra une nouvelle idée du monde dans lequel nous voulons vivre.

        +22

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    • Olposoch // 02.07.2018 à 11h37

      A supposer que quand votre fille qui semble une personne de qualité soit diplomée il existe encore un droit du travail.

        +1

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    • Jean Paul // 03.07.2018 à 16h45

      Commencez déjà par ne pas appeler ces gens des employeurs, mais des exploiteurs, car c’est ce qu’ils sont, on s’approchera de la vérité.

        +1

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    • Emmanuel // 06.07.2018 à 17h14

      Ne serait-il pas préférable de se spécialiser en droit public pour faire carrière en politique ? Parce que pour changer les choses c’est plutôt là que ça se passe.

      Avec maintenant un plafond d’indemnisation d’un salarié licencié (sauf cas exceptionnel), un employeur peut calculer ce que ça lui coûtera AU PIRE s’il perd un procès prud’homal, c’est-à-dire si :
      – le salarié engage une procédure judiciaire au lieu de se laisser faire,
      – va jusqu’au bout de celle-ci,
      – refuse une transaction proposée par le patron quand son avocat lui dit que ça sent le roussi,
      – si le salarié gagne en dernière instance.

      Voilà le parcours du combattant pour gagner dans le cas général de contestation d’un licenciement. Si le salarié gagne ça lui rapportera en gros trois francs six sous, ce qui empêchera certainement son ex employeur de dormir.

      Il faut changer les lois et que l’Etat ait les moyens de les faire respecter (je pense à inspection du travail, médecin du travail, institutions judiciaires) au lieu de permettre à certains employeurs d’utiliser le code du travail comme supplétif de papier hygiénique. Le reste, à savoir sauver la veuve et l’orphelin une fois sur cinquante, sincèrement c’est bien mais ça reste cautère sur jambe de bois.

        +0

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  • Adéchoix // 01.07.2018 à 09h15

    Je suis arrivé devant le studio, un vigile m’a donné le bonjour auquel je n’ai pas répondu. Cette semaine j’ai vu des syndicalistes devant un monoprix qui manifestaient contre leurs conditions de travail, une caricature de révolution, alors j’ai décidé d’en faire une chronique. Le coup du mégaphone, à pleurer de rire, je voulais rajouter « si à quarante ans tu n’as pas ton mégaphone, tu as raté ta vie de syndicaliste » mais bon trop de droite. Alors je me suis moqué des gens simples, j’aurais bien mis « simple d’esprit » mais là j’aurais pris le risque de faire une autocritique.
    Je me suis assis devant le micro et j’ai commencé à vomir, certainement un truc pas frais que j’avais écouté dans ce magasin. Alors j’ai pris une décision, dorénavant je passerai commande chez amazon, y livre le dimanche après midi.
    « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »

      +17

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  • René Fabri // 01.07.2018 à 09h22

    « Trinquer à la sueur de nos fronts ».

    – D’un côté, « trinquer » signifier « boire », comme boire du champagne pour Guy Carlier et sa classe, en sachant que ce verbe vient de l’allemand « trinken ».

    – De l’autre côté « trinquer » signifie « subir un dommage, un désagrément » pour ces employés qui manifestent, en référence à l’adage : « Quand les parents boivent, les enfants trinquent. ».

    On se croirait sur le Titanic, à se disputer pour des mots, alors que le problème est beaucoup plus grave.

      +9

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  • Melson Moinfort // 01.07.2018 à 09h48

    J’ai découvert Gut Carlier à des débuts sur France Inter dans une émission de Laurent Ruquier, il y a vingt ou trente ans.. Je lui trouvais un certain talent. Depuis cette époque, Ruquier et Carlier ont suivi des trajectoires semblables. Ils sont de venus des idiots utiles du système, des alliés objectifs du pouvoir. Pathétique dégringolade.

      +35

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  • Amaisoui Biensur // 01.07.2018 à 09h55

    « Si je puis me permettre un conseil : vous n’êtes pas obligé·e·s d’utiliser l’écriture inclusive, elle agace fortement certain·e·s. »
    Si je peux me permettre aussi, MERCI !!!!

      +15

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    • Nerouiev // 02.07.2018 à 07h03

      Merci, un jour lors d’une réunion de travail j’ai signalé qu’on pouvait entrer dans la cuve car il y avait à cet effet un trou ; et là j’ai hésité, je ne savais plus s’il fallait dire « trou d’homme » ou « trou de femme ».

        +3

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  • LA ROQUE // 01.07.2018 à 10h07

    Je trouve que les réactions sont un peu fortes.
    Carlier se moque des ouvriers dans sa chronique certes,mais c’est de l’humour et il termine en disant que ces ouvriers ont son plus profond respect. Pour ma part c’est un mauvais procès qui lui est fait.
    Ceci dit cette polémique en dit long sur l’état de notre société.En effet à force de travailler dans de mauvaises conditions avec des risques non négligeable sur la santé ,avec des salaires et horaires indécents,des humiliations dans certains cas bref avoir des vies difficiles en dépit des efforts fournis les ouvriers et employés sont à bout et on le comprend aisément et n’ont plus du tout envie de rigoler.
    A cela il faut rajouter le mépris du président Macron envers la classe ouvrière « illettré »-« il faut travailler pour se payer un costard ». Sans oublier la loi travail.
    Cette tribune est le signe que la société se tend de plus en plus, c’est le message que je retiens ici.

      +9

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    • Melson Moinfort // 01.07.2018 à 12h21

      Je ne partage pas votre opinion. Le mépris de classe est criant dans la chronique de Guy Carlier.

        +17

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    • Suzanne // 01.07.2018 à 13h11

      à Laroque : le problème, c’est que les réactions vont dépendre du contexte social général.
      Prenez l’histoire de la vaisselle de l’Elysée. Ce n’est pas un problème gravissime, et c’est tout à fait vrai que l’artisanat concerné est superbe et mérite d’être encouragé par des subventions et des achats de l’état. Mais le moment où cet achat est publié fait que c’est perçu comme une énorme provocation.
      C’est la même chose ici : au printemps, des dizaines, des centaines de mobilisations partout en France dénoncent des conditions de travail qui se dégradent, des difficultés à vivre de plus en plus grandes, et un découragement de plus en plus grand chez les gens (j’ai discuté hier avec une caissière qui, presque de manière agressive, m’expliquait que « oui, le monde était comme ça maintenant, y a de plus en plus de caisses automatiques, qu’est-ce que vous croyez, ça va complètement disparaître mon métier, et on ne le regrettera pas, c’est tellement pénible !! » sauf que elle fera quoi la dame? Comment elle paiera les courses de sa famille?).
      Donc, l’anecdote plaisante de la manif à Monoprix, méprisante et qui montre une incompréhension totale du monde réel pour la majorité des gens, ne serait qu’une anecdote plaisante qu’on écarte avec un haussement d’épaule (ouais, t’es vraiment un gros …), mais là ça ne passe pas parce qu’en même temps la colère et la frustration de ne pas être écouté ni compris submerge une grande partie des victimes de notre société.
      Conclusion, on ne peut pas faire n’importe quoi dans n’importe quel contexte.

        +12

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      • LA ROQUE // 01.07.2018 à 15h14

        Je suis d’accord avec vous qu ‘il y ait un contexte .Il me semble que c’est ce que j’explique dans mon post. Mais j’attire l’attention sur le fait qu’il s’agit d’une chronique humoristique et lorsque qu’il s’agit de l’humour c’est toujours au dépend de quelqu’un ou d’une idéologie.
        Si l’on « condamne » Carlier il faut condamner tous les humoristes.
        Timsit en a fait les frais avec les handicapés,Dieudonné est blacklisté,est demain qui? Cette bien bienpensance m’effraie au plus haut point et je suis un peu surpris de voir des membres de ce blog se jeter dans la critique exacerbée sans le recul ama.
        Pourtant je pourrais être touché car je suis un ouvrier et le syndicat dans mon entreprise est la CGT.
        Mais non il faut faire la part des choses.
        Je suis bien évidement conscient que les médias meanstream diffusent une idéologie néo-libérale mais pour autant laisser l’humour s’exprimer même si cela nous vexe quelques fois!
        Nous nous dirigeons tout droit vers encore plus de censures avec de tels comportements.
        En comparant les sketchs des années 80 et ceux d’aujourd’hui par exemple cela donnera déjà une idée de l’auto censure….
        PS concernant les caisses automatiques c’est une chose qui m’insupporte et que je n’utilise pas malgré de nombreuses « invitations ». Mais il y a peut être ici des personnes qui critique la chronique de Carlier et qui sont les premiers à utiliser ce genre de caisses…

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        • véro // 02.07.2018 à 17h25

          il ne s’agit pas de condamner les humoristes.
          Ce n’est pas parce qu’on critique qu’on demande la censure. Du reste, la censure ne vient que des dirigeants, jamais du peuple, et on ne lui demande pas son avis.
          En fait celui qui parle court le risque d’une réponse, et c’est bien normal. Il engage aussi sa responsabilité civile, ce qui est tout aussi normal.

          La critique est saine et n’a rien à voir avec la censure.

            +3

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    • FLORENT // 01.07.2018 à 17h25

      Je suis d’accord, dans une société normale cette chronique n’aurait pas posée problème. Mais au vu du rapport de force, du mépris de classe et de l’extrème précarité d’une partie des salariés et notamment ceux de la grande distribution cette chronique prend un sens différents.

        +5

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  • Pierre Rémi ALAIN // 01.07.2018 à 10h37

    écriture inclusive -> poubelle

      +17

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  • Touriste // 01.07.2018 à 10h45

    Bonjour,
    Souvenez-vous, il n’y pas si longtemps, un certain Bizmuth Paul ponctuait régulièrement ses discours d’idées suivi de leurs contraires dans la même phrase. Mimolette, lui, disait un truc [par exemple : mon ennemie (heu) c’est la phynance (heu)] et faisait l’inverse. Jupi 1er, lui, est revenu au classique mais avec sa touche personnelle « en même temps »…
    Guytounet suit la mode, la tendance : je me fout de la gueule des trimeurs (avec une drôlerie particulièrement relative) pendant les 9/10ème de la durée de la chronique MAIS, à la fin, en conclusion, je les respecte sur un ton sentencieux. Sentence dé-tonnant tellement du corps de la chronique qu’il pourrait bien passer (à contre-pied) pour une seconde couche de foutage de gueule. Ah, les délices du second degré…
    Mais bon… Faut bien remplir son caddie en flattant, en creux, les dominants (si tu ne viens pas au maître d’Europe 1, le maître d’Europe 1 ira-t-a toi !) tout en évitant de se faire lyncher dans la rue par le bas-peuple.

      +8

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  • Dominique // 01.07.2018 à 10h46

    Bonjour. Sommes-nous nombreux à apprendre que Guy Carlier, personnalité que je trouve particulièrement déprimante, est un humoriste ?
    Et qu’il y a-t-il comme humour dans sa prestation ?

      +18

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    • lvzor // 04.07.2018 à 09h45

      « …toute mon admiration et mon plus profond respect », dit avec un ton le plus sentencieux possible…

      C’est là le principal trait d’humour (ils appellent ça « la chute » dans le métier…)

        +1

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  • Otty // 01.07.2018 à 11h25

    A croire que les commentateurs n’ont pas écouté le sketch. GC fait un sketch sur les râtés d’un syndicaliste débutant et termine en disant que c’est facile pour lui de rire de tout ça puisqu’il n’est qu’un con de bobo nanti éloigné de ces réalités sociales. C’est quoi le pb ?
    Que « les crises » ait choisi cet extrait pour montrer le mépris de classe, je comprends pas vraiment. Dans les média, toutes les demi secondes, on doit pouvoir trouver 10 exemples.

      +5

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    •  » déplorable »21 // 01.07.2018 à 12h07

      Et bien voila, vous êtes tombé dans le piège du discours marketing :  » Dire tout et son contraire » soit l’attention sélective.
      Chaque auditeur retient ce dont il est en empathie. Le droitard épais ou le jeune hipster macroniste va retenir le pseudo humour sur les pauvres crétins syndicalistes et vous , vous retenez sa dénégation finale paradoxale. Le tour est joué. Vous et GC, vous pouvez alors clouer le bec à une indignation sincère sur les cibles privilégiées du dit chroniqueur. Vous remarquerez que ce sont tjrs les mêmes qui doivent se taire ! Les milliers d’abrutis qui ont jouis d’entendre la haine de classe se déverser à gros bouillon ne se sont pas rués sur le téléphone pour féliciter GC. Leur jouissance est silencieuse car elle est dominante. Et GC peut nous dire qu’il est  » de gauche « ; GC est d’abord et seulement un vendeur de produits médiatiques avec la servilité totale comme unique valeur.

        +21

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    • vert-de-taire // 01.07.2018 à 12h14

      à croire que vous n’avez pas compris les commentaires.

      GC est méprisant.
      Imaginez ce mépris transposé vers une entreprise, il se retrouverait attaqué en diffamation : volonté de nuire manifeste.
      un propos ne peut être masqué-effacé par un autre…

      GC est dans la guerre actuelle, le capitalisme qui maintient son pouvoir par la destruction (réussie) des contre-pouvoirs. L’individualisme des proies est une aubaine pour les prédateurs qui ont fabriqué un Système totalitaire (qui a pris tous les pouvoirs).

        +9

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      • Otty // 01.07.2018 à 14h08

        Non c’est faux. On a entendu par exemple pdt des années « TF1, boîte à cons ». La volonté de nuire était pourtant manifeste.
        Aucun propos n’a été masqué-effacé. On peut à la fois se moquer d’un syndicaliste et reconnaître le bien-fondé des luttes sociales.
        Comment pouvez-vous déduire à partir de l’extrait que GC est en guerre ??
        Vous vous l’êtes il me semble.

          +3

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  • wuwei // 01.07.2018 à 11h52

    Au royaume du paltoquet arrogant il est un insignifiant de plus ! Il fut notamment employé de Becob la société de bois exotique de BHL, autre grand insignifiant notoire.

      +9

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  • Duracuir // 01.07.2018 à 11h59

    Qui écoute ce minable hormis les plaisantins réacs du troisième âge. Un sorte de Bigard pour vieux.

      +4

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    • Alain Rousseau // 01.07.2018 à 20h38

      C’est pas sympa, ce que vous dites. Ni pour Bigard, ni pour les vieux.

        +7

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  • bm607 // 01.07.2018 à 13h39

    Merci à Olivier de nous faire découvrir ces perles, quel courage d’écouter Europe 1 (personnellement j’ai arrêté, avant je m’en servais pour combattre ma constipation chronique mais l’effet était trop violent).

    Un peu d’humour pour détendre :
    C’est une caissière du Monoprix d’Issy les Moules (comme on dit ici) qui a terminé son boulot et attend, pour rentrer chez elle, un bus, sous le cagnard, déjà 2 sont passés où elle n’a pu monter car ils étaient bondés.
    Elle voit alors g. carlier descendre de sa belle voiture pour aller faire ses courses chez Monp’, clim, intérieur cuir, et tout.
    « Vous en avez une belle voiture M. Carlier »
    « N’est-ce pas ? Bon écoutes je vais t’expliquer quelque chose. Tu vois si tu travailles fort, écoutes bien ton patron, bosses le dimanche grâce aux lois de notre bien aimé gouvernement en faisant fi de ta vie de famille, que tu fermes bien ta gu..e au boulot et est bien veule et servile comme nous tous les journalistes, et bien l’an prochain tu vois je pourrais en avoir une plus belle encore. »

      +10

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    • papyscoot01 // 01.07.2018 à 15h53

      Guy Carlier: sans permis depuis 2013, l’écrivain se fait arrêter au volant d’une voiture et ment aux policiers
      Publié le : Mardi 07 Novembre 2017 – 11:51 dans France soir.fr

        +2

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  • Jacques // 01.07.2018 à 15h14

    Tout mon soutien aux salariés exploités du Monoprix.

    Un sympathisant « d’extrême droite » anticapitaliste.

    Ce que je reproche a ACRIMED c’est de contribuer a la division et a l’impossible dialogue entre anticapitalistes classés a gauche (progressistes, universalistes, utopistes) et anticapitalistes classés a droite (conservateurs, régionalistes, réalistes) malgré de nombreux points communs (sobriété dans la consommation, principe de précaution, économie local, écologie, démocratie direct et participative).
    Entre les points communs et les idées particulières a ces mouvements, il me semble qu’il y a des contradictions dans un des deux, vous comprendrez que pour moi il s’agit des anticapitalistes de gauche (universalisme/localisme, progressisme/écologie).

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  • FRED MOEBUS // 01.07.2018 à 15h21

    JE rappelle que ce sinistre personnage etait le comptable d un non moins sinistre personnage Sir Kashogi le grand vendeur d armes Libanais , que Carlier a toujours ete proche du complexe militaro industriel , finir a Europe 1 ne m etonne pas bien sur …

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  • Otty // 01.07.2018 à 16h26

    « C’est une décision politique Guy, une décision de classe et de race, une décision de vieux bourgeois blanc »

    Comment un article qui utilise un tel argument raciste peut-il avoir sa place sur le fil de « les crises » ?

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    • Renard // 01.07.2018 à 19h42

      Tout à fait c’est le grand drame de notre siècle que la gauche ait oublié l’universalisme pour se tourner vers l’idéologie communautariste noir/arabe en opposition avec le communautarisme blanc du front national.

      La seule façon de sortir de cette enfer importé d’Amérique est d’envoyer chier tout les communautarismes !

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  • Donnot // 02.07.2018 à 00h28

    Quand il était gros, n’etait il pas secrétaire chez BHL au Cameroun ? Les salariés, alors ne se révoltaient pas.

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  • 20-100 // 02.07.2018 à 00h36

    Carlier a d’excellentes raisons d’en vouloir à la terre entière et pour se soigner il a manifestements deux recettes :
    en se négligeant il s’épargne l’épreuve la plus dure de sa vie : se regarder tous les matins dans le mirroir. Et pour reprendre un peu de goût à la vie, sa thérapie consiste à utiliser sa tribune radio pour se payer une bonne tranche sur le dos des sans-dents. D’autre part il se doit de flatter ses mandants, propriétaires de la station radio pour laquelle il travaille, que voulez-vous qu’il fasse à part de la radio-poubelle et les courses avec Germaine?

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  • guzy // 02.07.2018 à 10h04

    M’étonne pas que la station soit en perte de vitesse. Étonnant quand même ce revirement, à la fin de leur vie, de tous ces types pourtant très marqués à gauche.

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  • Mamusechat // 02.07.2018 à 11h24

    Chronique inutile (je n’ai pas regardé).
    Article inutile (je n’ai pas tout lu).

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    • Olposoch // 02.07.2018 à 11h38

      va bosser plutôt

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  • NS // 02.07.2018 à 14h17

    J’ai pas mal lu les histoires de guy carlier il y a une dizaine d’années, elles me faisaient beaucoup rire, je pense que c’était à l’époque où il commençait à être bien connu en passant chez Fogiel. J’ai vraiment beaucoup ri en lisant ces histoires, je ne me souviens plus trop de qui il se moquait, il me semble bien qu’il s’agissait d’héros de la téléréalité, au hasard Loanna. C’est son style impertinent qui le rendait célèbre.
    Je trouve son intervention maladroite mais j’essaie de me mettre à sa place. Je pense que ce qui l’a fait rire c’est la situation, pas le combat des personnes en lui-même. Ca a toujours un côté un peu amusant quand lors d’une prise de parole publique la personne dit un peu n’importe quoi (le moment où il chantonne).

    On peut permettre la liberté d’expression dans toutes situations si l’on ne se place pas dans la condéscendance. Effectivement, on est à la limite ici. Je ne pense pas que cette chronique en elle-même soit une erreur mais il aurait fallu arrondir un peu plus les angles, sans doute se dédouaner encore plus à la fin, surtout que cette chronique est diffusée sur une radio à forte écoute. Bref, c’est maladroit.

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  • véro // 02.07.2018 à 16h59

    Excellente réponse !
    Je vous dis : Bravo !

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  • Vlad // 03.07.2018 à 09h26

    Tout mon soutien à ces employés, en leur souhaitant du succès dans leur lutte.

    J’attire votre attention sur le passage suivant :

    « Tu as décidé de passer à l’antenne son seul cafouillage de la journée, après deux heures de slogans et de témoignages forts. C’est une décision politique Guy, une décision de classe et de race, une décision de vieux bourgeois blanc, méprisant de jeunes ouvriers noirs et arabes qui ouvrent leurs gueules. »

    Il n’y a que moi qui suis dérangé par l’accusation automatique de racisme, sur préjugé raciste ?

    Vous le sentez le virage vers le marxisme culturel ?

    Par pitié, ne suivez pas la gauche américaine dans son délire, aujourd’hui elle dénonce publiquement tout adversaires politiques comme « nazi », et appelle à la violence à leur encontre…

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    • lvzor // 04.07.2018 à 09h53

      « Il n’y a que moi qui suis dérangé par l’accusation automatique de racisme…? »

      Pas automatique : le salarié mis en cause s’appelle Mouloud. (faut suivre)

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      • Vlad // 04.07.2018 à 12h04

        Peut-être ai-je mal compris ?
        En quoi le fait qu’il s’appelle Mouloud rend sa « critique humoristique » raciste ?

        Encore une fois : « C’est une décision politique Guy, une décision de classe et de race, une décision de vieux bourgeois blanc, méprisant de jeunes ouvriers noirs et arabes qui ouvrent leurs gueules.”

        Que vient faire la race dans la critique de l’auteur ?

        Dans ces lignes, l’auteur accuse « l’humoriste » de mépriser les employés du supermarché par fonctionnement de classe (Bourgeois / Employés) et racisme (Blancs / Noirs & Arabes).

        Guy critique Mouloud, est-il donc raciste ?
        Il semblerait que ce soit une évidence pour l’auteur (l’est-ce pour vous aussi ?)

        L’auteur attaque un racisme qu’il suppose, simplement parce que le Guy est… Blanc. La globalité des blancs étant bien entendu raciste dans son esprit, j’imagine.

        Voyez-vous cette dérive nommée « Marxisme culturel » dans ces lignes ?

        Classant les individus entre oppresseurs et oppressés, ne leur reconnaissant qu’une identité et des comportements de classe (et plus d’individualité), déterminé aussi par la couleur de leur peau, leur sexe, leur age et non plus seulement en fonction leur appartenance sociale…

        N’est-ce pas une définition pervertie du marxisme ?
        Comment faire plus discriminant que celà ?

        Encore une fois, si jamais l’exemple vous parait nécessaire, un simple regard sur le niveau d’absurdité atteint au Etats-Unis devrait permettre de comprendre que c’est une voie dont il vaudrait mieux s’écarter. C’est un vœu pieux, mais qui sait ?

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        • lvzor // 04.07.2018 à 23h30

          L’accusation de racisme me paraît compréhensible, et également compréhensible qu’elle soit critiquable… comme, par exemple, celle de « marxisme culturel » 😀

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          • Vlad // 09.07.2018 à 11h55

            Ce ne sont pas les idées qui manquent à vos réponses, ce sont les arguments.

            Soyez en désaccord autant que vous le souhaitez, ça m’intéresse d’entendre une autre réflexion, mais au lieu de faire tourner le moulin avec du vent, apporter lui donc votre eau !

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  • DIOGÈNE // 03.07.2018 à 12h17

    Ah Aaaaahhh !!! Ce monsieur est un moustique qui se débat sur un pare-choc !
    Voyons voyons, le propre de l’humour n’est-il pas de s’appuyer sur le dos de quelqu’un pour faire se gausser un autre ?
    Seulement seulement, ce piètre rhéteur se débat comme il peut afin de garder une once de crédit sur une station qui sinon l’évincerait. Et hélas, ce qu’ignore ce “petit monsieur”, c’est que lorsqu’on a plus d’humour, il ne reste plus que le mauvais goût et l’invective sur les faibles afin de faire parler de soit, et ce, juste pour tenter de rester encore un peu dans la lumière.
    Hé hé ! Mais faute de discernement mon ami, et de peur de perdre ta médiocre crédibilité, à force de viser les phares et la lumière, eh bien, tu viens de t’écraser sur le pare choc de la voiture.

    Ces ouvriers tentent avec force et détermination de lutter pour ne pas qu’on les écrase définitivement du pied, et ce avec leurs faibles moyens plus que louables.
    Cesses donc d’appuyer sur la tête des “petites gens” comme tu dois le penser et à seule fin qu’on entrevoit la tienne, de tête. Car à vouloir paraître grand on ne remarque qu’une seule chose, ta bassesse…

    Ici, tu vois, tu n’as embarqué personne dans ce navrant naufrage !
    Allé !!! J’ai déjà donné trop de crédit à ces fadaises !

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  • schuss // 03.07.2018 à 22h08

    les humoristes Francais de la trempe de Carlier ou Ruqier ont la meme demarche ; rire des faux pas des autres. c’est un peu comme regarder la paille dans l’oeil du voisin en oubliant la poutre qui dans le sien. c’est plus facile que de faire de la prose ou des vers comme le faisait Raymond Devos qui se mettait en scene dans ses sketchs… Carlier, Ruquier des amuseurs qui ne m’ont jamais fait rire mais plutot grincer des dents en ecoutant leurs chroniques sans talent mais tres bien payees avec nos contributions a l’audio-visuel public

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  • Ubersender // 04.07.2018 à 21h17

    Guy Carlier fait de l’humour sur les maladresses d’un syndicaliste tout en lui délivrant son soutien et en l’encourageant avec son amitié sincère. Franchement, où est le « crime » ? Si les syndicats interdisent l’humour ou n’ont pas le sens de l’humour, cela devient grave. Retirez vos oeillières, descendez de votre piédestal, MM de la CGT, acceptez la critique, surtout lorsqu’elle est humoristique et bienveillante : vous aurez tout à y gagner.

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  • Nanker // 07.07.2018 à 10h04

    Il devait être « sympa » le Carlier lorsqu’il travaillait encore dans le privé comme directeur financier (avant de rejoindre le monde merveilleux du show-biz à la fin des années 80) : écoute et respect du petit personnel? Absence de mépris pour les gens payés au SMIC? On peut l’espérer…
    Cerise sur le gâteau : lorsque Carlier oeuvrait encore comme directeur financier il avait travaillé pour André Lévy (oui le père de notre ami BHL!!!!!) et pour le barbouze-traficant d’armes saoudien Adnan Kashoggi!

    Pas mal comme CV!

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