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22.janvier.201922.1.2019 // Les Crises

« Gilets jaunes » : quand l’ultra-démocratisme menace la démocratie. Par Henri Weber

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Fantastique exemple de ce qu’est le « focialisme »

Avec Henri Weber, ancien Sénateur socialiste, mais surtout c’est un des anciens leaders du mouvement de Mai 68, et l’un des cofondateurs de la Ligue communiste révolutionnaire !

Il aura fallu le macronisme pour vraiment bien voir ce qu’étaient les principaux leaders de Mai 68 : Cohn Bendit, Goupil, Weber…

Source : Le Nouvel Obs, Henri Weber, 15-01-2019

Selon Henri Weber, ancien sénateur et député européen, expert-associé à la Fondation Jean-Jaurès, il est possible de détruire la démocratie par excès.

Le mouvement des « gilets jaunes » est en lui-même une critique vivante de la « démocratie directe » qu’il prétend incarner et qu’il désire instituer. Le refus farouche d’élire des représentants, au nom de la stricte égalité entre tous les membres du mouvement, débouche, comme toujours, sur la désignation de représentants autoproclamés, non élus, non mandatés, incontrôlés, choisis et promus par les médias selon les critères qui leur sont propres : ces porte-parole feront-ils de bonnes audiences ? Seront-ils de « bons clients » ? Assureront-ils durablement le « show » ? Le banc d’essai de ce choix sont les réseaux sociaux où les futurs leaders révèlent leurs qualités médiatiques et font la preuve de leur potentiel d’influence.

Il existe plusieurs façons de détruire la démocratie : la plus classique est l’instauration de la dictature à la suite d’un coup d’Etat militaire ou de la victoire électorale d’un parti despotique. La plus actuelle, dans les pays développés, est l’avènement progressif de « démocraties illibérales », qui conservent l’élection des gouvernants au suffrage universel, mais qui mettent à mal l’Etat de droit en abolissant peu à peu la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse et des médias, l’indépendance de la justice, les droits de l’homme et du citoyen.

Note OB : Toute ressemblance avec… etc.

La démocratie illibérale, telle qu’elle s’incarne en Hongrie ou en Pologne, et qu’elle pointe l’oreille dans les États-Unis de Donald Trump, n’est déjà plus la démocratie, elle n’est pas encore la dictature, elle est un régime en transition de l’une à l’autre.

Des « soviets » au stalinisme

Mais il y a une troisième façon, très efficace, de détruire la démocratie, souvent pratiquée dans l’Histoire :

OB : Hein ? On aurait donc eu plein d’exemples de Démocratie directe ayant échoué ?

c’est une destruction non plus par défaut – par suppression des droits et des libertés démocratiques –, mais par excès, ultra-démocratisme. Au nom de la « démocratie réelle » et non plus « formelle » ; de la démocratie « directe » et non plus « représentative », ses partisans exigent de conférer tant de droits aux citoyens – droits de voter directement les lois, de révoquer leurs élus à tout moment et à tous les niveaux… – , que l’exercice du pouvoir politique devient impossible. La démocratie se dégrade en anarchie, le pouvoir est peut-être plus représentatif, mais il est impotent.

Face au chaos qui en résulte, la société se démobilise, la majorité des citoyens se replient sur leur vie privée, la demande d’ordre et d’autorité monte en flèche. La place est libre pour l’avènement d’un pouvoir à poigne.

OB : « Simooooooooooone, un autre Pastis pour Msieur Weber, iyécrit une tribune pour l’Obs »

C’est ainsi qu’au lendemain de la Révolution russe, le Parti bolchévique a substitué sa dictature totalitaire à la « démocratie directe » des « Conseils des ouvriers, des paysans et des soldats » – les « soviets » –,

OB : HEIN ?

et que son secrétaire général, Joseph Staline, a substitué sa dictature personnelle à la dictature du Parti.

OB : donc la dictature de Staline a remplacé l’ultra démocratisme de la dictature du Parti ? WTF !

C’est la semaine, avec les leçons d’Histoire de BHL (pour les très très nuls – la vérité est ici) :

La démocratie directe est aujourd’hui impraticable

Dans l’Athènes de Périclès, au Ve siècle avant notre ère, la démocratie directe était possible parce que le peuple citoyen était limité à 10.000 hommes libres, et que leur nombreux esclaves subvenaient à leur besoins matériels, leur laissant le loisir de diriger en personne des affaires de la Cité.

Dans nos sociétés complexes et autrement plus nombreuses, la démocratie ne peut être que représentative, la démocratie directe est impraticable.

OB : eh oui, bien sûr. Faudrait qu’on invente un espèce de réseau informatique qui relierait tous les gens – une utopie tu penses !

Vouloir la substituer à la démocratie représentative, c’est en réalité chercher à détruire la démocratie.

OB : Eh oui ! C’est comme l’amour, « trop d’amour tue l’amour » ! « Trop de plaisir tue le plaisir » ! « Trop de connerie tue… » Ah ça, non.

Simooooooooooone, je vais en prendre un, moi aussi !

En revanche, on peut et on doit compléter, corriger la démocratie représentative parlementaire, en l’enrichissant d’éléments de démocratie sociale et de démocratie directe : institution des relations professionnelles par la négociation permanentes entre syndicats de salariés et d’employeurs à tous les niveaux ; référendum sur certaines questions d’intérêt stratégique ;

OB : Oui, et on appellerait même ça le Référendum d’Initiative Citoyenne…

conseils de citoyens tirés au sort ; conseils de salariés élus dans les entreprises, de citoyens dans les localités… L’articulation entre démocratie représentative, s’incarnant dans les assemblées élues, démocratie sociale, animée par les syndicats, et démocratie participative, associant directement les citoyens à la prise des décisions qui les concernent, constitue une vieille revendication du mouvement ouvrier socialiste, souvent mise en œuvre et toujours à réinventer.

OB : les syndicats « constructifs », qui ont tant fait depuis 30 ans pour la défense de notre modèle social…

Paralysie des pouvoirs

De ces trois formes articulées et complémentaires de démocratie, c’est la première, la démocratie représentative parlementaire, qui reste fondamentale, au sens où c’est en son sein que se décide en dernière instance la loi. Les deux autres contribuent à son élaboration, mais ne sauraient revendiquer la primauté dans l’expression de la volonté générale.

OB : eh oui, on ne peut pas décider par nous même, on va laisser faire Richard Ferrand et Marlène Schiappa, et ça devrait donc bien se passer….

Longtemps, cette question a constitué une pomme de discorde majeure au sein de la gauche entre révolutionnaires et réformistes. « La démocratie réelle, c’est la démocratie directe ! » clamaient les premiers. « Tout le pouvoir aux conseils ! », « Vive la République parlementaire et sociale », répondaient les seconds. Ce débat a été tranché en faveur de la « démocratie mixte » ou « démocratie de la loi négociée », au siècle dernier, à la lumière de la faillite du soviétisme.

OB : Eh oui, vu que le soviétisme, c’était évidemment le meilleur exemple de Démocratie Directe !!!!!

Simooooooooooone, mais il y a quoi dans le pastis ???

Il faut assurément réformer en profondeur nos institutions démocratiques, afin de les rendre plus représentatives et plus participatives. Mais il faut veiller aussi à les rendre plus efficaces. Car il ne faut pas se tromper sur le diagnostic.

OB : oui, et quand on veut un bon diagnostic, on demande à Monsieur Weber !

Ce que reprochent plus que tout nos concitoyens à notre démocratie, c’est son absence de résultats : son incapacité à réduire le chômage et la précarité, à éradiquer la pauvreté, à endiguer le réchauffement climatique, à maîtriser les flux migratoires, à reconquérir les « territoires perdus de la République »…

OB : ah ben non, elle a d’excellents résultats la démocratie représentative. Comme elle est oligarchique par nature, elle donne d’excellents résultats pour nos oligarques…

Hélas, beaucoup de Français n’étant pas des oligarques, ils veulent autre chose !

Ils veulent assurément une démocratie plus représentative et plus participative, mais aussi et avant tout une démocratie plus efficace.

OB : Le système le plus efficace, c’est par nature la Dictature, cf Pinochet ou la Chine…

Ce n’est pas le référendum « dérogatoire » et « abrogatoire » que proposent certains « gilets jaunes », inspirés par des idéologues mirobolants, qui permettra de faire un saut de puce dans cette direction. Bien au contraire. Cette innovation ultra-démocratique, dans les circonstances présentes, aboutira à la paralysie des pouvoirs et relève de la stratégie de la destruction de notre démocratie par excès.

OB : et aboutirait donc au soviétisme chez nous. CQFD.

Henri Weber, ancien sénateur et député européen, expert-associé à la Fondation Jean-Jaurès.

OB : une fondation qui emploie donc le gratin des experts.

Les intertitres sont de la rédaction

Source : Le Nouvel Obs, Henri Weber, 15-01-2019

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Commentaire recommandé

Olivier Jacquemard // 22.01.2019 à 07h28

Il y’a deux types de personnes : ceux qui veulent qu’on leur foute la paix, et ceux qui veulent régenter la vie des autres. M. Weber fait partie de la deuxième catégorie.
Se croire hors du commun, vouloir diriger, régenter, s’enrichir au delà du raisonnable, c’est une forme de maladie mentale qu’il faudrait soigner.
Le pouvoir de révoquer des décisions ou des personnes, de proposer ou changer des lois simples, organiques ou fondamentales par le RIC est un bon moyen de neutraliser ce type de personnes et de progressivement faire émerger des représentants à notre image.

150 réactions et commentaires

  • Fritz // 22.01.2019 à 07h10

    La seule démocratie possible, selon Henri Weber : celle qui invaliderait en masse les citoyens tarés, dégénérés, populistes ou atteints de jaunisse ; et qui réserverait le droit de vote aux gens responsables, éclairés, comme il faut, bref, à cette élite de « grands électeurs » qui ont élu en Seine-Maritime le sénateur Weber Henri.

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    • Nikopol // 22.01.2019 à 17h32

      En même temps ( attention copyright), ce type défend son gagne pain!
      Il ne va tout de même pas cracher dans la soupe! Toute sa vie dite « professionnelle » il l’a passé en étant « représentant du peuple » ce n’est donc pas lui qui va aller dans le sens de sa mise en chômage.
      Voyant la tendance ambiante à la mise à l’index des chômeurs, type ne va tout de même pas aller taper le carton chez Paul Lemploix.

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    • LowCost // 28.01.2019 à 12h56

      Oseront ils prôner le retour au suffrage censitaire ?
      A coup sur, ils auraient ainsi leurs démocratie révée…

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  • Gabriel51 // 22.01.2019 à 07h23

    C’était dans « The Crisis of Democracy », rapport de la Trilatérale de 1975, co-écrit par Samuel Huntington. « De même qu’il doit y avoir des limites à la croissance économique, il doit y avoir des limites à l’extension infinie de la démocratie ». Raison pour laquelle l’éligarchie inventa la « gouvernance », nouveau « despotisme éclairé », et se mit à fustiger le « populisme ».

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    • Libraire // 22.01.2019 à 08h54

      « Ultra démocratie », dernière connerie inventée par ces dialecticiens de la pensée unique!
      Si cette stratégie de dévaluation de la démocratie directe apparait dans leurs analyses. C’est qu’ ils sont tellement plongés dans leur idéologie de domination par une poignée de privilégiés que poser une analyse qui partirait d’une bonne synthèse de ce qu’est la réalité vécue par le peuple leur est impossible.
      Alors ils brodent des inepties invraisemblables. On a la preuve que c’est que vraiment ces types sont au bout du rouleau. Ça ressemble aux analyses des derniers tenant du soviétisme en 1989, des vieux croulants monomaniaques.
      Vive la démocratie retrouvée !

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      • Serge F. // 22.01.2019 à 20h00

        Henri Weber n’a pas osé parler de l’ochlocratie, mais il s’agisait bien de cela dans sa tête. Même si l’on croit en à la théorie de l’Anacyclosis de Polybe, il faudrait d’abord sortir de l’oligarchie dans laquelle on est plongé.

        « La Monarchie est approuvée par le peuple et réglée par la Justice. À long terme, le monarque va utiliser le pouvoir à son seul profit, le régime dégénérant en Tyrannie. L’élite aristocratique finit par renverser le monarque et fonde une Aristocratie. L’élite aristocratique abuse de son pouvoir et le régime mute en Oligarchie. Le peuple, opprimé par l’État, se révolte et fonde une Démocratie. Mais le peuple n’est pas raisonnable et se laisse gouverner par ses passions, c’est alors le règne de l’Ochlocratie (démagogie). Cette dégénérescence démocratique divise la population, le pays est en proie à une violence omniprésente, la guerre civile menace l’unité du pays, le peuple confie alors le pouvoir à un Monarque pour rétablir l’Ordre et la Justice. »

        https://omnilogie.fr/O/Anacyclosis

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      • Glbert Gracile // 22.01.2019 à 20h52

        @ libraire

        « Alors ils brodent des inepties invraisemblables. On a la preuve que c’est que vraiment ces types sont au bout du rouleau. Ça ressemble aux analyses des derniers tenant du soviétisme en 1989, des vieux croulants monomaniaques. Vive la démocratie retrouvée ! »

        Ah oui… et vous savez que les ex-soviétiques regrettent à 56% l’URSS ? Vous êtes déjà allé en Europe de l’Est pour croire ainsi au Père Noël ? Il y a eu 3 millions de morts et 10 millions de disparus (chiffres ONU) avec l’arrivée de la « liberté » en Europe de l’Est… un effondrement de la natalité et une explosion des suicides… des pays comme l’Ukraine montrenet parfaitement ce qui est adevnu après 25 ans de « démocratie retrouvée »… Sans parler de la Yougoslavie… Et nous, on est prêt à y sauter les pieds-joints comme des naïfs…

        effectivment, je me méfie de Drouet comme de Walesa ou Cohn-Bendit… des leaders auto-proclamés (et manipulables à merci) de révolutuions de couleur…

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        • Catalina // 22.01.2019 à 22h16

          Glbert Gracile
          Bonjour,
          J’ai vécu un peu en Europe de l’est, dans les territoires séparatistes de Ukraine, j’ai des amis Russes, née en France, ma famille est Hongroise, vous comprendrez que je puisse me permettre de vous répondre, ou pas.
          Et oui, beaucoup de gens regrettent l’ère du communisme et le parti communiste fait seulement 13% en Russie, il est d’ailleurs LE PRINCIPAL RIVAL DE V.Poutine.
          ;o)

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        • Libraire // 24.01.2019 à 16h59

          Certes, mais si ces vieux apparatchiks avaient été plus à l’écoute du peuple russe et des réalités internationales, s’ils avaient su mieux partager le pouvoirs, le mur ne serait peut-être pas tombé dans des des conditions de reddition totale face aux occidentaux. Mais avec des si……Ceci dit j’ai bien conscience que les russes regrettent le communisme, sinon le P C russe ne serait pas le 2° parti la-bas.

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        • Crinck // 28.01.2019 à 18h18

          Et des morts à l’époque de l’ex Union-Soviétique, vous savez combien il y en a eu ?

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    • tepavac // 22.01.2019 à 13h58

      Oui enfin, Weber qui se mesure à Montesquieu, c’est comme Macron qui se mesure à De Gaulle.

      Lire à ce sujet très instructif, les quelques notes de Montesquieu, c’est court, concis et sans ambigüité.
      Attention, cela risque d’en décoiffer plus d’un…

      http://expositions.bnf.fr/montesquieu/de-l-esprit-des-lois/extraits/de-la-corruption-du-principe-de-la-democratie.htm

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      • Caracole // 22.01.2019 à 15h03

        Le passage suivant de ce texte (« . Les femmes, les enfants, les esclaves n’auront de soumission pour personne. Il n’y aura plus de mœurs, plus d’amour de l’ordre, enfin plus de vertu. ») me laisse penser que finalement, le célèbre plaidoyer ironique de Montesquieu contre l’esclavage, n’était peut être pas si ironique..

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        • tepavac // 22.01.2019 à 15h58

          (“. Les femmes, les enfants, les esclaves n’auront de soumission pour personne.  »

          Sur ordre du pouvoir et donc de l’église, Montesquieu a été sommé de « corriger » certaines de ses pensées afin de « coller » aux dictats de l’époque.
          Concernant l’esclavage ses premiers écrits étaient plus affirmatifs sur son opinion anti-esclavagiste, de même que pour la condition des femmes, des enfants, de la famille, du sens politique ou encore de la religion. Son œuvre est tellement subversive pour tout pouvoir et toute époque, qu’on se demande comment elle à pu parvenir jusque nous !

          Au fond cette époque ne diffère en rien de la notre, l’inquisition a été remplacé par la violation constante de notre vie privée, la censure issue du codex par celle des lois sur la fausse information, le reste est à l’avenant.

          Est-ce tout de ce que vous avez retenu du texte ?

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    • PsyyyX // 23.01.2019 à 08h05

      Oui enfin ils avaient aussi en tête les conseils ouvriers et la démocratie dans l’entreprise… A par les GJ d’Ivry (soyons honnête mes camarades du PCF et de la CGT), aucun ne remettent en cause la démocratie inexistante dans les entreprises…

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  • Alfred // 22.01.2019 à 07h24

    La viellesse est elle VRAIMENT un naufrage ou bien mais 68 etait elle vraiment une révolution « de couleur » téléguidée par les partis de l’argent ?
    Avec Mr Weber le chaos reisde bien entendu dans les chemises arrachées et non dans ‘es gueules fracassées. Et on comprend que toute sa rethorique varie suivant qui subit quoi. D’idéaux et de valeurs rien. Un coffre des doublons et son club epicetou.
    Mr Weber arme ici le bras qui tiendra le flashball à auteur des yeux. Il portera donc sa part de responsabilité.
    Quand on pense que les spectateurs de certains sont pourchassés à travers champs « à la Benny Hill » car leur propos mettraient en danger la République et quand on lit Mr Weber ensuite on tombe un peu de sa chaise. Qui menace la démocratie si ce n’est Mr Weber?

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    • Caliban // 22.01.2019 à 09h30

      @Alfred

      pffff… c’est pénible de voir le l’intentionnalité partout (« téléguidée par les partis de l’argent »). Dans 10 ans vous direz que les Gilets jaunes étaient téléguidés par Poutine ?

      Je me demande si cette façon de voir la société n’est pas un des dommages collatéraux de la doctrine libérale, qui pose – première fadaise – que les individus sont des acteurs pleinement conscients de leurs actes et qui cherchent à maximiser leurs profits. Seconde erreur, celle qui consiste à appliquer ce dogme de l’hyper-conscience aux « élites ».

      Comment voulez-vous qu’on prenne au sérieux les discours d’opposition s’ils reposent sur des mythologies ? Voir des manipulations partout c’est s’auto-enfummer, même plus besoin de gaz lacrymo.

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      • Sara // 22.01.2019 à 11h41

        Attention quand même à ne pas tomber dans l’excès inverse, et à n’imaginer qu’il n’y a que des gens tout seuls à l’écoute de leur coeur. Quelqu’un disposant d’un minimum d’intelligence sociale sait que l’union fait la force, dès lors chercher à organiser un mouvement contestataire n’est pas inimaginable ; de même, tenter de prendre discrètement le contrôle d’un tel mouvement me paraît également logique. Tout n’est pas complot ou conspiration, mais le monde n’en est pas pour autant une série d’atomes autonomes lancés les uns contre les autres.

        Je pense qu’Alfred faisait essentiellement allusion au détournement indéniable qui a été fait de la révolte de mai 68, détournement dont la conséquence évidente a été le placement de certains pions dans les stratosphères du pouvoir européen ; je pense que voir une télécommande, ou du moins quelques mains discrètes, est ici plus censé que prétendre que tout n’est qu’une vaste coincidence.

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        • Caliban // 22.01.2019 à 12h56

          Une petite nuance entre téléguidage et détournement, non ?

          Dans le second cas il y a une notion de temporalité : « au bout d’un certain temps » les acteurs ont réagi aux évènements et ont essayé de les freiner, les accélérer … bref de le tourner à leur avantage, ce qui est le jeu normal de la vie sociale.

          « une révolution “de couleur” téléguidée par les partis de l’argent ? » est une interrogation qui en plus d’être anachronique est typiquement conspirationniste. Cela reviendrait par exemple à considérer le PCF comme le « parti de l’argent ».

          Les mots ont un sens ou alors il faut arrêter de se plaindre des dégâts de la novlangue 🙁

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          • Loxosceles // 22.01.2019 à 14h18

            Euh… tout de même, Kennedy et d’autres présidents américains plus anciens (Wilson entre autres) ont parlé du complexe militaro-industriel et de son emprise sur les états et leurs politiques. Ils ont également parlé du pouvoir des banques, et les révolutions téléguidées en Amérique latine ou en Asie sont des faits vérifiés, dont certains datent au moins de la seconde guerre mondiale. Donc tout cela ne me semble pas si anachronique que cela, finalement, à moins que ces présidents américains fussent déjà atteints du mal du conspirationnisme (expression inventée par la CIA pour faire diversion, mais ce n’était sans doute pas intentionnel non plus ?) ……

            Par ailleurs, encore sur l’anachronisme, il suffit de lire des Tocqueville, mais aussi Machiavel pour se rendre compte que certaines manoeuvres politiques sont vieilles comme le monde, à commencer par… la propagande, la « novlangue » et… les complots et bien sûr les coups d’état. Notre époque n’a pratiquement rien inventé à part les médias de masse qui lessivent les cerveau et font oublier le passé et l’histoire.

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            • Loxosceles // 22.01.2019 à 14h36

              D’ailleurs je me dois d’ajouter que « conspirationnisme/complotisme » n’est rien de moins qu’un terme de novlangue visant à faciliter l’amalgame et le discrédit, soit dit en passant.

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          • Caliban // 22.01.2019 à 14h48

            @Loxosceles

            L’anachronisme est de parler de « révolution de couleur » pour des évènements situés à la fin des années 60.

            Quant à l’emploi du terme « conspirationniste », il n’est pas qu’un instrument pour faire taire les contradicteurs. C’est un peu court.

            Il recouvre malheureusement une réalité (voire une mentalité), et pas seulement chez les opposants à l’ordre établi mais également chez nos gouvernants prompts à voir – par exemple – Poutine derrière chacune de leurs difficultés.

            Si les gens se renvoient à la face le terme de conspi c’est juste qu’il n’arrivent plus à discuter sur des bases rationnelles.

            C’est à mon humble avis le fond du problème, nous sommes entrés dans un âge « obscurantiste » dominé par une mystique économiciste, celle de la main invisible qui est sensée tout arranger.

            Si on pousse un peu, la réflexion et l’expérience sont évacuées, on a éteint Lumières.

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            • Loxosceles // 22.01.2019 à 15h07

              Bah oui mais vous l’utilisez, ce terme… et comme vous dites, il recouvre au moins deux types de personnes : des gens qui comblent les lacunes de leur ignorance par des théories invérifiables, et d’autres qui ont tout de même un peu plus de jugeotte. Donc c’est ce que je disais : utiliser ce terme revient à tomber dans l’amalgame et une certaine forme d’ostracisme facile, à moins d’en définir les contours à chaque fois qu’on en fait usage, ce que je me refuse à faire, et par conséquent, je n’utilise ce terme que lorsque je ne peux faire autrement. Il est pourri.

              Sinon je suis d’accord sur les Lumières, à ceci près que je dirais plutôt qu’elles ont eu tendance à s’éteindre d’elles-mêmes en tombant dans une certaine facilité, en s’endormant sur leurs lauriers. Ce sont les Lumières qui ont fait la voie à ce nouvel obscurantisme.

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            • Caliban // 22.01.2019 à 16h17

              @Loxosceles

              Les « Lumières » sont à prendre comme une étape dans notre histoire commune, qui affirme le prima de la Raison sur l’obscurantisme. Pour le dire vite, des superstitions aux religions, toutes ces croyances qui ne reposent sur rien de tangible et qui échappent à l’expérimentation.

              On peut éventuellement dénoncer les insuffisances des Lumières ou leurs excès mais pas d’avoir été submergées par les évolutions ultérieures : le scientisme, le marxisme, … et aujourd’hui l’économicisme.

              Adam Smith qui est considéré comme un des philosophes des Lumières est l’inventeur du concept de la Main invisible mais il n’est absolument pas responsable de ses détournements mystiques actuels.

              https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/penser-leconomie-avec-25-adam-smith

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    • Chris // 22.01.2019 à 15h43

      Bel exemples d’inversion orwélienne.
      Qui démontre que les jeunes cons deviennent généralement des vieux cons ! Je ne parlerais même pas de naufrage biologique.
      Se rappeler que ces soixante-huitards étaient tous issus de la petite bourgeoisie et préludaient nos bobos actuels. Mais le vrai but était d’éjecter un De Gaulle, empêcheur de tourner en rond, un vieillard qui se retira avec dignité (et probablement soulagement !), pour mourir 1 an plus tard.

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      • RV // 22.01.2019 à 19h10

        Les grèves générales de 68 étaient-elles le fait de bobos ?

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        • Haricophile // 22.01.2019 à 22h50

          Non, mais la récupération de la grève générale…

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  • Olivier Jacquemard // 22.01.2019 à 07h28

    Il y’a deux types de personnes : ceux qui veulent qu’on leur foute la paix, et ceux qui veulent régenter la vie des autres. M. Weber fait partie de la deuxième catégorie.
    Se croire hors du commun, vouloir diriger, régenter, s’enrichir au delà du raisonnable, c’est une forme de maladie mentale qu’il faudrait soigner.
    Le pouvoir de révoquer des décisions ou des personnes, de proposer ou changer des lois simples, organiques ou fondamentales par le RIC est un bon moyen de neutraliser ce type de personnes et de progressivement faire émerger des représentants à notre image.

      +83

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    • FARINET // 22.01.2019 à 08h36

      Oui c’est vrai et beaucoup de la deuxième catégorie que vous citez, étaient destinataires en 1986  « La  Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » envoyée par  Guy Hocquenghemaher. 
       » Chers ex-contestataires, le retour de la droite ne vous rendra pas votre jeunesse. Mais c’est bien la gauche au pouvoir qui vous l’a fait perdre. Définitivement. Ce fut sous Mitterrand que vous vous êtes « normalisés » ; et sous Fabius que vous avez viré votre cuti.
      Pour devenir les néo-bourgeois des années 1980, les maos-gauchos-contestos crachant sur leur passé ont profité de l’hypocrisie nationale que fut le pouvoir socialiste.
      Sous lui, ils s’installèrent dans tous les fromages. Plus que personne, ils s’en goinfrèrent. Deux reniements ainsi se sont alliés : celui des « ex » de Mai 68 devenus conseillers ministériels, patrons de choc ou nouveau guerriers en chambre, et celui du socialisme passé plus à droite que la droite. Votre apostasie servit d’aiguillon à celle de la gauche officielle.

        +37

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    • Aquitanis // 22.01.2019 à 08h43

      Vous avez oubliés une troisième espèce : tout simplement de gros salopards ! ( je ne vise personne ) …

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    • Milsabord // 22.01.2019 à 08h50

      « Se croire hors du commun, vouloir diriger, régenter, s’enrichir au delà du raisonnable, c’est une forme de maladie mentale qu’il faudrait soigner. »
      Il s’agit de la perversion de pouvoir, une forme clinique de la perversion narcissique. Malheureusement ça ne se soigne pas, ça se neutralise par la force.

        +25

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    • Toff de Aix // 22.01.2019 à 12h57

      Bonjour, entièrement d’accord.. Je rajouterai même que ceux qui avaient l’opinion inverse il y a quelques années, et on retourné leur veste depuis, sont a ranger parmi les plus proselytes, réactionnaires, et authentiques hystériques du camp d’en face. Quand je vois un romain goupil éructer comme un âne qu’on égorge, que les opposants a son petit chéri de macron « ne sont pas légitimes car pas élus et qu’ils n’ont qu’a se taire », je me dis que la camisole n’est pas loin… Seigneur, si seulement je croyais en Vous, je prierai tous les jours que Vous faites pour que Vous nous protégiez de la bienveillance de ces grands « démocrates »..

        +26

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  • aladin0248 // 22.01.2019 à 07h31

    Je comprends chaque jour un peu plus pourquoi mes beaux-frères et quelques amis « de gôche » grands lecteurs du Monde et de l’Obs semblent avoir l’esprit ravagé malgré leurs diplômes Bac+11 ou 12 (doctorat d’État). Comment en est-on arrivé là ?

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    • Caliban // 22.01.2019 à 09h38

      @aladin0248

      « Comment en est-on arrivé là ? »
      Très bonne question.

      Je formule l’hypothèse que nous n’avons actuellement sur l’échiquier politique que des partis extrémistes :
      • la classique extrême-droite xénophobe
      • la gauche qui s’est radicalisée au fur et à mesure de sa prise de conscience des enjeux écologiques
      • l’extrême-centre qui a un attachement viscéral à l’Ordre établi

      Difficile de dire qui est le plus extrémiste, mais il me semble assez clair que cette radicalisation tout azimut a trait au creusement inédit des inégalités et à la destruction de l’écosystème.

        +5

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      • Genuflex // 22.01.2019 à 12h33

        @Caliban
        Et qu’est-ce que l’on peut faire de cette hypothèse, en vous suivant ?

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      • Caliban // 22.01.2019 à 13h02

        lol … à part endosser son gilet, aucune idée. On ne peut que constater les polarisations politiques.

        Personnellement il m’arrive en guise de consolation ou après le visionnage d’une vidéo de Pablo Servigne de m’adonner à la nostalgie :
        • relecture de « La Compagnie Obélix », fable gauloise sur la mise en place du modèle libéral
        • visionnage de « L’Aventure c’est l’aventure », pour aller au bout de la dérision des passions politiques (https://www.youtube.com/watch?v=cede3QXCQLo)

        On a les références culturelles qu’on peut 🙂

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      • Toff de Aix // 22.01.2019 à 13h16

        Bonjour, vous pensez sincèrement que la France Insoumise entre dans la catégorie que vous décrivez ? Entre le fait incontestable qu’il y ait des dérives,( et un flou volontairement entretenu sur la question européenne), dérivés symbolisées par l’eviction de kuzmanovic par exemple, ou par le comportement caporaliste de Mélenchon… Et le fait incontestable lui aussi, qu’il y a quand même une organisation avec un programme d’essence socialiste, écologique et solidaire, voté de façon démocratique et participative… Je pense qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Ce qui ne veut pas dire que la FI incarnerait LA solution a tous les problèmes hein. Mais gardons nous de généraliser, ça n’est quand même pas un mouvement d’extrême gauche… Peut être pour le pouvoir en place, et pour ses opposants, mais certainement pas selon des critères programmatiques objectifs. Je la classerait plutôt du côté des « socialistes »(les vrais, pas le ps) de ce point de vue.

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        • Caliban // 22.01.2019 à 13h28

          « pas un mouvement d’extrême gauche »

          Ben, on peut jouer sur les mots mais si vous avez lu le programme l’Avenir en commun, c’est extrême. Il s’agit de tout changer (répartition des richesses, réorganisation du système productif, …)

          Extrême ne veut pas dire extrémiste (j’ai moi-même fait ce glissement sémantique plus haut, toutes mes excuses) et n’a pour moi aucune connotation péjorative. Il décrit une posture figée qui consiste à ne pas négocier avec la partie adverse.

          A tort ou à raison ? Répondre à cette question c’est déjà exprimer une opinion politique, ce qui n’était pas mon propos.

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          • Toff de Aix // 22.01.2019 à 14h48

            Re bonjour,

            Le terme « extrême »est justement destiné a décrédibiliser. Il est employé aussi bien par LR que lrem, et ça leur permet de mettre leurs opposants dans le même sac que la marine… La suite on la connait !

            Non selon moi(et je ne pense pas être le seul) un terme plus adéquat serait radical. C’est la gauche radicale qui s’exprime ici, par opposition a la gauche social-démocrate.

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            • Caliban // 22.01.2019 à 17h53

              Vous avez complètement raison, radical = racine.
              C’est plus juste 🙂

              En revanche, pour résister à cette ostracisation, la gauche « radicale » devrait renvoyer aux électeurs de Macron & Co le qualificatif d’extrême-centre, cela me paraît viser juste.

              Ces personnes qui se prévalent de la tempérance et du « réalisme économique » (sic!) doivent prendre conscience que ne pas choisir c’est encore choisir, comme le disait Jean-Sol Partre à propos des non-résistants de 40 (*)

              Et que leur choix est encore plus extrême face à la tempête qui s’annonce. Je songe en premier lieu au désastre écologique en cours et face auquel nos sociétés régies par leur « réalisme économique » s’avèrent de moins en moins résilientes.

              (*) avec une hypocrisie sans nom, puisqu’il écrivait avec la mère Simone dans les journaux collaborationnistes

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              Alerter
          • tepavac // 22.01.2019 à 15h33

            Bonjour Caliban!
            Bien que souvent interloqué par vos prises de positions, je vous apporte mon aide bien mineure et qui permet une meilleure compréhension du point de vue évoqué.

            Enlevez « extrémisme » et remplacez-le par le mot générique qui convient au processus politico-social qui se développe actuellement; le totalitarisme.

            Le totalitarisme est la forme codifiée et exacerbée des relations communautaires et hiérarchisée selon les principe de l’instinct de l’ordre animal.

            Nous ne sommes plus très loin du seuil où ceux qui agissent par conviction devront encore se battre contre ceux qui obéissent à la hiérarchie du pouvoir. Les bac + 12 ont choisi par commodité ce qui leur étaient le plus prudent, la seconde guerre mondiale nous ayant démontré combien cette population au ordre était sujette à suivre inconditionnellement la loi du plus apte.

            La forme la plus extrême du totalitarisme c’est la fourmilière, chaque individu y nait pour une tache qu’il accomplira toute son existence, la reine elle même étant enchainé à un rythme de vie préétabli, immuable, si elle se dérobe à ses obligations envers la communauté, elle est tuée et remplacée par un embryon qui deviendra fertile et reine.

            Ce qui distingue l’espèce animal de celle humaine, c’est ce petit pourcentage d’individus, qui au péril de leur liberté et de leur vie, s’opposent constamment à l’ordre établi, tous les autres rentrent dans le rang….

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          • RV // 22.01.2019 à 19h19

            @ Caliban // 22.01.2019 à 13h28
            Avez vous lu le « Programme commun » de 1981 ?
            Comment le qualifierez vous, en prenant en compte qu’il a été mis en œuvre jusqu’en 1983 ?
            Le programme de la FI est par certains cotés bien moins « radical ».

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            • Caliban // 22.01.2019 à 19h35

              « Le programme de la FI est par certains cotés bien moins “radical”. »

              Difficile de comparer à 35 ans de distance, les enjeux ne sont pas les mêmes.

              Les intitulés, « Programme Commun » / « Avenir en Commun », donnent des indications :
              • le premier désigne l’union du PS et du PCF
              • le second se propose comme une issue à l’effondrement en cours

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    • Loxosceles // 22.01.2019 à 14h47

      Notez aussi qu’avoir parcouru aussi loin le système éducatif indique un certain degré de conformisme (voire de docilité, cela allant souvent de pair), conformisme encore renforcé par le parcours… Or au fond c’est ce même conformisme qui permet de lire ce genre de torchons tout en restant dans un confort intellectuel (cf 1984 et l’évolution psychologique du personnage, qui est anti-conformiste, jusqu’à la fin où on le « conformise » de force et avec succès, néanmoins il demeure psychologiquement perturbé, contrairement à ceux qui, depuis le début, ont adopté l’attitude docile vis à vis du système).

      Autour de moi, les rares « macroniens » sont des gens qui n’ont jamais souffert au sein du système, qui peuvent avoir un certain degré d’anti-conformisme ou d’esprit critique, mais qui demeure faible, voire fragile. Les gens qui, autour de moi, sont liés au milieu éducatif (par leur famille, leurs études, etc.), sont souvent plus conformistes et « macroniens » que la moyenne, également…

        +4

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    • Yannis // 22.01.2019 à 16h19

      Oui, comment en est-om arrivé là, bonne question. Je pense que la réponse se trouve en dehors du fait de poser des couleurs ou étiquettes « authentiques » sur tel ou tel parti politique. La vie politique est une chose, la vie des Français(es) une autre.

      La médiocrité étant la chose la plus facilement partagée au monde, en plus d’être inoffensive, ce sont les médiocres qui ont été triés sur le volet, dans cet énorme filtre post moderne et « mondialisé », sans prise sur le réel ni sur l’histoire, sans ambition si ce n’est matérielle, qu’est devenue la société française. Nos super chefs d’entreprises sont médiocres, nos leaders syndicalistes médiocres, sous-médiocres (ectoplasmiques, publicitaires) notre personnel politique et désormais diplomatique. Médiocre également la production artistique actuelle, des films sans profondeur aux scénarios connus d’avance et surtout consensuels, une politique culturelle catastrophique… Regardons juste un peu dans quel monde factice et vidé de sa substance nous baignons actuellement en France, et nous constaterons la dégringolade intellectuelle depuis 2 ou 3 générations.

      Un abrutissement savamment entrenu et accéléré par micron, qui s’adresse aux citoyens (qu’importe qu’ils ou elles aient voté pour lui) comme à des débiles profonds.

      La crise de l’éducation, également provoquée (à dessein ? je laisse une marge d’erreur ou d’incompétence notoire aux précédents gouvernements) en est un facteur agravant.

        +6

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  • TC // 22.01.2019 à 07h32

    Ces attaques contre la démocratie directe, la vraie est symptomatique de la peur qui animent nos amis de la « démocratie », celle qui leur permet de faire carrière avec tous les reniements qui vont avec. Messieurs, n’espérez pas qu’avec des argumentaires aussi risibles, vous vous en sortirez. Le temps est au Peuple et il n’attend pas !

      +29

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    • tepavac // 22.01.2019 à 16h37

      C’est une attaque contre tous les opposants, quelle qu’ils soient,.
      Ce genre de pouvoir porte un nom, c’est le totalitarisme.
      Et nous en sommes qu’au début, attendez de voir surgir sous une forme déguisée, les nouveaux S.A. pour mettre en pratique la bonne gouvernance. Les outils d’organisation sociale sont déjà en place, il ne manque que les zélés serviteurs décérébrés de l’ordre pour que le processus devienne réalité. et cela viendra,
      Regardez! les foulards rouges, prêt à mordre…..

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  • yack2 // 22.01.2019 à 07h36

    Tous les systèmes, à termes, meurent de leurs aristocraties, royalisme comme communisme, ou autres….Mais l’aristocratie se battra jusqu’au bout, il est cependant confondant de s’apercevoir de la pauvreté de leurs arguments dans cette agonie.

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    • Caliban // 22.01.2019 à 09h46

      S’agissant de la loi de l’Histoire que vous énoncez, j’ai de gros doutes : existe-t-il d’ailleurs des lois de l’Histoire ?

      En revanche s’agissant de la pauvreté des arguments, c’est évident. Je risquerais volontiers une analogie avec les sociétés « enchantées » du Moyen Age qui voyaient Dieu partout : nos zélites actuelles ont foi dans les « Lois de l’économie ». Tout comme on n’explique pas Dieu, on ne peut pas expliquer la mythologie néolibérale qui défie toutes les lois de la physique.

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      • Serge F. // 22.01.2019 à 20h24

        Derrière l’idéologie économique néolibérale, il y a des modèles mathématiques complexes. Ces modèles sont hors sol puisqu’ils partent du principe que les ressources de la Terre sont infinies et que les dégâts qu’on lui cause ne coûtent rien (on pourrait leur affecter un coût, mais dans le cas où ces dégâts seraient quasi irréparables, ils devraient être infinis, mais alors cela ferait partir les modèles en vrille). Nos économistes orthodoxes s’intéressent aux états optimaux de ces modèles. Parmi ceux-là, il y en a un qui ne les choquent même pas : il s’agit de celui où une personne détient toutes les richesses et les autres rien. Ca laisse songeur…

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      • Caliban // 22.01.2019 à 20h56

        Tout ce que vous écrivez est fort juste, le biais fondamental de l’école libérale (et pas seulement néo-) est de considérer que les ressources naturelles sont gratuites et inépuisables. On en paie aujourd’hui les conséquences, ce n’est que le début. Voir les conférences de M. Jancovici (https://www.youtube.com/watch?v=2JH6TwaDYW4)

        « Derrière l’idéologie économique néolibérale, il y a des modèles mathématiques complexes. »
        Oui, certainement. Mais il y a aussi une prétention à mettre le monde physique en équation. Ce n’est pas propre au libéralisme économique puisque :
        • Pythagore en rêvait déjà en son temps avec son nombre d’or
        • et les soviétiques avaient le même objectif avec le Gosplan

        On aboutit aujourd’hui à ce que les prétendues « Lois du marché »
        • soient mises au pinacle comme une divinité
        • et mises hors d’atteinte des décisions politiques (c’est la définition de l’ordo-libéralisme)

        Mettre la société en pilotage automatique sans se soucier de la destination ni du carburant. C’est totalement fou.

        Pour plus de développement, je conseille vivement les conférences d’Alain Supiot qui analyse le passage du « Gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres » (https://www.youtube.com/watch?v=xeG-azZ41f8&list=PLwl60Z8ihqF48o9Z3QYoHaAAlgHB0CcWx)

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  • ben // 22.01.2019 à 07h37

    La technologie a envahi notre quotidien sous toutes les formes afin de faciliter et d’automatiser les processus.
    Cela a bien sur eu comme impact une forte réduction d emploie dans tous les corps de métiers.
    Et bizarrement le seul endroit qui résiste c’est notre systeme / corporation politique.
    Le fait d’apporter la technologie, via la démocratie direct et internet, dans leur monde leur permettra aussi de comprendre ce que le peuple français vie depuis quelques années.
    Cela aura aussi comme bénéfice une réduction de cout de fonctionnement et aussi, par la dilution du pouvoir, une dilution de la corruption.

      +13

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    • calal // 22.01.2019 à 08h32

      « La technologie a envahi notre quotidien sous toutes les formes afin de faciliter et d’automatiser les processus.
      Cela a bien sur eu comme impact une forte réduction d emplois dans tous les corps de métiers. »

      Le probleme est que cette augmentation de la productivite est en train de conduire les dominants a croire que la « democratie » n’est plus necessaire pour maintenir le taux de profit. Les gains de productivite dans les techniques de « maintien de l’ordre » leur permet de croire que le cout pour « obtenir l’obeissance des domines » a ete suffisament abaisse pour rendre competitif la dictature par rapport a un regime democratique.

      Il faut que les citoyens aient le droit de posseder des armes de guerre comme aux us comme garantie anti « reformes » …

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      • Ours // 22.01.2019 à 18h51

        « Il faut que les citoyens aient le droit de posseder des armes de guerre comme aux us comme garantie anti “reformes” … »

        Cela entrainerait, il me semble, un cercle vicieux; la violence étatique s’alignant sur les supposées stocks d’armes de la population… Voir les USA comme vous disez, non?

        Ben a raison selon moi, dans le sens où la structure actuelle de l’état est totalement dépassées, improductives dans sa mission à répondre au mieux aux besoins de la population, de manière dynamiques, équitables et distribuées. Ce qui implique de se délaisser d’une grande partie du corps fonctionnaire… et de revoir de fond en comble la redistribution de richesses dans la prochaine société.

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        • RV // 22.01.2019 à 19h26

          L’Etat a été privatisé, il n’est nullement dépassé,
          (il est au service de quelques uns au lieu d’être au service du plus grand nombre)
          Il faut nationaliser l’Etat !

          Nous avons besoin de plus de fonctionnaires pour assurer les services publics sur tout le territoire.

          Le « moins de fonctionnaires » est la stratégie de destruction des services publics et leur marchandisation tout azimut.

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      • Yannis // 23.01.2019 à 13h07

        « Il faut que les citoyens aient le droit de posseder des armes de guerre comme aux us comme garantie anti “reformes” … »

        Et cette phrase ne choque personne ici ?? Décidemment, l’américanisation de la société francaise avance à pas de géant, même sur un site alternatif comme celui-ci, c’est emblématique. Si notre imaginaire n’arrive plus à faire sans une référence automatique aux USA, c’est donc que la colonisation a parfaitement fonctionné en France.

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        • RIC // 25.01.2019 à 21h00

           » Il faut que les citoyens aient le droit de posseder des armes de guerre comme « …en suisse, et les RIC qui vont avec!

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  • Le turk // 22.01.2019 à 07h46

    « Il n’a jamais existé de véritable démocratie, et il n’en existera jamais. Il est contre l’ordre naturel que le grand nombre gouverne et que le petit soit gouverné. » 
Jean-Jacques Rousseau

    qu’importe le système politique au pouvoir , tous se valent sur le papier , l’homme , le dirigeant , le chef doit être en tout points , irréprochable , intelligent , courageux et gentil , faire adhérer le peuple au bien commun d’une nation , en fait peu d’hommes ont cette capacité, on en compte un par siècle , le reste du temps le pouvoir est détenu par des collectifs d’intérêts privés égoïstes , de leurs bouches le mot démocratie sort à chaque phrase , dans les faits c’est le glissement vers la tyrannie qui en découle , la tyrannie démocratique ? un non sens me dires vous , pas sur !

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  • delor // 22.01.2019 à 07h54

    1) « notre démocratie » c’est celle qu’a conçue et mis progressivement en place ce que « certains » appellent « UMPS devenu aujourd’hui « LREM » (il y a eu un changement de nom mais le contenu et les dirigeants sont restés les mêmes), 2) cette démocratie là n’a pas eu les résultats attendus par les Français dans les domaines énumérés (mais aussi dans d’autres) non pas seulement (c’est vrai que la France ces 4 dernières décennies a été gouvernée par des guignols-enfumeurs) parce qu’elle a fait preuve « d’incapacité » mais aussi parce qu »elle N’A JAMAIS VOULU FAIRE CELA : ces guignols-enfumeurs ont volontairement affaibli progressivement la France en répondant aux diktats énoncés par l’UE (pas l’Europe, l’UE, ce qui n’est pas la même chose), pour mieux et plus facilement la vendre à la finance, aux banques et à l’étranger, 3) il faudrait tout en conservant le système de la représentativité nationale, mettre les parlementaires (et autres élus) sous la tutelle des électeurs en réinstaurant le système du mandat impératif : il est anormal que les politiques bernent leurs électeurs pendant la campagne électorale en faisant des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient ; s’ils ne respectent pas leurs promesses sans explications et sans nécessité absolue répondant à l’intérêt général, ils doivent être purement et simplement virés !

      +5

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  • cording // 22.01.2019 à 07h59

    Cet ex-gauchiste vient faire la leçon alors qu’il a entériné le déni démocratique du vote du 29 ami 2005 ! Je ne lui reconnais qu’un seul droit celui de se taire !

      +46

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  • Emmanuel // 22.01.2019 à 08h00

    J’execre cette génération ,ils étaient jeunes ils ont renversé la table pour que la société preine en compte la jeunesse et ses aspirations, ils sont vieux il faut surtout que rien ne bouge. Ce sont des jouisseurs qui n’ont pensés qu’à eux .ce sont eux qui ont façonné la société dans laquelle nous vivons et franchement aux vues des valeurs en cours ça n’est pas reluisant.

      +33

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    • sauvingnin // 22.01.2019 à 09h50

      Ne généralisez pas s’il vous plaît. Ce n’est pas juste pour de nombreuses personnes anonymes, c’est vrai, qui tentent depuis cinquante ans de survivre dans un monde de plus en plus injuste et sinistre et qui, malgré des défaites répétées, y croient encore et transmettent leur espoir et leurs faibles forces.

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      • Emmanuel // 22.01.2019 à 12h53

        Encore heureux qu’ils restent des éclairés , mais malheureusement une très grande partie de cette génération a comme ADN l’individualisme.

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    • Genuflex // 22.01.2019 à 12h36

      Cela semble un peu systémique, comme phénomène : la jeunesse tente d’imposer sa contreculture, qui est ensuite gentiment absorbée par la culture dominante en entrant dans « le monde du travail ».
      Si l’on admet cette hypothèse comme vraisemblable, difficile ensuite de s’en prendre à une génération en particulier.

        +1

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      • Emmanuel // 22.01.2019 à 15h18

        en observant bien qu’elle en est le point de départ ?

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  • RGT // 22.01.2019 à 08h16

    « Henri Weber, ancien sénateur et député européen »…

    Pas besoin d’aller chercher bien loin ses propres motivations : Il se bat bec et ongles pour pouvoir bénéficier des « bienfaits » e la démocratie participative jusqu’à son dernier souffle.

    Si d’aventure les citoyens avaient la possibilité de déterminer les rémunérations des « divins z’élus » en fonction des bienfaits qu’ils ont prodigué il ne gagnerait plus que le RSA et serait contraint de côtoyer les « moins que rien » en allant quémander sa pitance aux restos du cœur.

    Au fait, elle se monte à combien la « retraite » d’un sénateur ?
    « le montant moyen de la pension mensuelle touchée par les parlementaires de la Chambre haute gravite autour de 4 382 € au 1er avril 2013, hors majoration pour enfants. »

    Source : https://www.retraite.com/retraite-par-metier/retraite-fonctionnaire-publique/membre-du-senat.html

    Le double de ce que je toucherai en tant qu’ingénieur et partant à la retraite à 67 ans…

    Finalement, je comprends pourquoi ils méprisent autant les « gueux » : Non seulement ils n’ont pas de Rolex au poignet mais de plus ils n’ont pas été capables de gérer leur plan de retraite correctement.

      +29

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  • wuwei // 22.01.2019 à 08h23

    Si je comprend bien pour Mr Weber trop de démocratie tue la démocratie ? Ce sinistre individu tient lui aussi une place de choix dans la catégorie de « ceux qui sont passés du col mao au rotary club »

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    • tepavac // 22.01.2019 à 17h24

      En réalité, parce que les uns et les autres avancent masqués, il est question ici d’anarchisme dans le sens, sans gouvernement et sans état.
      C’est une opinion qui désigne une organisation sociale reposant sur des capacités supposées de l’individu, pour accomplir une tache d’intérêt communautaire de façon tout a fait désintéressée, ou tout le moins, pour ne pas nuire à l’intérêt général.

      Comme le développait Montesquieu, dans un monde de liberté extrême, chacun donne son opinion comme dans une démocratie, mais en plus, chaque individu agis selon ses convictions sans se préoccuper de ses conséquences sur les voisins . C’est ce qui se passe actuellement, et la raison en est très bien expliquée, la perte de confiance au lien qui uni la collectivité dans le but d’un bien commun.

      Nous sommes passé, très rapidement d’une consécration de recherche d’un avenir international meilleur, convention, pacte et chartes d’après-guerre, à directement et en douce, à une organisation des rapports humains reposant sur l’acquisition des parts de marché.
      Euphémisme pour désigner la liberté de prédation sur les biens d’autrui.

        +2

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  • Bébert le fou // 22.01.2019 à 08h29

    C’est moche de vieillir quand même ! Weber et ses petits camarades de maison de retraite sont victimes d’incontinence verbale et de pertes de mémoire terrifiantes qui leur font falsifier l’Histoire. Il faut absolument que le personnel soignant évite de les promener sur les plateaux télés parce qu’ensuite, il faut nettoyer tous leurs vomis, pas glop, pas glop.
    Et puis cette manie de lancer des mots en l’air comme ça puis de l’oublier immédiatement ! C’est ainsi qu’on aurait aimé qu’il développe ce qu’est pour lui une démocratie plus efficace et ce qu’il propose pour y arriver. Alzheimer, quand tu nous tiens !

      +17

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  • Fabrice // 22.01.2019 à 08h30

    Marrant de voir que ces gens présupposent toujours que les moutons peuvent que les désigner ou les destituer selon leur logique, légèrement surannée, qui voudrait qu’il n’y ai d’autre choix qu’un parti pour un autre, éternellement, jusqu’à ce que mort s’en suive!
    Les idiots!
    La résilience de l’humanité est dans sa démocratie direct et le berger meurt mais le troupeau reste!

      +7

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  • DUGUESCLIN // 22.01.2019 à 08h38

    Ben oui! Quand la démocratie n’est pas représentative. Quand on a des élus avec 17 ou 20 % qui ont tous les pouvoirs, il y a quand même un problème, non?
    Alors que le peuple demande à être représenté et réclame le droit au référendum c’est normal, non?
    Sinon à quoi ça sert de voter pour donner tous les pouvoirs à une petite minorité qui se croit investi du droit de penser à notre place et nous dire ce qui est bon pour nous, et qu’on finit par se retrouver dans la misère pour notre bien grâce à l’ordre nouveau qu’ils nous proposent.
    Il y a quand même une limite non?
    Ces gens qui sont des ignorants se croient-ils plus aptes que nous. Quand des professeurs émérites tirent la sonnette d’alarme, faut-il les considérer comme des idiots incultes?
    Tous ces extrémistes de la mondialisation devraient faire l’effort de s’instruire et de cesser de prendre le peuple pour « un con ».
    Au nom de qui et de quoi se sentent-ils meilleurs que les autres?
    Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. Mais ceux qui sont incompétents et aveuglés par leur prétention, qui au départ ne sont rien sinon des prétentieux, se retrouvent dans le camp de ceux qui réussissent, ils n’acceptent pas qu’on leur rappelle que ce sont des inconnus sortis de nul part qui n’ont pas fait leurs preuves et qui seraient « rien » selon leur conception de la société, si on réussissait à les déloger.

      +10

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    • tepavac // 22.01.2019 à 17h37

      « Quand on a des élus avec 17 ou 20 % qui ont tous les pouvoirs, il y a quand même un problème, non? »

      Le problème est bien énoncé et devrait être facilement circonscrit;

      Le seul problème c’est qu’ils puissent accéder au pouvoir avec 17% des électeurs !

      C’est à cela qu’il faut remédier, empêcher une opinion minoritaire de s’exercer contre l’avis général.

        +6

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  • Rond // 22.01.2019 à 08h39

    Formidable ! Qu’ils en écrivent encore des comme ça et c’en sera fait de leurs privilèges, hypocrisies, traîtrises, mensonges, mépris, etc ……………………………….
    En clair, j’ai lu : »Touchez pas au grisbi, touchez pas aux prébendes de ma caste, touchez pas à mes privilèges, faites-nous confiance vous n’avez pas le choix, d’ailleurs, vous n’avez pas non plus les compétences en matière de démocratie alors que nous, si ! Mes affirmation sont péremptoires mais j’ai raison !  »

    Pffff… Triste sir triste dinosauresque.

    Merci pour tous ces commentaires.

    Tenez bon, ne lâchez rien et soyez créatifs !

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  • Denis Monod-Broca // 22.01.2019 à 08h39

    Et pour déconsidérer le peuple et le vote populaire, toujours ce mensonge – répété ici par BHL – de l’arrivée au pouvoir d’Hitler par les urnes ; alors que le parti nazi était en perte de vitesse, c’est une manœuvre de von Papen qui permis à Hitler d’arriver au pouvoir.

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  • Renard // 22.01.2019 à 08h40

    « Ceci tuera cela » disait Claude Frollo dans Notre-Dame-De-Paris en désignant successivement un livre imprimé et une église, de même on peut dire « ceci tuera cela » aujourd’hui en désignant successivement un ordinateur connecté à internet et cet édifice vermoulu qu’est l’Assemblée nationale.

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  • Albert Charles // 22.01.2019 à 08h48

    Attention à la naïveté. Pour avoir fréquenté les rond-points de ma région dès les premiers blocages en Gilet Jaune, je peux affirmer qu’il y avait de tout dans le mouvement au départ, avec un point revendicatif commun à tous: un meilleur pouvoir d’achat qui puisse permettre à ceux qui sont rejetés par la ville, de payer leur essence (entre autres biens ou services). Se sont greffées sur ce mouvement d’autres revendications plus politiciennes émanant de militants encartés (mais non déclarés comme tels) venus de tous les horizons du spectre politicien traditionnel français. En particulier, une part non négligeable des effectifs, que je peux estimer à 1/3 environ sur les ronds points, rejetait massivement tout impôt et toute taxe: c’est sur cette catégorie de Gilets Jaunes qu’ont surfé les media libéraux et Macron en particulier aujourd’hui. Il ne faut pas être angélique et dupe: le mouvement des Gilets peut servir le libéralisme giscardien de Macron en justifiant les coupes sombres envisagées dans les services publics avec l’argument imparable habituel des Politiciens de Droite: vous vous êtes exprimés démocratiquement et directement contre les taxes et les impôts: on va donc vous écouter ! On baissera les prélèvements obligatoires en baissant parallèlement les dépenses publiques (services publics, transferts sociaux, etc). Oui, donc, une certaine démagogie prônant la démocratie directe peut facilement être manipulée….Le dire, ce n’est pas être contre l’expression directe ou contre toute forme de RIC.

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    • Virgule // 22.01.2019 à 09h48

      Attention à la généralisation : c’est parce nous les pauvres nous nous rendons compte du montant de taxes et contributions diverses à taux fixes que nous payons, montant total important par rapport à leurs revenus, que nous nous rebellons. La multiplication de ces impôts indirects et contributions (TVA, CSG, TIPCE etc.) à taux fixes contrevient au principe de la progressivité de l’impôt sur les revenus et, ces impôts prélevés sur toutes les dépenses indispensables à nos vies prennent ces dernières en otages. De plus les riches diminuent leurs impôts -progressifs- sur leurs revenus grâce aux niches et « optimisations » fiscales.

        +11

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      • Jac // 22.01.2019 à 14h50

        Tout à fait juste.
        Les taxes (dont la TVA ) étant des impôts indirects j’ai fait ce calcul :

        Pour une personne (ou une famille ) ayant un revenu de 1000€/mois :
        – pour 700€ d’achats taxés à 20 % le montant de la TVA est de 140€
        – pour 300€ d’achats alimentaires taxés à 5,5 % le montant de la TVA est de 16,5€
        Soit un total de 156,5€ de TVA qui correspond à 15,65 % de ses revenus.

        A consommation égale, pour une personne gagnant 5000€/mois ce même montant correspond à 3,13 % de ses revenus, et pour celle gagnant 10000€/mois il correspond à 1,56 %.

        Calculez ce que représente en %/le revenu la taxe sur le carburant pour un automobiliste modeste par rapport à un automobiliste aisé qui roule, pollue, use l’asphalte autant que lui…

        Certes plus on gagne plus on dépense, mais les besoins de base sont les mêmes.

        La TVA est l’impôt le plus injuste qui soit, alors qu’en 2018 elle a rapporté à l’état 154,6 milliards € quand l’impôt sur le revenu (équitable) a rapporté 72,5 milliards €

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        • Jac // 22.01.2019 à 14h50

          Et parce que je trouverais juste que tout foyer paie un impôt sur revenu (même moi qui suis non imposable) selon tranches d’imposition et parce que je pense que les TVA sont l’impôt le plus injuste que j’ai fait cet autre calcul :

          En France on totalise 37,9 millions de foyers fiscaux (16,5 millions imposables + 21,4 millions non imposables).
          Leur revenu médium est évalué à 43 000€ /an.
          Les recettes fiscales s’élèvent pour 2018 à 154,6 milliards TVA + 72,5 milliards IR =159,1 milliards

          Si tous les foyers sans exception payaient en moyenne 10 % d’impôt sur le revenu (+ ou – selon tranche d’imposition) cela ferait :

          37.900.000 x 4.300€ = 162,97milliards € soit + que les recettes fiscales 2018.

          Tout le monde paierait l’impôt (comme c’est le cas avec les TVA) mais cela coûterait moins cher aux pauvres qu’actuellement. Ils pourraient donc consommer plus.

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          • VVR // 24.01.2019 à 08h53

            oups, désolé, le chiffre sur le revenu fiscal est faux, j’avait oublié la pondération par la taille du foyer donc on doit bien être a 40000. ça m’apprendra a intervenir a 8h du mat

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        • calal // 22.01.2019 à 22h03

          ben non
          vous dites a consommation egale…
          ben les riches mangent pas des nouilles et n’achetent pas chez lidl

          Calculez voir 18.6 de tva sur le caviar et sur une sortie dans un 4 etoiles…vous verrez que ca fait pas mal de tva qui rentre dans les caisses de l’etat.La tva sur un yacht c’est pas mal non plus.

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          • Jac // 23.01.2019 à 13h17

            Evidemment ! mais je parle des consommations de base : nourriture de base, EDF, internet (c’est une base aujourd’hui) loyer, eau, entretien / hygiène, assurances …etc
            Je précise « à consommation égale » parce que même les riches consomment les bases en + de ce qu’ils peuvent se payer . Je sais parce qu’il y a longtemps j’ai été riche (assujettie sans rechigner à l’ISF) et dans mes dépenses il y avait aussi ces consommations de base (même si mon loyer était bien plus cher parce que bien plus de surface ainsi que ma consommation eau/EDF ). Et les riches mangent aussi des nouilles en regardant les prix (et pas du caviar beluga -sans regarder les prix- tous les jours)….

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            • Jac // 23.01.2019 à 13h24

              De + des riches achètent aussi chez l’Idl (je le faisais et n’étais pas un cas). D’ailleurs il n’y a pas plus radin que de nombreux riches….

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    • Caliban // 22.01.2019 à 09h51

      Merci pour votre témoignage et votre conclusion !

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    • Sandrine // 22.01.2019 à 15h54

      Il y a d’incontestables tendances «libertariennes » dans le mouvement des Gilets jaunes qui s’expriment notamment dans la phobie de la représentation. En cela, c’est un mouvement très différent du poujadisme qui avait un chef charismatique et une structure hiérarchique assez développée – meme si le poujadisme au début était soutenu par les communistes et les gaulliste un peu à la manière des Gilets jaunes d’aujourd’hui soutenu par Le Pen et Mélanchon.
      D’une certaine manière, c’est une sorte de prolongation de l’esprit de mai 68 et de sa remise en cause de toute forme d’autorité. Et ce n’est peut-être pas un hasard si parmi ceux qui tiennent aujourd’hui les ronds-points, il y a beaucoup de retraités.

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    • RV // 22.01.2019 à 19h42

      @ Albert Charles // 22.01.2019 à 08h48
      « Oui, donc, une certaine démagogie prônant la démocratie directe peut facilement être manipulée….Le dire, ce n’est pas être contre l’expression directe ou contre toute forme de RIC. »

      Le RIC n’est qu’un outil qui introduit une dose de démocratie dans nos gouvernement représentatif en cela que le citoyen accède à l’initiative de la loi et à son vote sans passer par un Représentant « élu ».
      Mais, la Démocratie n’est qu’un mode d’organisation politique de prise de décision.
      Elle ne dit rien de la pertinence de ces décisions, simplement qu’elles ont donné lieu à un débat citoyen et qu’une majorité s’est portée sur telle ou telle décision à son issue.
      Suivant la couleur politique de la majorité qui s’exprime vous obtiendrez ou pas des « avancées ».

      Il ne suffit pas de réunir suffisamment de signatures pour soumettre une proposition de loi à un RIC, encore faut-il obtenir une majorité qui se prononce pour.

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  • Alfred // 22.01.2019 à 08h57

    Qui a besoin de cimlentairesoqueurs pour se moquer de quelqu’un qui estime que trop de démocratie tué la démocratie (qui plus est dans la « démocratie » dans laquelle nous vivons, et a fortiori quelqu’un qui a un parcours comme Mr Weber)?
    On est en vérité bien gentil dans ses commentaires. C’est sa nature. Le texte commenté est celui d’un tartuffe menaçant et d’un pitre dangereux. S’en moquer est le minimum que l’on puisse faire.

      +8

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  • Octopod // 22.01.2019 à 09h05

    Ce que ces gens là n’ont toujours pas compris c’est que la gestion des crises à la papa c’est terminé. La révolution internet est passé par là.
    S’il suffisait il y a encore dix ans de s’afficher dans un journal pour attribuer à son discourt (sa propagande) une couleur politique, aujourd’hui l’accès universel à l’information pour peu quelle soit effective, fait tomber de vieux masques générationnels.
    Ces soixantehuitards auront porté par leurs votes la pire engeance politicarde que la France est connue depuis la fin de la 2eme G.M. et quand les masques tombent ce qu’ils révèlent n’est souvent pas très beau.
    L’humanité a ceci de particulier qu’à la différence des animaux, chaque génération humaine à la capacité potentielle, neurologique et unique de repartir du point où la génération précédente s’est arrêtée.
    L’assimilation de ce nouvel outil mémoriel nous sauvera-t-elle de cette abjecte société thermo-militaro-industrielle mortifère non-choisie et profitant toujours à la même clique cupide et avide de pouvoir ? C’est toute la question.

      +8

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  • Schwartz // 22.01.2019 à 09h11

    La Révolution russe fut en premier lieu une révolution libérale, en grande partie voulue par les britanniques. C’est ce que l’on appelle un coup d’État quand ça nous arrange…
    Le gouvernement Kerenski, mis en place après l’abdication du Tsar, loin de vouloir sortie la Russie de la guerre, a continué à se battre contre l’Allemagne, conformément aux souhaits des Britanniques.
    L’Allemagne a donc joué la carte Lénine, lui permettant de transiter de Suisse vers la Russie, sans être inquiété, pour renverser le gouvernement libéral et le remplacer par un gouvernement qui arrêterait la guerre et cèderait à l’Allemagne une grande partie des terres anciennement occupées par les Russes en Europe de l’est, entre les mers Baltique et Noire.
    Les banquiers de Wall Street ont envoyé Trotski, depuis New York jusqu’en Russie, pour faire en sorte que les financiers américains puissent eux aussi se gaver sur les dépouilles de la Russie tsariste. Peu leur importait d’ailleurs quel système serait au pouvoir : seul comptait le profit !
    Dans ce chaos, les seuls qui ont réellement essayé de faire le bien pour le peuple, ce sont les « noirs » de Nestor Makhno en Ukraine, dont les bolcheviks se sont servis pour éliminer les armées blanches et qu’ils ont ensuite écrasés, par le biais de l’armée rouge organisée par Trotski. Les marxistes-léninistes ont donc détruit le système des soviets, dès le départ, sous l’impulsion de Lénine et Trotsky, Staline n’étant que le bandit Géorgien qui exécutait les basses besognes !

      +9

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    • Rond // 22.01.2019 à 10h56

      Je ne connais pas cette version ébouriffante de l’histoire. Un livre à suggérer, peut-être ?

        +4

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  • blue // 22.01.2019 à 09h26

    J’hésite entre colère pour m’avoir fait perdre mon temps avec ces billevesées, et perplexité tant cette approche « complotiste paranoïaque » au dernier degré du pouvoir du peuple vient confirmer avec effroi ce que nous savons déjà : nous sommes face à des réactionnaires contre-révolutionnaires. La violence qui transpire ici est là même que celle qui en 68 étouffa l’élan social des accords de Grenelle sous le poids médiatique complice de babillages sociétaux de salon de thé. Pollack et Hara Kiri y compris même si nous les aimons bien aussi. La bourgeoisie s’est réapproprié 68 sous forme de pseudo crise de la libéralisation des moeurs qui pendant 50 ans (le mariage pour tous, le concours de l’Eurovision, ou encore les Femens et autres Pussy Riots en sont les derniers avatars en date…) ont masqué une lutte à mort entre classes par le rognage méthodique et constant des accords de Grenelle, Macron étant le fossoyeur ultime.

      +12

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  • Eric83 // 22.01.2019 à 09h41

    « Il existe plusieurs façons de détruire la démocratie : la plus classique est l’instauration de la dictature à la suite d’un coup d’Etat militaire ou de la victoire électorale d’un parti despotique. »

    Il existe une autre façon, c’est le « casse du siècle » réalisé par le clan de Macron en 2017.

    Lisez cet article très riche, long et précis qui met en lumière le petit clan de Macron, soutenu par un très puissant réseau politique, financier et médiatique, qui va réussir à faire gagner la présidentielle à MACRON.

    https://www.vanityfair.fr/actualites/articles/article-mag-la-bande-de-copains-qui-a-porte-macron-a-lelysee/58171

    Extraits :

    « Et soudain, ils réalisent  » ON A QUAND MEME FAIT LE CASSE DU SIECLE ». Qui est le « ON ».
    « Ils s’appellent notamment Stanislas Guerini, Cédric O, Benjamin Griveaux, Emmanuel Miquel et Ismaël Emelien ».
    « Des trentenaires, provinciaux pour la plupart, comme le « boss », portés par l’amitié et une féroce ambition de start-upper. Eux, ils n’ont pas fait l’ENA ; ils sont venus en politique par l’économie, soudés depuis leur passage au QG parisien de Dominique Strauss-Kahn en 2005, avant la primaire socialiste. »
    « Ils ont été la matrice du nouveau pouvoir. Et tous évoluent désormais en son cœur… »

    « Il faut lever des fonds, capitaliser sur l’image du jeune ministre, travail d’équilibriste alors que Macron est encore à Bercy. « 

      +9

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    • calal // 22.01.2019 à 13h27

      « soudés depuis leur passage au QG parisien de Dominique Strauss-Kahn »

      sortis par la porte, ils rentrent par la fenetre:gros soupir…
      deja a l’epoque,quand j’entendais des gens de « gauche » dire qu’ils allaient voter pour dsk…dsk,macron,pour un peu je me mettrai a croire a cette histoire de masculinite toxique blanche…

        +2

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  • emmanueL // 22.01.2019 à 09h42

    « la société se démobilise, la majorité des citoyens se replient sur leur vie privée, la demande d’ordre et d’autorité monte en flèche. La place est libre pour l’avènement d’un pouvoir à poigne. »
    Euh, j’ai la berlue ou c’est exactement ce que le pouvoir en place et ses soutiens médiatico-financiers essaient de mettre en oeuvre ? Les gilets jaunes les gênent un peu du coup alors l’emmarchisme tente de dévoyer le sens du mouvement pour s’en servir dans son action néo-illibérale.

      +11

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  • sauvingnin // 22.01.2019 à 09h43

    Weber, c’est le beauf à Fabius non ? Le trotskysme ne mène à rien quand on veut en sortir.

      +5

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  • Caliban // 22.01.2019 à 09h48

    @Albert

    Vous avez raison sur le fond, mais :
    • libre à vous de vous référer à la source directe
    • pensez à ceux qui ont bien ri à l’idée de voir Simone offrir sa tournée de pastaga 🙂

    Ce n’est que mon avis, mais les petits inserts permettent de tourner en dérision des propos lénifiants. La dérision est aussi une « arme » dans le débat 🙂

      +0

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  • Poueyto Alain // 22.01.2019 à 09h51

    Ben pour résumer le peuple est trop con donc on va éliminer les mauvais citoyens (les gilets jaunes ils commencent à bien nous dailler) et on va revenir au régime censitaire c’est très bien et surtout y aura plus personne pour nous empêcher de gouverner entre nous

      +4

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  • BOURDEAUX // 22.01.2019 à 09h56

    Pour un politicien qui marine depuis toujours dans le marécage post-gaullien de la V°, Weber ne pouvait pas s’interdire de nous infliger ce vieux sophisme selon lequel l’autoritarisme politique serait la contrepartie nécessaire à l’efficacité, mais on reste sur notre faim quant aux exemples qu’il eut eu sans doute quelque peine à nous fournir de cette efficacité. En effet, si nos institutions sont le cadre idéal à l’efficacité dans la conquête du pouvoir d’un homme dont les intentions véritables n’ont rigoureusement aucune chance de rencontrer jamais l’approbation d’une majorité populaire, elles ne peuvent garantir qu’une efficacité très émoussée aux suffrages exprimés quand le pouvoir est conquis par un groupe d’individus qui considère le référendum non comme un mode de délégation de l’autorité mais comme un élément de ses relations publiques à l’efficacité limitée et dont l’usage est dangereux. Quand un politicien roublard conteste à ses concitoyens le droit de se faire entendre, au motif que cela nuirait à l’efficacité du gouvernement, alors les voleurs à l’étalage peuvent contester aux épiciers le droit d’installer des portiques parce que cela ralentira les clients.

      +6

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  • Lysbeth Levy // 22.01.2019 à 09h56

    Ces anciens 68-tards ont pris le pouvoir et désormais ils bloquent toute possibilité d’évolution sociale, ayant même aidé à faire sauter le verrou du « pacte social » à la française, issu du CNR après la guerre. Sous Mitterrand l’ancien « pétainiste », ils ont oeuvré au « démaillage » des droits sociaux pour l’enrichissement par la néo-ultra-libéralisme triomphant d’une hyper-classe.
    .https://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.com/2013/01/hocquenghem-du-col-mao-au-rotary.html
    Ou cet auteur qui a écrit sur la déformation de la « nouvelle gauche » anti-classe ouvrière :
    https://agone.org/elements/lesintellectuelscontrelagauche/index.html Même le Nouvel Obs l’a révélé :
    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-lu-et-approuve-par-la-cia.html
    Glucksmann et ces amis gauchistes repentis, devenus des néoconservateurs, ultra-llibéraux à l’américaine sont nos pires fossoyeurs au service des Usa . Maintenant il nous reste à pleurer ou mettre un gilet jaune c’est plus utile même si plus risqué ..

      +11

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  • jmk011 // 22.01.2019 à 10h06

    C’est ben vrai ça, trop de démocratie tue la démocratie !!
    M. Weber est tombé bien bas, déjà passer de la LCR au PS c’est déjà pas mal, mais maintenant il s’attaque à la démocratie directe en prenant l’exemple de…..l’URSS !! pays bien connu pour sa super démocratie. Il est certain que les pays occidentaux sont eux exemplaires en la matière, les USA en premier.
    Les gilets jaunes apprécieront cette façon de voir.
    Merci à Olivier pour ses petits commentaires qui remettent bien les choses en place, et laissons Henri Weber à ses divagations « démocratiques ».

      +8

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  • LMBD // 22.01.2019 à 10h10

    Ce Monsieur doit être un adepte de l’homéopathie.
    De la même façon qu’une maladie doit se soigner -selon cette théorie délirante- par l’absence de remède (souvent du foie de lapin ai-je appris récemment ; pourquoi du foie et pourquoi de lapin ?), les maux de la démocratie doivent se soigner par une absence de démocratie, une trace, une mémoire de ce que nous n’avons connu qu’en apparence. L’effet placebo sera remplacé par un théâtre d’ombre, un jeu de lumière, ou le souffleur, en murmurant, sera chargé de donner les répliques -faudra bien tendre l’oreille !- aux acteurs banquetant en coulisses en compagnie de leurs mécènes.
    Il est quand même étonnant que des médiocres pareils ambitionnent en une carrière d’élu résumée en un article d’un canard qui n’est plus lu, de retourner comme une chaussette le concept de démocratie.
    Je prédis à ce Monsieur et à ses semblables un destin à la St Paul arrivant à Athènes pour expliquer au peuple philosophe ce que doivent être leurs rapports au divin, à l’humanité et au destin : une bonne tranche de rigolade des Grecs au tribunal de police avant une expulsion à grands coups de pompes dans le fion. Je suggère cependant une amélioration : remplacer les sandales antiques par des modernes rangers… cloutées, si possible, lorsque le banni nous aura vraiment pris pour des couillons.
    Je note quand même l’aveu sous-jacent dans ce discours verbeux et inconsistant : les élus doivent s’occuper d’économie, l »économie ne rentre pas dans le champ démocratique, donc…

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  • Maxhno // 22.01.2019 à 10h19

    La propagande collaborationniste devient tellement ridicule qu’ils n’y aura bientôt plus que le LBD pour faire rentrer ça dans nos cranes

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  • Veloute // 22.01.2019 à 10h26

    [ERRATUM]
    « Si on prend ce texte au sérieux, le pouvoir législatif des députés (et des sénateurs) vient APRÈS celui des citoyens. »

    NON. Si on prend ce texte « avec » sérieux on lit que le pouvoir de légiférer revient au peuple >>OU<< ses représentants. Le texte est large et, s'il aménage la possibilité d'un processus législatif direct, il aménage de manière égale la possibilité de la représentation.

    Si on pousse, toujours avec sérieux, on constate que la Constitution de la Vème République, disposant que le pouvoir législatif est le fait des représentants du peuple, élus au suffrage universel, reste dans les clous de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qu'elle cite dans son préambule.

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    • Fritz // 22.01.2019 à 10h36

      ERREUR : la constitution de 1958 biaise la déclaration de 1789 en affirmant que le peuple exerce la souveraineté « par ses représentants ou par la voie du référendum » (article 3).

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  • jules vallés // 22.01.2019 à 10h52

    Ah !! quand les masques tombent !(et ce n’est même pas Poutine en-dessous)
    « La vieillesse est un naufrage » Chateaubriand
    Et pendant qu’on y est: c’est quoi exactement « la volonté générale »? peut-être ce que préconisent ceux qui sont « trop subtils et trop intelligents »?

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  • ima // 22.01.2019 à 10h57

    Rien que le panégyrique de l’auteur est un repoussoir politique, le club Jean Jaurès (le pauvre !), si ma mémoire ne flanche pas est ce ramassis de voyous du PS ayant pondu un texte, sous Hollande, sur le complotisme et, en fait il mettait le pied à l’étrier de Macron avec sa loi fake-news bidonnée.
    Quel expert en démocratie !!!

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  • Volodia // 22.01.2019 à 10h58

    Il y a Peuple. Pour le discréditer ils ont inventé Populisme.
    Il y a Egalité. Pour la discréditer ils ont inventé Egalitarisme.
    Il y a Souveraineté. Pour la discréditer ils ont inventé Souverainisme.
    Il y a Démocratie. Pour la discréditer ils ont inventé Démocratisme (Ultra).
    Liste non exhaustive.
    Faut dire que pour certains crétins Marx avait lui-même inventé Crétinisme (Parlementaire).

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  • Jac // 22.01.2019 à 11h02

    Moi aussi je préfère une démocratie représentative mais préfèrerais moins de campagnes électorales spectacles, où les plus doués en com (les meilleurs « artistes de variété ») qui ont eu le plus d’applaudissements (grâce à un bon chauffeur de salle) ont plus de chance d’être élus sur leur prestation plutôt que sur leurs réelles intentions.

    Pourquoi ne voteraient on pas en premier temps (une idée spontanée) sur seulement les propositions proposées sur papier neutre sans nom, sans logo de parti, sans photo…. ? Cela compliquerait c’est sûr le suffrage universel. Lesquels noms et partis seraient ensuite dévoilés et les débats entre candidats pourraient se faire normalement sans spectacle récréatif…. Réfléchissez y avant de crier « crétin! », « ridicule! », « Simooooone sers nous un pastis! ».

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    • Jac // 22.01.2019 à 11h36

      Je commence à y réfléchir : première interrogation :

      On peut apprécier les propos d’un philosophe ou d’un écrivain dans un livre, d’un journaliste dans un article de presse, ou (grâce à internet aujourd’hui) d’un bloggeur sans pour autant le connaître, ne l’avoir jamais vu, ne pas connaître ses orientations politiques …etc. Et pourtant ces propos ont nourri nos réflexions et peuvent même nous permettre de voir le monde et de penser différemment.

        +1

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      • Jac // 22.01.2019 à 12h06

        deuxième interrogation :

        L’effet de groupe conditionne et manipule les opinions. La réflexion solitaire précise nos opinions. La confrontation d’opinions différentes en toute équité affine, modifie ou conforte nos opinions, et nous oblige de choisir.

        Dans nos pensées nous sommes seuls.

        Dans nos discutions (échanges) avec autrui nous devenons des êtres sociaux.

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        • Jac // 22.01.2019 à 13h59

          troisième interrogation (ébauche d’une première conclusion personnelle) :

          Pour avoir une opinion personnelle, il convient d’avoir des réflexions solitaires pour qu’elles soient vraiment personnelles. Mais pour que ces opinions ne soient pas que celles d’autistes il convient de s’enquérir de celles d’autrui pour nourrir nos réflexions personnelles. Puis pour devenir un être social, il convient d’échanger et confronter toutes nos opinions pour affirmer ou modifier les nôtres, et les adapter à la société dans laquelle on s’inclut. Cela oblige à faire des choix et donc des concessions sur nos seuls intérêts égoïstes.

          En cela une première analyse à partir de propositions (de candidats aux élections) neutres, anonymes, non influencées par un nom célèbre, un parti, des méthodes de communication semblables à celles de la publicité si habile à manipuler… permettrait que l’on se fasse un réelle opinion personnelle.
          Ensuite un débat collectif de citoyens (soit autant d’opinions personnelles) permettrait d’adapter nos opinions à l’ensemble des besoins collectifs (tous différents ou non synchrones). Ce qui nous obligerait à faire des choix et nous positionner en faveur d’un programme, en étant moins égoïste.

          Suite à cela, des débats (en 2ème tour) entre candidats à visage découvert seraient moins manipulateurs. Et les candidats pour lesquels nous voterions in fine pourraient mieux nous représenter.

          C’est une idée…

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  • Kokoba // 22.01.2019 à 11h04

    Triste personnage ce Monsieur Weber.
    C’est avec ce genre d’article qu’on comprend qu’il y a trés, trés peu de vrai Démocrates en France.

    La Démocratie, c’est le pouvoir au peuple, pour le peuple, par le peuple.
    Mais la réalité, c’est que nos élites n’en veulent absolument pas.
    Ils veulent le pouvoir pour eux sans avoir de comptes à rendre à ce peuple qu’ils méprisent tant.

    Bien sur, ils ne l’avoueront jamais devant une caméra.
    Je suis même sur qu’ils se croient sincèrement Démocrates.

    Le coeur du combat des gilets jaunes est bien là : rétablir une Démocratie un minimum correcte en France.

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    • Jac // 22.01.2019 à 16h15

      « La Démocratie, c’est le pouvoir au peuple, pour le peuple par le peuple »

      .et le pouvoir politique c’est l’art de diriger les affaires publiques d’un état (ce qui entend aussi la géo politique) ou d’une ville.
      Perso je sais que je suis capable de diriger mes « affaires familiales », ou diriger des employés, une entreprise (et encore pas toutes)… Mais un pays ! non, pas capable… Manque certain de compétence.
      Vous oui ?

      Rien que dans des réunions de parents d’élèves, on entend surtout des parents monopolisant la réunion pour faire des doléances personnelles pour le cas particulier de leur enfant (ça économise des RDV avec les proviseurs ou professeurs). N’ont pas compris ceux-là que ces réunions étaient collectives donc concernaient l’ensemble des élèves toutes catégories confondus. (j’ai cessé écoeurée d’être déléguée)
      Non non, moi je ne voudrais pas que ces parents/citoyens gouvernent mon pays et donc ma vie….

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      • Sara // 23.01.2019 à 05h31

        C’est aussi pour ça qu’il n’y a pas une seule personne à la tête d’un état démocratique, mais un gouvernement. Après, si comme tous les macronistes vous êtes dans l’attente d’un homme providentiel… Mais cessez de raconter des fadaises pour justifier votre haine du partage.

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        • Jac // 23.01.2019 à 14h09

          Je ne suis pas macroniste, n’ interprétez pas sans savoir au delà de ce que j’exprime. Je n’espère rien d’un homme providentiel (ni d’un prophète ni d’un guru ni de Zorro). J’ai préféré d’ailleurs le programme de Hamon -bien que je le critiquais sur nombreux points- et il ne s’est pas présenté comme un « homme providentiel », c’est le moindre qu’on puisse dire….. Ce pourquoi il était moqué par une grande majorité de la presse et d’électeurs (dont PS). Même nombreux de gauche espèrent un homme providentiel (dont mélanchonistes). Par contre comme Mélanchon je suis contre le régime ultra-présidentiel de la Vème république.

          Je pense que Macron dirige les affaires publiques comme on gère une banque. Il oublie que dans « public » il y a « l’humain » avant le budget (« qui concerne le peuple dans son ensemble »)

          Il y a nombreux moyens pour la participation citoyenne sans arriver au systématisme des référendums qui sont le vote (oui/non) le plus manipulable qui soit.
          Je désirerais d’avantage que le parlement ait plus de pouvoir (autre que voter des lois qui s’accumulent tant et tant jusque parfois des contradictions au point qu’aucun citoyen -censé connaître la Loi- ne puisse la comprendre dans sa complexité s’il n’est pas juriste « expert en tout ») et que les citoyens prennent l’habitude de solliciter d’avantage les parlementaires autrement que pour obtenir un logement ou un emploi (ou autre sollicitation purement personnelle, comme c’est la majorité des sollicitations)

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          • Jac // 23.01.2019 à 15h33

            « de solliciter d’avantage les parlementaires »

            En ceci que les sollicitations des citoyens soient la formulation de ce qu’ils veulent pour la France (tel ce qui devrait être dans une vraie démocratie) plutôt que laisser les députés décider seuls.

            Et dans « plus de pouvoir du parlement », j’entends par exemple que le parlement puisse décider dans sa majorité – au nom du peuple et exigé par lui – une révocation du gouvernement, voire la destitution du Président si celui-ci ne respecte pas le programme sur lequel il a été élu (ou aurait dû être élu…) – alors que le Président peut dissoudre l’ Assemblée, balayant de la sorte le vote législatif des citoyens – . Mais il est vrai que le changement de date des élections législatives a changé la donne… Peut-être réduire la durée de mandat des députés (?) pour qu’il y ait 2 élections durant le mandat présidentiel, ce dernier redevenant de 7 ans pour qu’il y ait moins de lois ou réformes votées à la va-vite dans un seul souci de réélection (du trompe l’œil)

            A voir… peser le pour et le contre sérieusement en se référant aux exemples du passé à revoir ou ne pas suivre… :
            Réinventer

            Mélanchon a proposé une nouvelle République ( la 6ème) mais il a été le seul (louable). Cela ne suffit pas, il faut plusieurs propositions pour qu’une 6ème République puisse correspondre au suffrage universel.

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      • LowCost // 29.01.2019 à 12h28

        Le problème étant : depuis quand n’as t’on pas eu de dirigeant compétent ?
        Je veux bien entendre que le citoyen de base n’est pas compétent pour diriger un pays, mais il faudrait que cela soit prouvé, théoriquement au pire, empiriquement au mieux.
        Pour ce qui est de nos dirigeants politique depuis des décennies, leur incompétence voir leur malhonnêteté elle est largement prouvé.

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    • RV // 22.01.2019 à 21h01

      @ Kokoba // 22.01.2019 à 11h04
      « il y a très, très peu de vrai Démocrates en France »
      Non seulement, mais le terme de démocratie est employé en contre-sens, un contre-sens imposé par une guerre idéologique.
      En nous faisant croire que nos gouvernements représentatifs sont des démocratie, la pensée dominante tente de nous empêcher de penser la démocratie.

      Pendant la Révolution française les partisans de la démocratie se sont opposés aux tenants du gouvernement représentatif et ce sont ces derniers qui ont fait prévaloir leur proposition.

      Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836) Théoricien révolutionnaire et homme politique sous la Révolution et l’Empire.
      Extrait de son Discours du 7 septembre 1789 :
      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k495230/f663.item.r=%22pas%20une%20d%C3%A9mocratie%22.langFR.zoom
      page 594 …/… L’autre manière d’exercer son droit à la formation de la loi est de concourir soi-même immédiatement à la faire. Ce concours immédiat est ce qui caractérise la véritable démocratie. Le concours médiat désigne le gouvernement représentatif. …/…
      …/… car je soutiens toujours que la France n’est point, ne peut pas être une démocratie …/…
      …/… Donc les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes immédiatement la loi : donc ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leurs appartiennent sur la personne de leur mandataire ; mais c’est tout. S’ils dictaient des volontés, ce ne serait plus cet état représentatif ; ce serait un état démocratique. …/…

        +0

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  • Bachaud // 22.01.2019 à 11h07

    la democratie dite représentative! car 60% n’ont pas voumlu choisir un prétendu représentant c’est l’instabilté juridique EX DEFISCALISATION des heures sup: N.S =OUI F.H=NON E.M= OUI..!!!!!!!!
    avec le RIC une loi qui aurait pas fait l’objet d’un RIC abrogatif ou en aurait triomphé ne serait pas remise en cause à l’alternance. CQFD
    Il y a des modaliés qui ne retardent pas un gouvernement qui veut reformer MAIS toujours ans le sens de l’intéret général!!
    Les modalités de “référendum d’initiative citoyenne national” de RIC-France
    vos critiques et suggestions sont bien venues..!

    PAS DE PLACE SI INTERESSE bachaud.yvan@free.fr
    • Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. (V.Hugo)
    • RIC-France – Tél.  04.72.24.65.02 & 06.23.96.08.15

      +1

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    • RV // 22.01.2019 à 21h03

      Il ne suffit pas de réunir suffisamment de signatures pour obtenir la tenue d’un RIC,
      encore faut-il obtenir une majorité qui se prononce pour !

        +0

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  • Koba67100 // 22.01.2019 à 11h21

    Je suis pour le RIC, mais je pense que votre lecture de certains passages sur la révolution russe et sur le « soviétisme » sont biaisés.
    L’idée développée par Henri WEBER, qui peut être discutée, est que pendant la première phase de la révolution russe, le « soviétisme », c’est à dire le gouvernement par les conseils d’ouvrier, de soldats (pas au sens de l’URSS Soviétique)… a généré de l’anarchie et que cette anarchie a permis aux bolcheviks de prendre le pouvoir et d’imposer une dictature.
    Le soviétisme n’est pas ici l’URSS, c’est le gouvernement des Soviets.
    On se souviendra que les mutins de Kronstadt se sont soulevés contres les Bolcheviks aux cris de « Tout le pouvoir aux soviets et non aux partis » (soviet= conseil en russe).

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    • Thibaut // 23.01.2019 à 16h31

      Effectivement, la gachette a été un peu trop rapide sur ce coup….
      – autant Weber est franchement malhonnête en pensant que des tentatives vaguement comparables de démocratie directe mènent aux mêmes résultats à un siècle d’écart, de façon déterministe ;
      – autant son rappel du caractère démocratique des débuts de la révolution Russe n’est pas faux en soi, et plutôt rare chez les « modérés ».
      Ce n’est pas le contenu de son rappel historique qui aurait dû être ridiculisé ici mais son usage. D’une part, l’anachronisme de la comparaison; et de l’autre l’affirmation qu’un évènement historique donné est nécessairement la cause du suivant. Comme si le Front Populaire avait été la cause de Vichy (ergo Blum = fascisme).

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  • Macarel // 22.01.2019 à 11h42

    La démocratie « c’est de la pipe » ! Rien ne vaut une bonne ploutocratie, de gens « raisonnables » !

    Sans quoi c’est l’ochlocratie : « régime politique dans lequel la foule (okhlos) a le pouvoir d’imposer sa volonté. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ochlocratie

    Une « foule haineuse » en gilet jaune, par les temps qui courent…

      +3

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  • xavier37 // 22.01.2019 à 11h58

    Faut revenir aux fondamentaux:
    « Etymologie DEMOCRATIE : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité. La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence… (principe d’égalité). »
    Après, quand tu as fait toute ta carrière grâce à la démocratie représentative, t’es accro.
    Quand les représentants ont transféré la souveraineté (contrôle du peuple) à des institutions non démocratiques (l’UE, l’OMC, le FMI, le Marché), ils ont de fait trahi le peuple qu’ils sont sensés représenter. ils ne doivent donc pas s’étonner que la partie du peuple la plus lucide souhaite se passer d’eux. Le RIC est juste l’expression de ce fait.
    C’est pas si compliqué.
    Pas besoin de convoquer le stalinisme, et pourquoi pas le maoisme, le nazisme, le polpotisme, l’antisémitisme… et tout les trucs en isme qui permettent de s’abstenir de voir le réel.

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    • Jac // 23.01.2019 à 15h54

      Oui. Et je ne supporte plus que nombreux politiques ou experts se réfèrent aux autres pays de l’UE pour qu’on s’aligne sur eux (lesquels ?) pour abaisser par exemple le « poids » (selon eux) des aides sociales en France. Et si ces pays deviennent fascistes, il faut les suivre aussi ?

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  • Philvar // 22.01.2019 à 11h59

    Un des principaux dogmes du communisme et aussi du socialisme, mais dans une un peu moindre mesure, est le suivant : Les humains sont bêtes et méchants par nature et seuls quelques esprits éclairés peuvent les guider vers le bon chemin. Cela justifie à leurs yeux tous les dirigismes et excès qu’ils peuvent commettre.
    Quand à une nouvelle forme de démocratie elle pourrait passer par internet. Et les gents de pouvoir deviendrait les exécutants des décisions prises par les peuples concernés, un peu comme en Suisse.

      +1

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    • Tardieu // 23.01.2019 à 09h36

      « Un des principaux dogmes du communisme et aussi du socialisme, mais dans une un peu moindre mesure, est le suivant : Les humains sont bêtes et méchants par nature et seuls quelques esprits éclairés peuvent les guider vers le bon chemin. »

      Un déni et un mensonge ou une ignorance.

      Le socialisme repose sur le constat que seule une fraction des exploités et des opprimés est capable dans un premier temps d’atteindre un niveau de conscience politique correspondant au processus dialectique matérialiste et historique inconscient à l’œuvre tout au long du développement de la civilisation humaine (ce que vous niez), et de définir dans quelle direction il est susceptible de s’orienter en fonction de l’évolution des rapports (contradictoires) qui existent entre les différents facteurs qui les composent, de sorte qu’en tenant compte et en agissant sur ces facteurs et ces rapports il soit possible d’orienter ce processus historique dans une direction plutôt qu’une autre, autrement dit vers le chaos, la guerre sans fin, la barbarie ou le socialisme et au-delà le communisme ou la liberté.

        +1

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      • Tardieu // 23.01.2019 à 09h40

        (Suite) Et parmi (ce que vous ignorez) les facteurs déterminants sans lesquels il est impossible d’orienter la société dans une autre direction que la barbarie, figure ces éléments les plus conscients de la classe ouvrière et des classes moyennes rassemblés dans un parti politique, ainsi que les dizaines de millions de travailleurs organisés au sein des organismes politiques indépendant qu’ils ont créés (Assemblée populaire ou constituante par exemple), et c’est uniquement la combinaison de ses deux facteurs qui peut permettre à un moment donné de réaliser un changement de régime, autrement dit, de liquider le capitalisme et ses institutions antidémocratiques.

        Que vous l’admettiez ou non, c’est ce que nous enseigne la lutte de classe internationale depuis les révolutions du XIXe siècle.

          +1

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  • Alexandre Clément // 22.01.2019 à 12h12

    Encore un gauchiste qui a mal tourné. Ce vieux con était dans le temps un jeune con qui révait justement tout seul dans son coin avec les guignol de la JCR à une dictature du prolétariat qui serait exercée par son parti. Ce bureaucrate est maintenant dans la défense du vieux modèle bourgeois sur le thème les gens de peu sont bien trop cons pour prendre les bonnes décisions. Il a toujours été une crapule, que ce soi à la JCR, au PS ou maintenant en défendant les débris de la Macronerie Faux révolutionnaire à la Cohn-Bendit, c’est un vrai bourgeois

      +8

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  • Dany 2 // 22.01.2019 à 12h14

    Pour oublier l’infâme Weber, j’ai rejoint un grand Weber, Max:
    – “La politique c’est l’ensemble des efforts que l’on fait pour participer au pouvoir ou d’influencer la répartition du pouvoir”

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  • Denis // 22.01.2019 à 12h38

    Je remarque que le sexisme a encore de beaux jours devant lui!:-)

    D’autre part, moi aussi, je suis pour la démocratie directe!
    Mais c’est moi le chef!
    Non? 🙂

      +0

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  • Sinoué // 22.01.2019 à 12h47

    Il aurait fallu mettre comme titre « Gillets jaunes, quand la vraie démocratie menace l’oligarchie et ses serviteurs au pouvoir….. »vu le contenu des propos de Weber.

    A quand un article de Cohn Bendit, qui doit montrer les mêmes symptömes très avancés et irréversibles, la jeunesse de soixante huit vieillissant décidément très mal…exception à part!

    Je crois ne pas avoir trop mal vieilli :0)

      +3

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