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22.janvier.201922.1.2019 // Les Crises

« Gilets jaunes » : quand l’ultra-démocratisme menace la démocratie. Par Henri Weber

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Fantastique exemple de ce qu’est le « focialisme »

Avec Henri Weber, ancien Sénateur socialiste, mais surtout c’est un des anciens leaders du mouvement de Mai 68, et l’un des cofondateurs de la Ligue communiste révolutionnaire !

Il aura fallu le macronisme pour vraiment bien voir ce qu’étaient les principaux leaders de Mai 68 : Cohn Bendit, Goupil, Weber…

Source : Le Nouvel Obs, Henri Weber, 15-01-2019

Selon Henri Weber, ancien sénateur et député européen, expert-associé à la Fondation Jean-Jaurès, il est possible de détruire la démocratie par excès.

Le mouvement des « gilets jaunes » est en lui-même une critique vivante de la « démocratie directe » qu’il prétend incarner et qu’il désire instituer. Le refus farouche d’élire des représentants, au nom de la stricte égalité entre tous les membres du mouvement, débouche, comme toujours, sur la désignation de représentants autoproclamés, non élus, non mandatés, incontrôlés, choisis et promus par les médias selon les critères qui leur sont propres : ces porte-parole feront-ils de bonnes audiences ? Seront-ils de « bons clients » ? Assureront-ils durablement le « show » ? Le banc d’essai de ce choix sont les réseaux sociaux où les futurs leaders révèlent leurs qualités médiatiques et font la preuve de leur potentiel d’influence.

Il existe plusieurs façons de détruire la démocratie : la plus classique est l’instauration de la dictature à la suite d’un coup d’Etat militaire ou de la victoire électorale d’un parti despotique. La plus actuelle, dans les pays développés, est l’avènement progressif de « démocraties illibérales », qui conservent l’élection des gouvernants au suffrage universel, mais qui mettent à mal l’Etat de droit en abolissant peu à peu la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse et des médias, l’indépendance de la justice, les droits de l’homme et du citoyen.

Note OB : Toute ressemblance avec… etc.

La démocratie illibérale, telle qu’elle s’incarne en Hongrie ou en Pologne, et qu’elle pointe l’oreille dans les États-Unis de Donald Trump, n’est déjà plus la démocratie, elle n’est pas encore la dictature, elle est un régime en transition de l’une à l’autre.

Des « soviets » au stalinisme

Mais il y a une troisième façon, très efficace, de détruire la démocratie, souvent pratiquée dans l’Histoire :

OB : Hein ? On aurait donc eu plein d’exemples de Démocratie directe ayant échoué ?

c’est une destruction non plus par défaut – par suppression des droits et des libertés démocratiques –, mais par excès, ultra-démocratisme. Au nom de la « démocratie réelle » et non plus « formelle » ; de la démocratie « directe » et non plus « représentative », ses partisans exigent de conférer tant de droits aux citoyens – droits de voter directement les lois, de révoquer leurs élus à tout moment et à tous les niveaux… – , que l’exercice du pouvoir politique devient impossible. La démocratie se dégrade en anarchie, le pouvoir est peut-être plus représentatif, mais il est impotent.

Face au chaos qui en résulte, la société se démobilise, la majorité des citoyens se replient sur leur vie privée, la demande d’ordre et d’autorité monte en flèche. La place est libre pour l’avènement d’un pouvoir à poigne.

OB : « Simooooooooooone, un autre Pastis pour Msieur Weber, iyécrit une tribune pour l’Obs »

C’est ainsi qu’au lendemain de la Révolution russe, le Parti bolchévique a substitué sa dictature totalitaire à la « démocratie directe » des « Conseils des ouvriers, des paysans et des soldats » – les « soviets » –,

OB : HEIN ?

et que son secrétaire général, Joseph Staline, a substitué sa dictature personnelle à la dictature du Parti.

OB : donc la dictature de Staline a remplacé l’ultra démocratisme de la dictature du Parti ? WTF !

C’est la semaine, avec les leçons d’Histoire de BHL (pour les très très nuls – la vérité est ici) :

La démocratie directe est aujourd’hui impraticable

Dans l’Athènes de Périclès, au Ve siècle avant notre ère, la démocratie directe était possible parce que le peuple citoyen était limité à 10.000 hommes libres, et que leur nombreux esclaves subvenaient à leur besoins matériels, leur laissant le loisir de diriger en personne des affaires de la Cité.

Dans nos sociétés complexes et autrement plus nombreuses, la démocratie ne peut être que représentative, la démocratie directe est impraticable.

OB : eh oui, bien sûr. Faudrait qu’on invente un espèce de réseau informatique qui relierait tous les gens – une utopie tu penses !

Vouloir la substituer à la démocratie représentative, c’est en réalité chercher à détruire la démocratie.

OB : Eh oui ! C’est comme l’amour, « trop d’amour tue l’amour » ! « Trop de plaisir tue le plaisir » ! « Trop de connerie tue… » Ah ça, non.

Simooooooooooone, je vais en prendre un, moi aussi !

En revanche, on peut et on doit compléter, corriger la démocratie représentative parlementaire, en l’enrichissant d’éléments de démocratie sociale et de démocratie directe : institution des relations professionnelles par la négociation permanentes entre syndicats de salariés et d’employeurs à tous les niveaux ; référendum sur certaines questions d’intérêt stratégique ;

OB : Oui, et on appellerait même ça le Référendum d’Initiative Citoyenne…

conseils de citoyens tirés au sort ; conseils de salariés élus dans les entreprises, de citoyens dans les localités… L’articulation entre démocratie représentative, s’incarnant dans les assemblées élues, démocratie sociale, animée par les syndicats, et démocratie participative, associant directement les citoyens à la prise des décisions qui les concernent, constitue une vieille revendication du mouvement ouvrier socialiste, souvent mise en œuvre et toujours à réinventer.

OB : les syndicats « constructifs », qui ont tant fait depuis 30 ans pour la défense de notre modèle social…

Paralysie des pouvoirs

De ces trois formes articulées et complémentaires de démocratie, c’est la première, la démocratie représentative parlementaire, qui reste fondamentale, au sens où c’est en son sein que se décide en dernière instance la loi. Les deux autres contribuent à son élaboration, mais ne sauraient revendiquer la primauté dans l’expression de la volonté générale.

OB : eh oui, on ne peut pas décider par nous même, on va laisser faire Richard Ferrand et Marlène Schiappa, et ça devrait donc bien se passer….

Longtemps, cette question a constitué une pomme de discorde majeure au sein de la gauche entre révolutionnaires et réformistes. « La démocratie réelle, c’est la démocratie directe ! » clamaient les premiers. « Tout le pouvoir aux conseils ! », « Vive la République parlementaire et sociale », répondaient les seconds. Ce débat a été tranché en faveur de la « démocratie mixte » ou « démocratie de la loi négociée », au siècle dernier, à la lumière de la faillite du soviétisme.

OB : Eh oui, vu que le soviétisme, c’était évidemment le meilleur exemple de Démocratie Directe !!!!!

Simooooooooooone, mais il y a quoi dans le pastis ???

Il faut assurément réformer en profondeur nos institutions démocratiques, afin de les rendre plus représentatives et plus participatives. Mais il faut veiller aussi à les rendre plus efficaces. Car il ne faut pas se tromper sur le diagnostic.

OB : oui, et quand on veut un bon diagnostic, on demande à Monsieur Weber !

Ce que reprochent plus que tout nos concitoyens à notre démocratie, c’est son absence de résultats : son incapacité à réduire le chômage et la précarité, à éradiquer la pauvreté, à endiguer le réchauffement climatique, à maîtriser les flux migratoires, à reconquérir les « territoires perdus de la République »…

OB : ah ben non, elle a d’excellents résultats la démocratie représentative. Comme elle est oligarchique par nature, elle donne d’excellents résultats pour nos oligarques…

Hélas, beaucoup de Français n’étant pas des oligarques, ils veulent autre chose !

Ils veulent assurément une démocratie plus représentative et plus participative, mais aussi et avant tout une démocratie plus efficace.

OB : Le système le plus efficace, c’est par nature la Dictature, cf Pinochet ou la Chine…

Ce n’est pas le référendum « dérogatoire » et « abrogatoire » que proposent certains « gilets jaunes », inspirés par des idéologues mirobolants, qui permettra de faire un saut de puce dans cette direction. Bien au contraire. Cette innovation ultra-démocratique, dans les circonstances présentes, aboutira à la paralysie des pouvoirs et relève de la stratégie de la destruction de notre démocratie par excès.

OB : et aboutirait donc au soviétisme chez nous. CQFD.

Henri Weber, ancien sénateur et député européen, expert-associé à la Fondation Jean-Jaurès.

OB : une fondation qui emploie donc le gratin des experts.

Les intertitres sont de la rédaction

Source : Le Nouvel Obs, Henri Weber, 15-01-2019

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Olivier Jacquemard // 22.01.2019 à 07h28

Il y’a deux types de personnes : ceux qui veulent qu’on leur foute la paix, et ceux qui veulent régenter la vie des autres. M. Weber fait partie de la deuxième catégorie.
Se croire hors du commun, vouloir diriger, régenter, s’enrichir au delà du raisonnable, c’est une forme de maladie mentale qu’il faudrait soigner.
Le pouvoir de révoquer des décisions ou des personnes, de proposer ou changer des lois simples, organiques ou fondamentales par le RIC est un bon moyen de neutraliser ce type de personnes et de progressivement faire émerger des représentants à notre image.

150 réactions et commentaires - Page 2

  • Serge F. // 22.01.2019 à 13h54

    Ils ont vraiment de grands spécialistes à la Fondation Jean Jaurès ! On se rappelle du pronostic qu’avait fait Henri Weber au sujet de Macron :

    https://www.liberation.fr/debats/2016/11/18/pourquoi-emmanuel-macron-n-accedera-pas-au-pouvoir-supreme_1529282

    La fin de l’article est une merveille d’hypocrisie : « L’avenir nous dira si ces règles – qui ont leur logique – sont devenues obsolètes et si l’attrait de la nouveauté et de la séduction personnelle suffisent désormais pour accéder à la Présidence de la République dans notre pays. Personnellement, j’en doute, et à mon avis, le principal intéressé n’y croit pas trop non plus. »

    Faudrait peut-être lui rappeler que c’est surtout le fric et le soutien des médias mainstream, à la botte de l’oligarchie, qui permettent l’accès à la Présidence de la République.

    J’espère qu’Henri Weber a touché un beau chèque après la publication de sa tribune à la sauce macronarde. Voici en tout cas un cadeau que je lui fait à la gloire de sa république :

    https://pbs.twimg.com/media/DxSMieaWoAAwiD4.jpg

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  • Lucas // 22.01.2019 à 15h59

    Cet homme est proche du peuple, c’est pourquoi il a bien compris que dès lors qu’un minimum de démocratie directe serait installé, les fauteuils du Sénat se changeraient instantanément en sièges éjectables.

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  • Arnaud // 22.01.2019 à 16h53

    Expert à la Fondation J. Jaurès !
    Merci à l’équipe et Olivier pour avoir surligné les paragraphes importants, M. Wéber fait du BHL en plus long.
    Merci à l’Obs pour ce moment de lobbying subventionné.

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  • Narm // 22.01.2019 à 17h37

    « expert associé » fondation jean jaures , tout est dit , non ?

    *

     » la démocratie directe est impraticable.
    Vouloir la substituer à la démocratie représentative, c’est en réalité chercher à détruire la démocratie. »

    tout comme l’europe d’aujourd’hui et Lrem, ils sont trop intelligent, le bas peuple ne peut pas comprendre

    T’as le droit de vote, mais un demi droit de vote

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  • Subotai // 22.01.2019 à 17h44

    M’enfin pourquoi s’emmerder à commenter les élucubrations d’un vieux schnock.
    Cherchez pas une pensée profonde, une analyse fine et actualisée de la situation, voire même une action de propagande réfléchie à son propre bénéfice, c’est juste le naufrage de la vieillesse.
    C’est juste son souhait de finir sa vie dans la tranquillité, que rien ne change. Pensez à la chanson « les Bourgeois » de Brel…
    Hé les p’tit jeunes, là, méfiez vous! Ça vous pend au nez à vous aussi… 😀

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  • Ubu // 22.01.2019 à 18h21
  • Jean Paul B. // 22.01.2019 à 18h49

    Bonjour,
    rappelez-moi Henri Weber c’est bien ce trotskiste infiltré au PS de Mitterrand pour l’orienter à « gauche », qui nous soutient aujourd’hui que le RIC mettrait en danger la « démocratie » car le Peuple pourrait révoquer ses élus ou abroger une loi contraire au Bien Commun?
    Belle équipe que ces fils de bourgeois « révolutionnaires » d’opérette qui « ont fait les barricades en 68 » comme on dirait « ont fait 14-18 » et qui passaient beaucoup de temps à vitupérer la CGT de Georges Séguy et le PCF de l’époque qui eux mettaient leur énergie à faire engranger des acquis à la classe ouvrière.C’est vrai que ces fils à papa n’étaient absolument pas inquiets pour leur avenir une fois leurs manifs festives terminées.
    Ne perdons plus de temps à lire les avis de Weber,Goupil ou comme l’appelait Desproges, cette pauvre Conne Bendit,.

      +2

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  • Louis Robert // 22.01.2019 à 20h14

    Grand merci!!!

    Voilà quelqu’un qui a un avenir vraiment exceptionnel comme humoriste!

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  • Yves TEROUINARD // 22.01.2019 à 21h05

    Affaire de paradigme.
    Weber est dans le sien.
    L’horizon s’arrête à la démocratie représentative.
    Et à « l’éducation » des « masses ».
    Où est l’humanitarisme en tout ceci ?
    La démocratie directe, par propositions venant de la « base »; est plus « naturelle ».
    Cependant, ceci aura t’il de meilleurs résultats ?
    Pas sûr.
    Tant qu’il y aura du pouvoir, ce sera biaisé.
    Il faut des mandatés, pas des représentants.
    Et des conseilleurs (experts en tous les domaines), ayant pour rôle de proposer des solutions à la gestion de la Cité.
    Et …
    Et, surtout, que ces « experts » aient, comme qualité première, l’intérêt de l’humanité et de tous ses membres.
    Weber est un « dinosaure » de l’ultralibéralisme libertaire; pas un humanitariste.
    Et, les « Gilets Jaunes » sont ils humanitaristes ?
    Certains probablement; mais le système ultralibéral » et les médias ont tellement corrompu les mentalités, qu’il y a une révolution à faire, celle des consciences.
    Afin que l’humanité soit viable.

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  • Nanie // 23.01.2019 à 00h10

    Le thème dominant de ce billet est celui de la démocratie parlementaire rivalisant avec la démocratie directe. L’histoire nous enseigne que la démocratie directe était pratiquée avec succès au niveau de la Cité grecque, ancêtre de notre forme de démocratie actuelle. Or, la Cité n’est pas un pays où la dimension territoriale implique une démocratie parlementaire.
    .on peut alors se poser la question suivante : est-ce la politique actuelle qui détruit la démocratie ou l’excès de démocratie qui détruit la politique ?

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  • Stella2B // 23.01.2019 à 06h51

    Il y a peut-être un moyen de rétablir une démocratie réelle en répercutant à l’assemblée nationale la pyramide socio-professionnelle des français: le même pourcentage de telle catégorie ( les ouvriers et employés, les cadres, les professions libérales type médecin avocat etc.. ) les retraités étant représentés par la catégorie à laquelle ils appartenaient quand ils étaient en activité. Je ne sais si cela est la meilleure solution mais elle serait peut-être plus représentative de ce que nous sommes.

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  • Quercus // 23.01.2019 à 20h23

    Deux jour après une nouvelle tentative (avortée) de putsch militaire au Venezuela un nouveau président est à la tête du pays…..enfin c’est ce que disent les yankees !
    « Le président américain a apporté son soutien au président de l’Assemblée nationale et chef de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido après que ce dernier se soit autoproclamé «président par intérim», le 23 janvier devant des milliers de partisans réunis à Caracas.  » (Source RT france 23/01/19)

    Voilà la démocratie chère à Monsieur Weber.

    Ne doutons pas que Maduro et le peuple venezuelien vont réagir, ce qui fera évidemment le jeu des « grandes démocraties » qui n’hésiteront pas un instant à écraser promptement cette dictature populiste.

    Que dire de plus?

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  • clauzip 12 // 24.01.2019 à 01h10

    Pour ce qui me concerne la démocratie se présenterait comme suit sur la base ANARCHIQUE:
    Aucun pouvoir durable et solitaire
    La présidence et le groupe de travail se décide par projet,projet et but atteint,la présidence disparait.
    La vie de la société démocratique s’organise en projets couvrant tous les aspects de la cité.
    Les projets et sous projets sont suivis et engagés par une commission comprenant :groupe de représentants des citoyens élus par tirage au sort sur liste renouvelable,reflet de la population intéressée,une liste d’experts tirés au sort sur liste établie au niveau territorial ,ressort du projet,un groupe de suivi et synthèse
    Les trois groupes élisent président et conseil de projet.
    La durée du mandat est définie par le projet.le mandat du conseil est limité dans le temps.
    Sur projet de longue durée comme les affaires sociales par exemple le renouvellement est obligatoire pour une durée déterminée.
    L’intérêt de ma proposition demande à être affinée est la non permanence des attributions,la gestion des projets par des équipes renouvelables qui induit le renouvellement du pouvoir lié à la durée du projet,possibilité donnée à chaque citoyen d’assumer des responsabilités publiques par le tirage au sort.

    De nos jours,l’informatique permet la gestion parfaite des participations et leur renouvellement.
    Par conséquent,finis les sieges et fromages à vie.

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  • Thmos // 24.01.2019 à 11h36

    interessante montée au créneau des chefs Trotskistes hyper violents de la LCR – Weber et Goupil désormais à plein temps sur les plateaux télé – formés à l’excellente école des manipulateurs pour la « révolution permanente «  et macronistes avantageusement recyclés , ils semblent seulement avoir oublié qu’à 70 ans ils n’ont plus aucun crédit mais leur rente les obligent à causer à leur corporation de notables opportunistes dans leur télé

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  • Thmos // 24.01.2019 à 11h40

    LCR PS LREM un destin anti français qui aura coûté combien aux contribuables ? ( n’importe quel SDF paie aussi des impôts ) la carrière de Weber est en soi révoltante

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  • yves falck // 25.01.2019 à 12h28

    Bien entendu ce Henri Weber est placé en position de conflit d’intérêt majeur pour parler de démocratie directe et je partage la majorité des critiques de son laïus. Ceci dit s’il est essentiel de rendre effectivement le peuple souverain avec par exemple un vrai Referendum d’Initiative Citoyenne en toute matière qui rende l’initiative aux citoyens et la possibilité de décider souverainement des sujets importants comme les traités dits de « libre échange », la création monétaire, la fiscalité, la possibilité de révoquer un représentant (qu’il soit élu ou tiré au sort), etc, il faut en même temps admettre qu’il n’est probablement pas possible à 50 ou 60 millions de personnes (les jeunes enfants ne peuvent pas encore) de gérer directement les affaires courantes. Surtout sur le plan social, la démocratie, est comme la liberté sur le plan individuel, le plus précieux et le plus exigeant de tous les biens. En effet la démocratie comme la liberté entraîne nécessairement la responsabilité, la difficulté de faire les meilleurs choix possibles pour soi et pour les autres. Il est sans doute souhaitable d’exclure les gens qui veulent « régenter les autres » … en fonction de leur intérêt propre mais « les gens qui veulent qu’on leur foute la paix » sont-ils prêts à assumer pleinement leurs responsabilités ? Au moins de façon transitoire, il est probable que certaines formes de représentation contrôlées demeurent incontournables.

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