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22.janvier.201922.1.2019 // Les Crises

Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle

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Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle va être signé le 22 janvier par Emmanuel Macron et Angela Merkel.

Il s’appuiera sur le traité de l’Elysée, signé à Paris en 1963 par Charles de Gaulle (qui doit se retourner dans sa tombe…) et Konrad Adenauer. On notera le symbole, passant de l’Elysée à la ville de l’empereur Charlemagne.

Comme il y a beaucoup de fantasmes et de fake news délirantes autour de celui-ci, en voici le texte intégral pour que vous puissiez vous faire votre avis.

Il est cependant frappant de voir comme beaucoup de grands médias mettent en avant les quelques petits points positifs (« simplifications pour les frontaliers »), sans parler des gros points négatifs… (voir les articles de presse ici ou par exemple)

Nous avons mis en gras ou fluo les points qui posent question.

Enfin soulignons à quel point il est choquant de découvrir de telles choses une semaine à peine avant leur signature…

Traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération et l’intégration franco-allemandes

La République française et la République fédérale d’Allemagne,

Reconnaissant le succès historique de la réconciliation entre les peuples français et allemand à laquelle le Traité du 22 janvier 1963 entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande a apporté une contribution exceptionnelle et dont est né un réseau sans précédent de relations bilatérales entre leurs sociétés civiles et leurs pouvoirs publics à tous les niveaux,

Convaincues que le temps est venu d’élever leurs relations bilatérales à un niveau supérieur et de se préparer aux défis auxquels les deux États et l’Europe sont confrontés au XXIe siècle, et souhaitant faire converger leurs économies et leurs modèles sociaux, favoriser la diversité culturelle et rapprocher leurs sociétés et leurs citoyens,

Convaincues que l’amitié étroite entre la France et l’Allemagne a été déterminante et demeure un élément indispensable d’une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte,

Attachées à approfondir leur coopération en matière de politique européenne afin de favoriser l’unité, l’efficacité et la cohésion de l’Europe, tout en maintenant cette coopération ouverte à tous les États membres de l’Union européenne,

Attachées aux principes fondateurs, droits, libertés et valeurs de l’Union européenne, qui défendent l’État de droit partout dans l’Union européenne et le promeuvent à l’extérieur,

Attachées à œuvrer en vue d’une convergence sociale et économique ascendante au sein de l’Union européenne, à renforcer la solidarité mutuelle et à favoriser l’amélioration constante des conditions de vie et de travail conformément aux principes du socle européen des droits sociaux, notamment en accordant une attention particulière à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes,

Réaffirmant l’engagement de l’Union européenne en faveur d’un marché mondial ouvert, équitable et fondé sur des règles, dont l’accès repose sur la réciprocité et la non discrimination et qui est régi par des normes environnementales et sociales élevées,

Conscientes de leurs droits et obligations en vertu de la Charte des Nations Unies,

Fermement attachées à un ordre international fondé sur des règles et sur le multilatéralisme, dont les Nations Unies constituent l’élément central,

Convaincues que la prospérité et la sécurité ne pourront être assurées qu’en agissant d’urgence afin de protéger le climat et de préserver la biodiversité et les écosystèmes,

Agissant conformément à leurs règles constitutionnelles et juridiques nationales respectives et dans le cadre juridique de l’Union européenne,

Reconnaissant le rôle fondamental de la coopération décentralisée des communes, des départements, des régions, des Länder, du Sénat et du Bundesrat, ainsi que celui de la coopération entre le Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne chargé des Affaires culturelles dans le cadre du Traité sur la coopération franco-allemande et les ministres français compétents,

Reconnaissant le rôle essentiel de la coopération entre l’Assemblée nationale et le Deutscher Bundestag, en particulier dans le cadre de leur accord interparlementaire du 22 janvier 2019, qui constitue une dimension importante des liens étroits entre les deux pays, Sont convenues de ce qui suit :

Chapitre premier : Affaires européennes

Article 1er

Les deux États approfondissent leur coopération en matière de politique européenne. Ils agissent en faveur d’une politique étrangère et de sécurité commune efficace et forte, et renforcent et approfondissent l’Union économique et monétaire. Ils s’efforcent de mener à bien l’achèvement du Marché unique et s’emploient à bâtir une Union compétitive, reposant sur une base industrielle forte, qui serve de base à la prospérité, promouvant la convergence économique, fiscale et sociale ainsi que la durabilité dans toutes ses dimensions.

Note OB : mais au nom de quoi faudrait-il converger avec les normes allemandes, et pas italiennes par exemple ?

Article 2

Les deux États se consultent régulièrement à tous les niveaux avant les grandes échéances européennes, en cherchant à établir des positions communes et à convenir de prises de parole coordonnées de leurs ministres. Ils se coordonnent sur la transposition du droit européen dans leur droit national.

Chapitre 2 : Paix, sécurité et développement

Article 3

Les deux États approfondissent leur coopération en matière de politique étrangère, de défense, de sécurité extérieure et intérieure et de développement tout en s’efforçant de renforcer la capacité d’action autonome de l’Europe. Ils se consultent afin de définir des positions communes sur toute décision importante touchant leurs intérêts communs et d’agir conjointement dans tous les cas où ce sera possible.

Note OB : mais au nom de quoi faudrait-il converger avec les visions et besoins allemands, et pas espagnols par exemple ? Il y a des pays de seconde zone dans l’Union ?

Article 4

(1) Du fait des engagements qui les lient en vertu de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord du 4 avril 1949 et de l’article 42, paragraphe 7, du Traité sur l’Union européenne du 7 février 1992, modifié par le Traité de Lisbonne du 13 décembre 2007 modifiant le Traité sur l’Union européenne et le Traité instituant la Communauté européenne, les deux États, convaincus du caractère indissociable de leurs intérêts de sécurité, font converger de plus en plus leurs objectifs et politiques de sécurité et de défense, renforçant par là-même les systèmes de sécurité collective dont ils font partie. Ils se prêtent aide et assistance par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée, en cas d’agression armée contre leurs territoires. Le champ d’application territorial de la deuxième phrase du présent paragraphe correspond à celui de l’article 42, paragraphe 7, du Traité sur l’Union européenne.

(2) Les deux États agissent conjointement dans tous les cas où ce sera possible, conformément à leurs règles nationales respectives, en vue de maintenir la paix et la sécurité. Ils continuent de développer l’efficacité, la cohérence et la crédibilité de l’Europe dans le domaine militaire. Ce faisant, ils s’engagent à renforcer la capacité d’action de l’Europe et à investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires, renforçant ainsi l’Union européenne et l’Alliance nord-atlantique.

Note OB : Rappelons que les députés allemands ont torpillé le Traité de l’Elysée lors de la ratification en rajoutant en préambule une référence à l’Otan qui n’y figurait pas…

(3) Les deux États s’engagent à renforcer encore la coopération entre leurs forces armées en vue d’instaurer une culture commune et d’opérer des déploiements conjoints. Ils intensifient l’élaboration de programmes de défense communs et leur élargissement à des partenaires. Ce faisant, ils entendent favoriser la compétitivité et la consolidation de la base industrielle et technologique de défense européenne. Ils sont en faveur de la coopération la plus étroite possible entre leurs industries de défense, sur la base de leur confiance mutuelle. Les deux États élaboreront une approche commune en matière d’exportation d’armements en ce qui concerne les projets conjoints.

Note OB : exporter des armes, une priorité…

(4) Les deux États instituent le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité comme organe politique de pilotage de ces engagements réciproques. Ce Conseil se réunira au plus haut niveau à intervalles réguliers.

Article 5

Les deux États étendent la coopération entre leurs ministères des affaires étrangères, y compris leurs missions diplomatiques et consulaires. Ils procéderont à des échanges de personnels de haut rang. Ils établiront des échanges au sein de leurs représentations permanentes auprès des Nations Unies à New York, en particulier entre leurs équipes du Conseil de sécurité, leurs représentations permanentes auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et leurs représentations permanentes auprès de l’Union européenne, ainsi qu’entre les organismes des deux États chargés de coordonner l’action européenne.

Note OB : mais au nom de quoi faudrait-il converger avec les visions et besoins allemands, et pas anglais par exemple ?

Article 6

Dans le domaine de la sécurité intérieure, les gouvernements des deux États renforcent encore leur coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, ainsi que leur coopération dans le domaine judiciaire et en matière de renseignement et de police. Ils mettent en œuvre des mesures communes de formation et de déploiement et créent une unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers.

Note OB : pouvoir aller faire la guerre donc. Pourquoi n’est il pas indiqué « après accord du Conseil de Sécurité des Nations Unies » ?

Article 7

Les deux États s’engagent à établir un partenariat de plus en plus étroit entre l’Europe et l’Afrique en renforçant leur coopération en matière de développement du secteur privé, d’intégration régionale, d’enseignement et de formation professionnelle, d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes, dans le but d’améliorer les perspectives socio-économiques, la viabilité, la bonne gouvernance ainsi que la prévention des conflits, la résolution des crises, notamment dans le cadre du maintien de la paix, et la gestion des situations d’après-conflit. Les deux États instituent un dialogue annuel au niveau politique en matière de politique internationale de développement afin d’intensifier la coordination de la planification et de la mise en œuvre de leurs politiques.

Article 8

(1) Dans le cadre de la Charte des Nations Unies, les deux États coopéreront étroitement au sein de tous les organes de l’Organisation des Nations Unies. Ils coordonneront étroitement leurs positions, dans le cadre d’un effort plus large de concertation entre les États membres de l’Union européenne siégeant au Conseil de sécurité des Nations Unies et dans le respect des positions et des intérêts de l’Union européenne. Ils agiront de concert afin de promouvoir aux Nations Unies les positions et les engagements de l’Union européenne face aux défis et menaces de portée mondiale. Ils mettront tout en œuvre pour aboutir à une position unifiée de l’Union européenne au sein des organes appropriés des Nations Unies.

(2) Les deux États s’engagent à poursuivre leurs efforts pour mener à terme des négociations intergouvernementales concernant la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’admission de la République fédérale de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande.

Note OB : Non. La priorité c’est de faire entrer l’Inde, le Nigéria ou l’Afrique du Sud et le Brésil ou l’Argentine, pour que leur continent soient représentés…

Chapitre 3 Culture, enseignement, recherche et mobilité

Article 9

Les deux États reconnaissent le rôle décisif que jouent la culture et les médias dans le renforcement de l’amitié franco-allemande. En conséquence, ils sont résolus à créer pour leurs peuples un espace partagé de liberté et de possibilités, ainsi qu’un espace culturel et médiatique commun. Ils développent la mobilité et les programmes d’échanges entre leurs pays, en particulier à l’intention des jeunes dans le cadre de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, et définissent des objectifs chiffrés dans ces domaines. Afin de favoriser des liens toujours plus étroits dans tous les domaines de l’expression culturelle, notamment au moyen d’instituts culturels intégrés, ils mettent en place des programmes spécifiques et une plate-forme numérique destinés en particulier aux jeunes.

Article 10

Les deux États rapprochent leurs systèmes éducatifs grâce au développement de l’apprentissage mutuel de la langue de l’autre, à l’adoption, conformément à leur organisation constitutionnelle, de stratégies visant à accroître le nombre d’élèves étudiant la langue du partenaire, à une action en faveur de la reconnaissance mutuelle des diplômes et à la mise en place d’outils d’excellence franco-allemands pour la recherche, la formation et l’enseignement professionnels, ainsi que de doubles programmes franco-allemands intégrés relevant de l’enseignement supérieur.

Note OB : L’allemand, évidemment LA langue stratégique du XXIe siècle… Pour mémoire, les six langues officielles de l’ONU : l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.

Article 11

Les deux États favorisent la mise en réseau de leurs systèmes d’enseignement et de recherche ainsi que de leurs structures de financement. Ils poursuivent le développement de l’Université franco-allemande et encouragent les universités françaises et allemandes à participer à des réseaux d’universités européennes.

Article 12

Les deux États instituent un Fonds citoyen commun destiné à encourager et à soutenir les initiatives de citoyens et les jumelages entre villes dans le but de rapprocher encore leurs deux peuples.

Chapitre 4 Coopération régionale et transfrontalière

Article 13

(1) Les deux États reconnaissent l’importance que revêt la coopération transfrontalière entre la République française et la République fédérale d’Allemagne pour resserrer les liens entre les citoyens et les entreprises de part et d’autre de la frontière, notamment le rôle essentiel des collectivités territoriales et autres acteurs locaux à cet égard. Ils entendent faciliter l’élimination des obstacles dans les territoires frontaliers afin de mettre en œuvre des projets transfrontaliers et de faciliter la vie quotidienne des habitants de ces territoires.

(2) À cet effet, dans le respect des règles constitutionnelles respectives des deux États et dans les limites du droit de l’Union européenne, les deux États dotent les collectivités territoriales des territoires frontaliers et les entités transfrontalières comme les eurodistricts de compétences appropriées, de ressources dédiées et de procédures accélérées permettant de surmonter les obstacles à la réalisation de projets transfrontaliers, en particulier dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire, énergétique et des transports. Si aucun autre moyen ne leur permet de surmonter ces obstacles, des dispositions juridiques et administratives adaptées, notamment des dérogations, peuvent également être accordées. Dans ce cas, il revient aux deux États d’adopter la législation appropriée.

Note OB : Mais il est donc question d’avoir des régions de première et de seconde zone en France ?

(3) Les deux États demeurent attachés à la préservation de normes strictes dans les domaines du droit du travail, de la protection sociale, de la santé et de la sécurité, ainsi que de la protection de l’environnement.

Article 14

Les deux États instituent un comité de coopération transfrontalière comprenant des parties prenantes telles que l’État et les collectivités territoriales, les parlements et les entités transfrontalières comme les euro-districts et, en cas de nécessité, les eurorégions intéressées. Ce comité est chargé de coordonner tous les aspects de l’observation territoriale transfrontalière entre la République française et la République fédérale d’Allemagne, de définir une stratégie commune de choix de projets prioritaires, d’assurer le suivi des difficultés rencontrées dans les territoires frontaliers et d’émettre des propositions en vue d’y remédier, ainsi que d’analyser l’incidence de la législation nouvelle sur les territoires frontaliers.

Article 15

Les deux États sont attachés à l’objectif du bilinguisme dans les territoires frontaliers et accordent leur soutien aux collectivités frontalières afin d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies appropriées.

Note OB : L’allemand, évidemment LA langue stratégique du XXIe siècle… Cela veut dire que dans ces zones les parents n’auront plus le choix des langues pour leur enfant ? Ce sera forcément allemand en LV1 (« bilinguisme ») et anglais en LV2 ?

Article 16

Les deux États faciliteront la mobilité transfrontalière en améliorant l’interconnexion des réseaux numériques et physiques entre elles, notamment les liaisons ferroviaires et routières. Ils agiront en étroite collaboration dans le domaine de la mobilité innovante, durable et accessible à tous afin d’élaborer des approches ou des normes communes aux deux États.

Article 17

Les deux États encouragent la coopération décentralisée entre les collectivités des territoires non frontaliers. Ils s’engagent à soutenir les initiatives lancées par ces collectivités qui sont mises en œuvre dans ces territoires.

Chapitre 5 Développement durable, climat, environnement et affaires économiques

Article 18

Les deux États s’emploient à renforcer le processus de mise en œuvre des instruments multilatéraux relatifs au développement durable, à la santé mondiale et à la protection de l’environnement et du climat, en particulier l’Accord de Paris du 12 décembre 2015 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. À cet effet, ils agissent en rapport étroit afin de formuler des approches et des politiques communes, notamment en mettant en place des dispositifs en vue de la transformation de leurs économies et en favorisant des actions ambitieuses de lutte contre les changements climatiques. Ils garantissent l’intégration de la protection du climat dans toutes les politiques, notamment par des échanges transversaux réguliers entre les gouvernements dans des secteurs clés.

Article 19

Les deux États feront progresser la transition énergétique dans tous les secteurs appropriés et, à cet effet, développent leur coopération et renforcent le cadre institutionnel de financement, d’élaboration et de mise en œuvre de projets conjoints, en particulier dans les domaines des infrastructures, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Article 20

(1) Les deux États approfondissent l’intégration de leurs économies afin d’instituer une zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l’harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires, et coordonne de façon régulière les politiques économiques entre la République française et la République fédérale d’Allemagne afin de favoriser la convergence entre les deux États et d’améliorer la compétitivité de leurs économies.

Note OB : Incroyable. C’est vrai qu’on n’était pas encore assez ligotés par l’UE, remettons-en une couche avec l’Allemagne…

(2) Les deux États instituent un « Conseil franco-allemand d’experts économiques » composé de dix experts indépendants afin de présenter aux deux gouvernements des recommandations sur leur action économique.

Note OB : ah, le retour des experts économiques « indépendants » non élus…

Article 21

Les deux États intensifient leur coopération dans le domaine de la recherche et de la transformation numérique, notamment en matière d’intelligence artificielle et d’innovations de rupture. Ils promouvront à l’échelle internationale des directives sur l’éthique des technologies nouvelles. Ils mettent en place, afin de promouvoir l’innovation, des initiatives franco-allemandes qui sont ouvertes à la coopération au niveau européen. Les deux États mettront en place un processus de coordination et un financement commun afin de soutenir des programmes conjoints de recherche et d’innovation.

Article 22

Les parties prenantes et les acteurs intéressés des deux États sont réunis au sein d’un Forum pour l’avenir franco-allemand afin de travailler sur les processus de transformation de leurs sociétés.

Chapitre 6 Organisation

Article 23

Des réunions entre les gouvernements des deux États ont lieu au moins une fois par an, alternativement en République française et en République fédérale d’Allemagne. Après l’entrée en vigueur du présent Traité, le Conseil des ministres franco-allemand adopte un programme pluriannuel de projets de coopération franco-allemande. Les secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande chargés de préparer ces réunions assurent le suivi de la mise en œuvre de ce programme et en font rapport au Conseil des ministres.

Article 24

Un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État.

Note OB : Ben voyons… Et sinon, les Espagnols, les Italiens, les Polonais, ils sentent le pétrole ?

La perspective d’avoir un tel mastodonte en face d’eux va surement plaire à tous les autres États de l’UE moyens et petits… Encore une affaire rondement menée. #DesGénies

Article 25

Les conseils, structures et instruments de la coopération franco-allemande font l’objet d’un examen périodique et sont, en cas de nécessité, adaptés sans retard aux objectifs fixés d’un commun accord. Le premier de ces examens devrait avoir lieu dans les six mois suivant l’entrée en vigueur du présent Traité et proposer les adaptations nécessaires. Les secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande évaluent régulièrement les progrès accomplis. Ils informent les parlements et le Conseil des ministres franco-allemand de l’état général d’avancement de la coopération franco-allemande.

Article 26

Des représentants des régions et des Länder, ainsi que du comité de coopération transfrontalière, peuvent être invités à participer au Conseil des ministres franco-allemands.

Chapitre 7 Dispositions finales

Article 27

Le présent Traité complète le Traité du 22 janvier 1963 entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande au sens du paragraphe 4 des Dispositions finales de ce Traité.

Article 28

Les deux États s’informent mutuellement, par la voie diplomatique, de l’accomplissement des procédures nationales requises pour l’entrée en vigueur du présent Traité. Le présent Traité entre en vigueur à la date de réception de la dernière notification.

Source : Scoop Contexte.com, (site qu’on peut remercier chaleureusement) repris par La Tribune, 16/01/2019

Gras, surlignage et commentaires d’Olivier Berruyer.


Article publié le 16/01. Edité 17/01 – 2 remarques :

La première est que je souligne qu’il a été difficile de trouver ce texte. Mention spéciale à l’Élysée, qui a rédigé ce communiqué pontifiant sur ce traité – sans joindre le traité !

Par ailleurs, voici la présentation qu’en a fait la presse (après avoir longuement expliqué que les délires complotistes étaient des délires complotistes… Nous vous recommandons d’ailleurs de lire ces articles) :

On comprend donc qu’a priori, la source disponible de ce texte en français est une TRADUCTION de la version allemande !

(Source : JDD ; source : VDN)

(Sourced : franceinfo, 20minutes)

Oui, en effet, il ÉTAIT introuvable sur Internet à ce moment – le journaliste ne l’a donc pas trouvé…

Comme on le voir, la presse parle depuis 2 jours de ce traité en raison des fake news. Mais l’information a été rapidement traitée le 8 janvier par la presse (exemple ici, ou ) – qui a donc parlé de la très proche signature du traité, sans avoir le traité !

Commentaire recommandé

Louis Robert // 16.01.2019 à 17h16

« Enfin soulignons à quel point il est choquant de découvrir de telles choses une semaine à peine avant leur signature.»

*

Non seulement il n’y a pas en pareil cas de démocratie directe ou encore participative, on ne peut même pas parler légitimement de démocratie représentative. Des matières aussi essentielles pour la population française ne font même pas l’objet d’un large débat national le temps qu’il faut pour que les citoyens soient informés, jugent, débattent et concluent en connaissance de cause.

Quel mépris du peuple français, tout de même! — Et qui, démocrate, s’en accommode, s’en dit satisfait?

266 réactions et commentaires

  • Fritz // 16.01.2019 à 17h02

    Merci de nous avoir communiqué en urgence ce texte qui doit être signé mardi prochain, M. Berruyer.

    Je ne partage pas votre ironie sur l’allemand, LA langue stratégique du XXIe siècle. Je trouve même regrettable que la connaissance de l’allemand ait reculé en France, au profit de la langue du fric et de la frime.

    Mais vous avez surligné l’essentiel, notamment ce passage ahurissant sur l’ « unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers », en contradiction flagrante avec la Charte de l’ONU.

    En germano-français, ça s’appelle : kollaborer dans l’impérialisme, kollaborer dans l’ingérence, kollaborer pour mettre au pas les peuples inférieurs (les Grecs, par exemple).

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    • Les-crises // 16.01.2019 à 17h42

      « au profit de la langue du fric et de la frime. »

      Peut être. Mais elle est aussi un peu utile si vous allez en argentine, au canada, en afrique du sud, en norvège, en russie, en chine, en birmanie, en australie… pour communiquer. Bon courage avec votre allemand. 🙂

      Après, on met ses priorités stratégiques où l’on veut pour le siècle à venir – vous avez le droit de promouvoir l’allemand et l’alsacien, intéressantes langues… 🙂

        +45

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      • Vladimir K // 16.01.2019 à 17h56

        En revanche l’Allemand est utile en Autriche, en Namibie, en Hongrie, en Croatie, dans quelques villages de Pennsylvanie. Ça permet de regarder les dernières saisons d’Alerte Cobra…

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        • Subotai // 17.01.2019 à 23h55

          En 1998 je disais que les langues à apprendre en priorité était l’Arabe et le Chinois. J’avais raté le Russe… 🙂
          Avec le monde Germanique, l’Anglais fait l’affaire.
          Avec le monde Hispanique, l’espagnol est déjà de mise…

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          • Vladimir K // 18.01.2019 à 19h20

            Mouaif, chez les allemand, l’Anglais peut-être assez fragile, déjà professionnellement.

            Lors d’une traversée de l’Allemagne en voiture il y a 10 ans, j’ai regretté d’avoir arrêté et oublié l’Allemand. J’ai été surpris de voir que l’Anglais n’y était pas si répandu que cela.

              +3

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          • Vortigern // 22.01.2019 à 10h24

            Effectivement, ayant eu la chance de pouvoir choisir entre l’allemand et le russe, j’ai choisi la seconde, et ne l’ai jamais regretté !

              +2

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      • Fritz // 16.01.2019 à 18h27

        Bonsoir Olivier : je ne veux pas m’attarder sur ce point. J’aime la langue anglaise, mais je réprouve l’anglomanie des élites françaises, justement sanctionnée par le prix annuel de la Carpette anglaise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Académie_de_la_Carpette_anglaise

        Aussi je m’interroge sur la sincérité de cette volonté de promouvoir le français en Allemagne, et l’allemand en France… Quant aux pays que vous citez, l’anglais y est évidemment utile, sauf peut-être au Québec où notre langue est officielle et protégée. Mais j’en suis sûr, les habitants de ces pays apprécient qu’on s’adresse à eux en espagnol (Argentine), afrikaans ou xhosa (Afrique du sud), norvégien, russe, chinois, birman… Trois de ces langues sont d’ailleurs des langues officielles de l’ONU, en plus du français et de l’anglais :
        http://www.un.org/fr/sections/about-un/official-languages/

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        • s // 16.01.2019 à 19h28

          Pourquoi, dans l’EN, incite-t-on aussi fortement les élèves un peu sérieux à choisir ! l’allemand alors que dans le même temps, le russe ou le portugais, entre autres, sont considérés comme des langues rares et qu’il est difficile, même à Paris, de les étudier ?

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          • Fritz // 16.01.2019 à 19h39

            Peut-être pour former une « élite bilingue », comme disait Toynbee au sujet du projet d’union franco-anglaise. Ça irait bien avec le traité que nous préparent Emmanuel Merkel et Angela Macron. En tout cas, c’est très injuste pour le russe, le portugais et les autres langues délaissées.

            Le linguiste Claude Hagège a souligné que le combat pour le français était indissociable du combat pour la diversité linguistique, et il assimile le monopole de l’anglais au triomphe du néolibéralisme.

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            • Felixlekat // 16.01.2019 à 20h51

              Oui mais l’allemand aussi peut être vu comme neoliberaliste. L’Allemagne n’est pas vraiment socialiste aux dernières nouvelles.

                +6

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            • Fritz // 16.01.2019 à 21h15

              @Felixlekat : Proletarier aller Länder, vereinigt euch !

                +7

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        • Québécois réaliste // 16.01.2019 à 23h37

          ET aussi au québec, ou l’anglais est la langue seconde qui est en première place.

            +1

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        • Les-crises // 17.01.2019 à 00h29

          bien sûr !

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        • Darks // 17.01.2019 à 16h49

          J’habite en Alsace, à Strasbourg on commence la langue en primaire et on n’a pas le choix, c’est l’Allemand obligatoire, c’était déjà le cas pour moi et c’est toujours vrai pour mes enfants. Je détestais cette langue et je ne l’aime toujours pas, fort heureusement j’ai pu choisir en LV1 Anglais au collège et ensuite j’ai pu mettre l’Allemand en LV2 d’ailleurs je n’avais pas le choix, il n’y avais pas d’autre langue. Dans ma vie l’anglais m’a beaucoup servi et même étant frontalier l’Allemand je m’en serais bien passé, j’aurais préféré une langue comme l’espagnol mais je n’ai jamais eu le choix, Aujourd’hui je parle 5 langues mais l’Allemand reste le plus mauvais, une langue qui m’a été forcé….

            +17

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        • Vladimir K // 17.01.2019 à 17h35

          Le fait est que, culturellement ou pour le business, la connaissance de la langue et surtout de la culture du partenaire est un atout qui permet de faire la différence, dans un monde ou la concurrence est rude. Parfois une bonne compréhension (et un bon service) du client justifie un prix supérieur.

          On peut regarder les pays scandinaves + Finlande qui se comprennent mutuellement, ou la France avec la Belgique et la Suisse francophones.

          Le fait est par ailleurs, que ce ne sont pas tous les allemands qui parlent facilement l’anglais…

            +4

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      • lairderien // 16.01.2019 à 19h08

        Petite anecdote pour faire sourire, lors de ma seule visite (professionnelle) en Angleterre en 1998, j’ai parlé en…allemand avec mes interlocuteurs anglais au grand dam du collègue qui m’accompagnait, pensant qu’il devrait servir de traducteur. Sur le continent et dans toute l’Europe du Nord et de l’Est, l’allemand m’a très souvent servi de langue de travail. Heureusement car je suis réfractaire à l’anglais parlé 🙂

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        • Padyere // 17.01.2019 à 18h08

          Aprés, on peut se demander si la population des pays du Nord et Est ds l’Europe avoisinne celle du reste du monde où l’anglais est la langue d’échange, sans parler du volume d’affaires… tant qu’à apprendre une langue qui ne sert pas à grand chose, j’aurais préféré 100 fois apprendre l’italien que l’allemand ,( ds lequel j’ai tjs été nulle de chez nulle), car au moins, si c’est pas bien utile en dehors du pays, comme l’allemand,ça a le mérite d’être beau à entendre et parler….

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        • Azza // 22.01.2019 à 12h03

          Bien qu’etant d’origine Allemande, je ne le parle pas. Du coup, lors d’un sejour en Allemagne, je me suis retrouve a parler Arabe (langue apprise pendant mes etudes) avec le restaurateur Turc qui me preparait mon Kebab.

          Comme quoi, on a tous des petites anecdotes.

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      • Legend // 17.01.2019 à 00h31

        Tout a fait, l’Espagnol l’Arabe et le Chinois sont nettement plus parlé que l’allemand, mais l’Allemagne n’a t elle pas un gros besoin de main d’oeuvre? Et l’harmonie va nous tirer vers le bas, je vrai s que le tirage vers le haut ne concerne que les amis et leurs amis…

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        • Les-crises // 17.01.2019 à 00h46

          La question, face à l’apprentissage d’une langue par votre enfant, est : « Quelle sera la position de ce pays dans 20 à 40 ? ».

          Bonne chance à l’Allemagne – vu sa démographie et sa spécialisation économique ( machines outils, voitures de luxe…)

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          • Canal // 17.01.2019 à 07h11

            Le choix de la deuxième langue n’est-il pas plutôt un moyen déterministe d’éloigner son enfant des classes trop populaires ?

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          • Louis Robert // 17.01.2019 à 11h53

            Mes petits-enfants (5 et 10 ans) connaissent, comme des enfants le peuvent à leur âge, le français, l’espagnol et l’anglais. Nous misons maintenant sur le mandarin… et les amis chinois, sans compter l’Institut Confucius. La Chine offre des bourses, des places dans ses meilleures universités et du travail intéressant à qui désire vivre un temps dans ce pays.

            Consolation en cas d’échec: en Chine, apparemment pas du tout «réfractaires», tous les écoliers chinois apprennent l’anglais… sollicitent même avec empressement notre aide pour converser, dès qu’ils nous aperçoivent.

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        • Vladimir K // 17.01.2019 à 17h38

          L’Allemagne a déjà reçu un gros lot de main d’œuvre provenant d’Afrique et d’Orient. Une aubaine alors que l’UE a imposé un SMIC à l’Allemagne, qui jadis pouvait embaucher des roumains à 2euros/heure mais ne peut plus.

          Maintenant, quand vous achetez du Made in Germany, dites vous qu’il y a une certaine chance que le produit que vous avez acheté a été assemblé par un réfugié payé 0,5 euro/heure.

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          • HanssPeter // 22.01.2019 à 14h28

            J’aimerais bien connaitre vos sources par ce que moi qui travaille des deux côtés de la frontière je n’ai jamais vu ça. Et pourtant des boites j’en visite plusieurs centaines par an….

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      • Julien B. // 17.01.2019 à 02h13

        Merci pour cette mise à disposition rapide.
        Une remarque, je suis le seul à remarquer que, si l’objectif est que les jeunes apprennent en priorité le français et l’allemand, il n’auront plus le libre choix de langue étrangère?
        La LV1 est déjà mal maîtrisée par une bonne partie de la population à la fin des études, mais les LV2 sont très très rares.
        Les jeunes nés dans ces zones n’auront plus le choix d’une autre langue?
        Il y aura des prérequis plus élevés dans leur LV1 (allemand ou français pour nos voisins) pour valider leurs diplômes?
        De sorte qu’il leur sera laissé un faux choix de vraie langue étrangère, avec obligation de maîtriser en priorité français et allemand?

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        • Narm // 17.01.2019 à 14h39

          l’ensemble existe déjà entre région et lander
          classes bilingues, échange universitaire …
          rassurez vous, l’allemand n’est pas obligatoire et l’anglais a toujours le vent en poupe.
          rien de nouveau sous la grisaille de ce côté là

          les autres facteurs sont plus importants
          vente de matériel militaire
          coopération diverses
          peut être bientôt des allemands pour mater les manifs française et inversement ? moins d’état d’âme

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          • HanssPeter // 22.01.2019 à 14h33

            Ca fait un bail que ça existe on nous a jamais obligé à prendre allemand première langue par contre en tant que frontalier c’était fortement conseillé à nos parents de nous faire choisir l’allemand.
            Rien de bien nouveau en effet.
            Vente de matériel militaire ça a toujours existé et ça va rien changer non plus.
            Coopérations diverses elles ont toujours eu lieu contrairement à ce que certains pensent. (c’est un peu pour ça que ce traité de paix a été fait à la base)
            Et le jour ou on verra des allemands venir n’est pas prêt d’arriver vu que non inscrit dans nos constitutions mutuelles. La chose qui pourrait arriver par contre c’est que l’Eurofor ait une compétence sur le territoire européen ce qui n’est pas le cas aujourd’hui…

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      • Ours Bleu // 17.01.2019 à 08h18

        N’oubliez pas la réciproque… Les Allemands vont apprendre le Français en priorité et là non plus je ne vois pas beaucoup leur intérêt, sauf en Afrique!
        Soyons lucide, faute d’esperanto, l’anglais basique est le plus utile (pas besoin de connaitre ChecksPire pour se comprendre entre étrangers. En rajoutant l’Espagnol, on est à l’aise dans 60% des cas, pour avoir plus il faudrait parler chinois …

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        • Arc Angelsk // 19.01.2019 à 19h18

          Exactement Ours Bleu !! :o)
          A vrai dire, en ayant Français en langue maternelle, anglais en LV1 et espagnol en LV2… on couvre: toute l’Amérique du nord, l’Amérique du sud sauf le Brésil. les 3/4 de l’Afrique, et l’Océanie. Et vous trouverez sans trop de difficultés une personne barbouillant correctement ds l’une des 3 langues ds le reste des pays.Le portugais, l’arabe, le russe et le chinois peuvent s’avérer utiles également…mais n’ont pas la même portée ! Ces 3 langues là sont parlées sur les 5 continents !

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        • porcinet // 22.01.2019 à 23h48

          L’intérêt de connaître plusieurs langues se limite (au vue des réponses) à servir ce système inique que la plupart dénoncent !
          Trouver un bon boulot ! Pour une gentille multinationale ?

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      • LALLEMAND // 17.01.2019 à 22h10

        Il est vrai que la plupart des habitants de ces régions frontalières vont au courant du XXI siècle émigrer vers l’argentine, le canada, l’ afrique du sud, la norvège, la russie, la chine, la birmanie et l’ australie…
        was hast du denn gegen die deutsche Sprache? hattest du schlechte Noten in der Schule?

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      • B. // 25.01.2019 à 10h01

        Aux dernières nouvelles, la haute technologie ne se trouve pas dans les pays hispanophones non-plus, mais bien plus en allemagne.
        Nous voyons que la puissance européenne est l’allemagne et non l’espagne.

        Cela fait 30 ans que j’entends parler d’apprendre l’espagnol parce que plus parler que l’allemand, mais in fine ça ne sert à rien. Mieux vaut parler allemand si on veut faire une carrière technique ou philosophique.

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      • Kita // 26.01.2019 à 07h47

        Et l’on parle du ´mepris’ du Président Macron envers les Français que dire du votre envers la langue allemande, qui, elle, est une langue de culture, contrairement à l’anglais.

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    • Un_passant // 16.01.2019 à 18h04

      La langue stratégique du XXI… vaste question. Faut-il se baser sur la démographie ou la puissance économique potentielle ou encore d’autres raisons? Alors… Chinois? Indonésien? Hindi (bon ok, on peut se contenter de l’anglais, Modi va pas être content mais tant pis)? Russe (ok, je sais, je sors, c’est juste une boutade)? Arabe (no comment)? Espagnol? Portugais?

      T’façon on a la réputation d’être nuls en langues… XD

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      • Femtofred // 16.01.2019 à 20h08

        Je ne sais pas trop où placer mon commentaire concernant la langue. Je suis en Grèce et je travaille en tant que moniteur d’escalade à Kalymnos. Cette île a une réputation mondiale pour la qualité et la quantité de voies d’escalade. J’ai donc l’opportunité de croiser des personnes du monde entier, de tous les continents… on ne s’exprime pas en allemand ! Oui, c’est exclusivement en anglais (même avec les grecs qui le parlent très bien et ne me facilitent pas la tâche pour améliorer mon grec). Alors qu’en dire ? Que l’anglais parlé par toutes ces personnes n’est pas le plus correct et qu’il prend ces distances par rapport à celui des anglais ou des américains qui sont pour moi les personnes les plus difficiles à comprendre (accent et vocabulaire). Cette langue permet à tout le monde de se comprendre et cela semble essentiel quand on fait de l’escalade en donnant la responsabilité de son intégrité physique à son/sa partenaire, l’anglais international à pris la place de l’espéranto. Ce n’est pas un mélange de différentes langues, c’est un melange de différentes cultures. Le québécois c’est du français avec son identité culturelle.
        Enfin, l’anglais est la langue pour les sciences dures (peut être pas uniquement ?) , là aussi la langue prend les tournures culturelles de son locuteur (je pense aux conférences scientifiques).
        C’est carrément hors-sujet sur le propos du traité, je m’en excuse.

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        • gonetoufar // 16.01.2019 à 20h33

          Attention aussi aux conséquences : bien sûr l’anglais est bien pratique car il est tres partagé , mais il est couteux de bien l’apprendre , ce qui confère un avantage à ceux dont il est la langue maternelle et il est difficile à prononcer pour certains peuples aux idiomes differents des notres , souvent c’est un marqueur social ( comme en Inde ) …il aurait mieux valu que l’espéranto prenne le dessus , plus neutre et plus facile à apprendre , ce qui a bien failli arriver s’il n’y avait pas eu la guerre de 14 . Yia su filé , sto kalo na pas kai kali tichi me ti thoulia su !

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      • Ando // 16.01.2019 à 21h46

        Le russe est une métalangue dans toute l’Europe centrale et bien sûr orientale. Cette langue parlée par 280 millions de personnes, essentiellement en Europe, est souvent une langue véhiculaire pour les gens qui avaient plus de 15 ans avant 1989. Elle est souvent davantage pratiquée que l’allemand. Ceci dit, on rencontre plus souvent en Fédération russe des Russes qui parlent allemand que français ou anglais. Les Russes connaissent bien les Allemands pour les avoir vaincu souvent dans leur histoire.

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    • Thomas Savary // 16.01.2019 à 18h28

      Idem au sujet de l’ironie sur la langue allemande. Je trouve même que c’est le plus positif de ce traité. Après tout, la moindre des choses, quand on prétend se rapprocher d’un pays, c’est d’encourager l’apprentissage de la langue de celui-ci dans son propre pays. La langue est le socle de la pensée, de la culture. Peu importe de savoir s’il s’agit d’une « langue d’avenir » — j’écrirais la même chose s’il s’agissait d’un traité de ce type entre la France et les Pays-Bas ou l’Estonie. Plus on apprend de langues, plus vite et mieux on apprend les suivantes, du reste. J‘ai appris l’allemand plus vite que l’anglais, et le néerlandais plus vite que l’allemand.
      Faut-il par ailleurs rappeler l’apport de la culture allemande ? L’imprimerie (Gutemberg), l’alphabétisation (luthéranisme), la musique (Schütz, Bach, Hændel, Beethoven, Brahms…), le romantisme… Pour ma part, je me désole que si peu de Français parlent allemand.

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      • Fritz // 16.01.2019 à 18h33

        L’Allemand : la langue de Luther, de Bach, de Kant, de Karl Marx… La base du yiddish…

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        • FN // 17.01.2019 à 07h29

          C’est qui Luther? C’est qui Kant? C’est qui Karl Marx?

          L’allemand la langue de Nietzsche avec son surhomme, sa société de castes sur le modèle de l’Inde, le troupeau ou le bétail qui est au service d’une aristocratie productrice de génies qui est le seul but de toute société, l’Europe comme nation. Oui, voilà la Grande Politique voulue par Nietzsche mise en forme sous nos yeux. Est-ce utile d’ajouter que N. vomissait la démocratie…?

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          • Bigtof // 17.01.2019 à 09h08

            Vous semblez avoir une dent contre Nietsche. C’est sans doute que vous ne l’avez pas lu et que vous n’en avez gardé que la vision communément apprise (support du nazisme et autre foutaises). Nietsche ne vomissait pas la démocratie. Il vomissait tous les systèmes de gouvernance, quels qu’il soit, car l’homme, tel qu’il doit advenir, est pleinement responsable de lui comme du monde qui l’entoure et cette responsabilité ne peut se déléguer… La volonté de puissance, galvaudée et déformée, est en réalité à lire comme puissance sensible, venant du corps, juissant de sa vie, bien loin de la notion de pouvoir ! Je vous encourage à le relire en entier.

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        • Jeanne L. // 17.01.2019 à 17h00

          Base du Yiddish? mais l’humour en moins …

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          • Thomas Savary // 17.01.2019 à 19h40

            Grüss Gott… wenn du ihn siehst.
            (c’est de l’humour allemand — moi, j’adore)

            Pour les non-germanistes : « Grûss Gott » est la salutation la plus courante en Allemagne du Sud et en Autriche. C’est un raccourci de « Grüße dich Gott » (Que Dieu te bénisse). Mais en allemand moderne, « grüssen » signifie « saluer ». L’élision du « e » fait que le subjonctif se confond avec l’impératif. Le sens détourné devient ainsi « Salue Dieu ! ». D’où le complément amusant « wenn du ihn siehst » (« si [d’aventure] tu le vois »).
            Oui, je sais, quand on doit expliquer, c’est beaucoup moins drôle.

            L’allemand se prête certes moins facilement aux calembours que le français, mais de là à y voir une langue sans humour… (Oui, je sais, votre message, c’était sans doute de l’humour.)

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            • Jeanne L. // 17.01.2019 à 21h10

              Non, ce n’était pas de l’humour personnel, je faisais allusion à une réplique du film « Train de vie »de Radu Mihaileanu où les Juifs d’un Shtetl décident de se déporter eux mêmes en trouvant un train pour échapper à la déportation.
              Certains se déguisent en SS et décident d’apprendre l’allemand et l’un d’eux n’arrive pas à parler allemand et quelqu’un lui explique:  » l’allemand c’est du yiddish, l’humour en moins » ! et ça marche ,il arrive à parler.
              Cette réplique est restée dans ma famille comme proverbiale après avoir vu le film avec mes enfants qui faisaient allemand première langue, mais je me rends compte qu’elle n’est pas connue partout!
              Et comme si on ne connait pas la référence, on ne comprend pas que ce qui est loué c’est l’humour juif, l’humour une des défense des opprimés comme l’a bien montré Freud dans « Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient ».
              Désolée de cette « private joke » !!!

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            • calal // 17.01.2019 à 22h50

              l’humour une des défense des opprimés comme l’a bien montré Freud dans “Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient”.

              tiens en france y a des humoristes opprimes justement…

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          • Thomas Savary // 19.01.2019 à 10h45

            Bonjour, Jeanne !
            Merci pour cette précision. Excellent trait d’esprit juif, comme souvent.
            Je me coucherai donc moins ignare.
            Cordialement.

              +1

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      • Legend // 17.01.2019 à 00h39

        ? la culture dont vous parlez est derrière nous. Si c’est pour relever le Phoenix de ces cendres, effectivement, il faut au moins un traité pour ça… problème, tout ceci a encore lieu dans notre dos, il ne s’agit pas de dire ça, c’est bien ou pas, il s’agit de cette propension qu’on nos politiques a nous desinformer, a nous tenir à l’écart de leurs projets.
        Il me semble que nous sommes concernés, si on a élu quelqu’un, c’est sur son programme, on ne lui a pas dit, allez Manu, je te file les clés de la boutique, tu fais comme tu veux.

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        • Thomas Savary // 17.01.2019 à 19h43

          La culture est toujours derrière nous, au moins pour l’essentiel. C’est l’allemand que je défends (et l’apprentissage d’un maximum de langues), pas ce traité — bien au contraire, et sur la suite de votre message, je vous rejoins pleinement.

            +3

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          • kessel // 23.01.2019 à 23h48

            absolument Thomas Savary, il faut apprendre un maximum de langues y compris l’allemand et l’yedish pour son humour )) parlé dans ma famille , mais pour quelqu’un qui n’a pas le temps , soyons francs , le russe ou le portugais sont beaucoup plus intéressants et ouvrent d’autres possibilités .
            C’est precisement un des aspects critiquables de cet accord secret jusqu’à sa signature , pourquoi ne develloper que l’apprentissage d’une langue quelle quelle soit ?

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    • rolland // 16.01.2019 à 18h28

      « au profit de la langue du fric et de la frime » : parce que l’Allemagne est d’idéologie communiste ?
      Allons allons..

        +6

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      • Thomas Savary // 16.01.2019 à 18h36

        L’allemand est en tout cas la langue de Karl Marx et de Frledrich Engels, ou encore la langue seconde de Rosa Luxemburg, la langue de la défunte RDA, pillée et annexée par la RFA.

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        • rolland // 16.01.2019 à 23h49

          Mais actuellement et depuis un certain temps ( certainement l’aprés deuxième guerre mondiale ) l’Allemagne est en total concordance avec l’idéologie américaine.

            +9

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          • Yannis // 17.01.2019 à 19h30

            Ok, on pèse ici le pour et le contre des langues anglaises, allemandes, chinoises, russes, coréennes ou que sais-je, en fonction de leur place dans l’Histoire ou au présent (un présent avant tout économico-financier, c’est rabâché urbi et orbi aujourd’hui). Quid du français et de ses qualités, cher compatriotes ?

            Le français est devenu la deuxième langue enseignée dans le monde, après l’anglais, et est à la 5e place environ en terme d’usages et importance.

            Il se trouve que notre langue est particulièrement appréciée dans le monde, pour différentes raisons bien pratiques, pour sa délicieuse musicalité et aussi parce que l’amour sonne bien en français – mais aussi en italien, en wolof etc. – et que les clichés, mais aussi le romantisme que représente comme l’intérêt que suscite notre culture ne s’évaporent pas si vite, heureusement, dans les esprits.

              +6

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            • Thomas Savary // 17.01.2019 à 20h25

              Romantisme ? Mais c’est de l’appropriation culturelle (allemande) ! Je plaisante.

              Le français a de grandes qualités orales, d’ordre rythmique plus que mélodique. Il se prête fort bien aux jeux de mots, assurément plus que l’allemand, je l’admets. Mais à l’écrit, c’est une horreur, aux yeux de la raison — sur un plan parfaitement subjectif, j’adore au contraire les « délires » orthographiques des seizième et dix-septième siècle, par exemple (laictue, nepueu [neveu], ſepmaine [semaine]…), alors pourquoi pas ceux du dix-neuvième et donc ceux d’aujourd’hui ? J’espère en tout cas de mon vivant voir reprendre le mouvement réformateur de notre orthographe, interrompu par la Révolution française. Ce serait à la fois renouer avec notre histoire et servir notre langue — et surtout les peuples de la francophonie.

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    • Nozvat // 18.01.2019 à 00h16

      La langue du fric les allemands la parle bien plus et bien mieux que Nous et puis Bayer BASF BMW Wolkswagen c est bien le fric aussi?

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    • Cédric // 19.01.2019 à 22h32

      la langue allemande pour quoi faire ? pour la « prochaine fois ? » à la limite il vaut mieux apprendre le Turc hein ….faut se réveiller, un peu.

        +1

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    • gilbert perrin // 22.01.2019 à 11h32

      Il ne s’agit pas de se rapprocher ou de se séparer de nos relations franco-allemandes. Il s’agit avant tout de regretter que depuis 1963, les baveurs tant allemands que français, nous désinforment totalement de l’organisation franco allemande d’une part , et de l’organisation européenne elle me^me d’autre part, Depuis 55 ans, qu’a t’on fait ? qu’ont ils fait nos valeureux députés européens ???
      Ce qui me parait bizarre, c’est qu’à la veille des élections européennes de MAI, en catimini, les chefs d’état se coordonnent pour sauver leurs couronnes respectives.. Etrange que celà tombe comme un cheveu sur la soupe.
      Ne nous laissons pas prendre l’un et l’autre ont besoin sans aucun doute du soutien de l’un et, de l’autre…
      ERREUR ! ne soyez pas naifs, votre sort français et allemands n’est pas leur problème, ni celui de la FRANCE ni de l’ALLEMAGNE. C’est pourquoi l’europe des nations OUI, mais l’europe que nous connaissons que j’appelle une europe des « nantis » ( ne sert elle pas à « recaser » des battus ?) NON … Elle n’est pas celle dont les peuples européens ont besoin, c’est une affaire de « copains » et de « fric »
      Gilbert perrin

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  • Chris // 16.01.2019 à 17h12

    Pour pour tout ça, il faut des sous, non ?
    Or, la France est fauchée et pas qu’un peu et l’Allemagne refuse, pieds au mur et depuis des lustres, tout transferts (règles de péréquation) dans le cadre d’un confédéralisme européen que promeut ce traité FR/D.
    Et comme insiste si opportunément Olivier, quid des autres états-membres ? Ils rejoignent en catimini ou la Russie ou les USA ? Ou sont-ils juste là comme faire-valoir démographique et facteurs d’ajustement économique ?
    On fait quoi ?

    Un bon sujet pour vêtir nos gilets jaunes et descendre dans la rue…

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  • Louis Robert // 16.01.2019 à 17h16

    « Enfin soulignons à quel point il est choquant de découvrir de telles choses une semaine à peine avant leur signature.»

    *

    Non seulement il n’y a pas en pareil cas de démocratie directe ou encore participative, on ne peut même pas parler légitimement de démocratie représentative. Des matières aussi essentielles pour la population française ne font même pas l’objet d’un large débat national le temps qu’il faut pour que les citoyens soient informés, jugent, débattent et concluent en connaissance de cause.

    Quel mépris du peuple français, tout de même! — Et qui, démocrate, s’en accommode, s’en dit satisfait?

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    • Rolland // 16.01.2019 à 18h24

      On est en plein dans ce que la Constitution française considérait comme « crime de haute trahison »….rétiré de celle-ci bien sûr.
      J’en connais un qui va pouvoir ajouter un quatorzième manquement à la Constitution française, de la part de la présidence micronnesque.

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    • jerome // 17.01.2019 à 01h26

      Depuis quelques mois, le mot « mépris » est sur toutes les lèvres quand on parle du rapport de MACRON au peuple Français…
      J’y vois un incroyable euphémisme, comme si nous avions l’espoir que tout ce que nous vivons actuellement n’était qu’un cauchemar et que l’on va se réveiller demain matin dans l’allégresse d’un beau matin de janvier 2019…
      Euh…les milliers de blessés, les citoyens morts, les mutilés, c’est une vue de l’esprit? C’est le terrorisme islamiste (comme on dit)?
      Personne ne voit que Macron applique la stratégie du choc? Combien faudra-t-il de morts pour que l’on arrête de parler de « mépris » alors que c’est une guerre contre le peuple Français qui est en cours…

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      • Louis Robert // 17.01.2019 à 11h16

        Merci de répondre, Jérome.

        1. Nous vivons sous l’impitoyable censure.
        2. J’ai fait état ici, de nombreuses fois, de ces scènes de guerre et des victimes.
        3. Je partage tout à fait votre sentiment.
        4. Le mépris des êtres humains par le Pouvoir n’est pas peu de choses.
        5. Les guerres débutent par la diabolisation et le mépris de l’autre.
        6. Je n’ai pas cet espoir dont vous écrivez.
        7. À 76 ans, de ce Pouvoir je n’attends strictement rien que le pire.
        8. Je me range comme toujours du côté de ce 70 à 80% du peuple français.
        9. Ho Chi Minh ne vit pas le Vietnam vainqueur et libéré, hélas.
        10. La longue lutte à finir se poursuit.

        Courage! — Croyez vos oreilles.

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        • Jérôme // 17.01.2019 à 16h04

          @Louis Robert,
          Nous sommes donc sur la même longueur d’onde.
          Mon message n’était dirigé vers personne, en particulier. J’avais envie de dire que nous vivons un moment historique mais malheureusement d’une violence d’une ampleur inouïe du gouvernement sur le peuple Français. De plus, comme je lis « la stratégie du choc » de Naomi Klein, je constate avec effroi que les éléments de langages des « Chicago boys » (les économistes formés à l’école de Chicago) sont les mêmes que ceux que j’entends et que je lis en France en 2019. Il y a une symétrie incroyable à part que ce fût des centaines de mort et des milliers d’exécutions dans les années où le général Pinochet était au pouvoir. Mais quand je lis à quel point les CRS sont armés (des fusils d’assauts) pour affronter des gilets jaunes sans armes… Les pavés ne font pas le poids contre les fusils d’assaut, les grenades, les chars et les snipers… Les gilets jaunes sont héroïques, et c’est ça qui restera dans l’Histoire.

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          • Louis Robert // 17.01.2019 à 17h20

            L’URSS anéantit la Peste Brune.

            La Chine expulsa les Japonais.

            Le Vietnam fut vainqueur et libéré.

            Malgré tout, Cuba n’est toujours pas dompté.

            Les utopistes sont ceux qui ne croient qu’à l’extermination inéluctable des héros.

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            • Un_passant // 17.01.2019 à 18h14

              Des héros… comme si les oligarques dans chacun des pays cités ne s’enrichissaient pas de manière disproportionnée par rapport à la plèbe. Le pouvoir est centralisé, plus il y de passe-droits, peu importe le régime (mais c’est généralement pire dans les systèmes non démocratiques).
              Allez un peu voir les anciens Forbes la fortunes estimée de vos chers (c’est peu de le dire) leaders.
              Les limousines de l’URSS, les fameuses ZIL, c’est une légende, les quartiers « privés » de Moscou aussi. Les scandales récents diffusés sur les sites chinois concernant certains apparatchiks « invités » à demander pardon, c’est une cabale occidentale aussi (et pas du tout une manière de faire taire et rappeler à l’ordre les dissidents).

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            • vert-de-taire // 22.01.2019 à 11h14

              Pour faire groupe il faut un ennemi.
              Nos dirigeants le savent, il faut entretenir la haine envers un ennemi.
              Une stratégie toujours efficace (contre-exemple ?) pour faire adopter à peu près n’importe-quoi aux électeurs-consomateurs-vaguement citoyens.
              À peine l’URSS tombée il a fallut retrouver, reconstruire des ennemis sous peine de perdre le moteur de la haine, du réflexe reptilien qui maintient au pouvoir les plus violents et la formidable rente militaro-industrielle.

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    • jerome // 17.01.2019 à 01h51

      Il y a quelques années, j’ai entendu une philosophe dire devant des gens bien sous tous rapports dans un amphithéâtre de l’école militaire à Paris, que nous vivions en post-démocratie.
      Je n’en croyais pas « mes oreilles » et pourtant personne n’a moufté… Je suis dans la 4 eme dimension ou finalement on s’accommode d’une drôle de démocratie où finalement le Prince se sentant légitime, se permet tout..

      Nicolas Machiavel doit halluciner d’où il est en voyant qu’il n’est pas nécessaire pour Macron d’être sournois. Ce dernier assume tout à 1000 % et les veaux suivent (sauf les gilets jaunes, ces pauvres gens assignés à résidence, ad vitam « aeternam »).

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    • Bernard d’Oguille // 17.01.2019 à 13h53

      L’engeance au pouvoir ne suit que sa feuille de route, dont le programme en cours se traduit par la destruction systématique de tout ce qui relève du Sevice public, cela afin de parvenir à la privatisation des moindres aspects du quotidien de l’homme ordinaire pour in fine, aboutir à la suppression pure et simple de l’Humanité, de Sa naturalité ontologique de créature divine.

      Tant ils se considèrent eux, fervents partisans du Transhumanisme et de ce que, par pur abus de langage, faiblesse d’esprit ou paresse dialectique certains appellent l’Intelligence Artificielle (pur oxymore). Tant tous ces déchets humains qui nous considèrent et nous jugent nous comme des gueux, se considèrent et s’imaginent eux, comme des dieux…

      Le seul mode d’agir efficace est le renversement pur et simple et sans état d’âme de ce régime et de son mode de « gouvernance », comme disent les technocrates lobotomisés partout aux commandes.

      Ceux-là rêvent de post-humanité ? Normal, tout déshumanisés qu’ils sont déjà en acte, les voilà partout à l’œuvre nos robots (CRS, politichiens, journalopes, zinvestisseurs boursiers, tous tripés à la coco et à la religion du chiffre etc etc etc… !) Et un robot n’a ni esprit, ni âme… alors…

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      • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 14h09

        Perspicace ! Qu’il me réchauffe le coeur de retrouver chaque jour cet esprit de confraternité.

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    • Touriste // 19.01.2019 à 04h38

      Bonjour,
      Ben quoi ? Y a une grosse truffe politicienne (me rappelle plus laquelle) qui utilisait, à la radio, le terme « démocratie présidentielle »; dont la signification profonde se situe certainement quelque part entre « démocratie décapsulante » et « démocratie radiesthésique ».
      Bref, pour Hémanu Paillasson, c’est le genre de Traité qui rentre pile-poil dans le cadre du « Grand-Dé-Quoi-Déjà? » mais juste après la signature et la ratification. Parce que, sans déconner, c’est rien que des Gaulois, qui n’ont pas le goût du sens de l’effort, qui coûtent un pognon de dingue et qui foutent le bordel.

      « Et mais pourquoi zé écrit fette foutue lettre ? Y font illettrés !!! Brizitte, y reste des cordons bleus ? »

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  • Un_passant // 16.01.2019 à 17h17

    Sans me prononcer sur les autres aspects, la grosse lacune de l’UE c’est qu’elle comporte quasiment autant de langues que de pays.
    Favoriser l’apprentissage de la langue de l’autre c’est… pas un peu déjà ce qui se fait?
    Les langues les plus couramment apprises à l’école sont depuis de très nombreuses années : l’anglais, l’allemand et l’espagnol.
    L’allemand est compris voire parlé dans quand même pas mal de pays ou régions de l’UE (ou enclavés) : Danemark, Pologne, Autriche, Suisse, Pays-Bas, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Belgique, Liechtenstein. Alors en quoi est-ce choquant?

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    • outis // 16.01.2019 à 17h51

      Linguistiquement, l’Allemagne est une sorte d’épave bien portante; la langue allemande fournit le ciment linguistique, l’anglo-américain les parpaings et les concepts. Le français n’est compris ou parlé que par les gens qui ont plus de quarante ans.

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    • Un_passant // 16.01.2019 à 18h10

      Quoique, en réalité, on s’en fiche, de toute façon grâce aux GAFAM, ça sera bientôt tout automatisé dans une oreillette reliée à une IA.
      En plus on aura même le filtre « bien pensant » intégré.

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    • Ufo 52 // 16.01.2019 à 20h57

      Je suis ancienne frontaliere allemande…
      Je habite en france à la frontiere allemande, et je peux vous assurer que les habitants du 67 et 68 sont contents de trouver du travail en Allemagne et en Suisse germanique! Mais pour ça, il faut parler allemand!
      Juste l’autre coté du Rhin il y a Mercedes, Bosch, Siemens ,Luk et pleins autres grands entreprises ou des francaises de la region ont trouvées depuis des longues années du travail!! Tous les jours il y a des dixaines de milles des frontaliers qui vont ‘l’autre coté pour gagner leur vie!! Pleins francais qui habitent ici regrettent de ne pas parler l’allemand pour pouvoir travailler en face.
      Je pense on devrait enseigner la langue reciproque du pays voisin!! En face dans le pays du Baden les enfants apprennent les bases du francais… chez mes amies à la frontiere du Pays Bas, ils apprennent le neerlandais… ca sont des langues complementaires qui ne remplacent pas l’anglais…la langue technique internationale ou l’espagnole qui deviennent des plus en plus la langue commerciale..
      Parler une ou plusieurs langues etrangéres c’est une ouvertures vers des autres cultures et une grande enrichement d’esprit…ainsi une chance de mieux reussir sur le plan professionelle!!

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      • clauzip12 // 16.01.2019 à 23h49

        Si les français frontaliers apprennent l’allemand,je crois savoir pour en avoir côtoyé en vacances ,les allemands ne sont pas attirés par le français,quelle que soit la classe dans laquelle je les ai situés.
        Cela n’enlève pas l’ expression de la sympathie pour les français,notamment de la part des dames.

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        • Sandrine // 17.01.2019 à 09h15

          Vous avez raison de préciser « de la part des dames ». Les hommes en revanche sont beaucoup plus indifférents (voir assez hostiles dans certains cas) vis à vis des Français(es). C’est un phénomène curieux que j’ai constaté et auquel je n’ai pas vraiment d’explication.

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          • Un_passant // 17.01.2019 à 17h08

            Elles doivent s’imaginer que l’esprit chevaleresque français existe encore… je gage qu’il doit y en avoir pas mal qui tombent de haut (vu le nombre de françaises(!) et de français qui font tout pour détruire la galanterie qui serait affreusement misogyne et patriarcale).
            C’est frappant d’ailleurs le contraste entre les françaises et les jeunes femmes étrangères (excepté les américaines qui semble ambivalentes) sur ce point. Un nombre non négligeable de françaises semble exécrer la galanterie tandis que les étrangères trouvent rustre son non-usage.
            Sinon au moins auprès des allemands et des néerlandais, nous avons la réputation de mal parler les langues étrangères et d’être affreusement chauvins (dt autrement : trop latins comme les italiens) XD

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            Alerter
      • Dominique65 // 19.01.2019 à 19h32

        « je peux vous assurer que les habitants du 67 et 68 sont contents de trouver du travail en Allemagne et en Suisse germanique! Mais pour ça, il faut parler allemand! »
        Du coup, l’article concernant le bilinguisme servirait à préparer les français bien formés dans les écoles françaises à faire tourner l’industrie allemande…
        En analysant cet traité, on peut voir qu’il est entièrement profitable à l’Allemagne et aucunement à la France. On peut supposer que ce ne sont que des allemands qui l’ont écrit. Il y est convenu par exemple que la force diplomatique et militaire Française dont ne disposent pas les allemands seront mises à son service. En revanche, on n’y trouve aucune solidarité allemande pour aider économiquement la France pour qui l’Euro surévalué est une vraie plaie.
        Emmanuel Todd explique que le vrai danger pour la France n’est pas les USA mais l’Allemagne. Avec ce traité, ça se confirme.

        Macron ne craint rien avec cet acte de trahison puisque SArko a fait enlever de la constitution le crime de haute trahison.

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      • eyome // 22.01.2019 à 13h20

        Ah bè il faut bien aller là où il y a du travail. Je ne suis pas sûr que tant de Français s’empresseraient de passer la frontière si nous avions garder notre industrie…
        Non, désolé, je ne vois pas de bons côtés à ces choses et je n’ai par ailleurs aucune raison d’être optimiste.

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    • Haricophile // 17.01.2019 à 17h42

      Pour résoudre cet « obstacle » … ou cette chance selon les opinion, il y a l’intercompréhension. Il est bien plus facile d’avoir entre plusieurs personne une discussion où chacun parle sa propre langue et comprend les langues des autres que d’apprendre a formuler des phrases dans plusieurs langues. Mais ça ce n’est pas encore rentré dans la tête des pédagogues et « responsables » malgré quelques expériences très positives.

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  • Frédéric // 16.01.2019 à 17h23

    Pour que Macron soit encore plus lié à l’Allemagne, garante de la politique qui a mis les gens en colère depuis le 17 novembre et qu’il soit de plus en plus obligé de les matraquer. Ce type est vraiment fou.

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    • Felixlekat // 16.01.2019 à 20h55

      Il parle allemand Macron ? J’aimerais bien savoir

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      • Catalina // 16.01.2019 à 22h35

        ben vu son anglais, j’aimerai mieux qu’il s’abstienne, il parle anglais comme une vache espagnole !!
        ;o)

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  • Amora // 16.01.2019 à 17h34

    Ce contrat est une soumission complète à l’OTAN de l’Allemagne comme de la France, donc à Washington et aux multinationales américaines.

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    • René Fabri // 17.01.2019 à 12h58

      Oui, cette soumission à l’OTAN et la perspective de nouvelles actions militaires à l’étranger, sont ce qui m’inquiètent le plus, bien davantage que les questions linguistiques. On peut avoir l’impression que ce serait une préparation à une guerre contre l’Iran, la Russie ou la Chine. C’est peut-être à cause de ça que ce texte était caché pendant longtemps.

        +13

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  • Ubu // 16.01.2019 à 17h36

    Nous y voilà, il n’y a juste qu’à changer la tête de Holland :
    https://img.over-blog-kiwi.com/1/66/96/30/20161117/ob_08800b_carnival03.jpg

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  • Erasme // 16.01.2019 à 17h36

    La veille du 23 (date de la signature du traité de l’Eysée de 1963) et le lendemain du 21 (date funeste pour un certain monarque) ! Il n’a pas été signé à Asnières mais bien à Aix la Chapelle !

      +1

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  • ima // 16.01.2019 à 17h38

    Et ce lieu de signature ! quel bon souvenir, celui d’une division de volontaires soi-disant Français dans la SS, participant avec ces bons Allemands à casser du Rouge, bon entraînement pour la suite ?

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    • Benouille // 17.01.2019 à 00h24

      Parles tu de la division Charlemagne?C’est cocasse,car Macron a reçu le prix du meme nom il n’ya pas longtemps….

        +7

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  • Betty // 16.01.2019 à 17h39

    Ma fille de 10 ans apprend l’allemand depuis l’âge de 3 ans dans son établissement scolaire public, ce choix ne m’a jamais été explicité. il est vrai que j’aurais pu, et dû poser la question…

      +2

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  • Max47 // 16.01.2019 à 17h39

    C’est le genre de traité qui selon les cas, peut rester du blabla déclaratif et théorique, ou bien servir à mettre réellement en œuvre une brouettée supplémentaire de lois et mesures scélérates que le peuple, de toute évidence, refuse.
    J’espère simplement que le temps qui reste à un Macron (ou à tout autre de la même espèce) pour engager son pays de manière grossièrement antidémocratique dans ce genre de voie, est compté. J’espère que le réveil du « populo » va réussir à temps à créer une situation où ces comportements, et surtout leurs conséquences voulues, ne seront plus possibles.

      +44

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  • Le Rouméliote // 16.01.2019 à 17h39

    Quelle horreur ! Il n’y a plus qu’à restaurer la Commission de Wiesbaden pour l’application de l’armistice du 22 juin 1940 ! Et ne pas oublier que c’est Jean Monnet qui a activé ses copains députés au Bundestag pour ajouter le préambule qui a torpillé le traité de l’Élysée !

      +46

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  • NICOLE DE NICOMAQUE // 16.01.2019 à 17h39

    Question 1 :

    Les citoyennes et les citoyens français étaient-ils au courant de la signature de ce nouveau traité, celui d’Aix-la-Chapelle ?

    Question 2 :

    Pourquoi les médias si bavards sur bien des sujets anecdotiques ont-il fait une omerta sur la signature d’un tel traité et pourquoi n’ont t-ils pas informé le peuple français des conséquences de celui-ci ?

    Question 3 :

    Le président et ses ministres ont-il engagé une vaste concertation avec les habitants et les électeurs de ce pays – la France – pour discuter de l’éventualité d’un tel traité, voire d’une éventuelle signature ?

    Question 4 :

    Le peuple français comprend-il désormais les inconvénients et les bénéfices éventuels d’un tel traité ?

    Question 5 :

    Le peuple français a t-il voté pour la signature du traité d’Aix-la-Chappelle ou pour éventuellement donner son accord au président de la république de signer ce même traité avec l’Allemagne ?

    Question 6 :

    A quoi sert encore le peuple français si nos mandants n’en font qu’à leur tête et signent des traités dans le dos de leurs concitoyens sans mandat explicite pour le faire ?

    Question 7 :

    De quelle nature est notre démocratie représentative aujourd’hui ? Nous représente-t-elle encore – nous les citoyennes et les citoyens de France – ou nous défigure t-elle ?

    Question 8 :

    Le peuple français veut-il la consolidation de l’Empire Transatlantique avec Washington pour capitale et Berlin comme sous-préfecture ?

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    • 1direct // 17.01.2019 à 02h13

      Erratum
      Berlin comme préfecture et Paris comme sous préfecture avec Macron comme simple sous préfet

      Mais bien sûr il ne le sait pas (encore) … Il se croit toujours Président ?

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    • vert-de-taire // 22.01.2019 à 11h38

      Bravo
      Comme dit précédemment, le mot de Démocratie ne peut plus s’appliquer aux institutions françaises depuis quelques années. C’est notre choix en acceptant l’inacceptable (vote ou non-vote ..). On ne peut pas se plaindre dans la mesure où nous, opposants, sommes incapables de proposer une alternative crédible – expliquer c’est trop long, ça prend la tête, on n’a plus les mots…. La propagande est trop puissante, trop savante pour laisser place à une contestation efficace.
      Il faut attendre l’événement (éventuellement insignifiant) déclencheur pour sauver la démocratie contre le contrôle des ultra-riches – c’est l’histoire de l’humanité, les riches dominent et font les guerres et les atrocités.
      La faillite financière de 2008 n’a pas suffit ni sa crise économique de 10 ans (quoique).
      L’effet GJ pourrait y aider.

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  • jmk011 // 16.01.2019 à 17h43

    Merci Olivier de nous faire part de ce projet de traité dont je n’etais pas du tout au courant, comme beaucoup d’autres je pense. Est-ce que Jupiter se rend bien compte du fait que, s’il est signé en l’etat, non seulement l’Europe sera dominée par deux États, mais aussi que l’Allemagne sera le grand gagnant compte tenu de sa supériorité sur les plans économique et financier ? Et, comme vous le dites très bien, comment réagiront les autres pays constituant l’UE ? Et que deviendra même l’UE si deux pays qui en font partie se mettent au-dessus des autres ?
    Je pense qu’il s’agit là d’un nouveau coup tordu favorisant un pays, l’Allemagne, comme si elle n’etait pas déjà suffisamment avantagée. Il faut absolument que les Français réagissent, par ex dans le cadre du « grand débat national », même si ça ne fait pas partie des questions posées par notre cher président, et dans un 1er temps il faut absolument proposer que notre pays quitte l’OTAN, organisme totalement pro américain, afin de recouvrer notre indépendance dans le monde.

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    • Oncle Octave // 17.01.2019 à 15h38

      L’annonce avait paru sur La-Croix : https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Emmanuel-Macron-et-Angela-Merkel-vont-signer-un-nouveau-traite-2019-01-08-1200993979?from_univers=lacroix
      J’avais posté pour demander le lien vers le texte. Mon post n’a pas été publié. Pourtant, l’info importante était bien l’absence d’accès possible au texte. Unionis europaeae delenda est .

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    • vert-de-taire // 22.01.2019 à 12h10

      Ce coup est un moyen, à mon avis désespéré, de trouver avec l’Allemagne un garant financier auprès des investisseurs.
      Le différentiel économique entre France et Allemagne ne pouvant pas être réduit suffisamment rapidement par des lois scélérates (destruction des services publics et appauvrissement des salauds de pauvres qui, soit-disant, fabriquent les déficits structurels), il leur faut des garanties plus puissantes. La Bourse peut tout exiger, puisqu’elle tient tout le fric. Macron espère donc peindre en vert de gris la France et par là redonner à la rente française et aux riches du monde de bon rendements.

      Car le vrai danger, c’est que l’Allemagne quitte l’EURO (avec ses copines). Et alors si la France est hors du coup, la rente se transforme en faillite immédiate de toutes les banques, de nombreuses entreprises , bref le chaos financier, économique, social.

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  • Theoltd // 16.01.2019 à 17h49

    Encore une entourloupe. Bon, de toutes façons, un traité n’engage que ceux qui l’ont signé….Macron devra se mettre a l’Allemand, ça lui fera un pays d’accueil.

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  • moshedayan // 16.01.2019 à 17h50

    Ce traité est dans la droite ligne du projet de « parlement franco-allemand ». Il prépare le réarmement allemand par la mutualisation (bel élément de langage pour dire « soumission technologique aux normes allemandes). La France se dit prête à couvrir le territoire allemand et les intérêts allemands vers l’Est par la dissuasion nucléaire.
    Je suis peut-être « atteint » de germanophobie et du syndrome 38-45 mais j’assume. Les Tchécoslovaques et les Russes apprécieront certainement ce 22 janvier votre Président de la République !
    En clair, votre « cher » Président a déjà poussé depuis un bon moment les forces armées russes à programmer de façon plus précise des tirs de riposte de missiles, drones, pansirs, etc… sur des objectifs français et le 22 janvier les programmations russes seront affinées et prolongées…
    Mais soyons quand même optimiste ! Le plan allemand en Europe centrale, orientale et balkanique est en train d’échouer, grâce à la résistance russe, à la future « route de la soie », bref à l’Eurasie… Et pourquoi pas voir cela aussi :: votre firme Peugeot a redressé la tête grâce à Dong Feng… Donc les élites françaises ne savent pas bien choisir leur camp ?!

      +30

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  • Fredp // 16.01.2019 à 17h52

    A soumettre aux français par un RIC, évidemment.

      +35

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    • NICOLE DE NICOMAQUE // 16.01.2019 à 19h49

      @Fredp – Exactement !

      –  » A soumettre aux français par un RIC, évidemment « .

      Comment se fait-il que Madame Nathalie de Saint-Cricq ne nous en ait rien dit ? Lol.

        +8

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      • Philou // 16.01.2019 à 22h58

        …parce qu’elle ne s’appelle décidément pas Nathalie de Saint-Ric !!

          +14

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    • FN // 17.01.2019 à 07h40

      Très drôle!

      C’est exactement pour cette raison que le RIC ne sera jamais introduit dans la Constitution.

      Pourquoi voulez-vous que les aristocrates-oligarques-plutocrates abandonnent pouvoir et privilèges?

      Ils ne sont pas fous au point de vouloir y renoncer.

        +9

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      • Kiwixar // 22.01.2019 à 11h46

        Le pouvoir se prend, il ne se donne pas.

          +2

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  • Patrique // 16.01.2019 à 17h53

    Ceci explique pourquoi Macron a violé le résultat du référendum alsacien qui a refusé la fusion des deux départements.

      +32

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  • K // 16.01.2019 à 17h58

    Traité transatlantique, Pacte de Marakesh, Traité d’Aix-La-Chapelle… C’est devenu une habitude de faire des enfants dans le dos du peuple, en dissimulant le contenu des textes jusqu’au dernier moment, de manière à s’assurer que la volonté populaire ne viendra pas perturber la négotiation…
    En lisant l’article, 2 conclusions s’imposent :
    – L’Europe est l’idiot du village mondial
    – La France est l’idiot du village européen

      +62

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    • Rolland // 16.01.2019 à 18h08

      Ajoutons à cela : la France est l’idiote UTILE du village européen et que la Non-Union européenne est l’idiote UTILE à l’aube d’un nouveau jour Globaliste/Mondialiste !

        +11

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  • Rolland // 16.01.2019 à 18h04

    Si c’est ça, autant ne plus se considérer français !
    Pour ma part c’est de plus en plus le cas.
    L’affaiblissement des Etats-Nations continue sa route……..leurs disparitions n’est plus très loin.

      +8

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  • Xavier // 16.01.2019 à 18h13

    Tout ça ne serait-t-il pas démarche pour rassurer les marchés financiers face aux doutes sur la stabilité européenne ?
    Une sorte d’ersat d’Union européenne réduite à ses deux Cadors pour amortir le choc qui devient probable ?

      +5

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    • vert-de-taire // 22.01.2019 à 12h14

      OUI à mon avis.
      cf mon commentaire à ce sujet à peine au-dessus.

      L’éclatement de l’EURO tel qu’il est devient possible, et peut-etre même de l’UE…

        +0

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  • nico // 16.01.2019 à 18h14

    A noter que rien dans le texte n’indique la composition des « conseils franco-allemands » en particulier la parité entre les 2 pays ! vu le poids respectif de nos deux pays, j’ai quelques doutes sur la parité !

      +6

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  • Olivier MONTULET // 16.01.2019 à 18h19

    bref rien de neuf. On poursuit ce qui ne fonctionne pas. La profession de foi est aveugle.

      +10

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  • tvisarl // 16.01.2019 à 18h33

    Je pense que je vais démarrer une pétition pour demander ( A qui ? Président du Conseil Constitutionnel ? Président du Sénat ? ) la destitution de Macron pour forfaiture et trahison. Le motif est très simple : l’Article 5 de la Constitution précise que le Président de la République est garant de l’indépendance de la France.

    Ma question est très sérieuse. Merci de vos réponses.

      +49

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    • Ubu // 16.01.2019 à 18h56

      Il vous suffit de taper vos mots clefs dans votre moteur de recherche, je pense que vous trouverez facilement la réponse.

        +4

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    • Ubu // 16.01.2019 à 20h06
    • Jérôme // 17.01.2019 à 17h33

      Ne le prenez pas mal, je suis de votre côté, mais je crois que le temps des pétitions est déjà dépassé.
      Il a déjà plusieurs longueurs d’avance et les outils démocratiques, sans erreur de ma part, ne sont plus d’actualité. Je veux pas casser l’ambiance mais on a déjà des milliers de blessés, a minima 11 morts, des dizaines de mutilés, sans parler ceux qui sont en prison ou assignés à résidence.

        +4

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      • vert-de-taire // 22.01.2019 à 12h29

        Hélas très possible,
        question d’adoption par chacun de ce ‘sentiment’.

        L’absence de démocratie est patent. Je remercie Olivier à ce sujet, il n’hésite pas à le dire très clairement dans la vidéo.
        Je le rejoins, la préemption par une caste de tous les pouvoirs est avérée.
        Retour au féodalisme. Fin des Lumières.

        Pour autant, nous avons encore les votes, un peu.
        Pour autant nous avons encore l’Internet, un peu.
        Pour autant nous avons encore nos foules en colères, malgré le scandaleux détournement-vol de la violence d’État par cette caste aux abois.

        C’est la terreur viscérale de nos dirigeants, car ils n’ont PLUS d’arguments pour justifier leurs actes félons. Il n’ont plus d’alternative raisonnable à proposer, l’alternance gauche-droite qui faisait illusion a failli.

        Macron sera rapidement lâché par ses donneurs d’ordre, si ce n’est déjà le cas, dès-lors que la population se remet ‘en marche’ – dans les rues – contre cette dictature de fait.

        Quelques très grandes pétitions et manifestations peuvent nous débarrasser d’un régime abject.
        Reste à proposer ‘autre-chose’ sous peine de fascisme et donc de continuer, en pire (Empire).

          +0

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  • ima // 16.01.2019 à 18h50

    En seconde réflexion, cet avilissement devant une puissance étrangère, en 1945 ça s’appelait clairement collaboration avec l’Allemand et valait à son récipiendaire une dernière promenade matinale dans les fossés de Vincennes, le temps changent mon bon Monsieur !
    Question subsidiaire, n’est-il pas légalement possible de dénoncer ce torchon, je ne dis pas au Conseil Constitutionnel, Monsieur sang contaminé alias ils font du bon boulot en Syrie s’y opposerait (c’est pour ça qu’il est en place) mais où ?

      +21

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    • vlois // 16.01.2019 à 20h20

      Je rappelle sans cesse la compromission de cette classe de la haute bourgeoisie française qui souhaitaient en 1940 la défaite pour apprendre aux français (« les gaulois réfractaires ») la discipline (« le sens de l’effort ») suite aux accords de Matignon de 1936… D’autres pour faire tomber la République comme les cagoulards. Même atavisme, au risque de me répéter, ils ont perdu en 1944, ils reprennent le terrain perdu avec les mêmes outils. Vous me direz c’est du passé, oh que non : vous ne me croyez pas regarder les CVs d’Eugène Shueller, Dédé Bettencourt et sa femme si généreuse avec ses enveloppes Liliane (à l’occasion regardez le nombre d’ex-collabos employé à L’Oreal Espagne ), F. Mitterrand, etc.

      Les mots utilisés par Président Macron sont ceux de sa classe vis-à-vis du Peuple français. Ils occupent le pouvoir et donc occupent le pays. Ils ne lâcheront pas quite à faire encore alliance avec une puissance étrangère, mais surtout celle-là… un atavisme. Les castes sont en train de faire crever ce pays.

      La France n’est pas une puissance continentale, elle n’a pas à se solidariser à ce continent mourant. Je me serais plutôt associer à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Angleterre.

        +23

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      • lvzor // 17.01.2019 à 23h05

        Coblence… La bourgeoisie affairiste qui s’est toujours rêvée en nouvelle noblesse s’évertue à singer l’ancienne.

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      • vert-de-taire // 22.01.2019 à 12h40

        J’abonde.
        Il faut se souvenir des propos des collabos du gouvernement de Vichy pour qui, la défaite de la France était une victoire qu’ils fêtaient comme étant ENFIN la revanche sur la Révolution et sur la gauche de 1936 et autres Républiques. Bref, le retour au pouvoir de l’aristocratie, c’est à dire la classe des ultra-riches (enfin de presque tous).
        Cette classe n’a fait que s’enrichir et conforter ses pouvoirs depuis.
        Macron leur valet. Il est inutile de le destituer sans s’occuper des autres…

        Il y a vraiment à repenser le retour à la Démocratie, je devrais dire une démocratie.
        La fuite en avant ne doit pas nous emporter.

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  • Michel Bergès // 16.01.2019 à 19h33

    Tout ceci est une forfaiture explicite de notre Constitution, de notre État et de notre Nation. Sans parler des autres États liés pour l’instant à l’UE qui est susceptible d’exploser en plein vol.
    Qui pourra et comment en tirer quelles conséquences, surtout en ce moment ?

      +12

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  • Eric Z // 16.01.2019 à 19h53

    Il s’agit ni plus ni moins que de formaliser le « couple franco-allemand », au moment où l’Europe vacille sur ses pieds – et où les élections risquent de compliquer encore les choses à l’intérieur de l’UE.

    Il y a un peu à boire et à manger dans ce document, comme souvent dans les traités européens. Il est toujours intéressant de remarquer que les gens réagissent comme un seul homme lorsqu’il est question d’enseigner la langue allemande dans les régions frontalières, mais passent sur le fait de créer un espace franco-germanique pour la défense, la sécurité, et le commerce…

    Autant dire qu’il s’agit un rapprochement des deux pays avec tous les avantages pour les entreprises, sans aucun des inconvénients : on fusionne encore un peu plus les marchés et on marie les élites, mais on maintient les coûts sociaux et les facteurs démocratiques séparés, ce qui empêche tout changement dans la politique coordonné dans les deux pays.

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    • Benouille // 17.01.2019 à 00h11

      parce que tu crois que les frontaliers qui vont bosser en espagne ne savent pas se debrouiller en allemand?Crois tu qu’ils ont attendus ce traité?

        +1

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  • Crozy // 16.01.2019 à 20h08

    Laissons faire ! Les autres pays auront ainsi plus envie encore de quitter l’UE. Car affronter le mastodonte ainsi créé les « lillipullisent »….

      +5

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  • Phil // 16.01.2019 à 20h19

    « la crédibilité de l’Europe dans le domaine militaire. »
    Quel sens juridique peux avoir cette phrase (de nombreuses autres avec le mot Europe) dans le futur traité? Car jusqu’à preuve du contraire l’UE n’est pas l’Europe.

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    • NICOLE DE NICOMAQUE // 16.01.2019 à 20h51

      @Phil

       » L’UE n’est pas l’Europe ».

      Vous avez parfaitement raison. A croire que le terme a été préempté par certains et que la dite « Europe » a été – par les chars franco-allemands – déjà toute annexée…lol.

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      Alerter
  • Emmanuel // 16.01.2019 à 20h31

    Une idée : au lieu d’essayer de dominer toujours davantage la France, avec un Zupiter toujours zélé pour ramper devant l’élite politique allemande, pourquoi celle-ci ne commencerait pas par traiter convenablement son immense population de travailleurs pauvres ?

      +9

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    • chr bernard // 22.01.2019 à 11h51

      Ah ! parce que vous pensez que par ce genre de traité, la France essaie de ‘dominer’ qui que ce soit ?!
      Sa position rampante est manifeste…

        +4

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  • Zaharia Raymond // 16.01.2019 à 21h35

    Il me semble que ce traité ignore, Hélas, la véritable nature des compromis franco-allemands: ils possèdent une propriété aussi remarquable que catastrophique: lorsqu’on doit effectuer un choix entre plusieurs options, une négociation franco-allemande offre une garantie robuste de… choisir la pire !
    Voici une des meilleures illustrations de cette véritable « malédiction européenne »: en 2018 le statut de la BCE, (négocié par Attali et Guigou au temps de Kohl et Mitterrand, en 1991), est la copie du statut de la Bundesbank d’après 1945 !
    Ce statut fut rédigé sous le contrôle des Alliés, conscients que le réarmement allemand après 1933, avait été rendu possible par un mécanisme de création monétaire publique(*), habilement camouflé par le ministre H. Schacht. (Les « Mefo bills »).
    L’article 104 du Traité de Maastricht, (devenu le 123 du TFUE), a ainsi étendu à tout un continent le statut de la Banque centrale d’un pays vaincu et occupé, statut ayant pour effet de priver le pouvoir exécutif d’un attribut essentiel de souveraineté:
    un peuple souverain peut, ***dans certaines limites***, se… « prêter à lui même » !
    Les marchés financiers sont ainsi devenus détenteurs d’un monopole de financement des investissements publics. (en dehors de l’impôt, et/ou des avances – remboursables ou non – de la Banque Centrale.)
    (*) Voir l’ouvrage « Le banquier du diable », de JF Bouchard.

      +20

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  • Fritz // 16.01.2019 à 21h37

    Finalement, cette initiative franco-allemande serait la bienvenue si elle pouvait indisposer les autres pays membres de l’UE, et contribuer à son éclatement.

      +7

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    • Suzanne // 17.01.2019 à 00h09

      Sauf si c’est un signe avant-coureur que l’Allemagne elle-même désirerait sortir de l’UE.

        +4

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    • Alfred // 17.01.2019 à 09h08

      C’est cela donnons tout ce qu’on peut à l’Allemagne sans contrepartie bavant que l’UE n’éclate. Au moins l’Allemagne n’aura pas tout perdu. Elle se sera renforcé à l’ONU et autres éliminé ce qui restait de force à blanc France.
      Quelle atroce pitrerie.

        +9

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  • Gérard // 16.01.2019 à 21h52

    Avec ca, la France est en passe de devenir une province du sud de l’Allemagne, La domination qu’elle n’a pas pu mener à bien pendant la seconde guerre mondiale, elle la réédite aujourd’hui d’une autre manière… triste

      +17

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    • 1direct // 17.01.2019 à 01h21

      Mes anciens, dont plusieurs sont morts pour la France, doivent se retourner dans leurs tombes
      Les pauvres,! Heureusement ils ne voient pas ce qu’est devenu notre (ex) pays.
      À quand la mise en place d’une accusation pour « haute trahison » et « collaboration avec un pays étranger » nuisant à nos intérêts (fondamentaux).
      Il faudra prévoir de la place sur le banc des accusés

      Ben quoi ? On peut encore rêver non !
      Oui mais en allemand (humour germanique)

        +8

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  • Izno // 16.01.2019 à 22h16

    Voilà qui nous ramène 80 ans en arrière… certains doivent se retourner dans leurs tombes quand d’autres qui furent autrefois condamnés pour leur collaboration auraient toutes les raisons de se réjouir. À ce rythme, à quand la réhabilitation de Laval et compagnie ? On n’est décidément plus à une horreur près. Honte à nos dirigeants faibles et manipulés.

      +9

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    • tousvendus // 20.01.2019 à 10h37

      « faibles et manipulés » non. Sachant pourquoi ils sont là et achetés, en fait sinon en croyance.

        +0

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  • Isabelle // 16.01.2019 à 22h18

    Transformer les sociétés ?C’est vrai qu’il faut en finir avec le gaulois réfractaire…
    Les impensés du texte me font horreur…

      +11

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  • Fano // 16.01.2019 à 22h34

    Les critiques oublient un peu vite qu’il s’agit d’un traité franco-allemand complétant celui de l’Elysée de 1963. Ce n’est un secret pour personne que sans la France et l’Allemagne il n’y aurait pas eu d’union européenne et que l’harmonisation de leurs points de vue est essentielle pour la poursuite de l’union, surtout après la probable défection du Royaume -Uni.
    S’agissant de l’utilité de maîtriser la langue du voisin dans cette perspective, elle est fondamentale. Et quelles régions
    autres que les régions frontalières doivent être concernées en priorité, elles qui sont à même de réaliser le plus aisément cette osmose entre personnes de langues, coutumes, et passé différents, mais avec un vécu professionnel commun, je pense aux nombreux travailleurs frontaliers et une cohabitation de plus en plus fréquente.

    S’agissant de la Défense et de la conformité des décisions avec les instances de L’ONU, il est raisonnable de demeurer sceptique quand on observe le comportement de la Russie , des USA ou de la Chine qui n’hésitent pas à opposer leur droit de veto aux interventions humanitaires quand leurs intérêts personnels sont en jeu.

    Ce traité peut être critiqué mais li n’en constitue pas moins une avancée.

      +4

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    • Catalina // 16.01.2019 à 23h09

      bonsoir, et bien…. je ne pensais pas trouver ce reflet de la pesnée unique ici !! merci pour le fou rire, et oui, j’arrive encore à rire de tant d’énormités !!! désolée mais si vous voyez un quelconque point positif concerant l’ue j’aimerai que vous l’expliquiez plus avant car franchemment, et après moults lectures, témoignages et réalités, defendre l’ue n’est plus possible à moins-ce que de vivre sur une autre planète.
      Ah mais peut-être êtes-vous « député » européen, ceci expliquerait cela, franchement ça rapporte gros de reflechir pendant deux, trois ans à la taille des savonnettes imposée pour 500 con-sommateurs ? combien ??? combien ???
      interventions humanitaires ? croire à ces mensonges en 2019 me semble impossible, et pourtant, si !!! incroyable !!!

        +22

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      • Antoine // 17.01.2019 à 03h03

        Catalina,
        Sachez que que la commission européenne dépense sans compter (normal, c’est notre argent) pour s’offrir les services de sociétés de conseil comme « j5co » et « avisa-partners.com ».
        Les salariés de ces entreprises conseillent et forment les dirigeants (politiciens surtout), font des audits d’image, des cartographies d’acteur, font de l’activisme (promotion de l’Union Européenne et donc du gentil ivrogne Jean-claude Juncker qui a fait tant de cadeaux fiscaux aux très grandes entreprises). Ces bons et loyaux camarades luttent aussi contre l’activisme anti-UE, sur Internet. Ils fichent tout ce qu’ils peuvent, font des cartographies, épient les actions des gens qui veulent juste vivre en paix et non-soumis à la violence de l’Union Européenne. Maintenant, ils savent que nous les connaissons et ils ont tout à perdre de la chute de Macron..

        « Mounir Mahjoubi, the Secretary of State to the Prime Minister in charge of Digital, and Guillaume Poupard, Director General of the National Agency for the Security of Information Systems (ANSSI), officially presented Lexfo, the cybersecurity subsidiary of Avisa Group Partners, the CESTI (IT Security Evaluation Facility) Security Approval for First Level Security Certification (CSPN). »

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      • Sara // 17.01.2019 à 03h06

        J’ai bien ri également. S’agit-il d’un propagandiste ? D’un faible d’esprit ? Difficile à dire, mais je pense déjà pouvoir affirmer que l’ami Fano ne réfléchit guère par lui-même : regardez donc le langage et les tournures utilisées, qui sentent bon la propagande gouvernementale.
        Un traité en « complétant » un autre, « un secret pour personne », « l’harmonisation », « s’agissant de l’utilité… s’agissant de la Défense », « la probable défection », « un vécu professionnel commun », « quand leurs intérêts personnels sont en jeu », « n’en constitue pas moins une avancée », etc.

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        Alerter
        • Sara // 17.01.2019 à 03h06

          La phrase « Et quelles régions autres que les régions frontalières doivent être concernées en priorité, elles qui sont à même de réaliser le plus aisément cette osmose entre personnes de langues, coutumes, et passé différents, mais avec un vécu professionnel commun, je pense aux nombreux travailleurs frontaliers et une cohabitation de plus en plus fréquente. » nous en apprend certainement plus sur son énonciateur que sur le sujet dont il parle, avec sa structure syntaxique surgonflée d’une emphase aussi inutile que ronflante, indicative d’un formatage intellectuel certain. (« et » initial, question rhétorique « quelle », réponse par l’évidence « autre », importance de la chose « priorité », reprise clivée masturbatoire « elles qui », période phrastique marquée avec « mais », et vanité générale du lexique « être à même de », j’en passe et des meilleures…)

          La bonne vieille rhétorique d’une non-pensée qui se veut dominante, elle qui est pourtant aussi péremptoire que prétentieuse, aussi creuse qu’arrogante. Face à quelques gilets jaunes, le dénommé Falo ferait certainement moins le malin ; ou alors à l’abri derrière un peloton de CRS.

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    • R.C. // 16.01.2019 à 23h58

      Sauf que le traité de l’Élysée avait De Gaulle comme répondant du côté français. Ce qui est à mille années lumiêre des guignols atlantistes qui ont bradé et continuent de brader sans complexe la souveraineté de la France au profit d’une oligarchie (financière et marchande, en particulier) supranationale

        +17

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    • 1direct // 17.01.2019 à 01h38

      « Ce n’est un secret pour personne que sans la France et l’Allemagne il n’y aurait pas eu d’union européenne »

      Justement…
      Il d’autant plus incompréhensible, inacceptable, que nos « représentants aient été incapable de se faire entendre
      Sarkozy et Hollande sont revenus de leur 1er rendez-vous avec Mme Merkel « la queue entre les jambes »… A la limite de la castration
      Pourquoi ? Nous n’avons pas le droit de le savoir.

      C’est un fait:
      Rappelez-vous leurs discours de campagne puis leurs attitudes.
      (de toutou attendant leurs nonos de leur maîtresse.)

        +6

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    • Theoltd // 17.01.2019 à 16h07

      Vous estimez a combien le nombre de missiles nécessaires, pour une bonne intervention humanitaire?

        +3

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  • Nad41 // 16.01.2019 à 22h45

    Un petit air encourageant d’Outre-Rhin : https://www.youtube.com/watch?v=GLFOD9f0bFo

      +5

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  • Catalina // 16.01.2019 à 23h01

    seuls 4 pays en ue ont des bases militaires us, et bien sûr, l’Allemagne détient la palme avec 26 bases !!!! Aucune en France !!!!
    Ramstein est la base allemande d’où décollent les drones massacreurs d’innocents…
    Après, on se demande pourquoi macron signe ce traité ? mais c’est seulement pour « légitimer et officialiser » les actions en dehors du droit international des us et devenir officiellement leur bras armé, leur serpillière quoi, ensuite, ils oseront tout, c’est à ça qu’on les reconnait ! quoique depuis la Syrie, macron ose tout et oui, on le reconnait !!!
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bases_militaires_des_%C3%89tats-Unis_dans_le_monde#_Allemagne
    https://fr.sputniknews.com/international/201609211027864586-bases-militaires-allemandes-service-usa/
    Dommage qu’on soit en retard d’un gilet, il aurait fallu le virer avant…bon sang, y a pas moyen de neutraliser ce cuistre ? et son gouverne-ment avant le 22 ?

      +14

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    • Catastropha // 17.01.2019 à 21h30

      Ces bases résultent de l’occupation américaine et l’Allemagne ,comme le Japon , ne peut pas les expulser. [modéré]

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  • clauzip12 // 16.01.2019 à 23h36

    je crois me rappeler que ce n’est pas la chanceliere qui signe directement les traités en Allemagne mais le Reichstag qui approuve préalablement.
    L’histoire du traité de l’Élysée a bien montré que la voix de la chancelière est secondaire et les traités de l’UE n’ont pas changé le processus,le Reichstag reste prédominant selon la constitution de la RFA .
    Pour la France un président sans expérience signe les traités internationaux ainsi que les déclaration de guerre comme prévu par la constitution de 1958 modifiée sans avis de quiconque et en tous cas ,pas du parlement.
    Je n’ai pas noté ,vu l’accord ou l’avis favorable du Reichstag

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  • rem4s // 16.01.2019 à 23h50

    bah avec sa réforme des lycées l’apprentissage de l’allemand c’est mal barré:
    https://www.republicain-lorrain.fr/education/2018/12/22/allemand-au-lycee-specialite-en-danger

      +2

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  • Benouille // 17.01.2019 à 00h05

    Moi ce qui m’amuse,c’est ce qui est surligné a l’article 20″l
    (1) Les deux États approfondissent l’intégration de leurs économies afin d’instituer une zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l’harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires,…. ».

    Car ce qui me fait hurler de rire,et je m’en remet pas,c’est que le SMIC n’existe pas là bas..Ou du moins,il n’ya pas si longtemps…

    Et vous y connaissez rien,mais l’allemand est tres parlé ds tout les pays cités plus haut:la chine,l’angletterre,la Russie,les USA…

    Oui,que vont pensez les autres pays de cette U.E ds l’Ue?
    Sachant que la France frise avec ce qu’il c’est passé en Grece,Portugal,Espagne,je vois pas l’interet de l’allemagne de ce traité..Sachant que c’est eux qui ont coulé l’economie de ces pays…Si c’est ça la vision d’une europe unie et forte…

    Apres vouloir niquer les français,Macron veut niquer les européens…Mais bon,je suis pas economiste..

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    • pascalcs // 17.01.2019 à 12h52

      C’est probablement une condition sinequanone pour la France de pouvoir garder l’Euro et de graduellement avoir à soumettre sa politique fiscale et économique aux exigences de la Bundesbank. Cela s’appelle le contrôle et pour l’Allemagne c’est la consolidation de sa domination et l’assurance que l’Europe se fera sur son modèle et rien d’autre. L’histoire de France des 100 dernières années est jalonnée d’épisodes de trahison par son élite. Apres tout, que celle-ci soit définitivement mis en rang 2 et principalement sur des sujets subalternes ou symboliques par l’élite allemande n’est peut être pas un mal, cette dernière étant largement moins consanguine et danseuse que que l’élite française. Cela ne fera que dupliquer ce qui est déjà un etat fait au niveau des administrations européennes. Suite et consequences logiques.

        +5

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  • Dissy // 17.01.2019 à 00h06

    Il y a beaucoup plus de lusophones(BrésilPortugal,Angola riche en pétrole,Mozambique et quelques plus petits états).Les pays parlant Espagnol c’est encore plus évident(toute l’Amérique du sud sauf Brésil et centrale et 80 millions de chicanos US/Canada).Le Chinois faut voir si ça a un intérêt dans votre boulot mais dans le tourisme et l’import export certainement.Le Russe est plus limité et difficile.Partout ailleurs c’est de l’Anglais ou du Français officiel(ou créole) ou de l’Arabe.

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  • Narm // 17.01.2019 à 00h15

    Comment peut-on signer un truc pareil à la veille des elections européenne ?

    accord du parlement ?

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    • 1direct // 17.01.2019 à 01h47

      C’est simple… En n’en parlant surtout pas ou trop tard car il sera signé.! (le 22/1?)
      … Comme Marrakech ?

        +7

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      • Gérard // 17.01.2019 à 10h49

        Le pacte de Marrakech n’est absolument pas comparable, il y est question de la protection des être humains qui migrent, il a une vocation universelle comme les droits de l’homme, de l’enfant, etc … rien à voir avec le pacte dont il est question ici.

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        • 1Direct // 17.01.2019 à 11h49

          Rien à voir sauf sur la méthode.
          A propos de Marrakech, à part ce que vous dite, même si le préambule indique qu’il n’y rien de contraignant, il est un fait avéré:
          1) Pourquoi faire un « pacte » si chacun l’applique ou ne l’applique pas à sa guise?
          2) Pourquoi ne pas en avoir parler/débattu suffisamment longtemps avant sa signature?
          3) Il y a 87 déclinaisons de « engager » (engager, engagement etc. ). Pas contraignant n’est ce pas.
          Il faut être cohérent. Ici comme ailleurs, le terme « engagement » (« engager » etc.) c’est contraignant par définition … Ou alors je ne comprends pas le français.
          4) Les organisations pourront se servir de ce traité pour engager des actions en justice contre tout état que serait supposé ne pas le respecter (ou pas suffisamment)

          J’arrête là car, ayant le texte, je peux continuer mais ce n’ai pas le sujet ici.

          Par contre rien dans ce dernier sur le fait d’accepter la mise en place de contrat d’embauche pour les migrants particuliers à … 0,80€ de l’heure.
          Qui a dit dumping salarial?

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    • tousvendus // 20.01.2019 à 10h42

      l’accord du parlement sera donné si nécessaire, rappellez vous la forfaiture de Versaille(2005), il s’est trouvé une majorité de godillots pour signer, et encore LREM n’existait, c’est dire si maintenant un éventuel accord du parlement est une formalité.

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  • Benouille // 17.01.2019 à 00h18

    En fait,pour le smic en allemagne,ils en ont un depuis 2015..Mea culpa…
    Mais quel est l’interet des allemands a signer ce traité?Expliquez moi…

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    • Le Rouméliote // 17.01.2019 à 00h53

      C’est très simple : nous leur donnons de fait notre siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, un droit de regard sur notre force de frappe nucléaire et la direction de notre diplomatie en fonction de leurs intérêts et en échange d’une vague promesse de ne pas nous enquiquiner sur notre déficit public. Et puis, une fois le traité ratifié : Nein ! Vous allez respecter les 3% et vous serrer la ceinture comme les Grecs. Ça a toujours été ça, le consensus à l’allemande : nous sommes d’accord à partir du moment où on vous a écrasé. Les Allemands n’accordent jamais rien à autrui par pure bonté d’âme !

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  • R.C. // 17.01.2019 à 00h22

    Il paraît, à en croire tous les porte-parole de LREM, que les gilets jaunes veulent « détruire la démocratie »…
    Mais, avec ce traité, que fait Macron sinon conchier la démocratie !
    C’était pourtant là que pouvait se justifier un référendum. Les Français sont-ils des glands et des ploucs qu’on ne leur demande leur avis, ni même ne les informe ?
    Pour ma part, citoyen Français, je suis scandalisé et furieux de découvrir l’existence de ce traité, à seulement 10 jours de sa signature, au travers d’un billet des Crises.
    C’est une preuve supplémentaire de la duplicité de Macron qui noie les Français sous un flot de verbiages creux pour mieux éviter les informations essentielles.
    Que nous réserve-t-il encore comme cachoteries et comme saloperies ?

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  • 1direct // 17.01.2019 à 00h59

    Comme d’habitude nos suzerains, Jupiter en tête, nous cachait cette belle vente à la découpe de la France. Mais, faute d’information par des médias d’un silence complice et sans limite les français ne le savent que trop tard. Si un jour ils le sauront.
    J’ai dit « vente »? Je devrais plutôt dire un don.
    Car où est la contre partie pour nous. Où sont nos intérêts ?
    Un traité est comme un contrat. Il faut que les partis y trouvent leur compte.
    Nous n’aurons pas la proportionnelle comme les allemands ni un control du Président par le parlement comme la 1ère ministre etc etc
    Par contre nous pourrons payer les immigrants 0,80 euro de l’heure comme le contrat spécial allemand l’autorise.
    Avant c’était déjà le cas. Maintenant c’est officiel la France n’est plus un pays.
    Même notre droit de veto est cédé. Ce n’est écrit en toute lettre mais en lisant bien c’est ce que cela donne

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    • 1direct // 17.01.2019 à 01h06

      Mais bien sûr pour le budget de la défense pas un mot.
      La France, les français, continueront à payer pour l’Allemagne et l’Europe.
      Pour les décisions le Bundestag continuera à décider (c’est dans leur constitution) pas nos députés et sénateurs.
      Tous les inconvénients aucun avantage !

        +7

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  • Artbraille // 17.01.2019 à 01h36

    C’ est mème con, de faire une foi de plus un accord en catimini.
    En fin de compte Macron confirme qu’il est un dictateur. Personne lui résiste. il s’amuse, il est au dessus des lois et de la constitution. Et les enflures qui ont pondu ce texte ont bien évité de nommer l’ Alsace et la Lorraine. Donc, si j’ ai bien compris, si un pays d’Afrique commence à foutre la merde dans les affaires commerciales et les internets de la France et d’Allemagne les armées des deux pays vont pouvoir foutre une branlée aux pays qui ne sont pas d’accord de se faire piller leurs richesses.[modéré]

      +5

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  • Kiwixar // 17.01.2019 à 02h17

    Ce Traité (encore un Traité tr*ître qui va à l’encontre des intérêts de la France et des Français) sera comme d’habitude considéré comme du blabla sans obligations par les Allemands, et comme une obligation à appliquer avec l’enthousiasme du cocu par les zélites « françaises » qui haïssent la France et le populo français.

    « L’admission de la République fédérale de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande. »

    C’est une des parties essentielles du Traité. Et comme dit OB, en quoi est-ce que ça peut être l’intérêt de la France? Qu’est-ce que la relation franco-allemande nous a amené de bénéfique à part la paix, qui est assurée par la démographie allemande en berne, et la défense française suffisante? Et effectivement s’il y a de bons candidats aux sièges permanents du CS de l’Onu, on pense plutôt à l’Inde, Indonésie, Nigéria.

    Donc, une énième haute tr*hison. Il semble que les zélites apatrides aient comme priorité de rapidement détruire la France, pays de culture égalitaire, de la Révolution Française et des Gilets Jaunes.

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  • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 02h29

    Cette annonce d’un traité, quelques jours à peine avant sa signature est un choc.
    Elle arrive comme un cheveu sur une minestrone politique déjà saturée d’ingrédients, de croutons et de fromages puants. Macron voulait bousculer, et bien il déménage. Il a du cran ce  » petit « .

    Beaucoup ici sont manifestement en état de choc.
    La preuve, la moitié des commentaires portent sur l’échange linguistique.
    En effet, la paix se tisse par le partage des cultures. Sans ironie.
    In extenso : Si fusionner avec l’Allemagne nous garantit la paix, alors qu’il en soit ainsi.
    Après tout, voilà 100 ans que les Français ont embrassés le pacifisme après la « Der des Der »

    Dans ce cas de figure, il est plus que temps de réhabiliter Pétain, qui ne souhaitait pas moins que la paix et une joyeuse Europe, fut-elle sous commandature allemande.
    Pour les autres, qui comme moi décilent encore à la lecture du texte, l’état de choc n’est pas moindre.

    Ce traité du 22 janvier s’annonce comme un nouveau règne qui s’ouvre au lendemain d’un autre, décapité le 21, dont la République n’aura été qu’une parenthèse de 226 années d’hommes, mais à peine un jour pour les Dieux qui font le monde.

    Mes mes premières pensées se dirigent vers Macron. Cette audace dont il est le porteur, éclaire et finalement l’honore.
    Car mis bout à bout, de la provocation au despotisme, du paternalisme néocolonial à la morgue anti-populiste, se dégage trois points de force chez Macron : il n’est pas candide, il est très compétent, et il voue sa compétence à d’autres pater que « son » peuple.

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    • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 02h30

      Peu importe que ses paters soient Lagardère, Niel, Hayek, Eucken, Merkel, une quelconque loge dont il fasse parti, ou même l’état profond ou autre Cilens, il est juste le produit parfait pour le nouveau millennium tant attendu, la licorne de Troie que sait nous dénicher l’hyper-classe, ce monde voilé, une fois ou deux par siècle, comme Bonaparte ab initio, Thiers jadis, VGE naguère.

      Voilà Macron. Sous les traits d’un innocent David Fassbenderien dont on croyait faire le gendre, il s’est rapidement révélé à la fois Apollon par sa séduction, Jupiter par sa volonté, et maintenant Mars par sa subversion.

      Panthéon à lui tout seul dans un corps de Centaure à qui est prêté la corne de l’Empire, il ne peut trouver telle cadence galopante que grâce à l’affection de ses janissaires, tous attelés à la bête sur laquelle repose les espoirs du Nouvel Ordre Techno.

      Celui-là même qui tel le HAL Kubrickien, sous caution de paix et de progrès, nous paraissait bienveillant, mais qui ayant atteint en 2001 son Apex techno-crato-logique, se voit désormais cerné, presque démasqué, et donc sommé de jouer à quitte-ou-double.

        +2

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      • Antoine // 17.01.2019 à 03h27

        Oui, effectivement, Macron joue à quitte-ou-double.
        Il pense que l’armée tirera sur la foule.
        Les hauts gradés de la police et de la gendarmerie ont choisi le camps de Macron. C’est factuel!

        De plus, Macron garde le joker « l’Etat de siège » et le super joker « article 16 ».
        Pour info: http://www.vie-publique.fr/actualite/faq-citoyens/etat-urgence-regime-exception/#art12731

        Les intellectuels viennent de se réveiller et on a laissé crever les gilets jaunes pendant des semaines.
        On se croyait intelligent et cultivé, et ce sont les gilets jaunes, les gens dit « simples » qui nous apprennent ce que veut dire le simple mot « dignité ». Aujourd’hui, on sait que le génie français est un gilet jaune.
        Mais Macron ira au bout… il ne démissionnera jamais.

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        • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 11h39

          Tout à fait d’accord.

          C’est même tout le système de domination qui joue son va-tout, vacillant sur trois et même quatre de ses axes.
          Le monde politique occidental n’a été en telle situation de basculement pareil.

          Ce qui se joue dans la rue en France, avec les Gilets Jaunes, a le pouvoir de faire tomber tout l’édifice comme des dominos. Mais faire plier Macron s’annonce une bien plus rude tâche qu’imaginée ingénument le 17 novembre.

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    • calal // 17.01.2019 à 08h33

      et ca personne ne l’a vu venir ? elire un type de 39ans,inconnu, marie a une femme de 70, sans enfants… bien fait pour notre gueule…wer nicht horen will, muss fuhlen 😉

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      • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 11h51

        Comme vous dites… On a que ce qu’on mérite. 226 ans que le peuple sous-estime l’information, premier de tous les pouvoirs. « Je n’ai aucune crainte pour le droit de vote : les gens voteront comme on leur dit de faire ». Si le peuple hisse l’information au même rang que l’exécutif, le législatif et le judiciaire, alors un nouveau système de gouvernement s’imposera de lui-même. Internet est là, mais ça ne suffira pas.

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      • Haricophile // 17.01.2019 à 17h50

        Il n’était pas inconnu du tout. Il n’a jamais postulé à une élection. Mais son CV était disponible et il a été ministre pas longtemps avant, et il avait déjà fait en tant que tel passer des suppositoire de la taille d’un wagon-citerne sous Hollande.

        Si les gens n’apprennent pas à lire a l’école, se fie a la réclame sans se renseigner, et continuent a s’abonner a Facebook et voter pour des escrocs psychopathes, on n’y pourra pas plus que pour résoudre les bugs de l’interface chaise-clavier en informatique.

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    • Les-crises // 17.01.2019 à 11h19

      « Si fusionner avec l’Allemagne nous garantit la paix, alors qu’il en soit ainsi. »

      Euh, non, merci. 🙂

        +16

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      • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 11h25

        On est bien d’accord alors.

        Même si on est pas encore à la fusion avec ce traité, le jaune et le blanc sont hors de l’oeuf et le fouet commence à s’agiter. Mais bonne chance à tous les pacifistes pour les séparer une fois que le mélange aura pris.

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        • Jérôme // 17.01.2019 à 17h54

          J’aime bien l’Allemagne, Les allemands que je connais sont très agréables.
          J’aime bien aussi l’Espagne, etc… MAIS je suis français, je suis né en France et je reste attaché à ma terre natale, à ma culture (qui, d’ailleurs, n’est ni mieux ni pire qu’une autre).

          J’aime bien l’idée d’un regroupement de différents pays en Europe MAIS l’UE a failli car tout à été mis en place pour maltraiter les peuples qui ne méritaient pas ça.

          Il faut en finir avec la culpabilité que les classes sociales supérieures veulent nous faire subir.
          Nous sommes des adultes et nous n’avons pas être punis parce que l’idéologie des grands prédateurs consiste à soumettre toujours plus les dominés.
          Nous sommes les 99 % et nous avons décidés de remettre en ordre un régime équilibré.

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  • Le chat de L’asile // 17.01.2019 à 02h30

    Presque démasqué, car le moteur du progrès a désormais révélé ses fruits non sociaux mais techno, ne séduisant plus que 20% de canassons encore obnubilés par la brillante idée de la compétition de l’homme sur l’homme, mécanique morbide de l’auto-detestation de son genre.

    Quitte-ou-double, car dans le « tourbillon crisique » cher à P.G, entre Trump-Shrek à l’Ouest, Poutine-Gargamel à l’Est, les PIGS-Populistes du sud et le Néo-victorianisme du Nord, le Capitol est vide et ce qui reste de l’Empire, entre pantins germano-pratins et germains néo-palatins, doit vite y faire son nid, ou finir tarpéien.

    Si les Gilets Jaunes croyaient encore pouvoir dégager Macron c’est raté : telle audace montre que le moteur dont est fait cet « héros » tourne au carburant le plus cher de l’Empire : le Millenium. Orwelien, Huxleyien ou même Asgardien, il est le rêve d’asseoir une domination technocentrée sur tous les Hommes et toutes leurs (ex-)Nations, que des millénaires de Guerres ne lui auront jamais offerts jusque là – non sans avoir essayé.

    Et de l’ennui naquit la connerie. De l’impatience naquit l’inconscience. On aurait bien fait de se souvenir pourquoi l’Elysée rayonnait plus élégamment sous des ores pâles, ou même sous les traits d’un EHPAD. Comme disait De Gaulle « à 60 ans on a passé l’âge de faire une carrière de dictateur ». Sans doute pas à 40.

    Au moins, ceux qui s’habillent en noir le 21 auront une bonne raison de ne pas se changer.

      +7

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