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4.juillet.20204.7.2020 // Les Crises

Frontière Inde/Chine : Pourquoi des tensions aussi vives ?

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Source : The Guardian, Mukul Kesavan
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Modi se « vend » comme un gardien de l’Inde. Mais un affrontement meurtrier avec son voisin le plus puissant montre que sa rhétorique a des limites

L’assaut chinois contre les troupes indiennes près de la vallée de Galwan, le long de la ligne de contrôle réelle (LAC) qui sert de frontière internationale non officielle entre les deux pays, est, pour l’élite politique indienne, le rappel d’une réalité gênante. Le contrôle de l’Inde sur sa frontière avec la Chine dépend des priorités géopolitiques de la Chine, et non de la capacité militaire de l’Inde elle-même.

Cela est vrai depuis plus d’un demi-siècle. En 1962, quinze ans après l’indépendance de l’Inde, un conflit sur Aksai Chin, « oreille » du Cachemire au nord-est, a conduit à une courte guerre avec la Chine de Mao Zedong et à une défaite humiliante pour l’Inde. L’avance militaire de la Chine le long de cette immense frontière contestée a tenu les gouvernements indiens successifs en haleine depuis lors.

L’inde n’a pas eu une bonne main, cependant elle l’a jouée assez habilement. Les 20 victimes militaires des récentes violences constituent le plus grand nombre de morts qu’elle ait enregistré dans des incidents avec la Chine depuis 1967. Le maintien de la paix a exigé une diplomatie inventive. Après un affrontement frontalier dans l’Arunachal Pradesh en 1986, le premier ministre indien de l’époque, Rajiv Gandhi, s’est rendu en Chine en 1988 pour dégeler une relation qui était des plus glaciales depuis la guerre de 1962. Sa visite a débouché sur un accord de paix signé en 1993 par son successeur, Narasimha Rao, qui a fait de l’ALC la base d’un statu quo stable et relativement pacifique.

Depuis la visite de Gandhi il y a 30 ans, l’asymétrie entre les deux pays s’est accrue. La Chine est aujourd’hui une superpuissance économique qui a complètement remanié et modernisé son armée depuis que Xi Jinping est devenu le secrétaire général du parti communiste chinois en 2012. Malgré les progrès économiques de l’Inde depuis qu’elle a libéralisé son économie au début des années 90, le fossé entre elle et la Chine en termes de revenu par habitant, d’infrastructures, tant militaires que civiles, et de science et technologie s’est creusé à un rythme qui embarrasse l’élite politique indienne et démoralise une classe moyenne nationaliste autrement optimiste.

Narendra Modi est arrivé au pouvoir en promettant d’abandonner la position de retenue militaire de l’Inde face aux violations des frontières par ses voisins. Cette promesse visait principalement le Pakistan, mais il a également indiqué que l’Inde adopterait une ligne plus dure face à l’expansionnisme chinois.

Mais comme tous les chefs de gouvernement indiens, Modi était parfaitement conscient de la nécessité de gérer les relations avec la Chine : Xi a été favorisé par une visite d’État au cours de la première année du mandat de Premier ministre de Modi. Xi est arrivé mais, dans un exemple frappant de la realpolitik brutale qui a caractérisé son époque au sommet, sa visite en Inde a été assombrie par une incursion militaire chinoise au Ladakh. C’est comme si Xi avait personnellement mis Modi en garde.

Depuis lors, Modi a connu un certain succès politique en se mettant en avant comme le gardien proactif des frontières de l’Inde, en particulier par rapport au Pakistan. Les « frappes chirurgicales » de l’Inde en 2016 en réponse au terrorisme parrainé par le Pakistan, au Cachemire, ont confirmé la réputation du Premier ministre de rompre avec un passé timoré, même si les dommages militaires causés par ces frappes étaient contestés.

Les frappes aériennes sur Balakot en 2019 en représailles à un attentat suicide qui a tué des soldats indiens au Cachemire ont aidé Modi à obtenir la majorité absolue lors des élections générales de l’année dernière. Malgré les frappes aériennes qui auraient manqué leurs cibles et descendu un avion de chasse en Inde, la volonté de Modi de s’attaquer à un pays doté de l’arme nucléaire lui a valu des éloges politiques au niveau national.

Cette réponse musclée ne s’est pas limitée au Pakistan. En juin 2017, les troupes indiennes ont pénétré dans un territoire contesté par la Chine et le Bhoutan pour empêcher les soldats chinois d’y construire une route.

L’Inde a revendiqué le locus standi [intérêt à agir, NdT] en tant qu’alliée du Bhoutan dans le cadre du traité, et la confrontation a pris fin en août lorsque les deux parties se sont retirées. Encouragé, peut-être, par le succès de l’intervention de Doklam, le ministre indien de l’intérieur, Amit Shah, a déclaré au Parlement en décembre que le Ladakh, l’un des deux territoires de l’Union administrés centralement et découpés à partir de l’ancien État du Jammu-et-Cachemire, ferait partie intégrante de l’Inde. Il a précisé que le Ladakh inclurait Aksai Chin, contrôlé par les Chinois, le territoire sur lequel s’est déroulée la catastrophique guerre de 1962. « Nous donnerons notre vie pour cela », a déclaré le ministre de l’intérieur à plusieurs reprises au cours de son discours.

Mercredi, le gouvernement indien a annoncé que plusieurs de ses soldats avaient, en fait, donné leur vie dans un horrible affrontement frontalier. Après avoir nié pendant des semaines les informations selon lesquelles l’armée chinoise aurait empiété sur le territoire contrôlé par l’Inde au Ladakh, le gouvernement a admis que 20 soldats, dont un colonel, avaient été tués.

La note de bas de page grotesque de cette nouvelle était que ce bilan avait été atteint sans un coup de feu tiré sous l’effet de la colère. Les troupes indiennes avaient essayé de surveiller un retrait convenu d’un commun accord sans provoquer de fusillade. Puis, dans des circonstances inexpliquées, elles avaient été dépassées en nombre et matraquées à mort par des soldats chinois armés de gourdins enveloppés de barbelés.

Le Premier ministre a rompu son silence sur l’impass lors d’un discours télévisé où, sans mentionner une seule fois la Chine, il a déclaré que les soldats indiens n’avaient pas été martyrisés en vain. Il a essayé de trouver un équilibre entre la méfiance traditionnelle de l’Inde à l’égard d’un conflit sans issue contre un ennemi plus puissant et son besoin d’apaiser l’indignation de son public, habitué à sa position de défense agressive de la « Mère Inde ».

Il a déclaré que l’Inde cherchait la paix mais que si on la provoquait, elle était capable de donner une réponse appropriée. Invoquer la nature essentiellement pacifique de l’Inde était peut-être la voie pragmatique, mais à la suite du dossier chinois meurtrier qui avait fait une vingtaine de morts parmi les soldats indiens, il était difficile, même pour un orateur comme Modi, de soutenir qu’un plaidoyer pour la paix était une réponse « appropriée ». Confronté à la réalité immuable de la supériorité militaire massive de la Chine, le Premier ministre indien a échoué dans sa tentative.

Modi doit choisir. Il peut soit parler à la Chine, comme l’ont fait Gandhi et Rao, pour négocier un nouveau mécanisme de règlement des différends frontaliers, soit engager explicitement l’Inde dans une alliance dirigée par les États-Unis et destinée à contenir la Chine. Ni l’un ni l’autre ne sera facile.

Une Chine intimidante dirigée par Xi pourrait vouloir des frontières instables pour maintenir l’Inde en déséquilibre. Les États-Unis, tournés vers l’intérieur, pourraient ne pas être un allié fiable dans l’Himalaya. Mais il s’agit, au moins, de véritables choix politiques ; jurer de défendre l’intégrité territoriale de l’Inde contre un ennemi que vous n’osez pas nommer, ou nier que l’empiètement chinois ait eu lieu (comme Modi l’a fait récemment), n’en sont pas.

* Mukul Kesavan est un essayiste et un auteur qui enseigne l’histoire à l’université Jamia Millia Islamia de Delhi

Source : The Guardian, Mukul Kesavan
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Alfred // 04.07.2020 à 09h11

Texte très intéressant sur la perspective indienne. Trois petites remarques : Les images satellite montrent que l’empietement chinois en question est de l’ordre d’une cinquantaine de mètres sur un méandre de torrent dans une vallée de haute altitude très encaissée. On se demande vraiment ce que les chinois cherchent à faire avec cet provocation qui en soit est au niveau tactique local entièrement inutile. Les frontières de pays européens basées sur des rivières de plaine sont confites de ces parties de territoire passes de l’autre côté de la frontière ou de la rivière par la modification naturelle du cours de celle ci au cours des décennies.
Autre remarque : la région est indispensable à la Chine pour relier facilement le Tibet au Xinjiang.
Enfin: tout le texte fait penser à l’absence de réaction française ou européenne à chaque fois que leurs souveraineté est publiquement bafouée par les Etats Unis (affaire des écoutes sous Hollande).

16 réactions et commentaires

  • Alfred // 04.07.2020 à 09h11

    Texte très intéressant sur la perspective indienne. Trois petites remarques : Les images satellite montrent que l’empietement chinois en question est de l’ordre d’une cinquantaine de mètres sur un méandre de torrent dans une vallée de haute altitude très encaissée. On se demande vraiment ce que les chinois cherchent à faire avec cet provocation qui en soit est au niveau tactique local entièrement inutile. Les frontières de pays européens basées sur des rivières de plaine sont confites de ces parties de territoire passes de l’autre côté de la frontière ou de la rivière par la modification naturelle du cours de celle ci au cours des décennies.
    Autre remarque : la région est indispensable à la Chine pour relier facilement le Tibet au Xinjiang.
    Enfin: tout le texte fait penser à l’absence de réaction française ou européenne à chaque fois que leurs souveraineté est publiquement bafouée par les Etats Unis (affaire des écoutes sous Hollande).

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    • LibEgaFra // 04.07.2020 à 14h01

      « Pour la Chine, l’Inde est un obstacle majeur pour la construction d’infrastructures nécessaires à son projet – La Route de la Soie –  »

      En aucun cas l’Inde n’est un obstacle pour LES routes de la soie, puisque la Chine passe par le Pakistan, le Kazakhstan, la Russie et par les océans.

      Ah c’est vrai, les Chinois n’interviennent pas dans les pays voisins pour renverser leur gouvernement comme de vulgaires ricains. Les chiens aboient les caravanes vont passer sur les routes de la soie.

      Les îles Paracelses représentent un système défensif face à la menace yankee et ses bases rapprochées.

      « pour siphoner la base industrielle chinoise »

      Les rêves rendent les fous joyeux. C’est la Chine elle-même qui pourrait sous-traiter certaines productions.

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      • LibEgaFra // 05.07.2020 à 10h18

        « Effectivement passer par le Pakistan a travers l’Himalaya, a 5500 mèetres, au lieu de passer par les plaines indiennes c’est plus rapide…..N’importe quoi. »

        Ah, parce que pour passer de la Chine à l’Inde il n’y a pas besoin de passer par l’Himalaya? Ce sont des plaines? 5500 m? N’importe quoi!

        Vous prenez vos rêves anti-chinois pour la réalité.

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  • Pierre Darras // 04.07.2020 à 09h16

    Ce qui est quand même insensé dans les analyses des « experts » des médias occidentaux, c’est qu’ils sont capable de vous balancer une narrative en « oubliant » des acteurs fondamentaux mais terriblement dérangeants dans les beaux contes de fée qu’ils veulent nous faire avaler.
    Et en la matière, le Gardian est le pire hors USA.
    Ils sont capables de vous faire l’historique du Maidan sans jamais prononcer le mot USA ou le nom Nulland.
    Ils sont capables de faire deux pages sur l’histoire récente de la Syrie et de Daesh sans jamais écrire une seule fois les mots USA ou Israël. C’est fort non?
    Et bien là encore, ils vous balancent un km d’enfonçage de porte ouverte sans, à aucun moment, prononcer le mot USA. Non pas que les yankees poussent en la matière mais dans leurs tentatives tous azymuths de contrer les routes de lasoir, ils cherchent tous les ventres mous possibles, Vietnam et Philipines en sud mer de Chine, Roïngas en Birmanie, essais d’accords avec les Talibanspour bloquer autoroute, voie ferrée, pipelines Chine- océan indien. Et dans ce schéma Modi faillotte. Sans trop de succès, les Americains déjà échaudés par la versatilité d’un Erdogan, se méfient tout autant de Modi. Cet activisme stérile et très dangereux dans l’Himalaya fait partie des tentatives désespérée pour devenir le premier allié des USA en Asie. Récupérer l’Inde comme vassal serait une prise colossale pour les USA mais je pensentqu’ils cherchent un autre poulain. Et Modi faillote

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  • ComeBack // 04.07.2020 à 10h11

    En complément.
    Ce site est très instructif sur une vision indienne des affaires du monde.
    https://indianpunchline.com/only-modi-can-reach-a-border-settlement-with-china/

    Avec beaucoup de recul sur les faits

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  • LibEgaFra // 04.07.2020 à 10h59

    Comme d’habitude, tous ces conflits sont des séquelles de l’impérialisme britannique, qui partout a tracé des frontières sources inévitables de guerre ou de tensions.

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    • Pierre Darras // 04.07.2020 à 11h14

      Pourquoi spécifiquement Britannique ?
      Pour le coup tous les anciens colonisateurs ont laissé les mêmes. Espagnols, Portugais, Français, Hollandais, Belges, Allemands, Russes, Zuniens, Autrichiens, Ottomans. Tous.

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      • LibEgaFra // 04.07.2020 à 13h25

        Sophisme. Où voyez-vous que j’ai écrit que c’était une spécificité britannique?

        Parce qu’il est question du sous-continent indien, qui n’a été colonisé par aucun des peuples que vous listez, hormis les Portugais qui ont établi un comptoir à Goa.

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    • Alfred // 04.07.2020 à 12h05

      Il faut arrêter d’annoner un catéchisme dont on ne sait plus ce qu’il veut dire. Les empires chinois n’ont jamais eu de frontières ? Il en est une très connue qui se voit de l’espace et qui court en plusieurs murs parallèles par endroit comme un signe matériel que vous dites n’importe quoi. Tous les peuples se sont fractionnés au cours du temps et l’interface s’appelle « frontière ».
      « Les frontières sources inévitables de co flots et de tensions » Donc plus de frontières plus de guerres? Ah ben non. Zut alors.
      Une guerre enclose dans une frontière s’appelle. un guerre civile. La CRÉATION d’une nouvelle frontière entre le Soudan du Sud et le Soudan du nord a mis fin à une guerre. (Ce qui n’a pas empêché le sud et le nord de rebasculer dans d’autres guerres internes).
      Au passage ce frontière due à l’impérialisme égyptien avait été abolie … par l’impérialisme britannique.
      Bref. Gnagnagna frontières guerre.

        +3

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      • LibEgaFra // 04.07.2020 à 13h21

        « Il faut arrêter d’annoner un catéchisme dont on ne sait plus ce qu’il veut dire. »

        C’est votre phrase qui ne veut rien dire. Quel catéchisme?

        « Donc plus de frontières plus de guerres? Ah ben non. Zut alors. »

        J’ai écrit:

        « qui partout a tracé des frontières sources inévitables de guerre ou de tensions. »

        Et non:

        « qui partout a tracé des frontières, [virgule] sources inévitables de guerre ou de tensions. »

        Les Guignols avaient fait en leur temps une démonstration magistrale sur la frontière Irak-Koweit.

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        • Alfred // 04.07.2020 à 14h13

          Le catéchisme c’est la vision de la frontière comme source de tension. Les frontières qui ne sont que des interfaces marquent le monde de multiples manières et à de multiples échelles. Et elles sont là pour servir une fonction. Si elles n’étaient pas bénéfiques elles disparaîtraient d’elles même. Pourquoi les cellules ont elles une enveloppe ? Un monde sans frontières politique reproduit des frontières à un niveau inférieur et tensions et violences peuvent y être tout aussi fortes.

            +2

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          • LibEgaFra // 05.07.2020 à 10h37

            Merci pour votre explication du « catéchisme » sur les frontières. Vous avez déduit de mes deux lignes – que vous avez comprises de travers (sophisme donc) – tout ce que je pensais sur les frontières et vous donnait le droit de dire que j’ânonnais ce « catéchisme ».

            Quant à la comparaison entre frontières géopolitiques et cellules, c’est du niveau cours pour les nuls qui veulent le rester.

            Et « annoner » s’écrit « ânonner ».

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  • Pierre Darras // 04.07.2020 à 12h30

    Dites Boyingtonsur vos cinq posts du jour sur ce seul fil, aucun commentaire de l’article. Que des agressions de participants., si au lieu de passer votre vie a venir ici snipper les participants au forum, pour une fois vous réagissez à l’article.
    Vous savez, c’est à ça qu’on reconnaît un troll. La quasi totalité de ses posts ne sont pas des commentaires mais des réactions aux commentaires.
    D’autant plus que les vôtres sont systématiquement méprisants, arrogants et négatifs. Rien d’intéressant pour le blog là dedans.

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  • LibEgaFra // 04.07.2020 à 14h04

    Pour comprendre l’origine du conflit:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_McMahon

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    • Alfred // 04.07.2020 à 14h19

      Votre lien n’explique pas l’origine du conflit. Dans votre lien même l’origine du conflit peut être tracée comme étant la conquête du Kam (province traditionnelle tibétaine) par un seigneur de la guerre chinois (qui n’avait pas attendu les britanniques). Mais pourquoi pas plus tôt encore si l’on cherche ? Certainement que quelqu’un d’obsedé par les chasseurs-cueilleurs trouverait l’origine de se conflit à la date de la première domestication de la chèvre.

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  • florian lebaroudeur // 04.07.2020 à 14h58

    Bien sur que la fonte des glaciers est problématique, surtout pour des pays dont le nombre d’habitants est supérieur au milliard, Cependant je ne crois pas que les disputes pour quelques parcelles de terrain ont pour objectifs le contrôle des glaciers quand on connait l’immensité de l’Himalaya par rapport au minuscule territoire revendiqué.

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