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25.mars.201325.3.2013 // Les Crises

GEAB N°73 : Le Grand Brouillard Statistique impose de passer de la navigation aux instruments à la navigation à vue

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Je partage avec vous aujourd’hui la vision du “GlobalEurope Anticipation Bulletin”, qui est pour moi de loin une des meilleures sources d’information sur la Crise.

Toujours une tonalité très “europtimiste” – je pense pour ma part qu’on va sacrément attendre les avancées sur le projet politique… Mais bon, il est indispensable en ces temps troublés de lire des visions très différentes pour s’aiguiser l’esprit…

Dans les tendances Up&Down présentées dans le numéro de janvier, notre équipe avait placé en Down « Les indicateurs économiques » avec l’argumentaire suivant : « Entre des indicateurs économiques de court terme qui décrivent seulement ce qui s’est passé dans la semaine, d’autres qui sont manipulés par les gouvernements pour refléter le message qu’ils souhaitent passer, et d’autres enfin qui n’ont plus de pertinence dans le monde actuel, la réalité économique est pour le moins très mal décrite, voire travestie, par ces chiffres pourtant suivis par les entreprises, les banques, les pays. Ce brouillard statistique empêche une navigation fiable, pourtant primordiale dans ces temps de crise. » Que ce soit le fruit de manipulations intentionnelles de la part des acteurs dans leur effort de survie ou le résultat de l’extrême volatilité des bases de calcul (comme la valeur des monnaies et du dollar US tout particulièrement), cette tendance se confirme en effet.

Des indicateurs fiables et pertinents sur la situation économique, politique et sociale mondiale sont pourtant indispensables afin de traverser la crise sans encombre. Mais ceux utilisés par les gouvernements ou les entreprises sont, au mieux, inutiles dans la période actuelle de remodelage profond du monde, au pire, néfastes. C’est pourquoi notre équipe a décidé dans ce numéro du GEAB de détailler quels indicateurs reflètent la situation réelle et lesquels relèvent du trompe-l’œil. Ce travail permet de souligner également que ce ne sont pas toujours les indicateurs eux-mêmes qui sont faussés, mais la façon dont ils sont interprétés ou l’étude des raisons qui les font évoluer.

Dans un monde où circulent tant « d’actifs fantômes » ou de créances douteuses, tant de produits dérivés opaques ou sans valeur, la finance est de plus en plus déconnectée de la réalité. Les indicateurs financiers (cours des bourses notamment) doivent donc être interprétés avec la plus grande précaution comme nous le verrons plus loin. De même, le feuilleton hebdomadaire de « la vie de l’économie » nous maintient en haleine avec tantôt l’annonce des chiffres de la « confiance », du « sentiment », tantôt avec les discours des banques centrales… Mais ce n’est pas à ce rythme qu’évoluent les fondamentaux et la réalité n’a que faire de la méthode Coué consistant à se raccrocher à toutes ces données d’ordre psychologique. Ces informations de court terme ont davantage pour effet de cacher les maux profonds de l’économie que d’influer vraiment sur la réalité comme elles le prétendent, en particulier dans cette période de grande crise.

Quant aux vraies statistiques, le mode de calcul de ces chiffres ne reflète parfois plus du tout le vrai paysage économique : ainsi en va-t-il, par exemple, des chiffres du chômage et de l’inflation, deux critères pourtant bien ancrés dans la réalité et jouant à juste titre un rôle important. Mais comme le dit l’expression populaire : « À défaut de pouvoir enrayer la fièvre, on a cassé le thermomètre. » Et toute la question est alors de déchiffrer les statistiques pour obtenir une vision plus précise, comme nous le faisons pour les États-Unis ci-dessous.

Outre les statistiques décrivant l’économie réelle (emploi, consommation, volume de commerce international, consommation d’énergie, etc.) et la part de virtualisation de l’économie (désindustrialisation, endettement), il est également intéressant de considérer la réalité sociale et politique par des indicateurs reflétant la pauvreté, la démographie, les conflits, le blocage politique, etc.

Enfin, certains indicateurs généraux comme le Produit intérieur brut (PIB) ou le cours des monnaies, sont évidemment à suivre, mais en gardant à l’esprit que le premier peut être artificiellement dopé par la part « virtuelle » de l’économie (actifs pourris des banques, par exemple, ou actions des banques centrales), et le second temporairement perturbé par la spéculation, bien que sur le long terme il reflète tout de même bien l’état relatif des économies des différents pays.

En résumé, il s’agit de conserver un œil critique sur les statistiques quotidiennes qui nous sont servies. Nous appliquerons dans la partie suivante ce précepte au cas des États-Unis principalement, car la distorsion y est la plus caricaturale et que pour l’Europe l’exercice est mené chaque jour par les médias anglo-saxons.

Il est d’autant plus important de trouver les bons repères et d’éliminer les illusions que nous assistons à un véritable changement de paradigme hors du système mis en place par les États-Unis, ou en d’autres termes à l’effondrement du monde qu’ils ont créé. Depuis quelques décennies, ils tenaient en effet leur rang uniquement parce qu’ils se situaient au-dessus des règles du jeu mondial grâce à la prééminence et au caractère incontournable de leur monnaie : le dollar. La remise en question de cet avantage les contraint à redevenir une puissance comme une autre. Cela nécessite un ajustement considérable que reflètent, par exemple, le déficit commercial abyssal, la désindustrialisation ou l’endettement du pays, avec des conséquences immenses sur leur capacité d’influence et sur le niveau de vie des Américains.

Les pays de l’orbite US, principalement Royaume-Uni et Japon, totalement alignés sur les principes du modèle économique américain et qui profitaient des retombées de la situation privilégiée du patron, souffrent également. L’Europe, proche du modèle économique US, en particulier depuis la chute du Mur de Berlin, mais dont le projet d’intégration avait pour objectif d’accroître l’indépendance vis-à-vis des États-Unis, est en partie entraînée dans le maelström, mais dispose de caractéristiques structurelles qui lui fournissent des outils pour pouvoir s’en dégager. Cela dit, en 2013, au-delà des puissances occidentales, c’est le monde entier qui va tanguer, jusques et y compris ces nouvelles puissances représentées par les BRICS dans lesquelles des bulles voient le jour, provoquées par l’utilisation des injections d’argent facile de la Fed dans l’économie US, puis mondiale (1).

La situation européenne est loin d’être parfaite avec un chômage élevé, une croissance atone (ou négative), et maintenant une crise politique qui sape le début de confiance des marchés dans l’euro. Néanmoins, les pays européens n’ont pas un ajustement aussi douloureux à pratiquer que les États-Unis. Dans le cas de l’Euroland, l’adaptation nécessaire, loin d’être terminée, est tout de même largement entamée. Rappelons que selon notre équipe, l’UE n’a pas d’avenir sous sa forme actuelle, constamment bloquée par les atermoiements britanniques, minée par un élargissement incontrôlé largement piloté par Washington, paralysée par des institutions bruxelloises sclérosées, et souffrant de surcroît d’un cruel déficit démocratique. L’Euroland, puissante, naturellement intégrée par la monnaie commune, souple et débarrassée des poids morts, constitue le nouveau moteur capable d’insuffler les dynamiques nécessaires pour résoudre les problèmes européens qu’ils soient d’ordre financier, économique, sociaux ou politique – en ce sens, elle est la seule solution d’avenir sur ce continent. Comme nous l’analysons plus loin, ces dynamiques qui, comme anticipé par LEAP, ont permis de vaincre la tempête qui s’est abattue sur elle en 2010-2012, vont maintenant, alors que la crise de l’euro devient une crise politique, permettre de relever le grand défi politique de l’intégration européenne : sa démocratisation (une démocratisation sans laquelle elle n’aurait, malgré tous ses atouts, pas d’avenir).

Enfin, avant de présenter nos recommandations et le GlobalEuromètre, nous proposerons une analyse de la situation géopolitique en Corée, nouveau champ de bataille entre la Chine et les États-Unis.

Marchés financiers : un indicateur à lire à l’envers

Commençons justement par le symbole de la reprise américaine, la bourse, qui affiche des résultats insolents : les indices Dow Jones, S&P500 et Nasdaq ont soit battu leurs records de 2008, soit en sont tout proches (2). L’unique raison de cette hausse est claire et est même reconnue officiellement (3) : les bourses doivent leur salut seulement à la Fed dont les injections de liquidités viennent gonfler artificiellement les cours. Il s’agit donc d’un indicateur manipulé et ne reflétant certainement pas l’économie réelle, l’objectif étant de redonner confiance par la hausse des cours et ainsi de relancer la consommation. Pas sûr que cet objectif soit atteint un jour alors que la confiance des consommateurs demeure inférieure aux plus bas de la période 1995-2007 (sans compter que l’indice de confiance à six mois dans le futur est encore 7 points plus bas (4)).

 

Indice de confiance du consommateur américain, 1978-2013 - Source : Calculated Risk
Indice de confiance du consommateur américain, 1978-2013 – Source : Calculated Risk
Néanmoins, même cette « embellie » a priori indubitable doit être mise en perspective. Où est le record lorsque le cours du Dow Jones est comparé à l’or, mesure sous certains aspects plus crédible que le dollar US ?

 

L'indice Dow Jones par rapport au cours de l'or, 2003-2013 - Source : ZeroHedge

L’indice Dow Jones par rapport au cours de l’or, 2003-2013 – Source : ZeroHedge
Ou comment se réjouir des performances de la bourse lorsque les volumes sont de 40 à 50% plus faibles qu’avant la crise, et si faibles que seule la spéculation-casino fait évoluer les cours ?

 

Volumes échangés sur le NYSE, 2004-2013 - Source : ZeroHedge

Volumes échangés sur le NYSE, 2004-2013 – Source : ZeroHedge

On le voit, le cours des bourses est complètement déconnecté de l’économie réelle et n’est donc plus un indicateur pertinent. Il est éclairant de voir que la distorsion est la plus grande aux États-Unis, alors qu’en Europe l’indice Euro Stoxx 50 a stagné depuis 2009 comme de nombreux autres indices européens nationaux (CAC40, par exemple) et que l’indice de Shanghai baisse depuis plus de deux ans (!) malgré le dynamisme chinois. L’absence de pertinence de cet indicateur est encore illustrée par la flambée du Nikkei (+40% en moins de quatre mois) au moment où le Japon est au plus mal avec des dettes insoutenables et un déficit commercial élevé depuis deux ans. Le cours de bourse, s’il est un indice de quelque chose, est celui du degré de virtualisation de l’économie, de l’importance du phénomène spéculatif et du degré d’endettement d’un pays. L’équipe de LEAP n’a jamais accordé que très peu d’importance aux mouvements des bourses ; pourtant, d’une certaine manière, nous pourrions légitimement lire ses mouvements à l’inverse de ce qu’ils sont sensés dire : que plus les marchés boursiers sont hauts, plus la situation économique réelle est catastrophique, et inversement.

Les chiffres ainsi décortiqués de la suite de l’article sont : l’emploi, les monnaies, l’immobilier, la balance commerciale et la consommation.

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Notes:

(1) Source : Asia Times, 25/02/2013

(2) Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle quand on sait ce qu’il s’est passé la dernière fois que les bourses ont atteint ces niveaux…

(3) Source : The Examiner, 21/02/2013.

(4) Source : Bloomberg, 01/03/2013.

Source : GEAB


Abonnement : pour ceux qui en ont les moyens, en particulier en entreprise, je ne peux que vous recommander l’abonnement à cette excellente revue de prospective sur la Crise, qui avait annoncé dès 2006 la crise actuelle.

Je rappelle que LEAP ne reçoit aucune subvention ni publique, ni privée, ni européenne, ni nationale et que ses ressources proviennent uniquement des abonnements au GEAB.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

58 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 25.03.2013 à 03h07

    Deux ++ pour ce GEAB. Le chômage US est très bien expliqué, avec une partie officielle qui baisse à 7% dans une monde réel ou le chômage atteint près de 25%. La guerre des monnaies montrant l’effondrement de certaines économies, avec des dettes publiques et privées totalement hors de contrôle.

    Vivre à crédit sur le dos des générations futures n’est pas une politique viable à long terme, que ce soit en termes financiers ou en extraction des matières premières ou en impacte direct sur notre environnement ou en matière de relations sociales => et nous en sommes maintenant au stade ou les dettes passées ne peuvent plus être reportées en avant …

    Le temps est proche ou il faudra passer à la caisse, et ce sera l’occasion pour les grands rapaces, de prendre encore plus d’emprise sur une partie du bon peuple soumis et ignare !!!

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    • Philippe // 25.03.2013 à 13h24

      Est-ce qu’on pourrait enfin remplacer « vivre à crédit sur le dos des générations futures » par « vivre dans un monde inégalitaire ou les richesses sont concentrées dans un nombre de plus en plus réduit de mains » ? Marre de cette culpabilisation constante des classes moyennes qui sert à masquer le vrai problème.

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      • step // 25.03.2013 à 14h45

        Mieux, on a probablement fait les 2. Voir on a vécu à crédit en partie du fait de la mauvaise répartition des richesses. du difficile travail entre le nécessaire et le superflux.

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        • Philippe // 25.03.2013 à 17h39

          C’est exactement ça. Ne confondons pas les causes et les effets.

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  • luci2 // 25.03.2013 à 06h20

    les méfaits des malfaiteurs,lesquels sont désormais assez bien identifiés,son tels, qu’ils sont aujourd’hui connus de la planéte entière..certes avec nuances et appréciations parfois approximatives…
    A un tel stade avancé de désagrégation tous azimuts,comme il n’est plus raisonnable d’accorder une once de confiance à la grande majorité des « leaders » et/ou dirigeants,plus ou moins élus…
    que reste-il à « faire » ,à l’échelon qui est le nôtre ?
    Croire en l’Homme,envers et contre Tout ?
    Dur dur,mais cela paraît évident.
    Mais s’il n’est que cette « solution »,après tant d’idioties et carnages divers,c’est franchement très très insuffisant ,du moins me semble-t-il.
    Alors??? Qui ,Quoi, Où, et Comment ???

    Des Hommes de stature (Hessel i.e et beaucoup d’autres grâce à Dieu ) existent et sont à l’oeuvre.
    Pas encore ou trop peu écoutés ,sinon brocardés.
    Toutefois,à l’évidence,leurs réflexions et travaux apparaissent désormais.
    Habituellement d’ailleurs grâce aussi à l’outil internet.
    Un zeste de Confiance ,un effort individuel et collectif pour apporter de l’eau au moulin de ces défricheurs et,à peut-être assez court terme,il n’est pas impssible d’entrevoir le début de LA révolution :
    celle qui établit Paix ,Justice,Fraternité.
    Et,pour ce qui concerne le blog indispensable ici établi en qualité de support de « salut public »-c’est ainsi que je l’aborde avec délectation et impatience- nous nous devons de nous retrouver encore plus nombreux, associés au sein de Diacrisis.
    C’est une des conditions du progrés en cours d’élaboration.

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  • BA // 25.03.2013 à 06h55

    Bank of Cyprus : pour les comptes bancaires supérieurs à 100 000 euros, les déposants subiront une perte de 40 %.

    Lundi 25 mars 2013 :

    Accord sur un plan de sauvetage pour Chypre.

    Un accord a été trouvé, dans la nuit de dimanche à lundi 25 mars, entre le président chypriote, Nicos Anastasiades, et ses bailleurs de fonds internationaux pour parvenir à un plan de sauvetage de Chypre.

    L’accord prévoit que le premier établissement du pays, Bank of Cyprus, soit conservé, mais que les déposants de cette banque, au-dessus de 100 000 euros, subissent des pertes pouvant aller jusqu’à 40 %.

    L’accord prévoit en outre la disparition de la banque Laïki, la deuxième du pays, selon une source européenne.

    Les petits déposants seront épargnés, mais ceux avec des dépôts au-dessus de 100 000 euros subiront des pertes.

    « Les dépôts sécurisés seront mis dans une ‘good bank’ les autres dans une ‘bad bank’. Les dépôts non-sécurisés de plus de 100 000 euros seront gelés et participeront à la recapitalisation nécessaire », a précisé lors d’un point de presse le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble.

    Interrogé sur la réaction des Russes à cet accord qui les affectera via la restructuration du secteur bancaire, le ministre des Finances de Chypre a reconnu que « nombre de nos partenaires internationaux loyaux sont très déçus ».

    Les banques chypriotes ont prévenu dimanche qu’elles limitaient encore un peu plus les retraits d’espèces aux guichets, à 120 euros pour les clients de la Bank of Cyprus et 100 euros pour ceux de la Popular Bank.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/24/reunion-au-sommet-a-bruxelles-pour-sauver-chypre-de-la-faillite_1853427_3234.html

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    • fatalitas // 25.03.2013 à 08h36

      Oh !!!!! Un accord de dernière minute !!!!!!
      Oh mais quel surprise!!!! Mais quel suspense!!!!
      Nous avons tous été tenus en haleine & nous avons tous tremblé dans nos braies !!!!
      En plus, le président Chypriote a menacé de démissionner mais finalement, il s’est ravisé & a décidé de n’en rien faire !!!
      Ou la-là que de sueurs froides !!!!

      Meilleur scénario depuis la série B du « fiscal cliff ».
      La pitoyable tartufferie qui s’appelle Europe continue.

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      • celimen // 25.03.2013 à 12h36

        1 semaine complète pour que le président Chypriote consente enfin (pour les 6 milliards à trouver) à « épargner » les petits déposants…bravo la démocratie de là-bas…

        reste les 10 milliards de prêts consentis par la Troika, qui seront quand même payés par les chypriotes pour les errements causés par leurs banques…
        apparemment cela ne les gène pas… mais ont-ils le choix?

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  • step // 25.03.2013 à 10h08

    « La situation européenne est loin d’être parfaite avec un chômage élevé, une croissance atone (ou négative), et maintenant une crise politique qui sape le début de confiance des marchés dans l’euro ». La sixième colonne de l’europe, c’est sa population, bien évidemment… Maintenant ? la crise politique ? cela fait 20 ans qu’elle couve. Heureux les aveugles !

    « Néanmoins, les pays européens n’ont pas un ajustement aussi douloureux à pratiquer que les États-Unis ». Un consommateur américain ne s’adapte pas, il consomme, puis son économie crashe, et les moins favorisés meurent. Il n’y a pas de « décroissants » aux US, mais des survivalistes. Entre ces deux extrèmes, peu de place pour une réflexion sur une société humaniste et sobre.

    « Rappelons que selon notre équipe, l’UE n’a pas d’avenir sous sa forme actuelle, constamment bloquée par les atermoiements britanniques, minée par un élargissement incontrôlé largement piloté par Washington, paralysée par des institutions bruxelloises sclérosées, et souffrant de surcroît d’un cruel déficit démocratique ». Ha on se dit enfin qu’on est mal barré ?

    « L’Euroland, puissante, naturellement intégrée par la monnaie commune, souple et débarrassée des poids morts » : Interprétation 1 : L’euroland = l’allemagne (vu que tous les autres sont économiquement des poids morts)
    Interprétation 2 : dieu existe et le 9 eme jour créera l’euroland

    Pour le reste, il est frappé au coin du bon sens qu’une bourse au plus haut avec une économie recessionniste, indique la présence d’un deus ex machina financier qui tire (ou noie) les ficelles. L’un dans l’autre il me parait assez pertinent de penser que la bourse subira le rappel de l’élastique nommé réalité vers des niveaux compatibles avec la santé économique actuelle et non l’inverse. Ceci dit l’iréel en bourse peut durer jusqu’à épuisement de la solvabilité des acteurs économiques donc un certain temps encore.

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    • Chazam // 25.03.2013 à 13h06

      Faudrait quand même éviter de caricaturer autant…

      Non, les US ne sont pas peuplés que de « survivalistes » et non, tous les pays de l’Euroland excepté l’Allemagne ne sont pas des poids morts. Loin s’en faut !

      Il faut lever la tête du guidon, pédaler moins vite, et reprendre sa respiration. 😉

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      • step // 25.03.2013 à 14h38

        je n’ai pas dit ça des US, mais qu’il y avait une large majorité qui ne se poserait pas la question avant qu’on leur dise « game over » et quelques survivalistes. Il n’y a pas de mouvement un peu conséquent qui se soit posé la question de comment vivre mieux en ayant moins.

        Actuellement du point de vue des soldes target tous les pays européens sont en solde négatif / à l’allemagne. Evidemment qu’on est pas tous des poids morts dans l’absolu, mais en matière économique l’absolu, on s’en moque un peu.

        l’euroland. quesaquo ?

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  • Esope // 25.03.2013 à 11h11

    L’abandon de l’or comme monnaie de référence et la facilité de la création monétaire ont entraîné une disjonction entre l’économie réelle et l’économie financière. La régulation naturelle entre les deux, le mécanisme inflationniste a été neutralisé.
    L’inflation est fonction du rapport entre,
    – d’une part les quantités de produits et de services tangibles en circulation dans l’économie réelle, détruits par la consommation et dont la contrevaleur en monnaie est alors remise en circulation pour régénérer les richesses détruites,
    – d’autre part les liquidités mobilisées à cet effet de régénération.
    La valeur d’échange de la monnaie ne résulte que de ce qui se passe dans l’économie réelle.
    L’industrie financière a abusé de la création de monnaie à des fins purement spéculatives dans des mécanismes extérieurs au fonctionnement de l’économie réelle, en échappant ainsi à la régulation par l’inflation.
    Le décalage entre les deux natures de fonctionnement économique est maintenant tellement important que économie réelle et économie financière sont complètement désaccordées.
    Les indicateurs chiffrés en fonction des flux de liquidités ne veulent plus dire grand-chose.

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  • Balthazar // 25.03.2013 à 11h28

    « L’Euroland, puissante, naturellement intégrée par la monnaie commune, souple et débarrassée des poids morts ».
    Mort de rire, oui !
    Intègrent-ils l’Espagne, le Portugal, l’Italie… Et la France ?
    Un petit mot sur l’union transatlantique promue par les Allemands qui nous apportera richesse, croissance, prospérité et paix ? Non ?
    Pitoyable de voir la poutre dans l’œil du voisin, mais rien chez soi.

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  • ThomBilabong // 25.03.2013 à 11h34

    Olivier,
    depuis hier ou avant-hier un pb d’affichage sur mac et tablette androïd apparaît sur votre site.
    Le bandeau fond noir avec les liens et contactez l’auteur se met en haut et masque le début de la page d’accueil ou le début de la page à lire.

    Bonne journée.

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    • ThomBilabong // 25.03.2013 à 16h04

      Petite précision : c’est sous Chrome que ce défaut apparaît. Pas sous Firefox.

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  • BIGGLOP // 25.03.2013 à 11h40

    Concernant l’ultime plan de sauvetage de Chypre, tout le monde se garde d’évoquer les  »réformes structurelles » qui vont suivre, inéluctablement, avec l’effondrement de son économie.
    Cette dernière solution ne touche pas les biens et entreprises publiques qui pourront être privatisés comme en Grèce.
    Jusque là tout va bien…

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    • yvan // 25.03.2013 à 13h01

      En parlant de privatisation, il est intéressant de lire les comparaisons entre deux effondrements dont un a déjà eu lieu :
      http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/combler_le_retard_d_effondrement.html

      Pour rappel, un ingénieur n’a qu’un but dans la vie. L’analyse. Soit, son point de vue est de rester neutre. Peut-être ce qui nous rend fou, aussi.

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      • BIGGLOP // 25.03.2013 à 17h25

        Yvan, merci pour ce lien,mais Olivier avait fait un article sur Orlov, en son temps.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 25.03.2013 à 18h51

        Combler le retard d’effondrement, par Dmitry Orlov
        http://www.les-crises.fr/combler-retard/

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    • step // 25.03.2013 à 13h04

      c’est un paradis fiscal et une lessiveuse d’argent sale, il faudra qu’ils trouvent un autre modèle de développement; c’est tout leur défit, mais ce n’est pas le plan qui pousse ces réformes structurelles, c’est leur modèle de développement basé en partie sur l’économie de la criminalité à l’heure ou la finance s’effondre.

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      • BIGGLOP // 25.03.2013 à 17h04

        En arrière-plan, Angela Merkel par son intransigeance ordolibérale espère un retour sur investissement politique pour les élections de septembre. Elle aura bouté hors de la zone euro, un paradis fiscal et ses investisseurs.
        Mais à travers cette pitoyable histoire (avec ses complices), elle aura  »ruinée » la confiance des marchés, fait comprendre que la garantie des dépôts est illusoire, enterré le projet d’union bancaire et de contrôle bancaire (ce qui l’arrange).
        En résumé, que l’institution européenne montre son vrai visage, le totalitarisme.
        La constitution d’une bad bank, n’est qu’un habillage juridique et comptable pour transférer les pertes privées à la dette publique.
        En dehors de l’exploitation des réserves de gaz (estimées), voyez-vous un autre modèle économique?

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        • Vénus-Etoile du Berger // 25.03.2013 à 18h36

          vous exprimez « En arrière-plan, Angela Merkel par son intransigeance ordolibérale espère un retour sur investissement politique pour les élections de septembre. »

          Angela Merkel, le 22 septembre, va être élue sans aucun problème, elle n’a pas besoin de l’action sur Chypre pour son élection.

          Elle va passer sans aucune difficulté.

          Un article intéressant sur ce sujet
          Les 7 atouts dont dispose Merkel pour gagner les élections

          DECRYPTAGE A tout juste six mois des élections législatives, la chancelière allemande semble toujours indétrônable.
          1. Son adversaire n’arrive pas à décoller
          2. Envers et contre tout, elle demeure populaire
          3.Elle gouverne au centre
          4. Elle a tué tous les adversaires politiques de son parti
          5. son partenaire libéral s’est décrédibilisé
          6. les Allemands ont aimé la grande coalition qu’elle dirigeait
          7. Elle incarne celle qui a réussi à juguler la crise de l’euro

          http://www.challenges.fr/monde/20130322.CHA7568/les-7-atouts-dont-dispose-merkel-pour-gagner-les-elections-en-allemagne.html?xtor=RSS-22

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        • step // 26.03.2013 à 11h30

          oui une vie plus modeste, un peu de finance, un peu de pêche, d’IT, de gaz, d’agriculture, de transport, de production manufacturière, bref un certain équilibre.

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      • jducac // 25.03.2013 à 17h28

        @ step Le 25 mars 2013 à 13h04

        c’est un paradis fiscal et une lessiveuse d’argent sale, il faudra qu’ils trouvent un autre modèle de développement;

        Chypre n’est qu’un espace où il est agréable de vivre. La vie y est certainement plus agréable que dans le grand nord de la Sibérie.

        Mais, quel que soit l’endroit où l’on vit, ce qui permet de vivre et de se perpétuer, c’est l’énergie. Cette matière première est indispensable à l’alimentation de nos vies (énergie nutritive qui alimente nos propres organismes et autres énergies, sous d’autres formes, qui alimentent nos très nombreux auxiliaires de vie, électriques, thermiques, mécaniques etc…)

        Si tout le monde a besoin d’énergie pour vivre, en fait très peu de personnes s’emploient directement à l’extraire de leur environnement. En effet, pour extraire il faut dépenser et se dépenser. Jusqu’alors il valait mieux s’y employer là où c’est le plus facile en échange d’argent, lequel n’a pas d’odeur.

        Il n’est pas certain que l’Etat cypriote, ne finisse pas par regretter son choix de spoliation du capital qui constituait la base de son industrie touristique d’extraction d’énergie à partir des gisements russes.

        Souhaitons que cela serve de leçon, le moment venu, à la France et aux autres pays « du Club Med » qui eux aussi tirent une part de l’énergie dont ils ont besoin pour survivre, en offrant aux Russes qui en ont les moyens, les agréments et le confort de nos stations touristiques à Megève, au Cap d’Antibes ou ailleurs. Traitons-les avec le respect du à des partenaires, si nous ne voulons pas qu’ils nous traitent plus durement lorsque « la bise sera venue ».

        Eux ont des réserves alors que nous, nous les avons épuisées depuis 40 ans en vendant nos investissements industriels traditionnels, nos savoirs faire, notre fond de commerce, rien que pour alimenter notre Etat providence.

        Insensiblement nous avons vendu nos bijoux de famille, autant matériels que moraux, ceux que nos ancêtres avaient respectueusement créés et mis en valeur pour les générations futures. En vertu de principes totalement inconscients et stupides, « jouissons sans entrave » ou « il est interdit d’interdire » nous avons condamné notre avenir, et celui de nos enfants et petits enfants.

        Cet argent tiré des richesses accumulées antérieurement n’était pas sale, mais ceux qui l’ont dilapidé par facilité, par manque de courage, rien que pour assouvir l’envie de consommer au-delà de ce qu’ils gagnaient ne se sont pas comportés très proprement. Ce sont les mêmes qui prôneront de s’en prendre aux comptes en banque et aux plans d’épargne des plus économes, ceux qui ont su faire preuve de tempérance et de prudence et que l’on jettera aux gémonies.

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        • tchoo // 25.03.2013 à 22h32

          Eux ont des réserves alors que nous, nous les avons épuisées depuis 40 ans en vendant nos investissements industriels traditionnels, nos savoirs faire, notre fond de commerce, rien que pour alimenter notre Etat providence.

          ah oui, oui c’est vrai, on désindustrialisé le pays pour payer ces feignasses aux chomdu!
          ça c’est une vision claire et décoifante

          Pété, mais vraiment De Rire

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  • campaspe // 25.03.2013 à 11h45

    Je trouve ces chiffres pour le moins préoccupant aussi pour des raisons sociales : aux Etats-Unis, seul une toute petite proportion des américains ont des portefeuilles d’action importants (de mémoire, moins de 5%). Cela signifie que toutes les liquidités émises par la FED vont directement dans les fonds spéculatifs des banques et dans les fonds de pension. L’effet de richesse ne joue donc qu’à la marge (peu d’américains savent réellement ce qu’il y a dans leur fond de pension) et le moral de la population n’a aucune raison de s’améliorer malgré les injections massives de capitaux. En outre dès que ces injections cesseront les cours baisseront entraînant dans leur chute les banques et les fonds de pension et on pourra alors craindre une crise sociale majeure.

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  • ThomBilabong // 25.03.2013 à 14h10

    J’ai de l’emprunt Russe, ça intéresse quelqu’un ?

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  • Ardéchoix // 25.03.2013 à 15h52

    il doit y avoir un truc qui cloche dans leur plan à nos amis techniciens parce qu’à 16h la bourse a un petit coup de mou CA -4% SG -5% , y faudrait pas qu’ils se soient pris les pieds dans le tapis ?

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    • Ardéchoix // 25.03.2013 à 16h36

      « Le plan de sauvetage élaboré pour Chypre représente un nouveau cadre de résolution des difficultés bancaires de la zone euro et d’autres pays pourraient devoir restructurer leur secteur bancaire, a déclaré dans un entretien à Reuters et au Financial Times Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe. » Ben voilà tout s’explique , il me semble que le chef de l’EUROGROUPE est un fin tacticien , au secours .

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      • TZYACK // 25.03.2013 à 17h26

        Les banksters viennent de tester une solution pour socialiser leurs prétendues dettes légalement et en toute impunité !

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  • Gbalou // 25.03.2013 à 16h02

    MERCI POUR LES STATISTIQUES ET LES REFERENCES.

    Il est très souvent dit que la dette n’est plus soutenable passée 90% reprenant ainsi l’analyste d’un célèbre économiste. Compte tenu des chiffres de la croissance partout en Europe et même dans le monde occidental, il est légitime de se demander si finalement ce nombre ne pourrait pas être réévalué ! Pour acheter une maison, il faut investir ou s’endetter, très souvent s’endetter pour investir !

    Redonner de la confiance aux marchés et par ailleurs aux consommateurs par une politique monétaire souple ou » easy » comme aux USA et d’une certaine manière comme en Europe est une voie explorée qui semble d’après les chiffres ne pas relancer l’économie. L’argent injecté, d’après ces chiffres, ne garantie pas le succès d’une reprise économique. Faut-il dès lors baisser l’endettement ?

    Les voies d’austérité conjuguées à l’assouplissement monétaire (MES) semblent, elles aussi, vouées à l’échec. (Italie, Espagne, Grèce…France !). Les plans de relance ont pourtant après 2008 donné de la croissance. Faut-il revoir les traités européens ?

    Ne reste-t-il donc pas la seule solution keynesienne comme le suggère Jacques Sapir souvent cité dans ce blog qui consisterait à accroitre notre endettement sous condition d’un retour aux monnaies nationales et de leurs dévaluations ? Quel est le point d’inflexion lié au pourcentage de la dette qui ferait augmenter les taux d’endettement sur les marchés ? 100% ? 120% ? 150%?

    Je m’engage : J’aurai aimé une augmentation de 5% de la TVA dîte sociale en son temps qui impacte donc les produits qui ne sont pas de première nécessité. En outre, je pense nécessaire une baisse de 5% des dépenses de l’Etat et des collectivités. Il n’est pas normal de ne pas avoir de taxis à 22 heures dans ma petite ville très connue du monde entier en été. Résultat : 100 milliards d’économie. 3% du déficit public atteint et réduction de l’endettement de 5 à 10%.

    Le pb est que une fois dans les clous, il faut relancer la machine mais comment ? Par de l’endettement ? N’est-ce pas le même pb aux US ?

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    • Gbalou // 25.03.2013 à 16h08

      J’oubliais : Je réduis les charges patronales de 5% !

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    • TZYACK // 25.03.2013 à 17h32

      Si l’endettement d’un Etat devient équivalent à son PIB, il faut que le taux de croissance de son PIB « inflaté » soit alors supérieur au taux moyen des intérêts de sa dette, s’il veut honorer, au moins, le service de sa dette (Effet de ciseaux) et ne pas finir ruiné ou faire défaut.

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      • Gbalou // 25.03.2013 à 17h35

        Et donc on peut s’endetter !

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  • Hagen // 25.03.2013 à 17h44

    Si les Russes commencent à retirer leurs billes des banques EU comme cela semble se produire en ce moment (l’euro dégringole) on peut se demander où cela va finir. D’ailleurs ils ne sont pas les seuls à vider leurs comptes au profit de l’Allemagne, les spreads des bonds 10 ans explosant en Espagne, en Italie, au Portugal, même en Belgique. Si l’euro glisse trop, la catastrophe ne fera qu’empirer en eurozone, où le pétrole atteindra des prix faramineux ce qui accélérera la récession. Décidément cette niaiserie concernant Chypre couplé au boycot ridicule du pétrole iranien, pour sauver qui l’on sait, signe la fin de EU.

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    • Vince // 26.03.2013 à 08h29

      Le pétrole russe se négocie en € !!

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  • merio // 25.03.2013 à 17h47

    Il va falloir engager des gardes du corps pour tous ceux qui ont pris cette décision de taxe les comptes,surtout le Président Chypriote.

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  • cording // 25.03.2013 à 19h34

    J’ai longtemps lu le LEAP et son bulletin puis m’en suis détourné à cause de leur naïveté européenne qui les aveugle. Alors le reste peut être contestable dans ces conditions.

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  • COS // 25.03.2013 à 22h00

    Même si ce n’est pas forcement le sujet, il serait bon de préciser certaines chose sur les énergies et en particulier le gaz de schiste. Quand on parle d’énergie, il faut parler de leur rendement, a savoir;
    pétrole en 2012; 15 pour 1, il faut consommer 1 litre pour en récolter 15 (100 pour 1 en 1900)
    GAZ naturel; 20 à 1
    Sables bitumineux: 4 pour 1
    Gaz de schiste; entre 1 pour 1 et 3 pour 1 dans le meilleur des cas
    donc c’est bien du flanc ou un mirage comme le pétrole vert…

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  • tchoo // 25.03.2013 à 22h36

    Le GEAB nous parle des TAZUNIS, mais quid du futur Grand Marché Transatlantique déjà dans les tuyaux

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    • Marcus // 25.03.2013 à 23h24

      Excellente question tchoo !!!
      Nous la plèbe on apprend toujours les choses après coup … quand c’est déjà trop tard pour réagir … si réaction il y a !

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  • baradat // 27.03.2013 à 07h52

    Si on veut choisir un indicateur economique plus fiable, faisons un ratio entre PIB et seuil de pauvreté et peut-etre se rendra t-on compte que la France (2000 milliards de PIB environs et 5eme ou 6eme puisssance mondiale) n’est pas aussi riche qu’on ne le pense. Si le seuil de pauvreté est en Fr de 800 €/mois comme j’ai entendu d’une étude récente, cela fait 9600 €/an et en multipliant par le nombre d’habitants (65 millions) on obtient environs 600 Milliards d’€uros….
    Soit un rapport de 1 à 3 seulement avec la richesse nationale du pays. Je ne peux pas considérer la France comme un pays riche (pas plus que les US non plus d’ailleurs…. étant donné le cout de la vie dans les pays occidentaux !!!….

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