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20.juin.201420.6.2014
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Les nazis et l’Ukraine (4) – 1941 : l’Allemagne nazie envahit l’Union soviétique

Suite du billet précédent sur l’Histoire des Juifs en Galicie. Index de la série Le 22 juin 1941, l’opération Barbarossa est déclenchée : l’Allemagne envahit l’Union soviétique dans la plus grande invasion de l’histoire militaire. Au total, ce sont près de 4 millions de soldats de l’Axe qui pénètrent en Union soviétique, mobilisant 600 000 […]
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Suite du billet précédent sur l’Histoire des Juifs en Galicie.

Index de la série

Le 22 juin 1941, l’opération Barbarossa est déclenchée : l’Allemagne envahit l’Union soviétique dans la plus grande invasion de l’histoire militaire. Au total, ce sont près de 4 millions de soldats de l’Axe qui pénètrent en Union soviétique, mobilisant 600 000 véhicules et 600 000 chevaux.

Le 22 juin 1941, l’opération Barbarossa est déclenchée –

Panzer III avec infanterie

Ce même jour, les leaders de l’OUN se rencontrent à Cracovie et établissent un plan pour créer un État ukrainien. Ils envoient une lettre à Adolf Hitler lui proposant une entière coopération en échange de l’indépendance de l’Ukraine.

Bien entendu, au vu de sa proximité géographique de la frontière, Lvov est aux avant-postes, et voit les soldats allemands arriver dès le 30 juin 1941.

Le front Est en 1941

Hitler libérateur

L’accueil des troupes nazies est très contrasté suivant les zones.

A l’Ouest de l’Ukraine, dans les territoires polonais annexés en 1939 par l’URSS (anciennement autrichiens puis polonais), l’accueil est enthousiaste et on construit des arcs de triomphe à la gloire des Allemands, vus comme des libérateurs. Cette arrivée est perçue comme un retour à l’ancien régime, plus favorable aux aspirations nationales ukrainiennes par opposition à l’attitude russe refusant de reconnaître les spécificités de l’Ukraine.

Accueil des allemands en Ukraine en 1941

Ukrainiens éminents accueillent les Allemands dans l’ouest de l’Ukraine en 1941

Arrivée des Allemands à Lviv en Juin 1941

Le bataillon Nachtigall dans les rues de lviv en Juin 1941L’accueil est au contraire très mauvais dans le centre et l’Est de l’Ukraine (territoires anciennement russes, et restés soviétiques), où rien de semblable ne se produit. L’attitude de la population ukrainienne varie entre l’apathie et une haine dissimulée.

Ainsi, au moment où, dans les rangs des districts de l’Ukraine occidentale, la population locale continue à traquer et à capturer, dans les bois, « des opposants, communistes et des Juifs », dans la partie soviétique de l’Ukraine orientale, les nazis fusillent des habitants de la région qui aident ou cachent les partisans et les opposants.

Par ailleurs, le 30 juin 1941, le bataillon Nachtigall est arrivé quelques heures avant les nazis ; l’OUN-B proclama alors à Lviv l’indépendance de l’Ukraine.

Acte de Proclamation de l’Indépendance de l’Ukrainien

1. De par la volonté du peuple de l’Ukraine, l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens, sous la direction de Stepan Bandera, proclame la formation de l’Etat ukrainien, pour lequel ont combattu des générations entières des meilleurs fils de l’Ukraine.

L’Organisation des Nationalistes Ukrainiens, qui, sous la direction de son fondateur et chef Yevhen Konovalets a mené au cours des dix dernières années, une bataille sanglante contre les esclavagistes moscovito-bolcheviques dans une combat énergique pour la liberté, appelle tous les Ukrainiens à ne pas baisser les armes avant que toutes les terres ukrainiennes ne soient unies pour former un gouvernement ukrainien souverain.

Le gouvernement ukrainien souverain garantira au peuple ukrainien l’ordre, le développement unilatéral de toutes ses énergies et tous ses besoins.

2. Dans les terres occidentales de l’Ukraine, un gouvernement ukrainien est formé, qui est subordonné au Gouvernement National Ukrainien qui sera formé dans la capitale de l’Ukraine – Kiev.

3. Le nouvel État d’Ukraine collaborera étroitement avec la Grande Allemagne national-socialiste, sous l’autorité de son leader Adolf Hitler, qui est en train de mettre en place un Nouvel ordre Européen et Mondial, et qui est en train d’aider le peuple ukrainien à se libérer de l’occupation moscovite.

L’armée populaire révolutionnaire de l’Ukraine qui a été formé sur les terres ukrainiennes, continuera à se battre aux-côtés de l’armée allemande alliée contre l’occupation moscovite et pour un État souverain et uni et un nouvel ordre mondial.

Vive l’Ukraine Souveraine et Unie ! Vive l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens ! Vive le leader de l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens et du peuple ukrainien – Stepan Bandera.

GLOIRE À UKRAINE !

« Source : Wikipedia »
Un décret signé de Stepan Bandera nomme le même jour Yaroslav Stetsko comme Premier ministre.

Le 30 juin 1941 les habitants de lviv attendent la proclamation d’indépendance

Proclamation d’Indépendance de l’Ukraine , 1941

Convoqué le 2 juillet par les Allemands, qui lui expliquent que seul Hitler pouvait décider de la création d’un État à l’Est, Bandera leur répond obstinément qu’une telle décision n’a pas besoin du consentement des Allemands, car la seule chose qui importait était la volonté du peuple ukrainien.

Stetsko écrit le 4 Juillet à Hitler : « Votre Excellence. Je vous exprime la sincère gratitude et l’admiration des Ukrainiens pour votre armée héroïque, qui se couvrit d’une gloire immortelle sur les champs de bataille de l’Europe avec le pire ennemi – le bolchevisme moscovite. Nous vous envoyons, ô grand Führer, au nom du peuple ukrainien et de son gouvernement, qui a été créé dans Lemberg libérée, nos félicitations et nos souhaits chaleureux de voir finir ce combat dans la victoire complète.

La victoire des armées allemandes vous permettra d’étendre la création de la nouvelle Europe à ses territoires de l’Est. Ainsi, le peuple ukrainien espère qu’il aura l’occasion de participer activement à la mise en œuvre de cette grande idée, en tant que membre à part entière de la famille européenne des nations libres, uni dans l’Etat ukrainien souverain. Pour le Gouvernement ukrainien, le chef de l’État Yaroslav Stetsko »

Stetsko

Andrei Melnyk

Le 6 juillet 1941, Melnyk écrit pour sa part au Führer : « Le peuple ukrainien comme aucun autre, lutte pour sa liberté, l’âme imprégnée des idéaux de la nouvelle Europe. Le désir du peuple ukrainien est de participer à la mise en œuvre de ces idéaux. Nous, vieux combattants de la liberté des années 1918-1921, vous demandons de nous faire l’honneur d’accepter la participation de la jeunesse ukrainienne à la croisade contre la barbarie bolchevique. Nous demandons de nous permettre de marcher coude à coude avec nos libérateurs de la Wehrmacht et d’établir pour cela une force de combat ukrainien. »

Beaucoup pensèrent donc que cette proclamation avait la bénédiction allemande – ce qui n’était pas le cas. Ce nouvel État n’est pas reconnu par Hitler et le 4 juillet 1941, la déclaration d’indépendance de l’Etat ukrainien est annulée par les Allemands. Devant le refus de Bandera de revenir sur cette déclaration, les nazis l’arrêtent le 5 juillet et le conduisent à Berlin, puis ils arrêtent le 12 juillet Yaroslav Stetsko. Les deux passeront la guerre en détention dans un camp de prisonniers politiques. Environ 1 500 membres de l’OUN-B furent arrêtés par la Gestapo.

En novembre 1941, les consignes nazies sont durcies : « Le mouvement de Bandera est en train de préparer un soulèvement dans le Reichskommissariat dans le but ultime d’établir une Ukraine indépendante. Tous les fonctionnaires du mouvement de Bandera doivent être arrêtés sur le champ, et doivent, après interrogatoire poussé, être liquidés. » En décembre 1942, Hitler lui-même demande d’utiliser « les procédés les plus brutaux » contre les soutiens de l’OUN, « même contre les femmes et les enfants ».

Début 1942, l’OUN-M, qui collaborait toujours avec les Nazis, est à son tour réprimée par ceux-ci, son activité nationaliste étant vue comme préjudiciables aux projets nazis de transformer les territoires de l’Est en simples colonies allemandes.

La politique nazie des Allemands d’occupation du territoire est orientée vers l’affaiblissement de tous les facteurs potentiels d’indépendance nationale, qui peuvent devenir les bases de mouvements d’indépendance. Cela apparaît, par exemple, dans l’organisation de l’ensemble de l’enseignement général vers une étroite spécialisation professionnelle pratique, la fermeture des institutions scientifiques, des musées et bibliothèques, leur pillage, l’infantilisation du niveau de la culture dans la presse, le théâtre… L’affaiblissement des possibilités de la population est atteint par la faim, par l’ensemble des services médico-sanitaires, par les conditions inhumaines de travail imposées aux Ukrainiens envoyés en Allemagne et aux prisonniers de guerre soviétiques. Mais, aussi, par des exécutions massives de différents groupes de populations, pour des prétendus soutiens de mouvements de résistants.

En 1943, mécontente de la politique nazie en Ukraine, l’OUN-B entame la lutte armée contre les Allemands, contre les partisans ukrainiens pro-soviétiques, contre les partisans polonais et, à l’occasion, contre ses rivaux nationalistes de l’OUN-M, qui sont de facto obligés de se rallier ou de cesser leurs activités. L’OUN-B forme pour cela l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) qui compta jusqu’à 100 000 soldats. Bandera s’y oppose d’abord, car il croit qu’une armée clandestine ne peut pas gagner la guerre. Cependant, lorsque l’UPA devient réalité, Bandera lui donne son appui. Ses hommes ont mené des raids sur des centaines de stations de police allemandes et des convois militaires. Vers la fin de 1943 et au début de 1944, l’UPA contrôlait la majeure partie du territoire de Volhynie, en dehors des grandes villes. En mai 1944, l’OUN envoya une instruction pour « basculer complètement d’une lutte, menée contre les Allemands, vers une lutte totale contre l’URSS ».

Drapeau de l’UPA

l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA)

l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA)

Cependant, avec l’avancée soviétique, les choses changent. Le début des discussions et de l’établissement de liens entre les Allemands et l’OUN-UPA a lieu à la fin de 1943. Début 1944, l’Obergruppenführer SS Hans Prützmann signale : « Dans les territoires ennemis occupés, l’UPA envoie systématiquement les résultats de ses reconnaissances au Département du Ier groupe d’armée du front Sud. ». De mars à mai 1944, à Lviv, des discussions ont lieu entre les représentants de l’OUN et des Allemands à propos des accords sur les modalités pratiques de coopération. Le 9 mars 1944, une ordonnance du groupe UPA–Nord déclare : « Aujourd’hui il subsiste un ennemi au moins. Luttons contre l’impérialisme moscovite, contre les partis, le NKVD et ses valets, qui sont prêts à aider tous les ennemis du peuple ukrainien ! ».

En avril 1944, Bandera est approché pour discuter de plans de sabotages contre l’Armée Rouge. Les banderistes sont tous libérés en septembre 1944 ; Bandera est autorisé à fixer son quartier général à Berlin. Les Allemands équipent l’OUN-B et l’UPA en matériel. Encore début 1945, des leaders de l’OUN-B sont évacués par avion par les Allemands.

Après la reconquête soviétique, l’OUN-B continue son action armée contre les Soviétiques, et maintient une activité politique et militaire clandestine en Ukraine jusque dans les années 1950 : les combats ne cessent qu’en 1953-1954.

En 2010, après la reclassification de milliers de pages d’archives sur la Guerre, les Archives nationales américaines publièrent un document intitulé Hitler’s Shadow : Nazi War Criminals, U.S. Intelligence, and the Cold War, par Richard Breitman et Norman Goda, qui incluait un compte-rendu détaillé sur la collaboration de Bandera avec les nazis et leur rôle dans les exécutions de masse de Juifs et de Polonais – dont son tirées les informations suivantes.

« Source : the National Archives  »
« Source : CIA  »

Après la guerre, Bandera resta en RFA, où il créa en février 1946, la Section des Affaires étrangères de l’OUN, branche en exil du groupe Bandera, dans laquelle il a maintenu « une ligne ferme sur toutes les questions, l’éducation politique, l’unité idéologique et politique, et la discipline de ses membres. » Bandera avait pour but de créer une dictature en exil, qu’il pourrait transférer ensuite dans une Ukraine libérée. Selon des observateurs du service contre-espionnage de l’armée américaine CIC, la Section des Affaires étrangères OUN utilisait régulièrement l’intimidation et même la terreur contre ses ennemis politiques. Les rapports du CIC classent Bandera comme « extrêmement dangereux » car il était prêt à recourir à la violence contre des rivaux ukrainiens en Allemagne. Il était « constamment en déplacement, souvent déguisé » avec des gardes du corps prêts à « en finir avec toute personne qui pourrait être dangereuse pour [Bandera] ou son parti. »

Une querelle éclata en 1947 entre Bandera et Stetsko d’une part, et Hrinioch et Lebed (l’ancien assistant de Bandera qui dirigeait sur le terrain la police secrète du groupe) de l’autre. Bandera et Stetsko insistaient pour aboutir à une Ukraine indépendante avec un parti unique, l’OUN, dirigé par un seul homme, Bandera. Hrinioch et Lebed déclarèrent que les résistants dans le pays avaient créé le gouvernement clandestin UHVR, et qu’ils n’accepteraient jamais Bandera comme dictateur. Ces derniers furent alors expulsés de l’OUN.

Bandera fut recruté en avril 1948 par les services secrets britanniques – la liaison fut arrangée par Gerhard von Mende, un ancien nazi de haut niveau, qui travaillait pour les Britanniques à travers une société écran, qui recrutait en grande majorité des rebelles musulmans à l’intérieur de l’Union soviétique. Cet ancien dignitaire nazi joua ainsi un rôle déterminant dans la mise en place d’une plate-forme d’opérations des Frères islamiques à Munich et à Genève.

Grâce à von Mende, le MI-6 entraîna des agents de l’OUN-B qui étaient ensuite envoyés en Union soviétique pour y commettre des actes de sabotage et des assassinats entre 1949 et 1950. Un rapport du MI-6 de 1954 fait l’éloge de Bandera en tant qu’« agent professionnel muni d’une expérience terroriste et de notions impitoyables concernant les règles du jeu ». Il a ensuite eu des contacts avec les services secrets italiens.

Les forces de police voulurent ensuite démanteler l’organisation de Bandera, en raison de crimes allant de la contrefaçon au kidnapping. Mais Von Mende, qui était alors devenu un officiel du gouvernement de la RFA la protégea. En avril 1959, Bandera sollicita l’aide des services secrets allemands pour mener des opérations clandestines en Ukraine. Ils acceptèrent de soutenir au moins une mission sur la base du fait que « Bandera et son groupe avaient cessé de trancher des gorges ». Une équipe formée et financée par le BND a traversé la Tchécoslovaquie à la fin juillet, et le BND a promis à Bandera de le soutenir pour des opérations futures, si celle-ci devait être couronnée de succès.

Cette dernière décision lui fut fatale. À l’évidence, les Soviétiques ne pouvaient tolérer une nouvelle alliance entre les services secrets allemands et les fanatiques ukrainiens. Stepan Bandera fut alors assassiné par le KGB en octobre 1959.

La CIA et le Département d’État américain refusèrent catégoriquement de travailler avec Bandera. Un rapport de la CIA indiqua que : « Par nature, Bandera est un dirigeant politique intransigeant, doté d’une grande ambition personnelle, qui s’est opposé depuis avril 1948 à toutes les organisations politiques de l’émigration qui favorisent une forme de gouvernement représentatif en Ukraine, défendant l’idée d’un parti unique, le régime OUN / Bandera. […] Bandera est aussi un assassin condamné. » À partir de 1951, Bandera fit des déclarations anti-américaines, car ceux-ci ne soutenaient pas l’idée d’une Ukraine indépendante.

En revanche, comme par rapport à Bandera, Hrinioch et Lebed représentaient un groupe plus modéré, stable, sécurisé et opérationnel avec des connexions solides avec les nationalistes ukrainiens clandestins en URSS, la CIA décida de les soutenir. Et ce, même si un rapport du CIC américain de juillet 1947 qualifiait Mikhaïl Lebed de « leader fasciste ukrainien » et de « sadique bien-connu et de collaborateur des Nazis ». On constate ainsi que de telles qualités n’embarrassaient nullement la Maison blanche – pas plus que les penchants pronazis des dirigeants actuels à Kiev…

La CIA n’a pas cessé pendant la guerre froide de coopérer avec Lebed. Celui-ci recruta les agents de l’OUN-B qui n’avaient pas suivi Bandera au MI-6 et participa à de nombreux programmes de sabotage derrière le Rideau de fer, incluant l’« Opération Cartel » et l’« Opération aérodynamique ». Lebed fut ensuite envoyé à New York pour le protéger, où il établit une société écran pour le compte de la CIA, Prolog Research Corporation. Prolog fut actif jusqu’au cours des années 1990, après avoir obtenu un fort soutien de la part de Zbigniew Brzezinski qui était alors le conseiller du président Jimmy Carter en matière de sécurité nationale.

En 1985, le département de la Justice ouvrit une enquête sur le rôle de Lebed dans le génocide en Pologne et en Ukraine au cours de la Deuxième Guerre mondiale, mais la CIA fit de l’obstruction et l’enquête fut étouffée. Lebed mourut impuni en 1998 à 89 ans…

À suivre dans le prochain billet

27 réactions et commentaires

  • Sun Tsu // 20.06.2014 à 02h37

    Bonsoir Olivier,

    Sur le billet « [Reprise] L’aveuglement des Occidentaux n’est pas seulement ridicule et regrettable, il devient dangereux – par Emmanuel Todd » je vous ai interpellé sur votre proposition que c’était du « Grand Todd… » or l’introduction est devenu  » Un intéressant article de Todd… » par la suite.

    Ai je le droit de penser que vous même vous manipulez l’information sur votre propre média ?

    Bien a vous

      +1

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    • VladimirK // 20.06.2014 à 03h00

      Si vous suivez un peu les site des grands médias internationaux, que ce soit en France, en Allemagne, au Canada, aux États-Unis et ailleurs… tous changent souvent les titres de leurs articles.

      Vous n’avez pas aimé l’introduction d’Olivier, il la change… et vous n’êtes toujours pas content.

      Donc, soit vous entretenez des relations inavouables avec les mouches, soit vous êtes là en tant que troll.

      Dans les deux cas, le problème est vous, et non cette malheureuse phrase d’introduction.

        +1

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    • step // 23.06.2014 à 11h39

      l’objectif est de créer de l’opposition ? Plusieurs personnes on signalé qu’il y avait peut être sur-réaction sur cet article, comme sur d’autres, et olivier en a tenu compte. Autre chose ?

        +0

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    • ISTINA // 17.11.2014 à 01h55

      Je n’ai fait qu’effleurer, je n’ai pas tout lu.
      Par contre dans le cas où cela ne figure pas dans ce billet.

      Certains l’oublient ou l’ignorent.
      Dés l’invasion Allemande le Général WLASSOV qui commandait
      l’armée rouge en UKRAINE se rallia à l’Allemagne déclarant même
      que seul des Russes pourraient les débarrasser de Staline.

      Hitler trop sur de lui; refusa, c’était là, sa première erreur.

      De son côté, le N.K.V.D Béria alors que l’armée rouge perdait pieds,
      et reculait; Béria laissa en UKRAINE de nombreux agents du N.K.V.D.
      Objectif : SEMER LA PAGAILLE CHEZ LES ALLEMANDS AVEC MULTIPLICATIONS
      d’exécutions de préférence d’Officiers Allemands, d’où multiplications de représailles
      qui elles, provoquaient d’autres attentats.C’est ainsi que ça n’en finit pas et que les
      Nazis sont assez populaires en Ukraine, j’explique ce que j’ai appris en discutant.
      de ci- de là.
      Libre à chacun d’expliquer sa vision de l’Histoire.
      L’armée Blindée de Guderian se trouvait à moins de
      quinze jours de Moscou qu’il allait envahir, HITLER LUI FIT CHANGER
      d’objectif, je ne me souviens pas si c’était pour le Caucase ou pour Léningrad.
      Gudérian rouspéta, Hitler exigea et réalisa environ deux semaines plus
      tard qu’il venait de faire une monumentale erreur, d’où il changea ses ordres
      ordonnant à Gudérian de reprendre l’Objectif initial MOSCOU, c’était trop
      tard pour Guderian , première vague de Froid, le mazout Allemand gelait, les armes automatiques,
      la graisse figée, les mettait en panne. non équipée pour les grands froids, l’armée
      Allemande fut clouée sur place,
      Suivit le dégel, Staline envoya ses T-34 sur l’ armée Allemande; les blindés
      embourbés en pleine gadoue, avec leurs chenilles de 33 Centimètres de large
      contre celles des T-34 , quelque 65 centimètres, Gaz-Oil ingelable en Hiver
      en Europe, nous avions toujours le même quelque 20 ans plus tard, si vous vous en souvenez, notre Gaz-oil gelait lors de nos petits Hivers.
      Les Allemands non équipés pour les grands froids avaient attaqué les Soviétiques en plein
      été, se trouvaient à l’Est de la Russie avec le même équipement.
      Leurs chars avec canon de 47, contre les T-34 avec canon de 76,2, et blindés profilés les
      obus Allemands ricochaient sur le blindage des T-34 . ce fut l’Hécatombe.
      Gudérian adressa un message à Hitler, {{{ pour longtemps nous venons de perdre notre
      supériorité en arme blindée, trouver solution urgente, ce qui signifiait sans le dire, nous
      devons nous sortir d’urgence de cette situation, quitte à évacuer les positions avant les
      grands froids. Hitler commis sa troisième erreur en s’entêtant à fixer son armée
      à Stalingrad où ils furent encerclés par deux armées de chacune un Million d’hommes,
      l’Armé Joukov et l’armée du Goulag du Maréchal Rokosovski du Goulag, lui aussi.
      Ce n’est que lors de la bataille de Koursk que l’armée Allemande put mettre en service,
      sa Tigre, Panther et Jagpanther. Trente_six Mois sans chars à opposer aux Soviétiques qui,
      eux, bénéficiaient côtés U.S.A de la Loi Prêt-Bail, approvisionnements en Moteurs d’Avions,
      de CHARS Sherman à canon de 75 ca
      si quelques points vous semblent nébuleux, veuillez m’en excuser, je chemine vers mes
      93 Printemps en outre, A.V.C + PARALYSIE hémisphère gauche, d’où longue rééducation.
      Pontages récents 4 heures d’où trop pleins d’anesthésie suivie d’accélérations de problèmes de mémoire.
      chute sur la face Hémoragie interne méningée, re problèmes de mémoire .
      7 hospitalisations en deux ans !

        +2

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  • ANNA // 20.06.2014 à 08h35

    Perhaps they should have held on to them: Hundreds of rusting tanks abandoned in secret Ukrainian depot unveiled as Russia’s armoured vehicles line its streets

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2572149/Stunning-images-huge-abandoned-tank-graveyard-Ukraine-machines-come-retirement-tensions-Russia-continue-escalate.html

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  • Perceval78 // 20.06.2014 à 09h12

    22 juin 41 Barbarossa, 22 juin 44 Bagration, on fête les 70 ans après demain, qui en parle ???

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  • Perceval78 // 20.06.2014 à 09h42

    Ce qu’en dit L’ Ukrainian Weekly, journal Ukrainien aux US à l’époque (il existe toujours)

    Mai 29 1941
    Berlin nie tout accord avec les russes pour absorber l’ukraine
    Les ukrainiens canadiens demandent une ukraine libre
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-22.pdf
    ===
    June 27 1941
    twixt the devil – ukraine expected to declare independance
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-26.pdf
    ===
    August 4 1941
    Fight is with truth
    Des lettres identifient les hommes tués à kiev par les rouges
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-30.pdf
    ===
    August 25 1941
    l’Ukraine de l’Ouest déclare son indépendance et forme un gouvernement
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-33.pdf
    ===
    Sep 2 1941
    Plusieurs victimes de la terreur soviet dans l’ouest Ukrainien
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-34.pdf
    ===
    Sep 8 1941
    Calomnies sur les Ukrainiens Américains
    http://www.ukrweekly.com/archive/pdf1/1941/The_Ukrainian_Weekly_1941-35.pdf

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  • V_Parlier // 20.06.2014 à 09h55

    Melnyk écrit pour sa part au Führer : « Le peuple ukrainien comme aucun autre, lutte pour sa liberté, l’âme imprégnée des idéaux de la nouvelle Europe. Le désir du peuple ukrainien est de participer à la mise en œuvre de ces idéaux. »

    On croirait entendre la junte d’aujourd’hui et leurs soutiens. Quasiment les mêmes phrases!

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    • ANNA // 20.06.2014 à 10h31

      Le nationalisme !
      Le nationalisme ukrainien pur et dur !

      Remarquons aussi que pour les démocrates européens le nationalisme russe – pas bien, le nationalisme ukrainien – bien…le nationalisme français – pas bien, le nationalisme des Pays Baltes – bien

        +0

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  • Perceval78 // 20.06.2014 à 10h21

    Et si en s’en prenant à la Russie, l’OTAN sauvait l’Europe ??

    Ouest Eclair 24 juin 41
    gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6354343.r=kiev+AND+bandera+.langFR

    L’histoire est un éternel retour,De Gaulle je t’en supplie revient parmi nous …

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  • Jourdon // 20.06.2014 à 10h44

    Le rappel de ces faits historiques est très important!!!..

    Cependant 2014 n’est pas 1941. Aujourd’hui il y a plus de 50% de peuples vivant dans des régimes démocratiques dans le monde, ainsi que plus de 50% d’Etats dans le monde qui sont démocratiques. Le contexte politique du combat pour la démocratie n’est pas le même car le rapport n’est pas le même.

    Je voudrais juste rappeler que la famine de 1932-3 en Ukraine c’était à peine dix ans avant. Or sur ces faits les historiens eux-mêmes ne sont pas d’accord: faut-il considérer que Staline a organisé délibérément une famine en Ukraine? -ou que le slogan des soviets « l’avenir contre le passé » entraînait une lutte contre les paysans pour investir dans le secteur économique qui paraissait celui incarnant-pour-eux l’avenir … l’industrie?? -et que pour avoir le métal servant à construire des machines pour l’industrie on a récupéré tout le métal servant à du matériel agricole en Ukraine privant ainsi les paysans ukrainiens d’outil de travail et les condamnant à la famine… !!!

    Tout cela vous n’en parlez pas: est-ce parce qu’il est difficile même aujourd’hui d’adopter le recul historique nécessaire, ou bien parce que vous avez décidé qu’il y a un camp celui des « bons » et l’autre celui des « méchants » et que vous avez décidé que l’Ukraine doit faire partie du camp des « méchants »?

    Apparemment vous avez décidé qu’un paisible vendeur de chocolat doit être un féroce nazi en résumant à peine votre propos!!! Si vous le souhaitez on peut essayer de vous présenter quelques vendeurs de chocolat… Même dans l’Europe Occidentale en Suisse en Autriche et en Belgique (entre autres…] on produit du très bon chocolat.

    Au cas où il faudrait descendre au niveau de la polémique, disons simplement que BANDERA a collaboré avec HITLER et c’est condamnable. En France PETAIN a condamné avec HITLER. France 1 – Ukraine 1.

    Le seul critère à mes yeux est celui du destin de l’Ukraine au nom de l’âme ukrainienne. La source est CHEVTCHENKO le poète qui a imaginé – au début du XIX S – le droit de l’Ukraine à son indépendance comme UNE-NATION.

    Même au niveau économique, les droits imprescriptibles de l’Ukraine à rejoindre la communauté de destin de l’Europe sont une évidence. L’histoire économique des nations formant l’Europe depuis 1600 a été marquée par des cycles de famines qui ont touché plus que tous les autres deux pays: l’IRLANDE à l’Ouest, l’UKRAINE à l’Est. Dès les années 1890′ des Ukrainiens avaient « anticipé » à cause de son contexte de misères récurrentes, en s’expatriant massivement vers l’Argentine.

    Non vraiment, après ces utiles rappels historiques – de cela on doit vous féliciter; mais je ne loue pas votre interprétation – même si c’est dur si vous voulez analyser la situation dans une perspective historique et dans un contexte politique, vous avez l’obligation de raisonner en real politik -ce que vous ne faîtes pas … Une telle orientation que la real politik vous obligerait à faire remarquer: après le pacte germano-soviétique HITLER pouvait-il ostensiblement soutenir la volonté ukrainienne d’être indépendante quelques années seulement après le pacte… Evidemment non!!! Alors peut-être vous poseriez-vous la question pertinente – vous en êtes capable … vous en avez déjà posé de nombreuses qui étaient des questions pertinentes !! – «  »et si la guerre des partisans » » était un cas spécifique, à part, particulier dans l’Histoire, et qu’il faille l’analyser en soi (mais pas forcément pour soi…]) sans vouloir le faire entrer dans une case préétablie de l’Histoire politique du monde: pour les nazis ou pour les soviétiques? pour la triple entente ou pour la triple alliance?

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    • Surya // 20.06.2014 à 11h28

      Apparemment vous avez décidé qu’un paisible vendeur de chocolat doit être un féroce nazi en résumant à peine votre propos!!!

      j’espère que vous êtes capable de nous sortir des messages sur ce blog corroborant vos propos.

      Sinon Petain aux dernières nouvelles n’est pas un Héros national en France, quel est le statut de Bandera en Ukraine ?

      http://www.kyivpost.com/content/ukraine/stepan-bandera-becomes-ukrainian-hero-57781.html

      Certes ça a été annulé mais ça en dit long je crois.

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    • canfrarus // 20.06.2014 à 12h56

      On reparlera peut-être de la famine en Ukraine sur ce site un jour, mais en attendant je vous invite à trouver les réponses aux questions suivantes;
      – est-ce que la famine était uniquement en Ukraine ? (pas ailleurs en URSS, pas aux USA ou un autre pays)
      – est-ce que toutes les photos de la famine ont été prises en Ukraine et non pas, par exemple dans la région de Volga?
      – est-ce que tous les membres de NKVD/KGB en Ukraine etc étaient des russes (en minuscule, car je parle de la nationalité dans le sens « ethnie », pas de la citoyenneté) ?
      – combien de russes dans l’exécutif de l’URSS pour que les ukrainiens l’accusent de tous leurs malheurs ? (on grattera les origines des chefs d’état et de VChk/NKVD/KGB etc à commencer par leur fondateurs)

      C’est un vaste sujet complexe et qui mérite plusieurs billets à ce sujet.

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      • V_Parlier // 20.06.2014 à 14h01

        En effet, depuis qu’il n’y a plus d’URSS, tous ceux dont les ancêtres ont autant participé que les russes aux répressions staliniennes ont la mémoire courte. A les entendre, et pas qu’en Ukraine, ce sont les russes qui ont tout fait. Un peu facile…

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    • Wilmotte Karim // 20.06.2014 à 16h38

      La Galicie n’a pas connu la grande famine de 32, elle n’était pas en Union Soviétique à ce moment là.

      Aussi, je ne vois pas trop ce que cela vient faire (sauf si c’est pour mettre en exergue la propagande victimaire -et potentiellement génocidaire- sur laquelle se construit la nation ukrainienne)

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    • Nicolas // 20.06.2014 à 17h46

      « Aujourd’hui il y a plus de 50% de peuples vivant dans des régimes démocratiques dans le monde »
      Ouah, vous vous fournissez où, en fumette? J’en veux bien un bout. Parce qu’en étant gentil, on peut compter la Suisse qui est quasi-démocratique, et c’est à peu près tout. La Suède, en comptant large, parce que les ministres qui trompent la confiance du peuple un tant soit peu y sont éjecté illico, ce qui est un principe fondamental de la démocratie (absolument pas respecté dans l’écrasante majorité des pays du monde). Et aussi parce que les richesses du pays sont assez bien réparties (index GINI de 25 contre 33 pour la France, 38 au Japon, 40 en Russie, 45 aux USA, 52 au Chili…), ce qui prouve que les riches n’y ont pas tout le pouvoir comme c’est le cas aux USA.
      Mais si vous comptez la France ou les États-Unis, faut vous réveiller, les révolutionnaire n’ont jamais eu l’intention de faire une démocratie. La constitution américaine a même été spécifiquement rédigée pour « protéger les opulent de la majorité » (c’est la formule de James Madison, comme c’est lui le principal rédacteur de la constitution il doit un peu savoir). La démocratie, c’est le contraire, elle protège les pauvres, et garantit que les riches n’ont pas le pouvoir politique.
      ‘fin j’dit ça, j’dis rien. Si pour vous la démocratie c’est le droit de dire ce qu’on pense, alors oui, c’est 80% (tout sauf Chine + Corée du nord). Mais la démocratie, c’est pas ça, c’est l’âge d’or d’Athènes, jusqu’à l’invasion des Macédoniens. ‘fin bon si pour vous il est normal que les riches prennent toutes les décisions importantes, en se contrefoutant de l’avis du peuple, ça vous regarde.

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      • Jourdon // 20.06.2014 à 18h38

        @nicolas

        Monsieur George MODELSKI un des plus grands politologues en activité affirme en effet que 50% des peuples et 50% des Etats vivent actuellement dans une démocratie libérale avancée, ce qui est bien sûr tout-à-fait nouveau dans l’Histoire

        http://en.wikipedia.org/wiki/George_Modelski

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  • perceval78 // 20.06.2014 à 11h37

    @jourdon.votre raisonnement se tient mais pourquoi s en prendre aux russes de l est ukrainien ?

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    • Jourdon // 20.06.2014 à 12h02

      @perceval78

      je n’en sais rien … je ne sais pas tout !!

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  • Niavlys Tonneiv // 20.06.2014 à 13h05

    Bonjour à tous,
    « Cela apparaît, par exemple, dans l’organisation de l’ensemble de l’enseignement général vers une étroite spécialisation professionnelle pratique, la fermeture des institutions scientifiques, des musées et bibliothèques, leur pillage, l’infantilisation du niveau de la culture dans la presse, le théâtre… L’affaiblissement des possibilités de la population est atteint par la faim, par l’ensemble des services médico-sanitaires, »
    L’histoire ce répète et n’est pas encore fini, en lisant ce paragraphe, on y reconnait les méthodes appliqués sur nos sociétés par la mondialisation libérale. D’ailleurs l’Allemagne dirige plus ou moins l’UE…..

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  • Benjamin Franklin // 20.06.2014 à 14h07

    « L’accueil est au contraire très mauvais dans le centre et l’Est de l’Ukraine (territoires anciennement russes, et restés soviétiques), où rien de semblable ne se produit. L’attitude de la population ukrainienne varie entre l’apathie et une haine dissimulée. »

    Alors ça, outre le fait que ça sort texto de wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_Ukraine_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale), il va falloir le sourcer, ce que ne fait pas l’article wikipédia. Rien qu’ici on trouve déjà un autre discours http://www.herodote.net/22_juin_1941-evenement-19410622.php « Les paysans biélorusses, ukrainiens et russes dédaignent de soutenir le gouvernement soviétique, que généralement, ils exècrent. »

    La Galicie n’a pas connu l’Holodomor, elle n’était pas soviétique en 1932. Le centre et l’Est de l’Ukraine (et le reste de la Russie aussi d’ailleurs) ont bien plus de raisons d’en vouloir au régime soviétique que les galiciens. La réaction des paysans russes aux premières heures de l’invasion n’est nullement surprenante : outre le fait qu’ils subissaient un régime détestable, la culture russe est largement germanophile jusqu’au début du XXe siècle.

    Est-il envisageable un moment de dissocier le régime soviétique de la Russie, dans les analyses ? On peut être russe ou russophile sans apprécier les bolcheviks, j’espère.

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    • canfrarus // 20.06.2014 à 15h18

      Tout à fait. On peut également être Soviétique, mais allemand de la région de la Volga.

      Si on reproche à Staline (de son vrai nom géorgien Djougachvili) de les avoir déportés au Khazakhstan et ailleurs, alors, pour être juste, il faut également reprocher au Canada et aux USA d’avoir mis les Américains et Canadiens japonais dans les camps d’internement.

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  • Nicolas // 20.06.2014 à 14h32

    édifiant. Pour le prochain billet vous pourriez utiliser l’immense portrait de Bandera (« Bandera -Notre héros) déployé par les fan du club de Lvov, comme illustration.
    Si je me souviens bien, Yanukovitch a annulé (vers 2010) la médaille donnée à Bandera vers 2004. Les joyeux drilles au pouvoir actuellement lui ont rendu ou pas encore? Avez-vous vu la diatribe du député communiste contre les attaques terroristes de l’armée, et à propos du massacre de civils à Mariupol? Il y a une version sous-titrée en allemand. On lui coupe le micro quand il parle de Mariuopol.

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  • Nicolas // 20.06.2014 à 18h29

    Nouvelle du front. La résistance n’a pas perdu son humour.
    « Prévision pour la junte: Nous avons du nouveau matériel, attendez vous à de la grêle »
    Avec une photo de la batterie « grad » (canon de 122 mm, « BM-21 Grad », sur wiki)

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  • nono // 20.06.2014 à 21h00

    Analyse très fine comme d’hab de Karine Bechet-Golovko.
    http://russiepolitics.blogspot.ru/2014/06/poroshenko-v-yatseniuk-ou-projet.html

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  • nono // 20.06.2014 à 22h07

    Pas tout à fait hors-sujet.
    « La crise en Irak est aussi une conséquence dramatique de la situation en Syrie. Bachar el-Assad entretient de longue date des relations troubles avec les groupes terroristes, qu’il ne combat pas mais instrumentalise contre l’opposition syrienne. »
    http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/conseil-restreint-de-defense-consacre-a-la-situation-en-irak/
    La même recette partout…
    « Il faudra bien leur casser toutes les dents. » Dicton de mon village.

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  • reneegate // 22.06.2014 à 12h54

    « La politique nazie des Allemands d’occupation du territoire est orientée vers l’affaiblissement de tous les facteurs potentiels d’indépendance nationale, qui peuvent devenir les bases de mouvements d’indépendance. Cela apparaît, par exemple, dans l’organisation de l’ensemble de l’enseignement général vers une étroite spécialisation professionnelle pratique, la fermeture des institutions scientifiques, des musées et bibliothèques, leur pillage, l’infantilisation du niveau de la culture dans la presse, le théâtre… L’affaiblissement des possibilités de la population est atteint par la faim, par l’ensemble des services médico-sanitaires, par les conditions inhumaines de travail imposées aux Ukrainiens envoyés en Allemagne et aux prisonniers de guerre soviétiques. Mais, aussi, par des exécutions massives de différents groupes de populations, pour des prétendus soutiens de mouvements de résistants. »

    Comme ce passage sonne juste aujourd’hui aussi. Appauvrissement culturel (BHL..), tensions sur le travail et les moyens de subsistance, décidément ce sont toujours les mêmes recettes? Un petit problème supplémentaire tout de même : réchauffement climatique et déchets radioactifs qui prolifèrent sans solution pérenne de stockage. Il ne s’agit plus seulement d’assujettir et dominer mais de survivre.

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