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27.juillet.202027.7.2020 // Les Crises

L’Urgence de Ralentir – ARTE

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Source : Arte, Youtube

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

« Course suicidaire et inconsciente », selon Edgar Morin, l’accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle et hors de tout contrôle la spéculation financière, des citoyens à travers le monde refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps.

En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives fondées sur d’autres paradigmes.

Reprendre le contrôle

Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l’ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives contribuent à relocaliser l’économie…

À rebours du « train fou » du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, de sociologues, d’économistes et de scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.

L’urgence de ralentir

Documentaire de Philippe Borrel (France, 2014, 1h25mn)

Source : Arte, Youtube

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Commentaire recommandé

Ovni de Mars // 27.07.2020 à 08h38

La décroissance est évidemment la solution à la sortie du capitalisme. Rien à voir avec EELV ou le macron-compatible Hulot bien entendu ni avec les collapsologues. A l’opposé du « Green Deal » de l’Union Européenne

Contrairement à ce que déclarent ses détracteurs, la décroissance n’est pas une privation de liberté ou le retour à la misère mais l’inverse : se désaliéner du monde moderne; se libérer de la société de consommation et de la folie scientiste

Je conseille la lecture du mensuel « La décroissance »

75 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 27.07.2020 à 07h05

    La décroissance est la nouvelle révolution, elle est effectivement anti-capitaliste dans son essence. Mais elle ne suffit pas. Elle doit s’appuyer sur une décroissance de la population. Et l’expropriation des accapareurs et la collectivisation des moyens de production.

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    • Urko // 27.07.2020 à 08h51

      Les communistes ont échoué à créer la croissance, les voilà qui se proposent d’organiser la décroissance. Les petits malins… ils ne renoncent jamais à vouloir refourguer leur machin, repackage cette fois en écologie (ça paraît plus séduisant, avouons-le). Mais un système fondé sur la décroissance ne s’avèrera pas plus compatible avec le communisme qu’avec le capitalisme mondialisé. Quant à ses chances d’advenir si ceux qui le promeuvent proviennent de l’extrême gauche, repoussoir pour beaucoup de gens, elles s’amenuisent : avec des « amis » pareils, la décroissance n’a pas besoin d’ennemis

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      • Dypso // 27.07.2020 à 09h10

        Je veux pas dire de bêtises, mais la croissance des pays de l’est au sortir de la seconde guerre mondiale était plus importante qu’à l’ouest. (A vrai dire je n’ai pas eu de confirmations solides, juste lu ça qlq part.)

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      • Maxime // 27.07.2020 à 09h56

        L’idéal du communisme c’est de faire passer l’intérêt collectif avant l’intérêt individuel. Alors on peut discuter longuement de ce qui constitue concrètement l’intérêt collectif, mais si on s’accorde sur le fait que la destruction de l’environnement est contraire à l’intérêt collectif, alors il est logique que le communisme s’intéresse à tout ce qui permet d’y remédier.

        Et si vous aussi vous pensez que la destruction de l’environnement est contraire à l’intérêt collectif, alors vous êtes sans doute un communiste qui s’ignore.

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        • Urko // 28.07.2020 à 07h32

          Vous ne pouvez pas résumer le communisme à cet idéal, vous le savez bien. D’ailleurs, ni ses contempteurs ni ses partisans ne le font, d’autant que ledit idéal est revendiqué par les tenants de la plupart de tous les systèmes alternatifs au communisme.

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      • LibEgaFra // 27.07.2020 à 11h29

        « Les communistes ont échoué à créer la croissance, les voilà qui se proposent d’organiser la décroissance. »

        Vous répondez à mon commentaire: où voyez-vous qu’il est questions de « communistes »?

        Tout ce que je peux déduire de votre commentaire est que vous êtes un anti-communiste primaire.

        En outre vous mentez: l’économie de la Chine est en croissance depuis des années et une croissance qui bénéficie même aux Tibétains qui en sont très contents. Et la Chine a mené pendant plusieurs années une politique de décroissance de la population avec la politique de l’enfant unique. L’URSS aussi a connu une croissance énorme au point de vaincre l’armée allemande secondée par de nombreux pays et de faire la course en tête dans le domaine spatial.

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        • Az // 27.07.2020 à 11h38

          Comment interprétez-vous le fait que les Chinois ont depuis peu abandonné leur politique de décroissance de la population ?

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          • Camerlot // 27.07.2020 à 18h40

            Quand « l’Occident » va très fortement diminuer ses achats en Chine, le problème de la population risque de se reposer

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          • LibEgaFra // 30.07.2020 à 11h32

            Ils ne l’ont pas abandonnée. Avec deux enfants par femme, la population va décroître à terme. L’abandon de la politique de l’enfant unique est justifié par le fait que le gouvernement écoute les doléances de sa population et que la situation économique le permet.

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        • Urko // 28.07.2020 à 07h39

          Vous parlez de « collectivisation des moyens de production ». Il ne s’agissait peut être pas de communisme sous votre plume, mais ça m’y a fait rudement penser. J’admets que je ne vois pas pourquoi ladite collectivisation permettrait la forme de décroissance la plus cohérente. J’y vois d’ailleurs plutôt l’occasion d’un immense gaspillage de ressources. Capitalisme mondialisé et décroissance font fort mauvais ménage, certes ; les communistes y croient trouver, une fois de plus, l’occasion de refourguer leurs solutions. Je trouve la ficelle grosse, et lassante.

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          • Dominique Gagnot // 29.07.2020 à 07h42

            Le communisme, dans sa définition essentielle, consiste à gérer les biens communs que sont les ressources premières d’une collectivité, dans l’intérêt collectif, pour un objectif que nous aurions collectivement choisi tel que non seulement décroître nos consommations de ressources, mais remettre en état la biosphère,
            ce qui est impossible dans le cadre du capitalisme puisque ça ne génère pas de profit financier.

            La collectivisation des ressources (dont les grandes entreprises) est un préalable indispensable.

            Le communisme est la forme d’organisation sociale la plus évoluée, à tel point que, en interne, les entreprises capitalistes sont toutes «communistes»!
            (Leurs ressources ne sont pas à disposition du personnel ni même à celle des actionnaires, mais servent l’entreprise commune)

            Plus d’infos ici : . http://bit.ly/tragédiecapitaliste

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            • Dominique Gagnot // 29.07.2020 à 07h55

              (cela n’a rien à voir avec les régimes « communistes » auxquels vous pensez probablement, dont les objectifs étaient très différents.)

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        • JBB // 28.07.2020 à 13h05

          Quelle belle idée cette politique de l’enfant unique…
          http://www.slate.fr/story/109153/plaies-politique-enfant-unique

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          • LibEgaFra // 30.07.2020 à 11h36

            Ah,… slate, le journal d’origine yankee de Colombani, Atali et Rotschild. Merci pour la propagande. L’article ne parle même pas du fait que la mesure ne s’appliquait qu’aux Hans et pas aux autres ethnies.

            Mais qu’est-ce qu’on lirait si Chine menait une politique nataliste pour atteindre 2 milliards d’habitants et dans la foulée aussi une politique expansionniste?

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            • Kapoin // 02.08.2020 à 10h25

              Parce que la Chine n’est pas expansionniste peut etre ? Ce qu’il ne faut pas lire… Mada, Afrique d’Est en Ouest. Le Dragon colonise le continent depuis des décennies…

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        • ouvrierpcf // 30.07.2020 à 15h58

          En termes économique le PIB de l état Chine a t’il décru entre 1949 et 2020 ? Enfant unique ou pas Pour l’armée soviétique secondée je ne trouve aucune aide militaire ou économique au moment du traité de Munich ni a la bataille de Stalingrad après les USA se réveillèrent en Europe pour défendre leurs intérêts Pour le PIB de la Grèce faut Ille considérer en croissance ? La Grèce état communiste Pilote non?

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      • YannP // 27.07.2020 à 12h19

        Vouloir étiqueter politiquement un mouvement qui mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales, à du communisme ou à de l’extrême gauche (qui n’est pas communiste), révèle que le changement (ou au moins la prise de conscience) n’est pas prêt d’arriver.
        On a trop tendance à toujours rattacher le communisme au stalinisme, pourquoi pas assimiler le socialisme au nazisme (le communisme au nazisme, c’est déjà fait) et bientôt l’écologie au nazisme…
        L’écologie n’a pas vocation à se soumettre (ou à être assimiler) à un système, mais c’est bien le système qui doit s’adapter, l’écologie doit être apolitique.

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        • PERSEIDES // 27.07.2020 à 17h02

          @YannP

          L’écologie devrait aller de soi au delà de tous les partis, puisque loin d’être un sujet tabou elle concerne bien l’ensemble de notre écosystème et son devenir.
          Pourtant tel n’est pas le cas et elle trop souvent définie au travers de biais habituels ressassés !
          il suffit de » chercher l’erreur » qui n’est pas difficile à trouver ,et qui explique cette sorte d’immobilisme que l’on observe depuis plusieurs décennies avec des conséquences environnementales toujours plus visibles.
          La seule chose qui apparaît pourtant LOGIQUE est bien notre appartenance à un écosystème que nous partageons tous,
          et qu’il s’agit de défendre dans le cadre d’un intérêt commun en dehors de toute autre considération !

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        • Dominique Gagnot // 27.07.2020 à 18h47

          L’écologie implique le communisme. L’écologie est apolitique, le communisme est donc apolitique, sauf à être suicidaire.
          ( Le communisme ne s’oppose pas à la libre entreprise ni même au profit, seulement il les encadre. C’est expliqué dans ce PDF à partager : http://bit.ly/tragédiecapitaliste )

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          • PERSEIDES // 27.07.2020 à 20h22

            @Dominique Gagnot

            L’Écologie implique l’accès à un nouveau degré d’intelligence pour l’ensemble de l’humanité, aux fins de pouvoir dépasser les vieilles querelles idéologiques et sémantiques ayant fait leurs tristes preuves destructrices et improductives, notamment au 20ème siècle !!!

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        • ouvrierpcf // 30.07.2020 à 16h07

          La théorie du genre l , espace vital ‘ le fédéralisme la disparition des communes des départements notions et bases politiques sociales culturelles trouvées revendiquées dans des programmes allemands du 3 ème Reich et dans des programmes écologiques européens SiSi l’écologie est politique ce n,est pas une injure c’est un fait

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      • RGT // 28.07.2020 à 18h19

        Je tiens à vous rappeler qu’il existe un système d’organisation politique qui est entièrement compatible avec la décroissance, les liens locaux et l’équité entre les membres de la communauté (équité, pas égalité, nuance : « chacun doit vivre en fonction de ses besoins », donc un handicapé DOIT avoir droit à des ressources supplémentaires pour compenser son handicap).

        Cette organisation politique se nomme anarchie (horreur) et est basée sur un consensus de toute la communauté pour parvenir à un équilibre qui permette de ne léser personne.

        D’ailleurs, ce type d’organisation politique a été largement utilisé dans le passé (et encore aujourd’hui dans les cultures « primitives ») et a permis à l’humanité de vivre décemment pendant des millénaires avec des ressources plus que limitées.

        En France, hormis l’épisode plus que sanglant de la Commune de Paris, je tiens à vous rappeler que l’organisation politique de la chute de Rome à l’avènement des monarchies totalitaires, l’organisation sociale des populations était basée sur des principes anarchistes concernant l’utilisation des ressources communes. Le clergé, les seigneurs et les monarques ne s’aventuraient surtout pas à aller à l’encontre de ce système politique sous peine de se retrouver avec une « révolution » sur les bras.
        Et jusqu’à Louis XV, il existait un « contrat social » entre le peuple et le monarque qui devait sa légitimité en échange de la protection des plus démunis contre les appétits démesurés des financiers et des commerçants, tout en leur laissant le droit de s’organiser entre eux (corporations interdites par la « Révolution ».

        Ces corporations n’étaient au final rien d’autre que des organisations anarcho-syndicalistes autogérées qui définissaient les conditions de travail et le coût horaire de la main d’œuvre afin que ses membres puissent vivre dignement.

        Les « décroissants » sont gentils mais ils n’ont rien inventé.
        Ils sont seulement remis à l’ordre du jour et sans le savoir des principes que les « élites » souhaitaient voir oubliés à tout jamais.

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    • Freddi // 27.07.2020 à 09h32

      Bonjour,

      La décroissance est tout simplement anti productiviste car elle a compris que les ressources ne sont pas infinies. Elle prône aussi le partage et la désaliénation de toute la propagande consumériste qui nous amène à vouloir acheter tout un tas de « biens » inutiles à très forts impacts sur la biodiversité.
      Elle fait aussi une certaine critique de la technophilie qui serait la solution à toutes les dérives de notre monde qui devient de plus en plus inhumain.
      La problématique qu’elle soulève est comment la mettre en œuvre dans un monde où la croissance est la nouvelle croyance avec ses rites (les soldes, les nouvelles versions), ses dieux ( les gagnants) , ses temples (les bourses, les centres commerciaux) sans la subir ( crises financières et écologiques), guerres, puisque la finitude des ressources nous l’imposera.
      Quadrature du cercle ?

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      • Dominique Gagnot // 27.07.2020 à 18h53

        La croyance en la « croissance » a été infligée par le capitalisme car sans elle, il crève. D’ailleurs il crève, et souhaite nous faire disparaître avec (Du moins ceux qui en tirent les ficelles souhaitent…).

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      • PERSEIDES // 28.07.2020 à 11h16

        @Freddi

        Plutôt que la quadrature du cercle,évoquons une autre possibilité :

        « Un problème sans solution n’est-il pas trop souvent un problème mal posé ? »

        L’humanité est bien parvenue à la croisée des chemins, et les décisions à prendre en matière de protection de l’environnement déterminantes pour assurer sa pérennité.
        il s’agit bien du plus grand défi qu’elle n’ait jamais eu à relever au cours de son histoire pourtant tourmentée.
        Une situation de crise importante s’accommode très mal d’un statut quo avec » des croyances ou des rites »qui ne résistent pas à des réalités ne pouvant être ignorées.
        L’homme a souvent prouvé qu’il pouvait penser le mieux possible dans les situations extrêmes, et tous les espoirs restent donc permis sur le plan du progrès scientifique que l’on ne saurait considérer en terme de finitude !

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        • Freddi // 29.07.2020 à 08h28

          Bonjour Perséïdes,
          D’accord avec votre réponse que je trouve dans le registre de l’optimisme.
          Ma réflexion était sur du court/moyen terme notamment sur les conséquences sociales et psychologiques dues aux énormes mutations du monde du travail.
          Comment vont réagir tous les millions de salariés qui gagnent leurs vies en travaillant dans des domaines tueurs d’écologie: automobiles, aéronautique, armement, agriculture intensives, industries liées au pétrole pour ne citer que les plus emblématiques?
          Cela fait plus de 50 ans, que les écologistes alertent avec comme seule réponse d’être moqué (retour à la bougie, etc.).
          Aujourd’hui on se retrouve comme des idiots arrogants devant le précipice et mon pessimisme dépasse votre optimisme.
          Bien à vous

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          • Dominique Gagnot // 29.07.2020 à 10h12

            On nous a totalement sorti de l’esprit qu’Il faut et qu’il suffit de reprendre le contrôle de la monnaie et des ressources !

            Nous pourrions alors injecter la monnaie dans des entreprises écologiquement ou socialement utiles, qui auraient à employer… (Plutôt que dans la spéculation comme le fait actuellement la BCE… :-/ )

            C’est expliqué dans la 2èm partie de ce PDF à partager : http://bit.ly/tragédiecapitaliste

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          • PERSEIDES // 29.07.2020 à 20h15

            Freddi

            L’homme aura toujours le choix,car n’est il pas au fond la somme de ses choix ?
            (« Un homme ça s’empêche,voilà ce que c’est un homme,ou sinon… »Dixit A.Camus)

            Bien à vous

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          • PERSEIDES // 30.07.2020 à 16h49

            @Freddi
            Ne pas oublier aussi « L’effet papillon »qui s’invite souvent « à l’insu de notre gré », et peut perturber les plans les plus rigoureusement établis !

            https://www.liberation.fr/debats/2020/03/20/de-l-effet-papillon-a-l-effet-pangolin_1782378

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            • Freddi // 31.07.2020 à 09h46

              Bonjour Perséïdes,

              J’admire votre optimisme. Probablement parce que vous avez la tête dans les étoiles.
              J’espère que vous aurez raison, mais si l’humain doit s’en sortir, je pense que cette résilience ne se fera qu’après un effondrement de notre société basée sur la prédation et la consommation.

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              Alerter
  • FranM // 27.07.2020 à 07h27

    Nous allons devoir choisir entre deux alternatives : la fuite en avant avec The Great Reset (WEF, FMI, transnationales) et la Révolution industrielle 4.0 (5G, objets connectés, …) ou une sobriété technologique et un changement de paradigme, en mettant au placard ceux qui veulent nous vendre toujours plus de la même chose avec un vernis différent.
    La grande majorité des politiques et des médias vont s’engouffrer dans le premier choix, le peuple va-t-il se laisser enfumer une dernière fois ou prendre son destin en main ?

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  • Ovni de Mars // 27.07.2020 à 08h38

    La décroissance est évidemment la solution à la sortie du capitalisme. Rien à voir avec EELV ou le macron-compatible Hulot bien entendu ni avec les collapsologues. A l’opposé du « Green Deal » de l’Union Européenne

    Contrairement à ce que déclarent ses détracteurs, la décroissance n’est pas une privation de liberté ou le retour à la misère mais l’inverse : se désaliéner du monde moderne; se libérer de la société de consommation et de la folie scientiste

    Je conseille la lecture du mensuel « La décroissance »

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    • LibEgaFra // 27.07.2020 à 11h12

      « Je conseille la lecture du mensuel « La décroissance » »

      La dernière fois que j’ai lu ce journal il y a plusieurs années, il était farouchement contre la décroissance de la population et insultait ceux qui étaient pour. Du reste les insultes étaient leur mode de fonctionnement. Ont-ils changé depuis?

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      • Ovni de Mars // 27.07.2020 à 18h49

        Je n’ai jamais relevé d’insultes dans la Décroissance que je lis depuis pas mal d’années. C’est un mensuel avec un aspect pamphlétaire qui se moque de pas mal de personnages publics

        Je ne veux pas m’avancer sur ce que pense ce journal sur une supposée nécessaire décroissance de la population car je n’ai qu’un vague souvenir d’articles écrits là-dessus qui remonte à pas mal de temps.

        Il serait logique en tout cas que le journal soit contre

        Vous avez des pays qui ont appliqué une politique de dénatalisation comme la Chine, qui ont subit une dénatalisation comme la Russie dans les années 90 ou dont la population décroit naturellement comme le Japon. Aucun de ces pays ne semble avoir une politique de décroissance. Leurs empreintes écologiques continuent au contraire de s’accroitre.

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        • LibEgaFra // 28.07.2020 à 11h17

          « Je n’ai jamais relevé d’insultes dans la Décroissance  »

          Je prends note que vous ne considérez pas que traiter qqn d’ « écotartufe » n’est pas une insulte.

          « Je ne veux pas m’avancer sur ce que pense ce journal sur une supposée nécessaire décroissance de la population »

          Ce journal considère que la décroissance de la population est une saloperie. Si vous considérez que c’est nécessaire, vous êtes un salaud aux yeux de ce journal. Lire ce numéro qui a dû vous échapper:

          http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=61

          On notera aussi leur amour des chiens.

          « dont la population décroit naturellement comme le Japon. Aucun de ces pays ne semble avoir une politique de décroissance. »

          Je trouve votre phrase extraordinaire à plus d’un titre.

          La population du Japon ne décroit pas « naturellement », mais suite à une décision politique:

          https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1960_num_15_2_6605

          Pour la « croissance » du Japon, rien ne vaut notre site favori:

          https://www.les-crises.fr/pib-du-japon/

          « Leurs empreintes écologiques continuent au contraire de s’accroitre. »

          Est-ce un crime de vouloir atteindre notre niveau de vie?

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          • Ovni de Mars // 28.07.2020 à 16h01

            « Je prends note que vous ne considérez pas que traiter qqn d’ « écotartufe » n’est pas une insulte. »

            Non, ce n’est effectivement pas une insulte

            « Ce journal considère que la décroissance de la population est une saloperie. Si vous considérez que c’est nécessaire, vous êtes un salaud aux yeux de ce journal »

            Si la décroissance de la population est forcée comme elle l’a été en Chine, je suis d’accord pour dire avec ce journal et beaucoup de personnes que c’est une saloperie.

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            • LibEgaFra // 29.07.2020 à 11h07

              « Non, ce n’est effectivement pas une insulte »

              J’avais bien compris. Question: pratiquez-vous ce que préconise ce journal?

              Ou êtes-vous un écotartufe?

              « Si la décroissance de la population est forcée comme elle l’a été en Chine, »

              Forcée seulement marginalement.
              Sans doute est-il préférable d’avoir une décroissance de la population par la guerre, les épidémies ou les famines, ce qui arrivera « forcément ». Saloperies moins graves qu’un contrôle des naissances au yeux de certains. Tous les Etats ou idéologies impérialistes ont comme moyen un accroissement de la population. On sait où cela mène.

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          • Freddi // 29.07.2020 à 09h24

            Bonjour LibEgaFra,

            Je suis lecteur de La Décroissance, et je pense que vous caricaturez sa position sur la démographie.
            Sa position est simple: vivre dans un modèle de sobriété heureuse permet de nourrir tout le monde dans un confort humain.
            Le problème est qu’aujourd’hui environ 1/4 de la population mondiale est sur nourris (sans être pour autant hyper heureux) alors les 3/4 restant ont du mal à se nourrir.
            C’est donc une problématique de partage.
            La Décroissance est bien évidemment favorable à toutes les politique permettant aux femmes de s’affranchir de toutes les maternités non désirées via l’éducation et les planning familiales pour limiter la croissance de la démographie.
            Concernant le côté parfois provocateur du journal, c’est parfois irritant, désagréable mais cela permet de sortir de ce consensus mou qui nous empêche de réfléchir avec acuité.
            Il est dans la continuité de La Gueule Ouverte, des Cavanna et consorts.

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            • LibEgaFra // 29.07.2020 à 10h48

              Bonjour Freddi,

              Avez-vous lu le numéro dont j’ai posté le lien?
              J’étais un lecteur régulier jusqu’à ce numéro.

              Sobriété dites-vous. Oui, dans chaque numéro il y a un exemple de vie sobre généralement à la campagne. Comme « Magali réfractaire à la conso » dans le numéro dont j’ai mis le lien de la couverture. Ce qui est intéressant c’est que je n’ai jamais lu un article vantant la sobriété des différents rédacteurs du journal. Si vous avez des exemples, je suis preneur.

              « Parfois provocateur » ?
              Allons, soyons sérieux, c’est son mode de fonctionnement. Il est continuellement provocateur. Il n’a aucune chance d’influencer qui que ce soit en dehors des hippies attardés et il donne bonne conscience à ceux qui rêvent d’une vie sobre à la campagne tout en restant en ville. Je connais tellement de cas qui se sont cassés la figure pour avoir voulu mener une vie sobre à la campagne… Mais de ceux-là le journal ne parle jamais. Ou bien?

              Je connais aussi un cas de réussite: à la base, voyage chaque année dans un pays du tiers-monde, en avion bien sûr, retour avec un container chargé de babioles locales style new age. Et aujourd’hui propriétaire terrien et tout et tout. Vie « sobre » garantie.

              Eh oui, il faut avoir les moyens de se payer « une vie sobre ».
              Le problème est qu’aujourd’hui la nourriture est produite grâce au pétrole et que c’est ce pétrole qui a permis la pullulation humaine. Sans pétrole impossible de nourrir la population mondiale actuelle.

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    • Touriste // 28.07.2020 à 03h13

      Bonjour,
      De quelle décroissance parlent-ils ?
      a) du PIB ? Il décroit justement : les échanges internationaux baissent en volume ou en nombre de containers, dixit les « éconoclastes » et certains « économistes atterrés ». De plus quand on en est à ajouter la valeur (supposée) du trafic de drogue (en France depuis janvier 2018), en ajoutant la prostitution (Angleterre depuis 2016 il me semble) : on dirait « je cherche à maintenir un chiffre auprès du public parce que ça sent la récess… la « croissance négative » les copains »
      b) de la consommation ? Le pic du pétrole « classique » a été dépassé : le volume de pétrole extrait diminue et donc sa consommation pour produire des biens et des services et donc la consommation de ceux-ci. Le gaz de schiste ne compte plus à ce jour : depuis 2 ans les cours mettent en faillite les sociétés pétrolières spécialisées les unes après les autres, entraînant quelques banques avec elles.
      c) des salaires et traitements ? Ben, avec l’inflation cachée (véritable secret de Polichinelle aujourd’hui), gel des bas et moyens salaires, gel du point d’indice chez les fonctionnaires (mais chez les hauts ça se goinfre comme jamais), un chômage croissant malgré les bidouilles statistiques, inutile de vous faire un dessin…
      Conclusion : la décroissance on est en plein dedans, n’en déplaise aux petits bourges vêtus de chanvre bio s’amusant à planter des choux et des carottes sachant que papa-maman (CSP+) sont là comme filet de sécurité lors des mauvaises récoltes.

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      • LibEgaFra // 29.07.2020 à 11h19

        J’adore votre commentaire. Et tout particulièrement son dernier paragraphe.

        Les premiers écotartufes sont ceux qui dénoncent les autres comme tels ou qui lisent ce journal pour se donner bonne conscience. Cela ne va pas au-delà.

        Dans les cas que je connais, la « sobriété » est financée par… l’Etat.

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      • Erwan // 29.07.2020 à 19h19

        L’idéologie décroissante ne saurait en aucun cas s’assimiler à la récession que nous vivons aujourd’hui. Si aujourd’hui, le PIB, la consommation et les salaires décroissent inévitablement, cette décroissance est forcée, en aucun cas organisée. L’idéologie croissanciste vient de buter sur un obstacle (provoquant la récession), mais tente de continuer sur sa lancée.
        C’est justement cette course folle à la croissance, qui ne peut que mener à la situation actuelle, que dénonçait les décroissants (le dernier numéro de La Décroissance insistait justement sur cette dichotomie entre la « décroissance » et la « récession ») que nous vivons aujourd’hui.
        Mieux valait (et mieux vaut toujours) organiser une décroissance voulue, la plus égale et heureuse possible, plutôt que de continuer sur notre dynamique, qui produit inévitablement, et sans savoir la gérer, une « récession » désastreuse.
        Car aujourd’hui, on reste sur le même mouvement de « croissance » : on a renforcé durant le confinement l’emprise de la technologie, du numérique, et de la technique en général, en pensant qu’il fallait accentuer ces réponses pour éviter, coûte que coûte, la décroissance.
        Alors qu’une décroissance voulue nécessiterait une sortie du capitalisme (cf la dernière série d’articles de Lordon), un détachement à l’emprise techno-scientifique, un retour à la communalité et à la convivialité… (cf Illich, Ellul, tous les penseurs de la décroissance)… En bref, un mouvement en tout point contraire à celui que nous observons ces derniers mois !

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        • LibEgaFra // 30.07.2020 à 12h01

          « le dernier numéro de La Décroissance insistait justement sur cette dichotomie entre la « décroissance » et la « récession » »

          Oh, les écotartufes! Une récession est une décroissance, mais les écotartufes trouvent le moyen d’y trouver à redire.

          « organiser une décroissance voulue, la plus égale  »

          Belle utopie. Aucune chance de réalisation. Et si on s’occupait d’abord d’avoir une société plus égale? Par exemple avec un revenu universel.

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          • PERSEIDES // 30.07.2020 à 15h13

            @LiBegaFra

            Certes, la forte baisse de la consommation constatée au premier semestre ne s’inscrit pas dans le cadre d’une décroissance « voulue », mais comment ignorer que pour la première fois depuis le début de l’ère « prometteuse de l’avènement numérique », les activités sont réduites au minimum, dans un monde où circule toujours un virus,autrement dit une simple nanoparticule par la taille , mais aux conséquences potentiellement ILLIMITÉES, tant sur le plan environnemental et économique que du point de vue sanitaire , à l’instar du syndrome  » grain de sable  » de Cromwell , relaté par Pascal , qui démontre ainsi l’extrême vulnérabilité de nos sociétés en tant que véritable épée de Damoclès sur leur devenir ?
            Quant à vouloir une société « plus égale »,encore faudrait- il définir sur quels critères objectifs et de quelle façon (concrète), les richesses devraient être réparties de façon idéale dans le cadre d’une économie mondialisé !
            Les théories politiques et philosophiques ne manquent pas à ce sujet, mais les tentatives historiques quant à leur application ont maintes fois révélé de tristes expériences, montrant l’importance majeure des rapports de forces individuels et collectifs inhérents aux sociétés humaines,que l’on puisse ou non le déplorer !
            Comment dès lors s’étonner que le climat actuel de défiance favorable au pragmatisme, ait pu supplanter les idéologies ressassées prometteuses de lendemains qui chantent devant » oublier » le passé ?

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  • Ovni de Mars // 27.07.2020 à 09h13

    Déclaration de Castex aujourd’hui : « Je crois à la croissance écologique, pas à la décroissance verte »

    Belle déclaration !

    Elle veut dire en effet que l’idée de décroissance est connue de l’oligarchie et qu’elle fait donc son chemin dans la société

    Elle permet de simplifier les lignes et de montrer l’alternative qui nous attend : d’un côté l’oligarchie qui veut poursuivre le capitalisme avec le « Green Deal » et EELV comme moyens de dissimulation ; d’un autre, les décroissants et tous ceux qui recherchent la sortie du capitalisme

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    • Az // 27.07.2020 à 10h18

      « L’alternative qui nous attend » : Vous, vous allez peut-être pouvoir choisir (je ne connais pas votre situation socio-économique). Mais une chose est sure, une large partie de la population n’aura pas le choix.
      Comme le suggère (involontairement probablement) le premier commentaire d’aujourd’hui (les changements à venir s’appuieront nécessairement sur une » décroissance de la population »), la fuite en avant technologique n’est pas concevable si elle concerne la totalité de la population mondiale actuelle.
      Il est donc utile est souhaitable, pour la petite minorité qui a déjà fait le choix de l’hypercroissance technologique, qui la majorité des autres opte « de bonne volonté » pour la décroissance.

      Intéressant que ce documentaire d’Arte soit présenté par le site Les crises juste après la série d’Arte sur l’esclavage. Je ne sais pas si c’est fortuit. Sinon bravo ! Cela permet de faire le lien entre les deux.

        +4

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      • Ovni de Mars // 27.07.2020 à 11h41

        « Il est donc utile est souhaitable, pour la petite minorité qui a déjà fait le choix de l’hypercroissance technologique, qui la majorité des autres opte « de bonne volonté » pour la décroissance. »

        Pas nécessairement. C’est la trajectoire capitaliste actuelle qui nous mène à cette dystopie. L’effrayant transhumanisme par exemple, serait réservé dans le futur à une toute petite élite tandis que la majorité de la population vidéosurveillée vivrait dans des semi-bidonvilles . C’est la décroissance subie, celle qui ne s’appliquerait pas à l’oligarchie

        La décroissance volontaire est le scénario inverse

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        • Az // 27.07.2020 à 12h50

          La décroissance volontaire serait celle qui pourrait s’effectuer dans un cadre apparenté à du communisme. La décroissance involontaire, dans un cadre apparenté à du fascisme.

            +5

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      • LibEgaFra // 27.07.2020 à 11h47

        « Comme le suggère (involontairement probablement) le premier commentaire d’aujourd’hui (les changements à venir s’appuieront nécessairement sur une » décroissance de la population »), la fuite en avant technologique n’est pas concevable si elle concerne la totalité de la population mondiale actuelle. »

        C’est quoi une « fuite en avant technologique »? Pourquoi une fuite?

        Contrairement à vous, je n’interprète pas vos propos, mais je cherche à obtenir des éclaircissements.

        Dans mon commentaire il n’y a aucune suggestion telle que vous la formulez (« les changements à venir s’appuieront nécessairement sur une » décroissance de la population » »). Les volontés de pouvoir s’appuient sur une population nombreuse. Il n’y a aucune « nécessité » à une décroissance de la population, seulement à son contrôle.

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        • Az // 27.07.2020 à 12h29

          C’est ce qui m’avait semblé aussi. C’est pour cela que j’ai écrit que cette « suggestion » était probablement bien involontaire de votre part.

          Je recherche la citation de ce grand patron français qui avait dit que à part le chef d’entreprise tous les autres salarié était des esclave. Cette petite phrase avait fait le buzz il y a quelques années, mais impossible de remettre la main dessus sur le net ; je ne suis peut-etre pas très doué pour ce genre recherche. Quelqu’un pourrait-il m’aider ?

            +1

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  • Dominique Gagnot // 27.07.2020 à 15h08

    Attention aux raisonnements biaisés :

    Les conséquences de la croissance sont liées au système.
    Dans un système vertueux ses conséquences seraient bénéfiques, et non plus catastrophiques.
    Par exemple, construire et mettre en activité une armada de dépollution des océans n’auraient pas les mêmes conséquences que construire et mettre en activité des usines de fabrication de bouteilles en plastique…

    La croissance peut donc régénérer les ressources planétaires si le système économique est conçu pour. Alors vive la croissance !

    En clair si le pouvoir économique et financier, la propriété lucrative des ressources premières et le contrôle de la monnaie sont restitués à la collectivité… PDF à partager : http://bit.ly/tragédiecapitaliste

      +3

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  • calal // 27.07.2020 à 15h13

    La liberte et le droit de propriete nous permet si nous le voulons de faire notre propre « retour a la terre » si nous le voulons.Bon en france,y a plein d’obstacles reglementaires divers mais c’est possible.
    Et cela permet de concilier respect de la democratie ou un pouvoir majoritaire (oui,il arrive que la majorite du peuple se mette a deconner) veut aller dans une direction que personnellement l’on n’approuve pas, et faire son petit paradis a soi dans son coin. Faut en assumer les couts et les consequences egalement,mais c’est un choix qui est a portee de beaucoup.

    ps: les « rurbains »,essayez de vous integrer dans un milieu de « producteurs ruraux » sans trop faire vos « negropolitains » ou vos « neocolonialistes » svp…bref laisser les coqs et les tondeuses chanter 😉

      +3

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    • Dominique Gagnot // 27.07.2020 à 16h21

      En théorie, oui le droit de propriété nous permet si nous le voulons – et surtout si nous le pouvons : qui a les moyens de se rendre propriétaire ? Une poignée de propriétaires fonciers et de banquiers décident du jeu, et défendent leurs intérêts privés bien avant de se préoccuper du retour à la terre.

      Mais votre raisonnement est presque juste : il fallait dire « le droit de propriété – d’usage – permet si nous le voulons – et si la collectivité en est propriétaire lucratif. » Car seule la collectivité a intérêt – sans contrepartie délirante – au retour à la terre de ceux qui le souhaitent (contrairement aux banquiers et autres propriétaires terriens. Eux c’est le profit, point.).
      Il faut lire ça : http://bit.ly/tragédiecapitaliste, car ce n’est toujours pas compris.

        +3

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      • JBB // 28.07.2020 à 13h50

        En France la terre agricole coûte 6000€/ha soit le prix d’un smartphone pour 1000m2. donc tous les décroissants en ont les moyens. Les pauvres eux ne sont pas décroissants.

          +1

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    • Dominique Gagnot // 27.07.2020 à 16h29

      calal, la démocratie (le peuple éclairé vote les lois) n’a jamais existé.

      Car on vote pour les maîtres que le système électoral nous aura imposé dans l’intérêt des grands propriétaires et banquiers (ceux qui ont le fric, bien sur).

        +4

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  • chokk // 27.07.2020 à 15h36

    Si on reprend l’équation de Kaya, on retrouve les différentes familles d’actions écologiques pour réduire les émissions de CO2.
    CO2 = CO2/Energie * Energie/PIB * PIB/Population * Population

    Les « CO2/Energie » espèrent une rupture technologique improbable qui nous permettrait de construire plein d’ENR sans utiliser l’énergie actuellement carbonnée. La tendance ne montre aucune inflexion de ce côté là.
    Les « Energie/PIB » sont ces fameux « capitalistes verts », dont notre gouvernement, qui voudrait croire que l’on pourra faire du PIB sans utiliser d’énergie. Ce sont des gens qui souvent croient que le numérique ne coûte pas de ressources. La tendance ne montre aucune inflexion de ce côté là.
    Les « PIB/Population » sont les « décroissants ». Ils acceptent (ou subissent) une forte réduction de leur niveau de vie. Cela pose la problème d’une remise en question culturelle et personnel notamment sur notre définition du bonheur et de l’accomplissement. Derrière ces jolies mots, il y a une grande violence car le choc risque d’être brutal.
    Les « Population » sont les malthusiens , qui défendent le contrôle de la population et notamment des naissances.

    L’objectif des accords de Paris, pour ceux qui y croient, c’est de diviser par 3 les émissions de CO2. En prenant les termes de l’équation indépendamment, ce n’est pas du tout crédible. Même en prenant tous les termes en compte, rien qu’une division par 2 sera douloureuse. Alors on ne peut pas se permettre d’exclure l’un des termes a priori.

      +7

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    • beni31 // 27.07.2020 à 16h18

      Oui enfin une formule pareille ne veut rien dire… On pourrait tout aussi bien écrire :
      CO2 = CO2/meurtres dans le monde x meurtres dans le monde / âge du capitaine x âge du capitaine

      Est ce que ça veut dire quelque-chose pour autant…. Corrélation n’est pas causalité

        +1

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      • chokk // 28.07.2020 à 10h09

        Si vous êtes capables de traduire le « CO2/meurtes » et le « Meurtes/Âge du capitaine » en politique écologique, oui votre équation peut avoir du sens dans le débat. Mais ça me parait difficile…
        Par ailleurs, l’analyse dimensionnelle est une méthode classique de la Physique pour donner du sens aux équations.
        Je n’ai pas compris le rapport avec la différence entre corrélation et causalité par contre. Dans la mesure où chaque membre de l’équation est un objet théorique, je ne pense pas que cela ait du sens.

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  • Frexit // 27.07.2020 à 20h21

    La décroissance, le « retour » à la nature…
    J’ai un certain âge plutôt un grand âge. Et j’en ai vu, des choses. Les mouvements de lutte contre la société de consommation, la fuite des villes pour élever des moutons, la « proximité » avec la « nature », l’état » de nature; bref le mythe rousseauiste du bon sauvage qui a encore de beaux jours devant lui…
    Ce que j’ai constaté? Si la vie dans les villes est dure, parfois inhumaine, la vie à la campagne dans une ferme est encore plus dure…On a oublié aujourd’hui combien les paysans et surtout les paysannes d’autrefois avaient une vie harassante, épuisante. Et ceux qui fuient les villes en croyant retrouver le paradis terrestre redécouvrent la réalité des choses;
    et reviennent à leur point de départ…

      +7

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    • Véro // 30.07.2020 à 16h05

      Et puis d’autre part, il ne faut pas oublier qu’une grande partie des ressources est utilisée pour fabriquer des objets ou des produits dont on aurait vraiment du mal à se passer. Je pense par exemple aux instruments utilisés en chirurgie, aux machines pour l’imagerie médicale, aux médicaments, aux matériaux pour la construction des bâtiments, aux machines en général, etc etc. Il y a plein de choses du quotidien qui sont liées à l’industrie.
      Le concept de décroissance est vraiment très flou. Ceux qui prônent la décroissance imaginent-ils vraiment qu’il suffira que chacun cultive sa petite parcelle pour que la société soit heureuse ? Mais qui fera les objets dont je parle plus haut ? Qui s’occupera d’enseigner aux autres ? Qui mettra en œuvre la protection civile etc. etc.
      J’ai souvent l’impression que ces concepts de décroissance et d’écologie sont utilisés comme des leurres. Justement pour éviter la sortie du capitalisme. Car en réalité, sortir du capitalisme est bien plus simple que de vouloir remettre tout le monde au travail de la terre avec un minimum de moyens. Il faut déjà se débarrasser de ce qui peut empêcher un changement, par exemple l’UE, stopper le lobbying pour se concentrer à nouveau sur l’intérêt général en priorité, et puis remettre en place de vrais services publics, et réfléchir à la manière de parvenir à l’égalité sociale (redistribution par l’impôt, nouveau système…).

        +0

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      • Subotai // 31.07.2020 à 21h37

        «  »Le concept de décroissance est vraiment très flou. «  »
        **********
        Ben non. Il répond directement au concept de « Croissance ».
        Celle étant établie par la nécessité d’augmenter ses revenus pour payer sa dette.
        Augmentation des revenus par l’augmentation de la production. Celle ci entrainant une augmentation de la dette par la consommation. Ça boucle.
        Jusqu’au moment où l’augmentation de la production bute sur la limite de disponibilité des matières premières.
        Donc la question est comment permettre la continuité de la vie avec une diminution des ressources.
        Réponse « décroissance »: diminuer sa consommation.
        Diminution de la consommation -> diminution de sa dette -> diminution des besoins en ressources nécessaire à sa vie.
        Mais aussi parallèlement : réorganisation globale de la société pour que ses activités nécessaires à la vie humaine nécessitent moins de ressources.
        Je suis décroissant personnellement depuis 2005, mais c’est seulement maintenant que la société autour de moi commence à réfléchir à l’organisation globale…

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    • ouvrierpcf // 30.07.2020 à 16h16

      C’est quoi le mythe Rousseauiste ? C,est a quel page du Contrat Social? Pour le Frexit je suis pour en me revendiquant Rousseauiste d, ailleurs

        +0

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  • christian gedeon // 28.07.2020 à 09h29

    Très amusante cette discussion entre gosses de pays riches. Parce que ça en est une. Chez les « pauvres » on rêve d’avoir l’eau courante potable et de belles écoles bien équipées. Chez nous de « retour » à la la terre. O tempora o mores.

      +3

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    • PERSEIDES // 28.07.2020 à 11h43

      @christian gedeon

      Être « gosses de pays riches »doit il impliquer une culpabilisation permanente, (par ailleurs de quoi???), et un nivellement généralisé vers le bas que d’aucuns moralistes souhaitent habituellement pour d’autres?
      (Postulat maintes fois vérifié!!!)

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      • christian gedeon // 28.07.2020 à 14h45

        Culpabilisation? Que nenni. Pourquoi y aurait il culpabilisation? Ce qui m’interpelle comme on dit c’est la solution du retour à l’âne si j’ose dire. Quelle vision d’avenir,quelle perspective,quel souffle. Isoler et se déplacer à dos de vache Salers. Ouf on est sauvé. Larzac le retour.

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        • red2 // 28.07.2020 à 22h58

          La décroissance c’est d’abord moins se déplacer pas se déplacer à dos d’ane! Combien de vos déplacements axtuels sont utiles ? Combien sont optimisés? Combien pourraient être supprimé sans changer votre qualité de vie?

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          Alerter
          • Dominique Gagnot // 29.07.2020 à 08h19

            Considérer la « décroissance » à l’échelle des individus ne mène pas à grand chose puisque – ne serait ce qu’une minorité – pourrait continuer à détruire ce qui reste à détruire dans le cadre du capitalisme.
            Sortir du capitalisme et de la propriété lucrative des ressources est un impératif incontournable.

            Le problème est systémique, comme on dit.
            http://bit.ly/tragédiecapitaliste

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            Alerter
            • Erwan // 29.07.2020 à 19h27

              Illich, comme Partant, reviennent assez souvent sur cet argument commun : « La décroissance, c’est bon pour les bobos des pays riches »
              Il faut que nous décroissions pour que les plus pauvres peuvent croître, et dans un modèle de développement alternatif du nôtre, puisque celui-ci est destructeur. La décroissance désire garantir à chacun ses besoins vitaux et un certain confort.
              Il s’agit justement d’assurer à tout le monde un panel élevé de « services » communs, de biens communs (écoles, eau potable, …) partagés dans une perspective communiste ; tout en sacrifiant pour cela un attachement aux biens individuels et à la Sacrée Consommation.

              Il est facile de railler les néo-ruraux sur leurs vaches Salers. Néanmoins, revenir aux low tech (Bihouix) et se détacher d’une idéologie du Progrès technique qui a montré ses fruits bien pourris me paraît aujourd’hui, au regard des enjeux climatiques qui nous attendent, une voie plus sage que de s’en remettre à une éperdue fuite en avant technologique. On ne résout pas les problèmes créés par la technologisation et l’industrialisation du monde avec encore plus de technologie et d’industrie.

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            • PERSEIDES // 30.07.2020 à 12h59

              @Dominique Gagnot

              Bonjour,

              En matière d’écologie , on peut imaginer une décroissance positive , mais cette notion reste actuellement au stade du concept , car on ne vit pas dans un monde non évolutif sur le plan du développement des sciences et des technologies et on ne saurait trop méconnaître l’importance « des structures des révolutions scientifiques » dans notre monde moderne constamment en situation de changement.

              Bien à vous

              https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La_Structure_des_r%C3%A9volutions_scientifiques

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          • Véro // 30.07.2020 à 16h15

            Mais tout le monde ne voit pas la décroissance de cette façon. Décroissance est un mot fourre-tout, un concept flou.
            Et si je réponds à votre question, je peux dire que tous mes déplacements sont utiles. Et je ne suis pas un cas isolé.

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        • PERSEIDES // 29.07.2020 à 19h39

          @cristian gedeon
          O.K. merci pour le complément de commentaire nuancé remettant les montres à l’heure !
          Une suggestion particulière pour un « déplacement à dos de vache Salers » dans un cadre pastoral bucolique,évidemment en l’absence d’éoliennes dont l’impact environnemental reste discutable…
          « Carpe diem,quam minumum credula postero »…

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    • red2 // 28.07.2020 à 23h06

      Sauf que l’eau courante est utile, la 5g beaucoup moins… et si on continu à faire n’importe quoi et à produire toujours plus de techno inutiles, on va finir par perdre le nécessaire a la cie dont l’eau. Courante. De quoi avons nous besoin pour vivre heureux ? Personnelement j’ai plus besoin de temps que de 5g… Si collectivement on posait la question de ce dont nous avons vraiment besoin et qu’on alignait le temps de travail necessaire à sa production dessus, combien d’heure travaillerions nous par semaine? 20h? 25h?

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      • Véro // 30.07.2020 à 16h27

        Mais internet est-il utile ? Moins que l’eau courante et pourtant vous vous servez d’internet, vous participez à ce forum. Êtes-vous prét à supprimer internet ? Et si vous aviez su avant ce que vous alliez pouvoir faire d’internet, auriez-vous souhaité qu’on ne le mette pas en place ?

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  • LAMBEAUX Daniel // 28.07.2020 à 09h40

    Le viol des ressources énergétiques issues d’ une autre ère climatique, d’ un autre milieu que la biosphère, donne un potentiel disproportionné de modification de notre environnement auquel il a été facile de s’ habituer. Le sevrage pourtant nécessaire car vital, se fera dans la souffrance, du moins au début. Le plaisir de retrouver un monde apaisé est pour après.

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  • PERSEIDES // 30.07.2020 à 11h12

    @Erwan, @Christian gedeon

    il ne saurait être question de » railler »les néos ruraux et leurs vaches Salers dont la noble activité,parmi d’autres trop oubliées, a montré l’importance primordiale des »premiers de cordée » lors du confinement !

    Prés de 50 années ont passé depuis les évènements du Larzac,(!!!) et il semble bien que les résultats ne soient guère probants, au niveau mondial, en matière de protection de l’environnement.

    in fine ce sont bien les forces de la nature,sans état d’âme, qui se » raillerons » de nos sempiternels vœux pieux en nous obligeant à prendre des mesures incontournables adaptées aux réalités!

    L’humanité pourra-t-elle gagner cette course contre la montre décisive?
    Rien n’est moins sûr car les solutions simplistes ne peuvent être retenues,et les contradictions à surmonter notamment sur le plan économique représente bien un défi majeur!

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