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20.mars.201920.3.2019
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Procès Vaissié : Les comptes-rendus médiatiques

Voici comme convenu un petit billet de synthèse sur le Procès Vaissié. Nous avons attendu que les comptes-rendus soient publiés dans la presse – trois sont sortis, nous vous les fournissons pour que vous puissiez les comparer ; ce point est déjà très intéressant... Voici celui de Libération – on admirera le titre (mais bon, […]
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Voici comme convenu un petit billet de synthèse sur le Procès Vaissié.

Nous avons attendu que les comptes-rendus soient publiés dans la presse – trois sont sortis, nous vous les fournissons pour que vous puissiez les comparer ; ce point est déjà très intéressant...

Voici celui de Libération – on admirera le titre (mais bon, c’était le refuge de membres de la ligue du LOL…) :

Vous pouvez le lire ici.

Voici celui de Slate :

Vous pouvez le lire ici.

Voici celui de Sputnik :

Vous pouvez le lire ici.

Je signale enfin ce compte-rendu de Mme Sophie Bélaïch sur son site Political – dont la qualité est ici nettement supérieure à celui des grands médias français… :

Vous pouvez le lire ici.

Pour que vous puissiez trancher, et comme je n’ai rien à cacher, je vous annonce que nous publierons en juin l’intégralité des audiences sur ce site…

 

Je partage ici ma vision, brièvement, dans l’attente du jugement – le 31 mai.

J’ai personnellement trouvé le déroulement de ce procès un peu lunaire, au vu des arguments avancés.

Je rappelle que l’objet de ma plainte, ainsi que celle des autres plaignants, portait sur des propos précis, que nous trouvions diffamatoires (c’est à dire, selon la loi, comme des « allégations ou [l’]imputations d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé »). (art. 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse)

J’ai par exemple attaqué des propos tels que « Olivier Berruyer n’est en rien un spécialiste de l’espace post-soviétique : c’est un actuaire qui ne connaît rien ni à la Russie ni à l’Ukraine.  » (je ne me suis évidemment, jamais prétendu expert, mais j’ai acquis de nombreuses informations sur l’Ukraine, en particulier sur la frange fasciste, particulièrement implantée à l’extrême Ouest, et dont il ne faut pas extrapoler l’ampleur à l’ensemble du pays, comme le fait souvent la propagande russe) ou « En effet, Berruyer « fait un usage douteux de documents essentiels, lui permettant de soutenir les thèses [qui l’] arrangent », utilise des faux grossiers et des propos inventés«  ». Il n’a bien entendu jamais été objet d’autre chose que des allégations précises me concernant.

Pour d’autres plaignants, on a de l’ « incompétent », « amateurisme », « Ses motivations peuvent être multiples, mais il est difficile de ne pas penser ici à la « fabrique des trolls » », etc. et des tonnes d’insinuations déplaisantes.

Mme Vaissié aurait simplement pu prouver factuellement ses accusations.

Mais elle a, avec franchise, reconnu, que son enquête avait été limitée, et qu’elle n’avait pas rencontré les auteurs : « Cela n’entrait absolument pas dans ma méthodologie scientifique », [car] « Je ne suis pas journaliste », « Qu’est-ce que j’aurais pu apprendre de plus en les contactant ? ». Tel quel… Avant de rajouter : « je ne fais pas d’attaques personnelles » puis « Olivier Berruyer a eu une influence réelle dans le discours sur la guerre russo-ukrainienne » puis qu’il y a de la « créativité maligne chez Berruyer ». [sic.] Avant de conlcure : « Je revendique le caractère absolument scientifique de mon ouvrage » (sic.)…

Dès lors, les témoins de Mme Vaisisé ont longuement parlé de la Russie et des atteintes aux libertés en Russie – c’est vrai, et c’est certes inacceptable, mais où étaient les preuves pour soutenir les accusations de Mme Vaissié ?

Les débats et attestations ont permis de soulever nombre d’erreurs de l’accusée.

À la fin, la procureure a requis la relaxe, mais uniquement en raison de la forme : elle a simplement estimé qu’aucun des extraits sur lesquels ont porté les plaintes n’étaient diffamatoires par nature.

 

En conclusion, ce genre de couverture presse est dommage, car c’est typiquement avec ce genre de parti pris très fort dans la manière de relater un procès, c’est-à-dire, en ne mentant pas mais omettant 80% éléments pertinent du déroulé de l’audience, que les lecteurs, dans l’hypothèse ou les juges trancheraient dans le sens contraire à la volonté de ces médias, seront amenés à développer des thèses complotistes à l’encontre de la Justice française, de son indépendance et de sa qualité.

Pour ma part, je suis extrêmement satisfait des débats qui me semblent avoir très clairement dévoilé la méthodologie de Mme Vaissié, et j’ai toute confiance dans le Tribunal pour dire le Droit. Rendez-vous le 31 mai.

Commentaire recommandé

George // 20.03.2019 à 07h12

Bon là pour le coup, elle revendique clairement l’aspect scientifique de son travail. En étant un en partie, je suis assez gêné par cette représentante passagère du travail des sciences sociales. Surtout par cette énormité :
« Mais elle a, avec franchise, reconnu, que son enquête avait été limitée, et qu’elle n’avait pas rencontré les auteurs : « Cela n’entrait absolument pas dans ma méthodologie scientifique », [car] « Je ne suis pas journaliste », « Qu’est-ce que j’aurais pu apprendre de plus en les contactant ? ».  »
Si c’est vraiment ce qu’elle a dit, c’est juste la plus grosse connerie jamais formulée par une chercheuse ; a t-elle entendu parler des entretiens ? Des observations ? De l’ethnométhodologie ? De l’anthropologie ? Bref, de tout un pas méthodo et épistémo des sciences sociales. Elle aurait très bien pu décider de compléter sa méthodo en faisant des entretiens pour en savoir plus sur ce « réseau » et ses « acteurs ».
Bref, normalement on se garde bien de formuler des jugements à partir de documents ou déclarations, surtout si ceux-ci sont limités (quant à leur fiabilité, quant à leur quantité, quant à leur traçabilité). Je suis prêt à mettre ma main à couper que Vaissié à travailler à l’arrache, avec une méthodo sur le feu, pas forcément définie – en tous cas sur la partie analyse des intentions. Ou alors elle est vraiment incompétente concernant certains types de méthode.

60 réactions et commentaires

  • George // 20.03.2019 à 07h12

    Bon là pour le coup, elle revendique clairement l’aspect scientifique de son travail. En étant un en partie, je suis assez gêné par cette représentante passagère du travail des sciences sociales. Surtout par cette énormité :
    « Mais elle a, avec franchise, reconnu, que son enquête avait été limitée, et qu’elle n’avait pas rencontré les auteurs : « Cela n’entrait absolument pas dans ma méthodologie scientifique », [car] « Je ne suis pas journaliste », « Qu’est-ce que j’aurais pu apprendre de plus en les contactant ? ».  »
    Si c’est vraiment ce qu’elle a dit, c’est juste la plus grosse connerie jamais formulée par une chercheuse ; a t-elle entendu parler des entretiens ? Des observations ? De l’ethnométhodologie ? De l’anthropologie ? Bref, de tout un pas méthodo et épistémo des sciences sociales. Elle aurait très bien pu décider de compléter sa méthodo en faisant des entretiens pour en savoir plus sur ce « réseau » et ses « acteurs ».
    Bref, normalement on se garde bien de formuler des jugements à partir de documents ou déclarations, surtout si ceux-ci sont limités (quant à leur fiabilité, quant à leur quantité, quant à leur traçabilité). Je suis prêt à mettre ma main à couper que Vaissié à travailler à l’arrache, avec une méthodo sur le feu, pas forcément définie – en tous cas sur la partie analyse des intentions. Ou alors elle est vraiment incompétente concernant certains types de méthode.

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    • Pad // 20.03.2019 à 07h39

      Ce qui m’impressionne, c’est que quelqu’un puisse écrire un bouquin à l’arrache avec pour résultat des problèmes de carrière voire la fin pour certaines personnes et elle ne se remet pas en question. Des preuves ? Pour quoi faire ? Et de plus elle trouve des soutiens qui abondent dans son sens, perso ça me rend dingue.

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      • Jérôme // 20.03.2019 à 15h08

        Jeudi dernier, ma candidature pour un emploi que j’espérais depuis longtemps a été acceptée puis finalement refusée le lendemain matin sous prétexte que mon épouse est russe (Elle est également française et même fonctionnaire depuis 4 ans!!) et que j’ai vécu en Russie. Je suis officiellement devenu un ennemi de mon propre pays car potentiellement dangereux.
        Ai-je ou suis-je payé par l’État Russe? L’enquête ne pourra pas le déterminer car il n’y aura pas d’enquête. Par définition, pour l’entreprise privée en question, travaillant pour l’État Français, je suis un danger et je travaille contre les intérêts de mon pays. Là où j’ai de la chance c’est que je n’ai pas encore été fusillé pour haute trahison mais juste écarté professionnellement.
        Mes compétences sont, paraît-il, recherchées, j’ai de beaux diplômes mais j’ai l’énorme défaut d’avoir travaillé en Russie. Je suis allé aux USA et j’ai vécu au Canada aussi mais on ne me le reproche pas (certainement parce-que nous ne sommes pas en train de perdre la guerre économique contre les USA???)
        Moi, je suis le perdant de l’histoire. Les gagnants sont les complotistes qui voient partout un réseau d’espion et/ou de relais d’opinion, soumis au Kremlin.

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        • Hélène Richard-Favre // 20.03.2019 à 21h19

          Votre témoignage a quelque chose d’inquiétant… En serait-on arrivé là?

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          • tepavac // 21.03.2019 à 03h00

            C’est malheureusement un stade dépassé, l’opération sentinelle destinée à la répression du terrorisme devient une mission de pacification des manifestants, ces derniers, les récalcitrants, seront marqués à l’encre indélébile, nous ne savons pas encore si c’est sous-cutané…
            C’est la nouvelle rouelle, celle de l’humiliation publique, d’être exposé comme un animal.

            Et en face il y a ça en lien;

            https://www.atlantico.fr/decryptage/3568571/degout-colere-envie-de-revolution—l-etude-exclusive-qui-revele-la-tres-sombre-humeur-des-francais-relativement-aux-autres-europeens-david-nguyen-christophe-boutin

            Ya nous spectateurs et commentateurs privilégier d’une époque paradoxale, tant de progrès techniques, tant de connaissances sur les expériences passées, tant de richesses créées et immédiatement détruites …..
            La vrai question, c’est pourquoi en sommes nous à ce stade si crispé dans les relations sociales, qui, quoi provoque cette tension continue et crescendo ?
            Depuis quand autorise t-on nos Institutions à professer des opinions politiques partisanes sous le sceau de la science exacte ?
            N’est-ce pas là déjà le plus grand des crimes, celui de la corruption de nos Lois !

            Enfin, à quoi bon débattre de sujets de Justice dans un monde ou tous les traités volent en éclat. Voilà où nous en sommes.
            Bien cordialement Mme Hélène Richard-Favre.

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          • Jérôme // 21.03.2019 à 10h24

            Je comprends tout à fait que les services de renseignement doivent protéger l’accès à leurs informations, c’est éminemment légitime et je suis le 1er à le dire.
            Pourtant, on sait que la DGSI recrute en masse des combattants dans le cadre de la Cyber Guerre que mène les États-Unis contre notre pays. C’est un secret de polichinelle et du « déjà vu » mais nous avons déjà perdu la guerre. Nos belles entreprises ont été dépecé pour mieux être vendues. Quand leur siège social reste en France, c’est le département « recherche et développement » qui est pillé. Quelle entreprise du CAC 40 n’est pas obligée d’utiliser les services de sociétés américaines pour gérer sa conformité (aux lois US). Le CAC40 est sous perfusion à plus de 45 % de capitaux Américains. Les présidents de la République sont sur écoutes.. Combien de préfets, de députés de ministres utilisent les services de sociétés américaines?? Et en même temps, on fait croire aux Français que l’ennemi est Russe. Que peut obtenir la Russie que les Etats-Unis n’ont pas déjà pillé? Nos secrets industriels? Notre industrie fait déjà parti du passé. Notre politique étrangère? Notre puissance diplomatique fait déjà parti du passé. Poutine voudrait savoir ce que Macron va faire? Il n’a qu’à demander à Trump.
            Le pouvoir économique Français a déjà vendu l’essentiel de ce qu’il pouvait vendre aux USA. Notre souveraineté fait déjà parti du passé.

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            • Moussars // 21.03.2019 à 15h11

              Sous l’époque Sarkozy, c’était même une société américaine qui gérait l’élection ! Ce fut le retard et la ‘panne’ informatique qui avait donné à enquêter et remonter l’adresse IP jusqu’à une entreprise Amérique !
              On mettrait ça dans une pièce de boulevard, on dirait à juste titre que ce n’est pas viable, que trop c’est trop…

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          • Jérôme // 21.03.2019 à 10h40

            Le souci aujourd’hui, c’est qu’à force de lire des articles de presse (Slate, Libération, le Monde, etc) de ces « journalistes », il est difficile de ne pas croire que la Russie nous menace, que les tanks sont à la frontière. Cela fait bien longtemps que les journalistes/pigistes n’utilisent plus les guillemets pour citer un expert américain, un politicien français ou quiconque aurait des révélations à faire sur la menace russe…
            Dernièrement, la presse française s’appuie sur l’étude d’une « ONG » américaine qui depuis l’autre côté de l’Atlantique, a réussi à trouver un lien entre Russie, Gilets jaune et complotisme.. Ce serait rigolo si ce n’était pas pathétique. Quel est le pourcentage d’américain capable de situer la France sur une carte? Et voilà, que tombe du ciel des experts francophones au sein d’une « ONG » américaine. Si ça venait de la DGSE, pourquoi leurs chefs dénoncent l’idée d’une intervention de l’extrême droite, de l’extrême-gauche, de la Russie? Le 1er complotiste de France, c’est le MACRON. Il va virer les patrons des services comme il a viré cette semaine, ceux de la sécurité publique pour avoir refuser de tirer sur des Français.

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        • Séraphim // 21.03.2019 à 04h33

          Tenez bon. Toute ma carrière a été sabotée pour les mêmes raisons. Avec, en plus, convocation sans motif à la DST, qui confondait littéralement dans ses rapports Russie et Union Soviétique (mais bon, « ce n’est pas étonnant, ce sont des boeufs » dixit plus tard la dgse), licenciement abusif etc. Et surtout décisions opaques, regards entendus. La Russophobie en actes, depuis très longtemps, depuis les premiers jours de la nouvelle Russie. Il n’y a même pas eu d’intermède Eltsine pour passer de la soviétophobie à la russophobie. Se sont même plutôt ‘lâchés »à partir de 1991

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          • Jérôme // 21.03.2019 à 10h56

            Séraphim, c’est méchant de dire du mal des boeufs. 🙂
            J’ai quelques anecdotes concernant les gentilles personnes intelligentes qui sont censés nous protéger. Et Je comprends que les Américains aient accès si facilement à tout ce qu’ils veulent.
            Aujourd’hui, le journal Le Point titre « Les stagiaires » avec la photo de Castaner..
            ça me fait marrer car je pense toujours à ce qu’aurait dit Claude Chabrol: « La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence, infiniment plus profonde. L’intelligence a des limites, la bêtise n’en a pas. »

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          • Jérôme // 21.03.2019 à 11h42

            Je ne veux pas focaliser sur Castaner, mais quand on évoque l’intelligence et le haut niveau de compétences, c’est son nom qui me vient à l’esprit.
            Quand le petit garçon demande en anglais au 1er flic de France, comment fonctionne le processus de destitution en France… Castaner n’a tout simplement pas compris et explique simplement qu’il ne comprend pas l’anglais.
            https://www.atlantico.fr/video/3566623/au-tableau–christophe-castaner-mal-a-l-aise-apres-une-question-d-un-eleve
            Au passage, c’est un gamin de 9 ou 10 ans qui nous met tous une énorme claque parce qu’il a, devant lui, un ministre qui vient faire de la désinformation à des enfants… et lui, trouve le moyen de déstabiliser cet adulte, ce ministre de la 6 eme puissance économique, en le renvoyant à son ignorance crasse. Bienvenue en France en 2019!

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    • Ronron // 20.03.2019 à 07h53

      N’aurait-on pas là encore une preuve quant aux limites des « sciences sociales » ?
      Surtout quand elles sont idéologisées (à la française donc).

      Elle déduit des conclusions sans apporter de preuves pour les étayer, où ce trouve la science là dedans ?
      En quoi son étude « scientifique » aurait plus de valeur qu’une enquête journalistique menée avec neutralité et profondeur ? En quoi cette dernière serait-elle moins factuelle.
      De plus ce procès donne à ses « découvertes » un caractère galiléen où la censure russe remplace celle de l’église, c’est d’un ridicule.

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      • plipploup // 20.03.2019 à 12h06

        Le problème avec ces personnes comme cette Vayssié, c’est qu’ils galvaudent tout. En témoigne la mise en doute généralisé que vous tirez de cette « production » labellisée scientifique. Les sciences sociales sont des sciences, sauf l’économie qui est un art.
        Blague à part, les sciences sociales et les études produites sont construites selon des méthodologies extrêmement structurées de sorte que le doute ne puisse s’immiscer que le moins possible. De sorte que leur impartialité et donc toute tentative de récupération des oeuvres tel quel par les sphères politique et militante soient entravées. Maintenant ça n’empêche pas leur discussion. Scientifique, cela va de soit.
        On voit bien qu’ici ce n’est pas le cas. Cette dame en se réclamant des sciences les diffament par son ouvrage qui n’est au fond que l’expression d’un point de vus personnel et donc lourdement partisan.

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        • Ronron // 20.03.2019 à 12h54

          Euh..des études sociales, scientifiques et idéologisées, ça existe malheureusement.
          Un exemple radioactif : l’étude sur le dimorphisme sexuel des humains expliqué par le fait qu’historiquement l’homme prendrait la part alimentaire de la femme.

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          • plipploup // 20.03.2019 à 13h37

            Il n’y a que ce qu’on veut voir. Vous avez raison, on a qu’à jeter les sciences sociales aux poubelles de l’histoire parce que des gens cherchent à les instrumentaliser.

            Pas comme les sciences dures, elles personne n’y touche ou les instrumentalise. C’est bien connu.

            Et la Terre est plate.

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            • Ronron // 20.03.2019 à 13h47

              Je pense qu’elles prêtent moins le flanc à l' »idéologisation » c’est tout.
              Après le darwinisme social par exemple, est la preuve qu’ont peut aussi corrompre une théorie solide, effectivement.
              Je vous ferai grâce du livre de Sokal.

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    • Bordron Georges // 20.03.2019 à 10h23

      De la prétention scientifique
      On dit réaliser un ouvrage scientifique parce qu’on utilise dans sa méthode de démonstration un ensemble d’éléments dans lesquels la relation de causes à effets, obéit aux règles de la logique mathématique. On ne peut donc pas contester la démonstration du fait d’une méthode incontestable.
      Mais il ne faut pas oublier qu’en science, comme en mathématiques la véracité de la conclusion d’une démonstration n’existe que dans la limite des postulats et des critères admis préalablement. Si les critères initiaux sous faux ou incomplets la conclusion peut être fausse et les prétentions scientifiques injustifiées.
      Ainsi: ‘‘elle a, avec franchise, reconnu, que son enquête avait été limitée, et qu’elle n’avait pas rencontré les auteurs: «Cela n’entrait absolument pas dans ma méthodologie scientifique», [car] «Je ne suis pas journaliste», «Qu’est-ce que j’aurais pu apprendre de plus en les contactant?»’’; cela pose problème.
      D’autre part la réflexion de Mme Vaissié: «Olivier Berruyer a eu une influence réelle dans le discours sur la guerre russo-ukrainienne», éveille l’attention. Ne serait-ce pas le fait de cette influence qui provoque le choix de sa recherche?
      Elle prétend: «Je revendique le caractère absolument scientifique de mon ouvrage» (sic.)…
      Hé bien rien n’est moins sûr!

        +17

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    • Vladimir K // 20.03.2019 à 12h53

      Ce n’est pas nécessairement un travail « à l’arrache », et je suis sûr qu’elle y a mis du temps (pas de talent) et du cœur – pour citer JJ Goldman.

      C’est juste qu’elle nous a fait une rédaction niveau 3ème… l’éducation nationale en est là.

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  • Pad // 20.03.2019 à 07h33

    Merci pour ce suivi.
    Incroyable les comptes rendus qui sont effectués suivant les médias. Je suis d’accord avec la phrase »c’est l’éditrice qui est L’Idiot utile », sur ce coup là j’avoue, elle s’est bien faire avoir.
    J’attends avec impatience le résultat du 31 mai.

      +14

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  • Duracuir // 20.03.2019 à 07h45

    Courage Olivier. Et bravo.
    Et aussi merci pour tout ça.

      +19

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  • Eric83 // 20.03.2019 à 07h58

    « Je ne suis pas journaliste ». Pourtant les méthodes et les propos sans vérification des sources et aux sources ressemblent à s’y méprendre à ceux des « journalistes » des médias MSM français.

    Ensuite, simplement un commentaire sur les titres des articles de Libé, Slate, Sputnik et Political.
    Les deux premiers sont des allégations lourdement insinueuses.
    Le titre de Sputink est plus impartial mais ambigu.
    Enfin le titre de Political, le titre le plus explicite, simple, objectif et impartial…un titre de vrai journalisme.

      +14

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    • Graindesel // 20.03.2019 à 12h07

      D’accord, sauf que dans le titre de Political, « les réseaux du Kremlin » auraient dû être entre guillemets. Et pourquoi le pluriel? Si ce n’est pour en faire une généralité indémontrable. Dans les explications de l’autrice, il n’y a qu’un réseau, puisque selon elle, tous se connaissent et échangent. Enfin ces quatre mots insinuent clairement que c’est le « Kremlin » qui est à la manœuvre – les réseaux lui appartiennent – alors que l’autrice admet qu’elle n’a aucune preuve que les plaignants sont payés par le gouvernement de la Fédération de Russie. La diffamation est caractérisée et admise par l’autrice.

      Pour le titre de Sputnik, oui et non. Il est bien clair que l’autrice et ses nombreux supports ont tout fait pour que le procès en diffamation tourne au procès politique contre ceux qui combattent les mensonges anti-russes. Les nombreuses interventions du président du tribunal pour recadrer le procès sont là pour le démontrer.

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  • Pol ux // 20.03.2019 à 08h00

    Un livre scientifique sans enquête sans recherche… Madame Vaissié invente le roman scientifico-diffamatoire. Un nouveau genre déjà très populaire dans le milieu, semble-t-il.

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  • Master8 // 20.03.2019 à 08h03

    Que vous puissiez être considéré comme un spécialiste ou non, ça peut se discuter. Mais vous accuser d’utiliser des faux grossiers et des des propos inventés, si elle ne le démontre pas, c’est de la diffamation caractérisée, non ?

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    • tepavac // 21.03.2019 à 03h57

      Cela dépend des conséquences de l’accusation publique, sur ce lien c’est assez bien expliqué pour le côté du droit;
      https://www.dossierfamilial.com/sante-social/police-et-justice/diffamation-injure-calomnie-que-risquez-vous-54504

      pour la réalité, se reporter sur le drame du petit Gregory, où la rumeur propagée à anéantie plusieurs familles, détruit la réputation professionnelle des enquêteurs, à fait douter de la crédibilité morale des médias et laissée toute une région sous les chocs successifs, d’un infanticide, de scénarios tous plus horribles les uns des autres et tenant en haleine toute une population au point qu’un des plus émotifs d’entre eux s’est cru investi de la justice divine.

      Notez que ce genre de passage à l’acte tend à se développer de façon inquiétante un peu partout dans le monde sous la pression des rumeurs hyper-médiatisées.

      Nous ne pouvons pas laisser vaissié et les apôtres de l’apocalypse propager leurs élucubrations belliqueuses.

        +3

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  • astap66 // 20.03.2019 à 08h03

    En ce qui me concerne, je n’ai pas tant que cela confiance en la justice de mon pays. Et c’est pourtant mon métier.
    Pour un juge, je crois, l’ordre passe avant la « justice » au sens éthique. En outre, les juges sont soumis à des contraintes budgétaires et de « rating » de plus en plus importantes (RGPD, délais…) qui entrainent une diminution de la qualité des décisions rendues.
    Bon courage cependant !

      +34

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  • Sandrine // 20.03.2019 à 08h12

    Je note dans la conclusion de l’article de Liberation cette phrase prononcée à la fin de l’audience: »c’est un combat entre deux formes de complot »
    Est-ce vraiment la conclusion du procureur ou ai-je mal compris ?
    Si ce sont bien les paroles du procureur, c’est incroyable : même au tribunal, on renonce à la recherche de la vérité.

      +21

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    • tepavac // 20.03.2019 à 10h22

      Oui, le Ministere public fait allusion à ceci;

      La guerre selon les uns, ceux préférés de mme Vaissié:
      https://veriteperdue.wordpress.com/2015/01/26/crimes-de-guerre-ukraine/comment-page-2/

      et les autres:
      http://by-jipp.blogspot.com/2015/02/donbass-elle-est-belle-la-republique-de.html

      Etant totalement ignorant du sujet, ne sachant qui est dans son bon-droit, et qui est l’assaillant de l’autre, je constate comme tous peuvent le constater, que d’un côté on dénombre surtout la mort de civil, ceux du Donbass qui se défendent, et de l’autre la mort de soldats de l’ATO, les Ukrainiens dans leur grande majorité ayant refusé de participer à une guerre fraticide déclenché par des haineux, ils se sont replié sur des supplétifs étrangers.

      On peut toujours se gausser comme mme Vaissié, d’agir au nom d’idéaux politiques humanitaire, mais le résultat est là, des gens armés tuent des civils, hommes, femmes, enfants, jeunes ou vieux, des civils.
      Que des personnes, de toutes part soient accouru du monde entier, pour soutenir l’un ou l’autre des deux camps, ne change en rien les diffamations proféré par cette personnes qui de toute évidence n’est pas contre la guerre.

        +8

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      • Larousse // 20.03.2019 à 11h27

        Vous avez raison , ce n’est pas Mme Vaissié qui aurait eu l’idée de faire un véritable travail de chercheur sur les conséquences démographiques (et pas qu’économiques) de la politique de « thérapie de choc » de Yeltsine, par exemple.
        La France a son cortège de menteurs par omission ou d’hypocrites -ils choisiront eux-mêmes leurs qualificatifs.
        Je boycotte de plus en plus les médias à cause de cela… radios musicales seulement c’est plus salutaire parfois pour son cerveau (pas de gavage idéologique ou moins…)

          +12

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  • Kokoba // 20.03.2019 à 08h22

    Il ne serait pas possible de déposer aussi une plainte contre Libération pour le titre :
    « La Russie mobilise beaucoup d’énergie pour cultiver ses idiots utiles » ?

    Déjà, il y a une insulte gratuite: « idiot utile ».
    Ensuite, une accusation d’être au service d’un pays étranger.
    Et pour terminer, une affirmation que ce pays intervient dans ce procès (puisqu’il mobilise de l’énergie…) ce qui va être difficile à démontrer.

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    • calal // 20.03.2019 à 08h38

      il me semble que personne de precis n’est vise donc que personne ne peut declarer un prejudice certain. « pour cultiver untel,idiot utile du systeme », la untel aurait pu porter plainte.

      Au 21eme siecle, il faut avoir des notions de base de droit et de procedure. Depuis le temps que je me dis qu’a la place de regarder des news sur le net,je ferai mieux de lire au moins une fois un vieux code de procedure penale ou civil…

        +9

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      • Kokoba // 20.03.2019 à 10h29

        Il est évident que les personnes visées sont les accusés.
        Donc une liste courte et précise d’individus.
        Cà devrait pouvoir se plaider.

        Après, je suis d’accord avec vous, le droit est un domaine très technique et on aurait besoin de beaucoup plus de connaissances (moi compris).

        J’ai toujours pensé qu’il devrait y avoir des cours de droit dès la seconde pour que tous le monde apprenne les bases indispensables.
        Il suffit de voir les stupidités que racontent nos politiques comme Schiappa qui propose d’inverser la charge de preuve pour les viols ou Sarkozy qui à l’époque voulait des jugements groupés (ce qui détruit le principe de base qui dit qu’un jugement doit être individuel).

        Nos politiques préfèrent hurler que les Français ne connaissent rien en économie (ce qui est faux) au lieu de s’occuper à leur donner une vrai éducation en droit.

          +4

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      • Larousse // 20.03.2019 à 12h34

        Vous avez raison en droit, ça ne tient pas. Enfin , l’expression « idiot utile » n’est pas une insulte, selon moi, mais un concept politique servant à désigner une ou des personnes agissant dans un sens, sans savoir réellement que leur action a un effet soit contraire soit différent de ce qu’elles veulent. Exemple en politique : Fillon fut « l’idiot utile » du système pour avancer Macron ou le FN a été « l’idiot utile » pour faire voter au 2e tour par défaut, etc….(et Macron envisagera de refaire ce coup aux Européennes ou après qui sait ? Mitterrand l’avait précédé…) Sauf erreur, Olivier Berruyer savait parfaitement ce qu’il faisait en montrant les faits et les suites de Maïdan,.. et il n’a même pas trop insisté sur le massacre d’Odessa (aucune poursuite des criminels à ce jour !) Que dit Mme Vaissié à ce jour – des personnes âgées et des jeunes ont été brûlés vifs lors de cet événement. Elle devrait avoir au minimum de la compassion, si elle n’éprouve pas de honte à défendre la « cause ukrainienne » (Etat autant corrompu que le Kosovo visiblement…)

          +5

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      • Tepavac // 20.03.2019 à 13h07

        « il me semble que personne de precis n’est visė »

        Si il y une victime bien ciblée, c’est la liberté d’exprimer son opinion sans être catalogué et insulté par des esprits hermétiques, intolerants et belliqueux.

        Et ces gens parlent de « baillonnage »….

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    • Eric83 // 20.03.2019 à 10h28

      J’ai failli écrire le même propos. Cependant, je me suis ravisé d’une part au regard de la relaxe proposée par le procureur à l’issue des audiences, proposition qui démontre la très grande difficulté d’obtenir gain de cause dans ce contexte très politisé et d’autre part car le titre de l’article – vicieux – de Libé ne vise personne explicitement.
      Une procédure serait vouée, à mon sens, à un échec certain.

        +3

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  • Kiwixar // 20.03.2019 à 08h49

    « Slate : on n’enquête pas sur le Kremlin en France. »

    Il me semble que par sa « qualité » et les aveux mêmes de l’auteur, ce livre n’est pas une enquête. Il n’y a rien de sourcé, creusé, aucune révélation preuve à l’appui, aucun pistolet fumant que le (pauvre) lecteur découvrirait sans recherche poussée et chronophage et en allant sur le terrain et en retournant plein de petits cailloux. L’auteur met juste dans le même sac tous ceux qui ne sont pas alignés sur sa ligne politique (la ligne officielle de l’Otanie?).

    Les propos sur OB « utilise des faux grossiers et des propos inventés » sont clairement diffamatoires si non-prouvés, et devraient être condamnés.

      +19

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  • Kasusbelli // 20.03.2019 à 09h00

    Vous avez confiance dans la justice de ce pays !!! Olivier, vous prenez la un pari bien risqué.

      +26

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  • ima // 20.03.2019 à 09h17

    Connaissant l’Injustice française comme elle se révèle chaque jour en macronie, mon cher Pad j’avoue ne pas être si pressé que ça !
    Tout ce qui peut nuire à la Russie et à ceux qui osent ne pas lui trouver QUE des défauts est devenu insupportable !

    De tout cœur, j’espère me tromper….

      +13

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  • gracques // 20.03.2019 à 09h33

    Je n’ai lu que le,compte rendu de political, très factuel ,,mais incompréhensible pour qui n’à pas connaissance des tenants et aboutissants du sujet.
    Je suis effaré que les plaignants se soient laisses enfermes dans le débat politique , s’il s’agit de politique , alors le,procès est perdu car on a le droit de penser et dire du’mal,de la’politique de la Russie sous les mandats Poutine.
    Ce qui est interdit en France c’est de proférer des mensonges en écrivant que ce site en propage, de dire ou laisser penser que le’kremlin subventionne Les crises alors que c’est faux.
    Je comprend le’soucis d’Ô BERRUYER mais j’ai très peur que la diffamation soit une porte très étroite et en tout état de cause j’espère que les avocats ont été plus ‘techniques’ que ce que les comptes rendus laissent entendre.

      +13

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    • Scytales // 20.03.2019 à 11h11

      En tant que professionnel du droit, je ne peux que partager votre point de vue.

      La lecture des quatre compte-rendus me donne l’impression qu’au cours de cette audience, on y a parlé de tout, sauf de diffamation. A l’exception, semble-t-il, du procureur de la République, qui aurait, de manière plus professionnelle, axé ses réquisitions sur le véritable problème de droit.

      Les juges ont dû être particulièrement agacés par les débats. Agacer les membres d’un tribunal avec des plaidoiries qui n’ont rien à voir avec l’objet du litige est le plus sûr moyen de mener sa cause à l’échec.

        +5

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  • SanKuKai // 20.03.2019 à 10h01

    Si elle gagne je verrais bien son nom cité dans un livre : “Les réseaux de Donald Trump” écrit au conditionnel à partir de recherches Google.
    Ça lui ferait tout drôle.

      +10

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    • amike // 23.03.2019 à 18h22

      @SanKukai: C’est de l’humour réflexif, Trump étant déjà pour elle la poupée de Poutine…

        +0

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  • calahan // 20.03.2019 à 10h26

    En ce qui me concerne je n’ai aucune confiance dans un tribunal pour dire le droit, j’ai malheureusement pu constater que pour certains juges peu importe le droit quand il s’agit de protéger des personnes dont l’apparence respectabilité publique doit rester intègre même si les faits montrent qu’elles sont des crapules.
    La France n’est pas un état de droit.

    J’admire vôtre optimisme et vous souhaite de voir vos droits respectés.

      +17

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    • Les-crises // 20.03.2019 à 11h41

      J’ai vraiment confiance dans les juges de la XVIIe chambre du TGI de Paris, qui jouissent de la meilleure réputation, et ne sont, fort heureusement, en rien tenus par l’avis du parquet.. Nous verrons !.

        +11

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      • Graindesel // 20.03.2019 à 12h15

        Votre réponse me rassure, au même titre que les nombreuses interventions du président du tribunal pour recadrer le procès. Mais si la relaxe était prononcée, ferez-vous appel?

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  • Vercoquin // 20.03.2019 à 10h30

    Sur le même modus, je propose aux spécialistes universitaires, une étude sur le thème
    « Les réseaux Atlantistes et la colonisation de la France depuis 1945 ».
    Je pense que 10 volumes ne seraient pas suffisants.

      +30

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    • chr bernard // 20.03.2019 à 19h41

      Vous avez raison.

      A cet égard, je dois citer (même si son nom ne plaira pas beaucoup sur ce site..) le livre que vient de faire éditer Philippe de Villiers : « J’ai tiré sur le fil du mensonge… » (Fayard, mars 2019) et qui taille une costard sur mesure au fameux Jean Monnet, « père de l’Europe » (un vrai réseau américain à lui tout seul, et un homme détestant la France, en fin de compte)
      Il y aussi un livre de Regis Debray qui se résigne à nous décrire comme gallo-américain, comme on était autrefois gallo-romain : « Civilisation : Comment nous sommes devenus américains », Gallimard, 2017.

      En réalité, on ne parle jamais des « réseaux » américains car ils ne passent pas pour être des réseaux, car cette notion postule une dualité : un « Nous » et un « Eux » ; or, les américains sont chez eux, chez nous ; et nous sommes eux (ou devrions l’être et faire l’effort de l’être sans cesse davantage).

        +9

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  • Gérard // 20.03.2019 à 12h24

    Cela se confirme, ce site fait du bien à la tête et au cœur.
    Mais pour mes amis qui se croient de gauche parce qu’ils ont toujours voter socialiste et Macron ( et contre le FN et pour un jeune si bien né !) je nous rappelle qu’ « il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » ; et  » je ne vois que ce qui me regarde »! C’est un peu bloqué pour la voix de la raison. Pour ma part je place mes espoirs dans le monde de l’art, qui sait parfois mieux que les raisonnements toucher ceux qui ne veulent pas démordre de leur position (et qui lisent « le monde » comme leur grande référence.)
    Conclusion : Merci Olivier Berruyer et à tous les commentateurs.

      +2

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  • METZGER // 20.03.2019 à 13h05

    Cher Olivier,
    Je croise les doigts en espérant que vous ayez raison de faire confiance aux magistrats français. Je partage le pessimisme de calahan, pour avoir du ferrailler jusqu’à la Cour Européenne des droits de l’Homme afin de les contraindre au respect du droit. ( la France est lauréate des recours ) Ils sont souvent soumis et parfois acquis à l’idéologie dominante et peuvent parfois rendre des jugements surprenants. ( répondre à côté de la question, noyer le poisson, ignorer tout ou partie des arguments et faits, sans oublier les dérapages sémantiques ,ou des mensonges grossiers.) Vaissié est une calomniatrice aussi scientifique que Lyssenko, mais déjà, le corporatisme de la gilde journalistique donne le ton : toute condamnation de cette « charlatane » doit être vue comme comme la mise à l’index d’un lanceur d’alerte. Restons confiant, mais prudent. Nous sommes dans un domaine hautement idéologique, et les juges, malgré l’indispensable hauteur dont ils sont les garants sont des êtres humains. Le système n’est pas contestable, mais les êtres humains qui l’animent sont totalement irresponsables au sens premier du terme. Et leur opinion personnelle, façonnée par le bruit de fond d’une presse discutable reste un facteur de décision non négligeable. Je ne brise aucun tabou, c’est un secret de Polichinelle. Avec mon soutien inconditionnel !

      +11

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  • Morne Butor // 20.03.2019 à 13h09

    Je ne sais pas si un juge peut faire cela, mais je pense qu’afin de respecter la liberté d’expression des deux côtés (nul besoin de couler cet éditeur ou brûler un livre même s’il semble peu argumenté), il serait sage de condamner l’éditeur à insérer dans son livre un encart rappelant la condamnation et les protestations des plaignants, ainsi qu’à publier à ses frais dans quelques journaux de grande diffusion ce même encart.
    Savez-vous si le juge peut imposer cela ?

      +5

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  • Fritz // 20.03.2019 à 15h42

    Merci pour ce compte-rendu. Et bravo à Maître Assous pour sa plaidoirie.
    Je l’ai lue dans l’article venimeux de Slate, dont voici la conclusion :
    « Le délibéré sera rendu le 31 mai. Il sera sans nul doute suivi avec attention par les journalistes, chercheurs et chercheuses indépendantes qui travaillent sur la désinformation du Kremlin et ses relais. »

      +2

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  • Fritz // 20.03.2019 à 16h09

    Ce qui a poussé Cécile Vaissié à écrire son livre ? « la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine ».
    Ah bon ? C’est la Russie qui a déclenché les violences contre le président Ianoukovitch ?

    Partant de cette énorme contre-vérité, Mme Vaissié affirme que le blog d’Olivier Berruyer est « complètement anti-scientifique », « mensonger », tout en soulignant sa « créativité maligne » (compte-rendu de Political).

    Si Mme Vaissié n’est pas condamnée le 31 mai, Wikipédia pourra l’utiliser pour dénigrer Olivier, et son blog sera interdit de citation sur l’encyclopédie en ligne. Comme quoi les censeurs sont du côté de Mme Vaissié.

      +14

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  • Hélène Richard-Favre // 20.03.2019 à 21h32

    Merci de cet article, Olivier!
    J’ai aussi relayé les compte-rendus du « Monde », de « Libération », de « Sputnik » et de « Slate » sur mon blog.
    Je n’avais pas eu connaissance, par contre, de celui de « Political ». J’y apprends que je suis à peu près aussi fantôme que le procès tel qu’il a été qualifié par la défense…:

    « Dernière partie civile entendue : Hélène Richard-Favre »
    Rien de plus ni de moins. Autant dire que le compte rendu est clair et précis!

    https://www.political.fr/single-post/Kremlin-justice

      +11

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  • Eric // 21.03.2019 à 05h06

    L’avocat d’Olivier Berruyer a-t-il critiqué la diffamation suivante : « Berruyer utilise des faux grossiers et des propos inventés ». Si Vaissié n’a pas de preuves, c’est clairement une diffamation non ? A-t-elle présenté ces preuves ? Est-ce que l’avocat a insisté pour qu’elle les présente ? C’est le fond du débat, non ?

      +7

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  • bordeux_moscou.over-blog.com // 21.03.2019 à 10h07

    Quand je pense que pendant ce temps Steve Banon fait tranquillement le tour des capitales européennes pour unifier les extrêmes droites… L’entreprise Vaissié, récidiviste, me fait penser au proverbe très souvent cité en ce moment,  » du sage qui montre la lune… »

      +0

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  • Denis // 21.03.2019 à 13h30

    Personnellement, s’il advenait que l’on me classe dans les russophiles ou poutinophiles, j’en serai plutôt flatté!

    C’est quand même nettement mieux que de n’être rien qu’un mouton qui suit le troupeau bêlant.

    D’autre part, je rappelle que la Russie est le plus vaste pays du monde, qu’elle est
    européenne, et surtout, est un bon contre poids face aux prédateurs étazuniens.
    75 ans d’occupation américaine, ça devrait suffire à vouloir que nos « libérateurs » rentrent à la maison. Il y a du boulot chez eux!

    Par ailleurs, l’ami Vlad, un autre austère qui se marre, n’a encore pas bombardé
    un pays pour lui inoculé la « démocratie ».

    Les distributeurs de moraline peuvent retourner à la niche qu’ils n’auraient pas du quitter!

    À chacun ses puces! 🙂

      +3

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  • traroh // 22.03.2019 à 10h30

    Si vous faites confiance à la « justice » français, préparez-vous à des déconvenues…

      +2

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  • yann // 23.03.2019 à 13h10

    Le bouquin Vaissié n’est rien d’autre qu’une « fiche de police » avec une liste de noms amalgamés entre eux et dans une vision politique sans aucun sérieux scientifique afin de leur nuire dans leur carrière, leurs relations et leurs accès aux médias. Tout ce dont on a accusé les méthodes staliniennes, amalgame, bricolage idéologique, délit de proximité, espionnite, soupçons, etc… se retrouve dans le bouquin de Vaissié. A l’heure de la « nouvelle guerre froide », il s’agit d’empêcher toute analyse rationnelle, pluraliste et recoupée par des faits contradictoires et non diabolisante de la Russie et de camoufler par exemple que c’est un authentique néo-nazi revendiqué, Parouby, qui a été élu à la tête du parlement ukrainien. Personne parmi ceux visés par Vaissié ne diabolise le peuple ukrainien dans sa totalité, au contraire, c’est ce peuple qui est victime d’un chantage de la part de groupes minoritaires concentrés dans la partie occidentale du pays et qui ont kidnappé les institutions sécuritaires du pays.

      +1

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  • Célavy // 25.03.2019 à 02h40

    Les critiques de cette femme ne sont que des ragots de bas étages, des préjugés non fondés, n’exprimant que la petitesse de l’auteure et sa plume haineuse. Il faut oublier jusqu’ à son nom et son « ouvrage » mal intentionné.
    Et passer à de meilleures lectures.

      +1

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