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29.septembre.201929.9.2019 // Les Crises

La déclaration choc du procureur ukrainien viré par Biden : Trump a-t-il eu raison ?

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Le Bidengate et l’impeachment de Trump (voir ce billet) sont en train de prendre un tour inattendu (pour qui ne connait pas l’Ukraine), et se retourner contre les Démocrates.

Il est en effet apparu il y a 24 heures un élément assez gênant pour eux, que les médias couvrent peu.

Nous vous le présentons en français – mais attirons votre attention sur la grande prudence à avoir dans sa lecture – il est possible que le procurent ne dise pas la vérité.

Rappel : La déclaration de Biden de 2018, « Si le procureur n’est pas viré, vous n’aurez pas l’argent »

Rappelons de nouveau qu’il est utile de connaitre cette vidéo publiée l’année dernière sur Les-Crises (source, 28/01/2018), où Joe Biden avoue être fortement intervenu pour faire démettre le procureur général d’Ukraine en 2016 :

La déclaration du Procureur Viktor Shokin

Hier, le journaliste John Solomon (ancien journaliste d’Associated Press et du Washington Post) du journal américain The Hill, qui enquête depuis plusieurs mois, a publié un document émanant du fameux procureur viré, Viktor Shokin. C’est une déclaration devant notaire, datée du 4 septembre 2019, qu’il aurait réalisée dans le cadre du procès d’un oligarque (Dmytro Firtash) en Autriche.

Car il faut savoir que Shokin conteste son licenciement en justice, et qu’il semble que son cas va être examiné dans les prochains jours.

Voici le document, qui, pour le moment, n’a été évoqué au sein des grands médias que par le Kiev Post (principal journal ukrainien – « L’ex-Procureur Général Shokin défend l’oligarque Firtash » (sic.) alors que le coeur du document concerne surtout des violentes attaques contre Biden…) et Bloomberg (« L’Ukraine réserve d’autres surprises à Biden » (sic.) : lisez, ils n’en parlent qu’au milieu sans citer le coeur du document, et l’évacuent en une phrase…).

Shokin y accuse nommément Biden de l’avoir fait licencier, car il voulait enquêter sur Burisma, l’entreprise ukrainienne dont le fils de Biden était administrateur :

En voici la traduction :

Je soussigné, Viktor Shokin […] déclare ce qui suit :

1/ Je fais cette déclaration à la demande des avocats agissant pour le compte de Dmitry Firtash (« DF »), pour utilisation dans le cadre de procédures judiciaires en Autriche. Je le fais tout à fait volontairement et sans aucune menace ou incitation.

2/ Je suis un ancien procureur général de la République d’Ukraine. J’ai travaillé au parquet général d’Ukraine de mai 1980 au 3 avril 2016, à différentes périodes. J’ai été Procureur adjoint de l’Ukraine à trois reprises, de 2002 à 2003, de 2005 à 2007 et de 2014 à 2015. J’ai été Procureur général de l’Ukraine du 10 février 2015 au 3 avril 2016. J’ai été démis de mes fonctions de procureur général dans les circonstances que je vous exposerai ci-après. […]

5/ Le Procureur général de l’Ukraine est nommé par le Président de l’Ukraine avec l’accord de la Verkhovna Rada ( » la Rada « , c’est-à-dire le Parlement). J’ai donc été nommé durant la présidence du Président Porochenko par 318 voix des membres du Parlement ukrainien, ce qui constituait une majorité constitutionnelle. Pendant que j’occupais ce poste, je suis fermement resté sans affiliation politique.

6/ Les circonstances de mon renvoi sont que j’ai remis ma démission à la Rada à la demande du président Poroshenko. Porochenko m’a demandé de démissionner sous la pression de l’administration présidentielle américaine, en particulier de Joe Biden, qui était le vice-président américain. Biden menaçait de retenir 1 milliard de dollars de subventions à l’Ukraine jusqu’à ce que je sois démis de mes fonctions. Après avoir cédé à la demande du Président et remis ma démission volontaire, Porochenko en a parlé dans les médias. Il a dit que j’avais accompli un travail colossal en tant que procureur général, ce qu’aucun de mes prédécesseurs n’avait été en mesure de faire, surtout en ce qui concerne mon travail sur la réforme des différents organes du bureau du procureur, sur la création du bureau spécialisé du procureur anticorruption, qui a permis au Bureau national anticorruption de l’Ukraine de mener un travail juridique, et sur la création de services autonomes de poursuites.

7/ La raison officielle invoquée pour mon renvoi était que je n’aurais pas réussi à obtenir la confiance du public. Porochenko et d’autres fonctionnaires de l’État, y compris des représentants de l’administration présidentielle américaine, n’avaient cependant jamais eu auparavant de plaintes au sujet de mon travail. Il n’y a eu aucun grief contre moi ni aucune allégation selon laquelle j’aurais commis des infractions criminelles liées à la corruption (ou, en fait, toute autre infraction criminelle). Biden n’a jamais rien dit de tel non plus. En outre, toutes les sanctions à l’encontre de M. Ianoukovitch et de ses partisans sont restées en vigueur et n’ont pas été levées pendant que j’occupais ce poste. De plus, ces sanctions ont été étendues.

8/ La vérité, c’est que j’ai été contraint de démissionner parce que je menais une vaste enquête sur la corruption dans Burisma Holdings (« Burisma »), une société de gaz naturel active en Ukraine. Le fils de Joe Biden, Hunter Biden, était membre du conseil d’administration. Je suppose que Burisma, qui était liée à l’extraction du gaz, avait le soutien du vice-président américain Joe Biden parce que son fils était membre du conseil d’administration.

9/ À plusieurs reprises, le président Poroshenko m’a demandé d’examiner l’affaire pénale contre Burisma et d’envisager la possibilité de mettre fin aux enquêtes concernant cette société, mais j’ai refusé de clore cette enquête. J’ai donc été contraint de quitter mes fonctions, sous la pression directe et intense de Joe Biden et de l’administration américaine. Dans mes conversations avec Porochenko à l’époque, il était catégorique sur le fait que je devais cesser mes enquêtes sur Burisma. Quand je ne l’ai pas fait, il a dit que les États-Unis (via Biden) refusaient de libérer le milliard de dollars promis à l’Ukraine. Il a dit qu’il n’avait donc pas d’autre choix que de me demander de démissionner.

10/ Quand Porochenko m’a demandé de démissionner, il m’a dit qu’il le faisait pour le bien de notre pays, et que je devrais être d’accord, également par patriotisme. J’ai accepté de donner ma démission sur cette base.

11/ Après mon renvoi, Joe Biden a fait une déclaration publique, disant – et même se vantant – qu’il m’avait fait virer. C’est alors qu’il est devenu évident que la véritable raison de mon congédiement était mes actions concernant Burisma et l’intérêt personnel de Biden dans cette société, ce qui a été démontré par ce qui suit :

  1. c’était l’ordre et le souhait de Biden que je sois démis de mes fonctions, et non une décision de Porochenko ;
  2. la raison en est que ce sont précisément les fonctionnaires de l’administration américaine du président Obama – et de Joe Biden en particulier – qui ont dit aux chefs du système d’application de la loi ukrainien comment enquêter et qui enquêter, notamment les membres de l’équipe du régime Ianoukovitch. Je ne respectais pas leur volonté (en ce qui concerne Zlochevsky, en particulier. qui était un ministre sous Ianoukovitch), j’ai donc dû être démis de mes fonctions ;
  3. ce n’était pas Porochenko qui était patriotique, c’était Porochenko qui se soumettait aux exigences de l’administration américaine du président Obama pour des raisons d’économie politique et des intérêts personnels du vice-président américain Biden, entre autres.

12/ Lorsque j’ai appris le motif réel de mon renvoi de la déclaration de Biden, je me suis adressé aux tribunaux et j’ai demandé que l’on reconnaisse que j’avais été forcé de présenter ma démission « volontaire » (et donc que mon renvoi soit déclaré illégal). On m’a refusé l’examen de mon cas sur le fond parce que j’avais soi-disant dépassé les délais impartis pour présenter une demande aux tribunaux. Après avoir épuisé tous les recours internes, j’ai saisi la Cour européenne des droits de l’homme, au motif que mes droits fondamentaux avaient été violés et que mon licenciement était motivé par des raisons politiques et donc illégal. […]

38/ Les événements relatifs à DF et Biden en 2015 révèlent l’ampleur de l’ingérence de l’administration américaine dans les affaires intérieures ukrainiennes et la volonté d’exercer un contrôle dans le but de promouvoir les intérêts américains. Un exemple confirmant une telle ingérence est le fait que j’ai été contraint de démissionner de mon poste de procureur général sur la seule demande du vice-président américain Joe Biden parce que j’ai refusé de mettre fin à mon enquête sur Burisma (où Biden avait des intérêts importants) et que je n’aurais jamais accepté une poursuite pénale non fondée et à motivation politique.

39/ Je n’ai jamais rencontré DF en personne et mes intérêts n’ont jamais croisé les siens. Cependant, les mesures prises par l’administration présidentielle américaine sous la présidence d’Obama à notre égard démontrent des méthodes similaires d’isolement et de renvoi des personnes qui ne servent pas leurs intérêts. Cela pourrait être considéré comme une ligne d’action engagée par les autorités de l’État à l’égard des personnes qui avaient attiré leur attention.

Kiev, Ukraine le 4 septembre 2019

Je soussigné, Kh.V. Hornyak, notaire privé du district notarial de la ville de Kiev, certifie la signature authentique de Shokin Viktor Mykolayovych faite en ma présence. L’identité et la capacité juridique de Shokin Viktor Mykolayovych, qui a signé le document, ont été vérifiées.

Prudence, c’est l’Ukraine…

Alors bien sûr, cette déclaration venant d’un ancien responsable de la Justice en Ukraine, si elle se confirmait (il faut rester prudent et prendre ceci au conditionnel, Solomon est de plus en plus décrié comme tentant de monter des contre-feu pour Trump à partir de pas grand chose – le Washington Post le dénonçant avec véhémence ici, ici ou ), pourrait laisser à penser à beaucoup d’Américains que Trump a bien eu raison de demander discrètement à son homologue ukrainien une enquête. Car comme nous l’indiquions « Trump a-t-il eu raison ? » va être au centre du débat de l’impeachment, et donc au centre des polémiques à venir.

Trump ne va pas se gêner pour créer un récit alternatif où il joue au chevalier blanc cherchant à protéger la Démocratie américaine d’un candidat potentiellement corrompu.

Et c’est exactement ce qu’il a fait :

I AM DRAINING THE SWAMP! = JE DRAINE LE MARAIS! c’est-à-dire JE NETTOIE LE BOURBIER! ou JE NETTOIE LES ÉCURIES D’AUGIAS! en français.

En réalité, comme c’est l’Ukraine, il est possible que le Procureur Shokin se venge du « Son of The Bitch » et mente dans sa déclaration.

Mais pour défendre ceci, il faut expliquer comment une telle personne aurait pu se retrouver Procureur général d’Ukraine, nommé par Porochenko, présenté comme le défenseur de l’intégrité.

Et c’est d’autant plus gênant que les médias ont déjà sorti la carte « théorie du complot » (source) :

Du coup, pour expliquer que cette théorie du complot Ukraine-Biden est fausse (c’est-à-dire pour défendre le fait que Trump mentirait), il va leur falloir démontrer que la théorie du complot contre Biden est vraie (donc démontrer que le Procureur d’Ukraine ment) – bon courage. C’est probablement pour ça que les médias en parlent peu, alors que l’accusation est stupéfiante.

Enfin, il ne faut surtout pas perdre de vue que le problème autour de l’impeachment de Trump n’est pas « Biden est-il coupable ? » mais « Biden a-t-il l’air suffisamment coupable pour que Trump intervienne discrètement auprès de son homologue ukrainien ? »

 

En conclusion, cette histoire étant passionnante, mêlant la construction de réalités alternatives (entre, d’un côté, le fantasque Trump et, de l’autre, les corrompus ukrainiens, le concours de mensonges entre eux risque d’être de haut-vol), la corruption en Ukraine, mais aussi aux États-Unis, la qualité du travail des grands médias, etc., nous allons préparer ce week-end une synthèse détaillée pour mardi ou mercredi, afin que vous compreniez tout à cette incroyable affaire.

Et vous allez voir : ça va être énorme… 🙂

 

Commentaire recommandé

Fritz // 28.09.2019 à 20h48

Merci. Ce qui me fait enrager, c’est que pour l’instant, il est impossible de citer votre travail de qualité sans se faire traiter de « complotiste » (c’est une injure ou c’est un compliment ?), comme de l’utiliser dans Wikipédia sans se faire censurer par les Tan Khaerr et autres (néo)cons. Par contre, on va citer religieusement comme source admissible de référence l’article que voici :
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/24/hunter-biden-a-kiev-fantasmes-republicains-et-vrai-melange-des-genres_6012869_3210.html

Mais qui sait, en poursuivant votre travail de vérité sur le limogeage du procureur Chokine, vous ferez peut-être éclater cette censure ignoble. Et ce serait énorme !

99 réactions et commentaires

  • Fritz // 28.09.2019 à 20h48

    Merci. Ce qui me fait enrager, c’est que pour l’instant, il est impossible de citer votre travail de qualité sans se faire traiter de « complotiste » (c’est une injure ou c’est un compliment ?), comme de l’utiliser dans Wikipédia sans se faire censurer par les Tan Khaerr et autres (néo)cons. Par contre, on va citer religieusement comme source admissible de référence l’article que voici :
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/24/hunter-biden-a-kiev-fantasmes-republicains-et-vrai-melange-des-genres_6012869_3210.html

    Mais qui sait, en poursuivant votre travail de vérité sur le limogeage du procureur Chokine, vous ferez peut-être éclater cette censure ignoble. Et ce serait énorme !

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    • Je me marre // 29.09.2019 à 10h38

      Il en ressort:
      1- l’Ukraine n’est pas un état souverain, elle prend ses consignes aux usa,
      2- l’affaire est un fusil à 2 coups: tenter de se débarrasser de Biden et de Trump en même temps,
      3- car Biden ne fait pas le poids face à Trump,
      4- la candidate du marais, c’est Warren et il faut donc écarter Biden.

      Faites vos jeux!

      Je me marre de plus en plus…

        +27

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      • Je me marre // 29.09.2019 à 11h12

        « En réalité, comme c’est l’Ukraine, il est assez probable que le Procureur Shokin se venge du “Son of The Bitch” et mente dans sa déclaration. »

        Cette phrase est assez incroyable… Comme c’est l’Ukraine, il est plus que probable qu’il dise la vérité, oui.

        Selon la version démocrate, Shokin a été viré parce qu’il n’en faisait pas assez contre la corruption. Quand on connaît l’ampleur de la corruption dans ce pays, un procureur qui ne lutterait pas contre la corruption serait assuré de se maintenir en poste ad vitam eternam. La meilleure preuve de corruption, ce sont des étrangers aux postes de direction de la compagnie gazière.

          +22

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        • Les-crises // 29.09.2019 à 11h43

          non, vous verrez, c’est plus complexe que ça – on bosse dessus là…

            +9

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        • Jean D // 29.09.2019 à 15h05

          « il est plus que probable qu’il dise la vérité, oui »

          Le procureur Shokin est visiblement celui qui a couvert les snipers du Maïdan. Bref, une crapule mise en place par le pouvoir pour le couvrir et qui en sait beaucoup sur ce qui – d’après Moscou – a été un coup d’Etat.

          Ce qui reste un peu mystérieux c’est qu’il n’ait pas clos rapidement l’enquête sur la société Burisma (cela été fait quelques mois après son éviction) et qu’il a fallu le virer pour que l’Etat ukrainien touche le milliard de Biden & Obama.

          J’espère que Les Crises va pouvoir nous éclairer 🙂

            +7

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    • Bruno Kord // 29.09.2019 à 17h42

      Même type d’article sur Mediapart et mêmes réactions lorsque l’on essaie de proposer de prendre un peu de recul sur cette affaire . Seule différence, l’attaque en « complotisme » est abandonnée au profit de « troll de Poutine » . Un climat sympathique qui n’est pas sans me rappeler , au choix, la chasse aux sorcières de l’époque Mc Carthy ou les injures communistes lors du procès Kravchenko.
      Bon courage à toute l’équipe de Les Crises et merci

        +29

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  • Duracuir // 28.09.2019 à 21h06

    Oïe, oïe, oïe, ça va ch….
    merci vraiment les Crises et Olivier pour ce boulot.
    Je sais, je râle et je suis casse-c… mais je vous aime fort. 🙂

      +43

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  • Ivan // 28.09.2019 à 21h06

    Je pense que malgré le degré élevé d’endoctrinement de l’électorat démocrate qui écoute et lit beaucoup trop les médias du parti (NY Times, Washington Post, CNN), les preuves de leurs turpitudes sont tellement évidentes et nombreuses dans cette affaire que beaucoup vont se décourager. Trump est dans sa zone de confort et dans son rôle, il « draine le marais » ainsi qu’il l’a promis à son électorat. Les médias pro trump comme infowars vont taper fort.

      +13

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  • Ivan // 28.09.2019 à 21h20

    Comme le dit Trump lui même, il y a une guerre entre lui et les « globalistes » qui agissent notamment au sein des agences de renseignement et des médias.
    Maintenant Fox News le reconnaît :
    “They’d like a new form of government where America’s real rulers are the unelected bureaucrats in the intel agencies in Washington. They’re not kind of hiding this. They’ve been fighting for it pretty much openly since before Trump’s presidency began.”

    The fact is, Deep State globalist embeds are trying to overturn the 2016 election and get Trump out of office before 2020. »
    https://www.infowars.com/every-american-must-see-this-tucker-carlson-exposes-deep-state-coup-against-america/

      +7

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  • jack_sosey // 28.09.2019 à 21h40

    Difficile de croire sur parole quelqu’un qui a des raisons de se venger. Mais dire la vérité peut parfois suffire pour se venger.
    En tout cas ça chauffe pour Biden. Si les démocrates venaient à demander l’ouverture d’une enquête sur les actions de Trump ils devront enquêter par la même sur Burisma et le fils Biden. Si les démocrates n’attaquent pas Biden ils auront l’air d’hypocrites (pas nouveau).
    Je sens que Biden va se retirer des primaires pour protéger sa famille des attaques « mensongère » et honteuse de Trump.
    Bien sûr les démocrates n’auront pas savonner la planche auparavant. Faudrait pas donner l’impression de truquer les élections comme quand ils ont écarter Sanders.
    A propos que penser des rumeurs concernant le retour de la momie ? (Hillary Clinton 2020 ?)

      +17

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  • JC // 28.09.2019 à 21h51

    « En réalité, comme c’est l’Ukraine, il est assez probable que… »
    Franchement, si on remplace par un autre pays, cette déclaration passe ? Je pense que c’est assez petit, l’excuse de la vengeance du « son of a bitch » qui est juste une façon de parler vulgaire mais banale, n’imposant aucunement qu’on se fasse entraîner dans des affaires pareilles.
    Puisqu’on se moment on se vante des « comme Al Capone », ma foi si Biden tombe pour ça, tant mieux pour tout le monde. On a compris que les règles sont trop truquées pour qu’il soit possible de les respecter. [modéré] mais je dis que Trump est la meilleure chose qui nous soit arrivée depuis… ma naissance et avant je crois, et j’espère qu’il réussira à éviter la guerre, civile ou extérieure, qu’on tente de lui mettre dans les pattes à tout prix, pour poursuivre son « nettoyage du marais ». Donc mon biais, ce n’est pas de croire que « l’Ukrainien, ça ment beaucoup », mais que Trump va s’en sortir comme le boss qu’il est et faire en sorte qu’au moins, les démocrates n’aient pas un candidat nuisible à l’humanité, risquant de prendre la tête du pays. Je m’autorise cet élan d’espoir pas encore déçu. Cf. les « Trumpologie » sur YouTube.

      +16

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    • Kasper // 29.09.2019 à 01h12

      « Franchement, si on remplace par un autre pays, cette déclaration passe ? »

      Comme pays ou l’on peut voir un haut fonctionnaire de l’état annoncer l’assassinat d’un journaliste par les services secrets russes alors que ce journaliste se révèle quelque jours plus tard être en pleine forme, je ne connais malheureusement que l’Ukraine…

      Il faut bien avouer que depuis le Maidan on a subit tellement d’enfumage que la prudence est toujours de mise.

        +25

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      • JC // 29.09.2019 à 03h41

        Oui d’accord, mais ça ne veut pas dire que chaque Ukrainien devient suspect du fait de sa nationalité si ? Je ne veux pas particulièrement les défendre mais la France me paraît pire : Castaner et l’attaque de l’hôpital, Ferrand et le compte foireux des voix à mains levées (au moins en Ukraine ils ont un vote électronique avec une trace, et ils doivent tricher plus « finement »)… Pour autant je n’aimerais pas être soupçonné en tant que Français de quoi que ce soit a priori.

          +14

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        • Kasper // 29.09.2019 à 10h40

          « Oui d’accord, mais ça ne veut pas dire que chaque Ukrainien devient suspect du fait de sa nationalité si ? »

          Absolument. Mais personne n’a dit ça.

            +9

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    • Chris // 29.09.2019 à 08h48

      On a déjà vu en avril que l’Ukraine avait abondamment fourni aux Dems des informations fausses pour construire le Russiagate :
      https://www.les-crises.fr/question-des-ukrainiens-aux-procureurs-americains-pourquoi-ne-voulez-vous-pas-de-nos-preuves-au-sujet-de-vos-democrates-par-john-solomon/
      A propos de la CEDH
      Fin aout, la CEDH saisie a rendu son jugement : elle constate qu’il existait des preuves crédibles que Magnitsky était effectivement impliqué dans une fraude fiscale, un complot avec son associé Browder, et qu’il a été inculpé à juste titre.
      la Cour a constaté, en faveur de la famille de Magnitski, qu’il avait été privé de soins médicaux suffisants et soumis à des brutalités pendant sa détention. Ce qui est malheureusement très courant dans les prisons russes.
      Voici comme l’Immonde tourne la chose :
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/27/la-cedh-condamne-lourdement-la-russie-dans-l-affaire-magnitski_5503328_3210.html
      Consolation : Browder ne pourra rien récupérer sur le dos de son défunt associé.

        +7

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      • Haricophile // 30.09.2019 à 01h00

        la Cour a constaté, en faveur de la famille de Magnitski, qu’il avait été privé de soins médicaux suffisants et soumis à des brutalités pendant sa détention. Ce qui est malheureusement très courant dans les prisons russes.

        Chose qui ne sauraient en aucun cas se produire dans les prisons US… et même Françaises…

          +18

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  • lon // 28.09.2019 à 22h32

    Après la calamiteuse campagne de 2016 , les dems ricains persistent et signent : on n’a pas besoin de Trump, on arrive très bien à le faire nous-mêmes .
    Il arrive un temps dans toute organisation humaine où il faut donner un grand coup de balai et repartir sur des bases saines , la question pour les Dems c’est quand .

      +13

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    • Fritz // 29.09.2019 à 00h58

      Et personne ne s’interroge sur cet écart suspect. Au 9 novembre 2016, Trump et Clinton avaient pratiquement le même nombre de voix populaires. Et durant les cing semaines qu’a duré le dépouillement des votes par correspondance : cinq semaines, alors que chez nous le vote des îles Kerguelen est connu et enregistré deux jours après celui de la métropole, durant ces cinq semaines, l’écart entre Trump et Clinton n’a cessé de grandir au profit de celle-ci. Comme si TOUS les électeurs par correspondance avaient choisi Clinton.

      Comme si on avait voulu saper la victoire de Trump… Las, si deux grands électeurs du Texas lui ont manqué le 19 décembre 2016, cinq grands électeurs démocrates n’ont pas voté pour Hillary Clinton ce même jour. L’un d’eux a voté pour Bernie Sanders.

        +23

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      • calal // 29.09.2019 à 08h17

        tout cela a ete justifie depuis longtemps. Le systeme americain est fait comme cela: a priori cela a ete voulu pour eviter que les moutons eleves dans les clapiers des villes et dependants n’imposent leur volonte aux proprietaires independants des campagnes sous le poids du nombre ( le contraire de la france par ex ou les decoupages des circonscriptions electorales sans cesse renouvelé en fonction des resultats des dernieres elections fait que le rn a peu d’elus alors qu’il a beaucoup de voix,parce que les poles urbains ne votent pas rn: cf la france peripherique de giuli). Apres en france comme aux us,tout le monde accepte les regles du jeu connus d’avance.
        Par contre les electeurs s’adaptent aussi a ce systeme: par ex les les electeurs republicains de californie ne se deplacent pas car ils savent qu’ils sont minoritaires et que leur vote supplementaire n’apportera pas de grand electeur en plus. Si le president etait elu au suffrage direct donc que chaque voix compterait,davantage d’electeurs republicains en californie irait voter.

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      • Je me marre // 29.09.2019 à 10h49

        Vous faites bien de parler du Wisconsin, c’est l’un des 4 états clé où les résultats ont été inversés, ô miracle!

        https://heavyeditorial.files.wordpress.com/2016/11/2016-exit-polls-did-hillary-clinton-win-presidential-election-voter-fraud-lose-rigged-donald-trump-results.jpg?quality=65&strip=all

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        • calal // 29.09.2019 à 11h57

          donc y a une difference entre les chiffres dans la colonne « cnn published exit polls » soit sondages sortis des urnes publies par cnn et « reported vote count » soit peut etre l’estimation officielle?

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        • Je me marre // 30.09.2019 à 09h06

          @ calal

          « reported vote count » est le résultat définitif de l’élection état par état.

          Etonnant, non?

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        • calal // 30.09.2019 à 14h01

          @jememarre
          donc y a une difference entre le sondage sorti des urnes de cnn et le decompte officiel.un sondage etant un sondage (les gens peuvent mentir,genre declarer « j’ai vote pour clinton » devant les cameras de la tele et dans le SECRET DE L’ISOLOIR (c’est a ca que ca sert d’ailleurs) ils ont pu voter pour trump)… comme si en france des gens ne votaient pas rn et dans les sondages disent « j’ai fait barrage »

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      • Cactus // 03.10.2019 à 20h45

        La Californie ! LA et SF deux villes bien pourries où il y fait mauvais vivre. Même en tant que touriste c’est désagréable. Tout est fake, hors de prix, les « geeks » sont des gamins à l’exprit tunnel et têtes à claques. Tous reliés par un narcissisme exacerbé.

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  • Jean D // 28.09.2019 à 22h34

    Il est question d’une enquête sur la société de gaz n°1 du pays
    • entité créée en 2002 et probablement mafieuse (le siège est à Chypre)
    • et dont le Conseil d’administration est peuplé d’étranges lascars non ukrainiens (1 ex président polonais et 1 ex dirigeant de la CIA)

    Tout le monde va avoir intérêt à pas trop gratter… mais :
    • une procédure de destitution est sur les rails et donc des investigations vont être menées
    • et visiblement Trump compte bien faire un tapage énorme pour couler son adversaire à la présidentielle

    Une petite prédiction : le père Biden va prendre sa retraite en octobre.

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    • Jean D // 29.09.2019 à 00h16

      Votre prédiction à vous est plus risquée 🙂
      Trump a fait le grand ménage chez les républicains et le filon Bush semble tari pour le moment.

      En outre, même si Trump n’est pas très orthodoxes pour le camp Républicain :
      • il semble le mieux placé pour faire gagner ce camp, les républicains le ménagent sans doute pour cette raison
      • il y a une sorte de tradition qui veut qu’un Président fasse ses deux mandats, dans l’histoire récente il ne me semble pas qu’un Président en exercice n’ai pas été considéré comme légitime pour se représenter

      L’empeachment semble mal parti (le Sénat est républicain). Faudrait menacer Trump de lui couler son empire pour qu’il renonce. Si la chose avait été possible, il n’aurait même pas dépassé le stade des primaires en 2016.

        +11

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      • calal // 29.09.2019 à 08h29

        trump a 73 ans.Il se peut qu’il dise « basta,demerdez vous » et que degouté,il reste chez lui pour jouer au golf et siroter des margaritas en compagnie de melania. Ou il peut avoir envie de se battre encore un peu si il sent un soutien ou des encouragements.

        Ce qui se passe aux us actuellement a de fortes chances d’avoir de grosses consequences sur tout notre monde occidental…Ce n’est pas evident de juger l’action de trump et tout ce qui se passe autour ( est ce que la com comme macron?du baratin comme chirac,du pas fait expres ou reellement une action deliberee et dans la bonne direction pour les us et leurs valeurs?).le vote du peuple us lors des prochaines elections presidentielles permettrait de denombrer ceux qui pensent qu’il agit de maniere satisfaisante et ceux qui ne voit pas leur situation s’ameliorer.

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        • jack_sosey // 29.09.2019 à 09h22

          Je crois que Trump est trop mesquin pour tirer sa révérence. Il restera en place juste pour em***der ses adversaires.

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        • Kiwixar // 30.09.2019 à 13h20

          « trump a 73 ans.Il se peut qu’il dise “basta,demerdez vous”

          J’en doute fort.
          La mentalité de Trump, c’est « you are fired » et non « I quit ». Il a vécu toute sa vie avec des domestiques et des gens qui lui obéissent. La Maison Blanche, c’est un peu le summum quand on compte le nombre de gens qui obéissent aux ordres.

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      • Chris // 29.09.2019 à 08h53
  • Fritz // 28.09.2019 à 23h18

    Repris par plusieurs médias, un article de l’AFP (Agence faussaire de propagande) sur l’affaire Biden :
    https://www.lepoint.fr/monde/l-affaire-ukrainienne-percute-aussi-la-campagne-de-biden-pour-la-maison-blanche-28-09-2019-2338281_24.php

      +4

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    • Jean D // 29.09.2019 à 00h02

      « Joe Biden faisait pression, avec l’Union européenne ou encore le FMI, pour obtenir la démission du procureur général ukrainien, accusé de fermer les yeux sur les problèmes de corruption gangrenant le pays. »

      … l’AFP prétend qu’une pression concertée existait avec le FMI et l’UE. C’est une manière de disculper Biden en accusant des « entités » internationales par nature anonymes. On aurait beaucoup aimé avoir accès aux sources, l’année, etc… Et puis visiblement l’AFP n’a pas visionné la vidéo dans laquelle Biden se vante d’avoir fait virer le procureur : l’Agence devrait s’abonner au site Les Crises 🙂

      L’AFP oublie également
      • de citer le nom de la société mise en cause,
      • son secteur d’activité (le gaz, c’est pas anodin pour un pays par lequel transite le gaz russe)
      • de préciser le montant des jetons mensuels perçus par le fiston Biden
      • de mentionner l’enquête dont la société de gaz faisait l’objet (et qui a été clôturée opportunément l’année suivant le licenciement du procureur)

      Information partielle, partiale et non sourcée. Est-ce encore de l’information ?

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  • catherine // 28.09.2019 à 23h45

    Ce pourrait bien être (avec la répugnante affaire Epstein) une pièce maîtresse pour le curage du marigot dont, dans le tweet présenté, Trump rappelle qu’il en a souvent fait un argument de campagne. Je n’ai pas retrouvé la video du meeting au cours duquel il avait lancé ce slogan mais je mets un extrait d’un article du site du figaro du 07/11/2016 :
    « Trump et la fin de «l’establishment corrompu»
    Le candidat républicain avait prévu cinq déplacements dans la journée de lundi à Sarasota (Floride), en Caroline du Nord, Pennsylvanie, dans le New Hampshire et dans le Michigan. Comme à son habitude, il n’a pas mâché ses mots, lors d’une réunion électorale à Sarasota, en Floride, un des «swing states», État clé du scrutin.
    [ «Mon contrat avec l’électeur américain commence par un plan pour mettre fin à la corruption du gouvernement et pour arracher notre pays -et l’arracher vite- à ces groupes de pression que je connais si bien», a-t-il lancé, affirmant que son adversaire Hillary Clinton «était protégée par un système totalement biaisé.»]
    [«Je veux que tout l’establishment de Washington entende les mots que nous allons tous prononcer, quand nous gagnerons demain: nous allons curer le marigot», a-t-il ajouté devant ses partisans qui ont aussitôt repris en cœur un de ses slogans favoris, «curer le marigot».] »
    On peut dire ce qu’on veut, mais Trump a de la suite dans les idées. A 73 ans ce type est costaud.

      +26

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    • Jean D // 29.09.2019 à 00h49

      Comment peut-on croire que ce type songe un seul instant à lutter contre la corruption ?
      Comment croyez-vous qu’on devienne milliardaire, et à plus forte raison dans l’immobilier ?
      A-t-il changé le mode de financement des campagnes présidentielles aux Etats-Unis ?
      Quelles sont ses actions sur un sujet ayant à voir de près ou de loin à la corruption ?

      Je pense que vous faites preuve d’une naïveté coupable. Vous devriez interroger les faits (cela fait 40 ans qu’il magouille et 3 ans qu’il gouverne) et peut-être encore davantage votre inclinaison à croire sans recul ce que dit un homme politique.

        +10

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      • Yanka // 29.09.2019 à 05h02

        Trump n’est justement pas un politicien, mais la politique l’a toujours intéressé, et des années avant sa candidature, il tenait déjà des propos dans le sens du nettoyage à faire du « deep state » et de mettre fin à l’hégémonisme agressif des États-Unis. Vous ne comprenez sans doute pas qui est Trump au fond de lui, au-delà des apparences : tout sauf un crétin, et un patriote sincère. Son cinéma et ses mimiques, c’est pour distraire les gogos des médias. Pendant que ceux-ci commentent le moindre tweet de Trump, lui avance. Un de ces génies dont l’Amérique n’est pas avare, et le plus grand POTUS de tous ceux que j’ai « connus » (à partir de Nixon).

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      • Jean D // 29.09.2019 à 07h25

        ‘Vous ne comprenez sans doute pas qui est Trump au fond de lui »
        Je ne préfère pas savoir. Et puis j’ai quelques doutes sur l’intérêt qu’il y aurait à psychologiser la politique. Se raconter des histoires propres à confirmer un à-priori ? Se condamner volontairement à éteindre tout esprit critique vis-à-vis des politiques menées ? Etouffer le réel sous des considérations vaguement psychiques ?

        La disposition d’esprit de M. Trump ne répond par exemple à aucune des 4 questions que je pose.

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        • Vincent // 30.09.2019 à 09h54

          Vous aurez sans doute remarqué que Trump ne gouverne pas selon son bon vouloir et ne fait pas ce qu’il veut.

          ‘A-t-il changé le mode de financement des campagnes présidentielles aux Etats-Unis ?’
          Est-il responsable de ce mode de financement ? Est-il responsable de tous les moyens mis en oeuvre pour l’empecher de gouverner ?

          ‘Comment peut-on croire que ce type songe un seul instant à lutter contre la corruption ?’
          Précisément, je ne suis pas dans sa tête. Et j’évite tant d’être un fanboy que de le haïr sans raison valable. Je ne connais pas ses intentions, peut-être les connaissez vous

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        • Jean D // 30.09.2019 à 14h45

          @Vincent

          Vous vous apercevez certainement vous-même que vos arguments sont ceux de Trump lui-même (il serait empêché de gouverné, il serait une victime …)

          Pourquoi ne pas prendre un peu de recul ? Ne pas vous questionner sur cet argumentaire ? … généralement l’expression « Etat profond » fait alors une opportune apparition dans la discussion. Problème, c’est un concept indéfinissable et nébuleux fait pour brouiller le réel 🙁

          Il n’est pas question de se mettre dans la tête d’un dirigeant politique mais de le juger en fonction de ses actes. A-t-il entrepris la moindre action, soit en tant que magnat de l’immobilier soit en tant que président, contre la corruption ? Il est un archétype de la corruption, c’est toute sa vie.

          C’est pourquoi il est très douteux qu’il change quoique ce soit, qu’il y pense un instant n’est même pas envisageable.

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  • JC // 29.09.2019 à 01h12

    Technique habituelle et efficace de Trump (ou de ses soutiens) :
    1. Lancer une rumeur sur lui-même pour obliger les médias à hurler et dénoncer la nature mauvaise de l’acte supposé, à juste titre
    2. Montrer que finalement, il est innocent de ce qu’on l’accuse
    3. Il se révèle qu’en réalité, ce sont ses adversaires qui se sont rendus coupables des délits ou crimes que la presse (et les adversaires eux-mêmes) ont dénoncés.
    Ex : collusion avec la Russie, les histoires d’abus sexuels renvoyés vers les Clinton et l’affaire Epstein, cette affaire… et y’en a eu d’autres…

    Autre technique géniale, devenir une caricature de ce que ses adversaires sont (concernant la question israélienne par exemple, mais aussi la Corée du Nord, l’Iran…), pour obliger ses adversaires à reconnaître que ça va trop loin et qu’ils défendent une position de retour à l’équilibre. Mieux vaut aboyer sans mordre que l’inverse !

    Certains de ses supporters s’étonnent qu’il décapite le parti démocrate si tôt, il aurait pu attendre. L’hypothèse d’Alexis Cossette (vendeur d’espoir trumpiste francophone que je conseille, ça fait du bien…) c’est que le camp Trump travaille à faire sortir le loup, en l’occurrence peut-être une louve (Michelle Obama ?) du bois le plus tôt possible pour ne pas qu’elle arrive comme une libératrice au bon moment.

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  • hezediel // 29.09.2019 à 01h41

    A regarder absolument les deux dernières vidéos de Tucker Carlson sur cette affaire :
    https://www.youtube.com/watch?v=RtTP2jzlIaM
    https://www.youtube.com/watch?v=BrAREmDbP_g

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  • Lohr64 // 29.09.2019 à 07h24

    Certains de mes voisins américains me disaient l’autre jour de considérer l’Ukraine comme une entrée en matière; Oui Biden est très impliqué dans la politique Ukrainienne d’Obama mais ce n’est pas ce qui semble intéresser les Trumpiens. Ils attendent que l’on commence a parler des milliards de pots de vin Chinois. Cela a déjà fait l’objet de quelques tweets donc la machine est en route et ça va prendre du volume très vite.

      +10

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  • astap66 // 29.09.2019 à 08h33

    Merci merci merci de faire ce travail d’information que les médias des « mainstream » ne font pas !!
    Vrai ou faux, le témoignage de Shokin est un élément essentiel qui ne devrait pas être passé sous silence.
    D’ailleurs, peut-être cette affaire sera-t-elle l’occasion de révéler des détails encore inconnus sur l’ingérance américaine en Ukraine après le coup d’Etat de Maiden…

      +14

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  • jack_sosey // 29.09.2019 à 09h29

    J’apprends que les accusations de corruption contre le procureur Viktor Shokin viendrait à l’origine d’une ONG de George Soros. Faut vraiment qu’il soit partout.

    https://exoportail.com/washington-a-exhorte-lukraine-a-cesser-denqueter-sur-un-groupe-finance-par-george-soros-dans-le-cadre-des-elections-americaines-de-2016/

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  • François Marquet // 29.09.2019 à 09h32

    Scoop du dimanche matin: il apparaît que la CIA a modifié ses propres règles en matière de témoignages recevables il y a deux jours seulement: https://www.dni.gov/files/ICIG/Documents/Hotline/Urgent%20Concern%20Disclosure%20Form.pdf
    pour accepter désormais les témoignages de seconde main cad les oui-dires pour déclencher des enquêtes. Par ailleurs le témoignage du lanceur d’alerte contre Trump dans l’affaire de l’appel telephonique à Zelensky est de seconde main, non recevable devant les tribunaux. Trump a un boulevard devant lui pour crier au complot et demander que des têtes tombent! Effectivement passionnant…

      +11

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  • Fritz // 29.09.2019 à 09h53

    Pour une fois je vous approuve, Louis, malgré votre patois (ici nous écrivons en français). Je suppose que les « leftists » englobent Wall Street et l’État profond.

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  • JT // 29.09.2019 à 09h56

    Bonjour,

    Quelques remarques sur cette affaire :
    1-Qu’il y ait un Bidengate, c’est probable, mais cela ne doit pas faire oublier qu’il y avant tout un Trumpgate. Le rapport du lanceur d’alerte montre que Trump et son équipe de proches ont court-circuité les canaux de la diplomatie traditionnelle afin de solliciter l’aide d’une puissance étrangère pour en retirer un gain électoral. C’est bien cela dont il est question. Que Biden soit corrompu ou coupable, cela importe peu en réalité.

    2-Que la majorité au sénat soit détenue par les républicains importe peu. S’il y a impeachment et si les faits sont avérés après enquête, certains républicains lâcheraient sans doute Trump.

    3-Le « Bidengate », comme il est appelé ici, ne doit pas faire oublier la corruption gigantesque du côté démocrate ET républicain.

    4-J’invite tous les défenseurs de Trump sur le site à examiner d’un peu plus près son bilan et ses nombreuses outrances. Quelques exemple d’une liste non-exhaustive : est-ce pour « distraire les gogos des médias » que des enfants immigrés ont été séparés de leurs parents ? Sans parler de son bilan économique et du commerce extérieur qui continue d’être déficitaire malgré les mesures protectionnistes. Quant au taux de chômage et à la croissance qui fut à certains moments historique (4.1%), un nouveau concept est né : celui du plein emploi et de l’explosion de la dette publique ! Bref, la haine de l’establishment ne doit en aucun cas conduire à l’adoration de fausses idoles.

      +8

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  • RGT // 29.09.2019 à 09h58

    Actuellement, le feu des projecteurs est braqué sur ces histoires de procureur ukrainien viré pour s’être approché un peu trop près d’affaires de corruption politique..

    Rien de très inhabituel dans les « grandes démocraties ».

    Ne serait-ce qu’en France, combien de juges (les procureurs n’étant PAS indépendants mais enchaînés au ministre de la justice) ont été débarqués, particulièrement les juges d’instruction qui étaient devenus « très gênants » pour les politicards et leurs « amis » ploutocrates ?

    Juste un petit rappel pour tous ceux qui ont la mémoire défaillante.
    Si mes souvenirs sont bons, le record de « mutations pour bons services » a quand-même été établi sous Mitterrand, grand homme de gôôôche et défenseur de l’équité, et me semble désormais difficile à battre.

    Partout sur cette planète, politique rime avec trafic d’influence, conflits d’intérêts et prise de bénéfices importants destinés à assurer à ceux qui les pratiquent un avenir « confortable » une fois répudiés par les électeurs trahis.

      +23

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  • moshedayan // 29.09.2019 à 10h02

    L’information confirme bien ce que j’ai pensé tout de suite et dit sur votre site : il faut remercier les Démocrates d’être aussi arrogants pour se servir de Biden… Et si les journalistes sont honnêtes, cela se retournera contre eux. Biden est le reflet du degré de corruption du parti démocrate… et du sens de l’affaire de Maïdan…

      +10

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  • Ando // 29.09.2019 à 10h42

    Je suis surpris que le scandale Burisma fasse des vagues aujourd’hui. Il date de précisément des semaines qui ont suivi le coup d’Etat de 2014. Parmi bien d’autres faveurs, la nouvelle junte au pouvoir a récompensé son mentor washingtonnien en offrant au fils de Biden la direction de Burisma, avec la clé du coffre je suppose. Plus généralement, il faut comprendre que l’Ukraine a un problème structurel non résolu depuis 1991. Avant 1991, ce pays russe, la République la plus riche de l’ex Union soviétique, a largement profité du soutien financier et économique massif du centre cad de la fédération russe actuelle. Ce soutien ayant disparu en 1991 la nomenklatura au pouvoir, jamais démise comme ce fut le cas en Russie, a progressivement tourné ses regards vers le regime étasunien (et l’UE bien sur) qui a simplement profité de l’aubaine. Le regime ukrainien est à vendre, dit simplement, et au plus offrant. Il est frappant de constater l’appauvrissement constant et dramatique de l’Ukraine de 1991 à ce jour alors que la Russie voisine n’a cessé de se redresser et de s’enrichir. Les deux pays appartiennent pourtant à exactement la même aire civilisationnelle.

      +34

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    • moshedayan // 29.09.2019 à 22h19

      Vous avez raison, mais l’Ukraine était adossée à la Russie -il suffit de regarder comment étaient structurés ses secteurs industriels – métallurgie, aéronautique, mécaniques… tout était tourné vers la Russie. Le Kremlin avait prévenu Kiev qu’il ne fallait pas accepter l’intégration à l’UE telle qu’elle était proposée parce qu’elle cassait l’Ukraine pour en faire une zone de transit de produits de l’UE vers la Russie. MaÏdan est passé, l’UKraine voit la casse américano-européenne mais sans possibilité d’exporter vers la Russie.

        +11

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  • Michel Le Rouméliote // 29.09.2019 à 12h14

    Bilan des courses : Trump sera réélu triomphalement en 2020 en remportant 48 des 50 États Et je note que Burisma est au fils Biden ce que Véolia est aux enfants de nos oligarques à nous ! (Voir le documentaire – pour une fois ! – bien fait sur Arte à propos des trafics de déchets par la n’drangheta).

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    • Larousse // 29.09.2019 à 22h41

      Fort exact, on peut considérer que Veolia, Suez, Vinci, Bouygues, Eurovia… ont une capacité extraordinaire pour faire le retour de service de la ploutocratie française… mais chut… il ne faut pas en parler…

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  • JnnT76 // 29.09.2019 à 13h07

    Un des avantages de l’élection de Trump, c’est la mise en évidence de l’état profond étasunien et de sa puissance.
    Celui-ci avait manifestement un agenda (en latin, « ce qui doit être fait »). Un agenda guerrier notamment.
    Or la présence au sommet de Donald l’Incongru contrariait cet agenda, surtout que sa réélection devenait probable. Cela devenait insupportable. De là cette tentative de destitution qui est une sorte de coup d’état préventif.
    Que cette tentative soit dangereuse pour ceux qui la lancent – le coup part de la CIA – montre à quel point l’état profond étasunien est déstabilisé.
    Sinon, les USA ont réalisé en Ukraine après le Maïdan exactement ce qu’ils avaient réalisé sous Eltsine en Russie : la mise en coupe réglée du pays à leur bénéfice. Avec des retombées intéressantes, sonnantes et trébuchantes, pour la nomenklatura de Washington District of Corruption. Une routine.

      +16

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    • Matt // 29.09.2019 à 15h50

      L’Etat profond est un mythe hollywoodien pour justifier l’inertie des politiques. Pour éviter de se faire des films aux scénarios complotistes et avoir une description plus juste de la situation, on pourrait simplement évoquer une administration qui obéit plus ou moins à des incapables (le personnel politique), eux-mêmes soumis à des lobbys.

      La notion d’Etat profond signifierait qu’il y a un Etat de surface. De quoi parle-t-on au juste ? Du caractère factice de nos démocraties. Tu parles d’une découverte : le peuple n’a pas le pouvoir, et leurs représentants ne les représentent pas.

      Preuve qu’il s’agit d’une construction hollywoodienne : la même hypocrisie démocratique est à l’oeuvre dans les pays européens (notamment du fait de l’Union européenne). Mais il ne vient à personne l’idée d’évoquer un Etat profond de ce côté de l’Atlantique.

      On parle juste de Commission européenne ouverte à tous les lobbys avec la complicité des politiques. C’est moins sexy, on fait moins de films / d’entrées dans les salles obscures avec ça.

        +3

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      • Lusituationniste // 29.09.2019 à 19h23

        C’est moins hollywoodien qu’on ne le croit ! Un éclaircissement sur cette notion d’ Etat profond et de Deepstate (causons hollywoodien !) : https://www.dedefensa.org/article/de-la-profondeur-de-letat-profond

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      • JnnT // 29.09.2019 à 20h00

        L’état profond, d’abord lire l’ouvrage de Peter Dale Scott. Sinon, rien d’un complot ou d’une société secrète. Juste les directeurs et hauts responsables des différents services secrets, les hauts gradés, les PDG de quelques banques et grandes entreprises. Une nomenklatura informelle à laquelle on accède par cooptation et dont les membres partagent les mêmes analyses et poursuivent les mêmes objectifs. Sinon, ils n’occuperaient pas ces postes : la cooptation débute avec le recrutement à ce niveau. Ces objectifs, tous tâchent de les atteindre À TRAVERS LES POLITICIENS ÉLUS quels qu’ils soient. On a l’équivalent en France, du reste, mais notre état profond n’a pas les mêmes ambitions mondiale.

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      • Lusituationniste // 29.09.2019 à 20h13

        En complément un droit de réponse de Peter Dale Scott à un article de Marianne sur le concept « d’Etat profond » : https://www.marianne.net/debattons/tribunes/reponse-de-peter-dale-scott-notre-article-sur-le-concept-d-etat-profond

        Le chapitre 2 « L’État profond, le supramonde de Wall Street et les supermajors » de l’ouvrage « L’État profond américain, La finance, le pétrole, et la guerre perpétuelle » est entièrement accessible : https://www.editionsdemilune.com/media/extraits/l-etat-profond-americain/EDL-EPA-Chapitre-2.pdf

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        • Jean D // 30.09.2019 à 00h40

          Pas tout lu mais une partie.

          Ce qui me semble un peu « douteux » dans les explications de cet auteur c’est l’association au concept d’Etat profond qui se perpétuerait de générations en générations d’un nouveau concept. Celui de « supramonde » pour décrire « la finance ». On ferme les deux mâchoires de la tenaille : pouvoir politique et pouvoir financier qui écrase la démocratie. Cela débouche sur l’invention d’une concept supplémentaire, celui d’un Etat profond supranational.

          … ça commence à faire beaucoup d’inventions de concepts pour décrire le réel.

          Je pense qu’on y voit plus clair si on éclaire les enjeux de pouvoir et d’argent avec des raisonnements plus concrets : lobbying, pantouflages, paradis fiscaux, firmes multinationales, …

          Est-il réellement besoin d’ajouter de la confusion avec des concepts qu’il faut sans cesse redéfinir au fur et à mesure qu’ils sont appropriés par les commentateurs, des pires complotistes jusqu’à Macron lui-même, en passant par Hollywood.

          Un jour il s’agit du Pentagone, un autre jour (avec la mondialisation) il s’agit des firmes, puis après des Agences de surveillance américaines … bref, protéiformes et qui se perpétuent de génération en génération. Comme le monstre du Lochness ?

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          • Vincent // 30.09.2019 à 10h15

            La famille Bush n’est pas issue d’un roman.
            Bon nombre d’entreprises puissantes et de cartels existent de longue date.

            Le mot ‘lobbying’ n’explique rien. C’est outil au service de certains pour exercer une pression et orienter des politiques de manière anti-démocratique. Il est intéressant me semble-t-il de savoir qui corrompt qui et à quels fins.

            Mais certainement l’incompétence et la bêtise expliquent comment marche le monde…
            Y a pas de complots, c’est juste de la corruption, tout va bien.

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            Alerter
          • Geoffrey // 06.10.2019 à 10h29

            le pouvoir politique de l’État-profond, c’est par ex. la CIA (remarque : le correcteur automatique connait le mot « État-providence » mais pas « État-profond »…encore un complot de windows ?)

            càd très concrètement (et ce n’est pas un film) des assassinats ciblés (demandez à l’Iran). Ils ne sont pas tout-puissants mais ils sont puissants….

            pq les whistleblowers/lanceurs d’alerte ont-ils peur de parler, alors que les USA sont un « état-de-droit » ? le demander, c’est y répondre….

            parce que si une Église, c’est une secte qui a réussi, alors un état, c’est une mafia qui a réussi..aussi simple que çà.

            et déranger le parrain au sommet de celle-ci, ce n’est pas une chose à faire.

            bien sûr, certains diront que – dans le monde libre, le marché rend les gens libres, il garantit leurs libertés face à l’État-socialiste….et c’est là qu’hollywood intervient : nourrir le mythe, cacher les réalités, inventer des carabistouilles, manipuler les opinions..

            L’État-profond gagne sans même devoir combattre si – déjà – on nie son existence.

            Geof’, expert communiste : le communisme est une doctrine réactionnaire anti-capitaliste, le saviez-vous ?

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      • Jean D // 29.09.2019 à 20h19

        Merci pour votre lien, très instructif.

        L’auteur que vous citez essaie d’historiciser l’expression, ce qui est la bonne approche (guerre froide, guerre des étoiles, neocon …). Mais il conclue sur l’impossibilité de définir ce que c’est.

        Autre point conclusif pertinent : cela en dit plus sur celui qui emploie cette expression que sur la réalité qu’elle est sensée décrire.

        Cela a dépassé le cadre un peu réducteur d’Hollywood puisque désormais même notre bien aimé Jupiter emploie l’expression Etat profond.

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  • Lusituationniste // 29.09.2019 à 15h40

    Joli moment ce Bidengate agrémenté d’un Trumpgate ! Double ingérence étazunienne…Mais au fond à quoi servent les ambassades, la NED, la CIA et autres NSA et NRO…et un (vicieux) président ! Un article d’avril 2019 sur le sujet : http://bhubacher.blog.tdg.ch/archive/2019/04/index.html et aujourd’hui avec une vidéo de Xavier Moreau qui a bien éclairci tout le potentiel de cette affaire, on y trouve l’indécrottable Soros notamment : https://www.youtube.com/watch?v=IoQOhWEu8bM

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    • Jean D // 29.09.2019 à 16h21

      Merci pour votre lien vers la chaîne de stratpol.com

      A prendre avec des pincettes tout de même, l’intervenant à une tendance manichéenne à voir des « gauchistes » un peu partout 🙂

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      • Lusituationniste // 29.09.2019 à 19h13

        Personnellement je n’en ai cure…seul m’intéresse le contenu de la vidéo que je trouve malgré tout assez sobre et prudent…On est toujours le gauchiste de quelqu’un…ce doit être un peu pour ça qu’il y en a autant !

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      • Jean D // 30.09.2019 à 01h24

        Ce n’est pas tant de l’opinion politique qu’il convient de se méfier (quoiqu’il soit toujours utile de savoir « d’où parle » l’auteur) mais de son manichéisme.

        On peut argumenter sobrement et posément et dire des horreurs. On en a plein des éditorialistes de cet acabit dans le poste. Visiblement cet auteur se fait un devoir de poser le pour et le contre, de rechercher l’objectivité … sauf quand il s’agit (dans d’autres interventions) de taper sur « l’anti-France », la gauche « sociétale » … tout un tas de concepts si chers à la droite extrême.

        Il ne parle pas de « gauchiasse » mais il le pense très fort.

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  • Lusituationniste // 29.09.2019 à 19h07

    Vu par le site : https://www.dedefensa.org/article/entre-amis-1

    « Le Président [Trump]: « C’est très gentil à vous de dire ça. Je dirai que nous faisons beaucoup pour l’Ukraine. Nous consacrons beaucoup d’efforts et de temps. Beaucoup plus que ce que font les pays européens et ils devraient vous aider plus qu’ils ne le font. L’Allemagne ne fait presque rien pour vous. Quand j’ai parlé avec Angela Merkel, elle parle de l’Ukraine, mais elle ne fait rien du tout. Beaucoup de pays européens sont dans la même situation, alors je pense que c’est quelque chose que vous devriez examiner, mais les États-Unis ont été très bons pour l’Ukraine. Je ne dirais pas que c’est nécessairement réciproque parce qu’il se passe des choses qui ne sont pas bonnes, mais les États-Unis ont été très très bons avec l’Ukraine. » »

    et la transcription par France Inter :

    « DT : »C’est très gentil. Nous faisons beaucoup pour l’Ukraine. Nous y consacrons beaucoup d’énergie et de temps. Bien plus que les pays d’Europe, alors qu’ils devraient vous aider davantage. Ils ne font que parler […] alors que les États-Unis ont été très très bienveillants envers l’Ukraine. »

    On pourrait demander à Valérie Cantié et Lisa Guyenne pourquoi ces […], pourquoi ce non-oubli.

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  • JnnT // 30.09.2019 à 13h10

    À propos d’état profond et d’Hollywood…
    Le rapprochement est justifié d’une certaine façon. On peut visiter à LA les studios de Warner, Paramount, Universal. Le dernier est plutôt orienté parc d’attraction. Tous donnent à voir leur savoir faire en matière de trucage, des procédés parfois sommaires, parfois sophistiqués et numériques. Mais diablement efficaces. Je ne donne pas d’exemple ici.
    Difficile de croire que les services américains n’aient pas recours à ces outils pour diffuser de fausses nouvelles. La réalité, on peut la créer de toutes pièces. C’est juste ce qu’on donne à voir dans les médias et cela peut se fabriquer en déployant des procédés éprouvés.
    [modéré]

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    • Jean D // 30.09.2019 à 14h56

      Je crois que vous n’y êtes pas vraiment.
      Ce n’est pas une question de trucage, c’est une question d’accoutumance.

      Hollywood a modelé et continue à modeler les esprits avec des scénarios mettant en scène (selon les époques) :
      • le tout puissant Pentagone
      • les toutes puissantes agences de surveillance
      • les coulisses de la Maison Blanche
      • les firmes …

      Ces scénarios ne sont absolument pas critiques (quelques exceptions telles que Stone, et encore) vis-à-vis du pouvoir et de son exercice. Ils mettent en scène un « Etat profond » qui agit (le plus souvent) par réalisme politique, pour sauver les Etats-Unis … même si les agissements en coulisse ne sont pas très propres, la scénarisation permet de s’en sortir, généralement par la figure du héro courageux qui nage parmi les requins, il est patriotique et protège sa famille et le drapeau (je caricature à peine).

      D’ailleurs, songez un instant le nombre de films dans lesquels ce héro c’est le Président des Etats-Unis lui-même … Les stutios de cinéma en France sont-ils aussi enclins à mettre en scène nos dirigeants et les coulisses du pouvoir ? Ici on s’en fout, là bas en revanche le mythe de l’Etat profond est une vieille ficelle qui fait recette, c’est pourquoi on voit si souvent le Bureau ovale dans les films, c’est pas pour le mobilier.

      Encore une fois, c’est pour « couvrir » les dégueulasseries de la « realpolitik yankee » : « ok, on est des ordures, mais c’est pour le bien de l’humanité / du pays … », « la fin justifie les moyens », etc…

      L’Etat profond est un personnage de fiction de prédilection pour les studios hollywoodiens.

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      • JnnT // 30.09.2019 à 23h54

        Vous ne m’avez pas compris. Sans doute à cause de la « modération ». Je répondrai seulement à votre assertion que l’état profond US est seulement un personnage de fiction.
        Il apparaît sans doute dans des films que je ne vais pas voir. Quant à sa réalité, je dirais qu’il existait antérieurement même aux USA au point qu’il a contribué à leur création en tant qu’état.
        Vous connaissez l’épisode appelé « la partie de thé de Boston », avant la guerre d’indépendance ? Vous avez déjà tous les ingrédients. Quelques personnages ayant de gros intérêts commerciaux à une séparation d’avec l’Angleterre préparent le coup en restant dans l’ombre. Ce coup consiste – déjà ! – en une attaque sous faux drapeau. État profond et faux drapeau, c’est indissociable de la manière dont les Étasuniens agissent. Mieux : « la partie de thé de Boston », c’était assez grossier comme opération. La baie du Tonkin, les armes de destruction massives en Irak, le Maïdan – exemples parmi bien d’autres – ça n’est pas très fin non plus, les ficelles sont grosses.

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      • Jean D // 01.10.2019 à 01h35

        @JnnT

        Le flou conceptuel qui entoure l’expression « Etat profond »
        • de qui il s’agit ?
        • comment ?
        • pourquoi ?
        • quand ?
        et sa grande polysémie / élasticité en fonction de qui la prononce me paraissent charrier des confusions dangereuses (de la simple paresse intellectuelle jusqu’au complotisme le plus bas de plafond).

        « c’est indissociable de la manière dont les Étasuniens agissent »

        Votre approche consistant à revenir à un épisode capital de l’histoire du pays pour en faire un stigmate indélébile me paraît fragile.

        Il y aurait selon vous une caractéristique première, constitutive de l’Etat fédéral des Etats-Unis, dont il serait impossible de se défaire. C’est pratique, vous répondez à deux questions d’un coup :
        • quand > depuis toujours
        • pourquoi > parce ce que c’est écrit

        Mais cette thèse des origines n’est pas très heuristique ni très historique car rien n’est intemporel dans les constructions humaines, surtout pas dans les rapports de pouvoir. Elles évoluent, nécessairement : par exemple il me paraît difficile d’accuser la finance, l’armée ou les pétroliers à la fin du XVIIIe de former un « Etat profond » …

        L’histoire particulière des Etats-Unis a bien entendu contribué à façonner une forme d’Etat particulière. Mais alors c’est à mon sens plus sur les conséquences / les particularités du fédéralisme que sur la prétendue profondeur de l’Etat qu’il conviendrait de se pencher.

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        • JnnT // 01.10.2019 à 11h58

          L’état profond n’a bien sûr pas de statuts. Il est informel et évolutif, constitué par affinités idéologiques et d’intérêts – à ce niveau, c’est pareil – entre les décideurs. D’une certaine manière, c’est un carnet d’adresse et un carnet mondain. Son périmètre n’est pas défini et peut varier. Il peut être traversé de dissensions.
          Sinon, ce n’est pas le propre des USA, sauf que le leur a des ambitions mondiales et veut diriger les affaires des autres états conformément aux objectifs de l’empire.

          Considérez la construction européenne : elle est typiquement une construction de l’état profond. Les péripéties actuelles du Brexit ne s’expliquent que par des pressions exercées sur les politiques élus par des influenceurs non élus.
          Ceci dit, je ne tiens pas particulièrement au terme « état profond ». J’admets volontiers que c’est une commodité de langage. Mais il présente l’avantage de signaler la persistance et le caractère coordonné de l’action de ces influenceurs du sommet de l’état. Bien noter : ces gens se prennent tous pour des lumières mais ils peuvent commettre de grosses erreurs. Celles-ci sont toutefois toujours commises parce qu’elles servent leurs intérêts, même si elles aboutissent à une catastrophe pour l’état. Les derniers mots de la dernière conférence d’Eisenhower font exactement allusion à cela. C’est lui sans doute qui a mis le concept d’état profond sur la place publique parce qu’il en avait constaté l’existence.

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        • Jean D // 01.10.2019 à 12h53

          Des acteurs qui se connaissent, tantôt apatrides et tantôt patriotes, agissant d’âge en âge et poursuivant des intérêts particuliers de pouvoir et d’argent dans le dos des populations… tous les ingrédients du complotisme sont réunis.

          La seule chose que nous apprend l’expression « Etat profond » c’est la disposition d’esprit de celui qui l’emploie. Il s’agit d’une prétention à dire la vérité cachée, et si elle n’est pas cachée, à la brouiller.

          Eisenhower visait l’autonomisation du complexe militaro-industriel vis-à-vis du pouvoir politique. Il n’a jamais parlé d’Etat profond :
          « In the councils of government, we must guard against the acquisition of unwarranted influence, whether sought or unsought, by the military-industrial complex. The potential for the disastrous rise of misplaced power exists, and will persist. » (17 oct. 1961)

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          • JnnT // 02.10.2019 à 09h54

            Certes, Eisenhower n’a parlé que du complexe militaro-industriel qui est une composante de l’état profond. Mais, dans votre logique, Eisenhower était donc complotiste ? Horresco referens.
            Pour l’anecdote : dans la petite ville près de Wichita où se trouve le musée Eisenhower, la dernière pièce exposée est le « prompteur » ancien modèle qu’il a utilisé lors de l’émission, avec la phrase que vous citez. Preuve que ce président n’a pas improvisé et jugeait capital de dénoncer publiquement l’état profond – à travers l’une de ses composantes majeures.

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          • JnnT // 02.10.2019 à 10h14

            De manière plus générale, votre insistance à présenter l’état profond comme une fiction pure, significative d’une pathologie chez celui qui l’emploie pose problème. Si c’est la facilité de langage qui vous importune, je ne vous donne pas tort. Mais Macron, sa mise sur orbite présidentielle, vous croyez que c’est juste à son mérite éminent qu’il la doit ? Tandis qu’opportunément le candidat Fillon était ratrappé par des affaires ? N’en viendriez-vous pas à nier la réalité que vous avez sous les yeux ? Ça peut également être une pathologie.

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          • Jean D // 02.10.2019 à 13h00

            Eisenhower n’était pas complotiste, il était général et connaissait son sujet : le Pentagone avait la capacité et manifestait des velléités pour dicter la politique du Président.

            Cela s’appelle du lobbying. Je ne vois pas pourquoi on irait chercher un concept flou tel que « Etat profond » pour décrire ce phénomène. Chez nous, c’est Bercy qui est suspecté de vouloir faire des arbitrages à la place des politiques.

            Je ne vois pas pourquoi … mais je crois deviner : c’est en partie fantasmagorique, « Etat profond » permet aussi d’avoir une explication unique à tout ce qu’on ne comprend pas / à toutes les informations auxquelles ont n’a pas accès.

            L’Etat profond est un bouche-trou cognitif, une sorte de trou noir politique : on y fourre toutes les questions sans réponse.

            Et parmi ceux qui ont cette inclinaison on y trouve des personnes très différents :
            • des complotistes bien sûr (là seulement il y a pathologie)
            • mais aussi des éditocrates paresseux
            • des scénaristes d’Hollywood
            • … et même Macron à présent

            Cela devrait nous suffire pour disqualifier le concept d’Etat profond.

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            • JnnT // 03.10.2019 à 12h22

              Nous y sommes.
              Vous écrivez : « le Pentagone avait la capacité et manifestait des velléités pour dicter la politique du Président. » Vous reconnaissez donc explicitement une pression de l’état profond pour dicter au politique élu ses choix, pression tellement forte et dangereuse qu’Eisenhower a cru de son devoir d’alerter solennellement et publiquement ses concitoyens dans ses derniers mots en quittant ses fonctions. C’était bien plus que du « lobbying » et « military-industrial complex » désigne non seulement les généraux mais les industriels de l’armement – au minimum.
              Vous admettez la même chose en France lorsque vous écrivez : « Chez nous, c’est Bercy qui est suspecté de vouloir faire des arbitrages à la place des politiques. » Nous sommes à peu près d’accord : nombre de hauts fonctionnaires de Bercy font partie du club.
              Que vous teniez l’expression « état profond » pour une facilité de langage et une source de délire, je n’y vois pas d’inconvénient. Que l’état profond soit aussi « un personnage de fiction de prédilection pour les studios hollywoodiens », c’est sans doute exact. Il n’empêche qu’il existe effectivement.
              Le « complotisme », c’est lorsque ces pressions sont considérées comme déterminantes, avec des maîtres du monde qui tireraient toutes les ficelles. Dans l’histoire, personne ne contrôle la situation, ni les politiques ni ceux qui s’essaient avec des gros moyens à peser sur eux – et y parviennent souvent. Tout finit par advenir dans la confusion.

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            • JnnT // 03.10.2019 à 19h18

              J’oubliais : ne pas considérer Eisenhower comme un chevalier blanc du fait de cette ultime intervention de 1961. Après tout, c’est lui qui a nommé les frères Dulles l’un au Département d’État l’autre à la direction de la CIA. Eisenhower a donc donné à l’état profond sa configuration de la guerre froide…

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  • Fabrice // 30.09.2019 à 15h38

    L’expression le sage montre la lune l’idiot regarde le doigt pourrait s’adapter si Trump ne se montrait pertinent que quand cela sert ses intérêts. Ce qui est désolant c’est que les médias ne s’arrêtent encore une fois sur la forme ici Trump sans pousser plus loin en mettant en exergue la forme et le fond la pertinence peux aussi remettre en place leur crédibilité mais ce sera pour une autre fois.

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  • willie // 30.09.2019 à 18h40

    Tout va se jouer sur le fait qu’un whistleblower selon la loi doit avoir connaissance direct de son sujet,pas par entendu-dire ,oui’dire par des tiers.Bizarrement cette disposition légale a été modifié tout récemment justement pour permettre de qualifier de whistleblower (et lui fournir les documents à remplir ) une personne qui a eu connaissance de malversations dans l’administration via une autre personne.Par cette modification du formulaire,probablement illégale,il devient évident que toute cette histoire a commencé comme un coup monté par les deepstaters.
    Malheureusement,même que l’impeachment de Trump sera vide de toute substance,les médias continueront de crier « loup » et empoissonner les bulletins d’information.De toute façon,les deux ou trois candidates démocrates à la présidence qui ont un semblant de programme seront dirigés vers une voie de garage par les mêmes médias.

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  • JT // 30.09.2019 à 23h24

    Tiens, le Donald aurait agi de la même manière avec l’Australie :

    https://www.nytimes.com/2019/09/30/us/politics/trump-australia-barr-mueller.html

    Dans peu de temps, je sens que l’on va avoir la retranscription des conversations avec Poutine et que l’on va un peu se marrer…

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    • Matt // 01.10.2019 à 01h45

      A mon avis les conversations Trump / Bolsonaro seraient plus instructives … si toutefois ces deux handicapés du bulbe ont réussi à aligner 2 phrases :

      Tr : « Lula out ? »
      Bo : « no Lula in !! »
      Tr : « hé ?! »
      Bo : « in jail ! »
      Tr : « okay you rock' »
      Bo : « no salsa ! »

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  • Phil_A // 01.10.2019 à 11h26

    Un tres bon journaliste sur la region russie /Ukraine :
    http://johnhelmer.net/

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  • JT // 03.10.2019 à 21h43

    De mieux en mieux, le Donald appelle maintenant d’autres puissances à l’aide publiquement. A ce rythme-là, c’est sûr qu’il va y avoir droit :

    https://www.nytimes.com/2019/10/03/us/politics/trump-china-bidens.html

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    • DrStefool // 03.10.2019 à 23h35

      Il fait juste passer l’information a ses concitoyens…
      Puisque la presse protege Biden, Kerry, Clinton… et le « swamp » en general.

      La Chine a achete un Vice President des Etats-Unis et un Secretary of State … via leurs enfants. J’ai poste un lien plus bas.

      —–
      Trump travaille avec le FBi de NY depuis plus de 40 ans
      Il est INTOUCHABLE.
      Concentrez-vous sur le memo de 4 pages du FBI de 1981… it speaks volumes.

      https://www.buzzfeednews.com/article/jasonaleopold/trumps-long-history-with-the-fbi-in-1981-he-offered-to-fully

      J’ai beaucoup d’autres documents qui soutiennent cette hypothese…

        +3

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      • JT // 04.10.2019 à 08h41

        L’article et le rapport montrent qu’il a demandé de l’aide au FBI et qu’il a coopéré. De là à le voir intouchable, il y a un monde, même si vous avez d’autres articles. De plus, demander de l’aide à la Chine publiquement, est sans doute une stratégie qu’il croit géniale, mais qui est incroyablement stupide. Il fonce droit vers l’impeachment. Et tous les commentateurs qui prétendent le contraire doivent se dire que même si les républicains ont la majorité à la chambre haute, la procédure a de plus en plus de chances d’aboutir.
        Dernier point qui est brandi par de nombreux commentateurs : la corruption de Biden ne disculpe en rien Trump. Il ne sert donc à rien de rappeler systématiquement le Bidengate. Comme je l’ai déjà écrit, c’est avant tout un Trumpgate.

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        • DrStefool // 04.10.2019 à 14h07

          Pour l’instant il n’y a pas d’impeachment. Pelosi bloque du mieux qu’elle peut.

          Les tenors des reseaux d’information protegent le « swamp ». l’info est etouffee. Le seul moyen de la faire passer au grand public sur ces memes reseaux c’est au moment des conferences presse avec des dirigeants etrangers ou sur les pelouses de la Maison Blanche.

          Le President est le Chief Law Enforcement officer, a ce titre il est habilite a demander assistance a qui il veut dans des affaires crminelles internationales. Generalement pas en public 🙂
          Mieux encore, s’il a connaissance de crimes commis par des officiels de l’Admin. il a le devoir de s’assurer que la loi est appliquee en vertu de la Take Care Clause de la Constitution, ce qu’Obama n’a pas pu faire:
          Giiuliani il y a qqs jours:
          https://twitter.com/RudyGiuliani/status/1176861049418670081
          Le President en echo hier:
          https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1179925259417468928

          Les activites de Trump pour le FBI s’etendent sur + de 40 ans, des 5 familles de la mafia de NY, que Trump frequentait de pres…a l’espion Buryakov et la banque russe VEB.
          On retrouve le projet de casinos en Russie avec une banque russe, (la VEB qui violait les sanctions americaines), dans ce document. Ce projet section 66 et suivantes, faisait les choux gras du NYT et du WaPo avant l’election 2016. C’est une operation du FBI:

          https://www.justice.gov/sites/default/files/opa/press-releases/attachments/2015/01/26/buryakov-complaint.pdf

          Voir Felix Sater (Wiki) aussi. Sur son role a partir des annees 2000 et sur ses « affaires » avec Trump.

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          • JT // 04.10.2019 à 22h06

            Bien tenté mais c’est raté pour le chief law enforcement officer, C’est l’Atorney General qui a ce titre. Et c’est sur le site de la maison blanche :

            https://www.whitehouse.gov/about-the-white-house/the-executive-branch/

            Je cite : « The Attorney General is the head of the DOJ and chief law enforcement officer of the federal government. »

            Quant à la Take Care Clause, veiller à ce que la loi soit appliquée ne revient pas à enquêter pour son propre compte ! C’est un argument fallacieux que l’on retrouve chez Fox news (ou Trump TV, comme vous préférez). En réalité, la mauvaise lecture de ce texte est ce qui a conduit, en partie, à la procédure d’impeachment de Nixon ! Bref, si vous pensez qu’un mauvais tweet de Giuliani fait force de loi…
            Quant au FBI, si vous pensez que les présidents sont intouchables en raison de leurs liens avec le FBI, c’est une aberration…

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  • DrStefool // 03.10.2019 à 23h30

    En Ukraine ils sont tous corrompus… c’est oligarques contre oligarques…
    Neanmoins, les malversations des Biden sont bien reels.
    Les ennuis de Biden, de son fils, et…. de John Kerry et son beau-fils, Chris Heinz, ne font que commencer…
    Regardez ca 🙂
    La Chine a achete un Vice President et un Secretary of State, 15 aout 2019

    https://www.finance.senate.gov/chairmans-news/grassley-raises-concerns-over-obama-admin-approval-of-us-tech-company-joint-sale-to-chinese-government-and-investment-firm-linked-to-biden-kerry-families

    ——————
    En Ukraine concentrez vous sur Victor Pinchuk aussi, le Hapsburg group, the Atlantic Council… et madame Clinton. Sen McCain aussi qui n’est plus.
    Trafic d’influence de madame Secretary of State, Victor Pinchuk donnait a la Foundation Clinton, et madame fermait les yeux sur son business en Iran, qui violait les sanctions americaines.
    « Drain the swamp »

    https://www.newsweek.com/2015/04/24/hillary-clinton-runs-white-house-and-row-over-ukrainian-benefactors-trade-322253.html

      +2

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  • olivier // 08.10.2019 à 10h37

    J’ai raté un truc ou la suite « énorme » n’est toujours pas sortie ???

      +3

    Alerter
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