Plan de l’étude sur le Pentagone :
- L’incroyable bêtise
- Le crash – L’incendie
- Les dégâts
- Les témoignages et les preuves visuelles
- Les preuves physiques 1
- Les preuves physiques 2
- Les débris 1
- Les débris 2
- Le pilotage
- Les victimes
5. Les dégâts sur le bâtiment
Tout renforcé que fût le mur extérieur, il devait résister à une voiture piégée, pas à un Boeing lui fonçant dessus à 860 km/h…
Mais reconnaissons qu’au niveau des dégâts de l’immeuble, Meyssan se rattrape ce coup-ci, avec une présentation honnête des choses.
Non, je déconne 🙁
Voici donc un extrait de son 2e livre sur le sujet, le « Pentagate » (sic.) :
« L’orifice par lequel est entré l’appareil mesure de 5 à 6 mètres de large » – si, si regardez le bidule encadré…
Bon, là, j’ose espérer qu’en voyant la photo, vous vous êtes dit : « Mais pourquoi diable a-t-il choisi juste une photo où tout le bas de l’immeuble est masqué par les jets d’eau des pompiers ? »
La réponse est évidente… Voilà une photo qui montre l’ensemble des dégâts, avant que l’immeuble s’écroule :
La brèche de 30 mètres du Pentagone…
Bon, après, à la décharge de Meyssan, peut-être qu’il n’y avait que des photos avec des jets d’eau dans son lot, et qu’aucune ne montrait de larges dégâts…
Ah non, tiens…
Bref :
Je vous laisse juger le niveau de déontologie, d’honnêteté, de probité et d’intégrité…
Il ne faut pas s’étonner qu’ensuite certains sites aient comme principe : « Bonjour, je suis un gros manipulateur, mais c’est un problème mineur… »
Mais revenons aux faits.
La façade a donc été emportée sur une longueur de plus de 30 mètres. Les dégâts ont même été plus étalés puisque l’avion étant arrivé en biais par rapport au bâtiment, les ailes ont détruit le parement extérieur sur une largeur de plus de 50 mètres. Mais ces zones ont été bien moins touchées de par le renforcement du mur et la moindre résistance des ailes (par rapport au corps de l’appareil).
Dimensions du Boeing 757-200
Largeur maximale d’impact en façade : environ 54 mètres
Localisation de l’impact avant l’effondrement
Avion aligné avec les dégâts sur la façade ouest
Schéma montrant les zones d’impacts en fonction de l’importance des dégâts
On voit bien ici la large étendue de la brèche, en fonction du n° des colonnes :
Photos montrant précisément la structure de la façade du Pentagone après le crash
Soit le schéma suivant :
On voit ici la zone à droite au 1er étage, touchée par l’aile droite :
et ici en zoom :
Traces de l’impact de l’aile droite
Traces de l’impact de l’aile gauche
La trace du stabilisateur vertical de la queue
Encore une trace d’impact
Le récapitulatif :
Schéma comparatif réalisé grâce à plusieurs photos prises peu de temps après le crash
P.S. Alors comme l’avion qui a percuté le Pentagone était un 757 (donc un gros avion), et que Meyssan dit que c’était un missile, des « comiques » ont sorti une nouvelle théorie pour couper la poire en deux, et défendent l’idée que l’avion aurait été un 737 (venu d’où, et qu’est devenu le vrai 757, mystère…), plus petit et rentrant donc encore plus facilement dans la brèche… :
(parce qu’un témoin qui voit passer un avion à 860 km/h arrive à distinguer 737 et 757, qualifiés par le même de « très semblables »… – et d’ailleurs le témoin est prudent, et il dit « rassemblait à »)
Alors, bientôt une hypothèse conspirationniste avec un demi-757 ? 🙂
P.J. Le rapport officiel de l’ASCE
N.B. : les séries sur le 11 Septembre sont évidemment lourdes à modérer. Comme vous le voyez dans le plan au début du billet, ce billet s’insère dans une longue série. Merci donc de ne pas commenter sur de sujets qui seront clairement traités par la suite, cela fait perdre du temps à tout le monde. Vous pouvez commenter la série dans ce billet dédié.
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