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27.avril.202027.4.2020 // Les Crises

Covid-19 : 8500 respirateurs produits dans l’urgence en France pourraient être inadaptés

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Source : L’Express

Selon une enquête de Radio France, la majorité des appareils produits par les entreprises françaises depuis le début de la crise pourraient être inutilisables.

Les respirateurs artificiels fabriqués par la France pour lutter contre la crise du coronavirus seraient-ils inadaptés à la réalité des services de réanimation ? C’est en tout cas ce que suggère une enquête menée par le service investigation de Radio France.

Les modèles de respirateurs produits dans l’urgence par Air Liquide, PSA, Valeo et Shneider Electric pour ventiler les patients atteints du Covid-19 pourraient s’avérer inadéquats, voire inutilisables.

Besoin urgent de respirateurs

Pour répondre à l’intensité de la crise du coronavirus, et face au flop provoqué par une grave pénurie de masques, le gouvernement et les entreprises françaises ont dû rapidement réfléchir au meilleur moyen de produire des respirateurs artificiels en nombre suffisant.

Alors que le ministère de la Santé annonçait, mi-mars, une augmentation de près de 10 000 lits supplémentaires en réanimation, ces appareils sont devenus indispensables. Très vite, Air Liquide Medical Systems, l’unique fabricant français de respirateurs, entre en scène. Il propose au gouvernement d’augmenter sa production du modèle T60, conçu pour le transport des malades, mais qui peut s’adapter aux services de réanimations.

En pleine vague épidémique, l’État souhaite passer une commande de 10 000 unités. Pour l’aider dans sa production, Air Liquide s’allie alors à PSA, Valeo et Schneider Electric. Le problème ? Le modèle de respirateurs T60 est trop complexe à assembler, indique franceinfo. Air Liquide propose alors de produire en masse un autre modèle, appelé Osiris 3, qui nécessite moins de composants. Au total, 8500 respirateurs Osiris sont lancés, contre 1600 T60.

« Un risque de tuer le patient en trois jours »

Mais ce modèle pourrait bien être inadapté à la réalité des services de réanimation, indique l’enquête de Radio France. Selon certains médecins interrogés, ce ventilateur, indiqué comme un appareil de transport « léger et simple d’utilisation », ne conviendrait pas à soigner des malades gravement atteints.

« Ce n’est clairement pas, pour être pudique, un respirateur adapté à la prise en charge d’une détresse respiratoire aiguë compliquée », explique à franceinfo Philippe Meyer, médecin-réanimateur à l’hôpital Necker à Paris. « Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous avez un risque de tuer le patient au bout de trois jours. Parce que ce n’est pas fait pour ça », déplore même l’anesthésiste réanimateur Yves Rebufat, du CHU de Nantes.

Air Liquide, de son côté, indique que ce modèle peut être « adapté en réanimation moyennant des procédures (données) aux soignants », précisant que le National Health Service, le système de santé britannique, a validé ce modèle pour traiter les patients Covid. Le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et responsable du projet, justifie par ailleurs que « se posait la question de produire en un temps record dans un contexte où les chaînes logistiques sont fortement impactées par le ralentissement de l’économie.

Source : L’Express


Coronavirus : 8 500 respirateurs produits… pour rien ?

Source : France Inter

Air Liquide s’est associé à PSA, Valeo et Schneider Electric pour produire 10 000 respirateurs artificiels. Cette mobilisation de l’industrie française doit répondre aux besoins urgents des soignants. Mais une enquête de la cellule investigation de Radio France montre qu’ils sont inadaptés aux malades du Covid-19.

Comme dans toute guerre, il y a un branle-bas de combat. À la mi-mars, sur son flanc droit, le gouvernement est sous le feu des critiques pour n’avoir pas pu livrer suffisamment de masques aux personnels soignants. Il doit donc reprendre l’avantage. L’heure est à la mobilisation. Pas question d’être pris en défaut sur son flanc gauche : celui des respirateurs artificiels. La France disposait de de 5 000 lits de réanimations au début de la crise. Le ministère de la Santé veut en équiper 14 000. Encore faut-il les doter du matériel qui doit aller avec.

En France, il n’existe qu’un seul fabriquant de respirateurs artificiels : Air Liquide Medical Systems. Pour répondre à la crise, l’entreprise s’attelle déjà à la fabrication de 1024 appareils d’un modèle appelé « T60 ». Il est plutôt conçu pour le transport des malades, mais il peut, si nécessaire, s’adapter aux besoins d’un service de réanimation. Air Liquide fait part à l’État de son intention d’augmenter sa production.

Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, saisit alors la balle au bond : « Combien pouvez-vous produire de respirateurs en plus ? » demande-t-elle à la direction.« Nous souhaiterions vous passer une commande de 10 000 unités »

Quatre fleurons de l’industrie main dans la main

Air Liquide ne peut décliner une telle offre, mais le groupe ne peut passer à une production de masse sans étoffer son organisation. L’entreprise se rapproche de trois groupes qui ont un savoir-faire en la matière : PSA, Valeo et Schneider Electric. Une alliance se forme et le 24 mars, un collège d’ingénieurs en électronique et d’experts en produits industriels issus de ces quatre entreprises se réunit pour plancher sur l’appareil qu’il serait possible de fabriquer.

Dans un premier temps, l’État souhaite que soient produit 5 000 respirateurs « T60 » et autant d’un modèle plus basique, utilisé depuis 1998, qu’on appelle « l’Osiris 3 ». Mais le « T60 » est complexe à assembler. Air Liquide propose donc de produire plus de modèles de type « Osiris » qui, eux, ne nécessitent que 300 composants. Résultat : 8 500 « Osiris 3 », contre 1 600 « T60 », seront fabriqués dans un délai record de 50 jours. Le projet est sur les rails. L’alliance fait appel à 240 volontaires. La production démarre le 6 avril.

On ne peut rêver plus belle communication. Quatre fleurons de l’industrie française travaillant main dans la main, au service d’une noble cause, dans une crise d’une ampleur exceptionnelle. Sur le site d’Air Liquide on peut lire :

« Face au besoin de respirateurs pour traiter les patients les plus sévèrement atteints par le Covid-19, Air Liquide, PSA, Schneider Electric, Valeo relèvent le défi de produire 10 000 respirateurs. »

L’entreprise précise qu’elle ne réalisera aucune marge sur ces appareils. Ils seront vendus à prix coûtant, soit autour de 3 000 euros pièce, ce qui représente tout de même une facture de 30 millions d’euros pour l’État.

Le 31 mars, depuis l’usine de masques de Kolmi-Hopen près d’Angers, Emmanuel Macron salue la création de cette nouvelle alliance. Elle incarne le début du retour de la souveraineté française industrielle qu’il appelle de ses vœux dans le domaine de la santé.

Un choix qui pose problème

Mais personne ne mesure alors que le choix fait par l’exécutif sur proposition d’Air Liquide, risque de poser problème. Car les 8 500 respirateurs « Osiris » qui doivent être fabriqués sont des respirateurs destinés à gérer l’urgence. Sur son propre site, Air Liquide décrit ce modèle comme un « ventilateur de transport léger et simple d’utilisation« . Autrement dit, un appareil qu’on utilise dans les ambulances, mais pas dans les salles de réanimation.

Le 3 avril 2020, un message transmis aux milieux hospitaliers par le ministère de la Santé et le centre de crise sanitaire, précise ce que doit être l’usage de chaque modèle de respirateur dans la crise du Covid-19.

Dans la liste des appareils pouvant être utilisés pour traiter des patients malades, l’Osiris 3 n’apparait que dans la cinquième catégorie, la toute dernière. Il n’est jugé utile que dans les cas de transports les plus simples, mais pas pour une salle de réanimation où sont traités les malades à risques.

Le modèle de ventilateur Osiris, « ventilateur de transport léger et simple d’utilisation », n’apparait visiblement pas comme assez performant pour être utilisé en salles de réanimation. Extrait de la doctrine d’usage des dispositifs de ventilation et des respirateurs pour les patients du Covid-19, envoyée aux hôpitaux le 3 avril 2020. © Radio France – –

« Je ne l’utiliserai pas en réanimation »

« Ce n’est clairement pas, pour être pudique, un respirateur adapté à la prise en charge d’une détresse respiratoire aiguë compliquée« , explique Philippe Meyer, médecin réanimateur à l’hôpital Necker à Paris. « On a un peu l’impression qu’on a fait un effet d’annonce pour montrer qu’on était capable de produire 10 000 respirateurs. Mais personnellement je n’utiliserais pas un ‘Osiris’ en réanimation. C’est très clair. »

Son confrère anesthésiste et réanimateur au CHU de Nantes, Yves Rebufat, se montre encore plus critique. « Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous avez un risque de tuer le patient au bout de trois jours. Parce que ce n’est pas fait pour ça. Les malades du Covid-19 ne sont pas faciles à ventiler. Il faut des respirateurs performants avec des systèmes de contrôle des pressions et des volumes. » Il poursuit :

« Au mieux, on peut s’en servir pour transporter un patient une demi-heure pour un scanner, mais c’est le maximum qu’on puisse demander à cet appareil. »

Une vision des choses partagée par d’autres experts en dispositifs médicaux que nous avons consultés.

Des versions contradictoires

Air Liquide, via son service de communication, nous a dit s’étonner de ces critiques. « Le NHS [National Health Service, le système de santé britannique] a validé ce modèle pour traiter les patients Covid-19. On peut l’adapter en réanimation moyennant des procédures que nous donnons aux soignants« , nous a-t-on expliqué.

L’entreprise précise : « Le choix final de l’’Osiris’ a été fait sur recommandation des experts du ministère de la Santé, et de la Société de réanimation de langue française (SRLF). » Chez cette dernière cependant, on dit tomber des nues. Fin mars, son président, Eric Maury, a bien approuvé une note préconisant de prendre des précautions importantes en cas d’utilisation d’un « Osiris » pour des patients atteints du Covid-19.

Il y est notamment stipulé que « les respirateurs de transport ‘MONO-BRANCHE’ type ‘Osiris’ ou ‘Oxylog’ ne doivent être utilisés qu’en dernier recours » (voir note ci-dessous). Mais Martin Lavillonnière, le directeur administratif de la SRLF, nous a affirmé que son association « n’a pas été sollicitée pour rendre un avis sur quel respirateur privilégier pour une production d’urgence ».

Valérie Moreno, la présidente d’une autre société savante qui fait référence, l’Association française des ingénieurs biomédicaux, affirme ne pas avoir été consultée non plus. « Nous avions deux ingénieurs dans la cellule de crise interministérielle qui étaient au courant du projet, mais ils n’ont pas participé à la décision. »

Quant à l’utilité de ces appareils, elle ajoute : « Effectivement, ce n’est pas avec les ‘Osiris’ qu’on va ventiler des patients Covid. » Certes, il est possible de ventiler un patient en situation intermédiaire, « mais dans cette pathologie les situations se dégradent souvent tellement vite qu’il vaut mieux avoir un respirateur qui convienne dès le départ« , ajoute un autre expert en matériel médical.

Alors que faire de ces appareils ?

Si, comme le soutiennent les médecins que nous avons interrogés, ces respirateurs ne sont pas adaptés aux malades du Covid-19, pourquoi donc en avoir commandé autant ? « Le choix a été fait en lien avec le ministère de la Santé, mais aussi en tenant compte de la disponibilité des pièces critiques« , nous a-t-on expliqué au cabinet d’Agnès Pannier Runacher. « Se posait la question de produire en un temps record dans un contexte où les chaines logistiques sont fortement impactées par le ralentissement de l’économie. »

Se pose aussi la question de l’usage qui sera fait de ces respirateurs. À Orsay et à Garches, un dispositif (Clear-M) mis au point par le commissariat à l’énergie atomique (CEA), destiné à améliorer les capacités de l’Osiris, a été testé sur des patients Covid-19 en phase de récupération.

On a transformé ces appareils simples en appareil un peu plus complexes. Mais cela n’en fait pas pour autant un outil de thérapie adapté à des patients en situation de détresse respiratoire. Ce dispositif devra faire l’objet de nouveaux essais cliniques, puis d’une homologation, avant d’être commercialisé.

Il est donc probable que les Osiris, du moins dans un premier temps, serviront à autre chose qu’à soigner des patients Covid-19. Les hôpitaux se préparent à reprendre des activités qu’ils avaient mises en sommeil. Vont-ils être utilisés pour d’autres types de pathologies, et suppléer des respirateurs plus sophistiqués qui ont été réaffectés à la réanimation ? Seront-ils dédiés à des situations d’urgence ou de catastrophes ? Ou vont-ils alimenter un stock destiné à la coopération internationale ? Autant d’usages assez éloignés de celui qui était annoncé au départ, mais auxquels Santé Publique France va sans doute devoir réfléchir.

Source : France Inter


Polémique autour d’une commande de 10.000 respirateurs par l’État

Source : Le Figaro, Keren Lentschner

Fin mars, une alliance d’industriels français réunis autour d’Air Liquide s’est engagé à produire 10.000 appareils d’ici à la mi-mai. Objectif: faire face au risque de pénurie dans les réanimations. Le choix du modèle de respirateur fait débat parmi les médecins.

C’était il y a près d’un mois, le 30 mars, en plein pic épidémique. La France redoute alors une pénurie de respirateurs, indispensables pour venir en aide aux patients atteints de Covid 19 hospitalisés en réanimation. A l’initiative du gouvernement, un consortium d’industriels réunis autour du leader français, Air Liquide, annonce la production de 10.000 appareils livrés d’ici à la mi-mai. «En cinquante jours, nous allons produire ce que nous faisons habituellement en trois ans, déclare alors au Figaro Benoît Potier, PDG d’Air Liquide. C’est un vrai défi industriel et humain mais aussi une grande fierté.» A ses côtés, PSA, Schneider Electric et Valeo ainsi qu’une centaine de sous-traitants. Crise oblige, tous s’engagent à vendre les respirateurs à prix coûtant (3000 euros l’unité), sans dégager de profits.

Cette union sacrée inédite est alors saluée par le chef de l’Etat qui rend hommage publiquement à la mobilisation de ces entreprises. Elle doit permettre de fabriquer 1500 respirateurs «classiques» baptisés T60 ainsi que 8500 respirateurs de type Osiris.

C’est le choix des «Osiris», utilisés essentiellement dans les transports d’urgence, qui fait aujourd’hui l’objet d’une polémique. Dans un reportage diffusé jeudi sur France Inter, des médecins dénoncent un «effet d’annonce» des pouvoirs publics et préviennent qu’ils n’utiliseront pas cet appareil, inadapté aux services de réanimation. Ils regrettent que cette commande, passée par Santé Publique France, n’ait pas fait l’objet d’une concertation avec les professionnels.

«Faux!», répondent aujourd’hui les services du ministère de l’Economie qui ont fédéré, autour de la Secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher, les efforts des industriels français. «Non seulement, nous les avons consultés mais ils nous ont donné un avis positif!», indique un porte-parole de la Secrétaire d’Etat.

Un modèle éprouvé

Dans un courrier que Le Figaro a pu consulter, le bureau de la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) «valide dans les conditions stipulées et devant la nécessité d’offrir à tout patient le requérant une ventilation artificielle» l’utilisation de ces ventilateurs. Même chose pour la Société de réanimation de langue française. La note d’utilisation, approuvée par ces deux autorités, précise que ces machines ne doivent être utilisées «qu’en dernier recours».

«Il n’a jamais été question qu’ils remplacent les respirateurs classiques utilisés en ‘‘réa’’ lorsque ceux-ci sont disponibles, répond le porte-parole d’Agnès Pannier-Runacher. Il s’agissait de proposer une solution en cas de pic épidémique de longue durée ou de deuxième vague. Ces respirateurs ont vocation à être utilisés en cas d’extrême urgence et en renfort».

Le choix des «Osiris», faciles à utliser et rapides à produire, s’est donc imposé en raison de l’urgence de la situation. Fabriquer un respirateur de réanimation prend, en effet, environ deux mois. Quant aux industriels, ils étaient en mesure d’assurer l’approvisionnement en composants et matières premières en un temps record grâce à leur force de frappe et à leur réseau de fournisseurs internationaux.

«C’est un modèle éprouvé, utilisé depuis 20 ans par les praticiens, bien avant le Covid», déclare la porte-parole d’Air Liquide. Elle rappelle que le modèle Osiris est également utilisé par le système hospitalier anglais pour traiter les malades atteints de Covid, dans les ambulances comme en Réa.

«Nous connaissons bien ces machines, elles ont d’ailleurs été utilisées en dernier recours dans le Grand Est il y a quelques semaines, déclare le professeur Mercat, chef du service de réanimation du CHU d’Angers. Bien sûr, il s’agit d’un choix par défaut en cas de vague épidémique très importante. Mais il est largement préférable de les utiliser plutôt que de priver un patient d’assistance respiratoire».

Certains réanimateurs se montrent plus réservés. «C’est une solution acceptable pendant trente minutes ou une heure maximum, estime Anne Geffroy-Wernet, présidente du SNPHARE, l’un des principaux syndicats d’anesthésistes-réanimateurs. Ce sont des patients qui pourraient ne pas supporter une telle pression. Les respirateurs de réanimation permettent de faire du sur-mesure en limitant au maximum les lésions sur les parties saines du poumon».

«Le bémol de ces appareils, c’est que la surveillance individuelle est moins facile, reconnaît le professeur Mercat. Il faut veiller à adapter les réglages en fonction de l’état du patient pour ne pas aggraver les lésions». Ces médecins se rejoignent au moins sur un point. Tous espèrent qu’une deuxième vague du coronavirus ne s’abattra pas sur la France. Les respirateurs d’Air Liquide pourraient alors être bien utiles aux patients.

Source : Le Figaro, Keren Lentschner


« Il s’agissait de la meilleure solution disponible », assure le gouvernement après coup

À l’heure, ou cette enquête suscite la polémique, le gouvernement a tenu à faire une mise au point.

Les 8 500 respirateurs du modèle Osiris sont respirateurs d’urgence et de transport, « bénéficiant de toutes les certifications utiles par les agences sanitaires, dont le marquage CE, assure le gouvernement. Leur usage en service de réanimation, en cas d’indisponibilité de respirateurs plus lourds et en dernier recours, avait été validée par les deux sociétés savantes françaises de réanimation, la société française d’anesthésie et de réanimation et la société de réanimation de langue française ».

« La commande passée à Air Liquide l’a été à un moment où le nombre de patients admis en réanimation continuait de croître très rapidement, et où il apparaissait absolument nécessaire de sécuriser la capacité à armer un nombre de lits de réanimation beaucoup plus importants. Il s’agissait de la meilleure solution disponible pour garantir la capacité à armer des lits, dans un contexte où tous les pays du monde tentaient d’accroître leurs stocks de respirateurs », explique encore le gouvernement, avant d’ajouter que cette solution a permis d’éviter de « recourir aux solutions de fortune constatées dans certains pays, comme le fait de brancher deux patients à un même respirateur. C’est donc un choix de prudence et de responsabilité ».

Source : MSN, Medisite

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Commentaire recommandé

LibEgaFra // 27.04.2020 à 09h36

Voili, voilà ou quand la bureaucratie, l’incompétence et la volonté d’en mettre plein la vue se conjuguent pour produire ce magnifique exploit de l’industrie française.

64 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 27.04.2020 à 09h36

    Voili, voilà ou quand la bureaucratie, l’incompétence et la volonté d’en mettre plein la vue se conjuguent pour produire ce magnifique exploit de l’industrie française.

      +16

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    • patrick // 27.04.2020 à 10h16

      c’est pas grave.
      – les Cerfas ont-ils été bien remplis ?
      – toutes les procédures ont-elles été bien suivies ?
      – les 143 signatures et 224 coups de tampons ont bien été apposés ?

      si oui, le travail a été bien fait , personne n’est responsable.
      question suivante ..

        +28

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      • Barachin // 27.04.2020 à 12h13

        Encore un petit coup contre la bureaucratie 🙂

        Impayable ce patoche, on dirait qu’il rejoue la bataille des 2 Josephs (McCarty contre Staline). Youhou ! C’est fini la guerre froide ! Le néo-libéralisme aussi, c’est sous vos yeux…

        C’est la logique du profit / du temps court qui nous conduit à un manque de matériel.

        L’Etat qui maîtrise le temps long et planifie dans l’intérêt collectif, il fait des stocks et anticipe. Il se met à dérailler lorsqu’il se soumet à la logique du profit et aux flux tendus de la globalisation.

        Par ailleurs pour le cas qui nous préoccupe ici, dans la situation d’urgence actuelle la « bureaucratie » que vous vomissez n’a pas été impliquée. Et c’est bien le problème, c’est le sommet de la pyramide qui visiblement a décidé toute seule de remplacer le T60 à la dernière minute.

        Relisez, c’est écrit.

          +15

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        • patrick // 27.04.2020 à 12h28

          non , l’état n’était pas soumis à la logique du profit ni du flux tendu.
          Il y a seulement eu des gars qui n’en avait rien à f.. et il n’y avait juste pas de stratégie pour assurer la sécurité parce que les missions régaliennes ne sont plus une priorité.
          Donc stock périmé ? pas grave , détruisez tout ( ou faites de la peinture .. réponse donnée )

          Prouvez le contraire avec des faits et des sources.

            +5

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          • Santerre // 27.04.2020 à 21h20

            Ce ne sont pas des décisions administratives mais politiques.

              +4

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        • Barachin // 27.04.2020 à 12h37

          « l’état n’était pas soumis à la logique du profit ni du flux tendu. »
          Que se passe-t-il quand la « bureaucratie-que-vous-vomissez » tire la sonnette d’alarme ? https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-le-ministere-de-la-sante-avait-ete-averti-du-manque-de-masques-des-2018-6816147

          Ben il ne se passe rien. Vous avez alors beau jeu de dénoncer la bureaucratie qui ne sert à rien … sans vous rendre compte que le problème vient d’en haut. Si nos décideurs ont abandonné les populations c’est au profit d’un strict calcul d’utilité :
          • stocker des masques et les renouveler cela coûte cher
          • c’est moins cher de les commander au coup-par-coup à la Chine

          Cette logique de soumission au « marché » a les résultat fameux qu’on connait.

          Non pas que nos dirigeants se foutent de la population mais parce qu’ils pensent
          • que se soumettre aux « lois du marché » est la meilleure façon de procéder pour gérer une collectivité humaine
          • et que parmi ces « lois » (mystiques), la réduction des coûts de fonctionnement de l’Etat est un impératif

            +17

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          • Patrick // 27.04.2020 à 13h18

            Coût de fonctionnement de l’état et de ses filiales : 1100 milliards par an.
            Qualité du service ? Pas terrible.
            Pas grave, il suffit de dépenser plus 😂
            Mais surtout on ne se demande pas ce qu’il font du fric.

              +9

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            • Barachin // 27.04.2020 à 14h46

              Je vous parle d’idéologie de nos dirigeants et vous me parlez chiffres.

              C’est assez facile de comprendre pourquoi : vous partagez la même idéologie néo-libérale consistant à priver l’Etat de ses moyens.

              Le « laisser-faire laisser-passer » de la doctrine que vous défendez nous conduit dans des impasses, vous les avez sous les yeux. Mais il n’ y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir 🙁

                +11

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            • red2 // 27.04.2020 à 15h36

              Dans vos 1100 milliards par an, il y a beaucoup plus que « l’Etat » et vous le savez bien : retraite, Secu, assurance chomage, une partie des entreprises publiques et para-publiques… Votre idéologie vous aveugle!

                +6

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            • patrick // 27.04.2020 à 16h16

              « laisser-faire laisser-passer »
              c’est pas vraiment la doctrine du gouvernement en place , j’ai besoin de justifier tous mes déplacements et tout n’est pas permis. En plus cette forme de répression n’est pas nouvelle , les gouvernements successifs restreignent nos droits à petits coups de rabots régulièrement.
              Dans sa mission de sécurité des populations ( que l’état n’assure plus depuis pas mal de temps ) , il est évident qu’il faudrait faire un certain nombre de stocks ( médicaments , matériel médical , stock alimentaires ). Mais pour pouvoir stocker il faut acheter à quelqu’un qui produit … donc le marché !!
              Il est évident qu’un stock de sécurité ne peut être fait en flux tendu 🙂
              Mais en fait personne ne s’était vraiment posé la question , et les rapports disant qu’il fallait se préparer ont été ignorés … pas vendeur électoralement de faire des stocks de masques.

                +3

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            • Barachin // 27.04.2020 à 16h34

              C’est vraiment compliqué visiblement de comprendre que des stocks il y en avait mais que – en conformité avec la mystique néo-libérale de réduction des « dépenses » de l’Etat – des stocks il n’y en a plus.

              Vous avez pourtant là une opposition binaire :
              • protéger les populations
              • réduire les coûts

              S’il n’y a plus de masque c’est que la seconde solution a été retenue. C’est important de le comprendre car c’est encore ce même principe « calculatoire » qui est à l’oeuvre aujourd’hui alors qu’on s’apprête à réouvrir les écoles des plus jeunes :
              • on sait que cela va provoquer une 2e vague
              • mais il faut pouvoir remettre les travailleurs à leurs postes (= c’est-à-dire les priver du chômage partiel) pour arrêter la saignée économique

               » il faut acheter à quelqu’un qui produit … donc le marché !! »
              C’est fou à quel point l’idéologie s’insinue partout. Jusqu’à anthropologiser le « Marché ».

              Le « marché » ne produit évidemment rien, ce sont des salariés qui produisent. Pas une entité chimérique.

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            • Wakizashi // 27.04.2020 à 16h51

              « Le « marché » ne produit évidemment rien, ce sont des salariés qui produisent. Pas une entité chimérique. »

              Effectivement. Le capitalisme adore s’attribuer des mérites imaginaires, par exemple les innovations scientifiques ou techniques. Mais ce sont des scientifiques et des ingénieurs qui les engendrent, pas la Main Invisible. Idem effectivement pour toutes les productions de biens et de services, qui pourraient parfaitement être produites dans un paradigme radicalement différent que l’économie de marché.

              C’est le travail qui produit, pas les glandeurs qui ramassent « un pognon de dingue » sans rien faire. Quand j’entends dire que Bolloré fait vivre des milliers de salariés, je me dis qu’il faut être sacrément idéologisé pour ne pas réaliser que c’est exactement le contraire…

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              Alerter
            • patrick // 27.04.2020 à 17h06

              pour les 1100 milliards , il est bien précisé  » Coût de fonctionnement de l’état et de ses filiales « .
              Le budget de l’état tout seul doit représenter un tiers de cette somme , mais c’est quand même lui qui décide des autres dépenses , taxes et cotisations.

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            • Barachin // 27.04.2020 à 19h15

              @Wakizashi

              « Le capitalisme adore s’attribuer »
              Je ne crois pas que ce soit « le capitalisme » mais une caractéristique bien humaine, celle de s’inventer des histoires et … d’y croire.

              Chaque période développe ses mythes, un ensemble cohérent de croyances qui fédère les populations. Dans l’Histoire, les différents mythes ne s’excluent pas forcément l’un l’autre, le libéralisme et le communisme ont paradoxalement beaucoup en commun :
              • ils co-évoluent l’un contre l’autre, se posent en s’opposant
              • ils ont l’obsession des chiffres, le rêve de mettre le monde en équation économique (Gosplan d’un côté, coïncidence de la somme des intérêts privés avec l’intérêt public de l’autre)

              Le communisme soviétique a été mortifère, des dizaines de millions de morts, idem pour le maoïsme. Mais ce n’est rien, vraiment rien par rapport à ce que nous fait le néo-libéralisme.

              L’holocauste du vivant semble inéluctable tant qu’on aura des gens (citoyens ou décideurs) pour croire qu’il est souhaitable de mettre le monde en pilotage automatique avec seul instrument d’équilibre la Main invisible d’Adam Smith.

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            • Wakizashi // 28.04.2020 à 07h46

              « Je ne crois pas que ce soit « le capitalisme » mais une caractéristique bien humaine, celle de s’inventer des histoires et … d’y croire. »

              On se comprend. Si je reformule à nouveau : la capacité de l’être humain d’inventer des idéologies qui finissent par prendre le pas sur les faits.

              « le libéralisme et le communisme ont paradoxalement beaucoup en commun :
              • ils co-évoluent l’un contre l’autre, se posent en s’opposant
              • ils ont l’obsession des chiffres, le rêve de mettre le monde en équation économique »

              Je vous reçois 5 sur 5. Ce à quoi j’ajouterais que ces 2 idéologies sont philosophiquement matérialistes, ce qui est loin d’être anodin.

              « L’holocauste du vivant semble inéluctable tant qu’on aura des gens (citoyens ou décideurs) pour croire qu’il est souhaitable de mettre le monde en pilotage automatique avec seul instrument d’équilibre la Main invisible d’Adam Smith. »

              Oui, raison pour laquelle tout discours écologique qui ne commence pas par remettre en question le capitalisme (ou le néolibéralisme, ou l’économie de marché, appelez ça comme vous voulez) est à mes yeux nul et non avenu. Le fameux greenwashing… cette capacité du capitalisme (des capitalistes si vous préférez) à transformer systématiquement tout en marchandises et en bizness est fascinante.

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            • Barachin // 28.04.2020 à 09h57

              « tout discours écologique qui ne commence pas par remettre en question le capitalisme (ou le néolibéralisme, ou l’économie de marché, appelez ça comme vous voulez) »

              Je crois qu’il faut aller plus directement à l’essentiel : tout discours écologique qui ne remet pas en cause le Droit de propriété est nul et non avenu.

              Le Droit de propriété consacré par le libéralisme dès le XVIII est ce qui justifie le pillage des ressources communes.

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            • Wakizashi // 28.04.2020 à 10h21

              On est bien d’accord. Raison pour laquelle j’utilise le mot « capitalisme » pour nommer le mal, parce que ce qui le définit est précisément la propriété privée des moyens de production.

              Et au passage, contrairement à ce que vendent les communistes, l’antithèse de la propriété privée des moyens de production n’est pas leur propriété par l’Etat ou leur propriété par les salariés (coopératives), parce que dans les 2 cas il y a tout un tas de gens qui peuvent être potentiellement impactés par les activités de l’entreprise, sans pouvoir avoir accès à la prise de décision.

              L’antithèse de la propriété est donc la non-propriété, où tous les gens concernés par l’entreprise (les clients et les riverains notamment) sont partie prenante de la prise de décision.

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          • marc // 27.04.2020 à 13h39

            « Vous avez alors beau jeu de dénoncer la bureaucratie qui ne sert à rien … sans vous rendre compte que le problème vient d’en haut »

            vous avez raté quelque chose : la bureaucratie impose par définition une obéissance aveugle aux supérieurs hiérarchiques

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            • patrick // 27.04.2020 à 14h25

              On pourrait peut-être tirer la leçon de ces échecs.
              La solution serait sans doute de confiner le gouvernement et les services publics pour laisser faire les citoyens 🙂

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            • Barachin // 27.04.2020 à 14h48

              « laisser faire les citoyens »

              Le plus « comique » dans cette histoire c’est que nos énarques qui se piquent comme vous de gérer la France comme une entreprise voire une start-up ne font que renforcer l’emprise de l’Etat sur les citoyens eux-mêmes :
              • contrôle des chômeurs
              • flicage des opposants
              • matraquage des manifestants
              • répression des immigrés

              … ce n’est plus un Etat démocratique mais un Etat totalitaire qui se profile. Avec l’assentiment des quelques citoyens bien heureux de pouvoir – un temps – conserver leurs petits privilèges de classe.

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            • Alligator427 // 27.04.2020 à 23h25

              « On pourrait peut-être tirer la leçon de ces échecs. »

              40 ans de néo-libéralisme, de dérégulation, de plans d’ajustements structurels du FMI, de soumission de la Loi commune aux intérêts privés, de financiarisation de l’économie, … de saccage de la planète.

              Effectivement, il serait peut-être temps de tirer la leçon des échecs.

              « La solution serait sans doute de confiner le gouvernement et les services publics pour laisser faire les citoyens »
              Pas trop envie d’être soigné du Covid-19 ni par la main invisible d’Adam Smith, ni par la vôtre. Je préfère des personnes formées pour cela par nos écoles et nos CHU 🙂

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    • Julien // 27.04.2020 à 10h47

      J’ai honte. Honte de ce pays !! voilà ce qu’est devenu notre nation. Bonne pour réprimander rouler des mécaniques, mais incapable de produire …

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      • Patrick // 27.04.2020 à 13h26

        Pourtant l’état a réagit immédiatement
        – paperasse opérationnelle ( 3 versions en une semaine )
        – mise en place rapide des contrôles et de la tarification (135€)
        – création de plaquettes pour expliquer comment se laver les mains.

        On a échappé à une campagne « jesuiscovid » et la Tour Eiffel est restée allumée. Prochaine étape.

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      • Patrick // 27.04.2020 à 19h37

        Gros contrôle fiscal il y a quelques années ( beaucoup d’import export , TVA .. toussa ).
        Tout était ok, rien à se reprocher .
        Le gars qui a fait le contrôle nous a même remercié de accueil

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      • Barachin // 27.04.2020 à 23h32

        Confusion entre l’Etat et les représentants politiques.

        Le jour où on pourra élire un Préfet ou un guichetier de La Poste, on viendra vous demander votre avis sur la question 🙂

        En attendant, si vous n’êtes pas satisfait des décisions prises, il ne faudra pas voter pour les mêmes la prochaine fois. Cela s’appelle le principe démocratique, qui votre sagacité l’aura certainement déjà perçu, est indépendant de la notion d’Etat.

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        • Patrick // 28.04.2020 à 05h22

          La dernière fois, j’ai voté « nul », j’ai refusé de choisir entre deux escroqueries.

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        • Roger // 28.04.2020 à 08h06

          J’ai l’impression que la frontière entre l’état et le politique est beaucoup plus floue que ce que vous dites. Réduire le principe de démocratie aux élections sans s’interroger sur leurs formes, ni s’interroger sur l’application du principe de séparation des pouvoirs dans notre pays risque de nous faire tourner en rond pendant un moment, « l’alternance » étant en place depuis maintenant 40 ans !

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    • NulH // 27.04.2020 à 22h07

      Pour tous les commentateurs ici, et y compris les rédacteurs de cet article…

      Qui, dans la production, industrielle de grande série, et de haute précision… n’a jamais connu de raté, et mieux encore, en très grands nombre de productions urgentes ???

      En d’autres termes, il y en a toujours des ratés, en très très grand nombre, et ceci, partout dans le monde de la production ; quel que soit le continent.

      C’est d’ailleurs pour cela, plutôt à cause de cela, que l’on dispose d’une escouade de spécialistes de méthodes et de maintenance, industrielle.

      C’est un métier, d’une grande complexité… savoir ce que cela signifie, complexité industrielle…

      Ce n’est pas que les chaînes de valeurs, supply chain et autre gouvernance, voire management(eur) de la qualité totale !!!

      Et oui !!!

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  • Eric83 // 27.04.2020 à 09h42

    « Coronavirus : la mortalité en réanimation beaucoup plus forte qu’annoncée en France »

    « Le taux serait de 30 % à 40 %, selon les données du réseau européen de ventilation artificielle, soit beaucoup plus que les 10 % évoqués par le gouvernement le 17 avril. »

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/27/coronavirus-la-mortalite-en-reanimation-beaucoup-plus-forte-qu-annoncee-en-france_6037853_3244.html

    Vous aurez remarqué que J. Salomon et O. Véran n’ont jamais communiqué de chiffres sur cette donnée fondamentale depuis qu’ils font des points-presse quotidien chaque soir depuis des semaines.

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    • Eric83 // 27.04.2020 à 10h23

      « Coronavirus : une équipe de médecins du CHU de Besançon fait un lien entre covid-19 et embolie pulmonaire. »

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/covid-19-equipe-medecins-du-chu-besancon-fait-lien-entre-covid-19-embolie-pulmonaire-1820526.html

      Les informations commencent à émerger dans les MSM. Depuis un certain temps déjà nombre de médecins ont alerté sur le fait que le diagnostic concernant l’insuffisance respiratoire n’était pas d’origine pulmonaire mais sanguine…et que mettre sous assistance respiratoire des patients pouvait aggraver leur état de santé.

      J’invite d’ailleurs chacun à regarder les vidéos de Silvano Trotta sur le Covid19, vidéos qui sont des mines d’informations…traînées dans la boue par les MSM…mais qui se retrouvent dans ces mêmes MSM au fil des jours.
      La semaine dernière de façon concomitante, plusieurs médias dont RTL s’en sont pris à lui mais sans le nommer…notamment suite à sa vidéo où il relayait les constats du Dr Franco-Paillard sur l’efficacité d’une double antibiothérapie ( C3g+macrolides ) précoce et quelque soit l’âge des patients.

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      • Eric83 // 27.04.2020 à 10h40

        Nouveau coup de gueule du Pr Perronne sur la limitation délibérée de l’Etat de l’utilisation du traitement du Pr Raoult en France…alors que la France a un des taux sinon le taux de mortalité le plus élevé au monde.

        https://www.facebook.com/quoidenewstv/videos/546276852694654/

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        • Armiansk // 27.04.2020 à 17h37

          Dès la 10e seconde, le Pr Perronne dit «L’étude de Raoult est magnifique : 3 500 patients traités». On lui rappelle que l’“étude” a porté sur 1 061 patients ? Même à ce jour, le compteur de l’IHU n’ose pas un tel nombre.

          Cela laisse penser qu’il forge son discours en amalgamant des informations disparates parce qu’elles vont dans son sens, en oubliant de s’assurer de la vérité et de la pertinence des faits

          Le reste est à l’encan.

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      • Rots // 27.04.2020 à 11h26

        Pas de chloroquine dans le traitement du Dr Franco-Paillard.

        Si on a trouvé un traitement efficace, comment expliquer que l’IHU vienne de signer un accord de collaboration avec une société pharmaceutique privée …pour trouver des médicaments efficaces ?

        https://www.pharnext.com/images/PDF/communiques_de_presse/2020.04.22_IHU_Marseille_COVID19_FR.pdf

        Pour la physiopatho de l’infection, saluons le travail de cette équipe qui a su démontrer ce que pas mal ont observé en réa :

        https://www.lapressedudoubs.fr/decouverte-medicale-besancon/

        Ce n’est donc effectivement pas une infection respiratoire: pour traiter les formes graves, la formule « on prend deux trucs qui marchent dans les infections respiratoires AU laboratoire » est vouée à l’échec.

        On devrait pouvoir traiter les formes graves en luttant contre les micro-thomboses.

        Enfin du concret.

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        • Pegaz // 27.04.2020 à 13h56

          A votre question : Pourquoi si ?

          L’IHU Marseille a choisi comme stratégie le diagnostique et traitement précoce. La thérapie proposée l’est également, elle a pour but de limiter le développement de pathologies sévères induites par le covid-19 en diminuant la charge virale et son portage. Donc 2 phase de cette épidémie, prophylaxie et cas sévère n’ont pas encore trouvé réponses. D’où peut-être la raison de cette association.

          Pour votre affirmation : « Ce n’est donc effectivement pas une infection respiratoire »

          Au dernier chapitre de l’article lapresse, il est dit : […] car même une pneumonie Covid-19 modérée peut conduire à une embolie pulmonaire.

          Donc c’est bien une infection respiratoire qui peut conduire à une embolie pulmonaire

          Effectivement la précision du nouveau diagnostique proposé va permettre de réorienter les soins.

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          • Rots // 27.04.2020 à 17h35

            Diminuer le portage de patients symptomatiques pendant la phase symptomatique: peut – être.

            Alors que :
            – on est porteur pendant la phase asymptomatique (et à des niveaux tels que l’on est contagieux)
            – 80% des patients seront peu/pas symptomatiques donc non testés.

            Quelle efficacité sur le portage/contagiosité peut on donc attendre d’une mesure qui ne concernera que 20% des porteurs, et encore qui ne s’appliquera
            pas pendant la phase asymptomatique des 5 premiers jours (soit 30% du temps maladie) ?

            L’efficacité sera très limitée.

            La dernière étude américaine du 21/04/2020: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v1.full.pdf, étude limitée car rétrospective, mais qui à le mérite de s’accorder avec les exigences du protocole Raoult démontre une totale inutilité de l’association.

            Dans cette étude, on traite des patients susceptibles d’évoluer péjorativement, donc des patients à risque, ceux qui nous intéressent en premier lieu et qui représentent 90% des cas graves.

            Les résultats sont sans appel et pointent la nécessité d’une étude randomisée, menée avec la plus grande rigueur scientifique pour enfin trancher sur l’efficacité ou non de l’HCQ.

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    • Jean-François91 // 27.04.2020 à 16h04

      « Coronavirus : la mortalité en réanimation beaucoup plus forte qu’annoncée en France »

      D’où l’intérêt de tout faire pour que les patients ne se retrouvent pas en réa.

      Un record qui n’est pas souvent vanté dans nos médias, ni par notre gouvernement c’est notre record du monde de létalité :
      https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries
      Il suffit de faire le rapport de la colonne D sur la colonne B.
      C’est ce qui fait s’indigner l’épidémiologue Perronne :
      https://www.facebook.com/quoidenewstv/videos/546276852694654/
      Et il en souligne les causes grotesques dont nous n’avons pas à être fiers

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  • Loxosceles // 27.04.2020 à 09h49

    Les armes arrivent après la bataille, ou sans munitions, ou inadaptées au terrain où elles seront employées, et parfois les trois à la fois. Problème déjà signalé en 1939 par certains appelés…

    Vous me direz, on n’a pas vraiment besoin d’armes, d’ailleurs on ne sait pas les utiliser, et d’ailleurs la preuve, on a combattu sans. Peut-être même qu’on n’aurait pas du se battre, et qu’on devrait rester terrés dans nos tranchées pour les 24 mois à venir, comme certains traumatisés le préconisent. Nos soldats n’ayant ni casques, ni uniformes, ni rations, ni munitions, ni médicaments, c’est sans doute mieux que tout le monde en paye le prix.

    « Marrant » que, dans la même « guerre », l’Allemagne s’en soit bien sortie, elle. Tout ça sent l’histoire qui bégaye…

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    • marc // 27.04.2020 à 13h47

      Mais la Pologne s’en sort mieux que l’Allemagne, par exemple en nombre de morts par million d’habitants :
      Allemagne 71, Pologne 14
      Mais surtout, a Pologne a compté 311 cas par million d’habitants, et l’Allemagne 1883.

      Non seulement les médias ne donnent quasiment jamais ces chiffres, mais surtout quand ils le font, leur analyse est à jeter aux ordures… style « les polonais ne voyagent presque jamais »

        +5

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      • Christian Gedeon // 28.04.2020 à 09h17

        Merci de le faire remarquer. Il est de bon ton toutes tendances confondues ou presque de prendre de haut la Pologne. Ça fait bien,style les polonais sont des has been rétrogrades voire même encore catholiques, ces niais! La Pologne vous dit bien le bonjour, pour ne pas dire autre chose.

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  • Alfred // 27.04.2020 à 10h23

    Seront ils payés quand mème? Mon petit doigt me dit que oui (c’est le plus important n’est ce pas?). Avec de l’argent magique qui n’existe pas mais qu’on a quand même? Sur le budget alloué à l’aide des travailleurs au noir? Ou sur celui destiné à sauver l’Afrique?

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    • marc // 27.04.2020 à 13h48

      « Avec de l’argent magique qui n’existe pas mais qu’on a quand même? »

      c’est quoi ça? atteinte psychiatrique???? ou ça signifie vraiment quelque chose???

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  • MDacier // 27.04.2020 à 10h28

    Le seul vrai problème, c’est que pour soigner des patients en réa, il ne faut pas uniquement des machines … Mais aussi des humains : médecins, infirmiers qualifiés etc.
    Mettre a disposition des respirateurs ça peut se faire en quelques semaines.
    Mobiliser des médecins et infirmiers qualifiés, ça prend des années …

      +6

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    • Kiwixar // 27.04.2020 à 11h39

      J’avais lu quelque part que, pour aider à l’oxygénation (et donc sauver les organes), il fallait oxygéner (facile à faire sans formation) et non entuber/ventiler, avec tous les risques que ça comporte (notamment si il faut sédater)(?).

        +1

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    • step // 27.04.2020 à 12h16

      Il en faut d’autant plus que le système fabriqué, pour des raisons que l’on peut comprendre est « rustique » et ne correspond pas à tous les besoins. Si nous n’avons pas (plus) de la souveraineté sur le matériel, il est important pour les secteurs susceptibles de subir des heurts brutaux de conserver la possibilité de subir un tel aléa. Si l’on est incapable de stocker du matériel, il faudra stocker de l’humain formé, il n’y a pas de miracle. Vu la nature de ce métier, je n’ai rien contre un personnel médical qui a un peu plus de temps pour chaque patient, et moins d’administratif à gérer. Quitte à ce que ce système de santé nous coute « un peu cher ». Mais cette politique serait à rebrousse poil des 30 ans de gestionnite aigue qu’à subit l’hôpital, avec les résultats que l’on constate: Endettement, dégradation du service et hypertrophie hiérarchique et administrative.

        +4

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  • patrick // 27.04.2020 à 12h24

    Pour approvisionner les entreprises en masques et autres accessoires , l’état a conclu un partenariat avec Cdiscount.
    Les respirateurs ne sont pas encore disponibles sur Cdiscount. 🙂

      +1

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  • Owen // 27.04.2020 à 12h36

    Pendant que les français ne peuvent ou savent rien faire, les marocains fabriquent 7 millions de masques/jour, y compris des FFP2, ainsi que des respirateurs.
    https://www.bfmtv.com/economie/coronavirus-comment-le-maroc-a-mobilise-son-industrie-pour-produire-7-millions-de-masques-par-jour-1900578.html

    A la place du conseil scientifique, je préconise un conseil marocain pour monitorer l’Executif français, voire le mettre sous respirateur artificiel (ainsi que le conseil d’État et les autorités sanitaires, pour qu’ils laissent le conseil marocain travailler).

    La méthode française devient très claire:
    – l’Exécutif: faire exprès que rien ne marche.
    – les médias: maintenir le doigt appuyé sur le bouton « panique ».

      +15

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    • marc // 27.04.2020 à 13h52

      « L’Exécutif: faire exprès que rien ne marche »
      voilà une analyse très juste selon moi
      la finalité semble être d’avoir le plus de succès possible avec le vaxxin une fois qu’il sera là

        +3

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  • Roger // 27.04.2020 à 13h16

    Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, saisit alors la balle au bond : « Combien pouvez-vous produire de respirateurs en plus ? » demande-t-elle à la direction.« Nous souhaiterions vous passer une commande de 10 000 unités »
    La même qui déclarait vers le 10 mars «c’est le moment d’investir en Bourse»? En achetant des actions Air liquide ?

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    • patrick // 27.04.2020 à 14h09

      Elle a dit ça juste avant un énorme gadin de la bourse.
      Et l’action Air Liquide n’est pas au mieux de sa forme , ce ne sont pas 10000 respirateurs qui vont changer grand chose.
      On cherche encore des gens compétents dans ce gouvernement ( à tous les niveaux )

        +0

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    • Owen // 27.04.2020 à 14h34

      Bah, elle youporne. Parfois elle est moins concentrée au travail. Faire une erreur de commande, parce qu’on n’ a pas bien distingué les modèles, ça fait partie des choses qui arrivent.
      Elle est jeune et elle est techno: elle a fait l’ENA et l’inspection des finances. C’est ce qu’on fait de meilleur en France.

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    • beni31 // 27.04.2020 à 22h24

      Les respirateurs sont vendus à prix courants, c’est mentionné dans l’article.

      Et ils peuvent être utilisés dans d’autres pathologies que le COVID, ce qui permet de libérer des respirateurs plus performants pour les malades COVID. Incroyable non ?

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      • Roger // 29.04.2020 à 09h08

        Et libérer 8500 respirateurs lourds actuellement déployés sur d’autres pathologies que le COVID 19 ?

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  • Narm // 27.04.2020 à 13h45

    et toutes les entreprises qui veulent commander des masques ont pu en avoir.
    Un pote en a commandé et reçu 50 direct de chine

    et pendant ce temps là, les pharmacie n’ont pas le droit d’en vendre aux particuliers et les hôpitaux en manque encore.
    Onse croirait dans un film de science fiction des monty python

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    • Olivier // 27.04.2020 à 15h10

      Ce matin dans les GG le témoignage hallucinant d’un Philippe qui expliquait qu’il pouvait fournir des masques, mais en était empêché par un décret du gouvernement!

      Rarement vu un gouvernement aussi incompétent.

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  • Rosau // 27.04.2020 à 14h46

    Réflexion pertinente et pleine de bon sens d’un anthropologue et expert mondial en santé publique sur le covid 19 et sur les mesures gouvernementales prises par nos gouvernements européens.
    L’interview dure plus d’une heure mais elle vaut vraiment la peine d’être écoutée jusqu’au bout, ne fusse que pour notre santé mentale et intellectuelle.
    Si vous la trouvez intéressante comme moi, merci de la partager largement.
    https://www.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I

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    • Olivier // 27.04.2020 à 15h18

      Ah non, pas ce m’as-tu-vu là! Il n’est pas médecin et n’a aucune compétence médicale ou scientifique pour parler traitement. Il n’arrête pas d’insulter ceux qui ne sont pas d’accord avec lui et il prétend donner des leçons à tout le monde. C’est l’un des soutiens fanatiques de Roualt.

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  • JP4U // 27.04.2020 à 16h27

    Au sujet des respirateurs, il faudrait aussi savoir ce que sont devenus ceux qui existaient dans le stock national aux cotés des masques : https://www.lepoint.fr/economie/mais-ou-sont-passes-les-respirateurs-du-stock-national-25-04-2020-2372829_28.php
    D’après Le Point monsieur le député Jean-Pierre Door n’a pas eu de réponse claire à sa question.
    Je cite :

    « Je n’ai toujours aucune réponse. Il y avait 6 000 respirateurs destinés à la réanimation, dans le stock national de l’Eprus (Établissement de préparation et de réponse aux urgences, dissous, en 2016, dans France Santé). On n’a jamais su où ils étaient passés. Tout cela est très opaque », nous dit-il, à l’issue de cette audition.
    Où est le stock national ?

    « Mais où sont passés les masques ? Mais où sont passés les respirateurs du stock national ? insiste-t-il. Je leur demande et ils évoquent les attentats, Ebola, le Chygungunya… Les masques, on les avait, on ne les a plus. Les respirateurs, il y en avait 6 000. Moi, je voudrais savoir où ils sont passés. Cela ne peut pas disparaître comme des masques ? Et en lisant votre article, je comprends qu’il y a cette commande de 8 500 respirateurs qui ne fonctionneraient pas, cela me paraît ahurissant. Est-ce des choses faites à toute vitesse ? Cela demandera des explications. »

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  • serge // 27.04.2020 à 16h56

    Pas grave, à peu près 220 000 amendes pour défaut d’ausweis et cela sera compensé financièrement. Et c’est sûr que si on tente de décrypter les documents techniques fournis par l’administration, on peut se ramasser grave. Voir les 36 pages du guide AFNOR pour fabriquer des masques barrières chez soi…

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  • patrick // 27.04.2020 à 17h11

    eh oui , tous ces braves gens réclament toujours plus d’état .
    Pas de problème , ils ont eu plus d’état :
    – autorisations et laisser-passer pour sortir de chez eux
    – des contrôles et des PV à 135€
    – des hélicos pour traquer les contrevenants

    Conclusion : ils veulent encore plus d’état .. 80% de la population est prête pour la mise en esclavage.
    Heureusement qu’il reste les plate-formes de commerce en ligne pour acheter des masques 🙂

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    • Barachin // 28.04.2020 à 23h09

      « Heureusement qu’il reste les plate-formes de commerce en ligne pour acheter des masques »

      Le type ne se pose plus la question de savoir comment vont faire les gueux.
      • 3 € / masque à changer 3 fois par jour
      • famille de 5 personnes => 45 € / jour
      • par mois plus de 1000 €

      youhou ?! on atterri quand Patrick ? tout le monde n’est pas chef d’entreprise. Et même parmi les patrons, la facture commence à être salée.

      Du coup, je vois personnellement qu’une seule solution. C’est la communauté qui paie, histoire de :
      • faire payer en fonction des moyens
      • faire en sorte que les pauvres ne tombent pas plus malades que les riches

      … arf, comment ça s’appelle ce truc ? Ah, oui, l’Etat, la planification, la gratuité, la solidarité 🙂

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  • Owen // 27.04.2020 à 19h59

    Il y aurait beaucoup de choses à remettre à l’endroit.

    Macron a fait l’ENA, a travaillé pour Rotschild, vendu en tant que ministre les réacteurs nucléaires, un bien stratégique de la nation, fait campagne présidentielle en souhaitant « que les jeunes aient envie de devenir milliardaires ». Cela fait longtemps que l’ENA ne forme plus des serviteurs de l’État, mais ses dépouilleurs, ce capitalisme si particulier à notre pays. L’État français est le seul qui souhaite vendre ses barrages, les autres de l’UE ont déjà refusé. Il faut purger les hauts fonctionnaires qui ont fait sécession et pantouflages dès les années 80.

    Ensuite, il faut que l’État s’appartienne. Pour fermer des frontières, réquisitionner une entreprise, ou détaxer l’arrivée à la douane de masques achetés par des assos asiatiques de France pour les donner aux hôpitaux: il faut l’aval de l’UE. Une préfecture n’est pas un État.

    Après oui, on peut réfléchir à l’État qu’on veut. Je serais alors sans doute opposé à Patrick, ici, car je souhaite des biens économiques communs (énergies, transports, communications, etc…). Cela ne me gêne pas en soi qu’il n’y ait plus de fonctionnaires: pourquoi pas des biens publics à salariés de contrats privés (entre les avantages et inconvénients, je n’ai pas d’opinion).

    Mais avant d’y réfléchir, il faudrait un État fonctionnel et on ne l’a plus.

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  • Brigitte // 28.04.2020 à 08h32

    Pour détendre l’atmosphère viciée…
    Je propose de rebaptiser la SRLF par Société de Réanimation de la Langue Française, qui elle aussi en a bien besoin.
    Vivement la deuxième vague pour écouler les stocks qui ont manqués à la première, c’est ce que l’on appelle le retour sur investissement.
    Pour la petite histoire, « stock » se dit « réserve » en français, un mot qui existe toujours mais qui n’a pas fait le poids (surtout quand ils sont vides) face à son homologue anglais à l’ère de l’industrialisation conquérante.
    A l’ère du numérique, que l’on remplace de plus en plus par « digital », anglicisme insupportable car ayant un autre sens en français, une deuxième vague de mots anglais nous a envahi, très peu de gestes barrières contre ce virus-là, de peur d’atteinte aux libertés, tarte à la crème (anglaise). On attend l’immunité collective, qui tarde à se développer, elle aussi.

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  • TAMARAIV // 28.04.2020 à 10h28

    C’est juste incroyable…au bout de 30 mn ou 1H, le malade peut donc lutter contre la machine ?
    Une hyper ventilation…on tue le malade plus surement que le COVID, l’inverse est vrai aussi !
    Pas moyen de le faire tester par des pro avant de l’acheter ???
    0 + 0 + 0…c’est possible d’avoir plus nullissime comme dirigeants ?
    35 millions de marocains…gouvernement très proactif = 162 morts !
    66 millions de français = 23500 morts….pas un problème ?

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  • Vincent // 29.04.2020 à 10h01

    On ne peut pas à la fois critiquer le gouvernement pour son inaction et son refus de prendre le moindre risque d’avoir passé une commande inutile (ce qu’on fait à juste raison sur les masques)… et lui reprocher aussi de faire son possible pour fabriquer des trucs de système D en urgence en prenant le risque d’avoir des trucs inutiles sur les bras.

    S’il y a bien un sujet sur lequel je ne veux pas jeter la pierre à ce gouvernement, c’est bien celui-ci. C’est ce type de critiques faciles faite après coup qui paralyse les décisions politiques (commandes de masques, etc.)

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