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21.août.201821.8.2018
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DisinfoGate (1/10) : De la gestion de crise à l’hôtellerie : L’étonnante galaxie DisinfoLab / Saper Vedere

1ère partie du #DisinfoGate. Vous pouvez consulter la série complète ici : (1) De l’agence de gestion de crise à la réservation de chambres d’hôtels : l’étonnante galaxie DisinfoLab / Saper Vedere, (2) Les puissants partenaires de DisinfoLab – et leurs effets…, (3) Nicolas Vanderbiest, une certaine idée de la neutralité, (4) DisinfoLab dans le […]
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1ère partie du #DisinfoGate. Vous pouvez consulter la série complète ici :

Cela fait maintenant quelques jours, comme vous le savez, que nous décortiquons le « travail » de l’officine EU DisinfoLab – voir le dossier ici.

Leur réaction de samedi, où ils nient leur rôle dans l’élaboration de fichiers qu’ils ont eux-mêmes créés et diffusés sur Internet, et leur diffamation à notre encontre (pour laquelle nous les poursuivons en justice), nous incite à nous renseigner toujours plus sur cette étrange structure, dont nous vous présentons dans ce billet une représentation factuelle et détaillée des origines.

Sommaire de ce billet :

  1. I. Les origines de la Galaxie DisinfoLab / Saper Vedere
  2. II. Le triumvirat Alaphilippe-Machado-Vanderbiest
  3. III. Chercheurs ou lobbyistes ?
  4. Conclusion

I. Les origines de la Galaxie DisinfoLab / Saper Vedere

Nicolas Vanderbiest est un doctorant belge en communication depuis 2013, chargé de cours en « media training », qui mène une thèse sur « les crises de réputation des organisations sur Internet »(sic.) (source) :

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L’étude DisinfoLab sur l’affaire Benalla précise que les fondateurs se sont rencontré mi-2016 :

Comme on peut le lire sur leur site :

Ainsi, il y a 3 fondateurs, domiciliés en Belgique, dont deux Français, dont la rencontre a eu lieu dans la « EU bubble » (sic.) :

Mais au-delà de la narrative des 3 belles âmes réunies pour « un travail de vérité pour la sécurité civile », la réalité est qu’il semble que la première structure créée par les trois est… une agence de conseil en communication à but lucratif, nommée Saper Vedere (« Savoir voir », citation de Léonard De Vinci), créée le 11 août 2017 (bon anniversaire !), dont le siège social est au domicile d’Alexandre Alaphilippe, elle reprend les activités de la société en formation depuis le 1er janvier 2017 (source Moniteur belge) :

40 % des parts pour Vanderbiest et Alaphilippe, et 20 % pour Machado, qui sont tous les trois gérants.

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La société est donc une société de communication et de gestion de crise – comme son site l’indique clairement (source) :

eu-disinfolab

eu-disinfolab

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Avec ces pratiques, permises par leur logiciel Visibrain :

« Qui veut la liste des comptes Twitter qui vous déplaisent et de ceux de leur communauté, en identifiant bien les leaders, et comment ils communiquent entre eux ?  »

« Qui veut l’analyse de leur conversations ? »

Bref, ne regrettez plus les anciens Renseignements généraux de la police, ils ont simplement été privatisés…

Saper Vedere a évidement plusieurs clients, dont… Visibrain :

… qui est le logiciel Big Brother qu’ils utilisent pour accéder à la base complète Twitter (et que nous avons présenté dans ce billet) :

#OhWait…

 

Ce n’est que six mois après la création officielle de Saper Vedere que les trois mêmes personnes créent officiellement l’association EU DisinfoLab le 13 décembre 2017 (source Moniteur belge), également hébergée chez M. Alaphilippe :

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On remarque ainsi que « l’ONG » DisinfoLab n’est bien en réalité qu’une petite Association Sans But Lucratif (ASBL en Belgique, l’équivalent d’une association loi 1901 en France) – ce mot n’ayant pas tout à fait la même connotation en Belgique et en France.

Vient alors la litanie de l’objet et des buts – qui contiennent tous les mots clés pour un « Bingo anti Fake News » :
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Enfin on a la fin :

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Cela indique que l’association est bien créée le 13 décembre 2017, avec Alaphilippe et Machado comme administrateurs.

Et que le 1er exercice va du dépôt des statuts jusque au… 31 décembre 2016 (sic.). Coquille ? Probable, car les dates de constitution semblent justes (source ici et ) :

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II. Le triumvirat Alaphilippe-Machado-Vanderbiest

Regardons maintenant les profils LinkedIn de ces trois personnes créateurs de la galaxie.

Voici celui de Gary Machado (lienimage archive) :

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C’est donc le Président d’EU Disinfolab, qu’il ne cite pas dans le long résumé de profil en tête de sa page (image précédente) – construit autour de son rôle de « Big Boss » (sic.) dans l’association EENA112 de promotion du numéro européen d’urgence 112 (apprenez bien ce numéro d’ailleurs, c’est important pour appeler les secours en Europe) :

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On voit qu’il indique travailler chez Saper Vedere depuis septembre 2016 et au DisinfoLab depuis décembre 2017.

On découvre qu’en plus de son activité de consultant indépendant, il a une cinquième activité, Conseiller stratégique au sein de EU Venue Finders, dont nous allons parler ci-après…

Il a une formation d’économiste, en affaires européennes et en coopération franco-polonaise :

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Voici ensuite le profil d’Alexandre Alaphilippe (lien image archive)

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On voit qu’il travaille également chez Saper Vedere depuis septembre 2016 et au DisinfoLab depuis décembre 2017. Exactement comme Gary Machado.

Cela signifie donc qu’en pratique, l’agence de communication existe depuis septembre 2016, soit deux mois à peine après la rencontre des 3 « suite à l’attentat de Nice en juillet 2016″…

En fait Gary Machado était précédemment un client d’Alexandre Alaphilippe, qu’il recommande ainsi :

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« Je recommanderais vivement Alexandre à toute personne voulant vraiment définir une stratégie de communication digitale »

On apprend également qu’Alexandre Alaphilippe a une troisième activité : cofondateur de EU Venue Finders :

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Dont on apprend ceci (source) :

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Ainsi, Alaphilippe et Machado ont créé et s’occupent (avec Mme Merybelle Hanus) en plus d’un « Booking.com » pour comparer les prix des chambres d’hôtel et salles de conférence à destination des assistants parlementaires… (source : site Venue Finders)

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Bref, décidément, comme on dit, « l’Europe, c’est la paie »

EDIT : Pour information, Merybelle Hanus est l’épouse de Gary Machado depuis 2016 (source – merci au commentateur Alphonse, vous voyez ça marche comme ça les enquêtes collaboratives) :

#StartUpNation

Nous imaginons qu’ils ne seront pas gênés par le partage de ce type d’information, qui sont « publiques », hein… C’est d’ailleurs leur job (Source : site de Saper Vedere) :

Leur métier : « Dévoiler les secrets de l’écosystème d’une organisation »…

Internet, qui lui aussi « sait voir », est donc en train de s’occuper du leur – on espère pour eux qu’il est irréprochable… #OhWait – rendez-vous demain pour la réponse.

 

Passons alors au profil LinkedIn de Nicolas Vanderbiest (lien image archive vu qu’il efface régulièrement des choses compromettantes et nie l’avoir fait ensuite) :

Il affiche donc en majeur « Assistant à l’Université Catholique de Louvain », mais est donc aussi consultant, blogueur, chroniqueur, conférencier ou formateur. Ils sont décidément très occupés dans cette galaxie…

Voici le détail de ses activités, en dehors de la faculté :

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On voit qu’il n’a pas chômé – on comprend que la thèse en communication dure depuis 2013…

Et il indique être « Conseiller spécial » chez Saper Vedere. On saluera sa modestie, vu qu’il en est le cofondateur, le co-gérant et qu’il détient 40 % des parts sociales… Et pour la suite :

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Conférencier pour… « l’échec » ?

Il a donc un blog Réputatio Lab :

Ce site est appelé le « Laboratoire des Crises, de la Réputation et des phénomènes d’Influence » – mais c’est simplement le nom de son blog… C’est dommage car cela entretient une confusion entre des activités de doctorant, de chercheur pour EU Disinfo Lab ou de consultant pour son autoentreprise commerciale et Saper Vedere.

Et… c’est tout. C’est donc dommage, il a oublié d’indiquer qu’il est cofondateur de EU DisinfoLab et membre de l’équipe en tant que « Conseiller spécial » – sachant qu’il est apparemment le seul chercheur de cette galaxie dans le domaine (source) :

Nicolas Vanderbiest co-rédige depuis 2014 un petit recueil annuel des Bad Buzz (disons des crises en terme d’image pour les entreprises) avec… Visibrain (source) :

On note que jusqu’en 2017, l’auteur signe ReputioLab (source) :

Mais qu’en 2018, il signe Sapere Vedere (source) :

C’est dans ce cadre que le 23 janvier 2018, Nicolas Vanderbiest a réalisé une présentation (en vidéo ici) lors de la Conférence BadBuzz de… Visibrain, pour l’édition 2017, dont le thème était (source) :

#LaVieEstCruelle…

Moment détente : lors de cet évènement, Nicolas Vanderbiest a été interviewé par Guillaume Meurice :

« Moi, je m’en fous, c’est très bien [que les entreprises ne paient pas leurs impôts] car ça me fait des crises [à analyser]. [Nicolas Vanderbiest, 23/01/2018]

« Je pense qu’il faut être cynique, sinon on ne survit pas. […] Est-ce que vous pouvez me dire ce qui est le bien et le mal ? » » [Nicolas Huguenin, patron de Visibrain, 23/01/2018] [Édité 14/08 : une première version avait regroupé les 2 citations]

Ainsi, on arrive au final à cette représentation de la galaxie Disinfolab, qui met en avant dans les médias une structure qu’ils désignent comme « ONG » (et qui est une simple association), mais la galaxie est principalement composée de structures commerciales à but lucratif :

III. Chercheurs ou lobbyistes ?

Il faut savoir qu’il a été créé un registre de transparence des institutions européennes, dans lequel les entreprises réalisant des actions de lobbying auprès de celles-ci doivent s’inscrire. Voici un extrait de lui de DisinfoLab (source) :

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On note qu’ils ont résumé ainsi leurs objectifs : « To support European ideals and democracy through countering disinformation by innovation & community cooperation. » (« Soutenir les idéaux européens et la démocratie par la lutte contre la désinformation par l’innovation et la coopération communautaire »).

La comparaison avec la déclaration de Saper Vedere est fort intéressante (source) :

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On y apprend tout d’abord que « Saper Vedere est une société spécialisée en intelligence économique et monitoring stratégique (veille) », ce qui correspond imparfaitement avec les statuts, qui parlent essentiellement d’une société de prestation de conseil.

Mais plus intéressant, on apprend qu’elle travaille, sans surprise, sur les « Fake News (en lien avec EEAS Stratcom et le Cabinet de Mme Gabriel) ».

Pour le premier : « EEAS » est le service diplomatique de l’Union Européenne (European External Action Service).

Pour le deuxième, « Stratcom » il y a deux possibilités. C’est soit probablement « StratComms » (Strategic Communications Division), qui s’occupe de la communication de l’Union européenne sur la dimension publique de la diplomatie européenne et sa communication sur les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que son action extérieure plus largement. Soit moins probablement « The East StratCom Task Force » qui a été créée « pour répondre aux campagnes de désinformation en cours en Russie » et développe des campagnes de communication « visant à mieux expliquer les politiques de l’UE dans les pays du Partenariat oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie et Ukraine) ».

Pour la troisième, « Mme Gabriel » est la commissaire européenne à l’Économie et à la Société numériques (source) :

galaxie-disinfolab

Incise – nous rappelons que « les Fake News seront un problème sérieux pour la Démocratie » quand les 6 conditions cumulatives suivantes seront réunies :

  1. Des informations factuellement erronées apparaissent ;
  2. Elles se répètent régulièrement ;
  3. Elles sont de nature à dénaturer l’opinion des citoyens ;
  4. Elles bénéficient d’une large audience ;
  5. Ce sont des informations à laquelle les gens croient (ce n’est pas pris pour de l’humour de type Gorafi) ;
  6. Les gens persistent à y croire, malgré les démentis venant de sources fiables (médias, experts, analystes, etc).

Si les 6 ne sont pas remplies, il n’y a pas de réel problème.

En tout cas, il n’y a pas un problème d’une ampleur telle qu’il justifie, par exemple de vouloir « espionner » ce que dit et pense la population – car c’est bien à cela que reviennent les fichiers Visibrain de type de celui de DisinfoLab, et c’est ÇA, le vrai danger pour la Démocratie…

On voit donc que Saper Vedere réalise un lobbying important sur le sujet des Fake News.

Mais Saper Vedere est une structure commerciale d’influence. Il serait donc important de savoir qui la paye pour réaliser ce lobbying, et si une partie du financement vient « du marché américain » puisqu’elle a un bureau à Washington…

Et on note que cette société indique vouloir potentiellement réaliser des actions de lobbying sur des domaines très larges :

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En conclusion

Nous avons ainsi montré que :

  1. « l’ONG » EU DisinfoLab n’est en fait qu’un paravent d’une nébuleuse de sociétés commerciales, dont le coeur est SAPER VEDERE, une agence de communication spécialisée sur l’accompagnement en cas de crise médiatique.
  2. que les fondateurs entretiennent régulièrement une confusion entre leurs nombreuses casquettes : quand Nicolas Vanderbiest parle, est-ce le chercheur, le blogueur, le cofondateur de l’association sans but lucratif DisinfoLab, le consultant auto-entrepreneur, l’actionnaire de Saper Vedere, le partenaire de Visibrain ? Mystère… L’absence de mentions légales sur les sites internet n’aide pas à lever la confusion – et rend dubitatif sur le respect des déclarations des traitements et fichiers aux CNIL française et belge.

Or la clarté et la précision est très importante, car si le fichage de 55 000 personnes a bien été réalisé par DisinfoLab, quand Nicolas Vanderbiest a publiquement diffusé le fichier « Data Brutes.csv » avec les données personnelles sensibles de 55 000 personnes, il l’a explicitement fait depuis son compte SAPER VEDERE, et donc avec cette casquette :

tout comme le fait que le compte Twitter ayant diffusé les données de fichage était libellé ainsi, avec en premier l’appartenance à l’Université Catholique de Louvain :

On note aussi que n’apparait pas Saper Vedere, et sa bannière mentionne le minuscule Reputatio Lab (alors qu’il se présente bien dans ses publications Visibrain sous Saper Vedere) :

M. Vanderbiest a d’ailleurs toiletté ce week-end son profil, pour cacher ce lien avec l’UCL :

Par ailleurs, on ne sait pas dans quel cadre Visibrain a été utilisé : y-a-t-il un abonnement de DisinfoLab (mais c’est généralement très couteux), est-ce un accès lié au partenariat intuitus personae de Nicolas Vanderbiest avec Visibrain ? L’abonnement Visibrain appartient-il à l’Université de Louvain ? Cette université a-t-elle joué un rôle dans cette création et exploitation de données ? Quel est le rôle exact de Visibrain dans tout ceci ? Des explications sont nécessaires au vu de la gravité de l’affaire. Et comme il l’a dit :

 

Il convient donc de bien préciser tout ces éléments factuels en cas de plainte contre X ou de signalement au Procureur de la République, afin d’aider à la recherche des différentes responsabilités.

Comme beaucoup de personnes nous le demandent, nous vous fournirons dans la semaine des modèles de courrier pour le faire.

→ Ils ont voulu ficher les citoyens, les citoyens ne vont pas se laisser faire – et nous allons les aider à faire valoir leurs droits.

 

Nous analyserons dans le prochain billet le développement foudroyant de cette jeune galaxie bruxelloise d’influence et de gestion de crise, qui a moins de deux ans…

(Billet édité – il l’est en fonction de l’apparition de nouveaux éléments)

Commentaire recommandé

Bourget // 14.08.2018 à 09h56

Quel magnifique travail ! Bravo.

81 réactions et commentaires

  • Fabrice // 14.08.2018 à 09h19

    Cette association est le reflet de la « biosphère » qui existe autour des centres de décision et qui en vivent, le problème c’est quelle image, de leur réalité, ils donnent aux décideurs qui par manque de temps et de courage se contentent de faire confiance aux données livrées prêtes à consommer.

    Qui contrôle ces organes qui attirent des subsides de l’UE, de pays membres, d’intérêts privés (on voit l’influence des fondation d’un richissime américain clairement orienté),… Après on ne peut s’étonner que L’UE marche à l’envers souvent contre ses intérêts et les intérêts des citoyens européens

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    • sassy2 // 14.08.2018 à 11h42

      “biosphère”, « ecosystème sorossophile » hihi

      « ils donnent aux décideurs qui par manque de temps et de courage »
      Comprenez que dans ce système les parlementaires sont impotents; ne décident de rien.

        +10

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  • Frédérick // 14.08.2018 à 09h31

    d’ailleurs « qui » a acheté la licence visibrain? car dans toutes ces structures, toutes n’ont certainement pas les mêmes droits vis-à-vis de la licence achetée. On a la claire impression que ces messieurs usent et abusent d’une seule licence dans plusieurs structures, spoliant ainsi le producteur de visibrain.

      +23

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  • Bourget // 14.08.2018 à 09h56

    Quel magnifique travail ! Bravo.

      +70

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  • MarcDacier // 14.08.2018 à 10h07

    J’ai peut-être l’esprit mal tourné, mais la photo de la Directrice de EU Venue Finders (Merybelle Hanus) … ca ne vous parrait pas étrange sur un site pro ?

      +20

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    • MarcDacier // 14.08.2018 à 11h51

      En allant sur le site, c’est encore plus « voyant » si j’ose dire:

      Looking for a venue ? Contact me:
      Mérybelle HANUS – EU Venue Finders
      http://www.venue-finders.eu/about-us/

        +7

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    • Roger // 14.08.2018 à 12h53

      Je ne pense pas avoir l’esprit plus mal tourné que la moyenne (la petite dose de « grivoiserie » si french touch, n’est-il pas?), mais je me suis fait la réflexion: cette photo on dirait une invitation à prendre une chambre « garnie »…

        +22

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      • Les-crises // 14.08.2018 à 13h40

        Pas de mauvais esprit ici, svp.

        Et « il n’y a pas de preuve ».

          +21

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    • Loxosceles // 14.08.2018 à 13h10

      Ne pas oublier que c’est le monde de la communication et de la pub, avant d’être celui du conseil en entreprise. L’image attire l’oeil, et c’est sans doute aussi le but recherché. Après on peut certes aussi arguer que cette image reflète ce que révèle Olivier de cette « galaxie » : beaucoup de tape à l’oeil, de la manipulation, mais une maîtrise contestable de son sujet.

        +11

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  • Thomas Savary // 14.08.2018 à 10h09

    Un point annexe, certes, la typographie. De même, Olivier, que vous refusez à juste titre le titre d’organisation non gouvernementale à l’officine EU Disinfolab, vous devriez refuser de céder aux lubies typographiques made in USA telle la casse de chameau (https://fr.wikipedia.org/wiki/Camel_case). Écrivez-vous « CinemaScope » ? Non, et vous avez raison, alors qu’il « faudrait »… Du reste, même les Américains sensés réprouvent ce caprice grotesque : https://www.nytimes.com/2009/11/29/magazine/29FOB-onlanguage-t.html. Les entreprises font ce qu’elles veulent avec leurs logotypes, mais elles n’ont aucun droit en matière de langue, donc au regard de l’emploi des capitales et bas de casse dans la composition des textes courants, et aucun droit, en particulier des sociétés étrangères, en matière de typographie française. Ne leur concédons rien !

    Cette manie ridicule, répandue par les éditeurs de logiciels (sans qu’ils en soient à l’origine), est du reste récente. Gageons que sinon Bill Gates aurait cofondé « MicroSoft » et qu’Adobe éditerait « PhotoShop »… La typographie ne leur appartient pas. Apple produit des Iphones et des Ipads, Adobe édite le logiciel Indesign, etc.

    Quant à Disinfolab, je vous souhaite de réussir à lui faire perdre définitivement la face, en même temps que son « L ».

      +14

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    • Gerald B // 14.08.2018 à 11h59

      Les entreprises font ce qu’elles veulent avec leurs logotypes et aussi avec le choix de leur nom de baptême, exemple :
      – « Engie » anciennement « GDF Suez »
      – « Areva » s’appelle désormais « Orano »
      Si « Orano » avait voulu se nommer « OranO », je ne vois pas sur quel motif l’académie français aurait eu son mot à dire !?
      La casse du chameau est une convention de nommage est très pratique pour les informaticiens et non pas une lubie.
      Pour l’iPhone, ça se réfère plutôt à la notation hongroise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Notation_hongroise

      Heureusement que « les-crises.fr » ne nous bassine pas avec l’écriture inclusive prônée par des micro-associations.
      Cette lubie ne fera pas long feu je pense.

        +4

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      • Thomas Savary // 14.08.2018 à 12h46

        Très pratique pour les informaticiens ? C’est vite dit — en tout cas, pour ceux qui doivent procéder au traitement automatisé de fichiers texte avec les expressions rationnelles (ce que moi-même je suis amené à faire, du reste, en tant que correcteur et metteur en pages). Voir en particulier ce qu’en dit cet informaticien : https://yosefk.com/blog/ihatecamelcase.html.

        Sinon, l’Académie française n’est pas en cause, la pauvre. Dans le texte courant composé majoritairement en bas de casse, les grandes capitales sont réservées à la composition des majuscules, soit :
        — la première lettre du premier mot d’une phrase ;
        — la première lettre d’un nom propre ;
        — ou la première lettre de l’élément déterminatif (« mont Blanc », « mer Noire », « océan Atlantique »…) ;
        et c’est tout. C’est comme cela depuis Gutenberg, qui ne faisait jamais que suivre l’usage des copistes de la fin du Moyen Âge.
        La casse de chameau semble avoir été inventée au dix-neuvième siècle par les chimistes (« NaCl »), avant d’être reprises par les Écossais pour leurs patronymes, et encore pas de façon systématique, au début.

        Sur ses couvertures, pour la collection « Tel », Gallimard compose « tel » ; sur son site, « Tel ». La première graphie est celle du logotype ; la seconde, celle que tout un chacun, à commencer par l’éditeur, emploie à l’écrit pour désigner ladite collection. Eh bien, c’est pareil pour tous les autres noms de marques, de produits, etc.
        « Orano » est un nom propre et donc se compose comme tel. Aucune autre graphie n’est admissible dans le texte courant : « oRanO », « OrANo », « oranO »… ? Poubelle ! Ces mochetés sont non seulement absurdes, elles enlaidissent le gris typographique en en brisant le rythme naturel. Voilà qui certes est le résultat de conventions, d’usage, mais pourquoi vouloir les remettre en cause ? En informatique, c’est déjà contestable ; dans le texte courant, ça n’a aucun sens, sinon celui de vouloir faire son petit intéressant.

          +7

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        • Gerald B // 14.08.2018 à 13h34

          Vous êtes correcteur/metteur en pages et parlez de traitement/recherche de données. Moi, je suis informaticien et vous parle de langages de programmation dans lesquels les variables ont les conventions de nommage particulières.
          Feuilletez un livre de programmation et vous constaterez que les correcteurs/metteurs en pages se sont adaptés depuis Gutenberg ^^

            +2

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          • Thomas Savary // 14.08.2018 à 16h18

            Comme en Python ? « You basically have everything. thingslikethis, ThingsLikeThis, things_like_this, thingsLikeThis, and they’re all attached to different types of object (module, class, function, method). And every time your language entity convention disagrees with the common sense (class TCPIPSocket), you’ve got yourself an ugly name. » (Yossi Kreinin) Bon, je sais que Kreinin est l’un des rares à pester de la sorte, mais je le citais pour montrer que même au sein des programmeurs la casse de chameau ne faisait pas l’unanimité.

            Sinon, beaucoup de « metteurs en pages » aujourd’hui sont en réalité des graphistes qui n’ont pas ou peu la culture du livre : empagements conçus en dépit du bon sens (avec notamment des pages « tombantes » en raison de l’inversion du rapport normal entre blanc de pied et blanc de tête [les marges du haut et du bas]), usage amateur des lettrines, lignes blanches à la pelle (mots trop espacés), des lézardes en veux-tu en voilà… Il n’est souvent pas difficile de distinguer entre la volonté de rompre avec la tradition (les expériences de la Nouvelle Typographie dans la mouvance du Bauhaus, par exemple) et l’incompétence pure et simple (ceux ou celles ayant composé le dernier Vargas ou le dernier Modiano, entre autres).

            « Correcteur/metteur en pages » : je ne suis pas correcteur ou metteur en pages (sens de la barre oblique en français), mais correcteur et metteur en pages. L’utilisation de « / » pour signifier « et » est un anglicisme typographique.

              +7

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            • Albert-Nord // 14.08.2018 à 18h07

              Merci Thomas Savary pour ces infos typo.
              Et à Olivier bien sûr!

                +3

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            • Yanka // 14.08.2018 à 19h54

              Vive la typo et les vrais typographes ! C’est des lascars !

                +7

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  • Olposoch // 14.08.2018 à 10h09

    Bon courage aux spécialistes du bad buzz avec celui-ci qui va entrer dans les annales…
    Sinon on peut remarquer que cette génération de « conseillers/influenceurs/multicompétents » tout juste sortis du nid profitent d’une fenêtre qui leur permet de se placer auprès des décideur(e)s des grands groupes et des administrations qui se sentent dépassé(e)s et ne sont pas digital natif(e)…
    Ils ne font pas par exemple de la gestion concrète du risque d’accident du travail, mais préfèrent le virtuel à qui on peut faire dire ce que l’on veut et vendre n’importe quoi, le but étant de revendre le concept de la start-up avant la cata…
    Comme nombre de députés EM, ils ciblent le parasitage des lieux de pouvoir et in fine cherchent à se faire rémunérer par les fiscaux-furtifs et les contribuables.

      +18

    Alerter
  • Yanka // 14.08.2018 à 10h12

    Dans sa « carte blanche » du 10 août sur le site « medium.com », Nicolas Vanderbiest, affectant les vierges effarouchées, le profil bas, annonce avoir contacté l’Université afin d’entreprendre des démarches pour cesser ses activités dans le cadre de l’UCL « qui ne doit pas souffrir de mes activités bénévoles et de leur portée ».

    On en pleurerait, tant c’est émouvant. Surtout que ce jeune homme est bénévole, apprend-on ! Cette (fake ?) news m’a fendu gravement le cœur !

    https://medium.com/@nicolasvanderbiest/bonjour-%C3%A0-tous-ce-30-juillet-javais-remarqu%C3%A9-un-volume-sur-l-affaire-benalla-que-je-n-avais-5d6377982317

      +17

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  • TC // 14.08.2018 à 10h22

    Et dire que ces mecs présentent leurs travaux sous des qualificatifs élogieux, c’est à mourir de rire. S’ils ne sont pas discrédités pour des années, c’est que vraiment le monde ne tourne pas rond !!!

      +13

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  • Oncle Octave // 14.08.2018 à 10h25

    M. Vanderbiest a participé activement à la campagne présidentielle française en apparaissant dans Les Matins de France Culture : https://www.franceculture.fr/personne/nicolas-vanderbiest#biography
    Il y est présenté comme « fondateur et animateur du site Reputatio Lab spécialisé dans l’étude des réseaux sociaux ».
    Qui, chez France Culture, l’y a amené ?

      +38

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    • Fritz // 14.08.2018 à 10h31

      Et dans quel but l’a-t-on invité sur France Culture ? Un élément de réponse :
      http://www.lalibre.be/actu/international/nicolas-vanderbiest-le-petit-belge-qui-a-secoue-la-presidentielle-591292b8cd70022542bbc498
      M. Vanderbiest ne pouvait pas voter à la présidentielle française puisqu’il est belge, mais son travail favorise le candidat Macron, en le présentant comme la victime d’une odieuse machination de l’extrême droite complotiste (manipulée par Poutine).

        +26

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      • Affligé // 14.08.2018 à 11h15

        Article lamentable, quelle est belle la presse. Bien avant l’affaire Pénélope, Fillon était largement devant en terme d’opinion, il n’a rien démonté et c’est encore plus risible car il met en doute la méthodologie de l’entreprise canadienne. A mourir de rire.
        Ce type est un idiot utile à la solde de la technocratie de l’UE ; sorti de nul part, sans compétences et propulsés partout.

          +16

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    • Affligé // 14.08.2018 à 11h11

      J’espère que cette connivence sera étudiée ; il est en lien avec les Décodeurs belges… Comment ce type a pu se retrouver à commenter l’actualité française.
      On se croirait dans un montage financier avec des sociétés écrans pour échapper à l’impôt ; là, c’est pour brouiller les cartes sur leurs rôles réels et sur les messages qu’ils distribuent.
      Rien n’est le fruit du hasard, tout cela me fait penser à l’excellent Ghostwriter.

        +9

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      • Affligé // 14.08.2018 à 11h12

        et je suis effaré par leur capacité à endosser autant de responsabilité ; ils vivent des journées de 48h, c’est incroyable!

          +7

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        • Yannis // 15.08.2018 à 16h06

          Ou utilisent les substances nécessaires pour tenir le coup, avoir des idées géniales et se faire davantage de fric, de notoriété, plus de plus… Et continuer à vivre dans l’univers parallèle des puissants et des escrocs.

            +2

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    • Andreus // 14.08.2018 à 18h18

      Il y a longtemps que ce(s) média ne sont plus crédibles alors pour ceux qui y contribuent, c’est pareil.

        +4

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      • Andreus // 14.08.2018 à 18h38

        Sauf tout de même Michel Onfray qui se lache de temps en temps sur France-Culture, avec ses sujets de l’universite libre de Caen.
        Ça décoiffe sec si l’on sait s’attarder surtout lors des questions qui suivent ses thèmes.

          +6

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  • Araok // 14.08.2018 à 10h39

    Ah! Comment dire? Même modéré, ce message étant plutôt destiné à l’équipe les Crises, je le rédige qd même.
    Voilà. Le travail d’analyse qui nous est présenté est d’une telle ampleur et d’une telle qualité que je m’interroge sur la capacité d’Olivier et de son équipe à pouvoir y parvenir seuls.
    Et l’origine de l’étude est à trouver ds la relation Benalla, médias russophiles.
    Je pense qu’OB aurait intérêt à indiquer les moyens dont il a disposés pour conduire cette analyse.

      +0

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    • TZ // 14.08.2018 à 11h18

      Internet ? Tout y est accessible.

        +9

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    • Gerald B // 14.08.2018 à 11h29

      O Berruyer est sans doute un homme de paille du FSB, je plaisante ^^
      Je pense que les bénévoles qui l’assistent ont un niveau autre que le fameux doctorant N. Vanderbiest qui n’a plus les yeux en face des trous…

      A noter que ‘EU DesinfoLab’ a un compte sur youtube :
      https://www.youtube.com/watch?v=CqFm_nWwhUw
      Vous pouvez leur mettre un petit message d’encouragement ^^

        +19

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    • BRémy // 14.08.2018 à 11h53

      « Je pense qu’OB aurait intérêt à indiquer les moyens »

      ben voyons :o)

        +5

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    • Les-crises // 14.08.2018 à 12h04

      « Je pense qu’OB aurait intérêt à indiquer les moyens dont il a disposés pour conduire cette analyse. »

      Une large communauté de lecteurs attentifs signalant des informations, mes mimines, pas de week-end et des nuits très courtes… #WhatElse ?

        +45

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      • Veloute // 14.08.2018 à 20h15

        @Les-crises,

        Félicitation au taulier et à son armée de lecteurs attentifs. C’est là, encore, un magistral travail d’enquête, une tâche de fourmi. Et pourtant,
        Un léger malaise.
        Malaise en voyant reproduit dans Libération le papier de Checknews, que j’avais lu dans vos colonnes ce matin, et… Rien de plus. Du pur travail de copie-colle.
        Malaise, donc, parce… Okey, c’est déjà bien que Libé diffuse le sujet mais ce que qualifiait plus haut de magistral travail d’enquête, c’est vous et vos « mimines », des lecteurs, qui se le coltinent.
        « Enquête », « investigation », … « journalisme », ils connaissent chez Libé (comme d’autres, la liste n’est – hélas ! – pas exhaustive) ?
        Malaise (je conclue l’anaphore, respirez) parce que le travail monomaniaque (c’est un compliment. Enfin, je suis affligé de la même tare consistant à m’épuiser sur un sujet, je ne vais pas m’insulter) d’un actuaire, blogueur en dehors des heures de bureau, passera pour de l’acharnement – cela sera invoqué, si ce n’est déjà fait, n’ayez aucun doute.
        « Fermez la porte, ouvrez la fenêtre » disait ma prof’ de français en terminal, au siècle dernier… Hum, allez ! Cela fait pas mal d’année que je suis ce blog, que je pourrais qualifier d’utilité publique si j’avais quelque goût pour l’emphase. Bravo, donc, et merci pour votre travail… euh, bisous [mais je pleure, put1111111!!]

        ça c’est fait, je m’en retourne à mes commentaires acerbes.

          +8

        Alerter
  • actarus // 14.08.2018 à 11h01

    Juste une précision. Le gars n’est pas « chargé de cours » (et il ne le sera sans doute jamais). « Chargé de cours » en Belgique est un rang académique de professeur. Il est juste assistant, qui ne relève pas du corps académique mais scientifique.

    De plus, il est à noter qu’il a bien publié toutes ses histoires à partir de son compte TT contenant son affiliation à son université (PhD assistant @UCLouvain si je me souviens bien). Donc, oui, il a engagé la réputation de son université. Et à mon avis, c’est sur ce clou là qu’il faut taper, les unifs, surtout aujourd’hui, n’aiment pas trop être qualifiées de réceptacles à branleurs. Il a bien évidemment, effacé cette mention depuis. Mettez systématiquement vos pubs en cc à @UCLouvain_be. Ils ne vont pas aimer voir cela sur leur fil vu qu’ils sont pour l’instant dans une grande opération de com en ligne pour changer leur nom/logo.

    Enfin, le type joue au chevalier blanc et au caïd derrière son écran. En vrai, vous le croisez dans la rue, vous soufflez il s’envole probablement en chialant après sa mère.

      +27

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  • step // 14.08.2018 à 11h05

    « Nicolas Vanderbiest est un doctorant belge en communication depuis 2013, chargé de cours en “media training”, qui mène une thèse sur “les crises de réputation des organisations sur Internet”(sic.) »

    Joli benchmark de ses capacités en situation de crise, Olivier, entre tentatives d’effacement maladroites et démentis mensongers en bande désorganisées, on devrait le laisser travailler dans le secteur, histoire de mieux pouvoir analyser les prochaines crises à la lumière de ses services.

    Question. Vu la gestion de crise à l’œuvre actuellement dans l’affaire bennalla au niveau de l’élysée, il a déjà décroché un premier contrat notre ami nicolas ?

      +12

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    • Fritz // 14.08.2018 à 11h09

      En tout cas, il pourra ouvrir sa thèse sur « les crises de réputation des organisations » par un exemple de choix : EU Disinfo Lab. Une officine qui perd sa crédibilité en quelques jours, et qui réussit à liguer contre elle Olivier Berruyer, les décodeurs et autres fact-checkers, il fallait le faire.

        +22

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      • Owen // 14.08.2018 à 11h47

        Justement, il a déjà fait sa thèse elle est là:
        https://fr.slideshare.net/vanderbiestnicolas/mmoire-sur-la-gestion-de-crise-de-lerputation-des-entreprises-ulb
        (L’université libre de Bruxelles étant une faculté de philosophie et de lettres où on apprend sans doute à « être cynique »)

        Maintenant, il faut donc qu’il sollicite Saper Vedere, pour faire une analyse de crise de gestion de Disinfolab, avec la méthodologie (si on peut appeler cela comme ça…) déployée dans sa thèse.
        Il n’y a plus qu’à trouver un financement pour le faire.
        Il a décidément toutes les solutions, ce garçon…

        Et bravo pour le travail d’O Berruyer.

          +11

        Alerter
        • Fritz // 14.08.2018 à 11h58

          C’est un mémoire de maîtrise (master en angliche) de l’année académique 2012-2013. Sa thèse est en préparation, et nous avons tous hâte de la lire.

            +9

          Alerter
          • Affligé // 14.08.2018 à 14h01

            Il la prépare et c’est ce qui l’empêche de répondre à toutes les sollicitations extérieures.
            Il la prépare.
            Il la prépare.
            etc.

            A chaque article, nous y avons le droit… Quel beau storytelling

              +3

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          • mdacier // 14.08.2018 à 14h45

            Oui … c’est un mémoire de Master (depuis la reforme LMD les maitrises n’existent plus …) et probablement de M2 …
            Pour la thèse, ça peut prendre 3 ans; ou 10 ans voire plus!
            Il faut en general qu’il presente un certain nb d’articles publiés dans revue a comité de lecture.

            Il pourra faire état des reprises par l’AFP & co. de sa pseudo « étude » DisinfoLab …

              +3

            Alerter
        • actarus // 14.08.2018 à 12h55

          Non, ça c’est son mémoire de master en com (son seul diplôme, il n’a pas de diplôme en stat, IT, analyse de données, informatique, … il a juste du avoir un cours de stat de base et pas plus dans sa formation), pas de doctorat.

          De plus il a essayé de postuler comme chercheur à l’ULB et il s’est fait jeter, il le reconnaît lui-même dans un article au journal « La Dernière Heure » de 2017. Comment il est arrivé à l’UCL vu son incompétence, mystère. Mais la formation doctorale là-bas doit être une belle école de bras cassés, y compris sans doute les promoteurs de thèse.

            +15

          Alerter
  • rimbus // 14.08.2018 à 11h07

    Un article intéressant sur ce pauvre Vanderbiest qui se plaint d’être maltraité et accusé de toutes les infamies révèle qu’il a « La gâchette facile sur Twitter : Le chercheur flingue sur Twitter et dans ses apparitions médiatiques. Un point d’orgue : sa charge terrible envers la société canadienne Filteris, qui donnait une “mesure du buzz sur Internet” des candidatures, et proposait des études très à l’avantage du candidat Les Républicains, François Fillon. Vanderbiest a assassiné la démarche à coup de « charlatanisme » et “d’escroquerie intellectuelle”. Aujourd’hui, il en dit : “Ils peuvent dire que je me suis acharné, oui, mais personne d’autre ne le faisait, et ça devait être fait.”

    On peut dire que Berruyer s’acharne sur EU Disinfolab, oui, mais personne d’autre ne le faisait, et ça devait être fait.

    http://www.lalibre.be/actu/international/nicolas-vanderbiest-le-petit-belge-qui-a-secoue-la-presidentielle-591292b8cd70022542bbc498

      +23

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    • Yanka // 14.08.2018 à 11h24

      Évidemment, Filteris, c’est le concurrent à éliminer ! Et qui s’est planté sur l’élection française et sur elle seulement. Je me souviens qu’ils ne prétendaient à rien et parlaient d’une première expérience publique à l’étranger (en Europe, plus exactement). Bref, pour moi, ils affinaient leur outil, rien de plus. On pourrait, je pense, retrouver leurs déclarations sur FB.

      Brèves explications de Filteris sur leur méthodologie sur leur compte FB à la date du 9 février 2017 :

      https://ibb.co/gnKCFp

      Et un complément d’informations pris, je crois, sur leur site (je n’ai pas noté la source à l’époque) :

      https://ibb.co/kR4F1U

        +4

      Alerter
    • Fritz // 14.08.2018 à 11h36

      Comme la Libre Belgique, RTBF veut faire pleurer dans les chaumières : le petit Nicolas n’a jamais traité quiconque de « pro-Mélenchon » ou « russophile », ce sont les commentateurs qui usent de ces catégories :
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_quand-l-affaire-benalla-rebondit-jusqu-a-l-ucl?id=9994434

      Et le pauvre Nicolas d’être accablé par « une nouvelle tornade médiatique avec visiblement un incroyable cocktail de menaces, d’insultes, d’intimidations auprès de proches et de conjoints contactés d’on ne sait où ». Sniff… sniff…

        +9

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  • Yanka // 14.08.2018 à 11h10

    Au fait, comment créer une ONG ? Conseils en mode bisounours, pour détendre un peu l’atmosphère :

    http://www.dynamique-mag.com/article/comment-creer-ong.5577

      +2

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    • Affligé // 14.08.2018 à 11h17

      Je crois que je vais en créer une pour défendre l’idéal européen, combattre les méchantes fake-news d’extrême droite et ainsi défendre notre belle techno… euh démocratie.
      Ça à l’air de rapporter et ça permet de se faire des contacts.

        +8

      Alerter
  • Ovni de Mars // 14.08.2018 à 11h13

    Ce travail donne un aperçu du vaste monde d’officines, de lobbies grenouillant à Bruxelles, composé d’experts en tout genre (la EU bubble) dont les principales qualités semblent être le copinage et le renvoi d’ascenseur, la recherche de fonds européens et nord-américains et surtout bien entendu de ne jamais déroger aux mantra européens : la soumission à la religion libérale, le globish, la russophobie et l’atlantisme primaire.

    C’est en étant le plus conformiste possible que l’on peut s’élever dans la hiérarchie bureaucratique bruxelloise, ce qui est typique d’une structure figée et absolutiste en dépit de l’attitude « cool » dont semblent se prévaloir ces personnes de desinfolab

    Et ce sont ces gens-là bien entendu qui viennent donner des leçons de démocratie

      +34

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    • Yannis // 15.08.2018 à 16h30

      [modéré]
      Plus généralement, depuis que le modèle de développement économique ultralibéral (injuste, inique, criminel pour le respect de la personne humaine, faut-il le rappeller ?) est devenu la seule et unique conviction de la majorité de la société francaise (il suffit de passer quelques jours en France pour s’apercevoir de cette évolution radicale, les Francais et Francaises deviennent toujours plus futiles, des produits et des marchandises, des désirs, des rêves, des projections et vivent de plus en plus hors sol), il ne faut pas être surppris que se développent ce genre d’officine. Pour le buziness as usual, nos concitoyens sont capables de faire de très grands sacrifices, c’est incroyable 😉 Le fric est réellement devenu une religion, mais on peut y additionner le vernis de popularité et l’image de soi – évidemment parfaite – sur les réseaux sociaux pour être à la mode.

      Donc félicitation aux Crises de soulever un peu le coin du tapis européen/UE qui pue depuis longtemps. On sait pourquoi mais c’est en mettant à la lumière les mécanismes et structures tordus, pondus par nos champions de la magouille et de l’enfumage que ces obsessions contemporaines seront mises à mal. Courage !!

        +2

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  • Affligé // 14.08.2018 à 11h20

    « Je ne suis ni un facho, ni un barbouze. Je suis guidé par les valeurs démocratiques et mon aveuglement au service de la lutte contre la désinformation ne m’a pas permis de mesurer la portée de mes actes. »

    Nicolas Vanderbiest.

    https://www.huffingtonpost.fr/2018/08/10/nicolas-vanderbiest-le-co-fondateur-de-long-eu-disinfolab-accuse-davoir-fiche-des-politiques-sexplique_a_23500031/

    Je propose à Olivier de l’ajouter aux citations déjà présentes à droite du site.

      +11

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    • Sam // 14.08.2018 à 12h38

      « Aveuglement au service de la lutte contre la désinformation »…
      « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté », de Saint Just, devient « pas de vérité pour les ennemis de la vérité » chez les « fact checkers », version moderne de « la fin justifie les moyens », ou comment invoquer un idéal supérieur pour s’affranchir de toutes morales.

        +16

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  • BrianDu64 // 14.08.2018 à 11h22

    je ne peux pas m’empécher de visualiser un avion touché par un missile. L’avion survivra t’il ? en tous cas il est clair que ce groupe traverse une crise.

      +8

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    • Ardéchoix // 14.08.2018 à 14h26

      « C’est une agence de communication spécialisée sur l’accompagnement en cas de crise médiatique ». Eh ben voilà y ont du boulot pour un an, une bonne introspection 🙂

        +9

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  • Marc // 14.08.2018 à 11h43

    Encore une assoc puante qui gravite autour de l’UE, surement financée en grande partie par elle (NGO) et qui pratique la desinformation et le fichage massif (twitter) avec le fric de nos impots. L’EURSS dans tout sa splendeur
    C’est dans la meme veine que les fake news, decodex du monde (presse subsidiée par l’etat et aux mains des rotschild), l’etat veut reprendre le controle de l’information
    Autre truc a savoir, la presse belge (en tout cas tous les quotidiens francophones) est entierement subsidiée par l’etat, aussi non elle coule

      +14

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  • sassy2 // 14.08.2018 à 11h45

    DISINFOLAB a-t’il travaillé sur la propagation des théories du complot sur l’affaire Skripal ?

      +11

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  • Lysbeth Levy // 14.08.2018 à 12h16

    Gros boulot, de décryptage, réinformation, sur cette affaire #Disinfo-Lab#fichage, qu’ils voulaient faire passer pour anodine, et se révèle bien plus dangereuse au final. On découvre donc qu’il y avait 4 fichiers et cela concernait 55 000 comptes tweeters. Nicolas Vanderbiest essaie de se faire pardonner mais peine à convaincre les internautes pas dupes, le spécialiste de l’e-réputation s’est fait une sale réputation : juste retour des choses ..

      +21

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  • jpp // 14.08.2018 à 12h23

    attention, sur la vidéo de Meurice
    On a un souci très fort d’accompagner NOS clients […] puisque cela fait maintenant plus de SEPT ans qu’ON aide des entreprises […] Est-ce que vous pouvez me dire ce qui est le bien et le mal ?”
    ne sont pas des propos de Nicolas Vanderbiest mais d’un autre intervenant ( 3 intervenants interviewés dans la vidéo )
    Cordialement

      +2

    Alerter
  • Giorgio // 14.08.2018 à 12h26

    Premier résultat, la démission de Nicolas Vanderbiest de l’UCL (Université Catholique de Louvain-la-Neuve) afin « qu’à cause de lui, l’université ne voie pas sa réputation entachée ».

      +2

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  • Sanada Yukimura // 14.08.2018 à 13h33

    Merci pour vos articles passionnants sur ce sujet.
    Je tiens neanmoins a preciser un point de detail nuisant a la qualite generale de l’article (ainsi que celle des autres articles traitant du meme sujet).

    En Belgique, le poste d’assistant [doctorant] differe du poste de doctorant « classique ». Un assistant assure une charge de cours en collaboration avec son promoteur (directeur de these en Francais de France). Cette charge de cours est relativement importante car elle peut constituer jusqu’a la moitie de son volume horaire total (le reste etant majoritairement le temps de recherche classique du doctorant). Ainsi, un assistant depose traditionnellement sa these en 4~5 annees, voir plus, a comparer aux 3~4 annees d’un doctorant « classique ». Rien de surprenant, c’est la raison d’etre du contrat d’assistant. [Note: venant des sciences dures, j’imagine sans certitude que la description peut s’etendre aux autres domaines.]

    Votre propos « on comprend que la thèse en communication dure depuis 2013… » -et d’autres reperees sur les autres articles- me semblent donc malvenus.

      +1

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  • Andreus // 14.08.2018 à 14h11

    Ca semble changer de veste souvent la dedans…
    …au service de la mise en tutelle des plus faibles…pour server les gros influents.
    Heureusement que vous avez fait des captures d’ecran qui permettent de montrer qu’il y a un ajustement en cours derriere cet ecran de fumee de lobbiste.
    > merci pour votre travail qui me donne espoir et qui prouve que cela vaut le coup de creuser des dossiers comme cela et ne pas se degonfler a leurs premieres injonctions et diffamations.

      +5

    Alerter
  • medmed // 14.08.2018 à 14h36

    Bravo monsieur Berruyer. Pourquoi les journalistes sont-ils si pleutres ???

    Mr Olivier Berruyer pendant toutes ces années que vous avez combattu la propagande et le mensonge, vous vous êtes fait énormément d’ennemis très puissants. Quel traquenard sont ils entrain de vous mijoter ? Ces chiens lorsqu’il tiennent une proie, ne lâchent plus..

    Je crains pour vous à l’avenir.

      +9

    Alerter
    • Emmanuel // 15.08.2018 à 14h56

      Sur ce point je ne suis pas si pessimiste : il n’y a pas grand-chose à redouter, au pire une affaire bidon de harcèlement sexuel ou aggression du même acabit. Méthodique et minutieux comme il est, O.B. s’en défendrait facilement et contre-attaquerait judiciairement. La France n’est pas le Mexique : on n’élimine pas radicalement des opposants sur un claquement de doigt en France (pas encore).

        +0

      Alerter
  • JPJ41 sur Twitter. // 14.08.2018 à 14h47

    Question bête, la CNIL dispose-t-elle des moyens d’investigation chez les opérateurs Twitter et Dropbox en particulier pour récupérer les fameux tweets et fichiers en cause ? Faudra-t-il impliquer la CE au final ?

      +3

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  • @patricklemarie // 14.08.2018 à 15h26

    Excellent travail. Merci.

      +8

    Alerter
  • Kokoba // 14.08.2018 à 15h39

    Quelle bande de pieds nickelés…

    Cette histoire met en pleine lumière ces groupes qui grouillent autour des centres de pouvoir (et d’argent) : ONU/OTAN/UE/etc…
    Il y a tellement d’argent facile à se faire autour de ces structures qui ne sont pas controlees démocratiquement.

    Le pire, c’est que ce petit groupe de copains/coquins, personnages cyniques et sans scrupules représentent le modèle parfait de la modernité selon Macron : des jeunes gens dynamiques, agressifs, entreprennants, premiers de cordée, travaillant dans le domaine du numérique, sans frontières…

    Monde merveilleux des experts, communiquants et autres pubards…

      +26

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  • SuperLombric // 14.08.2018 à 16h03

    Hey mais c’est un super bon boulot d’investigation ca !!!
    Si nos journalistes pouvaient en faire autant….Ah on me souffle à l’oreille qu’ils sont censés le faire…
    Bravo à tous pour ce travail excellentissime ! Vivement la suite !

      +17

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  • Subotai // 14.08.2018 à 19h16

    En écoutant les voix de ces « personnages » en plus des propos, on a tout de suite une idée de la personnalité de ces gamins.
    Bref des 30% pur jus.
    En tout cas, joli costard, peut être commenceront ils à apprendre ce qu’est la vrai vie…
    Attention Olivier, tu deviens trop efficace…

      +8

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  • Paul ux // 14.08.2018 à 19h51

    Vont tous désormais avoir beaucoup, beaucoup de mal à faire passer lescrises.fr pour complotiste.
    Lescrises.fr qui ne touche aucun argent public et qui produit des pépites.
    Les organisations grassement financées par l’UE et qui produisent de la merde.
    L’UE fonctionne comme feu l’URSS .
    C’est à pleurer.

      +4

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    • Yanka // 15.08.2018 à 11h43

      Les-crises SONT une source suspecte et un nid de complotistes à lunettes (ou pas) du seul fait qu’elles ne sont pas subsidiées. Voilà ce qu’il faut comprendre. L’expertise sérieuse ne saurait émaner que d’un média sous perfusion gouvernementale, européenne, atlantiste ou sorosienne ! Le subside est la garantie du vrai, du bon et du beau !

        +2

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  • zx8118 // 15.08.2018 à 02h01

    Donc en résumé cette bande de faussaires cherchent à étendre l’incendie BadBuzz des BadCorporations, ou des BadGovernements, en les arrosant de fake news si nécessaire.
    Tous les moyens sont bons pour persuader le bon peuple que les BadBuzz proviennent non pas de mauvais comportements mais de complots (russes de préférence), bref de fake news.
    Sous prétexte de lutte contre les fake news ce ne sont que des lobbyistes de la pire espèce, prêt pour cela à créer ce qu’ils sont censés dénoncer. Beurk.

      +9

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  • _HP_ // 15.08.2018 à 02h47

    Juste des opportunistes qui créent des structures sur mesure, quasi-vides, pour avoir accès aux bons filons, comme l’argent de la « lutte anti-fake-news » de l’EU, le bizness plan étant l’enfumage, pardon la communication, et la ponte de rapports ronflants paraissant le plus sérieux possible. L’enfumage des technocrates de l’UE qui les financent, naturellement. La chasse aux financements est assez facile quand on a les bons contacts et la bonne façon de faire, il suffit d’avoir une âme de mercenaire et un beau costume.

      +12

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  • Gier13 // 15.08.2018 à 08h37

    Bravo pour ce travail remarquable.

    Ils vont devoir maintenant gérer le bad buzz qui touche leur propre galaxie. S’ils le font avec autant d’amateurisme que leur travail sur les touits de Benalla, ça risque d’être assez drôle cette affaire !!!

      +6

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  • Rond // 15.08.2018 à 08h52

    Merci pour ce travail.

    Manifestement, tous ces gentils messieurs ne travaillent pas pour le bien commun. Mais alors, pour qui ou quoi travaillent-ils donc si dur, et si mal jusqu’à se faire prendre ? Corollaires : Combien de ces officines sont encore dans l’ombre menant des missions sombres ? Combien d’affaires Benalla noyées dans le bruit de fond ?
    Qui est encore chez Touiteur ?
    Qui veut encore de cette europe
    Qui ne vient pas encore s’aérer sur Les Crises ?

    Ce monde est fou ! Tenez bon et ne lâchez rien !
    Soupir …

      +6

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  • RGT // 15.08.2018 à 14h24

    Mon avis personnel concernant cette bande de « joyeux drilles » est simplement leur souhait de s’assurer des revenus confortables en caressant les plus nantis dans le sens du poil et en leur proposant de « nettoyer leur passif » en racontant des bobards afin de les transformer en blanches colombes.

    Cette stratégie est sans doute efficace tant qu’on se contente de ne pas faire de vagues ni de se faire prendre le doigt dans le pot de confiture.

    S’ils n’avaient pas fait les cons en poussant le bouchon trop loin ils continueraient à ronronner peinards avec des montagnes d’€uros qui pleuvent en échange de vent.

    D’où leur réaction virulente quand ils ont été démasqués par Olivier Berruyer…
    Adieu veau, vache, cochon, couvée !!!
    Il vont TOUS devoir se mettre sérieusement au travail car leur « business model » a explosé en plein vol.
    Mais vu la tournure que prennent les événements, si un procès a lieu, ils risquent de devoir changer d’identité et se faire refaire le portrait car plus personne en leur fera désormais confiance.

    Une chose est sûre : Quand on se fout trop de la gueule du monde ça nous retombe toujours sur la gueule, même quand on est une personne « importante ».
    Alors 3 gusses « dans un garage », ils ne risquent pas de recommencer car plus personne ne leur apportera la moindre crédit.
    A leur place j’entamerais immédiatement un master de caniveaulogie si je souhaite un jour trouver un emploi.
    De plus, contrairement à tous ceux qui l’exercent, cette digne profession sera en accord total avec leurs valeurs les plus intimes.
    Vu leurs compétences ils seront rapidement promus au pilotage des motocrottes.

      +5

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  • fleurda // 15.08.2018 à 21h38

    vous dites qu’il aurait toi:letté son profil twetter pour cacher le lien UCL.
    en fait j’ai lu dans la presse qu’il avait démissionné de son poste à l’UCL. ca serait donc logique..

      +1

    Alerter
  • Guillaume // 16.08.2018 à 11h53

    Je suis, comme beaucoup ici étonné, surpris, et admiratif du travail accompli, de la pertinence des informations, et des sources toujours indiquées sur ce site. Néanmoins je suis embêté par ce genre d’article, pas très à l’aise a vrai dire.
    Nous avons sur ce blog beaucoup d’articles de qualité, et de l’information que je n’arrive pas à trouver ailleurs. L’article de Lordon sur l’affaire Benalla en est pour moi le parfait exemple (n’étant pas abonné au Monde diplo et n’allant pas ou peu sur son blog par exemple). Par contre, j’ai l’impression (et ce n’est que mon avis) qu’on est a la limite entre l’information et la Vendetta sur ce genre d’article. J’ai ressenti la même chose avec le « Décodex ». Il est pour moi utile d’agir contre les personnes se permettant de faire la pluie et le beau temps sur la pertinence des articles du net et ici sur des classifications politiques ou personnelles douteuses. Néanmoins je n’aime pas voir ces guerres par média interposée.
    Je trouve que cela va trop loin.
    Cordialement,

      +1

    Alerter
  • MarcDacier // 23.08.2018 à 14h06

    Mme HANUS a maintenant une autre posture sur le site EU Venue finders …
    Mais ca n’a sans doute rien a voir avec cette exposition médiatique …
    http://www.venue-finders.eu/wp-content/uploads/2016/03/AAEAAQAAAAAAAAOYAAAAJDIxYjNhNzc2LTQ5NTYtNDRmMS05OGVlLTk4MmE0MjE5NmEwZg-200×300.jpg

      +0

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