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2.mai.20172.5.2017 // Les Crises

Deuxième tour 2017 : La vision de Dimitris Alexakis

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Source : Ou la vie sauvage, Dimitris Alexakis, 29-04-2017

à Laurence, Jérôme et quelques autres

Je n’aurai pas le temps de lire aujourd’hui d’autres articles, d’autres études sociologiques, d’autres analyses et d’autres déclarations, il faut garder la petite, préparer le travail du soir, écrire le texte que je devais rendre le 25 avril et dont la remise a été reportée au 2, mais j’en sais déjà assez, je crois. Il faudra bien que je me passe des analyses d’Emmanuel Todd (que j’aimerais lire mais qui sont en accès payant : quelqu’un pourrait-il les publier sur sa page ? sur son profil ?), et de tant d’autres — il arrive forcément un moment où l’on doit décider seul, avec ce que l’on a, ce que l’on sait en l’état et ce que l’on est.

Je sais quelque chose, même si cela fait longtemps que je n’ai plus le temps de lire et de m’informer autant que je le voudrais (de lire comme à 15 ans, à 20 ans ou à 30) : je sais que la montée du FN n’a cessé d’accompagner l’abandon déclaré, assumé, des classes populaires, des « bastions ouvriers », des chômeurs que les ouvriers de naguère tendent de plus en plus massivement à devenir depuis le tournant des années 80, ne cessent de devenir encore, à Florange, Amiens, Saint-Nazaire, des jeunes travailleurs précaires qui se sont démultipliés dans un champ du travail de moins en moins lisible à partir du milieu des années 70 et aussi, et peut-être avant tout, du monde rural, par les partis et l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés depuis 1981 comme par toute une frange de la population (des « classes moyennes éduquées », pour parler à traits larges, et des intellectuels, de ceux qui sont avant tout possesseurs d’un capital culturel, de ceux qui, à un moment de leur vie ou tout au long de leur vie, ont eu le temps de lire).

Je sais que l’alternative qui nous est aujourd’hui proposée (entre la finance ou le fascisme) est une forme particulièrement viciée, particulièrement perverse de reconduction de ce pacte passé dès les premières années du gouvernement socialiste (1983) entre ces mêmes classes moyennes, les professions libérales et le patronat sur le dos de ceux qui ne possèdent pas de capital et, en particulier, pas de capital culturel.

Je sais que, par rupture avec toute une partie du mouvement ayant suivi Mai 68, l’écrasante majorité des intellectuels «de gauche» a, à un moment crucial, pris le parti ou décidé de se retirer du jeu, de la construction de solidarités entre les classes, de l’organisation de transferts et d’échanges réciproques de savoir permettant de bâtir des luttes entre pratiques ouvrières, agricoles et savoir livresque, théorie, réflexion collective, création d’espaces pour un discours et une expérience politique en commun entre l’usine, les champs et l’université ; de cesser d’incarner un point de connexion, de jonction, entre classes populaires et classes passées par l’université (et cela vaut autant pour le monde de la production industrielle que pour le monde rural mais aussi, de manière chaque jour plus aiguë, de la solidarité en acte avec les migrants).

Je sais que la reconduction de ce pacte marqué par l’égoïsme bourgeois le plus étroit ne peut plus aujourd’hui se prévaloir, si elle l’a jamais pu, de cette caution morale qu’était jusqu’à présent censée lui apporter l’injonction du «tous ensemble contre le fascisme», en premier lieu parce que la gauche de gouvernement a transformé l’antiracisme en serpillière de ses opportunismes et de ses reniements, en second lieu parce qu’aucune réflexion sociale n’a jamais accompagné aucun «sursaut républicain». Privé de toute véritable réflexion sur les causes sociales de la montée de l’extrême-droite, cet antiracisme-là (celui de SOS Racisme comme des grandes manifestations unitaires des années 90 — mais certainement pas celui, dans notre enfance, de la belle marche pour l’égalité) n’a jamais été qu’une passoire, qu’un crible ne faisant dans le fond barrage à rien — la preuve en est apportée aujourd’hui de la façon la plus critique, la plus criante et, au vrai, la plus dramatique qui soit.

Je sais aussi quelque chose du racisme profond qui habite depuis des décennies la société française. Je ne devais pas avoir 8 ans lorsque le gardien de notre ILM (Immeuble à loyer modéré) de Place des Fêtes m’a menacé un jour de me renvoyer dans mon pays « avec un coup de pied dans le cul » — et cette remarque m’a certainement marqué à vie. Dans l’immeuble de la rue du docteur Potain où nous avons grandi, mon frère et moi, nos amis s’appelaient Bichara, Céline, David, Samuel, Reda, Anne, Michel, Jérémy, Karim, Eric, Basile, Lamine, Stratos, Frédéric, Moussa, Aïssatou, Heidi, Patrick, Axel. Je me souviens des bavures et du mot ratonnades dont l’écho a suivi toute notre adolescence, et des noms. Je me rappelle avoir, quelques années plus tard, été saisi à la gorge par un policier du commissariat du Forum des Halles et soulevé contre le mur, au bord de l’asphyxie : je venais de protester et de m’opposer à un contrôle d’identité humiliant. Je sais quelque chose de ce racisme : je l’ai reçu dans la face comme une insulte, très jeune, je l’ai senti se refermer sur ma gorge — moi qui suis pourtant, comme le disait Pasolini, «un petit bourgeois », un privilégié, quelqu’un que les livres protègent, quelqu’un qui, en cas de démêlés avec la justice, aura plus de chances d’échapper à l’incarcération que la plupart de nos amis d’enfance.

Je sais aussi, pour avoir vécu en Grèce ces quinze dernières années, que l’alternative Macron / Le Pen est une nouvelle forme du non-choix auxquels les Grecs, singulièrement, ont été confrontés en juillet puis en septembre 2015. Le chantage exercé alors sur le peuple grec par l’Eurogroupe consistait à faire jouer la menace d’une sortie en catastrophe de l’euro et de l’effondrement, du jour au lendemain, du système bancaire. Le chantage exercé aujourd’hui sur le peuple français est peut-être plus violent encore car il utilise une arme de nature éthique, ou morale : votez pour la finance afin de faire obstacle à l’horreur, au parti de la haine de l’autre. Votez pour les plans d’austérité que nous vous infligerons, car vous n’avez plus le choix.

Mais la finance n’est-elle pas, aussi, un parti de la haine ? De la haine des pauvres, des réfugiés, des ouvriers, des chômeurs, des sans dents, des incultes? Derrière le visage et les mots étrangement lisses d’Emmanuel Macron, ne faisons pas semblant de ne pas voir, de ne pas entendre les chiffres atroces et le réel des plans d’austérité, celui, notamment, de l’accroissement de la mortalité infantile et des suicides dans les pays du Sud, les conditions sordides des camps de réfugiés organisés en Grèce sous les auspices de l’Union européenne ni le silence de ceux qui continuent de mourir en Méditerranée.

Le propre de la gouvernance néo-libérale est de nous contraindre à apposer notre signature à son programme de guerre sociale alors même que nous savons qu’il est dirigé contre nous, contre la société, contre ses solidarités les plus élémentaires. À lui donner notre aval, fût-ce sous la menace d’un chantage cru.

Quelle «caution morale» et quel assentiment subjectif apporter à un mouvement incarnant la destruction de plus en plus accélérée, à travers l’Europe, des classes populaires, de toute une partie des classes moyennes mais aussi, à l’échelle mondiale, des ressources naturelles et de la planète entière ?

L’antiracisme quinquennal de la classe dirigeante française n’est fondamentalement que la caution morale d’un égoïsme et d’un cynisme de classe : le vernis dont les intellectuels et une grande partie de l’électorat socialiste tentent de recouvrir leur trahison historique.

Cet antiracisme-là doit finir, est fini : chacun le sait, tant son masque apparaît désormais craquelé, boursouflé, caricature ne pouvant même plus se prévaloir, par différence avec 2002, de la tradition républicaine.

Fascisme, austérité, silence. La seule issue, pour la gauche, consiste désormais à se tenir à distance des injonctions morales d’une hypocrisie absolue de ceux (journalistes, intellectuels organiques du capital) qui, en la pressant de se prononcer en faveur d’E. M., n’ont pas d’autre objectif que de la voir abjurer — ce qu’Alexis Tsipras, après six mois de gouvernement, s’est résolu à faire, et ce dont Jean-Luc Mélenchon s’est pour le moment heureusement bien gardé.

Elle est surtout de travailler à une nouvelle alliance de classes, de groupes sociaux, de fragments dispersés, désunis, de modes de travail, de modes d’être et de vie, de cultures (« nouvelle » dans le sens où le travail a, depuis les années 70, subi des transformations décisives), en faveur de la redistribution et de la justice sociale : contre une accumulation des richesses devenue proprement monstrueuse, pour leur partage et pour la circulation du savoir à travers l’ensemble du champ social.

Nous sommes des milliers, en ce moment même, à débattre des décisions que nous prendrons le 7 mai, à nous débattre et à nous déchirer, mais peut-être conviendrait-il d’abord de dire l’évidence : que le vers est dans le fruit, que les termes du débat sont faussés. Que ce débat est un piège car il repose sur un chantage et sur l’appui objectif apporté depuis des décennies par l’establishment aux thèses de l’extrême-droite, au détriment des revendications de justice. (Favorisons la création du monstre, nourrissons-le puis déclarons : Votez pour la finance, sans quoi nous sortirons le monstre de sa cage.) Ce débat vicié doit et peut être, maintenant, radicalement dénoncé, contesté dans ses termes. L’alternative entre Macron et Le Pen est le symptôme le plus éclatant de la perversion profonde du système capitaliste contemporain, dans sa forme néo-libérale et (forcément) autoritaire. Nous ne devons pas nous résoudre à ce que « gouvernance » soit désormais, dans tout le continent européen et au-delà, synonyme de «chantage». Cette imposture doit être maintenant, aujourd’hui, dénoncée et ramenée à ses causes.


Dimitris Alexakis

samedi 29 avril 2017

{photographie: place Syntagma, Athènes, 29 avril 2012}

Cet article fait partir d’une longue série visant à discuter les opinions diverses en lien avec l’élection du 7 mai.

Elle ne reflète pas forcément l’opinion du site Les-crises – qui n’aura d’ailleurs aucune position officielle pour cette élection.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Chris // 02.05.2017 à 03h05

Je ne partage pas votre optimiste.
5 ans supplémentaires de sarkollandie vont nous anéantir.
La pègre oligarco-politico-financière est en train de gagner sur tous les tableaux. Après nous avoir dépouillés en 2008, elle continue de se goinfrer de la spéculation, des délocalisations et du malheur des peuples.
J’aime mon pays. Depuis 50 ans, je le vois disparaitre dans le trou noir de l’Union Européenne et l’arnaque de la dette.
Les déviances du FN ne sont pas pires à celles du PS, LR ou FdG : carriérisme, cupidité, corruption, racisme à l’envers, attrait du pouvoir. Je refuse ce fear project !
Marine Le Pen n’est pas la panacée, mais elle au moins, est française : elle ne se comporte pas comme une apatride, fait que Marie-France Garaud lui reconnait.
Macron, c’est 666 ! Ne comptez pas le maitriser une fois dans la place. Lui et ses parrains nous rongeront jusqu’à l’os.
[modéré]

86 réactions et commentaires

  • Francoise Jacotin // 02.05.2017 à 01h16

    Choisir entre Macron et MLP , c’est être réduit à choisir entre la peste et le choléra, dans un pays sans médecine et sans remède .
    Le vote blanc n’est pas comptabilisé .
    L’abstention favorisera inévitablement l’un ou l’autre camp .
    Il n’y a plus de démocratie , Todd a raison , nous sommes piègés .

      +31

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    • pol // 02.05.2017 à 14h53

      je dirais que c’est choisir entre la syphilis et l’herpès, l’une est dangereuse mais curable par une bonne intra-dermo de 4M.U., l’autre n’est pas mortel mais vous ne vous en débarrasserez jamais plus.
      En clair l’une peut être contrôlée par les législatives et renvoyé au néant assez rapidement selon la quantité de conneries qu’elle peut accumuler dans un laps de temps assez court, alors que l’autre va transférer à l’U€ le peu de pouvoir dont nous disposons encore, et dans 5 ans vous serez puçés, et le droit de vote aura été remplacé par une consultation €uropéenne sur internet, falsifiable en deux clics de souris…
      L’abstention, dans l’état actuel de la législation, comme le vote blanc ou nul, ne servent absolument à rien, un lavage de main à la PoncePilate, qui vous ôte le droit à venir pleurnicher par la suite.

        +15

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    • georges glise // 02.05.2017 à 16h30

      c’est faux, les votes blancs sont comptabilisés, il y en a eu 1,78% au premier tour, mais ils ne comptent pas comme « suffrages exprimés, et n’ont donc aucune influence sur le résultat du scrutin.

        +4

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      • RGT // 02.05.2017 à 20h44

        Les votes blancs comptent pour du beurre.
        Le vote blanc, ne l’oublions pas, a été inventé par Nabot-léon III.

        La dernière modification fait bien apparaître le pourcentage de votes blancs, mais elle laisse perdurer l’interprétation perverse de ce vote en « entre les deux mon cœur balance »

        Donc, si vous votez blanc vous êtes 100% d’accord avec le résultat car vous avez « approuvé » les deux options et vous n’avez AUCUNE RAISON d’aller vous plaindre.

        Le vote blanc est une fumisterie, seule l’abstention est un acte réellement protestataire.
        C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils veulent rendre le vote obligatoire, sans bien sûr remettre en cause le « statut particulier » du vote blanc.

        Il y a 36 ans, contre mes convictions intimes j’ai « perdu mon pucelage » en allant voter pour le « changement »…
        J’ai juré qu’on ne m’y prendrait plus et depuis je boycotte les urnes.

        La situation actuelle est telle que je me demande sincèrement si je ne vais pas aller donner un bon coup de pied dans la fourmilière.

        Ils ont vraiment dépassé les bornes.

          +9

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  • atanguy // 02.05.2017 à 01h32

    Bravo! Ne peut etre mieux dit!
    Si il faut élire Macron pour éviter lePen et ses mignons. Faisons le dans la joie en dénonçant le système a bout de souffle qui nous as offert cette alternative. Nous saurons évincer ces deux déchets de l’histoire: La finance ignoble alliée a la pègre négrière raciste.

      +13

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    • Chris // 02.05.2017 à 03h05

      Je ne partage pas votre optimiste.
      5 ans supplémentaires de sarkollandie vont nous anéantir.
      La pègre oligarco-politico-financière est en train de gagner sur tous les tableaux. Après nous avoir dépouillés en 2008, elle continue de se goinfrer de la spéculation, des délocalisations et du malheur des peuples.
      J’aime mon pays. Depuis 50 ans, je le vois disparaitre dans le trou noir de l’Union Européenne et l’arnaque de la dette.
      Les déviances du FN ne sont pas pires à celles du PS, LR ou FdG : carriérisme, cupidité, corruption, racisme à l’envers, attrait du pouvoir. Je refuse ce fear project !
      Marine Le Pen n’est pas la panacée, mais elle au moins, est française : elle ne se comporte pas comme une apatride, fait que Marie-France Garaud lui reconnait.
      Macron, c’est 666 ! Ne comptez pas le maitriser une fois dans la place. Lui et ses parrains nous rongeront jusqu’à l’os.
      [modéré]

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      • DUGUESCLIN // 02.05.2017 à 06h44

        La finance est apatride et n’aime pas les patriotes.

          +39

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      • Tassin // 02.05.2017 à 09h43

        Je ne savais pas qu’être Français était une qualité en soir. Sauf pour quelqu’un comme Hubert De La Bath.

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        • redge // 02.05.2017 à 12h23

          Pour un président de la France être Français n’est pas seulement une qualité mais devrait être une obligation car le reste du monde se moque globalement du sorts des français comme nous nous moquons du sort de nos voisins grec, belges, britanniques, espagnols etc… Que deviennent les salariés dans les entreprises ou le dirigeant n’appartient pas à l’entreprise?
          Quelle que soit les orientations du président Français il doit défendre la majorité des Français sinon nous sommes plus « Français » mais « sans nation ». Et il est très difficile de récolter impôt et taxe auprès d’un peuple devenu « sans nation ».

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        • Chris // 02.05.2017 à 15h41

          Si vous aviez vécu à l’étranger, si vous vous étiez frottés à d’autres cultures, à d’autres géographies, à d’autres lois, en tant que Français, vous vous estimeriez non pas supérieur, mais le plus riche du monde !
          Que les Allemands parlent de « Wie Gott in Frankreich » (comme un coq en pâte = comme Dieu en France) n’a rien du hasard. En effet, la France est un pays béni des dieux (*)
          Rien de pire ne peut arriver aux Français que de devenir des besogneux du fric et du toc: ils y perdront non seulement leur âme (déstructuration sociétale et perte culturelle), mais aussi leur génie inventif et technologique monnayé… par les autres !
          * une expression qui me rappelle un humoriste francophone qui ajoutait malicieux : Oui, mais pour compenser, Dieu créa le Français…

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          • Caribou // 02.05.2017 à 18h16

            Oui, la France est à l’origine un pays « béni des dieux ». On a tout, absolument tout, ce qu’il nous faut : un bon climat, une bonne position géographique, de la bonne BOUFFE, des terres agricoles fertiles, la mer, la montagne, un solide système social, etc.
            C’est bien pour cela que j’en veux énormément aux générations précédentes qui font nawak depuis 30 ans… Et qui me lèguent un pays déclinant. Si elles avaient bien fait leur boulot, si elles avaient un peu réfléchi, ce pays pourrait être un vrai paradis aujourd’hui. Le pire, c’est que ces générations aggravent le problème à chaque élection…

              +11

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      • Sempre // 02.05.2017 à 10h45

        Les milices sous Pétain étaient Francaises elles aussi, ceux qui s’attaquaient aux communistes et Juifs étaient Francais, donc le fait d’être Francais n’est pas une sésame qui permet tout.
        L’Histoire ce n’est pas le passé c’est le présent.

        Il suffit pourtant de chercher dans le passé de ceux qui entourent MLP (aujourd’hui) et de regarder son passé proche pour voir que ce ne sont que des nostalgiques d’une certaine France que nous avons combattu.
        Le FN est pire que tous les autres réunis, pas son électorat qui souffre.

        Lorsqu’ils seront au pouvoir ils enlèveront le parlement et déciderons comme Pétain, revivre cette histoire et les morts qui sont rattachés est insupportable.

        N’oublions pas que MLP présidente c’est aussi le doigt sur la Dissuasion Nucléaire.

        Et ne me dites pas que si une telle dérive arrivait vous prendriez les armes je n’y crois pas, vous en resteriez au débat sur un blog bien protégé.

        Les 2 mauvais candidats ne sont pas à mettre sur le même plan et il faut prendre position pour l’avenir de la France.

          +11

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        • Brok // 02.05.2017 à 13h15

           » N’oublions pas que MLP présidente c’est aussi le doigt sur la Dissuasion Nucléaire. »

          N’oublions pas que Macron président, c’est aussi le doigt sur la Dissuasion Nucléaire, et qu’il est infiniment plus dangereux que MLP sur la politique étrangère qu’il veut mener, complètement à la remorque des USA !

          N’oublions pas les menaces qu’il a proféré envers la Syrie, la Russie, (je me ferai respecter de Poutine dit-il) et à moindre mesure envers la Pologne et la Hongrie…

          Ce type me fait vraiment peur au niveau international du fait de son immaturité et de son inculture historique et géopolitique…

          MLP, malgré ses défauts est plus « cool » de ce coté-là…

            +38

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        • Chris // 02.05.2017 à 15h57

          Ben justement, le profil Macron, ses parrains et sa politique européo-fasciste (lobbies, multinationales, finance, pressurer encore plus les peuples au bénéfice de quelques uns), c’est du Laval/Pétain pur jus !
          La même pieuvre réapparait et cette fois-ci à visage découvert, les partis communistes ayant été éliminés et les socialistes zombifiés.
          Relisez l’Histoire…
          Par exemple, le billet des Crises de la semaine passée :
          http://www.les-crises.fr/livres-un-paradoxe-francais-antiracistes-dans-la-collaboration-antisemites-dans-la-resistance-par-simon-epstein/

            +14

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          • RGT // 02.05.2017 à 20h59

            Les plus gros soutiens de Macron font partie du « Club de l’Horloge » (Macron en fait aussi partie)…

            Je peux nommer un « Grand Homme » qui en faisait AUSSI partie : Bruno Mégret, ancien haut fonctionnaire, bras droit et mentor de JM Le Pen quand il était à l’apogée de ses thèses racistes et xénophobes.

            Ce cher Mégret était même tellement extrémiste qu’il s’est fait virer du FN avec sa clique d’ultra néo-nazis quand il a essayé de faire un putsch au sein du parti.

            Il aurait tout à fait sa place en Ukraine au sein de Parvy Sektor (il serait même le plus extrémiste).

            Vous comprenez aussi pourquoi le plus fasciste n’est pas celui (ou celle) que l’on croit ?

            Et leur racisme ne se concentre pas QUE sur les immigrés clandestins : Il concerne l’ensemble des gueux qu’il faut mettre en esclavage.

            Comme disait le Grand Voltaire : « Un pays bien gouverné est un pays dans lequel le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne. »

              +3

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        • sans a priori // 02.05.2017 à 17h43

          arrêter de diaboliser à outrance le FN ! c’est contre-productif ! De plus MLP n’est pas son père … elle a sa propre personnalité ! Bon, à part ça … j’ai regardé son programme voir où il était fasciste … j’ai pas trouvé ! On a le choix entre
          – —Macron globaliste – évangéliste – européiste à genoux devant l’Allemagne, financier dans les tripes … tout heureux d’être adoubé par la MEDEF, Les Banquiers … les cercles « très entre-soi » de nos riches oligarques
          —- Marine Le Pen « fille de » (lourde croix!) qui présente un programme souverainiste et qui remet en cause ce que tente de nous faire ingurgiter Bruxelles : déjà l’euro!, ensuite tout les abandons de souveraineté … il a certainement des défauts son projet … mais au moins il redonne une place « aux petites gens » !
          — donc je fais mon choix entre l’oligarchie et le souverainisme … Le second préserve mieux notre pays et fera moins de dégâts pour l’avenir de nos enfants !

            +8

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          • RGT // 02.05.2017 à 21h12

            La « moins pire » des solutions consisterait à élire la « peste brune » puis une assemblée bien à gauche (mais la vraie, sans le PS) et SURTOUT composée de courants qui ne peuvent pas se supporter et dans l’impossibilité de faire un coalition STABLE pour réellement gouverner.
            Avec de nombreux « électrons libres » qui prendraient systématiquement la défense des peuples contre leurs « partis »…

            Entre les « antifas », les « médias objectifs » et les « grands partis démocratiques » qui passeraient leur temps à la vilipender et les assemblées qui se taperaient sur la gueule nous aurions une réelle « pause démocratique » de 5 ans plongée dans l’immobilisme le plus total et sans nouvelle dégradation sociale.

            Et dans 5 ans, nous pourrons espérer un grand coup de balai.

            Il est préférable d’avoir 5 ans d’immobilisme que 5 ans « d’ordonnances bienfaitrices ».

            Dans le cas contraire, ce sera la curée et dans 5 ans un boulevard offert aux plus excités du FN…

            Si vous croyez que ça m’amuse, je n’ai pas les moyens d’acheter une île déserte, moi.

              +5

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      • moshedayan // 02.05.2017 à 11h37

        le passage important et contestable de cet article :
        « […] travailler à une nouvelle alliance de classes, de groupes sociaux, de fragments dispersés, désunis, de modes de travail, de modes d’être et de vie, de cultures  »
        Si cela signifie voter encore pour le PS, ou une formation même nouvelle issue de ce PS, ce sera sans moi. Depuis plus de 20 ans, j’ai voté à contre-coeur pour le candidat « de gauche » encarté « socialiste » au 2e tour (mais pas d’ailleurs pour Mitterrand en 1988). Désormais, c’est pour moi une conviction, un serment moral : tout ce qui s’apparente aux « socialistes » français, CFDT compris est à jeter aux « poubelles de l’Histoire » et le plus vite possible sera le mieux. On oublie Hamon dans l’échec Mélenchon. Vous ne croyez pas ?
        Et vous avez raison : dans quel état sera la France dans 5 ans, avec Macron ? (« à la world libérale, avec des bus pourris, ouah ! C’est top! un peu « rasta » avec le chichon libre en vente pour oublier !)

          +14

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      • LUC // 02.05.2017 à 18h13

        Bonjour .
        petit lien qui en dit long sur les intention de Macron

        https://www.youtube.com/watch?v=Wn72T4dTFho

          +4

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      • madake // 03.05.2017 à 01h54

        Alors Voilà…

        Soit on s’abstient, ou on vote blanc, ou on vote Macron.
        et l’un ou l’autre, je dirais Macron sortira vainqueur.
        Avec une majorité approximative due au report des voix, c’est à dire PS+LR un potentiel de 480/570 députés, dans la pratique moins, mais il fera passer la « refondation »
        Il appliquera le programme d’austérité et va GOPEiser la France.
        La sécu sera privatisée, la TVA augmentée, les impots sur les sociétés seront baissés, le code du travail sera poubellisé.
        Ca va paupériser et précariser beaucoup, les droits seront en déshérence, et l’emploi sera « dynamisé », avec une augmentation des réfugiés, uberisation sociale, qui baisseront les salaires globalement. Pas assez cependant pour éviter les délocalisations.
        Après 5 ans de ce régime, si un clash majeur (bancaire ou guerrier) n’est pas survenu, le brushing et les dents blanches seront beaucoup moins à la mode. Les ex LR/PS ( je sais ça rappelle une maladie…) ne se seront sans doute pas remis en selle.
        Le FN avec sa marinade ou sa marionade se rappellera à notre bon souvenir
        « vous avez essayé la banque, nous nous défendrons les français! Nous sortirons de l’Europe »
        Et là je pense que le Frexit sera regardé autrement.
        Et je pose la question:
        A ce moment là, quel sera alors l’argument rationnel pour « faire barrage au FN »? « pour Repousser la bête »?
        …/…

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        • madake // 03.05.2017 à 02h54

          Soit on vote FN et là on s’arrache un t……le
          les législatives passent, probablement sans majorité. Alliance ou pas,
          gouvernement par 49.3 ou ordonnances comme on le fait tout le temps pour passer le droit européen qui prime sur les nois nationales, ou comme Macron l’aurait fait.
          Mais avec un risque de faire tomber le gouvernement (49.3 + motion de censure), ou de blocage (ordonnance non signée)…
          Il est probable que le gouvernement se couchera comme Tsipras, mais les dégâts me semblent moindres qu’avec Avanti!!!.
          Je pense qu’on pourra bloquer les lois liberticides, xénophobes, mais il y a un risque.
          Réduire la casse sociale sur la secu, les retraites, les cotisations sociales, me semble plus facile qu’avec Macron, qui votera des deux mains les exigences de l’UE.

          Mais tout cela est assez boiteux, et vu la qualité du programme, et toujours s’il n’y a pas de jocker par crash bancaire ou conflit, je crains qu’on aie au bout des 5 ans, des électeurs prêts pour Avanti!! Manuel.

          Mais sera-t-il encore en jeu?
          Facteurs tempérant, on maintient le principal et il est possible voir probable que d’autres XXXexit se soient produits… Mais je doute que la sagesse économique atteigne l’UE.

          Le bilan me semble moins lourd…Le FN sera démythifié, et peut être l’électorat plus mature?

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    • Tig // 02.05.2017 à 10h35

      Se donner la sensation valorisante de résister aux heures les plus sombres en répétant ce qui est hurlé dans sa tévé-radio-presse, ça n’a pas de prix!

      Le théâtre anti-fasciste de 2017 (écouter Jospin sur 2007), c’est Godwin qui rencontre Warhol.^^

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    • bm607 // 02.05.2017 à 11h52

      En 2002, j’ai fait une chose que je ne pensais jamais pouvoir faire : j’ai voté JMLP au second tour, la personne que je détestais le plus dans le paysage politique français voire même au-delà, celui qu’on huait le plus fort dans nos manifs d’étudiants quand j’étais plus jeune.

      Pas pour qu’il soit élu (s’il avait eu la moindre chance je ne l’aurais pas fait) mais pour dire aux politicards « arrêtez de faire n’importe quoi, sinon vous allez avoir JMLP qui va être élu un jour. Prenez en compte ce que demande ce vote et qui est acceptable, pour le dépouiller de cette partie et ne lui laisser que ses idées pourries qui, elles, ne feront pas de gros scores ».
      Et qu’est-il advenu ?

      Rien, nada, ничегo, nothing.
      Les « affaires » ont continué, ont empiré même.

      En 2017, la finance de plus en plus triomphante a son poulain, placé là à coups de révélation de magouilles au bon moment et d’adversaire soigneusement choisie, et vous donne la consigne de vote avec, et le motif qui va bien (au choix : « EM c’est le changement » ou « le FN c’est le mal »).

      Vous voulez replonger pour 15 ans encore ? Pas moi.
      Je ne suis pas sûr du tout que MLP (qui n’est pas JMLP, pour moi il n’y a pas de comparaison) y changerait énormément. Mais je suis persuadé qu’élire la banque, la finance, l’uE, ça poursuivrait la déliquescence actuelle du pays ; et que ça ne peut changer que si on secoue le système et les mentalités puisqu’ils ne veulent pas comprendre autrement, quitte à essayer « le FN au pouvoir » pour cela.

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  • Caliban // 02.05.2017 à 03h04

    Je note une fois de plus que le mot fascisme revient sur la table à propos du FN.

    Il me semble utile de rappeler à ce stade ce que M. Asselineau répète à propos du traitement médiatique de la « SARL Le Pen » (je ne sais si c’est lui qui en a fait état le premier) : la médiabolisation.

    • étape 1 : les médias font dans les périodes creuses le jeu du FN (dédiabolisation)
    • étape 2 : quelques jours avant les élections, ils cognent (d’où, classiquement, le retour en force des thématiques liées à la seconde guerre mondiale)

    Evidemment le personnel politique traditionnel – aujourd’hui incarné par M. Macron – profite à fond de ce pas de deux médiatique.

    Associer FN au fascisme c’est :
    • ajouter à la cacophonie
    • prendre les citoyens pour des imbéciles
    • un discours qui sonne faux, tout droit sortie de la « sphère médiatico-politique » (sans doute encore plus haïe que le FN lui-même)

      +73

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    • Morgan // 02.05.2017 à 08h48

      Tres malin les deux etapes. C’est la premiere fois que cela m’apparait si clairement. Merci!

      J’ajouterais que etape 1 aussi inclus de faire parler le FN tres souvent. Certainement par souci ‘d’equite’.
      Pour ensuite dire, etape 2: ah ben non en fait c’est un parti anti-republicain, fasciste, etc. et donc on ne devrait pas parler d’eux, mais on est oblige par la loi electorale et donc on en parle, beaucoup, uniquement en mal.

      Pourtant lorsqu’on demande aux medias pourquoi ils n’invitent pas d’autres personnes considerees comme racistes, ils font valoir leur qualite de filtre…
      Pourquoi ne pas appliquer le meme filtre lors de l’etape 1, la loi ne les oblige pas a l’egalite du temps de parole, ou meme a l’equite, hors periode electorale a ce que je sache?

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      • TuYolPol // 02.05.2017 à 09h51

        C’est tout-à-fait ça, c’est l’aspirateur à sac, une fois la poussière dedans on jette le sac. Et c’est ça que ceux qui sont à nouveau tentés par l’option doivent comprendre : ça marchera, encore et encore. Rien n’y fait, entre 23% et 50% il faut doubler le nombre de voix, et il n’y a aucune réserve dans les autres partis du 1er tour. Quand Le Pen veut mettre le booster tout ce qu’elle trouve c’est de resservir son vieux caramel recuit sur l’immigration. Pas sérieux, et surtout révélateur.
        Ce qu’on veut c’est bousiller leur putain d’aspirateur, que les gens arrêtent de se faire piéger. Figurez-vous que ce que le système déteste le plus, ce qu’il maîtrise le moins, ce qui peut le battre vraiment, est en train de revenir, et ça s’appelle la gauche. C’est un vrai scoop, et on a les législatives pour rejouer.
        Donc, voilà, hop, on casse l’aspirateur;

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        • Catalina // 02.05.2017 à 15h20

          c’est difficiIe, je le conçois, de gratter tous les filtres qui nous séparent du fn, (je ne parle pas des valeurs non partagées mais des filtres). En toute conscience, J’aimerai que les gens au lieu de ressortir des « croyances » sur le fn », se donnent la peine de visionner tout ce qu’il y a, de lire ce qui est disponible, de faire comme pour les articles qu’Olivier propose, de recouper, etc,=et dse faire son idée .Les arguments sans cesse déployés contre le fn ont de la chevrotine dans l’aile. Pour ma part, cela fait des années, des décennies que je fais comme vous. Sauf que là, les choses sont claires ! soit on vend la France, soit on la garde. Quel est votre choix ?
          et pas seulement la France matérielle mais oui, aussi la France immatérielle, ce qui a fait de ce pays une aura positive et qu’il n’y a aucune raison de ne pas continuer.

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          • Catalina // 02.05.2017 à 15h29

            suite : oui, l’assume de sortir un slogan fn et pourtant.
            Depuis plus de 20 ans, je me bats contre les « idées » du fn, aujourd’hui, il n’y a du fn, il me semble plus que l’appellation. Bien pratique. Certain on dit que rejeter son prpre père prouvait l’horreur fn. BIzarre parce que dès qu’il fut évincé, ce parti eu l’occurence d’écarter  » les chauds du bocal », « les excits » évidement, c’est pas les médias qui vous le diront.
            Personnellement, je fais confiance aux Français qui attendent de M Lepen qu’elle mette en route les référendums d’initiative populaire, elle en a tellement parlé qu’elle ne PEUT PAS REVENIR EN ARRIERE; je fais confiance aux Français car les abstentionnistes et ceux qui votent blanc ne peuvent que se réjouir d »une telle mesure, grâce à laquelle enfin, ils pourront s’exprimer et quoiqu’en disent lémédias, le premier parti de France aux Européennes était le parti des abstentionnistes. et le deuxième, le fn.

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            • Catalina // 02.05.2017 à 15h35

              suite : j’ai arrêté de bannir le front national de ma curiosité intellectuelle quand j’ai vu M Sapir proposer un front d’union contre l’euro, c’est là que j’ai commencé à aller scruter le fn. Suivant M Sapir depuis un moment, il m’a semblé très intéressant de développer autour de ce front de ralliement. Les freins imposés par les médias et par les voiles de l’histoire » ont été des choses que M Sapir a eu le courage de lever. Ensuite, et bien, il faut lire se faire son idée mais s’éloigner de la diabolisation. Les Françaiont prouvé qu’ls n’étaient pas des brutes sanguinaires après les attentats, ils ne se sont pas jetés sur les « zétrangés », ils sont, dans l’âme, respectueux de l’autre. Le fn aujourd’hui grande alliance patriote et républicaine semble tout de même plus être promu au service du peuple que le parti de hollande dont on a tous vu les dégâts sur notre pays, sans compter la honte d’avoir pour ami des gens peu fréquentables.

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            • TuYolPol // 03.05.2017 à 08h16

              Je n’invoque même pas la précaution morale dans mon argument, sa réputation est bien assez construite pour le disqualifier à jamais comme parti capable d’emporter 50% d’adhésion. Je veux dire, qu’il mérite sa réputation un peu ou beaucoup, elle est définitive. Et c’est ça qui bloque et qui bloquera toujours.

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    • yann 35 // 02.05.2017 à 19h19

      tout à fait d’accord, point n’est besoin de bourrer les urnes quand il suffit de bourrer les crânes. Mon point de vue change de plus en plus car, si je pense que les médias me mentent au sujet de macron, pourquoi ne supposerais-je pas qu’ils n’en fassent pas de même pour MLP ?

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  • DUGUESCLIN // 02.05.2017 à 06h08

    Nous avons un ennemi commun, c’est ce qu’il ressort dans beaucoup de commentaires. Cet ennemi c’est le monde de la finance qui domine « le politique » et prend en otage la démocratie et nous impose son passage obligé. Le pouvoir de la finance ne fait que s’accroître au détriment des peuples. Ce pouvoir, les financiers le tiennent de l’incapacité des camps souverainistes à faire une trêve, malgré les dissensions importantes, idéologiques, parfois haineuses qui les opposent.
    Pendant que chacun veut abattre l’autre, le vrai ennemi, le plus impitoyable et le plus sournois, le pire de tous, continue à s’imposer. Cet ennemi, prêt à tout, peut nous entraîner dans la guerre.
    Faut-il en arriver là pour réagir?
    Tant que la finance gouverne, il nous est impossible de choisir démocratiquement le camp que nous préférons.

      +36

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    • DUGUESCLIN // 02.05.2017 à 06h30

      Le coup de nous faire: attention les nationalistes sont de retour, attention les soviets sont de retour, et les trucmuches nous menacent et patati et patata. Je ne crois pas un seul instant que nous puissions être menacés par une dictature quelconque. Mais les financiers sont capables de soutenir et financer un camp ou un autre pour nous soumettre. Les néo-nazis en Ukraine, les islamistes dans le monde,etc..La seule vraie dictature est celle des financiers.

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    • Chris // 02.05.2017 à 16h39

      Je pense que l’ennemi principal… c’est la dette. La foire d’empoigne actuelle n’est que la conséquence.
      Un racket créé de toutes pièces par l’oligarchie, une Stratégie du choc de Naomi Klein, pour tenir et étendre son pouvoir :
      https://www.youtube.com/watch?v=Mm8PZFz9T-E
      Le président équatorien Correa explique très bien le processus : https://www.youtube.com/watch?v=6DZCFrALUVo
      Faites marcher vos méninges, faites appel à vos facultés cognitives.
      La dette créée à partir de rien. Et nous marchons ! En marche !…

        +6

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      • Chris // 02.05.2017 à 16h41

        (Suite)
        Avant janvier 1973 ou plutôt avant la loi Rothschild que nous devons à Pompidou (tiens, lui aussi un ex banquier !) et Giscard l’accordéoniste (une préfiguration du bastringue UE !), la Banque de France faisait crédit à l’État, sans intérêt. Normal, la BdF appartenait à l’Etat !
        Bien se dire que les mancos actuels de notre Sécu proviennent essentiellement des prélèvements du service de la dette, auxquels s’ajoutent les déficits dus à une monnaie unique qui obligent la France à emprunter pour éviter le défaut.
        Une hémorragie qui dure depuis 44 ans et que nos Muppets show entendent prolonger.

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        • Chris // 02.05.2017 à 16h59

          Naomi Klein nous rappelle l’abécédaire du néolibéralisme.
          La règle du néolibéralisme n’est pas l’idéologie du libre-marché, mais la règle de l’intérêt des multinationales.
          Ainsi apparaissent les cycles de privatisation des profits et de nationalisation de la dette :
          https://www.youtube.com/watch?v=1yIeT6pUE1A

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  • atanguy // 02.05.2017 à 06h35

    Appel a nos amis qui ont voté LePen:
    Je m’adresse ici aux 30% de ceux qui, ayant voté LePen, auraient voté Melanchon au second tour, si celui ci avait battu LePen.
    Aujourd’hui vous vous rendez compte que c’était un piège pour faire élire le candidat de la finance libérale, LePen étant rejetée par la majorité du pays pour ses liens évidents avec le fascisme, comme son père, même si elle prétend les avoir « dé-diabolises »comme ils disent.
    Aujourd’hui donc tout est prêt: Macron sera élu et vous aurez encore a subir le joug du patronat,des licenciements,du chômage,des baisses de salaire et des réductions des acquis sociaux pour 5 ans.
    Pourtant il s’en est fallu que Melanchon ait 2% de plus pour que le traquenard échoue.
    Ces 2% c’est vous qui les détenez.
    Il vous reste les élections législatives pour vous reprendre,tirez-vous même vos conclusions.

      +31

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    • calal // 02.05.2017 à 09h04

      Je m’adresse ici aux 30% de ceux qui, ayant voté LePen, auraient voté Melanchon au second tour, si celui ci avait battu LePen.
      il y a effectivement une porosite entre le vote fn et fi pour certains. amha le score de fi s’explique par le talent de melanchon qui a pique des voix a marine. mais cette porosite est a double sens et c’est bien ainsi,obligeant aussi bien melanchon que marine a de la « coherence » et de la « fidelite » a l’espoir mis en eux par leurs electeurs.
      par contre le fait que ces deux partis « anti banques » ne choisissent pas de s’allier sur un minimum commun indique amha que la situation en france n’est pas encore assez grave. quelque part tant mieux.

        +4

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      • Fidel C. // 02.05.2017 à 13h22

        Il y a porosité, comme vous dites, car le FN, qui n’a jamais eu de programme de gauche s’agissant du terrain éco et social, a fait banco depuis en s’accaparant le programme de FI.
        Extrême méfiance donc à l’égard des imposteurs du FN: L’extrême droite a un code génétique, qui est et reste l’inégalité des races et le fascisme. Et cela mène toujours à la guerre, à un moment ou un autre.

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        • Ovuef2r // 02.05.2017 à 17h55

          Ce qui mène à la guerre n’est pas le nationalisme mais son instrumentalisation par les profiteurs de guerre, marchands de canons et autres reconstructeurs de ce qui a été détruit. « Le capitalisme porte la guerre en lui comme la nuée l’orage », c’est pas de moi, de Jaurès je crois.

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          Alerter
          • ChristineG // 02.05.2017 à 18h45

            « Toutes les guerres sont des guerres de banquiers. »

            Sait pas d’où ça vient.

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    • DUGUESCLIN // 02.05.2017 à 09h49

      Le problème c’est que ceux du côté de la France insoumise qui condamnent la main mise des financiers mondialistes sur la politique sont pour certains alter-mondialistes, sorte de convergence utile (à qui?). Ce qui fait le jeu des financiers qu’ils voudraient pourtant combattre. Les financiers le savent.
      La seule chose qui ferait vraiment peur à ces financiers ce serait des accords de report entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Et ce n’est pas demain la veille. Il est difficile de voir ces deux là se rouler un patin façon Khrouchtchev devant la France ébahie et les financiers atterrés avec leurs médias interposés.

        +9

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    • Raoul // 02.05.2017 à 09h53

      Macron, s’il est élu n’aura aucun problème pour obtenir un gouvernement. Pourquoi ? Parce que les idées qu’il défend sur le plan économique sont partagées par une bonne partie du spectre politique français. Le PS bien sûr, le centre qui le soutient, la droite libérale et même la droite extrémiste quand il s’agira de détruire les acquis sociaux en réponse aux exigences de Bruxelles.

      S’il n’obtient pas une majorité, il aura de toute façon un gouvernement de consensus, européiste à souhait. Je verrais bien Valls comme Premier ministre, histoire que les français comprennent enfin.

      Ce ne sont pas les députés qu’obtiendra JLM qui pourront lutter contre ce rouleau compresseur. Les élections se sont jouées au premier tour et quel que soit le gagnant, le peuple français a perdu. Mais il a bien mérité ce qui l’attend.

      Le seul critère qui devrait intervenir pour ce second tour est la politique étrangère sur laquelle les candidats sont peu loquaces. On a compris qu’avec Macron ce serait la poursuite de la politique de Sarkozy-Hollande. Avec MLP, l’alignement atlantiste est bien moins flagrant.

      Alors, les postures morales, c’est bien. Mais si Macron va bombarder un pays pour faire plaisir aux États-Unis, ceux qui auront voté pour lui devront s’en souvenir.

        +15

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      • fanfan // 02.05.2017 à 14h57

        Incitation à la haine contre les patriotes: Macron « Ils sont là. Ce sont eux nos vrais ennemis. Vous les croisez dans les rues. Les instruments du pire. »
        http://lesobservateurs.ch/2017/05/02/incitation-a-la-haine-contre-les-patriotes-macron-ils-sont-la-ce-sont-eux-nos-vrais-ennemis-vous-les-croisez-dans-les-rues-les-instruments-du-pire-video/

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      • fanfan // 02.05.2017 à 15h13

        Deux poids, deux mesures :
        Interpellé à plusieurs reprises par Sébastien Chenu (FN), Benjamin Griveaux (Porte-Parole de Macron, conseiller de la fondation Jean-Jaurès sur les questions sociales) a fini par reconnaître qu’il accepte le soutien de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) qui est interdite dans certains pays, voire classée terroriste et qui vend dans ses congrès des ouvrages d’Hani Ramadan qui vient d’être expulsé pour appel à la haine. Benjamin Griveaux veut en revanche dissoudre le Groupe Identitaire qui selon lui « porte un danger sur la République ».
        BFM TV, 1er mai : https://www.youtube.com/watch?v=jGVX8w86huI

        Macron et son porte-parole : des islamo-en-marche !

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      • lon // 02.05.2017 à 21h57

        Tout à fait . Macron qui broute à gauche à droite au centre , tout le monde se bouscule pour être ministre , gauche et droite réconciliés enfin dans une grande fraternité politique , la patrie est sauvée , merci MLP

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      • atanguy // 03.05.2017 à 07h24

         » Avec MLP, l’alignement atlantiste est bien moins flagrant. »
        Elle aurait pas fait un tour chez Trump? Celui-ci n’aurait-il pas cité son nom favorablement pour l’avenir de la France? Ah oui,elle a aussi pris le thé (la tété?) avec Poutine. Il lui manque Duarte et, pourquoi pas, Kim Jong-un…

          +0

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    • Yves Falck // 02.05.2017 à 11h03

      Analyse plutôt correcte sur le fond mais quand même un peu d’attention à l’orthographe du nom de Jean-Luc Mélenchon serait souhaitable. C’est sans doute un mauvais réflexe « Pavlovien » mais quand un intervenant écrit « Mélanchon » avec un « a » c’est qu’elle/il a un problème au moins sous-jacent avec le candidat (ex-candidat) de la France insoumise. Bien entendu les citoyens qui ont voté Le Pen ne sont pas tous « déplorables » (selon le terme de Hillary Rodham Clinton), ils ont simplement misé sur le mauvais « cheval » –pas tout à fait comme ceux qui ont voté pour le Donald qui a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée–. Si l’on ajoute ceux qui se sont fait avoir par Hamon et celles ou ceux qui ont voté Macron, dès le premier tour, pour faire barrage au FN, il reste un sacré travail d’éducation politique à faire pour espérer se sortir du piège. Merci à Olivier Berruyer pour la qualité de son blog et d’une assez forte proportion de commentaires.

        +9

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    • lvzor // 03.05.2017 à 12h05

      « il s’en est fallu que Melanchon ait 2% de plus pour que le traquenard échoue.
      Ces 2% c’est vous qui les détenez… »

      Avec cette conception de la démocratie, vous méritez amplement le micron… Dans les faits, les vrais faits réels et tangibles, mélenchon se fait force d’appoint pour l’élection de micron, comme il a été celle de l’élection de hollande.

        +1

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  • Alain Hache // 02.05.2017 à 07h40

    Le problème n’est pas tant de choisir entre Macron et Le Pen, qu’entre le mondialisme et le populisme.
    Les gens de gauche sont vraiment pris aux entournures comme on dit dans le bon peuple.Ils ne veulent pas tirer toutes les conséquences des méfaits du mondialisme et ont inventé un alter-mondialisme qui est une impasse totale. Toutes les contorsions du Monde Diplo et autres n’y pourront rien. Ils ne sont plus en phase avec la réalité.
    Le discours de J.L.Melenchon avait quelque chose de pathétique car il ne voulait pas aller au bout de la logique de sa démonstration, en particulier sur l’immigration, arme du Grand Capital et pourtant il y a l’exemple allemand qui est criant : Refugees welcome ! pour venir bosser chez nous à des salaires Schröder, à des salaires de misère.
    Si la gauche authentique – je ne parle pas des sociaux-libertaires du soit-disant parti socialiste- est en crise , c’est que son analyse n’est plus en phase avec la réalité et ce ne sont pas les rodomontades sur le retour du fachisme qui changeront les choses.
    Le logiciel de la gauche est en panne.

      +17

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    • Tig // 02.05.2017 à 11h18

      Entièrement d’accord avec vous. Sauf que vous terminez par l’impasse du ‘logiciel de la gauche en panne.’ la gauche telle qu’incarnée par le P »S » comme dirait Sapir?

      Tant que les mots gauche et droite seront utilisés pour mal decrire les courants politiques bien plus subtils et clairs que ça, c’est nous qui seront en panne. En panne dans nos discussions, dans nos argumentations, dans nos débats d’idées.

      Car mal nommer les choses… Je vous refais pas la citation de Camus.

      Libéral, néo-libéral, mondialiste, protectionniste, isolationnisme, nationaliste, populiste, interventionniste, voilà quelques exemples de mots qui peuvent décrire plus clairement les actions réelles d’une politique.

      Voter pour des mesures ‘de gauche’ ou ‘de droite’, c’est un joli chèque en blanc, ils vous remercient!

        +3

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    • JLR72 // 02.05.2017 à 16h24

      Alain, je ne partage pas votre avis.

      Lorsque Mélenchon parle de l’immigration, voici ce qu’il dit exactement:

      – Les étrangers qui travaillent seront régularisés (le coût du travail pour l’employeur augmentera donc pour atteindre celui d’un salarié français…fin du dumping social).

      – Nous ne renverrons pas à la mer (et donc à la mort probable) les immigrés et réfugiés qui tentent de venir en Europe pour fuir la guerre ou la misère économique

      – Nous n’empêchons pas aux immigrés de venir en Europe mais nous leur disons que la France ne peut plus en accueillir. L’objectif est de créer les conditions en anticipant l’évolution du climat, des conflits pour que ces gens-là puissent rester chez eux et vivre dignement dans leurs pays. Cela va de l’arrêt des guerres à l’indépendance économique de nombreux pays (africains notamment) dont les dirigeants corrompus négocient directement avec les multinationales et pour leurs propres intérêts.

      D’ici la fin du siècle, les géographes estiment que près de 200 millions d’africains pourraient quitter leur continent du fait de l’évolution du climat. Que fera t-on à ce moment là? Leur fera-t-on de la place ou les fusillerons-nous?

        +1

      Alerter
  • Catalina // 02.05.2017 à 08h14

    Bonjour,
    Le fn n’est pas ma tasse de thé mais j’invite les lecteurs à faire comme moi, c’est à dire, à se boucher le nez et aller regarder les vidéos , de lire sur le fn. Je suis positivement influencée une fois cela fait et constate que les éléments de diabolisation du fn ne tiennent pas la route. Et puis surtout, je vois que seul de fn propose une alliance souverainiste et que du coup, ce n’est plus vraiment le fn mais la grande alliance républicaine et patriote et je dois le dire, ça a plus de gueule quand même que la politique de l’ue qui sera menée tambour battant parle le fils de hollande. Ce que j’ai tout particulièrement apprécié c’est la déclaration sur le terrorisme car il est un vrai danger qui pourrait, comme ailleurs, se transformer en pseudo révolution »…… vu que il y a des djihadistes en France qui pourrait bien être utilisés contre nous, comme en Syrie, en Ukraine, etc. AMAHA il ne suffit pas dire que le fn n’est pas bon, il faut aller voir ce qui vous dérange dans le programme. le choix pour une fois, est très clair il me semble.

      +14

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    • fanfan // 02.05.2017 à 13h45

      Le choix est d’autant plus clair au regard des traités de libre-échange, le CETA, et peut-être le TAFTA, Trump n’a jamais caché son hostilité à cet accord, pour le motif exclusif qu’il léserait les intérêts de l’économie américaine. Ce faisant, sans aucunement vouloir « l’enterrer », a-t-il toujours précisé qu’il ne le signerait pas « en l’état », laissant donc entrevoir l’hypothèse de (re)négociations futures.

        +0

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  • Patrick Fourrier // 02.05.2017 à 08h47

    Bonjour Dimitris,

    Tu pourra trouver ici : http://pcf-canton-de-boos.over-blog.com/2017/05/presidentielles-entre-deux-dimanches.html

    L’émission : Présidentielles, entre deux dimanches avec la participation de Olivier Tonneau et Emmanuel Todd .

    Paru sur le site : Arrêt sur Image, qui est un site avec abonnement .

    Voir aussi le site d’Olivier Tonneau sur les blogs de Médiapart (accès gratuit)

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  • herve // 02.05.2017 à 09h10

    « Il faudra bien que je me passe des analyses d’Emmanuel Todd (que j’aimerais lire mais qui sont en accès payant  »
    pour la video de emmanuel todd en libre acces:
    http://www.dailymotion.com/video/x5k2zri_emmanuel-todd-voter-macron-c-est-l-acceptation-de-la-servitude_news

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  • Catalina // 02.05.2017 à 09h21

    « compte tenu du nouveau menu proposé »
    Jmk11,
    cela vous donne envie de vous désabonner le fait que le site propose toutes sortes de point de vue sur l’élection ?
    Je trouve cela bizarre comme décision mais vous êtes libre, bien sûr, de le faire.

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  • philouie // 02.05.2017 à 09h25

     » La seule issue, pour la gauche, consiste désormais à se tenir à distance des injonctions morales d’une hypocrisie absolue de ceux  »
    Il faudrait que la gauche fasse aussi son autocritique car elle est la première responsable de cette situation. Macron vient de la gauche et la gauche a fourni tout l’arsenal conceptuel, moraliste, la base idéologique même du libéralisme économique. Un monde sans limite, c’est la gauche : sans limite morale, sans limite pour les prédateurs financiers.

      +16

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  • TuYolPol // 02.05.2017 à 10h13

    Aspirateur « Le Pen », marque déposée.
    L’aspirateur « Le Pen » est un parti politique alimenté par l’énergie médiatique. Il a deux caractéristiques principales : une réputation déplorable et un gros appétit pour les contestataires.
    Mise en marche : brancher la source d’énergie médiatique pour la fonction d’aspiration des voix contestataires. Il adaptera tout seul son discours pour aspirer les voix contestataires puisque c’est sa fonction. Une fois que les voix sont dans le sac et que les autres partis politiques contestataires sont éliminés, bouchez l’entrée de l’aspirateur avec la mauvaise réputation. L’aspirateur se charge lui-même de répandre à ce moment-là des odeurs insupportables qui réalimentent sa mauvaise réputation. Débranchez l’énergie médiatique et rangez l’aspirateur jusqu’à la prochaine fois. Garanti 90 ans.

      +8

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    • Tig // 02.05.2017 à 11h25

      Vous me semblez confondre ‘fonction’ et ‘utilisation’.

        +2

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      • Philou // 02.05.2017 à 15h45

        Vous me semblez ne pas connaître la polysémie du mot « fonction », mais il est vrai que la première occurrence a plutôt le sens « d’activité » ou « capacité » quand la deuxième a le sens de « destination ».

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        • Tig // 03.05.2017 à 09h30

          Ce que ‘utilisation’ ajoute, et c’est une polysémie que vous n’avez pas mentionné, c’est l’existence d’un « utilisateur ».
          ‘fonction’ renvoie aux attributs, aux caractéristiques d’une chose, indépendamment du reste.

          J’ai cherché des exemples pour que cela soit plus clair:
          Le JT à pour fonction d’informer. On peut utiliser le JT pour désinformer. Ou informer. Ou montrer du sport, etc…

          Une arme automatique à pour fonction d’ejecter un projectile à grande vitesse.
          On peut en faire une utilisation sportive, militaire, en faire un cale porte. On peut même la retourner contre soi.

          Mon message était court désolé s’il n’était pas assez clair.

          Comme l’indiquait un commentateur, l’utilisation qui est faite du FN (à vous de répondre à la question « par qui? »), c’est:
          -Dediabolisation pendant 4 ans et 10 mois,
          -Diabolisation dézeurléplusombre, odeurs nauséabondes comme vous l’indiquez, tous les castors montez le barrage!

          Mais de cette présentation le FN est plus l’objet que le sujet.

          Finalement, on est presque d’accord.

            +0

          Alerter
  • Outis // 02.05.2017 à 10h23

    Je pense qu’il suffit de mettre son adresse dans la rubrique
     » Information par mail
    Vous pouvez recevoir un mail lors de la publication d’un nouveau billet » pour s’inscrire? Ou me trompe-je ?

      +2

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  • Arcousan09 // 02.05.2017 à 11h37

    La machine à manipuler les cervelles tourne en sur-régime …
    Le phénomène Le Pen qui n’est à l’heure actuelle qu’un méli-mélo de bric et de broc est le fruit du système …. et le système s’en offusque,
    Il s’en faut de peu pour que le système ne remonte à 14/18, voire 1870 ou la Saint Barthélémy … il paraîtrait que ce soit de la politique inspirée et de haut vol !!!!
    J’en suis arrivé à couper la radio et la télé afin de sauvegarder l’état de mes neurones …
    Alors, peu importe que ce soit Le Pen ou Macron … les résultats seront strictement identiques dans 5 ans: descente aux enfers pour le citoyen lambda ….

      +6

    Alerter
  • Florent L. // 02.05.2017 à 11h37

    A ceux qui pensent que nous avons un adversaire commun, le monde de la finance, je vous suggère de prendre le problème d’un autre angle faute de quoi vous ne trouverez pas de solution aux problèmes que vous dénoncez.
    La plupart des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui sont de natures anthropiques, et ont à ce titre des commanditaires humains. Loin de moi l’idée de dire qu’il y a un complot mondial à l’origine de tout, mais simplement une logique : celle de la rentabilité maximale. A ce titre « la finance » n’est qu’un outil dans les mains de ceux qui possèdent pour améliorer leur marge et accroître leur capital. Mais un outil n’est ni bon, ni mauvais et le haïr c’est refuser de voir celui qui le manie et à quelle fin. La finance est un outil obligatoire de nos sociétés modernes parce que les infrastructures dont nous dépendons nécessitent des investissements colossaux, pourquoi vouloir détruire un outil qui a fait ses preuves ?
    Si vous êtes d’accord avec moi, alors ne jouez pas au même jeu que les médias en modifiant le sens des mots pour éviter le débat. La logique de rentabilité des actionnaires est un problème, pas l’outil dont ils se servent : supprimons la finance et ils en trouveront un autre.

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    • Chris // 02.05.2017 à 17h28

      Il y a finance et finance.
      La finance qui comme vous le soulignez, finance utilement les infrastructures et outils de production : Si les infrastructures ne posent pas problème, l’outil de production lui est plus volatile (concurrence, saturation des marchés, etc…) le risque doit être rémunéré à sa juste hauteur en tenant compte de ces facteurs.
      Et la finance prédatrice, économie fictive, purement spéculative y compris sur les denrée alimentaires (laquelle impacte dramatiquement la production agricole), qui sévit depuis la dérégulation financière des années 80 et crée bulles sur bulles, renflouée par l’économie réelle à coup de privatisations et d’endettement étatique.

        +2

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  • fanfan // 02.05.2017 à 11h42

    En autorisant la modification de la Constitution, puis la ratification du Traité de Lisbonne en février 2008, le Parlement, le Conseil Constitutionnel, le gouvernement et le Président de la République française ont contourné le refus pourtant exprimé auparavant par référendum du Peuple français d’adopter une Constitution européenne.
    Depuis lors, il est devenu flagrant que le peuple subit une autorité qu’il a pourtant expressément rejetée et sur laquelle il n’a plus aucun contrôle.
    Ainsi, en parfaite contravention avec notre régime démocratique censé appliquer le principe de la « loi de la majorité sur la minorité », tous les Français subissent les effets nocifs d’un transfert de compétences au profit de l’Union Européenne, pourtant rejeté à 55%, et sont depuis lors privés de toute voie de recours pour retrouver leur légitime Souveraineté.

      +12

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    • fanfan // 02.05.2017 à 11h44

      « Le Principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».
      Par leurs manœuvres effectuées au mépris de la volonté générale, les institutions censées représenter le peuple français l’ont en réalité trahi.
      Ce détournement de la Constitution a disqualifié nos gouvernants à exercer une quelconque autorité, car celle-ci n’est pas légitime et peut donc être qualifiée « d’oppression ».

        +11

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    • fanfan // 02.05.2017 à 11h48

      Parmi les dernières évolutions :
      – le décret d’état d’urgence mettant la population sous contrôle, justifiant des atteintes graves aux libertés fondamentales et droits constitutionnels des citoyens,
      – l’abandon de la souveraineté nationale au profit de l’OTAN, incluant des modifications récentes du Code pénal qui créent des droits au profit de l’OTAN et de ses membres sur notre territoire au détriment de l’État.

      Dans des circonstances similaires, le 27 mai 1943, le général de Gaulle créa un « Conseil National de Résistance » pour offrir une autorité légitime au peuple français qui avait été trahi.

        +12

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    • fanfan // 02.05.2017 à 11h50

      En effet, l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, partie intégrante et majeure de notre « bloc de constitutionnalité », dispose que:
      « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

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      • Fritz // 02.05.2017 à 17h46

        Bravo @fanfan, vous avez exposé clairement la forfaiture de nos dirigeants. Si nous étions en République, leur châtiment serait prompt et définitif.
        Et après ça, on voudrait nous faire voter pour Macron ?

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  • Gérard // 02.05.2017 à 11h52

    Tout est dit dans cette « vision de Dimitris Alexakis » qui me paraît excellente entre toutes.

    Au delà des positionnements de « castor » d’untel et d’untel, (qui, malgré le fait d’être certainement doté d’intelligence ne voient pas plus loin que le bout de leur nez), la chausse-trappe est posée et la France déséquilibrée a commencé à chuter dedans et sera définitivement piégée au soir du 7 mai.

    Avant le prelier tour les rabatteurs (presse mainstream et intelligentsia aux ordres) ont quand même bien préparé le terrain pour conduire les électeurs vers ce piège en utilisant le mirroir aux alouette (de marque Hamon breveté et distribué par le PS).

    Tout ce que l’on peut espérer maintenant, c’est que, comme dans le film « edge of tomorrow », les masses puissent progresser de quinquenats foireux en quinquenats destructeurs dans la prise de conscience vitale de la terrible dangerosité du néolibéralisme et de son siamois accolé le parti de la haine.

    ceci dit piégé comme tout le monde, je n’irais pas voter mais cela ne changera strictement rien à cette histoire, d’une façon ou d’une autre nous serons tous dans la gibecière du chasseur dimanche soir.

    Peut-être un jour, une fois que l’égoïsme français, et disons le tout net, quand elle exprimera un peu plus d’amour (dans le sens absolu du terme) et un peu moins de narcissisme, elle aura alors gagné un poil d’intelligence qui lui permettra de déjouer les pièges du chasseur.

      +5

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    • Louis Robert // 02.05.2017 à 14h48

      « … ceci dit piégé comme tout le monde, je n’irais pas voter mais cela ne changera strictement rien à cette histoire… »

      Jusque là, je vous suivais, Gérard… Mais j’estime que bien au contraire, une population qui, refusant la servitude volontaire, se détourne, s’éloigne dudit piège dans un éclat de rire homérique et, massivement, ne vote tout simplement pas… ça change tout. Mais oui,TOUT. Il suffit de le faire, comme les travailleurs refusèrent jadis de travailler, forçant ainsi des pays entiers à s’arrêter de fonctionner… et le Pouvoir à instituer la sécurité sociale. Rare moment de bonheur pour les « damnés de la terre ».

      Inspiré de Lao Tse: « Un long voyage débute, là où nos pieds reposent, par un tout premier pas. »

        +3

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  • fanfan // 02.05.2017 à 13h04

    Robert Charvin / Alex Anfruns : Le deuxième tour des élections présidentielles françaises.
    Le Front Populaire n’a réalisé de profondes réformes sociales que par les grèves massives dans les entreprises en 1936 ; en 2017, c’est le mouvement populaire immense en Corée du Sud qui a conduit à la destitution d’une Présidente autoritaire, vassale des Américains et liée aux « Chaebols », les grands groupes économiques et financiers du pays.
    L’Histoire continue : elle a plus d’imagination que ceux qui la vivent. Les 20% de J.L. Mélenchon ne sont qu’une étape d’une Renaissance tout à fait possible.
    http://www.investigaction.net/le-deuxieme-tour-des-elections-presidentielles-francaises/#sthash.YH6WI9x9.uxfs

    Michel Collon – Entretien avec Riccardo Petrella – « La compétitivité signifie légaliser le droit de la part des plus puissants de s’accaparer la partie la plus importante de la richesse produite par tout le monde » https://www.youtube.com/watch?v=QhNbs-4bl_M

      +7

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  • Louis Robert // 02.05.2017 à 14h17

    Texte magistral.

    « Fascisme, austérité, silence. La seule issue… consiste désormais à se tenir à distance des injonctions morales d’une hypocrisie absolue de ceux (journalistes, intellectuels organiques du capital) qui, en (nous) pressant de (nous) prononcer en faveur d’E. M., n’ont pas d’autre objectif que de (nous) voir abjurer — ce qu’Alexis Tsipras, après six mois de gouvernement, s’est résolu à faire, et ce dont Jean-Luc Mélenchon s’est pour le moment heureusement bien gardé.

    Elle est surtout de travailler à une nouvelle alliance de classes, de groupes sociaux, de fragments dispersés, désunis, de modes de travail, de modes d’être et de vie, de cultures (« nouvelle » dans le sens où le travail a, depuis les années 70, subi des transformations décisives), en faveur de la redistribution et de la justice sociale : contre une accumulation des richesses devenue proprement monstrueuse, pour leur partage et pour la circulation du savoir à travers l’ensemble du champ social. »

    Bref, dire catégoriquement « NON! » au Pouvoir coalisé et travailler à créer un nouvel ordre mondial POUR TOUS.

      +4

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  • Un_passant // 02.05.2017 à 14h23

    Au fond, l’impression que la gauche me laisse, c’est qu’ils oublient complètement l’Histoire, comme s’ils s’en tenaient à ce qui est arrivé depuis la révolution française, comme s’ils pensaient que les ressorts psychologiques ont changé en 2000 ans. Mais c’est faux, totalement faux, ceux qui étudient les « antiques » sont parfois surpris par leur « modernité ». N’est-ce pas qu’en réalité, les ressorts, les bases anthropologiques et psychologiques sont toujours les mêmes? Après tout, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

    Ils se targuent souvent d’une grande culture… je peux dire qu’ils n’ont pas lu ou a minima oublié -dramatiquement- les mises en gardes et/ou observations de : Aristote, Tocqueville, Montesquieu, Voltaire, Machiavel, Sun Tzu… et d’autres encore. Levi-Strauss en plus récent est pas mal. Césaire ou Senghor sont intéressants pour comprendre.

    Ils craignent le FN et commettent toutes les erreurs à ne pas faire…

      +2

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  • JYP // 02.05.2017 à 15h18

    Cet excellent article a le mérite de ne pas se terminer par l’habituel couplet Macron est une horreur, MAIS [..bla bla… fachisme …bla bla… fin de la démocratie … bla bla…] DONC : je voterai pour lui.
    Voir par exemple l’article précédent du soit-disant anarchiste abstentionniste du premier tour et Macroniste du 2e !! Il parait qu’il aime les animaux. Y a-t-il un rapport ?
    L’anarchie n’est plus ce qu’elle était…à moins que…Voyons, Cohn Bendit a-t-il été anarchiste ? C’est possible puisque lui aussi invite à voter EM pour sauver la démocratie. Ou alors c’est du second degré.
    Bref, revenons à cet article, je suis en parfait accord avec la conclusion de ce monsieur mais néanmoins je m’interroge : comment fait-on pour « dénoncer cette imposture et la ramener à ses causes » ? On fait des commentaires sur « Les crises » ? C’est sympa mais ça risque d’avoir un effet limité. On rachète le Monde, l’Obs, BFMTV, Pujadas et on cause à « la France profonde » ? On devient anarchiste ? Ouuupss, pardon !!

      +1

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  • wuwei // 02.05.2017 à 17h06

    Voici une belle réponse à ceux qui traitent de salauds ceux qui ne vont pas aller « moutonner En Marche » le 7 mai.

    « Revenons en deux mots à Christine Angot. À propos du vote Macron, elle croit bon de lancer cette vindicte, en des termes choisis qui ne font pas dans la dentelle au cas où on n’aurait pas compris : « Si nous ne faisons pas ce minimum, nous sommes des salauds ». Encore une fois, allons bon : si « salauds » il y a, il faudrait un peu mieux les chercher. Surtout, ce « minimum »-là, ce petit bulletin, n’est rien. Nous en avons entendu des vertes et des pas mûres contre l’abstention, de la part de certains qui ne font rien au quotidien et croient que la chose politique et son histoire se résument à leur isoloir. »

    https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron

      +1

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  • Antoine // 02.05.2017 à 18h45

    Je me suis fais limite traité de fachiste et nazi au boulot parce que j’ai dis que je n’irai pas voter au deuxième tour…

    On m’a dit que ne pas voter c’était donner une voix à MLP.
    On m’a dit que si elle passait il faudrait pointer aux jeunesses LePenistes et faire le salut nazi.

    C’est vrai docteur ?

      +0

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  • Laurent // 02.05.2017 à 21h04

    Tapie traitait les électeurs FN de salauds , Sophie Aram de gros cons …
    Insulter ceux qui pensent autrement, c ‘est vieux comme le bulletin de vote .Plus tordu , de nos jours , user du point Godwin.Jusque et au delà de la caricature. Lourd mais terriblement efficace pour l’électeur (non , je n’ai pas écrit moyen ).
    Mon souhait c’était que la table soit renversée en 2017 . Avec des remous certes mais des remous que notre pays peut encore digérer sans que le sang ne coule. La stratégie de nos bons maîtres étant de viser un affrontement MLP /EM au second tour pour activer le rebattu mais encore efficace front républicain , j’ai en conséquence voté utile donc Mélenchon . Mélenchon hors circuit pour la présidentielle, je voterai donc MLP au second .Si EM passe , le choc ,la déception et la colère post-élection suite aux mesures d’EM seront tellement violents qu’en 2022 le pire devient possible .

      +3

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  • lon // 02.05.2017 à 22h11

    Super texte de M Alexakis

    “Fascisme, austérité, silence. La seule issue, pour la gauche, consiste désormais à se tenir à distance des injonctions morales d’une hypocrisie absolue de ceux (journalistes, intellectuels organiques du capital) qui, en la pressant de se prononcer en faveur d’E. M., n’ont pas d’autre objectif que de la voir abjurer.. »

    Le maître mot ici est HYPOCRISIE .

    En attendant , il y a 100 ans en Russie , c’était la révolution et la première tentative sérieuse de sortir l’humanité de l’exploitation de l’homme par l’homme . On a craché dessus et on l’a déclarée morte mais 70 ans d’expérience communiste ce n’est rien à l’échelle de l’histoire , le communisme reviendra et avec lui l’économie planifiée rendue indispensable par la crise écologique qui s’annonce .

      +2

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  • Thierry // 02.05.2017 à 23h06

    A propos de la Grece et de Tsipira, il est interessant de savoir que Yanis Varoufakis dit:

    « Emmanuel Macron a voulu sauver la Grèce, votez pour lui ! »

    « En écrasant le printemps grec, la « troïka » a non seulement porté un coup à la Grèce, mais aussi à l’intégrité et à l’esprit de l’Europe. Emmanuel Macron a été le seul membre du système qui a essayé de s’y opposer. »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/02/yanis-varoufakis-emmanuel-macron-a-voulu-sauver-la-grece-votez-pour-lui_5120673_3232.html

    Merci aux modérateurs de ne pas supprimer ce message, pour une fois.

      +0

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  • Laurent // 02.05.2017 à 23h29

    Article du Monde donc auto-validé par le décodex.
    On peut y aller en confiance , … pour une fois .

      +0

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    • Thierry // 02.05.2017 à 23h54

      Ce n’est pas à proprement parler un article, mais une tribune. C’est à dire que c’est Yanis Varoufakis qui a prit sa plume pour demander aux électeurs francais de voter pour Macron.

      Il faut dire que, en matière de fascisme, les grecs savent de quoi ils parlent.

      Le point qu’on peut en tirer est que Macron a sans doute un profil moins simpliste que ce qu’on lui attribue: On peut être libéral, ancien banquier, ET contre le plan d’austérité stupide imposé à la Grèce. Macron n’est pas Schäuble, quoique on puisse lire.

        +0

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