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27.décembre.201927.12.2019
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Au sein de l’UE, le progrès social, c’est mal ! — Par Éric Juillot

Source : Les Crises, Éric Juillot, 23-12-2019 En septembre 2017, le quotidien Ouest-France a gratifié ses lecteurs d’un article sidérant [1], qui mérite d’être exhumé aujourd’hui, compte tenu de l’actualité sociale. Cet article dénonçait en effet la réforme des retraites décidée alors par le gouvernement polonais. Qu’on y songe : de 67 ans jusque-là, l’âge […]
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Source : Les Crises, Éric Juillot, 23-12-2019

En septembre 2017, le quotidien Ouest-France a gratifié ses lecteurs d’un article sidérant [1], qui mérite d’être exhumé aujourd’hui, compte tenu de l’actualité sociale. Cet article dénonçait en effet la réforme des retraites décidée alors par le gouvernement polonais. Qu’on y songe : de 67 ans jusque-là, l’âge de départ à la retraite était abaissé à 65 ans pour les hommes et à 60 pour les femmes.

« C’est la ruée », vers les bureaux de la Sécu, des personnes concernées par cette réforme, s’inquiète l’auteur du journal, qui peine à comprendre une mesure prise « à contre-courant de l’allongement de l’espérance de vie à 78 ans (+8 ans depuis 1990) et du reste de l’Europe » [1]. Comment est-il donc possible de ne pas se soumettre à la loi d’airain de la démographie ? Car à l’allongement de l’espérance de vie s’ajoute — l’article ne le précise pas — une fécondité parmi les plus basses de la planète, oscillant entre 1,2 et 1,4 enfant par femme de 1999 à 2017 [2]. Comment aller, de surcroît, à contre-courant de ce qui se fait partout ailleurs au sein de l’UE, conformément à la doxa néolibérale, au risque de compromettre « l’équilibre financier du système des retraites, qui pourrait exploser dans les deux ans? » précise fielleusement le journaliste.

Pour alimenter son inquiétude et la sourde irritation qui l’accompagne, il aurait pu évoquer d’autres mesures adoptées par le gouvernement polonais [3] : la baisse de l’impôt sur le revenu, l’exemption fiscale pour les moins de 26 ans, l’augmentation de 21 % du salaire minimum entre 2016 et 2019, le versement d’un treizième mois de pension chaque année à tous les retraités du pays, l’augmentation des allocations familiales et l’élimination progressive des contrats de travail précaire [4]. Un tel progrès social, au sein de l’UE ne frise-t-il pas l’indécence ?

Plus sérieusement, il convient de préciser que ces « réformes » [5] sont mises en place dans un contexte macro-économique tout à fait favorable : inflation contenue, chômage inférieur à 3 %, finances publiques pratiquement à l’équilibre et dette publique limitée à 50 % du PIB.

Comment cela est-il possible aujourd’hui au sein de l’UE ? Pourquoi le printemps rayonne-t-il en Pologne, quand l’hiver règne sans partage sur l’Europe de l’Ouest et du Sud ? La réponse est simple : la Pologne profite de l’UE dans toute la mesure où celle-ci nuit à un pays comme la France :

  • La Pologne bénéficie massivement des aides européennes — 86 milliards d’euros pour la période 2014-2020 (fonds de cohésion, fonds social européen, etc.) auxquels s’ajoutent 32 milliards sur la même période dans le cadre de la PAC [6] — quand l’UE coûte à la France environ 7 milliards par an en tant que contributrice nette au budget de l’UE [7].
  • La Pologne profite à plein du libre-échange et de la liberté de circulation des capitaux intracommunautaires, qui lui ont permis, par le jeu des délocalisations en provenance d’Europe de l’Ouest, de développer grandement sa base industrielle.
  • Elle profite également de la liberté de circulation des travailleurs, qui a occasionné une émigration économique massive depuis quinze ans vers les pays les plus développés de l’UE.
  • Enfin, elle a fait le choix judicieux de ne pas adopter l’euro, préférant conserver, avec le zloty, les moyens d’une politique monétaire conforme à son économie, en lieu et place de la monnaie unique, cote mal taillée pour 19 économies dissemblables [8].

Les dirigeants polonais conçoivent en fait l’UE comme un moyen au service de leur pays, quand les dirigeants français en ont fait depuis une trentaine d’années une fin en soi, à laquelle il convient, si nécessaire, de sacrifier les intérêts économiques nationaux.

Le résultat est là : la Pologne profite à plein régime de l’hétérogénéité socio-économique au sein de l’UE, et jouit depuis de nombreuses années d’une croissance économique insolente, de l’ordre de 4 à 5 % [9] par an, alors qu’en France elle ne dépasse pas 1,3 % en moyenne annuelle sur la période 2013-2018 [10]. Il ne faut pas chercher ailleurs la cause de la réforme polonaise des retraites. Les ressources fiscales accompagnant cette croissance soutenue permettent le développement dans de larges proportions de la protection sociale, au moment même où le mouvement inverse s’amplifie en France.

La lecture qu’offre Ouest-France de cette réforme est stupéfiante à plus d’un titre. La rédaction du journal ne semble pas capable de concevoir autre chose qu’une « Europe » pénitentielle, comme s’il fallait souffrir pour elle afin qu’elle advienne véritablement, indépendamment même de la situation économique des pays concernés. Le progrès social est ainsi spontanément perçu comme irresponsable et non vertueux. Il est même présenté, en l’espèce, comme incompatible avec le progrès « sociétal » : « une mesure de plus […] destinée à cantonner les femmes à la maison » s’offusque l’auteur de l’article. Pour démontrer que le progrès social est une mauvaise chose au sein de l’UE, il est donc légitime de faire flèche de tout bois !

Peut-être s’agit-il là d’une forme d’aveuglement volontaire, d’incapacité à admettre que la glorieuse « Europe », parée de toutes les vertus, entraîne l’inexorable déclin de la protection sociale en France, effet nécessaire de la mise en concurrence des systèmes sociaux hétérogènes par le libre échange, la libre circulation des capitaux et de la monnaie unique ? Quoi qu’il en soit, il faut déplorer ce manque de lucidité, propre à rendre inintelligible la trajectoire socio-économique de notre pays.

Éric Juillot

Sources :

[1] https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/la-pologne-baisse-l-age-de-la-retraite-c-est-la-ruee-5275020
[2] https://data.oecd.org/fr/pop/taux-de-fecondite.htm
[3] Certaines l’ont été après la rédaction de l’article.
[4] https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/PL/situation-economique-et-financiere-de-la-pologne-au-premier-semestre-2018
[5] Le terme est pour une fois adéquat : le réformisme désigne historiquement une branche du socialisme qui, dès le début du XXe siècle, a prôné l’amélioration graduelle de la condition des travailleurs par l’amendement progressif d’un capitalisme originellement exploiteur. Perverti depuis une trentaine d’années, le mot « réforme » signifie aujourd’hui son exact contraire, c’est-à-dire la régression sociale.
[6] https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Etat-droit-Pologne-levier-europeen-aides-agricoles-2018-03-22-1200925618
[7] https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/economie-combien-coute-l-europe-a-la-france_3251107.html
[8] https://www.euractiv.fr/section/economie/news/polish-deputy-finance-minister-euro-in-poland-yes-but-not-yet/ : où la position très pragmatique de la Pologne au sujet de l’euro est clairement exprimée.
[9] https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/PL/situation-economique-et-financiere-de-la-pologne-au-premier-semestre-2018
[10] https://www.insee.fr/fr/statistiques/2121563 et https://insee.fr/fr/statistiques/4161181

Source : Les Crises, Éric Juillot, 23-12-2019

 


 

La Pologne baisse l’âge de la retraite : c’est la ruée

Source : Ouest France, Romain Su, 28-09-2017

En Pologne, l’âge légal de départ à la retraite a été abaissé à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes. Les Polonais se sont rués dans les bureaux de la Sécu à l’annonce de la nouvelle. | GRZEGORZ SKOWRONEK / AGENCJA GAZETA

Le 1er octobre, la Pologne pourrait compter d’un coup jusqu’à 331 000 retraités supplémentaires. Cette flambée est liée à l’abaissement à 65 ans pour les hommes, et à 60 ans pour les femmes, de l’âge légal de départ à la retraite. Jusqu’ici, depuis une réforme en 2012, c’était 67 ans pour tous. Le gouvernement dominé par les populistes du PiS (parti conservateur Droit et justice) a décidé de faire machine arrière toute, à contre-courant de l’allongement de l’espérance de vie à 78 ans (+8 ans depuis 1990) et du reste de l’Europe.

64 000 demandes en une journée

Les risques pour l’équilibre financier du système de retraite, qui pourrait exploser dans les deux ans ? Et aussi pour le marché du travail, qui manque déjà de bras ? Le gouvernement insiste sur la liberté offerte aux seniors. Ils sont encouragés à travailler au-delà de l’âge légal pour s’offrir une meilleure pension. Actuellement, la moyenne s’élève à 500 € par mois.

Mais rien à faire ! Les Polonais se sont rués dans les bureaux de la Sécu. Rien que le 1er septembre, date de l’ouverture des dossiers, 64 000 personnes se sont déplacées, au moins pour se renseigner. Dans certaines villes, les queues s’étaient formées dès 3 h du matin ! Les sondages estiment que 80 % de ceux qui ont atteint le nouvel âge légal vont demander à profiter de leur retraite.

La situation s’est depuis un peu calmée. À Varsovie, Joanna est venue consulter l’un des conseillers retraite spécialement recrutés cette année. Elle a atteint l’âge légal, mais hésite à liquider ses droits. «Je ne suis pas encore sûre, mais je pense que je vais le faire. De toute façon, je continuerai à travailler en parallèle.» Une combinaison permise en Pologne, à condition que les revenus du travail ne dépassent pas 70 % de 1 050 € bruts, le salaire moyen.

À près de 67 ans, Augustyn n’a pas besoin de la réforme. Mais il s’en félicite car « le passage à 67 ans pour tous était un crime ». Pour lui, « les grands-mères polonaises sont une institution: elles vont chercher les enfants à l’école, leur préparent le déjeuner. C’était difficile pour les parents de s’organiser sans elles.»

Une mesure de plus dans une série destinée à cantonner les femmes à la maison. La Commission européenne envisage d’ailleurs de poursuivre la Pologne pour discrimination hommes-femmes sur la différence d’âge de départ à la retraite.

Source : Ouest France, Romain Su, 28-09-2017

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Commentaire recommandé

yack2 // 27.12.2019 à 08h14

Ne serions nous pas cul par dessus tête? l’extrême droite polonaise qui concède des progrès sociaux et nos progressistes qui nous renvoient au 19 ème siècle! Lordon nous synthétise le problème, ils conchient les mots,les idées. Ne plus pouvoir penser, comparer, concevoir…..En être à envier (pour les retraites au moins) les réformes d’intégristes catholiques pointe du doigt ce qu’est devenu la sociale démocratie; pas l’extrême centre mais la véritable extrême droite.
Ps: Cela ne veut pas dire que je soutiens le gouvernement polonais….

47 réactions et commentaires

  • yack2 // 27.12.2019 à 08h14

    Ne serions nous pas cul par dessus tête? l’extrême droite polonaise qui concède des progrès sociaux et nos progressistes qui nous renvoient au 19 ème siècle! Lordon nous synthétise le problème, ils conchient les mots,les idées. Ne plus pouvoir penser, comparer, concevoir…..En être à envier (pour les retraites au moins) les réformes d’intégristes catholiques pointe du doigt ce qu’est devenu la sociale démocratie; pas l’extrême centre mais la véritable extrême droite.
    Ps: Cela ne veut pas dire que je soutiens le gouvernement polonais….

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    • JC // 27.12.2019 à 16h38

      Et du coup tu ne te dis pas qu’il y a un souci de vocabulaire et de positionnement idéologique ? Parce que c’est une constante dans l’histoire depuis l’après-guerre d’appeler « extrême-droite » ou « antisémite » ou « rouge-brun » tout ce qui sert le peuple et non l’argent.
      Tous les « progrès » vantés ou voulus par les « progressistes » vont dans le sens de la marchandisation et du recul du politique face à l’argent. Vous êtes en pleine dissonance cognitive, ayant intégré que l’idéologie est plus important que la réalité sociale, et que quelque part, si le peuple ne partage pas l’idéologie « progressiste » dominante, il a qu’à crever tant qu’il ne change pas d’avis, bien fait pour lui, surtout ne pas soutenir un gouvernement non « progressiste » qui en prendrait soin, ah ça non. On est vraiment dans la religion, avec des fondements qui ne sont même plus questionnés.

        +19

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      • yack2 // 27.12.2019 à 21h11

        Euhhhh………………………..Il semble qu’il y a mal donne, je dis qu’il y a un gros,gros,gros problème de vocabulaire ( référence à Lordon) et……… que progressiste était totalement ironique puisque renvoyé au 19 ème…Mais bon….

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      • Alligator427 // 28.12.2019 à 01h39

        @yack2

        Ce n’est pas un problème de compréhension de la part de JC.
        C’est simplement qu’il avait envie d’exprimer son opinion et – comme cela se fait parfois – il a utilisé votre commentaire en tête de la liste des commentaires pour la rendre visible.

        D’une certaine manière il ne vous répondait pas, il se faisait juste plaisir. L’égotisme fait partie des milles et unes façon de mésuser de l’espace des commentaires et de la « biodiversité » des commentateurs, faut faire avec 💩

        Par ailleurs, votre premier commentaire et la mise en évidence d’un paradoxe bien contemporain est plein de bon sens. Et les occasions ne manquent pas d’éprouver ce sentiment / cette sensation d’être dans le mauvais camp. A force de trianguler, nos dirigeants sont parvenus à leurs fins : déboussoler les populations (https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_voie_(politique)#La_troisi%C3%A8me_voie_Clinton-Blair-Macron)

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        • Owen // 28.12.2019 à 05h22

          Oui, la version française de la troisième voie a été le développement de la gauche sociétale, cache-misère et entourloupe idéologique de la gauche sociale.
          C’est à dire l’abandon politique de l’infrastructure économique (conditions et organisation de la production laissée à la discrétion des entreprises) pour ne s’intéresser qu’à la superstructure (et même pas l’État et le droit, mais simplemement l’idéologie: morale, valeurs, religions, culture… réduits à des « phénomènes de société »…).
          Et ce n’est pas avec le substrat, la « mousse », que l’on peut bouger politiquement l’infrastructure. Réclamer plus de solidarité quand on laisse les entreprises manger les biens communs, c »est la simple imposture. Et ne laisse que des têtes creuses, comme ce journaliste de Sud Ouest.

          Ce qui fait la différence, c’est l’État.
          la droite de l’argent a débarrassé celle de l’État gestionnaire de l’économie nationale (gaulliste), notamment par l’ultralibéralisme balladurien et ses privatisations à noyaux durs reconstituant l »économie de cartels.
          A gauche, Mitterrand a fait son « en même temps » avec la libéralisation des marchés, recouverte par un potlach d’apparence de progrès social pour donner le change: peine de mort, RMI, SOS racisme, digue républicaine, Jack Lang, Tapie… Et l’UE pour État de substitution.

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        • JC // 28.12.2019 à 12h48

          T’es gentil avec ton mépris qui se résumerait à l’accusation de trollage, pratique pour écarter quelqu’un du débat sans chercher plus loin.
          Je répondais précisément à l’expression « l’extrême droite polonaise » qui m’a faite bondir, même si la suite du commentaire montre que yack2 se débat aussi avec ce vocabulaire.
          Il serait plus logique de mettre en plein centre la conservation, et aux extrêmes de forts mouvements dans des directions opposées (qu’on appelle subjectivement « progrès » et « réaction », ou « révolution » / « contre-révolution », « modernité » / « tradition » et autres clivages et tiraillements entre horizontalité et verticalité qu’on associe à gauche / droite). Et si on fait cela, alors des conservateurs polonais se trouvent plutôt au centre (mouvement faible), et s’ils améliorent le social, alors ils bougent légèrement à gauche. Macron en revanche, est dans la continuité d’un fort mouvement, et non d’une conservation, antisocial et antisociétal (pro-argent et pro-individu), donc il est extrême quelque chose (j’aurais du mal à dire gauche ou droite tellement c’est brouillé et surtout on ne sait pas quel est le but final visé, le modèle à atteindre).

          Concernant la notion de Troisième Voie, à partir du moment où une pince est présentée, un bipartisme, et que tu veux faire entendre une idée qui ne s’y aligne pas, tu te revendiques d’une troisième voie (histoire de faire penser qu’il n’y a qu’une 3e alternative, la tienne, et non pas 100 autres). Gaullisme, Fascisme, Enmêmetempstisme… Cf la première phrase Wiki. De la rhétorique.

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  • Frédéric Boyer // 27.12.2019 à 08h16

    Il faut dire que la Présidente du Conseil des Ministres de Pologne de l’époque, Beata Szydlo, était fille de mineur, quel manque de goût ! et membre d’un parti de droite, quelle horreur ! dont la politique sociale ressemblait à celle de de Gaulle…
    On comprend pourquoi les petits marquis de gauche*, qui ont jeté le bébé socialiste avec l’eau du bain soviétique, et qui se font depuis les chantres de la mondialisation heureuse, de la concurrence libre et non faussée,etc…lui crachent dessus.

    * cf. Jean-Luc Michéa – Les Mystères de la gauche : de l’idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu, Climats, 2013.

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    • chr bernard // 27.12.2019 à 13h50

      Michéa ! Très saine lecture pour tout comprendre…

        +4

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  • J // 27.12.2019 à 09h20

    Il y a un aspect qui n’est pas mentionné et qui ne doit rien arranger : la Pologne, comme d’autres pays de l’UE, refuse d’accueillir des migrants…

      +35

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    • denver // 03.01.2020 à 09h45

      Refuse ??? aucun migrant n’a envie d’aller dans ces pays !!!!! le problème que vous ne dites pas c’est que la Pologne ne mets pas en place des aides sociales et des structures d’accompagnement pour les migrants ……Elle ne le fait pas pour son propre peuple …………….

        +0

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  • Owen // 27.12.2019 à 09h25

    Les médias fonctionnent selon un prêt à penser, écrasent et étouffent ceux qui avaient encore une pensée différente et n’embauchent que des journalistes qui ont le même kit de pensées.
    Finallement, ça fonctionne tout seul.

    Andrzej Łobaczewski (j’ai copié/collé, c’était inhumain), a parlé de « pathocratie ».
    Il a expliqué que l’histoire suit un cycle d’à peu près 70 ans, en commençant par une nouvelle vision et des jours heureux (Pologne après 45, Russie après 17, France avec le programme du CNR…).
    Puis vient la génération qui goûte mal à cette nouvelle vision, des événements qui l’infirment: le système rentre alors dans son renforcement. Il crée des organes et services non plus pour améliorer le bien être de la population, ou réparer les dysfonctionnements, mais autojustifier et renforcer le système. Cette pathologie se nourrit en recrutant ceux qui pensent résoudre en renforçant le système, ou les cyniques qui ont compris les ficelles. Il s’effondre quand monte la génération d’immunisés, qui ont compris la maladie et la tromperie.
    Cela s’appelle « La ponérologie politique », le titre de l’ouvrage et la grille d’analyse.

    Michel Drac a fait une très éclairante note de lecture. Sauf la dernière diapo où il examine l’évolution des phénomènes de sociétés, alors que la grille de Łobaczewski propose l’analyse de l’évolution de la société dans son ensemble et ses d’aspects.

    Bonnes fêtes à OB et à tous.

      +9

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  • Fritz // 27.12.2019 à 09h34

    Ouest-France, ou la dégénérescence terminale du catholicisme de l’Ouest. Le christianisme remplacé par la religion de la sainte Europe immaculée. Emmanuel Todd a étudié ce catholicisme zombie, depuis L’illusion économique (Gallimard, 1998), notamment pp. 210-213, 226.

      +26

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    • Renard // 27.12.2019 à 12h41

      Le catholicisme zombie rejette à peu près tout ce qui tient du christianisme, sauf l’auto-flagellation : les « sacrifices » à faire pour sauver l’euro, notre système social à détruire « on vit au dessus de nos moyens ».

        +14

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  • Myrkur34 // 27.12.2019 à 09h40

    Les polonais font comme les anglais, l’Europe à la carte et l’obtienne car ceux qui décident en Europe sont logés, nourris, avions privés, et blanchis à vie.

    Coté migrants, c’est un peu normal vu que la Pologne a juste (un peu) envahi ses voisins limitrophes durant sa longue histoire.

      +10

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  • RGT // 27.12.2019 à 10h13

    Ma nièce m’a offert pour Noël une BD intitulée « Faut pas prendre les cons pour des gens ».

    Ma seule déception dans cette œuvre est le manque d’une page concernant les « journalistes » et les éditocrates car le tableau de la décadence de notre société aurait été complet.

    Bref, une belle BD dans l’esprit initial de Hara-Kiri (dans les années 60) où la bêtise humaine est poussée à son paroxysme : « Bal tragique à Colombey : Un mort » qui n’a pas été repris par « Incendie tragique à Paris : Un mort », ce qui aurait été bienvenu. Il faut quand-même préciser que cette œuvre a été terminée avant ces événements tragiques.

    Nous vivons une décadence généralisée à côté de laquelle celle de l’empire Romain semble avoir été causée par des petits joueurs, les empereurs de l’époque malgré tous leurs travers semblant bien plus avisés que nos « princes » actuels.

    Sauf dans les anciens pays de la défunte URSS où les populations ruent dans les brancards et ne veulent surtout pas revivre les tragédies passées : Invasion allemande puis U(E)RSS.
    Après les hongrois et les tchèques, si les polonais se mettent à critiquer les « bienfaits » de la « Sainte Kommission » et élisent des « populistes » (néo-nazis d’extrême droite bien sûr) à la tête de leurs états l’occident est perdu.

    Il ne manquerait plus que les ukrainiens se rapprochent des russes pour terminer ce tableau désastreux ;-).

    Allez donc faire un tour dans les anciens pays de l’est et demandez aux « gueux » ce qu’ils pensent de l’évolution de la société depuis la « libération »… Vous ne serez pas déçus.

    Et vous comprendrez pourquoi ils élisent des « néo-nazis » à toutes les élections depuis quelques années, par simple effet de balancier.

    « Faut pas prendre les gens pour des cons », il n’y a qu’en occident que ça semble fonctionner.

      +10

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    • Casimir Ioulianov // 27.12.2019 à 18h50

      Les Ukrainiens qui se rapprochent des Russes actuellement c’est un peu mort.
      La dernière réunion « format Normandie » a été assez claire, Ukrainien a pas peur de gros Russe grâce à copain USA et a aboyé très fort. Le Kamarade Lavrov a haussé les épaules et resservi une tournée de Vodka à tout le monde … les élections aux US c’est l’année prochaine.

        +3

      Alerter
  • Anfer // 27.12.2019 à 10h48

    Connaissant bien la Pologne, je vais tempérer cet « enthousiasme ».
    Le salaire médian reste très bas, dans les 450€, les disparités entre les régions dont énormes, les prix s’alignent beaucoup plus vite sur l’Europe que les salaires.
    Les règles d’indemnisation du chômage sont très durs et le nombre de radiations des listes est très important (Ça fait de beaux chiffres).
    Alors comment font les gens ? Crédit, crédit et encore crédit, prêteurs sur gage et usuriers sont les « commerce de proximité » les plus répandus.
    Destruction systématique du système de santé (vous voulez un rendez-vous dans le publique ? 6 mois d’attente, mais si vous prenez en « liberale » la semaine prochaine, dans les locaux avec l’équipement payés par le publique par le même médecin, à vos frais).
    L’arrière pays est à l’abandon, le système ferroviaire est dans un état tellement lamentable (25 ans de privatisation = 25 ans de non investissements) qu’il a été renationalisé.
    Les polonais ont commis une erreur énorme en vendant leur terrains, résultat les investissements appartiennent à des intérêts étrangers.
    Encore pire, des « lois » d’inspiration libérale pour « favoriser l’investissement » aboutissent à une fraude fiscale généralisée des investisseurs étrangers. (5 ans d’exonération fiscale pour les entreprises qui s’installent, résultat: changement d’enseigne tous les 5 ans et exonération permanente)
    La corruption des élites politiques est systématique, la prise illégale d’intérêt est la norme, et le piston indispensable pour faire carrière (comme chez nous en faite)

      +31

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    • Dominique65 // 27.12.2019 à 15h59

      6 mois d’attente pour un spécialiste, ça devient la norme en France aussi.
      Quant aux exonérations fiscales, on y est depuis longtemps !

        +18

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      • Viktor // 31.12.2019 à 01h00

        Ce n’est pas vrai… 6 mois pour ophtalmo, pour le reste c’est rapide. Il faut pas raconter n’importe quoi.

          +1

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  • Anfer // 27.12.2019 à 11h19

    J’ajoute le prix de l’essence qui est le même qu’ici.

    Quant à l’apparence de bienveillance de cette réforme, le but est de sécuriser les votes des « vieux » (souvent bigots) pour PIS, et c’est réussi.
    Pareil pour la prime par enfant de 125€ (quand vous gagnez 450€ c’est énorme), la seule chose vraie dans l’article cest que PIS veut remettre les femmes à la maison (moins de chômage sur le papier)
    La natalité est tellement basse et l’émigration tellement importante (quasiment 10 millions de polonais depuis 25 ans) que le gouvernement est obligé de trouver des moyens pour essayer de dissuader la population de partir (surfacturation des actes administratifs pour les expatriés nottament).

    Alors pourquoi PIS, gouvernement catho conservateur nationaliste (traduction = anti-russe) apparaît comme « sociale » ?
    Pars que en face c’est PO (plateforme civique) qui est la seule opposition en capacité de gagner (en faite la seule qui satisfait les médias) et qu’ils sont avant tout des libéraux façon Macron (corrompus jusqu’à l’os eux aussi) qui ont saccagé les droits sociaux des polonais en s’en fouttant pleins les fouilles au passage.
    Voila le tableau qui nous attends en France aussi:

    Droite conservatrice contre droite libérale.

    La gauche (la vraie, celle qui défend le travail face au capital) est anéantie la bas (très facile en pologne, il suffit de sortir le joker: communiste !, et voilà pas de débat).

    Ne vous faites pas avoir, la fibre « sociale » de cette droite conservatrice ne réussi à donner cette impression que grâce aux libéraux qui les ont précédés (comme Macron chez nous)

      +16

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    • Myrkur34 // 27.12.2019 à 17h00

      Merci pour tous vos éclaircissements. Je me souviens d’un reportage sur l’usine WHIRLPOOL fermée en France pour une implantation en Pologne. Le salaire y était de 500€/mois, par contre les lave-linges vendus dans le centre commercial polonais d’à coté, étaient équivalents à ceux pratiqués en France.
      Dans le genre j’utilise la main d’oeuvre polonaise et rien d’autre, on peut difficilement faire mieux.
      Dans 10 ans, le même schéma se pratiquera avec une implantation en Bulgarie…..

        +6

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      • Anfer // 27.12.2019 à 18h33

        Bonjour,

        Oui, en Pologne dans les centres commerciaux (carrefour, Auchan, Intermarché, castorama, etc… on se croit en France), les prix sont les mêmes que chez nous.

        Alors comment se payer un vêtement H&M a 39€ quand on en gagne 450/500 ?

        Crédit à la consommation généralisé.

          +5

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  • Fritz // 27.12.2019 à 11h26

    Le dernier paragraphe de l’article de Ouest France est à déguster lentement :
    « Une mesure de plus dans une série destinée à cantonner les femmes à la maison. La Commission européenne envisage d’ailleurs de poursuivre la Pologne pour discrimination hommes-femmes sur la différence d’âge de départ à la retraite. »

    Ben oui, l’affreux gouvernement populiste-ultranationaliste-j’en-passe-et-des-meilleures a abaissé l’âge légal de la retraite à 65 ans pour les hommes, et 60 ans pour les femmes, alors qu’il était jusque-là de 67 ans pour tous.

    Discrimination positive ?

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    • JC // 27.12.2019 à 16h53

      L’UE préfère cantonner les femmes, et les hommes, au « marché du travail ». C’est sûr qu’à la retraite on doit rester à la maison, évidemment !

        +3

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    • S // 27.12.2019 à 22h21

      En Grande Bretagne, auparavant, les femmes pouvaient partir à la retraite à 60 ans contrairement aux hommes qui, eux, devaient travailler jusqu’à 65 ans, la Commission européenne des droits de l’homme y a mis bon ordre et depuis la Loi sur les retraites de 1995, les femmes ne peuvent plus partir, elles non plus, avant 65 ans…

        +7

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  • Johnny // 27.12.2019 à 12h12

    Aussi longtemps que la presse officielle et soumise à l’UE considérera le gouvernement polonais comme populiste ( mot qui n’a en fait aucun sens précis) et d’extrême droite, rien ne sera cohérent dans l’esprit de beaucoup de lecteurs dociles. Le clivage gauche-droite n’est absolument pas de mise dans ce pays où je séjourne très souvent . L’opposition dite libérale et libertaire est aussi un repère d’anciens communistes qui pratiquent le sabotage, la calomnie et les mensonges les plus flagrants et que personne chez nous ( je suis belge et fier de l’être) ne semble vouloir discerner bien que de nombres d’entre eux ont un passé politique plus que sulfureux qui chez nous, en Occident, en ferait un gibier de prisons.
    Le seul remède à l’aveuglement collectif et organisé par les bonzes de Bruxelles, c’est la lecture sérieuse de l’histoire de la Pologne qui est en même temps la nôtre et dans la quelle l’Occident a joué un rôle très peu reluisant…

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    • Dominique65 // 27.12.2019 à 16h10

      populiste ( mot qui n’a en fait aucun sens précis)
      Populiste signifie qu’on peut taper dessus légitimement sans avoir à fournir d’autre argument.

        +14

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  • rolland // 27.12.2019 à 12h56

    Les statues placées devant la Commission européenne à Bruxelles étaient déjà très parlantes, laissant entendre l’effondrement total du bien-être et/ou du bien-vivre des peuples de cette Non-UE.
    Pour ma part j’aimerai tellement que l’on en sorte au plus vite que loin de moi s’est en allé l’idée de voter pour tout autre parti politique que celui qui propose le FRexit………ou le préalable obligatoire à tout relèvement de la France, base incontournable à l’amélioration des conditions de vie des français, individuelles et bien sûr collectives.
    Le vivre ensemble en France et à mes yeux n’ira qu’en s’empirant sans ce FRexit et ce pouvoir retrouvé de décider à nouveau de notre avenir commun.
    Une démocratie est tellement difficile à tenir dans un pays comportant des dizaines de millions de citoyens qu’agrandir encore notre communauté avec des gens qui n’ont aucun lien commun avec nous est juste impensable..

      +22

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    • rolland // 27.12.2019 à 13h07

      La Non-UE : projet fou par excellence…

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    • Cornelius // 28.12.2019 à 07h52

      Vous n’y pensez pas ! L’UE, c’est la paix et l’euro une monnaie superbe. C’est quand même pratique de pouvoir voyager sans avoir à changer des sousous.

        +3

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    • Viktor // 31.12.2019 à 01h05

      Et vous irez où avec votre frexit ? Pas loin, tous les pays sont dans la même situation actuellement. C’est général et le frexit n’aidera pas résoudre les problèmes de la corruption des élites, de la faignantise des gens au travail, de l’égoïsme et de je m’en foutisme…

        +0

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  • Fabrice // 27.12.2019 à 12h58

    Si on prenait aussi l’optique d’une tentative de la Pologne de repeupler le pays après le pillage par les pays occidentaux de leur jeunesse, en faisant partir a la retraite plus tôt les travailleurs n’est ce pas donner plus de place à ceux-ci ? https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Pologne-Portugal-lEurope-lutte-contre-depeuplement-2019-08-19-1201041830 (ce qu’ont oublié nos gouvernants en sacrifiant ce qui faisait une des rares force de notre pays pour imiter l’agonisante Allemagne)

      +9

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    • Leterrible // 27.12.2019 à 16h11

      En parlant de peuplement…mais pas dans le même ordre de grandeur… -:) (quoique ça ne devrait pas prêter à sourire..!) ….faut-il que ce soit « un certain » Nicolas S. qui , face au MEDEF , nous le rappelle.. :
      https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=VuwncVRV4Iw

        +0

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  • nulnestpropheteensonpays // 27.12.2019 à 16h42

    c’est bien , mais à combien s’élève la retraite mini?

      +1

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  • JC // 27.12.2019 à 16h50

    Alors que les « GOPÉ » harcèlent la France depuis longtemps avec la question des retraites, gâteau réclamé par les gros fonds de pension américains derrière Macron/Philippe/Delevoye, ce n’était pas évoqué dans les GOPÉ 2017 concernant la Pologne. https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/2017-european-semester-country-specific-recommendations-commission-recommendations_-_poland-fr.pdf
    Par contre celles de 2016 (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32016H0818(04)&from=EN) demandaient à y toucher, sans grande précision : ils l’ont fait à leur manière.
    Surveillez bien, ça ne durera pas, les GOPÉ 2019 étant bien plus précises : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52019DC0521&from=EN
    => La Pologne doit cette fois « relever l’âge effectif de la retraite »
    Sinon quoi ? Elle pourra par exemple s’asseoir sur les subsides communautaires… L’UE c’est vraiment donner les moyens à l’oligarchie de fabriquer les bâtons pour nous battre, si on n’est pas docile.

      +8

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  • koui // 27.12.2019 à 18h48

    Croissance de 4%, abaissement de l’âge de la retraite, ça explique le vote des polonais pour des fachos sociétaux.

      +4

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  • JBB // 27.12.2019 à 20h06

    Comme quoi un pays qui bosse ( semaine de 40h, retraite à 65 ans pour les hommes avec une espérance de vie inférieur de 5 ans à la notre) et qui évite le matraquage d’impôts ( impôts sur les société/capital max à 19%, sur le revenu 32% max, dépenses publiques à 42% du PIB) peut grâce à une croissance forte, en faire profiter ses habitants….

      +2

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    • cardom325 // 28.12.2019 à 08h06

      Sans les 86 +32 milliards (de 2014 à 2020 ) de subsides européens , les polonais partiraient à la retraite à 80 ans et n’auraient pas un taux de croissance aussi mirobolant . Comparons ce qui est comparable

        +4

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      • Viktor // 31.12.2019 à 01h10

        Même pendant les années soviétiques, ils partaient pas à 80 ans et pourtant ils n’avaient pas les milliards de l’Europe. Ne surevaluez pas l’aide de l’eu, ceci ne représente que qlq pour cent du pib. La majorité de cet argent est reprise par l’union et par les sociétés européennes qui « gagnent » les marchés.

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    • Anfer // 28.12.2019 à 08h20

      Bonjour,

      Comme j’ai expliqué plus haut, tout ça est en trompe l’oeil, les salaires restent très bas, la protection sociale est dans un état calamiteux, sans compter les infrastructures qui souffrent de 25 ans de privatisation.
      L’endettement et le crédit à la consommation sont généralisés, les lois sont très favorables au prêteur.

      PIS n’apparaît « sociale » que grâce aux libéraux qui ont tout saccagé avant.

      L’hémorragie de polonais émigrants un peu partout (surtout les plus qualifiés) continue toujours.
      En Pologne ils font venir des ukrainiens pour compenser le manque de main d’oeuvre.

        +3

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  • Brigitte // 28.12.2019 à 07h42

    Encore un article qui critique l’UE et l’euro mais sans jamais avoir le courage de préconiser la sortie. C’est lassant, on tourne en rond. Il y a comme une porte de verre dans l’église européiste. Dire que ça marche mal ou pas du tout pour la France mais rester dans l’église, et faire quelques prières. C’est regrettable car nous avons un besoin urgent de penser l’après.

      +13

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  • Cornelius // 28.12.2019 à 07h52

    Vous n’y pensez pas ! L’UE, c’est la paix et l’euro une monnaie superbe. C’est quand même pratique de pouvoir voyager sans avoir à changer des sousous.

      +2

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    • 1Direct // 29.12.2019 à 17h12

      La paix grâce à l’UE? Ah bon?
      J’aime beaucoup votre humour … toute médiatique.
      Qu’il n’y ait pas eu la guerre en Europe de 1945 à 1992, soit 47 ans de paix, c’est grâce à l’UE?
      Un rappel: L’UE « n’a que » 27 ans d’existence. 47 contre 27 années ! Think!
      (2/1992 – signature de Maastricht. Avant c’était la communauté économique)
      … Oui je sais, il y des années qui semblent plus longues que d’autres. 🙂

      Une monnaie superbe?
      Pratique d’accord. Surtout pour voir les différences de prix entre la France et les autres pays.
      Souvent ça pique les yeux.
      Superbe? … Les goûts et les couleurs … 🙂

      Par contre, comme la dit récemment notre « cher » Président en Afrique, un pays sans SA monnaie qu’il gère n’est pas un pays indépendant. (certains diront « pas un pays du tout »)
      AIE! Que ne le dit’il pas pour la France!
      Et oui! L’Euro n’est pas la monnaie de la France. Vraiment désolé de vous l’apprendre.

      Par contre si nous parlions de la guerre. La guerre sociale entre les pays d’une même « famille » (SIC!!). Celle qui ne fait pas de bruit, celle du moins disant, mais qui détruit à force de tout casser ?

      Merci pour votre humour.
      Bonnes fêtes à vous

        +4

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      • Viktor // 31.12.2019 à 01h23

        Vous pouvez appeler comme vous voulez, prendre une date ou une autre, un traité ou un autre, mais ça ne changera pas le fait que l’union des pays est une bonne chose. Et c’est normal que ça évolue, on a commencé par le commerce, puis la sécurité, la justice, la monnaie. Malheureusement, on ne parle pas la même langue, sinon UE serait déjà un seul pays. Individualisme et égoïsme ça marche qu’à court terme.

          +0

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        • 1Direct // 31.12.2019 à 14h50

          Bonjour Viktor,
          Merci d’aller dans mon sens en abandonnant cet argument qui n’en est pas un celui de « la paix grâce à l’UE ».
          C’est déjà une galéjade de moins.

          Personnellement lorsque j’annonce je tente de argumenter.
          Alors faisons le point sur le reste de vos écrits.
          1) Le commerce version UE:
          a) La théorie est que tout les échanges -commerciaux- sont libres. Sauf le chocolat, le parfum le tabac le sucre … et l’argent. (de ou vers la France et l’UE est de plus 9.999 € =>à déclarer à la douane 5 jours avant)
          b) Conséquence, une guerre économique entre pays « frères » ayant eu pour, en France, pour résultat des pertes énormes grâce, entre autre, aux délocalisations et « dumping » industriel de l’Allemagne (et elle continue avec sa sous-traitance avec les pays de l’Est).
          etc . etc. etc.

          2) La sécurité:
          C’est évident qu’il y a moins de terrorisme depuis l’UE. SIC!
          Tout aussi évident que ce sont des militaires de tous pays européens qui se font tuer au Mali et ailleurs.
          A minima, faute de mieux, il est toujours évident que ce sont les pays qui paient (participent) nos soldats et le matériel. Exception la Grande-Bretagne. Ah zut! Elle ne font plus parti de l’UE et n’ont jamais eu l’euro.
          Je pourrais continuer … longtemps etc etc etc

            +0

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          • 1Direct // 31.12.2019 à 14h51

            3) La justice:
            Je vous l’accorde. La notre n’étant pas parfaite (mais en existe t’il une qui le soit??), peut-être que là vous pourriez avoir raison. Mais à creuser.
            Juste un bémol.
            Quel pays indépendant peut’il se prétendre l’être si 80% de ses lois sont décidés par d’autres?
            Est-ce un Pays (indépendant), un vrai, si les 20% des lois qu’il pourrait faire sous soumise aux conditions d’acceptabilité et approbation d’un autre? Pire que ces 20% ne sont que des « amuse-gueules »

            4) La monnaie:
            AH la monnaie! ARGENT!!
            Là aussi vous avez raison, oui c’est pratique une seule monnaie. Mais c’est léger comme argument, non?
            La France n’a aucun control, ZÉRO pouvoir, sur sa monnaie (BCE/Allemagne). Donc, comme l’a dit en Afrique notre Président (pour les pays d’Afrique qui prennent l’Eco) un pays qui ne maîtrise/gère pas sa monnaie n’est pas un pays. Tout est dit!
            Comme je l’ai dit plus haut « ça pique les yeux » lorsque l’on compare les prix avec nos voisins.
            Français (râleur … -pléonasme- 🙂 ), ÉCONOMIQUEMENT, je vois qu’elle n’est pas pour nous. Trop cher ce pognon pour nos produits !
            Sauf si vous insistez, je ne vais pas m’étendre.
            D’autres plus compétent, ou en lisant des articles sur ce blog ou d’autres, pourront vous en dire plus.
            Donc … etc etc etc

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            • Narm // 31.12.2019 à 18h59

              dans tous les cas l’union européenne et ce qu’elle implique chez nous est INCONSTITUTIONNEL ! donc illégalement appliqué.
              Dommage que Seguin nous ai quitté si tôt.

              Bon reveillon à tous.

                +1

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